Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -mai 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 220531c
Condamné pour trafic de stupéfiants, il fait appel

Jugé vendredi, un habitant de Croix-Rouge reconnu coupable d’avoir stocké et revendu cocaïne, héroïne et cannabis a été condamné à quatre ans de prison ferme (L’union de samedi).

L’avocate de Yazide Beaupère, 32 ans, fait savoir que son client a fait appel du jugement.

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l’union 220531b
Art : Une nouvelle fresque à Croix du Sud

La fresque a été peinte par les enfants.


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Les festivités des 50 ans du quartier Croix-du-Sud se poursuivent avec les différents partenaires jusqu’au 2 juillet, apothéose de cet important projet.

Outre les nombreuses autres activités diverses, et après la fresque cookie fin mars et la fresque fleurs un mois plus tard, le mois de mai vient de s’achever avec la réalisation d’une fresque participative sur le grand mur de la place Auguste-Rodin.

Piloté par la Boussole

Cette fois, le projet a été piloté par la Boussole avec l’artiste Thomas « Art’Is Custom Reims ».

Après avoir dessiné un grand « Croix du Sud » en toile de fond, celui-ci a réalisé des dessins représentant la vie du quartier : danse, sport, familles, hommes et femmes… Après avoir collé des « pochoirs », les enfants du quartier ont alors pu mettre en couleurs toutes ces formes.

Une fresque qui fait face à celle déjà réalisée l’an dernier à côté de la Boussole.

 

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l’union 220531a
Transports : Une moitié de tram et un saut dans l’inconnu

Le tramway ne circule désormais plus que sur une moitié de ligne. Des barrières ont été installées, hier, autour de la place Myron-Herrick, où les travaux ont débuté. Remi Wafflart


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REIMS Les travaux ont débuté place Myron-Herrick, ce lundi 30 mai. Les usagers devront vivre sans tramway pendant trois mois dans toute la partie nord de la ville. Un bouleversement auquel s’est superposée une journée de grève, hier.

La rue de Vesle et le cours Langlet sans tramway. La photo est insolite mais il faudra s’y habituer. Depuis ce lundi 30 mai et jusque fin août, aucune rame ne circule entre les arrêts Vesle et Neufchâtel, c’est-à-dire la moitié nord de la ligne.

Le système d’alimentation électrique par le sol (APS) est remplacé pour cause de vétusté. La communication en amont (jugée tardive par certains) n’avait visiblement pas été vue ou comprise par tous les usagers. Ils étaient nombreux, ce lundi, à prendre des renseignements auprès des agents Citura déployés rue de Vesle, chasuble jaune sur le dos. Ces derniers resteront sur place quelques jours le temps que les habitudes se prennent. « Comment je fais pour me rendre à la fac ? » , demande ce jeune homme, casquette et cheveux longs. La partie sud de la ligne étant opérationnelle, il est vite rassuré. Idem pour cette femme, qui désire rejoindre Croix-Rouge.

Le bruit de la cloche a disparu

La rue de Vesle, où le tintement de la cloche du tram est quasi permanent en temps normal, est inhabituellement silencieuse. L’arrêt situé côté pair est condamné avec de la rubalise pour éviter que les gens n’aillent s’y asseoir pour rien. Seul l’arrêt côté impair (devant le bureau de poste) est opérationnel. Il sert de terminus. Le spectacle est étonnant quand une nuée d’usagers en descend. « Encore heureux, il fait beau, on peut marcher un peu » , sourit ce salarié du centre-ville, qui va finir son trajet à pied.

D’autres s’interrogent sur les fameux bus de substitution. Où faut-il les prendre pour rejoindre l’avenue de Laon ? « Rue Chabaud » , indiquent les agents Citura. Malgré le bouleversement, l’ambiance est relativement calme. Résignée, plutôt, car à la suppression de la moitié de ligne de tramway se superpose un énième mouvement de grève. Depuis septembre et l’annonce de la résiliation par le Grand Reims du contrat avec Mars, concessionnaire des transports publics à Reims, l’intersyndicale (CGT, Solidaires et CGT-Ugict) de Citura se mobilise en effet chaque mois pour protester contre cette décision. Résultat : un tram A toutes les 16 minutes (idem pour les bus de substitution couvrant la partie nord), et le B toutes les 48 minutes. Pour les bus « classiques », certaines lignes ne sont pas assurées et pour celles qui le sont, des bus toutes les 20 à 35 minutes. Bref, la galère.

« C’est saoulant, c’est rien que pour emm… le monde » , peste cette dame, attendant rue de Vesle, partagée entre dépit et fatalisme. À côté, une autre abonde : « Je comprends qu’ils veulent défendre leur bifteck, mais faire grève le jour où commencent les travaux sur la ligne de tramway, ce n’est quand même pas très délicat… » Plus loin, même agacement : « On n’avait pas besoin de ça aujourd’hui… » Les agents Citura tentent de répondre aux questions. Presque surpris de la résilience des usagers. « Franchement je m’attendais à de l’agressivité et finalement ça se passe plutôt bien » , glisse cette stagiaire. Son collègue a une explication : « C’est l’effet du pont de l’Ascension ! Les gens sont reposés. »

Il faudra quand même voir avec le temps l’efficacité des bus de substitution, a fortiori quand il n’y a pas grève et que l’affluence est plus nombreuse.

Pendant ce temps, les ouvriers ont pris possession de la place Myron-Herrick, devant le palais de justice et l’opéra. Pas encore de marteau-piqueur mais beaucoup de chasubles (couleur orange, cette fois). Des barrières de chantier ont été installées de chaque côté, rue Chanzy d’une part et rue Carnot d’autre part. Au menu : repérages et marquages au sol pour poser les jalons de ce très lourd chantier dont les commerçants et les riverains craignent les répercussions.

Et puis, d’autres conséquences sont également à surveiller de près. Notamment l’invasion des rails rue de Vesle par les vélos et voitures, profitant de l’absence du tramway. Du côté de Citura, on craint que de mauvaises habitudes ne se prennent. « Il faudra faire énormément de pédagogie » , confie une agent, alors que deux-roues et camionnettes s’en donnaient déjà à cœur joie ce lundi matin.

Un trajet de substitution

Si les lignes A et B du tramway continuent de circuler en provenance des deux terminus sud, le voyage en rame s’achève au niveau de l’arrêt Vesle, rue Chabaud. De là, les usagers souhaitant se rendre à Neufchâtel doivent emprunter la ligne de substitution, baptisée simplement « Sub ». Ces bus articulés prennent la direction des Promenades, via la rue Jeanne-d’Arc, puis la rue Buirette, s’engagent avenue de Laon avant de bifurquer boulevard des Belges, place Jean-Macé et de s’arrêter au parking-relais Neufchâtel. Dans le sens inverse, les navettes passent par la gare SNCF, la rue de Talleyrand et la rue Libergier avant de retourner à l’arrêt de bus Vesle. « Transdev Reims mettra en place une signalétique spécifique pour guider au mieux les voyageurs, vers les arrêts de report », avait assuré Citura en amont des travaux. L’entreprise s’est également engagée à rendre ces arrêts accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Olivier Durand

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l’union 220530c
Solidarité : Ils prônent l’entraide et la bienveillance

L’association Les Bons Restes veut « sensibiliser au gaspillage alimentaire de manière festive ». L’ouverture de sa « cantine solidaire » est prévue pour cet été.


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Grand reims Après la pandémie, on assiste à l’émergence d’initiatives locales d’entraide, de don, de troc et d’échange de plantes et/ou de bons plans. Une nouvelle forme de solidarité, saupoudrée de gratitude envers l’autre et la planète.

À ce qu’il paraît, la consommation se réduit. Ou au moins ralentit. Pour plein de raisons, comme le vieillissement de la population, des taux d’équipement très élevés, des difficultés financières, le dérèglement climatique, la crise liée au Covid… Bref, on serait un paquet à chercher davantage de sobriété. L’entrée récente des mots « déconsommation » et « frugalisme » dans le dictionnaire Robert illustre ce (début de) changement des habitudes de notre société.

Dans le Grand Reims, les initiatives solidaires, prônant l’anti-gaspi, l’entraide, la slow life ou encore la bienveillance, se multiplient. Impossible de toutes les citer. Mais voici en détail quelques exemples qui font chaud au cœur.

1 La freeperie solidaire

Ça ressemble à un magasin. Seule différence : tout est gratuit. L’idée vient de cinq élèves du collège George-Braque à Reims.

Le petit groupe tient la boutique et se charge du tri et de la mise en rayon des vêtements, chaussures et accessoires donnés par les familles des élèves ou le personnel de l’établissement. Leurs camarades ont accès à la freeperie les lundis et mardis midi. « En échange d’une carte d’un montant de 1 €, ils peuvent venir choisir des vêtements. La freeperie s’inscrit donc dans une démarche à la fois solidaire et environnementale en offrant une deuxième vie aux habits », explique, dans les colonnes du dernier numéro La Marne Le Mag, Marie-Laure Peltier, conseillère principale d’éducation. Les parents des collégiens peuvent également avoir accès à la boutique sur demande.

2 L’armoire à troc pour les étudiants

C’est à la bibliothèque universitaire du Moulin de la Housse à Reims que ça se passe. Là encore, cet « espace solidaire » ressemble aux rayons d’une boutique et là encore, inutile de passer à la caisse.

Le principe ? « Prends si tu as besoin, dépose si tu as trop », peut-on lire affiché à côté de cette « armoire à troc » mise à disposition de façon permanente par la BU. Les étagères sont remplies de vêtements, fournitures scolaires, sacs, vaisselle, livres… à saisir « en cas de besoin ». Chacun est également invité à y déposer des affaires « pour en faire bénéficier autrui ». Et ce n’est pas tout. Des collectes régulières seront prochainement organisées.

Pour ce faire, des containers fabriqués dans le cadre d’un projet tutoré d’étudiants de Lpro Packaging de l’IUT de Reims Châlons Charleville seront prochainement installés en partenariat avec l’ association Aserca.

3 Les Bons Restes

L’association Les Bons Restes existe à Reims depuis novembre 2016. Elle rassemble une jolie petite communauté dont les membres n’hésitent pas à ramener leur fraise pour « sensibiliser au gaspillage alimentaire de manière festive » . Des opérations Disco soupe des débuts en passant par des buffets anti-gaspi, elle a désormais élargi ses actions multipliant événements, ateliers bocaux et autres interventions auprès du grand public. Depuis janvier, les efforts se concentrent sur l’aménagement de leur future « cantine solidaire » au 16 de la rue Pierre-Maître, non loin du port Colbert.

L’ouverture de cet ensemble de 350 m² , composé d’une salle et d’une halle et doté d’un espace extérieur, est prévue pour cet été. En attendant les chantiers participatifs s’y enchaînent. Le prochain permettra les 4 et 5 juin la mise en œuvre d’enduit terre avec l’association rémoise Des idées plein la terre, dont l’objectif est de sensibiliser aux déchets dans le secteur du bâtiment et aux techniques d’éco-construction.

Inscription : ideespleinlaterre@gmail.com

La gratitude comme attitude sur Facebook

Sur les réseaux sociaux aussi, des Marnais invitent à « la gratitude comme attitude ». Le groupe Facebook « Bienveillance contagieuse », par exemple, est né en mars 2020, au début du premier confinement. « L’idée était de créer un point de rendez-vous informel pour les habitants de Jonchery-sur-Vesle et des alentours, se rappelle Richard Carlier, l’un des co-fondateurs. On ne pouvait pas sortir de chez nous. Ça permettait de prendre des nouvelles, de s’entraider, de s’assurer que tout le monde allait bien. »

Le groupe a ensuite évolué en conservant l’esprit altruiste et convivial de départ. « On est maintenant en mode ressourcerie, genre j’ai fini mes travaux, il me reste deux plaques de placo, qui les veut ? »

L’objectif est toujours de « créer du lien, partager, trouver des manières de s’entraider et de protéger les plus vulnérables, et pourquoi pas faire entendre un message d’espoir, de sagesse et de bienveillance à un moment où nous en avons grand besoin ». En bref : « créer un climat vraiment positif » qui « fera ressortir le meilleur de nous tous. Et oui, l’Homme n’est pas si mauvais que l’on veut nous le faire croire ».

Il suffit d’aller y faire un tour pour mesurer qu’un autre monde, moins mercantile, est possible. Il y a ainsi Pauline, l’une des 1 600 membres, qui travaille à l’hôpital américain et qui, ce jeudi, écrit que son service manque « cruellement d’habits pour les enfants hospitalisés garçon-fille en 2 ans et plus. « Si quelqu’un en donne sans tache ni trou, je suis preneuse. » En quelques heures, une petite dizaine de personnes lui proposent déjà des habits. Le même jour, Maïté partage une photo de cartons, une autre de conserves (vides) à donner, Mél offre des pare-soleil. La veille, Chantal y partageait la publication d’un refuge axonais qui cherche à donner des poules pondeuses réformées pour les sauver de l’abattoir.

Autour de Fismes, un autre groupe, dans le même esprit, rassemble plus de 2 200 membres : La Gazette 2.0 veut « donner la parole à tous » et « venir directement en aide à ses membres dans la mesure du possible ». À noter également Troque ta plante – Reims, SVP Fismes ou encore Muizon Solidaire.

Alice Renard

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l’union 220530b
Tennis interclubs nationaux : Les Cormontreuilloises par un trou de souris

Cindy Castille a perdu en simple et gagné en double. Archive Christian Lantenois


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La dernière journée des championnats de France interclubs a malheureusement confirmé la majorité des pronostics initiaux.

Le TC Géo-André a connu la relégation avec ses deux équipes. Déjà quasiment condamnés, les garçons se sont logiquement inclinés (5-1) aux Sables-d’Olonne face au leader alors que la victoire 6-0 par forfait des filles face à Touques n’a pas été suffisante pour finir parmi les six meilleurs 5 es . Les coéquipières de Maëva Spooner finissant 8 es …

Déjà reléguées, les « Européennes » ont concédé un score lourd (6-0) face à Sainte-Geneviève qui évoluera à l’échelon supérieur la saison prochaine. Non sans avoir bien résisté avec trois rencontres en trois sets.

Restait le Cormontreuil TC et, là, ce fut la soupe à la grimace pour les garçons. Brillants vainqueurs de l’autre ténor de la poule l’US Vésinet (4-2), les Cormontreuillois ont fini premiers ex-æquo mais deuxièmes au match average ! La frustration ne s’est toutefois pas arrêtée là puisque les cinq meilleurs 2 es montent également en N3 mais la troupe de Jean-Charles Robert a terminé… 6 e ! De quoi regretter amèrement les deux matches nuls en déplacement (Montrouge 2 et Riom).

Enfin, la satisfaction est venue des filles du CTC. En déplacement dans le Val d’Oise dans le choc face à Ermont, les partenaires de Cindy Castille ont décroché, sur terre battue, un match nul. Résultat, égalité de points mais aussi de… matches et de sets avec leurs adversaires du jour, Cormontreuil accédant en N2 par un trou de souris grâce à une meilleure différence de jeux de + 3 (202 contre 199) !

NATIONAL 3 DAMES

REIMS EUROPE CLUB – SAINTE-GENEVIÈVE STC 0-6

SIMPLES. – Lucie Devier (0, Sainte-Geneviève) bat Marie Menacer (0, Reims Europe) 2-6, 7-5, 6-2 ; Eva Marie Desvignes (0, Sainte-Geneviève) bat Alice Hall (3/6, Reims Europe) 6-1, 5-7, 7-5 ; Lola Costaz (1/6, Sainte-Geneviève) bat Muriel Legué (15, Reims Europe) 5-7, 6-2, 6-4 ; Margaux René (2/6, Sainte-Geneviève) bat Véronique Chauvin (15/4, Reims Europe) 6-0, 6-1.

DOUBLES. – Lucie Devier/Eva-Marie Desvignes (Sainte-Geneviève) battent Marie Menacer/Alice Hall (Reims Europe) 7-5, 6-2 ; Lola Costaz/Margaux René (Sainte-Geneviève) battent Muriel Legué/Véronique Chauvin (Reims Europe) 6-0, 6-1.

ERMONT ACT – CORMONTREUIL TC (2) 3-3

SIMPLES. – Maria-Dolores Lopez Martinez (-4/6, Ermont) bat Cindy Castille (-15, Cormontreuil) 6-1, 6-7, 6-2 ; Aminata Sall (-2/6, Ermont) bat Elizabete Brutane (-4/6, Cormontreuil) 7-5, 6-2 ; Claire Makhloufi (-2/6, Cormontreuil) bat Lucie Lesecq (1/6, Ermont) 7-5, 7-5 ; Élise Renard (-2/6, Cormontreuil) bat Elisa Rubio (2/6, Ermont) 6-2, 6-0.

DOUBLES. – Maria-Dolores Lopez Martinez/Aminata Sall (Ermont) battent Elizabete Brutane/Élise Renard (Cormontreuil) 6-4, 6-1 ; Cindy Castille/Cosima Calinescu (0, Cormontreuil) battent Lucie Lesecq/Elisa Rubio (Ermont) 6-4, 6-2.

GÉO-ANDRÉ REIMS – TOUQUES TC CÔTE FLEURIE 6-0 PAR FORFAIT

NATIONAL 4 MESSIEURS

TC SABLAIS – GÉO-ANDRÉ REIMS 5-1

SIMPLES. – Franco Viu (-2/6, TC Sablais) bat Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Mariano Cassan (1/6, TC Sablais) bat Jérôme Chane (5/6, Géo-André) 6-0, 6-0 ; Thimothée Grozier (3/6, TC Sablais) bat Julien Leflon (15, Géo-André) 6-0, 6-0 ; Alban Du Rivau (5/6, TC Sablais) bat Mathieu Goarnigou (15/2, Géo-André) 6-1, 6-3.

DOUBLES. – Franco Viu/Mariano Cassan (TC Sablais) battent Jérôme Chane/Jérôme Daix (4/6, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Ronan Bonnefoi/Mathieu Goarnigou (Géo-André) battent Alban Du Rivau/Valentin Renault (4/6, TC Sablais) 7-6, 0-6, 1-0 (10-8).

