Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - janvier 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 

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l’union 160131 a
Fumée dans le parking

Un feu de joint de dilatation a provoqué un joli dégagement de fumée hier après-midi dans un parking souterrain de la rue du Dr-Billard.

Le feu ne présentait aucun risque de propagation ; les pompiers sont quand même intervenus mais n’ont eu aucune victime à prendre en charge.

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l’union 160130 e
Rendez-vous

Préparation à l’entrée en maternelle avec l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge qui propose des ateliers familiaux de préparation à l’entrée à l’école maternelle, les vendredis de 9 h 30 à 11 heures, de mars à juin. Ces ateliers ont pour but de familiariser les enfants à la vie en collectivité et à se séparer un peu de leurs parents. Leur présence et celle de l’enfant sont obligatoires à toutes les séances.

Tarif : adhésion familiale annuelle obligatoire 15 € sauf pour les familles déjà adhérentes et une participation de 5 € demandée pour participer à ces ateliers.

Renseignements : espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau. Tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 160130 d
Solidarité : Les lycéens participent aux maraudes

Avec les bénévoles de la Croix-Rouge.
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Le lycée Joliot-Curie et la Croix-Rouge se sont associés pour mettre en pratique chez les élèves les notions de citoyenneté et de bénévolat. Ainsi depuis début janvier, chaque soir, un élève du lycée accompagne une équipe de la Croix-Rouge française lors des maraudes. La priorité des équipes sur le terrain est d’aller à la rencontre des personnes à la rue et de maintenir, voire recréer un lien social.

Pour Elsa, élève de terminale, c’est une expérience très enrichissante : « Cette action m’intéresse beaucoup. Elle me permet d’aller à la rencontre de personnes sans domicile fixe, de mieux les connaître et de me rendre compte de la précarité de leur situation… Des choses simples de la vie courante, telles que proposer une boisson chaude, échanger quelques paroles avec nous, bénévoles, redonne sourire et réconfort. »

En parallèle à cette action, le lycée et de l’antenne de Reims vont plus loin dans ce partenariat, élèves et professeurs accompagneront et formeront les bénévoles dans la gestion de la « vestiboutique ». De son côté la Croix-Rouge va initier les élèves à la conduite à tenir en cas de risques majeurs. « De belles expériences très enrichissantes pour tous », apprécie le proviseur Christophe Georges.

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l’union 160130 c
Université : Ils défilent pour protéger l’étudiant russe

Les étudiants se sont réunis devant « les coquilles » pour afficher leur soutien à Roman Sidorenko. Photo Hervé Oudin
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Quelques jours après avoir révélé qu’un jeune russe de 20 ans était menacé d’expulsion, son comité de soutien a rassemblé une soixantaine d’étudiants, hier devant le campus.

Sur le parvis du campus Croix-Rouge de l’université de Reims, ils étaient une soixantaine hier, à s’être mobilisés pour soutenir l’étudiant russe menacé d’expulsion. Roman Sidorenko, originaire de Vladivostok, a en effet reçu le 18 janvier l’avis d’expulsion qui est applicable depuis le 21 janvier. C’est pour cette raison qu’il n’était donc pas présent hier en début d’après-midi devant les coquilles, alors que son comité de soutien brandissait une banderole pour dire « non », à son départ.

Un vice de procédure ?

Un collectif « sans étiquette », qui veut tout faire « pour sauver Roman de la mort ». L’un de ses membres, Yann Major, par ailleurs secrétaire général de l’Unef, craint pour la vie de son camarade. « Ce qui nous inquiète, c’est qu’il est d’origine ukrainienne et que si on l’oblige à rentrer, il sera enrôlé dans l’armée russe avec des risques de prison et de persécution ». Arrivé en France en 2013 pour faire ses études, le jeune de 20 ans s’est d’abord cherché. Aujourd’hui en 1 re année de sciences économiques, son avis d’expulsion serait dû « à un vice de procédure ». Dans son autorisation de séjour « figure une notion de temps et pas de diplôme », proteste Yann Major, qui assure que la procédure est « bancale et attaquable ». L’asile politique « peut être une solution », souligne-t-on chez les étudiants. Pour le moment, la préfecture reste ferme sur ses positions « et maintien son avis d’expulsion ».

Parmi les étudiants, quelques bénévoles de l’association caritative dont Roman est bénévole depuis 1 an, ont répondu à l’appel. « Il est plutôt stressé mais il est content que cela commence à bouger. Il aurait aimé être là », signale Thomas, un de ses amis, lui aussi bénévole. Après une brève prise de parole, les étudiants ont déambulé dans le campus. À noter l’absence du réseau universités sans frontières (RUSF), du responsable local de l’union nationale des étudiants et du syndicat national de l’enseignement supérieur, qui avaient alerté la presse sur les enjeux de ce dossier (lire notre édition du mercredi 27 janvier).

Jean-Marie Cornuaille

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l’union 160130 b
Rendez-vous

Neuvième bourse aux livres du groupe Escapades à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger, aux heures d’ouverture suivantes : samedi 30 janvier de 9 à 18 heures, dimanche 31 janvier de 14 à 18 heures, puis du lundi 1 er février au vendredi 5 février de 14 à 18 heures.

Plus de 10 000 livres seront disponibles (livres pour enfants, romans pour adultes de poche, ouvrage reliés et brochés, scolaires, policiers, spécialisés, livres anciens, BD et disques vinyles). Ces livres seront vendus pour une somme modique.

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l’union 160130 a
Rendez-vous

Permanences des élus à Croix-Rouge avec les conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, vendredi 5 février de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, 1 bis, avenue du Général-Bonaparte, et samedi 27 février de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3, allée Antoine-Watteau.

Par ailleurs, un élu de la municipalité sera présent samedi matin 30 janvier et samedi matin 27 février à l’annexe de la mairie, sur rendez-vous au 03 26 77 78 79.

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l’union 160129 d
Rendez-vous

Préparation à l’entrée en maternelle avec l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge qui propose des ateliers familiaux de préparation à l’entrée à l’école maternelle, les vendredis de 9 h 30 à 11 heures, de mars à juin.

Une réunion de présentation aura lieu le vendredi 29 janvier à 9 heures.

Ces ateliers ont pour but de familiariser les enfants à la vie en collectivité et à se séparer un peu de leurs parents. Leur présence et celle de l’enfant sont obligatoires à toutes les séances.

Tarif : adhésion familiale annuelle obligatoire 15 € sauf pour les familles déjà adhérentes et une participation de 5 € demandée pour participer à ces ateliers.

Renseignements : espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau. Tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 160129 c
Université : Manifestation de soutien à Roman

Une manifestation de soutien à Roman Sidorenko, étudiant russe de 20 ans menacé d’expulsion, est organisée ce vendredi à partir de 14 heures, sur le campus de Croix-Rouge, au pied du bâtiment des « Coquilles ».

Après une conférence de presse et une réunion publique mardi (L’union du 27 janvier) à l’université, la mobilisation se poursuit, à l’initiative de syndicats d’étudiants et d’enseignants, d’associations caritatives. L’étudiant a également reçu le soutien du Réseau université sans frontières.

La préfecture lui reproche de n’avoir validé, au cours de ses trois premières années passées en France, « aucune unité de valeur » à la faculté. Ses défenseurs indiquent qu’il a dû apprendre le français, qu’il s’est réorienté et qu’il obtient désormais de bons résultats.

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l’union 160129 b
Les voitures brûlent, les poubelles aussi

Une Renault Mégane garée rue des Savoyards a été détruite par le feu, mercredi vers 23 h 45. L’origine du sinistre est suspecte. Mardi à 18 h 30, un début d’incendie provoqué par un court-circuit s’est déclaré dans le moteur d’une BMW, rue Camille-Lenoir.

Quatre poubelles ont également brûlé mercredi, la première à 16 heures esplanade Eisenhower (conteneur enterré), la deuxième à 19 heures dans les communs d’un immeuble de la place Georges-Braque, les deux autres à 20 heures rues de Chevigné et Gustave-Laurent.

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L’hebdo du vendredi- N° 425- 160129a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 425 - Semaine du 29 janvier au 04 février 2016

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BOURSE AUX LIVRES

BOURSE AUX LIVRES du samedi 30 janvier au vendredi 5 février

-  Samedi 9h-18h,
-  de dimanche à vendredi 14h-18h

Maison de quartier Billard, 12, rue Pierre Taittinger


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Portes ouvertes : découvrez NEOMA

Le campus rémois de NEOMA BS donne rendez-vous aux étudiants samedi 30 janvier. © Jean-François Lange
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Le campus rémois de Business School ouvre ses portes à l’occasion de nouvelles Journées Portes- Ouvertes et de Préparation aux Concours, samedi 30 janvier, de 10 h à 18 h. A cette occasion, les équipes de l’établissement vous présenteront tous les programmes ainsi que l’ensemble des services dispensés sur le campus. Des conférences et des ateliers animeront l’ensemble de la journée afin de permettre de découvrir chaque cursus, ses spécificités et ses débouchés. En parallèle, des sessions de préparations aux concours permettant d’accéder à nos cursus (Concours Tremplin 1, Tremplin 2, SESAME, ECRICOME Bachelor et TEMA) se tiendront l’après-midi. Au programme de ces préparations concours : présentations des différentes épreuves et conseils (langues, entretien de motivation, test de logique, exercice de synthèse, épreuve TAGE MAGE).

NEOMA Business School, qui accueille sur ses différents campus 8 810 étudiants par an, encadrés par 196 professeurs pour un budget annuel de 79,6 millions d’€, est 11e du classement 2016 des grandes écoles de commerce françaises établi par Challenges et 34e au niveau mondial selon celui du Financial Times.

J.D

NEOMA Business School, 59, rue Pierre Taittinger à Reims. Tél. : 03 26 77 47 47. Mail : service.com@neoma-bs.fr Plus d’informations sur www.neoma-bs.fr ou event.neoma-bs.fr/journee-portes-ouvertes/reims/

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l’union 160128 b
Sécurité : Le quartier de la Lézardière bientôt sous la vigilance de quatre riverains

Monique Jollot : « La simple installation des panneaux Participation citoyenne à l’entrée du quartier aura peut-être un effet dissuasif chez les candidats au cambriolage. » A.B.
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« Amener plus de sécurité dans le quartier tout en évitant le développement d’une milice » Toufik Bouarfa
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Les quatre cents pavillons de ce quartier situé au cœur de Croix-Rouge vont être les premiers à bénéficier de la mise en place du dispositif « Participation citoyenne ».

L ’an passé, il y a eu quinze cambriolages dans notre quartier, selon les données communiquées par la police. Si l’on est épargné par les incivilités en tout genre, il est vrai que les cambriolages ou tentatives, se produisant d’ailleurs souvent en plein jour, sont très réguliers dans notre petit quartier pavillonnaire, et ce, depuis quelques années. Et l’année 2016 qui débute suit malheureusement la même tendance. »

C’est pour cela que Monique Jonnot, la présidente de l’association de défense de la population du quartier La Lézardière, regroupant actuellement 90 foyers, place beaucoup d’espoir dans le dispositif « Participation citoyenne » qui sera activé à la mi-février.

La Lézardière sera le quartier pilote pour la ville de Reims. « Cette convention est déjà active dans les communes de Champigny, Ormes et Saint-Brice-Courcelles » , fait savoir encore Monique Jonnot. Et qu’importe s’il est impossible de savoir, pour l’heure, si le dispositif est efficace dans ces communes limitrophes de Reims, faute de recul nécessaire. « La simple installation des panneaux Participation citoyenne à l’entrée du quartier aura peut-être un effet dissuasif chez les candidats au cambriolage. L’expérience nous montrera si la vigilance des quatre référents sera efficace ou pas. »

Toufik Bouarfa, agent municipal en charge de la médiation et de la prévention de la délinquance à la ville de Reims, est venu présenter le dispositif à une salle bondée de riverains. Il explique que le choix de la Lézardière s’est imposé de lui-même : « C’est une zone pavillonnaire souvent sujette aux cambriolages avec une population vulnérable car assez âgée. » En quoi consiste le dispositif ? « C’est en fait la même chose que les voisins vigilants. Cela doit être un outil de solidarité, un réseau de bénévoles souhaitant transmettre un certain nombre d’informations du quartier qui seraient susceptibles d’intéresser la police nationale comme le signalement des allées et venues de personnes aux comportements bizarres. L’idée étant d’amener plus de sécurité dans le quartier tout en évitant le développement d’une éventuelle milice. »

Quatre habitants ont donc été « recrutés », tous adhérents actifs de l’association de défense de la population du quartier La Lézardière. Ils vont recevoir une formation par des membres de la police nationale, « essentiellement des conseils pour apprendre à comment détecter un fait suspect ainsi que des préconisations afin d’éviter la surinformation qui peut être aussi néfaste que le manque d’informations. Il faut qu’ils soient les yeux et les oreilles des policiers pour permettre des interventions plus rapides. »

Dès l’activation du dispositif, l’ensemble de la population du quartier sera avertie par un courrier « rappelant la philosophie et les numéros de téléphone pour joindre les référents. »

Aurélie Beaussart

Les autres points

Aménagement : Voie privée à rénover

Des habitants de la rue Jean-Lévy-Souplet se sont plaint de l’état déplorable de leur rue qui aurait bien besoin d’une rénovation en profondeur. Le problème, c’est qu’il s’agit d’une voie privée. « Comment voulez-vous que l’on fasse pour financer un chantier de cette ampleur ? La Ville a déjà financé des travaux de voirie ailleurs dans Reims, pourquoi pas notre rue ? » La question sera à nouveau soumise par écrit à Valérie Beauvais, l’adjointe au maire en charge de la voirie.

Trottoirs : Mousse et déjections

Si l’association apprécie que la Ville ait installé des poubelles, elle aimerait bien qu’elle mette aussi à disposition des propriétaires de chiens des distributeurs de sacs à déjection canine. Des habitants qui ont aussi une autre requête : connaître le produit utilisé par le service propreté pour venir à bout de la mousse car certaines rues et allées du quartier en sont recouvertes.

Circulation : Contre-sens dangereux

Certains axes de circulation dans le quartier sont très étroits, ce qui fait d’ailleurs que la plupart d’entre eux est à sens unique.

Sauf qu’il y a quelques mois, ces mêmes rues étroites ont été ouvertes en contre-sens pour les vélos. « Totalement aberrant », assurent les membres de l’association.

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l’union 160128 a
Faits divers : En colère, il mord sa concubine

Il l’avait déjà mordue à la main la semaine précédente, il a recommencé lors d’une nouvelle bagarre qui a éclaté jeudi dernier au domicile du couple à Croix-Rouge. Non content de planter ses dents dans la main de sa concubine après l’avoir jetée à terre, il l’a également frappée de plusieurs coups au visage et a tordu la porte du logement à coups de pied.

Déféré en comparution immédiate, l’agresseur, 25 ans, a été averti par une peine de huit mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve. Il a l’interdiction d’entrer en contact avec la victime (le couple est en instance de séparation).

Lundi soir, vers 20 h 30, un homme de 34 ans s’est présenté au bas de l’immeuble de son ex à Wilson. Il avait bien bu. Elle a refusé de lui ouvrir. Il s’est acharné à coups de pied et coups de poing sur l’entrée : la porte est sortie de ses gonds, la vitre s’est fissurée. Insultes et menaces de mort ont volé en direction de la jeune femme. Le calme est revenu avec l’arrivée de la police.

Présenté au parquet, l’ex-concubin a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il est convoqué au tribunal le 26 février.

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l’union 160127 c
Association

Le groupe Escapades organise sa neuvième bourse aux livres à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger, aux heures d’ouverture suivantes : samedi 30 janvier de 9 à 18 heures, dimanche 31 janvier de 14 à 18 heures, puis du lundi 1 er février au vendredi 5 février de 14 à 18 heures.

Plus de 10 000 livres Ces livres seront vendus pour une somme modique. Entrée libre (premier étage).

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l’union 160127 b
Mobilisation contre l’expulsion d’un étudiant russe à Reims

Les représentants de la communauté universitaire (personnels et étudiants) de Reims et Réseau université sans frontières ont organisé hier une réunion publique sur le campus Croix-Rouge contre l’expulsion de Roman Sidorenko, un étudiant originaire de Russie.

Malgré la mobilisation, la préfecture indique que l’arrêté d’expulsion ne sera pas annulé.

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l’union 160127 a
Les élus dans les quartiers

Arnaud Robinet et son équipe municipale s’apprêtent à expérimenter dès la fin janvier les permanences mensuelles des élus dans les mairies des quartiers rémois (Europe, Châtillons, Croix-Rouge, Murigny et Orgeval). Le dernier samedi matin de chaque mois, les élus tiendront des permanences mensuelles dans les mairies de proximité. Des problématiques et questionnements sur tous les sujets de la vie quotidienne pourront être abordés (permanence sur rendez-vous au 03 26 77 78 79).

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l’union 160126 b
Rendez-vous

L’assemblée générale de l’association de défense des habitants du quartier de la Lézardière se tiendra mardi 26 janvier à 18 h 30 dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, 23, rue Alphonse-Daudet. Parmi les sujets de l’ordre du jour, notons les travaux réalisés et souhaitables, la participation au grand quartier, la sécurité et la participation citoyenne.

Tous renseignements auprès de la présidente, Monique Jonot, 5, allée Sacha-Guitry. Tél. 06 44 98 48 77.

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l’union 160126 a
Société : Trouvez un voisin qui vous veut du bien

Thierry est ambassadeur du site à Reims. Avec ses autocollants et ses posters, il en fait la promotion dans son entourage. Hervé Oudin
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Né il y a deux ans en Bretagne, le site Monptivoisinage.com vient de débarquer à Reims. Ils sont déjà 800 à l’avoir rejoint pour créer du lien avec leur voisin et partager des services au quotidien.

