Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mai 2023



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 230527a
Équipement : Le Renouveau inauguré

Il y avait du monde à l’inauguration du nouveau centre maternel Le Renouveau.Service presse Rosace


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reims Le centre maternel Le Renouveau géré par l’association Rosace a été inauguré jeudi. Il doit permettre l’accueil de mères isolées et de leurs enfants.

Il y avait du monde, ce jeudi, à l’inauguration du centre maternel Le Renouveau qui a ouvert ses portes fin décembre, juste à côté du pôle santé Sainte-Anne. Sous un soleil rémois plus qu’agréable, les discours des membres de l’association Rosace et des différents financeurs du projet s’enchaînent. « C’est l’occasion de remercier et célébrer toutes les personnes qui ont participé à ce projet » explique Guillaume Pennaforte, DG de l’association Rosace.

Le sous-préfet Jacques Lucbéreilh, l’adjointe au maire déléguée aux familles et à la petite enfance Kim Duntze et la vice-présidente du conseil départemental sont présents. Tous saluent l’ouverture de ce bâtiment qui permet l’accueil de femmes isolées, avec au moins un enfant de 0 à 3 ans et/ou à naître, qui nécessitent un accompagnement.

On commençait à être envahi de rats

Le départ de l’ancien centre, plus que vétuste, situé dans le quartier Croix-Rouge commençait à devenir urgent explique Jean-Noël Jackmans, éducateur spécialisé : « On commençait à être envahi de rats à la cave et des fuites de toit nous avaient forcés à fermer un étage et cinq capacités d’accueil. » Dans le nouvel établissement, ce sont 18 appartements neufs avec cuisine, sanitaire et salle d’eau individuelles qui sont mis à disposition des mères et de leurs enfants.

Un changement bienvenu selon Fallon, qui a connu l’ancien bâtiment avec son fils de 2 ans Mathias : « On n’est plus les unes sur les autres, c’est plus simple de gérer nos enfants pour les repas ou le coucher par exemple. » Le déménagement s’est aussi effectué dans un quartier plus calme qui rassure les familles. « On se sent plus en sécurité parce qu’il y a des caméras partout alors qu’à Croix-Rouge on avait peur de sortir » avoue Fallon, soulagée.

Un projet abouti aujourd’hui et des réflexions naissent pour demain, notamment autour de la question de l’accueil des pères qui devrait être étudiée prochainement.

Un projet à 3 325 597 euros

Le centre maternel Le Renouveau a été financé en immense majorité par le département qui a donné un peu moins de 3,2 millions d’euros sur les 3 325 597 euros de budget total du projet. La ville de Reims a, elle, contribué à hauteur de 50 000 euros au budget. Les autres financeurs sont des organismes sociaux, des établissements publics, des fondations, des entreprises, ainsi que des particuliers via des dons. Pour le fonctionnement du quotidien, « le Conseil Régional nous verse un prix de journée tous les mois selon le nombre de bénéficiaires que l’on accueille au centre. Sinon on continue à faire des appels aux dons parce qu’il manque toujours un peu d’argent. On va avoir des subventions de la Mairie de la ville de Reims et aussi de la préfecture » explique Béatrice Beaujet, comptable de l’association Rosace.

Grégoire Vuillaume

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l’union 230525a
Société : Où faire pipi gratis à Reims ?

La Ville de Reims installe provisoirement des toilettes gratuites lors de chaque marché, comme ici place Luton.


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Se soulager dans la rue expose une contravention de classe 4. Image d’illustration


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Reims Depuis un mois, Reims compte huit sanisettes Decaux, accessibles gratuitement. Mais il existe d’autres sites pour soulager un besoin pressant.

Depuis le 17 avril, il n’est plus nécessaire de glisser une petite pièce dans le monnayeur des sanisettes à Reims. Les toilettes publiques gérées par l’entreprise JCDecaux sont devenues gratuites. Mais la cité des sacres dispose de dizaines d’autres sites pour faire pipi gratis en plus de ces 8 cabines. Selon la Ville de Reims qui les a recensés sur une carte interactive (disponible sur son site internet), il en existerait 40. On ne les a pas toutes trouvées, mais voici les emplacements des sites testés et vérifiés. Petit tour d’horizon non exhaustif.

1 Deux blocs autour du tribunal

De part et d’autre du palais de justice, deux sanitaires municipaux sont tenus par des agents d’entretien qui veillent à la propreté des lieux.

Côté rue du Trésor, on trouve un premier bloc à demi-enterré ouvert toute l’année. Des travaux y ont eu lieu en 2021/2022 : réfection du carrelage sol et murs, des peintures au plafond et boiseries, remplacement de la porte d’entrée et des fenêtres, passage des éclairages en LED et remplacement d’équipements sanitaires (cuvettes, lavabo et accessoires) pour un montant d’environ 75 000 €.

Côté rue Tronsson-Ducoudray, les toilettes, là aussi à demi-enterrées sous le tribunal, sont elles ouvertes de façon saisonnière du 1 er avril au 31 octobre. Une opération similaire de rénovation, à l’exception du remplacement de la porte d’entrée, est prévue cette année à partir d’octobre (à la fin de la période de forte activité) pour une somme équivalente.

