Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - janvier 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170131a
Justice : Guerre des clans entre deux familles rivales Caroline Garnier

Provocations, empoignades sur le marché, altercations, bagarre générale : les incidents violents sont répétés, depuis 2015. Illustration
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Reims À Croix-Rouge, les femmes de deux familles, amies depuis 20 ans, se livrent une guerre sans merci.

Ce n’est pas l’histoire de Roméo et Juliette… Mais ça y ressemble. À ceci près qu’il ne s’agit pas d’une romance, mais d’une amitié entre deux jeunes filles de 15 ans qui a mal tourné. Elles ont grandi ensemble quartier Croix-Rouge. Elles étaient les meilleures amies du monde… jusqu’à ce que, pour une raison qu’elles seules connaissent, elles ne deviennent rivales.

Une rivalité qui depuis trois ans s’est transformée en un conflit ouvert, auquel sont aujourd’hui mêlés le beau-père, un frère, ainsi que toutes les femmes des deux familles jusqu’aux grands-mères.

29 procédures judiciaires en 3 ans

Pas moins de 29 procédures sont actuellement en cours. Il y a eu une dizaine de plaintes de part et d’autre pour des faits de violences, d’agressions, de menaces, de courses-poursuites… C’est ainsi qu’hier, 13 membres des deux familles étaient convoqués à la barre du tribunal correctionnel de Reims pour répondre de faits de violence dans trois procédures distinctes. Avec cette particularité que chacun s’est dit victime de la vindicte de l’autre.

Toujours est-il que le tribunal devait se pencher sur l’agression dans un bus de l’une des filles d’un clan le 3 mars 2016, sur une course-poursuite en voiture quartier Croix-Rouge entre deux jeunes filles et le beau-père d’une autre le 26 avril 2016, un crêpage de chignon musclé entre les femmes des deux familles sur le marché de Wilson le 16 septembre 2016… Sans compter une bagarre générale impliquant une dizaine de membres des deux familles, toutes des femmes, le 11 avril 2015. Ce jour-là, elles se sont battues comme des chiffonnières.

Tout le monde est victime mais tout le monde est un peu trop coupable Hélène Morton, substitut

Sur le fond du conflit et des provocations, on n’en saura pas plus, si ce n’est qu’à la base c’est une histoire de gamines. À la barre, prévenus et victimes se renvoient la balle. Personne n’est d’accord sur qui est dans la provocation, qui ne l’est pas. Qui est à l’origine des faits ou ne l’est pas. Ils, elles surtout, sont tous victimes dans cette affaire. Personne n’en veut à personne, mais tous jouent dans la provocation.

La situation en est arrivée à un tel paroxysme que ni les uns ni les autres ne savent plus vraiment qui a fait quoi et pourquoi. La moindre rencontre suffit à déclencher les hostilités. Depuis trois ans les incidents se multiplient et la violence ne fait que prendre des proportions inquiétantes.

Que faire avant d’en arriver à une catastrophe ? Plus que la peine, l’enjeu de cette audience était de savoir comment apaiser la situation. « On est dans une histoire de règlements de comptes qui n’ont plus de sens », a déploré Hélène Morton, substitut du procureur. « Ces dossiers prennent des proportions inacceptables. Il n’y a plus de limites. Faut-il attendre que l’une ou l’autre se retrouve sur le carreau pour que les deux clans entendent raison ? Ce que je pense, c’est qu’il n’y en a pas une pour sauver l’autre. Tout le monde est victime, mais tout le monde est un peu trop coupable.

Puisqu’il n’y a pas de solution, la solution, c’est de condamner tout le monde. » Des peines de prison avec sursis, des relaxes ou des travaux d’intérêt général ont été prononcées par le juge.

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l’union 170130b
Demain

Assemblée générale de l’association des habitants de la Lézardière, à 18 h 30 à la ligue de l’Enseignement 23, rue Alphonse-Daudet.

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l’union 170130a
Insécurité : Les chiffres de la délinquance à Croix-Rouge et Wilson

Depuis le classement des quartiers Wilson et Croix-Rouge (photo) en zone de sécurité prioritaire, les forces de l’ordre ont renforcé leur présence sur le terrain. Archives F.C.
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REIMS Deux ans après le classement des quartiers Croix-Rouge et Wilson en zone de sécurité prioritaire , les autorités évoquent un bilan positif marqué par une baisse de la délinquance.

1 Trafic de stupéfiants

Depuis la création de la ZSP, le deal de rue fait l’objet d’une forte pression des services de police. Les contrôles sont renforcés, tout suspect pris avec la moindre quantité de stupéfiants ramené au service pour établissement d’une procédure. Finalité de ce harcèlement sur la voie publique : multiplier les coups de pied dans la fourmilière pour inquiéter, sinon perturber le travail des dealers. À cette politique du flagrant délit s’ajoutent des investigations au long cours, discrètes, pour s’attaquer à la structure même des réseaux et les faire tomber.

Toutes infractions confondues, le nombre d’affaires réalisées en lien avec les stupéfiants dans les quartiers Croix-Rouge et Wilson a augmenté de 65 % en 2016.

2 Sécurisation des lieux publics, transports, commerces

Une diminution des plaintes est constatée tous lieux confondus : 394 en 2016 contre 462 en 2015. « Un vivier de dix fonctionnaires avec des moyens dédiés (missions pédestres et VTT, caméras piétons…) permet d’assurer une proximité avec l’ensemble des partenaires et une réactivité accrue » , indique la préfecture. En 2016, 16 839 patrouilles ont été réalisées sur la ZSP.

3 Délinquance de voie publique

Les délits commis sur la voie publique sont en baisse de 17 %, avec un repli très marqué des vols à la roulotte (vols dans véhicules) : – 45 %, soit 57 faits en moins. S’agissant des vols avec violence, la préfecture parle d’une « augmentation très modérée » : 96 faits en 2016 contre 92 en 2015, essentiellement des vols de téléphones portables (88 en 2016, 86 en 2015).

4 Cambriolages

Les vols par effraction baissent de 24 % (35 faits en moins), surtout ceux des habitations principales (-37 %).

90 feux de véhicules ont été déplorés l’an dernier dans les quartiers Wilson et Croix-Rouge. C’est beaucoup, mais un peu moins qu’en 2015 (99)

5 Violences urbaines

La voiture incendiée, symbole des violences urbaines dans les quartiers… Il en brûle beaucoup à Croix-Rouge, un peu moins à Wilson : 90 feux de véhicules l’an dernier, en baisse cependant par rapport à 2015 (99 faits, – 9 %).

6 Délinquance des mineurs

Concernant le volet prévention, l’activité du centre loisirs jeunes de la police nationale continue de monter en puissance à Croix-Rouge et Wilson (son quartier historique, de départ, était Orgeval). Grâce aux partenariats mis en place avec les maisons de quartier et les établissements scolaires, 643 jeunes ont été sensibilisés l’an dernier à différentes thématiques (dangers des drogues, violences en milieu scolaire, prévention routière…).

Moins réjouissant, le nombre de mineurs délinquants : 141 ont été mis en cause dans diverses affaires traitées en 2016, contre 147 en 2015. À l’échelle de deux quartiers comme Wilson et Croix-Rouge, c’est finalement peu, une infime minorité, d’autant que certains sont comptés plusieurs fois. D’une procédure à l’autre, on retrouve souvent les mêmes…

L’ESSENTIEL

Caractérisés pas une forte délinquance avec un phénomène d’économie souterraine, les quartiers Wilson et Croix-Rouge ont été classés zone de sécurité prioritaire (ZSP) il y a maintenant deux ans, en février 2014.

Ce classement se concrétise par un renforcement des moyens policiers sur zone et un suivi judiciaire spécifique des faits constatés (traitement priorisé, comparutions immédiates privilégiées pour certains délits, tels les cambriolages ou les vols avec violence).

Un premier bilan de la ZSP, qualifié de positif par les autorités, a été présenté vendredi à la préfecture de Châlons-en-Champagne, lors de la conférence de presse sur les chiffres de la délinquance dans la Marne en 2016.

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l’union 170129a
Les Experts font des émules.

Après la finale du championnat de France de handball, ce dimanche, c’est au tour de l’Urca de partager la fièvre pour cette discipline.

Jeudi est organisée la Nuit du handball franco-allemande, avec des joueurs de Aachen, à la halle de Croix-Rouge. Des équipes mixtes, comprenant au moins deux filles, s’affronteront à partir de 18 h 30.

Ambiance festive assurée. On compte, encore, sur les Français pour briller !

