Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2015.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
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Intercampus a prévu un tas d’actions pour célébrer la rentrée. Avec, en tête, le lancement d’une application visant à améliorer la vie quotidienne des étudiants.
Fournir une boussole aux étudiants de la région. C’est dans cet objectif qu’Intercampus a décidé de lancer sa propre application smartphone. Présentée officiellement ce soir aux administrateurs et partenaires de la Fédération des associations étudiantes de l’Académie, cette « appli » devrait vraiment être lancée ce jeudi matin.
Créée cet été par deux étudiants en informatique de l’université qui entrent en Master 1, elle ne sera disponible, dans un premier temps, que sur Google Play et Apple store. Pour les Windows phone, il faudra attendre le mois d’octobre.
Voilà deux ans qu’Intercampus souhaitait lancer sa propre application. C’est en établissant un diagnostic sur les besoins des étudiants, et en partant du constat que ces derniers n’avaient souvent pas recours à leurs droits par manque d’informations, que ce projet est né. « On s’est demandé quelle solution apporter », confie Quentin Spooner, président d’Intercampus. « Un guichet unique, très actif à la rentrée étudiante, existait déjà sur Reims Campus. Et nous avons une épicerie sociale et solidaire, l’Agoraé, sur le campus Croix-Rouge, qui permet de répondre aux questions. Nous avons souhaité aller plus loin, et réunir tout ce que font les acteurs institutionnels pour les étudiants. »
Informations pratiques sur le logement, prévention, aides, droits, offres des partenaires d’Intercampus, bons plans, mais aussi rendez-vous étudiants, loisirs, vie associative… seront ainsi répertoriés dans une seule et même application. « Les institutions créent le contenu. Nous le mettons à disposition. » À l’heure où 80 % des jeunes disposent d’un smartphone, pour sûr, ce guide pratique 2.0 ne devrait pas tarder à entrer dans leur vie. « On s’est fixé un premier objectif de 1 000 téléchargements minimum à la fin septembre sur la région », confie M. Spooner. « Derrière, ça devrait partir très vite avec toutes les communications des associations. À nous de mettre à jour régulièrement cet outil qui va aider, améliorer la vie quotidienne des étudiants. Ce qui fait partie de notre mission. »
Intercampus invite les étudiants à participer aux autres actions menées par son réseau du 2 septembre au 1 er octobre sur les campus de la région pour célébrer la rentrée. Objectif : accueillir les petits nouveaux et lutter contre l’isolement. Au programme des réjouissances : un concours de cuisine régional (sélections à Reims le 11 septembre sur le parvis de la gare, inscription sur mdc@intercampus.fr), des actions de prévention sur les risques routiers (les 22 et 23 septembre à Reims) et des séances de cinéma en plein air (le 23 septembre sur le campus Croix-Rouge). Fin des rendez-vous le 1 er octobre avec la grande soirée Noctampus à Léo-Lagrange.
Marion Dardard
Vous avez une tablette mais vous ne savez pas vous en servir ? Vous souhaitez découvrir ce nouvel outil numérique ? Nous vous proposons un atelier pour vous expliquer son utilisation et les fonctionnalités de base. N’oubliez pas d’apporter votre tablette ainsi que le câble d’alimentation. Si vous n’en avez pas, nous pouvons vous en prêter une le temps de l’atelier.
À 9 h 30, sur inscription au 03 26 35 68 40 à la médiathèque Croix-Rouge au 19 rue Jean-Louis-Debar.
Gratuit.
Pour la deuxième nuit consécutive, des incendiaires ont sévi dans le secteur de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge, avec plusieurs poubelles mises à feu en quelques minutes, hier vers 0 h 30, avenue Bonaparte, allée des Bourguignons et allée des Landais. Lundi vers 4 h 30, un conteneur a brûlé sous un porche du 9 avenue Bonaparte, ainsi qu’une voiture à proximité.
Toujours lundi, vers 18 heures, les pompiers ont éteint un feu de papiers dans un local à vide-ordures de la place Georges-Braque.
L’association Étoile Croix-du-Sud a de nouveau ouvert ses portes, dans l’attente d’occuper ses nouveaux locaux. Deux activités ont repris : les après-midi de Croix-du-Sud le jeudi (belote, tarot, jeux de société) et les après-midi tricot le jeudi également. Par ailleurs, le prochain loto se déroulera dimanche 4 octobre.
Renseignements complémentaires au secrétariat, au 5, avenue Léon-Blum (tél. 03 26 06 56 66).
Les élèves de 6 e commenceront l’année scolaire mardi 1 er septembre. Ils seront accueillis avec leurs parents à partir de 9 heures et seront pris en charge jusqu’à 16 heures. La première journée sera consacrée à l’intégration : découverte des locaux, des rituels éducatifs et pédagogiques. Tous les élèves seront invités gratuitement au restaurant scolaire pour ce premier jour.
Les élèves des classes de 5 e , 4 e et 3 e rentreront quant à eux le mercredi 2 septembre selon les horaires suivants : 3 e à 8 heures, 4 e à 8 h 45 et 5 e à 9 h 20. Les élèves de 6 e n’auront pas classe ce jour-là. Tél. 03 26 06 00 33.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quelques incendies ont nécessité l’intervention de pompiers : samedi soir, vers 21 heures, ce fut d’abord un feu de détritus dans l’avenue de Champagne ; puis, peu après 22 heures, un véhicule en stationnement incendié dans la rue Adrien-Sénéchal ; et enfin, vers 4 heures du matin, un nouveau feu de container (poubelle), dans la rue Buridan.
![]() Le challenge nautique a été organisé dans le cadre des activités du « centre loisirs jeunes » de la police nationale de Reims.
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Les vacances se terminent également au centre loisirs jeunes (CLJ) de la police nationale de Reims. Comme tous les ans, un challenge nautique organisé au lac du Der a marqué la fin de la saison estivale. Une quarantaine d’adolescents rémois de 13 à 15 ans, sélectionnés parmi ceux qui sont venus cet été sur la base du CLJ à Écollemont, y ont participé. Au programme : épreuves de navigation, joutes nautiques, courses bike and run, course d’orientation… Chaque joueur a remporté une médaille, la première des dix équipes un trophée, les vainqueurs et les seconds une sortie au parc Walibi.
Géré par la direction départementale de la sécurité publique de la Marne, le CLJ est installé au quartier Neufchâtel. Entre 50 et 70 ados rémois y sont venus chaque jour cet été, fréquentation en hausse. Auparavant tourné vers Orgeval et Chalet-Tunisie, le CLJ accueille aussi maintenant des ados de Croix-Rouge et Wilson, dans le cadre du travail de prévention mené dans ces deux quartiers classés « zone de sécurité prioritaire ». Le but est de faire se rencontrer les jeunes. C’est pour cette raison que les dix équipes du challenge nautique étaient mixtes, composées de jeunes issus des différents quartiers.
![]() Tony et Émilie Laché sont soulagés. Leur fille fera bien son année à Joliot-Curie.
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La rentrée s’annonce incertaine ou compliquée pour les parents qui ont demandé une dérogation et que celle-ci leur a été refusée.
Trois témoignages de parents désemparés sont arrivés hier à la rédaction. Cédric Delsaut, pour commencer, craint de ne pas pouvoir emmener son fils de 6 ans mardi à l’école. « Il devait retourner à Jean-Macé où il a effectué toute sa maternelle. Sa nourrice habite à côté. On nous propose Les Trois-Fontaines. Ce n’est plus le secteur de la nounou. Je suis ouvrier du bâtiment, souvent en déplacement, et la maman travaille dans la grande distribution. Nous n’avons pas d’autre choix » , raconte le papa, inquiet.
Il a demandé une dérogation (par rapport à son lieu d’habitation), refusée. Il a fait un recours et a appris mercredi qu’elle n’était pas accordée.
« Il paraît que nous sommes 27 dans ce cas à Jean-Macé. On devrait y rouvrir une classe. Mais la mairie nous renvoie sur l’Inspection d’académie. Si on laisse faire, nos enfants ne seront pas scolarisés. C’est abominable, honteux » , insiste Cédric Delsaut.