Son truc, à Kévin, c’est l’informatique. Et en tant qu’« expert » en la matière, le Rémois de 36 ans installé à Croix-du-Sud a décidé de proposer ses services sur un tout nouveau site fraîchement débarqué à Reims : Monptivoisinage.com. Un réseau social né il y a deux ans en Bretagne dont l’objectif est simple : faciliter le partage de proximité. « Les liens sociaux se dégradent, l’environnement est moins humain, le digital a pris le pas sur la vraie vie » , constate Morgane Hemery, responsable communication et marketing du site, qui s’évertue à rassembler le maximum d’initiatives collaboratives, éclatées entre une foultitude de services et de start-up. « L’objectif est de créer, grâce au site, du lien social avec les gens qui sont proches de chez moi, les commerçants de mon quartier, les associations, les producteurs locaux, ma collectivité, bref tous les acteurs de mon entourage. »

Échange d’objets et de services

Mais pas seulement. Monptivoisinage.com cherche aussi à faciliter l’acte de partage au quotidien, en permettant aux inscrits d’échanger « des objets et des services » avec ses voisins à travers le prêt, la location, l’achat ; de créer des événements de quartier ; de proposer du covoiturage, ou encore l’animation d’un jardin partagé etc. « La logique est de rassembler les acteurs pour que ce soit simple pour le consommateur. On facilite le dialogue et la partie services. » En intégrant notamment des partenaires (dix au total) comme « koolicar », « deways » ou « drivy » pour l’autopartage, ou bien « ouistock », spécialiste du garde-meubles entre particuliers. Un moyen de se rémunérer pour le site, qui reste entièrement gratuit pour les usagers. Seule « contrainte » pour ces derniers : ils doivent « montrer patte blanche » lors de leur inscription, en prouvant leur domiciliation. Et ce, pour « créer de la confiance, primordiale dans l’économie collaborative » , insiste Morgane Hemery. « Une fois votre profil créé, la plateforme vous demande de rejoindre votre voisinage ou de créer le vôtre. » Mieux, le site s’adapte pour offrir un voisinage qui soit d’une taille optimale pour bien partager.

Lancé en janvier à Reims, Monptivoisinage.com compte déjà plus de 800 habitants connectés dans la ville. « Ça monte fort. C’est très actif ici. C’est un outil qui convient bien aux villes de taille moyenne où il existe encore des habitudes de quartier. » C’est ainsi tout un écosystème qui se met en place, dans lequel les Rémois, en fonction de leurs préférences, de leurs envies du moment, vont se mettre « en mode partage ». « On a presque plus de services que d’objets, ce qui est bon signe pour l’avenir de la plateforme » , se réjouit Morgane Hemery. « C’est surtout du coup de pouce, dans l’administratif, le bricolage, la peinture, la déco… » Les collectivités, elles aussi, peuvent rejoindre le réseau, pour envoyer des alertes, réaliser des sondages, quartier par quartier… « C’est un plus d’avoir l’appui d’une ville dans notre déploiement et un très bon outil pour elle » , note la responsable.

Alors, à quand la Ville de Reims connectée ?

www.monptivoisinage.com

Marion Dardard

« Ramener de la vie dans les quartiers »

Sur Monptivoisinage.com, Delphine, étudiante, partage sa chambre, du petit bricolage et recherche dans le même temps un jardin à partager. Céline, elle, propose de garder les animaux de ses voisins. Tandis que Franck offre sa tondeuse à qui veut. Besoin plutôt d’une scie sauteuse, d’une perceuse, d’une pelle ou d’un râteau ? C’est Pascal qui régale. Quant à Nathalie, elle se tient à disposition pour recevoir vos colis ou garder vos enfants… C’est cette « solidarité » , ce grand « groupe d’entraide » qui a séduit Kevin, de Croix-du-Sud, inscrit depuis un mois. Lui propose ses services en informatique, mais espère bien aussi dégoter des bras pour son déménagement. « Deux personnes m’ont déjà proposé leur aide », se réjouit-il. Thierry, lui, habite rue Géruzez. C’est sur Facebook qu’il a découvert Monptivoisinage.com. Un site qui lui permet de retrouver ce « contact avec les gens » qu’il aime tant et qu’il a perdu. Et accessoirement de faire un peu de pub pour les objets de décoration chinoise qu’il vend sur les marchés. « Avec ma femme, on est arrivé il y a trois ans à Reims. On cherche à se faire des amis, pour partager des moments de convivialité. Je déteste la solitude ! » Vendredi, il proposait à ses voisins une soirée jeux de société. Le lendemain, il allait déguster une raclette chez un inconnu grâce au site « On va sortir », une autre plateforme de rencontres amicales à laquelle il est déjà abonné. « Monptivoisinage.com va plus loin et permet de redonner confiance aux gens, de ramener de la vie dans les quartiers ; de montrer que de tout niveau social, il peut y avoir des gens biens ; que même dans un quartier dit chaud , il y a des voisins sympathiques et accueillants. »

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l’union 160125 e
ASSOCIATION : On recrute à Croix-Rouge

L’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge recherche, pour l’accueil de loisirs des vacances d’hiver qui se dérouleront du 8 au 19 février, des animateurs ainsi qu’un directeur qui dirigera une semaine et sera en animation l’autre semaine (pour toutes les vacances scolaires).

Les candidats(e)s doivent envoyer leur lettre de motivation et leur CV à l’adresse suivante : watteau@maisondequartier-reims.fr

Par ailleurs, l’association Étoile Croix-du-Sud à Croix-Rouge recrute, pour sa section « tricots », des femmes de 18 ans à 85 ans.

Renseignements auprès de Mme Arfaux au 03 26 04 98 11.

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l’union 160125 d
Rendez-vous

Le groupe Escapades organise sa 9 e bourse aux livres à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger, aux heures d’ouverture suivantes : samedi 30 janvier de 9 à 18 heures, dimanche 31 janvier de 14 à 18 heures, puis du lundi 1 er février au vendredi 5 février, de 14 à 18 heures. Plus de 10 000 livres seront disponibles (livres pour enfants, romans pour adultes de poche, ouvrages reliés et brochés, scolaires, policiers, spécialisés, livres anciens, BD et disques vinyles). Ces livres seront vendus pour une somme modique. Entrée libre (1 er étage). Tram A ou B arrêt Campus ou Kennedy. Bus ligne 13 arrêt Campus ou Kennedy.

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l’union 160125 c
Rendez-vous

L’assemblée générale de l’association de défense des habitants du quartier de la Lézardière se tiendra mardi 26 janvier à 18 h 30 dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, 23, rue Alphonse-Daudet. Parmi les sujets de l’ordre du jour, notons les travaux réalisés et souhaitables, la participation au grand quartier, la sécurité et la participation citoyenne.

Tous renseignements auprès de la présidente, Monique Jonot, 5, allée Sacha-Guitry. Tél. 06 44 98 48 77.

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l’union 160125 b
Chantier : Les travaux de la semaine

Prudence, si vous devez circuler dans des secteurs concernés par des travaux. M.D.
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1 Rue Guillaume-de-Machault

A compter de ce lundi 25 janvier, des travaux de réaménagement de la voirie vont être entrepris rue Guillaume-de-Machault pour une durée de neuf semaines. Ces travaux s’inscrivent dans le plan pluriannuel d’investissement de 10 millions d’euros affectés à la remise en état des voiries du domaine public communal routier. Ces travaux vont consister, du 25 janvier au 12 février, dans le renouvellement du réseau d’eau potable ; du 15 au 19 février, dans le renouvellement du réseau d’éclairage urbain ; du 22 février au 25 mars, dans le réaménagement de la voirie. Pendant la durée des travaux, la rue sera interdite à la circulation.

À l’issue de ces travaux, la rue Guillaume-de-Machault sera mise en zone 30 (l’espace rue sera partagé au profit des piétons) ; le stationnement payant en zone orange sera maintenu côté impair soit 8 places ; enfin, la circulation générale sera maintenue en double sens et sans issue à hauteur de la rue Robert-de-Coucy. Le coût total de ces travaux est estimé à 150 000 €.

2 Avenue Léon-Blum

Dans le cadre du Programme de rénovation urbaine de Croix-Rouge, Croix-du-Sud, la Ville aménage une nouvelle place publique centrale au cœur du quartier, mettant en valeur les nouveaux locaux associatifs prochainement livrés par Plurial Novilia, ainsi que le trottoir de l’avenue Léon-Blum, jusqu’à la rue Joliot-Curie. Dans le même temps, Plurial Novilia poursuivra ses travaux d’aménagements extérieurs. L’ensemble des travaux apporteront environ 30 places de stationnement supplémentaires dans le quartier. Jusqu’au 1 er avril, l’avenue Léon-Blum sera donc interdite à la circulation, dans le sens descendant, et les véhicules seront déviés par la rue Niki-de-Saint-Phalle puis la rue Edgard-Degas. Les piétons seront invités à utiliser le trottoir d’en face. Le tramway continuera à circuler normalement.

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l’union 160125 a
En image à Nantes

 

 

Le lycée Arago de Reims s’est distingué samedi lors des France UNSS de cross-country, à Nantes (Loire-Atlantique).

L’équipe cadette emmenée par Pauline Landron (3 e ) – Camille Carrier s’est classée 10 e , Mathilde Serodon 12 e , Meriem El Baalak 30 e , Léa Bertrand 38 e et Anaële Henry 190 e – a remporté le titre avec 93 points. Elle s’est qualifiée pour les Mondiaux de Budapest (Hongrie) en avril.

Malgré le succès individuel de Guillaume Hay, les cadets ont dû se contenter de la 2 e place au scratch mais ont tout de même obtenu le titre de champion de France établissement.

 

 

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l’union 160123 ef
Rendez-vous

L’assemblée générale de l’association de défense des habitants du quartier de la Lézardière se tiendra mardi 26 janvier à 18 h 30 dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, 23 rue Alphonse-Daudet.

Parmi les sujets de l’ordre du jour, notons les travaux réalisés et souhaitables, la participation au grand quartier, la sécurité et la participation citoyenne.

Tous renseignements auprès de la présidente, Monique Jonot, 5 allée Sacha-Guitry. Tél. 06 44 98 48 77.

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l’union 160123 e
Solidarité : Un peu de douceur pour les victimes de violences

Les bénévoles et salariés du centre ont offert un tas de peluches aux enfants.
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Le Hockey club de Châlons-en-Champagne a souhaité apporter son soutien aux actions du Centre d’information des femmes et des familles (CIDFF) de la Marne dans son action en faveur des victimes de violences conjugales.

Dans cette optique, il a organisé « un lancer de peluches » sur la glace lors d’un match de hockey en novembre à la patinoire de Châlons. Environ 800 peluches ont ainsi pu être ramassées.

De nombreux enfants et leurs mamans ont bénéficié d’une distribution au cours d’un goûter à Châlons. Les Rémois n’ont pas été laissés de côté. Une dégustation de galette avec remise de peluches a été organisée avec les enfants des victimes au cours d’un après-midi à la maison de la vie associative.

« On ne prend pas assez en compte les enfants dans ces affaires de violences. Ils sont souvent tout aussi victimes que leur maman » , expliquaient les responsables et bénévoles de l’association.

À Reims, un accueil de jour est ouvert au foyer le Renouveau, dans le quartier Croix-Rouge, deux jours et demi par semaine. Le dispositif des téléphones de grande urgence, attribués aux femmes pour six mois renouvelables, a également fait ses preuves. Une dizaine de victimes ont pu reprendre une vie normale grâce à ces appareils qui permettent d’alerter les secours et de les mobiliser dans un délai de six minutes. Le CIDFF réfléchit maintenant à l’organisation de la journée pour les droits des femmes, le 8 mars, à la médiathèque Falala.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 160123 d
Glissade en voiture et voiturette

Jeudi soir, vers 18 h 30, une retraitée de 70 ans a paniqué en dérapant sur une plaque de verglas alors qu’elle sortait avec sa voiturette d’un garage de la rue Alain-Polliart, au quartier Croix-Rouge.

Elle a accéléré, percuté le trottoir puis donné un coup de volant qui a propulsé le véhicule sur le toit.

Plus de peur que de mal pour la septuagénaire, sortie indemne de l’habitacle. Il n’a pas été nécessaire de la conduire à l’hôpital. Sa voiturette s’en sort moins bien.

Toujours dans la soirée de jeudi, à 22 heures, une automobiliste s’est également fait une frayeur en glissant sur une plaque de verglas, alors qu’elle circulait dans les virages du mont de Berru, sur la RD980.

Sa voiture s’est immobilisée après avoir effectué un tête-à-queue.

Blessée très légèrement, la conductrice a été transportée au CHU pour un examen de contrôle. Les services de la direction interdépartementale des routes sont venus saler la zone glissante.

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l’union 160123 c
Justice tribunal correctionnel : Frappé avec une barre de fer pour avoir fumé lors du ramadan

Selon le fumeur, une dizaine de jeunes l’ont agressé dans un parc de Croix-Rouge.
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Déclaré coupable d’avoir frappé un homme car il fumait lors du ramadan, un jeune a pris huit mois ferme, plus dix mois pour une autre agression.

Domicilié à Croix-Rouge quand il n’est pas détenu, Samy Bezaze, 22 ans, est incarcéré depuis le 6 novembre. Ce jour-là, le tribunal l’a envoyé en prison pour le caillassage d’une voiture de police suivi d’un refus d’obtempérer lorsque les agents ont voulu le rattraper : quatorze mois ferme, interdiction de séjour dans la Marne pendant trois ans.

Il a fait appel. Aujourd’hui, alors qu’il attend d’être rejugé, le voilà de retour à la barre pour répondre de deux affaires de « violences en réunion » .

La première remonte au 7 juillet 2015. Prénommé Maamar, le plaignant est un homme de 47 ans. « Hier soir, vers 18 heures » , a-t-il déclaré aux policiers, « je fumais une cigarette dans le parc de l’avenue Bonaparte car je ne fais pas le ramadan. Un groupe d’une dizaine de jeunes est arrivé. Ils m’ont dit : Pourquoi tu fumes ? C’est ramadan . Je leur ai répondu qu’à mon âge, je faisais ce que je voulais. Ils m’ont roué de coups. »

Le plaignant accusé de menteur

Dans sa déposition, le quadragénaire évoque des coups de pied, des coups de poing et un coup de barre de fer sur sa jambe droite occasionnant une « fracture de la tête du péroné » . Douze jours d’incapacité totale de travail.

Sur la dizaine d’individus, la victime absente à l’audience n’a pu en désigner qu’un seul, celui qui l’a frappé avec la barre de fer : Samy Bezaze. Ce dernier conteste. La version qu’il donne est bien différente. « Un jeune lui a vendu des jeux vidéo et il n’a pas voulu le payer » , dit-il en parlant du plaignant. « Il a tapé le jeune. Je suis venu alors qu’il était en train de le taper par terre. Je l’ai ceinturé et poussé pour qu’il arrête de taper le jeune et il est parti. Je pense pas que c’est moi qui lui a occasionné la fracture. »

L’avocate de Samy ajoute qu’il s’est écoulé plusieurs jours entre le 7 juillet et le certificat médical : « Cette personne a eu le temps de se faire tabasser par quelqu’un d’autre. »

La seconde affaire implique un coprévenu, Nabil Chtaibi, 20 ans. Le 10 octobre 2015, alors qu’un homme de 20 ans souhaite rejoindre une soirée dans un immeuble de l’avenue Bonaparte, plusieurs individus lui barrent l’accès du hall pour d’obscures raisons. Il tente de passer en force. Projeté à terre, il est frappé à coups de pied et coups de poing. L’ITT le concernant est d’un jour.

Le plaignant est formel : deux des agresseurs sont Nabil Chtaibi et Samy Bezaze, qu’il connaît. Ils se sont même « checké » (Ndlr : serrer la main) quelques minutes avant. Les prévenus protestent. « Je me souviens d’un rassemblement de Guyanais. Ils étaient une vingtaine. Le groupe dans lequel il se trouvait, ils se prenaient la tête. Il va pas dire que ce sont ses collègues qui lui ont tapé dessus » , se défend Nabil, arrêté avec 12 grammes de cannabis dans la poche.

Après en avoir délibéré, le tribunal déclare les deux prévenus coupables de la totalité des faits. Samy Bezaze écope de huit mois ferme pour l’affaire de la cigarette, six mois plus quatre mois de sursis révoqués pour le second dossier. Nabil Chtaibi prend huit mois alourdis d’une révocation de sursis de six mois. En outre, et conformément aux réquisitions du parquet, le tribunal prononce à leur encontre trois années d’interdiction de séjour dans la Marne.

Fabrice Curlier

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l’union 160123 b
Tennis : Plus de représentant aux Petits As

Des trois représentants de la Marne engagés au 34 e tournoi des Petits As à Tarbes, aucun n’est sorti des pré-qualifications nationales.

La marche était trop haute sur le Mondial des 13-14 ans. Qualifiée d’office pour le 2e tour Lou Dupuis-Kowalski, la Provençale du centre d’entraînement du TC Reims Géo-André, a été battue par la Troyenne Savine Erler.

Chez les garçons, le Lorrain Amaury Raynel (Géo-André) et le Sparnacien Matis Amier (Nautique Épernay) ont perfé sur le 1 er tour avant de tomber lors du 2 e .

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l’union 160123 a
Cross-country : Les « France » UNSS à Nantes aujourd’hui

Le lycée Arago sera le seul représentant de la Marne aux championnats de France qui ont lieu aujourd’hui à Nantes (Loire-Atlantique).

L’établissement rémois y a qualifié deux équipes (les cadets et les cadettes) qui peuvent espérer monter sur le podium.

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L’hebdo du vendredi- N° 424- 160122e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 424 - Semaine du 22 au 28 janvier 2016

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NEOMA : JOURNÉE PORTES OUVERTES

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l’union 160122 d
Association : Les jardiniers récompensés à Pays-de-France

De belles coupes ont été remises aux jardiniers récompensés.
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Le président de l’association des jardins familiaux de Pays-de-France a dévoilé le palmarès attendu du concours annuel des plus belles parcelles. Sur 68 jardiniers, 18 ont été retenus par le jury des notations, composé de personnalités indépendantes de l’association.

Les gagnants ont reçu leurs coupes remises par Yves Monflier, président, Jacques Pigné, vice-président, Jacques Fonte, secrétaire trésorier, Raymond Joannesse, ancien adjoint aux espaces verts, Jean Kozycki, vice-président de la société d’horticulture de Reims et l’agglomération et Laure Miller, adjointe au maire déléguée aux espaces verts et à l’écologie. Ils ont également reçu un bon d’achat du Foyer rémois.

Le palmarès.

1 er Christophe Buiron, 2 e Danièle Ronez, 3 e Americano Azevedo, 4 e Lucienne Berini, 5 e Pascal Lochon, 6 e Madalena Ramalho, 7 e Yves Monflier, 8 e Ngoc Lam Nguyen, 9 e Thierry Oudinet, 10 e Claude Bachelet, 11 e Mohamed Fathi, 12 e Jacques Fonte et Corinne Mary, 13 e Thami Bouhou, 14 e Yvelain Monflier, 15 e Francis Ladroyes, 16 e Charles Juilliart, 17 e Robert Baudin, 18 e Philippe Collard.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 160122 c
Loisirs

Le groupe Escapades organise sa 9 e bourse aux livres à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger, aux heures d’ouverture suivantes :
-  samedi 30 janvier de 9 à 18 heures,
-  dimanche 31 janvier de 14 à 18 heures,
-  puis du lundi 1 er février au vendredi 5 février de 14 à 18 heures.

