Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2020.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 200626a
faits divers : Des incendies partout

Un incendiaire (prépubère) arrêté au quartier Europe, un autre en fuite au quartier Chalet-Tunisue : celui qui a grillé cette haie rue de la Goulette.
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L’un de ces feux, à Reims, était volontaire. L’auteur s’est fait prendre facilement, peu méfiant du haut de ses 8 ans…

Il n’est jamais bon de laisser un briquet dans les mains d’un enfant… Mercredi à 11 h 15, les pompiers ont été requis pour un feu de broussailles rue d’Arlington à Reims, au quartier Europe. À peine le temps de s’en occuper qu’un deuxième feu de broussailles leur était signalé dans la même rue. En tout, 40 m 2 de végétation ont brûlé.

L’incendiaire traînait toujours dans le coin quand la police lui a mis la main dessus. Il n’a opposé aucune résistance, ce qui aurait été désespérant vu son âge : huit ans ! L’écolier avait mis le feu avec un briquet « pour jouer » , a-t-il expliqué. Il a été remis à son père après avoir été sermonné.

S’agissant d’un mineur de moins de 10 ans, seules des mesures éducatives peuvent éventuellement être décidées par le parquet, ou des mesures alternatives s’il estime que des poursuites pénales ne sont pas nécessaires, par exemple un rappel à la loi en présence des parents.

Un autre incendiaire, lui, court toujours. Il a enflammé plusieurs mètres d’une haie de thuyas rue de la Goulette, devant la résidence du même nom, hier matin à 3 heures. La fumée et la chaleur ont endommagé deux voitures. À la même heure, un conteneur a pris feu rue René-Cassin à Cormontreuil. Il a si bien brûlé qu’un lampadaire est détruit. À 14 heures, deux poubelles ont mystérieusement brûlé sur le parking de la piscine de Croix-Rouge.

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l’union 200625b
Réouverture des mairies de proximité

La mairie de proximité Orgeval est à nouveau ouverte, tout comme celles de Croix-Rouge et d’Europe.

Cependant, deux mairies de proximité restent temporairement fermées. : celles de Châtillons et de Murigny.

Les horaires d’ouverture sont identiques dans chaque site : du lundi après-midi au samedi matin, de 8 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30.

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l’union 200625a
Une autre fuite de gaz à Reims

Toujours dans l’après-midi de lundi, vers 16 heures, une autre fuite de gaz s’est produite rue de Rilly-la-Montagne à Reims, au quartier Croix-Rouge.

La circulation du tramway et des véhicules a dû être interrompue rue Pierre-Taittinger pendant une heure environ.

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l’union 200623b
Des bureaux fermés faute de personnels ou pour travaux

Reims compte 12 bureaux de poste qui, à l’exception de Reims Erlon et Reims Orgeval, momentanément fermés faute de personnels, seront tous ouverts d’ici le 29 juin.

À noter, la réouverture le 16 juin de La Poste de Reims Châtillons, après plusieurs semaines de travaux (250 000 euros ont été investis). Le bureau est désormais ouvert du mardi au vendredi de 9 à 12 heures et 14 à 17 heures.

Le bureau Reims Pays de France est actuellement fermé pour travaux (installation d’un nouveau rideau métallique). Il rouvrira le 29 juin. Les clients sont invités à se rendre à La Poste de Reims Billard, en attendant, du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures.

Pour connaître les horaires d’ouverture Covid, rendez-vous sur le site de laposte.fr (et non sur Google, les horaires n’étant pas à jour).

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l’union 200623a
À Croix-du-Sud, feu vert pour la démolition des barres

 

 

 

Dans le cadre du deuxième volet de la rénovation urbaine, les démolitions prévues vont être entreprises dans le quartier Croix-du-Sud. Ainsi, les numéros 2 et 10 esplanade Paul-Cézanne ainsi que le 18 place Georges-Braque vont être déconstruits, dans les prochains jours.

La pelle de démolition est arrivée.

Les derniers préparatifs avant le début de la démolition se terminent.