Un autre papa est préoccupé parce que ses deux enfants doivent aller dans deux écoles différentes et que la situation est ingérable pour la nourrice. « Ils ont passé l’ensemble de leur scolarité à Jean-Macé. Et subitement, à notre retour de vacances, nous apprenons que notre fils fera bien sa rentrée en CE2 à Jean-Macé mais que sa sœur doit aller à Charles-Arnould. Pourquoi séparer une fratrie, comment allons-nous expliquer cela aux enfants, et comment être à deux endroits au même moment quatre fois par jour ? » Des soucis d’organisation se posent à ces deux Rémois qui ont des professions chronophages et qui se plaignent d’un manque de considération.
Quant à Tony et Émilie Laché qui habitent à Olizy mais travaillent à Reims, ils ont toujours eu une dérogation pour que leur fille aille en classe à Joliot-Curie et que la nounou puisse s’en occuper. En insistant à la mairie hier après-midi, ils ont fini par avoir gain de cause car il restait des places dans cette école ainsi qu’ils le soutenaient.
« Je sais qu’il y a des soucis avec les dérogations dans certaines écoles et que cela peut poser des problèmes aux familles », reconnaît Valérie Marchet, adjointe à l’éducation. « Mais nous n’avons pas toujours le choix. Les dérogations, ce n’est pas à la discrétion de la Ville. Nous ne pouvons qu’alerter l’Éducation nationale quand nous sentons qu’il peut y avoir un afflux d’enfants. Tant qu’on peut accepter les enfants, on les accepte. Pour Jean-Macé, nous avons alerté, mais l’Éducation nationale n’ouvre pas de classe pour les dérogations. Or nous avons eu 1 200 demandes de dérogations en tout. »
L’association Étoile Croix-du-Sud a de nouveau ouvert ses portes avant d’occuper ses nouveaux locaux.
Deux activités ont repris : les après-midi de Croix-du-Sud le jeudi (belote, tarot, jeux de société) et les après-midi tricot, le jeudi également.
Bibliothèque : Nouvelle tournée pour le bibliobus rémois
![]() Le bibliobus va desservir désormais l’ensemble des quartiers rémois. © l’Hebdo du Vendredi
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A partir du 1er septembre, le bibliobus desservira 11 nouveaux quartiers : Billard, Epinettes, Verrerie, Orgeval, Charles Arnould, Lézardière, Dauphinot, Saint-Anne, Clairmarais, Chaussée Bocquaine et La Neuvillette. A ces 11 quartiers s’ajouteront les 7 quartiers déjà desservis : Turenne, Mazarin, Chalet-Tunisie, Trois-Fontaines, Maison-Blanche, Europe, Châtillons, soit un total de 18 quartiers qui seront visités toutes les deux semaines. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de la ville de Reims de rendre la culture plus accessible à l’ensemble de ses citoyens. « On s’est rendu compte que le public du bibliobus ne fréquentait pas forcément le réseau des bibliothèques, indique Pascal Labelle, adjoint au maire chargé de la culture. Face à ce constat, nous nous sommes dit qu’il fallait desservir l’ensemble des quartiers, tout en améliorant le service ».
Ainsi, le bibliobus rémois, créé en 1969, compte de nombreux autres changements dans le but d’améliorer l’expérience des usagers. On notera tout d’abord la présence d’un salon intérieur convivial qui doit, selon l’élu, « créer du lien social en favorisant les échanges entre les usagers et le personnel ». En plus de cela, le bibliobus est maintenant davantage repérable avec un habillage orange, une sonorisation et un éclairage extérieur. Il est aussi doté d’une plateforme élévatrice permettant de faire monter les personnes à mobilité réduite en fauteuil. Toutes ces modifications ont été accompagnées d’un renouvellement de la collection (avec l’ajout de DVD pour enfants et adultes, en plus de livres et de revues) et de l’équipement (avec la mise en place d’un système de vidéo-projection). Enfin, il est bon de rappeler que les services du bibliobus sont accessibles à tous les porteurs d’une carte de la bibliothèque de Reims.
Julien Debant
Plus d’infos sur le réseau des médiathèques et bibliothèques sur www.bm-reims.fr
« Votre enfant n’aura besoin que de son cartable, d’un cahier de brouillon et de sa trousse », précise Valérie de Schutter, la nouvelle principale, qui invite les parents à accompagner leur enfant et à consacrer le temps nécessaire pour bien saisir le fonctionnement de l’établissement, Ce moment sera aussi celui du dialogue avec le professeur principal et l’équipe pédagogique.
Mardi 1er septembre, rentrée des 6es : 8 h 30 à 12 heures. À 12 heures, repas à la demi-pension (y compris pour les externes qui le souhaitent, après achat d’un ticket au service gestion). De 13 h 30 à 15 h 30 : retour en salle.
Mercredi 2 septembre, rentrée des 5es, 4es et 3es : 8 h 30 à 12 heures. Les 6es n’auront pas cours ce jour-là. Jeudi 3 septembre, emplois du temps normaux pour toutes les classes.
Renseignements : 03 26 08 78 32.
Mardi à 23 h 30, une vingtaine de jeunes ont copieusement insulté trois policiers qui patrouillaient avenue Bonaparte à Croix-Rouge.
Le groupe a détalé à l’arrivée des renforts mais l’un des fuyards, 21 ans, a été rattrapé.
Laissé libre, il sera jugé le 30 novembre.
![]() Plus de 600 jeunes professeurs stagiaires étaient réunis hier dans un amphithéâtre du campus Croix-Rouge. Remi Wafflart
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Les jeunes enseignants étaient plus de six cents, hier, à être accueillis à Reims par le recteur d’académie qui leur a indiqué les enjeux de cette rentrée.
Jeune professeur d’histoire-géographie, Louis, 25 ans, est sagement assis sur un banc de l’amphi nº7 du campus Croix-Rouge à Reims. Il va enseigner à la rentrée pour la première fois au lycée Jean-Jaurès. Il est venu « se mettre dans le bain », avec sans doute un petit nœud dans le ventre, comme un peu plus de 600 autres jeunes professeurs stagiaires comme lui. Il y a aussi ceux qui écoutent et regardent par visioconférence (quand celle-ci veut bien fonctionner…) car les distances sont impressionnantes dans l’académie. Il n’y a pas moins de 450 kilomètres de la frontière belge aux limites de Dijon.
Pour Charlotte et Dalila, toutes deux profs d’éducation physique dans le privé depuis plusieurs années, le moment est sans doute un peu moins solennel. Elles écoutent tout de même avec attention les propos de Gilles Baillat, président de l’université Champagne-Ardenne, puis de Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l’académie. Tous ces jeunes gens ont réussi les épreuves du concours de l’Éducation nationale. C’est ce qui leur vaut d’être invités dans ce lieu symbolique en tant que professeurs stagiaires. Ils seront cette année à la fois devant des classes d’élèves et en formation au sein de l’École supérieure de professorat et de l’éducation (Espe).
Qu’est-ce qui attend ces enseignants débutants ? La difficile (mais noble et palpitante…) mission de construire la société de demain, selon Gilles Baillat. Les chiffres donnent une idée de l’ampleur de la tâche. Les catégories socio-professionnelles sont très variées dans la région qui réunit à la fois les plus riches et les plus pauvres. Il s’agit de « la population scolaire la plus défavorisée après Lille et Amiens », selon le recteur qui a incité les stagiaires à prendre appui sur les tuteurs et l’encadrement dans les moments difficiles. « Vous devez intéresser les élèves et susciter leur motivation » , dit-il. « Concernant le premier degré, il y a 131 873 élèves. Nous avons une académie de taille moyenne avec une tendance des effectifs à la baisse et un budget académique stable. La tendance est la même pour le second degré avec des zones urbaines en situation de fragilité économique et des zones rurales en situation de difficulté culturelle. » D’où la place éminente de l’école (au nombre de 1 128, dont 60 collèges et 77 lycées) dans une région où 44 % des élèves sont issus de professions et catégories sociales défavorisées contre 33 % au niveau national. Les deux départements les plus touchés par cette situation sont les Ardennes et la Haute-Marne. En revanche, le nombre d’élèves par classe est moins élevé que la moyenne. « Ce qui préserve nos moyens pour faire face aux fragilités dans ce contexte plutôt défavorable » , estime le recteur.
