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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2012.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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Union120901a- Marne
Rentrée des collèges / Deux femmes à la barre d’Université

Dans cet établissement du centre-ville, un tandem féminin succède à deux messieurs.
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Véronique Titeux (à droite) et son adjointe Hélène Thirault : un tandem féminin pour le collège Université.
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AU collège Université, ce sont des dames qui sont à la barre pour cette rentrée 2012 : le nouveau principal est une principale, elle s’appelle Véronique Titeux et son adjoint est une adjointe, Hélène Thirault. Elles succèdent à deux hommes, les deux Jean-Pierre, Moufflard et Broux.

Ce n’est pas la première fois que Mme Titeux, originaire des Ardennes et plus précisément de Revin, est nommée à Reims : « J’ai commencé ma carrière comme enseignante de biologie à Libergier, puis à Maryse-Bastié », se souvient-elle.

Mme Thirault, pour sa part, est d’origine laonnoise et c’est sa première affectation dans la cité des Sacres. « Au collège Université, ça tombe très bien, avec les classes à horaires aménagés pour la musique, puisque j’ai longtemps été professeur d’éducation musicale. »

Baisse démographique

Ce tandem féminin aura la charge de quelque 610 élèves (au moins, puisque des demandes continuent à arriver), ce qui constitue une diminution par rapport à l’an dernier puisqu’ils étaient alors 644.

« Le collège a perdu une classe, explique la principale, nous subissons comme ailleurs la baisse démographique. »

Cet établissement de centre-ville dispose pourtant d’atouts bien à lui : les classes musicales, comme on l’a vu, ainsi que l’allemand, qui se fait, semble-t-il de plus en plus rare dans notre ville : « Avec Colbert, nous sommes les seuls à Reims à le proposer en collège (public) », affirment les deux dames.

On notera enfin qu’à Université la rentrée sera fort échelonnée : dès lundi 3 seuls les nouveaux, les élèves de 6e, feront la leur ; ceux de 5e les rejoindront le lendemain après-midi ; enfin les autres niveaux, 4e et 3e, seront accueillis seuls le mercredi matin.

Antoine PARDESSUS

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Quoi de neuf dans les collèges de l’enseignement public ?

Un échange avec l’Angleterre à Brossolette

C’est la rentrée pour les 470 élèves et les 35 professeurs du collège Pierre-Brossolette. Pour la troisième année consécutive, l’établissement propose l’option art plastique, en partenariat avec le musée des beaux-arts. Un échange avec la Hartismere School de Castleton Way Eys dans le Suffolk, au sud du Royaume-Uni, est en projet et devrait aboutir cette année.

Rentrée le mardi 4 septembre. Les 6e rentreront à 9 heures tandis que les 5e, les 4e et les 3e feront leur rentrée à 13 h 30.

Une section athlétisme à Colbert

Le collège Colbert comptait déjà une section musique, une section arts plastiques et une section football, il propose désormais une section athlétisme. L’établissement accueillera 345 élèves pour 30 professeurs. Une nouvelle principale adjointe prendra ses fonctions au collège, Léontine-Yvonne Farraudière, qui vient de la Martinique.

Des effectifs en hausse à Joliot-Curie

Le principal, Christophe Georges, constate une hausse des effectifs cette année : 310 élèves feront leur rentrée au collège Joliot-Curie. L’établissement accueille six nouveaux professeurs et l’équipe d’histoire-géographie a été totalement renouvelée. Christophe Berrod, qui arrive de l’académie de Besançon, devient proviseur adjoint du collège. Autre nouveauté : les élèves du collège Joliot-Curie pourront commencer l’apprentissage d’une deuxième langue vivante dès la 5e. Un dispositif de découverte professionnelle permettra aux élèves des classes de 3e de travailler chaque semaine sur leur orientation. Enfin, cette année verra la mise en place des « cordées de la réussite », en partenariat avec Reims Management School. Treize élèves bénéficieront de ce dispositif qui vise à promouvoir les filières d’excellence dans les collèges classés zone d’éducation prioritaire. Rentrée sur deux jours, le mardi 4 septembre à 8 h 30 pour les 6e, à 13 h 30 pour les 3e et le mercredi 5 septembre à 8 h 30 pour les 5e, à 10 heures pour les 4e.

Les « cordées de la réussite » à Paul-Fort

480 élèves sont attendus au collège Paul-Fort qui compte 45 professeurs. Au programme de cette année : un voyage en Provence pour les élèves latinistes et un projet artistique avec les comédiens de la Comédie de Reims.

L’établissement poursuit également le dispositif des « cordées de la réussite ». Le collège, classé en zone d’éducation prioritaire, travaille avec Sciences Po Reims. Une douzaine d’élèves, sélectionnés pour leurs bons résultats, accéderont au programme qui propose la découverte de filières prestigieuses. Chaque semaine, ils seront coachés par des étudiants de Sciences Po qui leur feront découvrir leur cursus. Il s’agira également de monter des projets, comme une sortie culturelle à Paris.

Rentrée le mardi 4 septembre. Les 6e seront accueillis de 9 à 12 heures et seront libres l’après-midi. Les parents qui le souhaitent seront reçus autour d’un café par l’équipe de direction à 9 h 15 pour répondre aux questions concernant la scolarité de leurs enfants. Les 5e seront accueillis de 13 h 30 à 15 heures, les 4e de 14 heures à 15 h 30 et les 3e de 14 h 30 à 16 heures. Pour tous les élèves, les cours débuteront le mercredi 5 septembre. La demi-pension sera ouverte dès le mardi 4 septembre.

Une assistante d’espagnol à Saint-Remi

L’heure de la rentrée a sonné pour les 522 élèves et les 37 professeurs du collège Saint-Remi. Des travaux auront lieu au premier trimestre pour permettre la remise aux normes des réseaux informatiques.

Une assistante d’espagnol, venue du Chili et âgée de 20 ans, viendra enseigner sa langue et partager sa culture à partir du mois d’octobre. Un séjour en Espagne sera également organisé cette année, ainsi qu’un séjour en Angleterre. Enfin, l’établissement est en train de finaliser les modalités d’un échange avec un collège de Cologne, en Allemagne.

Deux divisions de plus à Maryse-Bastié

Le principal du collège Maryse-Bastié a une nouvelle adjointe pour la Segpa, Valérie Gurgey. « Nous ouvrons deux divisions de plus, une en 6e et une en 3e. » Il y aura donc 21 classes à la rentrée mardi, pour 485 élèves, « dont 140 en 6e ! Nous mettons d’ailleurs en place une aide personnalisée et méthodologique, avec deux ou trois adultes dans la classe. »

Le collège, qui accueille beaucoup de Béthenyats, participe au projet européen Comenius, « sur le décrochage scolaire, avec sur deux ans un partage d’expérience et de solution. L’une d’elles, c’est de mettre le paquet en 6e. »

Il y a aussi l’aspect solidaire très développé à Maryse- Bastié, qui fait partie du club Unesco. « Nous poursuivons nos liens avec le Burkina Faso. Une classe entière de 4e se rendra à York en Angleterre, dont un élève avec un handicap lourd. Enfin, nous continuons à nous rapprocher des deux maisons de retraite qui sont proches du collège, pour développer une action intergénérationnelle, avec de la lecture, des portraits, des poèmes, de l’informatique. »

Deux arrivées à Trois-Fontaines

Deux arrivées au collège Trois-Fontaines : le principal adjoint s’appelle Jean-Claude Mikta, et Mme Busy sera la nouvelle conseillère principale d’éducation. L’effectif est stable, avec 419 élèves.

Les 5e feront un voyage en Allemagne dès la rentrée, à Barbelen. Ils avaient reçu les collégiens d’outre-Rhin l’année dernière, et les 4e recevront eux aussi des élèves allemands en avril, une opération en lien avec le collège Maryse-Bastié.

50 élèves en plus à Georges-Braque

Toujours plus d’élèves au collège Georges-Braque : 380 contre 330 à la rentrée 2011. Pour combler un manque dans ce secteur rémois, une classe Ulis sera ouverte, avec 10 à 11 élèves en situation de handicap, ouverte non seulement aux Rémois mais aussi aux élèves de la campagne environnante.

Le collège a ouvert un nouvel espace numérique de travail et entre dans sa dernière année de test des rythmes scolaires. La 3e découverte professionnelle devient une classe préparatoire à la voie professionnelle. Il n’y a que trois collèges rémois à le faire.

Enfin, Georges-Braque poursuit son effort de relance de la langue allemande, qui a bien fonctionné l’année dernière, le badminton et le projet Comenius avec la Finlande et l’Angleterre.

Deux jours de rentrée à François-Legros

La rentrée à François-Legros se fera sur deux jours, avec les 6e et 5e mardi 4 septembre.

Les 6e débuteront à 8 heures et tous les professeurs seront sous le préau à 9 heures pour se présenter aux parents, qui sont invités, à tous les niveaux, à rester une heure pour les échanges entre familles et direction. Les 5e rentrent à 13 h 30. Mercredi 5 septembre, rentrée des 4e à 8 heures et des 3e à 10 h 30.

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Union120831a- Marne
Les autres chantiers

Conteneurs

Les habitants des 245-247 de la rue de Neufchâtel bénéficient d’une belle rénovation et d’une « résidentialisation » de leurs immeubles. Ils auront aussi dans les jours qui viennent des conteneurs enterrés pour leurs poubelles. Un plus pour la sécurité et le confort, à moins de 50 mètres de leur logement, accessible aux personnes à mobilité réduite, et un coût des charges moindre. La Ville a payé 10 000 euros pour le mobilier, le bailleur social (ici le Foyer rémois) la même chose pour l’installer en profondeur.

Il devrait y avoir 600 conteneurs comme cela en 2016, contre 400 aujourd’hui.

L’accent a été mis sur Orgeval, Europe et les Châtillons cette année, Croix-Rouge en bénéficiera en 2013.

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Union120830b- Marne
Quoi de neuf à la rentrée

Arrivée des tablettes numériques en classe, nouvelles fenêtres et un guide pour la garderie… La Ville a présenté hier les nouveautés de la rentrée 2012.

IL pourra geler tout l’hiver les écoliers Rémois n’auront pas froid. Environ 500 fenêtres ont été changées pendant l’été dans plusieurs établissements scolaires.

Hier matin, la maire Adeline Hazan et l’adjoint chargé de l’éducation, Jacques Meyer, sont allés voir le résultat des travaux à la maternelle Gilberte-Droit (Croix-Rouge) et au groupe scolaire Mazarin (Murigny).

« Tous les ans, nous dépensons autour de 4 millions d’euros dans les écoles. Les travaux sur les huisseries, outre l’apport en confort pour les enfants et les professeurs, nous feront économiser entre 30 et 35 % de chauffage », a précisé Adeline Hazan avant d’énumérer les nouveautés de la rentrée 2012. « Nous avons décidé d’étendre la distribution des kits scolaires aux élèves de maternelle. » Ils vont recevoir des crayons de couleur et un tablier noir qu’ils pourront ramener chez eux. Coût total de l’opération pour la Ville (maternelle et élémentaire) : un peu plus de 100 000 euros.

Exercices de maths tactiles


« Deux classes d’élémentaire des écoles Trois-Fontaines et Alfred-Gérard vont travailler sur des tablettes numériques. » Il y en aura 15 par classes (autant de Samsung que d’Apple !). Elles serviront à faire des exercices et à consulter des manuels sur écran. Une expérimentation en attendant, dans un futur plus ou moins proche, d’équiper chaque élève d’une tablette qui pourra remplacer livres et cahiers, et même crayons. Et qui allégera les cartables.

Le service périscolaire permet aux parents de confier gratuitement leur enfant dès 7 h 30 à l’école. Le service continue et s’enrichit d’un livret explicatif qui fera aussi office de carnet de correspondance extrascolaire. « Le but est de mieux informer les parents et de faciliter les relations entre les familles et les personnels d’accueil. » Il contient notamment des billets d’absence et des billets de retard.

A partir de cette année, les repas de la cantine pourront être payés par carte bancaire ou par prélèvement. Il n’est plus nécessaire d’aller au siège de la caisse des écoles rue de Talleyrand pour obtenir un dossier. Il peut être demandé par téléphone au 03.26.88.74.55 (de 8 h 45 à 16 h 30) ou peut être téléchargé depuis le site www.monecole-reims.fr

Artistes

Enfin, trois nouveaux artistes ont été sélectionnés pour animer des ateliers tout au long de l’année. Il s’agit de BMZgd, Pei-Lin Cheng et Cynthia Lefbvre. Ils ont décroché un contrat de trois ans.

C.F.

Fermetures de classes

L’Éducation nationale a programmé 9 fermetures de classes sur Reims (maternelles Dauphinot, Pouply, Charpentier, Gallieni, La Neuvillette, Provençaux et élémentaires Prieur-de-la-Marne, Gallieni et Provençaux). Elle a aussi prévu 4 ouvertures (maternel¬les Zola, Barthou et Ravel, élémentaire Roux). Il faut y ajouter 5 ouvertures probables en fonction des effectifs le jour de la rentrée (maternelles Desbu-reaux, Galilée, Mougne Tixier, Trois-Fontaines et Martin-Peller).

« Au final, le nombre de fermetures et d’ouvertures devrait s’équilibrer sur Reims », a précisé l’inspec-teur d’académie adjoint.

Tableaux blancs interactifs

L’équipement des écoles en tableaux blancs inter¬actifs (TBI) se poursuit. Les TBI permettent de pro¬jeter l’écran d’un ordinateur sur un tableau blanc grâce à un vidéo-projecteur relié à un ordinateur. Il est complété par des ordinateurs portables sur les¬quels travaillent les enfants (et pour certains des tablettes, lire par ailleurs).

Ces équipements forment des classes mobiles. Il y en aura 7 de plus cette année dans les écoles Charles-Peguy, Zola, Dauphinot, Jules-Ferry, La Neu¬villette, Sculpteurs-Jacques et Thillois.