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l’union 170127a
Justice : Un demi-kilo d’héroïne dans l’auto des dealers Caroline Garnier

L’addiction à l’héroïne a renvoyé trois Rémois en prison pour de nombreux mois. Illustration
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REIMS Condamnés à un et trois ans de prison ferme, ils se sont fait prendre à leur retour des Pays-Bas.

Un demi-kilo d’héroïne… C’est la quantité de stupéfiants saisis le 16 décembre dernier à Cormontreuil, suite à l’interpellation de deux Rémois, Frédéric Barbier, 47 ans, et Sébastien Gouvenaux, 40 ans, alors qu’ils rentraient d’un petit voyage d’affaires à Maastricht, aux Pays-Bas. Dans le véhicule, les policiers allaient trouver deux petits sachets, l’un contenant 121 grammes d’héroïne, l’autre 446 grammes (L’union du 21 décembre).

Cette interception du véhicule n’était en rien le fruit du hasard : Frédéric Barbier était suivi depuis plus de six mois par la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale de Reims. Son voyage aux Pays-Bas était connu des enquêteurs. Ils l’avaient attendu à son retour, sur un boulevard de Cormontreuil.

Des billets dans le caleçon

Tout était parti d’un renseignement anonyme, selon lequel Frédéric Barbier se livrait à un trafic de drogue. Sur la base de cette information, le parquet avait ouvert une enquête préliminaire en juin 2016. Les appels téléphoniques du suspect furent passés au crible. C’est ainsi que les policiers identifiaient un troisième homme, Julien Vautier, 26 ans, client mais également revendeur dans le quartier Croix Rouge.

Chez un complice, les policiers ont saisi plus de 11 000 euros. Mes économies , a-t-il dit. Difficile à croire au regard des 450 euros de son RSA

Au lendemain de l’interpellation de Frédéric Barbier et Sébastien Gouvenaux, Julien Vautier recevait la visite des enquêteurs. Ils n’ont pas perquisitionné pour rien : 4 sachets d’héroïne (soit 18 grammes), 5 000 euros dans un caleçon, 5 000 euros dans le cagibi, 850 euros dans son blouson, 1 800 euros chez sa petite amie… Le fruit de « ses économies » , dira-t-il pour sa défense. Difficile à croire au regard des 450 euros qu’il gagne au RSA…

Consommateur de cannabis et d’héroïne, Julien Vautier expliquera acheter entre 30 et 40 grammes d’héroïne par mois, qu’il revendait en partie à un chauffeur de taxi, son seul client. Le reste, c’était pour sa propre consommation. En guise de commande codée : une dizaine de pâtes à pizza, 5 hamburgers, 5 boulettes… Ce qui n’avait pas manqué de mettre la puce à l’oreille des enquêteurs.

Le chauffeur payé en nature

De leur côté, Frédéric Barbier et Sébastien Gouvenaux ont reconnu 4 à 5 voyages aux Pays-Bas. Sébastien Gouvenaux faisait le chauffeur. Il était payé en héroïne (il a reconnu consommer entre 5 et 10 grammes par mois). Frédéric Barbier, quant à lui, a avoué consommer 10 à 15 grammes d’héroïne par jour. Il achetait le gramme pour 6 euros en Hollande et le revendait entre 20 et 25 euros en France.

Sous les verrous depuis son arrestation, le trio a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Reims. Frédéric Barbier a pris 3 ans de prison ferme, Sébastien Gouvenaux et Julien Vautier 2 ans dont 12 mois avec sursis et mise à l’épreuve. Tous récidivistes, ils ont été maintenus en détention.

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l’union 170126c
BOXE : L’Académie Zaïm inaugurée CÉDRIC GOURE

L’Académie THZ bénéficiera d’un budget de fonctionnement de 90000 euros par an. Hervé Oudin
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Autour d’un projet social, l’Ardennais a créé son propre label, implanté au cœur de Croix-Rouge.

Au cœur du quartier Croix-Rouge, deux rings se font face dans une salle immaculée. L’Académie n’ouvrira ses portes que d’ici une quinzaine de jours, mais c’est là, en périphérie du centre-ville de Reims que le Team Hamid Zaïm Boxing a été officiellement installé hier soir par convention. Annoncée il y a sept mois lors d’un discours sur la politique sportive de la ville, la création de la nouvelle structure est le fruit d’une réflexion de deux ans et demi. Avec la boxe comme dénominateur commun, elle s’articulera autour de plusieurs pôles (insertion, santé, formation, performance, culture). « On souhaite mettre davantage d’humain au cœur de l’urbain, image Arnaud Robinet, dont le grand-père a été boxeur. On a toujours senti un potentiel de développement important à Croix-Rouge. On croit à l’insertion par le sport. »

Un panel de champions

Après avoir inauguré une académie avec Christophe Tiozzo en 2008 à Fumay, Hamid Zaïm, dont le nom est intimement lié au CS Nouzonville, a décidé d’ouvrir sa propre école. Mais pourquoi dans la Cité des Sacres, où trois clubs cohabitent ? « Je souhaitais établir mon projet dans les Ardennes, mais on n’a pas cru en moi, répond-il. À Reims, j’ai trouvé une écoute. Mais il n’est pas question de faire de l’ombre aux clubs existants. » Le partenariat, signé pour trois ans, prévoit d’accueillir 500 habitants d’un logement social, mais l’Académie, présidée par Moussa Ouarouss, reste ouverte à tous. « On est là pour accueillir différents publics : des enfants malades, des personnes en situation de handicap, des jeunes en échec scolaire… énumère l’Ardennais. On veut leur offrir un cadre pour les aider dans la vie. »

À voir le panel de champions invités lors de la cérémonie (Hamzaoui, Lorcy, Délé, Chanet, Nato), on comprend l’intérêt de l’initiative. La gestion sportive a été confiée à Madjid Zaïm, ancien champion intercontinental WBF des lourds-légers. « À terme, l’objectif consiste à détecter des talents, poursuit son frère. On espère aussi monter de belles organisations. »

Avec l’aide d’Aude Girard, professeur de marketing et de communication, les élèves de Neoma travailleront au printemps sur la publicité à donner au projet. Il n’en manquera pas. En cours de finalisation, une deuxième Académie Team Hamid Zaïm est déjà sur le point d’être créée à Marseille.

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l’union 170126b
Feux de détritus

Mardi, des détritus ont brûlé à 16 heures dans un hall d’immeuble du cours Eisenhower, puis une poubelle à 19 h 30 rue Buirette.

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l’union 170126a
Le dépanneur en cannabis grille la priorité aux policiers

 

 

Pas malin, cet automobiliste de 36 ans qui circulait rue du Commandant-Lamy à Orgeval : il a grillé la priorité à la brigade anticriminalité…

Contrôlé, le conducteur se tortillait bizarrement, comme s’il voulait se débarrasser de quelque chose. Les agents ont ainsi découvert 92 grammes de résine de cannabis dissimulés dans son pantalon.

Déclarant s’être fourni à Croix-Rouge, il a dit se les réserver pour sa consommation et celles de quelques copains qu’il voulait « dépanner ».

Remis en liberté, l’homme est convoqué devant le tribunal.

 

 

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l’union 170125a
Cours de guitare à Croix-Rouge

 

 

Morris, qui compte quelques années d’enseignement musical en collège, donne des cours au sein de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion (Acrap), pour faire profiter de son expérience les enfants du quartier Croix-Rouge. Il est désormais le référent pour l’enseignement de la guitare.

Le premier atelier s’est déroulé avec la participation des parents qui ont tout de suite adhéré. Le matériel est fourni et les places sont limitées.

La section est accessible aux enfants dès 7 ans tous les lundis de 16 h 30 à 18 heures. Pour tout renseignement : secrétariat de l’Acrap au 03 26 06 39 54 11, au 11 avenue Kennedy, ou sur le site www.acrap.fr.

 

 

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l’union 170123a
Faits divers : L’étudiant qui s’en est pris au Crous interné

Beaucoup de dégâts sur un bâtiment du Crous neuf, situé en face des coquilles.
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L’étudiant qui a brisé les vitres du bâtiment universitaire a été placé en soins psychiatriques.

Une résidence universitaire du Crous a été saccagée à la masse vendredi soir vers 23 h 30 par un étudiant de 20 ans (l’Union d’hier).

Les policiers ont rapidement interpellé le jeune homme qui s’était dirigé après les faits vers le tramway au vu de témoins fu mant devant le bâtiment situé allée de la Rafale, en face des coquilles de la fac, dans le quartier Croix-Rouge.