Les stagiaires seront évalués à la fin de l’année avant d’être titularisés. Seuls 3 % d’entre eux n’ont pas intégré l’Éducation nationale l’an dernier à l’issue de leur première année.
Marie-Christine Lardenois
APPARTEMENTS REIMS :
9, esp. Le Rouet : T3 au rdc, 72,22 m² env., cave, parking, lots 52-158-338, DPE en cours, 108.800 e, réf. ER. 12832.
1, esp. Le Rouet : T5, 4e ét., 110,80 m² env., box, lots 25-249, DPE en cours, 185.000 e, réf. ER. 12801.
3, pl. H. Nautré : T5 au rdc, 97,13 m² env., cave, garage, lots 31-28-50, DPE en cours, 143.600 e, réf. ER. 11239.
2, pl. H. Nautré : T5 au rdc, 97,13 m² env., cave, stationnement, lots 81-99, DPE en cours, 139.400 e, réf. ER. 11259.
6, rue G. Bernanos : T5 au rdc, 93,07 m² env., cave, parking, lots 1103-1106-1335, DPE en cours, 147.200 e, réf. ER.
11115.
1, allée Y. Gandon : T5, 6e ét., 98,53 m² env., cave, parking, lots 177-217-394, DPE en cours, 132.900 e, réf. ER. 10366.
8, allée E. Deketeleare : T5, 3e ét., 78,61 m² env., cave, lots 67-74, DPE en cours, 113.500 e, réf. ER. 02055.
APPARTEMENT TINQUEUX :
3, rue JN Sureau : T3, 1er ét., 54,57 m² env., cave, lots 23-38, DPE : E, 88.000 e, réf. ER. 01901.
MAISON ESTERNAY :
10, rue de Champagne : T5, 97 m² env., terrain 254 m²env., DPE en cours, 103.100 e, réf. ER. 23229.
Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale, réservées pendant 2 mois aux locataires PLURIAL NOVILIA (à compter de la date de parution).
Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires PLURIAL NOVILIA.
Renseignements : Reims-Tinqueux : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Esternay : 03.26.53.20.90.
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L’association Lire et faire lire, créée par Alexandre Jardin, compte 250 bénévoles dans la Marne. « Nous lisons à environ 10 000 enfants dans les écoles, les crèches, les collèges et lors de manifestations culturelles ou sportives ponctuelles, précise Claire Métréaux, présidente de l’association. Les lectures ne s’adressent qu’à des petits groupes de 6 ou 7 enfants, et durent une demi-heure, ce qui permet d’assurer une qualité de lecture efficace, et un travail en équipe avec les enseignants ou animateurs. »
Lire et aimer lire a reçu l’agrément du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports et du ministère de la Culture. Les bénévoles sont formés à la littérature jeunesse et à la lecture à haute voix, mais aussi au bien-être des seniors. Il faut avoir 50 ans pour devenir lecteur (cotisation variable selon les revenus).
Contact : 03 26 84 36 90 ou au 23, rue Alphonse-Daudet, dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, le jeudi après-midi.
ou lireetfairelire51.over-blog.com.
Maître d’ouvrage : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 10.385.472 euros, inscrite au RCS nº B 335.480.679, dont le siège social est sis 7, rue Marie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims Cedex.
Affaire : Réhabilitation de 180 logements sis 8, 10, 12, rue Braque et 17, 19, avenue Léon Blum - Quartier Croix du Sud à Reims (51100) - Réf. marché : MA-010215.
Attributaires (montants en euros HT)
Lot 1 : Échafaudages - Sans suite.
Lot 2 : Gros oeuvre - VRD - Installations de chantier - Terrassements
LERICHE CONSTRUCTION (08) - 235.421,60 € (traitement de l’amiante inclus).
Lot 3 : Étanchéité - SOPREMA (51) - 36.838,04 €.
Lot 4 : Structure métallique - AUER (52) - 560.197,00 € (retrait effectué du poste prorata : 28.402,95 €).
Lot 5 : Flocage structure métallique - IB PRO (95) - 61.140,00 €.
Lot 6 : ITE - RPE - Peinture - Bardage pierre agrafée – SALMON (57) - 596.070,23 € (option échafaudage comprise pour 81.428,48 €).
Lot 7 : Serrurerie - Menuiseries extérieures - ARTI PRODUCTION (08) - 1.063.732,00 € (retrait habillages sous-face balcon pour 192.549,00 €).
Lot 8 : Doublage cloisonnement - AGNESINA (51) - 319.037,13 € (option habillage en sous-face balcon + incluse pour 65.181,06 €).
Lot 9 : Électricité - INEO NORD PICARDIE (60) - 270.401,93 € (option colonne montante incluse pour 36.846,94 €).
Lot 10 : Plomberie - EUROPLOMBERIE (51) - 256.439,13 €.
Lot 11 : Chauffage - Ventilation - EIFFAGE (54) - 860.000 €.
Pour tous renseignements, contacter le Service Marchés :
Mme FORRAY, 03.26.05.92.33 / Mme GALLOIS, 03.26.04.99.05 /
Mme BERNARD-BARTHE, 03.26.04.98.30.
Date d’envoi du présent avis à la publication : le mercredi 19 août 2015 aux journaux L’Union (Aisne et Marne) et le Matot Braine.
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C’est la rentrée à l’association Croix-Rouge animation et promotion. L’occasion de faire le point sur les activités proposées.
C’est la rentrée à l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap). L’un des plus importants clubs omnisports de Reims va reprendre du service dès ce mois d’août. Avec près de 1 000 adhérents chaque saison, la salle polyvalente, les courts et le boulodrome vont bourdonner à nouveau.
1 - Pour les sportifs
Plusieurs arts martiaux sont proposés : Viet Vo Dao, reprise le mardi 1 er septembre. A partir de 12 ans, avec Antoine Freydiger, salle polyvalente de l’Acrap, le mardi de 19 h 50 à 21 h 50, le vendredi de 19 h 40 à 21 h 40, le samedi de 18 à 20 heures et le dimanche de 9 à 12 heures. Kobudo : reprise lundi 7 septembre. Karaté, avec Fabien Delmotte : enfants, reprise samedi 12 septembre. Adultes, reprise le 16 septembre.
Badminton : reprise le jeudi 3 septembre avec Vincent Lapauw (adultes et ados de 16 ans et plus), le jeudi de 20 à 22 heures au gymnase Jean-Jacques-Lapique, près du lycée Arago.
Gym d’entretien : avec Fabien Delmotte. Reprise le lundi 14 septembre, de 18 à 19 heures. Danse classique, moderne et folklorique : reprise mercredi 16 septembre, à partir de 6 ans, de 16 à 20 heures selon l’âge.
Hip-hop : reprise mercredi 16 septembre, avec Elodie Braga, mercredi de 13 à 14 heures (débutants) et samedi (9/16 ans) de 9 à 10 heures .
2 - Pour prolonger les vacances
Pétanque : avec Christian Gérard, sur le parking de l’hippodrome ou sur le nouveau boulodrome de l’Acrap. Reprise le 25 août.
Balade pédestre : reprise le 4 septembre avec Patrick Canu, vendredi de 9 h 30 à 11 h 30.
3 - Pour les filles, mais pas seulement…
« Les majorettes de Reims » : reprise mardi 25 août (à partir de 5 ans) avec Magali Macadré le mardi de 17 h 30 à 19 h 45 et le jeudi de 17 h 30 à 19 h 45.
Couture, reprise le 3 septembre avec Bernadette Canu, possibilité de réaliser jupes, robes, tailleurs,… en initiation ou perfectionnement. Lundi et vendredi de 14 à 20 heures ou jeudi de 9 à 11 heures.