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Union120830a- Marne
Nouveau doyen, et nouveaux masters

Antonin Gaignette : « Nous allons passer de neuf à quatorze spécialités de master. »
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Antonin Gaignette est le nouveau doyen de la fac de sciences économiques. Celle-ci élargira sensiblement son offre de formation dès la rentrée.

LA fac de sciences éco a un nouveau patron : Antonin Gaignette. Ce natif de Châlons, pur produit de l’Urca, était auparavant vice-doyen de cette faculté ; à 43 ans il en devient donc doyen tout court, succédant à Martine Guillemin, qui pour sa part préférait le titre de « directrice » (mais les deux sont équivalents).

Notre homme se retrouve ainsi à la tête de quelque 2 800 étudiants, « la plus grosse faculté de l’Urca avec celle de droit, commente-t-il. Avec nos formations en finances, ressources humaines, marketing ou logistique, nous sommes une vraie business school (école d’affaires), au même titre que RMS* ; nous avons à peu près la même taille qu’eux, le même niveau de diplômes, on peut juste leur envier leur réputation ».

Au nouveau capitaine des étudiants en sciences économiques, sociales et de gestion, selon l’intitulé exact, se présentent trois gros chantiers : le 1er, c’est la nouvelle offre de formation. Dès cette rentrée, cette offre sera sensiblement accrue « puisque nous allons passer de neuf à quatorze spécialités de master, un choc considérable pour nous ».

Des cours de chinois à la rentrée

À titre de comparaison, la fac homologue, à Jules-Verne d’Amiens, ne propose que quatre spécialités. Parmi les créations rémoises dont se félicite notre doyen, « gestion du luxe et du goût, qui colle bien avec notre production régionale de champagne, et direction financière et contrôle de gestion ».

2e chantier, les relations internationales. La fac champenoise accueille actuellement 650 étudiants étrangers, « nous voulons les accueillir mieux » ; M. Gaignette souhaite aussi développer échanges et coopérations avec les pays d’ailleurs, et en particulier, allez savoir pourquoi, avec la Chine. Il espère bien envoyer dans deux ans des étudiants là-bas pour y valider leur master, ce qui entraîne la mise en place à la rentrée sur le campus Croix-rouge de cours de chinois (obligatoires) dans certains cursus, « et en attendant, nous allons déjà envoyer des enseignants », (qui eux seront dispensés d’apprendre la langue de Confucius, appelés à travailler dans celle de Molière).

Dernier gros volet de la politique du doyen : l’apprentissage. À développer aussi, car particulièrement favorable à l’insertion professionnelle. « Il existe déjà en banque et en finance, il faut l’étendre à d’autres domaines comme l’expertise comptable, la logistique ou le management des PME. » Avec tous ces fers au feu, Antonin Gaignette n’aura peut-être un jour plus besoin d’envier la réputation de RMS…

Antoine PARDESSUS

*Reims management school, l’école supérieure de commerce de Reims.

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Union120829c- Marne
Un appartement ravagé par un feu de matelas

Parti d’un matelas, le feu probablement provoqué par une cigarette a ravagé la totalité de l’appartement.Photo : Hervé OUDIN
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Hier vers 5 heures du matin, un violent incendie s’est déclaré dans un immeuble de l’avenue Bonaparte à Reims, au huitième et dernier étage du n° 11.

Le feu a pris dans la chambre du locataire, un homme de 55 ans qui se serait endormi avec une cigarette allumée.

Réveillé par des flammes s’échappant du matelas, il s’est légèrement brûlé aux bras en tentant de le jeter par la fenêtre, avant de renoncer et fuir au plus vite l’appartement.

Malgré l’intervention des pompiers, l’incendie, attisé par l’appel d’air, a ravagé le logement ainsi que le balcon.

Trois lances ont été déployées pour en venir à bout. Le feu ne s’est pas propagé aux appartements voisins. En revanche, d’importants ruissellements d’eau sont à déplorer à l’étage inférieur.

Les pompiers n’ont quitté les lieux qu’après avoir procédé à l’assèchement. Le locataire a été relogé.

 

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120829b
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7461 du 27 août au 02 septembre 2012.

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AVIS DIVERS

APPARTEMENT :
- — Appartement de type V d’environ 89 m2, situé au 1 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 2° étage, porte A - Classement énergétique "D" ¬87.750 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT)
- — Appartement de type III d’environ 69 m2, situé au 5 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 3° étage, porte A - Classement énergétique "D" ¬54.600 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type III d’environ 69 m2, situé au 9 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 3° étage, porte A - Classement énergétique "D" -65.000 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type III d’environ 70 m2, situé au 9 avenue du Général Eisenhower à REIMS, rez-de-chaussée, porte A - Classement énergétique "D" - 65.000 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type IV d’environ 81 m2, situé au 9 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 1° étage, porte C - Classement énergétique "D" ¬74.750 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type III d’environ 68 m2, situé au 7 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 1° étage, porte A - Classement énergétique "D" ¬65.000 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type IV d’environ 81 m2, situé au 7 avenue du Général Eisenhower à REIMS, 3° étage, porte C - Classement énergétique "D" ¬74.750 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type IV d’environ 76 m2, situé au 26 rue Rilly la Montagne à REIMS, 3° étage, porte A - Classe¬ment énergétique "D" - 74.100 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT) ;
- — Appartement de type IV d’environ 76 m2 situé au 26 rue Rilly la Montagne à REIMS, 4° étage, porte B - Classe¬ment énergétique "D" - 74.100 € (prix réservé aux locataires de REIMS HABITAT).

Renseignements I-MMOCOOP au 03.26.97.67.37.

108473


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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLÔTURE DE LIQUIDATION

L’AGO du 27/07/2012, de I’EURL Reims Trans Logistique, au capital de 10.000 €, siège social 17 rue Alphonse Daudet - 51100 REIMS, R.C.S. REIMS 535 100 564, a approuvé les comptes de liquidation, donné quitus au liqui¬dateur, l’a déchargé de son mandat et a constaté la clôture des opérations de liquidation. R.C.S. REIMS. 108100


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MODIFICATION DE STATUT

Maîtres CROZAT, PIERLOT, ROGE Notaires associés
23 avenue de Reims - 51390 GUEUX

SARL "AGOLES"
Société au capital de 7.500,00 €uros
Siège social : 7 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS
SIREN 514 725 266 R.C.S. Reims

Aux termes d’un acte de cession de parts reçu par Maître Thibault PIERLOT, Notaire associé à GUEUX, Marne, te 26 juillet 2012, enregistré à REIMS NORD le 6 août 2012, bordereau 1311, case 3, les associés de la société "AGOLES" ont pris les décisions suivantes :
— Acceptation de la démission de Monsieur Grégory BOUANGA-KALOU, demeurant à REIMS, Marne, 50 rue de la Justice, de ses fonctions de gérant à compter du 26 juillet 2012 ;
— Nomination de Monsieur Gaël BOUANGA-KALOU, demeurant à REIMS, Marne, 50 rue de la Justice, en qualité de nouveau gérant à compter du 26 juillet 2012, sans limitation de durée ;
— Modification des statuts.

NOUVELLE MENTION GÉRANCE : Monsieur Gaël BOUANGA-KALOU est nommé gérant.

Pour insertion :
108480 Maître PIERLOT, Notaire.

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Union120829a- Marne
Espace Billard : Yassine Ramdani a quitté le quartier

 

 

 

Yassine Ramdani, qui occupait les fonctions d’animateur permanent à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, a quitté le quartier : « Je suis désormais directeur adjoint sur deux mi-temps, à la Maison de quartier Arènes du Sud et à l’espace Sainte-Anne ».

Les bénévoles ont su lui faire comprendre leur tristesse de le voir partir, un sentiment partagé : « C’est avec regret que je quitte le quartier Croix-Rouge après sept ans de projets et de plaisir », précise-t-il.

On peut maintenant le joindre à l’espace Saint-Rémi, 12, rue Tournebonneau (Tél. 03.26.85.49.00.) ou à l’espace Sainte-Anne, 53 boulevard Wilson (Tél. 03.26.06.48.21.).

 

 

 

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Union120828a- Marne
Gym et samba dans l’eau

Julie, le maître nageur, a mené la danse mercredi soir à la piscine du Nautilud.
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REIMS (Marne). En septembre, les piscines Nautilud et Chateau-d’eau proposeront de nouvelles activités, dont l’aqualatino. Prêts pour un peu de zumba dans l’eau ? À vos maillots…

AQUA waka zumba ! C’est parti pour une séance de zumba dans l’eau sur des rythmes latinos.

D’abord quelques pas tout en douceur, histoire de s’échauffer et de choper le tempo. Julie, le maître nageur, mène la danse. Pas un homme pour mouiller le maillot. Rien qu’une trentaine de nageuses de tous âges, qui la suivent attentivement du regard. Elles sont venues tester l’Aqualatino à la piscine du Nautilud mercredi soir.

Brasses aériennes et balance égyptienne

L’air est chaud, l’eau rafraîchissante. Julie remue des fesses sur de la salsa, soca, du hip-hop ou du reggaeton. Ses apprenties se regardent en souriant… et en l’imitant. Après tout, pas de complexe entre filles. Pas de niveau non plus. Elles pataugent toutes dans le même bain.

Brasses aériennes, pas cadencés, claques des mains et petit tour dans l’eau ; le rythme est entraînant.

Julie accélère le mouvement… en le compliquant. Petits pas rapides, pas croisés, faux coups de pieds avant et arrière et mime de la balance égyptienne. Ça bouge et ça se corse !

Celles qui ont déjà le rythme dans la peau se défendent plutôt bien sur des morceaux comme Waka waka, de la chanteuse colombienne Shakira. Les autres s’accrochent pour suivre, mais rient tout aussi bien. Dans l’eau chlorée, les corps sont tendus et les mines complètement détendues.

D’ailleurs le maître nageur semble bien plus essoufflé que ses élèves.

Et pour cause, Julie mène sa chorégraphie du bord de la piscine les deux pieds sur terre, pour que tout le monde puisse bien la voir ; supportant l’air pesant sans profiter de l’eau rafraîchissante.

« C’est tonique et relaxant »

Mais elle garde le rythme et le sourire. Enfin, progressivement la musique s’adoucit. La séance tire à sa fin.

Les nageuses caressent l’eau de la piscine, esquissent quelques pas puis se glissent hors du bassin.

Or après 45 minutes à s’étirer et se déhancher pas une de ces femmes ne semble KO. Et elles sont même OK pour renouveler l’expérience à la rentrée.

« C’est très bien, très tonique et ça détend en même temps. On n’a pas l’impression d’avoir fait du sport. Ça donne même envie d’en faire dans l’eau et même en salle », explique Virginie Brau, 40 ans. « C’est vrai qu’on n’a pas l’impression de faire d’effort. Avec la musique c’est sympa », poursuit son amie Estelle Schild. C’est même « relaxant », achèvent Claudine Verdurmen et Laëtitia Nebout, 23 ans. « En plus, on a moins de courbatures qu’avec la zumba en salle. »

Rendez-vous donc dès le 8 septembre sur www. rems.fr pour les inscriptions en ligne à Nautilud ou à Château d’eau (lire encadré).

Bien entendu ces messieurs sont, eux aussi, cordialement invités.

Lélia BALAIRE

Horaires des séances

L’aqualatino : les séances durent trois quarts d’heure et ont lieu le lundi soir à 18 h 30 à la piscine du Nautilud ; et le jeudi soir à 19 heures à la piscine du Château d’eau.

Le watersculpt : tout comme l’aqualatino c’est une toute nouvelle activité proposée dans les piscines rémoises. Les amateurs nageront avec de petites palmes et de petits haltères dans les mains. Les séances de trois quarts d’heure sont, quant à elles, programmées le lundi à 13 heures et 18 h 45 à la piscine du Nautilud et à 18 h 45 aux Thiolettes ; le mercredi à 8 heures, 8 h 45 et 11 h 15 au Nautilud et le jeudi à 19 heures à Château d’eau.

Les tarifs : 175 € pour les Rémois pour une séance par semaine du mois de septembre au mois de juin, et 225 € pour les non Rémois.

Inscriptions et renseignements sur les autres activités proposées comme l’aquabike ou l’aquagym sur internet : www.rems.fr et sur place.

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Union120824c- Marne
Une rentrée avant l’heure, tout en douceur

Avec le dispositif « Réussite scolaire », les lycéens révisent en petit comité. « On peut travailler, discuter et même rigoler », témoignent Camille, Florian, Valentin et Mélodie.
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Ils ont préféré écourter leurs vacances pour bien attaquer la rentrée. Une trentaine de lycéens venus de toute la région révisent en ce moment au lycée François Arago.

RIEN que de petits groupes de douze élèves maximum. Que des lycéens et des professeurs volontaires, et des cours dans la bonne humeur. Ce n’est guère une utopie, c’est une réalité au lycée François-Arago.

Des élèves motivés…

En ce moment, et jusqu’au jeudi 30 août, les lycéens de toute la région profitent gracieusement du dispositif « Réussite scolaire ». Loin d’être vécue comme une punition, cette prérentrée enchante les lycéens.

Et pour cause : grâce à de petits groupes de travail, élèves et professeurs discutent et échangent. Rien n’est imposé et les élèves, eux-mêmes, demandent aux enseignants les notions qu’ils veulent revoir en français, en histoire, anglais, maths, sciences physiques, sciences de la vie et de la terre et sciences économiques et sociales.

Résultat : « Nous avons des élèves motivés, qui ont envie d’apprendre », estime Marie-France Velter, professeur d’anglais à la retraite. En témoignent Camille Martin et son frère Valentin, qui entrent respectivement en terminale économique et sociale à Murigny et en bac pro architecture à Arago. Ils suivent ce matin-là des cours de français avec deux amis ; Florian Titeux et Mélodie Dogneau, scolarisés à Murigny et à Libergier, et découvrent la philosophie.

