Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2014.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
![]() Les élèves de 6e du collège Jean-Baptiste-Colbert à Orgeval testent actuellement des ateliers « philosophie », une pratique habituellement réservée aux élèves de terminale.. Hervé Oudin
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Les élèves ne sont pas tous égaux. Les enfants de milieux défavorisés ont nettement moins de chance d’être parmi les « bons » que ceux de milieux favorisés… Ce n’est pourtant pas inéluctable.
Je suis nul. Quel parent, quel professeur n’a jamais entendu ces mots dans la bouche de son enfant, de son élève ? Des mots à ne pas prendre à la légère.
Un enfant qui ne réussit pas à acquérir les savoirs de son âge va, par réaction, se démotiver et va présenter des troubles du comportement, chez lui mais aussi à l’école. On va alors parler d’échec scolaire.
Il est malheureusement très difficile de déterminer la causalité en matière d’échec scolaire. Certains évoqueront des causes génétiques, neurologiques, des causes sociologiques ou des causes psychoaffectives.
Alors sommes-nous tous égaux face à la réussite éducative ? Pour l’Afev, association de la fondation étudiante pour la Ville, la réponse est non : « Les enfants n’ont pas tous les mêmes chances de réussir à l’école ».
« Je m’en foutais un peu de l’école. Autant le dire, je ne voyais pas l’intérêt… Je ne sortais pas de mon quartier. Je me couchais à pas d’heure. Je ne faisais jamais mes devoirs. En CE2, je n’avais jamais touché à un livre. » Saoussen Touti, 17 ans, habite le quartier Croix- Rouge. Aujourd’hui scolarisée en classe de 1ère, elle le reconnaît, elle revient de très loin. L’échec scolaire, elle y a goûté… Elle ne se voyait d’ailleurs pas « arriver jusque-là ».
« Un jour, ma mère m’a dit : « je t’ai trouvé quelqu’un pour te faire travailler ». J’ai cru que c’était un prof… Que ça allait être comme à l’école. » Mais face à Saooussen, alors en classe de CE2, un étudiant : Eymeric Minuel, bénévole pour l’association l’Afev, premier réseau d’intervention de jeunes solidaires dans les quartiers populaires (lire par ailleurs). « Plus qu’un prof, il m’a aidée à me construire. Je me suis rendue compte que j’aimais le théâtre, la littérature. Je me suis mise à lire, à voir des pièces de théâtre… J’ai eu envie de réussir. En primaire, je suis arrivée première de ma classe. Je voulais que ça continue au collège ».
Malgré sa motivation, la jeune fille ne sera pas épargnée par les difficultés scolaires. « J’avais quand même pas mal de lacunes. J’étais un peu dyslexique… J’ai eu du mal à reprendre le train, mais aujourd’hui mes notes suivent. J’ai continué à être aidée par Eymeric. C’est devenu un ami, un confident, quelqu’un sur qui j’ai toujours pu compter. Il vient même manger à la maison… ». Le binôme Eymeric/ Saoussen perdure ainsi depuis sept ans. Une belle aventure qui a donné des ailes à Saoussen, la réconciliant avec l’école… Aujourd’hui, la jeune fille envisage même d’aider à son tour d’autres jeunes en échec scolaire.
Mais tous n’ont pas la chance d’avoir une telle force. « Aujourd’hui, la majorité des élèves arrivent en 6e avec beaucoup de bonne volonté… Mais très vite, ils se retrouvent en décalage », reconnaît cette enseignante au collège Jean-Baptiste Colbert, quartier Orgeval. « Aucun enfant n’aime être en échec scolaire, mais tous les enfants n’ont pas la chance d’avoir un éducateur derrière eux. En 6e, ça ne passe pas. En 5e, ils coulent et en 4e, c’est le décrochage… Il faut des moyens. Sans moyens nous n’y arriverons pas ! ».
Alors, peut-on en finir avec l’échec scolaire ? « C’est un vrai sujet, une vraie problématique… dont on n’a pas la réponse. Pour nous, c’est un crève-coeur quand un gamin échoue . » Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l’académie de Reims, n’a pas la vocation à apporter des réponses toutes faites. Il est néanmoins persuadé que pour avancer sur le sujet, « il faut travailler sur l’autonomie des élèves, bouger les lignes de façon prudente dans le cadre d’un projet d’établissement. Il faut sortir du carcan classe-programme qui impose un rythme pas forcément adapté aux élèves qu’on nous confie. Il nous faut y réfléchir, il faut un projet ambitieux ». Et le recteur de croire en un possible changement : « Nous allons de la maternelle au brevet, de 4 à 12 ans. Nous avons tout cet espace pour accompagner les enfants… Pourquoi un gamin qui sort du CM2, en deux ans on le laisse aller à l’échec ? Le sujet est tellement compliqué et sensible… L’éducation prioritaire, c’est le fer de lance de la refonte de l’éducation au sens large. »
Sortir du carcan classe-programme, c’est justement la raison d’être du projet pédagogique testé au collège Jean-Baptiste-Colbert, un établissement classé en réseau de réussite scolaire (RSS). Outre le repérage des élèves en difficulté, l’accompagnement individualité, Jacques-Emmanuel Daugé, proviseur du campus scolaire Jean-Baptiste-Colbert, prône des « mises en oeuvre innovantes pour s’adapter aux élèves ». C’est ainsi que les élèves de 6e vont s’ouvrir aux ateliers de philosophie. Ici, point de tables, mais un cercle où chacun a le droit de s’exprimer comme bon lui semble. Le thème proposé cette année par leur professeur, M. Dez, « Nous et les autres ». Là, les élèves apprennent, paroles de 6e, « que l’humain, on est tous pareils, mais on a des comportements différents. on est humain parce qu’on vit avec d’autres humains ». À l’occasion de 4 à 5 séances par ateliers d’une dizaine d’élèves, chacun va pouvoir produire ses réflexions et s’ouvrir ainsi aux autres.
Un peu plus loin, dans la classe d’arts plastiques, c’est une tout autre pratique innovante qui est testée cette année : l’art au service de l’échec scolaire. Les deux professeurs ont ainsi imaginé des binômes d’élèves de 3e et de 1ère. Des jeunes qui vont ainsi se côtoyer tout au long de l’année. Constat du professeur : « Les jeunes du collège ont du mal à s’imaginer au lycée. Avec ces binômes, on les aide à se projeter ». Le professeur de musique a pour sa part innové avec la mise en place de « régisseurs », à savoir un élève qui, à chaque cours, devient l’assistant du professeur. C’est lui qui fait l’appel, qui gère les élèves. Il a le droit d’agir comme bon lui semble. Une façon de leur « donner l’expérience de la réussite ».
CAROLINE GARNIER
Trois écoles rémoises ont été retenues par l’Afev afin d’évaluer les écarts entre les élèves scolarisés en zones prioritaires et les autres.
Accompagner les enfants les plus fragiles a toujours été le moteur de l’Afev, association de la fondation étudiante pour la Ville. À Reims, pas moins de 200 étudiants, comme Eymeric Minuel, aujourd’hui salarié de l’association, ont donné – et donnent – de leur temps pour sortir de l’échec scolaire des jeunes issus de quartiers sensibles. La rencontre entre Eymeric et Saoussen témoigne de cette implication.
Cette année, l’Afev, toujours dans cette optique, a décidé de réaliser une étude quantitative auprès des enfants de CM1/CM2 scolarisés en zones prioritaires, ainsi que dans des quartiers aux indicateurs socio-économiques plus favorables. Entre mai et juin 2014, 633 enfants ont été interrogés dans cinq grandes villes de France, dont Reims. La parole a ainsi été donnée à des enfants des écoles Gilbert-Droit et Provence à Croix- Rouge, et l’école du Jard en centre-ville, « avec l’objectif de mesurer les écarts de pratiques et de perceptions entre eux », précise Eymeric. Quatre thématiques ont été retenues : les pratiques de temps libre, l’organisation familiale, le soutien familial pour le travail scolaire et la manière de vivre l’école. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Ainsi selon l’association, 41,5 % des écoliers inscrits en zone d’éducation prioritaire (ZEP) ne peuvent pas compter sur leurs parents pour faire leurs devoirs, contre 28,5 % chez les enfants de milieux plus favorisés. Les enfants de ZEP dorment moins et sont moins nombreux à prendre un petit-déjeuner avant d’aller à l’école. Ce mode de vie « diminue leurs capacités d’attention et de concentration à l’école », ils sont « dans des conditions d’apprentissage moins favorables », relève l’enquête. Dans les quartiers en zone d’éducation prioritaire, 48 % des enfants se couchent après 22 heures, contre 29 % des autres enfants. Concernant le petit-déjeuner, 46 % des enfants de ZEP ne le prennent pas systématiquement, contre 18 % dans les milieux plus favorisés.
C.G.
En 1982, face à la persistance de l’échec scolaire parmi les élèves les plus défavorisés, une expérience rompant avec l’idée d’égalité de traitement est tentée : les zones d’éducation prioritaire (ZEP) sont créées dans quelques régions, mesure renforcée et étendue en 1989, puis en 1990, et prorogée régulièrement depuis. Elle incite les établissements à développer des projets éducatifs et des partenariats locaux, en les dotant de ressources supplémentaires (crédits, postes, heures d’enseignement, etc.). L’objectif est d’améliorer les résultats scolaires en stimulant des projets nouveaux. Il s’agit en effet de donner « plus à ceux qui ont le moins » et développer une réelle égalité des chances dans des zones prioritaires socialement défavorisées.
En 1997 : la carte des ZEP évolue avec la création des Réseau d’éducation prioritaire (REP). Les ZEP restent au coeur du dispositif mais dorénavant un contrat de réussite reposant sur un diagnostic identifiant les causes de réussite et d’échec scolaire est élaboré. En 2006 : cette politique est relancée ; la notion de zones disparaît au profit de celle de réseau.
L’échec scolaire est le phénomène des élèves quittant les systèmes scolaires modernes sans qualification ou diplôme et plus largement ayant des difficultés d’apprentissage.
En 2011, la proportion de jeunes de 18 à 24 ans en situation de décrochage scolaire en France (12 %) était inférieure à la moyenne de l’Union européenne (13,5 %), mais supérieure de deux points à l’objectif fixé pour 2020 (source : commission européenne).
« Il faut sortir du carcan classe-programme qui impose un rythme pas forcément adapté aux élèves qu’on nous confie » Philippe-Pierre Cabourdin, recteur
Les chiffres sont cruels pour la France. Entre 2000 et 2009, selon l’OCDE, la proportion d’élèves de 15 ans en échec scolaire est passée de 15 à 20 %.
Les enfants des secteurs de l’éducation prioritaire ne se considèrent ni meilleurs ni moins bons que les autres enfants : 37 % se considèrent parmi le groupe des très bons élèves contre 40 % des autres enfants.
« Les familles des quartiers de l’éducation prioritaire sont moins bien armées pour répondre aux exigences scolaires » Résultat de l’enquête menée par l’Afev
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 22 heures, une Volkswagen Polo a pris feu devant la piscine du quartier Croix-Rouge, allée des Landais. L’incendie s’est propagé à une Ford Focus. L’origine du sinistre, pour être indéterminée, n’en demeure pas moins fort suspecte vu l’heure et l’endroit (plusieurs voitures ont déjà brûlé nuitamment sur ce parking).
Dimanche matin, vers 11 heures, c’est une camionnette Renault Master qui est partie en fumée à proximité du complexe sportif des Églantines, à la sortie de Reims, route de Laon à la Neuvillette. Le véhicule n’était pas signalé volé au moment de sa découverte.
Hier vers 2 h 30 du matin, plusieurs poubelles ont brûlé rue de Solferino, au quartier Chalet-Tunisie. Dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit, les sapeurspompiers étaient déjà intervenus dans cette même rue de Solferino pour éteindre un feu de voiture.
Performance : SKENE proposé par CP&LP, Ephia Gburek, Blanche. A l’heure des destructions et reconstructions du campus de Reims, CP&LP plasticien architecte, disposent les vestiges de leurs passages.
De 12 à 18 h, Université Reims Champagne-Ardenne - Campus Croix Rouge, 57 rue Pierre Taittinger.
Le Cirque Amar sera présent sur le parking de l’hippodrome afin de présenter son spectacle du 90e anniversaire, mardi 30 septembre à 18 et 20 h 30 et mercredi 1er octobre à 15 heures. Location des places aux caisses à partir de 10 heures.
Visite de la ménagerie (2 €).
Renseignements au 06 09 42 83 42 et www.cirque-amar.com
Le Cirque Amar sera présent sur le parking de l’hippodrome afin de présenter son spectacle du 90e anniversaire, mardi 30 septembre à 18 heures et 20 h 30 et mercredi 1er octobre à 15 heures.
Location des places aux caisses à partir de 10 h.
![]() |
Limité à 15 pour sa 11e édition, le tournoi de l’US Cheminots de Reims n’a pas connu de surprises dans les tableaux principaux.
Ainsi, chez les messieurs, la finale a opposé deux des… onze classés 15 engagés à savoir Fabrice Martin (Saint-Martin) et Roman Hivet (Reims Europe). Sûr de son jeu et cherchant à pousser son adversaire à la faute, le moniteur de Saint-Martin, non sans difficultés, les débats pour s’imposer 7-5, 6-3.
Du côté des dames, après le forfait de la favorite – car ex 2/6 – Sylvie Croizier (15/2, Saint-Martin) , Amélie Charpentier (15/1, Bétheny) a assumé son statut de tête de série n°1 en prenant le meilleur, (6-1, 2-6, 6-1), de la jeune (12 ans) et prometteuse Sarah Leroy (15/2, Géo-André).
En revanche, les surprises sont venues des +45 ans où les nouveaux pensionnaires de cette catégorie Claude Luthar (15/5, Cheminots Reims) et Djamel Cherikh (30, Cormontreuil) ont bousculé la hiérarchie. Déterminé à inscrire à son nom au palmarès du tournoi de son club, Claude Luthar n’a laissé aucune chance (6-0, 7-6) a l’ancien footballeur du Stade de Reims .
▶ MESSIEURS. – Quarts de finale : Martin (15, Saint-Martin-sur-le-Pré) bat André (15, Société Nautique Épernay) 3-6, 6-3, 6-4 ; Lacaille (15/1, TRC Muire) bat Lalire (15, Saint-Memmie) 6-4, 5-7, 6-3 ; Hivet (15, Reims Europe) bat Leprêtre (15/2, Saint-Memmie) 6-3, 3-1 ab ; Choiselat (15, Reims Europe) bat Delarme (15, Cheminots Reims) 6-3, 6-4. Demi-finales : Martin bat Lacaille 6-0, 6-1 ; Hivet bat Choiselat 6-3, 3-6, 6-2. Finale : Martin bat Hivet 7-5, 6-3.
▶ PLUS DE 45 ANS. – Demi-finales : Luthar (15/5, Cheminots Reims) bat Lobrot (15/4, ASPTT Châlons) 6-1, 6-4 ; Cherikh (30, Cormontreuil) bat Cuinet (15/1, Château-Thierry) 6-3, 6-2. Finale : Luthar bat Cherikh 6-0, 7-6 (7/3).
▶ DAMES. – Quarts de finale : Amélie Charpentier (15/1, Bétheny) bat Sandra Joly (15/4, Bétheny) 6-3, 6-1 ; Nathalie Agnieray (15/4, Guignicourt) bat Sylvie Croizier (15/2, Saint-Martin-sur-le-Pré) par WO ; Amélie Lamothe (15/2, Géo-André) bat Thimothée Achain (30, TRC Muire) 6-4, 6-3 ; Sarah Leroy (15/2, Géo-André) bat Charlotte Becret (15/1, URT) 6-1, 2-6, 6-3. Demi-finales : Amélie Charpentier bat Nathalie Agnieray 6-3, 1-0 ab ; Sarah Leroy bat Amélie Lamothe 7-6, 6-4. Finale : Amélie Charpentier bat Sarah Leroy 6-1, 2-6, 6-1.