Plus de 10 000 livres seront disponibles (livres pour enfants, romans pour adultes de poche, ouvrages reliés et brochés, scolaires, policiers, spécialisés, livres anciens, BD et disques vinyles).

Ces livres seront vendus pour une somme modique. Entrée libre (1 er étage).

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l’union 160122 b
Deux passants renversés

Hier jeudi, la série reprend rue Chanzy à Cormontreuil : auto contre camion. Il est 10 heures.

Vingt minutes plus tard, un cyclomotoriste se relève indemne après une chute avenue d’Épernay, au niveau de l’hippodrome.

Sur les coups de midi, un garçon de 14 ans est renversé par une Peugeot 308 avenue Jean-Jaurès, devant le n º 138. Il souffre de douleurs à une cuisse et aux chevilles. Les pompiers l’ont conduit à l’hôpital américain.

Vers 14 h 30, direction le boulevard du Docteur-René-Henrot où une voiture est accidentée avec trois personnes à bord.

Dix minutes plus tard, une piétonne de 68 ans se fait percuter avenue Robert-Schuman. Touchée au genou, la sexagénaire a refusé son transport au centre hospitalier.

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l’union 160122 a
Faits divers : Le vengeur brûle la sonnette

Le 20 novembre dernier, le porte nom d’une sonnette de la rue Madeleine-Terrien, au quartier Croix-Rouge, avait été incendié. L’enquête de police a permis de faire un lien entre cet acte de vandalisme et un différend opposant le locataire à l’incendiaire présumé, Mehdy Boualleg, 21 ans, le premier reprochant au second de venir squatter le hall de l’immeuble.

Convoqué plusieurs fois pour être interrogé à ce sujet, le jeune homme n’est jamais venu. Les policiers ont alors sollicité du parquet une réquisition judiciaire pour aller le chercher cette semaine.

Déféré devant le tribunal en comparution immédiate, Mehdy Boualleg a reconnu les faits, avec cette précision qu’il avait mis le feu au porte nom avec son briquet.

Les juges l’ont condamné à deux mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. Laissé libre, le prévenu pourra purger sa peine sous un mode aménagé.

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l’union 160121 b
Rendez-vous

L’assemblée générale de l’association de défense des habitants du quartier de la Lézardière se tiendra mardi 26 janvier à 18 h 30 dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, 23 rue Alphonse-Daudet.

Parmi les sujets de l’ordre du jour, notons les travaux réalisés et souhaitables, la participation au grand quartier, la sécurité et la participation citoyenne.

Tous renseignements auprès de la présidente, Monique Jonot, 5 allée Sacha-Guitry. Tél. : 06 44 98 48 77.

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l’union 160121 a
Économie : Coup de pouce pour se mettre à la page

Aurélie Triqueneaux : « Cela permet de faire enfin les travaux que l’on sait pourtant indispensables. » A.B.
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Charles Germain
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300 000 €, tel est le montant alloué par l’État pour aider les commerces et petites entreprises situés en zones urbaines sensibles de Reims afin qu’ils se modernisent.

Sans cette aide financière, clairement, j’aurais reporté les travaux jusqu’à ce que mes crédits soient remboursés. » Aurélie Triqueneaux, patronne de l’Atelier d’Or & Ly, a entendu parler pour la première fois du Fisac Zus —comprenez Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce en zone urbaine sensible— en 2012, lorsqu’elle achète le salon de coiffure de l’îlot commercial des Châtillons.

« J’ai refait la déco moi-même mais le plafond en dalles avec ces néons, vieux de 40 ans, nécessitait vraiment d’être changé. » Cette chef d’entreprise a ainsi bénéficié d’une enveloppe financière de 4 000€ permettant d’alléger les 10 000 € de la facture.

Pour la deuxième phase, elle vient de monter un nouveau dossier de financement : « Cette fois, il s’agit de changer les bacs de shampoing. L’idée est qu’ils permettent de masser les clients et qu’ils soient aussi réglables en hauteur pour le confort du dos des coiffeuses. » Là encore, elle espère obtenir une subvention de 40 % du montant des travaux.

Pour aider les chefs d’entreprise cibles à monter un dossier, la Ville a embauché une chargée de mission Fisac. « Delphine Massart m’a vraiment bien accompagnée dans la constitution du dossier. C’est elle qui ensuite le présente à la commission », précise encore Aurélie Triqueneaux.

Des subventions peuvent être aussi allouées aux associations pour les aider à créer des animations dans les quartiers. Aurélie Triqueneaux est également la présidente de l’union des commerçants de Châtillons. « Là encore, nous avons sollicité une aide de l’État. L’argent nous a permis de financer des cadeaux pour les clients, dans le cadre de la fête des pères et de la fête des mères et d’organiser la brocante du quartier. Cela permet d’attirer des clients et de véhiculer une image positive de notre quartier. »

Delphine Massart, chargée de mission fisac : delphine.massart@reims.fr

Aurélie Beaussart

100 000 € sur le tracé du tramway

Afin de compenser les inconvénients du chantier lié au tramway, la municipalité d’alors avait mis en place un dispositif d’aide pour les commerçants et petites entreprises, dès la fin du chantier, en 2011. Le « Fisac Tramway » contenait ainsi une enveloppe de 100 000 € (part égale entre la Ville et l’État) qui devait permettre de financer en partie des travaux (rénovation de façades à hauteur de 20 %) ou des travaux d’accessibilité, d’économie d’énergie (40 % maximum). Pour être éligibles, les commerces et entreprises devaient être situés dans un périmètre de 50 m du tracé puis élargi ensuite à 200 m. Le dispositif vient d’être clôturé, 17 entreprises en ont bénéficié.

L’Essentiel

-  La 1 ère phase du Fisac (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce), entre 2009 et 2014, a permis de distribuer au total 300 000 € à 38 petites entreprises ou commerces de Reims (12 à Châtillons, 13 à Croix-Rouge, 7 à Wilson et le reste dispatché sur Epinettes et Orgeval).
-  La 2 e phase vient d’être accordée à la ville par l’État. Là encore une enveloppe de 300 000€ est prévue.

3 questions à :Charles Germain est adjoint au maire en charge du commerce : « 43 dossiers déjà subventionnés »

À qui s’adresse le Fisac ?

Il s’adresse aux commerces et entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 1 M € et qui existent depuis au moins 6 mois. Ils doivent être situés dans l’un des cinq quartiers concernés par la rénovation urbaine, ce que l’on appelle aussi zone urbaine sensible soit Croix-Rouge, Épinettes, Wilson, Orgeval et Châtillons. Les travaux concernés : tout ce qui peut apporter un « plus », agrandissement, rénovation, mise aux normes, accessibilité… La subvention peut atteindre 40 % du montant des travaux.

Quel bilan tirez-vous de la première phase ?

L’objectif de soutenir ces entreprises et commerces a parfaitement fonctionné. Trente-huit ont été ainsi subventionnés et 27 ont indiqué avoir embauché ensuite.

Qu’est-ce qui change avec la 2 e phase ?

Mêmes conditions, même localisation, même montant, et ça démarre plutôt bien : cinq dossiers validés, quatre en cours d’instruction. Le tout avoisinant déjà les 100 000€.

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l’union 160120 c
En image à Croix-Rouge : Repas des anciens

 

 

Les seniors de l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion se sont retrouvés dimanche pour un repas.

Accueillis par le président Jean Monteiro, ses animateurs de sections et les bénévoles, ils ont reçu les vœux de Fatima El Haoussine, adjointe au maire, et de Jacques Laurent, président de l’office des sports de Reims.

L’animation musicale était assurée à l’accordéon par le couple Gervais.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 160120 b
Sécurité : Les jardiniers associatifs appelés à la vigilance

Les jardins sont clôturés, mais une fois dans la place, c’est « libre-service à ciel ouvert » pour reprendre les termes du président des Trois-Fontaines. A.P.
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La ville de Reims compte quelque 1 630 parcelles de jardins familiaux.
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Gérard Dardard : « Personne n’a envie de tenir ce rôle de délateur ». A.P.
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Les vols et le vandalisme ont gâché l’année 2015 de nombreux adhérents des jardins familiaux rémois. La Ville souhaite mettre en place un dispositif de surveillance adapté, inspiré des « citoyens vigilants ».

C’est désastreux ! C’est la première fois qu’il y en avait autant ! Et c’était vrai dans tous les jardins de Reims ! » Yves Monflier commente ainsi l’année passée en tant que président de l’association des Jardins familiaux de Pays-de-France. Il parle des vols. L’année passée semble avoir été particulièrement sombre à cet égard. « Si je prends mon cas personnel, poursuit-il, on m’a pris tout mon parc d’oignons, mon parc d’échalotes, on m’a pris des choux ! Les carottes aussi étaient prêtes à être emportées, mais elles sont restées sur place, ils ont dû être dérangés… »

« Nous avons eu aussi des vols de cabanes »

Son de cloche comparable chez son homologue de Trois-Fontaines Gérard Dardard. « Non seulement il y a eu des vols, mais aussi des baraques défoncées ! peste-t-il. Et dernièrement on a aussi eu du vandalisme gratuit : il y a eu des tas de choux, de salades, qui ont été simplement détruits, éparpillés ; mon frère qui est président à Saint-Brice a le même problème… » « Cet été, on m’a volé un panier en osier plein de tomates », se désole Lucette Batteux, qui cultive son lopin à Trois-Fontaines depuis les débuts du jardin, cela fait donc plus de quarante ans. « Un monsieur portugais s’est fait piquer tous ses choux, ajoute-t-elle, ses poivrons, ses aubergines ! On lui a tout pris. »

Jean-Pierre Roux préside la plus grosse association du genre à Reims, l’association rémoise des Jardins familiaux : 250 parcelles à proximité du boulevard des Tondeurs côté Bétheny, à proximité des Équiernolles, 250 côté Reims. Il confirme le malaise : « On va dire que les vols de légumes, c’est monnaie courante ; mais nous avons eu aussi des vols de cabanes ! À cheval sur 2013 et 2014, nous en avons eu en tout six de volées ! Il faut savoir qu’une cabane installée, ça nous coûte quand même 1 500 euros ! La police passe bien à l’occasion dans nos jardins, mais elle passe pendant la journée, alors que les vols sont commis la nuit ! »

Encore vigilant à trois heures du matin ?

Certes, les jardins sont clôturés et il faut une clef pour en ouvrir le portail. En revanche, une fois dans la place, il n’y a plus guère de protection pour les plants de carottes et les carrés de choux, c’est le « libre service à ciel ouvert » comme le dit le président Dardard.

Que peut faire la Ville face à ce fléau ? Lors des diverses assemblées générales des Jardins, l’adjointe Laure Miller a fait la promotion du dispositif « jardiniers vigilants », un dérivé du plus connu « citoyens vigilants ». Un référent officiellement désigné est chargé de faire remonter les informations concernant les faits suspects auprès de la police. Celle-ci attend pour le moment que les choses s’officialisent pour se prononcer sur la question. Pour sa part, l’ancien adjoint aux espaces verts Raymond Joannesse, qui connaît bien ce problème des vols dans les jardins familiaux, reste pour le moins dubitatif quand à l’efficacité de ce dispositif (lire par ailleurs). Toujours est-il que ce dernier est en train de se mettre en place. « C’est une bonne idée, estime le président Roux. Le problème c’est qu’on vit à une époque où on vit chacun pour soi ; et ce sont toujours les mêmes qui vont au charbon. »

Effectivement, encore faut-il trouver des volontaires pour assumer ce rôle de référent, de « délateur », comme le dit Gérard Dardard, ou d’informateur si l’on veut rester moins péjoratif. « Moi, je n’en ai pas envie, je surveille déjà mon terrain, je laisse les autres se débrouiller » , répond un des remueurs de terre de Trois-Fontaines quand on lui soumet l’idée. « Dans mon association personne n’a envie, résume le président Dardard, surtout par peur de représailles. Alors c’est moi qui vais tenir le rôle. J’attends d’être convoqué pour que ça devienne officiel. » Mais comme le dit aussi Raymond Joannesse : est-ce qu’il y aura encore un jardinier vigilant sur place à trois heures du matin ?

Antoine Pardessus avec Marion Dardard

L’Essentiel

-  Vols et vandalisme dans les jardins associatifs sont récurrents à Reims mais l’année 2015 semble avoir été particulièrement pénible à cet égard.
-  Une solution envisagée par la Ville pour combattre le fléau consiste en une adaptation du dispositif « citoyens vigilants » qui fonctionne déjà dans certains villages.
-  Le dispositif est en train de se mettre en place, il pourrait être signé en février sous la forme d’une convention entre les maires de l’agglo concernés, la police et le préfet ; encore faut-il trouver des volontaires pour assumer le rôle de référent (informateur privilégié) auprès de la police.

Cotisation et chèque de caution

Chaque association fixe le montant de sa cotisation. Pour adhérer à celle de Pays-de-France par exemple, il faut payer 15 centimes du mètre carré par an, sachant que les parcelles mesurent de 90 et jusqu’à 280 m 2.

Un chèque de caution de 50 euros est également demandé à la location, que l’on perd si l’on n’entretient pas correctement son lopin.

3 questions à Raymond Joannesse

Raymond Joannesse, ancien adjoint au maire chargé des espaces verts, connaît bien le problème des vols et actes de malveillance dont sont victimes les jardiniers associatifs à Reims. Il n’est pas convaincu par la pertinence du dispositif des « jardiniers vigilants ».

Ce problème se posait-il déjà du temps où vous étiez adjoint chargé des espaces verts ?

Oui, et il se posait même déjà avant mon époque. C’est un problème récurrrent, et pas facile à traiter. Vous avez un grand nombre de parcelles, environ 1 500 associatives, 1 500 privées, qui n’ont pas de surveillance la nuit, et souvent situées dans des zones excentrées… La seule solution efficace serait de mettre des gardiens toute la nuit, mais qui les paye ?

Aucune autre solution un peu crédible n’a été envisagée à votre époque ?

Si, une solution possible pour tenter de résoudre le problème, c’est d’installer ces jardins au pied des immeubles. De cette façon, s’il se passe quelque chose pendant la nuit, les gens peuvent entendre et réagir tout de suite. L’expérience a été faite rue du Chanoine-Lallement (proche du quartier Wilson) : le bailleur social a transformé une pelouse qui servait surtout de réceptable à crottes de chien en jardins, et l’accès n’est possible que pour les riverains ; car le problème est bien comment empêcher les intrus d’accéder aux jardins. Pour reproduire ce modèle se poserait bien sûr la question de disponibilité du foncier : à Reims la plupart des terrains qui se libèrent sont d’anciens sites industriels ; ils peuvent être très bien quand on veut construire du logement ; pour en faire des jardins c’est moins intéressant à cause de la pollution.

Et que pensez-vous du dispositif des « jardiniers vigilants » annoncé par la nouvelle équipe ?

J’avoue que tout ce qui ressemble à une milice me fait un peu peur : on connaît les débuts de ces dispositifs, on ne connaît pas les fins possibles. Alors c’est vrai que les présidents d’association ont l’air satisfaits, mais que vont faire concrètement les référents ? Ils vont noter les présences suspectes pendant la journée, mais je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de jardiniers vigilants présents dans les jardins à trois heures du matin ! Et les vols ont lieu la nuit bien sûr. Je pense qu’il s’agit plus de communication que d’autre chose.

Des parcelles très prisées

Elle ne voit pas forcément passer toutes les requêtes. Mais rien qu’auprès de ses services, la Ville de Reims enregistre environ 120 demandes de jardins familiaux chaque année. « Des demandes qu’on oriente vers l’association la plus proche géographiquement du domicile, mais ces dernières en reçoivent aussi directement » , note Éric Lavoisy, directeur des espaces verts de la Ville. Car si les parcelles cultivées sont aménagées par la collectivité, elles sont ensuite confiées en gestion à des associations – douze sur le territoire de Reims Métropole – qui louent elles-mêmes ces parcelles à des habitants désireux de cultiver un lopin de terre. « Les associations ont plus ou moins de parcelles à attribuer » , poursuit le directeu r, « mais il doit y avoir des listes d’attente, c’est certain. » Et de préciser : « C’est un peu saisonnier : dès le mois d’avril, les demandes vont augmenter, c’est normal, c’est l’effet des beaux jours. Mais des gens n’ont pas forcément conscience que cela représente beaucoup de travail. » Aux Trois-Rivières, par exemple, Jean-Pierre Krywalski a une vingtaine de dossiers en attente sur son bureau.

À noter que pour attribuer une parcelle, l’association concernée prend la plupart du temps en compte la situation familiale et l’antériorité de la demande. « En plus du dossier de candidature, certaines organisent des entretiens, pour connaître les motivations et expliquer le règlement », ajoute Éric Lavoisy. En cas de non-respect, ou de non-entretien de la parcelle, le jardinier pourra d’ailleurs être radié. « Si on prend un jardin, c’est pour s’en occuper. Et avant tout pour produire des légumes, même si généralement, les associations autorisent qu’une petite partie soit réservée à l’agrément. »

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l’union 160120 a
Le mercredi, c’est permis : Films d’animation à Falala

Cinq courts métrages de Karel Zeman sont programmés à 15heures.
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1 Cinéma jeune public

Programme de cinq courts métrages de Karel Zeman, à partir de 4 ans : des perles de l’animation tchèque pour découvrir les aventures d’un pantin délaissé, d’un hamster qui ne pense qu’à lui, de Monsieur Prokouk et son fer à cheval et enfin, de Pierrot et Colombine. À 15 heures, à la médiathèque Jean-Falala, gratuit, tél. 03 26 35 68 00.

2 Marry Poppins

Spectacle imaginaire réalisé par les enfants de l’atelier Les p’tites mains au profit de l’association Roseau aidant les enfants atteints de leucémie et cancer, à 10 et 15 heures, à la maison commune du Chemin Vert, 8 €, gratuit pour les enfants, tél. 03 26 35 52 68.

3 Goûter numérique

« puzzle laser » pour les 6-9 ans. Les enfants découvriront les machines à commande numérique en fabriquant un puzzle. Les enfants choisiront un motif, qu’ils pourront personnaliser avec leur prénom. Le dessin sera ensuite gravé puis découpé en pièces de puzzle par une découpe laser ! De 13 h 30 à 17 h 30 au centre culturel numérique Saint-Exépury, 20 € (plus adhésion), tél. 03 26 77 41 41.