4 - Pour les retraités
Temps libre le mercredi au club de l’Acrap de 13 h 30 à 17 h 30 : jeux de société, sorties, spectacles, repas. Pour les personnes à la retraite qui désirent lier des liens d’amitié, rompre l’isolement et se distraire.
Tarifs et inscriptions au secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du président-Kennedy. Tél. 03 26 06 39 54.
![]() En début de semaine, le Bibliobus était arrêté dans le quartier Croix-Rouge. Remi Wafflart
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Le nouveau Bibliobus débutera sa tournée le 1 er septembre dans dix-huit quartiers rémois. En attendant, il ouvre ses portes aux curieux jusqu’au 29 août.
Un toit en verre qui fait passer la lumière, un sol imitation bois, une banquette aux chaudes couleurs orangées, un écran de cinéma amovible, des rayonnages remplis de DVD, de revues et de livres récents : le nouveau Bibliobus de la Ville de Reims est particulièrement accueillant. Accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à une plateforme élévatrice, ce van climatisé, bientôt doté d’un ordinateur en libre-service, a été aménagé par une entreprise de Bourg-en-Bresse.
On est loin de l’image des vieux bibliobus poussiéreux qui ne proposaient que des livres d’un autre âge. « Nous avons fait le choix de mettre à la disposition des Rémois un véhicule plus moderne et plus agréable, qui sillonne tous les quartiers de la ville, l’objectif étant de rendre la lecture accessible au plus grand nombre » , indique Pascal Labelle, l’adjoint à la culture et au patrimoine. À compter du 1 er septembre, ce véhicule, qui a coûté 220 000 euros dont 70 000 euros financés par la Drac, effectuera dix-huit arrêts différents. L’ancien Bibliobus ne réalisait, lui, que sept arrêts. Le circuit a donc été entièrement repensé, avec onze nouveaux stops : devant l’Espace Billard à Croix-Rouge, rue des Essillards dans le quartier Verrerie, chaussée Bocquaine près de La Comédie, rue des écoles à La Neuvillette, etc. Tous ceux qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà découvrir le véhicule car des portes ouvertes sont organisées jusqu’au 29 août. « Ce lieu se veut très ouvert. Il n’est pas obligatoire de s’inscrire pour consulter des ouvrages sur place. Certaines personnes passent juste dire bonjour. Des liens se créent peu à peu » , remarque Benjamin Dhuy, bibliothécaire et chauffeur du véhicule. Comme dans n’importe quelle bibliothèque ou médiathèque de la ville, les usagers du Bibliobus peuvent emprunter quinze documents pour une période de quatre semaines renouvelable. « Les personnes qui entrent dans le bus ont des profils très divers. Certaines d’entre elles ne sont jamais allées dans une bibliothèque tandis que d’autres les fréquentent régulièrement. L’intérêt est de toucher le plus grand nombre de personnes » , assurent les bibliothécaires, ravis de disposer d’un nouvel outil.
Pour trouver l’arrêt le plus proche de chez vous, consultez le site www.bm-reims.fr
Valérie Coulet
Pas très doué pour les vols à la roulotte, ce Rémois de 31 ans. Après avoir essayé de forcer deux véhicules, il s’en est pris à une Super 5, rue Pierre-Taittinger, à Croix-Rouge. Il a trituré, en vain, l’autoradio et n’a finalement réussi qu’à dérober une bouteille d’eau. Tout cela sous les yeux d’un témoin qui s’est présenté à la police, appelée sur les lieux. Le propriétaire de la Renault a également confirmé qu’il ne manquait que la bouteille.
Gardé à vue, le voleur présumé a gagné une comparution devant le tribunal le 9 novembre.
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La nouvelle est tombée brutalement : José Domice, ex-président des Diables bleus de Reims et l’agglomération, est décédé. Cet homme, dévoué à la collectivité, avait accepté de diriger le Comité des Diables bleus de Reims (anciens chasseurs à pied, alpins, portés ou mécanisés) de la région de Reims.
Il présidait cette association avec beaucoup de sérieux et veillait à la bonne organisation annuelle de l’anniversaire des combats de Sidi-Brahim et des journées traditionnelles de fraternité d’armes dites journées Bleu Jonquille. Sa grande fierté est d’avoir vu le projet de création d’une rue des 1 er -et-41 e -Bataillons-de-Chasseurs aboutir à Reims.
Par ailleurs, José Domice fut conseiller municipal dans l’équipe de Jean-Louis Schneiter. À ce titre, il était très engagé dans la défense du quartier Croix-Rouge. Présent à tous les conseils de quartier et aux Forums des associations sur le stand des Diables bleus, il ne manquait pas une occasion de militer en faveur des personnes handicapées, notamment pour les problèmes d’accessibilité.
Auparavant, il avait été membre d’une association de parents d’élèves, veillant à la bonne intégration des élèves en difficulté scolaire dans le secteur Pays-de-France.
À ses enfants et nombreux petits-enfants, L’union présente ses condoléances.
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La période estivale est propice aux travaux nécessaires pour la rénovation du patrimoine scolaire. La ville de Reims y consacre un budget très conséquent.
C’est un sacré budget que la ville de Reims engage pour entretenir son patrimoine scolaire. Des écoles rénovées, assurant le confort maximum pour les élèves et une meilleure accesibilité, ce sont les objectifs des changements engagés. Et le meilleur moment pour effectuer tous ces travaux est évidemment la période estivale, puisque écoliers et enseignants libèrent les lieux pendant une période de six semaines.
Pour ces opérations, un budget de plus de 4,6 millions d’euros est prévu. Il finance à la fois les interventions sur les bâtiments (mise en accessibilité, peinture, isolation, fenêtre, étanchéité, sanitaires…), les interventions touchant aux équipements numériques (ordinateurs, tableaux blancs interactifs, photocopieurs), celles concernant le chauffage et les réfections de cour de récréation.
Pour le groupe scolaire Hippodrome, à Croix-Rouge, 50 000 € ont été engagés pour la réfection de la cour de l’école maternelle et 90 000 € ont été investis dans celle de l’école élémentaire, qui a notamment été déformée par les racines des arbres. La surface du sol a été aplanie : « Tout est normé pour les personnes à mobilité réduite », explique un agent des espaces verts.
Pour le groupe scolaire Sully, à Val-de-Murigny, la direction de la maintenance des bâtiments a géré un chantier qui a permis une remise à neuf d’envergure : nouvelles peintures, nouveaux éclairages, nouveaux sanitaires.
Aux écoles maternelle et élémentaire Émile-Zola, les travaux ont permis un remplacement des menuiseries extérieures, la réfection des faux plafonds et de l’éclairage dans les salles de classe ainsi qu’un nouveau toit en zinc pour le dortoir.
Au sein du groupe scolaire Général-Carré, les travaux pour la mise en accessibilité complète des bâtiments sont majeurs. Ils visent à mettre les locaux aux normes pour les élèves en situation de handicap. Jean-Marie Herlinvaux, chef de projets, précise : « Les lieux ont été repensés pour donner accès à tous les types de handicaps physiques. » Ils s’inscrivent dans le cadre de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Les escaliers et les sanitaires ont été réadaptés avec notamment un système de contraste visuel pour les mal ou non-voyants, l’éclairage a été amélioré et un ascenseur a été installé en extérieur.
Ces travaux répondent, aussi, au souhait de réduire les dépenses énergétiques et d’offrir une meilleure accessibilité, le tout dans un temps limité puisque bambins et équipes éducatives seront de retour dans les locaux début septembre.
Laurène Poirel
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Le bibliobus fait partie du paysage local. Il apporte la lecture dans les quartiers. Avec la rentrée de septembre, des modifications importantes vont être apportées.
1 - Un nouvel itinéraire
Dès le 1 er septembre, la municipalité souhaitant rendre a culture plus accessible aux Rémois, le bibliobus desservira onze nouveaux sites : Billard, Épinettes, Verrerie, Orgeval, Charles Arnould, Lézardière, Dauphinot, Saint-Anne, Clairmarais, Chaussée Bocquaine et La Neuvillette. Ces sites s’ajoutent aux sept déjà desservis : Turenne, Mazarin, Chalet-Tunisie, Trois-Fontaines, Maison-Blanche, Europe, Châtillons.