 

 

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l’union 200619b
Sortir : Un été entièrement gratuit pour la jeunesse

Au total, plus de 140 activités se dérouleront sur 16 sites différents, dont le parc de Champagne .Guillaume Lévy
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La fête foraine va s’installer du 6 au 27 juillet. Archives Remi Wafflart
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Cet été, la Ville et ses partenaires associatifs proposeront, en dépit de la crise sanitaire, un été riche en activités diverses et variées, avec une gratuité totale pour les jeunes.

À l’heure du déconfinement, sous vigilance sanitaire évolutive au quotidien, la Ville de Reims n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir à tous les Rémois – dès 6 ans – un été digne de ce nom. Un programme préparé pendant le confinement – et sans cesse remodelé – par l’ensemble des services de la Ville et « sans voir uniquement le prisme budgétaire mais véritablement une envie de proposer à notre jeunesse et aux Rémois des activités attractives » , a précisé hier le maire, Arnaud Robinet.

Un budget de 600 000 euros a ainsi été débloqué pour proposer « un été qui sera riche en activités sportives et culturelles, tout en étant ponctué de nombreuses animations ».

Reims a servi d’exemple en France

« Cela répondait à une attente forte dans le contexte que nous connaissons. Nous avons une grande demande des familles, a insisté l’élu. Les restrictions de déplacement et les deux mois de confinement n’ont fait que renforcer cette demande. Je suis fier de proposer un programme riche, d’autant que Reims a servi d’exemple en France, notamment via l’association France urbaine qui regroupe les élus des grandes villes de France, où j’ai pu présenter il y a quelques jours les ambitions de Reims en la matière au ministre de la Ville. »

1 Un été spécial jeunesse

L’objectif est d’accueillir un nombre significatif d’enfants de 6 à 17 ans, dans tous les quartiers, tout en leur proposant un panel de plus de 140 activités différentes, du lundi au vendredi, entre 10 heures et 11 h 30 et entre 13 h 30 et 17 heures, selon les âges des participants. Au programme : tir à l’arc, cirque, mountainboard, Futsall, canoë, escalade, couture, dessin, danses urbaines, guitare, percussions, tennis, biathlon, sports collectifs, roller, origami, création de jeux vidéo, ateliers autour des végétaux, trampoline, réalité virtuelle, journées au lac du Der, journées à Villers-Allerand, gravure, photographie, paddle, VTT, etc.

2 Dans tous les quartiers

« Nous avons dû rebattre un certain nombre de cartes. Nous ne voulions pas appauvrir l’offre de services due au protocole sanitaire , a précisé Véronique Marchet, 1ère adjointe au maire en charge de l’éducation, de l’école et de la jeunesse. Il a donc fallu s’adapter aux offres de lieux. Il y aura 16 sites au total et nous avons recruté du personnel en plus. Il était indispensable que les jeunes puissent sortir de chez eux après cette période de confinement aux répercussions psychologiques importantes. » Les activités se dérouleront notamment au parc de Champagne, au Moulin (Huon), au stade Saint-Symphorien, sur des sites fermés de la culture (Cellier, médiathèques, Serres du Bois d’Amour, Maison Commune du Chemin Vert, etc.), au complexe Georges-Hébert, à la piscine Orgeval, etc.


3 Un principe, la gratuité

Les jeunes pourront participer gratuitement à l’ensemble de ces activités. « Je crois qu’il faut le souligner, s’est félicité Arnaud Robinet, car nous restons l’une des seules villes en France à proposer une gratuité totale pour l’ensemble de ce dispositif. »

4 Une modalité : la réservation

« La participation sur réservation sera obligatoire , a également indiqué le maire notamment pour respecter les jauges. L’objectif est de toucher le maximum de jeunes. Le principe est d’être inscrit un jour sur deux pour permettre une rotation et de répartir sur toutes les activités l’ensemble de nos jeunes et notamment sur les activités qui seront les plus demandées pour qu’elles puissent bénéficier au plus grand nombre. » Au total ce sont 1 200 places qui seront proposées chaque jour sur l’été ce qui permettra de toucher 5 000 enfants. Environ 23 000 places seront disponibles sur les 6 semaines d’activité. Une offre de colonies sera également proposée.