4 Venez jouer !

Jeux de société et jeux vidéo (Wii) en alternance une semaine sur deux. Pour adultes et enfants à partir de 8 ans. De 14 à 17 heures, à la médiathèque Croix-Rouge. Réservation conseillée au 03 26 35 68 40. Gratuit.

5 Promenons-nous dans les contes

Pour les tout-petits jusqu’à 3 ans, vous aimez rire, vous aimez frissonner, vous aimez chanter… Retrouvez Nadia et Claire chaque mois pour partager de nouvelles histoires. Sur inscription au 03 26 47 79 41. À 10 heures, gratuit.

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l’union 160119 a
Violences urbaines en série

Ce week-end, les sapeurs-pompiers et les policiers sont encore intervenus pour des départs de feu criminels.

D’abord dans la nuit de vendredi à samedi, les secours sont intervenus au 17 rue des Savoyards pour éteindre un canapé en feu.

Dans la nuit de samedi à dimanche, une voiture incendie route de Louvois à Cormontreuil aurait pu mal finir. Le foyer s’est en effet propagé à une haie bordant une propriété d’habitation.

Enfin, un autre feu de voiture s’est déroulé, un peu plus tard, allée Ambroise-Paré à Reims.

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l’union 160118 d
Les travaux de la semaine : Une nouvelle place à venir

Dans le cadre du Programme de rénovation urbaine, plusieurs chantiers sont en cours.
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Dans le cadre du Programme de rénovation urbaine, la Ville de Reims lance ce lundi 18 janvier les travaux d’aménagement de la nouvelle place publique centrale dans le quartier Croix-Rouge et Croix du Sud, ainsi que le trottoir de l’avenue Léon-Blum, jusqu’à la rue Joliot-Curie. Dans le même temps, Plurial Novilia poursuivra ses travaux d’aménagements extérieurs. L’ensemble des travaux apporteront environ trente places de stationnement supplémentaires dans le quartier.

L’avenue Léon-Blum interdite dans un sens

À partir d’aujourd’hui et jusqu’au vendredi 1 er avril, l’avenue Léon-Blum sera donc interdite à la circulation, dans le sens descendant. Les véhicules seront déviés par la rue Niki-de-Saint-Phalle puis la rue Edgar-Degas. Les piétons sont invités à utiliser le trottoir d’en face. À noter que le tramway continuera de circuler normalement.

Par ailleurs, la construction d’un local technique se poursuit place d’Erlon dans le cadre du projet de remise en eau de la fontaine Subé. La circulation est maintenue en double sens sur la voie de droite, dans le sens rue de L’Étape-rue Buirette.

Parmi les autres chantiers en cours à Reims, citons la poursuite des travaux aux abords de l’ancienne caserne Colbert. Au programme place Jamot : abattage des arbres, création de nouvelles fosses de plantation, pose des bordures et mise en œuvre des revêtements définitifs. Les rues Léon-Jouhaux et Paul-Valéry continuent aussi de faire l’objet d’une réfection complète, dans le cadre de la mise aux normes des espaces publics.

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l’union 160118 c
Le court-circuit met le tramway à l’arrêt

Hier vers 9 h 30, au passage d’une rame qui repartait vers le centre-ville, un court-circuit a provoqué la rupture d’un isolateur qui a lui-même entraîné la chute de la ligne aérienne de contact sur une dizaine de mètres, au niveau de la station Campus à Croix-Rouge.

Conséquence : la circulation du tramway a été interrompue entre les terminus Debré/Gare-TGV et la station Vesle. Deux bus de substitution ont été mis en place sur ce tronçon, dans les deux sens, pour assurer la desserte. Les lieux ont été sécurisés par les pompiers et les équipes d’Alstom qui ont travaillé toute la journée à la remise en état de la ligne. Le retour à la normale du réseau est prévu ce matin, en début de service.

La circulation du tram est restée normale dans les deux sens entre Neufchâtel et Vesle.

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l’union 160118 b
Chantier : Ces projets qui vont prendre corps en 2016

Parmi les dossiers qui vont monter en puissance au cours des prochains mois, celui du futur grand campus universitaire à Reims.
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Le chantier du grand campus de la fac de Reims est en route avec une première inauguration la semaine dernière. Dans les Ardennes, l’aménagement d’un campus est également à l’ordre du jour. Hervé Oudin
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L’ancien pilote de Formule 1, Jonathan Palmer, va enfin pouvoir travailler sur son projet de circuit à Laon-Couvron.
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La première pierre de la plus grande clinique privée de France sera officiellement posée le 21 janvier à Bezannes, près de Reims.
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Certains vont se concrétiser dans les prochains mois. D’autres vont monter en puissance pour sortir de terre en 2017 ou un peu plus tard… Petit tour d’horizon des principaux dossiers qui vont marquer l’année 2016.

1 Premières moissons sur la Ferme 112 près de Reims

C’est le projet phare de la réhabilitation de l’ancienne base aérienne 112 aux portes de Reims : la création d’un « pôle d’excellence de recherche et innovation pour une ressource agricole durable » portée par l’association « Agro-ressources et bio-économie demain », entre dans sa phase active. Cette année, les premières expérimentations sur une centaine d’hectares entreront dans leur phase active avec la première moisson. « Nous allons aussi chiffrer précisément la réhabilitation de l’ancienne aérogare de la CCI qui sera le centre névralgique de cette ferme, où vingt-cinq personnes vont travailler, indique Maximin Charpentier, président de l’association et responsable de la chambre d’agriculture de la Marne. On estime cela à 3 millions d’euros environ. On aimerait pouvoir débuter les travaux avant la fin de l’année. 2016 sera aussi consacrée à rencontrer tout un tas de partenaires pour voir ceux qui veulent travailler avec nous. C’est en 2018 que le projet devrait atteindre son rythme de croisière. D’ici là, le premier semestre 2017 devait notamment voir le réaménagement d’un hangar pour créer de l’événementiel et notamment un grand rendez-vous en juin où 30 000 agriculteurs seront attendus. »

2 Le musée Guerre et Paix rouvrira-t-il enfin à Novion-Porcien ?

« Date prévisionnelle de réouverture 11 novembre 2016 ». C’est le message officiel affiché sur le site internet de Novion-Porcien à propos du musée Guerre et Paix. Mais dans ce long dossier, la prudence est plus que de mise. N’annonçait-on pas déjà cette réouverture en 2014, puis en 2015 ? Le dossier coince avec une procédure judiciaire et l’attente du rapport d’expertise définitif sur les travaux de la verrière sujette aux infiltrations d’eau. Quand le rapport arrivera, les travaux pourraient enfin démarrer. Ce n’est pas le cas pour l’instant. Alors certes cela n’empêche pas le conseil départemental, financeur du projet, de terminer les autres travaux (la mise en chauffe du bâtiment est programmée à la fin du mois). Mais pour la verrière qui est centrale et contiendra un des éléments essentiels de la muséographie, l’incertitude demeure. Cela pourrait encore décaler l’ouverture de quelques mois. Il est à noter que du côté de la muséographie justement, l’équipe pressentie au départ n’est plus là mais un nouveau cahier des charges vient d’être présenté et cela devrait s’accélérer dans les prochaines semaines. Il serait temps diront certains car l’établissement a été à ce jour plus souvent fermé qu’ouvert (inauguration en 2003 pour une fermeture depuis 2008) !

3 Une antenne du service militaire volontaire à Châlons

C’est une maigre consolation après le départ des militaires, mais Châlons-en-Champagne accueillera, à partir de septembre, la quatrième antenne du service militaire volontaire de France métropolitaine. Calqué sur le modèle du service militaire adapté mis en place depuis plusieurs années dans les DOM-TOM, ce programme permet d’accueillir des jeunes âgés de 18 à 25 ans éloignés du marché de l’emploi pour une durée de six mois à un an. Les chiffres ne sont pas encore confirmés mais 250 jeunes sont attendus à Châlons pour 90 emplois induits. Concernant le contrat de redynamisation de site de défense signé après le départ des militaires de la ville préfecture, tout reste à construire en 2016.

4 Des centres aquatiques dans l’Aisne et les Ardennes

Hammams, saunas, jacuzzi, jets massants, sans oublier évidemment grand bassin et pataugeoire pour les tout-petits… voilà une vision des nouveaux centres aquatiques intercommunaux qui doivent ouvrir leurs portes en juin prochain sur les secteurs de Vouziers et Château-Thierry. À Mercin-et-Vaux, près de Soissons, un projet de centre est également en route. Les travaux viennent tout juste de commencer pour une ouverture fin 2017.

Dossier réalisé par Grégoire Amir-Tahmasseb

Les dossiers qui vont monter en puissance

Le circuit Palmer à Laon-Couvron. C’était devenu un peu l’Arlésienne. Mais depuis novembre 2015, les choses commencent à prendre forme quand l’ancien pilote de Formule 1, Jonathan Palmer, est devenu officiellement propriétaire de l’ancienne base militaire de Laon-Couvron. Le propriétaire de la société Motorsport Vision compte y développer un complexe dédié aux sports mécaniques, avec notamment une piste de 8 km de long, comportant plusieurs tracés, une ligne droite de 2 km, un terrain de franchissement pour les tout-terrain, des parcours réservés au rallye et même un ovale d’un kilomètre. Après une année 2016 qui va être principalement consacrée aux études, le lancement des travaux est prévu pour le printemps 2017. La première partie du complexe est censée ouvrir en 2018.

Regroupement de la clinique Courlancy. Même si des entreprises sont déjà sur place depuis plusieurs semaines, la première pierre de ce qui sera la plus grande clinique privée de France sera officiellement posée le 21 janvier à Bezannes, près de Reims. Place ensuite à deux années de travaux pour une ouverture programmée au cours du premier semestre 2018. Le projet est de regrouper plusieurs cliniques rémoises du groupe Courlancy sur ce site.

Le grand campus de la Fac. C’est un projet d’envergure dont l’objectif est de réunir sur le campus Croix-Rouge toutes les composantes rémoises de l’université à l’horizon 2025, pour un coût estimé à 220 millions d’euros. Une des premières opérations de ce chantier, à savoir celle du bâtiment d’enseignements mutualisé, a été inaugurée la semaine dernière. Les résultats du concours de maîtrise d’œuvre pour le futur siège de l’université seront aussi connus cette année tandis que le « plan vert » de cet éco-campus doit également être présenté en 2016. Dans les Ardennes, l’aménagement d’un campus universitaire est également à l’ordre du jour à Charleville-Mézières. 2016 va être mise à profit pour boucler les démarches administratives avec les premiers coups de pioches attendus en 2017.

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l’union 160118 a
Tennis 34 e mondial des 12-14 ans : Tarbes, terre du sacre de l’as des As

Le Sparnacien Matis Amier a décroché son billet au tournoi pré-qualificatif de Saint-Martin-sur-le-Pré. Hervé Oudin
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La Provençale de Géo-André Lou Dupuis-Kowalski tccattenom.net
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Il est prestigieux et a couronné les meilleurs. Jeudi, le tournoi des « Petits As » débutera avec trois locaux dont les ambitions restent très raisonnables.

Ils se sont pas de la trempe des Paul-Henri Mathieu (1996), Richard Gasquet (1999) et Quentin Halys (2010) vainqueurs à Tarbes et ce n’est pas leur faire injure que le dire d’entrée de jeu. Matis Amier aura réussi son tournoi s’il peut se sortir des qualifications nationales à partir de jeudi. Il en va de même pour Lou Dupuis-Kowalski et Amaury Raynel qui fréquentent le centre d’entraînement du TC Reims Géo-André (cf. par ailleurs).

Pour chacun des trois, il s’agit d’une première sur la terre tarbaise. Licencié à la Société Nautique d’Épernay où son père, Yassine, est enseignant, Matis a décroché son billet à Saint-Martin-sur-lé-Pré. Une perf à 4/6 en finale sur le Picard Clément Chauvin lui a donné le sésame. « Je ne pensais pas à Tarbes en disputant ce tournoi » , confie l’élève en 4 e au collège Jean-Monnet (Épernay). « Je ne m’étais pas inscrit pour ça. Mon adversaire, si. C’est sans doute ce qui lui a donné la pression. Je me suis qualifié pour les Petits As. Si j’atteins le tableau des qualifications internationales, j’aurais fait mon tournoi mais, honnêtement, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. »

« Chaque victoire sera une belle victoire »

Ce sera du haut niveau, forcément. Avec son classement à 15, Matis Amier devra jouer son meilleur tennis de la première à la dernière balle. « Chaque victoire sera une belle victoire » , assure Emmanuel Castille, son coach au Centre de Ligue de Reims. « Matis a une technique correcte. Il change physiquement et il commence à prendre de la puissance. »

L’effet se fait sentir sur le court où sa balle devient plus lourde et son style évolue. « Le coach m’a dit que je subissais moins le match. Je prends plus d’initiatives » , juge Matis qui a la double nationalité, française et algérienne. Cela peut ouvrir des perspectives. Pas encore la Coupe Davis à laquelle à participer son paternel, se frottant à Émilio Sanchez ou Sergio Casal par exemple. Mais, un championnat d’Afrique des 14-15 ans dès la saison prochaine, pourquoi pas ? « J’ai envie d’y aller » , confirme celui qui veut boucler 2016 en grimpant de deux échelons pour monter 4/6.

C’est tout à fait dans ses cordes estime Emmanuel Castille. « Matis est 15 en jouant assez peu. Tarbes peut être un déclencheur pour lui, une source de motivation supplémentaire » , juge l’éducateur qui, en creux, évoque la notion d’envie.

Il faut y ajouter le nerf de la guerre : le budget. S’entraîner plus, renouveler son matériel, aller chercher la confrontation internationale au travers du circuit « Tennis Europe », cela à un coût. Entre 10 000 € pour une formule de base et jusqu’au triple pour le tout compris, a calculé Yassine Amier. « Il faut être aidé. On n’a pas de sponsor » , regrette-t-il. Des perfs à Tarbes pourraient favoriser la quête de parrains, non ?

Philippe Launay

L’Essentiel

-  LE TOURNOI Considérée comme le Mondial des 12-14 ans, la 34 e édition des « Petits As » regroupe des minimes de 45 nations et se déroule du jeudi 21 au dimanche 31 janvier, sur les courts du Parc des Expos de Tarbes.
-  LES MARNAIS Trois joueurs issus du département seront dans les Hautes-Pyrénées : Matis Amier (Nautique Épernay) et deux représentants du centre d’entraînement du TC Reims Géo-André : Lou Dupuis-Kowalski et Amaury Raynel.
-  LA FORMULE Avant d’entrer dans le tableau final, tous les trois devront passer passer par les qualifications nationales entre François puis les qualifs internationales (3 matches à gagner à chaque fois).
-  PALMARÈS Les plus grands joueurs sont passés par Tarbes depuis 1983. Nadal, Chang, Ferrero, Gasquet et Clijsters ou Hingis par exemple s’y sont imposés.

Le TC Géo-André aussi sur les courts

Le premier est lorrain et licencié au TC Géo-André, la seconde est restée au club d’Istres mais fréquente aussi le centre d’entraînement du club rémois. Amaury Raynel (14 ans le 29 juin prochain) et Lou Dupuis-Kowalski (qui aura 14 ans le 4 avril) seront sur les courts du Parc des Expos de Tarbes. Si lui a dû s’y reprendre à quatre reprises pour finalement décrocher son billet à Tours le 20 décembre, elle a eu l’esprit rapidement libéré. Lou Dupuis-Kowalski, cousine de Margot Yerolymos et originaire de Martigues comme elle, s’est qualifiée dès le 1 er novembre, chez elle dans les Bouches-du-Rhône, à Aubagne.

Geoffrey Alessio, leur coach à Reims, les connaît par cœur puisqu’ils fréquentent la structure du Creps depuis 2014. Pour ses deux protégés, il espère une accession aux qualifications internationales. A priori, c’est plus dans les cordes de Lou même si la jeune fille tarde à toucher les bénéfices de ses premiers mois de préparation. « Potentiellement, elle a les atouts. On a un peu plus d’ambitions pour Lou qui va donner le vrai coup d’envoi de sa saison à Tarbes. On enchaînera avec d’autres gros tournois internationaux. » La Provençale, classée - 2/6, a déjà joué sur des tournois à l’étranger mais ce sera son premier « Petits As ».

Il en va de même pour son compère. Amaury Raynel, classé 15, fréquente la 4 e au collège François-Legros et bénéficie d’horaires aménagés (Lou suit des cours via le CNED). Minime 2 e année, il avait fait de Tarbes un objectif majeur. C’était cette année ou jamais pour celui qui, en 2015, a été ramasseur de balles à Roland-Garros et à Bercy. « Pour sortir des qualifs nationales et jouer celles internationales, il faudra jouer à 3/6 , calcule Geoffrey Alessio. Pour l’instant, Amaury a perfé trois fois à 5/6 et poussé des 4/6 au 3 e set. » Aucun n’est tombé sous ses coups, autant dire donc que la mission sera compliquée. Ce que ne ne pas le coach : « Amaury manque encore de puissance. Sa croissance n’est pas terminée. Mais, il compense par sa présence sur le court. Il sent bien le jeu. »

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l’union 160117 a
Un squat incendié dans l’immeuble

Vendredi soir, vers 20 h 30, un incendie s’est déclaré au deuxième étage d’un immeuble de la rue des Savoyards à Reims, au quartier Croix-Rouge. Le feu a pris dans un appartement inoccupé, du moins légalement, car tout laisse à penser qu’il était squatté. Aucun voisin n’a été évacué, mais les pompiers ont demandé à huit personnes de se confiner chez elles. L’incendie est parti d’un canapé.

Les murs de l’appartement sont noircis. Peut-être servait-il de repère pour abriter quelque activité peu recommandable.

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l’union 160116 c
Danse : Une nouvelle section zumba

Vanessa, nouvelle animatrice.
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L’association Croix-Rouge animation et promotion (Acrap) vient de recruter une nouvelle animatrice pour la section zumba qui se déroulera, à partir du 22 janvier, chaque vendredi de 18 à 19 heures.

Vanessa, qui pratique la danse classique et le modern jazz depuis l’âge de 8 ans, enseigne la zumba depuis 2014 et exerce déjà dans plusieurs établissements dont un lycée de Reims.

Son activité est ouverte dès l’âge de 14 ans.

Les inscriptions ont déjà commencé (adhésion, 75 euros pour la saison). Les candidats intéressés vont pouvoir tester. Ils sont invités à un essai gratuit le vendredi 22 janvier.

