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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mars 2015.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 

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l’union 150331 d
AUJOURD’HUI

« Réseaux sociaux, jeux en ligne, téléchargement… Et si on en parlait ? » par la Compagnie Questions d’Epoque. Ce spectacle de théâtre forum s’adresse aux collégiens et collégiennes, aux personnels d’encadrement et aux parents.

Il s’agit d’ouvrir le débat, voire, dans certains cas, de le rendre possible : entre peur irraisonnée et idolâtrie informatique, il existe bel et bien une façon maîtrisée de pratiquer Internet et une façon apaisée d’en parler.

À 18 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis- Debar.

Gratuit.

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l’union 150331 c
RENDEZ-VOUS

Chasse aux œufs le 1er avril organisée par les maisons de quartier Wilson Croix-Rouge, Maison-Blanche et Val-de- Murigny, pour les enfants accompagnés, au parc Saint-John-Perse (rendez-vous à 14 h 30).

Cette animation est gratuite, mais sur inscription préalable auprès des animatrices Familles des quatre maisons de quartier concernées.

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l’union 150331 b
EN IMAGE ALLÉE DES LANDAIS

 

Des véhicules incendiés Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs véhicules ont été incendiés dans le quartier Croix-Rouge.

Pompiers et forces de l’ordre ont dû intervenir conjointement à deux reprises entre 1 heure et 3 heures du matin.

Bilan au petit matin : quatre carcasses intégralement calcinées.

 

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l’union 150331 a
FAITS ET MÉFAITS : Il menace son voisin avec un marteau

Les policiers ont dû intervenir esplanade Paul-Cézanne pour calmer un riverain qui s’en prenait à un voisin.

L’excité venait de jeter des pierres sur son volet et le menaçait d’un marteau.

Âgé de 27 ans, le locataire irascible est convoqué au palais de justice pour une composition pénale (amende à payer, indemnisation de la victime).

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l’union 150330 a
TENNIS : La logique au TC Reims

Pas de surprise hier sur la terre battue du TC Reims où les favoris Vincent Lévêque (1/6, Guignicourt) et Margot Cremont (3/6, Reims Europe Club) se sont imposés face à respectivement Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims) et Caroline Girard (5/6, Géo-André).

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l’union 150328 k
ASSOCIATION : Des vêtements, moins de public

Les bénévoles ont réalisé un énorme travail de préparation.
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Moins de monde cette année pour la sixième bourse aux vêtements organisée par le groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge samedi 21 mars. Dès l’ouverture, de nombreux visiteurs se sont pressés à l’espace Billard où une très grande variété les attendait.

À noter cette année un coin chaussures, un coin sacs à main et une table ceintures. « De beaux vêtements sont proposés, certains à un euro ! s’exclamait le président Alain Thouvenin, mais nous sommes victimes de la crise économique, les habitants surveillent de très près toutes leurs dépenses. » Pour un autre bénévole, il est possible, par ailleurs, que les événements récents liés au terrorisme fassent peur à de nombreuses personnes qui hésitent à sortir de chez elles.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 150328 j
KARATÉ : Des grades sur le tatami

De belles récompenses.De gauche à droite : Guévork Djaladian (1er dan), Orlane Doucet (1er dan), Patrice Doucet (5ème dan en karaté et 3ème dan en kobudo), Maître Kenyu Chinen, Théodore Lê (6ème dan en karaté et 5ème dan en kobudo) et Alexandre Bui (1er dan).
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Lors d’un séminaire annuel et international à Thonon-les-Bains, cinq pratiquants de la section karaté shorin- ryu de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion se sont vu décerner les grades supérieurs.

Le passage a eu lieu devant le comité technique de la world oshukaï Fédération en présence de son directeur technique, maître Kenyu Chinen, 9e dan en karaté shorin-ryu et 8e dan en kobudo d’Okinawa.

 

 

 

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l’union 150328 i
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association des locataires du secteur At’Hom aux Hauts-de-Murigny, vendredi 27 mars à 18 heures, dans le local associatif au 1, allée Yves-Gandon, 2e étage, porte D. Contact, Danielle Bonfils, présidente, au 03 26 86 10 03.

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l’union 150328 h
RENDEZ-VOUS

Chasse aux oeufs le 1er avril à Saint-John-Perse organisée par les maisons de quartier Wilson Croix- Rouge, Maison-Blanche et Val-de- Murigny, pour les enfants accompagnés, au parc Saint-John-Perse (rendez- vous à 14 h 30).

Cette animation est gratuite, mais sur inscription préalable auprès des animatrices « familles » des quatre maisons de quartier participantes.

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l’union 150328 g
FAITS ET MÉFAITS : Un enfant percuté par une voiture

Un enfant de sept ans a été renversé par une voiture alors qu’il traversait la rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie, jeudi vers 17 heures. Atteint d’une fracture ouverte à la jambe, le garçon a été évacué sur l’hôpital américain. D’après les constatations, il a échappé à la surveillance de sa grande soeur et a traversé la rue sans regarder.

Hier à 16 h 40, le conducteur d’un scooter a été percuté par une voiture sur le pont de Vesle. Très légèrement blessé, il a refusé son transport au centre hospitalier.

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l’union 150328 f
CROIX-ROUGE : Trois nouvelles arrestations au « supermarché de la drogue »

D’après certains clients, le cannabis vendu sur le parking du centre commercial de l’hippodrome est de « bonne qualité ». illustration
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La police ne relâche pas sa pression sur les dealers du centre commercial de l’hippodrome, lieu de vente notoire : trois nouvelles arrestations y ont été réalisées lors d’un flagrant délit.

Un supermarché peut en cacher un autre. Rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, le parking du centre commercial de l’hippodrome est bien connu des policiers pour être « un lieu propice à la revente de stupéfiants ». La semaine dernière, sept « employés » de ce « supermarché de la drogue » se sont fait prendre lors d’un coup de filet : quatre ont été relâchés avec une convocation en justice, les trois autres condamnés en comparution immédiate à six, douze et vingtquatre mois de prison ferme (L’union de samedi). L’enquête avait mis en évidence un « trafic régulier », avec « un va-et-vient continuel de consommateurs » accueillis sur le parking du centre commercial puis dirigés vers les cages d’escalier d’une barre située en face.

Livraisons à scooter

L’immeuble nettoyé, le deal continue autour, les surveillances aussi : pas question pour les autorités de relâcher leur pression sur ce quartier classé « zone de sécurité prioritaire ». Mercredi à 16 h 30, fondue dans le décor, une patrouille de la brigade anticriminalité repère l’arrivée d’un cyclomotoriste qui remet un « objet brunâtre » à l’un des jeunes présents sur le parking. Le scooter repart tandis que l’autre personne rejoint une Twingo et attend. Peu de temps après, un homme de 39 ans s’approche de l’auto : il tend des billets, son interlocuteur lui donne un « objet emballé ». La police surgit pour les arrêter tous les deux. L’« objet brunâtre » est retrouvé sous les vêtements de l’homme à la Twingo : 58,8 grammes de résine de cannabis. Il venait de céder trois grammes au client. À la recherche du livreur à scooter, les policiers l’interpellent à proximité, dans un hall d’immeuble de l’avenue Bonaparte.

Un des clients entendus dans la procédure de la semaine dernière expliquait se fournir sur le parking du centre commercial en raison de la « qualité du produit ». Le point de vente semble en effet réputé : le consommateur arrêté mercredi venait du quartier Orgeval. Il a été remis en liberté avec une convocation à l’audience du 29 juin tandis que les deux autres ont fait l’objet d’une comparution immédiate.

Le dealer à la Twingo, 23 ans, a tenté de mettre hors de cause le livreur au scooter. Il affirme avoir acheté luimême les 60 grammes de cannabis au prix de 130 euros, acquisition financée avec les 180 euros d’aide sociale que le conseil général lui avait versée pour régler une dette de loyer correspondante… Le jeune homme a la chance d’avoir un casier vierge : quatre mois de prison avec sursis, 300 euros d’amende. Il en va différemment du cyclomotoriste, Nacim Ferri, 21 ans, déjà condamné sept fois, mais jamais pour stups. Malgré ses dénégations – il n’a rien livré –, le tribunal l’a condamné à quatre mois de prison ferme, avec placement en détention.

« Dans cette affaire, nous avons eu le dealer de rue et le livreur. Il y en a d’autres derrière. Leur tour viendra », a promis le procureur d’audience, « car les surveillances ne vont pas s’arrêter. »

FABRICE CURLIER

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l’union 150328 e
FAITS ET MÉFAITS : À 16 ans, il fait régner la terreur à la maison

Les policiers ont arrêté cette semaine un mineur de 16 ans sur plainte de sa mère qu’il tapait régulièrement depuis plusieurs mois. Décrit comme un « tyran » domestique, l’adolescent domicilié à Croix-Rouge frappait également sa grande soeur. Il a été présenté au parquet puis placé sous contrôle judiciaire dans un foyer d’Épernay.

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l’union 150328 d
FAITS ET MÉFAITS : Opération de police au centre commercial

Plusieurs policiers, des agents de l’Urssaf et de la direction départementale de la protection des personnes (ex-répression des fraudes) ont contrôlé cette semaine plusieurs petits magasins du centre commercial de l’hippodrome.

Organisée dans le cadre du comité opérationnel départemental antifraudes (codaf), l’opération consistait à vérifier l’absence de « travail dissimulé » (communément appelé travail au noir).

Aucune infraction n’a été constatée.

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l’union 150328 c
FAITS ET MÉFAITS : Les mégots mettent le feu

Jeudi vers 23 h 30, un feu de matelas provoqué par un mégot s’est déclaré dans une chambre de l’esplanade Eisenhower. Il a été éteint avant l’arrivée des pompiers. Aucune personne n’est blessée. Hier vers 18 h 30, les pompiers ont éteint un petit feu de cave avenue Clemenceau. Il aurait été provoqué par un mégot jeté à travers le soupirail.

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l’union 150328 b
JUSTICE : Accusé d’un vol avec violence, il est relaxé après quinze jours de prison

Accusé du vol avec violence d’un téléphone portable qu’il a toujours contesté (L’union du 26 janvier 2015), un Rémois de 23 ans, Mahmadou Sissoko, a été blanchi par la justice : le tribunal correctionnel de Reims l’a relaxé cette semaine des faits reprochés.

Documents à l’appui, son avocat, Me Nicolas Brazy, a convaincu les juges qu’au moment de l’agression commise le 24 décembre 2014 place Toulouse- Lautrec, le jeune homme était dans l’impossibilité matérielle de s’y trouver.

La procédure reposait sur les accusations de la plaignante, une coiffeuse à domicile qui déclarait avoir reconnu le prévenu d’abord sur photo, puis lors d’une confrontation derrière la glace sans tain. Sans mettre en cause la bonne foi de la coiffeuse, qui a pu se persuader que le suspect qu’on lui présentait était le bon, l’avocat a fait remarquer qu’il aurait été bien difficile de mémoriser de façon précise le visage de l’auteur en raison de la rapidité de l’agression. Ce 24 décembre, vers 13 heures, la coiffeuse se rendait chez une cliente à Croix-Rouge. Elle marchait place Toulouse-Lautrec, son portable à l’oreille, sans prêter attention à deux jeunes qui la précédaient. L’un d’eux a ralenti le pas, s’est laissé dépasser puis s’est précipité sur la victime, par-derrière, en lui portant un coup de poing au visage pour lui arracher son téléphone. La coiffeuse a résisté. Un deuxième coup de poing dans les côtes lui faisait lâcher prise et permettait à l’agresseur de s’enfuir avec le téléphone qui n’a jamais été retrouvé.

Interpellé le 21 janvier, Mahmadou Sissoko n’avait pu être jugé le lendemain en raison de la grève des avocats. Son procès fut renvoyé, et le jeune homme incarcéré. Son avocat avait obtenu sa remise en liberté sous contrôle judiciaire le 5 février, après quinze jours de détention provisoire.

F.C.

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l’union 150328 a
TENNIS : Lévêque et Cremont favoris au TC Reims

Limité à 0, le tournoi du TC Reims a enregistré 167 inscrits, soit 5 de plus que l’an passé. De quoi permettre au juge-arbitre Serge Rothier assisté du duo Maxime Ciszak – Nicolas Aubry d’établir de superbes tableaux.

Ainsi, chez les messieurs, la tête de série no1 Vincent Lévêque (1/6, Guignicourt) fera figure de favori devant les 2/6 Charles Gilles (Géo- André) et Pascal Bonnet (Cheminots Reims). À moins que Nicolas Birot (3/6, Reims Europe), qui vient de remporter Géo-André, ne bouscule la hiérarchie…

Du côté des dames, Margot Cremont (3/6, Reims Europe) bénéficiera de la faveur des pronostics devant Caroline Girard (5/6, Géo- André) et un bataillon de cinq 15 : Élise Renard, Caroline Deglave (Cormontreuil), Leslie Lancelot, Marine Groulez (TC Reims) et Charlotte Bécret (URT).

PROGRAMME. – Demain

9 h 30 : demi-finales dames.
11 heures : demi-finales messieurs.
15 heures : finale dames.
16 h 30 : finale messieurs.

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L’hebdo du vendredi- N° 388- 150327a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 388 - Semaine du 27 mars au 02 avril 2015

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Croix-Rouge : L’entreprenariat supplante l’hôtel des solidarités

L’hôtel des solidarités accueillera finalement une pépinière d’entreprises. © l’Hebdo du Vendredi
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Les élus et acteurs économiques de la Ville ont présenté le Reims Business Hub. © l’Hebdo du Vendredi
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L’ancienne équipe municipale voulait en faire un lieu à vocation sociale, mais Ville et Métropole ont choisi une autre destination à ce nouveau bâtiment immeuble de Croix-Rouge. Il aura finalement vocation à être une pépinière d’entreprises. Un choix économique clair.

Le quartier Croix-Rouge est un quartier porteur d’espoirs et d’avenir, connecté par le tramway à toute la ville, ouvert sur l’extérieur grâce aux gares proches, avec deux fleurons que sont l’Université et Néoma. Il a vécu une réelle mue avec le PNRU1 (ndlr. plan national de rénovation urbaine) mais aujourd’hui, il faut aller au-delà de la rénovation des façades et lui offrir une vraie dynamique économique ». Arnaud Robinet, député-maire de Reims, a décidé de passer la deuxième et l’a clairement annoncé lors de la visite du chantier de l’immeuble situé au 58 boulevard Eisenhower, face aux « coquilles » de l’Université. Accompagné de Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, du président de la Chambre de commerce et d’industrie et de celui de Reims Habitat (maître d’ouvrage), il a définitivement acté l’abandon du projet de l’ancienne équipe municipale PS qui souhaitait faire de cet immeuble un « hôtel des solidarités » accueillant différentes structures à vocation sociale. Lancé en octobre 2013, la construction de cet immeuble moderne, bioclimatique et à haute qualité environnementale s’achève, avec une inauguration prévue en juin prochain. Ce bâtiment de 5 étages, d’une surface de 3 650m2, aura coûté 6,5M€, comme prévu. C’est donc son affectation primitive qui a été changée, en accord avec l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine). Le nom de baptême de cet immeuble pourrait être « Le#58 » ou bien « Hub des services ». « Nous avons constaté qu’un équipement à vocation sociale supplémentaire n’était pas l’option prioritaire car Reims et la Métropole en sont déjà bien pourvus » estime Catherine Vautrin, qui précise : « L’idée est de faire de ce site un lieu d’accueil pour tous les porteurs de projets, pour tous les entrepreneurs et de leur offrir une structure, une plate-forme fonctionnelle et adaptable à leurs besoins. Notre volonté est de privilégier l’investissement, le développement économique et bien sûr, de le soutenir. »

Pour appuyer davantage cette volonté, les élus et la CCI ont profité de cette visite de chantier pour dévoiler également le logo du nouveau Reims Business Hub (voir encadré ci-contre). Le désir de mutualisation des moyens rejaillit dans ces deux dossiers. Dans l’idéal, imaginez le futur parcours d’un entrepreneur ou d’un jeune voulant créer sa start-up à Reims : passage au Reims Business Hub pour obtenir des renseignements, une aide au montage de sa société, des conseils de pros et une fois le dossier bouclé, il pourra disposer de locaux fonctionnels et équipés, d’accompagnement, dans ce nouvel immeuble de Croix-Rouge. Et le social dans tout ça ? Arnaud Robinet estime ne l’avoir pas mis de côté en annonçant la création d’une Maison de quartier à Croix-Rouge qui devrait voir le jour en 2019. Là encore, l’option de la majorité municipale va à l’encontre du projet initial de l’équipe précédente. Cette dernière avait opté pour la création d’un équipement public nommé Pays de France dont, selon le maire, « le contenu restait flou et mal ficelé, notamment au niveau du coût de fonctionnement ». Après concertation auprès des habitants et des associations pour recueillir leurs doléances, des études vont se poursuivre mais les grandes lignes sont déjà en place. Cette Maison de quartier devrait être à la fois sociale, associative et destinée aussi à l’insertion professionnelle.
Dossier à suivre.

Mathieu Dubois

Le Reims Business Hub a son logo

La mutualisation des moyens, la possibilité d’obtenir des informations, de l’aide à la création d’entreprise ou encore un accompagnement en un seul et même lieu, tel est l’objectif du Reims Business Hub. Annoncée en octobre dernier par la Ville de Reims, Reims Métropole et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Reims-Epernay, cette structure de coordination est aujourd’hui opérationnelle et a ouvert ses portes rue des Marmouzets. Elle a désormais son logo qui a été dévoilé lors de la visite du futur centre dédié à l’entreprenariat à Croix-Rouge.

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l’union 150326 d
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association des locataires du secteur At’Hom aux Hauts-de-Murigny, le 27 mars à 18 heures, dans le local associatif au 1, allée Yves- Gandon, 2e étage, porte D.

Contact : Danielle Bonfils, présidente, au 03 26 86 10 03.