« Comme on en fera l’année prochaine, ça permet d’avoir une 1re approche. En plus ça à l’air cool. Ça donne envie d’apprendre. » Et si Valentin n’en fera pas dans sa formation, il ne subit pas l’enseignement dispensé de mauvais gré. « Ça me permet de savoir ce que c’est. Et comme je n’ai pas un niveau exceptionnel, en français ça peut m’aider. »

…et des professeurs ravis

D’ailleurs, « ils ont demandé à faire une dictée et nous avons revu ce matin les figures de style et les participes passés », révèle leur professeur de lettres Ginette Binet, qui tient ouverts devant elle plusieurs ouvrages. « En somme, c’est un peu eux qui nous donnent des devoirs », analyse-t-elle en souriant.

Alors réviser durant les beaux jours, n’est-ce pas un peu difficile, voire cruel lorsque la plupart profitent des derniers jours de vacances ? Apparemment non. Personne ne semble avoir forcé la main à la trentaine de lycéens qui s’assoient derrière les pupitres et devant le tableau vert. « C’est même nous qui avons dit à nos amis de venir. D’ailleurs ce n’est pas la première fois que l’on est là, poursuivent Camille et Valentin. C’est bien. Comme on n’est pas beaucoup, on ose poser des questions. Ça nous remet dans le bain et on a un avant-goût de ce qui nous attend dans deux semaines. On n’aura pas de décalage entre les vacances et la rentrée. » Sans compter que les lycéens profitent tout de même d’activités culturelles l’après-midi.

Quant à la dizaine de professeurs présents ? Ces derniers font preuve d’autant d’enthousiasme. « C’est un véritable bonheur de travailler dans de telles conditions et avec des élèves disciplinés. On voit vraiment qu’on est utiles. »

Un bonheur qui se poursuivra jusqu’au jeudi 30 août, avant que n’ait lieu la vraie rentrée des classes mardi 4 septembre.

Lélia BALAIRE

Inscriptions ouvertes : les élèves souhaitant participer au dispositif « Rentrée scolaire » peuvent encore s’inscrire. Pour cela, iI suffit de contacter le lycée Arago.

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La proviseur d’Arago tire sa révérence

C’est avec fierté que la proviseur tire le bilan de quatre années au poste de proviseur.
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Élisabeth Becker prend sa retraite cette année, suite à quarante années passées au service de l’éducation nationale.

Cette 5e édition du dispositif « Réussite scolaire » est une dernière pour Élisabeth Becker. La proviseur du lycée François-Arago prend sa retraite, non sans tirer une certaine fierté de ses quatre années passées à la tête de l’établissement.

Et de revenir sur le dispositif dont elle connut les prémices. « Nous sommes passés d’une vingtaine de lycéens en 2008 à plus de 200 aux dernières vacances de printemps. Ce système une bonne chose, puisqu’il apporte gratuitement aux jeunes la possibilité de réussir. Et comme j’ai coutume de le dire : Arago participe à la plus value des autres établissements. »

Au sujet des mesures qu’elle a mises en œuvre : elle aura développé le label « accès au haut niveau du sport » permettant aux lycéens de suivre de front sport de haut niveau, et études. Mais elle a aussi impulsé la mise en place d’une classe « ATS » (adaptation technicien supérieur), une année de remise à niveau destinée aux détenteurs du BTS ou du DUT afin qu’ils puissent entrer en école d’ingénieur.

Élisabeth Becker revient enfin avec satisfaction sur « les cordées de la réussite ». « Le suivi de cinq ou six élèves de cinq lycées professionnels et de deux collèges par des élèves de BTS, pour les pousser à aller au-delà du bac professionnel. »

Finalement quatre années bien remplies, mais « que du bonheur ! À Arago les jeunes se projettent et réussissent ». Sachant qu’Élisabeth Becker tire tout de même sa révérence après plus de quarante ans dans l’éducation nationale.

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Union120824b- Marne
A qui l’Honneur ?

FOOTBALL (DH). Après l’écrasante domination d’Épernay la saison dernière, la division s’ouvre sur un ère nouvelle. Pour la première fois, elle accueille trois relégués. Le suspense s’annonce entier.

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Tinqueux

MOUVEMENTS.

- Départs : Rosenthal (entr.), Poret, Zézé Kipré, Pillant et Dessaint (Reims Sainte-Anne), Ruelle (Argonne FC), Maaz (Faux-Vésigneul/Pogny), Fressancourt, Lecheverel, Obamé et Bouchet (Taissy), Baigné (Cormontreuil), Lefevre (Villeneuve-Saint-Germain), Gobron (Witry-lès-Reims) ;

- arrivées : Lakbachi et Toukouk (Taissy), Patat (Rethel), Labillois et Salva (Stade de Reims), Caillet (entr.) et Fort (Asfeld), Yakoli (Reims Neuvillette), Thiam (Villeneuve Saint-Germain), A. Parent (Guignicourt), Bentouati (Reims Acrap).

EFFECTIF.
- Gardiens : Damotta, François ;
- défenseurs : Brégère, Labillois, Q. et A. Parent, Simao, El Omri, Point, Drolière, Patat, Sonnet, Girard, Lamy, Périgord ;
- milieux : Soumaré, Zock, Diaz, Fort, Ergo, Petre, Salva, Ducreux, Maldent ;
- attaquants : Bombote, Lakbachi, Bentouati, Toukouk, Dahmani, Thiam, Yakoli, Nusso.
- Entraîneur : Arnaud Caillet.

Effectif valable également pour la réserve (en PL) dont le coach sera Patricio Pedro.

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Union120824a- Marne
Bureau de poste Pays de France

La Poste a rouvert avant-hier le bureau à Pays de France, après l’avoir rénové afin d’améliorer les conditions d’accueil.

L’organisation s’appuie sur des espaces dédiés, avec une nouvelle signalétique, mobilier moderne, couleurs dynamiques, espace clair…

Tout l’aménagement intérieur est repensé dans un nouveau concept sou¬ple qui s’adaptera en continu, dans le temps, aux besoins des clients.

Ce bureau fait partie des établissements à avoir bénéficié de la vague de modernisation engagée par la Poste en faveur de son réseau de points de contact.

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Union120821a- Marne
Beau succès pour les nocturnes

Le mardi à la piscine Château d’eau, le mercredi à Louvois et le jeudi aux Thiolettes, on peut venir nager à l’heure du dîner.

Ce créneau de 19 heures à 21 h 30 est de plus en plus prisé. « Le jeudi au Thiolettes est particulièrement apprécié car la piscine est découverte grâce à son toit qui s’ouvre. Lors du dernier jeudi du mois de juillet particulièrement chaud, on a fait 350 entrées en 2 heures. Alors que la moyenne habituelle tourne autour de 180 ». Le public est un peu différent de celui qui vient pique-niquer. Il vient d’abord pour nager. C’est forcément plus beau en observant les étoiles.

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Union120820d- Marne
Réveiller ses neurones avant la rentrée

Benoît Deux, chargé de mission du dispositif académique : « Les élèves peuvent eux-mêmes demander à revoir des notions. C’est un peu l’école à l’envers. »
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Avec le dispositif « Réussite scolaire », une douzaine de professeurs accompagnent les élèves pour une remise à niveau avant la rentrée de septembre.
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REIMS (Marne). Remettre son cerveau en marche et se remettre à niveau avant la rentrée des classes : c’est ce que propose le lycée Arago avec le dispositif « Réussite scolaire ».

DES vacances buissonnières ? ! C’est ce que suggère de faire le lycée François-Arago à tous les lycéens de la région du mercredi 22 août au jeudi 30 août grâce au dispositif « Réussite scolaire ». L’idée ? Se remettre d’attaque pour la rentrée scolaire de septembre.

Une petite mise en jambe basée sur le volontariat des élèves. D’ailleurs la douzaine de professeurs - du reste, eux aussi, volontaires - n’imposent pas de devoir. Ils n’ont pas de programme et répondent aux besoins.

Soutien gratuit, sur inscription

« C’est un peu l’école à l’envers, explique Benoît Dieu, chargé de mission du dispositif académique. Les lycéens peuvent demander des exercices pour travailler les temps en anglais, par exemple, ou les fonctions en mathématiques. Je me souviens même d’une année où les élèves avaient réclamé des dictées pour évaluer leur niveau en orthographe. »

Ces dix jours de remises à niveau, gratuits, et sur simple inscription auprès du lycée (*) se découpent en demi-journées.

Avec le matin, de 9 heures à midi, de l’anglais, du français, de l’histoire, des mathématiques, des sciences physiques, de la vie et de la terre et des sciences économiques et sociales. « En SES, les professeurs expliquent notamment aux élèves comment apprendre ou alors comment lire correctement un énoncé. »

L’après-midi est, lui, consacré aux activités informatiques et culturelles. Avec des heures dédiées à la réalisation de CV, de lettres de motivation ou encore à la recherche utile sur internet. Et des visites dans des lieux culturels, « Pour favoriser l’accès à la culture pour tous et le développement personnel. »

Une centaine d’élèves attendus

Bien que cette partie du dispositif n’ait pas encore été arrêtée, les lycéens iront probablement aux musées des Beaux-Arts, au Palais du Tau, à l’Hôtel Le Vergeur ou encore à la Comédie.

Et si, à l’heure actuelle, seule une quinzaine d’élèves se sont portés volontaires ; Benoît Dieu table sur une centaine de demandes.

« Nous en sommes à notre 4e édition et nous avons chaque année toujours plus de familles intéressées », fait-il remarquer. Avant de glisser que « 94 % des lycéens qui intègrent ce dispositif - ayant lieu aussi pendant les petites vacances scolaires - réussissent leurs examens ou passent en classe supérieure. »

Lélia BALAIRE

(*) Dispositif « Réussite scolaire » : inscriptions auprès du lycée François-Arago au 03.26.06.40.25.

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Union120820c- Marne
1 verre ça va, 3 verres, bonjour le commissariat

Par ces temps de canicule, les autorités conseillent de boire abondamment. De l’eau, évidemment, et pas de l’alcool, ce qui expose à quelques ennuis avec la police si l’on a le vin mauvais ou la malheureuse idée d’aller cuver en dehors de chez soi.

Ainsi, samedi et dimanche, ce ne sont pas moins de six personnes qui ont fini au commissariat de Reims pour des infractions qui n’auraient pas existé sans consommation excessive d’alcool.

Le conducteur d’un Renault Kangoo ouvre le bal, samedi à 3 h 50, en tournant rue Gosset sans mettre de clignotant. Il carbure à 1 gramme 20.

Vers 11 h 30, un automobiliste loupe son virage au carrefour des rues Camille-Lenoir et Jacquart. Il vient tamponner l’avant-gauche d’une voiture arrêtée au feu. Aucun blessé. Si le conducteur peine à tenir debout, c’est en raison d’une ivresse manifeste qui lui fait tenir des propos incohérents aux policiers venus constater l’accident.

D’humeur exécrable, il refuse le dépistage puis se permet de tout contester une fois dégrisé. Laissé libre, il ira s’expliquer devant le tribunal correctionnel.

Du banc public au banc des geôles

Hier vers 1 heure du matin, une patrouille s’inquiète de voir un homme allongé sur un banc de la rue de Louvois. Par ces fortes chaleurs, des malaises sont toujours à craindre. Les policiers s’approchent pour lui demander s’il va bien. La réponse, au moins, a le mérite de les rassurer sur son état de santé : « Allez vous faire en…, fils de p… ! Manger vos morts ! »

De bons samaritains, les agents se métamorphosent en gardiens de la loi. Ils interpellent l’individu, 24 ans, qui tente de les frapper. Complètement saoul, il a fini de cuver ses libations sur un banc du commissariat.

Vers 2 h 10, un cyclomotoriste de 40 ans refuse de s’arrêter après avoir grillé un feu rouge boulevard Lundy. Il en grille un deuxième rue Courmeaux, se faufile entre deux voitures, traverse la place Aristide-Briand avant de se faire rattraper avenue Jean-Jaurès. Il n’avait guère envie de se faire contrôler, sans illusion sur l’état qui était le sien : 1,72 gramme par litre de sang.

Grosse colère avec un couteau

Alcool toujours avec cette dame de 32 ans interpellée boulevard Foch à 2 h 30 pour une conduite à l’anglaise, à savoir sur la voie de gauche. Elle accuse un taux de 1,66 gramme.

Une demi-heure plus tard, coup de chaud dans un appartement de la rue Pierre-Taittinger où un homme de 47 ans s’en prend à sa concubine et casse du mobilier. Elle appelle la police, il s’enfuit. La patrouille le retrouve caché derrière une haie tandis que de la fenêtre, son amie l’accuse de l’avoir menacée avec un couteau, ce que l’enquête en cours cherche à démontrer.

Là aussi, le concubin s’est énervé après avoir trop bu. Six interpellations liées à l’alcool, six sur les douze réalisées au total par les policiers de Reims de samedi minuit à hier matin. Rien d’exceptionnel… En France, 50 % des crimes et délits sont imputables à l’alcool, c’est la norme, estiment les observateurs.

F.C.

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Union120820b- Marne
Il arrache le collier d’une retraitée

Vendredi vers 18 h 45, une passante de 88 ans a été victime d’un vol à l’arraché place Maurice-Utrillo à Reims. L’auteur ne convoitait pas son sac à main, mais sa chaîne de cou en or qui n’a pas résisté en tirant dessus.

Le visage dissimulé par une capuche, l’individu s’est enfui à pied vers les immeubles de Croix-Rouge. Sa corpulence serait celle d’un ado d’une quinzaine d’années.

Avec la flambée du cours de l’or, les vols de colliers à l’arraché ont considérablement augmenté ces derniers mois dans toute la France.

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Union120820a- Marne
Les vêtements prennent feu

Hier vers 3 h 30 du matin, un gros conteneur à vêtements a pris feu avenue de Laon à Reims, au niveau de la rue Alfred-de-Vigny.

La veille à 21 h 30, les pompiers ont éteint un feu de détritus dans une cave du groupe Eisenhower, ainsi qu’un feu de poubelle à 22 h 30 rue Lavoisier.

De la fumée fut également signalée à 20 h 45 avenue Bonaparte, au n°11, mais après reconnaissance, les sauveteurs ont constaté qu’elle provenait d’un inoffensif barbecue.

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Union120819a- Marne
Reims : les poubelles ont chaud

Plusieurs poubelles ont subi un coup de chaud dans la nuit de vendredi à samedi, sans que la canicule y soit pour quelque chose.