5 Un été pour tous

Au-delà de la jeunesse, l’été concernera toute la population rémoise, mais aussi les touristes « qui commencent à revenir depuis quelques week-ends , a noté Arnaud Robinet. Nous proposerons un certain nombre d’activités adaptées, variées, dans tous les domaines et pour tous les publics ». (lire ci-après). Toutes les activités seront proposées dans le respect du protocole sanitaire et la sécurité sanitaire. Les activités seront encadrées par plus de 60 personnes tout au long de l’été, hors animateurs. Et le maire d’insister : « Tout a été déployé pour offrir à nos jeunes et aux Rémois un été quasi normal. »

Le programme complet est disponible sur le site www.un-ete.reims.fr à partir du 22 juin 2020.

Caroline Garnier

Retour de la fête foraine, de la Guinguette, des piscines…

C’était une annonce attendue, la fête foraine aura bien lieu. Elle s’installera sur le parking du Nautilud du 6 au 27 juillet. « C’est une évolution puisqu’au mois de juillet la fête foraine ne durait que 3 à 4 jours , a rappelé le maire, et là j’ai pris en compte la difficulté de nos amis forains qui n’ont pas pu travailler durant ces mois de confinement et j’ai autorisé cette prolongation de la fête foraine. »

À noter que les piscines seront rouvertes et accessibles sur réservations. Du 12 juin au 11 juillet, des fanfares et des jazz band locaux feront résonner la musique dans les rues en chronopiétonnisation les vendredis et samedis. La deuxième saison de Regalia, le spectacle immersif projeté sur la façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims, est prévue dans le courant du mois de juillet. « Il nous faut 72 heures pour le relancer » , a précisé le maire. L’espace muséographique du Planétarium sera ouvert tout l’été. Les musées de Reims seront ouverts et gratuits pour tous cet été. La Guinguette ouvrira courant juillet jusqu’à mi-septembre. Quant à la Fête nationale, elle se fera dans « un format adapté aux conditions actuelles avec un hommage particulier rendu aux soignants » le 13 juillet…

Sans oublier le retour de « L’été s’affiche à Croix Rouge ». Du 17 au 29 août, les familles de Croix-Rouge (et de ses alentours proches) pourront profiter d’activités de loisirs et de détente. Toutes les activités proposées seront en libre accès pour les habitants et entièrement gratuites. Le complexe sportif Géo- André sera organisé autour de plusieurs espaces d’animations, visant à faire des propositions chaque jour à toutes les tranches d’âge.

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l’union 200619a
justice : Il s’évade du tribunal, menottes aux poignets

Le détenu avait faussé compagnie aux policiers au moment de sortir du tribunal. Illustration
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Reims Rattrapé et jugé, l’évadé est écroué dans un autre dossier : celui du collégien tué par un 4x4 qui avait pris la fuite.

Le drame avait causé une vive émotion à Reims. Dans la soirée du 10 octobre 2019, alors que lui et son père traversaient le boulevard Barthou sur un passage, un collégien de 12 ans était percuté par un 4x4 qui prenait la fuite. Le jeune Valentin décédait de ses blessures quatre jours plus tard. Si le véhicule fut rapidement identifié (une Jeep Renegade de location qui passait de mains en mains dans le quartier Croix-Rouge), plus difficile fut l’identification des occupants.

L’homme s’est évadé après la révocation d’un contrôle judiciaire dans une affaire de drogue, alors qu’il n’était pas encore suspecté dans la mort de Valentin

L’enquête a abouti en février 2020, avec la mise en examen des trois passagers présumés et de celui désigné comme le chauffeur : Fatah Merdji, 18 ans, retrouvé à la maison d’arrêt de Châlons où l’avaient conduit de précédents démêlés judiciaires, en l’occurrence un trafic de drogue pour lequel la cour d’appel de Reims l’a condamné à un an de prison, dont six mois ferme.

Une nouvelle condamnation s’ajoute désormais à son casier : deux mois de prison pour évasion.