CORMONTREUIL TC – US VÉSINET 4-2

SIMPLES. – Youcef Rihane (-15, Vésinet) bat Mathieu Roy (-4/6, Cormontreuil) 6-3, 2-6, 6-2 ; Arthus De La Bassetière (-2/6, Cormontreuil) bat Jérôme Inzerillo (0, Vésinet) 6-2, 6-4 ; Nicolas Jonasz (0, Cormontreuil) bat Quentin Chauvineau (1/6, Vésinet) 6-4, 3-6, 6-2 ; Jean-Charles Robert (2/6, Cormontreuil) bat Hugo Brun (1/6, Vésinet) 6-0, 6-2.

DOUBLES. – Youcef Rihane/Jérôme Inzerillo (Vésinet) battent Mathieu Roy/Arthus De La Bassetière (Cormontreuil) 6-3, 6-3 ; Nicolas Jonasz/Jean-Charles Robert (Cormontreuil) battent Hugo Brun/Anthony Portois (3/6, Vésinet) 6-4, 6-4. De notre correspondant Nicolas Gassmann

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l’union 220530a
Faits divers : Allergique à la police, il se fait prescrire de la prison ferme

L’homme a nié les violences mais elles ont été filmées par la caméra-piéton de la patrouille. Illustration


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Reims C’est la saison des allergies aux pollens. L’allergie aux policiers, c’est toute l’année chez certains et le tribunal vient de délivrer une sévère ordonnance à un patient récidiviste.

Entre lui et la police rémoise, c’est déjà une longue d’histoire, mais pas d’amour. Domicilié à Croix-Rouge, Kensley Fils-Aimé, 20 ans, collectionne les condamnations pour violences et outrages envers les forces de l’ordre. Pas moins de quatre procédures ont été jugées en une année, sans compter quelques histoires de vol, de détention de stupéfiants et l’agression d’un chauffagiste qui avait précipité son arrivée en prison l’été dernier. Il vient d’en sortir, pour déjà y retourner.

Le 19 mai, l’esprit échauffé par l’alcool (0,78 gramme), Kensley n’apprécie pas de voir trois policiers contrôler l’identité d’un jeune de son quartier, rue Pierre-Taittinger. Il s’approche d’eux pour leur ordonner de le laisser le tranquille.

Les agents lui demandent de partir. En réponse, ils se font insulter. L’arrestation s’ensuit, non sans mal : Kensley se rebelle et frappe d’un coup de poing l’un des fonctionnaires, sans le blesser. En garde à vue, il persiste à nier les violences alors que toute la scène a été filmée par une vidéosurveillance et par la caméra-piéton de la patrouille.

Retour en prison pour neuf mois

Condamné à huit reprises en seulement quatorze mois, le jeune homme n’a pas échappé à l’audience des comparutions immédiates, qu’il commence à bien connaître. Il s’est vu infliger neuf mois de prison dont trois mois ferme, alourdis d’une révocation de sursis de six mois prononcés cet automne pour avoir insulté, caillassé et frappé des policiers (ainsi que leur chien).

Maintenu en détention pour purger ses neuf mois ferme, il devra également indemniser – au titre de leur préjudice moral – les trois agents pris à partie lors du contrôle : 400 euros pour l’un, 150 euros pour les deux autres.

Fabrice Curlier

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l’union 220529a
Nouvelle opération anti-rodéos

Photo Twitter Police nationale 51
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Une nouvelle opération « anti-rodéos » a été menée vendredi après-midi par les services de police, cette fois-ci à Croix-Rouge.

Ils ont contrôlé une trottinette, quatre voitures et 18 deux-roues.

Sur ces 23 conducteurs, huit ont été verbalisés pour des infractions routières, soit quand même un sur quatre.

 

 

 

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l’union 220528b
Aujourd’hui

Raconte-tapis : « La chenille qui fait des trous ». De 12 mois à 3 ans. À 16 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit mais sur inscription sur www.bm-reims.fr.

Cinéma « Mississippi Blues » de Robert Parrish et Bertrand Tavernier (1984). Une balade dans les bars à blues, les maisons et les fermes, pour entendre les gens et capter la musique du vieux Sud là où elle est née et respire encore. À 14 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19 , rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 220528a
Musique : Le studio d’enregistrement de La Mine, un repaire pour les rappeurs amateurs

Robin Corbara (premier plan) gère le studio d’enregistrement Sans Tord, affilié à l’association La Mine, dans lequel Yasuke vient enregistrer son 4e EP. A.B.


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Reims Depuis six ans, le studio d’enregistrement Sans Tord, dans le quartier Croix-Rouge, permet aux rappeurs amateurs de produire leurs sons pour leur plus grand plaisir. Un lieu porté par l’association La Mine souvent complet des semaines à l’avance.

Quartier Croix-Rouge. Derrière les murs gris d’un entrepôt, Robin Corbara, alias Sans Tord, a posé son matériel d’enregistrement il y a maintenant six ans. Une adresse discrète. Seule une plaque à l’effigie de l’association culturelle La Mine, avec laquelle le jeune homme s’est associé, surplombe la porte d’entrée. C’est certain : « Il y a des gens du quartier qui passent tous les jours devant et ne savent pas qu’il y a un studio d’enregistrement. J’aime bien ce côté souterrain, il faut chercher pour me trouver » , sourit le maître des lieux.

Quatre marches et une plateforme de déchargement encadrent l’entrée du repaire de Sans Tord. À l’intérieur, les murs noirs sont colorés par des graffs et une table basse est encerclée par un trio de canapés défraîchis. L’endroit a tous les codes du parfait QG pour accueillir une bande de potes. Sauf qu’ « ici, on est là pour bosser » , reprend Robin Corbara. Les clients sont invités à venir accompagnés d’un comité le plus restreint possible.

Consigne parfaitement respectée par Yasuke. Pour sa session de trois heures, le rappeur est venu seul. « Je peux recharger mon tel ? demande-t-il à peine arrivé. Car mes textes sont dessus. » Impossible pour cet artiste qui prépare son 4 e EP, sorte de mini-album intitulé Yasuke Drill, de se passer de ses notes. « Les rappeurs connaissent rarement leurs textes » , soupire le patron du studio. « Et Robin déteste ça » , sourit l’artiste, avant de reprendre, plus solennel : « On va faire un dernier son aujourd’hui car je veux sortir l’album en juin. » Une déclaration qui amuse, cette fois-ci, le technicien : « T’es ambitieux ! Dis plutôt que ça va sortir en septembre. »

Robin Corbara a commencé à enregistrer dans sa chambre

Si les deux hommes se taquinent, c’est qu’ils se connaissent bien. Yasuke fait partie des artistes que Robin Corbara a commencé à enregistrer dans sa chambre, quartier Jean-Jaurès. En attendant de trouver du travail, ce musicien passé par un BTS audiovisuel avait fabriqué et installé une cabine d’enregistrement chez lui. « J’enregistrais des potes, puis des potes de potes… » L’aventure a duré deux ans, le temps d’user complètement la patience du voisinage. « Heureusement à cette période, des artistes cherchaient un local pour installer La Mine. Je me suis mis avec eux. » Les quatre planches de sa cabine son sous le bras, Robin Corbara délocalise alors le studio Sans Tord à l’autre bout de la ville.

Cette installation sommaire, un bureau et un ordinateur forment désormais le studio B. « C’est une petite pièce pour que ceux qui n’ont pas de matos à la maison enregistrent des petites maquettes (enregistrement non définitif d’une chanson, NDLR). Ils peuvent se mettre dans le mood (l’ambiance, NDLR) mais ils sont tout seuls. » Contrairement à la deuxième pièce le studio A.

Dans cette grande boîte, Robin Corbara, confortablement installé dans un fauteuil de gamer, jongle entre les différents boutons de sa console et les multiples écrans qui lui font face. À sa gauche, une petite fenêtre laisse entrevoir le visage de Yasuke. Le rappeur vient de s’enfermer dans la cabine, casque sur les oreilles, un micro face à lui.

Comme Yasuke, de nombreux artistes amateurs prennent rendez-vous pour produire leurs sons. Si Sans Tord accueille tous les genres de musique, l’essentiel de sa clientèle est adepte du rap. « Ils réservent via Instagram ou Facebook souvent des sessions de deux heures (lire par ailleurs). Ils viennent avec leur instru (musique sur laquelle le rappeur va poser sa voix, NDLR). Comme à la base je suis musicien, je peux poser un son à la guitare mais mon rôle est surtout de les accompagner. Je les aide à placer leurs rimes, je fais les arrangements… Puis, je mixe quand je n’enregistre pas. Au final, je suis un peu un coach. J’essaie de faire en sorte qu’ils se sentent à l’aise et prennent du plaisir. »

Rapper : entre hobby et thérapie

Mais attention, « il faut s’y prendre tôt car les créneaux sont souvent complets 2 à 3 semaines à l’avance. » Depuis quelques années, « il y a un effet de mode. De plus en plus de personnes veulent rapper et partager leurs sons. » Un hobby qui n’a pas d’âge : « J’ai des très jeunes comme des 35-40 ans. » Et des femmes ? « Moins, elles se comptent sur les doigts d’une main. »

Dans cette entreprise, le projet artistique paraît souvent secondaire. « Ils viennent pour extérioriser, se vider la tête… C’est une sorte de thérapie. D’ailleurs, dans leurs textes, ils parlent souvent de leur vie, de la rue, d’amour aussi , analyse l’ingénieur du son. C’est un peu comme les gens qui vont à la salle de sport. Parfois, des enregistrements sont tellement physiques que les gars ressortent tout transpirant. »

Des vidéos également produites

En plus de mixer des sons, Robin Corbara porte plus occasionnellement des projets vidéo. L’un d’entre eux s’intitule « Freestyle 0326 », en référence à l’indicatif téléphonique de la Marne. « Ce sont cinq vidéos de 15 minutes où à chaque fois cinq artistes partagent lale plateau que l’on a monté dans le studio. »

Les deux premiers épisodes de la saison 3 viennent d’être tournés. Ils sortiront sur Youtube dans quelques mois. En attendant, les deux précédentes saisons sont encore en ligne.

À savoir

Le studio d’enregistrement Sans Tord est situé 20, allée Yves-Gandon à Reims.

Il est ouvert du mardi au samedi de midi à 20 heures.

Deux cabines de son sont disponibles : le studio A où les sessions sont accompagnées de Robin Corbara et le studio B, en autogestion.

Les tarifs oscillent entre 25 et 5 euros.

Réservations via le compte Instagram ou Facebook de Sans Tord.

Alice Beckel

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l’union 220524b
Deux parkings souterrains enfumés

 

Hier vers 8 h 10, de la fumée est apparue dans un parking souterrain de la rue de Turenne, au quartier Murigny. Arrivés en nombre sur les lieux (photo Facebook), les pompiers ont rapidement découvert l’origine du problème : il s’agissait d’un feu de papiers au troisième sous-sol.

L’intervention a pris fin vers 9 h 15, après la ventilation du garage. La rue de Turenne était coupée à la circulation pendant ce temps-là.

Décidément, c’était la journée car à 16 h 30, nouvel appel pour de la fumée s’échappant d’un parking souterrain, cette fois allée des Bourguignons dans le quartier Croix-Rouge. Elle provenait d’un feu de détritus au premier sous-sol. Aucun véhicule n’était garé (le parking est désaffecté).

Dans les deux cas, l’origine involontaire ou malveillante des incendies reste à préciser.

 

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l’union 220524a
Justice : L’agression d’un Rémois, paralysé d’une balle dans le dos puis tabassé, sera jugée aux assises

Un important dispositif policier avait été déployé dans le quartier des Châtillons au lendemain des faits, survenus dans la nuit du 19 au 20 août 2020. Archives Guillaume Lévy


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En 2020, coursé aux Châtillons, un homme s’écroulait, paralysé par un coup de feu tiré dans le dos. Ses poursuivants l’avaient ensuite poignardé et frappé à la batte de base-ball. Accusés des faits, dont le mobile reste inconnu, deux frères seront jugés pour tentative de meurtre.

Il n’a pas perdu la vie mais l’usage de ses jambes, condamné à vivre en fauteuil roulant après avoir échappé à la mort lors d’une sauvage agression perpétrée en 2020 dans le quartier des Châtillons. Deux suspects ont été mis en examen dans cette affaire, et par un arrêt rendu le 5 mai dernier, devenu définitif, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims a ordonné leur renvoi devant la cour d’assises de la Marne : Gerson Simao, 23 ans, et son frère Moïse, 27 ans, seront jugés pour la « tentative de meurtre » de Lyes Boukrina, 41 ans, paralysé d’une balle dans le dos puis roué de coups par les individus qui l’avaient coursé et tiré dessus.

De nombreuses zones d’ombre n’ont pu être dissipées, notamment les raisons qui ont motivé autant de violence. « Les débats devant la cour d’assises permettront peut-être de savoir pourquoi ces personnes ont fait preuve d’un tel acharnement, mais quel que soit le contentieux qui a pu les opposer à d’autres personnes, M.Boukrina y est étranger » , soulignent ses avocats, M es Pascal Ammoura et Nicolas Brazy. Conseil des frères Simao, M e Simon Miravete indique qu’ils contestent leur implication dans les faits reprochés. La peine encourue est de 30 ans de réclusion criminelle.

Le dossier a été évoqué plusieurs fois devant la chambre de l’instruction, lors des demandes de mises en liberté toutes déposées sans succès par les deux accusés. Selon les éléments de la procédure exposés à l’audience, le premier fait signalé remonte à la journée du 19 août 2020, lorsqu’un demi-frère de Lyes Boukrina est menacé par deux individus qui dégradent sa Mercedes. Les auteurs sont désignés comme étant les frères Simao, originaires de Croix-Rouge – de même que la victime – mais partis s’installer avec leur famille aux Châtillons. La nuit suivante, des individus de Croix-Rouge auraient décidé de se rendre chez eux « pour avoir une explication » .

L’appartement des suspects assiégé

D’après les témoins, vers minuit, ce sont « entre 15 et 20 individus » armés de « bâtons » qui arrivent dans l’immeuble. « Police ! Ouvrez la porte ! » , entend tambouriner la famille assiégée. Les deux frères seraient alors sortis par une fenêtre de derrière.

Quelques minutes plus tard, alors que les assaillants ont quitté l’immeuble, deux hommes munis d’une arme de poing surgissent d’un porche de la rue Pierre-Mougne. « Bande de fils de p…, vous êtes morts ! » , hurlent-ils. Dispersion générale. C’est à ce moment-là que les deux individus repèrent une personne – Lyes Boukrina – qu’ils prennent en chasse. Deux coups de feu claquent dans son dos. Il s’écroule, la colonne vertébrale brisée par une balle de calibre 7,65. Incapable de se relever, il rampe sous un fourgon, mais les poursuivants l’extirpent de sa cachette.

Un riverain entend un bout de conversation : « L’un d’eux a dit à l’autre : Regarde c’est qui ! Il a soulevé la casquette : C’est Lyes . » Il voit alors les deux individus frapper l’homme à terre « de toutes leurs forces en prenant leur élan » . Ils l’insultent, lui sautent dessus, le poignardent de trois coups de couteau et le frappent d’une dizaine de coups de bâton avant de s’enfuir. Vertèbre fracturée, nez cassé, plaies saignantes au crâne, aux bras, à la hanche, Lyes Boukrina va désigner Gerson Simao comme étant l’un des agresseurs. Celui-ci est arrêté en septembre 2020, Moïse trois mois plus tard.

Tirs de fusil à travers la porte

Le plaignant a évoqué des « dissensions entre les frères Simao et des personnes de Croix-Rouge » à la suite de l’agression d’un basketteur en mars 2018 (lire par ailleurs) . Il n’a toutefois pas expliqué la cause de ces « dissensions » , dont l’existence a été confirmée par d’autres personnes : « Il y a eu des menaces de mort à leur sortie de prison » ; « les frères Simao en veulent à tous ceux de Croix-Rouge » …

Des contentieux existaient toutefois avant. Un jour de septembre 2017, la porte de leur appartement avait été transpercée de « plusieurs coups de fusil » . C’est à la suite de cette agression, jamais élucidée, que la famille avait quitté Croix-Rouge pour les Châtillons.

Ils ont détruit sa vie

Avocat de Lyes Boukrina, M e Pascal Ammoura n’imaginait pas autre chose qu’un renvoi aux assises. « On vous tire dessus, on vous poignarde à terre, on vous frappe avec une batte de base-ball… L’intention homicide découle de cette multitude de coups. Il ne pouvait pas en être autrement. M.Boukrina a subi un véritable acharnement. »

« Ils ont détruit sa vie, mais aussi celle de sa famille qui voit maintenant un frère, un fils, en fauteuil roulant », insiste l’avocat. « Il est handicapé à vie, et fait preuve d’un très grand courage pour surmonter ses douleurs physiques et morales. Toute cette souffrance sera perceptible à l’audience. »

Coups de feu et basketteur agressé deux ans plus tôt

En août 2020, date des faits reprochés, les frères Simao étaient récemment sortis de prison. Ils faisaient partie d’un groupe de huit jeunes adultes de Croix-Rouge condamnés pour l’agression d’un basketteur du RCB, roué de coups de pied, poignardé et frappé à la batte de base-ball lors d’un entraînement avec ses élèves de moins de 11 ans, dans un gymnase du quartier en mars 2018. Moïse avait pris deux ans de prison ferme en appel, Gerson 30 mois.

Le lendemain de l’agression, ce dernier et deux amis avaient échappé à des coups de feu tirés depuis une voiture avenue Bonaparte, et pour lesquels deux autres frères ont été condamnés, de Wilson ceux-là (quartier d’origine du basketteur). La lumière n’a jamais été faite sur l’origine de ces violences, seulement des suppositions sur une rivalité entre les deux quartiers.

Concernant l’affaire des Châtillons, tous les protagonistes sont originaires de Croix-Rouge.

