Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2018.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 181201a
AUJOURD’HUI

Conférence musicale : « Les guitares Gibson » par Christian Seguret, journaliste et écrivain. À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 181130b
13, nombre porte-malheur

Un autre consommateur de cannabis n’a pas eu la chance de bénéficier d’un aménagement. Celui-là s’est fait prendre le 16 novembre à Croix-Rouge, avec 13 grammes de résine, lors d’une surveillance de la brigade anticriminalité rue Newton. Poursuivi pour usage de stupéfiants en récidive, Sophiane Benfatima, 21 ans, a accepté la peine de quatre mois ferme, avec incarcération immédiate, qui lui était proposée. Un refus aurait pu lui valoir d’être condamné plus lourdement lors d’une audience classique.

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l’union 181130a
Les voitures brûlent

Une Renault Laguna a été incendiée rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge, mercredi à 23 h 15.

Mardi à 23 h 45, c’est une Clio qui est partie en fumée rue Robert-Fulton, route de Châlons.

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l’union 181129b
Education : Les jeunes transmettent le devoir de mémoire

Sur le Mur des noms du mémorial de la Shoah, ceux des 76000 juifs (dont 11000 enfants) déportés de France.
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La Région signe un partenariat avec le mémorial de la Shoah pour organiser des voyages pédagogiques.

Les élus du Grand Est ont embarqué les lycéens de toute la région avec eux pour visiter le mémorial de la Shoah à Paris. Le président Jean Rottner a été reçu par le directeur du mémorial, Jacques Fredj, afin de renouveler le partenariat qui existe depuis dix ans entre la Région et le lieu de mémoire. En lien avec les académies de Strasbourg, Reims et Nancy – Metz, un voyage d’études est organisé chaque année à Auschwitz (Pologne) avec des lycéens, grâce au programme national initié par la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Des Rémois deviennent des détectives

Parmi eux, vingt-trois jeunes du lycée professionnel Joliot-Curie de Reims préparent deux voyages : au mémorial et à Auschwitz. En vue de ces déplacements, ils sont chargés de réunir des témoignages de jeunes européens sur le génocide des juifs : « On veut croiser la vision des adolescents européens sur la Shoah. Les élèves sont en train d’envoyer des questionnaires via Internet, ce qui nous permet aussi de travailler les langues », explique Karine Cailleaux, professeure d’anglais.

Une historienne viendra également leur présenter son travail sur les déportés de la Marne : « On veut défendre un devoir de mémoire réfléchi. Les élèves deviennent des détectives, ils apprennent à croiser les sources. » Un travail sur la vérification de l’information que les professeurs estiment nécessaire en ces temps de retour en force des propagandes politiques, notamment sur Internet.

Les lycéens s’affichent curieux à la sortie de la visite : « La Seconde Guerre mondiale, on l’étudie très tôt en cours. Aujourd’hui, on a appris beaucoup de choses que l’on n’apprend pas forcément à l’école. Cela apporte un autre regard et ça aide à visualiser les choses », assure Juliette Lorentz, 18 ans, lycéenne en terminale à Strasbourg.

Dans son allocution, le directeur du mémorial Jacques Fredj souligne : « Nous avons cru que la République était indéboulonnable. » Il pointe du doigt « les plats réchauffés » que sont les théories du complot et conçoit le mémorial comme « un rappel des conséquences possibles d’une montée de l’intolérance ». De son côté, le président du conseil régional avance : « On veut amener les jeunes à s’ouvrir, à prendre les rênes du monde après nous. »

Les prochains voyages pour Auschwitz sont prévus les 6 et 7 février 2019.

Antoine Déchoz

Les voyages en chiffres

1 800 : c’est le nombre de lycées du Grand Est qui ont fait le voyage à Auschwitz en Pologne au cours des dix dernières années.

2 : c’est le nombre d’avions affrétés en février pour le voyage.Ils seront plus de 300 à réaliser un voyage d’études à Auschwitz cette année. 125 000 € : c’est le montant de la subvention qui sera versée au mémorial de la Shoah chaque année jusqu’en 2021 pour financer les voyages. Elle était auparavant de 80 000 €.

En plus du voyage en lui-même, le mémorial encadre le travail historique des jeunes.

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l’union 181129a
Sport scolaire championnats académiques de cross-country : Arago tient la cadence

Les cadets garçons s’élancent. Au bout, le Rémois Alexandre Fétizon s’imposera. Est Eclair
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Hier, dans la grisaille et la boue troyennes du complexe troyen Henri-Terré, se tenaient les championnats académiques. Qualificatifs pour les championnats de France à Bordeaux le 21 janvier, ils ont permis à deux établissements marnais de valider leur billet pour la Gironde.

Sacré Cœur beau dauphin, deux fois>

Ainsi, les benjamines et benjamins du pensionnat Sacré Cœur de Reims ont-ils terminé 2 es par équipes derrière le collège Marie-Curie de Troyes. Même tarif dans la catégorie supérieure (minimes), avec l’établissement troyen qui devance son homologue rémois.

Dans la catégorie lycées mixtes (qui réunit les cadets et juniors), le lycée rémois Arago a justifié son rang, enlevant le titre « acad’ », emmené par son lauréat junior, Haitem Farnane, devant des Carolomacériens de Sévigné, portés, eux, par une certaine Léonie Charlier, victorieuse en juniors et championne de France cadettes à Plouay (Morbihan) en mars dernier.

À souligner la belle victoire, dans les rangs cadets, d’Alexandre Fétizon (collège Jean-Jaurès Reims) et le joli 2 e rang du lycée agricole d’Avize. Pour la gloire.

 

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l’union 181128b
Omnisports : Se prendre aux Jeux

Thierry Terret (à gauche) discute avec Loïc Janson, le coordinateur de la FAHN triathlon, sous les yeux de Yannick Tschens, le proviseur du lycée François-Arago. Sophie Delacroix
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YANNICK TSCHENS PROVISEUR DU LYCÉE ARAGO
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La visite de Thierry Terret, délégué ministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, hier au lycée Arago, a officiellement lancé l’opération « Génération 2024 » dans la Marne.

Les Jeux olympiques et paralympiques d’été de Paris 2024 (26 juillet – 11 août) sont encore loin mais pas non plus à des années-lumière. Dans le cadre de l’organisation du principal événement sportif planétaire, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et le ministère des Sports ont mis en place le label « Génération 2024 ».

Il invite les écoles et établissements volontaires à s’engager sur une durée de trois années. « C’est un outil d’accompagnement qui va de l’école primaire à l’université et qui vise à récompenser les bonnes pratiques organisées autour de quatre volets : la structuration des relations avec le tissu associatif local, l’organisation de manifestations promotionnelles sur les JO, l’aménagement des cursus des élèves qui poursuivent un double projet, sportif et scolaire, et, enfin, la mise à disposition des installations sportives quand certains établissements en sont propriétaires » , énumère Thierry Terret, le délégué ministériel chargé de ce projet, qui a fait escale à Reims hier, au lycée François-Arago. Un établissement avant-gardiste en la matière avec sa filière d’accès au haut niveau mise en place en 2013.

Le but principal : « Avoir un effet de masse, il faut que les JO permettent d’embarquer la totalité des territoires. La ministre des sports voudrait 3 millions de pratiquants sportifs en plus », selon le représentant politique. « 100 % des élèves pratiquent un sport à l’école, il faut qu’il y en ait davantage qui pratiquent ensuite dans les clubs , poursuit-il. Toute l’idée de mon travail est de renforcer les liens entre l’institution scolaire et universitaire et le mouvement sportif. Un des outils est le label Génération 2024 . »

Le label a été mis en place à la rentrée et compte déjà quelque 850 établissements (qui ont répondu aux critères d’un cahier des charges bien établi) dont trois dans la Marne (le lycée Arago, le collège François-Legros de Reims et l’école primaire Clovis-Jacquiert de Châlons). Le dossier du Pôle scolaire monthoisien dans les Ardennes est en cours de finalisation. « Les projets d’établissement sont attendus en avril. Pour une académie comme celle de Reims où il y a un certain dynamisme autour des questions de sport, j’escompte qu’on soit dès cette année à 20, 30 ou 40 établissements labellisés », convient Thierry Terret.

Objectif : 10 000 établissements labellisés en 2024 sur le territoire

L’objectif global est d’en atteindre 10 000 en France d’ici à 2024 dont 100 à 150 pour l’Académie de Reims. « C’est un nouveau top départ. Dans la Marne, on avait très rapidement identifié les établissements naturellement labellisables car déjà très au fait des partenariats et de la culture sportive » , rappelle Jean-Paul Obellianne, inspecteur académique de la Marne. « La venue de M. Terret va nous permettre de relancer nos conseillers pédagogiques EPS et nos différents collaborateurs. La mobilisation est maintenant décrétée. Il y a une vraie culture sportive dans l’académie avec notamment une centaine de sections sportives. Il n’y a donc pas de raison qu’on n’atteigne pas nos objectifs. Il y a en tout cas du grain à moudre en termes d’idées. »

Au lycée François-Arago, on se félicite également de l’obtention de ce label. « On reconnaît ainsi le travail mis en place avec le proviseur et notre mode de fonctionnement » , estime Loïc Janson, coordinateur de la FAHN triathlon, qui a effectué une petite démonstration d’entraînement sous les yeux du délégué ministériel. « Ce projet s’inscrit vraiment dans la dynamique qu’est la nôtre », confirme Yannick Tschens, le proviseur. « Il y a plein de choses qui vont pouvoir se mettre en place. On va passer une deuxième étape dans notre dynamique. »

Sylvain Pohu

Donner plus d’ampleur à notre identité

Comment accueillez-vous le label « Génération 2024 » ?

C’est la reconnaissance d’un travail effectué depuis plusieurs années. Notre dynamique permet déjà à nos élèves de se projeter sportivement sur une montée en termes de résultats grâce à une certaine capacité d’entraînement mais également sur leur réussite scolaire.

Quel intérêt supplémentaire peut donc représenter pour vous le label ?

Ça donne des perspectives plus globales. On a déjà une vraie culture du sport dans le lycée. Nos sportifs sont disséminés dans toutes les classes et il y a une vraie émulation. L’ensemble de cette dynamique va permettre de donner plus d’ampleur à notre identité.

Comment ça va concrètement se matérialiser ?

J’ai tout de suite eu quelques idées. On est lycée d’efficacité énergétique du bâtiment et des travaux publics par exemple.

On a une filière STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) dans laquelle on a des sportifs. On a aussi un bac pro d’économiste de la construction avec des élèves sportifs.

Des infrastructures vont sortir de terre pour les JO et c’est peut-être l’occasion de les emmener sur ces lieux pour faire le lien entre leur pratique sportive et leurs études.

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l’union 181128a
Faits divers : Deux jeunes écroués après les tirs sur un automobiliste

Les deux suspects ont quitté hier après-midi le palais de justice, menottes aux poignets. Un troisième homme est toujours en fuite. Illustration
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L’automobiliste pris pour cible dimanche s’était fait prendre en novembre 2017 avec une kalachnikov, à la suite du faux attentat au marché de Noël. Archives
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Ils sont mis en examen pour « tentative d’assassinat » à la suite des tirs qui ont visé dimanche matin un automobiliste à Croix-Rouge.