![]() |
Pour rendre agréable la vie étudiante à Reims, la fédération Intercampus est toujours en quête d’idées. Cette année, elle a tenté le baby-foot humain, qui a remporté un bon succès d’abord au Moulin de la Housse, à Croix-rouge ensuite. « Et nous aurons aussi une séance de cinéma en plein air, ajoute la présidente Anne Serru, le mercredi 1er octobre à 21 h 30 sur le campus Croixrouge, près de la bibliothèque. » À l’affiche Insaisissables, une histoire de magiciens voleurs…
Par ailleurs Intercampus relance son « marché des campus », « pour permettre aux étudiants de s’alimenter de façon équilibrée pour pas trop cher », en vendant des fruits et légumes à prix d’ami. Pour 4 euros, ils pouvaient ainsi emporter cette semaine trois tomates, une courgette, trois pommes de terre, deux pommes tout court, deux poires et un kiwi. Cette opération, mise sur pied en partenariat avec la Cueillette de Muizon, est appelée à se renouveler une fois par mois, mais sur commande préalable.
Pour mener à bien toutes ces actions, il faut des bonnes volontés. Si possible disposant d’un minimum de formation. Dans cette perspective, la fédération estudiantine organise un week-end de formation précisément, pour tous ceux qui veulent s’engager au service de la vie de leur fac. Cela se passera les 31 octobre, 1er et 2 novembre à Méry-sur-Seine, dans l’Aube ; un transport collectif par car est prévu, pour un coût total de 20 euros. Les motivés sont invités à se rapprocher de leurs « assos » respectives pour s’inscrire.
Intercampus fait aussi la promo d’une action qui n’est pas d’elle, mais qu’elle trouve fort positive : le chèque taxi, pour régler au mieux les sorties de boîte tardives ; cette action est le fruit d’un partenariat entre une discothèque du cru (l’Atrium) et la mutuelle étudiante MGEL.
A.P.
Largement subventionnée par la Ville de Reims (6 835 euros) et le Foyer rémois (12 075 euros), l’Association de promotion de Pays-de-France (APPF) a organisé son assemblée générale dans une salle comble. La présidente Christiane Monflier, la vice-présidente Ghislaine François et la trésorière Annick Bigot ont rendu compte des nombreuses activités de cette structure dynamique « où tout le monde s’investit au profit des habitants du secteur, depuis les enfants du centre de loisirs aux vétérans du club du temps libre ».
L’APPF est partie prenante dans toutes les actions menées dans le quartier Croix-Rouge, seule ou avec l’aide des autres partenaires (Ville de Reims, Foyer rémois, Conseil de quartier, Maison de quartier, associations voisines : MutES, jardins Croix-du- Sud et Pays-de-France, Job’s 51, carnaval, fêtes du quartier, fête des voisins, l’été s’affiche à Croix-Rouge, repas, sorties, pêche, ..).
C’est le conseiller général Eric Quénard qui, dans son allocution de clôture, a félicité les administrateurs et les animateurs : « De même que votre fonctionnement général, votre centre de loisirs est le seul de Reims à fonctionner uniquement avec des bénévoles ! ».
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Najat Vallaud-Belkacem s’est dite « bluffée » par la qualité de l’enseignement dispensé dans le collège Le Lac.
![]() |
En déplacement hier au collège Le Lac, à Sedan, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté la réforme de l’éducation prioritaire. Celle-ci doit aboutir à la création, en 2015, de 1 082 réseaux d’éducation prioritaire (REP), dont 350 renforcés (REP+). Cette nouvelle carte vise à remplacer, selon la ministre, l’actuelle « juxtaposition sans cohérence de dispositifs qui ne reflètent plus la réalité sociale ». Najat Vallaud-Belkacem a annoncé son plan au collège Le Lac car, à l’image d’une centaine d’autres établissements en France (dont le collège Joliot- Curie à Reims), il fait partie du « réseau préfigurateur où ont été testées des innovations pédagogiques ». Il s’agit notamment de la scolarisation avant 3 ans ou du co-enseignement (deux matières dispensées en même temps, l’histoire et l’anglais par exemple). La formule a porté ses fruits dans la zone urbaine sensible de Sedan : le taux de réussite des 3e au brevet est passé de 70 à 90 % en deux ans et le climat s’est fortement apaisé. Dans l’académie de Reims, la nouvelle carte prévoit trente REP (dont 10 REP+). Dans l’académie d’Amiens, 42 REP (dont 13 REP+). La répartition par département ne sera connue qu’en début d’année prochaine. Sans avancer de chiffres, la ministre a promis de « mettre beaucoup de moyens, humains et financiers ». Outre de nouvelles formes d’enseignements, celleci prévoit une indemnité annuelle de 1 156 euros pour les enseignants qui travailleront dans les REP (augmentée de 50 % en 2015), la création de 5 000 contrats aidés dans les écoles et de 500 assistants de prévention dans les collèges concernés, ou encore le recrutement de personnel infirmier et social.
GUILLAUME LÉVY
L’équipe régionale cadette, composé de deux cadettes et quatre cadets, a obtenu la cinquième place du championnat franco-allemand des régions qui se disputait le weekend dernier au coeur du centre national de Leimen. Le Reims Haltérophilie- Musculation a fourni le gros de la troupe avec notamment Kimberley Poiret, meilleure tricolore auteur d’une série nationale en 48 kg avec 98 kg (43 à l’arraché et 55 à l’épaulé-jeté). Les cadets première année Jimmy Catteau, Arthur Migeon et Armen Mkrtchyan n’ont pas été en reste. Ils ont établi des records de Champagne respectivement chez les 50 kg (série interrégionale avec 83 kg, 35 + 48), en 56 kg (110 kg, 48 + 62) et en 62 kg (111 kg, 46 + 65).
Le Prix des Vendanges de Reims aura lieu samedi au gymnase François-Legros. La compétition servira de galop d’essai pour les néophytes et les plus chevronnés en préparation des différentes compétitions individuelles et collectives au niveau national et régional. La première barre sera soulevée à 14 heures.
Limité à 0 pour la 13e édition (de la nouvelle ère), le tournoi du Reims Europe Club s’est soldé dimanche par des finales de qualité.
Très en vue cet été avec notamment une place de finaliste au Mesnil-sur- Oger, Adrien Dupuis (2/6, La Macérienne) est venu à bout de Charles Gilles (2/6, TC Reims). Il a dû batailler ferme dans le premier set de la finale pour s’imposer 12-10 dans le jeu décisif ! De quoi mette un coup au moral du Rémois qui se montrait beaucoup moins accrocheur dans la deuxième manche (6-2).
La finale féminine a également tenu toutes ses promesses puisque les deux 3/6 du REC Amélie Zarev et Clémence Krug se sont rendus coup pour coup. Finaliste malheureuse l’an passé, Clémence Krug a connu la même mésaventure face à une Amélie Zarev qui a su sortir les coups importants aux bons moments.
En + 35 ans, Raphaël Mension (15/3, Géo- André) a bousculé la hiérarchie en triomphant en trois manches du favori Philippe Genty (15/2, Bétheny). Muriel Legue (15, REC) était nettement au-dessus du lot.
▶ MESSIEURS. – Quarts de finale : Gajanovic (3/6, REC) bat Soumet (2/6, Cormontreuil) 2-6, 7-6, 7-5 ; Dupuis (2/6, La Macérienne) bat Leveque (5/6, Saint-Memmie) 6-1, 6-1 ; Gilles (2/6, TC Reims) bat Chauvin (5/6, REC) 6-2, 6-4 ; demi-finales : Dupuis bat Gajanovic 6-2, 6-4 ; Gilles bat Colas (1/6, Saint-Germain Val d’Europe) 6-2, 7-6 ; finale : Dupuis bat Gilles 7-6 (12/10), 6-2.
+ 35 ANS. – Demi-finales : Mension (15/3, Géo-André) bat Visy (15/3, TC Reims) 6-4, 6-2 ; Genty (15/2, Bétheny) bat Fleischmann (15/3, Bétheny) 6-4, 6-2 ; finale : Mension bat Genty 6-4, 2-6, 6-2.
▶ DAMES. – Quarts de finale : Alison Gadi (4/6, Beaune) bat Léana Clauss (15, Saint-Memmie) 6-1, 6-0 ; Marine Groulez (15/1, TC Reims) bat Ketty Koniushok (5/6, Côte des Blancs) 6-4, 6-2 ; demi-finales : Clémence Krug (3/6, REC) bat Alison Gadi 6-4, 6-2 ; Amélie Zarev (3/6, REC) bat Marine Groulez 6-0, 6-1 ; finale : Amélie Zarev bat Clémence Krug 6-4, 4-6, 6-4.
+ 35 ANS. – Demi-finale : Laurence Kerfriden (15/5, Bétheny) bat Sandra Joly (15/4, Bétheny) 6-4, 4-6, 6-1 ; finale : Muriel Legue (15, REC) bat Laurence Kerfriden 6-3, 6-0.
![]() |
Dans le cadre du programme de rénovation urbaine du quartier Croix-Rouge Pays-de-France, la collectivité a aménagé la rue Alain- Polliart.
Suite à un affaissement de tranchée au carrefour des rues Polliart et Lavoisier, des travaux de comblement vont être engagés à partir de ce lundi 22 septembre pour une période de trois semaines maximum.
La rue Alain-Polliart, en sens unique, sera mise en impasse avec circulation en double sens. Les entrées et sorties de véhicules s’effectueront par l’avenue Bonaparte.
Des places de stationnement seront neutralisées le long de la rue pour permettre aux véhicules de se croiser.
Les accès aux logements, aux parkings souterrains et aériens tout comme les accès aux véhicules d’urgence (pompiers) seront maintenus.
![]() |
Avis aux étudiants : présentation et inscriptions aux ateliers culturels et artistiques pour l’année, de 18 à 21 heures au centre culturel du Crous (campus Croix-Rouge).
![]() Un « rendez-vous express » est organisé cette année encore dans les murs de l’hôtel de ville. Ville de Reims
![]() |
La Ville veut laisser de bons souvenirs à ses plus de 29 000 étudiants. Elle organise une série d’activités à leur intention. Coup d’envoi demain.
Pour laisser de bons souvenirs à ses étudiants, la Ville de Reims organise cette année encore une « semaine d’accueil », baptisée en français international « Welcome week », ponctuée d’événements supposés fédérateurs. Elle démarre demain mardi et se prolonge jusqu’au 30 septembre. En voici quelques temps forts.
1 - RENCONTRE EXPRESS
Mardi 23, à l’hôtel de ville de 18 à 21 heures, quelques minutes pour faire connaissance avec trois inconnus que le hasard assied à votre table, le tout répété plusieurs fois. Quarante nationalités étaient représentées l’année dernière. Il faut s’inscrire obligatoirement à l’adresse internet www.univ-reims.fr/internatio…
2 - DÎNER CULTE
Mercredi soir à 19 heures, à la médiathèque Falala, ciné-club avec le célèbre Dîner de cons de Francis Veber ; c’est gratuit là encore, et sous-titré (en français) pour les internationaux. Et ça se prolonge par un « pot ».
3 - POUR SE BOUGER
Jeudi 25, de 18 heures à minuit, fête du sport à la halle Croix-rouge et au complexe Géo-André. Parmi les disciplines proposées, volley et basket, flagrugby, ou bien, plus musical, zumba ou danse fitness.
4 - DÉCOUVERTE SUR ROUES
Vendredi 26, randonnée urbaine à patins à roulettes ou à vélo, avec deux parcours possibles, un de 8, un de 10 km ; les participants sont invités à venir déguisés, et une animation musicale est prévue au fil des parcours. Le rendez-vous est fixé à 19 h 30 au square Colbert.
5 ENVIE D’EUROPE
Le Crij propose son « auberge européenne » : on discute par internet interposé (formule skype) avec des tas de correspondants disséminés sur le continent, et on rencontre des spécialistes des programmes Erasmus. Ça se passera lundi 29 au 41, rue de Talleyrand, de 18 à 21 heures.
A.P.
![]() Daniel Failly, apiculteur amateur depuis une vingtaine d’années, possède trois ruches installées sur le toit du siège du Foyer rémois, rue Lanson, à Reims Remi Wafflart
![]() |
Les abeilles ne font pas que du miel en ville. De plus en plus nombreuses à y butiner, elles créent du lien social, se transforment en chargées de communication et leur nectar devient objet marketing.
Alors que la production française de miel est en nette baisse cette année, pour ne pas dire catastrophique chez certains apiculteurs, Daniel Failly a fait, lui, « une bonne récolte » fin août avec ses trois ruches installées sur le toit du siège du Foyer rémois dans le quartier du Chemin-Vert. « Comme l’an dernier, mes abeilles ont produit une centaine de kilos de miel. Ici, les températures sont douces et il y a moins de pesticides. Elles trouvent aussi beaucoup de fleurs dans les parcs et les jardins des particuliers. Elles vont butiner dans un rayon de trois kilomètres : au parc de Champagne et même jusqu’au square Colbert devant la gare. Ce n’est pas si loin à vol d’abeille ! » Cet apiculteur amateur possède également quelques ruches à la campagne. « Les résultats sont un peu moins bons làbas, mais cette année, il y avait peu de champs de colza dans mon coin. »
Daniel Failly, 65 ans, se passionne pour le monde des abeilles depuis une vingtaine d’années. « Mon beaupère avait quelques ruches sans vraiment s’y connaître. Et puis un jour, il m’en a donné une. » L’habitant de Witry- lès-Reims enchaîne alors un stage apicole à Thillois, puis un autre d’agent sanitaire, afin de parfaire ses connaissances. Devenu trésorier et formateur au sein du syndicat local La Champagne apicole, il est aujourd’hui à la tête d’une quinzaine de ruches. La moitié en ville sur les toits de l’Esad (École supérieure d’art et de design), rue Libergier, et du Foyer rémois, l’autre « chez moi à la campagne ». Première leçon du jour : un apiculteur ne dit jamais exactement où il installe ses ruches, ni combien. « C’est top secret ! » Sauf en ville évidemment, où les abeilles ne sont pas là que pour faire leur miel…
Si le Foyer rémois a fait appel à Daniel Failly et ses milliers d’ouvrières, c’est d’abord pour « s’inscrire aux côtés de Reims Métropole dans une démarche de développement durable », explique Laetitia Barbara, chargée de développement social des territoires. En 2012, l’organisme logeur a signé la charte Biodiver-cité, lancée par l’agglomération, qui vise à développer la nature en ville et notamment faciliter l’installation de ruches (lire par ailleurs). En plus de soigner l’image du bailleur, « les abeilles servent de support pour des actions d’animations et de lien social ». Entre les habitants du quartier historique du Chemin-Vert et ceux du nouveau programme « Les terrasses du Chemin- Vert », situé de l’autre côté du siège de la société, et qui vient tout juste d’être livré. « Une miel party aura lieu courant novembre à la Maison commune avec démonstration et dégustation. Les habitants présents se verront remettre un pot de miel du Chemin-Vert. L’idée, c’est vraiment de fédérer tout un quartier. » Contre un mince « loyer » (un kilo de miel par an et par ruche), le Foyer rémois met son toit à disposition de l’apiculteur qui s’engage à lui revendre sa production annuelle. Le miel devient alors objet marketing, distribué aux partenaires. L’organisme a même poussé en travaillant en amont, avec un paysagiste, l’aménagement du nouvel ensemble pour que de nombreuses essences mellifères soient plantées. Chacun, abeilles, apiculteur et bailleur, y trouve donc son intérêt.