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l’union 150326 c
Un colloque pour s’approprier la grande région

Le Parlement, bien encadré par le gouvernement, a acté le découpage des nouvelles régions en décembre, donnant naissance à notre nouvelle entité regroupant l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. Désormais, la société civile lance les débats pour s’approprier et faire vivre ces nouveaux territoires. Surtout, l’accumulation des textes (création des métropoles, fusion des régions et répartition des compétences entre collectivités) adoptés depuis deux ans, rebat complètement les cartes… Reims accueille, aujourd’hui et demain, un colloque international intitulé « Quelle organisation pour les grandes régions en France et en Europe ? » sur le campus Croix- Rouge de l’Urca à Reims. Organisé par le Centre de recherche pour la décentralisation territoriale (CRDT) de l’Urca et le Groupement de recherches sur l’administration locale en Europe du CNRS, ce colloque se propose de répondre aux interrogations que se posent les populations. Car « la fusion qui va commencer dans les faits va impliquer des rapports de force », rappelle Jean-Claude Némery, directeur du CRDT.

Les autres posent leurs jalons

Pour notre entité, si le chef-lieu de région a été fixé par la loi à Strasbourg, la lutte est engagée pour accueillir les services du nouveau conseil régional et ceux de l’État. Un « préfet préfigurateur » de la nouvelle région doit être nommé en avril, et chacun pose déjà ses jalons. Au début du mois, Philippe Bies, député PS de Strasbourg, a annoncé que « les services de l’État seront concentrés à Strasbourg ». Aussitôt, les représentants du Sillon lorrain, pôle métropolitain, ont répliqué listant leurs demandes : à Metz, l’hôtel de Région ; à Nancy, le siège de l’Agence régionale de santé, du Rectorat et de la CCI régionale ; à Épinal, celui de la Chambre régionale des comptes. Pour le moment, la Champagne- Ardenne se montre bien discrète. Jean-Paul Bachy, son président (divers gauche), qui doit intervenir lors du colloque, en profiterat- il pour poser ses revendications ?

Ce colloque doit aussi aborder des thèmes comme le nom des nouvelles régions, l’importance de l’identité régionale et même l’Europe des régions, avec une ribambelle de contributeurs étrangers. Dans la cinquantaine d’intervenants, en plus d’universitaires et de spécialistes de la décentralisation, le maire (UMP) de Colmar Gilbert Meyer, opposé à la création d’une collectivité unique en Alsace, Jean-Pierre Balligand, ancien député (PS) de l’Aisne et président de l’Institut de la gouvernance territoriale, ou Alain Richard, rapporteur de la loi Deferre, acte 1 de la décentralisation en 1982, sont aussi annoncés.

FRÉDÉRIC GOUIS

▶ Infos, programme et contributions sur http://crdt.univ-reims.fr Posez vos questions via Twitter : #GrandesRegions

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l’union 150326 b
TENNIS : Les Rémoises éliminées

Privées de leur leader Emmanuelle Girard (- 2/6), rentrée trop tardivement d’une tournée en Amérique centrale, les filles de Géo-André n’ont pas réussi, ce week-end, à se qualifier pour la phase finale des championnats de France par équipes des 15/16 ans. Pourtant, à Limoges, les Rémoises ont atteint la finale de ce tour qualificatif en prenant le meilleur de justesse du Stade Clermontois (2-1). Mais, opposées ensuite au club local de l’AS Legrand Limoges, elles se sont inclinées 3-0. Noémie Bellott (2/6) a certes eu la possibilité de faire chuter son adversaire à 1/6 mais les Limougeaudes ont su faire respecter la hiérarchie.

DEMI-FINALES.

Legrand Limoges bat TC Plaisir 3-0 ; TC Géo-André bat Stade Clermontois 2-1. Noémie Bellott (2/6, Géo-André) bat Alice Boud’hors (4/6, Stade Clermontois) 6-1, 6-2 ; Saskia Vöhringer (4/6, Stade Clermontois) bat Sarah Leroy (15, Gé-André) 6-3, 6-3. Noémie Bellott – Caroline Girard (5/6, Géo-André) battent Alice Boud’hors – Saskia Vöhringer 3-6, 6-3, 1-0.

FINALE.

Legrand Limoges bat TC Géo-André 3-0. Estelle Commery (1/6, Limoges) bat Noémie Bellott 6-4, 1-6, 6-3 ; Salomé Lang (2/6, Limoges) bat Caroline Girard 6-1, 6-1. Estelle Lang – Salomé Lang battent Noémie Bellott – Caroline Girard 6-4, 6-3.

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l’union 150326 a
TENNIS CHAMPIONNATS DE LA MARNE SENIORS : La logique a été respectée sur les courts de Bouzy

Organisés comme d’habitude à Bouzy, les championnats de la Marne des seniors + ont connu des résultats conformes à la logique à l’image notamment des 2/6 cormontreuillois Manuel Soumet et Sébastien Jolly qui se sont imposés respectivement en + 35 et + 40 ans. À noter que vainqueurs et finalistes sont qualifiées pour les championnats de Ligue qui auront lieu cette année du 23 au 25 mai prochains sur les courts de La Macérienne à Charleville-Mézières (Ardennes).

DAMES.

+ 35 ans : Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Amélie Charpentier _ (15/2, Betheny) 6-0, 6-2 ; + 40 ans : Delphine Drochon (15/4, Betheny) bat Caroline Muller (30/1, Cauroy-les-Hermonville) 6-2, 6-2 ;
+ 45 ans : Cathy Weber (15/2, ASPTT Châlons) bat Laurence Kerfriden (15/4, Bétheny) 6-4, 6-3 ;
+ 50 ans : Béatrice Plodzien (15/3, TC Reims) bat Florence Depaquit (15/2, Montmirail) 6-3, 6-4 ;
+ 55 ans : Martine Carrieu (15/3, Saint-Memmie) bat Catherine Rapoport _ (15/4, Bezannes) par WO ; + 60 ans : Marie-Alix Boisseau (15/5, TC Reims) bat Sylvie Jolly (15/5, Société Nautique Épernay) 6-2, 6-1 ;
+ 65 ans : Sylvie Delleaux (30/2, Saint-Memmie) bat Solange Joly (30, ASPTT Châlons) 7-6 abandon ;
+ 70 ans : Marie-Josèphe Alluchon (30/3, TC Reims) qualifiée d’office.

MESSIEURS.

+ 35 ans : Soumet (2/6, Cormontreuil) bat Gatti (15/1, Vitry) 6-1, 6-2 ;
+ 40 ans : Jolly (2/6, Cormontreuil) bat Bonnet (2/6, Cheminots Reims) 6-0, 6-2 ;
+ 45 ans  : Collot (15/1, Cormontreuil) bat Moreaux (15/4, Saint-Memmie) 7-6, 6-4 ;
+ 50 ans : Mulat (15/1, Vitry) bat Baudinet (15/4, TC Reims) 4-6, 6-4, 6-1 ;
+ 55 ans : Visy (15/3, TC Reims) bat Lalire (30/2, Saint-Memmie) 6-4, 6-0 ;
+ 60 ans  : 1. Sanchez (30/2, Société Nautique Épernay) ;
+ 65 ans  : Jouault (15/4, Courtisols) bat Huet (30, Géo-André) 6-3, 6-1 ;
+ 70 ans : Amillet (15/4, Côte des Blancs) bat Morange (30/4, TC Reims) 6-2, 6-1 ;
+ 75 ans : Rambaut (30, Géo-André) bat Gratiot (30/2, TRC Muire) 6-0, 6-0.

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l’union 150325 b
AUJOURD’HUI

« Jouons à Croix-Rouge spécial Wii ». La médiathèque Croix-Rouge vous invite à venir en famille ou entre amis goûter aux joies du jeu vidéo à l’occasion de l’exposition Opengames.

De 14 à 17 heures, entrée libre.

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l’union 150325 a
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association des locataires du secteur At’Hom aux Hauts-de-Murigny, vendredi 27 mars à 18 heures, dans le local associatif au 1, allée Yves-Gandon, 2e étage, porte D.

Contact, Danielle Bonfils, présidente, au 03 26 86 10 03.

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https://www.cr-champagne-ardenne.fr/ 150324 b
Le quartier Croix-Rouge dans RCA Mag Printemps 2015

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ÉDUCATION & FORMATION : Un magasin pédagogique, véritable outil de formation

Inauguration du magasin pédagogique
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Lycée Joliot Curie Opérationnel depuis novembre dernier, le magasin pédagogique du lycée professionnel Joliot Curie de Reims a été inauguré le 21 janvier. Créé à l’occasion de la mise en place du Cap Employé de vente spécialisé option Produits d’équipements courants, le magasin pédagogique du lycée permet la mise en oeuvre pratique de certains objectifs et compétences professionnelles abordés dans les différents pôles de la formation professionnelle du CAP au BAC PRO.

De la réception au marchandisage de gestion ou de séduction (réalisation d’étalage, présentation de produits, mise en scène en vitrine), ce nouvel équipement permet de rendre plus vivant l’apprentissage de la vente et ses différentes phases. Les jeunes ont ainsi la possibilité d’être confrontés à des situations réelles ou reconstituées lors de scénarios pédagogiques ; c’est pour eux l’occasion de sortir du contexte scolaire, d’appréhender la réalité du métier et de préparer au mieux les périodes de formation en entreprise.

En outre, la présence de portique de détection et de caméra de surveillance permet aux élèves de Bac pro Métiers de la sécurité d’être véritablement acteurs de leurs apprentissages par la pratique des gestes exigés dans les métiers de la sécurité. La Région Champagne-Ardenne a participé financièrement à la création de ce magasin.

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l’union 150324 a
TENNIS BÉTHENY : La 21e pour Delarme et Lepage

Thomas Delarme et Pierre-Alix Pajot.
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Avec 174 inscrits, la 21e édition du tournoi du TC Bétheny a tenu ses promesses. Chez les messieurs, la finale a opposé la tête de série n°1 Pierre-Alix Pajot (5/6, TC Brocéliande) à l’un des quatorze 15 Thomas Delarme (Cheminots Reims). Supérieur au Breton, le Rémois a nettement dominé la partie pour s’imposer 6-3, 6-1 en 1h 25 ! Du côté des dames, il ne faisait pas bon être favorite à 15 puisqu’aucune n’a atteint le stade ultime ! La locale et habituée de l’épreuve Amélie Charpentier (15/2, Bétheny) a multiplié les « perfs » pour se confronter à Julie Lesage (15/1, Montmirail). Elle a idéalement débuté (6-4) puis baissé pied peu à peu physiquement pour permettre à la Montmiraillaise de faire respecter la hiérarchie (6-3 puis 6-0).

MESSIEURS

Quarts de finale : Delarme (15, Cheminots Reims) bat Champs (15/1, Géo-André) 6-4, 6-7, 6-2 ; Tisserand (15, Poix-Terron) bat N’Guyen (15/2, Géo-André) 6-4, 6-3 ; Dispot (15/1, La Macérienne) bat B. Mouton (15, Soissons) 6-4, 6-3 ; Pajot (5/6, TC Brocéliande) bat P.A. Mouton (15/1, Soissons) 3-6, 6-2, 6-4 ;
demi-finales : Delarme bat Tisserand 4-6, 6-1, 7-5 ; Pajot bat Dispot 7-5, 6-3 ;
finale  : Delarme bat Pajot 6-3, 6-1.

DAMES

Quarts de finale : Amélie Charpentier (15/2, Bétheny) bat Caroline Deglave (15, Cormontreuil) 7-6, 6-2 ; Amélie Lamothe (15/1, Géo-André) bat Marine Groulez (15, TC Reims) 6-2, 7-5 ; Julie Lepage (15/1, Montmirail) bat Anne-Sophie Renard (15/3, Reims Europe Club) 6-0, 6-0 ; Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Pauline Farget (15/2, URT) 6-0, 6-2 ;
demi-finales : Charpentier bat Lamothe 6-2, 6-0 ; Lepage bat Koniushok 2-6, 6-1, 6-3 ;
finale : Lepage bat Charpentier 4-6, 6-3, 6-0.

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l’union 150323 d
UBIQUITÉ

Trois associations importantes du quartier ont fixé la date de leur assemblée générale le même jour et sensiblement à la même heure le vendredi 13 mars. L’Étoile Croix-du-Sud à 18 h 15, la Multi-Echanges services (MutES) à 18 h 30, et l’association Croix-Rouge animation et promotion (ACRAP) à 20 heures. On imagine le dilemme pour les politiques qui veulent assister à ces réunions, toutes subventionnées par la ville de Reims et celui des habitants adhérents à plusieurs structures, comme par exemple, Michel Méther, président d’honneur de l’Étoile et de la MutES.

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l’union 150323 c
CASSE-TÊTE AUTOUR D’UN NOM

Il accueillera la pépinière d’entreprises Farman et tous les porteurs de projets qui le souhaitent, le bâtiment de quatre étages en cours de finition érigé en face de Neoma et de l’Urca n’a pas encore vraiment été baptisé. Lors de la visite de chantier, Catherine Vautrin a indiqué qu’il pourrait s’appeler, « hub de service », ou encore « dièse 58 » avant d’être repris par Arnaud Robinet « hastag 58 ». Les deux mots désignant le croisillon « # ». Pourquoi un tel nom ? « Car il se trouve exactement au numéro 58 à la croisée des rues Eisenhower et Taittinger », répond la présidente de Reims Métropole. Jean-Paul Pageau, le président de la CCI, de proposer un peu plus tard. « Le 58, c’est bien mieux. » Alors que choisir ? Verdict, le 1er juin, lors de l’inauguration.

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l’union 150323 b
ÉCHOS DES URNES : Mo-ti-vés

À l’école des Provençaux, dans le quartier Croix-Rouge, les votants étaient enthousiastes. Le président du bureau de vote était ravi aussi. Il pensait qu’il n’y aurait pas beaucoup de votants mais le résultat n’était pas mauvais. À 11 heures, il comptait 102 enveloppes dans l’urne pour 1 087 inscrits.

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l’union 150323 a
UNIVERSITÉ : Après dix ans de travaux, les coquilles enfin réhabilitées

La Corolle et ses six pétales font désormais partie du patrimoine du 20e siècle. Les travaux se sont étalés sur une décennie.
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« Chaque pétale a été emballé à la façon de l’artiste Christo » Thierry Duvaut, vice-président
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La partie désamiantage fut la plus délicate. La réhabilitation s’inscrit dans le cadre du projet Grand Campus. D.R. et Bernard Sivade
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Ce bâtiment, à l’architecture étonnante et quasi unique en France, a été remis en état à la suite de travaux complexes. Le chantier vient de s’achever. Plus de 13 millions d’euros auront été nécessaires.

Ça y est. Tous les amphithéâtres de la Corolle sont ouverts. Ce qui n’était plus arrivé depuis 2005. « C’est une infrastructure particulière, en lamellé-collé, quasi unique en France, détaille Thierry Duvaut, vice président de l’Urca délégué aux moyens, patrimoine et Grand Campus. La Corolle est composée de six pétales, abritant chacun un amphithéâtre suspendu ». Devenue au fil des ans, l’emblème de l’Urca, la corolle a montré des signes d’usure dès le début des années 2000, trente ans seulement après sa construction. « En 2004, à la suite d’un affaissement de terrain dans le quartier Croix-Rouge, des études sont diligentées par le Centre technique du bois et de l’ameublement, explique Thierry Duvaut. Les experts donnent aussitôt l’alerte : trois amphis sont fermés par sécurité. » Il faut aussi prévoir le désamiantage. Coût : 4,6 millions d’euros

La solution extrême, la démolition du bâtiment, fut même un temps évoquée avant que le projet de réhabilitation ne soit finalement choisi. Les travaux sont menés sur un peu plus d’un an. Une autre étude montre que des travaux confortatifs sur les trois autres amphis doivent être engagés à plus ou moins long terme.

Fin 2012, la seconde phase des travaux -la rénovation des trois derniers amphis- est enfin lancée ainsi que la réfection intérieure. Il fallait tout de même rassembler 8,5 millions d’euros dont 1,5 uniquement pour la seule étape du désamiantage.

« Des travaux en confinement, amphi par amphi. Chaque pétale a été emballé à la façon de l’artiste Christo », poursuit Thierry Duvaut. Grâce à la mobilisation de la Ville, de l’Agglo et du Département, 5,5 millions de subventions ont été levés.

La Corolle fait désormais partie du Patrimoine du XXe siècle. La plaque a été dévoilée en mars 2013 par la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. « Une véritable reconnaissance du travail réalisé pour aboutir enfin à sa réhabilitation, ajoute Thierry Duvaut,

C’est aussi la première étape du projet Grand Campus », dont les contours seront dévoilés demain aux universitaires.

AURÉLIE BEAUSSART

Le Grand Campus Croix-Rouge, c’est pour demain

Le projet est évoqué pour la première fois au début des années 2000. « Nous sommes répartis sur sept pôles, disséminés dans la ville. Il s’agit de rassembler toutes les forces de l’université au même endroit », précise Thierry Devaut. Le projet, ambitieux, est évalué à 275M€. Plus qu’un déménagement, une refonte complète de l’Université : recherche, formation, cadre de vie… « Au delà des économies de coût de fonctionnement, on souhaite améliorer la qualité de vie et de travail des étudiants, du personnel, et construire un éco-campus. Le contrat Plan État Région 2015/2020 doit être signé en juin. On a notre première enveloppe budgétaire comprise entre 70 et 80 millions d’euros mais il y a encore beaucoup d’incertitudes quant aux efforts financiers consentis par l’État et la teneur des subventions du Conseil général, de l’agglomération comme de la ville. » Il faut aussi prévoir la revalorisation des 45 ha du Moulin de la Housse ainsi délaissés. « Ce qui n’est pas une mince affaire », admet Catherine Vautrin. La présidente de l’Agglomération comme Arnaud Robinet apportent un soutien sans faille au projet. « Il ne peut être qu’un atout pour le quartier et Reims. Cet afflux de population sera amené à consommer sur le secteur. » « Le projet Grand Campus est déjà bien avancé », assure le vice-président. Un premier bâtiment est déjà sorti de terre près de la bibliothèque universitaire. Les travaux d’aménagement intérieur se terminent. « C’est un bâtiment d’enseignement mutualisé pour toutes les unités de formation et de recherche ». Coût 10,8M€. Et, la construction à proximité de l’hippodrome, de la nouvelle présidence a débuté. Livraison en 2019. Le Grand Campus tel qu’il est actuellement imaginé devrait être composé de bâtiments à trois ou quatre étages très lumineux. Avec au rez-de-chaussée, « librairie, restaurants, une crèche. On a pensé aussi à un parking souterrain. L’idée est d’installer des îlots d’activités, de services, partout sur le campus, comme 1 000 vélos à disposition gratuite. » Objectif, augmenter la capacité d’accueil pour atteindre 27 000 étudiants d’ici 2020.