L’an dernier, des relevés de fréquentation ont été établis sur quelques mois. L’édicule Trésor a ainsi vu passer 4 826 usagers par mois (moyenne des relevés effectués en avril, octobre, novembre et décembre). Ils étaient 3 234 usagers par mois pour l’édicule Tronsson-Ducoudray (moyenne des relevés effectués en avril, mai, juin et juillet).

2 Sur les marchés

Peu de Rémois le savent, mais depuis plusieurs années, la ville de Reims installe provisoirement des toilettes gratuites lors de chaque marché, à raison d’un ou deux équipement(s) mobile(s) par marché. En 2022, le coût fut de 64 926,24 €. Sont concernés les marchés Saint-Maurice et Jean-Moulin (mardi), le marché Châtillons (mercredi), les marchés Carteret et Luton (jeudi), le marché Wilson (vendredi), le marché Croix-Rouge (samedi) et le marché Sainte-Anne (dimanche). Pratique pour les clients comme pour les commerçants. Les cabinets sont retirés en milieu d’après-midi, vers 15 ou 16 heures.

De leur côté, les halles du Boulingrin proposent des toilettes au sous-sol, accessibles lors des marchés et des événements qui y ont lieu. Elles sont situées à l’intérieur côté rue Andrieux/rue de Mars. 3 Dans des parcs

Au parc de Champagne, dix WC ainsi que des lavabos sont accessibles dans un bloc sanitaire situé sur la partie haute, près des jeux pour enfants. Un investissement réalisé par la Ville en 2018 (380 000 € TTC). Bon à savoir : les anciens WC, près du terre-plein central, sont restés ouverts.

Au jardin d’horticulture, des toilettes sont également accessibles aux heures d’ouverture du parc (de 9 à 20 heures, parc fermé de novembre à mars) mais elles sont actuellement fermées du fait des travaux jusque fin 2023.

4 Ces endroits auxquels on ne pense pas forcément

On n’y pense pas forcément, mais toute une série d’établissements publics de la Ville ou du Grand Reims implantés à Reims disposent de pipi-rooms publiques. On peut donc aller au petit coin dans les cimetières, les bibliothèques et même à la mairie. Ils ne sont pas toujours bien indiqués, mais il suffit d’interroger poliment le personnel. Idem dans les musées ou les grands magasins.

On peut aussi entrer dans un bar et prendre une consommation, ce qui permet d’avoir accès aux « ouatères » de l’établissement et de se reposer entre deux courses.

Un service parfois payant

Auparavant gratuits, deux emplacements sont devenus payants au fil des années : à la gare centre et dans la galerie d’Erlon. Deux sites qui ne sont pas gérés par la Ville et où, à chaque fois, du personnel veille à la propreté des lieux.

Pour le premier, il en coûte 70 centimes. Ouvert de 6 à 21 heures (de 7 à 21 heures le dimanche) et situé dans le hall Charleville de la gare, il dispose en plus d’un espace nurserie.

Pour le second, ce n’est pas bien cher non plus. Le tarif s’élève 50 centimes depuis novembre 2019.

Gare à l’amende

Outre les bars et sanitaires publics, il existe une troisième option mais qui est répréhensible : faire pipi dans la rue. Gare à l’amende dans ce cas ! Une contravention de classe 4 peut être dressée pour « déversement de liquide insalubre hors des emplacements autorisés ». Il en coûtera 135 € à l’indélicat.

« C’est une infraction malheureusement fréquente que nous relevons plusieurs fois par semaine », déplore Nicolas Roche, directeur de la police municipale à Reims.

Alice Renard

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l’union 230524a
Travaux : Reims habitat fait du neuf avec du vieux

Ce vaste programme de déconstruction- réemploi se termine rue Pierre-Taittinger.Aurélien Laudy


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REIMS Ne dites plus démolition, mais déconstruction et réemploi. Reims habitat fait disparaître trois immeubles du paysage de Croix-Rouge mais avant que la grue n’entre en action, le bailleur récupère tout ce qui peut avoir une seconde vie dans son parc immobilier ou ailleurs.

Rome ne s’est pas faite en un jour. La prise de conscience de l’impact que peut avoir le secteur du bâtiment sur la production de déchets non plus. « Avant, quand on voulait détruire un immeuble, on ne se posait pas trop de questions : on démolissait à la dynamite et tout partait en décharge », résume Nelly Calon, chef de projet en charge de l’économie circulaire et du réemploi pour Reims habitat. Petit à petit, la façon de faire a changé. On s’est mis à trier ce qui avait été dynamité avant de passer à la déconstruction sélective, « ces dernières années, on a accentué le recyclage des matériaux. Par exemple, les câbles sont déposés, de même que les vitrages ».