Ils ont tiré pour tuer en lui tendant un guet-apens. Tel est le scénario actuellement retenu par la justice après les coups de feu essuyés dimanche matin par un habitant du quartier Croix-Rouge, pris pour cible rue Joliot-Curie alors qu’il venait de quitter son domicile en voiture (notre édition de mardi).

Trois hommes l’attendaient. Présentés hier au palais, deux des suspects ont été mis en examen pour « port d’arme prohibé » et surtout « tentative d’assassinat » , ce qui suppose l’intention homicide avec préméditation. Âgés d’une vingtaine d’années, ces deux jeunes gens au passé judiciaire déjà fourni ont été écroués, le premier en détention provisoire, le second dans l’attente du débat sur la détention qui a été différé pour lui permettre de préparer sa défense. Ils habitent Croix-Rouge, comme la victime, mais dans le secteur de l’avenue Bonaparte.

Guerre de quartier

L’affaire s’inscrit dans un contexte de « guerre de quartier » dont l’origine reste cependant à déterminer. « Nous ne disposons pas d’éléments précis, c’est encore extrêmement complexe. Il reste de nombreuses investigations à accomplir, d’où le choix d’ouvrir une information judiciaire » , explique le procureur de la République Matthieu Bourrette.

La semaine dernière, une altercation verbale avec « insultes » et « menaces de mort » avait opposé la victime à « des jeunes de Bonaparte » , mais selon elle, l’affaire est sans rapport avec un trafic de stupéfiants, comme la rumeur le laisse entendre.

Plusieurs tirs à travers le pare-brise

Dimanche vers 8 heures, l’homme âgé de 42 ans circulait seul rue Joliot-Curie lorsqu’un individu s’est posté devant sa voiture pour tirer plusieurs coups de feu à travers le pare-brise. Une balle l’a éraflé en traversant le blouson. Les autres sont passées à côté. Avec l’aide d’un témoin qui a retenu le bras du tireur, l’automobiliste a pu le maîtriser jusqu’à l’arrivée des policiers. Deux complices l’accompagnaient. L’un a été appréhendé tandis que le second, hier soir, était toujours en fuite.

Le quadragénaire pris pour cible est lui aussi connu, mais pour des faits anciens remontant à ses jeunes années. Redevenir un monsieur Tout-le-Monde semble toutefois compliqué, car il s’est déjà fait tirer dessus en 2017, pour un motif pas très clair. Il s’en était sorti avec des blessures superficielles, et n’avait pas déposé plainte.

Si aucun élément ne permet d’établir un lien entre les deux affaires, ce précédent ajoute un peu plus à la complexité du dossier. Deux services de police ne seront pas de trop pour tenter de tirer l’histoire au clair. La direction d’enquête est confiée à la sûreté départementale de Reims, mais en « cosaisine » avec le SRPJ.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Dimanche, vers 8 heures , un automobiliste qui vient de quitter son domicile de Croix-Rouge se fait tirer dessus rue Joliot-Curie. Il est éraflé par une balle. Trois individus l’attendaient.

Le tireur est maîtrisé par la victime avec l’aide d’un témoin. L’un des complices présumés est arrêté, le troisième est toujours en fuite.

Présentés hier à la justice, les deux suspects domiciliés à Croix-Rouge ont été mis en examen pour « tentative d’assassinat » et écroués. L’origine du contentieux reste à déterminer.

Du faux attentat de Noël au guet-apens, la même victime…

Dans L’union d’hier, nous évoquions les suites de l’enquête ouverte en novembre 2017 après la transmission d’un « renseignement » qui évoquait un projet de tuerie de masse à Reims, au marché de Noël fut-il dit à l’époque, mais celui qui avait tuyauté la police avait raconté n’importe quoi. Cinq des six suspects dénoncés furent relâchés sans suite judiciaire tandis que le sixième était toutefois mis en examen et écroué après la découverte, à son domicile, d’une kalachnikov et de 30 munitions qu’il déclarait avoir achetées « en région parisienne » . L’instruction n’a révélé aucun usage malveillant, ni même en préparation. Lavé de tout soupçon concernant sa participation à une attaque à main armée de droit commun (braquage, expédition punitive…), l’homme fut condamné en septembre à huit mois de prison ferme pour la seule détention du fusil d’assaut et des munitions, peine qu’il a fini de purger sous bracelet électronique. Cette personne… n’est autre que l’automobiliste qui s’est fait tirer dessus rue Joliot-Curie ! Échaudé par les coups de feu essuyés en 2017, il avait acheté la kalachnikov courant juillet, « pour se protéger » , avait-il dit. Le guet-apens de dimanche lui donne rétrospectivement raison

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l’union 181127d
Elle menace de se faire sauter au gaz

 

Hier soir, vers 21 h 30, une femme a fait savoir à ses proches qu’elle allait se faire sauter au gaz dans son appartement de l’allée Blanche-Cavarrot à Croix-Rouge.

Alertés, les pompiers sont arrivés en nombre tandis que la police bouclait le secteur. La dame brandissait un couteau lorsque les sauveteurs sont entrés dans son domicile, lame pointée vers elle, en menaçant de se porter des coups si on tentait de l’approcher. Elle a pu être maîtrisée. Le gaz était effectivement ouvert, mais depuis peu de temps. Les pompiers ont rapidement mis les lieux en sécurité avec les équipes de GRDF. Il n’a pas été nécessaire d’évacuer l’immeuble.

Âgée d’une cinquantaine d’années, la locataire a été transportée au centre hospitalier en raison de sa grande détresse psychologique.

L’intervention a pris fin vers 22 h 30.

 

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l’union 181127c
Faits divers : Un automobiliste se fait tirer dessus à Croix-Rouge

La police a encore dû intervenir à Croix-Rouge pour des coups de feu, cette fois-ci rue Joliot-Curie. Archives
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Reims Blessée légèrement, la victime a pu maîtriser le tireur avec un témoin. Il s’agit d’un règlement de compte.

Tu verras, je vais te descendre ! » Les témoins de l’altercation ont cru qu’il s’agissait de paroles en l’air. Les détonations entendues dimanche matin à Croix-Rouge semblent indiquer le contraire. Vers 8 heures, un habitant du quartier s’est fait tirer dessus dans sa voiture, rue Joliot-Curie, alors qu’il venait de quitter son domicile. Il n’aurait pas été touché par les projectiles.

Rémois d’une quarantaine d’années, l’homme visé est légèrement blessé, mais ce serait suite au pugilat l’opposant à son agresseur. Il est en effet sorti de sa voiture pour le maîtriser, avec l’aide d’un passant intervenu en premier pour saisir le bras du tireur et le plaquer au sol. L’agresseur aurait d’ailleurs peut-être été frappé plus que nécessaire avant d’être remis aux forces de l’ordre. Cet individu - que la rumeur publique dit être domicilié du côté de l’avenue Bonaparte - serait toujours en garde à vue. Une arme de poing a été saisie.

L’automobiliste n’a pas été ciblé par hasard : il était attendu par le tireur. Les policiers cherchent évidemment à connaître l’origine du différend. L’hypothèse colportée le plus fréquemment est celle d’un contentieux sur fond de trafic de stupéfiants, mais c’est à l’enquête de le confirmer ou non. En revanche, il est établi que la victime avait eu des mots la semaine dernière avec « des jeunes de Bonaparte » . Elle s’était rendue sur place, des « insultes » et des « menaces de mort » avaient été échangées. L’homme aurait déjà été agressé récemment, mais il aurait préféré s’en expliquer directement avec ses rivaux plutôt que de porter plainte.

Cette nouvelle affaire de coups de feu s’ajoute aux nombreuses autres survenues à Croix-Rouge depuis le début de l’année. La plus dramatique est dans toutes les mémoires : le meurtre de Magomed, 17 ans, abattu d’un coup de fusil cet été avenue Bonaparte.

Fabrice Curlier

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l’union 181127b
Faits divers : Attentat au marché de Noël, clap de fin

L’affaire du prétendu attentat au marché de Noël en novembre 2017 a fait pschitt. Archives
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Le marché de Noël a été inauguré vendredi soir, dans une ambiance plus détendue que la fois précédente. On se souvient que le 22 novembre 2017, veille de son inauguration, un média régional avait révélé l’arrestation de six individus « soupçonnés d’avoir préparé un attentat contre le marché de Noël » . Une heure plus tard, le procureur de la République répondait par communiqué qu’il était « particulièrement hasardeux de parler de menace terroriste sur Reims en l’état des investigations » .

Une kalachnikov à Croix-Rouge

Un « renseignement » évoquant un « projet d’attaque criminelle d’ampleur » – sans cible désignée – avait bien été recueilli par la police judiciaire, l’obligeant à déclencher le coup de filet en urgence, mais dès le lendemain, pschitt ! Délinquant rémois de 47 ans, l’auteur du « renseignement » avait raconté n’importe quoi. Cinq des suspects furent relâchés sans suite judiciaire tandis que le sixième, un habitant de Croix-Rouge âgé de 41 ans, était toutefois mis en examen et écroué après la découverte d’une « kalachnikov » et de « 30 munitions » dans les combles de sa maison (L’union du 26 novembre 2017) .

Pour se protéger

Un an après, on apprend que la procédure est close. Remis en liberté en mars 2018, puis jugé en septembre pour « détention d’arme de guerre » , l’homme a écopé d’une peine de huit mois ferme à finir de purger sous bracelet électronique. L’enquête n’a révélé aucun projet d’attaque à main armée de droit commun (braquage, expédition punitive, etc.). Selon ses déclarations, le Rémois aurait acheté la kalachnikov « en région parisienne » , « pour se protéger » , sans trop dire pourquoi. Certes, il a vécu dangereusement, mais c’était il y a bien longtemps, condamné en 2003 à quatre ans de prison ferme pour un trafic de drogue. Depuis, il ne faisait plus parler de lui.

F.C.

 

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l’union 181127a
L’opposition fustige l’abandon d’un projet d’équipement à Croix-Rouge

La future maison de quartier Pays-de-France a relancé le débat notamment entre Éric Quénard, élu PS, et Mario Rossi, adjoint au maire. Archive
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Reims La future maison de quartier Pays-de-France ravive le débat sur l’abandon en début de mandat par la majorité d’un projet d’équipement à Croix-Rouge.

