Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2009
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Du mercredi 6 janvier au 12 février, la médiathèque Croix-Rouge propose « Höfnermaniac ! », une exposition de guitares vintage européennes et japonaises.
« C’est la crise ! Nous autres, pauvres guitaristes fauchés, pouvons désormais oublier le rêve d’acquérir, sur le marché vintage, une vieille Fender, une précieuse Gibson ou autre américaine surcotée… Sortons du placard nos européennes, nos copies japonaises des 70’s ! Et ces guitares kitch qui déclenchaient encore voici quelques années hilarité et sarcasmes, quand on osait les déballer… », explique Fred l’animateur.
Quelques exemplaires de ces guitares patiemment collectées par un amateur acharné seront exposés, ainsi que des chambres d’écho analogiques à bandes, issues de sa collection.
Cerise sur le gâteau : les amateurs pourront essayer les guitares (Höfner, Framus, Ibanez etc..) qui seront sorties des vitrines les jours suivants : samedi 9 janvier de 10 à 12 heures, mercredi 13 janvier de 14 à 16 heures, samedi 23 janvier de 10 à 12 heures et samedi 30 janvier de 10 à 12 heures, ou sur rendez-vous (contact au 03.26.35.68.43).
Avant-propos : Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.
L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de REIMS HABITAT www.reims- habitat.fr et du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr/ MarchesPublics)
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’Ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée suivant article 28 du C.M.P.
3) Objet du marché : mission de maîtrise d’œuvre dans le cadre de la construction de 32 logements collectifs et 800 m2 de SHON d’activités économiques - Rue Pierre-Taittinger - quartier Croix-Rouge à Reims.
Cette opération s’inscrit dans une politique volontaire de REIMS-HABITAT de respect de l’environnement. A ce titre, l’opération bénéficiera d’une double certification H et E et QUALITEL. Le profil recherché est le profil A. La performance énergétique : BBC Effinergie.
Le maître d’œuvre devra satisfaire à l’ensemble de ces certifications.
REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.
4) Délai d’exécution : 18 mois.
5) Retrait du dossier et du règlement de consultation : Le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE Tél. : 03.26.48.43.43 Fax : 03.26.48.43.40 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr
6) Autres renseignements : Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, Tél. 03.26.48.62.30.
Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la direction des programmes techniques et spécifiques de REIMS HABITAT. Tél. 03.26.48.43.14, Fax 03.26.48.43.40.
7) Remise des offres : les offres doivent être envoyées ou remises à : Monsieur le Directeur Général de REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, 51100 Reims.
8) Date limite de remise des offres : le 15 janvier 2010 à 17 heures.
9) Date d’envoi de l’avis à la publication : le 24 décembre 2009.
51AO1712157
A l’occasion du jour de l’an, l’organisation du service de collecte est fortement perturbée. Les dispositifs mis en place pour vendredi 1er janvier sont les suivants :
Pour le centre-ville, la collecte est maintenue. La collecte du tri et la collecte des ordures ménagères du jeudi 31 décembre est avancée d’une heure afin de s’achever avant minuit.
Pour les quartiers Murigny, Croix-du-Sud, Pays de France, Châtillons et Sainte-Anne, la collecte des ordures ménagères est annulée.
Concernant les quartiers Pays-de-France et Croix-du-Sud, le ramassage des déchets résiduels est reporté au lundi 4 janvier.
Pour les quartiers Laon, Clairmarais, Saint-Remi, Verrerie, Chemin-Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neuvillette, la collecte des ordures ménagères du vendredi 1er janvier est reportée au samedi 2.
Concernant la collecte sélective uniquement, pour les quartiers Saint-Remi, Verrerie, Chemin Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neuvillette, le ramassage est reporté au lundi 4 janvier.
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 091230a
Numéro 7322 du 28 décembre 2009 au 03 janvier 2010.
NOM ET ADRESSE OFFICIELS DE L’ORGANISME ACHETEUR : CONSEIL GENERAL DE LA MARNE, correspondant : M. le président du CONSEIL GENERAL DE LA MARNE, 2 bis rue de Jessaint - 51038 CHALONS EN CHAMPAGNE CEDEX. Tél. : 03.26.69.49.68 - Télécopieur : 03.26.69.51.29 - Courriel marchespublics@cg51.fr -Adresse internet : http://www.cg51.fr.
OBJET DU MARCHE : Marché de programmation pour la reconstruction du collège François Legros à REIMS.
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES : 2 phases :
Etudes de faisabilité ;
Programme.
JUSTIFICATIONS A PRODUIRE QUANT AUX QUALITES ET CAPACITES DU CANDIDAT : Se référer au règlement de consultation.
CRITERES D’ATTRIBUTION : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous (par ordre de priorité décroissant) :
Contenu de la mission ;
Prix.
TYPE DE PROCEDURE : Procédure adaptée.
DATE LIMITE DE RECEPTION DES OFFRES : 26 janvier 2010, à 12 heures.
DATE D’ENVOI DE LAVIS : 22 décembre 2009.
DÉLAI MINIMUM DE VALIDITE DES OFFRES 150 jours à compter de la date limite de réception des offres.
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES : La transmission électronique des offres n’est pas autorisée. DELAI D’EXECUTION : 6 mois.
Le titulaire du présent marché ne pourra pas faire partie d’un groupement de maîtrise d’oeuvre pour l’éventuelle consultation liée à l’opération de reconstruction qui suivra cette étude.
ADRESSE AUPRES DE LAQUELLE DES RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ADMINISTRATIF ET TECHNIQUE PEUVENT ETRE OBTENUS : CONSEIL GENERAL DE LA MARNE, correspondant SETB, M. David JUPIN ou Mme Florence NOIROT, 2 bis rue de Jessaint - 51038 CHALONS EN CHAMPAGNE CEDEX. Tél. : 03.26.69.51.72.
ADRESSE AUPRES DE LAQUELLE LES DOCUMENTS PEUVENT ETRE OBTENUS : CONSEIL GENERAL DE LA MARNE, correspondant Service des Marchés Publics, Bureau A19, 2 bis rue de Jessaint - 51038 CHALONS EN CHAMPAGNE CEDEX. Tél. : 03.26.69.49.68 - Télécopieur : 03.26.69.51.29 - Courriel : marchespublics@cg51.fr - . Adresse internet : http://www.achatpublic.com
81304
Par jugement en date du 24 novembre 2009, le tribunal de commerce de REIMS a adopté le plan de redressement à l’égard de : VARLET Jean-François (PIANOS SERVICE), 3 rue Marie Dominique Maingot - 51100 REIMS.
Et a désigné SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Jean-François DARGENT), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS, en qualité de commissaire à l’exécution du plan. 81221
Le greffier : Bernadette DELPY.
Par jugement en date du 15/12/2009, le tribunal de commerce de REIMS a mis fin à la période d’observation et a prononcé la liquidation judiciaire au cours du redressement judiciaire de Société à responsabilité limitée LABORATOIRE LELEUX, 39 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS. N° Registre du Commerce : (B 440 796 928). 2002 B 95.
Activité : Exploitation d’un laboratoire de prothèses dentaires.
Mandataire liquidateur : SCP DARGENT TIRMANT RAULET, (Maître Bruno RAULET), 34 rue des Moulins -51100 REIMS.
81229 Le greffier : Bernadette DELPY.
Par jugement en date du 15/12/2009, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de redressement judiciaire à l’encontre de : SARL ADABATI, 37 esplanade Eisenhower -51100 REIMS. N° Registre du Commerce et des Sociétés 2007 B 645, SIREN B 500 577 176. Activité : Bâtiment général, maçonnerie, béton armé et second œuvre.
Mandataire judiciaire : SCP DARGENTTIRMANT RAULET, (Maître Bruno RAULET), 34 rue des Moulins -51100 REIMS.
Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois de la parution du jugement au BODACC. Le mandataire judiciaire devra déposer l’état des créances dans le délai de dix huit mois, à compter du terme du délai de déclaration des créances.
81237 Le greffier : Bernadette DELPY.
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À l’occasion de son traditionnel repas de Noël, Martine Massart, présidente de l’association Multi-échanges services (MutES) a rendu hommage à Colette Santini :
« La fête de ce soir, nous voudrions qu’elle soit en l’honneur de quelqu’un qui a beaucoup donné de son temps et de sa personne pour que MutES vive et fasse vivre ! Son attention aux autres, son écoute, sa serviabilité et ses qualités de cœur sont immenses ! C’est donc pour tout cela, et pour bien d’autres choses encore que nous avons tenu chère Colette, à te remercier en t’offrant ces fleurs ».
Les 55 personnes présentes, dont plusieurs représentants du monde associatif, et les élus : le député Arnaud Robinet, Éric Quénard, premier adjoint et Soumaya Berthelot, conseillère municipale ont applaudi chaleureusement Colette Santini, très émue par cette surprise.
![]() Catherine boncinelli, patronne d’un salon de tatouages et piercings, place des Argonautes, et son mari, Christophe, font partie des quatre premières entreprises rémoises choisies pour bénéficier du Fisac.
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CATHERINE BONCINELLI, patronne d’un salon de tatouages et piercings, place des Argonautes, et son mari Christophe ont le sourire. Ils font partie des quatre premières entreprises rémoises choisies le 13 novembre dernier pour bénéficier du Fisac (fonds d’intervention pour les services, le commerce et l’artisanat) en zone urbaine sensible (lire par ailleurs). Une subvention d’Etat inespérée de 2 750 euros (soit 40 % du coût total du chantier) qui va permettre au couple de faire les travaux dont il rêvait depuis son installation aux Châtillons, il y a quatre ans.
« Dans notre métier, l’hygiène et l’aspect du salon sont très importants », note Christophe. « On a pris les locaux de Plurihabitat-l’Effort rémois en l’état à l’époque. Mais on a toujours voulu refaire la totalité des sols - ce sont des dalles en plastique d’un côté et une mosaïque de carrelages abîmés datant des années 70 de l’autre - et installer une pompe à chaleur pour avoir la clim. Parce que l’été, ça tape dans les fenêtres. Il fait trop chaud pour les clients. »
C’est fin 2008 que le couple entend parler du Fisac. « Quelqu’un de la mairie nous a exposé le projet. On n’a pas hésité, on a sauté dessus ! » Mais les époux Boncinelli ont bien cru, un temps, qu’ils ne verraient pas la couleur de la subvention. « Ça traînait en longueur. Du côté de la mairie, il fallait mettre en place un comité de pilotage et désigner une personne référente. On commençait à s’inquiéter. C’est en juillet 2009 qu’on a reçu le premier mail… » se souvient Christophe. « Mme Massart, qui s’occupe du dispositif, s’est présentée à nous et c’était parti ! Nous avons monté le dossier ensemble. Elle nous a beaucoup aidés. »
Trois devis pour la pompe, trois devis pour les sols, raison sociale, bilans, demande de prêt auprès de la banque, preuves que les cotisations sociales, la TVA et les impôts étaient à jour, sans oublier une lettre de motivation… la constitution du dossier fut longue et fastidieuse ! « On a mis trois mois à tout regrouper. On a pu le déposer début novembre », précise Christophe, qui estime que ces travaux, programmés du 15 au 22 février 2010, pourront lui apporter 15 à 20 % de clients en plus. « Le comité s’est réuni le 13 novembre dernier. Dans la foulée, Mme Massart nous a appelés pour nous dire que c’était OK. On est vraiment super contents. »
Marion DARDARD
Le Fisac en Zus est un fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce en zone urbaine sensible, mis en place par la Ville de Reims, l’Etat, la chambre de commerce et d’industrie, la chambre de métiers et de l’artisanat de la Marne et les associations représentatives des commerçants et artisans. C’est une aide financière qui permet aux entreprises installées dans les quartiers Croix-Rouge, Orgeval, Epinettes, Wilson et Châtillons de se moderniser, d’investir pour développer leur activité ou réhabiliter des locaux commerciaux ; ou à d’autres de s’implanter. Il suffit qu’elles soient inscrites au RCS depuis au moins 6 mois et que leur chiffre d’affaires soit inférieur à 800 000 euros par an.
Voilà une opportunité pour préserver et développer le tissu économique de proximité et les services à la population. « Un outil complémentaire de soutien à l’activité, à l’investissement dans les quartiers en pleine rénovation », dixit le premier adjoint, Eric Quénard.
Le Fisac de Reims est le premier en France à être strictement destiné à des zones urbaines sensibles. « La première tranche représente un fonds d’Etat de 316 000 euros. Puis nous enverrons un rapport au ministère, sur la base duquel nous saurons si nous avons le droit aux deux autres tranches de 400 000 euros chacune », précise M. Quénard, qui termine actuellement, avec Marie-Noëlle Gabet, adjointe au commerce, un tour des quartiers pour exposer le dispositif.
A noter que l’attribution des aides aux commerçants est décidée par un comité de pilotage, composé de tous les partenaires, qui se réunit tous les deux mois. La première session a permis d’attribuer 25 000 euros répartis entre les quatre entreprises qui en avaient fait la demande. L’intervention financière revêt la forme d’une subvention directe pouvant s’élever jusqu’à 40 % du montant total HT des investissements. Il ne peut y avoir aucune subvention inférieure à 1 000 euros ni supérieure à 20 000. Enfin, les investissements visés peuvent concerner des aménagements immobiliers (extension, rénovation de locaux, agencement, mise aux normes d’hygiène, sécurité, accessibilité ou environnement…), des améliorations de devantures ou des outils de production, ou encore l’achat d’un véhicule.
Déjà dix dossiers sont inscrits au menu du prochain comité. « Ça monte en puissance ! » se réjouit M. Quénard.
M.D. Contact : Delphine Massart, chargée de mission Fisac. Tél.03.26.77.87.66.
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L’Acrap (association Croix-Rouge animation et promotion) proposait, mercredi 23 décembre, un après-midi récréatif gratuit pour les personnes âgées ou seules âgées de 65 ans.
Trente personnes ont fait le déplacement et elles ne l’ont pas regretté car les organisateurs, Jean-Pierre Genesseau, président, Jeannine Catry et Bernadette Canu, animatrices, leur ont offert un goûter copieux et un spectacle de variétés avec « Véro - animation musicale » spécialisée dans le style guinguette et bal à papa disco.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 091209a
Numéro 7321 du 21 au 27 décembre 2009.
1. Maître d’ouvrage : S.A. HLM LE FOYER RÉMOIS, 8, rue Lanson, 51100 Reims, tél. 03.26.84.46.46, fax : 03.26.49.01.58.
2. Objet du marché : construction d’une résidence étudiante : 212 chambres, La Rafale à Reims (51).
3. Résultats : entreprise générale PERTUY CONSTRUCTION (51 + Reims), 9.316.840 euros T.T.C.
4. Date d’envoi à la publication : mardi 15 décembre 2009.
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![]() Plus de cent enfants au rendez-vous de l’Acrap.
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Les enfants ont été gâtés par l’association Croix-Rouge Animation et promotion ce lundi 21 décembre.
Dès 14 heures, ils étaient une centaine, enfants d’adhérents mais aussi de tout le quartier, à envahir la salle polyvalente pour « déguster » un grand film d’animation qui les a emballés.
Après cette séance récréative, le président Génesseau et ses assistants bénévoles ont procédé à la proclamation des résultats du concours de dessins lancé, sur le thème du partage, auprès des enfants de 6 à 12 ans de tout le quartier. Les gagnants ont tous reçu un jouet.
Enfin, vers 16 h 30, « il » est arrivé : le père Noël en personne pour une joyeuse distribution de bonbons et friandises.
Le jour était tombé quand cette ribambelle de jeunes est rentrée au domicile.
Des photographies du concours de dessins sont disponibles dans notre galerie d’images
Des photographies de la fête de noël sont disponibles dans notre galerie d’images
Projection de diapositives :
« Le Noël d’Agossou » à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar, à 14 heures.
Pour les enfants de 4 à 8 ans.
Inscription en secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.
Avec Noël et le jour de l’an, l’organisation du service de collecte sera fortement perturbée. Ainsi, les dispositifs mis en place pour ces deux vendredis seront les suivants :
Pour le centre-ville de Reims (collecte des déchets résiduels quotidienne), la collecte est maintenue. La collecte du tri et la collecte des ordures ménagères des jeudis 24 et 31 décembre seront avancées d’une heure afin de s’achever avant minuit.
Pour les quartiers dont la collecte des déchets résiduels s’orga¬nise les lundi, mercredi et vendredi (soit trois ramassages par semaine), la collecte des ordures ménagères est annulée, ceci concerne notamment Murigny, Croix-du-Sud, Pays-de-France, Châtillons et Sainte-Anne.
Concernant la collecte sélective, seuls les quartiers Pays-de¬France et Croix-du-Sud sont concernés (collecte habituelle le ven¬dredi). Le ramassage est reporté au lundi suivant soit le 28 décem¬bre et 4 janvier.
Pour les quartiers dont la collecte des déchets résiduels s’orga¬nise les mardi et vendredi (soit deux ramassages par semaines). La collecte des ordures ménagères du vendredi est reportée au samedi, ceci concerne les quartiers Laon, Clairmarais, Saint-Remi, Verrerie, Chemin-Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neu¬villette.
Concernant la collecte sélective, seuls les quartiers Saint-Remi, Verrerie, Chemin-Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neu¬villette sont concernés (collecte habituelle le vendredi). Le ramas¬sage est reporté au lundi suivant soit le 28 décembre et 4 janvier.
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Aujourd’hui de 6 à 13 heures, marché Châtillons, rue Paul-Hodin et marché Croix-du-Sud, esplanade Paul-Cézanne.
En plus, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des marchés supplémentaires seront organisés les mercredis 23 et 30 décembre sous le Boulingrin de 7 à 13 heures. Par ailleurs, le traditionnel marché bio, organisé place Museux le vendredi, est avancé aux mercredis 23 et 30 décembre de 16 à 20 heures à l’occasion des fêtes.
Il n’y aura pas de marché les 25 et 31 décembre.
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Prochains objectifs du Reims Acrap patinage en danse sur glace : le tournoi de France du Havre les 14 et 15 février avec une vingtaine de patineurs engagés.
Tous les patineurs du club, y compris les plus jeunes, seront présents à la patinoire Bocquaine les 6 et 7 février prochains pour la « Coupe de la Champagne », deuxième épreuve du « Challenge Interli¬gues du Grand Est ».
Grâce au Fonds d’initiative locale, la ville de Reims vient de financer l’achat de trois machines à coudre pour équiper l’atelier couture de l’association de promotion de Pays-¬de-France, au 5, allée des Picards.
À la maison de quartier Croix-Rouge, Yves Pringault, directeur de l’Espace Pays-de-¬France, informe : « La maison de quartier se redéploie sur le secteur Pays-de-France à compter de début janvier. » C’est désormais au 1, allée des Béarnais que Céline Buisson, la secrétaire, Slimane Hamdi et Elham Kouch, les animateurs et Yves Pringault, le directeur accueilleront le public.
Le conseil municipal a attribué une subvention de 16.300 euros, à titre exceptionnel, « pour l’égalité entre les femmes et les hommes » à l’association Femmes d’ici et d’ailleurs (FDIA) présidée par Elham Kouch.
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L’Association des Travailleurs maghrébins de France a permis à une trentaine d’enfants du quartier de passer un agréable moment autour du sapin et du père Noël qui a distribué généreusement des friandises et des mandarines.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Les enfants ont passé un bon moment… et les adultes aussi !
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120 enfants ont profité d’une grande fête organisée dans le secteur Pays-de-France par la plupart des associations locales avec la Ville de Reims.
Autour du père Noël musicien, les Twins Jazz Events ont fait merveille.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
![]() Les enfants ont passé un bon moment… et les adultes aussi !
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L’association de promotion de Pays-de-France a voulu faire un cadeau de Noël original aux enfants de son centre de loisirs et à ses adhérents : le choix des jeunes s’est porté sur le parc Disneyland Paris où ils ont passé une journée pleine d’enchantement, avec en prime, un bon goûter partagé près de Mickey.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
1. Maître d’ouvrage : S.A. HLM LE FOYER RÉMOIS, 8, rue Lanson, 51100 Reims, tél. 03.26.84.46.46, fax : 03.26.49.01.58.
2. Objet du marché : construction d’une résidence étudiante : 212 chambres, La Rafale à Reims (51).
3. Résultats : entreprise générale PERTUY CONSTRUCTION (51 + Reims), 9.316.840 euros T.T.C.
4. Date d’envoi à la publication : mardi 15 décembre 2009.
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REIMS (Marne). Et le droit au respect de la vie privée alors ? Google a photographié la quasi-totalité des rues de Reims. La vôtre comme les autres. Une atteinte sans précédent à la vie privée estiment des parlementaires.
QUOI ? Vous ne connaissez pas encore Google street view ? Vous feriez mieux d’aller faire un tour sur internet, histoire de pallier cette lacune. Vous pourriez avoir quelques surprises… Ce service permet de visualiser en ligne la ville comme si vous arpentiez ses rues. Reims, comme des dizaines d’autres agglomérations, a subi l’assaut des « Google cars » qui ont sillonné sans s’annoncer la cité des sacres à la belle saison.