Jean-François Maréchal, cadre chez Orange et apiculteur amateur, possède lui aussi une quinzaine de ruches à Reims. Sur les toits de Neoma (ex-RMS) à Croix-Rouge et au parc Mendès-France à Murigny, en partenariat avec Reims Métropole. « En ville, mes ruches m’aident à vulgariser l’abeille, à lutter contre sa disparition. » Membre de La Champagne apicole et de la FGSAM (Fédération des groupements et syndicats apicoles marnais), il propose démonstrations et conférences. Selon lui, « Reims n’est pas une ville assez grande pour que les abeilles soient de pures urbaines. La campagne n’est jamais bien loin. Ici, elles trouvent les avantages de la ville, la quantité et la diversité de ressources, à disposition toute l’année, et les petits inconvénients de la campagne, c’est-à-dire, un peu de pesticides. »
Concernant la production dans le département, « la récolte a été plus faible cette année pour deux raisons : d’une part, la météo a été très humide en juillet-août, et d’autre part, il y a eu beaucoup d’essaimages au printemps. Et quand une partie des abeilles quitte la ruche pour former une nouvelle colonie, elle ne produit pas dans l’année ». Selon lui, les apiculteurs marnais trouvent une oreille attentive auprès du monde agricole. « Depuis une dizaine d’années, ça marche plutôt bien. Nous comprenons les impératifs des agriculteurs qui, eux, nous laissent des bandes de luzerne non-récoltées (lire par ailleurs), des chemins fleuris et nous préviennent avant de traiter leurs cultures. »
À Neoma, ses ruches n’ont pas essaimé et les rendements sont même légèrement supérieurs à ceux de l’an dernier. « La différence aussi, c’est qu’en ville, nous ne rajoutons pas de sirop pour aider les abeilles à passer l’hiver. Elles réussissent à se débrouiller toutes seules. » Mais il n’y a pas que des avantages. « L’accessibilité est souvent une contrainte. À Neoma, par exemple, j’ai beaucoup d’escaliers. Et puis, je dois faire pas mal de communication pour rassurer les riverains. »
Le passionné observe depuis trois quatre ans un véritable engouement pour l’apiculture. « Il y a eu une vraie prise de conscience du grand public. De plus en plus de particuliers, dont beaucoup de citadins, veulent avoir une ruche chez eux et nous réclament des formations. Ils nous arrivent même de refuser du monde. »
ALICE RENARD
Vendredi vers 22 heures, une voiture a été incendiée rue Marcelle-Loiseau. Cette même nuit à 0 h 30, plusieurs conteneurs et un fauteuil ont brûlé dans le local à vide-ordures du 18, allée des Bourguignons. Une épaisse fumée s’est dégagée, obligeant les pompiers à effectuer des reconnaissances dans les appartements. L’incendie est criminel : deux départs de feu ont été localisés.
Un obsédé du briquet a également sévi rues de la Villageoise et Ledru- Rollin, samedi vers 2 heures, avec deux haies mises à feu. Un coffret électrique a été endommagé. Hier vers 6 h 30, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré place Toulouse- Lautrec.
Déjà limité à 0 l’an passé pour privilégier les régionaux, le tournoi du Reims Europe Club a enregistré une hausse de participation en passant de 165 inscrits à 187.
Reste que le tableau masculin n’a pas trouvé preneur à la limite des engagements et que le favori légitime sera le Francilien Cédric Colas (1/6, Saint-Germain/Val-d’Europe). Mais la chasse est ouverte avec trois 2/6 Charles Gilles (TC Reims), Adrien Dupuis (La Macerienne) et Manuel Soumet (Cormontreuil) ainsi que cinq 3/6 Thibault Deglave (Cormontreuil), Vincent Betbeze (Bezannes), Louis Compas (Géo-André), Alexandre Gajanovic et Nicolas Birot (Reims Europe Club).
Du côté des dames, le titre devrait rester « européen » car la finale semble promise aux 3/6 du REC Amélie Zarev et Clémence Krug qui sera avide de revanche puisqu’elle s’était inclinée l’an passé au stade ultime face à sa camarade de club Chantelle Rigozzi.
Enfin, en + 35 ans, Philippe Genty (15/2, Bétheny) et Muriel Lègue (15, Reims Europe Club) bénéficieront de la faveur des pronostics.
DEMAIN. – 9 h 30 : demi-finales dames ; 10 heures : demi-finales messieurs ; 11 heures : finales + 35 ans messieurs et dames ; 15 heures : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.
Stéphane Garcia est un technicien contrarié avant le derby contre Sainte-Maure en ouverture du championnat : « Je ne suis pas content de nos conditions d’entraînement. Depuis mon arrivée, il y a un peu plus d’un mois, on est baladé dans les différents gymnases de la ville et, quatre jours avant ce match, j’apprends que mon dernier entraînement ne pourra avoir lieu à cause d’un match de basket. On n’est pas bien considéré alors qu’on représente Reims tout de même ! C’est pareil avec la section sportive qu’on a ouverte au lycée Arago : les jeunes filles qui se sont inscrites n’ont pas encore eu d’entraînement depuis la rentrée, on ne nous a pas donné de créneaux de gymnase. »
En raison de ces difficultés, le coach rémois admet que son équipe a encore besoin de temps pour se régler, mais se montre confiant : « Les filles travaillent bien et sont assidues. Le groupe est homogène avec des joueuses de qualité à chaque poste. Je me méfie de Sainte-Maure : nous les avons battues en match amical mais ça leur a certainement donné des infos. On sait que leur effectif est peu fourni mais on les joue probablement au moins bon moment car toutes les joueuses seront encore très mobilisées. » En effet, Sainte-Maure, qui vise la remontée immédiate en N1, possède de très bonnes joueuses comme Ngoli (meilleure buteuse de N1 la saison passée) mais devra évoluer avec seulement deux remplaçantes.
Contre une équipe physique comme celle du RCH, cela pourrait poser problème lors des deuxièmes mi-temps. Pour cette rencontre, Reims sera au complet. Cherronnet et Boivin ne reprendront la compétition que dans quelques mois.
20 H 30, SALLE RENÉ-TYS
REIMS : Timéra, Bathily, Baumann, Chanoir, Dahl Pedersen, Gabard, Gonzague, Labed, Paul, Pradel, Rodriguez, Sam-Caw-Freve, Vion, Gabella, De Baene.
![]() |
Le bus « Je crée ma boîte » va à la rencontre des habitants de quartiers fortement touchés par le chômage, comme celui de Croix-Rouge.
Trois jeunes gens s’approchent d’un bus dans le quartier Croix- Rouge. L’un d’eux s’adresse à Pauline Bemasy. « J’aimerais bien pouvoir ouvrir une pizzeria », dit-il. La responsable régionale de l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) prend le temps de lui expliquer comment obtenir un micro- crédit pour lancer son projet si celui-ci est fiable. La scène se passe devant le bus « Je crée ma boîte », installé en face du centre commercial.
Le véhicule circule dans la Marne. Mercredi, il stationnait pour la première fois à Reims, au plus près des habitants du quartier, pour simplifier les contacts, sensibiliser les habitants à la création d’une petite entreprise. L’Adie était accompagnée de représentants de Pôle emploi, de la chambre de métiers, la chambre de commerce, et les ex-boutiques de gestion. Tous attendaient de répondre aux interrogations des personnes qui veulent se lancer dans un projet. Face à « un taux de chômage dans certains quartiers plus important que sur le reste du territoire », l’Adie présente la création d’entreprise comme une véritable alternative. « Une auto-entreprise peut être aussi un moyen de compléter son revenu ou, pour des jeunes, de s’intégrer dans un marché du travail un peu bouché », selon Pauline Bemasy. L’Adie est spécialisée dans l’octroi de finances à des personnes n’ayant pas accès au crédit bancaire.
Les partenaires étaient satisfaits d’avoir reçu le matin plus de trente personnes voulant par exemple créer une épicerie de quartier, se lancer dans le transport de petits colis, ou entretenir des espaces verts.
M.-C.L.
▶ Pôle emploi ne communique pas de chiffres du chômage quartier par quartier, ni de pourcentages. Seul chiffre disponible : celui de 16 429 demandeurs d’emploi sur le bassin de Reims.
![]() |
Aurore Sourrue, première fille médaillée d’or de la région, championne de combat à la coupe Île-de-France en 2013 et Antoine Freydiger, double champion de France ont été sélectionnés pour la coupe du monde fin juillet. Antoine Freydiger a manqué de peu le podium : « Terminer 4e sur 350 compétiteurs venus de 22 pays, c’est un peu une déception, mais cela reste une fierté pour arriver à ce niveau mondial » relativise-t-il.
Quant à Franck Schmidt, animateur de la section viêt vo dao de l’Acrap, il a gagné haut la main son 4e dan.
C’est la deuxième année que l’équipe de l’Acrap présente des sportifs de haut niveau en coupe du monde.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Assemblée générale de l’APPF, demain jeudi 18 septembre à 18 h 30 dans le local associatif de l’association de promotion de Pays-de-France au 5, allée des Picards.
Renseignements auprès de la présidente Christiane Monflier : 03 26 36 65 71 ou 06 31 61 16 10.
Le bus « Je crée ma boîte » sillonne les routes de la Marne avec l’Adie et le Groupe RATP. Il sera à Reims mercredi 17 septembre de 9 h 30 à 17 heures dans le quartier Croix-Rouge en présence de Pôle Emploi, la Chambre de Commerce, la Chambre de Métiers, BGE, la Maison de l’Emploi. L’Adie et ses partenaires répondront aux interrogations de ceux et celles qui veulent se lancer
Le bus « Je crée ma boîte » sillonne les routes de la Marne avec l’Adie et le Groupe RATP. Il sera à Reims mercredi 17 septembre de 9 h 30 à 17 heures dans le quartier Croix-Rouge en présence de Pôle Emploi, la Chambre de Commerce, la Chambre de Métiers, BGE, la Maison de l’Emploi.
L’Adie et ses partenaires répondront aux interrogations de ceux et celles qui veulent se lancer ou développer leur entreprise.
![]() Après Wilson et Croix-Rouge, Orgeval poursuit sa mutation. La réhabilitation des Épinettes est aussi au coeur des réflexions. H. Oudin
![]() |
L’une des cinq zones urbaines sensibles (ZUS) de Reims, au coeur de la politique de rénovation urbaine de la Ville. C’est ce qu’est venu annoncer le maire lors de la visite du secteur Roche.
Après Wilson et Croix-Rouge, c’est au tour d’Orgeval de connaître de profondes modifications urbaines. Le quartier fait partie de notre priorité. Le but est d’améliorer le quotidien, le cadre de vie des habitants », explique Arnaud Robinet, maire de Reims.
Ceux qui n’ont pas mis les pieds dans le quartier depuis quatre ans, devraient, aujourd’hui, avoir beaucoup de mal à se repérer. Depuis 2010, démolition de verrues HLM, réhabilitation de quelques barres, et toujours en cours, « la création de nouvelles voies pour aérer le quartier mais aussi y améliorer la circulation, la réfection de trottoirs tels ceux de la rue de Neufchâtel », énumère le maire qui précise que les réseaux d’eau potable, d’assainissement et de gaz ont été en partie renouvelés dans le quartier. Le tout grâce à une enveloppe de 4 millions d’euros. Au cours de la visite des environs de l’îlot Roche, Catherine Vautrin, la présidente de Reims Métropole, s’attarde sur les efforts des bailleurs sociaux qui ont renforcé l’isolation de leurs immeubles les plus anciens datant pour la plupart de la décennie 1970. « L’isolation extérieure en bois apporte un vrai plus esthétique. » Elle rappelle aussi que ces chantiers aident à l’insertion des habitants des quartiers défavorisés de Reims puisque « 10 % des heures travaillées sur de tels chantiers doivent être assurées par des chômeurs habitant en ZUS. » Mais Arnaud Robinet l’assure, « pour que les habitants aient enfin le sentiment que le quartier est réhabilité, il faut repenser entièrement la place de Fermat, le coeur du quartier. » La réflexion est lancée.
AURÉLIE BEAUSSART
![]() |
L’amélioration du cadre de vie passe aussi par la refonte de la maison de quartier Orgeval. Deux espaces existent actuellement : l’espace Schweitzer et l’espace Poincaré. « Les deux ne pouvaient en l’état continuer longtemps à accueillir du public », détaille le maire Arnaud Robinet. La nouvelle maison de quartier, rue Gallieni, qui sortira de terre d’ici un an - les travaux viennent de débuter - regroupera l’ensemble des fonctions et des offres des deux espaces. Le programme comprend également la création d’une salle municipale. Coût : 7,3 millions d’euros. Mise en service programmée pour décembre 2015.
Reims compte cinq quartiers en ZUS : Wilson, Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons, Épinettes.
▶ Le quartier Orgeval, situé au nord de la ville s’étend sur 46 ha. Selon l’insee, la population était de 5 881 habitants en 2006. Le quartier comptait aussi 2 302 logements, la même année.
▶ Fin 2010, dans le cadre de l’Anru, premiers coups de pioche, le chantier de réhabilitation de tout un quartier est lancé.
Avec une enveloppe alléchante, annoncée en février, de 5 milliards d’euros (le budget pourrait s’étoffer avec 15 autres) pour 200 quartiers, « l’Anru 2 » est un programme de rénovation urbaine auquel souhaite adhérer Reims. Catherine Vautrin explique : « À l’époque avec le dispositif de Jean-Louis Borloo, j’avais réussi à obtenir 500 millions pour Reims. Avec ses 46 % de logements sociaux, Reims ne peut qu’en faire partie ! » Quartiers visés : Châtillons et Europe.
▶ Assemblée générale de l’APPF jeudi 18 septembre à 18 h 30 dans le local de l’Association de promotion de Pays-de-France, au 5, allée des Picards. Renseignements auprès de la présidente Christiane Monflier au 03 26 36 65 71 ou 06 31 61 16 10.
Un homme de 32 ans, en état d’ébriété avancée, a été interpellé par la BAC vendredi vers 23 h 10, place Myron-Herrick, après avoir été reconnu par sa victime… qu’il avait agressé vers 21 h 30 à l’extérieur du Quick Croix-Rouge, avant de prendre la fuite. Pour une raison qui lui échappe – sans doute les vapeurs d’alcool – il avait frappé un homme derrière la tête avec une pierre. Ce dernier l’avait retrouvé quelques heures plus tard près du Mac Donald’s.
Placé en garde à vue, il a reconnu cette agression gratuite, sans se l’expliquer.
Il est reparti avec une convocation devant le délégué du procureur pour une composition pénale.
![]() « Dans ce projet, il y a une méconnaissance de ce qui fait une bonne université », dénonce l’ancien doyen Jacques Bierne.
![]() |
Les 275 millions du projet grand campus devraient plutôt être utilisés pour investir dans la formation et la recherche. Ce que certains pensent à la fac de sciences.
T out le monde n’est pas d’accord avec le projet de grand campus prévu à Croix-Rouge. Il existe un débat interne dans l’université mais comme il est toujours risqué de s’opposer ouvertement à un projet soutenu et porté par la gouvernance, les enseignants ne s’expriment pas publiquement. Sauf Jacques Bierne, professeur de génétique et surtout ancien doyen de la faculté des sciences. Il tient à faire entendre la voix de ses collègues opposés à cet investissement de 275 millions d’euros.
« Il faut mettre l’argent dans la matière grise et non dans le bâtiment comme cela est prévu. Une université, c’est d’abord de la recherche. On dirait que ceux qui ont monté ce projet de grand campus ont une méconnaissance totale de ce qui fait une bonne université. Nous avons besoin d’investir dans la formation, créer des masters d’avenir. Surtout pas de déménager des laboratoires pour une petite fortune. » Sauf que les bâtiments au Moulin de la Housse ne sont plus de première jeunesse. « Il suffirait de faire quelques travaux, changer les fenêtres, revoir l’isolation, créer un mode de chauffage par bâtiment. Il n’y a aucune nécessité de tout démolir. D’autant moins que nous avons deux bâtiments récents qui ont été financés par le conseil général. Ce n’est pas l’État qui les a payés et je ne pense pas que l’État nous paiera ce grand campus tel qu’il est prévu. » Le fait de regrouper tous les savoirs sur un même site semble pourtant aller dans le sens d’un plus grand dynamisme. « À l’ère du numérique, il n’y a aucune utilité à regrouper les facultés sur un même site », estime enore M. Bierne. Le président de l’université semble pourtant persuadé que l’avenir de l’Urca passe par l’investissement immobilier. « La fonction est peutêtre trop politisée ».
CATHERINE FREY
![]() 43 étudiants ont ainsi trouvé à se loger cette année à Reims. Ils n’étaient que 30 l’an dernier. Illustration
![]() |
À Reims, l’association « Ensemble2générations » permet à des seniors de loger des étudiants pour un prix modique. Le logement intergénérationnel a de beaux jours devant lui.
Je les voyais devant leur arrêt de bus, l’air tristounet. Ça me faisait mal au coeur. Moi qui vis seule dans ce grand appartement, je me suis dit que je pourrais peut-être en loger un. » C’est ainsi que la Rémoise Yolande Forget, 79 ans, domiciliée au pied des facs de Croix-Rouge, a décidé d’accueillir un étudiant. C’était en 2012. Un courrier de l’Effort Rémois lui a fait franchir le pas. Le premier étudiant était Chinois.