Lors du dernier conseil municipal, Éric Quénard, élu d’opposition PS, a fait comprendre que, quatre ans après, la décision par l’actuelle majorité d’abandonner le projet d’équipement à Croix-Rouge n’était toujours pas digérée. Pour mémoire, l’équipe d’Adeline Hazan avait acté la réalisation d’un équipement comprenant une maison de quartier, mais aussi un volet culturel avec studios d’enregistrement et une salle de spectacle, sans oublier un pôle de soutien aux initiatives associatives. Le tout estimé à 6,3 millions d’euros. « Nous souhaitions un équipement de centralité en dehors du centre-ville, comme pour La Fileuse, le Planétarium ou le Chemin Vert. Un équipement qui profite à tous et qui compensait aussi la fermeture de celui qui existait au Château d’eau et qui a vu éclore plusieurs artistes, comme Barcella » , explique l’élu socialiste. Ce dernier estime que tout cela s’appuyait donc sur l’histoire du quartier et qu’une large concertation avait été menée. « Le projet avait été construit avec les habitants. Nous avions notamment fait appel à ce sujet au Collectif Etc. Les entreprises étaient choisies, les travaux devaient commencer en 2014 » , assure encore Éric Quénard. Le projet est finalement abandonné par l’équipe d’Arnaud Robinet fraîchement élue. « Cela a créé de la déception et de la frustration, d’autant que le quartier avait déjà connu l’abandon d’un projet quelques années auparavant. On s’est assis sur le travail de concertation comme si on n’entendait que les habitants qu’on voulait entendre. »

C’était une usine à gaz

De son côté, Mario Rossi, adjoint au maire délégué à la proximité, s’étonne qu’Éric Quénard ne trouve qu’un sujet traité depuis quatre ans pour débattre, rappelant que l’espace du Château d’eau avait été fermé par Adeline Hazan. « Quant à leur projet d’équipement, c’était une sorte de maison de quartier Louise-Michel en pire et on a vu ce que cela a donné pour Louise-Michel. Il y avait plusieurs bâtiments, cela aurait été difficile à gérer. Une vraie usine à gaz. De plus, un projet culturel, ce n’est pas une salle vide, il faut un contenu, un projet, un financement… Il n’y avait rien de tout cela. » L’élu UDI déclare aussi que la localisation n’était pas bonne, très éloignée de l’espace Watteau. « J’ai alors entamé une vraie concertation en rencontrant toutes les associations, tous les acteurs sociaux, éducatifs ou culturels. Personne ne m’a demandé de studios de répétitions. Tous ont souhaité trois choses : le contenu d’une maison de quartier, un lieu ouvert au secteur associatif du quartier et un axe emploi, un lieu où l’on puisse commencer à traiter un projet. Il y avait aussi une dimension sportive que nous avons traitée à part, à travers un projet boxe. » Si la future maison de quartier Pays-de-France, qui sera située à l’angle de l’avenue Bonaparte et allée des Landais, a un peu tardé, « c’est que l’Agence nationale de rénovation urbaine avait son mot à dire » . Mario Rossi ajoute qu’un projet culturel est en train d’être construit sur le quartier. Il s’étonne aussi d’un courrier rédigé en 2014 par le Collectif Etc de Marseille, « payé par la Ville », pour parler de la déception à Croix-Rouge. « Moi, je n’ai pas consulté de Marseillais, mais j’ai consulté les gens de la maison de quartier qui ne l’avaient pas été pour l’ancien projet. »

Yann Le Blévec

L’ESSENTIEL

L’équipe municipale d’Adeline Hazan , PS, avait acté la réalisation d’un équipement à Croix-Rouge avec notamment une vocation culturelle.

Le projet a été abandonné par la majorité actuelle d’Arnaud Robinet, LR, à son arrivée en 2014.

Alors qu’une maison de quartier est en projet à Croix-Rouge, Éric Quénard dénonce l’abandon du projet.

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l’union 181126b
Réunions publiques pour la rénovation urbaine

 

Six réunions publiques sont prévues en cette fin d’année pour évoquer avec les habitants le nouveau programme de rénovation urbaine, qui se déroulera jusqu’en 2024.

Rappelons que les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe sont concernés, dans différents secteurs.

En voici le détail.

- Vendredi 30 novembre à 18 h 30 à la maison de quartier Croix-Rouge pour le secteur Université Taittinger ;
- mercredi 5 décembre à 18 h 30 à la maison de quartier Châtillons ;
- jeudi 6 décembre à la salle polyvalente Étoile Croix du Sud ;
- mardi 11 décembre à 19 heures à la maison de quartier Europe ;
- mercredi 12 décembre à la salle municipale Gallieni pour Orgeval et
- jeudi 13 décembre à 18 h 30 à la salle municipale Croix Rouge.

 

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l’union 181126a
société : Le permis attendu au tournant

Les candidats au permis de conduire sont de moins en moins nombreux à se préparer au code la route dans les auto-écoles traditionnelles. Joris Bolomey
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Emmanuel Macron veut baisser le prix du permis de conduire. Les auto-écoles râlent, les candidats bichent, le permis de papa a vécu.

En annonçant vouloir faire baisser « drastiquement » le prix du permis de conduire, comment le chef de l’État compte-t-il s’y prendre ? Agir sur les tarifs horaires de conduite ? Écourter la durée de l’apprentissage et poursuivre la libéralisation du secteur pour faire jouer la concurrence ? Renforcer les dispositifs d’aide ?

Inciter les collectivités à mettre la main au portefeuille ? Si son intention est d’actionner tous ces leviers à la fois, la partie n’est pas gagnée. La preuve par quatre.

1 L’heure de conduite trop chère ?

À 41 ou 42 euros, l’envie est forte de répondre oui. Ce prix varie d’une région à l’autre. Il faut une vingtaine d’heures pour passer le permis. Mais comme 43 % des candidats échouent, quinze autres sont souvent nécessaires pour le repasser. La facture passe ainsi de 840 à 1 470 euros auxquels il faut ajouter le prix des inscriptions et du code (autour de 300 euros). Les auto-écoles ont beau être agréées, baisser d’autorité les prix d’une activité commerciale n’est pas possible. Si la concurrence les départage, il y a des coûts incompressibles. « Sur 42 euros, mon bénéfice net est de 2 à 3 euros ! Le reste couvre les impôts, les salaires et charges, les loyers, l’achat et l’entretien des voitures et, bien sûr, les carburants », explique Pascaline Meziere, qui gère trois auto-écoles à Reims. Chaque mois, ses cinq voitures consomment 1 200 euros de diesel. Elle emploie sept personnes. « Diminuer ne serait-ce que de 5 euros l’heure m’obligerait à fermer du jour au lendemain. »

2 Écourter l’apprentissage ?

En 2016, tel était déjà l’objectif du ministre de l’Économie d’alors, un certain Emmanuel Macron. Sa réforme avait ramené le délai entre deux passages de l’examen de 93 à 63 jours. La facture avait diminué de quelques centaines d’euros. Paradoxalement, l’ouverture de la formation au code à des plates-formes internet avait renchéri de 30 euros le prix de cet examen jusque-là gratuit.

L’ambition du futur Président étant de casser les prix, il a surtout contribué à détourner les candidats au code des auto-écoles. Quand elle s’est installée, en 2006, Pascaline Meziere louait dans les quartiers Croix-Rouge et des Châtillons des locaux de 40 et 130 mètres carrés. « Ils sont aujourd’hui trop spacieux pour accueillir les candidats qui choisissent encore de passer le code dans nos agences. J’ai perdu 20 % de ma clientèle », dit-elle. Sur internet, le code coûterait dix fois moins cher (moins de trente euros). L’ « ubérisation » de l’apprentissage de la conduite est, elle aussi, bien engagée. Les candidats ont recours à des formateurs indépendants (un parent parfois). Par la voix de leur organisation, le CNPA -ER, les auto-écoles s’interrogent sur la compétence de ces formateurs et leur agrément. Officiellement pourtant, la qualité pédagogique ne s’en ressentirait pas. Les taux de réussite des candidats « libres » seraient même supérieurs. Les auto-écoles continuent pourtant d’estimer qu’à moins de 30 ou 35 heures de conduite, la sécurité est en cause. D’autant que le renforcement de la réglementation et des contrôles routiers aurait tendance à plaider en faveur d’une élévation du niveau de formation.

3 Renforcer les aides ?

« Aider à avoir le permis plus vite et moins cher », comme le souhaite le président de la République, c’est surtout en donner les moyens aux candidats. « Actuellement, une centaine de mes élèves qui ont le code ne peuvent plus se payer des heures de conduite. Certains sont aidés, mais pas assez. Alors, ils attendent et à force d’attendre, ils doivent parfois repartir de zéro ! Pourquoi ne pas aider moins de gens mais mieux », propose Pascale Meziere. L’aide consentie par Pôle Emploi est conditionnée, partielle et généralement triée sur le volet. Idem pour les aides des missions locales, avec cette particularité, selon Mme Meziere, que les candidats ne sont « pas toujours les plus motivés ».

Enfin, depuis 2016, le dispositif du « permis à un euro par jour » a été étendu. Il permet à un candidat de financer son permis avec un prêt à taux zéro remboursé 1 euro par jour. Le compte personnel de formation (CPF) autorise aussi un financement partiel du permis mais à deux conditions : être salarié… et patient. D’autres mesures d’aide pourraient être annoncées lors de la présentation du projet de loi sur les mobilités, cette semaine.

4 Mobiliser les collectivités

Certaines n’ont pas attendu les annonces présidentielles. En juillet, la Région des Hauts-de-France a lancé un nouveau dispositif de prêt « allant jusqu’à 1 000 euros pour aider les 18-30 à passer le permis B ». L’aide est évidemment réservée aux habitants des Hauts-de-France sous réserve d’être inscrit dans une formation (scolaire ou supérieure), dans une auto-école agréée et d’avoir un revenu fiscal de référence 2017 inférieur à 28 200 euros pour une personne fiscalement autonome ou inférieur à 42 250 euros pour les personnes pacsées ou mariées. Remboursable en deux ans, le prêt bénéficiera d’un différé de remboursement de 24 mois. Pour le moment, les Hauts-de-France sont la seule région à développer ce type de prêt. Il n’est pas dit que d’autres suivront les « encouragements » récent du chef de l’État à les imiter.

Gilles Grandpierre

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l’union 181124a
Urbanisme : Des réunions dans les quartiers

Six réunions publiques sont programmées dans le cadre de la rénovation urbaine.
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Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe, vont bénéficier du Nouveau programme de rénovation urbaine.

Ainsi, une convention sera prochainement signée entre la Ville, le Grand Reims, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, les bailleurs et d’autres partenaires pour la période 2018-2024, le tout pour un montant total d’investissement de 365 millions d’euros.

Arnaud Robinet, maire de Reims et Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, présenteront aux habitants les évolutions engendrées par ce plan de rénovation à l’occasion de réunions publiques conçues comme des temps d’échanges. Elles auront lieu à l’espace Billard le vendredi 30 novembre à 18 h 30, à la maison de quartier des Châtillons le mercredi 5 décembre à 18 h 30, dans la salle polyvalente Étoile Croix-du-Sud le jeudi 6 décembre à 18 h 30, à la maison de quartier Europe le mardi 11 décembre à 19 heures, dans la salle municipale Gallieni le mercredi 12 décembre à 18 h 30 et dans la salle municipale Croix-Rouge le jeudi 13 décembre à 18 h 30.

 

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l’union 181123a
AUJOURD’HUI : Festival des Solidarités

Venez cuisiner des recettes du monde entier.

Espace Billard de 10 h 30 à 17 heures. 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Réservation au 03 26 36 21 05.

Théâtre « Etiquetages » suivi d’un jeu « Genre de bulles au travail ». Lutte contre les discriminations. À 19 h 30 au Ludoval, place René-Clair. Réservation au 03 26 36 21 05.

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l’union 181121b
AUJOURD’HUI

La séance des Toiles Filantes : « E.T. l’extra-terrestre ».

À partir de 6 ans.

À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 181121a
Les poubelles brûlent…

Lancement festif samedi avec Amazigh qui reconstitue des cérémonies berbères.
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Au chapitre des violences urbaines, plusieurs poubelles ont péri par le feu ce lundi (photo d’illustration).

À 16 h 45, un premier feu de détritus a été constaté dans un local poubelle, rue des Savoyards, à Croix-Rouge.

Il fut suivi, quatre heures plus tard, d’un feu du même type, et dans le même quartier, cette fois avenue Bonaparte.