Ce service internet peut, au premier abord, paraître fabuleux. Il est facile, après avoir tapé une adresse, de déambuler dans les rues comme si on s’y trouvait. De visiter New-York ou Tokyo et Reims donc, sagement assis devant son écran d’ordinateur. Pourtant, derrière ce formidable outil se cache, d’après ses détracteurs, une nouvelle atteinte à la vie privée made in Google. C’est ce que pense par exemple Jean-Christophe Lagarde, député du Nouveau centre, qui vient de déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale, visant à encadrer précisément Google street view et ses cousins comme Pagesjaunes.fr (lire par ailleurs).
De Croix-Rouge au Pont-de-Witry en passant par Orgeval et le centre-ville, les Rémois les plus au fait de la net culture ont peut-être croisé les Google cars, des Opel Astra noires armées de caméras perchées à 3 mètres de haut. Rien n’échappe à leurs viseurs qui mitraillent à 360° tout ce qui passe devant eux. Le but des concepteurs était de constituer un plan en trois dimensions à partir de photos. Le problème est que, dans la rue, il y a des passants qui n’ont pas forcément envie d’être canardés comme Sylvie, qui s’est retrouvée sur le site le visage non flouté rue de Talleyrand. « Ça ne me dérange pas trop parce que je me rends simplement au travail sur les photos mais j’imagine que si je m’étais vue aux côtés d’un homme dans la rue, ma réaction aurait été différente. Du fait de ma profession, je n’ai pas envie qu’on connaisse ma vie privée. »
Réactions possibles pour ceux qui découvrent leur minois dans les pages de Google street view : on trouve ça formidable, on a l’impression de passer à la télé, tout le monde peut apprécier votre résidence secondaire ou votre coupé-cabriolet dernier cri à faire pâlir d’envie les voisins ; on s’arrache les cheveux en découvrant la voiture du prof de tennis de sa femme garée devant la maison ; on constate avec un enchantement certain que n’importe quel malfaiteur peut étudier les différents accès de son logement, le nombre et la marque de ses voitures…
Le problème est que ces images, accessibles librement sur internet, dévoilent tout ou presque. Y compris vous en train de bronzer les fesses à l’air dans votre jardin. Il faut dire que l’œil implacable de Google passe au-dessus de toute haie de moins de 3 mètres.
Google a bien sûr prévu des garde-fous. Par respect de la vie privée, visages et plaques d’immatriculation sont en prin cipe automatiquement floutés par un logiciel. Pour ceux, pas si rares (nous avons déniché des dizaines), qui échapperaient à ce système, l’entreprise assure qu’il suffit de lui en faire la demande pour faire disparaître l’image qui poserait problème. Et vous, que faisiez-vous le jour où la Google car est passée près de chez vous ?
![]() Ozer et les Rémoises auraient sans doute préféré un match plus facile avant de partir en vacances…
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Leaders, les Rémoises accueillent Mirande, invaincu et un point derrière au classement. Il faudra être en forme !
POUR conclure 2009, l’ORTT aurait sans doute aimé un match plus facile. Mais Reims n’a pas le choix. Il devra défier, ce soir (*), Mirande, l’autre invaincu du championnat avec Serris. Avec trois victoires et trois nuls, les Mirandaises inspirent le respect. Elles sont 3es à seulement un point du duo de leaders composé de Reims et Serris.
C’est dire le piège que représentent les filles du CPM. La saison passée, l’ORTT l’avait emporté difficilement (4-2). Il avait dû une fière chandelle à Diéniouma Coulibaly auteur d’une perf sur la Hongroise Erszebet Demeter qui a depuis quitté le Gers. « Diénou » revenait d’un séjour en N1 faute de résultats. Ce soir, bis repetita. Viktoria Lucenkova partie en Ukraine au chevet de sa maman souffrante, Cyril Mayeux relance son attaquante. « Elle en a dans la raquette. A elle de nous le démontrer », affirme le coach qui sait que la donne a aussi changé parce que les Gersoises ont mis la main sur la Roumaine Alexandra Chirametli.
Avec Yanan Wang, cela fait une solide paire qui peut faire basculer un match. Surtout que la Chinoise reste dangereuse à mi-distance avec un coup droit régulier et un revers agressif. En février 2009, Tong Hao avait pris 3-0 contre sa compatriote. « Une fois encore, la composition d’équipes sera importante, note Mayeux. Avec Jacques, on va parler stratégie mais, au pire, il faut préserver le nul. »
Ph.L.
(*) Le match se déroulera à Géo-André à partir de 19 h 30. Entrée gratuite.
REIMS : Tong Hao (n°17), Cécile Ozer (n°52), Diéniouma Coulibaly (n°77).
MIRANDE : Yanan Wang (n°22), Alexandra Chirametli (n°55), Aude Lesueur (n°103). 7e journée : REIMS (2e, 16 pts) - Mirande (3e, 15), Echirolles (6e, 11) - Quimper (8e, 10), Beaufou (10e, 6) - Mulhouse (9e, 9), Miramas (5e, 12) - Metz (4e, 14), Marly/Elancourt (7e, 11) - Serris (1er, 16).
L’association InterCampus rémoise pointe du doigt une spécialité culinaire un peu indigeste fourguée par le Crous aux étudiants : « Depuis le début de l’année 2009-2010, le prix des sandwichs a largement augmenté en cafétéria, jusqu’à 25 % d’augmentation… ».
Tout ça pour « financer les pertes financières du blocage du campus Croix-Rouge l’année passée. Ce sont donc les étudiants qui paient, chaque jour, le coût du blocage du Crous et ce n’est pas normal… Nous réclamons également que l’Université et le Crous prennent leurs responsabilités par rapport aux blocages en favorisant l’expression démocratique des institutions plutôt que l’expression démagogique des syndicats… » Ils sont bien ces petits jeunes !
Contact Intercampus.- Tiphanie Milcent : tiphanie.milcent@gmail.com et Yann Yver : yann.yver@gmail.com
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L’éclipse a duré une dizaine d’années. Depuis l’accueil d’une épreuve du challenge rémois, l’ASPTT Reims n’avait plus organisé de tournoi. La lacune sera réparée aujourd’hui (à partir de 9 heures) à Géo-André (*) que Yves Mayeux et son équipe ont investi pour la 4e manche du Trophée du Vignoble.
Cette initiative traduit le dynamisme du club. L’ASPTT a franchi cette saison pour la première fois la barre des 40 licenciés FFTT.
Un chiffre qui donne du corps à un club qui privilégie la convivialité et se tourne résolument vers la formation avec l’apport technique de Pierre-Alexandre Delhorbe. La preuve ? L’ASPTT Reims, qui a déniché les Diéniouma Coulibaly, Capucine Alnot ou Cyril Mayeux, domine les tableaux où sont recensés les plus jeunes.
Simon, Thibault et Victor sont ses porte-drapeaux. En attendant Noé Staskiewicz qui n’est pas très loin…
Simon MOUZE
1er du tableau 5 à 6 (15 pts) A 14 ans, Simon en est à sa troisième saison. Son style de bloqueur fait des dégâts. Tant et si bien que Simon devrait être contraint d’abandonner ce tableau puisqu’il va être classé 7 en janvier.
Thibault LEROY
2e du tableau 5 à 6 (14 pts) De deux ans son cadet, Thibault verrait son horizon s’éclaircir si Simon changeait de catégorie. Pensionnaire de la classe ping de Saint-Rémy, il est issu de la filière des premiers pas pongistes. Elodie Barcelo l’a repéré à l’école Barthou. Encore timide à la table, il a lâché des matches mais, depuis, Thibault, déjà vu en R3, a mûri. En prime, il ne rechigne pas à suivre des formations d’arbitre. Il sera bientôt jeune officiel.
Victor FOURNAISE
1er du tableau 5 à 8 (18 pts) Le plus doué des trois, Victor partage les commandes de ce tableau avec le Mesneusien Stéphane Fernandes. Lui aussi a déjà goûté à la R3 où son coup droit a fait des ravages. Dommage qu’il en abuse alors que son revers est désormais lui aussi bien en place. Ses futurs duels contre Simon Mouze promettent.
Philippe LAUNAY
(*) Evoluant d’ordinaire au gymnase Henri-Barbusse, l’ASPTT Reims va exceptionnellement délocaliser son tournoi.
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Cette même nuit, vers 2 heures, une Renault Safrane a brûlé place Jean Fragonard à Reims. Le feu a tout l’air d’être criminel.
Même constat après l’incendie d’une Ford Escort, hier, vers 1h 30, allée des Landais, près de la piscine Croix-Rouge (des voitures brûlent régulièrement sur ce parking).
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L’hebdo du vendredi- n° 149 - 091218f
URBANISATION : Quartiers prioritaires des villes : vers l’hétérogénéité…
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26 communes de Champagne- Ardenne hébergent 61 quartiers dits sensibles. Quelles sont leurs caractéristiques démographiques ?
Depuis 2007, le CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) constitue la nouvelle référence de la politique de la ville.
En Champagne-Ardenne, tandis qu’on comptait 30 Zones Urbaines Sensibles (depuis 1996), 31 nouveaux quartiers se sont ajoutés à la liste des secteurs à quadriller (îlots ne rassemblant parfois qu’une dizaine de logements et moins de500 habitants) : trois nouvelles zones prioritaires figurent parmi les plus précaires dans la région, dont celle de « Jardelle - Paul Vaillant Couturier ».
À Reims, si l’ancienne ZUS « Croix-Rouge » compte 17 500 résidents, le CUCS « Pommery –Europe - Chemin Vert » n’en dénombre que 6 000. La forte progression du nombre de petits quartiers au sein de la nouvelle géographie priori¬taire a ainsi renforcé le caractère défa¬vorisé de ceux de Champagne-Ardenne : ces nouveaux quartiers, au cœur desquels l’aide sociale est plus ciblée, rencontrent cependant moins de diffi¬cultés que leurs voisins en ZUS, un plus petit périmètre permettant de mener des actions concentrées. 30% des quartiers de Champagne-Ardenne font partie des 10% les plus défavorisés de France : dans un quartier prioritaire sur deux, plus de 80% de la population réside en HLM. La couverture de la CMU y est prépondérante et le taux de chômage plus élevé.
En 2006, on observait en ZUS environ 20% de chômage (contre 16% pour les autres quartiers et la France). Dans le classement de l’Etat, afin de mener à bien ses missions, 24 quartiers champarden¬nais sont classés en priorité 1 (soit globalement moins qu’en moyenne nationale), et 18 en priorité 3 (presque exclusivement des nouveaux quartiers). Sur l’ensemble des vingt unités urbaines concernées par la géographie prioritaire, la population dimin¬ue de 3,2 % entre 1999 et 2006, contre 1,7 % pour les unités urbaines hors CUCS.
Basket NF1 : vite rebondir
Troisième défaite de suite pour le Reims Basket Féminin qui a laissé échapper la victoire face à St-Paul Rezé (60-61). Les Rémoises (13èmes) tenteront, samedi 19 décembre, de se sortir de cette mauvaise passe lors de leur déplacement à Voiron (10ème).
Roller N1 : prudence
Pour leur dernier match de l’année, les joueurs du RHR, actuellement 3èmes de leur poule, se déplaceront, samedi 19 décembre, à Moreuil (5ème).
![]() L’une des nombreuses portes défoncées par les vandales : le coût des dégâts devrait atteindre plusieurs milliers d’euros.
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Une dizaine de portes fracturées, des vitres brisées, le bureau de la directrice retourné… Située au quartier Croix-du-Sud, l’école élémentaire Galilée a été vandalisée par des inconnus dans la nuit de mercredi à jeudi.
Conséquence de ce geste imbécile : les 158 élèves répartis en sept classes n’ont pu avoir cours sur place durant la matinée.
« Les CP ont été accueillis à la maternelle Newton située juste à côté tandis que les plus grands sont allés à l’école voisine Joliot-Curie », indique Jacques Meyer, adjoint au maire chargé des affaires scolaires. « La cantine n’a pas été touchée. Les enfants ont pu s’y rendre à midi. »
Intervenues en urgence dès la découverte des faits à 7 heures, les équipes municipales ont passé une bonne partie de la matinée à tout nettoyer et remettre les lieux en état. Il reste à remplacer les portes, mais les élèves ont quand même pu réintégrer leur école à 13 h 30.
Si le coût des dégradations n’est pas encore chiffré, M. Meyer l’estime probablement à « plusieurs milliers d’euros ». « Une dizaine de portes ont été défoncées. Le bois a volé en éclats. Il va falloir les remplacer. Plusieurs vitres ont été cassées à l’intérieur, ainsi qu’une vitre extérieure. C’est sans doute par-là que les voleurs sont entrés. »
Des lecteurs DVD ont en effet disparu dans la salle informatique. Aucun autre vol n’aurait été constaté.
La plupart des dégradations relèvent de la bêtise gratuite : café renversé, fils électriques arrachés, coupes sportives fracassées contre les murs… Les intrus ont visité toute l’école, du rez-de-chaussée au deuxième étage. Les plus gros dégâts ont eu lieu dans le bureau de la directrice où le mobilier, un ordinateur et diverses fournitures ont été jetés à terre. Les services de police ont ouvert une enquête. Des vandales, on ne sait pour l’instant qu’une chose : ce sont des fumeurs. Ils ont laissé derrière eux de nombreux mégots de cigarettes.
F.C.
![]() Quatre podiums à Dijon, dont une première place pour Justine Delaunois en Vermeil 2.
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Le Reims Acrap patinage s’est bien défendu le week-end dernier au trophée du Lion (Tournoi de France de danse sur glace 1re division) à Belfort.
Les patineurs rémois se sont distingués dans sept catégories. Cette compétition de niveau national regroupait des patineurs venus de Belfort, Besançon, Brest, Cergy, Dijon, Épinal, Franconville, Le Havre, Morzine et Reims.
En Pré-Bronze 1, la jeune Victoire Plomion se classe 5e.
Très bons résultats en pré-Bronze 2 pour Jeanne Reppel (3e) et Mélanie Carrie (5e) ; de grands progrès pour Chloé Pillet 13e de ce groupe de 17 patineurs.
En Bronze 1, Juliette Wary remporte une très belle 3e place tandis que Renan Manceaux se classe 11e après une chute dans sa danse libre.
En Bronze, Margaux Abib-Gruet réalisait deux belles épreuves (danse imposée et danse libre) et prenait la 3e place. Anaïs Milard et Coralie Dehu n’ont pas démérité en se classant 9e et 14e de cette catégorie.
En Argent 1, Camille Renault pour sa première compétition dans cette catégorie, ne se classe qu’à la 7e place après une chute aux imposés qui l’éloigne du podium. Eva Lemaire, quant à elle, s’est bien défendue en obtenant la 11e place.
Passage en catégorie supérieure également pour Solène Manceaux (Vermeil 1) : elle réalise deux belles épreuves avec un très bon score qui la classe 5e.
En Vermeil 2, Justine Delaunois a brillé dans les deux épreuves, remportant la 1re place. Norina Dakeur, pour son premier tournoi de France se classe 7e.
« Il faut maintenant continuer sur notre lancée », conclut Ludivine Lemaire, entraîneur de danse sur glace du Reims Acrap Patinage.
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Le tram, il peut bien passer avenue Bonaparte mais il ne doit pas compter sur les habitants pour applaudir son arrivée.
Àla place du tramway, Gérald et Sylviane, locataires allée des Béarnais, auraient préféré voir de nouveaux parkings. « Cela aurait été plus utile. Place Bonaparte, on ne peut pas se garer, ils crament les bagnoles. En plus, le tramway ils l’ont retiré alors pourquoi le remettre aujourd’hui ? »
Dominique, 56 ans, installée dans les blocs de Bonaparte, n’est pas plus convaincue. « Franchement, là ça nous embête plus qu’autre chose ». Ce sera mieux quand il roulera : « Moi, je suis habituée au bus donc je ne pense pas prendre le tramway. En plus, les voitures vont être embêtées pour rouler ». Pour Dominique aussi, cet argent aurait pu être dépensé autrement : « Je trouve qu’il aurait été plus intéressant de créer des espaces pour les jeunes. On les critique beaucoup mais ils n’ont aucun endroit à eux pour se retrouver ».
« Raser Croix-Rouge et faire des tas de petites maisons écolos jusqu’à la gare TGV de Bezannes, c’est comme ça qu’ils auraient dû dépenser l’argent du tram. Là on aurait eu un truc vraiment novateur », estime Karim, professeur stagiaire d’économie. « Avec un petit jardin chacune, les maisons et des terrains de sports dans chaque quartier et un bus électrique pour transporter les gens ». Voilà pour ceux qui veulent refaire le monde. Irène, quant à elle, se félicite de l’arrivée du tram : « J’habitais Paris avant alors je sais qu’un tramway sera utile ». Et puis, il y a Géraldine employée à la boulangerie pour qui la vie est plus belle depuis qu’elle est installée dans les nouvelles cellules commerciales avec vue sur le futur tramway : « On est là depuis trois semaines et déjà tout a changé. Moins de stress, plus de vie, on est beaucoup mieux qu’enfermés dans la galerie là-haut ».
En résumé, les riverains de l’avenue Bonaparte ont des attentes et des satisfactions qui relèvent de la rénovation urbaine et non du tram. Ce sera à lui de prouver qu’il est utile au milieu de cela.
C.F.
Pas encore convaincus les habitants de Bonaparte ? Christian Messelyn, le président de Mars qui installe et qui va gérer le tramway est certain qu’ils changeront bientôt d’avis : « Le tramway va largement les rapprocher en temps du centre-ville. Ils auront un réseau de bus réorganisé qui va desservir des coins aujourd’hui mal couverts.
Circuler à pied ou à vélo sera bien plus agréable. Il y aura un arrêt pour les lycéens d’Arago. Esthétiquement, la voie engazonnée apportera de la verdure ».
Les riverains pourront juger sur rail du résultat dès la fin juin 2010 quand les travaux seront terminés. En attendant de goûter au tram en avril 2011.
Jusqu’au 30 décembre, dans tous les espaces de la médiathèque Croix-Rouge, l’exposition « Parole(s) africaine(s) » conçue par le centre de créations pour l’enfance de Tinqueux, présente des sculptures.
les silhouettes d’animaux, de guerriers et de masques, puisées dans le patrimoine plastique de l’Afrique, sont confrontées à des proverbes.
En Afrique noire, toute parole est poésie, c’est-à-dire création. Les proverbes africains, plus que tout autre genre de la littérature orale, conservent la forme qu’ils avaient dans les temps anciens : celle du poème.
Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar.
Les joueurs du Roller Hockey Reims se déplacent demain chez les Outlaws de Moreuil dans le cadre de la 7e journée. Les hommes du président Bock se doivent impérativement de relever le défi picard s’ils veulent prétendre jouer les premiers rôles au sein d’une poule relevée.
Deuxièmes ex-aequo, les Rapaces sont idéalement placés et possèdent deux points d’avance sur leur adversaire du soir. Mais ce déplacement pourrait bien prendre des allures de traquenard. Les Moreuillois restent en effet sur une victoire importante chez les Apaches de Tours, et comptent un match en moins.
« C’est une équipe qu’on connaît bien, un peu irrégulière, et qui est capable de nous faire très mal si nous ne jouons pas un match plein et sérieux », prévient le défenseur Marc Thiébaut. Que ce soit anciennement en N2, ou maintenant en N1, les joueurs de la cité des sacres ne sont jamais parvenus à s’imposer en terre picarde, y perdant même leur accès aux play-offs la saison dernière (défaite 5-4). Point négatif, les Rémois devront composer avec l’absence pour une durée indéterminée de Romain Karsenty (raison médicale).
DEMAIN, 19 HEURES, MOREUIL
REIMS : Haas, Muller ; Tarte, Duplant, Lexcellent, Godefroy, Thiébaut, Maujean ; Lhoste, Capitaine, Rivard, Fayault, Morel, Rogé ; Marsault.
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Lutter contre les stéréotypes, les violences, les inégalités entre hommes et femmes : des problèmes au cœur d’une action animée par Femmes relais 51.
« TOUT au long de l’année, Femmes Relais 51 lutte contre l’exclusion et pour l’émancipation de la femme », expliquent les membres de l’association. Ils ont décidé de créer un moment fort, mardi, autour de l’égalité hommes-femmes, à la Maison de quartier des Châtillons. « Un projet qui nous tenait particulièrement à cœur », a souligné leur présidente, Fatima Talbi.
Mercredi, leur journée « Cultur’elle », coordonnée par l’un des membres, Sébastien Poncinet, a présenté une série d’ateliers et d’animations. L’objectif : amener à réfléchir sur le problème de l’égalité entre les sexes. Avec des questions du type « Les maris peuvent battre leur femme : Vrai ou faux ? » La réponse peut sembler évidente, et pourtant… « Il faut dire stop à la violence conjugale ! » s’est écriée une bénévole. « Que vous évoquent les mots homme et femme ? » Aux termes « sexe fort », « orgueil » « carapace » seront opposés « courageuse » « rayonnante » « écoute ». Sous celui de « femme », quelqu’un a écrit « larmes »…
Des exercices ludiques naïfs, voire simplistes, mais qui font ressortir la représentation que se font les publics des quartiers et leurs idées reçues sur l’égalité. Un film du collectif « Z Machine », « Femmes après la chute », a été projeté. Des jeunes stagiaires de l’AEFTI (Association pour l’Enseignement et la Formation des Travailleurs Immigrés) ont préparé des sketchs sur les discriminations au quotidien. « Le but, c’est d’interpeller le public », précise Anne-Marie Taupin, formatrice. « Nous avons un contact avec les femmes et les enfants, qui se livrent plus facilement », confie Céline Cassis, gendarme, venue témoigner au débat sur « Les métiers ont-ils un sexe ? »
Christiane Kutten, adjointe au maire en charge de l’égalité hommes-femmes, prépare, avec son équipe, une grande manifestation sur ce sujet, du 13 au 20 février. 2010 sera en effet l’année du centenaire de la journée internationale des droits de la femme.