Le 26 novembre 2019, alors qu’il n’était pas encore suspecté dans la mort de Valentin, Fatah Merdji s’était fait prendre lors d’un coup de filet visant un trafic de drogue établi place Georges-Braque à Croix-Rouge. Remis en liberté après sa présentation au parquet, il avait bénéficié d’un contrôle judiciaire qu’il s’empressait de ne pas respecter. Aussi fut-il de nouveau présenté au juge, le 5 décembre, pour se voir notifier la révocation du contrôle. Il ressortait du bureau menottes aux poignets, avec ordre d’incarcération à la maison d’arrêt de Châlons.

visites incessantes aux magistrats

L’escorte policière chargée de le conduire en détention était garée rue du Trésor, le long du palais. Sitôt franchi la porte de la souricière, Fatah Merdji profitait d’un moment d’inattention pour détaler menottes aux poignets. Aidés par la vidéosurveillance et les passants (avec ses mains entravées, le fuyard ne passait guère inaperçu là où il fendait la foule…), les policiers avaient pu le rattraper au niveau du parking Condorcet.

Depuis son incarcération, Fatah Merdji n’en finit plus d’être extrait de maison d’arrêt : une première fois en janvier pour répondre du trafic de drogue devant le tribunal correctionnel ; une deuxième fois en février pour sa mise en examen dans l’affaire de l’accident mortel ; une troisième fois en mars pour le procès en appel du trafic de stupéfiants. Et une quatrième fois, maintenant, pour l’évasion.

Condamné à deux mois ferme, Fatah Merdji est reparti en cellule avec d’autres préoccupations en tête. Mis en examen pour « homicide involontaire aggravé, délit de fuite, défaut de permis, conduite à vitesse excessive, non-assistance à personne en péril » , il encourt dix ans de prison.

Fabrice Curlier

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l’union 200610a
De la fumée, parfois sans feu

Hier à 4 h 30, une poubelle a brûlé rue Maucroix, puis 20 m 2 de détritus à 7 h 30 chemin du Temple à Saint-Brice-Courcelles, près de la station d’épuration.

À 11 heures, appelés pour de « la fumée » rue des Savoyards à Croix-Rouge, les pompiers n’ont découvert aucun incendie, ni même la moindre fumerolle (le nuage s’était déjà dissipé, sans information sur son origine).

Lundi à 22 heures, des détritus ont également flambé avenue Georges-Hodin aux Châtillons.

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l’union 200608a
Réouverture des mairies de proximité

 

Les mairies de proximité rouvrent progressivement leurs portes au public.

La mairie de proximité Croix-Rouge (1 bis avenue du général Bonaparte) est rouverte depuis le 25 mai dernier et celle du quartier Europe (3 bis place Jean-Moulin) rouvrira ce lundi 8 juin.

Pour le moment les mairies de proximité Châtillons, Murigny et Orgeval demeurent fermées.

Rappelons que les mairies de proximités sont ouvertes :
-  le lundi de 14 heures à 17 h 30,
-  du mardi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 17 h 30
-  et le samedi de 8 h 30 à 12 heures.

 

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l’union 200607a
Faits divers : Les deux bandes rivales ont failli s’entre-tuer

Le règlement de comptes a eu lieu vendredi au croisement de l’avenue Bonaparte et de l’allée Edgar-Degas, près de la station de tram Arago, où un homme aurait aussi été agressé ce samedi à 17heures. G.L
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Reims Le règlement de comptes de vendredi a fait au moins deux blessés, dont un renversé par une voiture.

Quatre individus interpellés, vendredi à Croix-Rouge, ont vu leur garde à vue prolongée hier soir, a indiqué le procureur de la République. Ils sont poursuivis pour « violences aggravées » , a précisé Matthieu Bourrette, qui ne souhaite pas en dire plus à ce stade.

Ces violences ont été commises vendredi vers18 heures (L’Union d’hier), au croisement de l’avenue Bonaparte et de l’allée Edgar-Degas. Selon un témoin, une voiture noire aurait volontairement foncé sur le trottoir et percuté des jeunes à pied.

Au-delà du bilan comptable de deux blessés et quatre gardés à vue (dont vraisemblablement les deux blessés), le scénario de cette agression commençait à se dessiner hier.