À 22 h 05, les policiers ont constaté un dernier feu de poubelles, rue Bernard-Fresson, à Wilson.

 

 

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l’union 181120a
Solidarité : 5 bonnes raisons d’aller à Festisol

Lancement festif samedi avec Amazigh qui reconstitue des cérémonies berbères.
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Agir pour un monde plus juste, solidaire et durable : Festisol y invite.

Lancé il y a une vingtaine d’années sous le nom de Semaine de la Solidarité Internationale, l’événement est devenu, en 2017, le Festival des solidarités, qu’organise le collectif Festisol. « À Reims, il s’est ouvert sur les solidarités locales. Il a grandi, s’est diversifié et vise à rassembler toutes les populations autour de moments culturels et festifs, mais aussi de débats d’idées », explique Céline Vercaemer, du Ludoval, qui coordonne l’événement. Plus d’une vingtaine de structures partenaires ont mis en place l’édition 2018. On a extrait quelques animations parmi la trentaine prévues jusqu’à fin novembre.

1 Voyager à travers cultures et savoirs

– « Etiquetages » : spectacle théâtral sur les discriminations. Le vendredi 23 novembre à 19 h 30 au Ludoval, place René-Clair.

– Au-delà des origines : histoire de la danse orientale et métissage. Le samedi 24 novembre à 19 h 30 à l’Espace Le Flambeau.

2 Découvrir des lieux d’architectures et de cultes

– Visite de la synagogue, 49, rue Clovis, le mercredi 21 ou vendredi 30 à 16 heures. Visite de la Grande Mosquée, 7, chaussée Saint-Martin, le lundi 26 ou le jeudi 29.

– Expositions à la Maison Saint-Sixte, jusqu’au 30 : « Les Hommes debout ». Le quotidien des migrants en Thaïlande.

3 Partager des pratiques différentes

– Pratiquer des sports méconnus, avec des personnes en situation de handicap. Le 21 de 14 à 16 heures, à l’Espace Louise-Michel. 1, place Lili-et-Nadia-Boulanger.

– Cuisiner des recettes du monde entier. Le 23 de 10 h 30 à 17 heures. Espace Billard rue Taittinger.

– Concert du groupe « Les Vagabonds » suivi du « bœuf » des Musiques du Monde. Le 25 à 14 h 30 au Ludoval.

4 Venir en famille assister à des spectacles

– Conte « Le voyage immobile » : échanger quelques mots français venus de l’étranger. Suivi d’un atelier d’écriture. A partir de 7 ans. Le 28 au Ludoval.

– La cabine à chants des « Cris de Paris » : pour partager comptines ou chants. Du 17 au 30 au Carré Blanc de Tinqueux.

5 S’informer, voire s’engager

Le Festival des solidarités se clôture par un forum associatif et des animations ludiques au Marché bio des Halles le vendredi 30, de 16 à 20 heures.

Réservations au 03 26 36 21 05. Entrée libre avec participation. festivaldessolidarites.org

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l’union 181119a
Sports : Zonez moins, bougez plus

Fermé depuis longtemps, le stade Saint-Symphorien, dans le centre, est désormais « ouvert à tous ». La mairie souhaite, partout où elle le peut, renforcer la pratique du sport.Édouard Lantenois
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La mairie va ouvrir des terrains de foot et de basket jusqu’ici fermés, en rénover certains, en créer d’autres dans les quartiers. Objectif : insérer des jeunes et éviter qu’ils « zonent ».

Ce qu’on veut, c’est faciliter l’accès au sport pour les jeunes des quartiers, et pas seulement. » Kim Duntze, adjointe au maire chargée des sports, en a fait un leitmotiv, rappelé lors du dernier conseil municipal, dans le cadre de débats sur la rénovation urbaine et la politique dans les quartiers. « Pour qu’ils fassent plus de sport, notre idée consiste à rénover des terrains en friche et à créer des city stades. »

Que vous soyez fans de foot, de basket ou encore de courses à pied, le plan va se décliner à travers plusieurs réalisations très concrètes.

Deux « prés » seront transformés en terrains de foot

Exemple dans le centre avec le stade Saint-Symphorien : ce vaste terrain multisports (athlétisme et basket entre autres), derrière la cathédrale, « était jusqu’ici fermé au public. Les jeunes qui y venaient devaient escalader la grille, ce qui posait aussi des questions de sécurité. » Désormais, il est « ouvert à tous » .

Si ce terrain n’a pas (trop) besoin d’être rénové, ce n’est pas le cas de deux squelettes de terrains de foot, qui vont être réhabilités par les services municipaux. L’un se trouve dans le quartier Europe, près du Carrefour Cernay, l’autre dans le secteur des Épinettes. « Ce sont plutôt des prés aujourd’hui, ils sont totalement abandonnés, regrette Kim Duntze. On va donc les réaménager pour les jeunes. »

Idem à Croix-Rouge, à côté du complexe Géo-André : « Il y a là-bas une friche de terrain d’athlétisme : l’idée est d’y installer deux ou trois terrains de basket. »

L’objectif est non seulement que les jeunes (mais pas que) se dépensent, mais aussi de leur trouver une activité structurante et valorisante.

Kim Duntze dit les choses comme elle le pense : « Mieux vaut faire du sport que zoner. Si on arrive à choper un jeune et à le faire entrer dans une association ou un club, ça permettra ensuite de mieux l’intégrer dans la société. Le sport véhicule des valeurs positives, ça offre un meilleur cadre pour son avenir. »

Guillaume Lévy

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l’union 181117a
Sport : Le Comité de tennis répond à l’ACRAP

Eric Joris, président du Comité de tennis, critique sans fard l’action du président de l’ACRAP.Archives
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Mis en cause après que des enfants ont été privés de cours, Éric Joris renvoie la balle à l’ACRAP.

Le président de l’association de Croix-Rouge a porté plainte contre lui et contre la Ville, entre autres, car des enfants ne peuvent plus jouer à Géo-André (L’Union de jeudi). Le plaignant y voit une « discrimination » . Or la Ville et le club Géo-André ont mis en avant des raisons de sécurité. Éric Joris, président du Comité Marne tennis, renvoie à son tour la faute au président de l’ACRAP, Jean Monteiro.

« Il oublie de préciser plusieurs points : lorsqu’il m’a sollicité en septembre, j’ai essayé de le joindre par mail, SMS, appels sur son portable ou fixe, soit une trentaine de tentatives de contacts. Il n’a jamais daigné me répondre. »

Dernier licencié en 2009

Le club est affilié à la Fédération française de tennis (FFT), rappelle Éric Joris, ce qui « nécessite des obligations, comme licencier ses adhérents pour bénéficier des services, mais surtout pour les assurer lors de leur pratique sportive. » Or, écrit le patron du Comité de tennis, « le dernier jeune licencié au club date de 2009. Cela sous-entend que pendant dix ans, des jeunes ont été exposés à des éventuels risques. »

Comme l’indiquaient la Ville et le club Géo-André, Éric Joris tique aussi sur le nombre de joueurs de l’ACRAP : « Faire jouer une quinzaine d’enfants avec une raquette dans la main sur un court de tennis n’est pas acceptable. » Pour des raisons de sécurité, mais aussi d’apprentissage : « Le but d’une école de tennis est de faire progresser les enfants dans le jeu. Visiblement, ce qu’organise M. Monteiro s’apparente plus à de la garderie. Ce qui est totalement contraire aux valeurs de la Fédération. » Jean Monteiro plaidait, de con côté, pour une « pratique loisirs » , plutôt que « professionnelle » , qui serait refusée par la FFT.

Mis en cause, Éric Joris le reprend de volée : « Je pense que M. Monteiro devrait plutôt se concentrer sur sa fonction de dirigeant plutôt que de donner de fausses informations à ses adhérents. Peut-être n’a-t-il pas le temps ou les possibilités de s’occuper d’une association aussi importante (25 sections et 680 adhérents, ndlr). Dans ce cas, les adhérents de l’ACRAP doivent en tirer les bonnes conclusions. Je pense que l’action de leur représentant les dessert. En tout cas, l’image véhiculée n’est pas la bonne. »

Guillaume Lévy

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l’union 181116a
HALTÉROPHILIE : Les féminines du Reims HM à domicile demain

Dans le cadre de la 2e journée du Championnat de France des clubs de Nationale 1, l’équipe féminine du Reims Haltérophilie Musculation évoluera chez elle, cette fois, tandis que son homologue masculine effectuera le court déplacement à La Ferté-Milon (Aisne), où elle partira favorite contre les locaux et Dijon.

Pour ce qui est des dames, le quatuor du RHM devra sensiblement améliorer sa performance du 1er tour, face au CHC Lille (2e) et au Toulouse HC (5e). Première barre demain, à partir de 17 heures, au gymnase François-Legros.

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l’union 181115e
cross-country départementaux UNSS : Sous le soleil d’Épernay

Le groupe des cadettes et des juniors du lycée Arago de Reims.

Près de 1 700 collégiens et lycéens ont pris part au traditionnel rassemblement départemental, hier après-midi, sur les installations du stade Paul-Chandon.

C’est l’esprit collectif qui prime en UNSS. « Le classement se fait par équipes mixtes. Il n’y a pas d’objectif individuel. C’est vraiment du travail d’équipe », avoue Béatriz Garrido, la directrice départementale, se félicitant d’avoir pu compter sur une équipe de sport partagé composée de personnes valides et handicapées qui ont couru en relais en même temps que les minimes garçons.

résultats

Individuel

Benjamins : 1. L. Swynghedauw (collège pensionnat du Sacré-Cœur Reims) ; 2. G. Garrido (collège Eustache-Deschamps Vertus) ; 3. L. Meunier (collège Mont d’Hor Saint-Thierry). Benjamines : 1. Elsa Luthar (collège Léonard-de-Vinci Witry-lès-Reims) ; 2. Chloé Bouyssou (collège Université Reims) ; 3. Maissa Bourhroum (collège Saint-Michel Reims). Minimes filles : 1. Alexia Vicente (collège Saint-Michel Reims) ; 2. Sohane Benaissa Yahia (collège Nicolas-Appert Châlons-en-Champagne) ; 3. Elena Prat (collège Raymond-Sirot Gueux). Minimes garçons : 1. A. Fouchal (collège Mont d’Hor Saint-Thierry) ; 2. M. Lallouette (collège Nicolas-Ledoux Dormans) ; 3. S. Rieu (collège Mont d’Hor Saint-Thierry). Cadets : 1. A. Fétizon (lycée Jean-Jaurès Reims) ; 2. T. Jouineau (LPO François-Arago Reims) ; 3. P. Ludwiczak (François-Arago Reims). Cadettes : 1. Salomé Barret (LPO François-Arago Reims) ; 2. Ylona Sovy (François-Arago Reims) ; 3. Cindy Marceau (François-Arago Reims). Juniors garçons : 1. H. Farnane (LPO François-Arago Reims) ; 2. A. Collus (François-Arago Reims) ; 3. E. Garnier (LPO Étienne-Oehmichen Châlons-en-Champagne). Juniors filles : 1. Alizée Ferrand (LPO François-Arago Reims) ; 2. Lola Demaret (François-Arago Reims) ; 3. Joséphine Palin (lycée Colbert Reims).