Un premier conteneur a brûlé vers 2 h 20 place Dominique-Ingres, un deuxième à 4 h 30 rue Cognac-Jay, un troisième quinze minutes plus tard juste à côté rue Yvon-Morondat (il ne s’agit probablement pas d’une coïncidence).

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Union120818b- Marne
Quatre jeunes écroués après un affrontement avec la police

En début de semaine, le face-à-face entre une patrouille de police et deux jeunes qui circulaient sans casque sur une moto de cross a dégénéré allée Edgar-Degas.
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REIMS (Marne). Quatre Rémois ont été écroués hier soir après un affrontement avec des policiers. La patrouille tentait de contrôler deux motards qui roulaient sans casque lorsqu’elle a été bousculée et caillassée par une vingtaine d’individus.

Quartier Croix-Rouge, lundi en fin de journée. Comme souvent dans cette zone sensible de Reims, le voisinage est importuné par des rodéos en quad ou à moto. Vers 18 h 30, un équipage de la brigade anticriminalité croise justement l’une de ces motos de cross allée Edgar-Degas.

Deux jeunes se trouvent dessus, sans casque. Le passager s’éjecte tandis que le pilote tente un demi-tour mais glisse et percute le véhicule de police. Il détale à pied, pas pour longtemps. Alors que les deux agents s’approchent de la moto, une vingtaine d’individus se précipitent vers eux en compagnie du pilote. « Venez les gars ! Ces connards ne sont que deux ! On va les démonter ! » hurle un meneur. « Dégagez, bande d’en… de flics ! Vous n’êtes pas chez vous ici ! Qu’est-ce que vous nous faites ch… ? Barrez-vous ! Laissez la moto ! On va vous faire la misère ! »

Un pavé jeté du 3e étage

La patrouille est bousculée, des bouts de bois s’envolent, le groupe tente de récupérer la moto de cross, le pilote invective l’un des policiers front contre front. « Il a commencé à me porter plusieurs coups de poing que j’ai évité en reculant », témoigne le fonctionnaire. « Puis il m’a donné un coup de pied que j’ai paré avec la main. J’ai ressenti à ce moment-là une vive douleur*. Du coup, les autres sont repartis avec la moto. »

Prison ferme en comparution immédiate

Les renforts sont accueillis par des jets de pierres. Place Auguste-Rodin, un pavé jeté du 3e étage s’écrase sur le véhicule de la brigade anticriminalité. Le pare-brise vole en éclats. Les assaillants profitent de la confusion pour se disperser. Quelques visages ont cependant pu être identifiés, si bien que jeudi matin, un coup de filet lancé par la sûreté départementale de Reims a permis d’arrêter quatre personnes groupe Eisenhower, place Fragonard, esplanade Paul-Cézanne et rue Guillaume-Apollinaire. Le premier suspect est un mineur de 17 ans mis en examen et incarcéré hier soir pour avoir lancé des bouts de bois, tandis que les trois autres ont été jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel.

Bata Sissoko, 23 ans et quatre condamnations, serait le conducteur de la moto. Il conteste.

Mohamed Ramdane, 22 ans et sept condamnations, est désigné comme celui qui appelait ses camarades à « démonter » les policiers. « Ce n’est pas vrai. J’étais là par hasard, car ça s’est passé devant moi. Les jeunes étaient énervés, car les policiers ont directement percuté la moto. Comme ils m’ont reconnu moi et qu’ils ne pouvaient pas reconnaître les autres, il fallait bien un coupable. » Lewani Lakoba, 22 ans et huit condamnations, serait l’auteur du jet de pierre sur le pare-brise. Lui aussi proteste de son innocence.

Aucun des prévenus n’a convaincu le tribunal car tous les trois ont été condamnés à de la prison ferme : trois mois pour Lewani Lakoba, quatre mois pour Mohamed Ramdane, six mois pour Bata Sissoko, lequel devra également purger une précédente peine de huit mois mise à exécution par le parquet. Ils ont été écroués. La moto, quant à elle, n’a pas été retrouvée. Les policiers ne seraient pas surpris d’apprendre qu’elle était volée.

Fabrice CURLIER

* Trois jours d’incapacité totale de travail

Le procureur affiche sa fermeté contre les violences urbaines

« Il ne s’agit pas de stigmatiser un quartier, mais de stigmatiser cinquante personnes de ce quartier », prévient le procureur Fabrice Belargent en évoquant Croix-Rouge, « un quartier en souffrance où les habitants aspirent à vivre normalement. Il y a de leur part une réelle demande de sécurité et de justice. »

Le mois dernier (nos éditions des 16 juillet et 1er août), un collectif de locataires n’a-t-il pas interpellé les différentes autorités pour se plaindre des cambriolages, des agressions, des feux de poubelles et de voitures, tout en les invitant à venir « passer une semaine de vacances » chez eux, histoire de connaître ce qu’ils subissent au quotidien ?

Le procureur a profité de l’audience d’hier après-midi pour rappeler la détermination du parquet à lutter contre cette délinquance imputée à un petit groupe d’individus qui « tente d’imposer sa loi ». « Ils pensent que Croix-Rouge leur appartient. Ils s’y livrent à leurs petits commerces, leurs petites activités qui terrorisent la population. La police est perçue comme une bande qui vient envahir leur territoire. Et comme ils l’assimilent à une bande, ils se battent contre elle pour la chasser, mais ce quartier ne leur appartient pas ! Ils sont sur le territoire de la république. De tels agissements sont intolérables vis-à-vis des policiers et des gens qui essaient de vivre paisiblement dans le quartier. Systématiquement, ce type de faits fera l’objet d’une comparution immédiate avec des réquisitions sévères. »

Interdiction de séjour

Fin juin, le parquet avait déjà déféré en comparution immédiate trois jeunes gens condamnés à des peines de quatre à huit mois ferme pour avoir caillassé une patrouille avenue Bonaparte. Pris à partie par une vingtaine d’individus alors qu’ils interpellaient un délinquant recherché pour purger un extrait de jugement, les policiers avaient dû faire usage de leur bombe lacrymogène et tirer trois coups de Flash-Ball pour se dégager. L’un d’eux avait été légèrement blessé à la tête par une pierre, leur véhicule dégradé.

Hier, pour l’un des prévenus parti s’installer dans les Yvelines mais revenu passer les vacances chez sa mère à Croix-Rouge, une interdiction de séjour de deux ans à Reims a été requise. Cette mesure fait partie des peines complémentaires prévues par le Code pénal, mais le tribunal ne l’a pas prononcée.

F.C.

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Union120818a- Marne
Un condamné écroué avec difficulté

Récemment condamné par le tribunal correctionnel et la cour d’appel de Reims à deux peines de trois et quinze mois de prison ferme pour des vols de voitures généralement suivis de leur mise à feu, Jessy Vicaire a tout juste eu le temps de fêter ses 23 ans, le 10 août, avant de voir la police débarquer chez lui en plein 15 août pour mettre à exécution les pièces de justice.

Il est 17 h 40, ce mercredi, au domicile du jeune homme allée Edgar-Degas. Bien décidé à ne pas se faire prendre, il veut s’enfuir par la fenêtre mais un comité d’accueil est positionné en bas. Il se précipite alors vers la porte d’entrée pour tenter de passer en force entre les autres policiers. Ces derniers parviennent à le stopper. Une fois aux geôles du commissariat, Jessy Vicaire se rebelle de nouveau en proférant moult insultes. Il s’excite même sur une conduite d’eau qui se rompt. Grosse fuite et assèchement.

Après toutes ces péripéties, les policiers ont enfin pu notifier les pièces de justice au condamné qu’ils ont conduit à la maison d’arrêt de Reims. Les violences, les outrages, la rébellion et la dégradation ont fait l’objet d’une procédure distincte qui sera jugée ultérieurement.

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Union120817a- Marne
Alerte au feu à la maison de retraite : dix résidents évacués

REIMS. Branle-bas de combat, hier matin, à la résidence pour personnes âgées Utrillo de Reims. Les pensionnaires ont été réveillés sur les coups de 5 heures en raison d’une alerte au feu motivée par l’apparition d’une importante fumée au neuvième et avant-dernier étage.

Au sein de la résidence, personne n’a oublié le dramatique incendie de juillet 2011 parti d’une cuisinière et qui avait coûté la vie à l’occupante de la chambre. Heureusement, rien de tel cette fois-ci. Aucune victime n’est à déplorer.

D’après les constatations de la police, la fumée provenait d’un feu de grille-pain dans l’un des logements du neuvième. Sa locataire est indemne, ainsi que les autres occupants de l’étage, en tout dix personnes qui ont été évacuées avant l’arrivée des secours et mises en sécurité dans une salle de repos du rez-de-chaussée.

Venus en nombre, les pompiers ont éteint le début d’incendie et ventilé les locaux. Les pensionnaires ont pu réintégrer leur chambre vers 6 h 30, sauf l’occupante du logement sinistré. Elle a été prise en charge par sa famille.

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Union120816b- Marne
Quarante écoles retapées cet été

Jean-Luc Morois, directeur adjoint à la maintenance des bâtiments, et Alban Kieffer, à la direction des études et travaux de bâtiments, veillent sur le bon déroulement des chantiers et au respect du calendrier.
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Le groupe scolaire Émile-Zola se refait une beauté avec la réfection de chêneaux de zinc, le nettoyage des extérieurs et un peu de peinture. Les portes et fenêtres sont aussi remplacées. Photos Christian LANTENOIS
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À Sully, le carrelage extérieur dans la cour de l’école élémentaire est remplacé par du crépi. À l’intérieur et à l’étage, les ouvriers procèdent à la pose d’un sol souple et refont les peintures
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Les portes et fenêtres sont aussi remplacées.
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De la rue aux bâtiments, la cour est complètement refaite à l’école Les Provençaux.
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Les allées et chemins aussi…
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…par ailleurs, le groupe scolaire bénéficiera d’une nouvelle chaufferie à la rentrée.
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Remplacement des portes et fenêtres à l’école maternelle Gilberte Droit. Un chantier de 54 200 €.
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Les espaces verts aussi ont droit à une petite coupe estivale avant la rentrée des classes.
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REIMS (Marne). Tous les ans, la Ville investit quatre millions d’euros dans les écoles primaires. Un grand chantier programmé dès le mois d’octobre et réalisé par la Régie municipale et des entreprises extérieures.

ILS prennent la place des petits écoliers durant l’été et leur préparent une rentrée scolaire digne de ce nom.

Dès le mois de juillet et jusque début septembre, des dizaines d’ouvriers œuvrent dans les écoles primaires pour remplacer des fenêtres, s’attaquer aux peintures ou refaire les toitures des écoles et les cours de récréation.

Une partie d’entre eux sont membres de la régie municipale.

« Intervenant principalement en cours d’année pour répondre à des besoins urgents, comme des fuites d’eau ou le changement d’ampoules », expliquent Jean-Luc Morois, directeur adjoint à la maintenance des bâtiments, et Alban Kieffer, à la direction des études et travaux de bâtiments. Mais la majorité - 90 % d’entre eux - sont employés par des entreprises ayant répondu à des d’offres.

Une course contre la montre

Dès les premiers jours une course contre la montre s’engage donc, pour être fin prêt début septembre. D’autant qu’après ces chantiers, il faudra nettoyer et réaménager les classes une semaine avant que les professeurs n’effectuent leur propre rentrée. Puis, ces grands travaux estivaux à peine achevés, les services de la Ville plancheront déjà au mois d’octobre sur les chantiers de l’été 2013 pour lancer de nouveaux appels d’offres en janvier ou en février. En attendant, voici donc un aperçu de ce qui passe en ce moment… Lélia BALAIRE

Les principaux chantiers

Reims compte 70 groupes scolaires et très exactement 106 établissements, soit 140 bâtiments en tout et pour tout, tous ne peuvent être rénovés en même temps. Voici les lieux et les types de travaux entrepris cette année.

Canton 1 :
Maternelle Jard. Remplacement du faux plafond et du revêtement de sol dans la salle de motricité : 15 000 €. Groupe scolaire Martin-Peller. Peintures extérieures : 50 000 €.

Canton 2 :
Élémentaire Prieur de la Marne. Remplacement de 260 portes et fenêtres : 193 000 €. Réfection des sanitaires garçons avec aménagement des sanitaires pour les personnes handicapées.
Maternelle Prieur de la Marne. Travaux de peinture, création d’un local de rangement et remplacement du système de l’alarme incendie : 30 000 €.
Maternelle Paul-Bert. Traitement de la charpente bois : 67 000 €.
Maternelle Jamin. Réfection du bureau de la directrice : 5 600 €.
Élémentaire et maternelle Carteret. Travaux sur la charpente bois et reprise ponctuelle de couverture : 110 000 €.

Canton 3
Élémentaire Barthou. Réfection d’une dalle basse dans le bâtiment du bas : 69 000 €.
Maternelle Barthou. Reprise des défauts de surfaces extérieures.
Groupe scolaire Ruisselet. Nettoyage de la toiture terrasse : 13 000 €.
Maternelle Tournebonneau. Création d’un local de rangement et remplacement de l’alarme incendie : 61 000 €.
Restaurant scolaire Louvois. Aménagement d’un point d’eau.

Canton 4 :
Maternelle Charles-Peguy. Travaux d’étanchéité : 110 000 €.

Canton 5 :
Maternelle Gilberte-Droit. Remplacement des revêtements de sol et désamiantage dans le bureau de direction, trois salles et le local de rangement : 38 200 €.
Remplacement des portes et fenêtres : 54 200 €.
Maternelle Newton Galilée. Insonorisation de salles, mise en place de faux plafonds et de luminaires. Coût : 33 400 €.
Maternelle et restaurant scolaire Joliot- Curie. Réfection des toitures terrasses. Coût : 95 000 €.
Maternelle Blanche-Cavarrot, Raoul-Duffy. Remplacement des revêtements sol, désamiantage et peinture. Coût : 39 100 €.
Élémentaire Blanche-Cavarrot. Réfection des sanitaires et aménagement des sanitaires pour les personnes handicapées. Coût : 50 000 €.
Élémentaire Hippodrome. Remplacement des revêtements sol, désamiantage et peintures. Coût : 26 000 €.
Maternelle Les Provençaux. Réfection des murs intérieurs en briques. Coût : 19 000 €. Amélioration de l’éclairage. Coût : 6 500 €.
Groupe scolaire Les Provençaux. Remplacement de la chaufferie : 470 000 €.