Depuis, Yolande a logé un Malgache, l’an dernier, et une jeune Turque, cette année. « Je fais le tour du monde ! », sourit la vieille dame qui ne remerciera jamais assez « Ensemble2générations » de l’avoir aidé à réaliser son projet. Fondée en 2011, l’antenne rémoise de l’association s’emploie à mettre en relation des étudiants avec des seniors. Un échange de bons procédés. Les premiers trouvent le calme et la sécurité dont ils ont besoin pour étudier, les seconds la compagnie utile dont manquent parfois leurs vieux jours. Venue d’Espagne il y a une dizaine d’années et d’inspiration chrétienne, la formule rencontre de plus en plus de succès en France. Une trentaine d’étudiants avaient trouvé un logement dans ces conditions l’an dernier à Reims, ils sont cette année 43 accueillis par autant de seniors de 56 à… 100 ans.
« L’association se charge de recueillir l’inscription sur son site internet, nous établissons le contact, signons une convention et assurons le suivi de la cohabitation, de septembre à juin », explique Isabelle Bouvattier, directrice de « Ensemble2générations » qui oeuvre avec quatre bénévoles au bon fonctionnement de l’association. « L’objectif est que chacun y trouve son compte. Cela nous oblige à être très professionnel et rigoureux dans l’examen des demandes. Tout le monde ne peut pas cohabiter. Il y a parfois des déçus, certes, mais l’essentiel est de trouver le bon équilibre », souligne Anne-Sophie Renard, la présidente de l’antenne rémoise du réseau. « Quand on débarque de Haute- Marne à 20 ans sans connaître personne, loger chez une personne âgée est plus sécurisant. La formule me permet d’avoir un minimum d’autonomie et de nouer avec Thérèse, ma logeuse, des relations d’amitié. Je lui apporte des fruits de Montier-en-Der et elle me confectionne des gâteaux », raconte Coralie, 20 ans, une étudiante en biologie qui a opté pour la formule 3 de l’association.
Laquelle lui fait débourser 180 euros par mois (outre la cotisation de 290 euros) pour assurer les dépenses d’eau et de chauffage (voir par ailleurs).
G.G.
À SAVOIR
▶ « Ensemble2générations » est le plus important réseau national de mise en contact des étudiants avec des seniors exerçant en province. Les autres associations sont surtout présentes à Paris.
▶ À Reims, l’association propose trois formules de logement. Afin de couvrir les frais de dossiers, toutes nécessitent une cotisation annuelle de 290 € pour l’étudiant et de 40 € pour le senior.
▶ Le logement gratuit suppose une grande disponibilité de l’étudiant et de fortes contraintes horaires. Le logement économique implique une participation aux charges de l’ordre de 50 euros et le logement solidaire (le plus autonome) une indemnité mensuelle d’occupation de 250 à 300 euros .
Informations au 06 77 36 37 25.
Assemblée générale de l’APPF, jeudi 18 septembre à 18 h 30 dans le local de l’association de promotion de Pays-de-France, 5, allée des Picards.
Renseignements auprès de la présidente Christiane Monflier au 03 26 36 65 71 ou au 06 31 61 16 10.
Une dame blessée par les portes du tram Mercredi vers 18 h 30, une femme de 59 ans qui voulait monter dans le tramway à l’arrêt Arago, avenue Bonaparte à Croix-Rouge, s’est retrouvée coincée par les portes qui se sont fermées sur elle. « Des personnes autour ont essayé d’ouvrir les portes à la force de leurs mains mais en vain. Il a fallu que le chauffeur active la décompression pour libérer ma mère », raconte son fils.
Transportée à l’hôpital par les sapeurs- pompiers, la dame souffre d’un traumatisme thoracique nécessitant un premier arrêt de travail de trois jours. Sa famille va contacter l’exploitant Citura pour comprendre ce qu’il s’est passé.
« Le Feu : Boucq illustre Barbusse », conçue par les éditions Invenit autour du roman autobiographique d’Henri Barbusse publié en décembre 1916, Le Feu, qui reçut le Prix Goncourt cette même année.
Médiathèque Croix-Rouge jusqu’au 25 octobre, entrée libre.
Exposition : une guerre littéraire
Abondamment illustrée, pédagogique, l’exposition « Plumes des tranchées, les écrivains et la Grande Guerre sur le front de Champagne », proposée par la bibliothèque de Reims, évoque autour de manuscrits et de pièces jamais montrées au public, la période 14-18 sous un angle littéraire. A découvrir jusqu’au 4 janvier 2015 à la bibliothèque Carnegie et à la médiathèque Croix-Rouge. Entrée libre.
Portes ouvertes des Maisons de Quartier
Jusqu’au 17 septembre, les Maisons de quartier de Reims (Arènes du Sud, Cernay-Europe, Châtillons, Clairmarais, Croix-Rouge, Epinettes, Jena-Jaurès, Les Sources, Maison Blanche, Orgeval, Trois Piliers, Val de Murigny et Wilson) ouvrent leurs portes aux curieux. L’occasion de découvrir les activités et les ressources de ces établissements présents au coeur des quartiers rémois. Rens. : 03 26 35 32 50 ou www.maisondequartier- reims.fr
Démocratie locale : Les futurs conseils de quartier se dessinent
![]() Autour de l’adjoint au maire, Mario Rossi, les anciennes conseillères de quartier ont livré des témoignages riches sur leur expérience passée au sein de ces instances. © l’Hebdo du Vendredi
![]() |
Autour de l’adjoint au maire, Mario Rossi, les anciennes conseillères de quartier ont livré des témoignages riches sur leur expérience passée au sein de ces instances. © l’Hebdo du Vendredi
En attendant le 4 octobre, date limite pour déposer sa candidature de conseiller(ère) de quartier, Mario Rossi, adjoint au maire en charge du projet, a rappelé lundi les grandes nouveautés du dispositif mis en place par la nouvelle municipalité. L’occasion aussi de profiter des témoignages de plusieurs ex-conseillères de quartier, venues confier leur retour d’expérience.
Déjà largement transformés sous la précédente mandature, les conseils de quartier poursuivent leur mue avec la nouvelle équipe municipale. Plusieurs nouveautés ont déjà été annoncées, comme la réduction des séances plénières de cinq à trois par an (ce qui privilégiera l’efficacité du travail des commissions), l’abaissement à 16 ans de l’âge minimum pour pouvoir faire partie du collège des habitants, ainsi qu’un recrutement désormais effectué sur la base du volontariat. « Dans le recrutement précédent, des quotas de parité étaient pratiqués, nous, nous avons préféré laisser chacun, homme ou femme, candidater librement (près de 300 candidatures déjà reçues), mais nous espérons de nombreux profils féminins car il est évident que la place des femmes est essentielle dans les conseils », souligne Mario Rossi. Quant à l’ouverture du collège des habitants aux jeunes de 16 ans, l’élu met en avant la cohérence : « Jusqu’à présent, les petits Rémois pouvaient par exemple siéger au conseil municipal des Jeunes mais, à 16 ans, étaient encore trop jeunes pour rejoindre les conseils de quartier et ce, même s’ils voulaient poursuivre leur engagement dans la vie de leur cité. Désormais, on ne les « perdra » plus pendant deux ans. » Dernière orientation : essayer de lier les quartiers entre eux, à savoir développer l’axe des « inter-quartiers ».
Qu’elles aient siégé dans le conseil de leur quartier pendant plusieurs années ou quelques mois seulement, toutes les anciennes conseillères venues donner leur ressenti autour de Mario Rossi gardent globalement un bon souvenir de leur passage dans cette instance. Ainsi, Nadine, ancienne conseillère sur le quartier Courlancy - Bois d’Amour – Porte de Paris, confie avoir vécu « une expérience exaltante avec certes, parfois, la légère impression de (se) sentir un peu potiche mais, dans la majorité des cas, le sentiment d’avoir été utile sur l’avancée de certains gros projets. » Corinne, de son côté, s’est sentie, elle, « de plus en plus concernée par la vie des quartiers. C’est l’occasion de rencontrer ses voisins, les riverains du secteur, d’échanger, de proposer, de défendre même des dossiers. » Pour la plupart, siéger dans le collège des habitants leur a réellement permis de mieux comprendre le fonctionnement de la ville, avec également la possibilité de recueillir un maximum d’informations (sur la vie municipale, les actualités culturelles…).
Si on leur pose la question sur leur désir de repartir pour un nouveau mandat en tant que conseillère, les ex représentantes d’habitants n’hésitent pas longtemps : c’est oui ! Car, comme le résume l’une d’elle, « au conseil de quartier, on peut vraiment faire bouger les choses, et même si cela prend du temps, on finit par y arriver… »
Aymeric Henniaux
> Candidature à déposer jusqu’au 4 octobre par courrier : Service démocratie locale, Hôtel de Ville, 9 Place de l’Hôtel de Ville - CS 80036, 51722 Reims Cedex. Ou directement sur internet : www.reims.fr
Rencontres et animations au Relais des Parents. « Livres et partages parents/enfants », avec la médiathèque Croix-Rouge, de 17 à 19 heures, au relais des parents, 50, rue Cognacq- Jay. Entrée libre.
« Le Feu : Boucq illustre Barbusse », conçue par les éditions Invenit autour du roman autobiographique d’Henri Barbusse publié en décembre 1916, Le Feu, qui reçut le Prix Goncourt cette même année. Médiathèque Croix-Rouge jusqu’au 25 octobre, entrée libre.
Remise de diplômes, jeudi 18 septembre à 18 heures, aux anciens élèves de 3e du collège François-Legros de Reims (année 2013-2014) dans la salle des conseils de l’établissement.
Lauréats du brevet et du projet Lancaster qui a valu au collège le label « établissement européen » seront mis à l’honneur et recevront leurs diplômes en présence de leurs professeurs et des familles qui auront pu se déplacer.
Juste après cette cérémonie, à partir de 18 h 30, la direction recevra les parents d’élèves de tous les niveaux pour la réunion d’information de rentrée dans le grand préau du collège.
![]() |
Les cours d’alphabétisation de l’association des travailleurs maghrébins en France ont repris le 8 septembre, journée internationale de l’alphabétisation.
Ils ont lieu deux fois par semaine, le lundi et le jeudi, de 14 à 16 heures. Cet atelier, qui fonctionne depuis plusieurs années au local associatif de l’ATMF, 6, allée des Picards, permet à de nombreuses femmes d’origine étrangère d’acquérir progressivement les bases du français, ce qui favorise leur intégration.
Les participantes y préparent le diplôme d’études en langue française (DELF), diplôme officiel délivré par le ministère de l’Éducation nationale pour certifier les compétences en français des candidats étrangers.
Les cinq animatrices bénévoles sont toutes des enseignantes de l’Éducation nationale retraitées.
▶ Renseignements auprès du président, Mohamed El Haddaoui, au 03 26 36 68 43.
![]() |
Une quinzaine d’épreuves attendent les fans de Rubik’s cube ce week-end à la Maison des associations de Tinqueux. Que le plus rapide gagne !
À une ou deux mains, les yeux fermés, en un minimum de mouvements… Les défis autour du Rubik’s cube ne manquent pas ! L’association Speedcubing Champagne-Ardenne, créée l’an dernier par trois passionnés, dont les Rémois Joffrey Lenoble et Lina Tissier, a décidé d’en retenir une quinzaine pour son 2e Champagne Open organisé ce week-end à la Maison des associations de Tinqueux, dans le cadre de la « Faîtes du jeu » de Ludomania.
Une occasion en or pour les passionnés
– de tous âges et toutes nationalités
– du fameux cube coloré
de se confronter et de dépasser leurs limites. L’an dernier, 55 compétiteurs s’étaient lancés dans l’aventure, unique à Reims. Pour cette nouvelle édition, ils sont déjà 40 à s’être manifestés, dont onze venus d’un pays étranger.
« On attend, parmi eux, de nombreux élèves qui font partie des clubs de Rubik’s cube animés par des profs de maths à François-Legros, au Sacrécoeur, et à Pierre-de-Coubertin à Cormontreuil », notent Joffrey et Lina, qui financent eux-mêmes la manifestation avec l’aide de quelques sponsors. « Au sein de ces clubs, les jeunes s’entraînent pour résoudre, en équipe, cinquante cubes le plus rapidement possible. Notre compétition leur permet de se lancer en solo. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles on l’a créée. »
Cet événement est aussi l’occasion rêvée de rencontrer d’autres « cubeurs » et donc de s’améliorer « en partageant avec eux de nombreux trucs et astuces », se réjouissent Joffrey et Lina, piqués de cubes depuis 5 ans déjà, même s’ils ont mis, aujourd’hui, quelque peu les performances entre parenthèses, exigences de la vie active obligent.« Le Rubik’s cube demande beaucoup d’entraînement, de pratique, comme pour un sport. Si on ne s’attaque plus aux records des autres, on a envie de battre les nôtres et on aime toujours autant l’ambiance de ces rencontres ! C’est un challenge personnel qui permet de se faire plaisir, de lutter contre le stress… » et de voyager : championnat d’Europe en Hongrie et Mondiaux en Thaïlande pour Lina ; compétition en Suède pour Joffrey ; et championnats d’Europe au Danemark cet été en duo… le Rubik’s cube ouvre les jeunes esprits, mais également de nouveaux horizons !
M.D.
À SAVOIR
▶ Le 2e Champagne Open de Rubik’s cube 2014 (une quinzaine d’épreuves) se déroulera le samedi 13 et le dimanche 14 septembre à la Maison des associations de Tinqueux, de 8 h 30 à 18 heures. Finale le dimanche à 16 h 45 à la salle des fêtes, où se tient tout le week-end la « Faîtes du jeu ». Lots à la clé. Un stand goûter permettra de se restaurer.
▶ Sur place, vente de Rubik’s cube de compétition par l’association pour aider à financer l’événement, notamment la coupe de champagne souvenir offerte à chaque participant.
▶ L’inscription au Champagne Open 2014 est gratuite, ouverte à tous ceux qui savent résoudre le Rubik’s Cube 3x3. Plus de renseignements sur www.speedcubingca.fr
Mardi vers 14 h 15, un collégien de 15 ans a été renversé avenue du Maréchal-Juin (L’union d’hier). Nous avons omis de préciser qu’il avait été percuté par une rame du tramway. Le jeune homme, qui traversait en dehors d’un passage, ne l’a pas entendu arriver car il portait un casque. Il est légèrement blessé à la tête et aux bras.
Vers 17 heures ce même jour, une cyclomotoriste de 26 ans a chuté sur l’avenue de Champagne, entre la place des Droits-de-l’Homme et l’échangeur de la traversée urbaine. Elle souffre d’écorchures au coude et au genou qui n’ont pas nécessité son transport au CHU.
Vers 21 heures, une automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture alors qu’elle circulait entre Thil et Pouillon. Elle est légèrement blessée.
![]() |
Les sportifs de l’Ufolep (Union française des oeuvres laïques d’éducation physique), et notamment les footballeurs, ne se sont pas fait attendre pour organiser leur nouvelle saison : le 1er septembre, le comité départemental Ufolep a réuni les clubs et dès le 28 septembre, les équipes joueront leur premier match en Coupe. Comme à l’accoutumée, les clubs ont pu débattre et échanger sur leur pratique, l’organisation des compétitions, les règlements, et valider ensemble le déroulement de la saison.
Quarante-deux équipes engagées dans les compétitions vétérans cette saison, c’est quatre de plus que la saison dernière. Ces quarante-deux équipes parient encore cette saison sur l’Ufolep pour se mesurer mais surtout retrouver leurs partenaires et partager une matinée de bonne humeur où priment la convivialité et le fair-play. Il est encore temps de les rejoindre.
▶ Ufolep 51, tél. 03 26 84 32 26. Site : www.ufolep51.org ufolep.marne51@gmail.com
Manifestement, Vincent Betbeze (3/6, Bezannes) et Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) ont pris leurs (bonnes) habitudes sur la résine sillerotine. Ainsi, dimanche, dans une finale entre favoris à 3/6, le moniteur du TC Bezannes a logiquement pris le meilleur (6-3, 6-3) sur Nicolas Birot (Reims Europe Club). Histoire tout simplement de conserver sa couronne.
De son côté, Amélie Zarev a fait mieux en remportant le titre pour la troisième fois consécutive. Opposée au stade ultime à sa camarade de club Lisa-Marie Habert (3/6) dans une rencontre qui a tenu toutes ses promesses, Amélie Zarev a parfaitement maîtrisé la « belle » pour triompher : 4-6, 6-4, 6-0.