La maire l’avait laissé entendre lors de la réunion du conseil de quartier centre. L’année 2010 sera l’année du plan propreté, un plan bien plus ambitieux que ne le laissaient filtrer quelques informations distillées par l’équipe municipale.
La Ville va lancer un plan propreté en avril 2010. Une somme de 1,1 M€ sera dépensée en fonctionnement dont 645.000 € pour la création de vingt emplois.
Une somme de 1,1 M€ en investissement servira à acheter six micro-balayeuses et quatre balayeuses-aspiratrices.
A cela s’ajoutera la mise en place de containers enterrés dans les quartiers Croix-Rouge, Orgeval et les Epinettes plus la création de quatre postes de policiers municipaux pour faire la guerre à la saleté.
A.M.
Mardi à 21 heures une Citroën C2 s’est enflammée pour une raison inconnue allée des Picards. Deux voitures ont été endommagées par propagation.
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Organisés à la Halle Universitaire Croix Rouge de Reims, les championnats départementaux seniors ont rassemblé le week-end dernier 152 participants issus de dix clubs différents. Le tout pour un peu plus de 300 matches en deux jours !
Longuet en simple et mixte
Forte de vingt tableaux, cette compétition a réuni les meilleurs Marnais. De quoi assister à quelques belles empoignades. A commencer par la catégorie B où Jérémy Longuet (B2, ABC Reims) - également vainqueur en mixte - s’est extirpé d’une poule difficile alors que Ketty Koniushok (B3, RUC) a créé une petite surprise devant Emilie Nedellec (B2, ABC Reims).
La catégorie C était manifestement propice aux doublés puisque Marc-Aurèle Moinault (C3, Magenta) et Laura Sogny (C3, Ruc) ont excellé dans cet exercice.
Chez les D, Olivier Barthelemy (D1, Ruc) s’est, lui aussi, mis en évidence en empochant les titres en simple et en mixte. Idem en non classés pour Séverine Vignot (ASPTT Châlons) et Julien Tuffin (Reims Europe Club).
A noter enfin que cette compétition était qualificative pour les championnats régionaux qui auront lieu les 24 et 25 avril.
B
Simple hommes : 1. Longuet (B2, ABC Reims) ; 2. Ferreira (B2, ABC Reims).
Simple dames : Ketty Koniushok (B3, Reims UC) bat Emilie Nedellec (B2, ABC Reims) 21-12, 21-10.
Double hommes : 1. Diedic (C1) - Albaud (B3, Reims UC) ; 2. Longuet (B3) - Haro (B3, ABC Reims).
Double dames : 1. Pauline Eschalier (B2) - Mathilde Berthelot (B3, ABC Reims) ; 2. Eugénie Massard (B3) - Noémie Delprat (B3, ABC Reims).
Double mixte : 1. Jérémy Longuet (B3) - Emilie Nedellec (B3, ABC Reims) ; 2. Vincent Haro (B3) - Pauline Eschalier (B1, ABC Reims).
C
Simple hommes : Moinault (C3, Magenta) bat Koch (C2, ASPTT Reims) 21-17, 21-16.
Simple dames : Laura Sogny (C3, Reims UC) bat Morgane Santos (C4, Reims UC) 21-18, 21-15.
Double hommes : Moinault (C1, Magenta) - Portal (C3, ABC Reims) battent Ait Adi (C3, USCA Châlons) - Laudy (C2, ABC Reims) 21-11, 16-15 abandon.
Double dames : 1. Laura Sogny (C4) - Morgane Santos (C2, Reims UC) ; 2. Christine Bertois (C4) - Florence Clement (C4, Courcy).
Double mixte : Tommy Ait Adi (C4, USCA Châlons) - Mathilde Berthelot (C3, ABC Reims) battent Jérôme Koch (C4) - Céline Patenaire (C4, ASPTT Reims) 21-14, 21-15.
D
Simple hommes : Barthelemy (D1, Reims UC) bat Etienne (D1, Reims UC) 21-15, 21-15.
Simple dames : Florence Clement (D1, Courcy) bat Cristina Machado (D3, ASPTT Reims) 21-12, 21-13.
Double hommes : Mazingant (D1) - Depierreux (D1, Reims UC) bat Etienne (D1) - Chauche (D1, Reims UC) 21-16, 21-18.
Double dames : Marine Renault (D1) - Charline Henriet (D1, Magenta) battent Cristina Machado (D3) - Angélique Martins Tavares (D4, ASPTT Reims) 21-17, 21-19.
Double mixte : Olivier Barthelemy (D1) - Lucie Mollet (D2, Reims UC) battent Julien Ravier (D4) - Nathalie Kolkes (D2, Bad Tinqueux) 21-19, 15-21, 21-19.
NON CLASSES
Simple hommes : Tuffin (Reims Europe Club) bat Steck (Epernay) 21-14, 21-13.
Simple dames : Séverine Vignot (ASPTT Châlons) bat Laurence Fifis (Reims Europe Club) 22-20, 22-20.
Double hommes : Bouvier - Tuffin (Reims Europe Club) battent Martin - Duval (Bad Tinqueux) 21-12, 21-12.
Double dames : 1. Annie Depierreux - Céline Gosnet (Courcy) ; 2. Pauline Payen - Camille Patureaux (Bad Tinqueux).
Double mixte : Régis Meyer - Séverine Vignot (ASPTT Châlons) battent Fabien Loll - Stéphanie Mougeot (USCA Châlons) 21-16, 21-15.
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Une vie faite de combats difficiles, un courage et une détermination de tous les instants : c’est le constat unanime fait par l’entourage de Sophie Soumaré. Née au Mali, elle a subi l’excision à l’âge de 8 ans.
Elle arrive en France pour continuer ses études, se marie en 1976 avec un Sénégalais d’ethnie soninké qui perpétue, elle aussi, l’excision. Elle protégera non seulement ses deux filles de ces mutilations, mais toutes celles de sa famille.
En 1987, elle rejoint le Gams (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles féminines) dont la cofondatrice est le docteur Marie-Hélène Franjou. Sophie Soumaré crée une antenne à Reims et en est à présent la médiatrice sociale et culturelle.
« Vous avez été parmi les femmes les plus actives et les plus écoutées de l’association, trouvant les mots justes pour convaincre et alerter avec discernement quand une fillette était menacée », dira d’elle le docteur Franjou.
Louant son humanité, sa grande disponibilité, son écoute des autres, son engagement au sein de multiples associations, elle lui a remis, samedi, dans les salons de l’hôtel de ville, les insignes de chevalier de l’Ordre du Mérite.
« En me remettant cette médaille, vous honorez les femmes en général et les Africaines en particulier, qui luttent de toute leur énergie contre les violences sexuelles et les mariages forcés », a déclaré la récipiendaire, littéralement assaillie par les marques d’affection des invités présents…
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C’était jour de fête lundi 14 décembre, pour les locataires de l’association de défense du secteur At’Hom (Hauts-de-Murigny). Les membres du bureau accueillaient leurs adhérents dans un appartement T1bis entièrement refait à neuf par l’Effort rémois, organisme logeur propriétaire et mis à leur disposition comme local associatif : deux salles de réunion, une cuisine, des sanitaires, une pièce noire et un placard, de quoi recevoir dignement les habitants et écouter leurs doléances.
Les associations amies (Union des locataires de Croix-Rouge et Polygones) étaient présentes ainsi que le représentant de la mairie, Alain Bisteur, conseiller municipal co-animateur du Conseil de quartier.
Après quatre ans d’attente et d’espoir, c’est ici que la présidente Danielle Bonfils va enfin pouvoir mettre en place des permanences hebdomadaires en après-midi et des manifestations comme une prochaine galette des Rois.
L’adresse : 1, allée Yves-Gandon (2e étage, porte D). Boîte aux lettres associative. Tél. 03.26.86.10.03.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
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La nouvelle est tombée lundi soir : la Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté) du collège François-Legros sera supprimée à la rentrée 2010. Depuis, c’est la consternation chez les profs de la section. D’autant qu’ils avaient fait part de leur opposition à cette mesure au préalable. « On a été informés il y a deux semaines de l’existence d’une étude en ce sens, note l’un d’eux. On a tout de suite réagi en écrivant une lettre à l’inspectrice d’académie pour lui dire que nous étions contre. » Mais la visite des inspecteurs délégués au sein de l’établissement, lundi soir, a fermé la porte à tout espoir. Cette section, selon ses profs, « a pourtant toute sa place dans le quartier ». Alors ils ont décidé de ne pas baisser les bras.
Pour preuve, cette pétition contre la fermeture recueillant une cinquantaine de signatures - celles de quasiment tous les professeurs du collège - remise aux représentants de l’académie. « On a pris acte de cette décision mais on pense qu’elle n’est pas sensée. C’est purement comptable ! Alors qu’on parle ici de 6 profs et d’un directeur de section, mais surtout de 54 élèves en grande difficulté. Les effectifs sont là, on ne comprend pas. » Les profs de Segpa de François-Legros ne sont pas tant inquiets pour leur avenir, mais plutôt pour celui de leurs élèves. « Ils vont se retrouver à Joliot-Curie. Il risque d’y avoir conflit d’intérêts entre deux quartiers… Sans compter que certains seront rapatriés en classe dite classique où l’enseignement est totalement inadapté à leur situation. »
Du côté de l’académie, on comprend l’inquiétude des professeurs, mais on préfère parler de « redéploiement » sur Joliot-Curie plutôt que de suppression. « Les effectifs sont en baisse depuis quelques années dans les Segpa de la Marne (NDLR : il en existe cinq à Reims et une à Tinqueux) », constate Serge Aubry, inspecteur de l’éducation nationale-enseignement général, conseiller technique de l’inspectrice d’académie. « Notre objectif est de rentabiliser au mieux nos capacités d’accueil, actuellement légèrement au-dessus du public de Segpa. Mais ce n’est pas uniquement comptable ; il s’agit aussi de renforcer l’offre de formation de ces élèves, de développer les champs professionnels. Et nous avons choisi François-Legros car le collège va être bientôt refait. En aucun cas nous ne mettons en cause l’équipe pédagogique. D’ailleurs, on va tout faire pour accompagner les enseignants, les élèves et leurs parents - on ne voudrait pas qu’ils refusent le dispositif Segpa - dans cette opération, que nous concevons comme une sorte de déménagement à Joliot-Curie, où la section est toute neuve. »
Marion DARDARD
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Sur le papier, c’est très sympa de devenir propriétaire de son HLM. Sur le terrain, les locataires ne sont pas tous convaincus.
DANS le quartier des Tourangeaux à Croix-Rouge, la nouvelle a vite fait le tour des blocs. Les 14, 16 et 18 ont été proposés à la vente. Une petite révolution dans ce monde de locataires à perte de vue.
Acheter, partir, rester quand même… Christelle ne s’est pas posé la question longtemps : « Acheter, j’ai peur de ne pas y arriver et comme ils ne peuvent pas nous coller dehors, je leur ai dit que je restais. »
Au départ, la mère de famille avait opté pour une demande de mutation : « Ils ne m’ont pas poussé à le faire mais ça m’arrangeait. Seulement, au final, à la place de mon 78 m2, ils me proposaient un 53 m2 à Europe. Là, j’ai dit non. Du coup, je reste mais si les loyers devaient trop monter parce qu’on est à côté de la gare TGV, je bougerais peut-être. »
Si l’accession à la propriété avait existé vingt ans plus tôt, Jacques Boileau, ancien électricien, aurait sans doute acheté : « C’est très bien pour les jeunes mais moi, j’ai 60 ans et pas d’enfants donc aucune raison de me lancer dans un achat. C’est ce que j’ai expliqué au gars d’I-mmocoop chargé de vendre les appartements. Il a très bien compris et n’a pas insisté. » Aurélie Nigon, installée au 14 Tourangeaux, n’a souhaité ni acheter, ni rester : « J’ai même profité de cette mise en vente pour postuler au départ. Les demandes de changements sont si difficiles en temps normal… J’ai émis le souhait d’aller à Murigny, dans les Hauts-de-Murigny ou dans les appartements neufs de Wilson. »Pas moyen de trouver un locataire qui est passé devant le notaire, ou alors c’est qu’il vient d’un autre quartier et qu’il a grandi chez des parents propriétaires (lire par ailleurs).
Au 16 Tourangeaux plus qu’ailleurs, les locataires en place ne se bousculent pas pour acheter : « Ici, tout le monde veut surtout partir », témoigne Patrick. « En quelques années à cette adresse, j’ai tout eu : la cave défoncée, la voiture dégradée, la boîte aux lettres arrachée, le tapage, les insultes et j’en passe. J’ai l’impression d’avoir passé vingt ans dans ce bloc tellement c’est usant. »
Alors quand on leur a dit au 16 qu’ils pouvaient acheter, rester ou partir : « On a tous demandé à déménager. » Et bonne chance aux acheteurs… « C’est insupportable à cause de deux familles. » Pas de chance, celles-ci ne souhaitent pas partir et se plaignent même qu’on les incite un peu trop fortement à demander leur mutation. Ça ne se fait pas de pousser les gens dehors mais en même temps ça se comprend. La mixité sociale a ses limites.
C.F.
À Reims, la coopérative I-mmocoop a été créée pour commercialiser les logements sociaux de Reims Habitat et du Foyer rémois mis à la vente. Son président, Stanislas Varangot, a répondu à nos questions.
Un HLM prend-il de la valeur ? Si le quartier se dégrade, ne risque-t-il pas au contraire d’en perdre ? Pas moyen de vérifier car l’accession à la propriété est trop jeune. Il s’est vendu à Reims 50 appartements en 2008 et 82 en 2009. « Nous avons tout de même des exemples de biens qui ont pris 50 % en peu de temps. Il n’y a pas de raison qu’un appartement HLM ne suive pas l’évolution du marché. Surtout que nous nous engageons à entretenir ce patrimoine. » À Reims, c’est le moment d’acheter car la rénovation urbaine alliée au tram et au TGV a toutes les chances de faire monter les prix dans certains quartiers.
« Nos prix ne sont pas libres, ils sont fixés par l’État. » Stanislas Varangot a du mal à lâcher des exemples. Il a fallu insister : « Pour un T3 de 60 m2, il faut compter 80.000 euros. » Des prix en dessous du marché privé à condition que le bien soit situé dans un quartier un peu difficile car si le HLM se trouve en plein centre-ville, il ne sera pas aussi attractif.
La vente des HLM est tellement encadrée par l’État qu’il n’y a quasi aucun risque à acheter. Si l’acheteur se retrouve au chômage et doit revendre, I-mmocoop couvre toute perte financière lors de la revente (pendant dix ans). Si ce même chômeur ne trouve pas d’acheteur, I-mmocoop rachète lui-même à un montant minimum garanti (pendant quinze ans). Si notre chômeur trouve un acheteur et se retrouve à la rue, I-mmocoop lui retrouve un logement HLM (garantie de quinze ans).
L’intérêt à acheter est tout bête. Au lieu de donner de l’argent tous les mois à son bailleur, le propriétaire le donne à sa banque et à la fin il s’est constitué un capital immobilier. L’idéal est d’acheter un appartement qui ne revient pas plus cher par mois qu’un loyer.
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Être chez soi, « ça change tout ». Cette étudiante mariée à un infographiste est propriétaire de son appartement depuis juillet dernier. « On peut faire des trous dans les murs comme on veut. On redécore en se disant que c’est chez nous et on sait qu’on a fait un investissement. »
Le jeune couple a acheté au 18 Tourangeaux, à 5 minutes de la gare TGV de Bezannes. « On a vue sur les arbres et les petits oiseaux et c’est super calme. » Les nouveaux propriétaires n’étaient pas du quartier avant d’acheter. C’est le prix qui les a décidés à venir à Croix-Rouge. « On a payé 60.000 euros pour ce 50 m2. Dans le secteur privé, pour la même chose, il aurait au moins fallu donner 100.000. Seul mon mari travaille, il a un petit salaire pour l’instant, ce n’était plus dans nos moyens. En plus, nous avons eu une réduction sur les frais de notaire. » Pour eux, chercher à acheter était tout naturel : « Mes parents ont une maison à eux, je ne me suis jamais imaginée vivre toute ma vie en location. » C’est venir dans un quartier réputé sensible qui les inquiétait un peu : « Une peur qui n’était pas justifiée. On est vraiment bien et quand il nous faudra plus grand, c’est clair qu’on rachètera encore un HLM.
» Avec les 100 euros à verser mensuellement à la copropriété et les 400 euros de remboursement bancaire, ils ne paient pas plus cher que lorsqu’ils étaient locataires : « C’est à peu près ce qu’on donnait pour la location de notre appartement avenue de Laon. » Pas plus cher et l’argent n’est plus jeté par les fenêtres.
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Chaque jour, les pompiers éteignent des feux de poubelles. La banalisation de ces actes imbéciles devient insupportable pour les habitants.
« Y en a marre ! » La conversation est à peine lancée que Roseline Marandon démarre. Dans son petit local de « défense des locataires » de Pays-de-France (quartier Croix-Rouge), Mme Marandon et ses collègues expriment l’exaspération des habitants du quartier par rapport à ce qu’ils pensent être l’inaction des autorités face à la répétition incessante des feux de poubelles (mais cela vaut aussi pour les voitures, et pour d’autres secteurs de Reims, ndlr).
L’an dernier, 969 bacs verts et 621 bacs jaunes ont été volés ou brûlés. « On ne fait pas de distinction », commente sobrement Jean-Louis Cavenne pour Reims-Métropole.
En fait, comme on voit mal l’intérêt de voler une poubelle, et comme l’union suit de près le travail des pompiers, ce sont bien près de 1 600 bacs qui ont brûlé en 2008. Soit une facture de 138 000 € pour le contribuable. Qu’à cela ne tienne, la collectivité « remplace systématiquement » les bacs manquants.
Sur le plan judiciaire, « 26 plaintes » seulement ont été déposées, pour une valeur de 9 600 €. Malgré la banalisation de ces feux, les habitants en ont donc « marre ». Il suffit de demander aux résidents de la fameuse « Tour Géruzez » ce qu’ils en pensent.
Ou, à ceux de « Pays de France ». « Ça brûle toutes les semaines au 1, Bonaparte, devant le local du Foyer Rémois. À se demander si ce n’est pas ciblé »… Pourtant, le Foyer rémois est le seul organisme logeur à renvoyer vers la Ville, sans apporter la moindre réponse au problème. Dans le quartier, on appelle d’ailleurs son bureau « l’Agence fantôme ».
Les habitants, eux, sont intarissables sur le sujet : « D’après les « Grands », ce serait les « petits » de 12 ans qui mettent le feu. L’état de Droit n’est plus respecté dans ce quartier. Plus personne ne passe ici depuis la suppression des agents de proximité. Et les gens ont tellement peur qu’ils n’osent plus rien dire. Les autorités sont laxistes sur le sujet : elles ont baissé les bras. Quand elles bougeront, il sera trop tard : une arme sortira », préviennent-ils.
D’autant que ça brûle dans toute la ville, mais dans certains endroits plus que dans d’autres. Comme allée des Landais, ou des Bourguignons. Ou rue Géruzez pour les plus fréquents. Avec l’hiver qui arrive, la vie va se compliquer de nouveau dans les 75 immeubles (pour 2 500 logements) de Pays de France : les jeunes vont « squatter » les halls. Ce ne sera qu’un problème de plus.
J.-F. SCHERPEREEL
*Paradoxalement, le commissariat central n’a pas été très chaud pour répondre à l’union pour ce sujet.
Il se drogue avec son fils de 15 ans, le frappe au cou avec un couteau puis l’oblige à accuser de viol avec arme un copain de 14 ans pour expliquer la blessure… Sordide mais vrai. Cela vient de se passer à Reims.
UNE sordide affaire mêlant drogue, violence et débauche de mineurs vient d’être mise en lumière à Reims. Le principal protagoniste est un père de 39 ans qui consommait régulièrement des stupéfiants avec son fils de 15 ans. S’il n’y avait que ça…
L’adolescent a un copain de 14 ans qui participait aux fumeuses parties du père, lequel, en plus d’avoir incité les deux garçons à prendre du cannabis, sniffait cocaïne et héroïne.
Tout cela se passait dans un appartement du quartier Croix-Rouge. La police n’en aurait rien su, ou du moins pas dans l’immédiat, si une violente altercation n’avait éclaté le 5 décembre entre le père et le fils.
De la drogue avait disparu. Le père a soupçonné le copain de l’avoir volée. Il reprochait à son fils de ne pas le dénoncer et de le couvrir. Pour le punir, il l’a frappé en lui portant un coup de couteau au cou.