Le bailleur rémois vient de passer à l’étape supérieure en misant sur le réemploi lors de la déconstruction de trois immeubles quartier Croix-Rouge, 12-14, rue de Rilly-la-Montagne, 31-37 et 39-45 rue Pierre-Taittinger. « Nous avons fait un état des lieux dans chaque appartement ainsi que dans les parties communes pour déterminer ce qui pouvait encore avoir une utilité. Un travail d’autant plus fastidieux que cette démarche est nouvelle pour nos équipes et pour les entreprises auxquelles nous faisons appel, souligne Aurélie Labbé, adjointe de direction en charge du projet de renouvellement et de développement urbain. Chaque pièce est soit stockée chez nous pour du réemploi, soit récupérée par une association ou encore envoyée en ressourcerie où elle est éventuellement remise en état avant d’être proposée à la vente. Ainsi, on aborde la déconstruction comme une ressource de matériaux, dans une démarche vertueuse. »

Dans les logements, des lavabos, de la robinetterie, des portes en bois, des WC ou encore des interphones et des interrupteurs encore en bon état ont été récupérés. Dans les parties communes, même chose pour les néons, les caméras ou les boîtes aux lettres. « Nous avons gardé 163 portes palières sur les 256 existantes rue de Rilly-la-Montagne. On les avait remplacées il y a deux ans, elles vont être réutilisées sur un autre site. Les portes intérieures ont pour certaines été transformées en étagères par la ressourcerie », détaille Nelly Calon qui évoque aussi un peu plus de cent mètres linéaires de main courante métallique qui ont tapé dans l’œil de Victor Bois. Le designer s’en est servi pour réaliser du mobilier, des tables et des chaises notamment, pour le hall d’accueil du Manège.

Au final, peu de matériaux termineront à la décharge, il n’y a guère que les papiers peints et les sols souples qui ne peuvent pas avoir d’autre utilisation, en raison de la présence de solvants. Tout le reste est réemployé ou à défaut, recyclé, à l’image des gravats qui sont utilisés comme sous-couche ou pour le terrassement lors de travaux de voirie.

De producteur à consommateur

« Producteur de déchets dans le cadre de programmes de déconstruction, nous allons désormais être consommateur de ces matériaux dans nos projets », se félicite Aurélie Labbé, évoquant une réhabilitation place Verte, quartier Europe : 360 salles de bains vont être refaites et Reims habitat a stipulé dans le cahier des charges qu’il souhaitait, autant que possible, que l’entreprise retenue pour réaliser les travaux se fournisse à la ressourcerie.

Un espace à repenser

Les travaux de déconstruction à Croix-Rouge ont commencé en septembre 2021. Tout ce qui pouvait être récupéré l’a été, le bailleur va donc passer à la dernière phase du chantier prochainement, la démolition du bâtiment par grignotage. Ensuite ? « La destination de l’espace foncier ainsi libéré n’a pas encore été trouvée », fait savoir Aurélie Labbé qui donne néanmoins quelques pistes. « Reims habitat est en pleine réflexion quant aux aménagements extérieurs pour favoriser la circulation, sur la manière de traiter les îlots de chaleur grâce à la végétation notamment. »

La demande est de plus en plus importante

Florent Chaudré, comment fonctionne la ressourcerie de Dizy, Récup’R, dont vous êtes le directeur ?

L’association existe depuis 2016 et emploie une vingtaine de salariés par le biais de son chantier d’insertion. Nous récupérons tous les objets destinés à être jetés pour leur donner une seconde vie avec un objectif de réemploi de 50 %, c’est-à-dire réussir à vendre un objet sur deux. En 2022, nous étions à 47 %. Notre boutique solidaire est ouverte à tous, pas seulement aux personnes qui ont des revenus modestes. Nous avons parmi nos clients une majorité de particuliers mais aussi quelques professionnels qui achètent nos objets pour les utiliser sur leurs chantiers.

De quelle manière êtes-vous intervenu sur le chantier de déconstruction actuellement mené par Reims habitat ?

Nous avons surtout récupéré des lavabos, il ne nous en reste que quelques-uns à vendre pour la modique somme de deux euros. Nous avions aussi une vingtaine de portes qui ne partaient pas, on a proposé de les donner : en deux heures, tout avait disparu. Objectif rempli !

Ce genre de chantier est-il une aubaine pour votre ressourcerie ?

Oui, cela nous permet d’alimenter notre matériauthèque car nous sommes de plus en plus sollicités pour des matériaux de construction. Ceci dit, c’est nouveau pour tout le monde, chacun doit s’adapter. Actuellement, on demande 20 % de réemploi sur les chantiers de construction. Dans la déconstruction, c’est beaucoup plus compliqué à chiffrer car trop variable. Quand un site doit être déconstruit, on est présent dès le départ, on essaie de cibler le maximum de matériaux mais une fois les diagnostics amiante ou plomb réalisés, au moment du démantèlement, on en perd toujours une certaine quantité.

Lucie Lefebvre

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l’union 230523a
Plusieurs accidents en ville

Les sapeurs-pompiers sont intervenus avenue des Nelmonts à Witry-lès-Reims samedi en début de soirée, un peu après 20 heures, pour secourir deux personnes impliquées dans un accident entre deux voitures. Légèrement blessées, elles ont été transportées au centre hospitalier.

Hier vers 17 h 30, ce sont deux cyclomoteurs qui se sont percutés esplanade Eisenhower à Reims. Un homme de 23 ans a été légèrement blessé.

À la même heure, une collision sans gravité impliquant un véhicule de pompiers en intervention s’est produite près du fast-food du rond-point de la chaufferie, avenue de Champagne.

Vers 18 heures, un autre accident opposant une voiture à un scooter s’est déroulé rue Lippmann, à Bezannes, près de la polyclinique. Un homme de 35 ans légèrement blessé a été transporté aux urgences.