LES FAITS

▶ En 1972, la Corolle sort de terre. Elle est née de l’association d’idées de trois architectes, les frères André et Denis Dubard de Gaillarbois et Robert Clauzier. Divisée en six amphis, elle permet d’accueillir 2 500 étudiants à la fois.

▶ De mars 2005 à août 2006, les travaux sont menés sur trois amphis pour un coût de 4,6 M €.

▶ Novembre 2012 à décembre 2014, les quatre autres amphis sont rénovés avec une enveloppe de 8,5 M €.

▶ Depuis les dernières vacances scolaires, tous les amphis sont réouverts.

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l’union 150322 b
ASSOCIATION : L’Étoile Croix-du-Sud va déménager

Les adhérents attendent leur nouveau local.
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La principale information à retenir de l’assemblée générale de l’association Etoile Croix-du-Sud, émane de Nicolas Quinquis, directeur de l’agence Croix-du-Sud de l’Effort rémois : « Vous avez vu que les murs de votre futur local associatif s’élèvent sans retard avenue Léon-Blum, en face de votre local actuel. A ce rythme, vous pourrez déménager à partir de septembre prochain et, en tout état de cause, avant la fin de l’année 2015 ! » C’est là une excellente nouvelle pour cette association de quartier. Des locaux spacieux permettront le développement des activités ouvertes à la jeunesse, comme le centre de loisirs en sommeil actuellement. « Nous sommes impatients de faire repartir le centre et les activités que nous avons dans nos cartons » déclare le président Jean-Michel Gauthier : section tricot, atelier friandises et gâteaux, brocante, belote, loto, pétanque et journée champêtre, grâce aux subventions de la Ville (6 000 € et de l’Effort rémois (9 300 €).

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l’union 150322 a
SÉCURITÉ : Une nouvelle promotion sortie de l’école de police

La plupart des gardiens formés à Reims viennent du Nord-Est et d’Ile-de-France. H.Oudin
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Major national de la promotion formé à Reims, Florian Mulette va rejoindre la police judiciaire parisienne, au prestigieux 36 quai des Orfèvres
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L’école de police de Reims a formé 60 des 500 gardiens de la paix de la 230e promotion sortie vendredi. Parmi eux, le major national.

La cérémonie est l’aboutissement d’un an de formation. Vendredi matin, les cinq écoles nationales de police ont présenté la 230e promotion des gardiens de la paix. Soixante d’entre eux ont été formés à Reims : 18 filles et 52 garçons pour la plupart originaires du Nord-Est et de la région parisienne.

Directeur de l’école de Reims, le commissaire Gérard Cardialaguet a eu le plaisir d’annoncer que le major national se trouvait dans ses rangs. Domicilié dans le Val-de- Marne, Florian Mulette, 22 ans, a choisi comme affectation le prestigieux 36 quai des Orfèvres, à la police judiciaire parisienne. Sa promotion a pour éponyme Sandrine Mortas, gardienne de la paix mortellement percutée par un motard alcoolisé, le 6 septembre 2014 à Caen.

Installée avenue du Maréchal- Juin, l’école nationale de police de Reims a une capacité d’accueil de 200 élèves. Après le départ de la 230e promotion, et avant l’arrivée le 1er avril de 60 élèves gardiens de la paix de la 235e, elle héberge actuellement 30 élèves de la 232e et 52 cadets de la République. Elle assure également un nombre croissant d’actions de formation continue. L’école emploie en permanence 80 personnes et a développé des partenariats avec plusieurs établissements scolaires, notamment le lycée Joliot-Curie de Reims, dans le cadre du bac professionnel des métiers de la sécurité. Ouverte sur le milieu scolaire, elle l’est également au-delà des frontières : deux écoles de police étrangères, en Bulgarie et en République Tchèque, sont jumelées avec celle de Reims.

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l’union 150321 i
AMÉNAGEMENT : Une pépinière d’entreprises en lieu et place de l’hôtel des solidarités

L’immeuble de quatre étages en face de l’Urca et de Neoma sera destiné à accueillir tous les nouveaux créateurs d’entreprise. Bernard Sivade
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Arnaud Robinet a évoqué son souhait de changer le quartier en profondeur en concertation avec la population. Bernard Sivade
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Catherine Vautrin et Arnaud Robinet ont annoncé hier les grandes lignes de l’aménagement futur du quartier Croix-Rouge. « L’idée est d’y amener aussi les emplois », a précisé le maire.

C’est un immeuble incurvé aux pieds des voies du tramway, en face de Neoma et de l’Urca, aux multiples fenêtres. « Il comprend un vaste accueil et des bureaux modulables. Ce bâtiment de 3 560 m2 sur quatre étages est très lumineux. Il est bioclimatique et à haute qualité environnementale ». Les qualificatifs ne manquent pas, à en croire l’architecte pour décrire l’immeuble en cours de finition qui se trouve au croisement des rues Eisenhower et Taittinger, au coeur du quartier Croix-Rouge. Pensé par l’ancienne municipalité et construit par Reims habitat qui a la maîtrise d’ouvrage, ce devait être l’hôtel des solidarités (berceau d’institutions et associations travaillant dans le social). Un des grands projets de l’équipe d’Adeline Hazan. Il n’en sera rien. « Il a été modifié pour devenir un lieu d’accueil pour tout porteur de projets. La pépinière d’entreprises Farman trop vétuste, petite et ne correspondant plus aux attentes des entrepreneurs va y être transférée d’ici l’été », a annoncé le maire Arnaud Robinet, hier, lors d’une visite de chantier.

À l’heure actuelle, à Farman, seule une aile est ouverte hébergeant vingt entreprises. « En 2004, lors de la signature Anru planifiant la démolition et la reconstruction dans ce quartier, il était déjà évoqué la construction d’un hôtel d’entreprises », rappelle Jean-Marc Roze, président de Reims habitat. Il n’a donc pas été très difficile pour la nouvelle municipalité de faire valider le changement d’affectation de l’immeuble auprès des équipes de l’Anru. Les modifications n’ont pas fait grossir l’enveloppe (6,5 millions d’euros).

Cette terre d’accueil pour nouvelle entreprise pourrait s’appeler « # 58 », ou « hub de services » et pourrait bien être inaugurée le 1er juin prochain. Casser l’image négative de Croix-Rouge

« Ici, les habitants ont très mal vécu les attentats de janvier. Les évènements ont mis en lumière les aspects les plus sombres d’un tableau pas si noir. Croix-Rouge connaît une véritable mue qui va se poursuivre ces prochaines années. » Arnaud Robinet a profité de cette visite de chantier pour annoncer la venue à Reims, du président de l’Anru, le 9 avril prochain : « Avec Catherine Vautrin, on lui exposera directement sur le terrain, nos idées quant à l’aménagement du quartier Croix-Rouge et celui d’Orgeval. Avec l’Anru 2, nous allons aller jusqu’au bout pour s’attaquer à ce qui ne se voit pas. On ne se limitera pas à des ravalements de façades le long du tramway. »

Catherine Vautrin et Arnaud Robinet espèrent surtout se positionner pour bénéficier de l’enveloppe régionale de l’Anru2. Dans une ville où les logements sociaux dépassent les 40 %, cette aide financière supplémentaire permettrait surtout d’amorcer un programme de rénovation des quartiers des Châtillons et Europe, « qui en ont aussi grand besoin », précise Catherine Vautrin.

AURÉLIE BEAUSSART AVEC ANNE DESPAGNE

Une maison de quartier en 2019

« On met un terme au projet de l’ancienne équipe. À la place de l’équipement public Pays de France, nous allons construire une maison de quartier, fruit d’une concertation avec l’ensemble des habitants et des associations », annonce le maire de Reims. « L’ancien projet d’offres culturelles de 6,4 millions d’euros dont 3 millions devaient être supportés par la Ville a été élaboré sans demande particulière des habitants. Il était mal ficelé : le coût de fonctionnement n’avait pas été prévu et le contenu restait flou », explique Arnaud Robinet pour justifier son choix. « Il ne s’agit pas de construire pour transformer un quartier mais de faire des choix politiques pour répondre au plus près des habitants. » Les études vont être lancées cette année pour une ouverture en 2019. « Un lien qui se déclinera en trois volets : social, associative et insertion professionnelle ». Catherine Vautrin a précisé qu’un service de Reims Métropole aménagerait aussi dans ces locaux : l’espace développement durable, information et services à la population.

Éric Quénard, conseiller municipal PS, évoque un projet moins ambitieux : « Le notre comprenait déjà une maison de quartier. Il comportait aussi un studio d’enregistrement, une salle de spectacle et un café associatif. Il est dommage d’avoir perdu tout ce temps pour ça. » Voilà pour le fond, pour la forme, le chef de file de l’opposition fait remarquer : « Faire de telles annonces à 48 heures d’une élection est contraire aux principes républicains. »

Des porteurs de projets « inquiets » selon le PS

Petite passe d’armes, jeudi soir, lors du conseil communautaire entre Éric Quénard et Catherine Vautrin. Le conseiller socialiste a interpellé la présidente de Reims Métropole au sujet de l’avenir des pépinières d’entreprises. « Plusieurs porteurs de projets ont fait part de leurs inquiétudes », assure l’élu PS. La députée UMP ne s’est pas privée de lui rétorquer : « La pépinière Farman est un outil qui n’a jamais été adapté pendant six ans. Il y a un énorme problème de chauffage et le coût de la réhabilitation est rédhibitoire. » Sans en dire davantage devant l’assemblée.

Son transfert annoncé hier à Croix-Rouge fait juste dire au chef de file de l’opposition : « Il s’agit d’un transfert avec réduction de la surface d’accueil. »

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l’union 150321 h
Squat, drogue, violences dans le hall

Située face au centre commercial de l’hippodrome, la barre Taittinger abritait un autre type de commerce dans ses cages d’escalier.
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Depuis des mois, un trafic de drogue pourrissait la vie des locataires de la barre Taittinger. Trois hommes ont été condamnés. L’un d’eux avait également agressé un agent de médiation.

Coup de balai dans les cages d’escalier de la barre Taittinger ! Mardi, les policiers ont arrêté sept personnes impliquées dans un trafic de drogue qui infestait cet immeuble de Croix-Rouge. Un collectif d’habitants s’était d’ailleurs réuni le 20 février pour exprimer leur ras-le-bol, dénoncer les menaces, les incivilités, le squat des entrées (L’union du 23 février). L’enquête de la sûreté départementale de Reims était en cours depuis le mois de janvier. Elle a révélé un « trafic régulier », avec un « va-et-vient continuel de consommateurs » accueillis sur le parking du centre commercial Match, puis dirigés vers les cages d’escalier des 41 et 43 rue Pierre-Taittinger, où le cannabis était stocké dans les gaines techniques en petites quantités successives pour limiter les risques (36 grammes y ont été découverts, ainsi qu’une machette de 45 cm).

58 condamnations à eux trois

Surveillances et auditions de clients ont orienté les plus lourds soupçons vers Mustapha Nassour (28 ans, 19 condamnations), Nassim Ghorieb (28 ans, 27 condamnations) et son petit mais corpulent frère Abdelmajid (22 ans, 12 condamnations). Tous les trois n’habitent plus Croix-Rouge, mais y vont souvent (les deux premiers résident à Pommery, le troisième parti à Béziers serait revenu il y a un mois).

Chez Mustapha, la police a saisi 40 grammes de résine, chez Nassim une balance électronique. Désigné comme « le meneur », Abdelmajid doit également répondre de l’agression d’un agent de médiation qui intervenait avec un collègue au 41, le 2 mars, à la demande d’habitants qui se plaignaient de l’occupation du hall par « plusieurs individus, dont un cagoulé ». « Un gros nous accueille, le chef de la bande », relate la victime. « Je tente de les faire sortir. Le gros me demande de faire attention : “Sale négro ! Je vais m’occuper de toi !Un ordre à mes gars, et ils te plantent !” J’esquive un coup de poing. Il me jette une bouteille en plastique remplie d’alcool. Il se retourne et dit aux autres : “Qu’est-ce que vous attendez pour le tabasser ?” » La bande obéit. Frappé à coups de pied et coups de poing, l’agent s’enfuit avec son collègue. Depuis, il est toujours en arrêt maladie, traumatisé.

Jugé jeudi (les quatre autres suspects ont été relâchés avec une convocation en justice), le trio a nié le trafic de drogue, Abdelmajid les violences, sans succès. Nassim Ghorieb : 8 mois ferme, 16 mois de sursis révoqués, écroué. Abdelmajid : 1 an ferme, écroué. Mustapha Nassour : 1 an dont 6 mois ferme, remis en liberté.

Mustapha s’en était mieux sorti lors de son précédent passage à la barre, le 9 mars : 100 euros d’amende pour des outrages. Ses victimes ? Deux agents de médiation croisés devant le supermarché Match. Jeudi, le tribunal l’a d’ailleurs « interdit de se présenter au magasin » pendant 5 ans tandis qu’une interdiction de séjour dans la Marne d’une durée similaire était infligée aux frères Ghorieb. Fureur d’Abdelmajid : « Bande de p… ! Bande de chiens ! ».

FABRICE CURLIER

Deux frères aux relations dangereuses

Les frères Ghorieb n’ont pas que des amis. Chez Nassim a été saisie une lettre de menaces lui demandant de régler au plus vite une créance de 6 000 euros. « En prison, j’ai acheté beaucoup de cannabis à des gens. Je dois de l’argent. S’ils me retrouvent, je suis un homme mort. » Abdelmajid vit lui aussi dangereusement. Mardi, il a refusé d’ouvrir aux policiers et s’est caché sous le lit. Pourquoi ? « Ça tapait à coups de poing dans la porte. Je ne savais pas qui c’était. Je me suis déjà fait tirer dessus. J’ai pris une balle dans le ventre. Je reçois des menaces un peu tous les jours. »

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l’union 150321 f
RENDEZ-VOUS

Bourse aux vêtements du groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge de 9 à 18 heures au 1er étage de l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

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l’union 150321 e
FAITS ET MÉFAITS : Accident sur l’avenue et le boulevard

Hier vers 19 h 15, deux voitures sont entrées en collision avenue François- Mauriac. Une jeune femme aurait été sérieusement blessée. Les circonstances de l’accident n’étaient pas encore connues, ni l’état de santé exact de la victime. En matinée, à 10 h 30, un cycliste a chuté boulevard de la Paix. Il est légèrement blessé.

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l’union 150321 d
FAITS DIVERS : Libéré en janvier, le concubin violent repart déjà en prison

Ibrahima Kane n’aura pas longtemps profité de la liberté retrouvée. Début janvier, ce Rémois de 31 ans était sorti de détention après avoir purgé dix mois de prison ferme récoltés en comparution immédiate pour avoir frappé sa concubine. Elle avait accepté de reprendre la vie commune. Sous la contrainte ?

Au bout de quinze jours, les violences auraient repris, mais la jeune femme n’a dénoncé les faits que dimanche dernier, lorsqu’elle a demandé l’intervention de la police pour chasser son ami de chez elle, rue Marie-Laurencin à Croix- Rouge. Elle est titulaire du bail. Elle ne voulait plus de lui. Il refusait de partir.

Calvaire dans le placard

Selon les déclarations de la plaignante, Ibrahima Kane l’aurait menacée de mort à de multiples reprises si elle se séparait de lui. Il l’aurait soulevée et maintenue la tête en bas, l’aurait projetée dans un placard, aurait craché et uriné sur elle avant de l’empêcher de se nettoyer.

La jeune femme évoque également une mèche de cheveux arrachée, un poing enfoncé dans la bouche, son téléphone portable arraché des mains et jeté à terre pour le casser.

Placé en garde à vue, puis présenté au parquet, Ibrahima Kane a retrouvé l’audience des comparutions immédiates où il n’a fait qu’un bref passage, sollicitant un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a décidé de l’incarcérer dans l’attente de son procès renvoyé au 14 avril.

« Le barillet est bien chargé »

Lors du précédent jugement, le 4 novembre, le prévenu avait été condamné pour de multiples faits de violences commis d’octobre 2012 à juillet 2014, période pendant laquelle le couple s’était provisoirement séparé : coups de pied, coups de poing, crachats à la figure ou encore menaces de mort par SMS si elle n’acceptait pas de reprendre la vie commune, du style « le barillet est plein, bien chargé, un drap blanc va t’habiller ». L’homme avait contesté l’ensemble des faits reprochés.

F.C.

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l’union 150321 c
HOCKEY SUR GLACE DIVISION 1 (DEMI-FINALES) : Pour Reims, c’est stop ou encore

On peut compter sur Jérémy Sabatier et les Rémois pour ne pas lâcher l’affaire dans cette série. Christian Lantenois
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Un revers ce soir à Bordeaux et la superbe saison des Phénix s’arrêtera là. A contrario, un succès du RCH obligerait les Boxers à remettre ça le lendemain, sans aucune garantie.

Treize heures trente pétantes, hier. Le convoi – tout sauf exceptionnel – du Reims Champagne Hockey se met en marche, direction Bordeaux. Trois minibus pleins à ras bord d’hommes et de matériel, le lot d’un club ne roulant pas sur l’or, et c’est peu dire en l’occurrence.

Quelques dizaines de minutes plus tôt, Miikka Rousu avait pris son déjeuner sur un banc du complexe Géo-André, à un jet de palet de la patinoire Jacques-Barot, où « nous avons fait mercredi notre plus beau match de la saison », fait remarquer le coach finlandais.