L’ado s’est mis à saigner. Son père - un maçon intérimaire qui vit seul avec lui - l’a transporté à l’hôpital, mais en lui demandant de mentir sur l’origine de la blessure. Obéissant aux consignes, le garçon a déclaré avoir été violé par son copain sous la menace d’un couteau. C’est à cette occasion qu’il fut blessé par la lame, a-t-il dit. La blessure qu’il présentait au cou a nécessité la pose de dix points de suture et autant de jours d’incapacité (le pronostic vital n’a pas été engagé).
Les policiers ont eu connaissance de l’accusation de viol commis sous la menace d’une arme, un crime dont la peine maximale prévue par le code pénal est de vingt ans de réclusion. Une enquête a été ouverte, l’adolescent de 14 ans placé en garde à vue.
Celui-ci, évidemment, a protesté de son innocence. Il a révélé du même coup les consommations communes de stupéfiants avec la prétendue victime et son père.
Convoqué, le fils a reconnu avoir menti sur ordre. L’arrestation du père a suivi. Il est passé aux aveux. Lors des perquisitions au domicile, les policiers ont constaté que le chien de la famille avait un œil crevé. « Infirmité de naissance », a prétendu son maître. Une rapide enquête de voisinage a permis d’apprendre que le chien avait encore ses deux yeux récemment.
De nouveau interrogé, le père a reconnu avoir crevé l’œil de l’animal un jour de colère. Les investigations ont également révélé qu’il frappait habituellement son fils, bien au-delà du droit de correction parental.
Déjà condamné dans le passé à quatre ans de prison ferme pour un trafic de cannabis, l’homme a fait l’objet d’une procédure à rallonges : « usage » et « détention de stupéfiants », « provocation de mineurs à l’usage de stupéfiants », « violences habituelles » et « violences volontaires avec arme » sur son fils de 15 ans, « dénonciation calomnieuse », « sévices graves sur animal ».
Le parquet l’a déféré en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims mais le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense. Conformément aux réquisitions du substitut, il a été écroué dans l’attente du procès renvoyé au 18 janvier. Son fils a été placé.
F.C.
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La fête de Noël à Pays-de-France, plus connue sous le nom de « fête des bonbons de Marceau », se déroulera ce mercredi 16 décembre, sur la place aux alentours du Cref et du local de l’association de locataires « Et Croix-Rouge, Comité Pays-de-France », qui coordonne la manifestation.
La Ville de Reims installera trois chalets en bois et un sapin.
De 14 h 30 à 17 heures, plusieurs animations attendront les enfants : le père Noël jazz avec ses lutins musiciens, le clown jongleur Mister Fred, une distribution de bonbons (Locataires Et Croix-Rouge), de chocolats, de boissons chaudes (Promotion de Pays-de-France) et de gaufres (Croix-Rouge accueil).
Également du thé avec les Femmes d’ici et d’ailleurs, des clémentines avec le Point-Rencontre et des brioches offertes par la boulangerie Feuillet.
Autour de Slimane Hamdi et Yves Pringault (Maison de quartier Croix-Rouge, espace Pays-de-France), d’autres structures se retrouveront pour cette fête : la Maison de l’enfance, Espoir et Jeunesse Pays-de-France, le Service départemental de prévention, la MJC Croix-Rouge (200 euros),… c’est tout le secteur qui est mobilisé pour apporter un peu de joie à ces enfants que l’ami Marceau Nicolas aimait tant.
À l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau (tél. 03.26.36.03.50.), le village du père Noël attendra les familles samedi 19 décembre à 15 h 30, au centre commercial des Hauts-de-Murigny.
Au programme, un cortège animé entre les deux centres commerciaux pour emmener les habitants sur le village du père Noël où les attendront des jeux géants, un parcours en raquettes, mais aussi lettres au père Noël, décoration écolo, restauration, maquillage, fresque, portrait photo, chorale, fanfare et bien des surprises.
« Pour finir, nous partirons à la recherche du Père Noël… », explique Patrick Schmid, directeur de l’espace Watteau : « Toutes ces animations seront proposées grâce au soutien des centres commerciaux Hauts-de-Murigny et Croix-du-Sud, des locataires de l’association At’Hom, de l’Etoile Croix-du-Sud, de l’espace Ethnic’s et des écoles du quartier, et elles seront gratuites ! »
Cette fête sera préparée ce lundi 14, mardi 15, jeudi 16 et vendredi 18 décembre : « des lumignons sont distribués aux habitants par les commerçants et les animateurs des espaces Ethnic’s et Watteau depuis le 12 décembre. Allumez-les sur le rebord de votre fenêtre de 18 h 30 à 19 heures pour appeler le père Noël le 19 décembre ! »
La grande fête du 19 sera précédée d’une semaine folle : du lundi 14 au vendredi 18 décembre, une heure de contes par jour dans les activités de l’espace Watteau, avec la médiathèque Croix-Rouge,
aujourd’hui lundi 14, en soirée, des souffleurs de « vers » iront rencontrer les parents à la sortie de l’école primaire Blanche-Cavarrot, puis les usagers du centre commercial des Hauts-de-Murigny.
Mardi 15, à partir de 17 h 15, les conteurs de Slam Tribu interviendront en public au centre commercial des Hauts-de-Murigny puis à l’espace Watteau pour les enfants et les parents de l’activité cuisine.
Enfin, mercredi 16, ce sera la fête à l’espace Ethnic’s avec les jeunes et leurs parents : buffet préparé l’après-midi par les participants et soirée ciné. Les centres de loisirs de Watteau et de l’Étoile Croix du Sud se retrouveront pour un grand jeu et un goûter commun.
Jeudi 17, retour des souffleurs de « vers » dans le quartier entre 18 et 19 heures.
Vendredi 18, les familles et les enfants de la halte-garderie assisteront à un spectacle de sculpteur de ballons et de chants de Noël, le tout accompagné d’un buffet sucré.
Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas vu un tel programme et, si le temps est de la partie, les habitants devraient s’éclater pour ce Noël exceptionnel 2009.
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![]() Les riverains perdent un court mais récupèrent une belle station de tram. « On y gagne. »
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La future station Kennedy qui a bien failli ne jamais exister est appréciée d’avance par les riverains de ce coin de Croix-Rouge.
PAS un brin d’ombre sur le tramway avenue Kennedy. Les riverains sont ravis de l’avoir bientôt à leur porte. « On va le voir passer depuis nos fenêtres, c’est super », s’enflamment Lisette et William Bon, locataires dans le quartier depuis quarante et un ans. « Pour nous, on ne peut pas mieux, il va y avoir une station juste en face. » Coup de chance ou plutôt coup de pouce dû à l’enquête publique réalisée avant le début des travaux. Il ne devait pas y avoir de station à cet endroit mais la distance entre Campus et Arago a été jugée trop longue d’où l’ajout de Kennedy. Une chance pour les habitants.
« Ils ont fait du bon travail. Ce tramway va embellir notre quartier et redorer son image », ajoute encore William. Voilà un témoignage qui donnera du baume au cœur à tous ceux qui travaillent dans le vent froid sur les chantiers.
Lakhdar Toumi, arrivé dans le quartier en 1971, adhère tout autant : « Ça me plaît, mais je prends surtout ma voiture. Enfin, ça dépend, peut-on le prendre avec la carte de bus ? En tous les cas, je ne suis pas contre. » Yves Houssack a déjà prévu de le prendre pour aller chez son médecin à Pays de France : « Ils ont fait quelque chose de bien mais je me suis toujours demandé pourquoi ils n’avaient pas tracé la ligne tout droit derrière l’Acrap plutôt que de faire des virages… » Yves a aussi repéré avec satisfaction la verdure et les futurs nouveaux passages pour piétons. Il y a tout de même une voix dissonante dans le concert des « ce sera mieux qu’avant ».
La voix appartient à Laurence Bouziri qui n’a que faire du tram : « Ces travaux nous embêtent plus qu’autre chose. On ne se sent pas concernés et, avec tous ces bouchons, on a du mal à se projeter dans l’avenir. En plus, on préfère circuler en voiture. » Finalement il y a au moins un brin d’ombre.
C.F.
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Comment les Rémoises, qui ont mené 32’17 ont-elles pu abandonné les deux points à leurs hôtes de Rezé (60-61) ?
Il ne fallait pas bon poser la question au coach du RBF, Fabrice Lefrançois et, encore moins à Bernard Lavergne, le président du club.
Entre deux colères, on a compris - mais tout le monde l’avait vu - que la volonté, la détermination n’étaient pas les atouts marnais samedi soir. « On a été mou, sans volonté », résumait le président.
Le staff rémois n’avançait même pas l’excuse de la blessure de Manon Sinico (le matin du match) pour expliquer cet incroyable scénario.
Sans une de ses leaders offensives, le RBF s’en est (trop) souvent remis à ses intérieures. Floriane Herrscher et Zuzana Gujaraidze ont pris 32 des 55 tirs rémois avec une réussite de 50 et 36 %. Il ne faut pas chercher plus loin, ou alors dans l’apathie quasi générale du groupe, les raisons de ce cadeau avant l’heure.
Car, c’est bien un cadeau que les Rémoises, qui menaient de 13 points au début de la deuxième mi-temps (40-27) ont offert à leurs hôte.
La pâle prestation de Fatou Dieng (5 pts, 3 passes, 2 d’évaluation, éliminée à la 37e) a également pesé sur la mauvaise surprise de la soirée. Car, au moment de la décision, c’est sa rivale Santa Cruz qui a provoqué les deux lancers décisifs.
Ce revers plonge les Rémoises dans la zone rouge (13es). Elles auraient une riche idée d’aller s’imposer à Voiron samedi, juste avant la trêve, pour lever le doute.
Y.D.
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Après 25 ans de présidence, un quart de siècle qui n’a pas été un long fleuve tranquille, Etienne Gosteau va laisser sa place en 2010. C’était hier sa dernière AG.
Il en a vu, vous imaginez, en 25 ans de présidence ! Ses derniers « faits d’armes » (c’est un ancien militaire) remontent au printemps et à l’été.
Il a déjà dû faire face à la contestation, par les jardiniers concernés, de l’exclusion du secteur de la Cerisaie. Pour le conseil d’administration, certains ne respectaient pas le règlement intérieur.
« Beaucoup ont élu domicile dans le jardin avec des logements de 30 à 40 m2 dans leur baraque, de vraies résidences secondaires » a-t-il expliqué à l’union.
La création d’une association indépendante pour la Cerisaie a permis d’en finir.
Et cet été, voilà notre vaillant nonagénaire qui repart au combat contre les voleurs et ceux qui saccagent les jardins familiaux. Il a même organisé des rondes nocturnes de surveillance.
Les jardins familiaux, c’est l’histoire d’une passion, mais souvent aussi une histoire passionnelle. Hier, au centre des Congrès, ils étaient encore une fois très nombreux pour l’assemblée générale.
Pour poser des questions, sur les dégradations justement, mais aussi la construction des cabanes (voir ci-dessous). Il faut dire que les jardins sont au nombre de 501, surtout sur Bétheny. Et souvent, la liste d’attente atteint la soixantaine de demandes.
« Cela fait comme une petite commune dont on doit s’occuper. Quand j’ai pris la présidence, à la demande de Jean Falala, il n’y avait pas de clôtures, et des barrages dans tous les sens. » Passion du jardinage, oui, mais aussi du social. Ce sont les deux associés qui font marcher les jardins familiaux.
Si tout le monde, élus et jardiniers, a bien sûr souhaité qu’Étienne Gosteau garde au moins un pied dans l’association, lui se contenterait bien de cultiver ses 300 m2, « avec tous les légumes possibles ».
G.F.
![]() Fabrice Lefrançois espère que ses protégées vont rapidement creuser l’écart afin de pouvoir utiliser son banc et notamment la jeune Caroline Misset.
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Face à Rezé, qui possède le même nombre de points, les demoiselles du RBF ont une occasion en or de recoller à la première moitié de classement.
LE score du dernier match, remporté par les Rezéennes, laisse craindre une fin d’après-midi tristounette. Vainqueurs 45-39 de Voiron, les « Nantaises » signaient là leur cinquième succès de la saison et rejoignaient les Rémoises en 12e position.
Tout à l’heure, les filles du RBF vont donc jouer gros dans un championnat très dense (le 7e n’a qu’un point de mieux). « Le mot d’ordre, c’est de ramener les deux points de la victoire », lâche un Fabrice Lefrançois conscient de l’enjeu de la journée.
Pour cela - n’oubliez pas le score famélique de la 13e journée ! -, les Rémoises vont devoir serrer la vis défensivement et soigner les petits détails qui font qu’un rebond est facilement capté ou qu’une aide défensive neutralise les espoirs adverses.
« Sur les six dernières journées, notre attaque a plutôt bien fonctionné, reconnaît le coach rémois. Même sans Licka Sy (indisponible depuis six semaines déjà pour une entorse au genou), ce domaine a été satisfaisant. Mais, je persiste à dire que la meilleure attaque, c’est la défense ».
C’est pour cela que Zuzana Gujaraidze et ses partenaires vont s’attacher à limiter leurs hôtes, Ménard, Santa Cruz et autre Ghariani sous leur habituelle marque (64 pts).
Elles chercheront ensuite à user de leurs points forts - Dieng à la mène, Sinico sur le poste 2 ou encore Herrscher dans la peinture - afin de prendre leurs aises et de donner plus de jeu à leur jeune phalange. Car, depuis le début de la saison et les blessures longues à guérir, Fabrice Lefrançois a « tapé sur les mêmes joueuses » au risque de les sur-solliciter et de les blesser. Le coach rémois n’attend pas de ses protégées autre chose qu’un avant-dernier coup de collier (le dernier, ce sera samedi à Voiron). Histoire de pouvoir passer sereinement les fêtes de fin d’année.
Yves DOGUÉ
La solidarité entre basketteurs existe. Fabrice Lefrançois, le coach du RBF, a proposé ses services (de joueur) à Laurent Gaudré qui s’est empressé de les accepter afin de pouvoir animer des séances à 5 contre 5.
L’hebdo du vendredi- n° 148 - 091211d
SOLIDARITÉ : Des Pères Noël Verts contre l’exclusion
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Au quotidien, précarité et pauvreté entraînent l’exclusion de nombreuses personnes démunies. Pour pallier cette injustice, le temps des fêtes de fin d’année, les Pères Noël Verts se mobilisent.
En cette période de fin d’année, le Secours populaire multiplie les initiatives et les actions solidaires en faveur des plus défavorisés, pour que chacun puisse vivre un moment inoubliable. Ainsi, pendant trois jours, cette semaine, le siège social du Secours populaire de la rue des Augustins à Reims s’est transformé en véritable ruche avec la distribution de jouets par les Pères Noël Verts…
Vert couleur de l’espoir. « Près de 2 000 enfants sur Reims sont concernés par cette démarche » explique Agnès du Secours populaire, « en revanche, nous souhaitons que les parents inscrits au préalable, se déplacent sans les enfants, pour que la magie de Noël perdure et que les enfants retrouvent les cadeaux au pied du sapin ».
Imaginé sous forme de libre-service, les jouets proposés sont neufs et proviennent de dons d’hypermarchés comme Carrefour Tinqueux et Cernay, mais aussi de particuliers sensibilisés par la noble cause. « Je tiens néanmoins à préciser que ce n’est pas du pur assistanat, puisque pour responsabiliser les familles, nous leur demandons une petite participation financière, bien utile aussi pour amener de l’eau à notre moulin » précise Agnès.
Au même titre que les enfants, les grandes personnes ne sont pas oubliées, puisqu’un libre-service « Spécial Réveillon » sera mis en place au 3, rue des Auvergnats du 16 au 24 décembre, comme le confie Agnès : « chacun pourra venir faire ses emplettes pour réaliser un vrai repas de Noël. Moyennant là encore une participation symbolique, elles pourront repartir avec une dinde, du saumon et un gâteau au chocolat par exemple ».
L’an passé, près de 1 600 familles rémoises ont franchi la porte de l’association.
Aux dires des bénévoles du Secours populaire, de nouveaux bénéficiaires sont attendus cette année, comme les étudiants, les personnes âgées mais aussi des salariés qui n’arrivent plus à boucler leur fin de mois.
O.M-L
Le Secours populaire recherche activement des bénévoles pour œuvrer dans la confection de paquets cadeaux dans les halls des galeries marchandes, mais pas seulement…
Prière de contacter le 03 26 79 12 00 ou www.spf51.org
Les actions des Pères Noël Verts
11 décembre : « Foire à tout » au 3 rue des Auvergnats à Reims.
Jusqu’au 24 décembre : paquets cadeaux dans les grandes surfaces et magasins de la Marne.
Jusqu’au 22 décembre : collecte de jouets dans 90 écoles du département.
les 15 et 22 décembre : braderie de jouets d’occasion au 1, rue des Augustins à Reims.
Le Secours populaire en France, c’est aussi : 80 000 bénévoles, 98 fédérations, 4 000 antennes, 1 232 permanences d’accueil, 16 centrales de collecte, 1 million de donateurs.
Vous pouvez également faire vos dons en ligne sur www.secourspopulaire.fr.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Objectif croissance pour Reims Management School
![]() Première apparition publique pour Bruno Angelici (entouré du Président de la CCI François Cravoisier à gauche et du DG du groupe RMS François Bonvalet) comme nouveau président du Conseil de surveillance.
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Avec l’aval de son Conseil de surveillance et de son nouveau Président Bruno Angelici, le groupe Reims Management School (RMS) programme sa croissance jusqu’en 2014 et rêve d’un grand et unique campus sur un emplacement encore à trouver.
De l’argent et de l’espace : c’est en substance ce que désire Reims Management School (RMS) des collectivités locales comme des entreprises pour asseoir sa réputation désormais internationale et, surtout, son développement programmé jusqu’en 2014. À cette date, le budget de l’école de commerce et de management, classé aujourd’hui au 19ème rang européen par la presse économique internationale, aura atteint 40 M€ (30 M€ cette année, 25 M€, il y a 5 ans ) et ses effectifs seront passés à 4 400 étudiants (3 900 à la rentrée 2008). Le corps professoral aura quant à lui grimpé à 100 professeurs permanents dont la moitié d’étrangers. Déjà occupés à 100%, les deux campus de Croix-Rouge seront, eux, parvenus à l’asphyxie. Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, François Cravoisier chiffre entre 10 000 et 15 000 le nombre de m2 supplémentaires dont la grande école rémoise a besoin et commence sérieusement à rêver à l’unique campus, « au coeur de ville ou en bordure de ville », dont le groupe RMS a un impératif besoin.
Certes, aujourd’hui, « la structure de coûts et de recettes s’équilibre » selon François Cravoisier, mais la question du financement de cette croissance se posera de manière d’autant plus cruciale qu’il « est difficile de demander davantage aux familles » pour François Bonvalet, le directeur général du groupe RMS. En Sup TG, niveau Bac +3, les frais de scolarité s’établissent déjà à 6 000 € par an et peuvent grimper jusqu’à 21 000 € pour un MBA (Master of Business Administration). François Bonvalet estime ainsi à 9 000 € par an « le coût de production d’un étudiant ».
C’est peu de dire que c’est donc avec un rien d’envie que les dirigeants du groupe RMS voient le projet Science Po à Reims bénéficier de 76 M€ d’argent public et se doter d’une subvention annuelle de fonctionnement de 450 000 € dès la rentrée 2010, jusqu’à 5,4 M€ quand le campus affichera complet (Cf L’Hebdo du Vendredi du 3 décembre). Si personne au sein du groupe RMS ne voit évidemment pas d’un mauvais œil l’implantation dans la Cité des sacres du second campus français de Sciences Po, les 325 000 € sur projets que la ville de Reims accordent à RMS semblent bien dérisoires par rapport aux moyens engagés pour Sciences Po. « RMS représente une force de consommation de 25 M€ par an » veut rappeler François Bonvalet.
« Dans la concurrence internationale exacerbée, on ne peut pas rester immobile » affirme Bruno Angelici. Le nouveau président du Conseil de Surveillance du groupe RMS, vice-président exécutif du groupe pharmaceutique AstraZeneca, effectue un beau retour aux sources puisqu’il est lui-même diplômé de Sup de Co Reims, promotion 1971, la première à s’être installée dans les locaux de la rue Taittinger, aujourd’hui si étroits pour la croissance du groupe.
Dominique Charton
COMMERCES : Redynamiser l’économie des quartiers
![]() La mise en place d’ateliers urbains a commencé mardi 8 décembre pour le quartier Orgeval.
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Un dispositif complet pour redynamiser le tissu économique des quartiers est opérationnel à Reims par le biais du FISAC (Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce). Des réunions d’information vont se succéder.
M En partenariat avec l’Etat, la CCI Reims-Epernay, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Marne et les associations d commerçants et d’artisans, la Ville de Reims vient de s’engager dans un vaste programme de redynamisation du tissu économique des quartiers.
Cette redynamisation est possible grâce à la mise en place d’un FISAC (Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce) en zones urbaines sensibles, intégrant un plan de communication et des ateliers urbains de proximité à destination des entreprises et des commerces. Le FISAC mis en place à Reims concerne les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Orgeval, Epinettes et Châtillons. Au cœur du dispositif, une subvention individuelle peut être accordée sur dossier aux entreprises commerciale, artisanale ou de service, inscrites au registre du commerce, au répertoire des métiers, justifiant d’au moins 6 mois d’activité, à jour dans leurs obligations sociales et fiscales ou projetant de s’implanter sur les quartiers concernés. Néanmoins, leur chiffre d’affaires doit se situer sous la barrière des 800 000 € HT. La subvention allouée peut couvrir jusqu’à 40% des investissements d’une société (aménagements, immobiliers, devantures…).