L’étudiant a brisé toutes les baies vitrées et les portes-fenêtres de l’entrée du bâtiment

Interrogé par les policiers, l’étudiant a été incapable de s’expliquer sur les raisons de cette attaque. Énervé, il a en tout cas brisé toutes les baies vitrées et les portes-fenêtres de cette résidence. Voulait-il s’en prendre au Crous ou a-t-il été victime d’une crise de démence ?

Les policiers ont repris les auditions et visité sa chambre qu’il avait aussi ravagée avant de s’en prendre à la façade.Devant l’incohérence de ses propos, ils ont décidé de placer jeune homme en soins psychiatriques.

M.-C.L.

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l’union 170122b
Cannabis et couteau dans le tram

Mercredi vers 21 h 45, lors d’une opération de contrôle d’identité menée dans le tramway à Croix-Rouge, station Arago, un passager de 21 ans s’est empressé de cacher quelque chose dans ses poches. Naturellement, les policiers se sont intéressés à lui. Ils ont ainsi découvert plusieurs morceaux de résine de cannabis d’un poids total de 6,5 grammes. Le jeune homme était également porteur d’un couteau Opinel. Cerise sur le gâteau : il était recherché pour purger dix mois de sursis révoqués, mais il a été remis en liberté dans l’attente d’un aménagement de peine. Une convocation devant le tribunal lui a été remise pour le port d’arme et la détention de stupéfiants.

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l’union 170122a
Camille Carrier 5 e des Championnats de France UNSS

Quelque 2 000 élèves ont participé hier aux Championnats de France UNSS à Saint-Quentin-en-Yvelines. Représentant le lycée polyvalent François-Arago de Reims, Camille Carrier s’est classée 5 e en juniors filles devant sa camarade Cassandra Ferey (11 e ). Issue du même établissement, Eugénie Lorain a, elle, terminé 13 e en cadettes.

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l’union 170120a
Macabre découverte

Mardi en fin d’après-midi, la grande échelle des pompiers a manœuvré rue Olympe-de-Gouges à Croix-Rouge, pour accéder à un appartement dont l’occupant ne donnait plus signe de vie. Il a été retrouvé mort à l’intérieur.

Le décès est d’origine naturelle.

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l’union 170119a
Solidarité : Une aide aux plus démunis

Érick Moreau et Joël Lebourcq, bénévoles de la Croix-Rouge, aux côtés de Claude Blondet, François Daillencourt et Antoine Lemaire, membres du Lions Club Reims Colbert.
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Pour la 3 e année consécutive le Lions club Reims Colbert, associé aux transports Durand, a remis 25 kits de protection en matière micro-polaire à la Croix-Rouge française (gants, tours de cou, bonnets et écharpes). Ces équipements (ou vêtements et accessoires) seront distribués au cours des maraudes quotidiennes aux personnes les plus démunies, qui se trouvent exposées aux rigueurs hivernales.

Le Lions club Reims Colbert est fidèle quant à son engagement à l’égard des autres, conforme à sa devise « We serve » ; d’autres actions sont prévues dans les mois à venir : une randonnée pédestre et VTT organisée le 26 mars dans le massif de Saint-Thierry et une vente de tulipes courant avril dont les recettes seront reversées au profit d’œuvres diverses. Ceux qui le désirent peuvent également apporter des vêtements et des couvertures dans les locaux de la Croix-Rouge situés au 51, rue Joliot-Curie à Reims.

Renseignements au 03 26 46 31 93.

 

 

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l’union 170118a
Faits divers : Coups de feu à Croix-Rouge

Les plombs ont criblé l’entrée de l’immeuble. Un jeune aurait été touché, mais il ne s’est pas fait connaître…
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La détonation a claqué il y a dix jours, mais son écho vient seulement de parvenir à nos oreilles. Le week-end des 7 et 8 janvier, des coups de feu ont été tirés à Croix-Rouge, depuis le parking de l’avenue Bonaparte. Il se dit que le ou les auteurs visaient des jeunes rassemblés devant l’entrée du nº1. L’un d’eux aurait même été touché, mais il ne s’est jamais fait connaître…

Alertés par la rumeur publique, les policiers ont découvert la porte du nº1 criblée de plombs. La volée de projectiles aurait même transpercé les vitres. Une dizaine d’impacts sont visibles sur les portes de l’ascenseur : s’agit-il de certains des plombs en bout de course ? Un riverain l’assure : « Il n’y a pas que du plomb qui a été tiré. J’ai vu que le carreau était transpercé par un trou bien plus gros que les autres. »

Depuis, les vitres ont été remplacées. Vengeance sur fond d’affaires douteuses ? Contentieux familial ? Le mystère demeure.

 

 

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l’union 170117b
Sport scolaire : Marnais dans le cross

Qualifiés après les Académiques de Troyes fin novembre, le lycée François Arago compte trois formations aux championnats de France de cross-country samedi à Saint-Quentin-en-Yvelines. Le collège Jean-Moulin de Saint-Memmie doit y envoyer, lui, une équipe mixte.

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l’union 170117a
Justice : Les extractions, angoisse des magistrats Mathieu Livoreil

Le procureur général Jean-François Bohnert durant son allocution, hier, à la cour d’appel. Remi Wafflart
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Reims Hier avait lieu l’audience solennelle de rentrée. L’occasion de dresser un bilan de l’activité judiciaire.

C’est l’un des rituels de janvier. L’audience solennelle de rentrée de la cour d’appel de Reims permet, chaque année, de dresser le bilan de l’année judiciaire écoulée. Face à ce que tout le secteur compte d’autorités judiciaires, politiques et d’élus, le procureur général Jean-François Bohnert a également évoqué, en quelques phrases ourlées, les sujets de crispation actuels.

1 Les chiffres

Au sein de la cour d’appel, les stocks de dossiers sont « contenus » . Exemples ? En 2016, la chambre de l’instruction a ouvert 369 affaires et en a clôturé 376. La chambre des appels correctionnels, elle, a ouvert 1 045 affaires et en a bouclé 1 055. La chambre pénale, pour sa part, frôle la surchauffe avec une hausse de 26 % de saisines. « Ces données, en augmentation croissante depuis trois ans, ne font que refléter le poids croissant de la délinquance des mineurs » , a commenté M. Bohnert. Enfin, 40 nouveaux dossiers destinés à la cour d’assises sont prêts à être jugés. Un chiffre élevé, « résultat du travail des juges d’instruction qui ont amené à maturité un certain nombre d’affaires. »

2 Les caractéristiques

Le procureur général a dressé les caractéristiques des quatre parquets de la juridiction – Reims, Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières et Troyes. Le premier nommé se distingue par « un taux d’homicide volontaire et d’assassinat plus élevé que dans les trois autres ressorts (…) De très nombreuses affaires, également, de violences conjugales sur fond d’alcoolisation » , sont à déplorer. Par ailleurs, l’activité judiciaire sur la Zone de sécurité prioritaire (ZSP, soit les quartiers Wilson et Croix-Rouge) est « tout à fait maîtrisée (…) en dépit de quelques épisodes inquiétants d’incendies de voitures et de poubelles. »

3 Les extractions judiciaires

Le sous-effectif notoire des personnels de l’administration pénitentiaire chargés de transférer les détenus des établissements pénitentiaires aux tribunaux amène à des situations ubuesques. « Outre la désorganisation croissante qu’entraîne l’impossibilité d’extraire des gens pour les présenter à la justice, ces pratiques ont déjà conduit à des remises en liberté de malfaiteurs lorsque l’Arpej (autorité de régulation et de planification des extractions judiciaires) n’a pas été en mesure de les déférer dans les délais imposés par le code de procédure pénale », a rappelé M. Bohnert. Dans le ressort de la cour d’appel de Reims, 30,3 %, soit une extraction judiciaire sur trois, n’a pas pu, en 2016, être effectuée.

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l’union 170115a
Tricotez pour la bonne cause

La bibliothèque municipale de Reims s’associe au service du vêtement et lance le Tricothon.

Objectif : fournir des gants, des bonnets, des écharpes et des gilets pour les enfants.

Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, notamment à l’occasion des prochains cafés tricot proposés dans les médiathèques Falala et Croix-Rouge.

Toutes les créations seront remises officiellement à l’association en septembre 2017.

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l’union 170114c
Une bande de voleurs attaquait les passants Fabrice Curlier

Filles ou garçons, adultes ou ados, les victimes étaient encerclées puis frappées. Illustration
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Reims Trois mineurs impliqués dans une série de vols avec violence ont été arrêtés à Croix-Rouge.

Leur âge ? Une quinzaine d’années. Leur terrain de chasse ? La rue Pierre-Taittinger, entre le campus Croix-Rouge et l’hippodrome. Leur spécialité ? Le vol à l’arraché.