« Vingt et une occasions à douze en notre faveur. À l’arrivée, une défaite 1-2. Il aurait mieux valu perdre 0- 10… »

1 - POURQUOI LE RCH N’A PAS GAGNÉ

À cause des prisons.
Les Phénix, ayant frappé les premiers (45e), étaient en position de force dans le troisième tiers-temps. Se résumant jusque-là à deux fois deux minutes de cachot contre l’attaquant américain Tommy Fiorentino pour « accrocher », les infériorités numériques allaient finir par peser lourd dans la balance. Alors que le défenseur francorusse Maxim Belov, coupable d’un cinglage pas forcément évident, s’apprêtait à purger la deuxième moitié de sa peine, l’avant tchèque Zbynek Hampl permettait aux Boxers de revenir au score (52e). Fiorentino sanctionné cette fois pour « faire trébucher », l’attaquant canadien Francis Desrosiers (ancien de la maison Phénix) devait tirer profit de la situation pour donner la victoire aux siens (57e). Mais, plutôt que de blâmer les fautifs – le jeu n’appelle-t-il pas les fautes –, il convient de relever l’intransigeance de MM. Ernecq, Levasseur et Mme Torribio. En homme de synthèse et d’apaisement, le capitaine Valère Vrielynck pointe autant « la sévérité » de l’arbitrage que « l’indiscipline » rémoise.

2 - POURQUOI REIMS GARDE SES CHANCES

Parce qu’il a soutenu la comparaison avec Bordeaux.
Que ce soit dans le jeu ou l’antijeu : Florian Sabatier a ainsi rendu coup pour coup à Thomas Decock (58e), comme Jérémy Sabatier avait tenu tête – aux sens propre et figuré – à Cyril Boubé (44e). « Nous les avons vraiment mis en difficulté. Je pense qu’ils ne s’attendaient pas à ça », souligne V. Vrielynck. « La prochaine rencontre risque d’être encore très serrée », prédit Martin Lacroix, l’entraîneur adverse.

Parce que c’est la dernière équipe à avoir battu Bordeaux. Le 6 décembre, les Boxers mordaient la poussière à Châlons-en-Champagne (4-3). Depuis, ils ont signé la bagatelle de quinze succès consécutifs. À quoi les Phénix peuvent fièrement opposer « neuf victoires sur les onze derniers matches », rappelle Rousu. « Ils ont fait deux gros derniers mois, convient Lacroix. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils finissent cinquièmes de la première phase. Mais, à partir du moment où ils ont terminé à cette place, je ne suis pas surpris de les voir à ce niveau- là. C’est une belle équipe, qui a tout donné l’autre soir. » Venant de celui qui dirige la formation no 1 de la saison régulière, bâtie pour la Ligue Magnus, le compliment signifie quelque chose.

3 - POURQUOI LE RCH RÉUSSIRAIT-IL LÀ OÙ TOUS LES AUTRES ONT ÉCHOUÉ ?

Parce que Reims ne craint pas Mériadeck. « Nous sommes invaincus à domicile cette saison », revendique le technicien québécois. Effectivement, l’enceinte girondine a des allures de forteresse imprenable. « Là-bas, les choses seront totalement différentes », anticipe son homologue finlandais. À commencer par « la glace, grande », et le public, massif. « Ils ont fait la moitié du chemin, il ne tient qu’à nous de les empêcher de faire l’autre. Nous avons tous envie de prendre notre revanche », affirme Vrielynck.

SYLVAIN MOURROZ

AUJOURD’HUI, 18 H 20, PATINOIRE MÉRIADECK À BORDEAUX

BORDEAUX : Ylönen, Gasnier ; Boube, Esipov, Gillet, Majercak, Obuch, Paquin, Picot ; Cadren, Decock, Desrosiers, Fournier, Hampl, Kulha, Lafrancesca, Mariage, Paradis, Rambelo, Zeliska, Zemva.

REIMS : Maikola, Célestin ; Belov, Joki Erkkilä, Lafrance, Laine, Mansouri, Zajicek ; Baazzi, Brockman, Diaferia, Fiorentino, Houque, Nättinen, F. Sabatier, J. Sabatier, Sokolov, Valier, H. Vrielynck, V. Vrielynck.

L’autre demi-finale : Anglet (2e) - Nice (3e). L’Hormadi mène 1 victoire à 0 dans la série face aux Aigles.

Si nécessaire, matches demain à Bordeaux et Anglet.

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l’union 150321 b
TENNIS : Bétheny prisé

Avec 174 inscrits, la 21e édition du tournoi du TC Bétheny est limitée à 5/6. Chez les messieurs, la tête de série no 1 car unique 5/6, le Breton Pierre-Alix Pajot (TC Brocéliande), fera figure de logique favori. Il aura toutefois fort à faire avec un bataillon de… quatorze 15 ! À suivre Guillaume Durant (Bétheny) mais aussi Thomas Delarme (Cheminots de Reims) qui vient de briller à La Vaure, Sébastien Choiselat (Reims Europe), le puissant Julien Lacaille (La Muire) ou les jeunes de Géo-André, Léo Samyn et Theo Dulière.

Du côté dames, aucune 5/6 n’ayant répondu à l’invitation, le titre devrait se jouer à 15 entre Caroline Deglave (Cormontreuil), Ketty Koniushok (Côte des Blancs) et Marine Groulez (TC Reims), lauréate à Géo-André. Finales demain, à 16 heures pour les messieurs et, pour les dames, à 14 heures.

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l’union 150321 a
TENNIS : Championnats régionaux à Reims

Demain, le centre de Ligue de Reims accueille les Régionaux mixtes nonclassés, 4es et 3es séries.

Les Rémois de l’URT (3es séries) et du TC Géo-André (4es séries) sont concernés.

Les demifinales débuteront à 9 heures.

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l’union 150320 b
À Reims, un réseau de sept bibliothèques

À Reims, les moins de 10 ans représentent 15 % des emprunteurs. Hervé Oudin
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De Croix-Rouge au quartier Laon-Zola, même Reims essaime ses bibliothèques aux quatre coins de la ville. À ce jour, la cité des Sacres dispose d’un réseau de sept établissements dont le plus grand d’entre eux, la médiathèque Falala, face à la cathédrale (photo ci-contre) a été ouverte en 2005. Pour une inscription modique (24 € par an pour les Rémois, 28 pour les autres), près de 27 000 personnes puisent chaque année et gratuitement dans un stock de 415 000 ouvrages. « Le nombre des inscrits est stable. C’est plutôt bon signe alors que la médiathèque vient de fêter son dixième anniversaire après un réaménagement complet », explique le conservateur, Jean-Marc Laithier.

Les bibliothèques rémoises font partie d’un maillage de quelque cinq cents structures ouvertes, en Champagne-Ardenne, à la lecture publique. « Chaque année, deux à trois structures ferment leurs portes, mais à peu près autant ouvrent », note Johannie Closse, l’une des animatrices d’Interbibly, l’association chargée, depuis Châlons-en-Champagne, d’assurer la coordination entre les bibliothèques de la région.

 

 

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l’union 150320 a
CROIX-ROUGE : Des annonces pour le quartier

Ce vendredi, une visite de chantier de l’hôtel des solidarités en construction, avenue du Général- Einsenhower, est prévue avec Arnaud Robinet, maire, et Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole. L’occasion de faire le point sur le chantier. Des annonces concernant le quartier sont encore prévues, notamment en matière économique, avec l’installation d’une pépinière d’entreprises au sein de l’hôtel des solidarités. Mais il pourrait aussi être question d’un projet qui viendrait un peu se substituer à l’espace culturel, abandonné par la nouvelle majorité municipale. On parle d’un centre social, ouvert à toutes les générations. La structure aurait aussi une vocation en matière d’emploi et d’insertion professionnelle, sans oublier un espace d’échanges pour le milieu associatif très riche dans le quartier.

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l’union 150319 a
RENDEZ-VOUS

Sixième bourse aux vêtements du groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 21 mars de 9 à18 heures au 1er étage de l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Renseignements au 03 26 08 08 78.

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l’union 150318 b
AUJOURD’HUI

Jouons à Croix-Rouge, spécial jeux de société 14 à 17 h.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.

Entrée libre.

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l’union 150318 a
RENDEZ-VOUS

Sixième bourse aux vêtements du groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 21 mars de 9 à18 heures au 1er étage de l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Renseignements au 03 26 08 08 78.

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l’union 150317 d
AUJOURD’HUI

Assemblée générale de l’association intermédiaire Job’51 à partir de 18 heures. Locaux de la Maison de Quartier Croix-Rouge, Espace Billard, 12-14 rue Pierre Taittinger.

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l’union 150317 c
ASSOCIATION : Changement de présidence à la Mutes

Beaucoup de monde pour la dernière assemblée générale de Martine Massart.
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- Voir toutes les photos.

Martine Massart, la présidente de l’association Multi-échanges services (Mutes) à Croix-Rouge a profité de l’assemblée générale du vendredi 13 mars pour annoncer qu’elle interrompait ses fonctions après 12 ans de bons et loyaux services à la tête de cette structure. Un nouveau bureau a donc été voté. Le nouveau président : Philippe Godebwski ; vice-présidente : Janie Landru ; secrétaire : Corinne Hadj ; trésorière : Michelle Moreau. Le mot du nouveau président : « Je vous remercie de m’avoir élu, je suis président, mais j’ai besoin de vous tous, de chacun de vous, car c’est ensemble qu’on doit avancer. La Mutes continue, mais elle doit évoluer, ce qui était valable il y a 25 ans ne l’est plus forcément aujourd’hui. J’ai déjà quelques idées que je vous soumettrai, mais nous déciderons ensemble. »

Quant à Martine Massart, elle recevait avec émotion une potée fleurie et avouait : « Voilà, une page est tournée ! Je suis contente de voir que d’autres prennent le relais. Je reste au conseil d’administration à la demande de tous, mais j’aurai à coeur de laisser le nouvel équipage mener le navire ! »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 150317 b
RENDEZ-VOUS

Sixième bourse aux vêtements du groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 21 mars de 9 à 18 heures au 1er étage de l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Renseignements au 03 26 08 08 78.

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l’union 150317 a
ÉCONOMIE : Les pros cherchent aussi

Frédéric Vaillant (Kadimage) cherche un local de 150 m2 pour sa société.
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Les entreprises ont besoin elles aussi de se loger, ce qui n’est pas forcément plus simple que pour les particuliers. En marge du salon régional de l’immobilier de Reims, organisé par L’union, la CCI de Reims Épernay tenait vendredi un Forum Immo permettant aux entreprises qui ont un projet de rencontrer, au même endroit, agences, aménageurs et financeurs. On y croisait Frédéric Vaillant, patron dirigeant de Kadimage, une société spécialisée dans les cadeaux d’affaires et les objets publicitaires. Il cherche à quitter son local de 75 mètres carrés en zone franche urbaine de Croix-Rouge, à Reims, pour investir dans un local mixte (show-room et stockage) de 150 m2 à la périphérie ouest de la ville. « Il y a une offre mais elle n’est pas adaptée à mes besoins. Et lorsqu’une l’on voit une zone artisanale sortir de terre, c’est trop tard, tout est déjà vendu », regrette-t-il. La jeune architecte rémoise Audrey Jacquinot souhaite quitter la pépinière Farman mais peine à dénicher des locaux de petite surface sur un marché où l’on trouve surtout des magasins avec vitrine ou des appartements à reconvertir en bureaux. Elle est tentée par le partage d’un même local avec d’autres entrepreneurs individuels. Mais à Reims, les bailleurs ne semblent pas encore mûrs pour cette expérience de « coworking » d’un nouveau genre.

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l’union 150316 d
La lumière pour la pétanque

Bientôt un éclairage pour jouer en nocturne.
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Les habitants du quartier Croix- Rouge ont pu voir des engins en œuvre. En effet, la municipalité a engagé des travaux pour équiper les boulodromes de lumière, ce qui permettra à la section pétanque de l’Acrap (Association de quartier Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) d’organiser des tournois et de proposer une pratique nocturne. Actuellement un terrain demeure praticable : celui qui longe la voie du tramway et les courts de tennis.

La carte pétanque loisir est disponible au tarif mi- saison, comme pour l’ensemble des activités de l’association. Si la section natation affiche complet pour les enfants, en revanche, il reste de la place pour les adultes en perfectionnement et pour l’aquagym.

Bernadette Canu attend les personnes au club du 3e âge et pour la section couture. Des places sont encore disponibles pour les autres sections, sauf les majorettes.

 

 

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l’union 150316 c
LES ÉCHOS DE LA SEMAINE : UN CENTRE POUR CROIX-ROUGE

L’opposition municipale dénonce souvent l’abandon du projet d’espace culturel à Croix-Rouge.

Un projet où six millions devaient être investis avec des studios d’enregistrement entre autres.

La majorité indiquait qu’elle réfléchissait à un projet alternatif. L’annonce d’un centre mixte (loisirs, sports ; insertion professionnelle) serait imminente, l’hirondelle qui fera le printemps dans le quartier ?

En tout cas, le souhait est qu’il se fasse dans le cadre de l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine).

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l’union 150316 b
JUSTICE : Charlots, Charlie et harkis

Les agents de tranquillité qui patrouillent dans les cités n’ont pas un métier facile. Le 21 janvier, deux d’entre eux croisent Mustafa sur le parking du supermarché Match à Croix-Rouge. Le garçon, Français de 28 ans, a bu trop de bière. Il s’énerve de voir les « pikachu », comme on dit dans les quartiers : « Vous les harkis, vous êtes des Charlie ! Vous travaillez pour les Blancs, les fromages qui puent ! Je vais vous casser la tête ! Laissez-moi tranquille ! Allez vous faire en… ! » La police le retrouve enfermé dans les WC d’un kebab. Il ne se cachait pas, mais avait besoin de vidanger sa vessie, dit-il au tribunal qui le juge pour les outrages. Il chipote. « J’ai dit “Vous êtes des charlots” ». Ils ont compris “Charlie” car à l’époque, il y avait eu les attentats. »

Mustafa est condamné à 100 euros d’amende et devra verser 600 euros à chacun des agents.

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l’union 150316 a
EN IMAGES À CROIX-ROUGE : Pari tenu pour le nouvel hippodrome

Pour décrocher les meilleurs tuyaux, Francis n’hésite pas à aller questionner les drivers avant les courses.
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Après vingt mois de travaux, l’hippodrome de Reims a renoué hier avec les courses de trotteurs.
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Simone, Sandrine, et Emelyne, trois générations réunies devant une machine. Le trio mise quelques euros sur le 5 dans la 4e course.
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Les jumelles sont forcément de sortie.
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C’est l’heure du goûter pour les neuf enfants, âgés de 2 mois à 8 ans, de ce groupe d’amis. « On se caille un peu, mais les petits sont captivés par les chevaux. »
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En 30 secondes, ce clown magicien réalise un cheval à partir de trois ballons. PHOTOS CHRISTIAN LANTENOIS
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Pour gagner, il y a la cote, le programme et… son intime conviction !
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Francette et Jacques, deux habitués en vadrouille. PHOTOS CHRISTIAN LANTENOIS
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Hier, la salle des paris, qui offre un magnifique panorama, a vite été prise d’assaut.
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Près de 3 000 personnes ont bravé le froid pour assister aux huit courses de la journée et tenter leur chance sur un pari.

C’était son jour de chance au Francis, hier ! Il faut dire que cet Axonais de 69 ans, originaire de Vénizel, près de Soissons, sait y faire pour décrocher les bons tuyaux. Il n’est pas du genre à rester en tribune, même flambant neuve. Lui, son truc, c’est d’aller traîner près des boxes et de discuter le bout de gras avec les drivers. Et ça paye ! On est loin du jackpot de l’Euro Millions mais quand même… Le retraité a empoché une cinquantaine d’euros en ce jour de réouverture de l’hippodrome de Reims. Arrivé vers midi, il a retrouvé quelques amis, engouffré un cornet de frites avant de passer aux choses sérieuses. Et de jouer des coudes… Car hier après-midi, la salle des paris, qui offre un magnifique panorama, a vite été prise d’assaut. À l’entrée, Joëlle préfère regarder les courses sur les téléviseurs au milieu de la foule. Au chaud. « On voit mieux ici sur les écrans, mais ils ne sont pas très bien placés. » Sa voisine scrute un autre écran affichant des tas de chiffres. « C’est les résultats ? », questionne- t-elle. « Non, ça, c’est les cotes ! »

Il n’y avait pas que des parieurs chevronnés parmi les 2 900 personnes qui se sont déplacées. L’occasion pour beaucoup de découvrir le milieu hippique et ses codes. « C’est vrai que l’hippodrome semble petit aujourd’hui (hier, NDLR) », confiait Gilles Jésiorski, président de la Société de courses de Reims, association qui gère l’installation. « C’est compliqué de recevoir autant de monde avec ce froid. Nous tenions à respecter le calendrier national et c’est malgré tout une vraie réussite ! Même s’il reste quelques finitions à effectuer. » Les visiteurs ont profité de l’entrée gratuite et bravé le froid pour assister aux huit courses de la journée. Comme Simone, 72 ans, Sandrine, 48 ans et Emelyne, 22 ans, en tout trois générations réunies pour une après-midi en famille. Le trio, originaire de Saint-Brice-Courcelles, s’apprête à miser sur une des machines installées au rez-de-chaussée. « On nous a donné un tuyau à l’entrée, alors on va essayer de gagner avec le 5 dans la 4e. » Deux habitués, Francette et Jacques Baclet, 75 et 80 ans, vadrouillent, programme en main. Ancien driver, l’octogénaire a longtemps couru à Reims. « Apparemment, la nouvelle piste plaît aux professionnels », confie son épouse qui compte miser quelques euros. « Je vais parier dans la 6e, mais uniquement par sympathie pour l’entraîneur. C’est pas pour gagner, précise-t-elle. On est trop dans le métier pour savoir qu’on peut s’enrichir aux courses. »

ALICE RENARD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 150315 b
ÉVÉNEMENT : À 60 ans, l’hippodrome de Reims s’offre une nouvelle jeunesse

Les chevaux ont pris leurs marques sur la nouvelle piste et face à la tribune flambant neuve de l’hippodrome de Reims avant de s’élancer pour les premières courses cet après-midi. Remi Wafflart
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Après vingt mois de travaux, l’hippodrome de Reims renoue aujourd’hui avec les courses de trotteurs.