Pour parer aux questions, renseigner, aider au montage des dossiers, détecter tout besoin d’accompagnement ou aiguiller les (futurs) chefs d’entreprises dans leurs démarches, le dispositif intègre à Reims la mise en place d’une chargée de mission à plein temps.
Les entreprises et les commerces intéressés sont invités à participer aux réunions d’information (ateliers urbains de proximité) qui se tiendront vendredi 11/12 à 19h à la salle municipale Croix-Rouge, mardi 15/12 à 19h à la salle des Phéniciens pour Châtillons et mercredi 16/12 à 19h à la salle Rossini pour Wilson. Ces rencontres permettront d’échanger en présence des services techniques sur les possibilités offertes et les conditions d’éligibilité.
O.M-L
Renseignements auprès de la chargée de mission au 03 26 77 87 66 ou delphine.massart@mairie-reims.fr ou www.reims.fr
Les heures du conte
Mercredi 16 décembre à 11 heures, lecture du livre « Noël Baobab » de Clotilde Bernos et Sophie Mondésir (Flammarion-Père Castor).
Petit lion est bien difficile : il veut un vrai Noël ! Son ami le lièvre se met en quatre pour lui faire plaisir. Mais pourra-t-il le faire ? Pour les enfants de 4 à 8 ans.
Mercredi 16 décembre à 15 heures, Julie raconte : « Koumen et le vieux sage de la montagne », de Christian Epanya. La sécheresse a détruit toutes les récoltes. Koumen, la petite fille infirme est accusée d’être à l’origine de ce malheur… Pour tous à partir de 6 ans.
Ateliers musicaux
Samedi 19 décembre, à 10 h 30 et à 15 heures, ateliers musicaux animés par Amdy Seck, musicien professionnel et animateur culturel de l’association ACAO : animations rythmiques et musicales à partir d’une variété d’instruments à percussions africains tels que djembés, doums, sabars, tamas, balafons, krings… Pour les enfants de 5 à 8 ans (durée : 45 min).
Diapositives
Jeudi 24 décembre à 14 heures, diapositives, « Le Noël d’Agossou » de Suzanne Droz, illustré par Hélène Droz. Pour les enfants de 4 à 8 ans.
Toutes ces activités sont gratuites sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
![]() Les benjamines filent déjà bon train, au complexe troyen Henri-Terré. Au bout, un doublé par équipe marnais.
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Mercredi à Troyes, les « Acads » ont confirmé l’hégémonie marnaise et envoyé en Corse, au moins, le lycée Chanzy et celui de Somme-Vesle. Au total, près d’un millier de jeunes ont foulé le stade Terré.
LE jeu en valait la chandelle. Cette année, les champions de France scolaires de cross seront désignés en Corse. A Calvi, qui accueillera les France, du 8 au 11 mars.
Pour décrocher ce voyage insulaire, il fallait courir vite et avoir des copains ou des copines qui ne lambinent pas. Aucun billet n’était en effet délivré à titre individuel. Ils ne l’étaient que par équipes, particularité de l’UNSS.
La règle a bénéficié aux cadets du lycée Chanzy (Ardennes) et aux lycéens de Somme-Vesle (Marne). Champions de l’Académie, ils seront en Corse si leur établissement finance le déplacement puisque, seule, l’équipe championne était sélectionnée d’office. Les Carolos du lycée Chanzy attendent, eux, des repêchages pour les cadettes et les juniors filles, 2es à chaque fois. BENJAMINES
Salomé Baudoin a conduit sa course à sa guise. Une accélération dans la dernière bosse a permis à la Carolo du collège Rimbaud de finir en solo. Il valait mieux pour ce petit gabarit, qui craignait un déficit de puissance au sprint.
Par équipes, le collège d’Ablancourt (Châlons) a gagné mais la catégorie n’est pas invitée aux France (comme en FFA).
BENJAMINS
Le Mengeot Corentin Moula (Jean-Moulin) avait terminé 18e en 2008. Sa 3e place l’a donc surpris. Elle était pourtant méritée car il s’est montré fin tacticien.
Sorti 20e environ du premier virage, il ne s’est pas désuni. A l’entrée sur le stade, le Marnais était encore que 5e mais le bronze l’attendait.
MINIMES FILLES
Déjà 2e aux Départementaux il y a deux semaines à la Warenne, Emeline Ruch a récidivé à Troyes. La Nouzonvillaise a été battue par Noémie Petifourt (Chaumont), championne l’an passé mais chez les benjamines.
MINIMES
Antoine Ancelot est généreux mais le Rémois ne pouvait rien contre des spécialistes du cross. Le collégien de Robert-Schuman, plutôt footballeur, a longtemps filé le train aux meilleurs avant de raccourcir la foulée pour ne pas se mettre dans le rouge. Sage et bien joué…
CADETTES
La Chaumontaise Alexia Bailly lui était supérieure mais la Rémoise Julie Belhamri ne s’est pas laissée démonter.
La lycéenne (Jean XXIII) a su s’imposer un rythme et le garder jusqu’au bout. Egalement nageuse au RN89, Julie devance une autre Rémoise, Cassandra Vincent (Jean-Jaurès).
CADETS
Favori n°1, Alexandre Saddedine a écrasé la course. L’abandon de son copain, Ilyes Foughali (maux de ventre), ne l’a pas perturbé. Supporter le poids de la course n’effraie jamais le Rémois (lycée Arago)
JUNIORS FILLES
Zoé Hamel (lycée Pierre-Bayle) a menacé la Langroise Julia Borne pour le titre, terminant dans ses pas. La Sedanaise a, en revanche, conservé une avance sécurisante sur la Rémoise Astrid Arribas (lycée Europe) revenue fort mais handicapée par un départ en queue de peloton.
JUNIORS
Quadruplé marnais dans la catégorie où Romain Batillot (lycée viticole d’Avize) a facilement assis sa supériorité. Après avoir repris un élément parti, imprudemment, comme un boulet, il a lâché Adel Bouden (Chagall Reims) a mi-course pour faire croître tranquillement son avance. Du travail vite fait bien fait.
Philippe LAUNAY
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L’association Jaca (Jardins associatifs de la communauté d’agglomération de Reims) a remis près de 50 récompenses pour les plus belles réalisations.
Réunis à la salle Armonville, les lauréats ont, à la demande du président Didier Klodawski, observé une minute de silence pour les fidèles jardiniers disparus, dont Christian Donny, président des jardins familiaux du quartier Maroc.
Le président a ensuite félicité les adhérents pour la bonne tenue de leurs parcelles qui « embellissent d’année en année », dans le respect du règlement intérieur de l’association. Après les points positifs, ont été évoqués les soucis causés par les vols répétés dans les jardins, au point que des démissions ont été enregistrées cette année : il est en effet inacceptable de se donner du mal pour faire pousser des légumes et de les voir disparaître ensuite…
C’est ensuite près de 50 prix qui ont été remis, sous les applaudissements des personnalités venues apporter leur soutien à l’association, en particulier l’adjoint à la maire de Reims, Raymond Joannesse, le député Arnaud Robinet, le conseiller régional Michel Guillaudeau et Mario Rossi, pour les jardins d’insertion.
Ont obtenu un premier prix : Manuel Castro, Philippe Dos Santos, Pascal Grandremy, François Esposito, Claude Mathieu, Jackie Mansuy, Jean-Paul Blondelle, Benjamin Caldera, Gabriel Willems, Jean-Marc Vernier.
Ont reçu un deuxième prix : Mickaël Mayeux, Georges Pouilly, Daniel Gautier, Ermano-Louis Boschini, Didier Tourte, Gérard Soufflet, Patrick Geroges, Maurice Bouillard, A. Ndolmbaye-Nzombo, Fernand da Cuhna, Stéphanie Driancourt, Bernard Dommissy.
Ont été classés à la 3e place : Rémy Rolle, Joseph Manzoni, Hassen Zouaidi, Serge Joly, Rose-Noelle Olivier, Fernando Soares, Richard Roux, Francis Petitjean, Maurice Godbillon, André Lejay, Gérard Bellence, Alain Macaire, Georges Buisson, Valérie Berganzoni, Jean-Baptiste Mercier.
Six nouveaux jardiniers ont été cités : Daniel Jouglet, Jean-Pierre Bouvy, Marie-Annick Hureaux, Mohamed Idblal, Lionel Tromilin, Guy Axel.
Et enfin deux jardiniers remarquables : Jeanne Baudvin et Moussa Bessahraoui.
Mercredi 16 décembre à 11 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, lecture du livre Noël Baobab de Clotilde Bernos et Sophie Mondésir (Flammarion-Père Castor) « Petit lion est bien difficile : il veut un vrai Noël ! ». Pour les enfants de 4 à 8 ans.
Renseignements au 03.26.35.68.51.
Situé près du cours Eisenhower à Croix-Rouge, le parking de la rue du Docteur-Billard est très prisé des incendiaires. Un véhicule y a été mis à feu pour la seconde fois en moins d’une semaine.
Les faits se sont produits mardi soir, vers 23 h 30. « J’ai entendu une explosion », témoigne un riverain. « De ma fenêtre, j’ai vu une camionnette qui brûlait et un type s’enfuir à pied vers le cours Eisenhower. Il a dû balancer un cocktail Molotov. »
Le véhicule incendié est un fourgon Iveco. D’après le voisinage, il était immobilisé sur le parking depuis plusieurs semaines.
Samedi vers 1 h 30, un fourgon Mercedes avait été incendié au même endroit. Le feu s’était propagé à quatre voitures.
A l’occasion des 20 ans de la chute du mur de Berlin, des étudiants, de première et deuxième années du master de journalisme européen de l’université de Reims, ont récemment organisé un voyage dans la ville jadis coupée en deux. De leurs souvenirs et première expérience professionnelle sur le terrain, ils en ont fait une exposition « Berlin, 20 ans après » à voir du 10 au 17 décembre dans la verrière de l’UFR lettres de Reims.
L’exposition, par le biais de différents moyens d’expression journalistiques, vidéos, photos, dessins, articles, interroge la manière dont a été traitée médiatiquement la commémoration de cet événement historique et, par le biais de témoignages, essaie de comprendre quel est le visage de la ville vingt ans après cet effondrement qui a changé le destin de l’Allemagne et de l’Europe.
Ce voyage, organisé par l’association des jeunes journalistes européens, avait non seulement comme objectif d’être au cœur de l’actualité mais également de faire ses premières armes en tant que reporters.
Loin de l’impression de battage médiatique qui consistait à ne voir l’histoire que d’un seul côté et que d’une seule manière, les étudiants en journalisme apportent une nuance quant à la situation des Allemands d’aujourd’hui. « Les jeunes Allemands qui sont au chômage et qui n’ont pas connu cette période de l’histoire, font preuve d’Ostalgie, de l’allemand Ost, qui signifie Est, et cultive la mode RDA. »
Ainsi, Romain, au travers de ses remarquables photographies, a suivi le fil de l’Histoire, et a capté la vie d’aujourd’hui, sur des lieux symboliques du passé. Guillaume, lui, grâce à sa plume acérée, se sert du dessin humoristique et satirique, avec le mur comme « personnage » central, pour évoquer ce que signifiait cet édifice et ce à quoi, il peut aussi faire référence dans notre monde actuel. Quant au film de 21 minutes, il réunit des reportages des autres étudiants qui sont allés à la rencontre des « vrais gens », des anonymes, travailleurs ou artistes et qui expriment l’évolution de leur pays depuis vingt ans.
Le travail de ces étudiants porte certes sur la chute du mur de Berlin mais il met également en perspective cet événement avec tous les autres murs encore présents dans le monde, et c’est ce continuel aller/retour entre le passé et le présent qui fait la force de cette exposition.
![]() Inhabituel dans le quartier, saint Nicolas, suivi comme son ombre du Père Fouettard !
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Réunis en association sous la présidence de Bernard Verquerre, les commerçants du centre commercial de l’Hippodrome, ont proposé à la population, comme l’année dernière, une journée d’animation « le marché de Saint-Nicolas » , samedi 5 décembre, avec l’aide de la ville de Reims qui a installé plusieurs chalets en bois.
Saint-Nicolas, accompagné d’un Père Fouettard tout de noir vêtu, offrait aux enfants une petite balade dans une carriole tirée par un vénérable percheron.
Artisans et associatifs occupaient les chalets et proposaient à la vente des réalisations artistiques originales et des nourritures terrestres appétissantes.
La note musicale a été apportée par les Twins Jazz Events, un quatuor de pères Noël joueurs de jazz façon country et folk, et par la joyeuse fanfare étudiante Les Boules de feu qui ont décoiffé les spectateurs !
Pour inaugurer cette journée festive, les adjoints Éric Quénard et Marie-Noëlle Gabet (commerce et artisanat) ont arpenté les lieux en appréciant la joie des petits et des grands et la bonne humeur générale.
Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images
PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 091209a
Numéro 7319 du 07 au 13 décembre 2009.
Si Chaumont a déjà signé sa convention pour l’attribution des fonds du FEDER, les agglomérations troyenne, châlonnaise et rémoise doivent suivre.
Le développement économique : restructuration d’un centre commercial (quartier Cavalier), soutien à une association d’insertion et création d’une maison de démonstration pour les entreprises (secteur médical visé à ce jour) sur le pôle de la gare.
La mobilité : création d’un pôle d’échange multimodal (gare routière, dépose minute et parking relais). L’objectif est de « réinsérer le quartier gare dans la ville » avec des cheminements doubles vers les autres quartiers prioritaires.
- Les services d’inclusion sociale : création « d’une tour intergénérationnelle » au sein d’un quartier et d’un pôle associatif.
l’Agenda 21 : démarche de développement durable.
Les enjeux sont articulés avec un ciblage centré sur la rive gauche afin de permettre à ce secteur de bénéficier d’un rattrapage.
Le développement économique : pépinière au Mont Bernard et une autre à venir Rive gauche. Mise en place d’un « itinéraire créations » devant permettre le suivi des créateurs d’entreprises.
Les services à la population : développement d’un restaurant d’insertion et redynamisation de l’offre commerciale. Seront crées une médiathèque, une salle de spectacles (dans le cadre du nouveau Parc des expositions) et un local d’animation sociale (quartier Orléans).
Développement durable : soutien à des opérations de réhabilitation HQE de bâtiments publics et la réalisation d’un bâtiment passif sur le quartier la Bidée. L’aménagement d’un pôle multimodal sur le secteur de la gare. Enfin, Cités en Champagne réalisera un plan de déplacement des entreprises et un plan de déplacement des administrations.
Le projet de l’agglomération troyenne est axé en grande partie sur le développement des services d’inclusion sociale dans les quartiers prioritaires en articulant avec l’ANRU.
Développement économique : création d’un hôtel d’entreprises (Chapelle St Luc). Le projet comprend la réhabilitation de deux centres commerciaux (Chantreigne).
Les services à la population. Les opérations soutenues seront dédiées aux quartiers sensibles (Maisons de quartiers et cyberbases).
Développement durable : mise en place d’un plan de déplacement urbain et d’un plan de déplacement des entreprises et création de vélo-voies, développement de la HQE dans des bâtiments publics, réalisation d’une chaufferie collective biomasse avec une unité de méthanisation dans le quartier des Chartreux.
Le projet n’est pas encore finalisé. D’après Jacques Meyer, adjoint au maire, l’attribution du FEDER approcherait les 7 M€ et serait notamment utilisée pour de la « rénovation urbaine dans le quartier. Croix-Rouge
PHILIPPE DEMOOR
Société à responsabilité limitée au capital social de 33.000 €uros
Siège social : 10 avenue du Président Kennedy Centre Commercial de l’Hippodrome51100 REIMS
R.C.S. Reims 328 800 792
I - Suivant décisions en date du 1er août 2009, l’associé unique, a transféré le siège social de la société fixé antérieurement à REIMS (51100), 53 rue Pierre Taittinger, Centre Commercial "La Rafale", à REIMS (51100), 10 avenue du Président Kennedy, Centre Commercial de l’Hippodrome, à compter du 1 novembre 2009.
Il - Suivant décisions en date du 30 octobre 2009, l’associé unique a :
Transformé la société en nom collectif en société à responsabilité limitée, et adopté le texte des nouveaux statuts, avec effet au novembre 2009 ;
Maintenu, en qualité de gérant de la société, Monsieur Jean-Marc PICARDAT ;
Augmenté le capital social pour le porter de 30.489,80 € à 33.000 €, cette augmentation de capital étant réalisée par voie de réduction de la valeur nominale des parts existantes de 15,2449 € à 10 € et par la création de 1.300 parts nouvelles de 10 € chacune attribuées à Monsieur Jean-Marc PICARDAT, associé unique. A la suite de cette augmentation, le capital social de 33.000 € est divisé en 3.300 parts de 10 € chacune.
Les dépôt légaux seront effectués au greffe du tribunal de commerce de REIMS.
80624 Le gérant.
![]() Les visiteurs avaient un très grand choix d’objets artisanaux et artistiques.
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L’équipe d’animation de l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge a accueilli, comme tous les ans, de nombreux visiteurs à son traditionnel marché de Noël, toute la journée de samedi.
Marché de Noël qui avait été inauguré par les élus Éric Quénard, Marie-Noëlle Gabet, Nathalie Malmberg et Zara Pince.
Le club cuisine et ses délicieuses pâtisseries, le club peinture en exposition et le club des loisirs créatifs de billard, rejoints par les Ateliers au féminin de l’espace Watteau étaient entourés d’une quinzaine de stands artisanaux et artistiques plus colorés et chatoyants les uns que les autres présentant fleurs, bijoux, tableaux, poupées, petits vêtements, cartes, etc.., de quoi remplir pour pas cher et de façon originale les petits souliers de Noël.
Pour l’ambiance, les Twins Jazz Events, habillés en Pères Noël musiciens, ont donné un concert endiablé qui a été fort apprécié.
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L’association de promotion de Pays-de-France a procédé, vendredi 4 décembre, à la remise des prix du concours 2009 des balcons fleuris du secteur Pays-de-France.
Les deux financeurs de l’association étaient présents : la Ville de Reims avec Éric Quénard, premier adjoint, et Michel Guillaudeau, conseiller municipal, le Foyer rémois, avec Michel Drouin, directeur de l’agence Croix-Rouge, et Agnès Bégusseau, chargée du développement social.
La présidente, Christiane Monflier, et la trésorière, Gilberte Durant, ont dévoilé le palmarès : les seize locataires classés ont reçu un chèque, pour un montant total de 295 euros.
Le jury qui les a départagés était composé, pour le Foyer rémois, de M. Destrez, chargé de clientèle, et M. Moufle, agent de service technique ; et pour l’APPF de M. Monflier, trésorier adjoint. Il est passé deux fois, en juin et en septembre, avec quatre critères de notation : aspect général, originalité, qualité technique et entretien.
Le palmarès
1.Serge Gilbert (5, Limousins), René Avelange (7, Tourangeaux) et Corinne Mary (1, Landais),
4. Katia Richy (5, Bonaparte),
5. José Hernandes (1, Tourangeaux) et Lucienne Deville (4, Gascons),
7. Edmond Dorgeot (18, Tourangeaux),
8. Philomena Galasso (4, Gascons),
9. Daniel Plagne (5, Limousins),
10. Christophe Lefeuvre (16, Bourguignons) et Évelyne Trousset (1, Tourangeaux),
12. Mireille Jourdain (8, Bourguignons) et Marie-Line Maamar (1, Savoyards),
14. Chantal Mazouzi (1, Tourangeaux),
15. Annie Thill (5, Tourangeaux) et Alain Girsch (2, Gascons).
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Les joueurs de la cité des sacres ne goûteront pas cette année aux joies d’un parcours en coupe. L’aventure des Rapaces s’est achevée dès les 32es de finale, stoppée par les Phénix de Ris-Orangis, évoluant en Nationale 2.
Les Rémois monopolisaient le palet dès le début du match et ouvraient logiquement la marque par Rogé (5’23). Pugin égalisait dans la foulée (7’22). Bien que dominateurs, les locaux payaient cher leur indiscipline, Pugin (19’46) puis Cailleau (22’49) trompant Haas en supériorité numérique. Sabatier triplait l’avance des Franciliens juste avant la pause (1-4, 23’56).
Le deuxième acte débutait de la pire des façons pour les locaux, puisque douze secondes seulement étaient nécessaires à Martin pour tromper Muller, tout juste entré en jeu (1-5, 25’12).
Au pied du mur, les joueurs du RHR régissaient enfin. Plus rigoureux, ils exploitaient les sanctions disciplinaires adverses. Karsenty frappait trois fois, dont deux en avantage numérique, pour relancer les siens (4-5, 28’11, 31’07 et 37’04). Mais Cailleau enterrait définitivement les espoirs de retour champenois (4-6, 42’15). La réduction du score de Fayault restait anecdotique (5-6, 43’26). Les Rapaces devront montrer meilleur visage la semaine prochaine à Moreuil où un tout autre défi les attend.
REIMS. - Ris-Orangis (N2) bat Reims RHR (N1) 6-5 (4-1).
REIMS : 8 minutes de pénalité + 10 minutes de méconduite. Buts : Rogé 5’23 ; Karsenty 28’11, 31’07, 37’04 ; Fayault 43’26.