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l’union 230522a
Faits divers : Une nuit émaillée de feux de poubelles et de voitures

Boulevard Dauphinot à Reims, il ne reste plus que la carcasse carbonisée d’une Renault Twizy.


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Reims/Gueux La nuit de samedi à dimanche a été agitée. Les pompiers sont intervenus à plusieurs reprises pour des feux de poubelles et de voitures.

La nuit de samedi à dimanche n’a pas été de tout repos pour les sapeurs-pompiers. Ils sont intervenus à six reprises pour des incendies de détritus et pour des feux de voitures à Reims et à Gueux. Par chance, aucun blessé n’est à déplorer. Tout a démarré ce samedi 20 mai un peu avant 19 heures. Les soldats du feu ont été appelés une première fois rue des Savoyards à Reims dans le quartier Croix-Rouge. Des papiers s’étaient embrasés dans les parties communes d’un immeuble d’habitation. Rapidement éteint par piétinement, l’incendie n’a heureusement pas eu le temps de se propager. Les pompiers ont ensuite procédé à une reconnaissance des locaux et à la ventilation du site.

Incendie sur le parking d’un centre automobile

Un peu après 23 h 30, ils sont ensuite intervenus dans le quartier Neufchâtel et plus précisément rue de la 12 e -Escadre-d’aviation pour éteindre un feu de poubelles. Pendant ce temps-là, une autre équipe se rendait rue de la Victoire, du côté du quartier du Bois-d’Amour, en raison d’un feu de détritus sur la voie publique.

Les « affaires » ont repris vers 1 h 30. Boulevard Dauphinot d’abord où une voiture électrique, une Renault Twizy, flambait. La manœuvre était délicate car le véhicule était complètement embrasé, garé sous deux arbres, à proximité d’une habitation et d’une autre voiture.

Les pompiers ont procédé à l’extinction de l’incendie, mais sous l’effet de la chaleur, l’aile gauche du second véhicule a été calcinée, un pneu et une vitre arrière ont explosé et les volets du bâtiment ont fondu. Au même moment, dans le même secteur de la ville, une poubelle s’enflammait boulevard Pommery.

Pour finir, ils ont pris la direction de Gueux, et plus précisément d’un centre automobile de l’avenue des Bornes, où cinq véhicules avaient pris feu, sur la cinquantaine d’engins stationnés.

Alice Renard

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l’union 230520a
Éducation : Soixante secondes pour le dire

Les trois équipes gagnantes.


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Reims Six lycées du département ont participé à ce concours organisé par la préfecture. Le but était de réaliser un mini-film sur un sujet de sécurité routière.

Soixante secondes, c’est peu ! Mais c’est largement suffisant pour faire passer certains messages. C’est ce que viennent de réaliser les lycéens de six établissements marnais qui ont participé à la deuxième édition du concours « 60 secondes pour le dire », organisé par la préfecture de la Marne en partenariat avec l’Éducation nationale.

« La première édition de ce concours ouvert à tous les lycées marnais avait bien marché, mais cette année, seuls six lycées ont répondu en formant sept groupes », reconnaît Samira Alouane, directrice de cabinet de la Préfecture de la Marne qui, avec Florent Danelutti, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale, ont visionné les sept films avant la remise des prix. Le but était de réaliser un mini-film de 60 secondes sur un sujet de sécurité routière au choix des participants. Le lycée Raymond-Kopa avait choisi le thème de la trottinette électrique ; le lycée Arago, celui de l’utilisation du casque en trottinette. Pour le lycée professionnel Europe, « la sécurité routière, c’est l’affaire de tous ».

Les trottinettes au centre des réflexions

Le lycée professionnel Joliot-Curie présentait deux groupes ; le premier traitant de l’usage du cannabis au volant ; le second évoquait la cohabitation avec les trottinettes électriques. Le lycée Sacré-Cœur avait opté pour l’alcool au volant. Enfin, le lycée Etienne-Oehmichen de Châlons-en-Champagne avait mis en scène un camion et une trottinette afin de parler des angles morts. « Les lycées ont une belle culture de la sécurité routière », se félicite M. Danelutti, soulignant « les grosses actions menées dans ce sens depuis longtemps ». Samira Alouane, quant à elle, est satisfaite : « Le but est de faire passer le message et sensibiliser les lycéens qui sont de futurs conducteurs. » 1 400 votes ont été enregistrés sur les réseaux sociaux qui ont permis de décerner le premier prix du public au lycée du Sacré-Cœur. Le jury n’a quant à lui pu départager les deux premiers du prix du Service de l’État que sont le lycée Éminent et le lycée Sacré-Cœur. À noter que le Centre de ressources éducatives Canopé avait auparavant réalisé des formations pour les jeunes cinéastes.

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l’union 230519b
Justice comparution immédiate : Arrêté devant le conservatoire, le cambrioleur joue de la flûte au tribunal Fabrice Curlier

Repéré par les policiers avec un sac lourdement chargé, le cambrioleur a tenté de leur échapper en contournant l’arrêt de bus du conservatoire, mais c’était sans compter sur la tactique de la tenaille. F.C.