Par équipe

Benjamins mixtes : 1. Collège Jean-Moulin Saint-Memmie ; 2. Collège pensionnat Sacré-Cœur Reims ; 3. Collège Nicolas-Ledoux Dormans. Minimes mixtes : 1. Collège Victor-Duruy Châlons-en-Champagne ; 2. Collège pensionnat Sacré-Cœur Reims ; 3. Collège Saint-Michel Reims. Lycées mixtes : 1. LPO François-Arago Reims 1 ; 2. LPO François-Arago Reims 2 ; 3. LPO François-Arago Reims 3. Lycées professionnels : 1. LPO Étienne-Oehmichen Châlons-en-Champagne) ; 2. LA Avize Viti Campus ; 3. LA de la Nature et du Vivant Somme-Vesle.

S.P.

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l’union 181115d
Les Quadrimusicales.

Concert hip-hop, rap avec Pasteur. À 19 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar.

Gratuit.

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l’union 181115c
Conférence-débat

Conférence-débat autour de l’ouvrage « Le Malaise dans la civilisation » de Sigmund Freud. Troisième et dernière conférence « Le surmoi ». À 18 heures, bibliothèque universitaire Robert-de- Sorbon, avenue François-Mauriac.

Gratuit.

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l’union 181115b
Les couturières de l’ACRAP ne veulent pas déménager

« L’ambiance est familiale à l’ACRAP. On veut rester ici. » G.L
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« On veut rester ici. » « Ils nous enquiquinent ! » « S’ils nous envoient à perpet’, on n’ira pas ! » Pour Bernadette et ses amies, qui suivent l’activité couture de l’ACRAP depuis des années, pas question de perdre leur deuxième maison. Le bâtiment de l’ACRAP a été construit par la Ville en 1993.

Aujourd’hui, la collectivité veut le démolir, dans le cadre de la rénovation urbaine. En vue : « un programme immobilier avec de l’activité économique et de la mixité sociale » , selon la direction de la Politique de la ville. Incompréhensible pour les membres de l’association, où une pétition a recueilli 1500 signatures. Entre la Ville et l’ACRAP, c’est désormais l’impasse. La Ville dit avoir fait « trois propositions » de relogement, Jean Monteiro n’en compte qu’une. « La mairie nous a présenté le Polydrome, mais ce sont des bureaux, ce n’est pas du tout adapté à nos activités. »

 

 

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l’union 181115a
Social : Polémique au tennis, une plainte déposée

Jean Monteiro, de l’ACRAP, a porté plainte contre la Ville et le club de tennis.G.L
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Reims Des enfants du Secours populaire, placés par l’ACRAP, sont privés de courts à Géo-André.

Les problèmes se multiplient pour l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion. Alors que l’ACRAP, forte de 680 adhérents, se débat pour ne pas être rasée (L’Union du 13 octobre), son président, Jean Monteiro, mène un autre combat : réintégrer treize jeunes privés de tennis au complexe Géo-André. Ces enfants sont confiés par le Secours populaire, qui voit dans cet accès au sport un moyen de « réduire l’exclusion et les inégalités ».

Jean Monteiro détaille le dispositif : « Depuis quatre ans, des jeunes jouent au tennis là-bas. Ils étaient quinze l’an passé, et treize à la rentrée. » Mais le 17 septembre, le club annonce que le cours ne peut avoir lieu. Le 21, le président de l’ACRAP se rend sur place : « J’ai constaté que des cours étaient donnés à des enfants, pendant que ceux de l’ACRAP attendaient dehors. »

L’ACRAP dénonce une “discrimination”, la Ville et le club mettent en avant des raisons de sécurité

Suivent des rafales de mails et d’appels entre son association, le club, la Ville propriétaire des terrains et le Comité Marne de tennis. Au final, le 7 novembre, Jean Monteiro porte plainte. Dans sa déposition, il demande au procureur « d’annuler l’exclusion des enfants de l’ACRAP du Tennis club Géo-André » . Outre la Ville et le club, la plainte vise l’adjointe aux sports de Reims, la présidente du club et sa fille (chargée des cours), le président du Comité Marne de tennis et le directeur de la REMS.

Pour Jean Monteiro, « l’expulsion pure et simple de ces enfants est une discrimination à la pauvreté. C’est une affaire de sous. » Des déclarations que la Ville et le club contestent, mettant en avant des questions de sécurité.

Kim Duntze, adjointe aux sports, à qui nous avons appris le dépôt de plainte, indique : « Il y a un problème de sécurité : les enfants sont en surnombre sur un court, ce n’est pas sérieux et ça peut être dangereux. Des enfants n’ont pas d’assurance et ils ne sont pas encadrés par un éducateur diplômé. » Dans un mail, le président du Comité Marne de tennis écrit à l’ACRAP : « Vous avez exposé des jeunes à des éventuels soucis, en omettant de licencier vos adhérents et donc de les assurer. »

Kim Duntze décèle aussi un « problème de pertinence : l’ACRAP veut un créneau le vendredi soir, alors que c’est impossible pour le club et qu’il s’agit d’enfants. Le mercredi semble plus adapté, mais l’association refuse. »

Nathalie Spooner, présidente du club depuis un an, confirme : « Je veux bien accueillir ces enfants et j’ai des créneaux disponibles le mercredi. Il y a de la place pour tout le monde, mais il faut respecter les règles. » Elle précise : « Ils ont des enfants sans licence, donc sans assurance. Un entraîneur diplômé peut perdre son diplôme s’il y a un souci. Les enfants sont aussi trop nombreux : jusqu’à quinze petits de 5 à 10 ans sur un court, c’est dangereux, normalement c’est cinq ou six. »

Des enfants trop nombreux, mal assurés et mal encadrés ? Jean Monteiro dément à son tour. « Il y a treize enfants, que j’assure avec l’ACRAP. » Bref le dialogue est désormais rompu, et la justice alertée.

Guillaume Lévy

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l’union 181113a

Nos quartiers sensibles


À Reims, les quartiers Croix-Rouge et Wilson sont classés en zone de sécurité prioritaire. Édouard Lantenois
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Parce que le taux de délinquance y est plus élevé que la moyenne, les quartiers dits « sensibles » font l’objet d’une attention particulière. Le département de l’Aisne en compte six : Blanchard et Vaucrises à Château-Thierry, Europe à Saint-Quentin, Presles et Chevreux à Soissons. Les quartiers des trois circonscriptions « police » bénéficient d’un dispositif départemental, intitulé Territoire de prévention et de sécurité (TPS), une déclinaison des zones de sécurité prioritaires. Dans les Ardennes, revient principalement le nom du quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières. « La situation s’y est toutefois apaisée , souligne la directrice de cabinet du préfet, en raison des réponses apportées, notamment en moyens humains. » Et de louer l’efficacité du travail réalisé par le centre social de la Ronde-Couture. Dans la Marne, émergent les quartiers Croix-Rouge et Wilson à Reims, puis celui d’Orgeval. Les deux premiers sont classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP), soit une zone géographique au sein de laquelle l’ordre et la sécurité publique sont particulièrement dégradés.

Ils font parler d’eux à travers de faits graves comme des actes de violence, des trafics de drogue, des cas de radicalisation… Le 15 juin 2018 à Vitry-le-François, Mourad Chegrouche, 35 ans, a été abattu dans le quartier Rome-Saint-Charles pendant un barbecue organisé dans le cadre de l’Aïd-el-Fitr. Le 17 août 2018 à Reims, Magomed Oumarov, 17 ans, a été tué par balles au pied d’un immeuble désaffecté du quartier Croix-Rouge. Saïd Kouachi, l’un des deux auteurs de l’attentat terroriste ayant décimé les dessinateurs et chroniqueurs de Charlie Hebdo, a résidé pendant près de deux ans dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’un de ses deux beaux-frères, habitant dans le quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières, a été inquiété par les enquêteurs qui avaient fini par le relâcher, mais à l’été 2016, rebondissement : surveillé de près parce qu’il était radicalisé, Mourad Hamyd a été interpellé alors qu’il essayait de partir en Syrie.

D’autres épisodes sont ardennais. Suspecté d’avoir apporté une aide logistique aux frères Kouachi, un Revinois du quartier Orzy avait été mis en cause. L’enquête avait révélé qu’il tenait un garage avec Amédy Coulibaly, auteur de l’attaque de l’hyper Cacher à Vincennes. Citons enfin cet Ardennais âgé de 20 ans qui, originaire des Hautes-Rivières, avait entrepris de faire sauter la tour Eiffel.

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l’union 181112b
Maguy méritait bien une récompense

Vous vous souvenez de Maguy ? C’est la petite chienne Carlin de 2 ans, qui avait été volée dans un cambriolage à Croix-Rouge, avant d’être retrouvée par ses maîtres et par la police dans un immeuble du quartier (L’Union du 2 novembre). On se souvient aussi que deux témoins, qui avaient vu les voleurs pénétrer dans l’immeuble avec le chien, avaient appelé les maîtres de Maguy, et que c’est ainsi que l’animal a pu être sauvé. Bref, une histoire qui finit bien, et même très bien : la maîtresse de Maguy a tenu à faire un geste pour les deux témoins, en leur offrant une récompense. Pour les chiens aussi, quand on aime un chien, on ne compte pas.

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l’union 181112a
Au tribunal, Les stars se dégonflent

Vendredi dernier, jugé en comparution immédiate pour avoir caillassé des policiers au quartier Croix-Rouge (notre édition de samedi), un jeune de 18 ans a passé un sale quart d’heure à la barre. La représentante du parquet lui a grondé dessus, la présidente aussi. L’occasion pour elle de tacler ceux qui roulent des mécaniques devant les copains. « Vous commencez fort ! », s’exclame la magistrate, en faisant référence au casier vierge du caillasseur. « Vous voulez devenir comme les grands , faire comme eux : Croix-Rouge – prison, Croix-Rouge – prison ? Quand ils caillassent la police et ne se font pas prendre, ce sont les rois du quartier. Mais quand on les attrape, je vous garantis qu’ils ne font plus les stars. »

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l’union 181111a
Centenaire : Le 11-Novembre, c’est aussi la renaissance

Arnaud Robinet : « J’invite la population à venir en nombre rendre hommage aux combattants. »
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Reims Bombardée 1 051 jours, la ville a pu, tel le phénix, renaître. Aujourd’hui ce sera aussi le moment de se le remémorer.

Placée à quelques kilomètres de la ligne de front, Reims fut bombardée pendant pratiquement quatre ans. Au cours du conflit, la cité devient un symbole, celui de la France meurtrie (avec l’incendie de sa cathédrale), d’une population qui fait corps aux côtés des poilus et, enfin, après l’Armistice, elle devint aussi le symbole des villes à reconstruire.

Arnaud Robinet, le maire de Reims a souhaité que « les enfants soient au cœur de ces commémorations ».