Canton 6 :
Maternelle Voltaire. Travaux d’étanchéité : 75 000 €.

Canton 7 :
Maternelle Vasco de Gama. Réfection de la tisanerie : 25 000 €.
Élémentaire Jules-Ferry. Réfection des enduits sur le mur et de la cour de récréation : 40 000 €.

Canton 8 :
Maternelle Trois Fontaines. Réfection de l’étanchéité : 110 000 €.
Élémentaire Trois Fontaines. Mise en conformité : 80 000 €.
Groupe scolaire gens du voyage. Réfection de la couverture : 104 000 €.

Canton 9 :
Maternelle Mazarin. Remplacement des portes et fenêtres : 200 000 €
Élémentaire Mazarin. Réfection des toitures terrasses : 66 000 €. Remplacement des portes et fenêtres : 116 200 €.
Élémentaire Tixier-Mougne. Peintures, remplacement des revêtements du sol et des faux plafonds dans quatre classes : 60 000 €.
Maternelle Tixier-Mougne. Réfection de la clôture extérieure : 25 000 €.
Élémentaire Avranches. Remplacement de la toiture : 190 000 €.
Élémentaire Jean-D’Aulan. Réfection des toitures terrasses : 67 000 €.
Élémentaire Sully. Réfection de la façade : 35 000 €. Peintures et sanitaires : 38 000 €.
Maternelle Sully. Remplacement des sols dans trois salles de classe : 22 000 €. Peintures : 40 000 €. Réfection de la façade : 45 000 €.

Canton 10 :
Élémentaire Anquetil. Reprise de l’étanchéité du patio, réfection d’enduit et remise en peinture de la salle des maîtres : 30 000 €.
Maternelle Jardelle. Réfection des sols : 41 000 €.
Élémentaire Zola. Remplacement de portes et fenêtres et rénovation d’un bureau : 180 000 €.
Maternelle Zola. Réfection de chêneaux de zinc, nettoyage des extérieurs et mise en peinture : 51 500 €.
Élémentaire Alfred-Gérard. Réfection du réfectoire : 51 500 €.
Groupe scolaire Desbureaux. Mise en conformité du restaurant scolaire : 10 900 €.

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Union120816a- Marne
Poubelles en feu

REIMS (Marne). Ce mercredi à 5 h 40, les sapeurs-pompiers de Reims sont intervenus allée des Provençaux dans le quartier Croix-Rouge où des poubelles étaient la proie des flammes. Le sinistre a été rapidement éteint.

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Union120814b- Marne
Square Bonaparte / Jazz manouche et cinéma en plein air

« Le vieil homme et la mer », un film d’animation inspiré du roman d’Hemingway.
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Dans « Le cyclope et la mer », le gardien du phare s’invente une compagnie d’êtres de bois et de liège.
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REIMS (Marne). Petite étape dans le quartier Croix-Rouge/Les Hauts de Murigny ce soir pour « Un été dans la ville », avec un concert de PoMPéHop et du cinéma en plein air.

BELLE animation gratuite ce soir dans le square de l’avenue Bonaparte, en face de l’église Saint-Bruno (avec repli dans la salle Rossini en cas d’intempérie).

Jazz manouche

À 20 h 45, le public profitera d’un spectacle de jazz manouche avec la formation rémoise PoMPéHoP, un groupe créé en 2007 composé aujourd’hui d’Aymeric, Maxime et Nicolas (guitares), Papy (batterie) et Mathieu (contrebasse).

PoMPéHoP puise ses influences dans différents groupes de swing et jazz manouche tels que Samarabalouf, les Doigts de l’homme, les guitaristes Django Reinhardt, Christophe Lartilleux, Joscho Stephan… mais également dans divers styles de musique, comme la chanson française (Serge Gainsbourg, Brassens, Yves Jamait), le reggae, le funk, le blues, le métal. Tout un programme…

Six films courts

À partir de 21 h 45, présentation de six films courts sur le thème : « Hissez haut ! ».

Le vieil homme et la mer. Un film d’Alexandre Petrov d’après le récit d’Ernest Hemingway (22 minutes). Le vieux pêcheur Santiago n’a rien pêché depuis quatre-vingts jours. Il laisse quelques jours son fils seul pour se diriger vers les eaux profondes et tumultueuses du Gulf Stream, où il découvre un immense espadon.

Le cyclope et la mer. Un film français de Philippe Julien (13 minutes). Pour tromper sa solitude, le cyclope de la mer, gardien de phare de haute mer, s’invente une compagnie d’êtres de bois et de liège auxquels il donne vie.

Le homard. Un film d’Arthus de Perguern (4 minutes). Révolte intérieure, angoisse existentielle : les dernières minutes de la vie d’un homard, prisonnier de l’aquarium d’un grand restaurant.

Le fleuve aux grandes eaux. Un film canadien de Frédéric Back (24 minutes). À la fois chant d’amour et hommage à un géant tranquille, ce film raconte l’histoire du majestueux fleuve Saint-Laurent au Canada.

La révolution des crabes. Un film français d’Arthur de Pins (4 minutes). Les crabes de l’estuaire de la Gironde ont un sérieux handicap. Ils ne peuvent pas changer de direction. Un étrange destin.

Le marin acéphale. Un film français de Lorenzo Recio (19 minutes). Un marin, Alonso Samoza, est passionnément amoureux de deux sœurs. Mais pour pouvoir en épouser une, il doit d’abord assassiner l’autre.

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Union120814a- Marne
« Jarima », un nouveau roman d’Allaoui Bensad

Le Rémois Allaoui Bensad navigue entre plusieurs cultures.
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Après Outcast for Love - the Opera, Le destin des enfants de l’espoir, M’Hamed, the King of my World, Lancelotti et M’Hamed, le sultan de mon Orient, Allaoui Bensad (association le Destin des enfants de l’espoir) vient de publier, aux éditions TheBookEdition, son 6e ouvrage intitulé Jarima.

« Ce recueil de poèmes est dédié à Croix-Rouge, à ces gens qui nous font grandir et aux structures ensevelies mais immortelles dans nos mémoires. » Il y raconte l’histoire d’un jeune marocain qui souhaite renouer avec sa culture, dont il est amnésique.

Rencontre avec un ange

Il n’a plus le souvenir des odeurs d’épices, des parfums des vents, des fleurs orientales, de la douceur des sables du désert. Il n’a pas connaissance des bruits dans les souks, du toucher des étoffes. Il recherche, à travers une plaine urbaine, celui qui l’instruira et qui l’initiera à sa culture.

Il y fera la rencontre d’un ange qui composera, avec tout son savoir des orients lointains, les morceaux qui le feront voler des plaines urbaines vers les mondes féeriques recouverts par les sables et les dunes du désert : sa voix se brodera sur les partitions composées par l’ange.

Seulement, ce guide peut le priver de son sésame vers le savoir si le héros se comporte comme un enfant et ne trouve pas en lui la sagesse de grandir patiemment. De plus il ne devra parler à personne de cette rencontre : son silence est la clef pour combattre ses démons intérieurs.

Poésie, 40 pages, 17,57 euros. Sur commande chez TheBookEdition.com ou par la poste au 113 rue Barthélemy-Delespaul 59021 Lille Cedex, sous la référence 75349 en section poésie.

 

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110811c - RMmag août 2012

Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS METROPOLE magazine » d’août 2012


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ARRÊT SUR IMAGE


 

12 conteneurs à verre enluminés de fresques sont exposés jusqu’au 18 août face à la gare de Reims, avant d’être déposés dans les quatre déchetteries de l’agglomération.

Ils sont le résultat d’un projet monté dans le cadre des 10 ans du tri avec plusieurs Maisons de Quartier (Trois Fontaines, Trois Piliers, Croix rouge espace Billard, Saint-Remi-espace Tournebonneau et espace Verrerie), la Maison des Associations de Tinqueux et quelques jeunes adultes qui, sous la conduite de l’artiste Najim Hocini, ont donné une apparence plus esthétique à ces caissons fonctionnels destinés à recevoir nos bouteilles vides et bocaux en verre.

Photo Alain Hatat

 


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ÉCONOMIE : CROIX ROUGE : Trois semaines de mobilisation avec Mod’emploi


Pour les personnes éloignées de l’emploi, les démarches en vue de retrouver un travail peuvent paraître complexes.

L’opération Mod’Emploi a vocation à rapprocher des structures utiles les demandeurs et les porteurs de projet. Rendez-vous dans le quartier Croix Rouge du 17 septembre au 5 octobre 2012.

Organisé à l’initiative de la Ville de Reims par la Maison de l’Emploi et des Métiers du bassin rémois et de nombreux partenaires, Mod’ Emploi est un concept original qui consiste à proposer des animations et des services autour de l’emploi au plus près de la population des quartiers, et plus globalement à tous ceux qui vivent dans notre bassin d’emploi. Ce concept a été mis en œuvre pour la première fois en 2010 à Orgeval et en 2011 à Wilson, avec des résultats encourageants : 300 participants sur l’opération Wilson et ¾ des personnes interrogées estimant avoir profité de nouvelles informations et avoir trouvé réponses à leurs questions. Les organisateurs réfléchissent au moyen d’assurer un suivi de ces premiers contacts.

Parallèlement à la rénovation urbaine

C’est cette fois à Croix Rouge que Mod’Emploi investira en septembre et octobre prochains à la demande du conseil de quartier, avec l’objectif de toucher encore plus de personnes. « Le quartier est en pleine mutation avec la rénovation urbaine qui touche le logement, les services, les équipements de proximité, les commerces. Parallèlement à cette transformation, doit être traitée la question du développement économique et de l’emploi » explique Eric Quénard, 1er adjoint à la maire, chargé de la politique de la ville. Un diagnostic a été réalisé au préalable. Il montre que ce 3e quartier le plus peuplé de Reims se caractérise par un tissu économique moins dense, un salariat à temps partiel plus développé, une population moins qualifiée par rapport à la ville dans son ensemble, une part importante de jeunes, une forte présence de familles monoparentales, une proportion élevée de bénéficiaires du RSA.

25 animations et ateliers

Sur la base de ce diagnostic et compte tenu des besoins qu’il a permis d’identifier, un programme de 25 animations et ateliers a été mis sur pied en concertation avec le conseil de quartier. Il se décomposera en quatre grandes thématiques :
Découvrir les métiers et leurs moyens d’accès : les métiers porteurs et leurs moyens d’accès, les métiers du bâtiment, les métiers du sport et de l’animation, visite du centre de maintenance du tramway…
Faire découvrir le langage propre à l’emploi : lire une offre Pôle emploi et consulter son site, les différentes mesures jeunes et les contrats de travail ;
Appréhender les difficultés liées à la recherche d’emploi : les aides à la mobilité avec le jeu « Croix Rouge Express », l’accès au logement, discriminations et pratiques de recrutement, les modes de garde…
Se mobiliser pour un retour à l’emploi : rencontre avec les agences intérim, atelier CV et lettre de motivation, préparation aux entretiens d’embauche, comment cibler les entreprises, atelier de recherche de jobs étudiants, le service civique, la création d’entreprise, les groupements d’employeurs…

Lever les freins

Ce programme s’appuie par préférence sur les nombreuses ressources présentes dans le quartier et vise notamment à lever les freins à l’emploi, notamment les problèmes de mobilité et de garde des enfants qui entravent souvent les demandeurs d’emploi dans leurs démarches à l’extérieur du quartier.

Pour amplifier cette dynamique, certaines instances joueront le jeu en relocalisant leurs propres rendez-vous dans le quartier à cette période : le Conseil de Développement de la région de Reims (CD2R) y tiendra son assemblée générale et le Service public de l’emploi une réunion. Quant à la découverte des métiers du bâtiment prévue au programme, elle sera associée à une visite des Halles du Boulingrin le 25 septembre. Au même titre que la recherche et l’accueil d’activités nouvelles et les actions en faveur du développement des entreprises locales, Mod’Emploi est un événement constitutif du projet territorial pour l’emploi.

Près de 30 partenaires

Mod’Emploi n’est réalisable que grâce à l’engagement aux côtés de la Maison de l’Emploi et des Métiers et de la Ville de Reims de nombreux partenaires de l’emploi : la Ville de Reims, les Maisons de quartier Croix Rouge, la Mission Locale, Pôle emploi, l’association Noël Paindavoine, la Médiathèque Croix Rouge, Jobs 51, la Ligue de l’Enseignement, AFIJ, Unis Cité, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre de métiers et de l’artisanat, GEDA51, IDEES, GEIQ BTP, DDCSPP, CREPS, Adequat, Alliance Intérim, Emploi 51, Enthalpia, Manpower BTP, Proman, Sup 51 intérim…

Zoom sur trois actions

_Forum « A la rencontre des agences intérim » Jeudi 20 septembre de 14h à 18h –Hippodrome de Reims

De nombreuses agences intérim seront présentes sur un même lieu pour vous recevoir et échanger avec vous sur les aopportunités de recrutement.

Pour vous préparer à cette rencontre, deux ateliers seront programmés en amont du forum :
- Présentation du travail en Intérim : Qu’est-ce qu’une mission intérim ? Quels sont les droits et les devoirs de l’intérimaire ? Comment se présenter dans une agence intérim ?
- Atelier CV : Conseils et rédaction d’un CV Efficace

_« Mesures jeunes et contrats de travail » Mardi 25 septembre à 14h

La Mission Locale présentera le panel des mesures et des contrats de travail auxquels les jeunes de moins de 26 ans peuvent prétendre.

Un focus sur le dispositif « Service civique » aura également lieu le mercredi 26 septembre à 14h. Ce dispositif permet de développer son expérience et ses compétences en effectuant une mission en faveur de la collectivité.