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Reims Interpellé à l’arrêt de bus du conservatoire avec un important butin tout juste volé dans un appartement voisin, en pleine journée lundi dernier, un récidiviste a raconté n’importe quoi aux magistrats, sans s’éviter une peine de neuf mois.

Lundi dernier, vers 14 h 30, une patrouille du commissariat repère un drôle de personnage rue Gambetta : il peine à marcher avec un sac de sport lourdement chargé, transpire du visage à grosses gouttes… et se retourne dès qu’il voit les policiers. Tant bien que mal, l’individu rejoint l’arrêt de bus du conservatoire. Deux agents arrivent face à lui pour le contrôler. Il s’enfuit en contournant l’abri, mais la manœuvre a été anticipée : deux autres policiers sont derrière, et l’interpellent en application de la bonne vieille tactique de la tenaille.

Du sac dépasse un rétroprojecteur. Ce n’est qu’un début. À l’intérieur : des pièces de monnaie, une dague, un appareil photo, un smartphone, un stylo-plume Waterman, une paire de lunettes Ray-Ban, deux montres, trois ordinateurs avec câbles et chargeurs, etc. Les poches du passant sont bien remplies également : deux flacons de parfum Chanel et Clarins, plusieurs bijoux, notamment deux médailles de naissance et de baptême.

Le butin provient d’un cambriolage commis rue Montoison, près de la rue Voltaire. Il vient juste d’avoir lieu car les propriétaires se sont absentés à 13 h 30. Toutes les pièces ont été retournées, même la chambre des enfants.

vol en duo, vol en solo

Géorgien de 31 ans déféré devant les juges en comparution immédiate, Érik Gabrichidze, alias Érik Kazariani, leur joue de la flûte : il n’a rien fait, ce n’est pas lui le cambrioleur, il a seulement obéi à quelqu’un qu’il ne connaît pas. « On m’a juste dit qu’il y avait un sac noir à récupérer à un endroit précis. J’y suis allé. J’ai pris le sac et je devais retourner à Croix-Rouge pour le remettre » , explique-t-il via l’interprète. Les magistrats sont polis et se gardent bien de le dire, mais sans doute pensent-ils « pipeau que tout cela » .

Le prévenu conclut son récital en affirmant qu’avec l’argent perçu pour le service rendu, il comptait se payer un billet d’avion pour rejoindre sa famille en Géorgie.

« Vous êtes sans titre de séjour, sans domicile fixe, sans travail déclaré mais pas sans condamnation » , tacle le président. « Il y en a une première en 2012, une deuxième en 2021 pour vol en réunion, une troisième en 2022 pour vol avec destruction. » En janvier 2021, il s’agissait d’un vol à l’étalage – en duo –au Leclerc de Champfleury ; en octobre 2022, un vol à la roulotte – en solo – sur le parking des hôpitaux.

La peine va crescendo

La substitut n’y va pas moderato : « Trois fois condamné, trois fois incarcéré ! » Elle veut huit mois de prison avec maintien en détention. Avec un tel répertoire au passif de son client, la partition de l’avocate n’est pas facile à jouer. Elle parle d’un pauvre homme instrumentalisé par les chefs d’orchestre d’une filière criminelle. « Des vols avec des Géorgiens, nous en avons beaucoup. Il y a des réseaux organisés, et il est un élément d’un de ces groupes. »

La peine va crescendo par rapport aux réquisitions : neuf mois ferme Le tribunal se met au diapason du parquet, qui l’avait réclamée, en prononçant dix ans d’interdiction du territoire français.

Fabrice Curlier

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l’union 230519a
Environnement : La chaufferie au bois inaugurée

Le projet global a été soutenu à hauteur de 8,97M€ par l’Ademe et le Feder.


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Reims La nouvelle chaufferie alimentée au bois de récupération, en service depuis quelques mois, vient d’être officiellement inaugurée.

C’est en 1972 qu’a été créée la chaufferie au fioul lourd et appoint gaz à proximité du quartier Croix-Rouge. Quinze ans plus tard était installée une chaudière charbon. Il aura fallu attendre 2012 pour qu’une chaufferie biomasse (bois plaquette et bois A) soit mise en service. Et dix ans de plus pour l’installation d’une chaufferie biomasse bois B. Entre temps, en 1988 a eu lieu le raccordement du réseau à l’unité de valorisation énergétique de Remival.

C’est cette dernière chaufferie, en service depuis quelques mois, qui vient d’être officiellement inaugurée en présence notamment de Catherine Vautrin, présidente de la Communauté urbaine du Grand Reims et Yann Rolland, directeur général délégué Engie Solutions ainsi que le préfet Henri Prévost.

« C’est le plus grand projet de chaufferie bas carbone du Grand Est et l’un des plus importants de France pour un montant de 19,8 M€ HT » a rappelé M me Vautrin. Le projet global a été soutenu à hauteur de 8,97 M€ par l’Ademe et le Feder. Un chantier qui se déploie dans le cadre des 25 mesures gouvernementales en faveur des réseaux urbains, considérés comme des leviers majeurs de la transition énergétique. « La valorisation de cette nouvelle source d’énergie permet au réseau de chauffage urbain de Reims de produire une chaleur d’origine renouvelable à hauteur de 90 % contre 60 % avant. »

Après les quartiers Croix-Rouge, Croix-du-Sud, Pays de France et Val-de-Murigny ainsi que le Centre hospitalier, cette opération d’ampleur était assortie d’une extension du réseau de chaleur pour desservir le quartier des Châtillons. Un changement de dimension pour le réseau de chauffage urbain de Reims qui porte le nombre de bénéficiaires de 17 000 à près de 20 000 équivalents logements, en partenariat avec Plurial Novilia.