Ce matin, une cérémonie intergénérationnelle d’ampleur débutera à 11 heures avec « plus de 500 participants hors public, du jamais vu depuis le début des commémorations du centenaire » , explique Arnaud Robinet. En plus des élus, des représentants de l’État et des membres d’associations patriotiques. « Il y aura ainsi 100 militaires du 132 e BCAT (Bataillon cynophile de l’armée de Terre). La Ville signera ce jour-là une convention pour leur présence aux cérémonies de commémorations à venir et on dévoilera un véhicule blindé au nom de Reims. Seront aussi présents à la cérémonie, vingt pompiers du SDIS puisque le drapeau de la compagnie des sapeurs-pompiers de Reims a reçu en juillet 1919, la croix de chevalier de la Légion d’honneur. » Le maire évoque la participation des 70 choristes de Nicolas de Grigny et des 50 musiciens de l’harmonie municipale. « Il y a aura 170 scolaires : trois classes venant des écoles Charpentier, Thillois, Charles-Arnould chanteront la chanson Le soldat de Florent Pagny. Une centaine d’élèves de trois écoles du quartier Croix-Rouge ont confectionné des bleuets à partir de bouteilles en plastique pour orner le site du monument aux morts. Enfin, 60 lycéens de la préparation Marine et Terre seront là. J’ai souhaité aussi que l’ensemble des porte-drapeaux (vingt) participe à la cérémonie. »

L’édile lance un appel : « J’invite la population à venir en nombre pour accomplir le devoir de mémoire et rendre hommage aux combattants. »

Prise de conscience

« J’ai voulu que le programme du 11-Novembre permette aussi de prendre conscience de l’effervescence dans laquelle Reims a pu renaître. La victoire marquait la fin de souffrances. La reconstruction fut longue et s’est étalée sur les années vingt et trente. C’est tout le sens des festivités organisées aux halles du Boulingrin, un édifice emblématique de cette renaissance de la ville » , poursuit Arnaud Robinet.

Parmi les temps forts : « Cent enfants du chœur du Conservatoire à rayonnement régional de Reims vont chanter dans l’après-midi. Nous aurons aussi une cinquantaine de figurants en tenue d’époque, des véhicules de collection seront visibles et la caisse des écoles va préparer de la soupe. » 600 bols et une recette authentique : crème de potimarron et croûtons.

Aurélie Beaussart

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l’union 181110c

Mystérieux coups de feu dans le quartier Croix-Rouge


Hier vers 17 h 30, une détonation, peut-être deux (l’écho ?), ont été entendues au quartier Croix-Rouge à Reims, avenue Bonaparte, là où un adolescent de 17 ans a été tué par balle au mois d’août. Alertée, la police s’est rendue sur place mais n’a rien constaté. D’après un témoignage non confirmé officiellement, « quelqu’un » armé de ce qui pourrait être « un fusil » aurait tiré « une ou deux fois » face à « plusieurs jeunes » rassemblés devant l’immeuble du 1, rue Olympe-de-Gouges, à l’angle de l’avenue Bonaparte. Tout le monde a pris la fuite, et il n’y avait plus personne à l’arrivée de la police. Celle-ci n’aurait retrouvé ni impact, ni projectile. Tir(s) à blanc ? Hier soir, le mystère demeurait sur ces détonations qui ont mis en émoi le quartier.

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l’union 181110b
Faits divers : Trois policiers caillassés, sept jeunes interpellés

Quelques pierres ont volé bas, mercredi soir, au quartier Croix-Rouge. Illustration
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Reims Trois des suspects – mineurs – ont été mis en examen, un majeur condamné, les trois autres mis hors de cause.

Mercredi, 20 heures, Croix-Rouge. Une patrouille sérigraphiée du commissariat tourne dans le quartier lorsqu’elle passe devant une dizaine de jeunes rassemblés allée des Bourguignons. L’un d’eux l’interpelle en termes véhéments : « Dégagez de là ! On est chez nous ! On va reprendre les lieux ! Cassez-vous, fils de p… ! Il n’y aura pas de contrôle ici ! »

La patrouille s’arrête. L’un des fonctionnaires reste en surveillance à côté du véhicule tandis que ses deux collègues se dirigent vers l’insolent. Celui-ci ramasse une pierre qu’il jette dans leur direction, sans les toucher.

Tir de Flash-Ball

Au sein de la bande, d’autres jeunes l’imitent. Une deuxième pierre tombe près des policiers, ainsi qu’une « bouteille en verre qui explose à une distance d’un mètre » . L’équipage tire un coup de Flash-Ball, en ne visant personne, mais la détonation suffit à disperser le groupe. L’arrivée des renforts permet d’interpeller sept fuyards tous placés en garde à vue pour tenter de savoir qui a fait quoi.

Au terme des auditions, trois des suspects ont été relâchés sans suite judiciaire tandis que les quatre autres ont été présentés hier après-midi au palais de justice. Trois d’entre eux, mineurs, ont été mis en examen. Quant au dernier, privilège de la majorité, comparution immédiate !

Âgé de 18 ans, Sekou Soumah reconnaît les faits. C’est lui qui a jeté la première pierre après avoir demandé aux policiers de « dégager » . Pourquoi ? Il reproche à la police de ne pas être intervenue assez rapidement, ce tragique soir du mois d’août où un adolescent de 17 ans a été tué par balle avenue Bonaparte. Il affirme ensuite avoir été insulté par la patrouille, ce qu’aucun de ses amis n’a confirmé. « Suite à ça, je me suis énervé. J’ai pris une petite pierre et je l’ai lancée en direction des policiers. »

Je regrette, c’est une connerie

Aucune condamnation au casier judiciaire. Dénonçant des « faits inadmissibles » , la représentante du parquet requiert cependant huit mois de prison, dont quatre ferme avec incarcération immédiate. « Je regrette d’avoir fait ça. C’est une connerie » , concède le prévenu. Les juges prononcent quatre mois, mais sans mandat de dépôt. Il repart libre avec la possibilité de les purger sous un mode aménagé. Les trois policiers obtiennent chacun 200 euros au titre de leur préjudice moral.

Fabrice Curlier

Le « ras-le-bol » du parquet

Grosse colère de la représentante du parquet, hier, contre le caillasseur. « Ce n’est pas vous qui faites la loi à Croix-Rouge ! La police y est chez elle. Elle est là pour protéger les gens, qui en ont besoin. Je rappelle le contexte : dans ce quartier, depuis le début de l’année, 30 vols avec violence et 147 affaires de violences volontaires. J’en ai ras-le-bol de voir qu’en France, des individus se fixent comme objectif de casser du flic . Cette tendance se traduit dans les chiffres : ce sont plus de 13 000 policiers et 3 000 gendarmes qui sont victimes de violences chaque année. Et parmi eux, une dizaine qui sont arrachés à leurs familles. » Autrement dit, tués.

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l’union 181110a
Il fume dix joints par jour

 

 

Mercredi soir, lors d’une série de contrôles réalisés au quartier Croix-Rouge, un jeune homme de 21 ans originaire de la région parisienne s’est fait prendre esplanade Paul-Cézanne avec sept grammes de résine de cannabis.

Trois grammes supplémentaires ont été saisis à son domicile rémois.

Interrogé, il a déclaré fumer dix joints par jour.

 

 

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l’union 181109c
Les profs abusent parfois

« Certains professeurs tiennent des propos blessants qui poussent à les insulter », racontent nombre de collégiens. Photo d’illustration
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Les enseignants ne sont pas toujours les victimes, à en croire les élèves. « Certains tiennent des propos blessants. Du type balancer méchamment à un élève qui veut faire telle ou telle profession qu’il n’y arrivera jamais » , raconte Wilfried, ancien élève du collège François-Legros à Reims, aujourd’hui lycéen. « Parfois, ils attaquent même sur le physique. J’étais au collège à Bazancourt. Je me souviens d’une fille qui avait posé une simple question au prof de technologie. Il lui avait répondu que s’il mettait de l’acide sur son nez, il raccourcirait. Or, la fille avait un nez particulièrement long. J’ai trouvé cela vraiment nul » , raconte Peter (prénom d’emprunt, tout comme les suivants).

Scolarisée au lycée Joliot-Curie à Reims, Halima n’a pas apprécié la remarque d’un professeur envers une élève arrivée une semaine après la rentrée : « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Tu perds ton temps ici, lui a lancé la prof en guise d’accueil. » Les élèves font état de mots grossiers employés par les enseignants qui poussent les élèves à déraper. « Rabaisser, c’est leur passion. Parfois, on a envie de les tuer quand ils nous insultent. Ils nous disent qu’on ne fera jamais rien, qu’on finira caissière » , raconte Blair, scolarisée au collège Paulette-Billa à Tinqueux. « L’autre jour, la prof nous a dit qu’on était des truites » , raconte Chloée du collège privé Notre-Dame à Reims. Selon une chef d’établissement qui préfère rester anonyme : « En cas d’insulte envers l’enseignant, neuf fois sur dix l’élève est en tort. Une fois sur dix, n’importe qui à la place de l’élève aurait fini par insulter le professeur. » .

 

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l’union 181109b
Justice tribunal correctionnel : Je vole, tu voles, nous purgeons

Le 10 novembre 2017, une dame s’absente de sa maison située rue Newton à Croix-Rouge. À son retour, une porte-fenêtre est fracturée, les pièces sont fouillées, des bijoux et du multimédia ont disparu.

Aucun témoin n’a vu les cambrioleurs, mais ils ont laissé des traces derrière eux. C’est ainsi que deux jeunes gens du quartier sont identifiés : Nassim Benmourad, 21 ans, et Alan Galleze, 22 ans. Le 15 octobre, les policiers débarquent au domicile de Nassim. Il saute par la fenêtre et insulte ses poursuivants quand il est rattrapé place Georges-Braque.

Les mois de prison s’accumulent

Alan Galleze est appréhendé le même jour… en maison d’arrêt, où il purge les dernières de ses douze condamnations, notamment un an d’emprisonnement pour le cambriolage d’une maison située juste à côté de la rue Newton (il s’était fait prendre en flagrant délit au mois de février).

Comparution immédiate renvoyée pour leur permettre de mieux préparer leur défense, les deux amis ont été jugés mardi après-midi par le tribunal correctionnel. Déclarés coupables du vol par effraction (et des outrages pour Nassim), ils ont chacun été condamnés à un an de prison ferme. Sauf éventuelle confusion de peines, Alan Galleze n’est plus libérable avant 2021.

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l’union 181109a
Haltérophilie : L’équipe 2 rémoise à la maison

L’équipe 2 du Reims Haltérophilie Musculation, 3 e de son groupe de Régionale 2 Grand Est, va chercher à prendre la mesure de ses poursuivants, les Mosellans de Petite-Rosselle (4 e ) et les Bas-Rhinois d’Haguenau (5 e ), aujourd’hui à domicile (gymnase François-Legros), pour le compte de la 2 e journée. Victorieux à l’occasion de la 1 re , les Marnais peuvent prendre la tête de la poule. Première barre à 15 heures.

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l’union 181108b
Course hors stade : Girard et Dechamps lauréats à Croix-Rouge

La 4 e édition de « Tout le monde court à Croix-Rouge » se disputait hier soir à l’appel de l’Efsra .

Les athlètes du club ont trusté les premières places. Chez les masculins, Florian Girard a devancé Maxence Soulet, un nouveau venu dans le groupe de Farouk Madaci (champion de France juniors du 5 000 m), et Antoine Rougieux.

Du côté des féminines, Anaïs Dechamps a dominé le classement devant Meryem El Baakak et Eugénie Lorain.

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l’union 181108a
Culture : La dictée géante attire des dizaines de joueurs

L’esprit de cette « épreuve » est davantage ludique que scolaire. A.P.
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JEAN-PIERRE BAUWENS, RETRAITÉ
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ISABELLE CARAMELLE, MÈRE DE FAMILLE
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Claude rigaud, ancien médecin
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Dans le quartier Croix-Rouge, près de 150 concurrents se sont confrontés hier, dans un esprit plus ludique que scolaire, à un texte de Zola.