Fabrice Curlier

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l’union 220523a
Tennis Championnats de France : Reims Europe relégué, Géo-André en sursis

L’équipe du capitaine de Géo-André Reims, Ronan Bonnefoi, se trouve en mauvaise posture. Remi Wafflart


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À une journée du dénouement des Championnats de France interclubs par équipe, le couperet est tombé pour Reims Europe. Pensionnaire du niveau national depuis 1988, le club est condamné à la relégation à l’échelon régional. Confrontée aux blessures de Nathalie Mohn (1/6) et Alice Hall (3/6), la formation dirigée par Frédéric Chauvin ne s’est pas déplacée à Annecy en National 3 dames. Elle recevra Sainte-Geneviève pour l’honneur en clôture de la saison.

De son côté, Géo-André Reims se trouve en sursis. Face à un adversaire à leur portée, les coéquipières de Maêva Spooner (4/6) n’ont pas réussi à éviter une quatrième défaite, à Courbevoie (2-4). Il faudra absolument un résultat positif contre le dernier, Touques, pour espérer une hypothétique place parmi les six meilleurs 5 es , qui se maintiendront. Dans le même temps, l’équipe masculine du club implanté à Croix-Rouge s’est aussi inclinée pour la quatrième fois, contre Obernai (2-4). Un exploit aux Sables-d’Olonne, le leader du groupe, et un concours de circonstances seront nécessaires pour éviter la descente.

Tout n’est pas noir. Si Cormontreuil, en National 4 messieurs, est toujours en lice pour la montée, malgré un résultat nul à Riom (3-3), l’équipe féminine du CTC se trouve à un pas de l’accession en National 2 après son succès face au SNUC Nantes (4-2). Elle se jouera lors d’un match au sommet dimanche à Ermont, co-leader de la poule.

NATIONAL 3 DAMES

CORMONTREUIL (2) – SNUC NANTES 4-2

SIMPLES. – Kélia Le Bihan (N° 52, Cormontreuil) bat Irina Ramialison (N° 15, SNUC Nantes) 6-2, 4-6, 7-5 ; Anaïs Ruyssen (2/6, SNUC Nantes) bat Cindy Castille (–15, Cormontreuil) 6-3, 6-2 ; Élise Renard (–2/6, Cormontreuil) bat Nolwenn Guichard (4/6, SNUC Nantes) 6-0, 6-0 ; Cosima Calinescu (0, Cormontreuil) bat Charlotte David (5/6, SNUC Nantes) 6-3, 6-3.

DOUBLES. – Irina Ramialison / Anaïs Ruyssen (SNUC Nantes) battent Kélia Le Bihan / Cindy Castille (Cormontreuil) 6-2, 4-6 (10-0) ; Élise Renard / Claire Makhloufi (Cormontreuil) battent Nolwenn Guichard / Charlotte David (SNUC Nantes) 6-2, 6-0.

COURBEVOIE (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS 4-2

SIMPLES. – Maêva Spooner (4/6, Géo-André Reims) bat Julia Minssen (4/6, Courbevoie) 6-4, 6-3 ; Lola Dehu (4/6, Géo-André Reims) bat Sarah Lemoine (5/6, Courbevoie) 7-6, 4-6, 6-2 ; Solène Nogues (5/6, Courbevoie) bat Clémence Vigneulle (4/6, Géo-André Reims) 7-6, 6-3 ; Alexandra Buffières (15, Courbevoie) bat Amélie Lamothe (15, Géo-André Reims) 6-2, 6-0.

DOUBLES. – Natacha Randriantefy / Alexandra Buffières (Courbevoie) battent Lola Dehu / Clémence Vigneulle (Géo-André Reims) 6-3, 6-0 ; Solène Nogues / Catherine Régnier (Courbevoie) battent Maêva Spooner / Amélie Lamothe (Géo-André Reims) 6-3, 6-3.

ANNECY – REIMS EUROPE 6-0 PAR FORFAIT

NATIONAL 4 MESSIEURS

RIOM – CORMONTREUIL 3-3

SIMPLES. – Alexandre Machaj (1/6, Riom) bat Mathieu Roy (–4/6, Cormontreuil) 5-7, 6-1, 6-3 ; Arthus De la Bassetière (–2/6, Cormontreuil) bat Alexis Lamorelle (3/6, Riom) 6-1, 6-0 ; Nicolas Jonasz (0, Cormontreuil) bat Anthony Saudreau (3/6, Riom) 6-2, 6-0 ; Olivier Brugière (4/6, Riom) bat Arthur Lerat (2/6, Cormontreuil) 6-2, 6-3.

DOUBLES. – Alexandre Machaj / Olivier Brugière (Riom) battent Arthus De la Bassetière / Nicolas Jonasz (Cormontreuil) 6-4, 1-6 (10-7) ; Mathieu Roy / Arthur Lerat (Cormontreuil) battent Alexis Lamorelle / Anthony Saudreau (Riom) 6-4, 6-3.

GÉO-ANDRÉ REIMS – OBERNAI 2-4

SIMPLES. – Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims) bat Julien Pierron (3/6, Obernai) 6-4, 3-6, 6-4 ; Mathieu Schuhler (5/6, Obernai) bat Jérôme Daix (4/6, Géo-André Reims) 6-2, 6-2 ; Guillaume Hoff (5/6, Obernai) bat Jérôme Chane (5/6, Géo-André Reims) 6-3, 6-2 ; Vivien Wack (5/6, Obernai) bat Julien Leflon (15, Géo-André Reims) 6-4, 3-6, 6-2.

DOUBLES. – Jérôme Daix / Jérôme Chane (Géo-André Reims) battent Julien Pierre / Vivien Wack (Obernai) 6-7, 6-3 (10-5) ; Mathieu Schuhler / Guillaume Hoff (Obernai) battent Ronan Bonnefoi / Julien Leflon (Géo-André Reims) 7-5, 6-2.

CÉDRIC GOURE

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l’union 220521c
Cannabis, défaut de permis et photographe de L’union agressé

Une petite affaire de défaut de permis, aggravé de la conduite du véhicule après avoir fait usage de produits stupéfiants, a été jugée lundi par le tribunal judiciaire de Reims. Un dossier banal, sauf que la personnalité du prévenu l’est beaucoup moins.

Incarcéré depuis le 3 mars 2021, Anes Saïd Khebbeb, 23 ans, est mis en examen pour la « tentative de meurtre » du photographe de L’union – L’Ardennais Christian Lantenois, qu’il est accusé d’avoir blessé très grièvement en le frappant à la tête avec le lourd boîtier de son propre appareil, le 27 février 2021 devant la médiathèque du quartier Croix-Rouge.

Avant cette dramatique affaire, Anes Saïd Khebbeb était sous le coup de différentes procédures qui n’avaient pas encore été jugées. La première l’a été le 31 janvier : trois mois de prison ferme pour le recel d’une voiture volée, en septembre 2020.

Voici la deuxième : le défaut de permis, mis en évidence lors d’un contrôle de police le 10 février 2021 (deux semaines avant l’agression de Christian Lantenois). À cette occasion, le dépistage aux produits stupéfiants se révélait positif au cannabis.

Déjà condamné à neuf reprises, Anes Saïd Khebbeb a écopé d’une nouvelle peine de trois mois ferme.

Tous les dossiers antérieurs à son incarcération n’ont pas encore été soldés : il reviendra prochainement devant le tribunal pour la détention d’une arme à feu constatée le 15 février 2020.

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l’union 220521b
Faits divers : Coup de filet sur un point de deal à Croix-Rouge

L’an dernier, des prix de vente se lisaient sur un écriteau du parking Georges-Braque. Archive F.C.


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Trois suspects ont été interpellés lors d’une opération policière menée mardi après-midi sur un parking de Croix-Rouge, notoirement connu pour être un lieu de deal.

À Reims, place Georges-Braque à Croix-Rouge, existe un parking prisé des dealers. N’est-il pas surnommé « le mirador » en raison de son emplacement stratégique ?

Légèrement en surplomb, près du rond-point de l’avenue Léon-Blum, il offre une vue dégagée sur les voies d’entrées dans le quartier, ce qui permet de voir les patrouilles arriver (c’est d’ailleurs depuis ce parking que le groupe d’individus impliqués dans la sauvage agression de notre photographe Christian Lantenois, en février 2021, l’avaient repéré de loin alors qu’ils étaient aux aguets, en fin de préparatifs pour partir attaquer une bande rivale).

Autre avantage du « mirador » : la station de tramway Médiathèque se trouve juste devant, avenue Bonaparte ; le client n’a qu’à descendre pour faire ses courses.

Régulièrement, la police fait le ménage sur ce point de deal ; régulièrement, d’autres trafiquants prennent la relève.

Mardi après-midi, au terme d’une nouvelle enquête menée par la sûreté départementale de Reims, une trentaine de policiers ont bouclé le secteur pour appréhender deux principaux suspects identifiés au fil des investigations.

L’un d’eux, âgé de 20 ans, aura du mal à soutenir qu’il ne faisait que passer pour discuter le bout de gras : il a été trouvé en possession de 41 sachets de résine de cannabis conditionnés pour la vente, d’un poids total de 52 grammes. Le second, 16 ans, détenait trois grammes.

Gestion des stocks à flux tendus

Un troisième individu s’est fait prendre lors du coup de filet. Il a été remis en liberté avec une convocation en justice, de même que les deux autres mais ceux-ci ont été placés sous contrôle judiciaire après leur présentation au parquet.

La fouille du lieu de vente a permis de saisir 9 grammes de résine de cannabis, une bien faible quantité mais cela n’est pas pour surprendre les policiers : ils y voient plutôt la bonne gestion d’un trafic. Pas fous, les dealers n’ont jamais de gros stocks sur place. Ils gèrent l’approvisionnement à flux tendus, avec des caches en différents endroits, afin de limiter les risques en cas d’intervention des forces de l’ordre.

Fabrice Curlier

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l’union 220521a
Justice tribunal correctionnel : Pris en chasse, le chauffard provoque un accident avec six kilos de cannabis dans sa voiture

S’il n’avait pas été reconnu par les policiers deux jours après avoir été arrêté sans permis, le chauffard ne les aurait pas eu à ses trousses. Illustration


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Le refus d’obtempérer d’un chauffard ne s’expliquait pas seulement par un défaut de permis : il transportait six kilos de cannabis. Rattrapé après avoir percuté deux voitures, il a été jugé en comparution immédiate et condamné à 26 mois de prison ferme.

Lundi vers 18 h 30, une patrouille du commissariat circule rue Léon-Faucher à Reims lorsque son chemin croise celui d’une Citroën C2. L’un des policiers sursaute : il reconnaît au volant Tuncay Yayici, 46 ans, qu’il a lui-même interpellé deux jours plus tôt pour conduite sans permis…

L’équipage fait demi-tour mais à la vue du gyrophare, l’automobiliste accélère. Non seulement il est en récidive de défaut de permis, mais il transporte surtout une marchandise devenue bien encombrante à ses côtés, sur le siège passager et le tapis de sol : deux sacs-poubelles remplis de six kilos de cannabis.

Le fuyard slalome entre les véhicules, prend à contresens le rond-point de la Husselle, revient rue Léon-Faucher, percute la voiture d’une dame lors d’un dépassement, en tamponne une deuxième avant d’être stoppé dans le flux de circulation. Il détale, mais les policiers courent plus vite. Une rébellion s’ensuit. Il s’avère que l’homme avait emprunté la C2 de son amie, sans le lui dire.

Domicilié au quartier Croix-Rouge, Tuncay Yayici n’avait plus fait parler de lui depuis 2012, date de sa sortie de prison après avoir purgé une peine de cinq ans de prison ferme prononcée en appel à Amiens pour un trafic de stupéfiants. Jugé jeudi après-midi en comparution immédiate, il explique n’avoir été qu’une « mule » payée pour transporter les six kilos de pains de cannabis.

« J’ai beaucoup de dettes, 5 000 euros. Je joue énormément. Il y a aussi une partie de ma dette qui est illégale. Le transport de cette drogue devait la réduire de 500 euros. J’ai eu une pression terrible pour rembourser. Dans la rue, le remboursement, c’est pas comme avec les huissiers. C’est plus violent. »

40 000 euros dans les sacs-poubelles

Évidemment, pour s’assurer un avenir tranquille, le prévenu n’a rien dit de ceux pour lesquels il faisait la mule. « On m’a remis la drogue à un certain endroit et je devais la transporter de ce point A à un point B. » Il aurait dû effectuer le transport deux jours plus tôt mais il y eut un contretemps : son arrestation pour la conduite sans permis, juste avant d’aller chercher les six kilos de cannabis. « À huit euros le gramme, ça fait 40 000 euros » , calcule la substitut du procureur. « On ne confie pas cela à n’importe qui. Les trafiquants ont forcément une grande confiance en lui. »

Les réquisitions sont suivies à la lettre : trois ans de prison dont deux ans ferme avec maintien en détention, deux mois de plus pour le refus d’obtempérer. Accessoirement, une somme de 90 euros s’ajoute à ses différentes ardoises : le montant de l’amende pour avoir roulé à plus de 50 km/h en ville lorsqu’il avait les policiers aux trousses.

Fabrice Curlier

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l’union 220520b
Sortir : Les brocantes du week-end

 

 

C’est reparti pour les brocantes.

Ce week-end, les chineurs rémois sont encore vernis avec plusieurs brocantes sur le secteur.

Ça commence avec le Collectif des Indépendantes qui propose un vide-greniers ainsi que des jeux de kermesse le samedi 21 mai à partir de 8 heures à la Maison de quartier la Passerelle à Croix-Rouge à Reims (accueil des exposants à partir de 7 heures). Moins de 50 exposants.

Buvette et restauration sur place.

Action participant au financement d’un projet habitants.

 

 

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l’union 220520a
Éducation : Vers une deuxième cité éducative

« Cette 2e cité éducative ne sera pas un copier-coller de la première mais répondra aux besoins des quartiers Orgeval et Walbaum ». Dixit Kévin Poncin.

Reims La cité des sacres va se doter d’une deuxième cité éducative, près de trois ans après la première labellisation, elle concernera les quartiers Orgeval et Walbaum.

Un nouveau dossier de candidature de cité éducative a été déposé au bénéfice des quartiers Orgeval et Walbaum et a été accepté » , a annoncé le conseiller municipal Kévin Poncin, lors du dernier conseil municipal.

L’objectif affiché est de passer de 80 cités à 200

« Depuis l’obtention du label, en 2019, sur Croix-Rouge, les premiers résultats ont été très encourageants d’où la volonté d’une deuxième labellisation. Elle devrait permettre de nombreuses actions en partenariat avec les services de l’État, de l’Éducation nationale, les associations » , indique l’élu.

Le programme national des Cités éducatives a en effet été étendu, en janvier 2021, avec l’objectif affiché de passer de 80 cités à 200.

Une programmation d’actions autour d’axes stratégiques a été définie par le comité de pilotage de la cité éducative avec une identification des porteurs et des acteurs du territoire en y associant les financements provenant de l’État, de la Ville et d’autres partenaires.

Kévin Poncin tient d’ailleurs à préciser : « Cette 2 e cité éducative ne sera pas un copier-coller de la première mais bien une adaptation, une réflexion autour des besoins des quartiers Orgeval et Walbaum. »

L’objectif de la labellisation de cette seconde cité éducative est clairement « d’intensifier les efforts sur le territoire de la Ville pour conforter le rôle de l’école et promouvoir la continuité éducative. »

L’essentiel

Depuis 2019 , Reims dispose d’une cité éducative, sur le quartier Croix-Rouge.

Qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un dispositif né à partir d’initiatives menées sur le terrain par les élus locaux, les services de l’État et les associations. Les cités éducatives visent à intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire.

Aurélie Beaussart

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l’union 220519a
Sports : Les Segpa en tournois

Une rencontre qui s’est déroulée dans le meilleur esprit.
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La journée a été particulièrement chaude lundi. Ce qui n’a pas empêché les collégiens de se donner à fond en disputant le 31 e challenge « Bruno-Malherbe » réservé aux Segpa (Sections d’enseignement général et professionnel adapté) des collèges rémois.

Organisé traditionnellement par la section du collège Paul-Fort, ce tournoi a accueilli, après deux ans d’arrêt en raison du covid, les élèves des collèges Maryse-Bastié, Pablo-Picasso, Joliot-Curie, Trois-Fontaines, Paul-Fort ainsi que l’IME de Ville-en-Selve.

Pas d’athlétisme cette année. Seuls deux tournois ont eu lieu : le football, remporté par Paul-Fort suivi de Trois-Fontaines et Pablo-Picasso. Et le basket où s’est imposé Maryse-Bastié devant l’IME Ville-en-Selve et Joliot-Curie.

« Ce tournoi s’est déroulé dans le meilleur esprit, s’est félicité Audrey Heretick, du collège Paul-Fort. Toutes les équipes de basket ont gardé tous les points du fair-play. » Au cours de la remise des prix en présence notamment de Daniel Dachelet, directeur de la Segpa locale, les challenges fair-play ont été remis à Paul-Fort en basket et Maryse-Bastié en football.

À noter qu’une partie de l’arbitrage a été assurée par Bruno Malherbe en personne qui n’a pas hésité à mouiller le maillot une nouvelle fois.

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l’union 220518c
Il cumule les délits contre la police

Ce jeune garçon aurait-il un problème avec la police ? Il était présenté lundi devant le tribunal, selon la procédure de comparution immédiate, pour une série de faits commis jeudi à Croix-Rouge, de l’outrage à la rébellion en passant par la violence et la menace de mort. S’ajoutait à cela une détention illicite de stupéfiants, en l’espèce des balles à blanc.

Déjà défavorablement connu malgré ses 19 ans, le prévenu a demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 21 juin et ordonné son maintien en détention.