Nous avons tellement attendu cela depuis dix ans que l’on ne se rend pas encore compte… » Gilles Jéziorski, le président de la société de courses de Reims, l’association qui gère l’hippodrome de la ville, verserait presque une petite larme. À l’évocation du chemin parsemé d’obstacles pour disposer d’un écrin du XXIe siècle, il en viendrait à ne pas croire ce qui l’entoure désormais. Une installation typique dans un cadre atypique. Si, à sa création en 1952, l’hippodrome de Reims ne dénotait pas au milieu des champs, ses dix-huit hectares viennent désormais apporter une grosse note salutaire de verdure entre les quartiers Croix-rouge et Maison-Blanche. « Cela offre à la ville un poumon vert et permet aux Rémois de s’y rendre facilement, un arrêt du tramway se trouvant juste à l’entrée », se félicite Gilles Jéziorski. Le tramway c’est bien mais des équipements au goût du jour pour accueillir les 15 000 personnes qui fréquentent le lieu chaque année, c’est aussi primordial. « Sans travaux, l’hippodrome fermait et les courses quittaient définitivement Reims », rappelle avec soulagement le président de la structure. « L’organisation de réunions devenait impossible, les normes n’étaient plus respectées… » Or, cet hippodrome s’avère prisé par le monde du cheval. « Nous figurons au 6e rang national dans le rapport entre le nombre de réunions premium (celles pour lesquelles les paris peuvent être enregistrés de toute la France) et le nombre total de réunions (12 sur 17) ». Ce fort intérêt des propriétaires de chevaux s’explique par son positionnement géographique. Si l’hippodrome de Reims appartient à la Fédération de l’Est, présidée aussi par Gilles Jéziorski, sa proximité avec Paris en fait un atout considérable. « Le Grosbois, le centre d’entraînement national du trot, situé à Boissy-Saint- Léger (Val-de-Marne), est à moins de 150 km. La majorité des chevaux qui courent à Reims viennent de là et cela réduit le temps et le coût des déplacements ». Voilà qui rend résolument optimiste Gilles Jéziorski pour l’avenir. « Si, sur les 250 hippodromes de France, on ne peut savoir combien existeront encore dans dix ans, celui de Reims aura encore son rôle à jouer dans les prochaines décennies », avance-t-il.

Dix ans de négociations avec les maires de Reims Pourtant, le couperet est passé tout prêt. Après la construction de 1952, la tribune avait été remodelée en 1973, et quand Gilles Jéziorski accède à la présidence de la société de courses de Reims en 2002, le constat est clair, les installations sont obsolètes. Et le bail emphytéotique de 35 ans accordé par la ville, propriétaire des lieux, se termine en 2008. Dès l’arrivée de Jean-Louis Schneiter (divers droite) à la mairie, Gilles Jéziorski commence des négociations sur ces deux sujets. Une étude de la ville envisage de récupérer les terrains pour construire des habitations et de déménager l’hippodrome dans la commune limitrophe de Bezannes. Finalement Gilles Jéziorski parvient à obtenir un nouveau bail de neuf ans juste avant les élections municipales de 2008. Cela sécurise l’avenir à court terme mais ne permet pas à la société de courses d’engager de coûteux travaux. Gilles Jéziorski va donc retoquer au bureau de la nouvelle maire, la socialiste Adeline Hazan. « Il a fallu qu’elle vienne à une réunion pour se rendre compte que les courses sont populaires » et proposer un nouveau bail de trente ans, signé début 2013.

Aussitôt, les banques sont sollicitées pour financer les travaux. Car sur un coût de quatre millions d’euros, le conseil général de la Marne participe à hauteur de 100 000 €, le fonds commun des courses pour 1,25 million « mais le conseil régional de Champagne-Ardenne n’a rien donné » et la ville de Reims pas plus. « Or Reims touche 90 000 € par an sur les 53 millions d’euros pariés sur les courses qui se tiennent ici, en plus des 15 000 € de loyer annuel », souligne amèrement Gilles Jéziorski. Du coup la société des courses de Reims, en plus d’injecter 700 000 € de fonds propres, a emprunté deux millions d’euros auprès des banques… Des obstacles presque oubliés alors que se profile aujourd’hui la réouverture des lieux à partir de 13 heures, même si les travaux n’ont pas tenu de la promenade de santé avec de nombreux retards. « L’hippodrome de Reims va redevenir ce qu’il est : plus qu’un lieu de jeu, un lieu de spectacle hors du commun », salive déjà Gilles Jéziorski assis dans « sa » nouvelle tribune.

Textes FRÉDÉRIC GOUIS

▶ L’entrée de l’hippodrome est exceptionnellement gratuite ce dimanche. Ouverture des portes à 13 h. Huit courses sont programmées dès 14 h.

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l’union 150315 a
TENNIS : 15-16 ans : Géo-André qualifié pour Limoges

Comme on pouvait s’y attendre, le premier tour des championnats de France par équipes 15/16 ans n’a pas été favorable aux garçons de l’ASPTT Troyes qui, à domicile, se sont montrés totalement impuissants face au SO Rosny (3-0). À noter que les filles du TC Géo-André sont directement qualifiées pour le tour qualificatif à la phase finale qui aura lieu les 21 et 22 à Limoges.

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REFLETS ACTUELS 150314 h
ET AILLEURS DANS LA VILLE ?

Dans le cadre de l’AN RU, nous envisageons la construction d’un centre mixte à Croix-Rouge (loisirs, sports, insertion profession¬nelle …), la rénovation de la place Fermat à Orgeval, sans oublier un certain nombre de rénovations dans les quartiers Europe, Châtillons et Epinettes. Sansoublier la rénovation du patrimoine historique rémois, la Porte Mars, la Fontaine Subé ou les rues adjacentes à la cathédrale ou encore les abords de Saint-Remi. A propos du patrimoine, nous allons créer un poste de directeur de l’ensemble des musées (Saint-Remi, Beaux-Arts et Fort de la Pompelle), avec le souhait de faire de Saint-Remi le véritable musée de l’histoire de Reims.

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l’union 150314 g
AUJOURD’HUI

Jouons à Croix-Rouge spécial Wii, pour l’exposition Opengames.

Médiathèque Croix-Rouge, de 14 à 17 heures, entrée libre.

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l’union 150314 f
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 15 mars, à 13 h 15, salle associative au 5, avenue Léon-Blum (18 € par équipe, lots pour tous).

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 150314 e
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association intermédiaire Job’51, mardi 17 mars à partir de 18 heures. Maison de quartier Croix-Rouge, Espace Billard, 12-14 rue Pierre Taittinger.

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l’union 150314 d
RENDEZ-VOUS

Bourse aux vêtements du groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge, samedi 21 mars de 9 à 18 heures au 1er étage de l’espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Renseignements au 03 26 08 08 78.

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l’union 150314 c
FAITS DIVERS : Ils faisaient la cueillette de champignons hallucinogènes

Dans nos contrées, les psilocybes poussent dans les pâtures et prairies. archives
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Deux cueilleurs de champignons aux goûts culinaires particuliers ont été cueillis cette semaine par la police dans le quartier Croix-Rouge.

L’affaire démarre lundi soir lorsque la vue d’une patrouille provoque une vive agitation dans un véhicule en stationnement. L’un des trois occupants tente de cacher quelque chose, en l’occurrence un morceau de résine de cannabis et huit pochons de speed (amphétamines).

À son domicile, les enquêteurs retrouvent un peu d’herbe et une barquette en plastique remplie de psilocybes séchés, champignons connus pour leurs effets hallucinogènes et qu’on trouve un peu partout dans le monde et même dans la Marne, dans certaines prairies et pâtures.

Le domicile des deux copains reçoit également la visite des policiers. Chez l’un, rien à signaler, chez l’autre, un pochon de speed, treize grammes de résine et une barquette de champignons hallucinogènes.

Âgés de 19 ans, les deux larrons ont été remis en liberté sans leurs psilocybes mais avec une convocation à l’audience correctionnelle du 12 mai.

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l’union 150314 b
FAITS DIVERS : Il menace un ado avec des outils

Mercredi soir, vers 18 heures, un obscur différend a éclaté rue du Général-Koenig entre une passante et un automobiliste de 52 ans qui s’est arrêté pour lui prendre son manteau.

La dame était accompagnée de son fils de 15 ans. Celui-ci a voulu s’interposer pour défendre sa mère, ce qui lui a valu de prendre quelques coups au visage.

L’agresseur est reparti, mais pour mieux revenir avec une clef multipince et une clef dynamométrique avec lesquelles il a menacé l’adolescent.

La police est arrivée, l’excité s’est fait interpeller. Il sera sanctionné par une composition pénale (amende ou quelques obligations à respecter).

Suite aux coups reçus, le jeune homme souffre de plaies superficielles au visage.

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l’union 150314 a
PATRIMOINE : L’hippodrome remet le pied à l’étrier

Gilles Jeziorski, le président de la Société des courses de Reims, donne rendez-vous aux passionnés demain. Hervé Oudin
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Demain, c’est le grand jour. Après plus d’un an et demi de fermeture, l’hippodrome rouvrira ses portes. Mais Gilles Jeziorski sait qu’il faudra du temps pour s’approprier ce « nouvel outil ».

Gilles Jeziorski peut – presque – souffler. Le président de la Société des courses de Reims vient de recevoir le feu vert de la commission de sécurité pour ouvrir l’hippodrome de Champagne nouvelle version au public, ce dimanche, comme prévu. Sur place, en début de semaine, les ouvriers s’activaient pour apporter les dernières finitions, tandis que le tracteur achevait ses ultimes tours de piste, où le mâchefer a été remplacé par le sable rose. Ne manquait plus que le mobilier pour que le lieu soit fin prêt pour accueillir le public, les jockeys et leurs montures.

« On est fermé depuis juin 2013, alors l’ouverture, à partir de 12 heures, dimanche, de l’hippodrome, est un événement en soi ! » se réjouit M. Jeziorski. « On veut que les Rémois se réapproprient le lieu, qu’ils retrouvent le chemin de l’hippodrome. Pour ce faire, l’entrée sera gratuite. » Tout comme les animations pour enfants, jeux gonflables et clown sculpteur de ballons, proposées sur l’esplanade pour que tous viennent en famille assister à la reprise des courses à Reims. Sept, toutes les demi-heures, sont au programme dès 13 h 30, dont le Prix de L’union. Mais c’est dès 11 h 30 que les joueurs pourront investir le restaurant de 150 couverts flambant neuf (réservation conseillée au 03 26 88 08 02) tenu par un nouveau chef.

« Ce dimanche nous permettra de lancer notre cycle », se réjouit M. Jeziorski. « Car derrière, on a des courses les 19, 23, 26 et 29 mars. C’est ce qu’on appelle notre meeting de printemps. » L’inauguration officielle, elle, n’interviendra que le 17 juin. Mais « l’important était d’ouvrir le calendrier national », insiste le président. « On sait que tout ne va pas être parfait d’un coup. On espère juste qu’il n’y aura pas de gros problèmes, comme des coupures de jeu… Petit à petit, à l’instar du public, on va s’approprier l’outil, le maîtriser. On est conscient qu’il faudra six mois-un an pour bien l’intégrer. » Après une interruption d’un an et demi, la cinquantaine de personnes qui travaillent à l’hippodrome va devoir remettre le pied à l’étrier et s’habituer à ce nouvel espace. « Il y a une appréhension. Dimanche soir, on fera le point, pour voir ce qui ne va pas. On va vite s’apercevoir des qualités et des défauts. À nous de rectifier le tir. Même si nos premières impressions sont celles-ci : ce n’est pas surdimensionné, mais fonctionnel et adapté à ce qu’on voulait ; c’est beau, réussi et confortable. » Dès dimanche, les passionnés de courses – 15 000 chaque année – pourront à leur tour se faire une idée !

MARION DARDARD

▶ Entrée du public les jours de courses : avenue Robert-Schuman.

Des nouveautés à ne pas manquer

Gilles Jeziorski met l’accent sur deux nouveautés : « On a désormais une très bonne visibilité (salle de paris et restaurant panoramiques) et on a mis le paquet sur les écrans, il y en a même à l’extérieur ! ». Des bornes de jeu, en plus des guichets traditionnels, seront également proposées, ainsi que des terminaux de jeu portés par une personne ambulante. « Plus besoin de faire la queue pour faire vos jeux. » À noter qu’au cours du premier semestre sera activée une application pour smartphone afin d’aider les néophytes à jouer, en leur indiquant le cheval/ jockey aux meilleures performances.

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L’hebdo du vendredi- N° 386- 150227e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 386 - Semaine du 13 au 19 mars 2015

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Nouvel hippodrome : « Un soulagement après un long combat »

Le nouvel hippodrome de Reims est achevé après un an et demi de travaux et une facture d’environ 4 millions d’€. La Société des courses de Reims dispose désormais d’un outil moderne que le grand public est invité à découvrir gratuitement ce dimanche 15 mars.
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Un hall des paris panoramique et un restaurant de 150 couverts attendent les visiteurs. © l’Hebdo du Vendredi
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Gilles Jeziorski est président de la Société des courses de Reims depuis 2002. © l’Hebdo du Vendredi
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En attendant une inauguration officielle prévue le 17 juin, le nouvel hippodrome de Reims rouvrira ses portes ce dimanche 15 mars, après un an et demi de travaux. Rencontre avec Gilles Jeziorski, Président de la Société des courses de Reims.

Que ressentez-vous à quelques heures de la réouverture de l’hippodrome ?
Beaucoup d’émotions. C’est l’aboutissement d’un travail, d’un combat long de dix ans qui voit enfin le jour. C’est aussi beaucoup de fierté car l’hippodrome est plutôt joli au niveau esthétique, pratique et fonctionnel et surtout qu’il répond au cahier des charges demandé à l’architecte avec deux points forts : le confort et la visibilité. C’est aussi un soulagement après un long combat, durant lequel la Société hippique de Reims aurait pu s’épuiser. Maintenant, il y a aussi de l’anxiété car il faut bien faire fonctionner ce bateau en temps réel, avec le public et les chevaux. On souhaite que tout se passe bien dimanche, même s’il restera encore ici ou là quelques finitions. Je dois avouer avec que mes nuits ne sont pas totalement sereines.

Vous parlez de combat. Pouvez-vous nous expliquer ?
Le projet de nouvel hippodrome remonte à 2002. Le constat était alors simple. L’hippodrome qui datait de 1973 ne répondait plus aux normes handicapés et sécurité. Il fallait faire quelque chose. Dans un premier courrier envoyé à la mairie en 2003, occupé alors par Jean-Louis Schneiter, on évoque la rénovation de la tribune. Il faut savoir que les 18 hectares de l’hippodrome appartiennent à la Ville de Reims. Jean-Louis Schneiter souhaite alors délocaliser l’hippodrome. Une étude très poussée est faîte sur une implantation à Bezannes. Alors que l’accord est proche, le maire décide d’arrêter le projet sous prétexte que les élections municipales approchent. On connaît la suite avec le changement de majorité. Il m’a fallu un certain temps pour apprendre à connaître Adeline Hazan, car dès le départ il y a eu une incompréhension sur nos buts et l’avenir de l’hippodrome. Les choses ont donc évolué très lentement car on ne fait pas changer d’avis un politique du jour au lendemain, mais finalement on les a convaincus que notre projet était important pour Reims. Adeline Hazan est venue assister à des courses et elle s’est rendue compte que c’était un rendez-vous très populaire. J’en profite d’ailleurs pour remercier Eric Quénard qui fut l’artisan de ce rapprochement entre la Société des courses de Reims et la mairie.

Qu’attendez-vous de ce nouvel équipement ?
Nous souhaitons d’abord satisfaire le public en lui proposant plus de confort et de visibilité. Cette enceinte très agréable doit aussi nous permettre d’accueillir un public plus nombreux. On a cassé le schéma classique des hippodromes avec leur hall des paris aveugles, le plus souvent situé sous les gradins. Aujourd’hui, nous disposons à Reims d’un hall des paris panoramique. Avec en plus des écrans disséminés un peu partout, les spectateurs se retrouvent où qu’il soit au plus près des chevaux et des drivers. On souhaite aussi monter en puissance grâce aux outils numériques. Désormais, si les guichets restent ouverts, on peut aussi parier sur des bornes électroniques ou plus facilement encore avec son portable ou sa tablette grâce à deux applications. La première s’adresse aux néophytes avec présentation des courses du jour et conseils pour miser sur le bon cheval. La seconde propose tout simplement de jouer rapidement en direct en quelques secondes. Enfin, il est important de rappeler que l’hippodrome et ses équipements sont disponibles pour les sociétés ou associations qui souhaiteraient y organiser un repas ou une réunion. Notre souhait est bien d’être un des acteurs du renouveau du quartier Croix-Rouge.

Propos recueillis par Julien Debant

L’hippodrome le plus moderne de France

Il reste bien encore quelques menus travaux à achever ici ou là, mais l’hippodrome de Reims sera bien prêt pour rouvrir ses portes ce dimanche 15 mars. Un événement pour la Société des courses de Reims après un an et demi de travaux et plusieurs années d’échanges et de discussions avec la mairie. Pendant plusieurs années, il fut en effet question de délocaliser l’équipement à Bezannes. Pour la Ville de Reims, l’intérêt était d’abord financier avec la possibilité de récupérer 18 hectares de terrain dont la valeur approchait les 30 millions d’euros. Au départ, la Société des courses n’est pas fondamentalement contre, voyant l’occasion de disposer d’installations complètement neuves. Mais au fil des échanges et des débats, l’idée de supprimer ce poumon vert du quartier Croix-Rouge pour le remplacer par de nouvelles constructions séduit de moins en moins. Finalement, c’est Adeline Hazan qui donnera son accord à une reconstruction sur place en signant avec la Société des courses de Reims un nouveau bail emphytéotique d’une durée de 30 ans. Nous sommes en 2013 et le projet peut enfin démarrer. Deux années se sont écoulées depuis et l’hippodrome peut enfin rouvrir ses portes au public. Imaginé par Claude Penloup, architecte spécialisé dans ce type de projets, le nouveau bâtiment répond aux standards actuels avec notamment des gradins couverts, un hall des paris panoramique, des salons, des salles de réunions, un restaurant de 150 places et des terrasses. L’ensemble parfaitement identifiable de par son architecture moderne dispose d’une capacité globale d’environ 3 000 spectateurs. L’hippodrome aura coûté au final 4 millions d’€, presque entièrement financé par la Société des courses de Reims et la fédération nationale des courses hippiques. Seul le Conseil Général de la Marne a versé une subvention de 100 000 euros. La Ville de Reims a, elle, garanti un emprunt d’un montant de 2 millions d’€ au profit de la Société des courses qui verse chaque année un loyer de 15 000 € et 90 000 € de taxes.