Le mois dernier, les policiers de la sûreté départementale de Reims avaient constaté une recrudescence des vols avec violence dans ce périmètre très restreint du quartier Croix-Rouge : huit plaintes en seulement dix jours, du 9 au 19 décembre. Le procédé était toujours le même. Plusieurs individus, jusqu’à cinq ou six, encerclaient un passant. Qu’il soit lycéen, étudiant ou habitant, mineur ou majeur, fille ou garçon, le malheureux était bousculé, puis frappé et jeté à terre s’il résistait.

Sur les huit victimes agressées, une seule a réussi à garder son smartphone malgré les coups reçus à terre

La plus âgée des plaignantes est une dame d’une quarantaine d’années, celle blessée le plus sérieusement une demoiselle de 24 ans (cinq jours d’incapacité totale de travail). Les agresseurs l’avaient frappée au sol pour lui prendre sa sacoche. Cinq autres vols ont concerné des téléphones portables, le septième un sac à main. La huitième plainte émane d’un garçon qui n’a pas lâché son smartphone malgré les coups reçus à terre.

Saisie de l’enquête, la brigade de répression des violences a finalement identifié trois adolescents de 15 ans, dont un mis en cause dans six des huit faits (il s’agit d’une équipe à tiroirs dont la composition évoluait au fil des agressions). Déjà connus des services de police, ils ont été réveillés prématurément, mardi matin, lors des arrestations effectuées place Georges-Braque, allée des Bourguignons et rue Dominique-Maingot. Le lendemain, tout ce petit monde a été présenté au juge des enfants. Les trois mineurs ont été mis en examen pour vols avec violence en réunion, puis relâchés en liberté surveillée.

Les perquisitions n’ont rien donné. L’enquête laisse à penser que les portables étaient rapidement écoulés dans le quartier.

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l’union 170114b
Urbanisme : Les maisons de quartier rajeunissent M.-C.L.

Reims En mauvais état les maisons de quartier ? En réalité, beaucoup sont refaites. Mario Rossi, l’adjoint chargé de la proximité, commente les nouveautés et les projets.

Les Rémois sont souvent critiques avec leur maison de quartier. Ils sont toutefois 12 à 14 000 à en fréquenter au moins une, que ce soit pour des activités, des rencontres, du sport ou des spectacles. Le maillage est bon mais les structures sont plus ou moins agréables. Petit tour d’horizon avec Mario Rossi. L’adjoint délégué à la proximité évoque sa volonté de renforcer les espaces de partage, les lieux de rencontres, son souhait de mettre en place un dialogue entre les habitants, en particulier les personnes âgées isolées. La Ville investit chaque année 12 millions d’euros dans le fonctionnement de ces 13 maisons (en réalité une vingtaine de structures). Le reste est financé par la Caf, le Grand Reims, le Département et les usagers.

1 Orgeval

La palme est sûrement à décerner à ce nouvel équipement au cœur de l’îlot Roche. Une fois passé le défi de trouver l’entrée, dans le prolongement de la maison de santé, la lumière est naturelle dans chaque salle. Béton clair, matériaux chaleureux partout. La maison de quartier dispose de dix salles d’activités et d’un plateau sportif ainsi qu’un espace dédié à la petite enfance.

2 Wilson

Les habitants du quartier Wilson sont aussi gâtés après une énième remise en état. Il a fallu effectuer un énorme travail pour assurer une réouverture et le fonctionnement après de gros problèmes d’insécurité. Depuis la dernière remise en marche, tout semble aller bien.

3 Murigny

Le quartier n’est pas non plus à plaindre avec le Ludoval, une belle maison dans laquelle se déroulent nombre d’expositions et de spectacles.

4 Epinettes

La maison de quartier n’est pas très ancienne mais elle mal située, très compliquée. Un nouveau bâtiment est prévu pour un coût de 3,4 millions d’euros.

5 Maison-Blanche

La maison de quartier (600 mètres carrés) est trop grande et le coût est exorbitant par rapport à la taille de ce petit quartier de 3 800 habitants. Le bâtiment est vétuste et la facture pour le rénover serait trop importante. La Ville travaille avec les 800 usagers sur un redéploiement des activités. La fermeture du 41, rue des Bouches-du-Rhône est d’ores et déjà actée, cela ne signifie pas pour autant la fin de ce qui s’y déroule jusqu’à présent. La moyenne d’âge de la population dans ce quartier est plus élevée que la moyenne en ville.

6 Clairmarais

Elle n’est pas jolie jolie, la maison de ce quartier. Mais en fait, elle a surtout besoin de mètres carrés supplémentaires car la demande d’activités y est très forte.

7 Les Sources Trois fontaines

Les habitants ont deux bâtiments, l’un pour les activités et un autre pour la petite enfance. D’où un projet de refaire le bâtiment.

8 Châtillons

Le site actuel n’est pas idéal mais les habitants y sont très attachés car il est central. Reste à trouver une solution pour toiletter la grande salle, fatiguée, usée, sans que le coût soit trop élevé.

9 Arènes du sud

L’espace Saint-Remi ne pose pas de problème et travaille bien avec l’espace Verrerie.

10 Cernay-Europe

L’établissement a été refait à neuf par l’ancienne municipalité. Le bâtiment est moderne et agréable. La fréquentation y est bonne.

11 Croix-Rouge

Les espaces sont trop petits. Les habitants sont en attente d’un beau bâtiment avec des actions pour les familles. La Ville envisage de construire un nouvel endroit et de mettre en place un guichet d’orientation pour accompagner les habitants dans leurs démarches, leur recherche d’emploi. Un nouveau local devrait voir le jour. Les études vont être lancées cette année.

12 Les Trois piliers

Cet équipement est, selon Mario Rossi, particulièrement réussi dans sa rénovation. Il fonctionne très bien et on a l’impression qu’il est neuf.

13 Jean-Jaurès

Il y a deux espaces dans le quartier, le Chalet et le Flambeau. Ce dernier a bénéficié de travaux importants.

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l’union 170114a
Tennis : Finales départementales à Reims

Demain (15 h 30), au Centre de Ligue à Reims, se déroulent les finales des championnats individuels 3 e , 4 e série/non-classés Marne.

Les finales régionales 15-16 ans y ont aussi lieu (13 h 30), Saint-Memmie accueillant Dervois (Haute-Marne) chez les filles, et Reims Géo-André Creney (Aube), aujourd’hui (13 h 30), pour tenter de s’y rendre.

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l’union 170113a
Des adhérents locaux très discrets

Pas de nom de famille, le prénom à la limite et surtout pas de photo. Les adhérents champardennais et axonais du Parti animaliste préfèrent rester dans l’ombre. Il n’a pas été possible d’obtenir leur nombre exact mais ils ne semblent pas encore être très nombreux.

Béatrice B., 53 ans, fonctionnaire à l’université de Reims, en est : « J’ai adhéré car je suis en total accord avec ce parti qui souhaite que la société évolue en prenant en compte les intérêts des animaux. » Béatrice, Ardennaise d’origine, indique qu’elle a toujours vécu avec des animaux de compagnie. Elle n’a pas attendu la création du parti pour agir en faveur des bêtes : « J’ai pu participer au sauvetage et à la stérilisation de chats abandonnés sur le campus de l’université à Croix-Rouge. » L’histoire ne dit pas si les chats ont apprécié d’être castrés !

Florence B., 58 ans, professeure de langue domiciliée à Épernay, a aussi commencé à agir pour les animaux avant la création du parti : « Je milite au quotidien puisque je refuse de consommer des animaux. Je donne de l’argent à de petites associations, j’utilise les réseaux sociaux pour défendre la cause. »

Ces deux militantes ont en commun de ne pas supporter qu’on fasse souffrir inutilement des animaux. Elles attendent de leur nouveau parti qu’il pousse les politiques à s’engager et à légiférer pour mettre fin à la maltraitance. Ni l’une ni l’autre n’a envie de se présenter aux prochaines élections législatives.

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l’union 170112a
Le tueur à la serpe pourra-t-il être jugé ? Fabrice Curlier

L’auteur du crime épouvantable commis dans cette maison a un lourd passé psychiatrique. Remi Wafflart
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Y aura-t-il un non-lieu psychiatrique après l’horrible meurtre de la retraitée ? Deux cas à Reims en dix ans.