Le déploiement du réseau aux Châtillons (depuis fin 2022) bénéficie ainsi aux logements collectifs et aux deux résidences Kerguelen gérées par Plurial Habitat, à des bâtiments de la Ville (Maison de quartier, 5 écoles, 3 équipements sportifs, 1 salle municipale), du Département de la Marne (collège F.-Legros, Aide sociale à l’enfance), de la FEHAP (Fédération de référence du secteur privé solidaire en Santé).

De notre correspondant Dominique Berger

 

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l’union 230517c
Tennis de table Tournoi de Reims : Salifou est de retour

Abdel-Kader Salifou lors du tournoi de Châlons, fin mars 2016. Archive Christian Lantenois
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C’est un peu l’événement dans l’événement. Champion de France cadets en 2004, puis champion d’Europe par équipe dans la catégorie la même année, rejoignant alors à l’Insep, Abdel-Kader Salifou revient au bercail. Si le tournoi national maison en sera la meilleure caisse de résonance demain pour sa 30 e édition dans un René-Tys dévolu à la discipline – 60 tables réparties dans le complexe –, « le gamin de Croix-Rouge », 33 ans, s’est engagé avec l’ORTT du président Albert Gauvin pour la saison prochaine. « De passage en mars dans la famille sur Reims, il est venu s’entraîner à la salle. On a échangé sur le sujet et il m’a donné sa réponse dans les quinze jours » , assure le patron de l’ORTT, dont l’équipe fanion masculine a décroché le maintien en N1 sur le fil lors de la dernière journée avec autorité (8-2), à Monaco le 6 mai.

Inscrits à la hausse

À Chartres (Pro A) jusqu’alors, le Rémois, Nº 71 en France, va évoluer désormais dans le championnat autrichien. Mais dont le règlement l’empêchera de disputer l’épreuve par équipes « dans un autre championnat national, même au niveau amateurs , explique son ex-futur président à l’ORTT. Abdel pourra disputer le critérium fédéral et le championnat de France individuel » sous la tunique du club qui a formé et révélé le champion de France juniors 2006 et 2007, argenté en simple dans les rangs seniors en 2013. S’il sera l’une des attractions du cru 2023 (avec 4 filles), qui comprendra 500 tableaux et comptait, hier, « 25 % d’inscrits en plus qu’en 2022 » (300 et une vingtaine de numérotés , Gauvin), le Rémois devra ainsi faire face à une solide opposition.

Dont son copain de l’« OR », Lucas Créange, hissé, pour la première fois, en finale l’an passé devant le Messin (à Lille depuis), Florian Bourrassaud, après avoir fait vibrer René-Tys contre le Nº 48 (un Ukrainien) dans un quart épique. Dans la foulée de ses deux médailles à l’Open ITF (sport adapté) de Slovénie, tout est jouable.

Ch.D.

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l’union 230517b
justice tribunal correctionnel : Il s’oppose à l’arrestation d’un fraudeur

Un prévenu n’a pas apprécié un contrôle organisé dans son quartier de Croix-Rouge. Illustration


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Le 15 février 2023 en début d’après-midi, une « opération de sécurisation » associant l’exploitant Citura, la police nationale et la police municipale est menée sur le réseau du tramway, rue Pierre-Taittinger. La vue des uniformes s’affairant à l’arrêt du campus Croix-Rouge, sur leur territoire, ne plaît guère à un groupe d’individus rassemblés devant un hall d’immeuble (par ailleurs connu pour être un point de deal).

Insultes, cannabis et contrôle judiciaire non respecté

Démuni de titre de transport, un passager tente de se soustraire au contrôle. Il est maîtrisé et verbalisé. C’en est trop pour deux des individus qui s’approchent des policiers en leur intimant l’ordre de laisser tranquille le fraudeur. Les agents leur demandent de partir mais Malonga Dupont, 20 ans, répond par des insultes. Il est interpellé.

Non seulement le jeune homme est trouvé en possession de deux morceaux de résine de cannabis, mais il est également en violation d’une obligation de contrôle judiciaire : dans le cadre d’une affaire, il a l’interdiction de tout contact avec une personne… qui n’est autre que le deuxième individu. Un absent à la barre

Remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel, Malonga Dupont ne vient pas s’expliquer. Son casier judiciaire est déjà bien fourni. Le tribunal le condamne à trois mois de prison ferme pour les outrages et la détention de produits stupéfiants.

F.C.

 

 

 

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l’union 230517a
Faits divers : Une voiture projetée dans la cour de la CRS 33

Le conducteur de la Renault Mégane a projeté la Golf plusieurs dizaines de mètres plus loin, jusque dans la cour de la CRS 33, derrière la clôture. F.C.
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Reims Hier soir, percuté par une voiture au carrefour, le conducteur d’une Golf a terminé sa course sur le parking de la CRS, après avoir défoncé la clôture.