L’hippodrome de Reims, qui était déjà le pôle régional Grand Est, devant Nancy et Strasbourg, et l’un des dix plus importants de France, va pouvoir poursuivre son développement. 17 réunions y sont organisées chaque année, dont 12 dites « premium », c’est à dire sur lesquelles on peut miser de toute la France et même du monde entier, représentant au total une collecte de paris qui atteint 53 millions d’€ par an.

Entrée gratuite ce dimanche 15 mars

Pour découvrir ce nouvel hippodrome flambant neuf, rendez-vous dès ce dimanche 15 mars, dès 13h. L’entrée sera exceptionnellement gratuite. 8 courses seront au programme.

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AGENDA : Une Nuit numérique et poétique

Parmi les projets présentés, City Lights Orchestra, une oeuvre participative d’Antoine Schmitt à l’échelle de la ville. © DR.
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Pour la 12e fois, le Centre culturel Saint-Exupéry vous convie à passer une Nuit numérique poétique, le samedi 14 mars de 18h à une heure du matin. Cet événement, que les amateurs d’art numérique et de cultures digitales connaissent bien, est unique en son genre dans la région. Cette année, une pléïade d’artistes et de collectifs d’artistes venus de France, de Pologne, de Suisse ou encore du Japon proposeront des oeuvres digitales originales qui vont vous étonner, des mondes parallèles, poétiques, ludiques et interactifs pour la plupart. L’interactivité va tenir une place prépondérante dans les oeuvres digitales présentées et le visiteur va se retrouver au coeur du processus de découverte. Comme pour le « Computer Orchestra » de trois artistes suisses qui feront de vous un sorte de chef d’orchestre face à un ensemble d’ordinateurs qui émettent chacun un son différent. Pour faire une petite (ou grande) pause, un bar éphémère créé par trois étudiants de l’Esad (école supérieure d’art et de design) va s’installer à Saint-Ex pour la nuit en compagnie d’un Dj. Notons que dans la même veine numérique, le centre culturel va accueillir une « expocollective » du 17 mars au 23 mai et qu’une autre expo « hors les murs » a déjà ouvert ses portes. Elle est visible en alternance dans les médiathèques Falala et Croix-Rouge jusqu’au 25 avril.

M.D

> Nuit Numérique, samedi 14 mars, de 18h à 1h, au Centre culturel Saint-Exupéry. Entrée libre. Rens. : www.saintex-reims.com

 

 

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l’union 150313 d
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Etoile Croix-du-Sud dimanche 15 mars, à 13 h 15, salle associative au 5, avenue Léon-Blum (18 € par équipe, lots pour tous). Tramway, ligne B, station Léon-Blum. Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 150313 c
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association intermédiaire Job’51, mardi 17 mars à partir de 18 heures. Locaux de la Maison de Quartier Croix-Rouge, Espace Billard, 12-14 rue Pierre Taittinger.

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l’union 150313 b
FAITS DIVERS : La voiture coupe la voie au tramway

La conductrice de la voiture a été légèrement blessée. Léo Ginailhac
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Les cinquante passagers d’une rame du tramway ont dû descendre à un arrêt imprévu, hier à 10 h 15, rue Pierre-Taittinger au quartier Croix-Rouge : une voiture a traversé les voies au moment où le tram arrivait.

Surpris, le chauffeur n’a pas eu le temps de freiner. Il a percuté la voiture au niveau de la portière de l’automobiliste. Cette dernière – une femme de 27 ans, et non un homme comme annoncé dans un premier temps – n’a été que légèrement blessée. Elle a été transportée au CHU pour une visite de contrôle.

La circulation du tramway a été interrompue, le temps de dégager la voiture et la rame (ses dégâts se limitent au museau).

Loi des séries… La veille à 18 h 30, un piéton a été renversé par une voiture dans cette même rue Pierre-Taittinger. Lui aussi est légèrement blessé.

D’autres collisions en ville

Hier vers 0 h 20, deux voitures sont entrées en collision avenue de Champagne, sur le pont de la traversée urbaine. Les pompiers ont transporté deux personnes légèrement blessées à l’hôpital. Accident identique rue Paul-Vaillant-Couturier, mardi à 8 h 30.

Mercredi à 7 h 50, une jeune fille de 15 ans a été renversée par une auto rue Lapérouse. Le choc s’est heureusement produit à vitesse réduite. Projetée à terre, l’adolescente se plaignait de douleurs à une hanche. Toujours mercredi, à 19 h 50, les pompiers ont secouru un cyclomotoriste percuté par une voiture rue Libergier.

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l’union 150313 a
FAITS ET MÉFAITS

Une poubelle incendiée contre le Ludoval Hier vers 1 heure, un ou plusieurs incendiaires ont sévi à Murigny, place René-Clair. Ils ont mis le feu à une poubelle déposée contre les locaux du Ludoval. Une vitre a explosé sous l’effet de la chaleur.

En fin de nuit, vers 4 heures, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré rue des Savoyards à Croix-Rouge

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l’union 150312 e
EDUCATION : Elles ont rénové des locaux dans leurs quartiers

Un projet bien accueilli par les riverains qui ont félicité les jeunes.
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Depuis 2010, des chantiers de jeunes sont régulièrement organisés sur le secteur Pays-de- France à Croix-Rouge par le service départemental de prévention, en lien étroit avec le Foyer Rémois. Ces chantiers permettent à des jeunes de s’investir dans des travaux d’embellissement de leur quartier pendant leur temps libre et de percevoir collectivement une subvention en contrepartie du travail fourni, ce qui leur permet de financer des sorties, loisirs, ou des séjours éducatifs.

Tous les ans, ces projets fonctionnent et permettent à des jeunes de s’impliquer dans une expérience collective dans le respect mutuel de chacun, d’être valorisé par leur travail, de sortir de leur quartier, de prendre de la distance par rapport à leurs préoccupations quotidiennes et de développer leur esprit de citoyenneté. En effet, de nombreux objectifs éducatifs sont préalablement fixés par les éducatrices qui encadrent ces actions : Noémie Hubert, éducatrice à Pays-de- France, Vanessa Martinet, éducatrice, et Aurélia Delemarre, stagiaire, à Wilson.

« Pour la première fois, nous avons mélangé les publics en constituant un groupe de jeunes filles originaires des secteurs Pays-de- France et Wilson », précise Noémie Hubert. Pendant les dernières vacances scolaires, les filles ont dans un premier temps rénové des locaux communs en nettoyant et en repeignant les murs et les portes de quatre adresses. Puis, dans un deuxième temps, elles ont confectionné des produits ménagers à base de produits naturels et les ont distribués gratuitement aux habitants du quartier. Ces projets sont toujours bien accueillis par les riverains qui n’hésitent pas à féliciter les jeunes pour leur travail dès que l’occasion se présente. Le Foyer rémois continue de soutenir financièrement ces projets qui sont pour les éducatrices du SDP un outil précieux dans l’accompagnement Educatif

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 150312 d
ASSOCIATION : Une présidente à la Lézardière

Une nouvelle équipe prête à s’investir pour le quartier.
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Au cours de sa dernière assemblée générale, le président de l’Association de défense des habitants du quartier de la Lézardiere (Croix-Rouge) a présenté son bilan et annoncé son départ. Jacques Vivier, après dix ans à la tête de l’association, n’a pas souhaité reconduire son mandat. Il a passé le relais à Monique Jonot qui a accepté cette mission.

Un nouveau bureau est élu avec M. Barbier, premier vice-président, absent sur la photo, M. Dautremont, deuxième vice-président, Michèle Capy, trésoriere, et Françoise d’Hermy, secrétaire. Mmes Locre et Lecherbonnier, ainsi que Jacques Vivier sont administrateurs. a évoqué l’amélioration de la circulation des bus, les relations avec le commissariat et la prévention des cambriolages, ainsi que les problèmes de stationnement et la visite annuelle avec les élus.

L’association va poursuivre son oeuvre au service d’une vie agréable dans le quartier et propose un vide-grenier le 5 juillet en plus de la traditionnelle fête des voisins.

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l’union 150312 c
RENDEZ-VOUS

La sixième bourse aux vêtements organisée par le groupe Escapade de la maison de quartier Croix-Rouge se déroulera samedi 21 mars de 9 à 18 heures au premier étage de l’espace Billard 12-14, rue Pierre-Taittinger. Pâtisseries et boissons sur place. Renseignements au 03 26 08 08 78.

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l’union 150312 b
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Etoile Croix-du-Sud dimanche 15 mars, à 13 h 15, salle associative au 5, avenue Léon-Blum (18 € par équipe, lots pour tous). Tramway, ligne B, station Léon-Blum. Renseignements au 03 26 06 56 66.

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association intermédiaire Job’51, mardi 17 mars à partir de 18 heures. Locaux de la maison de quartier Croix-Rouge, Espace billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger.

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l’union 150311 h
ASSOCIATIONS

Atelier Tricot : La cérémonie du premier anniversaire de l’atelier Tricot animé par l’Effort rémois, prévue jeudi 12 mars est reportée au mois d’ avril.

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l’union 150311 g
FAMILLE : Les rencontres de mamans

Voici le programme des prochaines rencontres de mamans, à Croix-Rouge, le jeudi de 14 heures à 15 h 30.

12 mars, à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau, atelier détente et massage avec Jane (2 €).
26 mars, à La Marelle, première séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
2 avril, à La Marelle, deuxième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
9 avril, à La Marelle, troisième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
16 avril, à La Marelle, quatrième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).

Inscriptions auprès d’Alexandra Babin, animatrice référent familles, à la maison de quartier Croix-Rouge, espaces Watteau et Pays-de-France, 3, allée Antoine- Watteau, au 03 26 36 03 50 ou au 06 47 71 53 00.

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l’union 150311 f
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association intermédiaire Job’51, mardi 17 mars à partir de 18 heures. Locaux de la maison de quartier Croix-rouge, Espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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l’union 150311 d
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Étoile Croix-du-Sud vendredi 13 mars à 18 h 15 au siège, 5 avenue Léon-Blum (tramway, ligne B station Léon-Blum).

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l’union 150311 c
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Multi-Échanges services (MuTES), vendredi 13 mars à 18 h 30, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix- Rouge.

À l’ordre du jour, succession de la présidente Martine Massart.

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l’union 150311 b
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 15 mars, à 13 h 15, salle associative au 5, avenue Léon-Blum (18 € par équipe, lots pour tous).

Tramway, ligne B, station Léon-Blum.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 150311 a
JUSTICE TRIBUNAL CORRECTIONNEL : 6 mois pour trafic de drogue

Six mois de prison. C’est la peine que devra purger Pate Keita pour avoir cédé, détenu, acquis et transporté de la cocaïne et une dizaine de plaquettes de cannabis, entre le 1er janvier et le 2 décembre 2014. L’enquête a débuté le 8 septembre dernier après une dénonciation anonyme concernant l’un de ses amis. Placé sur écoute, ce dernier s’est avéré être souvent en contact avec le prévenu, à son tour étroitement surveillé. Le Rémois de 31 ans est repéré à plusieurs reprises à Croix-du-Sud et aux Châtillons, en train de vendre de la drogue. Interpellé à son domicile le 2 décembre 2014, il finit, à sa 3e audition, par reconnaître avoir acheté des stupéfiants avant de les revendre dans les quartiers pour aider sa mère et sa soeur qui avait des problèmes de santé. Les plaquettes étaient écoulées en détail de 20 à 50 euros. À la barre, le prévenu, au casier déjà bien fourni, a indiqué n’avoir servi que d’intermédiaire.

Pas de quoi convaincre la présidente qui lui a rappelé que ce à quoi il se livrait alors s’appelait « un trafic de stupéfiants », puni de 10 ans de prison.

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l’union 150310 h
AUJOURD’HUI

Atelier « Coup de pouce emploi ». Des ateliers qui proposent une aide à l’élaboration de CV et de lettres de motivation, ainsi que des simulations d’entretiens. De 14 à 17 heures, médiathèque Croix-rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

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l’union 150310 g
RENDEZ-VOUS

Premier anniversaire pour l’atelier tricot animé par l’Effort rémois, jeudi 12 mars à 14 heures à l’assoc’café La Marmite, 5 avenue Léon-Blum.

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l’union 150310 f
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Étoile Croix-du-Sud vendredi 13 mars à 18 h 15 au siège, 5 avenue Léon-Blum (tramway, ligne B station Léon-Blum).

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Multi-Échanges services (MuTES), vendredi 13 mars à 18 h 30, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge. À l’ordre du jour, succession de la présidente Martine Massart.

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l’union 150310 c
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 15 mars, à 13 h 15, salle associative au 5, avenue Léon-Blum (18 € par équipe, lots pour tous). Tramway, ligne B, station Léon-Blum. Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 150310 b
THÉÂTRE : Seul en scène… pour douze personnages

Florent Lenice est l’auteur et l’interprète de ce voyage entre imaginaire et souvenirs, à voir les 13 et 14 mars.
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Si son parcours d’étudiant ne le prédestinait pas à être comédien -il a fait une école de commerce-, Florent Lenice, originaire de Reims, fréquentait cependant, en dernière année, l’atelier théâtre du Crous. En 2010, il décide de s’inscrire aux célèbres Cours Florent à Paris : « Il faut faire ce que l’on aime dans la vie » confie l’artiste, désormais devenu comédien professionnel et auteur, au sein de la compagnie Pastel.

La question du choix pour un personnage indécis

« J’ai commencé à écrire une pièce, et en même temps j’ai mis en place cet espace d’invention et d’éducation pour le théâtre, l’écriture et la lecture ». La compagnie a pour ambition d’accompagner de jeunes auteurs, de produire et diffuser leurs créations.

Quand on lui demande pourquoi il écrit, le jeune auteur répond : « Ce qui m’inspire très nettement, c’est l’humain, avec tout son questionnement, qui est bouleversé par la société dans son état brut ». Il est l’auteur et l’interprète de sa première pièce La Chambre impossible, dont il joue, seul en scène, les douze personnages. Le personnage central, Florent, souffre d’indécision chronique et se réfugie souvent dans un monde imaginaire. Le jour de son mariage avec Lise, il doit affronter sa plus grande peur : choisir ! Lors de la cérémonie, le temps s’arrête. Commence pour lui un fabuleux voyage entre imaginaire et souvenirs réels, péripéties et rencontres…

▶ La Chambre impossible, spectacle tout public à partir de 10 ans. Entrée : 10 et 5 €. Réservation au 06 70 59 18 34 ou compagnie. pastel@gmail.com.

Vendredi 13 et samedi 14 mars à 20 heures au centre culturel du Crous, rue de Rilly-la-Montagne (quartier Croix-rouge).

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l’union 150310 a
CONSEIL MUNICIPAL : Polémique sur les tarifs de loisirs pour les enfants pendant les vacances

L’augmentation est de un euro pour chaque tranche, l’opposition aurait préféré un pourcentage. Archives.
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La majorité a présenté, hier soir en conseil municipal, une nouvelle offre de loisirs pour les enfants pendant les vacances, l’opposition a dénoncé la hausse de tarifs.

Un nouveau dispositif d’accueil de loisirs pour les mineurs pendant les vacances a été présenté hier soir en conseil municipal. Il s’intitule « Reims activités vacances ». L’opposition n’y a pas vu à redire sauf en ce qui concerne les tarifs. Cédric Lattuada, du Parti communiste, a pointé une hausse d’un euro à la journée pour chaque tranche, « ce qui représente une augmentation plus importante pour les plus modestes, soit 13 % contre 6 % pour les plus aisés ». Kim Duntze, adjointe déléguée à la jeunesse notamment, a expliqué que les différents quotients avaient été conservés. « Ils sont plus avantageux que ceux de la caisse d’allocations familiales », a argué l’élue. Elle a ajouté que le tarif incluait les repas, des activités qui seront diversifiées, de qualité et étoffées, « pour seulement un euro de plus ». Il y aura du sport et de la culture.

Mais Stéphane Joly, élu Europe écologie les Verts, a renchéri, estimant que l’écart se réduit entre les tarifs pour les plus modestes et les autres. « Cela aurait été préférable d’appliquer un pourcentage qui frappe chacun en fonction de ses revenus. Une hausse de 1 € pour tous, ce n’est pas la même chose qu’une hausse de 1 % », a-t-il estimé.

Un choix politique assumé pleinement par la majorité a répondu Kim Duntze. « Après étude, nous avons souhaité aider les classes moyennes, notamment celles des catégories 3 et 4 entre autres. Les classes moyennes sont déjà submergées par les charges. » En conclusion, la majorité a retenu que « l’opposition avait voté contre la nouvelle offre de loisirs pendant les vacances ».

YANN LE BLÉVEC

Cinq nouveaux centres

Le nouveau dispositif entend permettre de décliner le projet sportif de la ville auprès du public jeune, d’élargir l’offre d’activités en centre de loisirs, d’ouvrir plus encore les enfants sur leur ville au travers d’offres culturelles. Trois tranches d’âge ont été définies : les 3-6 ans seront accueillis au groupe scolaire Martin-Peller. Cinq centres sont mis en place pour les 7-11 ans, afin de créer des centres à taille humaine et proches, Joliot Curie, Adriatique, Clairmarais, Ruisselet et Charpentier. Enfin, les 12-17 ans seront accueillis au Moulin Huon. Le but est de les responsabiliser dans l’organisation des activités. Á partir des vacances de Pâques, les 7-11 ans bénéficieront d’un mini-stage d’activités sportives en centres de loisirs. Il sera organisé par demi-journées sur une semaine. Les familles pourront choisir parmi une offre différente d’un centre à l’autre. Pour cette année, elles auront le choix entre escalade, tennis, équitation, football, activités de pleine nature, multi-activités sportives, arts martiaux, activités de glisse. La possibilité d’une pratique sportive par demi-journée est également offerte. La direction de la jeunesse (rue des Orphelins) centralise les inscriptions, tél. 0 800 506 956

(appel gratuit depuis un fixe, de 9 à 17 heures). Fiche d’inscription téléchargeable sur le site www.reims.fr.