▶ SIMPLE. – Quarts de finale : Ketty Koniushok (5/6, Côte des Blancs) bat Thimothée Achain (30, TRC Muire) 6-0, 6-1 ; Caroline Girard (5/6, TC Baie de Saint Paul) bat Amélie Charpentier (15, Bétheny) 6-3, 7-5. Demi-finales : Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) bat Ketty Koniushok 6-2, 2-6, 6-1 ; Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) bat Caroline Girard 6-0, 6-4. Finale : Amélie Zarev bat Lisa-Marie Habert 4-6, 6-4, 6-0.
▶ DOUBLE. – Finale : Stéphanie Hennepeaux (15/3)–Ketty Koniushok (5/6, Côte des Blancs) battent Thimothée Achain (30)–Sophie Surelle (15/4, TRC Muire) 6-0, 6-1.
▶ SIMPLE. – Quarts de finale : Solivellas (3/6, Witry-lès-Reims) bat Cailleux (15, Cormontreuil) 5-7, 6-3, 7-5 ; Birot (3/6, Reims Europe Club) bat Delarme (15, Cheminots Reims) 4-6, 6-2, 6-0 ; Boulard (5/6, Montmirail) bat Durant (5/6, Bétheny) 6-1, 0-6, 6-4 ; Betbeze (3/6, Bezannes) bat Charai (15, Cirmontreuil) 6-4, 6-4. Demi-finales : Birot bat Solivellas 6-4, 6-4 ; Betbeze bat Boulard 7-6, 7-5. Finale : Betbeze bat Birot 6-3, 6-3.
▶ + 35 ANS. – Demi-finales : Zymek (15/1, Suippes) bat Bertaux (15/2, Géo-André) 6-2, 2-6, 6-3 ; Cailleux (15, Cormontreuil) bat Tonnel (15/2, Taissy) 6-3, 6-2. Finale : Zymek bat Tonnel (repêché) 6-2, 6-0.
▶ DOUBLE. – Finale : Pralon (15/3)–Sarre (15/3, URT) battent Renard (15/2, Sillery)–Phantam (15/1, Courtisols) 1-6, 6-4, 1-0 (10/4).
![]() |
Les maisons de quartier offrent une foule d’activités. Vous ne les connaissez pas encore ? Venez les voir dès aujourd’hui et jusqu’à dimanche prochain.
Samedi, 14 h 30 : une cohorte d’hommes, de femmes et d’enfants déambulent place d’Erlon, s’arrêtent devant la fontaine. Tous s’immobilisent durant trois minutes. Puis ils s’animent à nouveau, revêtent un t-shirt au logo des maisons de quartier et tendent des flyers aux passants. Il s’agit d’une manifestation « Freeze », en prélude à leurs « portes ouvertes ». « Nous avons réfléchi sur la façon d’améliorer notre communication. Nous voulions redonner de la visibilité à l’ensemble de nos structures. Mais le faire tous ensemble et surtout vers le grand public. Nous souhaitons toucher des gens qui ne sont pas forcément déjà des habitués de nos MQ, y compris les nouveaux arrivants », explique Eric Tournet, directeur général de l’association des maisons de quartier.
Il faut savoir que les « MQ », ce sont des dizaines de milliers d’usagers. Pas forcément tous adhérents : « Il y a aussi les participants ponctuels aux fêtes de quartier, de Noël, à la corrida de Wilson, aux animations « hors les murs », les spectateurs des concerts, spectacles, conférences… et qu’on peut compter eux aussi en milliers », ajoute Gabriel d’Elloy, le vice-président. Les maisons de quartier, ce sont des lieux ressources, de proximité, dont les services ne sont pas forcément connus de tous les Rémois. D’où l’idée de cette campagne de communication, affiches, flyers diffusés dans le centre-ville et de ce « Freeze » : « Ce Freeze, c’est un « coup de canon » qui annonce les portes ouvertes, du mercredi 10 au mercredi 17 septembre. Plein de choses se passeront. Le fait de répartir ces portes ouvertes sur une semaine nous permet aussi d’orienter nos actions en fonction des publics spécifiques à chaque quartier ».
L’éventail des activités sportives, ludiques, artistiques, culturelles, est très vaste, les jours et heures diffèrent d’une structure à l’autre : impossible d’en donner le détail. Certaines animations auront lieu « hors les murs », sur des places, dans des squares, aux sorties des écoles. Un temps fort cependant le samedi 13, avec un maximum d’animations. ▶ Pour obtenir toutes précisions : www.maisondequartier-reims.fr ou 03 26 35 32 50.
EN CHIFFRES
L’association des maisons de quartier, c’est :
▶ 14 000 participants
▶ 8 200 adhérents
▶ 140 activités différentes
Hier vers 7 h 20, un cycliste de 18 ans a été heurté par une voiture avenue Marchandeau, au carrefour de la rue de Courlancy.
Il est légèrement blessé, de même qu’un collégien de 15 ans renversé à 14 h 15 avenue du Maréchal-Juin.
Assemblée générale de l’APPF, jeudi 18 septembre à 18 h 30 dans le local associatif de l’association de promotion de Pays-de-France au 5, allée des Picards.
Renseignements auprès de la présidente Christiane Monflier au 03 26 36 65 71 ou06 31 61 16 10.
![]() |
Un poids lourd du judo vient de naître. En fusionnant, les clubs rémois de Reims judo, de l’association sportive Croix-Rouge Judo et le Judorex de Saint-Brice- Courcelles viennent de donner naissance au Judo Reims Métropole.
Un nouveau club qui compte désormais quelque 650 licenciés. Le plus grand club de Champagne-Ardenne et l’un des plus imposants de France en termes d’adhérents.
Cette fusion, en projet depuis plus de dix ans, n’est devenue réalité que très récemment. « Nous nous sommes toujours très bien entendus entre nous, puis tout s’est précipité avec l’envie du Judorex de nous rejoindre », explique Jean Dressayre, l’un des dirigeants du nouveau club.
Et de reprendre : « Cette fusion nous ouvre de vraies perspectives de développement. D’abord, nous pourrons donner des cours spécifiquement adaptés aux attentes de nos licenciés. Nous bénéficierons aussi d’un meilleur encadrement, l’action des bénévoles sera aussi plus efficace et nous optimiserons les créneaux de nos équipements. »
Autre avantage de taille, le Judo Reims Métropole lancera prochainement des sections ju-jitsu, taïso, kendo et aïkido. Que des avantages donc sans pour autant changer certaines habitudes. Les lieux et les horaires de pratique pour l’école de judo (pour les 4/11 ans) ne changeront pas
H. C.
Dans le cadre du FISAC TRAMWAY, les entreprises de services, artisanales ou commerciales situées le long du tracé du tramway, ont la possibilité de recevoir une subvention pouvant couvrir jusqu’à 40 % de leurs dépenses d’investissements.
« Le dispositif, pris en charge à parité par la Ville de Reims et l’État, est opérationnel depuis 2011. Jusqu’à présent, il fallait être situé à moins de 50 mètres du tracé du tramway pour pouvoir bénéficier de cette aide. Il nous a semblé important de proposer cette subvention à un plus large panel de professionnels. C’est pourquoi le 7 juillet dernier, le Conseil municipal a fait voter l’extension du périmètre d’éligibilité aux entreprises situées à moins de 200 mètres du tracé. L’objectif est de préserver et de développer le tissu économique de proximité et les services à la population », explique Charles Germain, adjoint au Maire délégué au Commerce et à l’Artisanat. Un moyen, également, de compenser les désagréments occasionnés par les travaux du tramway, et leurs incidences pour l’activité économique. Les professionnels éligibles au FISAC doivent être à jour de leurs obligations sociales et fiscales et avoir un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros par an. « Nous ciblons prioritairement les commerçants du centre-ville et de l’avenue de Laon. Ceux qui sont implantés dans les cinq Zones Urbaines Sensibles rémoises (Croix-Rouge, Orgeval, Epinettes, Wilson et Châtillons) peuvent quant à eux profiter d’un FISAC en ZUS spécifique, plus avantageux », indique l’élu.
Les investissements concernés par le FISAC sont la mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite (obligatoire à l’horizon 2015 pour tous les Établissements Recevant du Public), la sécurisation des entreprises, les économies d’énergie, et enfin la rénovation des façades et enseignes. « Ma pâtisserie chocolaterie implantée avenue de Laon a 18 ans, elle a besoin d’un vrai coup de jeune ! Avant la fin de l’année, je vais donc monter un dossier de demande de subvention car certains aménagements entreront dans le cadre du FISAC : mise en place d’un éclairage économique, création d’un comptoir de caisse accessible aux personnes à mobilité réduite, ou encore réfection complète de ma façade.
C’est assurément une opportunité à saisir », insiste Olivier Biston, président de l’Association des Commerçants du Faubourg de Laon
S. C.
* Le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce est un dispositif d’État.
Delphine Massart, chargée de mission FISAC pour la Ville de Reims, répond à toutes vos questions et vous accompagne dans la constitution de votre dossier de demande de subvention. Contact : 03.26.77.87.66 et delphine.massart@mairie-reims.fr.
C’est un rendez-vous devenu incontournable ! Du 23 au 30 septembre, de nombreuses animations sont proposées par la Ville de Reims et ses partenaires de l’enseignement supérieur (URCA, NEOMA, CROUS) pour aller à la rencontre des nouveaux étudiants, leur faire découvrir notre ville et les aider à s’y insérer. Parmi les 29000 étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur de la ville, 3 000 viennent d’un pays étranger. L’ « International Speed Meeting » qui se déroulera le 23 septembre à l’Hôtel de Ville, offrira l’occasion aux étudiants d’étendre leur réseau de connaissances à Reims.
Autre rendez-vous majeur : la « Fête du Sport Etudiant », le 25 septembre de 18 h à minuit, à la Halle Croix-Rouge et au Complexe Géo André. Notons aussi le Défi Découverte, le 27 septembre, qui constitue un parcours original composé d’énigmes et de jeux, à la découverte du patrimoine historique et culturel du centre-ville. En somme, une semaine d’intégration intense à ne manquer sous aucun prétexte !
S. C. et A. H.
Espace Reims Campus, 31, rue du Général Sarrail. 03.10.16.65.42 - reims-campus@reimsmetropole.fr
![]() |
C’est une première dans l’histoire de l’association des Maisons de quartier. Durant une semaine, du 8 au 13 septembre, toutes les Maisons de quartier ouvrent leurs portes et proposent des animations sur place. Durant toute la semaine, la Maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau/Pays-de-France des animations à l’attention des habitants. A ne pas manquer le 10 septembre, de 14 h à 17 h, une après-midi consacrée à l’animation, à l’information sur le nouveau programme de la saison 2014-2015. Le samedi 13, la Maison de quartier organisera un parcours dans le quartier ainsi qu’un échange avec les habitants.
Renseignements 03.26.08.08.78.
Les antennes municipales accomplissent, pour vous, de nombreuses formalités administratives à proximité de votre domicile. Demande d’extrait d’acte de naissance, de mariage, demande de carte d’identité ou de passeport. Antenne Croix-Rouge, 1, bis, avenue Bonaparte. Ouverture du lundi après-midi au samedi matin, de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
A partir de 16 ans, quelle que soit votre nationalité, habitant-e ou impliqué-e sur le secteur, chacun-e peut candidater pour devenir conseiller-e de quartier.
En déposant votre candidature au service démocratie locale
Democratie.locale@mairie-reims.fr
Place de l’Hôtel de Ville - 2e étage - bureau 221
CS 80036 - 51722 Reims cedex
Vous pouvez télécharger ici le formulaire de candidature
![]() Pierre Handsaeme pose sous cette fameuse chaise plantée dans le plafond d’origine. Aujourd’hui, le commerce est un bar-restaurant qui vend également cigares et alcools.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() Fanfares et orchestres se succédaient lors des fins de semaine à La chaise au plafond.
![]() |
Le 12 septembre 1914, le souffle d’un obus envoyait une chaise s’incruster dans le plafond d’un café, rebaptisé en conséquence. Retour sur une saga centenaire.
Les souvenirs affluent par vagues. Florence Handsaeme empoigne soudain une pile de cartes postales écornées par le temps. Au dos de l’une d’elles, ces quelques lignes : « Arrête-toi passant, regarde cette chaise, c’est l’histoire de Reims qu’évoquent ses débris en mil neuf cent quatorze, au sein de la fournaise, elle annonça pour nous le terrain reconquis. » L’histoire de La chaise au plafond, lieu situé au bout de l’avenue d’Épernay, face au CHU, commence en 1910. Cette année-là, une femme en avance sur son temps nommée Aimée Wilbert décide de construire un café-auberge. Celle-ci est baptisée Le café des Sportsmen, et ouvre en mars 1914. On vient y payer son tabac au poids, louer une chambre et boire l’apéritif. Sur les photos d’époque, Mme Wilbert apparaît « coquette et indépendante », selon le mot affectueux de Florence Handsaeme. Celle dont Aimée Wilbert fut la marraine gère aujourd’hui, à la suite de son père, La chaise au plafond avec Béatrice, sa soeur jumelle.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Le 12 septembre, les Français reprennent la ville aux Allemands. Au petit matin, un dernier obus de 75 est lâché par un avion français. Le souffle de l’explosion fait valser le mobilier, allant jusqu’à planter une chaise au plafond. Elle y restera. Peu après, Le café des Sportsmen est rebaptisé La chaise au plafond. Un siècle plus tard, le plafond d’origine, conservé sur quelques mètres carrés dans une pièce fermée au public, retient toujours la chaise par ses pieds. « C’est un endroit qui force le respect. Les jours où on n’a pas trop envie de travailler, il y a toujours cette flamme qui nous rappelle qu’on est dans un lieu chargé d’histoire », sourit Béatrice Handsaeme. Sur le mur, derrière elle, des peintures réalisées par des blessés de 14-18.
Durant l’entre-deux-guerres, militaires et touristes viennent voir cette chaise à haute valeur symbolique. Le Tour de France passe devant l’établissement, situé sur ce qui est encore l’entrée de la ville. Bals et guinguettes s’enchaînent. Vite, la Seconde Guerre mondiale arrive et les Allemands reviennent. La chaise au plafond devient pour l’envahisseur un poste de surveillance privilégié. Symbole de leur défaite subie une génération plus tôt, ils vont jusqu’à décrocher, le 26 mai 1944, la chaise de son plafond. Celle-ci y reviendra lorsqu’en août 1944, Reims sera libérée.
Dans la foulée, Mme Wilbert organise un concours. L’idée ? Punaiser un billet et le planter dans ce plafond qui signifie tant. On y chante parfois La Marseillaise. En un an, 8 400 francs sont récoltés. Cette somme sera versée aux orphelins et blessés de guerre. Les années passent, les célébrités aussi : Tino Rossi, Yvette Horner ou encore Juan Manuel Fangio s’arrêtent. En 1953, Pierre Handsaeme, père de Florence et Béatrice, commence à travailler à La chaise au plafond. Il en reprendra la gérance en 1969, succédant à Aimée Wilbert, décédée en 1982. « Nous, on est nées en 1964 à l’hôpital, de l’autre côté de la rue. Mais on a attendu un peu pour traverser la route ! », rit Florence.
Dans les années cinquante, le lieu abrite une des toutes premières télévisions. « Sur Reims, il devait y en avoir deux ou trois. Ah, pour la finale de foot Reims-Real en 1958, il y en avait du monde ! », se souvient Pierre Handsaeme. Regardant en silence ces photos ressorties des malles pour l’occasion, il soupire : « Ah, ça remue de revoir tout ça… Avec cette idée de fêter les cent ans, ça fait deux jours que je n’arrive plus à dormir. » Vendredi, jour de centenaire, une fête strictement privée sera organisée.
MATHIEU LIVOREIL
Le 18 septembre 1914, des bombardements projetèrent une autre chaise du sol au plafond, cette fois dans la rue Saint-Pierre-des-Dames. Bien qu’immortalisé en photo, cet épisode ne connut pas la même gloire que celui survenu au café des Sportsmen, survenu six jours plus tôt.
![]()
Ces conseillères de quartier, qui entourent Mario Rossi, sont prêtes à repartir pour faire avancer les choses.
![]() |
Elles ont un mandat ou plusieurs mandats de conseillères de quartier derrière elles. Ces femmes vont vous donner envie d’être candidat(e).