Une collision spectaculaire, mais sans gravité, s’est produite hier à 18 h 20 à un croisement de l’avenue du Maréchal-Juin, devant la CRS 33 de Reims. Les feux tricolores étaient en dérangement, sur le mode clignotant orange. Conducteur d’une Renault Mégane, un automobiliste qui arrivait de la rue Adrien-Sénéchal s’est engagé sur l’avenue alors qu’une Golf 6 arrivait sur sa gauche, dans le sens Croix-Rouge – Murigny.

Un blessé léger

Le chauffeur de la Mégane a-t-il accéléré en pensant que l’orange annonçait le feu rouge ? Tel est le sentiment du jeune homme qui conduisait la Golf.

Percutée latéralement, la Golf a été projetée de l’autre côté de l’avenue, contre la clôture de la CRS qu’elle a défoncée avant de s’échouer dans la cour, sur le parking, non sans avoir tamponné la voiture d’un personnel…

Le conducteur n’a pas été blessé, contrairement à celui de la Mégane. Il s’agit toutefois de blessures légères. Les pompiers l’ont transporté au CHU. Les CRS, quant à eux, ont redressé une partie de la clôture, mais il reste une armature métallique à remplacer.

« Zone protégée. Interdiction d’entrer » , rappelle un panneau. Les CRS n’en ont pas tenu rigueur au jeune homme, autorisé à rester sur leur parking, le temps des formalités et de l’évacuation de sa Golf.

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l’union 230516b
Justice comparution immédiate : Deux coups de machette dans les jambes

L’auteur des coups de machettea d’autant moins maîtrisé sa colère qu’il était fortement alcoolisé. Illustration
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Reims Un face-à-face entre deux hommes alcoolisés s’est terminé de façon saignante ce week-end : le vaincu a reçu deux coups de machette qui l’ont blessé aux cuisses.

J e te coupe la tête ! – Et moi ? Tu veux que je coupe la tienne ? » On était loin de l’ambiance d’un salon de thé, samedi matin, dans cet appartement de l’avenue Bonaparte à Reims, au quartier Croix-Rouge. Heureusement, aucune tête n’a roulé au sol mais l’un des belligérants a dû être évacué à l’hôpital après avoir été sérieusement entaillé par deux coups de machette aux jambes : une première plaie de 8 centimètres de long « dans le tissu graisseux de la cuisse gauche » , une deuxième plaie de 12 centimètres dans la cuisse droite, plus profonde que la précédente, avec muscle touché.

Les hostilités ont éclaté vers 8 heures du matin, après une nuit bien arrosée. De retour avenue Bonaparte avec son ami, la locataire de l’appartement n’apprécie pas d’y découvrir un certain Élie, occupé à boire avec son fils. Elle lui demande de partir. L’homme refuse. Se plaignant d’être insultée, elle informe son ami resté en bas. Celui-ci décide d’intervenir et c’est ainsi que Jean-Michel François-Eugène, dit Blacky, 42 ans, surchauffé par une consommation de bière, de whisky et de rhum, se retrouve face à Élie. À partir de là, les versions divergent.

« J’étais sur une chaise dans la cuisine » , raconte Élie. « Blacky a sorti une grande machette de je ne sais où et s’est jeté sur moi avec. Il m’a donné deux coups dans les jambes. Il m’a ensuite touché au menton, en me portant un troisième coup, sachant que j’ai eu le temps de reculer la tête. »

Un témoin précise qu’après des insultes et menaces réciproques, Élie se serait avancé vers Blacky en brandissant une bouteille de whisky. Celui-ci aurait alors sorti sa machette de son sac à dos. Élie aurait tenté de le désarmer, les coups ont suivi (quinze jours d’incapacité totale de travail).

Une machette de 50 centimètres

Malgré l’étendue des lésions sur chacune des cuisses (les médecins décrivent deux plaies « distinctes » , occasionnées indépendamment l’une de l’autre), Jean-Michel François-Eugène affirme avoir blessé accidentellement son adversaire d’un « geste malencontreux » , par « mauvais réflexe » , au moment de se défendre.

En fuite à l’arrivée de la police, il est retrouvé à 13 h 30 dans le parc situé derrière l’église Saint-Bruno. Dans sa poche : un petit couteau Opinel. À ses pieds : la machette, longue de 50 centimètres. Cinq heures après les faits, il souffle encore à 0,83 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit 1,66 gramme par litre de sang.

Un cadeau tranchant

Les deux hommes se sont retrouvés hier après-midi au tribunal correctionnel, à l’audience des comparutions immédiates. Élie est arrivé avec une canne, Blacky menottes aux poignets. Déjà connu de la justice, il est directement reparti en maison d’arrêt après avoir été condamné à deux ans d’emprisonnement dont un an ferme. Les douze autres mois sont assortis d’un sursis probatoire comprenant l’obligation de travailler, de suivre des soins contre l’alcool, d’indemniser la victime et de ne plus la contacter.

Le couteau Opinel est confisqué, la machette aussi. Le prévenu l’avait reçue en « cadeau » d’un membre de sa famille, a-t-il expliqué.