À SAVOIR

▶ Une grille de 10 tarifs différents va s’appliquer. Elle tient compte du revenu des parents.

▶ Les tarifs journaliers oscillent entre 7,68 et 15,35 €, 16,97 € pour les non Rémois.

▶ Le coût des séances de pratique sportive varie entre 3,85 et 6,90 €, 8,50 € pour les non Rémois.

▶ Le tarif pour Le Moulin est de 6 € par mois ou de 54 € à l’année.

▶ Les aides CAF et MSA peuvent être utilisées, réduisant d’autant les frais incombant aux parents.

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l’union 150309 f
RENDEZ-VOUS

Premier anniversaire de l’atelier Tricot animé par l’Effort rémois, jeudi 12 mars à 14 heures à l’assoc’café La Marmite, 5 avenue Léon-Blum.

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’Acrap vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Etoile Croix-du-Sud vendredi 13 mars à 18 h 15 au siège, 5 avenue Léon-Blum.

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RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Multi-Echanges services, vendredi 13 mars à 18 h 30, à l’espace Billard. A l’ordre du jour, succession de la présidente Martine Massart.

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l’union 150309 b
TENNIS GÉO-ANDRÉ : Nicolas Birot rédicive

Nicolas Birot a fait preuve de constance. François Nascimbeni
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Déjà vainqueur du tournoi d’été, Nicolas Birot (3/6, Reims Europe Club) a réussi un étonnant doublé en remportant la deuxième édition du tournoi hivernal du TC Géo-André. Il faut dire qu’en juillet dernier, « l’Européen » avait profité de l’abandon de Manuel Soumet pour s’adjuger le titre.

Pacanowski est arrivé en finale fatigué

Un scénario qui s’est reproduit hier contre Vincent Pacanowski (Bezannes). Affichant un classement (5/6) peu en phase avec son niveau, l’ex-sociétaire de Géo-André a certes traversé tout le tableau mais a aussi accumulé trop de matches. Au point de sentir une pointe dans le haut de la cuisse et d’abandonner après avoir perdu la manche initiale (6-4) et s’être fait breaker dans la deuxième manche (3-1). Une défection qui ne doit pas occulter le talent de Nicolas Birot qui a toujours su être constant pour notamment battre Charles Gilles (2/6, Géo-André) en demie.

Petite surprise chez les dames où la favorite Caroline Girard (5/6, Géo-André) s’est inclinée face à la solide Marine Groulez (15, TC Reims) 6-2, 7-5.

MESSIEURS.

Huitièmes de finale : Deglave (3/6, Cormontreuil) bat Betbeze (3/6, Bezannes) 6-4, 6-3 ; Birot (3/6, Reims Europe Club) bat Mitouart (4/6, Vivaise) 6-3, 6-3 ; Compas (3/6, Géo-André) bat Woynar (4/6, Reims Europe Club) 6-3, 6-4 ; Pacanowski (5/6, Bezannes) bat Duval (3/6, Bucy le Long) 6-4, 6-3 ;
quarts de finale : Birot bat Deglave 6-7, 6-4, 6-3 ; Pacanowski bat Compas 6-1, 6-3 ;
demi-finales : Birot bat Gilles (2/6, Géo-André) 4-6, 6-4, 6-4 ; Pacanowski bat Andruejol (2/6, Reims Europe Club) 3-6, 6-4, 6-4 ;
finale : Birot bat Pacanowski 6-4, 3-1 abandon.

DAMES.

Quarts de finale : Élise Renard (15, Cormontreuil) bat Muriel Legue (15, Reims Europe Club) 6-1, 6-3 ; Marine Groulez (15, TC Reims) bat Julie Lepage (15/1, Montmirail) 6-4, 7-5 ;
demi-finales : Caroline Girard (5/6, Géo-André) bat Élise Renard 6-4, 6-3 ; Marine Groulez bat Zoé Paris (5/6, ASPTT Metz) 6-4, 6-1 ;
finale : Marine Groulez bat Caroline Girard 6-2, 7-5.

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Reims Attractive- N° 316- 150309a
Le quartier Croix-Rouge dans « Reims Attractive » N° 316

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HIPPISME : L’hippodrome est enfin prêt

Après plusieurs mois de retard, les travaux de l’hippodrome de Reims touchent à leur fin avec, à la mi-mars, l’inauguration programmée du nouveau champ de courses.

Situé sur le secteur Maison Blanche/Croix-Rouge, sur le site d’un ancien terrain d’aviation, l’hippodrome rémois - qui sera pleinement opérationnel d’ici les mois de mai/juin - fait partie des quinze plus importants de France.

Sa reconstruction, attendue de longue date, a permis au bâtiment principal de se pourvoir de gradins couverts capables d’accueillir jusqu’à 1000 spectateurs. Imaginée par l’architecte Claude Penloup, l’infrastructure dispose désormais aussi d’une salle des paris avec vue sur la piste, de salons et de salles de réunions, d’un restaurant et d’une terrasse panoramique. Avec un peu plus de 10000 visiteurs enregistrés jusque-là en moyenne, l’équipe de l’hippodrome de Reims espère dorénavant atteindre une fréquentation de 20000 visiteurs par an

A. H.


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VACANCES : Le Loisirs Tour le 30 avril

Le Loisirs Tour revient à Croix-Rouge le 30 avril, de 14 h et 17h30, au parc Saint- Bruno (avenue Bonaparte).

Le Loisirs Tour s’adresse à tous les jeunes et leur propose, gratuitement, de pratiquer un ou plusieurs sports.

Full-contact, athlétisme, basket, BMX, volley-ball… tous les sports sont encadrés par les bénévoles des clubs rémois partenaires.

Le public pourra également s’informer des dispositifs de loisirs mis en place par la ville de Reims lors des vacances. Il sera donc possible de se préinscrire au Reims Vital Eté 2015.


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Conseil de quartier

Lors de la séance du 27 janvier dernier, Benoît Dieu et Delphine Fournier ont été désignés respectivement coanimateur et coanimatrice suppléante du conseil de quartier. Le collectif d’animation est quant à lui de dix personnes. Les sujets de réflexion sur lesquels les conseillers vont travailler ont été avancés. Le vivre-ensemble, l’urbanisme et l’intégration du nouveau campus devraient occuper une large part des réflexions des conseillers.

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l’union 150307 c
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP (quartier Croix-Rouge pour l’animation). Vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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l’union 150307 b
RENDEZ-VOUS

Premier anniversaire pour l’atelier Tricot animé par l’Effort rémois, jeudi 12 mars à 14 heures à l’assoc’café La Marmite, 5 avenue Léon-Blum.

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l’union 150307 a
TENNIS : Géo-André complet

Avec 130 engagements, le 2e tournoi d’hiver du TC Géo-André s’annonce passionnant. Cette épreuve, limitée à - 15, a rassemblé une trentaine de deuxièmes séries !

Chez les messieurs, le titre devrait logiquement se jouer à 2/6 entre Gabriiel Andruejol (Reims Europe Club) et Charles Gilles, concurrencés par les 3/6 Betbeze (Bezannes), Birot (Reims Europe Club), Compas (Géo-André), Deglave (Cormontreuil), Duval (Bucy le Long) et les 4/6 Chauvin (Reims Europe Club), Mitouart (Vivaise), Woynar (Reims Europe Club).

Du côté des dames, les jeunes 5/6 Caroline Girard (Reims Europe Club) et Zoé Paris (ASPTT Metz) seront manifestement en difficultés face aux expérimentées 15 Audrey Sarrazyn (Cormontreuil) et Muriel Legue (Reims Europe Club).

Finales à 16 h 30 demain.

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l’union 150306 e
EN IMAGE À CROIX-ROUGE : Que d’eau !

 

 

L’eau ayant été coupée et certains robinets laissés ouverts dans deux appartements de l’allée Edgar-Degas, mercredi, les pompiers ont dû intervenir pour assécher les logements.

L’eau descendait en cascade par la façade de l’immeuble, notamment du 7e étage.

 

 

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l’union 150306 d
RENDEZ-VOUS

Premier anniversaire pour l’atelier tricot animé par l’Effort rémois, jeudi 12 mars à 14 heures à l’assoc’café La Marmite, 5 avenue Léon-Blum.

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l’union 150306 c
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Étoile Croix-du-Sud vendredi 13 mars à 18 h 15 au siège, 5 avenue Léon-Blum (Tramway ligne B station Léon-Blum).

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l’union 150306 b
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Multi-Echanges services (MuTES), vendredi 13 mars à 18 h 30, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge. À l’ordre du jour, succession de la présidente Martine Massart.

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l’union 150306 a
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’Acrap vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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l’union 150305 e
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale de l’association Etoile Croix-du-Sud vendredi 13 mars à 18 h 15 au siège, 5 avenue Léon-Blum (Tramway ligne B station Léon-Blum).

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l’union 150305 d
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP. Vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11 avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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l’union 150305 c
RENDEZ-VOUS

Premier anniversaire pour l’atelier Tricot animé par l’Effort rémois, jeudi 12 mars à 14 heures à l’assoc’café La Marmite, 5 avenue Léon-Blum.

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l’union 150305 b
THÉÂTRE : Conversations coquines sur le thème de l’amour

Le duo est interprété par Françoise Jimenez et Patrice Vion. Bernard Sivade
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Le Facteur Théâtre présente, au Centre culturel du Crous, « Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins » d’après un texte de Mateï Visniec.

C ’est dangereux de s’intéresser aux blessures des autres », lance l’homme à l’inconnue qui veut lui venir en aide. Il saigne mais il veut rester seul, avec cette douleur « à coeur ouvert ». Le duo d’âge mûr, tout de noir vêtu et plongé dans la pénombre, parle de l’effet miroir…

Il lui faudra peu de temps pour se découvrir, se dévoiler, se rapprocher et se laisser glisser dans une histoire sensuelle voire érotique.

« La pièce de Mateï Visniec “Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins”, est intéressante à double titre : elle est très bien écrite et touche à l’amour et donc à l’intime. Ce qui me séduit, c’est que la très grande sensualité qui s’en dégage n’est que suggérée. Je ne touche par exemple jamais ma partenaire. Tout est en nuances », explique le comédien Patrice Vion. Même commentaire chez la comédienne Françoise Jimenez : « N’ayez crainte, il n’y a rien de vulgaire dans “ Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins ”. Car il est surtout question des histoires d’amour qui finissent mal et du pouvoir de l’imagination… »

« Le texte de Mateï Visniec très bien construit » Le texte de Mateï Visniec, un auteur d’origine roumaine, a été publié fin 2012 chez Actes Sud. « Je connais bien Mateï Visniec dont j’admire beaucoup le travail. Quand j’ai lu sa pièce, elle m’a fait beaucoup rire. J’ai aussi apprécié sa construction et aimé l’histoire d’amour », raconte Didier Lelong, le metteur en scène qui dirige la Compagnie rémoise Le Facteur Théâtre. Avec les deux comédiens, avec lesquels il collabore depuis trente ans, il a beaucoup travaillé sur la question de l’imaginaire, très présente dans le texte. Si les représentations ont lieu au Centre culturel du Crous, sur le campus Croix-Rouge, le public non étudiant est le bienvenu.

V.C.

À SAVOIR

▶ Représentations les 5 et 6 mars à 20 h 30 au Centre culturel Crous (Campus Croix-Rouge, 32 rue de Rilly-la-Montagne). ▶ Durée : environ 1 h 20. ▶ Prix : 12, 10 et 8 euros. ▶ Réservations au 03 26 02 97 76 ou sur infos@lefacteurtheatre.com

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l’union 150305 a
TERRORISME : L’enquête sur les frères Kouachi n’a pas tout éclairci

Le soir du massacre commis à Paris, les hommes du RAID investissaient des immeubles du quartier Croix-Rouge à Reims, à la recherche de Saïd Kouachi. Christian Lantenois
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Le soir du massacre commis à Paris, les hommes du RAID investissaient des immeubles du quartier De l’endoctrinement à l’entraînement des frères Kouachi, beaucoup de mystères ont été levés par les enquêteurs. Parmi les questions encore en suspens, celles des soutiens et du financement des attentats.

Près de deux mois après les attentats qui ont causé la mort de dix-sept personnes et mis la France en état de choc, un colossal travail d’enquête a été effectué par les policiers. Sur l’endoctrinement, la radicalisation, l’entraînement et, au final, la coordination entre les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, de multiples zones d’ombre ont déjà été éclaircies.

D’autres questions font encore l’objet d’investigations menées par différents services parisiens : quelles complicités éventuelles ? Et, en corollaire, quels financements ? Morts en « martyrs » le 9 janvier, les frères Kouachi avaient réussi à s’équiper comme des porte-avions : deux kalachnikovs, un pistolet Tokarev, un lance-roquettes RBM 80 fabriqué en ex-Yougoslavie (l’ogive portait des mentions en cyrillique), des gilets tactiques, des munitions et des grenades avaient été retrouvés dans l’imprimerie de Dammartin- en-Goële.

1 - SAÏD « LE CALME » ET CHÉRIF « L’AGITÉ » ?

Saïd, qui vivait à Reims depuis deux ans, a été décrit comme « calme » et « introverti ». Moins « agité » que son frère cadet, Chérif. Moins trapu et moins grand aussi (Saïd mesurait 1,68 m), ce qui permet de les distinguer sur les vidéos amateurs. C’est Chérif, intégralement vêtu de noir, qui, juste après la tuerie de Charlie Hebdo, crie dans la rue, le poing levé : « On a vengé le Prophète ! ». Chérif encore qui, quelques instants plus tard, achève à bout portant le policier Ahmed Berabet, déjà à terre.

Dans son bouleversant témoignage (Le Monde du 13 janvier), la journaliste Sigolène Vinson, présente lors de l’attaque de Charlie Hebdo, avait également décrit les « grands yeux noirs » et « le regard très doux » de Saïd Kouachi. Il lui avait dit : « N’aie pas peur. Calme-toi. Je ne te tuerai pas. Tu es une femme. On ne tue pas les femmes. Mais réfléchis à ce que tu fais. Ce que tu fais est mal. Je t’épargne et puisque je t’épargne, tu liras le Coran. »

Saïd, encore, qui, toujours selon Sigolène Vinson, aurait crié trois fois à Chérif : « On ne tue pas les femmes. » Saïd, aussi, qui manque d’oublier une de ses chaussures mal lacée sur la chaussée et la récupère tranquillement avant de monter dans la voiture que son frère conduisait.

2 - ÉPOUSES ET SOEURS, LA RECONSTRUCTION DANS LA DISCRÉTION

Les épouses et soeurs des frères Kouachi, placées en garde à vue, avaient été longuement entendues par les policiers anti-terroristes. La veuve de Saïd Kouachi, Soumya, s’était désolidarisée de l’action menée par son mari par la voix de Me Flasaquier (notre édition du 14 janvier). Le 7 janvier, après que Saïd, souffrant d’une gastro-entérite, eut pris le train Reims-Paris de 8 h 31 pour rejoindre son frère Chérif, elle s’était rendue comme d’habitude à l’épicerie sociale et solidaire pour faire ses courses. L’accès lui avait été donné afin d’aider le couple à apurer une dette locative.

Aujourd’hui, celle qui avait accepté de ne pas se rendre à l’enterrement de son mari – inhumé à Reims, dans une sépulture anonyme d’un carré musulman – envisage de déménager de son appartement de Croix- Rouge. Handicapée par une sclérose en plaques, la jeune femme qui avait épousé Saïd, religieusement en 2007 et civilement en 2012, réfléchit également à changer le nom du bébé, né de leur union en 2012.

3 - QUESTIONS SANS RÉPONSE, DÉMENTIS ET RUMEURS

Saïd sera resté très discret au cours des deux dernières années de sa vie passées à Reims. Ses principales occupations ? Les jeux vidéo en réseau à propos desquels les enquêteurs soupçonnaient un moyen de communication dans la préparation des actes terroristes et quelques passages à la mosquée. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans certains médias, l’aîné des frères n’a jamais ouvert de librairie coranique dans le quartier Croix-Rouge. En revanche, le magazine Le Point révélait début février que le même Saïd avait été « pincé il y a deux ans par les douanes de Roissy dans une affaire d’importation frauduleuse. Il fait venir de fausses Nike par colis postal. L’infraction s’était soldée par une simple amende. » Rappelons qu’au sein et autour de la belle-famille de Saïd Kouachi gravitaient quelques éléments de la « voyoucratie » de cité (notre édition du 10 janvier), vus par les enquêteurs comme autant de complicités possibles. Idem pour ces islamistes endurcis depuis des années, familiers des frères Kouachi. Avec, en filigrane, cette question récurrente : étaient-ils des « loups solitaires » ou n’étaient-ils que la partie émergée d’une structure clanique, « à la Merah », pour reprendre le mot d’un enquêteur ?

MATHIEU LIVOREIL

L’ESSENTIEL

▶ Le 7 janvier 2015, Saïd et Chérif Kouachi tuaient douze personnes, dont huit membres de la rédaction de Charlie Hebdo et deux policiers.

▶ Dans la nuit du 7 au 8 janvier, quatre personnes domiciliées à Reims - et deux à Charleville- Mézières - étaient placées en garde à vue. Aucune charge n’a été retenue contre elles.

▶ Le 9 janvier, après s’être revendiqués d’Al Qaïda au Yémen, ces deux terroristes islamistes étaient abattus par les forces de l’ordre.

LES REPÈRES

Saïd était en attente d’une formation

Saïd était inscrit à Pôle Emploi mais ne percevait plus d’allocations depuis octobre 2011. Début janvier, il était en attente d’une formation de plomberie.