Les conseils de quartiers ont six ans et continuent de grandir avec l’âge. « Au début, il y avait des gens qui s’exprimaient de manière agressive ou qui ne voyaient que devant leurs portes, les choses ont évolué », confient les membres du service de démocratie locale de la Ville et des conseillères en place. Hier, elles avaient été conviées par Mario Rossi, adjoint au maire, pour livrer leur ressenti sur ces premières années d’expérience. « Nous n’avons pas voulu bousculer ce qui avait été fait. Les périmètres sont les mêmes. On a juste décidé de tout baser sur le volontariat », explique-t-il. Seulement certaines personnes sont peut-être un plus difficiles à convaincre que d’autres. Les 18-25 ans sont par exemple très minoritaires dans ces conseils. De même, la parité est loin d’être respectée avec seulement 38 % de femmes. « Pourtant, elles ont sans doute une façon d’appréhender le quartier parfois différente de celles des hommes et qui doit compter », poursuit Mario Rossi. Il suffit d’écouter ces dames qui ont déjà été conseillères pour s’en convaincre. Certaines ont commencé à assister dans le public à des séances avant de franchir le pas. Au départ, la motivation a par exemple concerné le trajet à pied pour aller à l’école. Une des intervenantes se rappelle ainsi s’être engagée après la mise en place d’une sorte de pédibus. « Ce qui est très positif aussi, c’est que l’on rencontre plein de gens, on apprend à connaître ses voisins, on devient un peu leur porte-parole. » Parfois aussi, disent-elles, cela leur a permis de comprendre le fonctionnement d’une collectivité. « On voit que tout n’est pas si facile, que les choses prennent du temps. On essaye de l’expliquer aux habitants du quartier.
On est un peu le lien entre et la Ville. Le service de démocratie locale nous aide beaucoup. » Au début, les conseillères se souviennent de discours violents de la part de certains. Il y a eu des formations à la prise de parole pour apaiser les choses.
« Il faut que les gens s’écoutent et pensent intérêt général, plutôt qu’à leur bout de trottoir. » Ces femmes ont une fierté de leur quartier, de son histoire. Elles sont encore très fières des réalisations qui ont été menées grâce à elles, comme le marché Jean-Jaurès par exemple, le terrain de sport de la rue Charlier… « J’ai eu le sentiment qu’on a été écouté parfois. » Même s’il arrive d’attendre un passage piétons pendant trois ans. Qu’il existe encore beaucoup de choses à faire. Une riveraine du quartier Charles- Arnould parle d’un secteur délaissé, une autre du centre-ville évoque les terrasses bruyantes, l’absence de maison de quartier pour Courlancy est pointée… « Il faut des femmes, des gens qui s’engagent pour faire avancer les choses, tout le monde est utile. » Seules trois réunions plenières sont prévues dans l’année. « Après, il y a les commissions, c’est là que c’est passionnant, car on va au fond des problématiques. Mais chacun est libre de s’y inscrire ou pas. »
YANN LE BLÉVEC
▶ Comment et quand devenir conseiller de quartier ? À partir de 16 ans, habitant ou acteur du quartier, chacun peut candidater, en déposant une demande auprès du service de démocratie locale : democratie.locale@mairie-reims.fr ou sur le site de la ville : www.reims.fr. Renseignements au 06 26 77 79 12.
▶ Un plan interactif sur le site de la Ville permet de visualier le périmètre des douze quartiers : Barbâtre, Saint-Remi, Verrerie ; Bois d’Amour, Courlancy, Porte de Paris ; centre ville ; Cernay, Épinettes, Jamin, Jean-Jaurès ; Charles Arnould, Clairmarais ; Châtillons ; Chemin Vert, Clemenceau, Europe ; Croix-Rouge, Hauts de Murigny ; La Neuvillette, Trois Fontaines ; Laon- Zola, Neufchâtel, Orgeval ; Maison Blanche, Sainte Anne, Wilson ; Murigny.
Hier vers 13 h 25, deux voitures sont entrées en collision au carrefour de l’avenue Bonaparte et de l’allée des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge.
Sur les quatre personnes impliquées, deux ont été légèrement blessées, notamment une dame qui se plaignait de douleurs aux cervicales.
Deux ambulances des sapeurs- pompiers ont assuré le transport des victimes au centre hospitalier.
![]() Le coût du projet, dont certains travaux ont déjà commencé, s’élève à 275 millions d’euros. La construction du bâtiment mutualisé droit-éco est ainsi en cours à Croix-Rouge.
![]() |
![]() Jacques Meyer, Catherine Vautrin, Sébastien Lacroix, de L’union et Gilles Baillat.
![]() |
![]() Conçus par l’urbaniste Julien Langé, les nouveaux bâtiments du campus Croix-Rouge seront bioclimatiques.
![]() |
![]() |
Il ne manque plus que l’engagement financier de l’État pour lancer les travaux du campus unique dont la Champagne-Ardenne a besoin si elle veut compter dans la future grande région. Le temps presse.
Il serait temps que l’État sorte le carnet de chèques. Le projet de grand campus n’attend plus que l’annonce de la participation financière du ministère pour enclencher ce qui sera le grand chantier des années à venir dans la région.
La question n’est plus de savoir s’il faut ou pas regrouper les facultés sur le site de Croix-Rouge à Reims mais plutôt : quand commence- t-on ? C’est ce qui ressort de la conférence organisée par l’Urca la semaine dernière sur la foire de Châlons. Il y a urgence. René- Paul Savary, le président du conseil général de la Marne, a bien résumé l’affaire : « Je suis inquiet pour ce projet car il n’a pas démarré. Si nous sommes regroupés avec la Lorraine et l’Alsace, les décideurs risquent de considérer qu’un grand campus aussi près de Paris n’est pas nécessaire. Strasbourg et le campus Lorraine leur suffiront. Et notre atout, le TGV, deviendra une faiblesse car il nous place à deux pas des universités parisiennes. N’attendons plus ! Allons-y tout de suite. »
Une impatience exprimée différemment par le président de l’université Gilles Baillat : « Il faut bien comprendre que ce grand campus est vital pour le développement économique de notre région. Il ne faut pas croire que s’il ne se fait pas, nous resterons dans la situation actuelle, c’est-à-dire avec une université qui ne se porte pas trop mal et qui gagne environ 1 000 étudiants par an. Si le projet avorte, nous perdrons petit à petit nos acquis au profit des grosses métropoles voisines. L’enjeu d’aujourd’hui n’est pas de gagner ou de rester en l’état, c’est de gagner ou de perdre. Et nous perdrons gros. » Pour ne pas « perdre », il faut réunir la coquette somme de 275 millions. Le projet est ambitieux mais cher. Les collectivités territoriales, toutes représentées à la conférence, ont réaffirmé leur soutien, y compris financier. Mais à la condition que l’État entre dans la danse. « Tout le monde est d’accord pour donner mais il manque toujours l’acteur majeur dans ce projet qui est l’État. L’université est de son ressort. Nous nous substituons déjà suffisamment à lui, nous ne pouvons faire davantage », n’a pas manqué de lâcher la présidente de Reims Métropole, Catherine Vautrin.
Le vice-président de la Région chargé de l’enseignement supérieur et ancien président de l’Urca, Jacques Meyer, a souligné que la faiblesse du dossier rémois est d’avoir laissé passer le plan campus lancé en 2008 par Nicolas Sarkozy. « C’est à ce moment-là que les financements de l’État sont tombés. À cette époque, notre projet n’était pas ficelé. C’est sans doute pourquoi nous avons du mal aujourd’hui à obtenir une enveloppe. » Les partenaires pourront au moins compter sur l’argent de la Caisse des dépôts et consignations. Présenté à la conférence comme « le bras armé de l’État », son directeur régional Jean-Luc Coopman, n’a que des avis positifs sur le futur grand campus : « C’est un projet exemplaire à divers titres. Il répond à une nécessité car nous sommes dans une région qui perd ses jeunes. Il est porteur de développement de l’économie et de la connaissance. J’y crois beaucoup. Nous sommes disposés à prêter de l’argent aux collectivités pour le réaliser. Nous avons la ressource pour le faire. »
À la bonne heure ! Sauf que l’argent prêté par la Caisse des dépôts devra être remboursé par les contribuables… autrement dit la solution est la bienvenue seulement si l’État fait un gros chèque et si les collectivités locales se contentent de mettre au bout. Voilà le bon moment pour passer le micro à Benoît Bonnefoi, secrétaire général auprès du préfet, et donc représentant de l’État. Suspense. Ou plutôt faux suspense car personne ne s’attendait à une annonce : « C’est un très bon projet. Le coût peut donner le tournis mais l’État répondra présent à travers le plan État-Région. Sa réponse devrait tomber incessamment sous peu. » Elle est très attendue…
CATHERINE FREY
▶ Pourquoi regrouper les facultés ?
« Nous avons une situation qui n’est plus tenable sur l’un de nos campus, à savoir le Moulin de la Housse. Nous avons voulu en faire l’opportunité de bâtir un instrument à la fois universitaire et de développement économique. » ▶ Quel sera l’apport en matière d’offre de formation ? « La création d’un pôle d’excellence scientifique rassemblé autour de grandes plate-formes. En Champagne- Ardenne, 90 % des chercheurs sont dans nos universités. Grâce à des espaces dédiés, ils travailleront au plus près des entreprises. »
▶ Quels seront les liens avec les autres écoles ?
« Nous avons proposé à l’école de design de venir, le conservatoire des arts et métiers a dit oui. L’UTT de Troyes compte ouvrir une antenne avec mille ingénieurs. »
▶ Les autres sites de l’Urca, Charleville, Châlons, Chaumont, Troyes, ne seront-ils pas jaloux ?
« Non, car il y a une nécessité d’avoir un pôle puissant capable de faire face aux universités de Strasbourg et de Lorraine. »
▶ Est-ce une façon de redorer le blason de l’Urca ?
« La situation n’est pas sinistrée. Pour la première fois, nous sommes dans le classement des mille premières universités du monde. Nous sommes 12e sur 75 pour le taux de réussite en master. Le grand campus confortera cette amélioration. »
« Les étudiants mangent dans leur chambre, étudient au resto U et dorment en cours. » C’est en partant de ce postulat humoristique que l’urbaniste Julien Langé va concevoir le grand campus.
« Il faut de la souplesse. Le but est de construire un lieu où les étudiants ont envie de s’attarder, de rêvasser, de musarder.
N’oublions pas que les chercheurs ont besoin de pouvoir se promener en rêvassant. » Pas de jardin à la française ni trop de béton, la biodiversité sera recherchée : « Il ne s’agit pas de réintroduire les ours sur le campus mais de répondre au besoin des étudiants d’aujourd’hui d’être dans un espace biologique. » La conception des bâtiments en tiendra compte : « Notre objectif sur le campus est de passer d’une consommation de 250 kilowattheures par mètre carré et par an à 50 voire 35kilowattheures. » Ce qui passera par des façades bioclimatiques : « Cela consiste à construire les bâtiments de telle façon qu’on tire parti de l’environnement. Ils deviennent énergiquement performants non pas grâce à un suréquipement mais grâce à leur exposition. Le but étant de capter l’énergie du soleil mais aussi de limiter la chaleur en mai-juin à l’intérieur grâce à une isolation de haute qualité. Le grand campus utilisera toutes les avancées technologiques en la matière. » Les comportements seront invités à changer : « Traitement des déchets, extinction automatique des éclairages, circulation à vélo électrique sur le campus… » Julien Langé veut que les étudiants finissent par redoubler exprès pour vivre plus longtemps sur le campus !
Le chantier du grand campus n’a pas officiellement commencé mais les différents travaux actuellement en cours sont menés en fonction du projet. Sur le campus Croix-Rouge, le gros oeuvre du bâtiment mutualisé droit-éco sera terminé à la fin du mois. On y trouvera une trentaine de salles de cours, un laboratoire de langues et des locaux techniques destinés au fonctionnement du futur grand campus.
Il remplacera les bâtiments vieillissants situés autour des coquilles. Livrable en janvier 2016, le bâtiment de deux et trois étages sera de couleur noir en bas et doré en hauteur. Coût financé par l’État : 17 millions d’euros. La rénovation des coquilles vient de se terminer.
Elle aura coûté 8,5 millions financés par l’État. Prochaines étapes : le déménagement de la présidence de l’Urca, près de l’hippodrome à Croix-Rouge et la construction d’une nouvelle aile au pôle santé pour les étudiants en dentaire et les sages-femmes.
« Nous soutenons complètement l’université sur le projet de grand campus. C’est une très bonne idée de réunir sur un même site toutes les facultés. Cela permettra à tous les étudiants d’avoir tous les services accessibles. Ce regroupement devrait offrir de nouvelles possibilités en matière d’études. Comme par exemple suivre des cours dans une autre discipline pour enrichir son cursus. Ce sera aussi l’occasion de recréer une vie étudiante plus attractive. »
Même si on les entend peu, il y a des opposants au projet de grand campus. Ils considèrent que ce n’est pas en construisant des bâtiments que l’on crée une grande université mais plutôt en investissant dans la recherche, l’innovation et la formation. C’est notamment la thèse défendue par le mouvement Qualité recherche formation (QRF) de Georges Durry et Moncef Guenounou, respectivement enseignant chercheur à la faculté des sciences et au pôle de santé. « On nous dit que du jour au lendemain, grâce au grand campus, ce sera Stanford, on a du mal à adhérer à cette chimère. » Pour les deux opposants à Gilles Baillat, « les changements dans l’université doivent d’abord être dans les têtes. Il y a beaucoup de choses à modifier tant sur le fonctionnement de l’université que sur sa stratégie en formation et en recherche qui nous paraissent bien prioritaires par rapport aux locaux ».
L’une des inquiétudes qui touchent les scientifiques du Moulin de la Housse tient au déménagement des laboratoires : « Déplacer un labo, ce n’est pas débrancher une prise internet. A-t-on anticipé le risque de décrochage des unités de recherches compétitives pendant la période d’arrêt de production ? A-t-on étudié l’option de faire venir le tram sur le campus du Moulin de la Housse au lieu de déplacer les UFR scientifiques vers la station de tramway ? Ce serait, de plus, une dépense profitable à l’ensemble de la population. »
C.F.
Préparez votre survêtement : la « faites du sport » organisée par l’office des sports de Reims se déroulera ces samedi 6 septembre, de 14 à 18 heures, et demain dimanche de 10 à 18 heures. Plusieurs pôles d’animations vous attendent, le plus gros des rendez-vous se concentrant au parc Léo-Lagrange et à René-Tys ; mais vous trouverez aussi des activités à la patinoire Barot de Croix- Rouge, et à la piscine Orgeval, ainsi qu’à la base nautique des Régates sur le canal.
Le but de l’opération, c’est de faire découvrir des disciplines praticables à Reims, et elles ne manquent pas : on pourrait citer, entre autres, l’athlétisme, l’équitation, le patinage ou la danse sur roulettes, sans parler du football ou du rugby, et même le tir à la corde, dans le cadre d’un challenge des jeunes ; on aura le choix en tout entre une centaine de possibilités, parmi lesquelles deux nouveautés : le golf et le tennis de plage. Mais il s’agit aussi de donner envie au public de pratiquer lui-même, c’est pour cela qu’il est invité à se présenter en tenue adéquate.
Cette animation est gratuite pour le public, même les transports en commun entre le noyau dur de la fête et les sites excentrés (Orgeval, Barot) grâce à la mise à disposition, à partir de 13h45, de navettes spéciales).
A.P.
▶ Faites du sport, samedi 6 septembre de 14 à 18 heures, et dimanche 7 de 10 à 18 heures, au parc Léo-Lagrange et René-Tys, plus piscine Orgeval et patinoire Barot (dimanche après-midi seulement). Gratuit.
Appartements à vendre
• À Reims :
7, rue Sculpt Jacques : T2 - 1er étg - 44 m2 envir - cave - Iots 64-73 - DPE en cours - 66.600 € (réf : ER.1770).
8, all Deketelaere : T5 - RC - 80 m2 envir - cave - lots 61-80 - DPE en cours - 116.000 € (réf : ER.2049).
3, rue Magellan : T3 - 4e étg - 60 m2 envir - cave - lots 111-77 - DPE en cours - 95.300 € (réf : ER.6780).
2, all E Degas : T3 - 9e étg - 60 m2 envir - lot 39 - DPE en cours - 90.800 € (réf : ER.7745).
1, all Y Gandon : T4 - 7e étg - 80 m2 envir - cave - parkg - Iots 180-220-299 - DPE en cours - 137.100 € (réf : ER.10369).