Pour toute information complémentaire, s’adresser au secrétariat, 11, avenue du Président-Kennedy. Tél. 06 17 45 78 62 ou sur le site www.acrap.fr

 

 

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l’union 160116 b
Aménagement : La maison de quartier Maison-Blanche obligée de déménager

Le site devrait être abandonné d’ici la fin de l’année 2017. Christian Lantenois
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Le bâtiment est vétuste et le coût pour le rénover trop important. Le site va donc être abandonné. La Ville planche sur un redéploiement des activités.
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Il est hors de question d’abandonner le quartier. Nous allons continuer les activités et les animations. » Mario Rossi, l’adjoint au maire en charge des quartiers, souhaite d’emblée rassurer les 800 usagers de la maison de quartier Maison-Blanche. Si la fermeture du 41, rue des Bouches-du-Rhône est d’ores et déjà actée, cela ne signifie pas pour autant de mettre fin à ce qui s’y déroule jusqu’à présent.

« La Ville est propriétaire du bâtiment. Une étude a été menée sous Adeline Hazan, dans le cadre de l’entretien du patrimoine. Et il s’avère que la remise aux normes du site est estimée à 5,6 millions d’euros » , soit une enveloppe supérieure au budget annuel consacré par la Ville pour le fonctionnement de l’ensemble des 22 sites que constituent les 12 maisons de quartier de Reims. « Nous sommes donc obligés d’abandonner le site par la force des choses » , ajoute l’élu. Voilà pour le contexte.

Réflexion poussée

« On a donc décidé de mener une réflexion poussée : quels sont les besoins, les attentes et les offres actuelles ? Mais aussi en profiter pour mettre les choses à plat : réfléchir à ce que l’on proposera demain » , explique Mario Rossi, qui précise : « On ne fermera pas les lieux tant que le projet ne sera pas totalement abouti. Il faut s’adapter au besoin du quartier. »

Maison-Blanche est un petit quartier de 3 800 habitants en forme de triangle compris entre l’avenue d’Épernay, la ligne de chemin de fer et le CHU de l’autre côté. La moyenne d’âge de la population est plus élevée que la moyenne en ville. « On y trouve plus qu’ailleurs des personnes seules : soit âgées ou parce qu’il s’agit de jeunes mères isolées. Et on trouve dans ce quartier, une concentration plus forte de locataires » , détaille Mario Rossi.

Autre particularité, la maison de quartier Maison-Blanche ne dispose que d’un seul site, quand d’autres bénéficient de deux ou trois espaces. « Une bonne partie des usagers n’habite pas le quartier. Il nous faut certainement travailler sur la mobilité de la population » , poursuit Mario Rossi. Car la maison de quartier Wilson est accessible par la passerelle ferroviaire en 10 minutes à pied seulement, comme de l’autre côté, celle de Croix-Rouge, est à la même distance. La maison de quartier Maison-Blanche abrite également deux associations : UFC Que Choisir et Footzbeul. Une réflexion va être menée avec les responsables de ces deux structures « afin de trouver ensemble une solution adaptée ».

Dans un calendrier idéal, une partie des activités pourrait être décentralisée, dès la rentrée 2016. « Et les locaux abandonnés, fin 2017, début 2018 » , complète Mario Rossi.

Sur les 800 usagers actuels, 200 enfants dans le cadre des activités périscolaires. « Une maison de quartier est réellement un cœur de vie dans un quartier » , poursuit l’élu qui admet qu’à l’heure actuelle, il ne peut dire si la maison de quartier trouvera refuge « dans des classes désaffectées, un local commercial vide ou continuera sous une autre forme ».

Aurélie Beaussart

L’ESSENTIEL

-  Dans les années 2000, sous le mandat de Jean-Louis Schneiter, la municipalité regroupe les MJC et les centres sociaux. C’est ainsi que les maisons de quartier voient le jour. Une fusion mais pas de suppression d’où la multitude de sites.
-  Actuellement, Reims compte douze maisons de quartier réparties sur vingt-deux sites. La Ville n’est pas propriétaire de l’ensemble de ces bâtiments. Elle est aussi locataire des offices HLM. 
-  Le budget annuel des maisons de quartier de Reims s’élève à environ 8 millions d’euros, la municipalité participe à hauteur de 4 millions, la Caf est le deuxième gros financeur.

Travaux, ouverture et fermeture programmés

Les projets ne manquent pas concernant les espaces et autres maisons de quartier. « On entretient régulièrement notre patrimoine » , précise Mario Rossi. Prochain gros chantier en perspective : la réfection de la maison de quartier Jean-Jaurès, il s’agit du remplacement du système de chauffage. Côté ouverture et fermeture, notons qu’après la fermeture de l’espace Claudel (du fait de la dangerosité du site et de l’absence d’activités et d’animations mises en place), deux autres espaces – Schweitzer et Poincaré – vont disparaître en 2016, sans doute en mars, au profit de l’ouverture de la maison de quartier Orgeval, dont le projet a été entièrement porté par l’ancienne municipalité. L’équipement en cours de finition se situe derrière l’espace Santé de la rue du D r -Schweiter. Une fois les deux espaces fermés, ils seront dans la foulée rasés. Deux autres maisons de quartier sont au cœur de réflexion. Celle des Épinettes d’abord. Le bâtiment présente aussi des signes d’usures importants, la disposition intérieure est également un casse-tête. Parmi les considérations : faut-il réhabiliter ou reconstruire ? La question reste en suspens. À Croix-Rouge, l’espace Watteau pose question. L’ancienne municipalité souhaitait transférer les activités sur Pays-de-France, en construisant également un studio d’enregistrement. La nouvelle équipe municipale a relancé la réflexion. Le terrain pressenti est toujours d’actualité mais le projet se recentrerait, au-delà d’un accueil petite enfance, d’actions envers les familles et du développement du lien intergénérationnel, sur l’emploi.

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l’union 160116 a
Voiture et poubelle brûlées

Stationnée avenue Bonaparte au quartier Croix-Rouge, une Renault Mégane a été incendiée jeudi après-midi, vers 15 heures. Elle était garée à hauteur du n º 15.

Toujours jeudi, mais en soirée à 20 h 15, les sapeurs-pompiers sont intervenus boulevard Wilson pour éteindre un feu de poubelle dans le local à vide-ordures, au n º 61.

L’origine du sinistre est indéterminée.

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L’hebdo du vendredi- N° 423- 160115e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 423 - Semaine du 15 au 21 janvier 2016

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Université : Le nouveau visage du Grand Campus
L’un des deux bustes en résine réalisé par Nathalie Talec dans le cadre du 1% artistique. © l’Hebdo du Vendredi
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Du mobilier ludique et pratique sur roulettes pour organiser des cours dans la configuration de son choix. © l’Hebdo du Vendredi
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Première réalisation du Grand Campus, le bâtiment 18, inauguré mercredi, préfigure l’Université de Reims Champagne- Ardenne à horizon 2020.

C’est une réalisation emblématique, au même titre que les Corolles ». Gilles Baillat, président de l’URCA, n’a pas boudé son plaisir au moment d’inaugurer la toute première construction réalisée dans le cadre du projet Grand Campus. « Un bâtiment à la pointe de la technologie qui prend en compte les nouveaux usages numériques ». Bâti en lieu et place de l’ancienne bibliothèque, le 18 est le premier bâtiment mutualisé du campus Croix-Rouge. Sur une surface totale de 3800 m2 répartis sur 3 niveaux, il comprend une trentaine de salles, dont deux de 100 places, et 8 labos de langues transformables en salles informatiques, mais aussi des lieux de vie et de détente, dont une grande cafétéria et des patios. Toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs avec écran tactile et certaines bénéficient même de mobilier innovant comme ces fauteuils-bureaux montés sur roulettes arrivés tout droit des Etats- Unis. Le réseau informatique de l’Université y a également élu domicile. L’URCA en a d’ailleurs profité pour faire tirer 10 km de fibre optique sur l’ensemble du campus.

Ce projet d’envergure, qui comprend aussi la démolition de deux bâtiments et les aménagements de la voirie alentour, représente un investissement de l’ordre de 15 millions d’€, financé à parts égales par l’Etat et l’ex région Champagne-Ardenne. Imaginé par les architectes Lupa et Serge Goldstein, le bâtiment, qui semble au final parfaitement fonctionnel, est agréable et lumineux.

L’oeuvre réalisée dans le cadre du 1% artistique apporte à l’ensemble une spectaculaire plus-value esthétique et intellectuelle. Réalisée par Nathalie Talec, il s’agit de deux bustes en résine d’environ 2,5 mètre de hauteur émergeant du sol. Avec des regards inspirés par celui de l’Ange au sourire, l’un a les yeux fermés, tandis que l’autre les a grands ouverts, symbolisant la puissance créatrice. Une belle réussite qui semble faire de ce bâtiment 18 un cadre de travail idéal dont profiteront personnels et étudiants dès ce lundi 18 janvier.

J.D

Plus d’images sur www.lhebdoduvendredi.com

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l’union 160115 d
Un collégien percuté par le tramway

Hier à 17 h 25, un collégien de 13 ans qui traversait les voies du tramway s’est fait percuter par une rame avenue Bonaparte, près de la station Arago. Il est légèrement blessé, de même qu’un piéton heurté à la même heure rue de l’Étape. Vers 15 heures, une voiture et un scooter sont entrés en collision rue de la Magdeleine. Le bilan est d’un blessé léger.

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l’union 160115 c
Le repas enfume la cuisine

Appelés pour un feu d’appartement allée Antoine-Watteau, mercredi à 15 heures, les pompiers ont effectivement vu de la fumée qui s’en échappait.

Une fois à l’intérieur, ils n’ont découvert aucun incendie mais des aliments oubliés sur le feu.

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l’union 160115 b
Deux voitures détruites par le feu

Mercredi, vers 0 h 15, une Renault Clio a été incendiée rue des Savoyards. Le feu s’est propagé à une Mégane.

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l’union 160115 a
L’année s’annonce animée à l’université

Hier, l’inauguration du bâtiment 18 a enclenché la phase opérationnelle du projet Grand Campus. Hervé Oudin
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L’année 2016 sera charnière pour l’université. Une nouvelle région, des élections, la préparation d’une nouvelle offre de formation, le grand campus à concrétiser… Gilles Baillat ne manquait pas de sujets pour composer son discours de vœux prononcé mercredi à l’occasion de l’inauguration du nouveau bâtiment mutualisé sur le campus Croix-Rouge.

Il va commencer l’année en présentant à nouveau, le 2 février, son budget retoqué en fin d’année dernière par le conseil d’administration. Cette fois, il devrait passer. « Quelques réajustements ont été nécessaires. En décembre, nous n’avions pas tous les résultats financiers. Il se trouve que, finalement, nous avons plus de marge que prévu concernant la masse salariale. L’effort à fournir en 2016 sera donc moins important. »

Gérer les relations avec les nouveaux élus régionaux

Gilles Baillat n’ajoute pas qu’un nouveau directeur financier est aux commandes depuis quelques semaines. « Il pourrait aussi ajouter que, malgré les baisses des dotations de l’État, nous avons maintenu et même augmenté les budgets de recherche. Il oublie aussi de dire que 5 000 étudiants de plus, cela représente l’équivalent de quatre lycées », défend le premier vice-président, Lissan Afilal. Les soucis budgétaires une fois maîtrisés, il faudra gérer les relations avec les nouveaux élus régionaux. Présent lors des vœux, le tout nouveau vice-président de région et élu rémois LR Xavier Albertini a promis de défendre les projets de l’Urca et notamment la réalisation du grand campus. « La première tranche de financement du contrat de plan État-région est entérinée mais je serai vigilant sur les suivantes. L’aménagement du territoire impose un pôle universitaire d’excellence en Champagne-Ardenne. Je suis prêt à me battre pour cela », affirme Xavier Albertini. Interrogé par nos soins, Philippe Richert, le nouveau président (LR) de la région affirme qu’il tiendra les engagements pris par ses prédécesseurs. Soit une contribution de 47,2 millions d’euros. « Nous serons présents sur ce projet essentiel » , assure-t-il. Gilles Baillat sera-t-il encore aux commandes de l’Urca pour l’inauguration de son grand campus ? La question sera tranchée après les élections universitaires. Elles auront lieu le mardi 8 mars pour les différents collèges et le lundi 21 mars pour l’élection du président. Pour le moment, les trois candidats déclarés sont Gilles Baillat, Guillaume Gellé et Georges Durry. Les élections à la présidence de la Communauté d’établissement (ComUe) devraient également avoir lieu en mars. Conclusion des vœux du président : « Comme vous le constatez, ce sera une année 2016 riche en promesses. » Et particulièrement animée.

Catherine Frey

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L’union 160114 d
En image à pays-de-france

Les apprentis jardiniers récompensés
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L’association de promotion de Pays-de-France organise un centre de loisirs gratuit pour les jeunes du quartier.

Parmi les activités, on note le jardinage, sur une parcelle prêtée par l’association des jardins familiaux. Les enfants apprennent le travail de la terre avec Cloé Benois et Valérie Monflier.

Les jardiniers ont remis à 17 d’entre eux une belle médaille, en présence de Laure Miller, adjointe au maire.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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l’union 160114 c
Association : Recherche nouveaux adhérents

De nombreuses activités existent.
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Le groupe de seniors de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge est composé d’une quarantaine de personnes, de tout âge.

Il met en place tout au long de l’année des activités diverses, sorties nature et culturelles, spectacles, repas à thème, voyages, bourses, dont l’objectif est de développer la convivialité et les échanges entre ses membres.

Ces activités sont ouvertes aux habitants du quartier, des autres maisons de quartier ou associations de Reims. L’animateur Alain Thévenin précise : « Escapades est toujours en recherche de nouveaux adhérents, porteurs de nouvelles initiatives propres à développer ses activités. Un projet est par exemple à l’étude pour constituer un atelier de chant (« Si on chantait ») autour du patrimoine de la chanson française. »

L’ensemble de ces activités a pour objectif d’autofinancer des sorties annuelles.

 

 

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l’union 160114 b
Justice : Le parquet fait appel d’une triple relaxe après une agression

Le 5 janvier, trois jeunes hommes, âgés de 19 ans et poursuivis du délit de « violences aggravées », avaient été relaxés par les juges du tribunal correctionnel (L’union du 6 janvier). En début de semaine, le parquet de Reims a fait savoir qu’il faisait appel de cette triple relaxe. Ces trois prévenus étaient soupçonnés d’avoir passé à tabac, le 21 mai dernier, trois personnes d’origine guyanaise alors que celles-ci se trouvaient dans un parc du quartier Croix-Rouge, avenue Bonaparte.

Agressées au total par une « dizaine d’individus » exhibant couteau, batte de base-ball et barres de fer, les victimes avaient rapporté cette phrase, supposément prononcée par les agresseurs : « On est chez nous. » Bilan des coups reçus : trois à quatre jours d’incapacité de travail (plaie saignante au front, entaille sur une fesse provoquée par la lame d’un couteau, etc.).

Les suspects avaient été identifiés sur photos présentées par les enquêteurs – car les agresseurs présumés étaient déjà fichés par la police – puis, par une des victimes, derrière une vitre sans tain.

Les suspects, interpellés en décembre, avaient démenti toute implication dans cette agression.

Sous mandat de dépôt dans cette affaire depuis le 4 décembre, un seul a été libéré car les deux autres étaient déjà en détention pour d’autres dossiers.

M.L.

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l’union 160114 a
Université : Le Grand Campus prend forme

Hier, l’inauguration du bâtiment 18 a enclenché la phase opérationnelle du projet Grand Campus. Hervé Oudin
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L’inauguration du premier bâtiment d’enseignement mutualisé de l’URCA marque une grande avancée dans le projet de rassembler en un même lieu tous les campus de Reims.

Il accueillera ses premiers étudiants lundi. Le bâtiment 18, – tel est pour le moment son appellation — est le fruit du travail des frères architectes Lipa et Serge Goldstein.

Juste à côté de la bibliothèque universitaire, ce premier bâtiment d’enseignement mutualisé a été bâti sur l’emprise foncière de l’ancienne bibliothèque ainsi que d’un bâtiment d’enseignement vétuste, tous les deux démolis en 2009.

« Les premières études fines ont démarré en 2010. En mars 2012, le projet des frères Goldstein est retenu. En mars 2014, le chantier débute » , énumère Cyril Creppy, ingénieur régional de l’équipement au rectorat. Voilà pour la genèse du projet.

Sur près de 4 000 m 2 , répartis en trois niveaux, ce sont donc « 26 nouvelles salles de cours banalisées dont deux pouvant accueillir 100 étudiants. « On y trouve aussi huit salles informatique mutables en salles de langue » , détaille Cédric Garot, le directeur du patrimoine, de la logistique et du développement durable au sein de l’URCA. « Un bâtiment créé dans la continuité de la bibliothèque, où la vision sur la Montagne de Reims a été optimisée. On ne s’y sent jamais enfermé », détaille Lipa Goldstein. Avec ces grandes baies, ces puits de lumière et ces sols en briques de verre, « l’idée était aussi de faire entrer un maximum de clarté » . Un espace détente et des patios complètent le tout. « Il y avait un vrai besoin d’améliorer la qualité de l’environnement de travail » , assure encore Cédric Garot.

Chaque salle est équipée de vidéoprojecteur avec écran tactile, certaines disposent de mobilier innovant comme ces fauteuils-tablettes sur roulettes, à 350 € l’unité et venant tout droit des États-Unis. « On est au cœur de l’innovation pédagogique » , lâche avec fierté Cédric Garot. Ce nouveau bâtiment, en bardage métallique (isolation extérieure) répond aux normes des bâtiments basse consommation. Il est relié au réseau de chauffage urbain, alimenté en partie par une chaufferie biomasse.

Un projet d’un peu plus de 15 millions d’euros, financé à 51 % par l’État, le reste par ce qui fut la région Champagne-Ardenne et qui s’accompagne aussi de la démolition prochaine de deux bâtiments d’enseignement vétustes. « On va augmenter ainsi le taux d’occupation. La mutualisation des équipements permet à elle seule de réaliser des économies substantielles, en réduisant nos coûts de fluide (eau, gaz, électricité) » , précise Cédric Garot.

À destination de 9 000 étudiants ( Lettres et Sciences Humaines, Sciences Économiques, Sociales et de Gestion et enfin ceux de Droit et Science Politique), ce tout nouveau bâtiment abrite aussi désormais le cœur névralgique de l’université : l’ensemble du réseau informatique. Des serveurs hautement protégés contre d’éventuelles intrusions extérieures. Sur le campus Croix-Rouge, le Rectorat a fait tirer 10 km de fibre optique.