Il a été écroué mardi soir, dans une « maison d’arrêt classique » , mais sera-t-il jugé un jour aux assises ? C’est la question centrale à laquelle devra répondre l’information judiciaire ouverte à l’encontre de l’homme de 42 ans qui a tué à l’arme blanche une Rémoise de 78 ans, dimanche, dans son pavillon de la rue Michel-Ange (nos précédentes éditions). Le mobile de la tuerie, son comportement après le meurtre puis ses déclarations en garde à vue sont tellement invraisemblables qu’on ne peut que s’interroger sur l’éventualité d’une irresponsabilité pénale.

Il entend des voix lui ordonnant de tuer

Enfant de la DDASS placé à l’âge de 2 ans chez la victime et son mari aujourd’hui décédé, l’homme présentait de graves problèmes psychiatriques qui avaient nécessité son hospitalisation en long séjour à l’établissement de Châlons-en-Champagne.

Tous les dimanches, il rendait cependant visite à celle qu’il appelait sa « mère de cœur » . Vendredi, elle aurait dû lui téléphoner, ce qu’elle n’a pas fait. Il a donc décidé de la tuer. Dimanche après-midi, conduit à son domicile en véhicule sanitaire, il s’est acharné sur elle avec une serpe et plusieurs couteaux trouvés sur place. Après avoir traîné le corps dans un placard, il a mangé devant la télévision, puis s’est dit qu’il allait peut-être « se faire disputer » , d’où un semblant de fuite. « J’espère que je vais la revoir rapidement, qu’elle n’a pas trop mal » , a-t-il ensuite déclaré en garde à vue. Mardi soir, un juge l’a mis en examen pour « assassinat » , c’est-à-dire meurtre avec préméditation.

La loi encadre strictement le non-lieu psychiatrique (lire ci-dessous). Les experts saisis par le juge d’instruction devront déterminer si le quadragénaire entre dans cette catégorie des meurtriers déclarés pénalement irresponsables. À Reims, on compte deux cas ces dix dernières années, un troisième bien plus ancien, en 1994, lorsqu’un SDF en avait massacré un autre à coups de pied et de canettes pleines, dans un squat rue de Courcelles.

L’affaire la plus récente concerne un résident du foyer Sonacotra venu rendre visite à un ami, avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Sauf qu’il était 3 heures, en cette nuit de novembre 2008, lorsqu’il a sonné chez lui. Mal reçu, il l’a donc poignardé avec un couteau de cuisine car ce n’était plus un ami mais « le diable » , « le démon » , et qu’il avait « entendu des voix » l’autorisant à le tuer. Il s’est dénoncé auprès des pompiers, en leur demandant de passer chez son ami au motif qu’il avait « eu un problème » .

Huit ans plus tôt, il avait grièvement blessé son père à coups de couteau.

Libéré, le meurtrier se promène avec un couteau

La seconde affaire, en mars 2007, concerne également un père et son fils. Lors d’une dispute à son domicile de la rue Albert-Camus aux Châtillons, le père fut mortellement frappé de multiples coups de pied et de genou à la tête. Retrouvé en pleurs à côté du corps, le meurtrier âgé de 22 ans était sorti de psychiatrie deux jours avant.

Il n’est pas resté longtemps enfermé. En avril 2011, la police le contrôlait en possession d’un couteau alors qu’il importunait une mère de famille dans un parc du quartier Clairmarais. Casier vierge (et pour cause), il fut condamné en son absence à un mois de prison avec sursis. Depuis, il n’a plus refait parler de lui.

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l’union 170110c
Aujourd’hui

Permanence de l’espace métiers de Reims afin de vous informer sur l’emploi, la formation, les débouchés, la validation des acquis et de l’expérience, la création et la transmission d’activité ou l’élaboration de CV et lettres de motivation.

De 14 à 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

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l’union 170110b
Des policiers menacés au couteau

En fin de semaine dernière, au cœur de la nuit, des habitants de la rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge n’en pouvaient plus du tapage dans un appartement. Ils ont prévenu la police. Fort mécontent d’entendre les agents frapper à sa porte, le locataire a ouvert en pointant un couteau dans leur direction.

Malgré les injonctions, il a refusé de le lâcher. Il s’est donc fait désarmer manu militari, avant de se rebeller et de s’opposer à la pose des menottes. Force est restée à la loi.

Âgé de 40 ans, l’homme a quitté le commissariat avec une convocation à l’audience correctionnelle du 13 mars.

L’allergie à l’uniforme, un mal très répandu

Deux autres cas d’allergies à l’uniforme ont été signalés. Le premier s’est produit samedi soir place Aristide-Briand. Intercepté après avoir commis un accident avec délit de fuite, le conducteur d’une Renault Laguna a insulté les fonctionnaires, puis s’est rebellé en tentant de les frapper à coups de pied. Il sera jugé le 10 mai.

Les uniformes qui ont déclenché la violente crise du second patient sont ceux portés par les contrôleurs de Citura. Il a giflé l’un d’eux, dimanche place du Théâtre, alors qu’il tentait de s’échapper du tramway. Maîtrisé, l’agresseur a été remis en liberté dans l’attente des suites de l’enquête.

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l’union 170110a
CYCLO-CROSS CHAMPIONNATS DE FRANCE : Lisa Huber à cent à l’heure Cédric Goure

La Haut-Marnaise multiplie les allers-retours entre Reims et Montier-en-Der. C.G.
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LANARVILY L’étudiante rémoise a payé aux Championnats de France un emploi du temps bien chargé.

La vie de Lisa Huber, c’est toute une organisation. Chaque début de semaine, l’étudiante en BTS management des unités commerciales vit à Reims pour ses études. À partir du mardi soir, elle rentre à Montier-en-Der (Haute-Marne) pour son travail en alternance dans un magasin de sport de Saint-Dizier. Sans compter les compétitions du week-end.

On comprend mieux l’état de fatigue avancé dans lequel la licenciée d’Argenteuil Val-de-Seine 95 a bouclé les Championnats de France Élites (20 e ), dimanche à Lanarvily (Finistère). « J’ai manqué de puissance sur ce circuit très roulant, avoue-t-elle. Même si je suis partie en troisième ligne, j’espérais terminer dans les dix premières. Malheureusement, la saison hivernale s’est moins bien finie qu’elle avait commencée. »

EXILÉE DEPUIS QUATRE ANS

Sacrée championne d’Île-de-France Espoirs, lauréate des épreuves de Vallangoujard (Val-d’Oise) et d’Épernay, la Champardennaise a connu beaucoup de désillusions en Coupe de France (18 e ) après une première manche prometteuse à Gervans (12 e ). « À Bagnoles-de-l’Orne (16 e ) comme à Nommay (25 e ) , j’ai subi des crevaisons qui ont plombé ma course, explique-t-elle. C’est dommage, car j’étais vraiment contente de mon début de saison. »

Après des débuts à Joinville (Haute-Marne), Lisa Huber (20 ans) s’est exilée depuis quatre ans dans le club du Val-d’Oise. « Il n’existait plus rien pour les filles en Champagne-Ardenne, regrette-t-elle. Courir en Île-de-France est plus avantageux, il y a plus de densité. » Championne régionale sur route et de VTT, l’ancienne élève en sport-études du lycée Arago de Reims ne cache pourtant pas une préférence pour le cyclo-cross.

« L’atmosphère est plus conviviale, confie-t-elle. Et puis je préfère rouler quarante minutes à bon rythme que deux heures avec des temps morts. »

Conseillée par son entraîneur Frédéric Blanchon, elle reprendra la compétition dans quelques semaines après une pause salutaire. Mais entre un papa, Christophe, qui arpente les courses départementales et un petit ami, Jérémy Lecroq, qui vient de passer professionnel au VC Roubaix-Lille Métropole, les discussions familiales vont forcément continuer à tourner autour du vélo.

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l’union 170109a
La nuit, voiture et poubelle en feu

Dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant minuit, un véhicule stationné a été incendié, nécessitant l’intervention des pompiers et policiers.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un autre véhicule, récemment déclaré volé, était également incendié dans la rue de Sacy, quartier Croix-Rouge.

Enfin, vers 7 heures, un feu de container à poubelles obligeait également les pompiers à intervenir.

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l’union 170107c
Faits divers : Tirez-vous d’ici, c’est notre quartier Fabrice Curlier

Voir du bleu à Croix-Rouge en excite certains, surtout quand ils ont consommé de la drogue. Archives F.C.
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Reims Se mêlant d’un contrôle à Croix-Rouge, il a fait savoir aux policiers qu’ils n’avaient rien à y faire.

Sorti de prison il y a quinze jours, Grégory Dicene n’aura pas vu longtemps briller le soleil de la nouvelle année. Mercredi vers 17 heures, avenue Bonaparte à Croix-Rouge, une patrouille se fait insulter par plusieurs jeunes rassemblés dans un hall. Le contrôle s’ensuit.