_« L’envie d’entreprendre sur Croix Rouge » Lundi 24 septembre à 14h

La CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat vous informeront sur les démarches à réaliser pour créer votre entreprise, les accompagnements à la création et les aides possibles. La Ville de Reims vous présentera dans un deuxième temps les locaux commerciaux disponibles sur le quartier.

Si vous êtes intéressé par l’une ou l’autre des animations, il vous suffit de vous inscrire au 03 26 07 87 12.

Pour rester informé sur cette opération : https://www.facebook.com/pages/ Modemploi-Croix-Rouge/220542784726447

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EAU


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Union120811b- Marne
Après l’incendie, une fuite de gaz

La fuite de gaz s’est produite hier matin devant le n°2 de l’allée Edgar-Degas. Mardi soir, c’est au n°7 qu’un violent incendie a causé la mort d’une locataire.
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REIMS (Marne). Hier matin, 136 personnes ont été évacuées en raison d’une fuite de gaz au quartier Croix-Rouge à Reims. Elle s’est produite allée Edgar-Degas, là où un incendie a fait un mort mardi soir.

ALORS que l’incendie meurtrier de mardi soir est encore sur toutes les lèvres, l’allée Edgar-Degas a de nouveau connu une forte mobilisation des sapeurs-pompiers hier en début de matinée.

Heureusement, rien de dramatique cette fois-ci. Il s’agissait d’une fuite de gaz colmatée sans incident, mais qui a tout de même nécessité l’évacuation de 136 personnes dans cette partie du quartier Croix-Rouge à Reims.

Le feu d’appartement de mardi soir, au cours duquel une locataire de 43 ans est décédée en tentant de s’enfuir par les escaliers, s’est produit au n°7. La fuite d’hier matin s’est produite devant le n°2, vers 8 h 30, lors de travaux de terrassement pour un réseau de chauffage.

230 foyers privés de gaz

C’est un malencontreux coup de pelleteuse qui a endommagé la conduite. Le sifflement caractéristique d’une fuite de gaz s’est alors fait entendre.

Arrivés avec cinq véhicules et 19 hommes, les sapeurs-pompiers ont mis en place un périmètre de sécurité nécessitant l’évacuation de deux immeubles, soit 136 personnes (dont 20 enfants) qui ont été regroupées en deux endroits distincts. Pendant ce temps, GrDF dépêchait ses équipes pour colmater la fuite par écrasement. Tout danger écarté, les gens ont pu rentrer chez eux à 10 h 30. La distribution en gaz naturel a dû être suspendue chez 230 clients.

Toute la journée d’hier, les techniciens de GrDF sont passés au domicile de chaque locataire pour assurer la remise en service de leur alimentation. En cas d’absence, un avis de passage a été laissé avec le numéro de téléphone à contacter (0800.47.33.33).

F.C.

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Union120811a- Marne
Retour dans l’immeuble sinistré prévu mardi

Vidé de ses habitants depuis l’incendie meurtrier de mardi soir, l’immeuble du 7, allée Edgar-Degas, devrait pouvoir être réintégré ce prochain mardi après les derniers travaux.

Il reste à rétablir l’électricité du rez-de-chaussée au deuxième étage, l’eau chaude et les sanitaires, ainsi que le gaz dans les parties privatives. Le remplacement de toutes les portes palières défoncées lors des opérations de secours devait s’achever hier soir. Quant aux logements, à part celui du rez-de-chaussée ravagé par l’incendie, ils ne présentent aucun dégât et sont donc habitables de suite.

Un point de l’Effort rémois est prévu mardi matin avec toutes les familles pour préparer leur retour dans l’immeuble. Lors du premier pointage assuré par l’organisme logeur, onze foyers étaient relogés à l’hôtel, cinq dans la famille, six autres étaient en vacances, quatre injoignables.

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Union120810b- Marne
L’incendie du quartier Croix-Rouge a fait un mort

La victime a été piégée par la fumée alors qu’elle tentait de s’enfuir de l’immeuble par les escaliers.
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REIMS (Marne). La locataire grièvement intoxiquée lors du violent feu de mardi soir au quartier Croix-Rouge n’a pas survécu à ses blessures. Elle est décédée mercredi en fin de journée.

Le miracle n’a pas eu lieu. Agée de 43 ans, la locataire grièvement intoxiquée lors du violent incendie de mardi soir au quartier Croix-Rouge à Reims a succombé à ses blessures mercredi en fin de journée. L’enquête de police désormais ouverte pour « homicide involontaire » laisse apparaître qu’un jeu d’enfants avec des allumettes ou un briquet serait à l’origine de ce drame qui a coûté la vie à la victime et légèrement intoxiqué 16 autres personnes.

L’incendie s’est déclaré au n°7 de l’allée Edgar-Degas, vers 20 h 15, dans un appartement du rez-de-chaussée. L’occupante des lieux dormait, ses trois enfants de 4 à 12 ans étaient sans surveillance. Ils ont été dépassés par le départ de feu. Celui-ci a rapidement gagné en intensité. Réveillée, la mère n’a rien pu faire, si ce n’est s’enfuir par la fenêtre avec la fratrie.

L’immeuble toujours condamné

En proie à la panique, plusieurs habitants ont décidé de s’échapper par les escaliers. Ce fut le cas de la victime domiciliée au troisième étage. Deux jeunes gens rentrés dans l’immeuble pour apporter leur aide déclarent l’avoir rencontrée au deuxième, en compagnie de trois enfants mais qui n’étaient pas les siens (contrairement à ce qui fut écrit dans l’union d’hier).

Après avoir récupéré les enfants, les deux jeunes gens ont eu le temps de rejoindre le hall d’entrée. Ils n’ont pas vu la dame sortir. A ce moment-là, la porte d’entrée de l’appartement venait de brûler complètement, déclenchant un appel d’air suivi d’un « énorme champignon de fumée noire » qui a envahi les sept étages de la cage d’escalier. Les pompiers ont retrouvé la victime inanimée au sixième.

L’enquête se poursuit pour tenter de déterminer les responsabilités dans la survenue du drame. Hier soir, quarante-huit heures après les faits, l’immeuble restait encore interdit d’accès aux locataires, dans l’attente de la fin des travaux de réalimentation en eau, gaz, électricité, et du remplacement de toutes les portes défoncées.

L’Effort rémois a confié la surveillance du bâtiment à une société de sécurité.

Fabrice CURLIER

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Union120810a- Marne
Le cultivateur de cannabis empestait tout l’immeuble

Tous les policiers qui ont un jour stocké des saisies de plants de cannabis ramenés au service vous le diront : ça sent énormément, à tel point qu’il faut ouvrir les fenêtres, même en plein hiver, pour ne pas finir sa journée de travail complètement shooté.

Faute d’avoir pris en compte ce paramètre olfactif, un Rémois de 31 ans, Dany Marcelin, se voit aujourd’hui priver de sa petite production artisanale.

Une serre dans le placard

Vendredi midi, une locataire du groupe Eisenhower à Reims n’en peut plus de respirer une mystérieuse odeur « très forte et très désagréable » provenant de la ventilation de la salle de bains et de ses toilettes. Elle décide d’appeler la police.

Une patrouille arrive. La même odeur flotte dans l’ascenseur et la cage d’escalier. Les narines averties des policiers leur font songer à du cannabis. De porte en porte, ils localisent l’origine chez un voisin de palier de la plaignante, Dany Marcelin. Ils tambourinent. Personne ne répond. Ils grimpent chez l’habitant du dessus pour lui demander l’autorisation de regarder par le balcon. Et c’est ainsi qu’ils découvrent Dany Marcelin réfugié sur le sien. Il se rend, ouvre la porte.

Dans son appartement, les enquêteurs découvrent tout le matériel nécessaire à la culture du cannabis : une pompe à eau, une lampe à sodium, un système d’irrigation, un condensateur et des blocs de terreau, ainsi qu’un placard aménagé en serre avec une double rampe de néons. Plusieurs pots de plants fanés y sont trouvés. Ce ne sont pas eux qui empestent, mais deux seaux remplis de 236 et 552 grammes d’herbe fraîchement coupée. Le cannabiculteur passe aux aveux. Gros consommateur (« sept à huit joints par jour »), il en avait « marre de fumer de la m… », d’où sa décision de cultiver sa propre production.

Avec des graines achetées sur Internet, il a semé les pots en mars 2012. Lorsque les pousses ont atteint dix centimètres, il est allé les planter dans un bois de Prouilly repéré lors d’une sortie aux escargots. Il a mis du terreau, et passait une fois par semaine pour arroser avec un peu d’engrais.

Le soin mis à entretenir son petit jardin secret n’aura pratiquement servi à rien. Les 236 grammes d’herbe de cannabis provenaient de sa première récolte cueillie seulement le 29 juillet. Et la police a débarqué chez lui le jour même où il venait de ramener les 552 grammes de sa seconde récolte. « Ce cannabis était uniquement destiné à sa consommation personnelle. Il n’y a aucun fait de revente », insiste l’avocat du jeune homme, Me Clément Monnier.

Huit mois ferme récoltés

Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims, Dany Marcelin a pris huit mois de prison ferme avec placement en détention. Il limite la casse car déjà condamné pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, le cannabiculteur aurait pu récolter quatre ans de peine plancher.

Fabrice CURLIER

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120809b
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7458 du 06 au 12 août 2012.

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AVIS D’APPEL A CONCURRENCE

1. POUVOIR ADJUDICATEUR : Groupement de commande : S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS et "SA COOPERATIVE I-MMOCOOP, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE : Appel d’offres ouvert.
3. OBJET DU MARCHE : Marché de dératisation / désinsectisation (2D) - 6791 logements et de désinfection de 461 colonnes vide-ordures (VO) desservant 6451 logements.
4. FORME JURIDIQUE DE L’ATTRIBUTION DU MARCHE : Entreprises individuelles, ou groupement d’entreprises.
5. DUREE DU MARCHE : Le marché aura une durée de 1 an renouvelable 3 fois, soit une durée maximale de 4 ans. DEBUT DU MARCHE : 01/01/2013.
6. LOTS : 2 lots :
— Lot n° 1 : Prestations de dératisation / désinsectisation (2D) - 6 791 logements ;
— Lot n° 2 : Prestations de désinfection des colonnes vide-ordures (VO) - 6451 logements soit 461 colonnes.
7. DOSSIER DE CONSULTATION : Le dossier de consultation du marché est disponible, à la demande, à titre gratuit, auprès de : Contact : M. ACCORDINI, Cellule Achats. Tél. : 03.26.84.35.98 - Fax : 03.26.84.36.09 - Courriel : d.accordini@foyer-remois.fr
8. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES : Le 20 septembre 2012 à 12 h 00.
9. CONDITIONS DE PARTICIPATION :
SITUATION PROPRE DES OPERATEURS ECONOMIQUES, Y COMPRIS EXIGENCES RELATIVES A L’INSCRIPTION AU REGISTRE DU COMMERCE OU DE LA PROFESSION :
— Lettre de candidature signée (ou DC 1)
— La déclaration à souscrire (annexe 1 au règlement de la consultation) ;
— Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés de l’assiette et du recouvrement : des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation ;
— Les attestations d’assurances ;
— Les documents ou attestations figurant à l’art. D 8222-5 du code du travail.
CAPACITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE : Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC 2. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires.
CAPACITE TECHNIQUE :
— Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat ;
— Les moyens humains, techniques et matériels que l’entreprise affectera au présent marché.
ANALYSE DES OFFRES CRITERES DE JUGEMENT :
— Le montant de l’offre 70 % :
• dont coût du marché de base : 60 % ;
• dont coût des bordereaux de prix :10 ;
— La valeur technique de l’offre 30 %.
11. RENSEIGNEMENTS : Contact : M. PAYEN, Service Exploitation. Tél. : 03.26.84.36.25 - Fax : 03.26.84.36.19 - Courriel : p.payen@foyer-remois.fr •
12. DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS : Le 02/08/2012. 108170

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Union120809a- Marne
La locataire grièvement intoxiquée

L’incendie, parti d’un appartement du rez-de-chaussée, a enfumé toute la cage d’escalier, prenant
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REIMS (Marne). Hier soir, la locataire grièvement intoxiquée dans le violent incendie de la veille à Croix-Rouge était toujours entre la vie et la mort. Elle tentait de s’enfuir par les escaliers avec ses trois enfants sauvés de la fumée par deux jeunes gens. L’un d’eux témoigne.

De l’appartement situé au rez-de-chaussée, il ne reste rien. Que des pièces calcinées jonchées des quelques décombres que les sauveteurs n’ont pas jugé utile de déblayer par les fenêtres.

C’est de là, mardi soir, qu’est parti le violent incendie qui a enfumé les sept étages de la cage d’escalier d’un immeuble du quartier Croix-Rouge à Reims, allée Edgar-Degas (notre précédente édition). L’enquête de police est toujours en cours - il reste des points à confirmer - mais l’origine accidentelle du départ de feu ne fait plus de doute dans cet appartement où se trouvaient alors plusieurs enfants (tous évacués à temps par les fenêtres avec les deux adultes de la famille).

Arrêt cardiaque

Dix-sept personnes ont été intoxiquées, dont une très grièvement, une mère de famille de 43 ans, Kheira Bezghiche, découverte en arrêt cardiaque dans les escaliers. Les pompiers et le Samu ont réussi à faire repartir son cœur mais hier en fin de journée, elle se trouvait toujours entre la vie et la mort au CHU de Reims.

La locataire tentait de fuir avec ses trois enfants lorsque la fumée l’a terrassée. Et eux aussi auraient pu connaître le même sort s’ils n’avaient été secourus par deux jeunes du quartier. David Dedome, 21 ans, n’oubliera jamais. Il raconte.