Elle impliquerait des individus d’à peine 20 ans, originaires du Suriname et de Guyane, peut-être liés à des trafics, et tous défavorablement connus de la police. Le règlement de comptes pourrait être la revanche d’une première altercation, survenue il y a quelques mois, et aurait été déclenché par la remise en liberté d’un des protagonistes.

Chaque camp compte au final un blessé. Un l’a été en étant renversé par la voiture et en chutant sur le capot. Le second serait le conducteur : sorti de l’habitacle, il aurait reçu un coup de couteau à l’épaule. Le bilan aurait pu être plus lourd, si le hasard n’avait pas fait que des agents de la BAC intervenaient dans le quartier à ce moment-là, et sont arrivés très rapidement pour calmer les esprits.

Reste que le climat demeure tendu, comme en attesterait une nouvelle agression survenue ce samedi (lire ci-contre).

Une autre agression 24 heures plus tard

SAMU et police sont de nouveau intervenus, ce samedi à 17 heures, près de la station Arago, pour porter secours à un individu à terre. Il a été hospitalisé.

Selon des témoins, il aurait été frappé par des hommes qui ont pris la fuite.

On ignore si les deux scènes sont liées entre elles, mais dans le quartier, beaucoup en sont convaincus.

Guillaume Lévy

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l’union 200606a
faits divers : Des jeunes percutés par une voiture

Le quartier a été bouclé pendant l’intervention des secours. Archives
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Reims Une voiture aurait volontairement percuté des jeunes quartier Croix-Rouge hier en fin d’après-midi.

L’apaisement relatif dû au confinement n’aura pas duré. Hier, entre 18 heures et 19 heures, selon un témoin de la scène, une voiture aurait délibérément foncé et percuté des jeunes quartier Croix-Rouge. Au moins deux blessés seraient à déplorer. D’après ce témoin, il pourrait s’agir d’un règlement de comptes entre deux bandes de Croix-Rouge et Croix-du-Sud.

« Il devait être 18 heures, 18 h 30. Je venais de faire mes courses quand j’ai entendu du bruit , relate ce témoin qui affirme avoir assisté à la scène. J’ai vu une voiture noire qui venait de Pays de France, à hauteur de la boucherie, pas loin du lycée Arago. Elle a tourné à droite vers Léon-Blum et je l’ai vue foncer en direction de deux jeunes. C’était pas loin de l’église Saint-Bruno. J’ai vu les jeunes se mettre à courir et la voiture est montée sur le trottoir pour les percuter. J’étais loin, mais j’ai bien vu que c’était volontaire. C’était pas un accident. En tout cas, les jeunes ont été blessés par la voiture. La police a aussitôt bouclé le quartier pendant une heure et je sais que les victimes ont été transportées à l’hôpital par les pompiers. Et quand on voit l’état de la voiture, on se dit que le choc a dû être violent. »

Une enquête en cours pour des faits de violence

Il semblerait que la tension ait été palpable dans le quartier ces derniers temps. « On a senti une tension entre des jeunes de Croix-Rouge et de Croix-du-Sud , ajoute le témoin. Il y a eu des bagarres, des insultes… C’est sans doute un règlement de comptes. »

Matthieu Bourrette, procureur de la République de Reims, confirme bien des faits de violences survenus dans le quartier, sans en dire davantage pour cause d’ouverture d’une enquête.

Caroline Garnier

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l’union 200602a
faits divers : À 17 ans, il menace de tuer le policier avec un Glock

Le Glock est un pistolet semi-automatique équipant certaines forces de police et de gendarmerie. Illustration
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Menaces de mort, vol de voiture, cambriolage… Un mineur multirécidiviste s’est encore fait remarquer.

Il n’a pas encore 18 ans – c’est pour l’année prochaine – mais ce jeune Rémois, hélas, est déjà devenu une valeur sûre des salles de justice et de garde à vue. Les procédures le concernant s’empilent. Voici les dernières.