Arrive Grégory Dicene. Il n’appartient pas au groupe, mais s’en prend pourtant aux trois fonctionnaires : « Vous n’avez rien à faire ici ! Tirez-vous, c’est notre quartier ! »

Un policier s’approche de lui. Tout en reculant, il tente de le frapper à coups de pied avant de lui décocher une manchette qui le touche à la pomme d’Adam. Grégory Dicene frappe un deuxième agent au thorax pour se dégager, mais il est rattrapé. La patrouille constate que son état d’excitation est lié à une consommation de drogue.

Âgé de 29 ans, le jeune homme a déjà été condamné à six reprises en Guyane, son département d’origine. Sa septième condamnation date de cet automne (huit mois ferme pour détention de cocaïne et de faux billets). Jugé en comparution immédiate, il conteste les violences. « Je suis agent de sécurité militaire. Quand ça dérape, je suis là pour ramener le calme dans le quartier. J’ai vu les jeunes qui se faisaient contrôler. Ça gueulait de partout. J’ai demandé : Il se passe quoi ? Le policier s’est avancé pour me tabasser. Je l’ai repoussé car il s’approchait trop près. La police me surveille sans arrêt. Elle me provoque pour me mettre en prison. »

Le discours du prévenu et son attitude à la barre laissent à penser qu’il a quelques problèmes. Le parquet voulait huit mois ferme, le tribunal en prononce trois au motif que sa responsabilité pénale est atténuée. Il a été écroué à Châlons-en-Champagne, où le psychiatre de la maison d’arrêt a rendez-vous avec lui.

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l’union 170107b
Logement : L’immeuble du Crous aurait trouvé preneur Marie-Christine Lardenois

Les deux immeubles de la résidence étudiante sont fermés depuis 2013.
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L’ancienne résidence étudiante est sur le point d’être vendue pour faire place à un bel immeuble.

Certains Rémois s’émeuvent du fait que la résidence du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) située boulevard Henry-Vasnier, sur la butte Saint-Nicaise, soit fermée depuis longtemps alors qu’il y a des sans-abri dans la ville en hiver. Les deux immeubles qui abritaient plus de 200 étudiants sont en effet inoccupés depuis juin 2013.

La résidence a été remplacée en 2016 par celle de Croix-Rouge dans le cadre du projet de grand campus de l’époque.

« Les anciens immeubles, qui comprenaient un peu plus de 200 chambres, ne pouvaient pas être rénovés. Ils dataient de 1962 et n’avaient pas bénéficié de grosses réhabilitations en plus de 50 ans. Les constructions ne répondaient plus aux normes d’aujourd’hui » , affirme-t-on au Crous.

La résidence était devenue inhabitable tant au niveau de la plomberie que de l’électricité et du gaz

Toilettes à un bout du couloir, douches à l’autre bout, pas de prise de terre, la résidence étudiante était devenue inhabitable tant au niveau de la plomberie, que de l’électricité et du gaz.

« Les chambres mesuraient 9 m 2 alors qu’aujourd’hui, celles de la rue du Docteur-Billard ont une surface de 18 m 2 . Et tout est dedans, les toilettes, la salle de bains, la douche. Elles ont tout le confort possible. »

L’ancienne résidence était pratique en dépannage pour des jeunes débarquant à Reims. Mais cette situation ne pouvait pas durer. Saint-Nicaise a mis la clé sous la porte. Et puis, plus rien n’a bougé. Le site était à vendre. Il est sur le point d’être cédé à un promoteur. Quand l’acte de vente sera signé, ce dernier fera détruire le bâtiment pour ériger à la place une jolie résidence sur ce site exceptionnel. Quant à la possibilité d’héberger des gens à la rue, elle a toujours été exclue, faute de mise aux normes.

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l’union 170107a
Transports : Paris en navette pour 10 € Marion Dardard

Comme Trans Navette, Cheap Driver assure deux allers-retours entre Reims et Paris chaque jour à horaires réguliers. Hier, au départ de 16heures, deux navettes étaient pleines. M.D.
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Reims Des entrepreneurs ont eu l’idée de surfer sur le succès du covoiturage entre Reims et Paris. Ils ont monté leur société de transport de personnes à des tarifs défiant toute concurrence.

*Flixbus, Ouibus, Isilines… Les compagnies de « cars Macron » ont fleuri depuis la libéralisation du marché, offrant à leurs passagers des billets à des prix très attractifs. Depuis la fin de l’année, une autre tendance se développe à Reims : celle des navettes permettant de rallier Paris à des heures régulières et à un prix défiant toute concurrence, à savoir 10 €. Au moins trois affaires de ce type ont vu le jour avant Noël.

Pierre Dimbu Maçon est de ceux qui viennent de se lancer. Il aura fallu un an à cet ancien « de la chimie » pour monter sa propre société, Trans Navette. C’était il y a deux mois. « Il y a vraiment un marché » , insiste le Rémois, qui ignorait alors que d’autres avaient eu la même idée que lui, au même moment… « J’ai vu tous ces gens qui utilisaient Blablacar (NDLR : spécialiste du covoiturage sur internet), qui voyageaient à cinq serrés dans une voiture, ou qui attendaient parfois des heures un véhicule qui n’arrivait pas… Je me suis dit qu’ils avaient besoin d’un professionnel. Je veux offrir un confort et des services au prix du covoiturage. »

À bord de son véhicule utilitaire de neuf places, ce féru de conduite qui aspirait à travailler à son propre compte, propose ainsi deux allers-retours par jour entre la gare de Reims et le métro de Bercy – premier départ pour Paris à 8 heures et dernier retour à 20 heures à Reims. Pour ce faire, l’homme a dû passer par les cases formation et examen pour décrocher sa licence de transport intérieur délivrée par la Dreal (Direction régionale de l’environnement de l’amén

Des rotations régulières

Pascal Nkengue Mbe, déjà à la tête d’une société de négoce automobile depuis 2010, en a fait de même. Le créateur de Routeline, mieux connue dans le secteur sous le nom de Cheap Driver, s’est formé auprès de l’Ifrac à Paris pour obtenir de la préfecture son attestation de capacité professionnelle en transport routier de personnes, et de la Dreal, la licence. « J’avais déjà travaillé dans le transport de manière informelle pour Heetch et Uber quand j’étais à Paris », confie l’homme, qui a créé sa société de transport de voyageurs entre Reims et Paris (ainsi que vers les aéroports et Disneyland Paris sur demande), fin octobre. « C’était une question de niche, une opportunité. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens faisaient la navette entre Reims et Paris mais de façon informelle. » En creusant un peu, il dresse un autre constat : « Nombre de cars s’arrêtent à Reims car c’est sur leur trajet. Ils n’ont pas d’horaires spécifiquement créés pour la ville. Ils n’arrivent pas à satisfaire la demande de ce point de vue-là. » Quant au train… « Le problème, c’est le coût. Pour 45 minutes, on paie en moyenne 30 €. En navette, on paie trois fois moins pour seulement le double de temps » , indique l’entrepreneur qui souhaite également s’inscrire dans une démarche « écologique » .

Tarif préférentiel en ligne

Lui aussi a décidé d’assurer des rotations régulières avec ses trois véhicules, au départ de la gare de Reims à 8 et 16 heures, et de la gare de Lyon à Paris à 10 et 18 heures. Mais pas seulement : il peut, s’il le faut, marquer des arrêts à Croix-Rouge, Croix-du-Sud et Wilson, où les demandes sont nombreuses. « Pour lutter contre la concurrence, on est obligé de jouer la proximité, le service au plus proche des clients pour éviter qu’ils n’aillent voir ailleurs. » Et ce n’est pas tout. Pour concurrencer Blablacar, M. Nkengue Mbe a imaginé une plateforme internet et des applications pour gérer les réservations, avec « tarif préférentiel en ligne ». Face à la demande, il envisage déjà de recruter deux chauffeurs en contrat aidé.

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l’union 170106a
BOXE : N’Dam « l’Ardennais »

 

 

 

Vu dernièrement à Bazeilles, après être aussi passé à Reims (quartier Croix-Rouge) le mois dernier, Hassan N’Dam (photo), devenu champion du monde WBA des poids légers le 17 décembre à la Réunion, cherche à s’installer dans les Ardennes, où il a rencontré sa femme lors d’un précédent séjour à la Maison départementale des sports de Bazeilles. Via Hamid Zaïm, manager du CS Nouzonville-Ardennes, le sujet devant être évoqué avant une réunion du Département prévue aujourd’hui.