2 - Le camion fait peau neuve
Le bibliobus a été profondément modifié afin d’améliorer le confort des usagers. On notera la présence d’un salon intérieur convivial, climatisé, permettant de se poser pour un moment de lecture ou d’échange avec les bibliothécaires. Le bibliobus change aussi de couleur ! Exit le bleu, il est maintenant plus repérable avec son habillage orange, sa sonorisation et son éclairage extérieur. Il est aussi accessible aux personnes à mobilité réduite grâce à sa plateforme élévatrice. Des modifications qui se sont accompagnées d’un renouvellement de la collection.
3 - L’offre du bibliobus
Il est possible d’emprunter jusqu’à 15 documents à la fois – dans la limite de 10 livres, 5 DVD ou 5 revues. Le prêt est d’une durée de 4 semaines contrairement au reste du réseau où il n’est que de 3 semaines, afin de tenir compte du passage tous les quinze jours. Le bibliobus propose aussi connexion internet et service de réservation de document sur demande. Comme dans le reste du réseau, l’abonnement est gratuit sur présentation de justificatif pour les moins de 18 ans, les plus de 65 ans, les étudiants boursiers, les demandeurs d’emploi, les handicapés, les titulaires du RSA ou de la carte CCAS et les personnes en service civique volontaire. L’abonnement annuel est de 6 € pour les 18-25 ans, 12€ pour les plus de 25 ans domiciliés à Reims et 28€ pour les non-Rémois.
Portes ouvertes de 14 à 17 heures, mardi 18 août à l’espace Billard, rue Pierre-Taittinger ; aux Épinettes mercredi 19 août, rue Sidi-Bel-Abbès ; jeudi 20 août à l’espace Verrerie rue des Essillards ; vendredi 21 août à Charles-Arnould devant la rue Raphaël ; samedi 22 août à Orgeval, place Pierre-de-Fermat.
![]() Cet incendie s’est produit le 10 août, à l’intersection des rues Jacquart et du Champ-de-Mars. D.R.
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Aucun secteur de Reims n’échappe au fléau des incendies de véhicules. Ces délits ne sont pas faciles à analyser – et du coup à éviter - car ils ne répondent à aucune logique.
J’ai vu deux personnes essayer de sortir le maximum de choses de la voiture puis laisser tout tomber, face aux flammes qui prenaient trop d’importance. » Ce témoignage émane d’une jeune femme qui, aux côtés de son compagnon, a assisté, impuissante et désolée, à l’incendie d’une voiture, lundi 10 août peu avant 18 heures. C’était à l’angle des rues Jacquart et du Champ-de-Mars et une épaisse fumée noire s’est dégagée pendant plusieurs minutes de la place de stationnement sous les arbres.
Kenza, une voisine, a fait des photos et des vidéos. Elle aussi est choquée : « Ça touche tous les quartiers, désormais. On croyait que le phénomène était cantonné à certains secteurs ou à certains moments de l’année, comme le réveillon du Nouvel An… » D’autres témoins regrettent qu’il n’y ait pas eu d’extincteur dans la voiture. « Oui, mais quand votre voiture brûle, vous n’allez pas rentrer dedans, même pour essayer de sauver ce qui est à vous ! », rétorque un trentenaire qui a été attiré sur les lieux. Un retraité, interrogé rue Ponsardin, en milieu de semaine dernière, peste : « Dans notre rue, vers trois heures du matin, dans la nuit de dimanche une Toyota rouge a été entièrement calcinée et le feu a endommagé une Golf et une Clio. C’est traumatisant pour tout le monde : pour les propriétaires des voitures comme pour les riverains, qui sont réveillés par des klaxons ininterrompus ou par l’explosion des réservoirs… » Ce week-end-là, entre le samedi 8 août et le lundi 10 août, ce sont neuf voitures et un camping-car qui ont brûlé. Ils ont été totalement ou partiellement détruits.
Selon la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), plusieurs cas peuvent se présenter. Si la voiture incendiée n’est assurée qu’en responsabilité civile, les dommages ne pourront pas être indemnisés. La victime doit tout de même prévenir son assureur. Dans le cas d’un autre contrat, il couvre contre l’incendie uniquement si l’assuré a opté pour la garantie incendie, facultative. Si l’incendie est dû à un acte malveillant, la victime sera indemnisée au titre de cette garantie.
Pour être indemnisé, il faut déposer plainte auprès de la police dans les cinq jours à compter du jour où le propriétaire a eu connaissance des faits. L’assureur désignera, à ses frais, un expert qui évaluera le montant des dommages. En cas de désaccord, il est toujours possible de faire appel, aux frais de la victime. Le montant de l’indemnité est calculé en fonction de la valeur du véhicule après déduction d’une éventuelle franchise.
En cas d’absence d’indemnisation par l’assurance, il est possible de saisir la Commission d’indemnisation des victimes d’infraction (Civi). Un recours contre l’État (auprès de la préfecture) peut aussi être entrepris en cas de violences urbaines. Il appartient au juge administratif d’apprécier les conditions d’application de ce texte.
Enfin, si l’auteur de l’incendie du véhicule est présenté devant le tribunal, les propriétaires peuvent se constituer parties civiles pour tenter d’obtenir réparation au procès pénal et réclamer des dommages et intérêts.
Marie-Christine Lardenois et ANNE DESPAGNE
« Il n’y a aucune logique apparente - le calendrier, des rivalités, etc. - dans le phénomène des voitures brûlées », résume le commandant Roger Camps, chef d’état-major départemental. Et de renchérir : « Il n’y a rien de rationnel donc rien que l’on puisse anticiper. » Parmi les derniers exemples en date, citons celui-ci : dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, un adolescent tente de voler un scooter stationné sur la place Bergier. Il arrache les fils, etc., mais rien à faire, le deux-roues ne démarre pas. Et faute de mieux, l’adolescent, aperçu par un riverain, l’incendie. Renvoyé chez ses parents car mineur, le pyromane sera prochainement mis en examen par un juge des enfants. Les rares certitudes sur le sujet sont, pour les policiers, d’ordre statistique : « Oui, il y a plus de voitures qui brûlent dans les quartiers dits sensibles qu’en centre-ville. Alors, on peut penser que c’est parce qu’il y a plus de voyous mais aussi parce qu’il y a plus d’habitants - l’aspect démographique -, poursuit le commandant. Bien sûr, il peut exister différents mobiles : la vengeance, l’escroquerie, la colère, etc.. Mais la voiture qui brûle à Croix-Rouge par exemple, c’est quand même souvent la voiture de Monsieur Tout-le-monde. » Le fruit du hasard, donc, sans parler des voitures endommagées par propagation. « Il arrive que rien ne brûle pendant dix jours sans qu’on ne puisse expliquer pourquoi ; après, douze voitures flambent en un week-end et on n’est pas davantage en mesure de l’analyser » , reconnaît le policier.
Pour parer autant que possible à cette délinquance, un « maillage serré » est évidemment organisé par la police au sein des zones où les voitures s’embrasent le plus. Et cette année, une « nette diminution » des feux de voiture est constatée en comparaison de 2014.
Mathieu Livoreil
Pouvoir adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 10.385.472 euros, inscrite au RCS nº B 335.480.679, dont le siège social est sis 7, rueMarie Stuart - CS 80017 - 51723 Reims Cedex.
Objet : Marché d’entretien des vitrages inaccessibles du patrimoine de PLURIAL NOVILIA (51/52/77/91) - Réf. Marché : RL-021114.
Lot 1 : Reims / Châtillons - AG Net (51) - 12.267,01 € HT.
Lot 2 : Reims / Croix du Sud - AG Net (51) - 10.531,24 € HT.
Lot 3 : Reims / Avenue de Laon - AZ Nettoyage (51) -22.543,00 € HT.
Lot 4 : Reims / Centre - Carrard (51) - 31.114,00 € HT (Copro333 et 334 annulées).