Saïd et Chérif Kouachi, orphelins dès le début de leur adolescence

Saïd et Chérif Kouachi étaient âgés de 11 et 9 ans lorsque leur père, un immigré algérien originaire de Constantine, meurt en 1991. Ils sont placés en foyer dans la campagne corrézienne. Trois ans plus tard, leur mère décède à son tour, laissant cinq orphelins : Saïd, Chérif, Chabane, Aïcha, ainsi qu’une petite dernière, une demi-soeur née d’un autre père qui fut placée en famille d’accueil.

Complément d’enquête, ce soir, sur France 2

Ce soir, à partir de 22 h 20, le magazine d’investigation de France 2, présenté par Nicolas Poincaré, reviendra sur les attentats du 7 janvier et sur la mobilisation citoyenne et policière qui s’en est suivie.

Premier sujet programmé au cours de l’émission, une enquête réalisée par le journaliste Romain Verley reviendra sur l’itinéraire des frères Kouachi, ces « frères tueurs » qui semblaient unis par un « pacte de sang ».

Une équipe de « Complément d’enquête » a pu se rendre au Yémen, là où Chérif a parfait l’art de la dissimulation enseignée aux jihadistes occidentaux – la présence de Saïd, démentie par sa veuve, demeure sujette à caution. Concernant le volet rémois du reportage, Romain Verley a pu s’entretenir avec Me Flasaquier, l’avocat de la veuve et d’une des soeurs de Saïd Kouachi (voir ci-contre), ainsi que l’imam de la mosquée de Croix-Rouge dans laquelle Saïd s’était rendue quelques fois pour prier. En plateau, les traditionnels fauteuils rouges de l’émission seront posés devant l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, où Chérif et Saïd Kouachi avaient été abattus par le GIGN, vendredi 9 janvier aux alentours de 17 heures. Les caméras de Complément d’enquête ont pu pénétrer dans ce lieu où s’étaient réfugiés les Kouachi. Lilian Lepère, le jeune graphiste de 26 ans, qui était resté caché durant huit heures sous un évier, témoignera. Il est la dernière personne à avoir vu, ou, plus exactement entendu, les frères Kouachi de leur vivant.

M.L.

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l’union 150304 c
ASSOCIATIONS

Prochaines rencontres de mamans à Croix-Rouge qui se déroulent jeudi de 14 heures à 15 h 30.
Jeudi 12 mars, à l’espace Watteau, 3, allée Antoine- Watteau, atelier détente et massage avec Jane (2 €).
Jeudi 26 mars, à La Marelle, première séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 2 avril, à La Marelle, deuxième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 9 avril, à La Marelle, troisième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).
Jeudi 16 avril, à La Marelle, quatrième séance atelier confection d’un objet en carton (2 €).

Inscriptions auprès d’Alexandra Babin, animatrice référent familles, au 03 26 36 03 50 ou au 06 47 71 53 00.

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l’union 150304 b
AUJOURD’HUI

Cycle jeu et cinéma : Summer Wars, un film de Mamoru Hosoda à partir de 10 ans.

À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis- Debar, entrée gratuite.

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l’union 150304 a
FAITS ET MÉFAITS : Feu de matelas dans une cave

lundi après-midi, l’incendie dans un matelas situé dans une cave d’immeuble de la rue des Tourangeaux a occasionné un fort dégagement de fumée.

Les pompiers, qui ont dû intervenir, n’ont heureusement constaté aucune intoxication.

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l’union 150303 b
LOGEMENT : Une famille en attente d’une habitation adaptée

Les parents ont placé leur lit dans le salon déjà occupé par des cartons.
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Avec trois enfants, dont un malade, dans la même chambre, et le père handicapé, une famille réclame, en vain, un appartement adapté.

L e sort s’acharne sur cette famille. Il y a dix ans, Philippe Lecuyer était victime d’un accident du travail. Son pied a été écrasé par un chariot élévateur. L’opération a été suivie de trois infections et six autres interventions chirurgicales. Il se déplace difficilement et ne peut plus travailler. Il touche le RSA. Le fils de sa compagne, 8 ans, souffre d’un syndrome cérébelleux qui perturbe son équilibre. Pourtant, l’enfant dort dans la même pièce que ses deux soeurs, âgées de 3 et 13 ans. Les parents, eux, ont installé leur lit dans le salon dont une partie est occupée par des cartons en vue d’un éventuel déménagement.

« Rien que l’état de santé de Raphaël justifie l’attribution d’un logement adapté aux personnes à mobilité réduite », argumente sa mère, Jackie Colaud, en fournissant un certificat de l’état de santé de son fils. « Nous devons lui éviter les escaliers, sources de chutes, et disposer d’une salle de bain équipée. » Or, la famille habite au 15e étage d’un immeuble de l’allée Yves-Gandon, quartier Croix-Rouge. Et il arrive que l’ascenseur tombe en panne. « Nous avons un dossier solide mais cela n’avance pas. On nous propose des logements qui ne sont pas adaptés à notre situation », assure encore Mme Colaud qui raconte que quand sa petite fille est née, elle dormait dans la cuisine pour que ses cris ne réveillent pas les deux autres enfants. « Il n’y a aucune compassion de la part de Reims Habitat, aucun respect, alors que depuis huit ans, nous avons toujours été à jour dans nos loyers. » Le couple a frappé aux portes des autres bailleurs sociaux mais sans plus de succès pour le moment.

M.-C.L.

Reims Habitat « très attentif »

« Nous avons bien reçu la demande de Mme Colaud en février 2014 et nous lui avons fait deux propositions de logements de type 5 qu’elle a refusées, dont un appartement et un pavillon avec une douche adaptée et des toilettes surélevées », explique de son côté Reims Habitat. « Comme nous n’avons pas, dans notre patrimoine, ce que cette famille recherche, nous avons inscrit sa demande sur la plate-forme Adalogis sur laquelle tous les bailleurs mettent leurs logements adaptés quand il y en a un de disponible. Nous sommes très attentifs à ces demandes. Mais nous n’avons que 10 % environ de notre parc locatif qui soit adapté aux personnes à mobilité réduite. »

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l’union 150303 ab
AVIS D’APPEL PUBLIC ÀLA CONCURRENCE

Marché de travaux

Maître d’ouvrage : IRTS (Institut Régional du Travail Social) - 8, rue Joliot Curie - 51100 Reims - Tél. 03.26.06.22.88 - Fax 03.26.06.82.56.
Objet du marché : Projet de desserte et accessibilité de tous niveaux de l’établissement et autres travaux connexes - 8, rue Joliot Curie - 51100 Reims.
Enveloppe prévisionnelle des travaux : 2.400.000,00 € HT.
Type de procédure : Procédure librement définie ouverte (marché privé).
AlIotissement : Nº et désignation des lots
01 : Gros oeuvre ;
02 : Isolation thermique par l’extérieur & brise-soleil.
03 : Charpente et ossatures bois.
04 : Étanchéité.
05 : Menuiseries extérieures.
06 : Menuiserie intérieure - Plaquisterie.
07 : Plafonds modulaires.
08 : Plomberie - Chauffage - Ventilation.
09 : Électricité - Sécurité incendie.
10 : Carrelage.
11 : Peinture - Revêtements de sols souples.
12 : Ascenseur & élévateur vertical.
13 : Cloison mobile.
14 : Serrurerie - Fermetures.
Dates / délais :
Début installation de chantier : 18 mai 2015.
Début neutralisations des réseaux avant démolition : 1er juin 2015.
Début démolitions - Gros oeuvre : 8 juin 2015.
Début clos couvert et second oeuvre : janvier 2016.
Réception de chantier : 26 août 2016.
Nota : Travaux bruyants du 15 juin au 31 août 2015.
Date limite de réception des offres : le 31 mars avant 16 h.
Délai d’engagement des candidats : 90 jours à compter de la date limite de réception des offres.
Modalités de réception des offres : Envoi par courrier en recommandé avec AR ou dépôt contre récépissé à l’IRTS - 8, rue Joliot Curie - 51100 Reims à l’attention de Monsieur le Directeur.
Demande de dossier, renseignements administratifs et techniques : M & A SCHNELL, SARL d’Architecture - 44 bis, avenue Foch - 51200 Épernay - Tél. 03.26.54.11.85 - Fax 03.26.54.79.30 - E-mail : schnell-archi@wanadoo.fr. Dossier remis à titre onéreux, sur demande écrite préalable par fax ou mail.
Participation aux frais de reprographie : 340,00 € HT soit 408,00 € TTC (dossier à retirer au bureau de l’architecte).
Frais d’envoi en sus (le cas échéant) : consulter l’architecte.
Les dossiers pourront être consultés aux jours et heures d’ouverture du bureau de l’architecte - Tél. 03.26.54.11.85.
Visite sur place obligatoire pour tous les lots : contacter Monsieur FOURNAL - Tél. 03.26.06.82.51.
Date d’envoi du présent avis à la publication : le 26 février 2015

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150302 b - la marne_le mag_février 2015

Le quartier Croix-Rouge dans « la marne_le mag » de février 2015

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Collège : La parole en musique


Rendez-vous incontournable des collégiens dans le vent, le 13 février a eu lieu à Tinqueux le « Slam d’Europe Junior » dans le cadre du programme « Collèges en Scènes ». Douze collégiens de la 6ème à la 3ème, se sont retrouvés autour d’un grand tournoi de poésie moderne. Venant des collèges Joliot Curie et François Legros de Reims, Jean Moulin de Saint-Memmie et Georges Charpak de Bazancourt, ces jeunes poètes ont été sélectionnés parmi 130 collégiens, à l’issue des ateliers slam animés par Slam Tribu d’octobre 2014 à février 2015.

Le tournoi Slam d’Europe Junior leur a permis de coucher sur papier et mettre en énergie orale leurs idées et émotions. Chacun des 12 jeunes slameurs a réalisé deux performances individuelles, en français et dans une langue étrangère de son choix, et l’addition des scores individuels de chacun a donné un score d’équipe.

Face à un public réactif et partisan, les jeunes performeurs ont rivalisé d’adresse orale, de virtuosité communicative pour obtenir l’adhésion poétique des juges d’un jour, et surtout, pouvoir dès le lendemain assurer à l’Opéra de Reims la première partie du Slam d’Europe n°5 !

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150302a - RMmag février 2015

Le quartier Croix-Rouge dans « REIMS METROPOLE magazine » de février 2015

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Écoquartiers : Reims, modèle d’excellence


Le secteur Pays-de-France (Croix-Rouge) vient d’obtenir le précieux label national Écoquartier.
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Le territoire rémois se distingue par l’excellence de ses projets en matière de constructions écoresponsables. Derniers exemples en date : l’opération de renouvellement urbain à Pays-de-France qui vient de se voir attribuer la précieuse labellisation Écoquartier, et le programme REMA’VERT, sur de bons rails pour l’obtenir.

La récompense a été remise des mains de Sylvia Pinel, Ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité, le 18 décembre dernier. Pour décrocher ce label Écoquartier, la Ville de Reims et le bailleur social Le Foyer Rémois ont dû apporter des réponses précises à des enjeux multiples (au total, 20 engagements de développement durable), dans le cadre d’une vaste opération de renouvellement urbain menée sur le secteur Pays-de- France (quartier Croix-Rouge). Concrètement, la distinction récompense la qualité du travail mené par la collectivité et l’organisme logeur pour intégrer, en parallèle des constructions et des réhabilitations de logements, des équipements et des espaces publics de qualité, ainsi que des espaces commerciaux.

Par ailleurs, l’exigence d’associer les habitants à la démarche et le dépassement du quota d’heures obligatoire destinées à l’insertion professionnelle, ont aussi fortement contribué à l’obtention de ce label.


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Renouvellement urbain, une deuxième phase moins ambitieuse


Dans le cadre du nouveau projet de renouvellement urbain, Reims s’est vue attribuée une enveloppe financière pour les quartiers Croix-Rouge et Orgeval.
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L’Etat vient de dévoiler son soutien aux projets de renouvellement urbain jugés prioritaires sur l’ensemble du territoire national. En retrait sensible par rapport au précédent programme, Reims fait tout de même partie des villes sélectionnées, en obtenant une enveloppe pour deux quartiers seulement, Croix-Rouge et Orgeval.

Rappelons que le premier programme de rénovation (2004- 2014), lancé par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Ville, s’élevait à 500 millions d’euros pour Reims. D’importantes opérations ont ainsi été menées sur les secteurs Croix-Rouge, Epinettes, Orgeval et Wilson.

Aujourd’hui, Reims Métropole souhaiterait également lancer des projets de rénovation dans d’autres quartiers, comme Europe et Châtillons, qui pourraient peutêtre eux aussi béféficier d’un soutien de l’Etat.


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ÉVÈNEMENT : UNE STRATÉGIE INNOVANTE


Parmi les grandes nouveautés amenées par la STSPD version 2015- 2017, on trouve l’intégration de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Wilson - Croix-Rouge, ou encore la création d’un groupe dédié à la gestion des gens du voyage et à la lutte contre les squats sauvages. Sans oublier les nombreuses mesures concrètes mises en oeuvre à partir du travail des groupes thématiques, au rang desquelles « le développement des TIG (travaux d’intérêt général) dans toutes les communes de Reims Métropole, la mise en place inédite des rappels à l’ordre du maire, ou encore la création d’une aide au transport d’urgence pour les personnes se sentant en danger, afin de leur permettre de se rendre dans un lieu sécurisé et éloigné du domicile », détaille Bernard Potier. Du concret donc, mais aussi un budget : 217055 euros alloués pour l’année 2015, dont 40 555 euros de financement de droit commun et surtout, 176500 euros débloqués par la collectivité dans le cadre du volet prévention du Contrat de Ville.

A. H.


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Un tri spécifique pour les déchets toxiques


L’agglomération rémoise applique, depuis 1999, le programme local de prévention des déchets nocifs. Les cinq déchetteries du territoire (Saint-Brice- Courcelles, Tinqueux, Reims-Europe, Reims-Croix-Rouge et Sillery) disposent ainsi de lieux de collecte spécifiques pour accueillir les déchets toxiques. De cette manière, les piles, les batteries, les huiles de vidange, les néons et autres produits à risque sont scrupuleusement triés et gérés par des éco-organismes partenaires.

Chaque année, ce programme de prévention permet d’éviter que 156 tonnes de déchets ne viennent polluer l’environnement de l’agglomération.

H. C.

Emplacements et horaires d’ouverture des déchetteries sur www.reimsmetropole.fr.

 

 

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l’union 150301 a
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’ACRAP le vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association au 11, avenue du Président-Kennedy (accès impasse rue Schuman).

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l’union 150228 d
ASSOCIATION : Changement de bureau chez les locataires des Hauts-de-Murigny

Isabelle Mallinger, la nouvelle présidente.
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À la suite de la démission de Maud Trefcon de ses fonctions de présidente pour raisons personnelles, les administrateurs de l’Amicale des locataires des Hauts-de-Murigny se sont réunis le lundi 23 février afin de définir un nouveau bureau.

Il est désormais constitué de
- Isabelle Mallinger, présidente ;
- Alain Mallinger, secrétaire ;
- Claude Dumay, trésorier ;
- Alain Broquet, Guy Dubar et Marie-Thérèse Dumay, administrateurs.

 

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l’union 150228 c
DÉCOUVERTE : Trois joueurs du Stade avec les enfants du Ludosport

Jouer sous le regard de Grégory Bourillon : un privilège !
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Ils n’étaient pas peu fiers les enfants du Ludosport, ce mercredi après-midi, au gymnase Roland- Bourgoin. Il est vrai qu’avoir comme entraîneurs trois joueurs de l’équipe du Stade de Reims, ce n’est pas habituel. Dans le cadre d’un partenariat entre la direction des sports de la Ville et le Stade, 24 jeunes âgés de 6 à 11 ans ont eu le grand plaisir d’apprendre les bases du football par Omenuke Mfulu, Grégory Bourillon et Benjamin Moukandjo. « Le but, c’est surtout de leur permettre de rencontrer les joueurs et de passer une journée sous le signe de l’échange, du sport et des valeurs qu’il représente : une certaine ouverture d’esprit, le respect de chacun dans le jeu », précise le porte-parole de l’équipe.

Les trois professionnels ont joué durant quelques heures les animateurs : « C’est toujours sympa de rencontrer ces jeunes. En plus, ils écoutent bien nos instructions et ont l’air de vraiment bien s’amuser. C’est vraiment un plaisir de les encadrer, surtout quand ils sont aussi agréables », explique Grégory Bourillon, qui confie avoir commencé à jouer à l’âge de… 4 ans ! « Il y a de nouveaux joueurs dans l’équipe qu’on ne connaissait pas encore. C’est bien de pouvoir jouer avec eux. C’est un peu plus dur, ils jouent fort, même si je m’étais déjà entraîné », commente Alex, 10 ans, fidèle supporter du Stade ! Après une série d’exercices ludiques, les enfants ont terminé par un petit match, partagé un goûter et sont repartis avec le poster de l’équipe.

 

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l’union 150228 b
ÉQUIPEMENT : Deux chaudières nouvelle génération au lycée Arago

Les signataires de l’accord de dotation.
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Pour permettre aux professeurs d’être encore plus près de la réalité professionnelle, l’établissement a accueilli des professionnels des métiers des carburants et des fabricants de chaudières. En effet, la filière « fioul domestique » dote les établissements de l’enseignement professionnels avec les équipements de chauffage les plus performants en faveur des élèves futurs prescripteurs chauffagistes.Le lycée des métiers François-Arago a ainsi été doté de deux chaudières « nouvelle génération » de qualité pour sa plate-forme énergétique, offertes par Alliance solutions fioul et par le syndicat territorial des distributeurs de combustibles et carburants de Champagne-Ardenne.

M. Tschens, proviseur, l’a affirmé : « ce matériel n’est pas là pour dormir, vous faites un investissement matériel mais aussi un investissement humain sur la formation »

 

 

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l’union 150228 a
RENDEZ-VOUS

Assemblée générale ordinaire de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion vendredi 13 mars à partir de 20 heures dans les locaux de l’association, 11, avenue du Président-Kennedy.


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