RIS-ORANGIS : 10 minutes de pénalité + 10 minutes de méconduite + 1 expulsion. Buts : Pugin 7’22, 19’46 ; Cailleau 22’49 ; Sabatier 23’56 ; Martin 25’12 ; Cailleau 42’15.
Demain mercredi 9 décembre de 10 heures à 11 h 30 et de 16 heures à 17 h 30, Christian Epanya animera un atelier d’initiation à l’illustration d’un texte ou d’un livre (dessins et encres).
Comme après la présentation de son travail et de ses albums, cet illustrateur donnera des conseils et des techniques simples pour réussir son illustration pour les enfants à partir de 7 ans et les adultes.
Le même jour, de 14 heures à 15 h 45, dans le hall d’accueil, séance de dédicaces par Christian Epanya.
D’origine camerounaise, cet artiste est un auteur-illustrateur traduit en suédois et japonais. Dessinateur de BD et directeur artistique, il tente de recréer dans ses albums les ambiances africaines, mais ne dédaigne pas s’attaquer à tout ce qui est étranger à cette région.
Ses albums seront vendus par la librairie Guerlin-Privat.
Samedi 12 décembre à 15 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-louis-Debar, une rencontre est organisée avec Pierre Éboundit, auteur du livre « Le M22, une expérience au Congo : devoir de mémoire, entretiens » (Paris, Ccinia communication, 2009), en présence de Henda Diogène Seny (préfacier), de Bernard Boissay (postfacier) et avec Shébuel Mowhou (éditeur).
Au Congo Brazzaville, le 22 février 1972, Pierre Éboundit, lycéen alors âgé de 21 ans, participe à l’action putschiste menée par le charismatique Ange Diawara. Cette tentative n’aboutira pas. Ange Diawara sera tué, ses camarades seront pour la plupart condamnés à des peines de prison ou de travaux forcés.
Dans ce livre, Pierre Éboundit revient sur ces événements qui ont marqué sa jeunesse et même sa vie.
À la fin du débat, vente et dédicace du livre. Accès gratuit, sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.
![]() A Reims, 30 000 habitants profitent de la chaufferie, qui brûle des ordures ménagères, du charbon et du gaz.
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Comment mieux chauffer et pour moins cher les 30.000 habitants des quartiers Croix-Rouge, Val-de-Murigny ainsi que les pensionnaires du CHU dépendant aujourd’hui de la Socram, le délégataire exploitant jusqu’en 2018 la chaufferie qui alimente ces secteurs (en brûlant notamment les ordures ménagères, mais aussi du charbon et du gaz).
La Ville a réfléchi à la question : c’est techniquement possible. Si l’on arrive à utiliser 50 % d’énergies renouvelables (contre 34 % aujourd’hui) dans cette chaufferie, la TVA appliquée sur la fourniture de chaleur passera de 19,6 % à 5,5 % avec au final une économie de chauffage de 10 à 15 % pour les locataires.
Pour y parvenir, la Ville envisage l’acquisition d’une chaudière à bois pour Croix-Rouge, un investissement de plusieurs millions d’euros auquel pourrait participer la Région. Le conseil municipal devrait, lors de sa prochaine séance, autoriser la maire à lancer une étude pour ce projet.
« Notre idée », explique Stéphane Joly, « c’est de limiter l’utilisation du charbon surtout au profit du bois, la première source d’énergie renouvelable produite en France. Et nous pourrons utiliser 40 % du bois non exploité de la Montagne de Reims, surtout des feuillus, pour alimenter la nouvelle chaudière. Cela pourrait aboutir à la création de sept emplois de bûcherons, sept emplois non délocalisables. »
![]() Danielle Bonfils invite les adhérents à l’inauguration de « leur » local lundi prochain.
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Le bureau de l’association de défense des locataires At’Hom s’est réuni dans ses nouveaux locaux au 1, allée Yves-Gandon (2e étage, porte D) et a décidé d’inaugurer officiellement ce local le lundi 14 décembre à partir de 18 h 30.
Les locataires s’y retrouveront, ainsi que l’Effort rémois (direction et agence Croix-du-Sud).
« Cette petite manifestation servira également de fête de Noël, nous profiterons de la soirée pour remettre aux enfants un paquet de friandises » annonce Danielle Bonfils, la présidente.
![]() Après la patinoire place du Forum, des transats et du beach volley sur l’hippodrome.
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Du 26 juin au 23 juillet, le quartier Croix-Rouge va accueillir des animations pour les nombreux habitants qui ne partent pas en vacances.
C’EST l’effervescence dans toutes les structures de Croix-Rouge : à l’initiative d’Yves Pringault, directeur Jeunesse à la Maison de quartier Croix-Rouge, l’hippodrome devrait devenir, cet été, « Croix-Rouge plage », du 26 juin au 23 juillet.
Avec le triple objectif de « favoriser le lien social et intergénérationnel, de rompre l’isolement des habitants pendant la période estivale et de mobiliser l’ensemble des acteurs du quartier dans une dynamique de projet », et compte tenu qu’un nombre important d’habitants restent dans le quartier pendant l’été, la Maison de quartier a eu l’idée de créer une animation de proximité : « Croix-Rouge plage » dont elle sera coordinatrice avec tous les acteurs du quartier.
Eric Quénard, premier adjoint, précise que cette action n’est pas destinée à remplacer le festival « Croix-Rouge s’affiche » sur lequel la Ville travaille déjà par ailleurs.
Les organisateurs souhaitent utiliser une partie du parking extérieur de l’hippodrome et surtout « habiller l’environnement de l’entrée principale de l’hippodrome » pour mettre en œuvre de nombreuses animations variées : sport, culture, jeux, information et prévention.
« Pour donner une ambiance de village de vacances, un terrain en sable sera créé et accueillera des animations familiales de type plage et animations sportives. »
Ainsi, des chalets et des transats seront positionnés, à proximité de la grande place engazonnée déjà existante.
En fin d’après-midi, des animations musicales seront programmées auxquelles les habitants ayant un talent pourront se produire.
L’accès au site sera protégé et gardienné, mais libre pour tous les publics, des plus jeunes aux plus âgés, avec des animations gratuites, qui seront proposées par des bénévoles ou des professionnels rémunérés.
Une fréquentation de 2.000 personnes est espérée.
Samedi vers 18 h 40, un petit incendie s’est déclaré dans le local technique d’un immeuble de la rue Marie-Stuart.
Ce même soir à 20 h 3D, les pompiers sont intervenus pour un feu de local à vide-ordures rue des Savoyards, au n°21. Des locataires l’ont cependant éteint avant leur arrivée.
Hier en pleine nuit, vers 1 heure, un paillasson a été incendié devant un appartement de la place Jean-Fragonard. L’auteur aurait été appréhendé. Une enquête est en cours.
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Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 1 h 30, un véhicule Mercedes a pris feu sur un parking de la rue du Docteur-Billard, dans le quartier Croix-Rouge.
Par propagation, l’incendie a détruit une Opel Corsa et endommagé trois autres voitures. L’origine du sinistre, pour être indéterminée, n’en demeure pas moins suspecte.
La veille vers 23h 30, une poubelle a été transportée et incendiée sur des palettes dans un terrain vague de l’allée Jean-Sébastien-Bach à Wilson.
A 20 h 30, c’est une poubelle qui a brûlé rue Paul-Bert à Bétheny pour une raison inconnue.
Même scénario hier à 9 heures rue de Vesle en centre-ville de Reims.
Les 32es de finale accueillent les formations de N1. A cette occasion, les Rapaces reçoivent les Phénix de Ris-Orangis (N2). Le gymnase des Franciliens ayant été aménagé en centre de vaccination contre la grippe, ce sont finalement les Rémois qui organiseront cette rencontre (aujourd’hui à 13 heures à François-Legros).
Ris-Orangis évoluant en N2, ce sont logiquement les Rapaces qui endossent le costume du favori. Mais attention toutefois de ne pas prendre la rencontre à la légère comme le souligne l’attaquant Nicolas Lhoste.
« Il ne faut pas partir la fleur au fusil, c’est un adversaire que l’on connaît peu, mais qui est en tête de sa poule. Et puis c’est la coupe. Tout peut arriver, c’est une aventure particulière ». Les Rapaces connaissent bien cette épreuve. Quand ils évoluaient en N2, ils s’étaient hissés en quart de finale il y a deux ans, s’inclinant en prolongation face à Grenoble.
« L’équipe est motivée car nous voulons vivre de nouveau ce genre de parcours, enchaîner les tours et rencontrer une Elite ». Cela passe forcément par une victoire face à des Phénix qui se feraient probablement une joie de venir bousculer la hiérarchie.
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En regain de forme ces dernières semaines, après avoir digéré leur rétrogradation administrative en N1, les Rémoises s’annonçaient comme un adversaire des plus sérieux pour les Yonnaises. Lesquelles cependant ne tardaient pas à se mettre en évidence en prenant d’entrée les rênes de la rencontre sur un panier primé de Balat (7-2).
Mais en réduisant dans la foulée l’écart creusé par la capitaine vendéenne (7-6), les Marnaises montraient qu’elles possédaient elles aussi du répondant. D’ailleurs, après avoir pris l’avantage (14-16) juste à la fin du premier quart-temps, les Rémoises, profitant des erreurs de leurs adversaires, inscrivaient un 8-0 grâce au duo Herrscher - Sinico (16-24).
L’entrée en jeu de Libicova permettait cependant aux Yonnaises de rebondir puisqu’à la pause rien n’était encore joué (28-28).
Au retour des vestiaires, la situation n’évoluait guère. Car si les Vendéennes reprenaient une nouvelle fois les commandes (39-33), les Marnaises, sous la houlette de Sinico et Gujaraïdze, repassaient à leur tour devant (47-51) peu avant la fin du troisième quart-temps. Intense, la lutte entre les deux formations connaissait finalement son paroxysme dans les quatre-vingts dernières secondes de temps effectif. Alors qu’elles possédaient à cet instant encore sept points d’avance (72-65), les Yonnaises allaient se voir contraindre par des Rémoises déchaînées à disputer une prolongation (72-72). Celle-ci allait finalement s’avérer fatale aux Marnaises qui, à bout de forces après avoir tout donné, ne pouvaient empêcher les Vendéennes de s’envoler définitivement vers la victoire (85-77).
![]() La Région va participer financièrement à la création du parc Chatellus, rue de Neufchatel.
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Signe fort (les élections approchent), la Région s’engage à attribuer 44,74M€ à Reims métropole et au Pays rémois.
AFIN de permettre à l’agglomération de Reims et au Pays rémois (via le syndicat intercommunal d’études et de programmation de la région urbaine) de réaliser leurs projets de développement et de participer à l’attractivité champardennaise, le président de Région, Jean-Paul Bachy, était hier soir à Reims pour signer plusieurs accords avec Adeline Hazan, maire et présidente de Reims métropole, et Jacques Douadi, président du Pays rémois, accompagnés d’un engagement de soutien financier d’un montant de 44,74M€.
La convention d’aménagement 2009-2010, qui concerne les six communes de l’agglo d’un montant de 12.297.524 €, porte sur plusieurs thèmes :
Aménagements urbains : étude projet urbain « Reims 2020 », création d’un équipement d’intermodalité à Bezannes, requalifications des centres-villes de Bétheny et Cormontreuil, pistes cyclables à Cormontreuil.
Equipements de proximité : construction d’une maison des associations à Bétheny, construction et d’une médiathèque à Tinqueux, réhabilitation et extension de la Maison de quartier des Trois-Piliers. Habitat et logement : restructuration de deux immeubles du foyer Noël, construction de locaux pour le CHRS de l’Armée du Salut, favoriser l’accession sociale à la propriété.
Coulée verte, parcs et jardins : création d’un parc sur le site de l’ancienne caserne Chatellus, aménagement paysager de la Zac de Bezannes…
Gare et Hautes promenades : aménagement d’un pôle multimodal sur le parvis de la gare TGV centre.
Halles du Boulingrin : réhabilitation d’un marché et d’un espace accueillant des activités culturelles
La convention de développement économique 2009-2014, accompagnée de 6M€, concerne l’aménagement de zones d’activités par l’agglomération sur Bezannes, Saint-Brice-Courcelles et Bétheny, qui disposera d’une offre foncière quantitative et qualitative adaptée aux besoins du marché.
Elle doit permettre aussi l’émergence d’une pépinière de jeunes entreprises universitaires au sein du quartier Croix-Rouge et regrouper celles déjà implantées dans des petits locaux du quartier.
Afin de permettre à Reims métropole de restructurer le plan de circulation de Reims et de réaménager les transports en commun en cohérence avec le schéma régional des infrastructures, la Région s’engage à lui verser 14M€ sur sept ans.
Pour mettre en place des actions concrètes et concertées et ainsi améliorer la vie quotidienne des habitants des quartiers de Wilson, Orgeval, Les Épinettes et Croix-Rouge, la Région signe une convention de solidarité urbaine avec les organismes logeurs (Effort rémois, Foyer rémois, Reims Habitat et Adoma. Elle engagera 8,58M€ dans ce projet jusqu’en 2013.
Une convention d’aménagement (2008-2010) est signée avec le président du Pays rémois pour des projets d’aménagement pour lesquels la Région s’engage financièrement à hauteur de 3 864 663 €. Cela concerne la construction d’un pôle scolaire, sportif et de services dans la communauté de communes de la Vallée de la Suippe et d’un groupe scolaire à Bourgogne ; la construction d’équipements culturels à Bazancourt et d’une salle de spectacle à Fismes, des logements, des équipements pour l’accueil et l’orientation des jeunes et la construction de lieux de rencontres pour les personnes âgées et d’un pôle médical.
![]() A gauche de la rue Gallieni pousse du neuf, à droite l’îlot Roche attend sa démolition.
Les habitants du vieux ne s’attendent pas à aller habiter dans le neuf. Ce serait trop simple.
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Liliane n’a pas envie de déménager mais « puisqu’il faut partir, j’espère atterrir à Europe ou Pommery ».
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Leurs immeubles vont être démolis à Orgeval, ils vont devoir déménager. C’est pour leur bien, qu’on leur dit. Eux ont surtout peur d’y perdre.
D’UN côté de la rue Gallieni, du neuf se construit. De grands panneaux où l’on peut lire que la rénovation urbaine (Anru) est en route, bordent le chantier. Comme la promesse d’un futur Eldorado pour les gens du quartier d’Orgeval.
De l’autre côté de la rue, Philippe Lejeune, locataire du Foyer rémois promène son chien au milieu de détritus en tout genre. « Comme ils vont démolir nos blocs, il y a longtemps qu’ils n’entretiennent plus. Quand une ampoule claque dans le couloir, on la change nous-même. » Philippe n’ira pas habiter dans l’Eldorado en construction en face. « Ils m’ont dit que j’avais pas droit au neuf. Pourtant j’ai un travail et je ne suis pas au Smic mais c’est comme ça. » Son bailleur lui a proposé un appartement dans le quartier Europe : « Le quartier me va mais il n’y a pas de garage ». Quant au futur loyer qu’on lui propose : « Il faut que je donne environ 70 euros de plus par mois. C’est beaucoup ». Du coup, Philippe attend qu’on lui propose autre chose.
Liliane Fradcourt se dépêche de rentrer. Il pleut. La jeune retraitée avait rendez-vous jeudi pour visiter un logement à Bétheny : « J’étais obligée d’aller visiter mais je savais avant que je ne le prendrais pas. Ici, c’est vivant, là-haut il n’y a rien ». Liliane rêve plutôt d’Europe ou de Pommery : « Puisqu’il faut absolument partir, ça me rapprocherait de mon gamin et au moins il y a des commerces là-bas ».
Patrick Leduc voit tout ce qui se passe dans l’îlot Roche depuis sa petite fenêtre rectangle du rez-de-chaussée. Il habite là depuis 1989 et jusqu’à la démolition de son immeuble : « Ils vont d’abord descendre celui d’à côté. Ça va faire bizarre. J’en connais pas beaucoup des gens qui veulent changer de logement. Surtout pas pour aller à Croix-Rouge ou à Wilson. Ils disent que ce sera mieux mais on était habitué comme ça ».
Patrick, avec ses 5 enfants à charge, vise un pavillon. « J’aimerais bien. Ils les donnent surtout aux cas sociaux mais on ne sait jamais. Comme je n’ai pas de travail en ce moment… » En attendant, il continue à payer ses 70 euros de charges par mois en pensant « aux restos que le bailleur doit se faire en fin d’année avec notre argent. Vu qu’il ne passe pas dans l’entretien cet argent ».
Très élégant dans son pardessus bleu marine, Mohamed Abouri revient de courses. Dans sa cage d’escalier, trois appartements sont déjà vides mais lui n’a pas encore reçu de proposition de relogement. « Je sais seulement que je veux rester dans le quartier ». L’employé du bâtiment montre du doigt un côté du quartier où « j’ai un fils et des petits-enfants », il montre l’autre côté « où j’ai une fille et d’autres petits-enfants ». Il y a le problème du quartier où il doit réussir à rester et le problème du loyer qui ne devra pas trop monter. Le neuf qui se construit ? « Ça, c’est pas pour nous. »
Catherine FREY
Pour Reims Habitat, 24 logements en collectif et 8 individuels sont en cours de construction rue Gallieni (livraison prévue en juin 2010). 7 maisons individuelles seront terminées fin janvier début février 2010 rue Pierre de Courbertin.
Le Foyer rémois va construire 45 logements et une maison de quartier rue Galieni et 6 petites maisons de ville dans ce qui est aujourd’hui l’îlot Roche. Un programme de 30 logements est aussi prévu en collaboration avec Reims Habitat vers la rue de Neufchâtel (où se trouvait le magasin Turbo 51). Enfin, 33 appartements pousseront sur l’ancien terrain de football américain.
Reims Habitat construit 56 logements dans le secteur Jeanne-d’Arc qui seront livrés en décembre 2010.
70 logements de Reims Habitat vont pousser, rue Gaston-Boyer (première tranche livrée en décembre 2010 et seconde tranche en avril 2011).
![]() Toute une ligne de commerces et de locaux d’activités est prévue avenue Bonaparte sous des logements tout neufs du Foyer rémois.
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Le programme Arago de 33 logements, mené par le Foyer rémois, sera livré en janvier. Un autre programme sera mis en route dans la foulée, rue Pierre-Curie, notamment à la place du parking condamné et rue Lavoisier. Toute une ligne de commerces et de locaux d’activités sera installée avenue Bonaparte. En face du lycée Arago, toujours sur l’avenue, seront construits des logements et une nouvelle maison de quartier. Il y aura aussi de nouveaux logements à droite de l’avenue après le virage avant l’hippodrome.
A Taittinger, le Foyer rémois vante la nouvelle résidence universitaire de 200 chambres qu’il va faire pousser d’ici un an et demi à la place de la tour démolie. Il y aura aussi à cet endroit une résidence et des commerces.
Nous ne sommes pas en mesure d’indiquer les constructions de l’Effort rémois car ce bailleur nous a transmis un document indéchiffrable.
Les blocs Reims Habitat du 50 au 62 Poincaré seront démolis fin 2010, début 2011.
Les blocs du Foyer rémois au 9 Herbé, 7 106e RI, 7, 9, 18, et 20 Roche, 8, 10, 12, 14, 16, et 18 Gallieni et 36 Schweitzez seront descendus.
Les 49 et 51 Einsenhower de Reims Habitat seront démolis courant 2011.
Le 1 Picards, 7 Limousins, 12 Provençaux, 2, 4 Bourguignons du Foyer rémois représentent 158 logements qui seront démolis.
Nous ne sommes pas en mesure d’indiquer les démolitions de l’Effort rémois car ce bailleur nous a transmis un document indéchiffrable.
Reims Habitat est sur le point de réhabiliter les 49 et 51, rue du docteur-Schweitzer et les 68 à 74, rue Poincaré (début des travaux en janvier, fin en avril 2011).
Le Foyer rémois va réhabiliter les 1 à 3, 2 et 4, 6 et 8, 10, 12 à 16, 22 à 26 Roche, les 1 à 5, 8 et 10, 9 à 13, 15 à 26 rue du 106e RI, 1 à 7, 11 à 19, rue Edmond-Herbé, 44 rue Schweitzer, 245, 247, 249 rue de Neufchâtel (début des travaux en avril mai 2010 et fin en décembre 2013).
Reims Habitat va réhabiliter de 48 à 54 et de 53 à 65 Eisenhower (début des travaux en janvier, fin en juillet 2011).
Le Foyer rémois se concentre sur Pays-de-France avec la rénovation du 1, 3, 5, 7 Curie, 2, 4, 3, 5, 7 Picards, 2, 4, 6, 8, 10 Provençaux, 1, 2 Béarnais, 1, 3 Bonaparte (début des travaux en avril mai 2010 et fin en décembre 2013).
Nous ne sommes pas en mesure d’indiquer les réhabilitations de l’Effort rémois car ce bailleur nous a transmis un document indéchiffrable.
Complexe la rénovation urbaine. Les bourgeois, version classique et version bobo du centre-ville, pourraient s’imaginer qu’en arrivant dans les quartiers avec 480 millions d’euros à dépenser pour rénover, les élus se sont fait applaudir et les bailleurs sont devenus des héros. Si c’était si simple.