Lot 5 : Tinqueux - Sans suite.
Lot 6 : Châlons-en-Champagne / Vitry-le-François / Saint-Dizier - Sonit (51) - 9.640,00 € HT.
Lot 7 : Serris et Sainte-Geneviève-des-Bois - Sans suite.
Pour tous renseignements, contacter le Service Achats-Marchés : Mme FORRAY, 03.26.05.92.33 / Mme GALLOIS, 03.26.04.99.05 / Mme BERNARD-BARTHE, 03.26.04.98.30.
Date d’envoi à la publication : le jeudi 13 août 2015 aux JOUE, journal L’Union (Marne, Aisne, Ardennes), Journal de la Haute-Marne et L’Est Eclair
Vendredi soir, une voiture s’arrête au stop de l’avenue Alcide de Gasperi et s’engage dans la rue Joliot-Curie. A son bord : un couple et leurs deux enfants. Un scooter arrive. Pour l’éviter, la voiture fait un écart qui l’envoie percuter un poteau électrique. La voiture termine sur le flanc. Les deux passagers du scooter ne s’arrêtent pas et continuent leur route. La famille, elle, s’en sort indemne.
![]() Les enfants sont ravis de voyager en train pour aller à la plage, bien qu’il faille se serrer pour avoir une place ! Photos : Laurène Poirel
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![]() Ciel bleu, beau soleil, impossible d’éviter l’étape d’étalage de la crème solaire.
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Tout l’été, les week-ends, la SNCF propose un aller-retour Reims-Le Tréport dans la journée à un prix alléchant. Une belle occasion de se détendre au grand air. Et si on partait ?
Un peu tôt, le réveil, pour un samedi. Il est 7 heures, et le train part à 7 h 34. Dans le hall de la gare de Reims, les nombreuses familles, les couples, les retraités, tous s’impatientent. Il faut attendre que soit affichée la lettre du quai. « Quai G ! », s’exclame enfin un enfant impatient.
À l’entrée du TER, les poussettes, les glacières et les sacs à dos s’entrechoquent. Les places se remplissent et ce joyeux monde se rencontre. Une maman demande à sa fille : « Alors, ça fait quoi de prendre le train pour la première fois ? ». Méline, 4 ans est impatiente d’arriver. Entourée de Valentin, son demi-frère, de sa mère Ève, 35 ans, et de son père Ludo, 32 ans, –le couple n’a pas vu la mer depuis 15 ans–, elle récite déjà le programme de la journée.
À l’autre bout de la voiture, il y a Gaëtan et Julie, un couple venu de Charleville pour profiter des bas tarifs proposés par la SNCF depuis la gare de Reims. De son côté, Marie-France part tranquille, en solo. « Je pars souvent seule, j’y vais pour découvrir, et au pire, j’ai pris mon bouquin pour me détendre à la plage. Je découvre le TER également, c’est pas si mal malgré ce que l’on en dit. » C’est un joyeux folklore en effet, que de voyager en TER un week-end comme celui-ci. De son côté, Francis est venu accompagné de son meilleur ami. Ils sont tous deux retraités et la raison de leur déplacement : « les restaurants de fruits de mer et de moules-frites ».
Après plus de trois heures dans la langueur du train et dans le brouhaha des rires d’enfants impatients, qui ont déjà mangé la moitié du paquet de gâteaux prévu pour la journée, des rencontres se sont faites.
Marie-Hélène et Marie-France ont papoté pendant tout le trajet. Elles iront manger dans un bon restaurant de Mers-les-Bains, autour d’une bouteille de Muscadet. Mais pour la plupart des Rémois, le programme de la journée est simple : plage, plage et plage. C’est dans cette direction d’ailleurs que la famille d’Ève et Ludo se dirige. « Ça nous change de Croix-Rouge » , lance la jeune femme, enthousiasmée par l’air marin. Les enfants sont ravis, à un petit détail près : « Il est où le sable ? Il n’y a que des galets partout… » Ils sont un peu déçus. Les premiers pas sur ces blocs rocheux sont périlleux, mais rien ne les arrête et ils se jettent enfin à l’eau. « C’est une chance de pouvoir venir ici, financièrement c’est un peu la galère. » Ève et Ludo sont tous deux à la recherche d’un emploi, l’offre SNCF ne pouvait pas mieux tomber. « On va rester à la plage toute la journée. »
Comme eux, la plupart des familles reste en bord de mer où les enfants (et grands enfants) peuvent déguster de bonnes glaces, des gaufres, siroter un diabolo fraise ou profiter de la fête foraine.
Si la plage est à portée de main en sortant de la gare, le chemin vers le cœur du Tréport est –comment dire ?- assez long. Après avoir emprunté un cul-de-sac, une passerelle d’écluse un peu bancale, puis une deuxième, nous voilà à bon port.
Entre vagabonder dans le quartier des Salines, trouver son bonheur au marché, s’arrêter pour boire un verre ou emprunter le petit train touristique, chacun fait son choix.
Certains choisissent de prendre un peu de hauteur en embarquant dans le funiculaire. Gratuitement en moins de deux minutes, nous voilà au sommet. Un régal pour les yeux. Si certains ont la motivation d’emprunter un chemin de randonnée (le sentier des douaniers), d’autres iront se reposer les pieds sur les galets.
À peine le temps de se délasser, il est déjà l’heure de rentrer. Assis dans le train, on ferme les yeux, et on se prend à rêver du bord de mer, comme si on y était. On y était.
Laurène Poirel
Une journée au Tréport est une opération proposée par la SNCF les samedis et dimanches en juillet et en août. Les tickets sont valables pour un aller-retour Reims-Le Tréport à effectuer dans la même journée.
Le prix des tickets est de 30 € pour les adultes et de 5 € pour les enfants. Le voyage est gratuit pour les moins de 4 ans.
La vente des billets s’effectue sur internet et dans les gares de Reims, Châlons-en-Champagne, Epernay, Champagne-Ardenne TGV, Fismes, Rethel et Charleville-Mézières.
![]() Hier matin, une Toyota calcinée était encore visible rue Ponsardin. Photo : Valérie Coulet
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Dans la nuit de samedi à dimanche, les sapeurs-pompiers de Reims ont été sollicités à plusieurs reprises pour des véhicules en feu.
Vers 1 h 30, ils se sont rendus avenue de Paris, pas très loin du garage Renault, pour une voiture qui était la proie des flammes.
À 2 h 10, ils sont intervenus à hauteur du 96, rue Ponsardin. À leur arrivée le sinistre en dévorait déjà une deuxième. Hier matin, les passants ont découvert une Toyota de couleur rouge presque entièrement calcinée.
Vers 2 h 20, ils sont allés rue Georges-Charbonneaux où on venait de leur signaler un autre véhicule en flammes. Ils ont maîtrisé l’incendie qui s’était également propagé à un second véhicule au moyen d’une petite lance.
Vers 3 h 30, c’est cette fois avenue Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge, que les sauveteurs ont maîtrisé d’abord le feu qui dévastait un camping-car avant d’éteindre à proximité deux autres voitures qui brûlaient.
Des enquêtes sont ouvertes pour tenter de déterminer l’origine de ces sinistres successifs.
Un jeune homme de 20 ans a été interpellé, samedi, à 0 h 50 rue Taittinger. Quand il a vu les policiers s’approcher de lui, il a tenté de se débarrasser de 6,62 grammes de résine de cannabis.
Il a été placé en garde à vue.
Il devra se présenter au tribunal correctionnel de Reims le 2 novembre prochain.
La police a constaté trois feux de poubelles dans la nuit de vendredi à samedi. Le premier s’est produit avenue du général Bonaparte dans le quartier Croix-Rouge, le deuxième 3 allée Guy-de-Maupassant dans le quartier Murigny et le troisième 5 esplanade Ernest-Hemingway, encore à Murigny. Dans ce dernier cas, quatre containers ont été détruits.