11, rue A Daudet : T3 - RC - 61 m2 envir - cellier - parkg - Iots 1540-1543-1203 - DPE en cours - 97.400 € (réf : ER.11061).
15, rue A Daudet : T2 - 1er étg - 47 m2 envir - cellier - parkg - Iots 1503-1501-1185 - DPE en cours - 79.800 € (réf : ER.11087).
17, rue A Daudet : T4 - RC - 78 m2 envir - cellier - parkg - Iots 1457-1460-1254 - DPE en cours - 124.900 € (réf : ER.11098).
17, esplan Le Rouet : T3 - 2e étg - 65 m2 envir - box - lots 89-229 - DPE en cours - 106.900 € (réf : ER.12866).
3, esplan Pellot : T3 - RC - 74 m2 envir - box - lots 110-219 - DPE en cours - 126.500 € (réf : ER.13347).
• À Tinqueux :
11, rue JN Sureau : T4 - 2e étg - 64 m2 envir - cave - lots 106-112 - DPE en cours - 104.800 € (réf : ER.1942).
• À Châlons-en-Champagne :
9, rue St Dominique : T3 - 3e étg - 68 m2 envir - lot 408 - DPE en cours - 86.100 € (réf : ER.19299).
50 ter, av. Gén. de Gaulle : T3 - 3e étg - 74 m2 envir - cave - parking - Iots 39-84-73 - DPE en cours - 122.500 € (réf : ER.20942).
Maison à vendre :
Montmirail :
18, rue Châtaigniers : T4 - 88 m2 hab envir - garage - DPE en cours - 88.600 € FAI (réf : ER.23336).
Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale - réservées pendant 2 mois aux locataires de l’EFFORT REMOIS (à compter de la date de parution).
Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires de l’EFFORT REMOIS.
Pour tous renseignements : Reims : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Châlons-en-Champagne : 03.26.22.91.93 - Sézanne : 03.26.53.39.60.
![]() |
Première fédération multisports de France, l’Ufolep a pour vocation de faire vivre une autre idée du sport, le sport de détente, de loisirs ou compétitif, la découverte de nouvelles pratiques, le sport de proximité. Le sport au service de la santé et dans le cadre des pratiques, la sensibilisation au développement durable, figurent parmi ses objectifs.
Grâce à l’Ufolep, tout membre d’une association, d’un comité d’entreprise, d’une collectivité locale, accède à la pratique d’une ou plusieurs activités physique avec une seule licence. Les activités sont déclinées sous des formes diverses, adaptées aux besoins et exigences des 150 associations et 4 100 adhérents marnais. Une cinquantaine de disciplines sont pratiquées dont badminton, football, VTT, athlétisme, tir à l’arc, basket-ball, cyclosport, rugby, sports mécaniques, volley-ball… Outre la pratique sportive classique, les championnats ou les rencontres, l’Ufolep organise des manifestations ponctuelles de plus grande envergure. Elle propose aussi des actions de formation pour les bénévoles et sportifs, conseille et soutient ses associations dans le développement de leurs projets. Au sein de l’Ufolep, chacun peut trouver les moyens de pratiquer ou d’encadrer un ou plusieurs sports, quels que soient son niveau, ses objectifs ou ses contraintes.
Pour se faire connaître, l’Ufolep propose des réunions d’information, à 19 heures. Le badminton le mardi 16 septembre, le basket-ball le lundi 22 septembre, le tir à l’arc et le volley- ball le mardi 23 septembre ; activités cyclistes mercredi 15 octobre.
▶ Ufolep, 19-23 rue Alphonse-Daudet. Tél. 03 26 84 32 26. Site : www.ufolep51.org.
![]() Dans toutes les piscines, sauf « Talleyrand », la reprise des cours est prévue le 22 septembre. Archives Christian Lantenois
![]() |
La Ville propose 4 411 places en école de natation réparties dans cinq piscines, avec des horaires qui se veulent mieux adaptés à la demande.
Avec la fermeture du Nautilud, et sa démolition qui a débuté lundi (voir notre édition du 2 septembre), de nombreux Rémois redoutent en ce début d’année scolaire de ne pas pouvoir inscrire leur enfant, ou eux-mêmes, en cours de natation, d’aquagym ou de waterbike. « En septembre 2013, sur un total de 5 300 places en école de natation à Reims, il y en avait 1 600 au Nautilud. Or, pour cette année scolaire 2014-2015, nous ne perdons que 900 places car nous proposons davantage de cours dans les cinq piscines ouvertes, ce qui porte à exactement 4 411 le nombre de places », indique Francis Assailly, le directeur des sports à la Ville de Reims. Sur ces 4 411 places, 2 280 sont réservées aux enfants.
« Avec la fermeture du Nautilud, nous avons réorganisé le planning des cours dans les piscines Thiolettes, Louvois, Orgeval, Talleyrand et Château d’eau Les créneaux horaires vont parfois de 7 heures à 21 h30. Nous réfléchissons d’ailleurs, avec les clubs sportifs, à élargir les plages d’ouverture pour encore mieux répondre aux attentes des Rémois. Pendant les prochaines vacances, nous testerons par exemple dans certaines piscines une fermeture à 22 heures ou 22 h 15… », poursuit Francis Assailly. Soucieuse de satisfaire les usagers des piscines municipales, la Ville mise sur des disciplines qui ont, depuis quelques années, le vent en poupe : l’aquagym, l’aqualatino (de la zumba dans l’eau), l’aquabike. Sur les 2 131 places pour adultes, 1 099 concernent ainsi l’aquagym, proposée dans les cinq piscines rémoises. « Comme l’aquabike remporte un très vif succès, nous avons décidé de proposer trois séances le dimanche matin, à la piscine Louvois. Et pour les personnes qui ont des horaires décalés, comme les infirmières, ou celles qui ne veulent pas prendre un abonnement à l’année, des inscriptions « à la carte » seront désormais possibles », annonce le directeur des sports.
Pour ceux qui craignent que les places soient prises d’assaut, Francis Assailly se veut rassurant : « Contrairement à ce que l’on peut croire, il nous reste chaque année quelques places disponibles et l’on peut s’inscrire jusqu’en mai si on le souhaite ! » Reste qu’il ne faut pas tarder à s’inscrire si on veut avoir le choix de la discipline, de la piscine, du jour de la semaine ou de l’horaire. Les inscriptions ouvrent demain 6 septembre, dès… 5 h 30, sur le site internet www.rems.fr. Pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur, une permanence aura lieu dans chacune des piscines, à partir également de 5 h 30. Il faudra ensuite confirmer son inscription entre le 8 et le 12 septembre. Les cours débuteront le 22 septembre, sauf à la piscine Talleyrand (lire plus bas).
VALÉRIE COULET
« 200 000 euros ont été dépensés cet été pour rénover nos piscines », indique Francis Assailly. Le plus gros des travaux ont profité à la piscine Talleyrand qui doit rouvrir au plus tard le 6 octobre. Dans cette piscine de l’hyper- centre, des vitres ont été changées pour que l’espace soit davantage lumineux, le système d’éclairage a été entièrement changé, le carrelage refait et les poutres repeintes. Les deux hammams ont également été rénovés.
![]() |
Une classe de 5e a été supprimée lors de cette rentrée au collège François- Legros (qui compte 551 élèves). Après la fermeture en 2013 d’une classe de 6e, ce sont les mêmes élèves qui sont, cette année, regroupés dans des classes que les enseignants trouvent surchargées. « Quatre classes de 5e sur cinq ont entre 25 et 28 élèves alors que nous sommes en zone d’éducation prioritaire et que nous aurons sans doute des élèves qui vont venir s’inscrire en cours d’année. Nous serons obligés de les refuser », protestait hier Charlotte Corderais, professeur de français.
Avec des collègues, elle faisait signer une pétition par les parents d’élèves pour dénoncer la baisse des moyens. « Ces suppressions de moyens à répétition ne font qu’augmenter les difficultés des élèves. Nous avons de gros problèmes pour les prendre en charge et les tirer vers le haut », dénonçait aussi Cécile Gourdon, professeur de mathématiques. « Les élèves en grande difficulté sont laissés pour compte. Depuis la fermeture d’une Segpa en 2009, certains ont été répartis dans d’autres classes mais on ne peut pas les prendre en charge individuellement. »
Selon ces enseignantes, l’acquisition du socle commun de compétences par tous les élèves est compromise. « La conséquence immédiate est que les résultats au brevet ont considérablement baissé ces dernières années et ils ne risquent pas de s’améliorer », poursuit Michèle Blanc, professeur de mathématiques. « Nous demanderons audience à l’inspection d’académie pour porter la pétition et expliquer nos problèmes. »
Une centaine de signatures ont été recueillies hier midi. Les enseignants comptent poursuivre leur action avec l’espoir d’obtenir la réouverture d’une classe de 5e et des moyens supplémentaires.
M.-C.L.
Inscription au Reims Champagne Natation, tests et recrutement pour les jeunes de 5 à 7 ans (apprentissage) et plus de 7 ans pour les enfants sachant nager au minimum, 50 m et désireux de se perfectionner et apprendre les 4 nages. Jeudi 4 septembre de 18 à 19 h 45 Piscine du Château d’Eau (Croix Rouge), vendredi 5 septembre de 18 à 20 heures piscine Orgeval. Les places étant limitées nous conseillons aux parents de se prémunir des documents d’inscription en allant visiter le site du RCN : www.rcnatation.fr
![]() |
Les jardiniers de l’association de Pays de France ne disposaient pas d’un local sûr pour stocker leur outillage. Ils ont fait une demande au Foyer rémois et à la Ville de Reims qui ont accordé chacun une subvention de 3 500 €.
Il ne reste qu’à trouver un graf décoratif.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Natation, tests et recrutement pour les jeunes de 5 à 7 ans (apprentissage) et plus de 7 ans pour les enfants sachant nager au minimum, 50 m et désireux de se perfectionner et apprendre les 4 nages. Jeudi 4 septembre de 18 à 19 h 45, piscine du Château d’Eau (Croix Rouge), vendredi 5 septembre de 18 à 20 heures piscine Orgeval.
Les places étant limitées, il est conseillé de se munir des documents d’inscription en allant visiter le site du RCN :
![]() À partir d’aujourd’hui, les lecteurs vont devoir se familiariser avec les automates de prêts. Bernard Sivade
![]() |
Après deux mois et demi de travaux, la médiathèque Falala – rénovée et modernisée – accueille de nouveau les usagers aujourd’hui à 13 heures.
C’est à 13 heures, aujourd’hui, que la médiathèque Jean-Falala dévoilera son nouveau visage, après deux mois et demi de fermeture pour travaux de modernisation. Nouveau hall réaménagé, automates de prêts disséminés aux quatre coins de l’établissement… les lecteurs vont devoir reprendre leurs marques… pour le meilleur, espère Delphine Quéreux-Sbaï, directrice de la bibliothèque municipale. « On est impatients », confiait-elle hier, à la veille du grand jour. « On souhaite que le public s’y retrouve et qu’il ait la même impression que nous, à savoir que c’est mieux qu’avant ! »
La directrice l’assure : tout est prêt pour accueillir les usagers, qui, rappelons-le, ont pu fréquenter les autres établissements du réseau, depuis la fermeture de la médiathèque Falala le 16 juin. Des établissements qui basculeront d’ailleurs tous, dès aujourd’hui, sur le système des automates. Ces derniers « sont installés dans les médiathèques Falala (où est aussi disponible un guichet extérieur 24 heures sur 24), Croix-Rouge et Laon-Zola », rappelle Mme Quéreux-Sbaï. « Dans les bibliothèques, il y aura toujours du personnel pour assurer les prêts et les retours des documents, mais avec la même technologie RFID (radio-identification) que le reste du réseau afin de pouvoir rendre et emprunter partout. » Pour ce faire, 300 000 à 400 000 ouvrages sur l’ensemble du réseau ont été équipés d’une puce, pour remplacer le code-barres. « Seuls ceux qui étaient en possession des usagers n’ont pas pu l’être », précise la directrice. « Ainsi existera-t-il une situation intermédiaire : les gens qui rendront ce mardi (aujourd’hui, NDLR) leur emprunt datant d’avant la fermeture à Falala, ne pourront pas le faire avec l’automate. Ils devront se rendre temporairement à l’espace jeunesse. D’ailleurs, il y aura pas mal de personnel dans le hall pour orienter les gens au bon endroit durant cette période transitoire, qui devrait durer jusqu’à fin septembre, jusqu’à ce que les derniers ouvrages soient équipés. »
Le hall en question, flambant neuf, constitue d’ailleurs, selon Mme Quéreux-Sbaï, le changement le plus important de la médiathèque Falala. « L’aménagement du rez-de-chaussée est directement lié à l’automatisation, dans le sens où nous n’avons plus besoin de grandes banques de prêt/retour qui meublaient la salle. Cela a permis de libérer de la place pour remettre des collections dans le hall et agrandir les espaces de lecture. Quand on y pénètre, désormais, on voit des fauteuils, des plantes vertes, des périodiques, des ordinateurs… Là où avant, on voyait des gens faire la queue… » Un tableau attrayant, à découvrir aujourd’hui !
MARION DARDARD
Fini, les amendes, pour les lecteurs qui ne rendent pas leur ouvrage dans les temps (notre édition du 14 juillet). Le conseil municipal de Reims a voté, le 7 juillet dernier, le remplacement de la sanction pécuniaire par une suspension de la possibilité d’emprunter, comme cela se pratique déjà dans les bibliothèques universitaires. Explications : une fois la durée de prêt de trois semaines dépassée, le retardataire est alerté par SMS (s’il a communiqué son numéro lors de son inscription). Il dispose alors de quelques jours pour ramener ses documents sans pénalité. Au-delà de ce délai, un jour de retard équivaut à un jour de suspension pour chaque document. Cette suspension n’est activée qu’après un délai de grâce de 15 jours et est plafonnée à 15 jours maximum, quel que soit le nombre de jours et de documents en retard.
![]() |
L’Université Reims Champagne-Ardenne (URCA) propose des rendez-vous quotidiens tout au long de la foire pour mettre en avant la diversité de son offre. Aujourd’hui, il sera beaucoup question du projet de Grand Campus.
L’enjeu est immense comme l’évoque Gilles Baillat, président de l’URCA.
Très clairement dans la mesure où c’est un projet qui restructure complètement l’Université. C’est beaucoup plus qu’un déménagement, beaucoup plus qu’un rassemblement des différentes facultés sur un même site, c’est clairement une projection dans l’avenir. Par ailleurs, l’enjeu dépasse largement les seules frontières de l’agglomération rémoise et intéresse toutes les collectivités. Le Grand Campus veut être un véritable pôle de rayonnement, d’attractivité dont les incidences seront multiples. Il y aura ainsi une vie étudiante sans commune mesure avec ce qu’elle est aujourd’hui. Ce campus sera un lieu de vie où les étudiants travailleront, feront leurs études, se logeront pour certains d’entre eux, se nourriront et disposeront de services publics et marchands. Autre dimension, ce campus se voudra exemplaire du point de vue du développement durable, du point de vue de la transition énergétique de l’éco-efficacité. L’objectif est de faire de ce campus une vitrine, un exemple en la matière, une référence nationale.
Nous profitons également de ce déménagement pour restructurer complètement l’organisation même de l’université. Nous voulons promouvoir un campus avec de grands pôles de recherche et de formation où seront rassemblés des chercheurs et des mastères non pas par rapport à leur faculté d’origine mais par rapport à leurs thématiques de recherche. A l’inverse, il y aura des bâtiments mutualisés pour les licences. Bien que nous parlons souvent de celui de Reims, ces projets de campus seront mis en place sur l’ensemble de nos villes universitaires. Autre élément nouveau, l’université va se doter de nouveaux équipements. Cela sera par exemple un mini-centre des congrès qui pourra être mis à disposition des entreprises. Autre exemple, une technopole pour accueillir des entreprises innovantes mais aussi les start-up qui naissent dans nos laboratoires. N’oublions jamais que nous avons 1300 chercheurs dans tous les domaines et nous avons donc une vraie responsabilité en matière d’innovation.