 

 

 

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l’union 170105b
Belote

Belote de l’association Étoile Croix du Sud, dimanche 8 janvier à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Entrée libre.

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l’union 170105a
Trophée interrégional de badminton

Le comité départemental de badminton et le BAD Tinqueux organisent la troisième étape du Trophée interrégional jeunes zone Est, qui se déroulera à la halle universitaire Croix-Rouge de Reims les 11 et 12 février. Cette compétition fédérale verra s’opposer les meilleurs joueurs et joueuses des régions Grand Est et Bourgogne-Franche Comté dans les catégories poussins, benjamins, minimes et cadets (de 8 à 16 ans). L’enjeu est la qualification pour le Trophée national jeunes qui se déroulera à Fougères (Ille-et-Vilaine) du 3 au 5 mars.

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l’union 170104b
Le tricot à l’honneur

 

 

Dès le 24 janvier et jusqu’à fin juin, les médiathèques rémoises vont proposer de nombreuses activités autour du tricot et du crochet.

Cinq expositions seront visibles aux médiathèques Jean-Falala, Laon-Zola et Croix-Rouge. Aussi, des « cafés-tricot » pour adolescents et adultes permettront d’échanger sur les différentes techniques et de découvrir cette activité qui casse son image vieillotte depuis quelques années. Pour preuve, plusieurs « stars » du tricot et du crochet viendront à la rencontre des participants pour faire connaître et expliquer leur passion : Sandra Bui de « Crochet after me » ou encore Zak de « Zak a dit ».

Durant ces mois, des vêtements pour enfants seront confectionnés (bonnets, écharpes, pull) pour être ensuite donnés au Service du vêtement en septembre, avant la prochaine vague de froid. Avant le début des animations, quiconque le souhaite peut venir faire des dons de pelotes de laine : chaque médiathèque est équipée d’un bac dédié à l’opération. Plus d’informations sur www.bm-reims.fr

 

 

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l’union 170104a
justice : Prison pour une bagarre entre détenus Mathieu Livoreil

Le motif de l’altercation qui s’était produite au sein de la maison d’arrêt n’a pas été établi. R.W.
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REIMS Deux hommes, dont l’un au parcours de vie épouvantable, ont été condamnés, hier, par les juges.

La vidéosurveillance pénitentiaire a enregistré la scène. C’était le 15 novembre, dans la cour de la maison d’arrêt de Reims. Julien Delhôtel donnait un objet non identifié à son compagnon de cellule, Judes Zubar. Une main dans le dos, celui-ci s’approchait d’un troisième homme, Paul (prénom d’emprunt), et le blessait au bras. En réponse, ce dernier mettait Judes KO.

Sentant le vent tourner, Julien s’en allait reprendre l’objet donné à son ami pour se dépêcher de le balancer au-dessus du mur d’enceinte. « Je ne voulais pas laisser mon pote de cellule avoir plus de problèmes » , dira Julien aux policiers. Bilan médical de la bagarre : zéro jour d’incapacité de travail pour la victime, trois pour son agresseur. Judes se retrouve poursuivi pour violence avec arme, Julien pour complicité. Les deux sont en récidive.

À l’âge de 6 ans, l’un des prévenus a été témoin du meurtre de sa mère par son père avant d’être maltraité par sa tante

Quel est l’objet qui a transité entre les deux prévenus ? « Un briquet , assure Judes. Je le lui avais demandé pour m’allumer une cigarette. » Problème : son complice a expliqué qu’il s’agissait d’une « cuillère pointue » . Impossible en revanche d’affirmer quel était le motif de cette altercation - une demande de tabac trop insistante, ainsi que des insultes, sont évoquées.

Place aux personnalités. Judes Zubar, c’est un euphémisme, a connu l’enfer. À l’âge de six ans, son père tue sa mère sous ses yeux. Il est ensuite victime de maltraitances de la part de la tante à qui il était confié. Dans un courrier adressé au procureur, il résume : « J’ai connu la faim, j’ai dû voler pour manger. »

« la personnalisation de la peine, ce n’est pas seulement prendre le pire »

À 17 ans, il découvre la rue. En 2007, alors âgé de 21 ans, il tue quelqu’un, ce qui lui vaut, trois ans plus tard, d’être condamné à quinze ans de réclusion devant la cour d’assises – peine qu’il purge toujours. Julien Delhôtel, lui, a un casier judiciaire bien rempli, notamment pour vols et violences. Il est libérable en 2018.

Place aux réquisitions et plaidoiries de la défense. Le procureur résume sobrement : « On le sait, dans les prisons, il existe des problèmes de violences. Une loi du silence, aussi. Mais ces faits-là ne pouvaient passer à l’as puisqu’il y a les images vidéo. » Un an de prison requis contre chacun des deux prévenus.

L’avocate de Judes Zubar rappelle l’essentiel : « La personnalisation de la peine, ce n’est pas seulement prendre le pire de mon client. Oui, dans le passé, il a commis un crime mais n’oubliez pas de regarder ce qu’il a vécu durant son enfance ! » L’avocat de Julien Delhôtel tente la relaxe : « Il ne savait pas que l’objet donné allait être utilisé dans une bagarre ! Il n’y a pas de projet, donc il n’y a pas d’assistance, donc il n’y a pas de complicité ! » À l’issue du délibéré, les juges décident de condamner à neuf mois de prison les deux hommes.

« Tout ça me paraît un peu mou… » M.L

Face à Ismaël Leclerc, le président soupire : « Parlez plus fort, je n’entends rien de ce que vous dites… » Deux mètres les séparent. Le 12 décembre, ce jeune homme était interpellé place Georges-Braque, quartier Croix-Rouge. À ses pieds, les policiers retrouvent dix grammes de cannabis. Au cours de la perquisition qui suit, les fonctionnaires retrouvent, derrière un radiateur, 48 grammes de shit découpés en trente morceaux.

Au président, Ismaël l’assure : « C’est ma consommation. – Et votre consommation, vous la coupez comme si vous alliez la vendre… – C’est ma consommation ! – Est-ce qu’à un moment, vous pensez qu’on est assez débile pour croire ce que vous racontez ? Remarquez, vous pouvez le penser… »

Le prévenu, manifestement, le pense, n’hésitant pas à affirmer qu’il a découpé ses stupéfiants « pour arrêter » . Déjà condamné, il faisait l’objet d’une obligation de soins. Il vit chez sa mère, est inscrit à la Mission locale. « Et à part ça ? » , s’ennuie le président. Ismaël assure « chercher une formation » mais n’est pas capable de donner le nom de celui qui, à la Mission locale, l’aide dans ses démarches. « Tout ça me paraît un peu mou » , regrette le procureur adjoint. Les juges décident de suivre les réquisitions à l’identique : six mois de prison, peine qui sera toutefois potentiellement aménageable par un juge d’application des peines. .

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l’union 170103b
La voiture suspecte n’était pas celle d’un terroriste

La police a réussi à retrouver le propriétaire de la voiture suspecte, abandonnée vendredi soir en pleine rue dans le quartier Croix-Rouge (notre édition d’hier) et qui avait mobilisé la police ainsi que le service de déminage. En fait, rien de dangereux n’avait été retrouvé à bord. Mais des interrogations persistaient sur les motivations du conducteur. Eh bien, son profil n’est pas non plus celui d’un terroriste, il s’agit seulement d’un conducteur ordinaire victime semble-t-il d’un incident technique.

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l’union 170103a
Feux divers

 

La soirée de dimanche à lundi a démarré avec un feu de conteneur avenue d’Épernay, nécessitant une intervention des pompiers prévenus à 22 h 40. C’est ensuite une voiture qui a brûlé, allée Yves-Gandon, dans le quartier Croix-Rouge, à 3 h 30. La carcasse a été rapidement retirée.

À Rilly-la-Montagne, les pompiers ont dû ventiler une habitation en raison d’un incendie d’aliments restés sur le feu hier matin à 9 h 02.

Et enfin, une poubelle a pris feu dans des sous-sols d’un immeuble situé rue Dumont-d’Urville à 9 h 20. Ormes

 

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l’union 170102c
Une voiture suspecte mobilise les démineurs

La voiture se trouvait à l’arrêt sur la chaussée dans cette courbe de la rue Joliot-Curie. A.P.
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Il a fallu faire sauter à l’explosif les verrous d’une voiture abandonnée sur la chaussée.