« Mon petit-fils chéri va bien. Quand je lui ai brièvement parlé au téléphone, il m’a dit qu’il allait se baigner à la piscine avec sa mamie… » Alain Steiner, le père de David, se raccrochait hier à l’idée de savoir que son petit-fils est en vie et que ses jours ne sont plus en danger. « Mon épouse est partie aux États-Unis jeudi matin. Elle est auprès d’Enzo, dans un hôtel d’Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Ils doivent arriver samedi après-midi (aujourd’hui, NDLR) à Roissy. » Ancien photographe à L’union, Alain Steiner a appris le décès de son fils unique et de sa belle-fille mercredi matin. « Deux policières sont venues nous annoncer la terrible nouvelle, chez nous à Tinqueux. Par chance, notre petit-fils chéri de 10 ans, qui doit entrer en septembre en CM2 à l’école de Bourgogne, va bien. Une Américaine qui parle français l’a pris sous son aile lors de son passage à l’hôpital. Sa dernière prise de sang ne montre rien de grave. J’ai hâte de le serrer dans mes bras… » « Mon fils et sa femme avaient prévu de passer cinq semaines de vacances là-bas. Ils nous avaient déjà envoyé plusieurs photos. Juste avant leur départ, en leur disant au revoir, j’ai plaisanté avec David en lui disant de ne pas faire de bêtises » , se souvient Alain Steiner. « Mon fils était comme moi : il adorait la photo et les voyages. Nous étions d’ailleurs déjà partis tous les deux dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis, quinze jours en 2008. Nous étions revenus avec 500 clichés et il voulait en faire un livre… » Alain Steiner était hier en contact régulier avec les parents de sa belle-fille, domiciliés dans le quartier Croix-Rouge.
Valérie Coulet
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My Fabulous C’est le nom du nouveau restaurant qui va ouvrir à Croix-Rouge, devant l’université, aux alentours de la mi-août.
« Ce sera un restaurant branché mais accessible au niveau prix, qui proposera des pizzas, des burgers, des bagels, du Tex Mex. Tout sera fait maison à part les frites, ce sera d’ailleurs le seul aliment congelé, explique d’emblée Mehmet. On bannit l’industriel ! Pour le goût, le frais, il n’y a rien de mieux. » Voilà deux ans que ce Parisien travaille sur le concept avec son ami Youness, qui sera le directeur de l’établissement. « On a fait appel à un architecte d’intérieur. Je n’ai pas lésiné sur la décoration. » Mehmet, à quelques jours de l’ouverture, n’est pas peu fier de son bébé. Il est déjà à la tête de plusieurs enseignes en région parisienne et aussi dans l’Aisne, « mais My Fabulous est vraiment le projet qui me correspond le mieux. C’est pour cela qu’il me tient très à cœur. »
Il a voulu une ambiance un peu newyorkaise, « le côté industriel mais cosy où on se sent bien, comme à la maison. La nourriture sera halal mais ce n’est pas spécialement mis en avant. On souhaite vraiment fédérer toutes les communautés. » Pourquoi s’installer à Croix-Rouge ? « On cherchait un local assez grand sur Reims. On voulait sortir du cliché de la place d’Erlon et ce quartier, un peu délaissé, m’a séduit de suite. On fait le pari d’aider à redynamiser ce secteur. » La salle de restauration de 200 m 2 pourra accueillir jusqu’à cent gourmets. Six personnes ont été recrutées.
A.B.
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs véhicules en stationnement ont brûlé dans les rues de la cité des sacres.
Par ordre chronologique, citons d’abord, vers 20 heures, une voiture stationnée dans l’allée Yves-Gandon ; peu après minuit, une autre dans la rue du Croix-Saint-Marc ; une troisième, peu avant 4 heures, dans la rue de Maison-Blanche.
Dans l’après-midi du 29 juillet, allée des Savoyards, les policiers interpellaient trois jeunes hommes (dont un mineur), soupçonnés d’avoir fraîchement commis un vol avec effraction dans un appartement situé dans la zone de sécurisation prioritaire. Les voisins de ce dernier, alertés par des bruits suspects en provenance de la cage d’escalier, avaient appelé la police. Dans l’appartement cambriolé, manquait à l’appel du matériel hi-fi –Paystation, Wii, jeux vidéo. À l’issue des gardes à vue, l’un des trois suspects était placé sous contrôle judiciaire, le deuxième était laissé libre sans charge retenue contre lui. Le mineur bénéficiait, quant à lui d’un suivi spécifique.
M.L.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 heures, dans la rue Olympe-de- Gouges, pompiers et policiers sont intervenus pour un feu de détritus sur la voie publique.
Heureusement, aucune propagation n’a été à signaler.
Allée Yves-Gandon à Reims, dans la nuit de vendredi à samedi, vers 22 h 45, de son balcon, un homme passablement éméché pointe ce qui ressemble être une arme de poing sur toutes les personnes qui passent sur le trottoir. Ils sont plusieurs, apeurés, à avoir composé le 17. Les fonctionnaires de police sonnent à l’appartement en question. Un homme ivre sort sur le palier. Il est immédiatement interpellé et placé en garde à vue. La perquisition à son domicile a permis de mettre la main sur un revolver totalement oxydé et qui ne fonctionne plus, ainsi que sur un fusil de type Fantasia (une arme de collection à poudre noire). Ce Rémois de 40 ans est convoqué au tribunal correctionnel de Reims en octobre pour violences avec arme et comme il a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie, il devra répondre aussi de ce chef de poursuite, tout comme des menaces et des violences sur fonctionnaire de police.
A.B.
Épreuve toujours autant conviviale, le tournoi du TC Pierry a délivré hier le palmarès de sa sixième édition. Et force est de reconnaître que la logique a été respectée puisque les favoris de cette compétition limitée à 30 se sont imposés.
Ainsi, chez les messieurs, dans une finale à 30, l’habitué des lieux Steven Anterieu (30, Cheminots Reims) s’est montré particulièrement expéditif en poussant sans cesse à la faute Yann Lheureux (Chouilly) : 6-0, 6-1.
En revanche, les dames ont fait durer le plaisir. En effet, également dans une finale à 30, l’Agéenne Céline Dupuis a mis presque trois heures à venir à bout d’une autre « fidèle » des courts pierrytiers, Dominique Laval (Oiry), comme l’indique le score : 6-3, 5-7, 6-4.
Quant au double mixte, il a remporté pour la deuxième année un grand succès.
Quarts de finale : Catheline Perinet (30, Géo-André) bat Constance Cardoen (30/2, Société Nautique Épernay) 6-3, 6-2 ; Céline Dupuis (30, Aÿ) bat Angélique Bodinan (30/2, Witry-lès-Reims) 6-2, 6-1 ; Karine Henry (30/1, Aÿ) bat Anne-Claire Dizien (30/2, Cuis) 6-4, 6-2 ; Dominique Laval (30, Oiry) bat Claire Loche Malard (30/5, Société Nautique Épernay) 6-3, 6-4 ;
demi-finales : Céline Dupuis bat Catheline Perinet 7-5, 6-0 ; Dominique Laval bat Karine Henry 6-3, 6-4 ;
Finale : Céline Dupuis bat Dominique Laval 6-3, 6-4.
Quarts de finale : Meunier Ferry (30, Côte des Blancs) bat Noël (30, Aÿ) 6-4, 6-3 ; Anterieu (30, Cheminots Reims) bat Sternak (30, Oiry) 6-2, 2-6, 6-4 ; Lheureux (30, Chouilly) bat Barbet (30/2, Cuis) 6-2, 6-3 ; Roger (30/1, Cormontreuil) bat Fagot (30, Pierry) 2-6, 6-1, 6-0 ;
Demi-finales : Anterieu bat Meunier Ferry 6-2, 5-7 ,6-2 ; Lheureux bat Roger 6-1, 6-1 ;
Finale : Anterieu bat Lheureux 6-0, 6-1.
Finale : Romaric Raabe (30, Pierry)-Céline Augé (30, Aÿ) battent Vincent Fagot (30)-Chrustelle Beloeil (30/4, Pierry) 4-0.