Le charretier était debout, un vieillard vêtu d’un tricot de laine violette, coiffé d’une casquette en poil de lapin, pendant que son cheval, un gros cheval jaune, attendait, dans une immobilité de pierre, qu’on eût vidé les six berlines montées par lui…

Cet extrait de Germinal de Zola vous rappelle-t-il des bons (ou moins bons) souvenirs d’école ? En tout cas, hier, c’est lui qui servait de support à la « dictée géante » qui s’est déroulée dans une salle municipale du quartier Croix-Rouge.

Ici, il n’y a pas de note !

Pas loin de 150 amoureux de la langue française y participaient, plutôt encourageant pour une première, même s’il y a eu un peu de perte en ligne puisque l’on avait compté jusqu’à 200 inscriptions.

La dictée géante, c’est un concept imaginé et même labellisé par un journaliste de région parisienne, Rachid Santaki, pour qui se colleter avec les pièges et subtilités de notre langue peut s’avérer finalement plus amusant que rébarbatif. « Il ne faut pas prendre cette dictée comme un marathon de l’orthographe, commente-t-il, mais plutôt comme un jeu. »

D’ailleurs, il fut le premier – et pas le seul – à lever la main quand il posa la question : « Qui n’aime pas faire des dictées ? » , histoire de montrer à son public qu’il n’avait aucun complexe à avoir. « Et de toute façon, ici, il n’y a pas de note ! » rappelait-il.

Une large variété d’âges était représentée à cette occasion, depuis les retraités comme Françoise, une habitante du quartier qui avait « de bons souvenirs de dictée de l’école primaire, même si j’aimais plus les chiffres et les maths », jusqu’au petit Enzo, élève de CP, que le « dicteur » ne manqua pas de féliciter et d’encourager, « parce que vous, les CP, vous en êtes juste à l’âge où on commence à écrire. »

Le hercheur et le galibot

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Fort heureusement, le texte n’était pas tout à fait le même pour les débutants et les aguerris. Ce qui a permis aux premiers, par exemple, d’éviter les peu évidents « hercheur » et « galibot » qui attendaient les autres au détour des phrases. Antoine Pardessus

L’ESSENTIEL

Reims accueillait hier dans le quartier Croix-Rouge sa première « dictée géante », concept imaginé et porté par un journaliste de la région parisienne, Rachid Santaki. Près de 150 personnes d’âges très variés ont participé.

Il s’agissait d’une première pour la cité des sacres, et de la 178 e organisation de cette « épreuve » en 5 ans.

L’idée est de faire redécouvrir la langue française à travers un moment de divertissement autour des mots.

VOTRE AVIS ? : Pourquoi avez-vous voulu participer à cette dictée ?

JEAN-PIERRE BAUWENS, RETRAITÉ

J’ai voulu participer parce que je voyais là une occasion de rencontrer des gens, de passer un moment de convivialité. Vous voyez toutes les tranches d’âge différentes, personne n’a peur ! Pour ma part, j’ai quitté l’école à 14 ans, mais j’étais assez bon en grammaire ; les épithètes, les attributs, tout ça, je connaissais

ISABELLE CARAMELLE, MÈRE DE FAMILLE

C’est la première fois que je viens à ce genre d’animation ; je suis venue parce que j’étais très bonne en dictée à l’école, très forte sur les accords, donc pour moi ça faisait un petit défi : est-ce que je suis toujours aussi bonne aujourd’hui ? Et, comme ma fille est là aussi, cela permet de savoir laquelle de nous deux est la plus forte.

Claude rigaud, ancien médecin

J’ai l’habitude de ce genre d’exercice, j’ai déjà participé à des compétitions de dictée avec la Défense de la langue française. Ce qui m’amuse, c’est quand je me rappelle qu’en CM2 et en 6 e , je ne faisais quasiment jamais de faute. Là, j’ai hésité par exemple sur « charretier », sur « efflanqué ». En 6 e , je n’aurais jamais hésité !

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l’union 181107d
Course hors stade : Tout Croix-Rouge Court ce soir

 

 

L’Entente Family Stade de Reims athlétisme organise la 4 e édition de sa corrida « Tout Croix Rouge Court » ce mercredi 7 novembre.

Première course à 18 h 15.

Épreuve principale à 19 h 40 (5 km).

Départs et arrivées, parking de l’hippodrome de Reims.

 

 

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l’union 181107c
À VENIR

Belote de l’association Étoile Croix du Sud, dimanche 11 novembre à 13 h 30, 10 avenue Léon-Blum. Réservation au 03 26 06 56 66.

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l’union 181107b
Une bestiole peut en cacher une autre.

Lundi à Croix-Rouge, avenue Léon-Blum, alors que nous cherchions un logement infesté de punaises de lit (L’union d’hier), nous sommes tombés sur d’autres insectes, tout aussi dégoûtants. Au 21, v’là les cafards ! « L’immeuble est blindé de cafards, c’est insupportable ! », se plaignent des locataires de la tour. Au 25, ce sont des punaises de lit, le fléau. Le « mal du siècle » selon Reims Habitat, qui s’exprimera bientôt sur le sujet.

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l’union 181107a
Faits divers : Elle tombe mortellement lors d’une dispute, son mari incarcéré

Le drame s’est produit dans un immeuble de l’avenue Bonaparte, où le couple était connu pour ses disputes et tapages récurrents.
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Une dispute conjugale s’est terminée tragiquement dans un appartement de Croix-Rouge : la femme est tombée à la renverse, pour ne plus se relever. Son mari a été mis en examen et écroué.

Des violences intrafamiliales ont encore coûté la vie à une femme. Cette nouvelle victime âgée d’une quarantaine d’années vivait avec son conjoint dans un immeuble de l’avenue Bonaparte, au quartier Croix-Rouge. Une relation tumultueuse, sur fond d’alcoolisme chronique et de misère sociale, marquée par des disputes récurrentes. Jusqu’à la dernière, fatale, survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, mais on ne l’a appris qu’en ce début de semaine.

Les secours ont été prévenus vers 4 heures du matin. À leur arrivée, la dame gisait dans une pièce. Elle était déjà morte, depuis deux ou trois heures selon les constatations médicales.

Trop alcoolisé, il ne prévient pas les secours

Interrogé, le mari a d’abord prétendu avoir retrouvé sa femme inerte, après s’être absenté du domicile. Des incohérences dans son récit ont toutefois intrigué les enquêteurs. Poussé dans ses retranchements, il a fini par reconnaître qu’il était bien présent au moment des faits.

D’après ses déclarations, l’homme en est venu aux mains avec sa femme, ce qui est attesté par des traces de griffures qu’il portait sur son corps. Il dit l’avoir repoussée, elle serait tombée à la renverse et il aurait entendu « crac » lorsque sa tête a heurté le sol. La victime ne s’est pas relevée, sans inquiéter outre mesure le mari, trop occupé à cuver ses libations. Ce n’est que bien plus tard que l’alerte a été donnée.

Présenté vendredi au parquet, le conjoint a été écroué après s’être vu notifier une mise en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » , indique le procureur de Reims Matthieu Bourrette. D’origine portugaise, l’homme âgé de 46 ans encourt au maximum quinze ans de réclusion criminelle.

La police était déjà intervenue à plusieurs reprises au domicile du couple pour « des problèmes de tapage » , mais aucune violence susceptible d’entraîner des poursuites n’avait été constatée. Le seul antécédent judiciaire du mari se limitait à une ordonnance pénale, pour une petite infraction sans lien avec des violences conjugales.

Fabrice Curlier

Deux crimes en deux mois avenue Bonaparte

La dispute mortelle du 1 er novembre est le deuxième crime de sang commis avenue Bonaparte en deux mois. C’est à quelques pas de l’immeuble du couple, devant la barre désaffectée du n ° 9, qu’un adolescent de 17 ans d’origine tchétchène a été tué par balle le 17 août, lors d’une expédition punitive au motif encore obscur. Le tireur présumé et deux supposés complices ont été mis en examen le 18 octobre (notre édition du 19). Les avocats avaient fait appel des placements en détention provisoire. Examinées ces jours derniers, leurs demandes de remise en liberté ont été rejetées par la chambre de l’instruction de la cour d’appel

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l’union 181106a
Environnement : Les punaises de lit démangent à Croix-Rouge

La literie de Gérard Saladé est infestée de punaises, qui lui pourrissent la vie. Photos G.L
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Reims Ils n’en peuvent plus, se fédèrent, font des pétitions. Et souvent perdent le sommeil, à force de démangeaisons.

C es punaises transforment notre vie en enfer. On se sent totalement démunis, livrés à nous-mêmes. Des gens n’osent plus dormir, ça bouleverse tout ! » Gérard Saladé, 63 ans, est confronté aux punaises de lit depuis janvier. Trois interventions d’une société spécialisée n’y ont rien changé. « Elles sont devenues très résistantes, les insecticides classiques ne marchent plus. » Gérard vit au 25 de l’avenue Léon-Blum depuis treize ans, et souffre depuis des mois. « Une femelle peut avoir des centaines d’œufs. Très vite, l’appartement est infesté. Les punaises s’infiltrent partout et attaquent la nuit. »

Cet animal, devenu un fléau national, se nourrit du sang des humains endormis. C’est donc logiquement sous leur lit qu’elles s’installent souvent. « Près de leur casse-croûte » , ironise le locataire. « En suçant le sang, elles déposent de la salive qui provoque de grosses démangeaisons et des réactions plus ou moins importantes, parfois des boursouflures. » Se plaignant d’être peu épaulé par Plurial Novilia, qui « ne prend plus en charge les frais de désinfection » , Gérard Saladé a créé la page Facebook « Halte aux punaises de lit ». Elle regroupe une trentaine d’habitants. « Et encore , beaucoup n’en parlent pas car ils ont honte : ils pensent que ça vient d’un problème d’hygiène. C’est faux, il peut y en avoir dans des logements bien tenus. »

Nous avons visité d’autres logements de Croix-Rouge, certains très propres, confrontés au même problème. Au nº37 de la tour Taittinger, près de l’hippodrome, une pétition a été adressée à Reims Habitat, « signée par tout le bloc » , expliquent des habitants. Parmi eux, Hafeda Abid, au 7 e étage, élève plusieurs enfants et loge sa mère. « On était tellement piqués qu’on n’en pouvait plus. »

« C’était invivable, j’en pleurais la nuit »

Avec le soutien de Nasser Bénadéla, de l’association Entraide rémoise, son logement a été désinsectisé. « Au début Reims Habitat me demandait de payer 300 €, et finalement je n’ai rien eu à payer. » Depuis, le calvaire a cessé. Mais la famille redoute que les punaises contre-attaquent. C’est le scénario déploré deux étages au-dessus, chez Ludovic et Amandine Savetier, parents de cinq enfants.

« Ç’a été l’enfer pendant deux ans, on ne dormait plus » , s’écrie le père. Sa femme a même « quitté (s)on mari avec les enfants, tellement c’était invivable. J’en pleurais la nuit. » L’éradication a été réalisée il y a quelques mois. L’épouse est revenue, mais les punaises aussi. Les enfants montrent des « boutons qui grattent beaucoup » , une fillette a même dû aller à l’hôpital. « On a jeté des matelas, on a déchiré les papiers peints car elles se cachent dessous, on en a tué beaucoup, mais il y en a toujours » , se désespère le couple.