L’ensemble de l’université sera regroupé sur le pôle Croix Rouge avec le pôle santé à proximité immédiate. Les bâtiments-coquilles ont été réhabilités, un nouveau bâtiment est déjà sorti de terre au côté de la bibliothèque Robert de Sorbon et puis nous disposons sur place d’équipements récents sur lesquels nous allons tout naturellement nous appuyer. Parallèlement, nous avons déjà programmé le déménagement de notre siège social (170 personnes) et de nos locaux du boulevard de la Paix dans des bâtiments dédiés à proximité de l’hippodrome.
Les études de programmation commencent avec un premier coup de pioche espéré en 2015. D’autres travaux sont programmés avec l’objectif aussi d’accueillir en lieu et place de la fac de Droit et d’Economie une extension de Neoma. L’ESAD sera également accueillie sur place. Il y a aussi plus avant le transfert programmé de l’école d’ingénieurs (ESI Reims), sans doute une partie du CNAM et la création d’une antenne de l’UTT de Troyes. L’Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education sera également concernée. Viendra ensuite le transfert des bâtiments de recherche de la faculté de Sciences qui devra prendre en compte la non-interruption des expériences. Tout devrait être réalisé à l’horizon 2020-2022.
Le dossier du Grand Campus sera financé dans le cadre du contrat de plan Etat Région et avec le soutien du Conseil Général de la Marne et de Reims Métropole. L’Université elle-même sera actrice du financement. L’URCA peut aussi compter dans ce dossier sur d’autres appuis comme celui de la Caisse des Dépôts qui accompagne financièrement toute la partie ingénierie.
Ce Grand Campus est d’autant plus essentiel pour le territoire que d’après une étude commandée auprès de l’Insee, l’URCA est à la source de 11 500 emplois induits dont 2 600 directs de l’Université. L’université génère 200 millions de budget qui sont dépensés chaque année dans le territoire.
Les étudiants dépensent quant à eux 400 millions d’euros. L’enjeu est donc considérable pour ce Grand Campus qui va faire l’objet d’une enveloppe globale toutes dépenses confondues d’environ 275 millions d’euros sur une période de sept ans !
![]() Nicolas Quinquis, responsable à l’Effort rémois : « Pas de carburant, mais une prise électrique ! » A.P.
![]() |
L’Effort rémois met en place un nouveau service d’aide à la mobilité pour certaines catégories d’habitants. Le premier à en bénéficier sera le quartier Croix-du-sud.
Un nouveau service se met en place à Reims, inédit dans la région, rare en France : un partage de voitures (électriques), à l’initiative d’un organisme logeur HLM, en l’occurrence l’Effort rémois. Voyons de plus près de quoi il retourne.
1 - LE CONCEPT « La mobilité, c’est souvent compliqué pour des demandeurs d’emploi, des étudiants, des bénévoles associatifs, explique Nicolas Quinquis, responsable de l’agence Croix-du-sud de l’Effort. Nous allons mettre à la disposition de ce public des voitures électriques selon la formule de l’autopartage. Comme ce n’est pas notre métier de départ, nous nous sommes associés pour cela à un partenaire spécialisé dans ce service, l’entreprise Mopeasy » (lire par ailleurs).
2 - POUR QUI Comme on l’aura peut-être compris à la lecture du propos précédent, ces véhicules ne sont pas à la disposition de tout un chacun en libre service : ils sont destinés à un public repéré ou en tout cas « validé » par l’organisme logeur : étudiants, commerçants, bénévoles associatifs etc. « Pour le moment, indique M. Quinquis, nous avons surtout communiqué auprès des associations et des commerçants de Croix-du-sud. Six associations ont déjà répondu, le Bistrot associatif La Marmite par exemple, qui nous a dit : “Pour nous ça serait super, ça nous éviterait de trop utiliser nos véhicules personnels !” »
3 - COMMENT ÇA MARCHE Les usagers autorisés reçoivent un code, qui leur permet d’ouvrir un coffre sécurisé dans lequel se trouvent les clefs de la voiture. Charge à eux de faire un état des lieux avant de partir, et de signaler les éventuels dégradations ou problèmes techniques à Mopeasy qui en fait son affaire. Ils sont supposés ramener la voiture à l’emplacement où ils l’auront prise ; ils sont aussi supposés veiller à un rechargement de la batterie pour que l’utilisateur suivant ne reste pas en rade.
L’utilisation sera facturée 50 centimes par demi-heure, tout compris.
4 - OÙ ET QUAND Le premier site à entrer en service à Reims sera le quartier Croix-du-sud, vers la mi-septembre a priori (il ne reste plus qu’à installer le coffre à clefs sécurisé) ; trois autres sites sont prévus par l’Effort : courant septembre la résidence sociale du Pont-Assy dans le quartier Ste- Anne ; courant septembre également la résidence des Charmilles, pour apprentis, en zone Farman ; enfin, en octobre, le Polidrome, nouvelle résidence étudiante de l’allée des Landais, non loin de l’hippodrome, doit compléter le dispositif.
ANTOINE PARDESSUS
Pour son opération d’aide à la mobilité, l’Effort rémois a choisi Mopeasy, une jeune pousse née en 2010, spécialisée dans la location de voitures de courte durée et installée en région parisienne (Neuilly et Marne-la-Vallée). « Nous nous occupons de tout ce qui est assurance, logiciel de réservation, suivi 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et nous fournissons le coffret à clefs sécurisé, indique Laurent Bourgeois, ingénieur commercial de l’entreprise ; ce service est facturé 90 euros par mois à l’Effort rémois ».
Pour sa part l’Effort investit en tout 80 000 euros dans cette opération, achat des voitures inclus.
Il n’y a pas que les gardiens de but qu’on éblouit avec des lasers, comme celui de l’équipe de Russie lors du match de la Coupe du monde contre l’Algérie.
Jeudi à 0 h 15, alors qu’une voiture de la brigade anti criminalité circulait avenue Léon-Blum à Croix- Rouge, un des occupants a été pris dans le faisceau d’un laser. Le rayon ciblait particulièrement son visage. Les policiers ont pu remonter la source du faisceau lumineux. C’est ainsi qu’un jeune homme de 25 ans s’est fait prendre avec le pointeur dans les mains, mais il jure que ce n’est pas lui qui visait le fonctionnaire : il venait juste de récupérer l’appareil des mains d’un inconnu. Ses dénégations n’ont pas convaincu. Remis en liberté, le garçon est convoqué le 16 octobre en justice pour une composition pénale (200 euros d’amende à payer). L’appareil a été confisqué.
Pénalement, le fait de pointer une personne avec un laser est assimilé à des violences avec arme.
Transport : Plurial se lance dans l’autopartage
![]() Plurial va mettre à disposition quatre véhicules électriques à Reims. © Groupe Plurial
![]() |
Le Groupe Plurial, acteur majeur dans le secteur du logement à Reims et sur l’ensemble du grand Est de la France, lance « Plurial’ Move » : un service de voitures électriques en autopartage à destination des jeunes travailleurs, étudiants, associations et commerçants de proximité.
L’idée nous est venue en regardant comment fonctionnait ce type de service dans certaines villes avec l’envie de le mettre en place à l’échelle d’un quartier ou d’une résidence », raconte Alain Nicole, directeur général de Plurial. Aux mois de septembre et octobre, quatre sites d’autopartage devraient ainsi être activés à Reims, d’abord au sein du quartier Croix-du-Sud, puis à la résidence sociale Pont-Assy dans le quartier Sainte-Anne, à la résidence Les Charmilles au pôle Farman (structure d’hébergement des apprentis du pôle d’enseignement Premica) et au sein du centre d’habitat et d’activités tertiaires Polidrome près de l’hippodrome. Trois voitures électriques Renault ZOE et une biplace électrique Renault Twizy seront mises à disposition des résidents ou associations vivant sur ces quatre sites en collaboration avec des partenaires de proximité comme l’AFTAR, gestionnaire des résidences Pont- Assy et Les Charmilles.
Après validation de leur inscription gratuite à ce service, les utilisateurs pourront gérer leurs réservations et accéder aux véhicules en libre-service, moyennant une participation symbolique aux frais de rechargement électrique des véhicules. Il en coûtera ainsi 0,50€ par demi-heure d’utilisation, soit moins que le prix d’un titre de transport en commun.
« Aujourd’hui nous offrons du logement mais aussi des services à l’image du portage de livres pour les personnes âgées ou la mise en place d’un site internet où les habitants peuvent s’échanger des services, explique Alain Nicole. Plurial Move vient s’ajouter à cette offre avec comme toujours l’objectif de créer davantage de lien social dans nos résidences et plus globalement dans nos quartiers. »
Ce service pourrait même être étendu à d’autres cibles comme les salariés des entreprises partenaires du Groupe Plurial, les accédants à la propriété sociale et les retraités, voire le grand public en 2015 si le succès est au rendez-vous.
J.D
> Renseignements auprès de l’Effort Rémois, de l’AFTAR ou des associations du quartier Croix-du- Sud.
![]() Les cafards s’incrustent dans tous les appartements. Illustration.
![]() ![]() |
Les locataires d’un immeuble du quartier Pays-de-France sont envahis par les cafards. Difficile de se débarrasser de ces sales bestioles.
Cela a commencé il y a deux mois et demi. Il y avait une forte puanteur dans les communs, puis les cafards sont arrivés, depuis un logement voisin », racontent Patricia Mouzon et son époux, locataires du Foyer rémois au 4e étage du 14, allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge. « Ils sont partout maintenant, devant nos portes, où nous avons fait des barrages, mais ils entrent quand même, dans les toilettes, la cuisine et l’entrée. »
Les locataires achètent des bombes insecticides coûteuses et qui n’endiguent pas l’invasion. Ils se sont rendus deux fois à l’agence Croix-Rouge du Foyer rémois où on leur a affirmé que le nécessaire serait fait. Une entreprise spécialisée a, de fait, envoyé des agents. « Ils ont mis quelques points de produit par-ci par-là sans rechercher le cheminement des bestioles, mais cela n’a produit aucun effet », regrette Patricia Mouzon. Les locataires se sont rendus au siège du Foyer rémois mais ils n’ont pu dépasser l’accueil où ils ont reçu la même réponse : « le nécessaire sera fait »
À défaut d’avoir pu contacter les responsables de l’organisme, les locataires commencent à perdre patience, « c’est une question d’hygiène ! », peste la maîtresse de maison qui se sent abandonnée et désarmée.
Le Foyer rémois s’est engagé à demander une nouvelle intervention à l’entreprise spécialisée qui traite ces problèmes. « Nous avons mis un affichage dans les communs pour prévenir les locataires que l’entreprise va se déplacer à nouveau et qu’il faut ouvrir les portes de tous les appartements », affirme l’organisme logeur. « Il faut traiter le mal à l’endroit d’où il est parti. Quand les locataires sont récalcitrants et ne veulent pas ouvrir leur porte, nous ne pouvons rien faire. Nous essayons toujours de dialoguer mais nous ne pouvons pas obliger un locataire à laisser entrer l’entreprise s’il ne le veut pas. Les locataires absents ne doivent pas hésiter à nous recontacter. L’entreprise peut repasser si besoin. »
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
Si même les fillettes se mettent à faire du rodéo à cyclo…
Mercredi à 17 h 15, un Rémois de 42 ans accompagné de sa femme et de ses enfants s’engage à pied sous un porche de l’esplanade Paul-Cézanne, au quartier Croix-Rouge. Surgit un scooter qui percute le père de famille. Au guidon : une jeune fille âgée seulement « d’une dizaine d’années », assurent les témoins. Elle remonte en selle et s’enfuit.
Le scooter n’a pas été retrouvé, la fillette encore moins. Blessé à un genou, le père de famille a dû être évacué sur le CHU par les pompiers.
Collège François Legros
Mardi 2 septembre à 8 heures, classes de 6ème et à 13h30 de 4ème.
Mercredi 3 septembre à 8 heures, classes de 3ème et à 10 heures de 5ème.
Jeudi 4 septembre, emplois du temps normaux pour toutes les classes.
![]() Margot et Pauline entrent en seconde, Caroline en première et toutes trois apprécient leur stage d’anglais au lycée Colbert.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Des enfants et des adolescents ont retrouvé le chemin du collège ou du lycée. Ces dispositifs présentent maints avantages aux yeux des jeunes comme des professeurs.
Kate Middleton trompe le prince William. Non, ce n’est pas une information mais le prétexte qu’ont choisi Margot, Paulien et Caroline pour présenter un « flash » spécial en anglais !
Hier matin, au lycée Colbert, on se prête au jeu lancé par le professeur Annick Jurisic. À partir de titres piochés dans la presse britannique, les adolescents, par petits groupes, construisent leur intervention. Le dictionnaire aide, les camarades contribuent à rafraîchir le vocabulaire, la timidité n’est pas de mise. Les trois jeunes filles assurent se sentir « rassurées » par ce stage proposé chaque matin cette semaine, qui fait varier les exercices et les enseignants.
Reprise en douceur, révisions en petit comité, découverte du nouvel établissement : les motivations sont diverses et les avantages nombreux. « Les jeunes qui participent aux stages montrent plus d’aisance, note le professeur d’anglais. Ils ont davantage confiance en eux ». « C’est un premier contact avec certains élèves », confirme le proviseur adjoint, Gilles Pestiaux, qui en profite pour passer des messages de bienvenue, voire de fermeté. Sur les 67 jeunes volontaires, inscrits dès le mois de juin, seuls trois manquent à l’appel. Ils ont eu droit à un coup de fil.
Même volonté de « prendre les bonnes habitudes », parmi les familles qui conduisent depuis lundi leurs enfants au collège Joliot-Curie. Les CM1 et CM2 de ce secteur, classé en zone d’éducation prioritaire, bénéficient du dispositif « école ouverte ». Cours de mathématiques et de français le matin, activités culturelles l’après-midi : la formule fonctionne, avec des enfants réceptifs et des professeurs qui déploient des trésors de pédagogie pour améliorer les compétences et diminuer le sentiment d’échec. « En une semaine, il ne s’agit pas forcément de rattraper un retard de connaissances mais d’anticiper la rentrée, de réactiver les choses que les enfants ont dans la tête », analyse Yannick Deville, inspecteur de l’Éducation nationale.
La passerelle école-collège est un des enjeux de ces sessions. « Le stage de la fin d’août est une façon efficace de familiariser les élèves aux rythmes du collège, au changement de salles et de professeurs, à la gestion du cartable », commente de son côté le proviseur Alain Aubert. Même le règlement intérieur a commencé à être étudié avec les jeunes ex-vacanciers, se réjouit Sophie Roussine, professeur de mathématiques, qui a suggéré à ses stagiaires qu’ils deviendraient les « guides » de leurs camarades à la rentrée.
La bienséance, par exemple, invite à se lever à l’entrée d’un visiteur. Un geste encore un peu hésitant, hier, lors de la venue du recteur Philippe-Pierre Cabourdin, venu encourager la communauté éducative. Travailler sur les « transitions » est essentiel, a-t-il rappelé. « Et plus les élèves ont des parcours compliqués, plus les transitions sont délicates ».
ANNE DESPAGNE
▶ Durant toute la semaine, des écoliers, des collégiens et des lycéens fréquentent déjà les établissements.
▶ Stages d’anglais, remise à niveau ou « école ouverte », le but est de permettre aux jeunes de réviser certaines ou d’apprivoiser les changements avec plus de sérénité.
▶ Dans l’académie, 9 lycées et 20 collèges participent à ces opérations. Près de 40 enfants sont accueillis à Joliot-Curie et près de 70 adolescents à Colbert.
LILIAN OUDINET, 11 ans, entre en 6e à Joliot-Curie
L’école ouverte, ça m’évite de m’ennuyer. On fait plein de choses amusantes mais on révise en même temps : du français avec le slam, des maths avec la mosaïque… On se réhabitue à se lever tôt et à parler chacun son tour.
UGO BASTIANCIG, 16 ans, entre en 1re S à Roosevelt
Le stage d’anglais, ça nous remet doucement dans l’ambiance. J’en avais déjà fait un, quand j’étais au collège Université. Cela m’avait fait faire des progrès à l’oral et donné davantage de vocabulaire : ça permet d’avancer un peu plus vite à la rentrée. J’aurai déjà beaucoup à faire avec les sciences !
ESPOIR MOMBELE, 11 ans, entre en 6e à Joliot-Curie
La nouveauté, ça fait peur ! Avec ce stage, je me sens plus détendue. J’ai fait connaissance avec des professeurs, avec le principal et son adjoint. La 6e, c’est un gros changement. En révisant avant, j’ai un avantage pour mardi !
Commentaires