Le 25 mai, vers 22 heures, une Mercedes disparaît devant le domicile de son propriétaire rue d’Alger, route de Witry. Le voleur avait les clefs. Le plaignant ne peut dire si elles ont été volées ou s’il les avait perdues.

Alerté, le commissariat diffuse le signalement du véhicule. Quarante minutes plus tard, une patrouille de la brigade anticriminalité découvre la Mercedes sagement garée sur un parking du quartier Croix-Rouge, rue Adrien-Sénéchal, près de la place Georges-Braque. Elle se met en planque.

Au bout d’une petite heure, la patience des agents est récompensée : quelqu’un vient récupérer la Mercedes. Les « saute-dessus » – comme on surnomme les « baqueux » dans la police – ne laissent pas le temps au suspect de démarrer. Qui reconnaissent-ils ? Le fameux mineur qui conteste avoir dérobé la Mercedes : il dit l’avoir volée au voleur, tout en refusant de le dénoncer. Fouillé, il est trouvé porteur d’une clef de Clio et de plusieurs passe-partout.

Le transfert au commissariat est mouvementé : il menace de retrouver et de tuer l’un des fonctionnaires « avec un Glock » qu’il aurait en sa possession (pistolet semi-automatique dont sont d’ailleurs dotées certaines unités de choc de la police et de la gendarmerie : GIGN, RAID, brigade de répression du banditisme…).

Une existence dangereuse

Un rien fanfaron, le mineur prétend avoir d’autres armes à feu. Aucune n’est retrouvée lors de la perquisition de son domicile aux Châtillons. En revanche, l’exploitation de son téléphone livre des photos sur lesquelles il exhibe une arme de poing correspondant effectivement à un Glock.

Cependant, faute de l’avoir retrouvée, impossible de dire s’il s’agit d’une arme réelle ou factice.

Sa garde à vue fut l’occasion de régler un autre dossier : ses empreintes avaient été retrouvées sur les lieux d’un cambriolage d’habitation ; il l’a reconnu.

Lesté de toutes ces nouvelles infractions, l’adolescent a été présenté au juge des enfants puis placé en détention. S’y sentira-t-il davantage en sécurité ? À l’écouter, il aurait acheté le Glock 600 euros – auprès d’un inconnu – pour se protéger à la suite de menaces qu’il aurait reçues.

Fabrice Curlier

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l’union 200528a
Fuite de gaz à Croix-Rouge

Une demi-heure avant cet accident, c’est l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge qui a connu quelque agitation avec une fuite de gaz provoquée par l’arrachement d’une conduite lors de travaux, à l’angle de la rue Olympe-de-Gouges.

Une dizaine de personnes ont été évacuées, un périmètre de sécurité établi autour du chantier situé près des immeubles désaffectés de l’avenue Bonaparte. Le périmètre a été levé vers 16 h 30.

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l’union 200527c
Faits divers : Encore une femme battue

« Tristement banales » . C’est ce que déploraient, lundi au tribunal, dans le cadre d’une autre affaire, un avocat et une magistrate, en évoquant les violences conjugales à Reims (L’Union d’hier). Les faits ne leur donnent hélas pas tort. Une autre femme a en effet été frappée par son conjoint, ivre au moment des faits, dans la nuit de dimanche à lundi.

Les faits ont eu lieu allée Maurice-Lemaître, à Croix-Rouge, à 2 heures du matin. La victime, qui s’est vu décerner un jour d’ITT, a reçu notamment une claque, puis son compagnon lui a jeté… des dragées au chocolat au visage. Alertée, la police a interpellé le violent, qui a fini sa nuit en cellule de dégrisement.

En garde à vue, cet homme né en 1992 a partiellement reconnu les faits, avant d’être déféré au palais de justice lundi après-midi. Il a été placé sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’une convocation par procès-verbal.

G.L

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l’union 200527b
Justice : Il sort la mitraillette pour avoir la paix

Pistolet-mitrailleur Sten. C’est avec ce genre d’arme de guerre qu’il menaçait ses voisins. Illustration
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Le tribunal jugeait, lundi, en procédure de « plaider-coupable », un Rémois de 46 ans qui, disant ne plus supporter le bruit de ses voisins, a tenté de les impressionner en dégainant une arme de la Deuxième Guerre mondiale, en l’occurrence un pistolet-mitrailleur de type Sten (L’Union de lundi).