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l’union 220518b
L’été s’affiche à Croix-Rouge

Comme chaque année, le mois de juillet sera animé au stade Géo-André, quartier Croix-Rouge. Si le programme complet sera dévoilé début juillet sur la page Facebook de la maison de quartier Croix-Rouge-La Passerelle, les premiers éléments divulgués donnent l’eau à la bouche. Séances sportives de cardio ou de step ; parcours gonflables et ventre glisse ; temps de relaxation, ateliers de créations manuelles ; initiation au graff, aux marionnettes ou aux échecs, divers rendez-vous s’étaleront du 7 au 23 juillet.

Le Centre pour l’enfance, en partenariat avec Le Carré Blanc de Tinqueux, le collectif Ma-Théâ et accompagné par le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes viendra proposer un spectacle tout public, intitulé « Petit théâtre nomade ».

En parallèle, trois soirées thématiques sur inscription vont se monter. La première aura lieu le 15 juillet et prendra la forme d’un blind test musical. Le 19 juillet un pique-nique sera organisé. Enfin, la soirée de clôture de l’été s’affiche se déroulera le 23 juillet. Au programme de cette dernière soirée : pique-nique et karaoké.

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l’union 220518a
Conseil municipal : Des personnes utilisent la misère humaine

La situation des réfugiés du parc Saint-John-Perse a fait débat lors du dernier conseil municipal. Archive Olivier Durand


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Reims Lors du conseil municipal lundi soir, l’opposition a pointé la situation des réfugiés de Saint-John-Perse, réclamant toilettes et solution alimentaire. La majorité a, elle,, dénoncé les passeurs qui exploitent la misère humaine, mettant en garde contre un éventuel appel d’air.

En ouverture du conseil municipal lundi soir, Zabbaou Liman, élue du groupe Faisons respirer Reims, est revenue sur la situation des personnes installées au parc Saint-John-Perse, à Croix-Rouge. « Depuis un certain nombre d’années, des exilés, réfugiés ou immigrés des Pays de l’Est, pour beaucoup dans un processus de régularisation, demande d’asile, refuge ou autre, se retrouvent à vivre dans des conditions inhumaines sur notre territoire » , a-t-elle précisé, évoquant un camp.

« Nous demandons à la Ville de réfléchir à des solutions temporaires pour garantir une certaine dignité, salubrité et tranquillité publique pour les riverains. Quelques propositions : installer des toilettes temporaires comme celle des chantiers ou encore par le biais du centre communal d’action sociale trouver une solution afin de ne pas mettre en péril alimentaire des personnes, des enfants, des nourrissons. » Zabbaou Liman a aussi réitéré la proposition de l’opposition concernant une adhésion de la Ville à l’association nationale des Villes et territoires accueillants.

Dans un premier temps, Marie Depaquy, adjointe déléguée à la santé et aux affaires sociales, a indiqué que la majorité était tristement au fait de cette situation, mais qu’il ne fallait pas la rendre pérenne et que c’est l’État qui avait la compétence pour prendre en charge. Xavier Albertini, adjoint à la sécurité, a lui aussi parlé d’une situation inacceptable. Il a néanmoins évoqué un statut juridique où on ne pouvait pas toujours parler d’exilés, avec des personnes dans ses situations économiques qui ne relèvent pas du droit d’asile.

« Nous accompagnons ces personnes dans la limite de nos compétences, dans le respect du droit, avec toute l’humanité possible. Utiliser le mot camp est déjà une façon de mentaliser. Ce sont des situations cependant qui doivent être temporaires et non pérennes » , a insisté Xavier Albertini. L’élu a par ailleurs remarqué que le parc n’était pas connu de ces réfugiés. « Il y a en amont des personnes qui utilisent la misère humaine, demandant 5 à 6 000 euros à de pauvres gens. Toute action visant à pérenniser la situation des personnes dans ce parc, comme l’installation de toilettes ou même la fermeture du parc comme certains l’ont suggéré, risquerait de créer un appel d’air, renforçant l’utilisation de la misère humaine. Il y a une obligation de recherche des passeurs » , a asséné l’édile, évoquant des situations très différentes parmi les réfugiés. « La Ville répond en tout cas à ces obligations et soyons soucieux de ne pas faire de ce sujet important un sujet d’opposition. »

Yann Le Blévec

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l’union 220517a
Justice : Huit mois de prison pour l’ex-concubin violent

Le tribunal n’a pas permis au prévenu d’échapper à la prison cette fois-ci.


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Reims C’est Madame qui lui aurait demandé de venir ; mais lui avait déjà obligation de ne plus la rencontrer. Ce Rémois a été condamné à huit mois de prison ferme pour des violences sur son ex-conjointe enceinte.

Ce couple, manifestement, n’allait pas bien. Il allait même si mal que son histoire s’est retrouvée exposée en public dans la salle du tribunal judiciaire rémois ce lundi 16 mai. Monsieur comparaissait selon la procédure de comparution immédiate. Monsieur, c’est Farid Meriem Benziane, quarante ans. Il lui était reproché des faits de violence sur son ancienne concubine, commis dans le quartier Croix-rouge de Reims dans la soirée de vendredi dernier 13 mai et dans la matinée du samedi 14. Circonstance aggravante : la dame en question est enceinte.

Selon le parquet, on peut reprocher à l’homme, outre un flot d’insultes, un jet de chaussure au visage de la victime, des serrements prononcés aux bras et au cou. Selon la médecine, la gravité est évaluée à 9 jours d’ITT (incapacité temporaire de travail).

Incohérences

On peut déjà aussi reprocher à l’intéressé de s’être rendu chez la victime, car cela lui était strictement interdit de par un jugement rendu en octobre dernier à son encontre pour… exactement le même genre de faits. « C’est vrai qu’il n’a pas respecté l’interdiction de contact , convenait son avocat M e Zajara, et ça, mon client ne le conteste pas. » En revanche il conteste la version des faits donnés par Madame. Et pour commencer, il assure que c’est elle qui lui a demandé de venir… L’avocat a tenté pour sa part de mettre en lumière une incohérence du comportement de la plaignante : « Vous ne trouvez pas bizarre qu’elle lui envoie 89 SMS en 15 jours, alors qu’elle est censée désormais ignorer cet homme ? Vous ne trouvez pas bizarre qu’elle dise qu’il s’est incrusté, alors qu’elle l’invite à un barbecue le soir ? »

Auparavant la substitut s’était, elle, au contraire élevée avec virulence contre le comportement du prévenu, qu’elle qualifiait d’« inacceptable ». « Ce qui est inquiétant, argumentait-elle, c’est qu’il se pose en victime, il ne doit pas inverser les rôles ! » Elle soulignait en outre que des enfants en bas âge étaient présents dans l’appartement quand l’histoire s’était déroulée, même si sur ce point précis, l’avocat assurait que les scènes de violence proprement dites avaient eu lieu en dehors de la présence des têtes blondes. La représentante du ministère public ne pouvait aussi que faire le constat que « toutes les peines alternatives ont été mises en échec » par le prévenu, qui compte déjà 32 mentions à son casier. Elle requérait donc de la prison ferme, à hauteur de 12 mois, à effet immédiat. Les juges ont un peu adouci la peine : Farid Meriem Benziane n’échappera pas à la prison cette fois-ci, mais quatre mois ont été retirés par rapport à la réquisition. Il lui en restera quand même 8.

Antoine Pardessus

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l’union 220516b
Tennis Championnats de France : Cormontreuil irrésistible

Les Cormontreuilloises ont conforté leur place de leader face à Maisons-Alfort.


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Avec le renfort de Kélia Le Bihan (N° 52), Cormontreuil a glané un troisième succès consécutif pour conforter sa place de leader dans son groupe de National 3 dames face à Maisons-Alfort (6-0). « On avait certes un avantage de classements par rapport à l’adversaire, mais on ne prend aucune équipe à la légère, souligne la capitaine Cindy Castille (–15). La montée va se jouer lors des deux prochaines rencontres, et particulièrement lors de la dernière à Ermont (29 mai). »

La situation est beaucoup moins réjouissante pour Reims Europe (5 e ) et Géo-André Reims (5 e ). En subissant un troisième revers d’affilée, respectivement contre Chelles (2-4) et à Limoges (1-5), les deux formations rémoises sont en position de relégables. Orphelines de Nathalie Mohn (1/6), blessée, les joueuses de Frédéric Chauvin n’ont manqué le match nul qu’au jeu décisif en double. La journée a également été contrastée en National 4 messieurs. Si Géo-André Reims (6 e ) a confirmé ses difficultés à Deuil (0-6), Cormontreuil s’est relancé dans la course à l’accession face à Compiègne (6-0). L’avenir des hommes de Freddy Ledan pourrait se décider lors d’une « finale » contre Le Vésinet dans deux semaines.

NATIONAL 3 DAMES

REIMS EUROPE – CHELLES 2-4

SIMPLES. – Marie Ménacer (0, Reims Europe) bat Marine Beugre Guyot (–2/6, Chelles) 6-4, 6-0 ; Margot Paumier (3/6, Chelles) bat Muriel Legué (15, Reims Europe) 6-3, 6-1 ; Alexandra Charles (4/6, Chelles) bat Bénédicte Ledrole (15/3, Reims Europe) 6-0, 6-0 ; Thelma Bakwa (15, Chelles) bat Véronique Chauvin (15/4, Reims Europe) 6-0, 6-0.

DOUBLES. – Marine Beugre Guyot / Thelma Bakwa (Chelles) battent Marie Ménacer / Bénedicte Ledrole (Reims Europe) 1-6, 6-4 (13-11) ; Alice Hall / Muriel Legué (Reims Europe) battent Margot Paumier / Alexandra Charles (Chelles) 7-5, 6-2.

CORMONTREUIL – MAISONS-ALFORT 6-0

SIMPLES. – Kélia Le Bihan (N° 52, Cormontreuil) bat Diane Verduron (5/6, Maisons-Alfort) 6-2, 6-0 ; Cindy Castille (–15, Cormontreuil) bat Flora Phounpadith (15, Maisons-Alfort) 6-0, 6-1 ; Claire Makhloufi (–2/6, Cormontreuil) bat Laura Lesceu (15/1, Maisons-Alfort) 6-0, 6-2 ; Élise Renard (–2/6, Cormontreuil) bat Juliette Cocu (15/3, Maisons-Alfort) 6-0, 6-0.

DOUBLES. – Kélia Le Bihan / Cindy Castille (Cormontreuil) battent Flora Phounpadith / Laura Lesceu (Maisons-Alfort) 6-1, 6-1 ; Claire Makhloufi / Ynola Martins (Cormontreuil) battent Diane Verduron / Juliette Cocu (Maisons-Alfort) 1-1 abandon.

LIMOGES – GÉO-ANDRÉ REIMS 5-1

SIMPLES. – Agnès Brun (–2/6, Limoges) bat Lola Dehu (4/6, Géo-André Reims) 6-1, 6-2 ; Elfie Bonnet (4/6, Limoges) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André Reims) 6-1, 6-1 ; Alexandra Mouret (5/6, Limoges) bat Clémence Vigneulle (5/6, Géo-André Reims) 6-0, 3-6, 6-1 ; Amélie Lamothe (15, Géo-André Reims) bat Camille Dalher (5/6, Limoges) 6-3, 4-6, 7-6.

DOUBLES. – Agnès Brun / Alicia Ceyral (Limoges) battent Lola Dehu / Maêva Spooner (Cormontreuil) 2-6, 6-1 (10-3) ; Elfie Bonnet / Alexandra Mouret (Limoges) battent Clémence Vigneulle / Amélie Lamothe (Géo-André Reims) 6-3, 6-0.

NATIONAL 4 MESSIEURS

DEUIL – GÉO-ANDRÉ REIMS 6-0

SIMPLES. – Benjamin Michel (2/6, Deuil) bat Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims) 6-7, 6-1, 6-1 ; Alexis Mathieu (4/6, Deuil) bat Jérôme Daix (4/6, Géo-André Reims) 6-4, 6-2 ; Amaury Laillier (4/6, Deuil) bat Jérôme Chane (5/6, Géo-André Reims) 7-5, 6-2 ; David Cavalier (15, Deuil) bat Julien Leflon (15, Géo-André Reims) 6-1, 6-2.

DOUBLES. – Benjamin Michel / Amaury Laillier (Deuil) battent Ronan Bonnefoi / Julien Leflon (Géo-André Reims) 6-1, 6-2 ; Alexis Mathieu / Paul Cavalier (Deuil) battent Jérôme Daix / Jérôme Chane (Géo-André Reims) 7-5, 6-7 (10-8).

CORMONTREUIL – COMPIÈGNE 6-0

SIMPLES. – Mathieu Roy (–4/6 Cormontreuil) bat Théo Poturalski (1/6, Compiègne) 6-1, 6-0 ; Arthus De la Bassetière (–2/6, Cormontreuil) bat Pierre Daumont (2/6, Compiègne) 6-0, 6-2 ; Nicolas Jonasz (0, Cormontreuil) bat Baptiste Pierre (2/6, Compiègne) 6-3, 6-1 ; Jean-Charles Robert (2/6, Cormontreuil) bat Simon Desfougères (3/6, Compiègne) 6-2, 6-1.

DOUBLES. – Mathieu Roy / Arthus De la Bassetière (Cormontreuil) battent Baptiste Pierre / Louis Pierrey (Compiègne) 6-4, 6-4 ; Nicolas Jonasz / Jean-Charles Robert (Cormontreuil) battent Pierre Daumont / Simon Desforges (Compiègne) 6-1, 7-6.

C.G.

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l’union 220516a
Culture : Toute la ville se rue à Croix-Rouge

La braderie a attiré les amateurs de livres, hier, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. O.D.


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La grande braderie des bibliothèques a fait converger une foule de curieux à la médiathèque, où tous les styles de livres étaient proposés.

Une réflexion d’Hubert Reeves sur le cosmos, une biographie d’Éric Tabarly ou le guide du Routard Bourgogne, édition 2019. Quoique vous cherchiez, il y avait forcément votre bonheur, hier, à la grande braderie des bibliothèques, organisée, comme de coutume, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. Le principe est simple : les différentes bibliothèques et médiathèques rémoises mettent à disposition du public une grosse masse d’ouvrages, retirés de leur rayonnage parce que trop abîmés ou écartés pour faire de la place à de nouvelles références (on appelle ça le désherbage).

Grosse affluence

Au total, entre 15 et 17 000 documents (livres, livres audio, CD) étaient en vente, la plupart au prix symbolique d’un euro, attirant de nombreux curieux et chineurs, dès l’ouverture, à 10 heures. « On attend entre 2 500 et 3 000 personnes » , confiait, en début de journée, Christelle Andreacchio, responsable de la politique documentaire pour le réseau des bibliothèques rémoises.

Après une édition 2020 annulée par le Covid et une autre, l’année suivante, organisée en « petit format » , la braderie a retrouvé son envergure habituelle.

On s’y radine avec une idée en tête. Ou pour flâner, en se laissant guider par son instinct. Tel Antoine, 24 ans, amateur de bandes dessinées, qui découvre l’événement pour la première fois. Avec bonheur, malgré l’affluence qui oblige parfois à jouer des coudes. « Il y a beaucoup de monde, on n’a pas toujours le temps de s’attarder » , confie-t-il, avec quelques trouvailles sous le bras. À ses côtés, Camille, même âge, a dégotté un livre sur les Amérindiens : « Je suis venue sans trop y croire, mais finalement j’ai trouvé un beau livre sur le sujet qui m’intéresse. »

Plus loin, Elias, 25 ans, fait le compte de ses revues, des anciens numéros de Ça m’intéresse et National Geographic notamment. « Je ne suis pas abonné, mais je suis fan. Comme ça, je me fais une minute culture chaque jour » , s’amuse ce joyeux jeune homme. Avec un bémol quand même : « Il n’y a presque pas de manga. »

Du monde de partout

Face à lui, Jean-Marc, 66 ans, s’accorde une pause après avoir fait le tour des stands. « J’aime bien l’esprit de cette braderie. Je suis amateur de romans policiers et d’enquêtes journalistiques » , dit-il. Devant lui, une pile de polars, mais aussi une biographie de Carla Bruni. « Je suis curieux de tout » , admet ce retraité souriant, qui dévore un livre tous les sept à dix jours en moyenne. Son stock devrait lui permettre d’étancher sa soif de lecture pendant quelque temps.

Au-delà des bouquins glanés par chacun, l’événement a rassemblé du monde venant de toute la ville, et même au-delà. Ce qui réjouit l’adjoint à la culture, Pascal Labelle, venu faire ses emplettes : « Ça crée du lien entre les équipes, d’une part, et puis c’est une occasion pour faire venir les gens à Croix-Rouge. »

Une salutaire bouffée d’oxygène pour le quartier.

OLIVIER DURAND

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l’union 220514b
VOTRE AVIS : Heureux à Croix-du-sud qui fête ses 50 ans ?

MAAN ALOBED
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MARIE-CLAIRE VIGNON
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MOHAMED HUSSEIN
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TOUMANY SANGARE
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JULIETTE MIMBO
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ÉDOUARD DAVIDAS
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BEAUVAIS MESIDOR
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SORAYA MATONDO
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YANNICK VANNIER
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DOMINIQUE MARRY
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MATTHIAS BESTEL
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PATRICE SIDADOU
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Certains ne quitteraient pour rien au monde ce quartier aujourd’hui cinquantenaire, appréciant les changements qui s’y sont produits. Cet avis n’est cependant pas partagé par tous les habitants.


MAAN ALOBED 32 ANS, EN FORMATION DE SERVEUR DE RESTAURANT

Je suis réfugié politique, d’origine syrienne, et je vis dans ce quartier depuis 2020. Ici il y a 80 % d’étrangers, et tout le monde accepte l’autre, car on a tous les mêmes problèmes. Je trouve que le quartier est très actif, avec beaucoup de restaurants, des pâtisseries, et bien pour les transports : on est près de la gare TGV, où je prends des Flixbus pour voyager.