Fabrice Curlier

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l’union 230516a
CAHIER ECONOMIE - recherche : Un colloque avec le Québec sur l’organisation de demain

Le cas des changements d’organisation liés à la gestion des déchets à Reims sera abordé. A.L.
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Le Centre de recherches juridiques sur l’efficacité des systèmes continentaux (Cejesco) de l’université de Reims Champagne-Ardenne organise un colloque international sur le thème de « L’organisation de demain ». Quels modèles organisationnels imaginer et construire ? Quels rôles pour la gestion des ressources humaines ? Quelle est la place de la RSE ? Comment les entreprises, associations ou collectivités vont intégrer les changements climatiques en cours et à venir ? Ce seront quelques-unes des questions abordées. Le colloque sera composé de communications académiques et des tables rondes. Ces dernières seront dédiées au terme de « l’exploitation viti-vinicole de demain » et des enjeux RSE/RSO de « la gestion des déchets à l’échelle de l’agglomération rémoise ». Des chercheurs du Québec partageront, en distanciel, leurs recherches et point de vue comme par exemple Gilles Cloutier, professeur à l’université de Laval et ancien sous-ministre auprès des gouvernements du Québec et du Canada, et Nathalie Rochefort, enseignante, ancienne députée à l’assemblée nationale du Québec. Ce colloque s’adresse plus particulièrement aux enseignants-chercheurs ainsi qu’aux professionnels. « Nous cherchons à approfondir nos réflexions, échanger dans la bienveillance, améliorer les travaux en cours, partager des expériences et vivre un moment de convivialité. Nous souhaitons également un dialogue entre la France et le Québec sur ces thématiques majeures », fait savoir Jean-Paul Méreaux coorganisateur du colloque.

Lundi 22 et Mardi 23 mai à l’Urca, campus Croix Rouge, bâtiment recherche nº 13.

 

 

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l’union 230511a
Du changement à l’épicerie sociale

 

 

Le déménagement temporaire de l’Épicerie sociale et solidaire sur le quartier Croix-Rouge est un peu retardé. C’est pourquoi, les 11 et 12 mai, il est prévu que les familles bénéficiaires reçoivent un colis chacune, sur le site habituel, au 1 rue des Solines, avant que des travaux ne débutent.

Pour rappel, jusqu’au 30 juin, des travaux de réfection du sol et de peintures sont planifiés. C’est pourquoi, il est envisagé d’organiser un fonctionnement simplifié ou la remise d’un colis par famille, comme pendant le confinement, au 38, rue Taittinger, au niveau de l’arrêt de tram « Campus Croix-Rouge ». Les horaires d’ouverture au public resteront les mêmes : de 12 h 30 à 17 heures.

À noter, actuellement, une centaine de familles profite chaque jour de l’aide de l’épicerie sociale organisée par la Ville de Reims et ses partenaires et il y a toujours plus de demandes.

 

 

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l’union 230508a
Chute du 4 e étage

Les pompiers sont intervenus ce dimanche vers 17 h 30 allée des Tourangeaux à Reims, où un homme d’une trentaine d’années venait de faire une chute du quatrième étage. Le pronostic vital était engagé quand l’homme a été transporté vers les urgences. Une enquête est ouverte, la thèse du suicide semble toutefois la plus probable.

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l’union 230506a
Spectacle : Rouge Gorge

Par Léa Pellarin pour les enfants de 6 mois à 3 ans. À 10 h 30 à la Médiathèque Croix-Rouge. Gratuit sur réservation.

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l’union 230430a
La friperie sport planète négocie un local sur le campus

Le 23 janvier dernier, c’est au sein de l’UFR STAPS à Reims que la première friperie éphémère s’est déroulée. D.R ARES
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L’année dernière, le premier prix de 3 000 euros a été attribué à l’ARES (Association rémoise des étudiants en STAPS) récompensant le projet de Friperie sport planète. L’idée était d’ouvrir une friperie pour permettre aux jeunes d’avoir accès à du matériel sportif de seconde main à faible coût. Aujourd’hui, où en est ce projet ? Justin Debeve, président de l’ARES, nous répond : « Nous avons organisé deux friperies éphémères, et nous serons présents le 17 juin pour la Reims urban nature. Au total, une trentaine d’étudiants ont déjà bénéficié de la friperie » . Maintenant, pour la faire évoluer, l’ARES recherche des dons « notamment de choses spécifiques comme des chaussures d’escalades », ainsi qu’un futur local pour pouvoir être pérennisé.

Des discussions sont en cours avec l’université pour un local sur le campus Croix-Rouge à la rentrée 2024, date à laquelle les étudiants en STAPS changeront de campus. En attendant, les 3 000 € servent à l’achat de matériaux pour les friperies éphémères tels que du mobilier portatif et des kakemonos. « Ma ville en vert a aidé à démarrer le projet, à avoir de la visibilité auprès du Grand Reims mais aussi, par son côté participatif, à savoir ce qui plaît aux Rémois ou non », conclut Justin Debeve.

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l’union 230428a
Judo : Régionaux seniors à Reims

Qualificatifs pour les « France », les championnats du Grand Est individuels seniors 1 re /2 e /3 e division toutes catégories se déroulent dimanche à la halle universitaire Croix-Rouge, plus d’un mois après les championnats de France kata. Cette compétition d’envergure démarre à 10 h 30 dans le complexe du quartier rémois.


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