Les démineurs sont décidément à l’ouvrage ces jours-ci à Reims. Jeudi dernier on les avait appelés pour un colis suspect place d’Erlon (lire par ailleurs). Le lendemain, ils étaient à nouveau sollicités dans la cité des sacres, cette fois pour une voiture qui l’était tout autant. Celle-ci, une Opel Corsa, était à l’arrêt en pleine voie dans une courbe de la rue Joliot-Curie du quartier Croix-rouge, à hauteur de l’allée des Tourangeaux, non loin de l’intersection avec la rue du Dauphiné.

Il était un peu plus de 21 h 15 quand l’alerte a été donnée. Aucun conducteur n’avait l’air de se manifester. Un téléphone était branché sur l’allume-cigare. La recherche à partir du numéro d’immatriculation faisait apparaître que le véhicule était lié à une adresse située à Rouen, celle d’un local commercial aujourd’hui désaffecté.

Dans le contexte actuel de menace terroriste, tout ceci avait de quoi rendre méfiant.

Comme un tir de flash-ball

Les policiers ont donc délimité un périmètre de sécurité pour tenir à l’écart les badauds qui ne manquèrent pas de s’attrouper, dans l’attente du service de déminage, basé à Châlons. Ce dernier put commencer son travail vers 22 h 30. « On a entendu comme un boum , témoigne un riverain, pas très fort, on aurait dit comme un coup de flash-ball… » Ce n’était pas un tir de flash-ball mais l’explosion de deux petites charges, placées une à l’avant et l’autre à l’arrière du véhicule suspect, destinées à déverrouiller le coffre et le capot. Finalement rien de dangereux n’a été découvert à ces deux endroits, pas plus que dans l’habitacle. Le propriétaire ne se manifestant toujours pas, la voiture a été évacuée par le garage de service. La recherche de l’identité dudit propriétaire continue.

Antoine Pardessus

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Six voitures et des poubelles ont flambé

CLAIRMARAIS
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À Reims la nuit de la Saint-Sylvestre 2016 n’a pas échappé au déplorable rituel des feux de voitures ou autres objets du décor urbain. Mais le nombre serait plutôt bas par rapport à d’autres millésimes. Six pour des voitures, quatre pour des poubelles ou des détritus selon les pompiers, la préfecture ne confirmant pas officiellement ces chiffres, hier. La série des interventions commençait vers 21 heures à Bétheny, par une Mercedes embrasée dans l’allée Jean-Bart (Petit-Bétheny). Elle se poursuivait un peu plus de deux heures plus tard dans la rue Germaine-Tillion (Épinettes) ; puis vers 0 h 45 dans l’avenue du Général-Bonaparte (Croix-Rouge), et dix minutes plus tard rue de la Cerisaie (proche du canal). Peu après 1 heure du matin, nouveau feu de voiture dans un coin perdu de l’allée du Fer-à-cheval (du côté de la rue du Bois-d’Amour entre Reims et Tinqueux, notre photo), suivi d’un autre vingt minutes plus tard rue Roger-Foucry (Verrerie). Après l’incendie des véhicules, venait le tour des poubelles et assimilés. Cela commençait dans la rue de Dunkerque (Maison-Blanche) vers deux heures du matin et on enchaînait quelques minutes plus tard dans la rue d’Avranches voisine. Après un feu de moto dans une cave, rue Henri-Guillaumet (Europe), on retrouvait une poubelle en flammes un peu après six heures et demie dans la rue de Normandie (Maison-Blanche à nouveau), avant qu’un feu de détritus rue Prieur-de-la-Marne (secteur Jean-Jaurès) ne mobilise une nouvelle fois les soldats du feu peu après huit heures et demie.

 

 

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l’union 170102a
Tournée des services pour le préfet

 

 

Le préfet de la Marne Denis Conus a effectué la traditionnelle « tournée des popotes de la sécurité » de la Saint-Sylvestre. Pour lui c’était une première à Reims. Son programme commençait par les urgences du CHU (notre photo). Là il a pu rencontrer le directeur adjoint Florent Peeren et un responsable de l’Agence régionale de santé (ARS) Benoît Crochet, et s’enquérir des conditions de travail du personnel. Pour la petite histoire, on notera que le nombre de thermomètres disponibles semble un peu « limite ».

Le représentant de l’État a ensuite rendu visite à la Croix-rouge dans ses locaux de la rue Joliot-Curie, où des jeunes bénévoles souriants malgré la perspective de passer la fin de l’année dans le froid se préparaient à une maraude nocturne. Il se retrouvait alors en compagnie de l’adjoint au maire Mario Rossi. Puis ce fut au tour des pompiers de la caserne Marchandeau de l’accueillir, avant qu’il n’aille saluer les militaires de Sentinelle venant du sud de la France et bravant le froid champenois sur la place d’Erlon. Sa tournée s’achevait chez les policiers, et c’est en leur compagnie qu’il put écouter le discours des vœux présidentiels.

 

 

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l’union 161231b
Jeune accro au cannabis

Une patrouille de police est tombée jeudi après-midi sur un groupe de jeunes stationnant dans le hall d’un immeuble de la rue Olympe-de-Gouges, dans le quartier Croix-rouge de Reims. Rien de méchant a priori, si ce n’est que l’un d’eux, âgé de 19 ans, a été trouvé porteur de substances prohibées, en l’occurrence 16 grammes de résine de cannabis, plus 10 grammes d’herbe de la même substance.

Placé en garde à vue comme le veut la procédure dans un cas pareil, il a reconnu la présence de la résine sur lui, mais n’est pas allé jusqu’à assumer celle de l’herbe. Toujours est-il qu’il a été condamné à une amende de 300 euros par ordonnance pénale.

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l’union 161231a
Au secours, homme violent !

Une femme allongée au sol en compagnie de sa fille de 15 mois, appelant au secours sous les coups d’un homme : la scène ne pouvait pas laisser insensibles les voisins de palier. Ceux-ci ont ceinturé le violent, un quidam de 31 ans, permettant à la police de l’interpeller sans trop de mal. Cela se passait mardi soir vers 20 heures du côté de l’allée Edgar-Degas du quartier Croix-Rouge. La grosse dispute avait débuté parce que la dame reprochait à son homme de boire trop, ce qui n’avait pas eu l’heur de lui plaire.

Présenté à la justice en comparution immédiate jeudi, l’intéressé a été condamné à huit mois de prison, dont quatre assortis du sursis. Sa malheureuse compagne, elle, s’en sort avec une journée d’incapacité.

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Loisirs : La Ville gâte les petits Rémois

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MARTIN-PELLER
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PLACE DU FORUM
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RUISSELET
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ADRIATIQUE
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JOLIOT-CURIE
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230 enfants, de 3 à 11 ans, ne se sont pas ennuyés un seul instant. Ils ont partagé leur journée entre ateliers créatifs et sports et ont aussi bénéficié de sorties et activités ludiques.

CLAIRMARAIS

Un sport bien hivernal pour les enfants de 7 à 10 ans à la patinoire Albert-I er . Un parcours d’exercices adaptés à chaque niveau permet de progresser dans l’équilibre et les figures et des temps libres sont réservés au pur divertissement sur la glace.

MARTIN-PELLER

On accueille 110 petits de 3 à 5 ans. Et ce vendredi, c’est l’excitation : Dans tous les coins, des petites mains s’affairent à confectionner menus objets et guirlandes pour le grand jeu « Troc Cadeau » de l’après-midi avec le père Noël.

PLACE DU FORUM

Rallye-photos sur le marché de Noël pour plusieurs centres, avec, grâce aux places offertes par la Ville, un tour de grande roue ! « On avait une vue sur la Cathédrale, la fête foraine et même les champs autour de Reims », confiaient les enfants, ravis, à la descente de l’attraction.

RUISSELET

Au gymnase, on joue au tchoukball, mélange de volley-ball, handball et squash. On marque des points en faisant rebondir un ballon sur une sorte de trampoline, pour que l’adversaire ne puisse le rattraper.

ADRIATIQUE

Les jeunes décorateurs travaillent sans relâche pour fabriquer boules, étoiles, coeurs et autres jolies décorations pour le sapin. Mais ils ont pensé au Jour de l’An. Les invités du réveillon pourront porter des masques vénitiens scintillants. Et malgré leur jeune âge, ils agissent minutieusement.

JOLIOT-CURIE

C’est « jeux d’opposition » au gymnase Géo-André. Un mélange de judo et de lutte au sol, dans des « combats » sans brutalité, très ludiques, alternant confrontation et coopération. « Il faut être rapide et essayer de garder l’équilibre », commentent Yaminaelle et MaÏssa, deux fillettes qui semblent bien s’amuser. Les garçons tentent par tous les moyens d’avoir le dessus sur leurs animateurs… qui font le double de leur taille !

 

 


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