Pour le moment, les destinataires de tous ces millions sont surtout inquiets. Inquiets de ne pas savoir où ils vont habiter, inquiets pour l’ado de la famille qui a décrété qu’il ne quitterait jamais le quartier, inquiets pour le montant du loyer qui montera même s’ils disent le contraire à l’agence, inquiets d’aller où ils ne seront pas acceptés.
On a beau leur répéter qu’ils auront le même loyer à surface équivalente. On a beau leur rabâcher qu’ils ne sont pas obligés d’accepter une proposition de relogement si elle ne leur convient pas et qu’ils ne bougeront pas tant qu’ils ne seront pas d’accord pour bouger. On a beau leur assurer que tous peuvent être amenés à habiter un logement neuf sans que cela leur coûte plus cher tant la baisse des charges compensera la hausse de loyer. On a beau leur dire de ne pas s’inquiéter, que ces millions seront dépensés pour leur bonheur… ils n’en croient pas un mot. Pire, ils se forcent à ne pas le croire.
Plus que jamais, ils font bloc avec leur cité. Certains qui rêvaient depuis des années d’en sortir et qu’on a relogés dans un coin de Reims hors zone urbaine sensible, bref là où ça ne craint pas, certains de ceux-là demandent déjà à revenir. Les esplanades où les enfants jouent loin des voitures, les commerces où on leur parle et tous ces voisins qui les connaissent, leur manquent. Les feux de poubelles, ils s’y étaient habitués.
Alors seront-ils plus heureux après le passage de ces 480 millions d’euros ? Oui sans doute, mais pas aussi facilement qu’un bourgeois pourrait l’imaginer.
C.F.
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Après le coup de pompe à Lyon, le RBF veut se relancer. Cela ne sera pas simple à La Roche-sur-Yon.
L’ÉLAN des Rémoises a été stoppé net la semaine dernière. Après quatre succès d’affilée, le RBF s’est incliné à Lyon, dépassé par une équipe insolente de réussite au-delà des 6,25 m (14 sur 32).
Manon Sinico et ses coéquipières ont-elles digéré le coup d’arrêt ? « J’espère. On va bientôt le savoir, lance Fabrice Lefrançois. On peut toujours avoir des regrets. Désormais c’est derrière nous. Quand on voit qu’il n’y a qu’une victoire d’écart entre le cinquième et le premier relégable, on se dit que ça va être difficile jusqu’au bout. Il va falloir s’accrocher à chaque match ».
Le coach rémois voudrait évidemment rattraper le coup à La Roche-sur-Yon. Il a conscience que « cela ne sera pas facile contre une équipe qui reste sur une bonne dynamique ».
En effet, les Vendéennes avaient également réussi la passe de quatre avant de tomber avec les honneurs (63-66) à Saint-Amand-les-Eaux. Emmené par l’axe slovaque Gabriela Kubatova à la mène et Livia Libicova (1,94 m) à l’intérieur, le RVBC a su corriger le tir après un début de saison en dents de scie.
« C’est une équipe très complète avec des filles d’expérience, souligne Fabrice Lefrançois qui aura un œil plus attentif à l’intérieur. « On a toujours un déficit de taille. On va se préparer à ça, plus précisément qu’à l’habitude parce que leurs deux meilleures marqueuses sont à l’intérieur. Mais on ne va pas non plus changer tous les principes et se focaliser dessus. C’est le meilleur moyen de prendre l’eau par ailleurs », ajoute-t-il.
Alors qu’il avait signalé l’état de fatigue de son groupe après le revers essuyé à Lyon, le coach rémois n’a pas pour autant levé le pied à l’entraînement cette semaine.
« On a géré mais il ne faut pas s’apitoyer. Pour repartir sur une nouvelle dynamique, il faut du rythme. »
Nicolas ROY
![]() A la coordination, Régine Sautret et Françoise Brocard règlent les détails du village Téléthon. Au fond, Claude Sautret, Joël Infanti, Maryse Alin et Daniel Rousseau enregistrent les contrats…
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Rien ne décourage les bénévoles du Téléthon : ils seront plus nombreux, plus actifs que jamais pour cette 23e édition les 4 et 5 décembre.
LE Téléthon s’installe encore cette année au plus près du village de Noël, dans des structures en toile alignées de part et d’autre des chalets place d’Erlon, plus un point dans le passage Saint-Jacques : c’est là que se fera le lancement officiel ce soir à 18 h 30, en présence de la marraine rémoise, la championne du monde de VTT Pauline Ferrand-Prévot qu’on devrait retrouver demain samedi sur différents sites.
C’est encore là et rue Condorcet que les jeunes en formation à Reims et à Muizon chez les Compagnons du Devoir du Tour de France répondront présent comme ils le font depuis cinq ans : « Avec tous nos corps de métiers, boulangers, pâtissiers, charpentiers, couvreurs, maçons et tailleurs de pierre, nous avons imaginé des animations pour associer le public à cette fête de la solidarité et nous faisons nôtre le slogan du Téléthon : Tous ensemble, nous serons plus forts que tout ! »
Fidèles aussi les pompiers avec leur tyrolienne accessible au public rue Buirette de 10 à 19 heures les deux jours et les « énergéticiens et gaziers » qui construiront leur traditionnel « arbre de lumière » avec des ampoules achetées par le public à l’angle de la rue Max-Dormoy. Présence massive également des étudiants des métiers de santé : les sage-femmes inviteront à faire un coloriage géant, les kinés proposeront des massages, les médecins prendront la tension et les dentistes vendront… des dents en chocolat !
Aux quatre coins de la ville, quelques organisateurs ont devancé les dates officielles mais ce week-end le Téléthon sera dans nombre d’établissements scolaires : maternelles Maison-Blanche et Danube, école Saint-Louis, élémentaires Maison-Blanche, Jean-Macé et Danube, lycées Chagall et Libergier, collège Colbert et « ses kilomètres de défi » (déjà commencés), Saint-Michel, la corpo de droit et la promo 3 E, l’IUT Gea.
Les étudiants de l’IUT et de l’Esiec sont par ailleurs partenaires nationaux de vente ambulante de confiseries. La maison de quartier Jean-Jaurès (spectacles), la résidence Orpéa, le Crei et diverses enseignes commerciales seront également sur le pont.
Il faut espérer que les Rémois auront très faim car crêpes, beignets et gâteaux seront proposés pratiquement partout et presque par tous comme le Conseil général et son service de prévention et des associations (Madagascar Champagne, Myosotis).
Et de nouveaux contrats de participation arrivent encore à la coordination sur le bureau de Régine Sautret et de son équipe…
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Les sportifs ont depuis toujours été les partenaires du Téléthon et ils continuent. En voici quelques exemples :
en gare de Reims, trois clubs de cheminots organisent vingt-quatre heures sur home trainer et des animations sur le passage de la course-relais de Langres à Givet (les 4 et 5 décembre) ;
l’Acrap annonce des animations jusqu’au 13 décembre à la piscine du Château d’eau et à la patinoire Barot ;
le Roller Hockey invite les familles à patiner librement ou à regarder des tournois au gymnase François-Legros, 1, boulevard Kennedy ;
les Régates Rémoises annoncent huit heures d’ergomètre le 5 de 9 à 17 heures ;
le comité Marne de tennis propose « doubles et buffet » à Reims Europe Club et TC Géo-André (les 4 et 5 de 18 à 23 heures) ;
et… sport intellectuel avec l’amicale Jamin : son concours de tarot aura lieu le 6 décembre de 14 à 20 heures.
La maison d’arrêt est aussi à l’heure du Téléthon : la Force athlétique Rémoise et des détenus volontaires ont pour objectif de soulever 500 tonnes en développé-couché entre 9 et 16 heures samedi 5. Le coup d’envoi sera donné par Cédric Fauré, du Stade de Reims.
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Satisfaits, les habitants de La Rafale mais sans excès. Ils aimeraient qu’on s’occupe d’abord de refaire leurs façades.
IL est tout beau, le tramway, pas comme les immeubles autour. Pour David Blond, locataire le long de l’avenue Taittinger, « l’arrivée du tram va embellir le secteur, le rendre plus moderne. C’est un plus, mais il faudrait aussi qu’ils nous refassent les balcons parce qu’ils tombent un peu en morceaux. »
Marcel Mathieu estime aussi que ce sera plus beau, mais que les blocs et les tours feront d’autant plus dégradés à côté. « Moi, j’habite au 36, Rilly-la-Montagne. Sous prétexte qu’ils doivent refaire, ils n’entretiennent plus rien. Le pied du bloc est un vrai dépotoir. » Marcel regarde avec envie la tour du 60, Eisenhower qui vient d’être ravalée de l’autre côté de la rue : « Ils ont fait quelque chose de propre, on espère avoir pareil. »
Alain, 14 ans, au guidon de son VTT qu’il balade sur une seule roue, s’en tamponne du tram : « Moi, je préférais avant. Le tram, ça va être plus cher que le bus et on n’en avait pas besoin. » Et le voilà reparti sur une roue. Vanessa, Blandine, Madi et Laura s’inquiètent un peu du manque de place pour les voitures : « Sûr qu’il y aura des bouchons. En plus, ils n’ont prévu qu’un passage piéton, c’est insuffisant. »
La petite bande appréciera davantage le tramway s’il amène un espace vert dans ses bagages : « Sur la photo, on dirait qu’il y a de la verdure près de l’université, ce serait bien car de notre côté, nous manquons d’un parc pour les enfants. »
S’il est une population de Croix-Rouge qui se réjouit de l’arrivée du tram, ce sont les étudiants. Le centre-ville et les gares vont devenir bien plus faciles d’accès. Pour Valéria qui vient de Russie, Ozten de Turquie et Jan de Slovaquie, étudiants en master de sciences européennes, le tramway ne sera pas une nouveauté : « Nous en avons dans nos pays respectifs. Ils sont plus vieux mais ils sont beaux pour certains et c’est vrai que c’est plus pratique que le bus. » L’ennui, c’est qu’ils seront partis au moment de la mise en service. « On aura eu les travaux ! »
C.F.
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Mars ne s’occupe que de poser le tram dans le secteur de l’université, la voirie et la rénovation des blocs sera l’œuvre de la Ville et des bailleurs. « Nous apportons au quartier un nouveau moyen de transport et de la verdure en plus », souligne Christian Messelyn, président de Mars. Sauf que la verdure repérée par les riverains près des coquilles (lire par ailleurs) pourrait disparaître au profit de constructions et de commerces : « Nous avons mis du vert à cet endroit parce que la Ville n’a pas encore décidé ce qu’elle allait y mettre. »
Avenue Eisenhower, le tram roulera sur gazon. Il sera semé au printemps mais une partie de la terre végétale a déjà été posée. Entre le parc et le tramway sera installée une nouvelle piste cyclable/piétons. Le carrefour devant les coquilles sera aménagé plus tard dans le cadre de la rénovation urbaine.
Rue Taittinger, il y aura aussi du gazon (semé fin juin) et 78 arbres (21 de plus qu’avant les travaux) et toujours une piste cyclable/piéton. La voie de circulation sera identique à ce qu’il y a actuellement pendant les travaux.
Il y aura trois stations pour desservir le secteur : la première, dénommée Saint-John Perse, sera située avenue Eisenhower à hauteur de l’intersection avec la rue Léon-Mathieu. La deuxième, Campus, se trouvera rue Taittinger à hauteur des arrêts de bus actuels de la fac. La troisième, Kennedy, a été ajoutée avant le rond-point avenue Kennedy. Il n’y aura donc pas de station devant le centre commercial : « Nous avons placé les stations de façon à rendre service à un maximum de population ».
Fin des travaux prévue avant l’été. La première rame de tram circulera en août prochain mais ce sera pour faire des essais.
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REIMS (Marne). La maire l’a confirmé : de gros moyens vont être employés pour qu’enfin la ville soit propre.
BEAUCOUP de monde mercredi soir à l’hôtel de ville pour la réunion de quartier centre-ville présidée par la maire. Adeline Hazan ayant rappelé le credo de son équipe : « Répondre aux questions de Reims demain matin avec ses problèmes de voirie, d’école ou de circulation tout en construisant l’agglomération pour les générations à venir », la séance de questions/réponses a été fort instructive (lire par ailleurs). Répondant à une habitante qui protestait contre la présence de poubelles sur les trottoirs à n’importe quelle heure de la journée, la maire en a dit un peu plus sur les mesures qui attendent prochainement les Rémois qui lui ont dit aussi dans un sondage que la propreté dans les rues et les espaces publics étaient leur préoccupation première en matière d’environnement.
La maire a confirmé que la mairie a préparé un lourd plan d’action pour inciter, obliger les Rémois à garder leur ville propre. « Nous allons mettre un million d’euros de plus dans le budget afin d’améliorer le nettoyage de la ville et embaucher quatre policiers municipaux supplémentaires qui constitueront la brigade environnement chargée de faire respecter la propreté. »
La campagne de communication sera basée sur le triptyque : amélioration des services (avec notamment l’achat de microbalayeuses supplémentaires), information et sanction. « Il faut savoir ce que l’on veut. On ne peut pas se lamenter sur l’incivilité de nos concitoyens et ne rien faire. » De plus, l’expérience des containers enterrés menée avec succès à Croix-du-Sud va s’étendre à d’autres quartiers de la ville, une dépense de près de 800 000 € relevant là de Reims Métropole.
Ainsi les brigadiers de l’environnement pourront ouvrir les poubelles sorties à n’importe quelle heure ou les sacs qui traînent par terre en dehors des heures de ramassage ou jetés négligemment n’importe où pour savoir à qui ils appartiennent et verbaliser.
Selon le juriste Xavier Albertini, conseiller municipal d’opposition, l’amende de catégorie 4 ne devrait pas coûter plus de 11 euros aux contrevenants. « Pour que la contravention ait un sens, il faut qu’elle soit dissuasive. Ce montant sera-t-il dissuasif ? », s’est demandé l’élu.
« Oui » a estimé la maire, « quand une personne aura dû payer plusieurs fois 11 euros, j’ose espérer qu’elle aura compris ».
« Mais rue de Thillois, », a fait remarquer un riverain, « comme les containers débordent en fin de semaine, on met les poubelles à côté. »
Les policiers verbaliseront-ils les services chargés de l’enlèvement des containers ? Interrogés hier, les services de la propreté ne cachent pas leur désappointement. « Savez-vous qu’on collecte deux fois par jour ces containers et qu’une équipe est particulièrement attentive sur ce secteur ? Nous sommes presque à la limite en sur-service rue de Thillois. Il faut que les gens soient aussi sérieux et quand un container est rempli, ils peuvent mettre leurs petits sacs dans les poubelles normales qui existent près de chez eux. »
Alain MOYAT
![]() Ils sont entrés dans la famille des Officiers et Chevaliers de l’ordre national du Mérite.
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Une sympathique manifestation se déroulait, lundi soir, dans les grands salons de la préfecture à Châlons-en-Champagne. Pas moins de 29 Marnais avaient fait le déplacement afin de recevoir leurs brevets d’Officiers et de Chevaliers dans l’ordre national du Mérite.
Les récipiendaires, réunis autour de leurs familles et de leurs amis, ont été accueillis par Rachid Kaci, directeur de cabinet du préfet, qui a souligné lors de ce raout que : « La France avait la volonté d’honorer le parcours de chacun. L’ordre national du Mérite permet de saluer ceux qui, dans l’exercice de leurs fonctions ou leurs mandats, font preuve de don, de courage et de disponibilité ».
Le représentant de l’État a vivement félicité tous ces citoyens honorés pour leur action. « Le département de la Marne est une véritable terre de talents », a fini M. Kaci avant que chacun ne vienne recevoir son brevet et ne livre quelques mots sur son action et son parcours personnel.
Ont reçu le brevet de grade Officier :
Gaëtan Charlot (Châlons-en-Champagne), Célestin Cubero (Boult-sur-Suippe), Danielle Gochard (Reims), Madiha Kaidouchi (Marolles), Claude Scrabalat (Boult-sur-Suippe), Raymond Triboux (Prouilly), Bruno Vazart (Cramant).
Les « nouveaux » Chevaliers dans l’ordre national du Mérite sont :
Jackie Ahr (Reims), Christophe Aubertin (Reims), Jean-Luc Bertrand (Reims), Patricia Casini-Vitalis (Châlons-en-Champagne), Mohammed Cherif (Reims), Gloria Cicile de la Croix (Reims), Pierre David (Cormontreuil), Paulo Dias (Fagnières), Philippe Dupuis (Saint-Brice-Courcelles), Xavier Gaillot (Brimont), Thierry Galeron (Reims), Liliane Garin (Reims), Alain Geiss (Châlons-en-Champagne), Mireille Heers (Châlons-en-Champagne), Michèle Mangin (Reims), Claude Martina (Reims), Monique Massart (Reims), Anne-Marie Sonnet (Châlons-en-Champagne), Françoise Truchon (Courcy), Michelle Vaillant (Fère-Champenoise), André Belghali (Reims), Philippe Gervasoni (Taissy).
![]() Le manque de commerces sur la place de Fermat a été évoqué pendant le conseil de quartier.
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Le conseil de quartier à Orgeval n’a pas attiré les foules. Et n’a pas passionné certains conseillers accros au portable.
ON se frotte les yeux, on se gratte l’oreille, on regarde le plafond, on baye aux corneilles ou encore on pianote sur le clavier de son téléphone portable comme si on était tranquillement à la maison.
Le spectacle donné par certains membres du conseil de quartier Laon-Zola-Orgeval-Neufchâtel, qui s’est réuni mardi soir jusqu’à une heure avancée, faisait craindre pour l’avenir de la démocratie participative.
Le conseiller général Stéphane Rummel, qui devait avoir de nombreux SMS en retard, n’est pas le plus à blâmer, puisque lui était là, d’autres élus ayant visiblement eu mieux à faire. Comme Mireille Wojnarowski, adjointe Santé Prévention, ou Florence Kutten, égalité homme-femme. La grippe sans doute. Circonstances atténuantes pour elles, le thème du conseil semblait avoir été concocté par des amateurs de jargon de sociologues dépressifs : le mieux-vivre ensemble. Un vocable derrière lequel on peut mettre tout et n’importe quoi… à des années-lumière du langage de la rue. Ce qui est plus problématique.
D’ailleurs seules trois personnes du quartier ont fait le déplacement.
Petits morceaux choisis des plus de trois heures de conseil.
L’association EFS Reims athlétisme, victime de son succès, ne sait plus où caser tous ses adhérents dans ses installations du stade Georges-Hébert (plus de 350 en quatre ans). « Nous sommes obligés de limiter notre accueil, on ne peut pas faire faire des abdos à nos adhérents quand il fait 2 °C dans nos locaux. »
Le club de foot Agora, qui use pour l’instant ses crampons sur du synthétique, voudrait bien récupérer le terrain de foot d’Orgeval pour ses entraînements.
L’association Deux mains, implantée dans le quartier depuis octobre 2008, met en œuvre le plan banlieue de Fadela Amara à Reims avec le contrat d’autonomie. Neuf jeunes du quartier sont suivis par l’association, dont trois en sortie positive… C’est déjà ça.
Au passage, on apprendra que le directeur de la maison de quartier et son équipe attendent avec impatience leurs nouveaux locaux et regrettent le manque d’implication des habitants. La représentante de la maison de quartier des Trois-Piliers a posé la question des moyens alloués à ces structures municipales. « Difficile d’en demander toujours plus à des gens qui sont payés 3,30 € de l’heure. »
Les trois vaillants habitants présents ont eu également droit à la présentation des médiateurs de quartier. Une équipe de 10 agents pour tout Reims, financée par la Ville et les bailleurs sociaux. Leur fonction : assurer une présence physique dans le quartier et instaurer un climat de confiance pour les habitants. Si on voulait nous convaincre que beaucoup d’argent public était dépensé dans le quartier, c’est réussi.
Le mot de la fin ira à Boualem, un des rares habitants d’Orgeval présents, qui s’est demandé pourquoi si peu de jeunes d’Orgeval étaient embauchés par les magasins de la zone commerciale de la Neuvillette qui se trouve à deux pas. C’est peut-être le « mieux trouver un emploi » qu’il aurait fallu choisir comme thème mardi soir.
Alexandre ROGER
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Au cours du conseil de quartier du 20 novembre, la maire et les adjoints, Éric Quénard et Stéphane Joly, ont rappelé longuement dans quel état ils avaient trouvé la ville de Reims à leur arrivée aux affaires municipales, en matière de finances et de voiries.
Cela a fortement déplu à José Domice, conseiller municipal de l’équipe Schneiter, qui s’est lancé dans un vibrant plaidoyer : « Je ne vous permets pas de critiquer ainsi l’ancienne équipe ! »
Adeline Hazan a dû calmer l’indignation oratoire de l’ancien élu.
Encore une nouveauté à l’Acrap : l’équitation !
En effet, l’association offre désormais la possibilité de prendre des cours d’initiation équestre (cheval, poney), dispensés par des entraîneurs titulaires du brevet d’État, à Courmas, à 12 km de Reims. La licence est offerte pour les adhérents de la saison 2009-2010.
Renseignements au secrétariat de l’Acrap, tél. 03.26.06.39.54 ou au 06.13.41.51.40.
On se souvient du fameux ascenseur du 17, rue Alphonse-Daudet (secteur des Polygones) qui collectionne pas loin de 20 pannes depuis le début de l’année.