MARIE-CLAIRE VIGNON 50 ANS, BÉNÉFICIAIRE DU RSA

Je vis dans le quartier depuis 2003, et je l’aime ! Je n’ai jamais été embêtée, et il y a toujours de l’ambiance ! Ce quartier, on l’a vu changer, avec l’arrivée du tram : c’est pratique, je l’utilise presque tous les jours, pour faire des courses à Lidl des Hauts-de-Murigny, mais plutôt pour aller en centre-ville me promener, ou rendre visite à ma maman qui habite avenue de Laon. Les immeubles ont été refaits ou détruits et remplacés, c’est nettement mieux !


MOHAMED HUSSEIN 47 ANS, VENDEUR

Je suis apatride, palestinien d’origine, et je vis dans le quartier depuis 2015. Je n’étais pas au courant de cette fête des 50 ans. C’est un quartier un peu difficile, mais calme, même si deux ou trois fois par mois, il y a des jeunes qui font la fête, mais c’est normal… Sinon, il n’y a pas de problème, on se dit bonjour, et puis c’est tout.


TOUMANY SANGARE 52 ANS, PLONGEUR DE RESTAURANT

Je suis originaire de Guinée, et je vis dans le quartier depuis 2013. On dit que Croix-rouge n’est pas facile, mais ici je vis bien, c’est comme chez nous : il y a de la convivialité entre toutes les nationalités, et de la solidarité : on se donne la main. C’est comme dans le film l’Auberge espagnole. Je n’ai pas reçu spécialement d’informations sur le cinquantième anniversaire, mais on voit des affiches un peu partout pour l’annoncer.


JULIETTE MIMBO 43 ANS, AIDE À DOMICILE

Je suis originaire du Cameroun mais j’ai la nationalité française ; cela fait 20 ans que je vis dans le quartier. Au début ça me plaisait beaucoup, mais maintenant ça ne me plaît plus, parce que j’ai peur des mauvaises fréquentations pour mes enfants, qui commencent eux aussi à faire des bêtises. Des jeunes ont balancé des cailloux contre ma porte, qui a été complètement cassée, il y a des bagarres, c’est parfois vraiment bruyant, et ça nous fait peur.


ÉDOUARD DAVIDAS 50 ANS, BÉNÉFICIAIRE DU RSA

Je suis originaire de Martinique, et c’est l’armée qui m’a envoyé ici ; j’y ai fait ma vie, et je suis content d’y être : c’est le quartier de Reims qui a le plus de parcs : Saint-John-Perse n’est pas loin, ici il y a Saint-Bruno, et Murigny n’est pas loin non plus. Quand je suis arrivé ici, il n’y avait pas autant d’étrangers, mais ça n’est pas un problème si tout le monde veut cohabiter ; la Terre est pour tout le monde, non ?


BEAUVAIS MESIDOR 38 ANS, ÉLECTRICIEN

Je suis né en Haïti, et je vis dans le quartier depuis 2013. C’est un quartier qui me va, tranquille ; si on ne cherche pas d’embrouille, on n’en trouve pas. J’ai deux enfants, de 16 et 14 ans, qui grandissent là, et ils n’ont jamais eu de problème non plus. Ce que l’on pourrait éventuellement améliorer, c’est le contrôle de la vitesse de ceux qui roulent : il y a des jeunes qui font trop de vitesse ! ll y a quelques mois, il y a eu un accident avec une petite fille sur l’avenue Léon-Blum.


SORAYA MATONDO 19 ANS, ÉTUDIANTE INFIRMIÈRE

Je suis Française d’origine congolaise, j’habite à Croix du sud depuis toujours ; j’y suis très bien car j’ai grandi ici ; mais plus je grandis, plus je me rends compte qu’il y a des choses qui ne vont pas, des bagarres, des insultes. Avant, ça ne me gênait pas, je trouvais ça normal… mais j’ai des petits frères et je n’aimerais pas qu’ils grandissent ici. Sinon les gens sont sympas, si on ne les cherche pas, ils ne vont pas vous embêter.


YANNICK VANNIER 72 ANS, RETRAITÉ, ANCIEN CARISTE

Cela fait plus de quarante ans que j’habite ici et je ne veux pas quitter ce quartier, j’y suis bien, il y a de l’ambiance ; les jeunes, je les connais presque tous, à part les nouveaux, et ça se passe bien avec eux. On a aussi la proximité de l’hôpital, c’est pratique pour moi qui ai souvent été malade ; ce qu’il y a de bien aussi, c’est le tram sur place ; pour aller en ville ça évite de prendre la voiture.


DOMINIQUE MARRY 64 ANS, EMPLOYÉE DE BUREAU RETRAITÉE

J’y habite depuis 42 ans ; c’est un quartier que j’aimais bien, mais je vais m’en aller pour m’installer à Cormontreuil, parce qu’il y a trop d’incivilités ; les femmes de ménage ne font pas leur travail, maintenant les gens sont devenus difficiles à vivre, sales, et pourtant je vis dans un bloc parmi les plus propres ! Sinon, je fais partie de l’association Étoile Croix du sud, et avec elle c’est nickel, pas de souci ! J’y reviendrai régulièrement même quand j’aurai déménagé.


MATTHIAS BESTEL 33 ANS, CUISINIER

J’ai vécu à Croix du sud un an et demi, jusqu’en 2017, et j’y passe encore tous les jours entre mon domicile et mon travail, il y a un coin qui reste calme près de l’école Galilée. J’ai quitté le quartier après avoir pris une balle de 22 long rifle dans l’épaule, alors que je travaillais comme agent de sécurité. Ce quartier a toujours été vivant ; avec toutes les ethnies mélangées ça peut-être sympa, mais ce qui dégringole ici, c’est la drogue, les jeunes, il y a même des trafics d’armes…


PATRICE SIDADOU 31 ANS, CONDUCTEUR D’ENGIN

Je suis né en Guadeloupe, et j’habite ici depuis 5 ans. Pas de problème particulier. Ici c’est tranquille, même le soir. C’est très rare qu’il y ait du bruit. J’ai reçu un tract dans ma boîte aux lettres qui parlait des 50 ans du quartier ; aujourd’hui il y avait un concours de belote organisé pour cette occasion, je n’ai pas pu participer parce que je travaillais, mais une autre fois plus tard, pourquoi pas ?

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l’union 220514a
Télévision : Un Rémois invité à une semaine spéciale de Questions pour un champion

Damien, 2e en partant de la gauche, a été rappelé par la production pour participer à cette émission spéciale années 80. Fremantle France
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Damien Mettens, un Rémois passionné de jeux télévisés, participe à l’émission spéciale « Générations » de Questions pour un champion diffusée dès lundi 16 mai. C’est mercredi 18 qu’il tentera de se qualifier pour la grande finale de vendredi.

La première fois qu’on a rencontré Damien Mettens, il venait de remporter le titre de champion de France de mots fléchés. C’était il y a 10 ans. Depuis, l’ancien cuisinier rémois de 44 ans, devenu préparateur de commandes dans un drive, s’est pris de passion pour les jeux télévisés. Au point de devenir une véritable célébrité dans le milieu. Du château de Pierrefonds à Aubagne en passant par Paris, il ne peut plus partir en vacances sans être reconnu par des téléspectateurs ! Certes, il aime être sous le feu des projecteurs. Mais s’il écume les plateaux télé avec sa maman Suzette dès qu’il le peut, c’est surtout pour ce « shoot » d’adrénaline que chaque participation lui procure. « Ça paraît irréel. Quand j’y suis, je ne suis pas passif, je suis acteur », glisse-t-il, sans préférer un jeu plutôt qu’un autre. « Qu’on ait gagné ou perdu, on veut retenter l’expérience, c’est addictif ! Ça décuple les émotions. »

Si on reparle aujourd’hui de cet as du buzzer passionné de culture générale et de pirouettes à coups de lettres, c’est parce qu’il va réapparaître sur le petit écran ce mercredi 18 mai. C’est cette fois pour participer à une semaine spéciale « Générations » de Questions pour un champion que le joueur invétéré, installé à Croix-Rouge, a été rappelé par la production.

On a bien dit « rappelé », car Damien n’en est pas à son coup d’essai. « C’est la 4 e ou 5 e fois que j’y vais. J’avais même participé à Questions pour un Super champion. » Pour Slam aussi, le Rémois avait été recontacté afin de prendre part à une émission spéciale au profit des Hôpitaux de Paris pendant la pandémie. Et pour Harry, comme pour Motus, il a fait partie des candidats emblématiques invités à participer à la dernière semaine d’existence du jeu. Il faut dire qu’en plus d’être sympathique, le quadra, pourtant de nature « timide », n’hésite pas à se lâcher face caméra. « Les spéciales, c’est plus festif », glisse Damien, ravi d’ajouter une émission à son « escarcelle ». « On y va pour rigoler, ce sont des bons moments à chaque fois. Vous verrez, là, ils m’ont habillé d’une manière un peu particulière ! »

Mot de Passe, Personne n’y avait pensé, Le Maillon faible, Un mot peut en cacher un autre, Seriez-vous un bon expert ?, Les 5 anneaux d’or, 8 chances de tout gagner, sans oublier plusieurs passages dans Des chiffres et des lettres… Il ne manque à son CV que Tout le monde veut prendre sa place et Les 12 coups de midi pour le combler. Le Rémois enregistre au total 27 participations à des jeux télé, 40 000 € de gains et tellement de séjours qu’il ne les compte plus (Futuroscope, Normandie, Crète, Canet-en-Roussillon, Lyon, Dax, Gréoux-les-Bains), ni même les machines à eau gazeuse et les valises – « je pourrais ouvrir une bagagerie », sourit-il. Si vous cherchez une encyclopédie Larousse entre 2010 et 2020, vous trouverez aussi sans problème votre bonheur auprès de Damien !

De quoi attirer l’attention de l’équipe de Faustine Bollaert, qui l’a convié, avec Suzette, sur le plateau de Ça commence aujourd’hui il y a 2 ans, pour son émission consacrée aux candidats atypiques… L’occasion de revenir sur sa manière de procéder : « Je guette les castings dans la région et j’y vais », dévoile ce grand fan de mots croisés, qui se force « à être toujours à la page » et actualise sans cesse ses connaissances. « Au début, on n’est pas très à l’aise, mais on force un peu sa nature et on comprend vite le profil attendu… Pour Des chiffres et des lettres, ça se joue davantage sur l’aspect capacités. On ne va pas vous demander de chanter ! Pour d’autres jeux, il faut être bon mais ne surtout pas avoir peur de s’exprimer, de faire des blagues, et avoir de la repartie. C’est comme un entretien d’embauche : on s’adapte à son interlocuteur. » Et il s’adapte tellement bien, Damien, qu’il fait régulièrement les choux gras des bêtisiers ! Une autre façon de passer, aussi, à la télé…

Marion Dardard

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l’union 220513b
Invité à une semaine spéciale de Questions pour un champion

La première fois qu’on a rencontré Damien Mettens, il venait de remporter le titre de champion de France de mots fléchés. C’était il y a 10 ans.

Depuis, l’ancien cuisinier rémois de 44 ans, devenu préparateur de commandes dans un drive, s’est pris de passion pour les jeux télévisés.

Si on reparle aujourd’hui de cet as du buzzer passionné de culture générale et de pirouettes à coups de lettres, c’est parce qu’il va réapparaître sur le petit écran ce mercredi 18 mai. C’est cette fois pour participer à une semaine spéciale « Générations » de Questions pour un champion que le joueur invétéré, installé à Croix-Rouge, a été rappelé par la production. « Les spéciales, c’est plus festif », glisse Damien, ravi d’ajouter une émission à son « escarcelle ».

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l’union 220513a
La grande braderie de la médiathèque Croix-Rouge

 

 

La braderie de la bibliothèque se tiendra ce dimanche de 10 à 17 heures sur le parvis de la médiathèque, une occasion d’acheter des CD, romans, polar, BD, livres audio, beaux livres, albums, livres documentaires et magazines à petit prix.

Ces documents ont été retirés des rayonnages des bibliothèques pour faire de la place aux nouveautés.

Cette année 17 000 documents sont mis en vente.

Les visiteurs peuvent choisir jusqu’à 15 documents au prix de 1 ou 2 €. À partir de 15 h, c’est l’Happy-hour : 1 document ache

 

 

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l’union 220511a
TRANSPORT : L’absence du tram inquiète Orgeval

Les rames de tramway ne s’arrêteront plus à l’arrêt De Fermat, quartier Orgeval, à partir du lundi 30 mai. Stéphanie Jayet
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Les travaux sur les voies de tram en centre-ville vont priver pendant trois mois le quartier Orgeval de rames. Entre inquiétude et sagesse, les avis des habitants divergent.

Ah bon ? Il n’y aura plus de tram pendant trois mois ! » Alima en tomberait presque du banc sur lequel elle attend justement le funiculaire, place Pierre-de-Fermat. Cette mère de famille ignorait que dans un peu moins de trois semaines, les rames déserteraient le quartier Orgeval, et plus globalement tous les rails situés au nord du pont de Vesle (notre édition du 4 mai). « Mais ils n’ont même pas envoyé un SMS ou quelque chose comme ça » , s’étonne la Rémoise, avant de s’engouffrer dans le wagon. Pas pour l’instant.

Si Transdev, exploitant du réseau de transports en commun Citura, a assuré par voie de communiqué de presse, jeudi dernier, qu’ « une large campagne de communication sera déployée à l’attention des voyageurs » dès la mi-mai ; pour l’heure, aucune affiche à l’horizon dans les stations de tram, comme dans les wagons. Les abonnés n’ont visiblement pas le droit à un traitement de faveur. Ilyesse, souscripteur âgé de 25 ans, n’a reçu aucun mail, ni même un SMS. « Je n’étais donc pas au courant des perturbations à venir. » Céline a appris que ces deux enfants, étudiants sur le campus Croix-Rouge, devraient se passer d’omnibus pendant tout le mois de juin, en lisant L’union. Viviane et Hervé, retraités, ont également été mis au parfum par la presse, « en lisant le journal chez une connaissance » .

Une absence redoutée

À quinze jours du début des travaux, la sexagénaire commence déjà à regretter son moyen de transport préféré. « Le tram, on adore ! On est moins tassés. C’est plus rassurant. Surtout quand on voit que beaucoup de personnes ne portent plus le masque avec le retour des beaux jours. C’est aussi plus pratique qu’un bus. Le tram va me manquer. » Le couple n’est pas le seul à redouter que son « farniente » ne soit gâché. Écouteurs vissés aux oreilles, Amelle est encore « choquée » par l’absence de tram. « Trois mois c’est long ! », souffle-t-elle. Une fois les épreuves du baccalauréat terminées, cette lycéenne avait prévu de profiter de l’été pour retrouver des amis extérieurs au quartier. « Ça va être plus compliqué pour aller les voir », maugréait la jeune femme. « Je pense aussi aux personnes qui ont le bac et qui doivent se déplacer. Ils ne savent pas comment venir… »

Moins pratique et plus lent

Que ces lycéens et les autres usagers se rassurent : des bus articulés prendront le relais des trams pendant toute la durée des travaux (notre édition du 6 mai). Pas de quoi rassurer totalement Loan. Cette employée dans la restauration « travaille à l’autre bout de Reims, à Thillois. J’ai peur que les bus ne soient pas aussi réguliers et pratiques que le tram ». Milica est quant à elle aussi paniquée « qu’en colère » : « C’est catastrophique car les bus sont moins efficaces que les trams. Je vais donc devoir me lever et partir plus tôt pour emmener et récupérer ma fille à l’école Jeanne-d’Arc quatre fois par jour. » « Il faudra voir une fois que ce sera mis en place, tempère Céline. Surtout voir s’il y aura assez de bus et s’ils circuleront normalement car avec le covid et les grèves, il y a souvent des problèmes. » Comme Céline, certains abonnés réclament d’ores et déjà un geste commercial de la part de Citura.

D’autres voyageurs sont plus cléments envers la société rémoise. « S’ils font des travaux, c’est qu’ils ont des raisons de les faire » , défend Laurence, usagère occasionnelle. Sylvie, 52 ans, est aussi plus détendue sur le sujet : « Du moment que l’on a un bus, c’est l’essentiel. Il faudra juste que je me speed pour le travail et pour aller chercher mon petit-fils à l’école. Mais après, si c’est pour me promener, ça n’a pas d’importance. » La palme du flegme revient à Meghari, installé depuis 20 ans dans le quartier. « Je ne suis pas inquiet , glisse-t-il avec douceur. Si jamais ça ne marche pas, j’irai à pied. »

Alice Beckel et Olivier Durand

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l’union 220510c

Les bibliothèques vident leurs greniers


Le dimanche 15 mai de 10 à 17 heures, le parvis de la médiathèque Croix-Rouge accueillera la braderie des bibliothèques de Reims.

Un rendez-vous attendu chaque année par les petits et les grands lecteurs qui y trouvent des livres, CD et magazines retirés des collections à 1 € ou 2 €.

« Pour l’instant, c’est l’heure de la mise en carton » , indique l’équipe qui ne chôme visiblement pas.

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l’union 220510b
Enseignement : Toujours plus de classes dédoublées dans l’académie

C’est fou ce que l’on peut faire en matière pédagogique quand les effectifs sont réduits ; le recteur a pu s’en rendre compte à Maison-blanche. A.P.
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Moins d’élèves dans une classe, c’est bon pour la réduction des inégalités. L’académie poursuit dans cette voie des dédoublements de classe en maternelle.

Les classes à 12 élèves maximum, c’est bon pour la réduction des inégalités. Émilie Moninhas, directrice de l’école maternelle Maison-blanche à Reims, ne dira pas le contraire : « Cela permet un contact avec l’enfant plus approfondi. » Le recteur Olivier Brandouy en est lui aussi convaincu.

Mais il voulait également le vérifier sur le terrain, c’est pourquoi il a effectué une visite, précisément dans l’école de Madame Moninhas, école reconnue comme accueillant « un public fragile ».

Ces classes à 12 enfants maxi, c’est la traduction concrète du concept de « classe dédoublée » ; un concept que l’Éducation nationale met en place (dans le public, le privé n’est pas concerné) depuis 2018, mais uniquement dans les zones dites « d’éducation prioritaire ».