Aujourd’hui, il aimerait déménager. Gérard Saladé, lui, aimerait passer des messages. L’un aux professionnels : « Les logeurs doivent mieux nous aider, et les entreprises doivent utiliser des produits plus efficaces. » Le second message est adressé aux particuliers : comme les punaises arrivent parfois par des literies ou fauteuils récupérés aux encombrants, « il faudrait que les gens qui déposent leurs meubles, écrivent dessus : Ne pas prendre, présence de punaises Cela éviterait qu’elles se propagent à de nouveaux logements. »

Contactés plusieurs fois, Plurial Novilia et Reims habitat n’ont pas pu être joints.

Guillaume Lévy

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l’union 181105a
Deux feux de poubelles dans la nuit

Les sapeurs-pompiers ont été appelés pour éteindre deux feux de poubelles dans la nuit de samedi à dimanche à Reims. Deux premiers containers se sont enflammé place des Oiseaux dans le quartier Europe un peu après 21 heures.

Le second incendie, des détritus dans une poubelle métallique, s’est déclaré au rez-de-chaussée d’un immeuble de l’allée des Tourangeaux à Pays-de-France vers 22 h 30. Si des habitants ont réussi à éteindre les flammes avant l’arrivée des soldats du feu, ces derniers ont procédé sur place à des reconnaissances afin d’éviter toute reprise.

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l’union 181103a
Les bénévoles organisés en équipe ont besoin de renforts

Les bénévoles se retrouvent vers 19 heures pour préparer la tournée, qui durera jusqu’à minuit chaque soir.
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Une quarantaine de bénévoles compose l’équipe du Samu social. « Il en faudrait au moins le double pour que les tours de maraude ne reviennent pas plusieurs fois par semaine pour chacun » , évalue Jean-Luc Geoffroy, responsable de la Croix-Rouge à Reims. Formation, immersion progressive, soutien de la part des autres membres : tout est fait pour faciliter l’intégration.

Envie d’être utile, besoin d’accorder de son temps aux autres quand les enfants sont devenus grands, volonté de « donner un coup de main » quand on a soi-même connu la rue, souhait de « rester connecté » aux réalités que traversent les plus précaires d’entre nous…

Les motivations sont nombreuses et basées sur des principes que tous partagent, rappelés sur une grande affiche, dans les locaux du 3 rue Joliot-Curie. Sept mots structurent la charte de l’association : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité, universalité.

Pour devenir bénévole ou faire don de gants et bonnets : 03 26 46 31 93.

 

 

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l’union 181102b
Les poubelles brûlent…

Une poubelle est partie en fumée mercredi à 17 h 50, allée des Bourguignons à Croix-Rouge.

La nuit d’Halloween a aussi été fatale à plusieurs conteneurs : les pompiers sont intervenus à 22 heures rue des Savoyards (Croix-Rouge), puis rue de Dunkerque et rue de Normandie (Wilson), à 4 heures.

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l’union 181102a
Les cambrioleurs venaient pour le chien

Après plusieurs heures éprouvantes, la petite chienne carlin a retrouvé son foyer mardi soir.
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Un couple s’est fait dérober un chien de race, cible unique d’un vol avec effraction à Croix-Rouge.

Christiane est encore « sous le choc » . Mais au moins a-t-elle retrouvé sa chienne, Maguy, deux ans et demi, « qui est un animal, c’est vrai, mais qui fait complètement partie de notre vie » . Pour ce couple d’un certain âge, le cauchemar a commencé mardi après-midi. À 16 heures, le téléphone de Christiane lui envoie un message d’alerte : allée des Normands, dans une partie plutôt pavillonnaire de Croix-Rouge, leur maison, sous télésurveillance, est en train d’être cambriolée.

« Mon alarme s’est déclenchée et je suis rentrée le plus vite possible. Juste à temps pour voir, devant chez moi, un jeune habillé tout en noir, avec une capuche, qui s’enfuyait en courant. » Christiane rentre dans sa maison et découvre que la chienne a disparu. « D’abord, j’ai cru qu’elle s’était sauvée, donc je l’ai cherchée partout. » Sans résultat. Le fils de son compagnon envoie alors un message sur Facebook et sur la page Pet Alert 51, spécialisée dans les animaux perdus. Le résultat ne tarde pas. « Une heure après, une dame m’a appelée pour me dire qu’elle avait vu deux jeunes sortir d’une Clio avec ma chienne, et entrer dans un immeuble. » Celui-ci est aussi situé à Croix-Rouge, secteur Croix-du-Sud, rue Berthe-Morisot, à un kilomètre du domicile cambriolé. Les propriétaires du chien s’y rendent sans attendre, mais se trompent d’immeuble et repartent bredouilles. Une heure après, un autre témoin les contacte, donnant les mêmes informations. Deux jeunes se sont engouffrés dans l’immeuble avec l’animal. Cette fois, le couple appelle la police, qui arrive en nombre au pied de l’immeuble. « On a fait tous les étages, et au dernier, on a fini par la trouver ! » La police se fait ouvrir la porte d’un logement au quatrième étage, et tombe sur un locataire d’âge mûr, qui ne semble pas trop comprendre ce qu’il se passe. Près de lui, trois jeunes qui semblent squatter, dont deux qui tentent en vain de se cacher, de la drogue, et au milieu Maguy, qui se réfugie dans les jambes de sa maîtresse. « Elle a passé environ trois heures à cet endroit et n’avait pas l’air maltraitée. Dans l’appartement, il y avait beaucoup de croquettes de sortes différentes, ça m’a surprise. » De quoi s’interroger sur un éventuel trafic de chiens de race.

Du côté de la police, les agents ont interpellé les quatre individus. Grâce à la vidéosurveillance, l’un d’eux a été identifié comme étant l’auteur ou l’un des auteurs du cambriolage. Les trois autres ont été relâchés. Le mis en cause, âgé de 17 ans, a reconnu le vol avec effraction, ainsi que des outrages commis envers des policiers. Il est convoqué en janvier devant le juge des enfants.

Maguy a retrouvé son foyer et son panier mardi soir. Christiane a quant à elle perdu le sommeil. « Je le vis très mal. » Elle peine encore à s’expliquer ce qui lui est arrivé. « Je pense qu’ils étaient au moins deux, mais ils n’ont volé que le chien. Ce sont des chiens de race, je le sais, mais pour nous c’est beaucoup plus que ça. »

Guillaume Lévy

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l’union 181030b
Immobilier : Nexity s’offre l’ex-CCI de Reims

L’hôtel Ponsardin avait été acquis par la chambre de commerce rémoise en 1880. L’ensemble fait 8400 m2 dont 3200 m2 de parking sous-terrain.
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Le promoteur a été retenu par les élus pour le rachat de l’hôtel Ponsardin et son annexe.

Une longue page d’histoire va se tourner à Reims. Le siège de l’ex-chambre de commerce et d’industrie de Reims-Épernay va quitter les murs de l’hôtel Ponsardin occupé par les équipes consulaires depuis 1880. À la suite d’un appel à candidatures, c’est le groupe immobilier Nexity (3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 7 200 collaborateurs) qui a été retenu par les élus de la CCI Marne pour l’acquisition de cet ensemble de 8400 m 2 dont 3200 m 2 de parking. Le vote a eu lieu en juin et le compromis devrait se signer dans les semaines à venir. Le groupe entend développer un projet mixte comprenant des logements, des bureaux et de la restauration.

Seuls trois dossiers jugés recevables

« I l y a eu beaucoup d’intérêt avec des visites mais au final seuls trois dossiers ont été jugés recevables », fait savoir Philippe Wittwer, directeur de la CCI Marne. La chambre avait mis la barre haute en termes de garanties. Les deux autres dossiers concernaient des projets de bureaux et de résidence seniors. Le montant de l’acquisition s’élève à un peu moins de 7,4 millions d’euros alors que l’estimation était de 8 millions d’euros. « Cela reste dans la marge de négociation acceptée par les Domaines », précise le directeur.

Le bien est composé de deux lots : l’hôtel Ponsardin édifié en 1780 et en partie classé aux Monuments historiques, un bâtiment contemporain de bureaux annexes surmontant un parking sous-terrain. L’hôtel du XVIII e dispose aussi d’une petite salle de spectacles et d’un grand jardin, le toyt situé à un jet de pierre de la cathédrale.

Un déménagement lié à celui de néoma

L’ex-siège de la CCI rémoise est occupé actuellement par 110 à 115 personnes. Il y a environ 50 agents consulaires et le personnel de diverses structures dont le Reims Business Hub. Ils ne seront toutefois pas à la rue demain matin, la CCI ayant négocié de conserver l’usage d’une partie des locaux pendant un an et demi.

En attendant, un appel a été lancé auprès des acteurs immobiliers en vue de trouver de nouveaux locaux de façon définitive ou provisoire. En effet, le départ de Ponsardin est lié aux projets immobiliers rémois de Neoma Business School. Cette dernière envisage de quitter ses deux campus du quartier Croix-Rouge pour rejoindre, éventuellement, les anciens Magasins Généraux dont la reconversion est étudiée par le promoteur Kaufman & Braud, suite à une convention signée le 22 octobre avec Reims et le Grand Reims. Mais rien n’est encore fait, les données de coût et d’espace du projet n’étant encore pas connues. Dans les multiples scénarios envisagés, on ne sait pas si le personnel consulaire suivra l’école de commerce ou s’installerait le « Campus 2 » que libérerait Neoma.

En tout cas, la jolie cagnotte que devrait encaisser prochainement la chambre marnaise va sans nul doute stimuler l’imagination des professionnels de l’immobilier locaux.

Julien Bouillé

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Faits divers : Frappée par son petit ami à 14 ans

Samedi matin, c’est une jeune fille de 14 ans qui a été frappée par son petit ami. Illustration
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Deux affaires de violences entre concubins ont occupé les forces de l’ordre rémoises ce week-end.

La première est survenue samedi matin dans un logement de la rue Charles-Marq, dans le quartier Wilson : une dispute a éclaté entre une adolescente de 14 ans et son petit ami, majeur, et a dégénéré. La jeune victime, qui a essuyé les coups du jeune homme, porte des traces de sur le visage. Elle souffre notamment d’un gonflement à l’œil gauche. Interpellé, le compagnon violent était dans un état second : il avait beaucoup bu.

Refus de déposer plainte

Il devra répondre de ses actes à l’occasion d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, jumelée à une convocation par officier de police judiciaire pour le 19 décembre. C’est-à-dire que s’il refuse la peine qui lui est proposée par le procureur, il reviendra au tribunal correctionnel de décider de son sort.

La deuxième affaire date de samedi soir. Vers 20 h 50, les policiers sont appelés place Georges-Braque, dans le quartier Croix-du-Sud, par une femme qui dit avoir reçu une gifle de la part de son compagnon. Ce dernier est placé en garde à vue dans la foulée.

Mais alors que la procédure semble bien engagée, la dame fait machine arrière et refuse de déposer plainte. Une attitude qui ne laisse d’autre choix au parquet que de classer l’affaire sans suite.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. L’individu interpellé aurait pu s’en tirer sans embûche… s’il n’avait refusé de souffler dans l’éthylomètre à son arrivée au commissariat. Pour cette résistance à se soumettre au contrôle, il fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 19 décembre prochain.

Marion dardard


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