Aurélie Beaussart

L’Essentiel

- 2010, lancement du projet Grand Campus après que le conseil d’administration de l’Urca a décidé de rapatrier le campus Moulin de la Housse sur celui de Croix-Rouge. Les bâtiments de sciences datant du milieu des années 60 sont en très mauvais état. Plus qu’un déménagement, il s’agit d’une refonte complète de l’université.
- La Corolle et ses six pétales emblème de l’université, édifiée en 1972, a été entièrement rénovée en deux phases (2005/2007 et 2012/2014) pour un coût total de 13 M€. Une réhabilitation qui s’inscrit dans le cadre du projet Grand Campus.
- Le Grand Campus Croix-Rouge, c’est pour demain. Actuellement réparties sur sept pôles, disséminées dans Reims, les entités seront regroupées à Croix-Rouge. Le projet ambitieux est évalué à 275 M€.
- Après la construction du bâtiment d’enseignement mutualisé, inauguré hier, la prochaine étape est la construction de la nouvelle présidence près de l’hippodrome et la restructuration du pôle santé.

Verbatim : « Un mot : enfin ! »

« Ce bâtiment était très attendu. Il est emblématique de ce que sera demain le Grand Campus. Ce bâtiment mutualisé est moderne, à la pointe de la technologie et de la pédagogie. Il marque aussi le début d’une grande période de construction sur le campus Croix-Rouge. C’est le début de la transformation. Demain d’autres grandes réalisations sont attendues : en 2018, la présidence et les services centraux de l’université et surtout le déménagement de notre fac de sciences en 2019. Le Grand Campus de demain est aussi, ne l’oublions pas, le fruit de l’engagement d’hier ainsi que des forces vives de notre nouveau territoire. »

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l’union 160113 a
Sécurité : Reims, un choix stratégique pour le GIGN

Ils arriveront dans l’année et devraient être trente-quatre. Comme annoncé lundi soir par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, une antenne du GIGN, forces spéciales de gendarmerie, va être créée à Reims.

Il s’agira plus précisément d’un « peloton d’intervention interrégionale de gendarmerie » (PI2G). Ces hommes seront formés par le GIGN mais n’en feront pas tout à fait partie. « Il ne faut pas confondre les deux. Le PI2G n’a pas vocation à remplacer le GIGN. Son spectre d’intervention est différent », explique un officier de gendarmerie. « En cas d’attaque terroriste ou de forcené retranché, le rôle du PI2G, en tant qu’unité régionale de premier rideau, est de geler les lieux, de sécuriser le site, en attendant l’arrivée des spécialistes du GIGN. »

Pour résumer, il prépare le terrain en vue de l’intervention. Cela permettra, le cas échéant, de faire gagner un temps précieux aux forces spéciales. Elles arriveront sur un site notamment vidé de la population alentour. On se souvient qu’à Reims, lors de la traque des Kouachi, le Raid était intervenu à Croix-Rouge quasiment au milieu des badauds. La présence du PI2G dans un tel scénario pourra être utile. À la condition toutefois que ce peloton soit invité à intervenir en ville car Reims est en secteur police et non gendarmerie.

Des gendarmes dans un secteur police

Cela conduit à s’interroger sur le choix de Reims. Cette antenne aura vocation à intervenir dans toute la région Grand-Est. Une implantation à Nancy ou Metz aurait été géographiquement plus logique. « Un positionnement à Reims permet à la fois la couverture de la frontière belge et luxembourgeoise. Reims est très bien placée. Historiquement, c’est la voie des invasions. C’est aussi celle des exfiltrations » , indique une source proche du ministère. « Mêlé de près ou de loin ces derniers mois à plusieurs affaires de terrorisme, le secteur de Reims fait partie des endroits à surveiller et à renforcer en effectifs. Sauf que c’est un secteur police et non gendarmerie », remarque une source policière.

Reims est la seule ville de la grande région à recevoir une nouvelle antenne mais pas la seule en France. D’autres implantations de PI2G sont prévues à Nantes, Tours et Mayotte. De plus, il en existe déjà trois, à Orange, Toulouse et Dijon. À chaque fois, elles comprennent, ou comprendront, une trentaine d’hommes. Ces recrutements font partie du « plan 5 000 » annoncé par François Hollande lors du Congrès rassemblé à Versailles le 16 novembre. Parmi ces 5 000 postes, 1 800 sont consacrés à la gendarmerie.

Catherine Frey et Fabrice Curlier

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l’union 160112 d
Pays de France : La Ville va créer les « jardiniers vigilants »

2015 a été marquée par l’inauguration du grand conteneur de rangement.
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Les membres de l’association des jardins familiaux de Pays-de-France ont tenu leur assemblée générale vendredi 8 janvier. Beaucoup de monde dans la salle Mauriac : les jardiniers et leurs familles et selon la tradition, les représentants d’autres jardins familiaux de Reims et l’agglomération, Croix-du-Sud (Michèle Moreau), Jardinot (Jean-Pierre Nivois), Saint-Brice-Courcelles (Gilles Dardard), salon Tendance nature (M. Mangelinck) et la société d’horticulture de Reims et la région avec Jean Kozycki, vice-président, qui s’est souvenu des années 1980, « quand, avec le Foyer rémois et la ville de Reims, nous avons créé cette association et ces jardins » . L’ancien adjoint aux espaces verts de la mandature précédente, Raymond Joanesse, avait également fait le déplacement, « par nostalgie ».

Un regret : les nombreux vols constatés

Le bureau a été reconduit : président, Yves Monflier ; vice-président, Jacques Pigne ; secrétaire-trésorier, Jacques Fonte ; administrateurs, Yahia Bourebrab, Philippe Collard, Bernard Lefèvre, Pascal Lochon et Claude Petit.

Le bilan de l’année culturale 2015 est marqué par l’inauguration dans la joie du grand conteneur de rangement du matériel collectif. L’association compte maintenant acheter un conteneur moins grand pour stocker le petit matériel, une brouette à deux roues et une boîte d’outillage pour les petites réparations. Un regret : les nombreux vols ! La grande porte sera fermée afin de limiter l’accès aux jardins.

La Ville accorde une subvention de 2 200 euros à la structure et Laure Miller, adjointe au maire déléguée aux espaces verts et à l’écologie, a félicité les jardiniers pour la bonne tenue de leur association. Elle a annoncé deux informations municipales inédites, d’abord un gros effort prévu par la ville en matière de végétalisation de toutes les rues de Reims, même les plus petites, avec un doublement du budget de la voirie : « Vous verrez la différence ! » . Ensuite, la création des « jardiniers vigilants », dans le cadre des « voisins vigilants », pour lutter contre les vols dans les jardins. Un panneau en ce sens sera apposé à l’entrée des parcelles.

Après le quitus au trésorier « pour l’excellente gestion de la comptabilité » contrôlée par Évelyne Nkounkou, la réunion s’est achevée par le verre de l’amitié et la galette des Rois.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 160112 c
Association : Le groupe Escapades recherche des adhérents

La bourse aux vêtements, une autre activité d’Escapades.
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Ce groupe de seniors de l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge est composé d’une quarantaine de personnes, de tout âge. Il met en place tout au long de l’année des activités diverses, sorties nature et culturelles, spectacles, repas à thème, voyages, bourses, dont l’objectif est de développer la convivialité et les échanges entre ses membres.

Ces activités sont ouvertes aux habitants du quartier, des autres maisons de quartier ou associations de Reims.

L’animateur Alain Thévenin précise : « Escapades est toujours en recherche de nouveaux adhérents, porteurs de nouvelles initiatives propres à développer ses activités. Un projet est par exemple à l’étude pour constituer un atelier de chant (« Si on chantait ») autour du patrimoine de la chanson française. »

L’ensemble de ces activités a pour objectif d’autofinancer des sorties annuelles (dans le Haut-Jura en mai dernier).

La neuvième bourse aux livres qui se tiendra du samedi 30 janvier au vendredi 5 février dans les locaux de l’espace Billard avec quelque 10 000 ouvrages proposés à des prix modiques constitue une étape importante pour son budget.

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l’union 160112 b
Sécurité : Tinqueux ne veut pas perdre sa police au profit de Croix-Rouge

Laurent Lebœuf et sa pétition devant le bureau menacé : « Déjà plusieurs centaines de signatures ». A.P.
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Un projet de fermeture du poste de police de Tinqueux est dans l’air, dans le cadre d’un redéploiement dont profiterait Reims. Actuellement suspendu, ce projet est déjà combattu.

Tinqueux ne veut pas perdre sa police nationale. Une pétition circule dans ce sens. Et le conseil municipal, à l’unanimité, s’est aussi prononcé de la même façon le 30 novembre dernier. Un projet de réorganisation de la grande maison policière est en effet dans l’air, prévoyant notamment la fermeture du bureau aquatintien au profit du quartier rémois voisin Croix-Rouge.

La pétition, c’est l’opposition municipale qui en est à l’origine, et plus précisément celle qui gravite autour de Christian Lefèvre, ex-premier adjoint du maire Jean-Pierre Fortuné et désormais appartenant au camp de ses opposants.

La pétition est portée par un de ses colistiers, Laurent Lebœuf. Un article de L’union paru en novembre lui avait mis la puce à l’oreille, « où il était question de fusion de notre bureau avec Croix-Rouge. Nous avons mis l’article en ligne, il a suscité beaucoup de commentaires. Du coup, nous avons demandé à Christian Lefèvre que le conseil municipal vote contre le projet. J’ai par la suite été contacté par un policier qui m’a confirmé ce que disait l’article. »

Cette pétition ne semble pas dénuée d’arrière-pensées politiciennes (lire par ailleurs) : en effet, elle ne demande pas seulement le maintien du bureau de police de Tinqueux, mais aussi l’embauche de policiers municipaux supplémentaires. Elle a recueilli plusieurs centaines de signatures. « Il faut dire que les gens de Tinqueux ont l’habitude d’aller à ce bureau de police, indique le maire. C ela évite d’aller à Reims pour déposer une plainte par exemple, et puis c’est une police de proximité, les agents sont connus, et je peux vous dire qu’ils ont plein de travail ! »

« Officiellement, je ne suis avisé d’aucune fermeture », ajoute-t-il cependant. M. Fortuné ne se souvient que de propos vagues du sous-préfet. Et d’un contact avec un policier responsable syndical, qui a confirmé le projet tout en exprimant lui aussi son opposition à celui-ci. Pour en avoir le cœur net, Jean-Pierre Fortuné a sollicité un rendez-vous avec la directrice départementale de la sécurité publique. Il attend une proposition de date. Les attentats de novembre auraient différé le projet. Mais celui-ci est-il enterré pour autant ? Du côté de la préfecture, on juge « prématuré » de s’exprimer sur la question. Le représentant de l’État voit quand même déjà que ça ne passerait pas comme une lettre à la poste.

Antoine Pardessus

L’Essentiel

Des projets de réorganisation de la police nationale dans l’agglomération rémoise ont filtré en fin d’année dernière. Le bureau de Tinqueux serait notamment appelé à fermer au profit de Croix-Rouge. Ce projet est en suspens.

L’opposition municipale de Tinqueux s’est emparée du dossier, faisant circuler une pétition et demandant au maire de prendre une délibération de principe, ce qui a été fait.

Un autre volet de la réorganisation porte sur le bureau du quartier Europe, qui pourrait fermer au profit de Bétheny.

Commentaire : Aubaine pour l’opposition

Le sujet de la réorganisation de la police est une excellente occasion d’exister pour l’opposition municipale de Tinqueux et elle ne s’en prive pas. Certes, la pétition qu’elle a lancée s’oppose bien au départ de la police nationale, et s’adresse donc à ce titre à l’État, mais ses auteurs n’ont pas manqué d’y adjoindre un second volet, critiquant les insuffisances de la police municipale cette fois. Et alors c’est le maire Jean-Pierre Fortuné qui est visé. Ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups.

A.P.

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l’union 160112 a
Sécurité : Les hommes du GIGN auront leur antenne à Reims

Groupe d’intervention de la gendarmerie, le GIGN est engagé face au terrorisme. AFP
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Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé hier la création de quatre pelotons du GIGN. L’un d’entre eux sera installé à Reims.

Avec Nantes, Tours et Mayotte, Reims a été choisie hier pour accueillir une nouvelle antenne du GIGN. Ces quatre pelotons d’intervention interrégionaux de gendarmerie (PI2G) viendront renforcer « le rôle fondamental » de la gendarmerie dans la lutte contre le terrorisme, a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Ils s’ajoutent aux pelotons existants à Orange, Toulouse et Dijon.

« Dans le combat que nous menons contre le terrorisme, la gendarmerie joue un rôle fondamental grâce à son maillage territorial, à sa capacité d’analyse et de recueil du renseignement, à ses compétences en matière judiciaire et d’intervention, à son organisation spécifique placée sous un commandement unique qui lui permet de monter rapidement en puissance en cas d’attaque terroriste », a déclaré le ministre lors de ses vœux à la gendarmerie, sur la base du groupement blindé de la gendarmerie mobile à Versailles-Satory, dans les Yvelines. « Face au caractère diffus de la menace » terroriste, il a également appelé les différentes composantes des forces de l’ordre à « partager l’information » et à « travailler main dans la main » .

« La responsabilité qui est la nôtre est trop importante pour que nous laissions les vaines querelles et les petites concurrences parasiter la poursuite des objectifs qui nous sont communs » , a expliqué Bernard Cazeneuve. Par ailleurs, « nous devons faire évoluer l’articulation des zones de compétences propres à la gendarmerie et à la police. Le sujet est sensible, j’en ai bien conscience, et les difficultés sont nombreuses » , a-t-il déclaré.

Les frères Kouachi avaient été recherchés à Reims

« La menace est plus élevée qu’elle ne l’a jamais été » , a insisté le ministre, évoquant « des cellules disséminées dans plusieurs pays européens et susceptibles de planifier un attentat de façon concertée » et « les risques liés à des comportements d’imitation de la part d’individus qui répondent aux mots d’ordre de Daech en attaquant nos concitoyens sans nécessairement s’inscrire dans un réseau formel » . Ainsi, les attaques contre un commissariat parisien le 7 janvier et l’agression d’un enseignant juif à Marseille lundi ( lire en pages France - Monde) « procèdent du même effet que peut avoir la propagande funeste de barbares sur des esprits qui, parfois psychologiquement faibles ou confrontées à des difficultés personnelles, passent à l’acte » , a-t-il estimé.

La présence permanente du GIGN à Reims rappelle la nuit du 7 au 8 janvier 2015. Quelques heures après les assassinats de Charlie Hebdo, les hommes du Raid, sur la trace des frères Kouachi, avaient investi le quartier Croix-Rouge.

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l’union 160111 c
Sécurité : Bientôt, 80 caméras et 17 policiers municipaux supplémentaires

Le « plan d’action sécurité » de la Ville et de l’Agglo pour ramener la tranquillité dans les rues. Archives Christian Lantenois
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C’était l’une des promesses phares de la compagne municipale du duo Arnaud Robinet/Catherine Vautrin pour « une ville apaisée et une agglomération plus sûre ».

Malgré un léger retard dans le calendrier, 80 caméras devraient être installées d’ici la fin du semestre venant ainsi rejoindre les 36 déjà installées essentiellement dans le centre-ville. Ces nouvelles caméras seront implantées principalement dans les quartiers. Elles seront tournées vers les zones sensibles (ZAC Farman, esplanade Fléchambault, Saint-Thomas, Croix-du-Sud)

Quarante autres viendront compléter le dispositif de vidéosurveillance en 2017 et 40 nouvelles, en 2018. La mairie se dote ainsi de caméras fixes de haute définition, permettant de zoomer, pour lire une plaque d’immatriculation par exemple ou identifier un individu suspect, ainsi que de caméras d’alarme qui se déclenchent en cas de mouvement.

Quelques-unes des communes de l’Agglomération ont déjà fait connaître leurs intentions de se doter aussi d’un tel équipement. À terme à la fin du mandat, ce seront ainsi 225 caméras qui constitueront un maillage du territoire de Reims Métropole. Le centre de supervision urbain va s’installer, toujours d’ici la fin du premier semestre, dans les nouveaux locaux de la police municipale, rue Ernest-Renan.

Un triplement des caméras d’ ici 2018 qui s’accompagne, on le sait d’un doublement des effectifs de la police municipaux, ainsi après le recrutement de 17 agents municipaux l’an passé, un appel d’offres vient d’être lancé : la mairie recherche, à nouveau, à recruter 17 policiers municipaux pour 2016.

A.B.

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l’union 160111 b
Les universités peuvent être des terrains propices

Le jour de la rentrée sur le campus Croix-Rouge à Reims, l’accueil était assuré par les Étudiants musulmans de France.
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Quelque 30 % des Britanniques condamnés pour des faits liés au terrorisme sont issus de l’enseignement supérieur, selon l’association Student Rights, émanation du think tank Henry Jackson Society. Mohammed Emwazi, alias « Jihadi John », le bourreau de l’État islamique à l’accent londonien, probablement tué par un missile américain en novembre, avait obtenu, avant son départ en Syrie, un diplôme d’informatique de l’université de Westminster. Umar Farouk Abdulmutallab, condamné en 2012 pour un attentat manqué dans un avion vers Detroit, était très impliqué au sein de l’association des étudiants musulmans de l’University College London, écrit le correspondant à Londres du Figaro.

Gare aux amalgames

Les universités françaises sont-elles concernées ? A priori, pas autant. Cela n’empêche pas une présence musulmane croissante dans les facultés. À la rentrée universitaire de septembre dernier à Reims, les petits nouveaux étaient accueillis à l’entrée du campus Croix-Rouge par un stand des Étudiants musulmans de France (EMF). Avec bonne humeur, café, croissants et bons conseils. Mais les jeunes femmes qui tendaient les cafés étaient voilées de noir des pieds à la tête.