Des milliers d’élèves en moins

Le dédoublement, lui, a commencé avec les CP et les CE1, et depuis la rentrée dernière, les grandes sections maternelles sont elles aussi concernées par le dispositif. Maison-blanche à Reims en bénéficie donc, tout comme quelque 67 % de ces grandes sections de l’académie. « L’objectif est d’atteindre les 100 % en 2023 » indique le recteur. Cette ambition est -malheureusement, serait-on tenté de dire- favorisée par l’évolution démographique négative : « Chaque année depuis plusieurs années l’académie perd environ 2 000 élèves du premier degré, indique le patron pour l’éducation dans l’académie, et pendant ce temps, nous maintenons le nombre d’enseignants ; le taux d’encadrement est donc mécaniquement amélioré. »

Mais pour le recteur il ne s’agit pas seulement d’une histoire de chiffres : « Ce dédoublement s’accompagne aussi d’un vrai accompagnement des professeurs, de façon à les armer pour qu’ils puissent exploiter au mieux les nouvelles possibilités qui s’offrent à eux ; car on n’enseigne pas de la même façon avec 12 élèves qu’avec 24. »

Le recteur a ainsi pu toucher du doigt lors de sa visite la « différenciation pédagogique » qui permet pratiquement de faire du sur-mesure pour chaque élève en fonction de ses capacités. Lila, Sarah ou Ayman ont ainsi pu lui expliquer que la maîtresse venait souvent les voir pour les aider dans les exercices d’écriture par exemple.

Le positif l’emporte

Des classes à effectifs réduits (moitié moins que le maximum autorisé ailleurs) apportent naturellement des conditions d’enseignement propices, la formule n’a cependant rien d’une baguette magique pouvions-nous écrire il y a quatre ans lors d’un reportage dans une école du quartier Croix-rouge de Reims, Blanche-Cavarrot, où ce dédoublement de classes fonctionnait chez les CP. Une enseignante témoignait : « Cette année, nous avons toujours ceux pour qui la lecture est déjà fluide et sont bien partis, ceux qui doivent encore travailler et ceux qui mettent plus de temps. Les problèmes restent les mêmes. » « Mais la nouveauté, ajoutait-elle , c’est qu’on peut agir plus rapidement. Le positif l’emporte largement car on a les moyens de donner des bases à tous ».

Antoine Pardessus

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l’union 220510a
Société : Les ados n’échappent pas à l’emprise des réseaux sociaux

Cony, 20 ans, étudiante en préparation ATS (adaptation de technicien supérieur), fait partie des mordus., A.P.
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Sans surprise, tous les jeunes que nous avons interrogés sont présents sur les réseaux sociaux. Plus ou moins cependant. Snapchat et Instagram sont les plus fréquentés.

Vous êtes sur les réseaux sociaux ? La question branche tout de suite Rodriguez, gaillard de 18 ans que nous croisons à l’entrée du lycée Arago à Croix-Rouge ; il nous cite sans hésiter Instagram et Snapchat : « Ça permet de parler, de mettre des storys (petits articles), et de regarder des documentaires ; je me souviens en avoir vu un il n’y a pas longtemps sur les lions d’autrefois… » En tout cas il assure qu’il ne navigue là-dessus qu’en dehors des cours.

Si on me dit d’arrêter, je peux !

Emmanuel est un peu plus âgé, 19 ans. Est-ce pour cela que lui nous parle, non pas des deux réseaux cités par son confrère de terminale, mais de Twitter, « pour discuter avec des amis, et aussi pour s’informer ». Lui non plus ne s’y active pas pendant les cours. Mieux : il assure qu’il est capable de vivre sans pendant une journée : « Si on me dit d’arrêter, je peux ! »

Pas sûr que ce soit aussi le cas de Valentin, en terminale au même lycée lui aussi, 18 ans. Lui affirme être présent, non pas sur un, mais sur quatre réseaux ! Snapchat et Instagram déjà cités, plus, non pas Twitter, mais Facebook, et Youtube.

L’évocation de Facebook nous fait réagir : « Ce n’est pas dépassé de nos jours ? » « Non , assure notre jeune, c’est juste plus familial, d’ailleurs mes parents y sont aussi. » Et pas Tik-tok ? « Non, ça, c’est plus pour les plus jeunes, et pour les filles. J’ai une sœur de 17 ans, elle, elle y est (en plus des autres réseaux !…) »

« C’est grâce à Snapchat que j’ai rencontré ma copine , raconte aussi notre accro ; elle habite Rethel ; sans les réseaux, je ne pense pas que ça aurait pu arriver… »

Autre exemple d’utilité : « Depuis plusieurs années, je suis un influenceur, Nasdas, qui vient des pauvres de Perpignan ; eh bien, l’argent qu’il gagne comme ça avec les réseaux, il le donne à des gens dans le besoin… »

Et quand on lui demande s’il a une idée du temps qu’il passe à réseauter avec son smartphone : « Je dirais six à dix heures par jour en moyenne », répond Valentin ; et devant notre étonnement : « C’est une occupation comme une autre, certains lisent des livres, moi c’est ça… » En tout cas il assure que sa consommation réseausociale ne lui pose aucun problème de sommeil.

Dès le réveil

Cony est un peu plus âgée, 20 ans ; elle est étudiante en préparation ATS (adaptation de technicien supérieur), et on peut dire qu’elle aussi fait partie des mordus, ce qu’elle assume très bien : « Instagram, Snapchat, Whatsapp, Messenger, Twitter », elle cumule les consultations, et ça commence « dès le réveil, et dès que j’ai une pause ; mais pas pendant les cours » assure-t-elle aussi. Qu’y trouve-t-elle d’intéressant ? « Des infos sur des restaus parisiens, puisque je suis de Paris, ou des sorties de séries sur Netflix ; je suis aussi du foot, le Paris Saint-Germain plus particulièrement, et du tennis, les vidéos des moments forts de Roland-garros par exemple… » Et elle non plus ne déplore aucun trouble du sommeil.

Édouard est dans la même classe, mais a un an de plus. Est-ce la montée en âge qui joue, ou bien son origine lorraine ? Lui semble plus modéré dans son rapport aux réseaux-so ; il reconnaît apprécier les comptes d’astronomie, d’architecture ou d’art, ou encore les documentaires animaliers, sur Instagram, mais ne s’y rend que « lorsque je m’ennuie, pour meubler un temps mort… » Il cite également une autre référence que personne n’avait encore évoquée : Reddit, forum de discussion lié à la musique.

En revanche Facebook ne le branche pas, pas plus que Tik-tok ; « je n’aime pas leur concept (parlant de Tik-tok), du consumérisme immédiat, une recherche de l’audimat… » Et ce n’est pas lui qui serait gêné par une journée « sans » : « Il y a des jours où je n’y vais jamais, ça dépend de l’humeur… »

Des collégiens plutôt distants…

Et du côté des plus jeunes ? Nous posons la question à Noa, 14 ans, à la sortie de son collège, Université : « Les réseaux sociaux ? Non, je n’y suis pas plus que ça, juste quand j’ai un peu de temps à perdre, c’est essentiellement quand je ne suis pas au collège, pendant les trajets en bus… J’y vais pour voir les nouveautés… » De quel genre ? « Un peu tout, politique, musique, séries télé… » Et sur quels supports ? « Snapchat pour parler avec les amis, Instagram et Twitter pour les actualités. » Tous ceux de votre classe sont comme vous ? « Oh non, la plupart sont bien plus accros que moi ! » Et Matis, 15 ans, en troisième dans le même établissement, qu’en dit-il ? « Les réseaux sociaux ? Non, je mets ça de côté, je ne vais que sur Youtube pour écouter de la musique ; les autres réseaux je les ai, mais je n’y vais pas. » Donc il n’est pas scotché à son portable ? « Si ! Pour écouter Youtube… »

Quelques chiffres

En citant en priorité Instagram et Snapchat, nos jeunes interrogés reflètent bien la tendance nationale. D’après le site Digimind en effet, la tranche d’âge 15-25 ans utilise d’abord en présence quotidienne, Snapchat (82 %) qui creuse l’écart avec Instagram (69 %), loin devant Facebook et TikTok à égalité (40 %), et Twitter (27 %). D’autres statistiques affichées sur ce site concernent les plus jeunes : « Officiellement, les enfants n’ont pas le droit d’utiliser la plupart des réseaux sociaux qui limitent en effet l’âge d’inscription à 13 ans lorsqu’ils sont accompagnés par un adulte (et à 15 ans lorsqu’ils sont seuls). Dans les faits, l’utilisation des réseaux sociaux est fréquente dès 11 ans. 87 % des enfants disposent d’un smartphone à 12 ans favorisant bien sûr l’accès aux applications des plateformes. 74 % des filles de 11-14 ans possèdent au moins un compte sur les réseaux sociaux contre 69 % des garçons. »

ANTOINE PARDESSUS

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l’union 220509b
Tennis Championnats de France : Cauchemar de Reims Europe

Tandis que Cormontreuil a poursuivi son sans-faute en National 3 dames en s’imposant à Landerneau (6-0), Géo-André Reims et Reims Europe ont subi une deuxième défaite consécutive en Championnats de France interclubs par équipes, respectivement contre Angers (0-6) et à Clermont (2-4).

Face à une équipe auvergnate largement à leur portée, les joueuses de Frédéric Chauvin ont accumulé les malheurs avec les blessures aux adducteurs de Nathalie Mohn (1/6) et aux abdominaux d’Alice Hall (3/6), contraintes à l’abandon en simple et forfait en double. « Perdre contre l’équipe la plus faible de la poule constitue une très grosse déception, avoue le capitaine de Reims Europe. On va peut-être devoir finir la compétition sans elles, ça met notre objectif du maintien en péril. »

Repêché à l’intersaison, Géo-André Reims, qui nourrit la même ambition en National 4 messieurs, s’est à nouveau incliné, cette fois à domicile contre Grande-Synthe (1-5). Enfin, Cormontreuil, lancé par un succès contre Ponts-de-Cé (4-2), a cette fois partagé les points à Montrouge (3-3), laissant la première place au Vésinet, l’adversaire qu’il recevra le 29 mai en clôture de la compétition.

NATIONAL 3 DAMES

LANDERNEAU – CORMONTREUIL (2) 0-6

SIMPLES. – Cindy Castille (–15, Cormontreuil) bat Anastasie Nion (4/6, Landerneau) 6-1, 6-0 ; Elizabete Brutane (–4/6, Cormontreuil) bat Adèle Bouthors (5/6, Landerneau) 6-0, 6-0 ; Élise Renard (–2/6, Cormontreuil) bat Alona Trecan (15/1, Landerneau) 6-0, 6-0 ; Claire Makhloufi (–2/6, Cormontreuil) bat Sterenn Pressard (15/4, Landerneau) 6-1, 6-1.
DOUBLES. – Cindy Castille / Elizabete Brutane (Cormontreuil) battent Léa-Alessandra Mazzella / Anastasie Nion (Landerneau) 6-2, 6-3 ; Élise Renard / Elsa Luthar (Cormontreuil) battent Adèle Bouthors / Alona Trecan (Landerneau) 6-1, 6-3.

GÉO-ANDRÉ REIMS – ANGERS 0-6

SIMPLES. – Pauline Courcoux (–15, Angers) bat Camille Kleiber (2/6, Géo André Reims) 6-2, 6-0 ; Esther Thébault (0, Angers) bat Lola Dehu (4/6, Géo André Reims) 6-0, 6-0 ; Cassandre Thébault (0, Angers) bat Maêva Spooner (4/6, Géo André Reims) 6-1, 6-4 ; Josepha Adam (1/6, Angers) bat Clémence Vigneulle (4/6, Géo André Reims) 6-0, 6-2.
DOUBLES. – Pauline Courcoux / Josepha Adam (Angers) battent Maêva Spooner / Camille Kleiber (Géo André Reims) 6-2, 6-1 ; Cassandre Thébault / Esther Thébault (Angers) battent Lola Dehu / Clémence Vigneulle 6-0, 6-0.

CLERMONT – REIMS EUROPE 4-2

SIMPLES. – Marie Ménacer (0, Reims Europe) bat Bérangère Viallefont (4/6, Clermont) 6-1, 6-0 ; Agnès Fargette (5/6, Clermont) bat Nathalie Mohn (1/6, Reims Europe) 2-3 abandon ; Justine Esculier (15/1, Clermont) bat Alice Hall (3/6, Reims Europe) 5-5 abandon ; Agnès Lafont (15/2, Clermont) bat Bénédicte Ledrole (15/3, Reims Europe) 6-0, 6-0.
DOUBLES. – Marie Ménacer / Bénédicte Ledrole (Clermont) battent Bérangère Viallefont / Justine Esculier (Reims Europe) 6-3, 6-2 ; Agnès Fargette / Agnès Lafont battent Nathalie Mohn / Alice Hall (Reims Europe) par forfait.

NATIONAL 4 MESSIEURS

MONTROUGE (2) – CORMONTREUIL 3-3

SIMPLES. – Matthieu Roy (–4/6, Cormontreuil) bat Matis Bot (1/6, Montrouge) 6-1, 6-2 ; Nicolas Jonasz (0, Cormontreuil) bat Édouard Sallat (2/6, Montrouge) 6-3, 6-3 ; Diego-Rafael Lasfargeas (2/6, Montrouge) bat Pascal Bonnet (2/6, Cormontreuil) 6-3, 3-6, 6-1 ; Ulrich Jochemczak (3/6, Montrouge) bat Arthur Lerat (2/6, Cormontreuil) 6-1, 6-1.
DOUBLES. – Matthieu Roy / Nicolas Jonasz (Cormontreuil) battent Édouard Sallat / Diego-Rafael Lasfargeas (Montrouge) 5-7, 7-6 (10-8) ; Matis Bot / Ulrich Jochemczak (Montrouge) battent Pascal Bonnet / Arthur Lerat (Cormontreuil) 6-1, 6-0.

GÉO-ANDRÉ REIMS – GRANDE-SYNTHE 1-5

SIMPLES. – Paul Fournier (3/6, Grande-Synthe) bat Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims) 6-1, 6-3 ; Jérôme Daix (4/6, Géo-André Reims) bat Christophe Larange (3/6, Grande-Synthe) 6-1, 6-4 ; Baptiste Delepiere (4/6, Grande-Synthe) bat Jérôme Chane (5/6, Géo-André Reims) 1-6, 6-2, 6-3 ; Enzo Barbieri (4/6, Grande-Synthe) bat Julien Leflon (15, Géo-André Reims) 6-2, 6-2.
DOUBLES. – Paul Fournier / Enzo Barbieri (Grande-Synthe) bat Jérôme Daix / Jérôme Chane (Géo-André Reims) 7-5, 7-5 ; Christophe Larange / Baptiste Delepiere (Grande-Synthe) battent Ronan Bonnefoi / Julien Leflon 6-0, 6-2.

C.G.

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l’union 220509a
Économie : La Caravane de l’Emploi reprend la route

La Caravane de l’Emploi est de retour dès demain. Grand Reims
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Après le succès de l’été précédent, la Caravane de l’Emploi revient du 10 mai au 12 juillet. Objectif de ce rendez-vous hebdomadaire et itinérant : dynamiser l’emploi dans les quartiers de la ville.

Vous l’avez sûrement déjà croisée l’été dernier, cette caravane garée aux pieds des quartiers. Sillonner la ville à bord d’une camionnette, c’est le dispositif reconduit pour encourager l’emploi chez les Rémois.

Outil phare du label Cité de l’Emploi, l’opération Caravane de l’Emploi revient dès ce mardi 10 mai, a annoncé le maire Arnaud Robinet. Dix escales, dix mardis pour « aller-vers » les jeunes Rémois, à Croix-Rouge, Châtillons, Orgeval et autres quartiers prioritaires de la politique de la ville. « Il y a 16 000 projets de recrutement dans l’agglomération, pour quasiment autant de demandeurs d’emploi », confie Jacques Lucbéreilh, sous-préfet de Reims.

Aller vers les milieux difficiles pour continuer le combat

L’équation est donc simple pour les différents acteurs du territoire : proposer un « circuit-court » entre les jeunes et les entreprises, un accompagnement personnalisé de terrain pour simplifier l’insertion. Une trentaine d’entreprises seront mobilisées afin de « réduire le temps entre le premier contact employeur-employé et les premiers pas dans les entreprises ».

La caravane s’inscrit dans le label Cité de l’Emploi, dont l’État a alloué un budget de 100 000 euros sur deux ans.

En guise de lancement de cette deuxième édition, plusieurs acteurs ont tenu à témoigner de l’importance du dispositif à la large variété de métiers. Guillaume Helluy, directeur de l’association Tous Tes Possibles, rappelle que « beaucoup d’entreprises ne trouvent pas » d’employés, d’où l’importance « d’aller vers les milieux difficiles pour continuer le combat ».

Pascal Cardon, vice-président des CREPI Grand Est, met en avant un « alignement des planètes » entre les secteurs professionnels et politiques afin de donner un sens dans le recrutement des habitants.

Florian Botte, adjoint de direction chez les Boulangeries Case à Pain, est revenu sur le succès de la première édition. Deux contrats d’apprentissage, trois CDD et plusieurs stages, c’est son bilan de la précédente Caravane. Et même un CDI, une belle histoire, « on avait un super profil, très motivé, alors on a créé un poste car on ne pouvait pas le laisser partir ».

Et cet été encore, des profils sont recherchés : « six CDI et un job étudiant ». Selon lui, la force du dispositif, c’est aussi le réseau développé : « Q uand ça ne marche pas, on peut repositionner les candidats dans des corps de métiers qui leur sont plus favorables. »

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Le Magical Industry Tou

« Si tu ne viens pas à nous, nous irons à toi », en détournant la citation de Lagardère, Jérôme Ferreira introduit le Magical Industry Tour de l’UIMM Champagne-Ardenne. Le camion accompagnera la caravane le 12 juillet à Châtillons, de 10 h 30 à 17 heures. Des machines, des outils technologiques à manipuler et toucher pour que les « jeunes puissent choisir en connaissance de cause ». Son objectif est de susciter des vocations pour le secteur industriel. Le véhicule de 17 mètres de long est aussi itinérant, et n’oublie pas les milieux ruraux. « Des zones dont on parle peu, mais qui connaissent des problématiques semblables aux quartiers », conclut Arnaud Robinet.