L’Effort rémois a assuré les locataires que « la commande concernant le remplacement de cet appareil a été effectuée le 29 octobre.
Nous sommes en attente d’un délai de livraison de la part de notre prestataire ». Au 1er décembre, les locataires qui espéraient un cadeau de Noël, ne voient toujours rien venir… Un point positif quand même : l’ascenseur n’est plus tombé en panne depuis 3 à 4 semaines !
![]() L’une des boîtes de conserve ramassées sur la chaussée par des habitants de Pays-de-France.
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Hier, dans le quartier Croix-Rouge, certains locataires de « Pays-de-France » étaient outrés.
Ils ont ramassé plusieurs boîtes de conserve que certains habitants avaient utilisées comme projectiles pour « canarder » les voitures situées au pied des immeubles.
Triste spectacle, estimaient les ramasseurs de boîtes, « au moment où des gens crèvent de faim » et où les Restos du cœur distribuent des… boîtes de conserve aux plus démunis.
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Les pompiers sont intervenus en pleine nuit de mardi à mercredi vers minuit, pour éteindre un feu de voiture survenu dans l’allée Edgar-Degas du quartier Croix-Rouge.
La victime en était une Mercedes C250.
Plus tard un peu après 3 h 30 du matin, des sacs poubelle prenaient feu à leur tour dans un immeuble de l’allée des Savoyards.
![]() Marie-Ange Petit propose une écoute 24 heures sur 24 au 03.26.86.56.32, numéro de l’association.
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L’État veut faire, de la lutte contre les violences conjugales, une cause nationale en 2010. Heureusement à Reims, on n’a pas attendu cette date pour aider les victimes.
EN 2008, 157 femmes sont mortes des suites de violences conjugales. L’État envisage de mettre des bracelets électroniques aux hommes violents pour avertir leurs compagnes s’ils s’en approchent et/ou de doter les victimes de téléphones portables reliés directement à la police.
Officiel : la lutte contre les violences faites aux femmes sera une grande cause nationale en 2010. Face à de tels objectifs, nous avons voulu savoir ce qui se faisait à Reims, pour lutter contre les violences conjugales. Rencontre avec Marie-Ange Petit, responsable de l’association contre les violences infligées aux femmes qui compte une trentaine d’adhérentes, dont cinq personnes à l’écoute 24 heures sur 24.
Depuis quand militez-vous à l’association, contre les violences infligées aux femmes (ACVIF Marne) ?
Tout a commencé par les mouvements des associations féministes qui ont manifesté contre le viol en 1977, à une époque où on ne parlait pas des violences faites aux femmes. On se réunissait à Reims, puis des femmes des partis de gauche et des syndicats ont créé le collectif pour le droit des femmes. Tout cela pour aboutir à la création de l’ACVIF en 2001, qui a trouvé en 2020 sa vitesse de croisière.
Quel est votre rôle ?
Nous avons une trentaine d’adhérentes, dont cinq assurent, chaque semaine, une permanence téléphonique anonyme au 03.26.86.56.32, pour répondre aux femmes victimes de violences. Nous recevons 100 à 120 appels par an. Si, au départ, il n’y avait que des femmes qui appelaient, aujourd’hui, c’est formidable, la moitié des appels émanent de gens qui nous disent connaître des femmes battues. On leur dit, surtout de rester en contact avec ces femmes pour qu’elles ne soient pas isolées, de rester auprès d’elles surtout si elles ne sont pas décidées à rompre.
Les femmes, on les questionne. Depuis combien de temps elles subissent des violences ou des insultes, tous les combien ? Après, on essaie de savoir si elles veulent quitter leurs conjoints et, au besoin, on leur donne la marche à suivre, on leur dit de contacter l’assistance sociale de leur quartier. Si c’est la première fois qu’elles sont battues, on leur conseille d’aller aux urgences faire constater les coups et avoir un certificat médical pour déposer plainte.
On insiste bien sur le dépôt de plainte et pas sur la main courante qui ne sert à rien. Ensuite, si la personne le souhaite on la rencontre à deux à la maison de quartier Maison Blanche. On y va à deux car il y a toujours une affinité qui passe mieux avec l’une d’entre nous.
L’autre jour, j’ai été très émue. Un homme m’a parlé du cas d’une jeune femme qui était martyrisée par son mari qui la battait. Il ne savait pas quoi faire. Puis, à un moment, sa voix s’est brisée. Il m’a dit qu’il s’agissait de sa bru. Il parlait de son fils. Je l’ai invité à en parler à son fils. Ce monsieur mériterait une décoration.
Les violences concernent quels milieux ?
Tous les âges et tous les milieux, je peux vous l’assurer. Et surtout l’été. On ne sait pas trop pourquoi. On a eu, l’autre jour, une dame de 70 ans. Il faut tout de même avouer que celles qui osent parler sont souvent des femmes qui travaillent et issues de milieu plus favorisé. Les autres, captives à la maison, sans salaire, n’osent pas parler. Vous savez tant qu’une femme est amoureuse elle ne quitte pas son bourreau. Où sont les limites de votre action ?
Il y a les violences qui précédent la séparation, mais aussi toutes celles qui suivent. Certains conjoints qui ne font pas le deuil de cette séparation qu’ils ont provoquée font le pied de grue devant le domicile de leur ex, qu’ils n’hésitent pas à insulter, à battre. Vous savez, trop souvent, il faut du sang pour que la police intervienne. Après des violences, il faut aussi réparer les enfants, dont certains se montrent très violents aussi avec leur mère ou complètement refermés sur eux-mêmes.
Je suis persuadée que les violences à l’encontre des femmes continueront tant qu’il n’y aura pas une égalité parfaite entre les hommes et les femmes, que les garçons et les filles ne seront pas élevés de la même façon.
Recueilli par Alain MOYAT
« Avec le concours des associations, mais aussi d’un pédopsychiatre, d’un commissaire de police en retraite, nous avons élaboré l’an dernier un guide pratique contre la violence à l’égard des femmes. Il donne, en quelques pages, les premières démarches que peut entamer une femme battue : du signalement à la police par une plainte aux suites judiciaires possibles. Disponible en mairie et dans les antennes municipales, il donne des adresses pour trouver un hébergement d’urgence et les aides financières possibles. »
Adjointe chargée de l’égalité hommes/femmes, Florence Kutten, qui participe régulièrement à des réunions, en France mais aussi au niveau européen sur le thème, a insisté pour que la violence à l’encontre des femmes fasse aussi partie intégrante du contrat local de sécurité qui est actuellement en pleine refonte en mairie.
ACVIF : association contre les violences infligées aux femmes, 7, rue Voltaire. Tél. 03.26.86.56.32. Mail : acvif-marne@wanadoo.fr
CIDFF : centre d’information pour les droits des femmes de la Marne : accompagnement social, juridique, psychologique. Permanences diverses. Tél. 03.26.65.05.00.
Femmes relais 51 : maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12-14, rue Taittinger ou maison de quartier, espace Wilson. Tél. 03.26.83.16.61 Mail : femmesrelais51@hotmail.fr
GAMS : groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles : Mme Soumare, maison de quartier Billard, 12, 14, rue Taittinger. Tél. 06.32.22.79.99. Courriel : association.gams@wanadoo.fr
Le Mars : mouvement d’action et réflexion accueil et insertion sociale. Service d’aides aux victimes : accompagnement social, juridique, psychologique. Tél. 03.26.89.59.30. Courriel : le.mars@wanadoo.fr
MFPF : mouvement français pour le planning familial. Maison de la vie associative, 122, bis rue du Barbâtre, bureau 307. Téléphoner pour prendre rendez-vous au 03.26.83.97.23. Courriel : beatricepierre@wanadoo.fr
CCAS : centre communal d’action sociale. 11, rue Voltaire. Tél. 03.26.40.23.26. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 11 h 45 et de 13 heures à 17 heures.
CIAM : collectif culturel des associations de migrants, 80, boulevard Lundy. Tél. 03.26.05.76.05.
Centres spécialisés dans l’accueil des femmes victimes de violence
CHRS Les primevères : accueil de femmes seules ou avec enfants. Tél. 03.26.79.14.00 ou 03.26.88.31.53.
CHRS jamais seul : tél. 03.26.06.48.09.
Foyer maternel Le Renouveau : femmes enceintes ou avec enfant(s) petits. Tél. 03.26.06.03.33.
Maison de la justice et du droit : 37, rue Dr Schweitzer. Tél. 03.26.77.09.24.
Hôpital Maison Blanche : unité médico-judiciaire : prise en charge en cas d‘agression, consultation médico-judiciaire, antenne de l’association Le Mars, 45, rue Cognacq-Jay. Tél. 03.26.78.76.02.
Maison de l’avocat : permanences le vendredi après-midi, 17, bis place du Chapitre. Tél. 03.26.06.03.03.
Hôtel de police : 40, boulevard Roederer, tél. 03.26.61.44.00 ou 09.60.18.80.70.
Direction régionale aux droits des femmes : 1, rue d’Ormesson, à Châlons-en-Champagne. Tél. 03.26.26.13.12.

Les commerçants du centre commercial de l’Hippodrome, rue Pierre-Taittinger, organiseront leur deuxième marché de la Saint-Nicolas à Croix-Rouge, une journée d’animations pour les petits et les grands,ce samedi 5 décembre, de 10 à 18 heures.

Pour sa rentrée, le Reims Acrap patinage jouait, ce week-end, sur deux compétitions : le tournoi de France de division 2 en patinage artistique à Saint-Ouen et le challenge Inter-ligues en danse sur glace à Besançon.
Première compétition pour Jeanne Georges (4e en 7e cristal 1A), Ylona Kebe, Myrtile Navarro et Oïana Carbonnier (2e, 3e et 8e en 7e cristal 2).
En préliminaire 3, Maeva Grenier a devancé toutes ses concurrentes et a pris la 1re place. En préparatoire plus, Chloé Neiva a terminé 7e.
En pré-bronze 1A, Jeanne Reppel a monté sur la 2e marche tandis que Chloé Pillet et Océane Goyard-Gully, ont pris les 6e et 7e places.
En pré-bronze 1B, Victoire Plomion a pris la 6e place.
En bronze 2, Norina Dakeur et Marine Ravaux ont pris respectivement les 4e et 5e places. Première participation dans la catégorie argent pour Camille Renault qui a terminé 4e, et en catégorie vermeil, deux podiums pour Vinciane Manceaux (1re) et Perrine Monboisse (2e).
Avec six podiums, ces résultats sont un très bon début de saison pour le Reims Acrap patinage (5e club français de danse sur glace, la saison dernière). Ludivine Lemaire, l’entraîneur, est fière de ses élèves avec qui elle prépare le prochain rendez-vous : le tournoi de France (1re division) de danse sur glace de Belfort, les samedi 12 et dimanche 13 décembre avec, pour chaque patineur, danse imposée et danse libre.

Les étudiants du département de Musique ancienne de la Faculté de Reims, sous la direction de Thierry Grande-mange, donneront un concert de musique sacrée et musique profane autour de Guillaume de Machault : entre la France et l’Italie (œuvres de Machault, Baude Cordier, Francesco Landini, johannes Ciciona, etc.). Mercredi 9 décembre, à 18 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar
Association rémoise des Amis des bêtes : 3.700 € ; Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme : 1.000 €.
Congrès et assemblée générales
Société des amis de la cathédrale de Reims : 6.600 € ; Association rémoise des jardins familiaux : 307 € ; Mutualité française de la Marne : 581 € ; comité départemental de la Marne de tennis : 241 € ; association Prépareims : 2.700 € ; Sport tonus : 307 € ; chambre régionale de l’économie sociale de Champagne ardenne : 8.650 €.
Subvention à caractère socio-éducatif
Association des parents d’élèves de l’enseignement public de l’agglomération de Reims : 600 € ; association Prépareims : 7.000 € ; association départementale des Francas de la Marne : 1.500 € + 12.440 € ; culture et bibliothèque pour tous du département de la Marne : 1.500 € ; Artisans du monde : 1.000 € ; Art et culture d’Afrique de l’Ouest : 2.200 €.
Subvention à association d’étudiants
Reims avenir électronique automatique : 1.500 €.
Subventions à caractère sportif
Association gymnique rémoise : 3.000 € ; ring régional de champagne de boxe : 500 € ; union française des œuvres laïques et d’éducation populaire Ufolep : 3.000 € ; Espérance rémoise pour la culture et le sport (complément) : 4.500 € ; Equis Reims champagne éducation : 1.500 €.
Contrat éducatif et social du sport
Roller hockey Reims : 3.500 €.
Associations d’aide à la personne
Aradopa Una : 59.500 € ; aide familiale à domicile de la Marne : 9.750 € ; aides ménagères rémoises : 20.000 €.
Associations de lutte contre les discriminations
Association des maisons de quartier de Reims : 3.850 € ; ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme : 1.000 €.
Égalité homme-femmes
Femmes ici et ailleurs : 16.300 €.
Associations familiales
Union départementale des associations familiales de la Marne : 330 € ; la maison de l’enfance : 1.000 €.
Associations de petite enfance
Association des maisons de quartiers de Reims : 2.600 € ; la Farandole : 2.000 € ; Jumeaux et plus, l’association 51 : 1.000 €.
Subventions à caractère sanitaire
Association Valentin-Haüy pour les aveugles : 690 € ; association des paralysés de France : 4.700 € ; les Amis de la source foyer Pierre-Hecquet : 1.400 € ; association marnaise des diabétiques : 500 € ; autisme Marne : 1.300 € ; association de parents pour l’intégration des personnes atteintes du syndrome d’Asperger, d’autisme de haut niveau ou de troubles envahissants du développement : 300 € ; ciné sourds : 5.000 € ; Céfégem : 1.500 €.
Subvention à caractère économique
Jeune chambre économique de Reims et de sa région : 1.440 €.
Subvention à caractère commercial
Association des commerçants de la rue de Cernay : 12.480 €.


C’était il y a quinze ans. Claude Louis, la quarantaine, « grenouillait » dans les états-majors de la grande distribution. Il était entré chez Promodès vingt ans plus tôt pour finir directeur des opérations de la filiale cafétéria du groupe Rallye et de ses quelque 57 restaurants.
À la faveur du rachat du groupe par un autre, ce Breton décide de voler de ses propres ailes. Avec son chèque de départ, il crée à Reims, en 1994, son premier fast-food. C’est le Quick du quartier Croix-Rouge. En bas d’un château d’eau qui n’a jamais contenu d’eau, il s’attaque au plus grand quartier populaire de Reims. Un pari à six millions de francs. « J’ai travaillé sans m’arrêter pendant un an. J’ai fait toutes les fermetures », se souvient l’ex-directeur qui pendant les années précédentes n’avait guère eu à mettre les mains dans le cambouis.
Aujourd’hui, à 62 ans, Claude Louis n’a plus à faire la fermeture. Il en aurait bien du mal puisqu’il gère désormais cinq restaurants en franchise Quick. Après Croix-Rouge, il a repris en 1996 le seul fast-food de l’emblématique place d’Erlon. La même année, il crée un restaurant à Cormontreuil, en 2001 un autre à la Neuvillette pour atteindre Thillois en 2006.
L’organisation lui permet de garder bien en main les rênes de ses entreprises. Si ses affaires paraissent avoir atteint leur rythme de croisière, le Breton aime à répéter que diriger cinq fast-foods ce n’est pas un long fleuve tranquille. Surtout avec huit concurrents dont sept Mc Do. « C’est la bagarre au quotidien avec le leader du marché qui bénéficie d’une grande rentabilité, d’une anticipation de marketing et d’une politique d’achat remarquables », admet, beau joueur, Claude Louis.
L’enseigne d’origine belge ne se démène pas mal non plus. Elle affiche depuis longtemps un style au goût plus européen. Son emblème depuis quinze ans, le Quick’n Toast, un hamburger qui prend des airs de croque-monsieur bien franchouillard. La réussite ne tient pas qu’au hasard.
Cette année, innovation et simplification : « Vous n’avez plus besoin de vous inscrire ! », précise Domitille Rouhi, chargée de communication de Reims habitat. « Un jury sera constitué avec des personnels de Reims habitat et des membres du groupe communication qui réalise le QCR Infos, avec en particulier Mme Liégeois, qui était membre de l’Amicale de Mme Sage. Il passera jeudi 10 décembre à partir de 18 heures et arpentera l’avenue du Général-Eisenhower et les rues Pierre-Taittinger, Rilly-la-Montagne, Docteur-Billard, Gilberte et Jean-Droit, à la recherche des plus beaux balcons décorés. »
Les lauréats des deux années précédentes ne pourront obtenir de nouveau prix. Pour les autres, Reims habitat organisera la remise des prix en début d’année 2010.
Pour tout renseignement : 03.26.48.43.07.
Les Rémois résistaient en désavantage numérique, avant de proposer d’intéressants mouvements collectifs, sans toutefois concrétiser leurs occasions. Les Guardians de La Chapelle prenaient les devants sur un but improbable de Karsenty. Le Marnais trompait son propre gardien en tentant de dégager un palet (16’22, 1-2).
Les Rapaces repartaient de l’avant sous l’impulsion de Godefroy. Sa passe était déviée victorieusement par Fayault (21’09, 2-2). Enfin, Emilien Rivard, en supériorité numérique, reléguait l’adversaire du soir à une longueur à la mi-match (24’09, 3-2).
Seules les pénalités animaient le début du second acte. Situation qu’exploitait idéalement Noury pour relancer les visiteurs (37’45, 3-3). Comme souvent, Reims devait souffrir. Mais la formation marnaise tenait. La délivrance arrivait par Karsenty en solo (44’51, 4-3). Le RHR devra profiter de son tour de Coupe, ce dimanche a Ris-Orangis (N2), pour se régler avant un déplacement périlleux à Moreuil dans quinze jours.
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Coup d’arrêt pour le RBF. La série victorieuse inaugurée contre le Centre fédéral et qui s’était poursuivie contre l’Union Hainaut, Pleyber-Christ et Tours s’est achevée samedi à Lyon (87-78). Les Rémoises, quasiment menées tout au long de la rencontre, n’ont pas pu résister à l’adresse des Lyonnaises, notamment derrière la ligne des 6,25 m. « On n’a pas su gérer leur jeu large, analysait Fabrice Lefrançois. Elles se sont procuré beaucoup de tirs extérieurs et à trois points avec un fort pourcentage de réussite ».
Dominées également dans la raquette où elles peinaient au rebond, Manon Sinico et ses coéquipières ont malgré tout tenté de s’accrocher. « A quatre minutes de la fin, on était seulement à -5 », soulignait le coach rémois qui a constaté un coup de fatigue chez ses protégées.
« J’ai trouvé les filles fatiguées et beaucoup moins lucides que lors du dernier match », ajoutait-il.
Pourtant, les vacances de Noël sont encore loin. Le week-end prochain, le RBF sera encore sur les routes pour se rendre à La Roche-sur-Yon. « On savait que ça serait difficile à Lyon et à La Roche, il nous en reste un à faire », commentait Fabrice Lefrançois qui espère que son groupe aura le temps de se ressourcer pour signer une performance en Vendée.
Au programme mini-marché dans dix stands prêtés par la ville, stands associatifs, jeux, balades en calèche, tombola géante, concours de dessin pour les enfants de moins de 10 ans, atelier maquillage des enfants et distribution de friandises par Saint-Nicolas.
Mais gare au Père Fouettard qui arpentera également le parking du centre commercial à la recherche des enfants pas sages !
Des photographies de cet événement du 6 décembre 2008 sont disponibles dans notre galerie d’images
Hier vers 0 h 30, une poubelle a brûlé rue du Fossé-Julien (faubourg de Laon), puis une autre esplanade Hemingway à Murigny.
A 16 h 15, un feu de broussailles a été signalé rue Richelieu.
Une heure plus tard, les pompiers ont été appelés rue Pierre-Taittinger où un sac-poubelle avait été incendié dans une gaine technique.
Elle provenait d’un chalumeau laissé ouvert par malveillance.
A-t-il été volé sur un chantier ?
Depuis la fin de la semaine, plusieurs incendiés - dont certains sont manifestement volontaires - ont donné du travail aux pompiers. Ainsi, vendredi vers 20 h 30, un vieux meuble a été incendié sur le palier d’un appartement de l’allée des Limousins, au n° 7.
Le feu allumé au quatrième étage a dégagé une importante fumée dans les communs. Les sauveteurs ont procédé à la ventilation. Un deuxième meuble a brûlé par propagation. Hier vers 14 h 45, une cabane de chantier a été incendiée boulevard du Docteur-Roux.
Vendredi vers 1 h 30 du matin, une poubelle a été mise à feu, avenue Bonaparte, au n° 3. La veille vers 20 h 30, une haie de cyprès a commencé à brûler rue Richelieu au Val-de-Murigny.
Suspect, aussi, un feu de broussaiIIes apparu jeudi à 14 heures aux abords de la Comédie (centre-ville).
Cette même nuit de jeudi à vendredi, toujours à Murigny, deux conteneurs ont brûlé, le premier à 20 heures rue André-Chénier, le second à 23 heures cours Wawrzyniak.
Vendredi vers 15 h 45, un feu de local à vide-ordures d’origine indéterminée s’est déclaré rue Léopold-Charpentier.
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