« Champignon de fumée »

« Avec d’autres personnes, j’ai commencé à faire sortir des gens du premier par les fenêtres, puis je suis entré dans l’immeuble avec un pote. Au deuxième, nous avons trouvé une dame qui descendait les escaliers avec trois enfants. Elle criait « Au secours ! », « Aidez-nous ! ». Elle en avait un dans les bras, un autre à la main, le troisième s’accrochait à elle. Mon pote en a pris deux, moi la troisième, une gamine. On pensait que la dame allait nous suivre. »

A ce moment-là, précise David Dedome, « il y avait de la fumée mais on voyait encore, on pouvait naviguer dans les couloirs. Mon copain est sorti le premier. J’arrivais en haut du dernier escalier quand il a crié « Attention ! » J’ai vu un énorme champignon de fumée noire sortir de la porte de l’appartement et venir sur moi. Mon premier réflexe a été de faire demi-tour mais je me suis dit que le champignon allait me rattraper et que si je remontais, j’allais mourir avec la petite. Je l’ai serrée très fort contre moi, j’ai collé ma tête contre le mur et j’ai dévalé l’escalier en traversant le champignon. Je ne voyais plus rien, jusqu’à ce que je me retrouve enfin dehors. Je crachais tout noir mais la gamine allait bien. C’était l’essentiel. Je l’ai posée sur une pierre. Les pompiers se sont ensuite occupés d’elle. La dame, on ne l’a pas vu ressortir. Elle a dû s’effondrer quand la fumée lui est arrivée dessus. Ce n’était plus possible de retourner là-dedans pour l’aider. »

Provoqué par la destruction de la porte de l’appartement, un appel d’air s’était créé, transformant la cage d’escalier en conduit de cheminée envahi par cette monstrueuse colonne de fumée noire. Les pompiers ne le répéteront jamais assez, à l’image du colonel Pascal Colin, le directeur du service départemental d’incendie et de secours de la Marne présent mardi soir sur les lieux du sinistre. « Il ne faut jamais tenter de sortir par les escaliers. C’est trop dangereux. » La conduite à tenir ? « Rester chez soi, se calfeutrer et attendre que les pompiers viennent vous chercher. »

Fabrice CURLIER

L’immeuble toujours interdit d’accès

Hier soir, les locataires du 7, allée Edgar-Degas, s’apprêtaient à passer une deuxième nuit hors de chez eux. L’Effort rémois n’avait toujours pas reçu l’autorisation de lever le périmètre de sécurité de l’immeuble qui demeure inhabitable tant que les travaux de réalimentation en eau, gaz et électricité ne seront pas assurés.

L’organisme logeur doit également faire vérifier les ascenseurs et remplacer de nombreuses portes défoncées par les pompiers lors des opérations de secours.

Haut de sept étages, l’immeuble comprend vingt-huit appartements. Onze foyers sont actuellement relogés à l’hôtel, cinq dans leur famille, six sont en vacances et quatre injoignables.

Les deux derniers logements sont occupés par des personnes hospitalisées, notamment la dame grièvement intoxiquée.

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Union120808b- Marne
Dix-sept locataires intoxiqués par un feu d’appartement

L’incendie a provoqué un vif émoi dans le quartier.
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De nombreuses personnes, notamment des enfants, ont été évacuées par les pompiers.
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Le logement où le sinistre s’est déclaré est complètement détruit.
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REIMS (Marne). Hier soir, un violent feu d’appartement s’est déclaré dans un immeuble du quartier Croix-Rouge à Reims. Dix-sept personnes ont été intoxiquées. L’une des victimes est dans un état grave. L’origine du sinistre reste à déterminer.

Deux grandes échelles, trois fourgons, neuf ambulances et une quarantaine de pompiers mobilisés pour secourir dix-sept personnes intoxiquées, dont une très grièvement… Les chiffres donnent la mesure du violent incendie qui a semé la panique, hier soir à 20 h 15, au n°7 de l’allée Edgar-Degas, un immeuble de sept étages fraîchement rénové dans le cadre de la réhabilitation urbaine du quartier Croix-Rouge à Reims.

D’origine indéterminée, le feu s’est déclaré dans un appartement du rez-de-chaussée occupé par plusieurs enfants et deux adultes qui ont eu le temps de sortir par les fenêtres.

Sauveteurs improvisés

Jeune voisin de 16 ans, Ali S., comme d’autres locataires, s’est improvisé sauveteur avant l’arrivée des pompiers. « Je jouais chez moi quand j’ai senti une odeur de brûlé. J’ai regardé dehors et j’ai vu de la fumée qui sortait de l’appartement. Avec trois-quatre copains, nous sommes montés au premier pour prévenir les gens en toquant aux portes. Un appartement a répondu. Les gens se sont mis à la fenêtre. Nous sommes sortis pour les rattraper : un enfant, deux grandes personnes et leur chien. On est remonté pour toquer chez d’autres gens mais ça devenait trop dangereux. Il y avait beaucoup de fumée. En sortant, j’ai vu la porte de l’appartement prendre feu et les flammes venir dans le hall. »

Les fumées ont alors envahi l’ensemble de la cage d’escalier.

« L’immeuble comprend 28 appartements », comptabilise le colonel Pascal Colin, directeur du service départemental d’incendie et de secours de la Marne. « A notre arrivée, certains étaient déjà évacués. Pour six d’entre eux, les occupants ont pu rester le temps des opérations car ils n’étaient pas en danger. Toutes les autres personnes ont été évacuées avec nos échelles ou par les communications extérieures. Le plus grand danger, lors d’un incendie de ce type, est de tenter de sortir par les escaliers. C’est pourquoi nous le répétons sans arrêt dans nos messages de prévention : restez chez vous, calfeutrez-vous, et attendez que les pompiers viennent vous chercher ! »

La supplique du colonel était d’autant plus vive, hier soir, qu’une femme a été découverte inanimée dans la cage d’escalier. Elle était en arrêt cardiaque. Les efforts conjugués des pompiers et du Samu ont permis de la réanimer, mais son état reste très grave.

Les seize autres victimes, décrites comme « légèrement intoxiquées », ont été regroupées dans le cabinet médical de l’avenue Léon-Blum. De là, les ambulances ont multiplié les navettes pour assurer leur transport à l’hôpital.

Immeuble inhabitable

Pour les locataires indemnes, impossible de rester dans l’immeuble. « Il est inhabitable. Il n’y a plus d’eau, plus de gaz, plus d’électricité. Le feu a détruit les gaines techniques », indique le colonel Colin. La ville de Reims et l’Effort rémois devaient prendre des mesures au cours de la nuit pour reloger toutes les personnes qui en auraient besoin. De son côté, la police a commencé d’enquêter dans les décombres de l’appartement. Certains témoignages laissent entendre que le feu aurait démarré dans la cuisine. L’hypothèse accidentelle semblait privilégiée.

Fabrice CURLIER
Photos Christian LANTENOIS

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Union120808a- Marne
Deux incendiaires interpellés

Deux brûleurs de poubelles ont été arrêtés aux Châtillons.
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Pas de vacances pour les incendiaires ! Depuis quelque temps, parmi les nombreux feux signalés ici ou là dans l’agglomération rémoise, le quartier des Châtillons voyait le contingent de ses poubelles brûler plus souvent qu’à l’accoutumée. Ce fut encore le cas vendredi soir rue Magellan et boulevard Vasco-de-Gama. Une surveillance particulière fut mise en place par la police.

Samedi vers 0 h 15, de passage rue Pierre-Mougne, une patrouille est tombée sur un nouveau feu de poubelle pendant que deux jeunes individus prenaient la fuite. Rattrapés, les deux lascars âgés de 13 et 15 ans ont reconnu l’incendie, ainsi que les deux de la veille. Ils n’ont pas contesté en avoir d’autres à leur actif, mais ces faits plus anciens feront l’objet d’investigations ultérieures. Le duo a été relâché dans l’attente de s’expliquer.

Deux incendiaires interpellés, d’autres - hélas - toujours en liberté. Dans la nuit de dimanche à lundi, une première poubelle a brûlé rue Paul-Vaillant-Couturier à 0 h 15, une seconde allée des Bourguignons à 1 h 30. Une heure plus tard, juste à côté, une Opel Astra a été mise à feu avenue du Général-Bonaparte. L’incendie s’est propagé à une Renault Safrane.

Hier vers 1 h 30, les « Bonapartistes » ont remis ça, côté allée des Landais, en incendiant une Peugeot 307 sur un parking (notre photo). Vers 3 heures du matin, c’est un scooter qu’on peut supposer être volé qui a flambé place Mozart.

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Union120807b- Marne
Une voiture et un cyclomoteur partent en fumée

Ce mardi à 1 h 30, les sapeurs-pompiers de Reims sont retournés allée des Landais dans le quartier Croix-Rouge à Reims où une voiture en stationnement était la proie des flammes.

Le sinistre a été maîtrisé au moyen d’une petite lance. Peu avant 3 h 30, ils ont été appelés pour un cyclomoteur qui était en flammes, place Mozart au quartier Wilson. Le feu a été rapidement éteint.

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Union120807a- Marne
Etoile Croix-du-Sud : Concours de pétanque le mercredi 15 août

La pétanque, une activité traditionnelle de I’Etoile Croix-du-Sud.
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Le prochain concours de pétanque organisé par l’association Etoile Croix-du-Sud se déroulera mercredi 15 août, à partir de 14 heures, sur les terrains devant l’école Galilée.

Accès tramway B, station Léon-Blum. Renseignements au secrétariat 5, avenue Léon-Blum (Tél. 03.26.06.56.66.) ou auprès du responsable de la pétanque, Jean-Michel Gauthier au 06.11.68.16.48.

 

 

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Union120805b- Marne
Face à la pénurie de logements. Faire cohabiter les seniors et les étudiants

Reims habitat et Ensemble2générations signent une convention de partenariat
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REIMS (Marne) Face au double constat de la pénurie de logements étudiants et de la solitude des seniors, l’association Ensemble2générations, créée en 2006, propose une solution simple : faire cohabiter dans le même logement ces deux générations.

Ils sont presque faits pour vivre ensemble : des seniors disposant d’une chambre libre et désireux d’une présence vigilante et rassurante ; et des étudiants en recherche de logement gratuit ou à coût modéré. Au-delà des services rendus, l’association Ensemble2générations souhaite rapprocher les deux générations et contribuer à leur enrichissement mutuel, grâce à une meilleure connaissance de l’autre.

Trois formules de cohabitation

Implantée à Reims depuis septembre 2011, l’association a déjà mis en place plus de 900 binômes à travers la France.

Elle propose trois formules de cohabitation : logement gratuit en échange de présence le soir, logement économique en échange de présence régulière et de services, ou logement solidaire avec participation financière et une présence conviviale.

Afin de veiller au bon déroulement de cette nouvelle cohabitation, l’association s’engage à rendre visite aux seniors, à rencontrer en entretien les étudiants intéressés, à encadrer les binômes par une convention d’hébergement, et à assurer un suivi régulier tout au long de la cohabitation.

L’engagement de Reims habitat

« La démarche d’ensemble2générations correspond aux valeurs (solidarité, contribution sociétale) que Reims habitat véhicule, et s’appuie sur des notions chères à notre organisme : la création de lien social et la mixité intergénérationnelle », explique Patrick Baudet, directeur général de Reims habitat.

Il a souhaité accompagner l’initiative et il s’est donc engagé au côté de l’association, en signant une convention de partenariat avec la présidente Anne-Sophie Renard, visant à développer la cohabitation intergénérationnelle en logement social.

Reims habitat apportera son aide à l’association en identifiant les seniors locataires répondant aux critères de la cohabitation intergénérationnelle (personne seule de plus de 65 ans disposant d’une chambre libre) et en faisant connaître auprès des seniors locataires l’action de l’association.

Typhaine de Penfentenyo, fondatrice d’Ensemble2générations, voit dans ce partenariat « une avancée importante qui va nous permettre d’accélérer le développement de la cohabitation intergénérationnelle ».

Deux générations s’étant parfois perdues de vue pourront ainsi se côtoyer de nouveau.

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Union120805a- Marne
Un siècle d’urbanisme

Aux franges de l’agglomération rémoise, marchez sur les traces de plus d’un siècle d’évolution urbaine.
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Le parcours

1. Descendre l’avenue du 29-Août-1944, passer devant le parc de la Muire, contourner le rond-point et remonter l’avenue Paul-Vaillant-Couturier. Traverser, poursuivre sur la contre-allée et gagner l’entrée du parc de la Cure-d’Air. Le traverser et ressortir rue François-Dor. Partir à droite pour prendre la rue Clément qui monte à gauche.
Au bout de la rue, tourner à droite dans la rue de Bezannes.
Pénétrez dans le parc Saint-John-Perse.

2. Le traverser, franchir les voies de circulation au bout de l’avenue du Général-Eisenhower. Passer sous les immeubles, redescendre la contre-allée et prendre à droite la rue François-Legros. Rejoindre l’hippodrome. Tourner à gauche rue Kennedy, traverser et rejoindre, par le boulevard des Bouches- du-Rhône, la cité-jardin Maison-Blanche.

3. Remonter l’avenue du 18-juin-1940(vue exceptionnelle sur la cathédrale) puis prendre à droit le boulevard du Chili. Retraverser l’avenue d’Épernay. Prendre en face l’avenue Schuman et tourner à la première à gauche. Descendre l’allée des Landais, traverser l’avenue Bonaparte puis le parc Saint-Bruno. Rependre l’allée Degas sur la gauche, contourner le groupe scolaire et rejoindre la rue Joliot-Curie.

4. Traverser et suivre cette rue à droite le long des jardins familiaux. Rejoindre Bezannes par le chemin de la Maison-Blanche avant d’obliquer sur la droite dans la rue de la Bergerie à travers un petit passage.
Au bout, se diriger à droite rue Lambert.
Au calvaire, prendre à gauche sur 160 m.

5. Prendre alors le chemin de terre à droite et suivre le dalot de la Muire. Longer le talus du parc des Buttes-de-la-Muire, remonter sur la route, traverser le rond-point et continuer de l’autre côté sur la piste goudronnée.