Le parcours

Du 10 mai au 12 juillet 2022, les mardis de 14 à 17 heures (sauf le mardi 12 juillet de 10 h 30 à 17 heures)

Mardi 10 mai : Europe (place Jean-Moulin)
Mardi 17 mai : Orgeval (place Simone-de-Beauvoir)
Mardi 24 mai : Maison Blanche (place de Lisieux)
Mardi 31 mai : Croix-Rouge (rue Pierre-Taittinger, près de la maison de quartier Billard)
Mardi 7 juin : Walbaum (rue Auguste-Walbaum, près de la papothèque)
Mardi 14 juin : Chalet-Solférino-Paul Petit (esplanade Chalet)
Mardi 21 juin : Wilson (place Mozart, près de la maison de quartier Louise-Michel)
Mardi 28 juin : Croix-Rouge (avenue Léon-Blum, parking Marmite Lab et La Boussole)
Mardi 5 juillet : Epinettes-Maladrerie-Chemin des bouchers (place Sainte-Thérèse)

Clément Doucet

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l’union 220506d
Brocante à Croix-du-Sud

L’association Étoile Croix-du-Sud organise sa brocante annuelle ce dimanche de 6 à 17 heures sur le parking Marie-Laurençin.

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l’union 220506c
À Croix-Rouge, un tas d’ordures peu accueillant

 

C’est un spectacle habituel qu’un habitant du quartier ne peut plus supporter.

Devant la barre du 45, rue Pierre-Taittinger, à deux pas de l’arrêt de tram « Campus », à Croix-Rouge, des sacs-poubelles (et du vieil électroménager) sont régulièrement entassés les uns sur les autres alors même qu’il est stipulé, sur une pancarte avec le logo du Grand Reims, que rien ne doit être jeté hors des conteneurs.

Rats et pigeons s’en donnent à cœur joie.

Pas très glamour.

 

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l’union 220506b
Aménagement : Le casse-tête des trottoirs

Comme ici rue Clovis (section Libergier-Vesle), les trottoirs sont parfois en mauvais état, rendant difficile la déambulation des poussettes. O.D.
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Un certain nombre de rues présentent des trottoirs qui ne permettent pas une déambulation facile avec des poussettes ou en fauteuil roulant. Même si des progrès ont été faits ces dernières années, il reste de nombreux points noirs.

Les beaux jours arrivent. Et avec eux, les envies de balades. Pour les parents avec un bébé en bas âge, la poussette est de rigueur, mais son utilisation relève parfois du parcours d’obstacles dans les rues de Reims, où certains trottoirs sont étroits ou en piteux état. Dans le centre-ville, il faut bien connaître son itinéraire pour rester là où vous avez la largeur suffisante pour passer. Là aussi où les « bateaux » vous permettent de traverser la chaussée sans devoir vous casser le dos.

Les exemples sont légion, qui tiennent à la fois à un déficit d’aménagement et à des comportements irrespectueux (l’association Vél’Oxygène s’en indigne régulièrement). Laeticia Perin habite rue Paulin-Paris, dans le secteur Laon/Luton, et admet que « c’est assez galère en poussette » . Cette maman évoque ses difficultés : « Quand j’amène ma fille à la crèche des Trois-Piliers, je ne suis jamais sur le trottoir car d’un côté de la rue, il est trop petit ; de l’autre, il y a des crottes de chiens. » Même souci dans le secteur Paul-Doumer/pont de Venise, dans un tout autre quartier, avec un surcroît de difficultés quand joue le Stade de Reims. « Les voitures se garent à cheval sur le trottoir et la piste cyclable, à la fois rue du Jard et rue de Venise » , constate ce riverain. Si la passion pour les Rouge et Blanc est louable, « elle se fait au détriment des piétons » . « Le trajet à pied de la rue de Venise jusqu’au parc Léo-Lagrange est peu propice aux enfants également. Les trottoirs sont abîmés, peu larges et rien n’est fait pour freiner les voitures. Les bus passent à ras et nous ne nous sentons pas en sécurité sur ce début de parcours » , abonde un autre habitant, Ian Marcheteau.

La rue Cognacq-Jay ciblée

Autre point noir : la rue des Murs et le carrefour avec la rue du Barbâtre où ce quadra, papa de trois garçons, note « que les trottoirs sont très étroits » . Topo identique rue Jobert-Lucas (entre l’avenue de Laon et la rue Paul-Vaillant-Couturier) où, affirment deux riveraines, « même pour un valide, il est très difficile de marcher sur les trottoirs » . Côté boulevard Lundy, artère pourtant huppée, Audrey, mère de famille, regrette « les pavés défoncés » qui font la vie dure aux poussettes. Rue Grandval, secteur Pommery, des doléances remontent au sujet d’automobilistes qui stationnent sur les trottoirs, obligeant les piétons à se débrouiller comme ils peuvent. Idem boulevard des Belges, au niveau de la station-service Total. Ou, bien plus loin, la rue du Général-Kœnig, face à l’institut Godinot : « Les trottoirs sont devenus impraticables du lundi au samedi, car des véhicules stationnent sur ces mêmes trottoirs de 7 à 20 heures. Il nous est impossible de circuler en toute sécurité » , résume Véronique Palardelle, habituée des lieux.

Dans le même secteur, Noor Terkhi, maman de deux enfants de 6 et 2 ans, évoque des soucis identiques : « Notamment dans la rue qui passe devant la crèche Maison-Blanche et l’entrée de l’hôpital américain » (rue Cognacq-Jay, NDLR), « avec des arbres plantés en plein milieu du chemin, sans compter les herbes envahissantes et le mauvais stationnement des voitures… C’est un comble pour des trottoirs situés juste à côté d’un hôpital pour enfants, d’une crèche et d’une école » , estime-t-elle. Tout ce quartier est généralement saturé par des voitures cherchant désespérément une place. Bref, l’inventaire à la Prévert pourrait remplir un cahier d’écolier même s’il faut aussi saluer des artères bien plus apaisées, comme le cours Anatole-France, derrière la cathédrale.

Des pavés pénibles

En fauteuil roulant, on s’en doute, la déambulation n’est pas plus simple. « Bien que de nombreux aménagements aient été réalisés, je peux vous dire que se déplacer dans Reims avec un fauteuil roulant reste très difficile en raison des trottoirs très mal agencés et des autres espaces non accessibles aux handicapés » , témoigne ainsi Marion Adrot, étudiante de 19 ans. Et de citer, par exemple, « la rue de Bezannes, près du collège François-Legros » , mais aussi de manière générale, « les trottoirs trop étroits ou penchés qui nécessitent une aide afin de circuler droit » .

Hélène Jacon sait de quoi il en retourne. Cette Rémoise de 48 ans, atteinte de myopathie, vit en fauteuil depuis l’âge de ses 15 ans. Elle a un regard mitigé, donnant des bons points, mais ne cachant pas les difficultés qui persistent : « Dans les grandes lignes, l’accessibilité a été bien améliorée le long du tramway et dans les quartiers refaits. Les trottoirs sont larges et des bateaux permettent d’en descendre et d’y monter. »

Elle poursuit, en connaisseuse du sujet : « Toutefois, la présence de pavés est très pénible. Il faudrait que les décideurs essaient juste de circuler en fauteuil roulant devant la cathédrale pour comprendre ! Et dès que l’on s’éloigne un peu, par exemple à proximité de la place d’Erlon, les trottoirs sont étroits, des poteaux sont encore en plein milieu et les bateaux sont inexistants. Enfin, les Hautes promenades qui ont été faites il y a quelques années, ne permettent pas l’accès aux plaques commémoratives au centre. » En conclusion, il reste du pain sur la planche.

Répondre aux besoins de tous les usagers, assure la Ville

Adjointe aux espaces publics, Laure Miller rappelle que la politique de la Ville et du Grand Reims veille « à répondre aux besoins de tous les usagers et notamment tous les piétons, qu’ils soient à mobilité réduite (handicap moteur, parents avec poussette…) ou non. » Elle ajoute : « Favoriser l’usage des modes actifs et particulièrement de la marche est un axe pris en compte dans tous les aménagements d’espaces publics et de voirie. »

Laure Miller précise que « le budget voirie de 17 millions d’euros annuels permet la réfection d’un nombre substantiel de rues qui, systématiquement, sont dotées de trottoirs aux normes, c’est-à-dire au minimum d’1,4 m hors obstacle. Le plus souvent, quand cela est possible et en fonction des usages prévus, une emprise plus large est mise en œuvre pour offrir un confort supplémentaire pour les piétons, ce qui facilite les déplacements des personnes à mobilité réduite, aux parents avec poussettes, aux personnes avec des valises, etc. »

L’élue met en avant « des actions de concertation et d’échanges avec les associations via le groupe de travail Les personnes handicapées dans la ville mais également via des dispositifs ad hoc en fonction des projets d’espaces publics et de voirie. Également, dans le cadre du dispositif Inventons le Reims d’après , le sujet du partage de la rue a déjà travaillé et de nombreux projets d’espaces publics ont été présentés (place du Jard, place du Chapitre…). »

Au travers de projets récents, insiste Laure Miller, « le cheminement des piétons a particulièrement été amélioré : Basses promenades, place Simone-Veil, parvis de la basilique Saint-Remi. À noter que le projet de la Voie des sacres offrira des espaces plus confortables et accessibles pour tous les piétons. »

Olivier Durand

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l’union 220506a
ENVIRONNEMENT : Un essaim d’abeilles “cueilli” sur le campus Croix-Rouge

Un apiculteur est intervenu mercredi matin sur le campus Croix-Rouge où un essaim de 25 000 abeilles avait élu domicile. Un phénomène fréquent en cette saison.
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Mercredi matin, un apiculteur a pris en charge, sur le campus de la faculté des Sciences économiques, Sociales et de Gestion Reims-Troyes, un essaim d’abeilles « gros comme un ballon de foot », dixit le doyen. Sa dernière intervention dans le secteur remontait à trois ans, près de la Halle des sports. Cette fois, c’est aux portes de l’administration, sur le campus Croix-Rouge, à la sortie du parking du personnel, que le professionnel a procédé au « sauvetage » des insectes pollinisateurs.

Contacté par le doyen Jean-Francis Ory, il a pris en charge 25 000 individus de cette espèce protégée sous les yeux curieux des équipes de la faculté, qui avaient repéré la colonie dans un bosquet. « Il nous a dit en avoir enlevé deux hier au rectorat, à croire que les abeilles aiment les lieux d’enseignement ! » sourit le doyen, amusé par le mode de comptage des individus : une boîte de 2,2 kg avec la tare qu’il suffit de peser pour obtenir un résultat, à raison d’1 mg par abeille… « C’était un bel essaim selon l’apiculteur », poursuit le doyen, pour qui l’opération était une découverte. « On peut passer à côté, ça ne risque rien, nous a-t-il dit. On était plusieurs à le regarder faire, à 4 mètres. Ça bourdonne, mais ça n’attaque pas ! » « C’est plus impressionnant que dangereux », rassure en effet l’apiculteur André-Claude Deblock, appelé à la rescousse. « Avant de partir de leur ruche, les abeilles se gorgent de miel. Elles n’ont pas faim, et ne sont donc pas agressives. » Lui qui détient une cinquantaine de ruches, a l’habitude de « cueillir » ainsi les essaims, dans des lieux plus ou moins insolites, comme un pare-brise, sous une voiture, ou perchés très haut. « L’essaim dans le buisson, à hauteur d’homme, c’est l’idéal ! » glisse-t-il. « Dans les cheminées, je n’y vais pas, c’est trop haut. Si elle est en service l’hiver, il suffit de faire un peu de fumée en dessous au moment de l’installation de l’essaim pour l’éloigner. » Et de rappeler que l’abeille étant un insecte protégé, il est interdit de la détruire. « Il faut appeler un apiculteur en cas de désagrément ; s’il est disponible, il viendra. » André-Claude Deblock a peu de répit ces temps-ci. « Je donne des essaims à d’autres apiculteurs. On a de la mortalité en hiver. Cette année, ça va, mais la précédente saison a été tellement difficile que certains ont perdu 50 % des ruches à cause de la météo. » Occasionnant une récolte « catastrophique ». « La pire année en 60 ans », déplore l’apiculteur qui n’a récolté que 20 % de sa vendange de miel habituelle. « Là, c’est l’inverse, ça va bien ! C’est beaucoup de travail mais c’est formidable. » C’est dire si on n’a pas fini de croiser des essaims !

C’est un phénomène saisonnier

Deux au rectorat mardi, puis de nouveau mercredi après-midi ; un sur le campus Croix-Rouge… Les sauvetages d’essaims sont fréquents en cette saison, en ville comme en milieu rural, explique André-Claude Deblock, apiculteur à Cernay-lès-Reims. « Je suis appelé une à deux fois par jour. Cet après-midi, c’est pour intervenir dans une entreprise en zone Farman. C’est un phénomène saisonnier. Le mois de mai est celui de la reproduction naturelle des essaims. » Il détaille : « Une nouvelle reine naît dans la ruche ; la vieille part avec une partie des abeilles, grosso modo la moitié, soit 20 000, parfois plus, parfois moins, et elle va essayer de trouver un endroit abrité pour passer le prochain hiver. » Première étape, elle s’installe non loin de la ruche initiale – « cela peut durer un ou deux jours » –, pendant que les éclaireuses partent en quête d’un lieu plus pérenne et protégé des intempéries pour installer la nouvelle ruche. « Ce peut être une cheminée ou un endroit abrité, où elles pourront développer la colonie. Ce qui est de plus en plus difficile à trouver. Si on ne les récupère pas, elles sont condamnées. » « Cueillir » les essaims permet de les sauver en les mettant à l’abri, « au moins sur une saison » , dans une ruchette. « Elles vont reconstruire des cellules, stocker du nectar et du miel pour l’hiver. Les plus dynamiques pourront redevenir ruches. En février, ça redémarre tout doucement… En mai/juin, la reine pond de plus en plus, jusqu’à 2 000 œufs par jour. La population augmente, malgré beaucoup de mortalité. Une belle ruche en plein été, c’est 60 000 abeilles, qui vivent 45 jours. À partir du solstice d’été, la reine va ralentir la cadence et dès septembre, elle va pondre les abeilles d’hiver qui seront confinées dans la ruche. Il leur faut suffisamment de provisions pour survivre. »

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l’union 220505b
Aujourd’hui

Exposition : Le blues s’expose Vous pouvez découvrir à la médiathèque Jean Falala des photographies d’artistes du plus grand label de blues français, Dixiefrog. Sont également présentés les dessins de la bande dessinée Love in vain, hommage graphique de Mezzo et Dupont au grand Robert Johnson.

Enfin, vous pourrez admirer des guitares électriques et acoustiques prêtées par un passionné et approfondir vos connaissances musicales en parcourant des panneaux dédiés à l’univers du blues, son histoire, ses musiciens et ses mythes.

De son côté, la médiathèque Croix-Rouge présente des clichés de musiciens en concert du photographe Jacky Joannes pris lors du festival Nancy Jazz Pulsations ainsi que des pochettes de vinyles vintage.

Entrée libre.

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l’union 220505a
Aménagement : Des changements à venir dans les collèges rémois

Le collège Joliot-Curie fait partie des cinq établissements en tension dans l’agglomération de Reims. Archive Remi Wafflart
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La population de deux collèges inquiète particulièrement le Département de la Marne : Tinqueux et Maryse-Bastié à Reims. Une resectorisation des élèves est à l’étude. Une équation complexe compte tenu des différents critères à respecter.

Le Département de la Marne et ses communes partenaires font actuellement face à un terrible casse-tête : répartir les élèves sans surcharger les collèges rémois. Dans le jargon administratif, on appelle ça resectoriser.

Cinq collèges en tension

Dans ce dossier, deux établissements sont particulièrement en alerte : Maryse-Bastié, au nord-est de Reims et le collège de Tinqueux. Dans une moindre mesure, l’attention des autorités se pose aussi sur Joliot Curie dans le quartier Pays-de-France, François-Legros à Croix-Rouge et Saint-Remi. Quatre structures déclarées « en tension » .

À l’origine de ce chambardement, l’évolution démographique dans le Grand Reims. L’expansion de communes rebat en effet les cartes. C’est le cas de Bezannes. La commune va accueillir environ 1 500 habitants d’ici 2026.

De nouvelles familles qui font redouter un afflux dans le collège de secteur Tinqueux (notre édition du 19 avril 2022). Un établissement déjà en tension. Les équipes du Département et le Directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen) se sont d’ailleurs rendus sur place en mars dernier pour aborder ce sujet. « Mais il n’y aura ni fermeture, ni construction d’un nouveau collège dans les prochaines années , assure d’ores et déjà la collectivité marnaise. Les solutions à apporter le seront avec un regard global sur l’ensemble du territoire. »

Autrement dit, il faudra envoyer les élèves dans les autres structures du secteur. Un reclassement à faire en tenant compte de trois critères. À savoir : la continuité avec le 1er degré, la mixité sociale et le temps de transports. Ce dernier point nécessitant de se plancher sur l’organisation des bus, compétence des services municipaux et communautaires.

Étude en cours

Des aménagements ont déjà été consentis par le passé à Maryse Bastié, Robert Schuman (quartier Europe), Saint-Remi et au collège Université (secteur Barbâtre). « Nous continuons donc le travail entrepris » , fait savoir le Département.

Comment ? L’une des solutions consiste à augmenter la capacité des collèges lors des rénovations ou reconstructions. Université est ainsi passé d’une jauge de 600 à 650 élèves. Une option qui n’a pas encore été validée pour les reconstructions de Pierre Brossolette (secteur de l’Avenue de Laon) et François Legros (lire par ailleurs), mais qui n’est pas pour autant écartée. « Nous pourrons regarder cette option, si cela est nécessaire et constitue une réponse satisfaisante » , estime la collectivité.