C’est un simple contrôle d’identité au cœur du quartier Croix-Rouge qui va mettre le feu aux poudres. Les faits se sont produits le mardi 28 juillet. Trois jeunes qui discutent aux pieds des tours et des barres HLM se font contrôler par une patrouille de police car un peu plus tôt dans la journée, les pompiers se sont fait caillasser en pleine intervention. L’un d’eux refuse la palpation, et pour cause, il a un peu de drogue cachée sur lui. Il finit par sortir un sachet de cannabis de sous sa ceinture et le jette avant de distribuer les coups de pied et les coups de poing.
« Mon client, son ami, n’a fait que lui dire de se calmer, il n’en a pas fallu davantage pour énerver les policiers » , développe l’avocate de Stevy Salière, jugé deux jours plus tard, en procédure de comparution immédiate. Délinquant d’habitude, le jeune homme de 19 ans a un casier judiciaire long comme un jour sans pain, essentiellement des condamnations ordonnées par un tribunal pour enfants.
Ce 28 juillet, un des policiers demande à Stevy Salière de reculer. Le problème, c’est qu’un lourd et très ancien contentieux les lie. La suite ? Les versions divergent. La police assure que Stevy Salière excite son chien, qui ressemble à s’y méprendre à un american staff, pour qu’il attaque le policier. L’avocate du prévenu rectifie : « Le chien a toujours été tenu en laisse. » Le policier, inquiet, sort son pistolet de service et le pointe sur le molosse, « en réalité, l’arme était dirigée vers mon client » , certifie encore l’avocate.
Stevy Salière finit par tourner les talons, non sans avoir copieusement insulté les policiers. Il gagne son appartement situé juste en face et, de sa fenêtre, se met à jeter des projectiles sur les agents de police qui se retrouvent entourés de jeunes du quartier. « Les policiers pensent qu’ils pouvaient s’agir de cailloux sans qu’ils trouvent utile d’identifier précisément les objets. Aucun témoin n’apparaît dans la procédure pour certifier la version des policiers, déplore encore l’avocate. Tout ça est un peu gros. »
Le parquet avait requis un an de prison, au final, Stevy Salière a été condamné à 8 mois ferme avec un maintien en détention. Dans la salle, vives contestations lors de l’énoncé de la peine. Quant à celui qui détenait de la drogue, lors du contrôle, ce 28 juillet, il est convoqué au tribunal fin octobre.
A.B.
![]() Vingt-neuf gardiens de la paix dont treize femmes fraîchement promus. Bernard Sivade
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Hier s’est déroulée la cérémonie de sortie de la 232 e promotion de gardiens de la paix. Le major de l’école est une femme, Eva Cornaglia.
Ca y est l’école est finie ! Voilà la 232 e promotion composée de 955 gardiens de la paix (664 hommes, 291 femmes) opérationnelle. Une formation débutée le 1 er septembre 2014 dans les sept écoles nationales de police que compte le territoire français.
Au final, ils sont 29 élèves à avoir été formés à l’école nationale de police (ENP) de Reims. Une promotion marnaise issue de deux concours : 7 femmes et 6 hommes du concours national et 6 femmes et 10 hommes du concours Île-de-France. Il s’agit de « la promotion Lieutenant de police Sandrine Mortas », officier décédé dans l’exercice de ses fonctions, le 6 septembre 2014 à Caen. Ce gardien de la paix se trouvait sur un point de régulation du trafic routier lorsqu’elle s’est faite percuter par le conducteur d’un deux-roues, ivre. Victime d’un grave traumatisme crânien, elle est décédée quelques jours plus tard.
Ces gardiens de la paix fraîchement promus vont très prochainement rejoindre leur affectation après la cérémonie de sortie organisée vendredi matin dans la cour de l’établissement, avenue du Maréchal-Juin. La grande majorité (22) partent dans des commissariats et sept vont grossir les rangs des compagnies républicaines de sécurité.
Le major de la 232 e promotion formé à Reims est une femme. Il s’agit d’Eva Cornaglia. Elle est originaire de Dijon. Âgée de 25 ans, elle est titulaire d’un master droit, économie, gestion mention droit public et droit privé, spécialité droit processuel. Elle est classée 5 e sur 287 élèves du concours national et 29 e sur 955 sur l’ensemble du concours. Elle a choisi comme affectation la circonscription de sécurité publique de Mulhouse. Le 1 er septembre 2015, 62 cadets de la République de la 11 e promotion et 30 élèves gardien de la paix de la 236 e promotion intégreront l’école de police de Reims.
Limitée à 30, la cinquième édition du tournoi du TC Pierry a fait dans la stabilité en rassemblant 83 participants. Chez les messieurs, pas facile d’émettre le moindre pronostic avec six 30 sur la ligne de départ : Vincent Fagot (Pierry), Yann L’heureux (Chouilly), Anthony Reiter (Mardeuil), Florian Noël (Aÿ), Romain Sternak (Oiry), et Adrien Meunier-Ferry (Côte des Blancs).
Le tableau féminin est tout autant indécis avec trois 30 Dominique Laval (Oiry), Céline Dupuis (Aÿ) et Catheline Perinet (Géo-André) mais Karine Henry (30/1, Aÿ) pourrait mettre tout le monde d’accord.
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Les adhérents de la section temps libre de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap) ont effectué une sortie au café des Artistes.
Trente-cinq personnes ont ainsi partagé un repas, rejointes par d’autres adhérents de la section balades pédestres.
Ils ont ensuite fait une visite de la ville à bord du bus panoramique de l’office de tourisme. Les activités reprendront le mercredi 19 août.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus à deux reprises mardi soir, allée Cavarrot, près des terrains de foot pour des feux de poubelles, à 20 h 15 et 21 h30.
![]() Les policiers se sont vus remettre à leur grande surprise du cannabis et un fusil.
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Deux hommes ont été condamnés pour infractions à la législation sur les stupéfiants sans que l’on sache d’où provenait exactement la drogue ni à qui appartenait l’arme à feu retrouvée.
Tout commence par un banal tapage nocturne dans la nuit du 30 au 31 mai dernier. Les policiers sont ainsi appelés, allée Maurice-Lemaître pour rétablir le calme.
Lorsque ce Rémois de 28 ans, ouvre la porte, il se retrouve nez à nez avec une patrouille de police, et s’échappe de son appartement, une forte odeur de cannabis. Il craque. Spontanément, il fait entrer les policiers pour les conduire jusqu’à une cache aménagée afin de leur remettre 1 kg de cannabis ainsi qu’un fusil de chasse à canon scié. Les policiers sont perplexes. Il leur explique dans la foulée être une nourrice : il cache de la drogue pour un autre.
Cet autre est rapidement identifié par les enquêteurs grâce à une empreinte digitale retrouvée sur le sac de drogue ainsi que sur un couteau à couper. Il s’agit de Mohamed Diaby, 22 ans. Lui aussi habite le quartier Croix-Rouge mais il faut encore arriver à lui mettre la main dessus. Le 17 juin, l’enquête s’accélère. Lorsque Mohamed Diaby apprend que « son logeur » a perdu la drogue. Il essaye d’entrer en contact. Harcelée par les questions, la petite amie de la nourrice finit par donner l’adresse du frère de la nourrice qui ne tarde pas à recevoir la visite de Mohamed Diaby. La visite est musclée et se conclut par 5 jours d’ITT pour le frère. Mohamed Diaby est finalement interpellé.
Dans les couloirs du commissariat, il croise sa nourrice et en profite pour proférer des menaces de mort.
À la barre, Mohamed Diaby tente de se positionner en victime. « La drogue ne m’appartient pas, je ne suis qu’un intermédiaire. » Une version qui n’a pas convaincu le tribunal. Pour trafic de drogue et menaces de mort, il a été condamné à 1 an de prison dont six mois avec sursis. Il a l’obligation d’indemniser la victime et a l’interdiction de rentrer en contact avec les différents protagonistes du dossier.
À l’issue de l’audience, il a été conduit en prison afin de purger immédiatement sa peine. Quant à la nourrice, ce sera 6 mois de prison avec sursis.
Aurélie Beaussart