Sans oser l’exprimer publiquement, certains s’émeuvent dans les instances de l’université de voir l’association à connotation religieuse gagner en importance et se lancer en politique. Elle vient de présenter une liste aux élections de la Communauté d’universités et a obtenu deux élus sous l’étiquette « Active ta fac ». Ces professeurs s’émeuvent mais gare aux amalgames. L’association EMF n’est officiellement pas islamiste, ni même religieuse. Ses représentants l’assurent : « Nous ne sommes pas une association cultuelle mais une association culturelle. À ce sujet, je précise qu’il ne faut pas nous confondre avec les Jeunes musulmans de France (JMF) affiliés à la grande mosquée de Reims. Nous sommes indépendants » , précise Sarah Elabjani, l’une des représentantes de l’association à Reims. « Nous sommes tous étudiants. La différence est que nous utilisons les valeurs de l’islam pour nos actions, c’est-à-dire les valeurs de solidarité, d’écoute et d’assistance. Nous aidons tous les étudiants quelle que soit leur religion. » Jusqu’à maintenant, l’association se contentait d’assistance individuelle et d’être représentée au Crous. Elle vise aujourd’hui des mandats universitaires : « En effet, nous souhaitons viser plus haut, accéder à un autre niveau. Nous allons continuer à présenter des listes aux différentes élections. »

Pour le président de l’université, Gilles Baillat, ce n’est pas un problème : « Toute association représentative des étudiants est en droit de présenter une liste pour des élections. » Concernant le stand le jour de la rentrée, le président ne semble pas au courant : « Normalement, les associations devraient demander l’autorisation mais elles passent souvent à côté une fois officiellement référencées car elles sont connues. En l’occurrence, pour cette année, Nous n’avons pas trace de demande officielle et je ne sais pas s’ils ont eu ou non un stand de rentrée. »

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l’union 160111 a
Feux de voiture et de poubelles

Les sapeurs-pompiers sont sortis deux fois pour éteindre des départs de feu volontaires à Reims au cours de la nuit de samedi à dimanche.

Première intervention, peu après 23 heures, pour une voiture en flammes, une Renault Modus, allée des Nivernais.

Puis à 4 h 52, un feu de poubelles a mobilisé les secours, rue Michel-Hamaide.

Les fonctionnaires de police se sont rendus à chaque fois sur place et ont procédé aux constatations d’usage dans le cadre de l’enquête ouverte pour éclaircir les circonstances précises de ces départs de feu.

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l’union 160110 a
Association : Vél’Oxygène veut mettre les mains dans le cambouis

En 2015, Vél’Oxygène a multiplié les ateliers mobiles de réparation. Cette année, l’association espère trouver un local. Archives
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L’association qui milite pour le vélo en ville comptabilise de plus en plus de cyclistes à Reims. Son grand projet pour 2016 : monter un atelier d’aide à la réparation.

Une vingtaine de deux-roues accrochés aux arceaux à l’entrée de la maison de la vie associative. Quelques vélos pliants à l’intérieur. Des casques et des gilets jaunes pendus à des portemanteaux. Autant d’indices prouvant que l’assemblée générale de Vél’Oxygène est bien en train de se dérouler. Et s’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de la matinée d’hier, c’est bien que l’association est en train de passer à la vitesse supérieure. Non seulement, ses adhérents sont en constante augmentation, mais Vél’Oxygène devrait pouvoir ouvrir prochainement un atelier de réparation, accessible à tous. Quelques chiffres concernant les membres de l’association rémoise qui existe depuis 1998 : ils sont + 37,8 % en un an, de 2014 à 2015, et… + 800 % entre 2007 et 2015. « Nous rassemblons aujourd’hui 288 foyers, explique Antoine Prieur, président de Vél’Oxygène. Ce qui représente 588 cyclistes. » D’une manière plus globale, l’association effectue des comptages réguliers dans les rues de la cité des sacres : ils montrent une progression constante du nombre de cyclistes, de 5 % par an depuis 2009.

Développer la « vélonomie »

Pour rappel, l’objectif de l’association est de « permettre à ses adhérent(e)s de se déplacer plus facilement à vélo dans l’agglomération rémoise ». Elle multiplie donc les actions toute l’année afin de promouvoir le vélo comme « mode de déplacement efficace, tonique, sûr et écologique » (organisation de balades, bourses aux vélos, marquage contre le vol…), mais aussi afin d’être force de proposition auprès de la Ville. Et comme pédaler c’est bien, mais savoir entretenir et réparer soi-même son vélo, c’est mieux, Vél’Oxygène rêve d’aider ses adhérents et tous les cyclistes rémois à mettre les mains dans le cambouis. Régler les freins, serrer le pédalier, réparer une roue crevée ou redresser une jante choquée, ça s’apprend et les bénévoles en connaissent un rayon. L’an dernier, six ateliers mobiles ont pu être mis en place (sur les promenades, à Croix-du-Sud, au parc Léo-Lagrange, au Boulingrin…). À chaque fois, entre 30 et 50 cyclistes ont bénéficié de précieux conseils pour l’entretien de leur deux-roues. « L’avenir de notre association passe par cet atelier », assure le président. L’occasion de lancer un appel pour créer très prochainement un atelier fixe cette fois.

Un local aux Châtillons ?

Il s’agirait toujours d’un « atelier de réparation participatif et solidaire », un lieu d’échange pour apprendre à réparer soi-même et développer la « vélonomie », abréviation subtilement suggestive de « vélo-autonomie ». Et le président d’annoncer une bonne nouvelle : « Nous avons de bonnes chances de pouvoir nous installer dans des locaux mis à disposition par la maison de quartier des Châtillons. Des travaux de mise en conformité ont été réalisés et une commission de sécurité doit passer mi-janvier. » Le local de 60 m 2 serait alors ouvert de manière régulière. « Notre objectif est bien d’avoir pignon sur rue. »

Renseignement sur www.reims.fubicy.org

Alice Renard

« Une malfaçon » rue de Luxembourg

Hier, Valérie Beauvais, adjointe à la voirie, est venue redire aux adhérents de Vél’Oxygène combien la Ville essayait de prendre en compte le vélo lors des réfections de voirie. Plusieurs artères ont été citées comme la rue de Luxembourg qui vient d’être refaite, « mais qui est totalement impraticable pour les cyclistes », se lamente un adhérent. « Il y a effectivement une malfaçon, admet l’élue. Les pavés posés ne sont pas ceux que nous avions choisis. L’entreprise va devoir les remplacer à ses frais. » À un cycliste qui regrette les 14 nouveaux panneaux stop installés à Maison-Blanche, Valérie Beauvais répond que s’ils ne sont pas idéaux, ils ont l’avantage de ralentir le flux de circulation.

Concernant la place Royale, l’élue souligne les difficultés à entretenir une place classée. « Les matériaux sont imposés par l’architecte des Bâtiments de France. Les pavés sont posés sur du sable. 600 bus y passent tous les jours et cela provoque un affaissement. » Du côté du pont de Vesle, elle déplore « qu’on ait construit un tramway sans prendre en compte les vélos » avant d’annoncer une bonne nouvelle : « La rue des Élus sera refaite en 2016. Nous allons pouvoir prendre en compte les vélos. »

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Reims ATTRACTIVE - N° 321- 160109b
Le quartier Croix-Rouge dans « Reims ATTRACTIVE »

N° 321

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CONVENTION : « Ville amie des enfants »

Une ville « amie des enfants » se caractérise par la qualité de ses actions et de ses démarches innovantes en direction des moins de 18 ans. A Reims, par exemple, le Conseil municipal des enfants et des jeunes permet de représenter, en séances plénières, tous les petits Rémois. Signée pour la première fois en 2003 avec l’UNICEF, la convention a été renouvelée fin novembre pour cinq ans. Le but est de promouvoir les droits de l’enfant et leur déclaration (1959)


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Reims récompense le mérite et le civisme

 

 

Comme chaque année, plusieurs habitants particulièrement méritants se sont vu remettre des prix de mérite et de civisme. Pour la « promotion » 2015, le député-maire de Reims, Arnaud Robinet et la députée-présidente de Reims Métropole, Catherine Vautrin, ont ainsi mis à l’honneur 19 récipiendaires, à l’image de huit élèves rémois récompensés pour leurs résultats scolaires et leur état d’esprit.

 

 


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ATHLÉTISME

 

 

Une première corrida prometteuse « Pour une première, c’est une réussite ! Nous avons réussi à mobiliser le tissu associatif, les commerçants, les étudiants, la Maison de l’enfance et l’Hippodrome. » A l’EFSRA (Entente Family Stade de Reims Athlétisme), la satisfaction est de rigueur après l’organisation, le 10 novembre dernier, de la 1re Corrida « Tout Croix-Rouge court », soutenue par l’Etat, Reims Métropole et les bailleurs sociaux. Le club a dénombré en effet près de 250 participants sur l’ensemble des courses : challenge familial, course poussins-poussines, marche nordique chronométrée, course benjamins-benjamines-minimes et course des As regroupant les catégories allant de cadets à masters. A noter que la manifestation était parrainée par Vincent Luis, le triathlète rémois qualifié pour les JO de Rio et membre de l’EFSRA. Sur la ligne d’arrivée, nombreuses ont été les récompenses. Les vainqueurs toutes catégories ont été Christophe Gérard et Anaïs Dechamps.

La corrida de Croix-Rouge fait suite aux deux autres courses de ce type lancées à Orgeval (en mai) il y a 15 ans et à Wilson (octobre), qui en est à sa 4e édition.

 

 


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Carnaval

Le traditionnel carnaval, réunissant jusqu’à 300 enfants et adultes, est en cours de préparation pour le mois de mars


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SERVICE PUBLIC

 

 

Les élus à la rencontre des Rémois dans les mairies de proximité

À partir de la fin janvier, les élus tiendront des permanences mensuelles dans les mairies de proximité.

Objectif : décentraliser les rencontres avec la municipalité.

© Ville de Reims/J. Driol

« Remettre en avant les mairies de proximité et prouver que le service public est présent dans tous les secteurs de la ville. » Tel est le credo du maire Arnaud Robinet et de son équipe municipale, qui s’apprêtent à expérimenter dès la fin janvier les permanences mensuelles dans les mairies de quartier (Europe, Châtillons, Croix-Rouge, Murigny et Orgeval). Ces structures reçoivent effectivement entre 9000 et 15000 administrés chaque année, soit autant que l’Hôtel de ville seul, pour des démarches administratives du même ordre. « Ce sont des mairies comme les autres, des outils à valoriser sur lesquels nous avons remis la devise républicaine et le drapeau français. Les élus y ont donc toute leur place et souhaiteraient pouvoir y rencontrer les Rémois ». Des problématiques et questionnements sur tous les sujets de la vie quotidienne pourront être abordés : cadre de vie, logement, sécurité, voirie… Chaque dernier samedi du mois, en matinée, un élu tiendra donc permanence dans ces cinq lieux d’accueil ouverts à tous et recevra les Rémois qui le désirent sur rendez-vous

Pour prendre rendez-vous avec vos élus : Reims contact au 03.26.77.78.79 (à partir du 18 janvier) ou directement dans vos mairies de proximité.

 

 


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POUR QUI ?

Les critères d’attribution du Fisac sont les suivants : être situé dans les quartiers concernés par la rénovation urbaine (Croix- Rouge, Épinettes, Wilson, Orgeval) et celui des Châtillons, ou encore être prêt à s’y implanter. Il faut également justifier d’au moins six mois d’activité et d’un chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros par an (contre 800000 euros auparavant).

Les investissements éligibles concernent quant à eux les aménagements immobiliers (construction, rénovation de locaux, mise aux normes de sécurité, d’environnement ou d’accessibilité), les devantures (rénovation des façades commerciales, des enseignes, des vitrines), les outils de production (machines, outils) et les véhicules.

Côté financement, l’intervention du Fisac peut atteindre 40% d’une dépense hors taxe comprise entre 5000 et 75000 euros, plafonnée à 30000 euros. Plusieurs demandes sont donc possibles pour une même entreprise dans la limite de ce plafond.

FISAC TRAMWAY : COMME SUR DES RAILS

Toujours dans l’accompagnement des entreprises, le dispositif Fisac a également accompagné la fin des travaux du tramway à Reims dès 2011.

D’abord limité à un périmètre n’allant pas au-delà de 50 mètres du tracé, il s’est ensuite élargi à 200 mètres. Les dossiers sont désormais clos. Les 17 entreprises bénéficiaires ces dernières années en sont satisfaites et semblent avoir regagné en vitalité

Fisac en Zus - infos avant démarrage des travaux : Delphine Massart, 03.26.77.87.66 et delphine.massart@reims.fr.


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ACTUS JUDICIAIRE : Mesures adoptées pour une tranquillité assurée

Signée début 2015, la convention entre les collectivités locales et le Parquet connaît ses premiers effets. Quelles sont les principales mesures en matière de prévention et de répression ?

C’est dans le cadre de la Stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance 2015-2017, que de nouveaux dispositifs, en lien avec l’État, sont opérationnels depuis septembre. Quatre axes sont visés : la prévention sociale et éducative tout d’abord, passant par un meilleur suivi des mineurs délinquants. La tranquillité résidentielle ensuite, avec la vidéosurveillance et le dispositif « Participation citoyenne ». Cette opération, connue en milieu rural, apparaîtra en janvier dans les zones urbaines. Des représentants des quartiers (la Lézardière, Murigny) ainsi que les Jardins familiaux ont travaillé avec la collectivité en faveur de la lutte contre les cambriolages.

Troisième axe : l’action judiciaire et la réparation des méfaits, via les Travaux d’intérêt général (TIG). « Le but sera d’augmenter le volume d’accuei l . Auparavant, les services de la collectivité, sur tout techniques, recevaient 40 personnes par an condamnées à des TIG. Dès 2016, ce chiffre doublera et l’exécution se fera dans d’autres services » résume Xavier Albertini, adjoint au maire délégué à la Sécurité. Enfin, le rappel à l’ordre permet au maire, depuis décembre, de convoquer les auteurs d’incivilités, notamment les mineurs. « Il s’agit là d’une première réponse, dans une chaîne globale, pour produire un électrochoc. » Le tout en lien avec le Parquet, la Police municipale et l’Éducation nationale

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Loisirs

Belote à Croix du sud, dimanche 10 janvier à 13 h 30, 5 avenue Léon Blum à Reims. Tél. 03 26 06 56 66.

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La grande échelle au-dessus des eaux

Hier à 5 heures, une importante fuite d’eau a nécessité l’intervention des pompiers allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. Douze appartements ont été inondés. La fuite initiale se trouvant au sixième étage, les sauveteurs ont dû utiliser leur grande échelle pour accéder à certains des logements. Les opérations d’assèchement n’ont pris fin qu’à 8 heures.

Mardi, la grande échelle avait déjà manœuvré sur Sadi-Lecointe pour accéder à un appartement du 2 e étage lui aussi inondé par une fuite d’eau.

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l’union 160108 b
AUJOURD’HUI

La bénévole de l’association Je vous écris ces quelques lignes sera présente de 14 à 16 heures pour vous aider à écrire des courriers personnels ou professionnels, ainsi qu’à remplir des dossiers administratifs.

Ce service est gratuit.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar. (Gratuit)

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l’union 160108 a
Rendez-vous

L’association des jardins familiaux de Pays-de-France se réunira en assemblée générale le vendredi 8 janvier à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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l’union 160107 e
Rendez-vous

L’association des jardins familiaux de Pays-de-France, présidée par Yves Monflier, réunira son assemblée générale vendredi 8 janvier à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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l’union 160107 d
Loisirs

Belote à Croix du sud, dimanche 10 janvier à 13 h 30, 5 avenue Léon Blum à Reims. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 160107 c
Rendez-vous

Conférence proposée par la Licra de Reims ayant pour thème « Rwanda 1994, génocide des Tutsi, les vies d’après ? » avec Alain et Dafroza Gauthier. Mardi 12 janvier à 18 h 30 à Neoma Business School, 59 rue Pierre-Taittinger. Contact : licra.reims@free.fr ou 06 87 94 40 50.

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l’union 160107 b
Société : À Reims, une soirée surréaliste qui reste dans les mémoires

Spectacle assez surréaliste où les hommes du Raid interviennent tandis que des habitants du quartier observent la scène à quelques mètres des policiers… Christian Lantenois
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Journalistes du monde entier et habitants du quartier cohabitent toute la nuit alors que la police scientifique passe l’appartement de Saïd Kouachi au crible.
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« Les gens étaient sous le choc, déboussolés : “où suis-je ? qu’est-ce qui se passe ? » Mohamed El Haddaoui
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Le ralliement de Saïd Kouachi à l’attentat contre Charlie Hebdo reste un mystère.
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Me Flasaquier, avocat de la veuve de Saïd : « Elle ne savait rien ».
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Un an après la traque des frères Kouachi dans le quartier Croix-Rouge de Reims, où Saïd habitait, les habitants se souviennent surtout de l’impressionnant ballet policier et médiatique.

Sur le balcon du premier étage, les pots de fleurs ont remplacé les vélos. Sur la boîte aux lettres, le nom de Kouachi a aussi disparu, depuis longtemps. C’est là, dans cet appartement de l’avenue Bonaparte, au cœur du quartier Croix-Rouge de Reims, que vivait Saïd, l’aîné des deux frères Kouachi, avec sa femme et leur jeune enfant.

À l’approche de la date anniversaire des attentats de janvier 2015, l’épouse qui habite toujours sur place a préféré quitter Reims pendant plusieurs semaines pour éviter notamment la pression médiatique. Car un an après, tout le monde ici se souvient encore très bien de la nuit du 7 au 8 janvier 2015. Celle où les hommes du Raid ont débarqué en force pour investir les lieux à la recherche des deux frères en cavale après la tuerie de Charlie Hebdo. Cette nuit où les experts de la police scientifique ont passé au crible de 23 heures 30 à 5 heures du matin le logement à la recherche d’indices sur les Kouachi tandis qu’à l’extérieur des centaines de badauds et dizaines de journalistes du monde entier faisaient le pied de grue…

« J’étais chez moi et je regardais les événements à la télé quand on a entendu du bruit dehors, raconte un des locataires de l’immeuble. J’ai regardé à la fenêtre et là c’était comme à la guerre avec des robocop armés et casqués partout. »

« C’était du n’importe quoi se souvient Amine. J’habite dans des immeubles juste en face et on a vu arriver d’un coup des hommes armés et juste derrière eux des dizaines de caméras. Moi j’étais dans le hall de l’immeuble et j’avais des policiers qui s’étaient installés juste devant moi avec leur fusil. Ils étaient à un mètre ! »

De cette nuit-là, Jordan garde lui aussi des souvenirs très précis. Il était avec des amis devant l’immeuble de Saïd Kouachi une bonne partie de la nuit. « Plus pour se marrer qu’autre chose et voir ce qui se passait avec toutes les télés… J’ai même un ami qui est passé sur une chaîne australienne. »

Deux autres appartements occupés par des proches du couple Kouachi ont été investis cette nuit-là, avenue Bonaparte mais aussi esplanade Eisenhower. Benjamin Ossenne se souvient : « Dès que j’ai entendu parler de Croix-Rouge à la télé, je suis allé sur mon balcon pour voir s’il se passait quelque chose. Tout était calme. Et puis j’ai vu arriver 13 ou 14 voitures remplies de policiers. Ils sont descendus, sont entrés dans l’immeuble d’en face pendant que d’autres restaient autour. »

La crainte de la stigmatisation du quartier

Dans le quartier, on n’aime pas trop parler de ces événements. « C’est montrer toujours le mauvais côté , lâche Jordan. Ok, il y a des endroits un peu chauds, tendus… mais ce n’est pas une raison »

La stigmatisation. C’est principalement ce que craignaient il y a un an les habitants du quartier. Benjamin Ossenne était de ceux-là. « Ce sont tous les habitants qui risquent d’en souffrir » , disait-il alors. Ses craintes se sont confirmées. « Quand j’allais voir des amis au centre-ville, combien de fois m’a-t-on dit Croix-Rouge c’est dangereux, il y avait un terroriste là-bas . Mais les habitants ne le connaissaient pas ! Il n’était pas d’ici ! Notre quartier n’est pas une fabrique de terroristes ! »

« Croix-Rouge ! Croix-Rouge ! Croix-Rouge partout en France dès qu’on allume la télé ou qu’on écoute la radio. C’est terrible pour l’image du quartier » , se désolait alors Mohamed El Haddaoui, président d’association rencontré au matin du 8 janvier.