Car si quelques tensions sont en cours dans l’agglomération rémoise, les prévisions démographiques, au regard des chiffres du 1er degré, sont rassurantes. « Si la situation est effectivement tendue aujourd’hui pour certains collèges rémois, on perçoit qu’une inflexion pourrait s’opérer demain. »

Deux collèges à reconstruire

Les collèges François-Legros, à Croix-Rouge, et Pierre-Brossolette, situé entre l’avenue de Laon et le boulevard Albert-Ier, jugés vétustes sont les « deux collèges prioritaires à rebâtir », soulignait Christian Bruyen, président du conseil départemental, lors de la séance plénière de janvier dernier. Pour l’établissement situé près de l’Avenue de Laon, une enveloppe de 3 millions d’euros a été ouverte. Quant à François-Legros, le bâtiment pouvant accueillir 600 élèves sera construit in situ pour la bagatelle de 22 millions d’euros.

Alice Beckel

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l’union 220504b
AUJOURD’HUI

« Petites histoires bleues » par André Ze Jam Afane.

Un hommage à la beauté du blues et à ses musiciennes et musiciens

À partir de 6 ans.

Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit sur réservation, www.bm-reims.fr.

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l’union 220504a
AUJOURD’HUI

Brocante de l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 8 mai de 6 à 17 heures sur le parking Marie-Laurençin.

Inscriptions (2,50 € le mètre) au secrétariat de l’association, 10, avenue Léon-Blum, tél. 03 26 06 56 66 ou 06 25 09 65 35.

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l’union 220503a
Événement : Les 50 ans du quartier Croix-du-Sud

Les festivités se poursuivent jusqu’au 2 juillet.
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À l’approche des 50 ans du quartier Croix-du-Sud, Myriam Ben Elmir Dayde, responsable-adjointe de l’agence Plurial Novilia locale, a lancé une invitation à l’ensemble des partenaires du quartier afin de créer l’événement. Un questionnaire a été distribué à l’ensemble des habitants afin de déterminer s’ils souhaitent un « one shot » ou plusieurs activités. Une grande majorité est tombée d’accord pour organiser différentes actions jusqu’au 2 juillet ». Diverses propositions ont été émises : tournoi de foot, chasse au trésor, atelier cuisine, escape game, spectacles…

Parmi les plus anciens habitants du quartier, M. et M me Seris sont arrivés en 1972 au 5, place Jean-Fragonard avant d’emménager avenue Léon-Blum où ils vivent encore aujourd’hui. « À notre arrivée le quartier était différent de ce à quoi il ressemble aujourd’hui ; il possédait des immeubles, peu de commerces… Autour de Croix du Sud il n’y avait que des champs » expliquent-ils dans un journal édité par les jeunes d’UnisCité partenaires de l’opération. « Aujourd’hui, on se sent bien dans le quartier. Les moyens de transports n’étaient pas aussi nombreux que maintenant ; plusieurs commerces ont ouvert leurs portes. Le quartier a beaucoup changé en positif depuis notre arrivée. »

« C’est la première fois que tous les partenaires du quartier travaillent ensemble sur le même projet ; chacun se prêtant notamment ses locaux » se réjouit Laura Singer, d’Alpha Logement, association de Plurial Novilia qui vient en appui des nombreuses actions proposées. Et déjà ont eu lieu une fresque en cookies à la Marmite ; un atelier lecture à deux voix avec la Boussole ; un atelier basket avec le Champagne Basket ; un atelier personnalisation de tee-shirts avec l’Étoile Croix du Sud et un ciné débat ou, plus récemment, une fresque fleur. D’autres projets verront le jour dans les semaines qui viennent, avec un point d’orgue le 2 juillet.

 

 

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l’union 220502b
Comme aux Galeries

« À l’Acrap, il se passe toujours quelque chose » nous fait savoir le président Monteiro de cette association d’animation et de promotion du quartier Croix-Rouge, comme aux Galeries Lafayette finalement.

Et il nous cite le loto des majorettes prévu le samedi 7 mai avec déjà une centaine de réservations, et le repas des aînés du 15 mai (une trentaine de réservations) ; en revanche, les majorettes déjà citées ont dû annuler leur festival de juin…

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l’union 220502a
Tennis Championnats de France : Cormontreuil bien parti

À l’image de Claire Makhloufi, les Cormontreuilloises ont bien lancé leur campagne. Archive Ch. Lantenois
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La première journée des Championnats de France interclubs par équipe a mis sur orbite Cormontreuil, dont les formations féminine et masculine ont fait de l’accession à la fin du mois un objectif.

Tout s’est déroulé à merveille pour les partenaires de Cindy Castille (–15) en National 3 dames. Grâce à leur victoire face à Lomme (6-0), notamment marquée par les deux succès de Claire Makhloufi (–2/6) sans perdre le moindre jeu, elles se sont immédiatement emparées de la première place de leur groupe.

Géo-André Reims surclassé

Après deux saisons blanches en raison de la pandémie de Covid-19, les joueuses de Géo-André Reims ont célébré avec délicatesse leur retour à l’échelon national. Dominées à Paris Est (1-5), elles ont néanmoins sauvé l’honneur grâce à Aurore Molinaro (5/6). En même temps, Reims Europe a débuté par une défaite à domicile contre Freyming-Merlebach (1-5). Reléguée il y a trois ans, l’équipe marnaise a souffert face à un adversaire mieux armé, malgré le succès arraché par le double composé de Marie Ménacer (0) et Yuna Long (15/4).

En National 4 messieurs, Cormontreuil s’est employé pour écarter Ponts-de-Cé, malgré un avantage aux classements (4-2). Le point décisif a été inscrit par la paire Pascal Bonnet (2/6) et Manuel Soumet (2/6) en double.

Repêché à l’automne, Géo-André Reims savait que le maintien serait périlleux. Les joueurs de Ronan Bonnefoi (3/6) en ont eu la confirmation à Gray, où seul Loïs Brion (15/2) a emmené son adversaire, Antoine Minot (15), vers un troisième set. Ils essaieront de se rattraper dimanche prochain contre Grande-Synthe.

CÉDRIC GOUREE

NATIONAL 3 DAMES

REIMS EUROPE – FREYMING-MERLEBACH 1-5

SIMPLES. – Kathleen Kanev (N° 53, Freyming-Merlebach) bat Marie Ménacer (0, Reims Europe) 6-0, 6-0 ; Pia Praefke (–4/6, Freyming-Merlebach) bat Nathalie Mohn (1/6, Reims Europe) 4-6, 6-1, 6-2 ; Kristina Samardzic (1/6, Freyming-Merlebach) bat Alice Hall (3/6, Reims Europe) 3-6, 6-4, 7-6 ; Florence Froehlicher (15/4, Freyming-Merlebach) bat Yuna Long (15/4, Reims Europe) 6-3, 6-3.

DOUBLES. – Kathleen Kanev / Pia Praefke (Freyming-Merlebach) battent Nathalie Mohn / Alice Hall (Reims Europe) 6-4, 6-1 ; Marie Ménacer / Yuna Long (Reims Europe) battent Kristina Samardzic / Florence Froehlicher (Freyming-Merlebach) 5-7, 7-5 (10-6).

CORMONTREUIL (2) – LOMME 6-0

SIMPLES. – Cindy Castille (–15, Cormontreuil) bat Ambre Feder (–15, Lomme) 6-1, 7-5 ; Elizabete Brutane (–4/6, Cormontreuil) bat Adelaïde Thuilot (2/6, Lomme) 6-3, 4-6, 6-1 ; Claire Makhloufi (–2/6, Cormontreuil) bat Axelle Boucher (2/6) 6-0, 6-0 ; Élise Renard (–2/6, Cormontreuil) bat Violette Deramecourt (3/6, Lomme) 6-1, 6-0.

DOUBLES. – Elizabete Brutane / Élise Renard (Cormontreuil) battent Ambre Feder / Adelaïde Thuilot (Lomme) 6-2, 6-1 ; Claire Makhloufi / Ynola Martins (Cormontreuil) battent Axelle Boucher / Mathilde Aernout (Lomme) 6-0, 6-0.

PARIS EST – GÉO-ANDRÉ REIMS 5-1

SIMPLES. – Federica Prati (N° 55, Paris Est) bat Maêva Spooner (4/6, Géo-André Reims) 6-2, 6-0 ; Élaine Genovese (–15, Paris Est) bat Clémence Vigneulle (4/6, Géo-André Reims) 6-0, 6-0 ; Louise Aslan (0, Paris Est) bat Lola Dehu (4/6, Géo-André Reims) 6-3, 6-2 ; Aurore Molinaro (5/6, Géo-André Reims) bat Éloïse Saint-Clair (5/6, Paris Est) 6-1, 6-2.

DOUBLES. – Federica Prati / Élaine Genovese (Paris Est) battent Clémence Vigneulle / Lola Dehu (Géo-André Reims) 6-0, 6-2 ; Louise Aslan / Éloïse Saint-Clair (Paris Est) battent Maêva Spooner / Aurore Molinaro (Géo-André Reims) 6-7, 7-6 (10-7).

NATIONAL 4 MESSIEURS

GRAY – GÉO-ANDRÉ REIMS 6-0

SIMPLES. – Sacha Grandvincent (1/6, Gray) bat Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims) 6-1, 6-4 ; Emeric Dumont (2/6, Gray) bat Jérôme Daix (4/6, Géo-André Reims) 6-2, 6-2 ; Loïc Merand (15, Gray) bat Jérôme Chane (5/6, Géo-André Reims) 6-3, 6-3 ; Antoine Minot (15, Gray) bat Loïs Brion (15/2, Géo-André Reims) 4-6, 6-2, 6-0.

DOUBLES. – Loïc Merand / Antoine Minot (Gray) battent Jérôme Chane / Loïs Brion 6-2, 6-1 ; Sacha Grandvincent / Emeric Dumont (Gray) battent Ronan Bonnefoi / Jérôme Daix 6-1, 6-4.

CORMONTREUIL – PONTS-DE-CÉ 4-2

SIMPLES. – Matthieu Roy (–4/6, Cormontreuil) bat Antoine Nicaise (0, Ponts-de-Cé) 6-3, 6-1 ; Nicolas Jonasz (0, Cormontreuil) bat Martin Jeanne (2/6, Ponts-de-Cé) 6-0, 6-1 ; Sébastien Jolly (1/6, Cormontreuil) bat Timothée Le Bihan (2/6, Ponts-de-Cé) 7-5, 6-0 ; Antoine Phélippeau (4/6, Ponts-de-Cé) bat Pascal Bonnet (2/6, Cormontreuil) 6-4, 6-3.

DOUBLES. – Antoine Nicaise / Timothée Le Bihan (Ponts-de-Cé) battent Matthieu Roy / Nicolas Jonasz (Cormontreuil) 6-0, 1-6 (10-4) ; Pascal Bonnet / Manuel Soumet (Cormontreuil) battent Antoine Phélippeau / Corentin Gendreau (Ponts-de-Cé) 6-2, 6-1.

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l’union 220430e
Encore d’autres sites à Reims

Si la Grande-Bretagne a, pour l’instant, jeté son dévolu uniquement sur le complexe René-Tys et le centre aqualudique, six autres sites rémois ont reçu l’agrément pour être centre de préparation olympique et attendent d’éventuelles délégations : le stade Georges-Hébert (athlétisme), le Creps (athlétisme, escrime, judo), la Reims Arena (basket-ball), le stade Louis-Blériot (football), le complexe Géo-André (cyclisme) et le stade Auguste-Delaune (football).

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l’union 220430d
Tennis : Chaudré et Habert favoris à Reims

Avec quelques 170 inscrits et limité à 3/6, le tournoi des Cheminots de Reims a connu un franc succès.

Chez les messieurs, souvent à l’aise sur les courts de l’Avenue Brébant, Issey Chaudré (3/6, URT) fait figure de favori devant Noa Lopes (3/6, Reims Europe Club), Julien Lacaille (4/6, La Muire) et Pierre Adrien Mouton (15, Soissons).

Du côté des dames, le titre devrait en toute logique revenir à Lisa-Marie Habert (3/6, TC Reims) même si Elsa Luthar (3/6, Cormontreuil) ou Lola Dehu (4/6, Géo-André) vendront chèrement leur peau.

HORAIRES. – Samedi, 10 heures : finale + 45 ans ; 13 h 30 : finale dames ; 15 h 30 : finale messieurs.

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l’union 220430c
Des permis internet avant d’entrer au collège

 

 

 

Cinq classes de CM2 des écoles Hippodrome, Joliot-Curie et Provencaux ont reçu un permis internet.

Il résulte d’une action de prévention aux réseaux sociaux, au harcèlement, aux fakes news.

Elle est menée par les fonctionnaires de police du Centre Loisirs Jeunes, le réseau Rep+ et des instituteurs des trois écoles.

 

 

 

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l’union 220430b
Noces : De l’or pour Claire-Lyse et Didier

M. et Mme Boniface entourés de leur famille.
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Le vendredi 14 avril 1972, Claire-Lyse Gilbert et Didier Boniface s’unissaient par les liens du mariage en la mairie de Reims. Cinquante ans plus tard, les époux viennent de se retrouver en la mairie de Cormontreuil où ils ont renouvelé leur engagement en présence de Michel Noël, adjoint au maire, qui, après avoir relu l’acte de mariage, a évoqué leur parcours.

Claire-Lyse Gilbert est née le 8 mai 1951 à Reims ; Didier Boniface a vu le jour le 19 août de la même année, également à Reims. C’est en 1968 que tous deux se rencontrent… à la patinoire. Ils se marient quatre ans plus tard. « Il faisait un temps épouvantable avec de la pluie et même de la neige » rappelle l’élu.

Après avoir quitté son appartement dans le quartier Croix-Rouge, le couple emménage dans un pavillon en accession à la propriété à Cormontreuil en 1976. Deux enfants viendront les combler de bonheur : Sébastien né le 28 avril 1973 qui travaille dans les espaces verts et Roxane, infirmière au CHU, née le 15 avril 1977. Depuis, un petit-fils, Louis, âgé aujourd’hui de 7 ans, est venu agrandir le cercle familial.

Après avoir exercé un premier emploi dans une usine de fabrication de sacs plastiques, Claire-Lyse intègre le CHU, dans différents services administratifs avant de terminer par le bureau des entrées. Didier quant à lui, a débuté sa carrière chez Chausson, puis chez Roche et Reims Aviation avant d’être recruté en 1978 au CHU comme serrurier puis agent-chef. Ne pouvant rester sans rien faire, Didier devient trésorier de l’Association des Jardins familiaux de Cormontreuil et s’implique dans la vie associative locale. Après avoir pratiqué le vélo, la course à pied, la plongée sous-marine, il fait de la marche au sein de la section randonnée de la MJEP. Plus casanière, Claire-Lyse préfère la télévision, les mots croisés, la broderie ou le point compté. Elle reprend également le violon jusqu’à faire partie de l’orchestre Arioso de Reims.

Après avoir renouvelé leurs vœux de manière symbolique, Claire-Lyse et Didier se sont vu remettre quelques souvenirs avant que Michel Noël leur donne rendez-vous en 2032 pour leurs noces de diamant.

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l’union 220430a
TRAVAUX : La chaudière à bois à mi-parcours

Le génie civil prend fin ; place maintenant aux corps d’états secondaires, pour des travaux de tuyauterie, électricité, soudure…Stéphanie Jayet
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La nouvelle installation de la chaufferie de Croix-Rouge fonctionnant avec du bois de récupération est toujours prévue pour entrer en service à la fin de l’année. Jusque-là, le chantier respecte les délais.

Tout va bien pour le chantier de la future chaudière au bois de Croix-Rouge. Il en est déjà à mi-parcours : le gros œuvre est à présent terminé. Si tout se poursuit de la même façon, les habitants pourraient commencer à en recevoir la chaleur à la fin de cette année.

Rappelons que cette centrale en cours de construction sur le site de la fameuse chaufferie aux hautes cheminées rouges et blanches sur la route d’Épernay apportera un vrai plus en permettant de produire de la chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) non plus seulement à partir du bois brut (dit bois A), mais aussi à partir de bois de récupération après usage (dit bois B), jusqu’alors voué à la décharge : bois d’emballage traité, bois issu d’ameublement, ou encore bois de démolition. Une nouvelle qui prend encore plus d’intérêt avec les tensions qui existent sur le gaz actuellement.

Moins de CO 2 dans l’air

En outre, ce fameux bois de récupération n’aura pas un trop long chemin à parcourir : cette ressource proviendra d’un rayon de 100 km autour de la centrale. Comme l’avaient souligné les politiques lors de la première pierre en septembre dernier, ce projet s’inscrit dans la volonté commune du Grand Reims et d’Engie Solutions de favoriser l’économie circulaire sur le territoire. Et bien sûr l’écologie. Pour ceux qui aiment les chiffres, rappelons qu’à terme 20 000 équivalents-logements seront desservis par cette chaudière, et que grâce à elle, 20 000 tonnes de CO 2 par an seront évitées.

Aujourd’hui sur place, le génie civil prend donc fin, les principaux équipements ont été réceptionnés et installés pour laisser place aux corps d’états secondaires, pour des travaux de tuyauterie, électricité, soudure, etc. Et dans quelques mois, quand ces travaux à leur tour seront terminés, en sortie de chaudière, c’est une eau chaude à 170ºC qui sera acheminée jusqu’aux sous-stations des abonnés : logements sociaux, copropriétés, bâtiments communaux, ainsi que… le CHU.

Les Châtillons destinataires auss

Il n’y a pas que des habitants de Croix-Rouge qui sont concernés par la future chaudière à bois de récupération, ceux des Châtillons également. Rappelons que le chantier en cours inclut aussi la construction d’une sous-station pour alimenter le quartier en question. Pour elle aussi le génie civil est terminé. À quoi il faut ajouter l’installation de 4 km de réseaux pour le raccordement : ces travaux ont démarré et s’achèveront à la fin du printemps 2022.

Antoine Pardessus


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