Dans son logement de la rue Niki-de-Saint-Phalle, dans le quartier Croix-du-Sud, le voisin allergique au bruit possédait aussi des cartouches de 9 mm.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures du matin, il a donc sorti sa mitraillette et, sans jamais tirer, a menacé les locataires bruyants. En regardant par le judas, une voisine a vu l’arme et a appelé la police. L’individu, qui était ivre, a été interpellé et placé en garde à vue. Il a reconnu qu’exaspéré par le bruit, il avait voulu faire peur à ses voisins, pour les faire taire.

Ce lundi, le tribunal l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis. Son arme a été saisie.

Guillaume Lévy

 

 

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l’union 200527a
justice : La cocaïne était cachée dans les patates douces

Les peines les plus sévères ont été de trois ans de prison pour deux des prévenus. R.Wafflart
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La drogue provenait du Surinam via la Guyane. Six des protagonistes du trafic ont été condamnés.

Cette histoire débute le 21 mars 2017. Ce jour-là, le service régional de police judiciaire a écho d’un trafic de cocaïne dans le quartier Croix-Rouge. L’enquête permettait l’interpellation de Venancio Acodion, le 9 avril 2018, à l’aéroport d’Orly, à sa descente d’avion en provenance de Guyane. Dans sa valise, des patates douces remplies d’1,463 kilo de cocaïne, dont le taux de pureté oscillait de 50 à 60 %. Malgré les dénégations du jeune homme, certains

SMS de l’été 2017 évoquaient bel et bien des transactions. Il était mis en examen pour trafic de stupéfiants. Les investigations établissaient l’existence d’un réseau d’importation de cocaïne entre le Surinam et Reims via la Guyane.

Dans le cadre d’autres procédures étaient interpellées des « mules » porteuses de 6,9 kg, 1,4 kg, 1,3 kg et 1,4 kg, en lien avec Wilhem Monfiston, dont le nom apparaissait à son tour dans l’enquête menée par la PJ rémoise. Il était à son tour interpellé le 12 janvier 2019 à l’aéroport d’Orly. Auditionné, il reconnaissait sa participation au trafic mais seulement en qualité de modeste revendeur. Aux yeux des policiers, ce bénéficiaire du RSA occupait au contraire un rôle déterminant dans le trafic, inspirant manifestement de la peur aux autres protagonistes du dossier. « Gun » , « kalash » , « arme » , « coup de poing » , « guerre » … Le champ lexical de ses SMS rappelait si nécessaire que ce type d’activité, certes très lucratif, demeure un peu plus risqué que la chasse au papillon. Il était mis en examen et placé en détention provisoire.

Trois revendeurs, qualifiés de « lieutenants » par les enquêteurs, étaient identifiés lors de surveillances physiques et téléphoniques. Ceux-ci assuraient la pérennité du trafic dans les quartiers Croix-du-Sud, Croix-Rouge et Châtillons. Deux des suspects étaient interpellés le 14 janvier 2019. Des ovules de cocaïne conditionnés dans du plastique étaient saisis chez l’un d’eux. Le troisième suspect était à son tour arrêté le lendemain à son domicile.

Enfin, un sixième homme, Augustin Adaoude était interpellé le 29 mai 2019. Surnommé « Rich » dans certaines conversations téléphoniques quand d’autres évoquaient le « Rich gang », celui que les autres mis en cause désignaient comme le « boss » du trafic niait toute implication dans le trafic de cocaïne.

Jugés la semaine dernière en correctionnelle, ces six hommes ont été condamnés. Auguste Adaoude et Wilshem Monfiston écopaient chacun de trois ans de prison, dont six mois avec sursis, avec maintien en détention. Venancio Acodion était condamné à deux ans, dont un avec sursis. Deux « lieutenants » écopaient d’une peine de deux ans de prison, dont huit mois avec sursis ; le troisième de 18 mois de prison, dont dix avec sursis.

Mathieu Livoreil


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