6. Juste avant le rond-point, tourner à gauche pour prendre la rue de Sévigné.
Suivre la rue, traverser le petit espace arboré et tourner à droite rue Brès avant de bifurquer à gauche puis remonter la rue Marguerite-Schuppel.
Prendre au bout le sentier goudronné et continuer sur la droite pour gagner l’avenue Gabriel-Péri. Traverser au passage piéton et remonter 50 m à gauche pour emprunter le sentier dallé qui part à droite vers le lotissement.
Continuer tout droit et prendre la deuxième à gauche. Remonter l’allée pour ressortir avenue Bonaparte.

7. Traverser et entrer en face dans le parcde la Croix-Cordier. Le traverser par la droite. Le traverser par la droite. Contourner le bassin et ressortir par le parking de la salle des fêtes. Emprunter la rue de la Croix-Cordier à droite. Au bout à gauche, continuer sur l’avenue Bonaparte. Devant l’église Sainte-Bernadette, tourner à droite et rejoindre l’avenue du 29-Août-1944.
Traverser aux feux et emprunter l’avenue sur la droite pour rejoindre le départ.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 120803a
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7457 du 30 juillet au 05 août 2012.

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MODIFICATION DE STATUTS

TOP TRANSPORTS
Société à responsabilité limitée au capital de 15.000 €uros

Siège social : 18 rue de Rilly la Montagne 51100 REIMS
492 486 675 R.C.S. Reims

Aux termes d’une décision en date du 01/06/2012, la gérance de la société à responsabilité limitée TOP TRANSPORTS a décidé de transférer le siège social du 18 rue de Rilly la Montagne - 51100 REIMS, au34 esplanade Ernest Hemingway 51100 REIMS, à compter du 01/06/2012, et de modifier en conséquence l’article4 des statuts.

107787 Pour avis : La gérance.

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Union120802a- Marne
Planète et Développement. Ils construisent une pharmacie communautaire au Bénin

Les six intervenants et le coordinateur Joseph Cakpo-Coffi.
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Cette année encore, l’association Planète et Développement poursuit ses actions autour de la santé avec les populations du Sud, au Bénin, dans le cadre de la solidarité internationale et des objectifs du millénaire des Nations Unies.

Soutiens

Six étudiants en médecine de la faculté de Reims : Cyrielle Ancellin, Joackim Mahdjoud, Margot Paolucci, Madeline Pascard, Ophélie Simon et Charles Villerabel, séjournent au Bénin depuis le 16 juillet et jusqu’au 14 août.

Ils participent à la construction d’une pharmacie communautaire avec la population de Hêvê-Grand-Popo.

Ce projet bénéficie du soutien de la Ville de Reims, de la région Champagne-Ardenne et de la Faculté de médecine de Champagne-Ardenne. Des parents et des professionnels de santé se sont associés à cette action de solidarité dont la coordination revient à Joseph Cakpo-Coffi, chargé de mission à Croix-Rouge.

Renseignements : Association Planète et Développement, 72 rue Raymond-Poincaré à Reims.

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Union120801b- Marne
Delobelle frôle l’exploit

Antwo Rakotondramanga, lauréat chez les messieurs.
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Servane Delobelle, heureuse de rejouer, d’autant que les résultats suivent !
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TENNIS (Open de Chouilly). Servane la Rémoise s’est brillamment hissée en finale où elle a logiquement subi la loi de la Russe Orlova.

L’OPEN de Chouilly a connu, dimanche, pour sa 28e édition, des finales de haute tenue. Chez les dames, la sensation est venue de la Rémoise de Géo-André Servane Delobelle (1/6) qui s’est hissée au stade ultime en se débarrassant, avec la manière, en demi-finale de Claire Carnez (- 4/6, Eaubonne) en trois sets.

Opposée en finale à la Levalloisienne Natalia Orlova (n° 33), l’ex n° 30 (en 2005) a livré une prestation de premier choix en poussant son adversaire au jeu decisif (7-6). Elle n’a pas non plus démérité dans la deuxième manche mais la Russe a su être plus efficace (6-3). « Je ne passe pas loin dans le premier mais j’étais un peu fatiguée de mon match du matin et je reviens aussi de blessure. Dans le deuxième, je mène 2-1, je rate une balle de 3-1. J’ai commis des fautes alors qu’elle a su marquer les points importants, c’est là que ça se joue ! C’est logique mais je me suis fait plaisir. Je suis également contente de rejouer, d’enchaîner les matches », expliquait Servane Delobelle qui, en juillet, a remporté les tournois de Pantin et de la Ligue de Seine-Saint-Denis.

Question de balles…

Chez les messieurs, après la défection de l’Argentin d’Aurillac Gonzalo Tur (- 30), la logique a été respectée avec la présence en finale d’Antwo Rakotondramanga (- 15, Bussy) et Christophe Nguyen Van Duong (- 4/6, Métro Transports). Très accroché, le set initial voyait le premier nommé s’imposer au jeu decisif (7-6). Pas vraiment du goût du bondissant Francilien qui haussait le ton pour rétablir l’équilibre (6-1).

A l’entame de la « belle », le changement de balles avait une importance considérable. « Cela a permis à Rakotondramanga de retrouver son service », notait le juge-arbitre Bruno Depart. Résultat, le Seine-et-Marnais maîtrisait de nouveau son sujet pour conclure à 6-4.

« J’ai fait, dans l’ensemble, un bon match en jouant libéré. Le premier set a été serré puis, dans le deuxième, je suis sorti de mon match, d’autant que mon adversaire a bien servi. Ensuite, les balles neuves m’ont permis de regagner mes jeux de service. J’ai su aussi le faire jouer et c’est passé ! », analysait le lauréat, ravi de la dotation chouillate.

Pour sa part, le finaliste malheureux nourrissait des regrets : « C’est un peu frustrant. Ça ne se joue pas à grand-chose. Il a mieux joué les points importants. Il a été aussi plus opportuniste et a su prendre plus d’initiatives ».

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Union120801a- Marne
Insécurité à Croix-Rouge : ils n’en peuvent plus !

Alors que le Foyer Rémois construit de nouveaux logements juste à côté, que ça bouge un peu partout dans Croix-Rouge, les habitants de la rue Pierre-Taittinger se sentent un peu laissés pour compte.
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REIMS (Marne) Un collectif d’habitants des blocs de la rue Taittinger a provoqué une table ronde pour parler insécurité dans le quartier Croix-Rouge. Sans la Ville ni l’État.

MÊME si Rachid Alaoui, un des instigateurs de la création d’un collectif des habitants de la rue Pierre-Taittinger, a lu les réponses écrites de la Ville, de la police et de la sous-préfecture, la quinzaine d’habitants des blocs présents n’étaient pas très contents que pas un élu n’ait pu se déplacer à cette table ronde qu’ils avaient provoquée.

C’est à la mi-juillet que ces Rémois, qui se sentent oubliés, se sont réunis, suite à un énième incendie, en pleine nuit, qui a détruit trois voitures sur le parking. Ces habitants des blocs n° 39, 41, 43 et 45 de la rue Pierre-Taittinger ont alors fait « remonter une grande détresse, une peur psychologique, de l’intérieur. Nous avons dû créer un rapport de confiance pour que les gens viennent et se parlent », explique Rachid Alaoui.

Toute cette atmosphère d’insécurité ne pousse pourtant pas les habitants à partir, car ils aiment ce quartier. « On n’en peut plus, mais à part ceux qui ne sont là que depuis 1 ou 2 ans, on veut rester. » Lors de cette table ronde, ils ont posé plein de questions aux deux courageux responsables de l’organisme logeur Reims Habitat, qui, eux, sont venus faire face aux mécontents. « Que faites-vous contre les pannes d’ascenseur à répétition, les portes d’entrée sans sécurité, les portes, au sous-sol, qui sont hors normes ? »

Emanations des poubelles

Et puis, il y a les ordures et les feux de poubelles. « Les sacs sont trop gros pour rentrer dans le vide-ordures ; venez avec cette chaleur, vous sentirez, c’est horrible ; mon fils et ma petite-fille ne veulent plus venir me voir, les émanations sont trop fortes. »

Émanations des sacs poubelles laissés dans les couloirs, ou des fumées suite aux feux dans le local à poubelles. « Pourquoi ne mettez-vous pas des conteneurs enterrés ? » Parce que c’est du ressort de Reims Métropole rappelleront les responsables de Reims Habitat, Hervé Payen et Philippe Bréjard. « Qui a fait des millions de bénéfices sur la Teom, qui pourraient servir à payer ces conteneurs », précisera le représentant de la députée Catherine Vautrin, Ronan Berder, enfonçant le clou de l’absence de la Ville.

Sans le vouloir, Reims Habitat fera de même : « Nous sommes les seuls à être au cœur du quartier ! Et nous envoyons trois courriers de facturation par semaine, suite à des poubelles laissées n’importe où. Car oui, nous les fouillons ces poubelles ! » L’organisme logeur se défendra aussi pour les ascenseurs : « Rue Pierre-Taittinger, c’est l’une des adresses les plus compliquées pour nous. À 90 %, les pannes sont dues à des dégradations, à du vandalisme. On déplore notamment qu’il y ait eu récemment cinq incendies en quatorze jours ! »

Alors oui, des habitants sont « coincés » jusqu’à deux heures dans un ascenseur ! « Le nôtre est tombé en panne vingt fois en un mois ! Nous en avons été privés pendant quinze jours ! » Un autre a écrit il y a quinze jours, cette fois au Foyer Rémois, pour un garage inondé, sans avoir de réponse.

Alors oui, Reims Habitat dit « faire le même constat que vous, les habitants, sur toutes ces dégradations. Et nous portons plainte à chaque fois, je peux vous l’assurer ». Avec quelques résultats comme on l’a vu dernièrement, et des patrouilles de police plus nombreuses. Rachid Alaoui confirmera que la période est plutôt calme. Et il veut que le collectif, bientôt transformé en association, continue à travailler de façon positive avec tous les acteurs de la sécurité.

Reims Habitat a bien précisé, lors de cette table ronde, « qu’aucune démolition n’est prévue, c’est hors de question. La barre sera réhabilitée, il existe un projet ambitieux ». Quand ? « Ce n’est pas à très court terme. » Patience…

G.F.

Un gardien ? « Ça ne marche pas »

Les habitants ont avancé des solutions pour améliorer la sécurité. Mais ont été refroidis deux fois par Reims Habitat. « Les conteneurs enterrés, c’est bien, mais ce n’est pas non plus la solution. Tant qu’il y aura des incivilités, les poubelles resteront un problème. »

« Et pourquoi pas un gardien ? » ont alors demandé des locataires. « Reims Habitat est le seul organisme sur la ville à ne pas en avoir. Mais comme nous sommes à l’écoute, nous faisons actuellement un test sur un secteur. Et je peux malheureusement vous dire que cela ne marche pas. On peut effectivement rêver d’un gardien qui ait de l’autorité, connaisse tout le monde, qui puisse faire des remontrances… Comme avant ! »

La vidéosurveillance, c’est pour bientôt

Autre solution radicale : « Pourquoi accepter des cas sociaux ? » La question est certes brutale, mais à l’image de ce qui se passe visiblement dans ces blocs. « Les critères d’attribution à Reims Habitat sont très clairs, et il n’y a pas de cas sociaux », a fermement répondu Philippe Bréjard.

En revanche, la vidéosurveillance sera bien mise en place, avant la fin de l’année. Et les portes hors normes (qu’on doit tirer au lieu de pousser) vont être rectifiées. Et enfin, les interphones de première génération, « dont on ne trouve plus les pièces pour les réparer, vont être changés dans 160 logements des blocs 39 à 45. Il y a eu un problème de fournisseur, mais tout devrait être posé à la mi-août ». Un retard préjudiciable néanmoins pour les locataires, car les portes d’entrée d’immeubles restent ouvertes depuis trop longtemps…

Des jeunes animateurs du quartier sont alors passés donner leur avis. « Les jeunes n’ont rien à faire, c’est pour cela qu’ils font des bêtises ! Là, ils montent sur le toit pour graffer sur les terrasses. Ils ne savent pas et n’ont pas l’énergie pour monter des dossiers, une association… »

Ils dénonceront aussi la police qui a « jeté les jeunes qui avaient monté leur propre salle de musculation, avec leurs appareils, dans un local vide d’Eisenhower. Ils ne gênaient personne. Mais ils ne savent pas à qui s’adresser ».

« Venez à la succursale Croix-Rouge de Reims Habitat », lui a répondu son directeur, Hervé Payen, « nous, nous sommes là, pas les autres ». Qui précisera aussi que les réparations des dégradations ne coûtent rien aux locataires. « En revanche, c’est cela en moins pour l’investissement ou la rénovation

Eric Quénard, 1er adjoint : « Être davantage visibles »

Si la Ville n’a pu envoyer personne à la table ronde provoquée par le collectif de Taittinger, Éric Quénard, 1er adjoint, nous a précisé l’action menée en faveur de ce secteur. « Des outils existent, comme la prévention de la délinquance, la cellule de veille, où tous les acteurs de terrain se retrouvent. J’ai d’ailleurs invité les représentants du collectif à venir en septembre voir comment ça se passe, comment travaillent ensemble la police, la Ville, la justice, les bailleurs sociaux, mais aussi les animateurs, les proviseurs, principaux de collège, etc. Il se fait et dit des choses qu’on ne peut pas forcément répéter devant une assemblée. »

« Renforcer les actions »

Également président de Reims Habitat, il confirme que le bloc a vocation à être réhabilité. « Croix-Rouge, de toute façon, va être totalement reconfiguré. » Mais sans préciser de date pour les blocs de la rue Taittinger. C’est sans doute cela le problème, car tout bouge dans le quartier, sauf là.

« Nous allons, du côté de la Ville, renforcer les actions, et dès aujourd’hui, mercredi 1er août, les médiateurs de quartier vont faire une réunion avec les locataires. Nous devons être davantage visibles. »

Quant à occuper les jeunes, nous avons demandé à l’adjoint s’il y avait un projet pour remplacer l’association Deux-mains, liquidée. « Une autre association est effectivement en projet, avec, d’ailleurs, d’anciens éducateurs ; avec, aussi, l’Effort Rémois, pour rouvrir, dans la même idée, notamment l’ex-Bistroquet. Mais j’ai voulu qu’on se donne quelques mois de plus, pour que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. »


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