Un an après, il n’a rien oublié. « Les gens étaient sous le choc, déboussolés : Où suis-je ? Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi le quartier ? Leur premier réflexe fut le repli, l’isolement chez soi, le refus d’en parler, mais nous avons réagi. Il fallait se mobiliser pour dire que cet individu, qui n’avait même pas grandi ici, ne représentait pas le quartier. Nous sommes allés voir les habitants, nous avons beaucoup discuté avec eux, nous avons sensibilisé les familles pour qu’elles présentent leurs condoléances et participent aux manifestations contre le terrorisme. Nous-mêmes, à plusieurs reprises, avons organisé des minutes de silence dans le quartier. »

Croix-Rouge avait enfin absorbé l’onde de choc du 7 janvier quand le 13 novembre est arrivé. Dans le quartier, beaucoup ont tendu le dos, de peur d’apprendre qu’un nouveau Saïd Kouachi vivait parmi eux. « C’est vrai que j’y ai pensé en me disant : Est-ce que ce sont encore des gens de chez nous » , souligne Amine. « Mais heureusement non ! »

Nul doute que les « commémorations » des attentats de janvier 2015 vont réveiller quelques mauvais souvenirs ici. Même si ici, tous le reconnaissent : « En un an rien n’a vraiment changé. Ni en bien, ni en mal… »

Grégoire Amir-Tahmasseb et Fabrice Curlier

Saïd Kouachi, terroriste sur les pas de son frère

Croix-Rouge est un gros village. La plupart des habitants se connaissent, de près ou de loin. Aussi, quand ils ont appris que la traque d’un des terroristes menait dans leur quartier, tous ont retenu leur souffle : lequel de nos jeunes avait pu commettre pareille abomination ? Une sorte de soulagement a suivi la révélation du nom. « Saïd Kouachi ? Je ne vois pas qui c’est » , fut la réponse maintes fois entendue le jour d’après.

Né le 7 septembre 1980 à Paris, l’aîné des frères Kouachi menait une existence discrète à Croix-Rouge. Il vivait auparavant à Gennevilliers, ville des Hauts-de-Seine où il a connu son épouse. Celle-ci a de la famille à Reims. Ils y ont déménagé en 2010, à une époque où la jeune femme a appris qu’elle souffrait d’une maladie évolutive. Ils ont occupé un premier logement, avant de s’installer avenue Bonaparte en 2012, année de naissance de leur fils unique.

Accro à un jeu vidéo

Lui au RSA, elle adulte handicapée, le couple vivait des prestations sociales. « Avant de venir à Reims, Saïd était employé au service propreté de la Ville de Paris, en contrat d’avenir » , indique l’avocat de sa femme, M e Antoine Flasaquier, mais d’absences répétées en insubordination, il s’est fait renvoyer en 2009. « À Reims, Saïd n’a jamais travaillé. Certains ont dit qu’il avait ouvert une librairie coranique, mais c’est faux. Il y a eu confusion avec une autre personne. »

Isolé chez lui, Saïd Kouachi passait ses journées à « s’occuper de son fils » et à « jouer à Fifa » , une série de jeux vidéo de football dont il était gros consommateur. Il fréquentait régulièrement la salle de prière proche de son domicile, sans jamais se mélanger aux autres fidèles ni se faire remarquer par un quelconque prosélytisme. À la maison non plus, sa femme assure n’avoir rien vu venir (lire ci-dessous).

Si Chérif Kouachi était déjà connu de la justice, depuis son implication dans la filière parisienne des Buttes-Chaumont (réseau qui acheminait des djihadistes en Irak), Saïd, lui, n’avait à son passif que « deux heures de garde à vue » en marge de cette affaire. « Je ne sais pas à quel moment il a basculé dans la préparation de l’attaque contre Charlie Hebdo » , concède M e Flasaquier, « mais je suis convaincu, comme sa femme, qu’il a été entraîné par son frère, que des deux, Chérif était le meneur. Dans le dossier, tout tourne autour de Chérif. Quand on s’intéresse aux liens avec Amedy Coulibaly, tout ramène vers Chérif. »

Chérif le costaud, Saïd le petit

La simple observation des vidéos amateurs tournées dans les minutes qui ont suivi le massacre accrédite la thèse de l’avocat. Les deux frères y sont facilement identifiables : Chérif le costaud, Saïd le petit. C’est Chérif qui conduit (Saïd n’a pas le permis), Chérif qui hurle dans la rue le poing levé, Chérif qui aide son frère à remettre sa kalachnikov en état de marche, Chérif qui s’en va abattre le policier Ahmed Merabet. C’est Chérif, enfin, qui revendique sur BFMTV le massacre de Charlie Hebdo au nom de Al-Qaida dans la péninsule arabique.

Le cheminement de Saïd Kouachi vers ce projet meurtrier reste un mystère. « L’explication doit se trouver dans cette relation étroite qui l’unissait à Chérif » , suppose M e Flasaquier. « Ils ont eu une enfance difficile. Saïd s’est toujours cru investi de l’obligation de protéger son petit frère. Quand est-ce qu’il a compris ce qui allait se passer ? Comment a-t-il décidé de passer à l’action avec lui ? Nous n’en savons rien et nous ne le saurons sans doute jamais. »

Fabrice Curlier

Durant ces heures de fièvre, l’infatigable poison de la rumeur

Des douzaines de rumeurs, parfois initiées par des particuliers, circulèrent dans ces heures de fièvre. Impossible, ici, d’être exhaustif. Là, c’était le Raid qui allait intervenir aux Épinettes et à Wilson ! Ici, un « hélicoptère noir » posé sur un terrain de foot à Orgeval ! Non, Tinqueux ! La preuve ? On voit son projecteur. En fait, l’éclairage du stade… Nombreux furent ceux qui, ce soir-là, frôlèrent la surchauffe.

Certains médias pressés se prirent les pieds dans le tapis : « Libé » annonçait des interpellations quand il n’y en avait pas ; le lendemain, une radio locale parlait d’un mort ! etc. Si une information « bidon » reste un excellent moyen de se décrédibiliser, la diffusion en temps réel de faits avérés - tel que l’arrivée du Raid sur Reims - fit aussi enrager des policiers soucieux de conserver un effet de surprise sur ceux qu’ils traquaient.

À l’époque de l’info consommée en continu, des réseaux sociaux et d’une presse en crise, la tempérance ne fut pas toujours la règle. Ce n’est plus un scoop : les médias se ressemblent, se copient et, parfois, tombent dans la surenchère. Le 11 février, le CSA distribuait les mauvais points de cette course à l’échalote XXL : 15 mises en garde et, plus grave, 21 mises en demeure.

« Sa femme n’a détecté aucun signe avant-coureur »

Ce fut l’appartement le plus filmé de la planète dans la nuit du 7 au 8 janvier 2015 . Un an après, la veuve de Saïd Kouachi y vit toujours, par obligation. « Elle a fait une demande de relogement qui n’a pas abouti » , observe son avocat, M e Antoine Flasaquier.

En ce début d’année, le logement est vide. « Mme Kouachi m’a dit qu’elle allait s’absenter loin de Reims, plusieurs jours, pour fuir la pression médiatique. Elle veut éviter de voir à la télé, d’entendre à la radio, de lire dans la presse toutes ces choses qui lui rappellent que son mari était un terroriste. C’est très lourd, très pesant pour elle d’être la femme de quelqu’un qui a tué des gens, un acte qu’elle condamne, qu’elle considère injustifiable, inqualifiable. »

Un an plus tard, M e Flasaquier constate que le discours qu’il tenait dès les premiers jours est enfin devenu « audible » . « Personne ne croyait Mme Kouachi quand elle affirmait ne rien savoir. Or, elle n’a fait que 40 heures de garde à vue sur 144 possibles, les juges ne l’ont jamais convoquée depuis et n’ont engagé aucune poursuite contre elle. Aujourd’hui, c’est une femme qui tente de reconstruire sa vie autour de son fils et de sa famille. »

Un départ sans adieu

Son avocat indique qu’elle « n’a détecté aucun signe avant-coureur jusqu’au matin même de l’attentat » . « Comment ai-je pu être aussi aveugle ? Cette question l’obsède depuis un an. » Même si Saïd était bien ancrée dans la religion, « sa femme n’était pas soumise » . « Dans le ménage, c’est elle qui portait la culotte, gérait les comptes, par exemple disait oui ou non à Saïd quand il lui demandait d’acheter un nouveau jeu Fifa. Pourquoi n’ai-je rien vu venir ? S’agissait-il d’un agent dormant qui s’est marié avec moi uniquement par intérêt ? Après avoir beaucoup réfléchi, elle n’y croit pas et arrive à cette conclusion, que je partage : Saïd s’est laissé embarquer par son frère. Elle pense même que le matin du 7 janvier, quand Saïd a pris le train pour le rejoindre à Paris, ce qu’il faisait régulièrement, il ne savait pas ce qui allait se passer. Il était normal, il lui a fait un petit bisou, sans étreinte particulière, sans adieu à son fils qui dormait. Elle n’arrive pas à comprendre comment il a pu la laisser seule, malade, avec cet enfant qu’ils ont tellement désiré. »

La presse a évoqué un voyage de Saïd Kouachi au Yémen à l’été 2011. Difficile de ne pas remarquer son absence. À moins que… M e Flasaquier : « Certains éléments me laissent à penser que Chérif avait volé le passeport de Saïd pour effectuer ce voyage. »

F.C.

L’Essentiel

-  Quelques heures après les attentats à Paris, la rumeur d’une opération policière d’envergure à Reims prend forme en début de soirée.

-  Lancée le 7 janvier vers minuit sur trois sites du quartier Croix-Rouge, dont l’appartement où vivait Saïd Kouachi, l’intervention proprement dite durera quelques minutes avec les interpellations de cinq proches des deux terroristes (tous relâchés les jours suivants).

-  Ce sont ensuite les hommes de la PJ et de la police technique et scientifique qui passeront la nuit sur place pour collecter des indices tandis qu’à l’extérieur des centaines d’habitants assistent au « spectacle » avec des journalistes du monde entier.

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l’union 160107 a
sécurité : Dix policiers rémois médaillés après la traque des terroristes

Trois officiers et sept agents de la brigade anticriminalité ont été décorés.
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Au commissariat de Reims, certains l’appellent « la nuit la plus longue » , cette nuit du 7 au 8 janvier 2015 où des centaines de policiers lancés aux trousses des frères Kouachi ont débarqué à Croix-Rouge (lire notre supplément). Sur place, les nombreux effectifs venus de Paris – comme le Raid et la sous-direction antiterroriste – ont été épaulés par les services locaux : sécurité publique de la Marne, SRPJ de Reims, gendarmerie.

Sur décision du ministre de l’Intérieur, dix policiers du commissariat de Reims se sont vus remettre la médaille de la sécurité intérieure pour leur participation aux opérations : trois officiers de la sécurité publique qui étaient chargés du dispositif de protection, sept agents de la brigade anticriminalité. Par ces décorations, remises récemment en préfecture de Châlons-en-Champagne, le ministre de l’Intérieur a voulu saluer « l’engagement et l’implication » de ces fonctionnaires lors des opérations de Croix-Rouge, médailles qui « symbolisent » également « la lutte de l’État contre le terrorisme » .

 

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À faire aujourd’hui : Atelier photo gratuit

 

 

Les logiciels de photographie numérique à la médiathèque Croix-Rouge.

À partir de 9 h 30, inscription au 03 26 35 68 40.

 

 

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À la médiathèque croix-rouge

Parents et enfants (à partir de 8 ans) sont invités, entre 14 et 17 heures, à venir jouer gratuitement à des jeux de société ou à la Wii, le programme changeant une semaine sur deux. Renseignements : 03 26 35 68 40.

De notre stagiaire

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Rendez-vous

L’association des jardins familiaux de Pays-de-France, présidée par Yves Monflier, tiendra son assemblée générale vendredi 8 janvier, à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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Justice tribunal correctionnel : Triple relaxe après une agression

L’agression - avérée par des incapacités de travail - avait eu lieu au printemps dans un parc situé sur l’avenue Bonaparte.
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Le 21 mai, trois personnes d’origine guyanaise étaient passées à tabac dans Croix-Rouge. Motif : « On est chez nous ! » Les trois prévenus niaient en bloc. Ils ont été relaxés, hier.

Le 21 mai, trois personnes d’origine guyanaise, deux hommes et une femme, se trouvent dans un parc de l’avenue Bonaparte, situé dans le quartier Croix-Rouge. Soudain, une « dizaine d’individus » , selon le résumé de la présidente, hier, à l’audience, leur tombe dessus. Selon les victimes, les agresseurs auraient tonné : « On est chez nous ! » Il est question d’un couteau, d’une batte de base-ball et de barres de fer. Deux jours plus tard, des plaintes sont déposées.

Quatre jours d’incapacité de travail pour l’une des deux victimes rouées de coups, trois jours pour l’autre. Le médecin énumère : plaie saignante au front, entaille sur une fesse correspondant à un coup de couteau, etc. Des signalements sont donnés aux enquêteurs. Des planches photos sont montrées aux victimes. Et des suspects sont identifiés. Trois le seront une seconde fois, derrière une vitre sans tain, par l’une des victimes.

Huit mois de prison requis

Le 3 décembre sont interpellés trois jeunes hommes : Mahrez Bakhouche, Nasser El Hanine et Wasim Bezaze, âgés de 19 ans. Tous nient les faits reprochés. Les voilà poursuivis pour violences aggravées par deux circonstances – en réunion et avec arme. Tous ont un ou des antécédents judiciaires et deux sont en état de récidive. Le 4, dans le cadre d’une comparution immédiate, ils demandent un délai pour préparer leur défense. D’ici là, les juges les envoient derrière les barreaux d’une maison d’arrêt.

De nouveau à la barre, hier, ils nient, expliquant avoir été, le 21 mai, « chez (leurs) parents » respectifs. « Faut que je rentre dans ma famille, là où est ma place » , demande Nasser.

Pour la substitut du procureur, la culpabilité des trois prévenus ne fait aucun doute. « Ce n’est jamais eux, si l’on en croit leurs explications. Sauf que les victimes les ont identifiés. » Huit mois de prison, dont la moitié avec sursis, pour chacun des trois – et la révocation d’un sursis pour l’un des trois.

Pour les avocats de la défense, l’innocence des trois prévenus ne fait aucun doute. « Vous n’êtes pas là pour valider des procédures mal menées » , assure M e Benkoussa. « C’est un dossier hallucinant ! » , s’insurge à son tour M e Ludot. « Il faudrait peut-être revenir à un peu de réalisme ! » , ambitionne M e Ammoura. Le délai des plaignants pour porter plainte, les contradictions – supposées – sur les circonstances de l’agression, l’épisode de la vitre sans tain, etc : tout est battu en brèche. Délibérations. À l’issue desquelles les trois prévenus sont relaxés « au regard du doute qui subsiste » , explicite la présidente.

Des applaudissements fusent dans l’instant du fond de la salle d’audience, occupée par quelques proches des prévenus. « Non, non, coupe la présidente. On n’est pas au théâtre ici ! » Les visages des prévenus sont barrés de larges sourires.

Mathieu Livoreil

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l’union 160106 c
Les résidences Acobha à vendre

Alain Nicole, potentiel acquéreur.
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La CCI a peut-être trouvé une solution pour les résidences universitaires Acobha qu’elle ne parvient pas à rentabiliser. Il est question de les vendre au groupe Plurial Novilia, ex-Effort Rémois et d’en confier la gestion à la mutuelle étudiante MGEL. Didier Fages, 2 e vice-président de la chambre en charge du dossier ne s’avance pas : « Cela a été envisagé mais ce n’est pas réalisé. » Alain Nicole, directeur général de Plurial Novilia confirme que des discussions se préparent : « Ce n’est pas validé par notre CA mais nous sommes autorisés à en discuter. » Rappelons que ces résidences situées à côté de l’école de commerce, à Croix-Rouge, coûtent chaque année de substantielles avances de trésorerie à la CCI.

 

 

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Permanences

Les prochaines permanences publiques des conseillers départementaux de Reims 3, Albain Tchignoumba et Zara Pince, se tiendront vendredi 8 janvier de 10 à 12 heures à l’annexe de la mairie, 1 bis avenue du général-Bonaparte, et samedi 16 janvier de 10 h 30 à 12 h 30 à l’espace Watteau de la maison de quartier Croix-Rouge, 3 allée Antoine-Watteau.

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Conjoncture : Les événements qui vous attendent en 2016

Au cours du premier semestre de 2016, 80 caméras vont être déployées ; 40 autres seront installées en 2017 et 40 en 2018. Et dix-sept agents de police municipale vont être recrutés. Archive Christian Lantenois
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Quels faits devraient marquer l’année qui vient de débuter ? On essaye de vous prédire l’avenir, sans boule de cristal. Entre grands chantiers, événements et nouveautés.

1 Sécurité

La sécurité était une des priorités du candidat Arnaud Robinet aux municipales avec l’ambition de tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance et de doubler l’effectif de la police municipale. En 2016, cette volonté va se traduire par le déploiement de 80 caméras au cours du premier semestre ; 40 autres seront installées en 2017 et 40 en 2018. Par ailleurs, une procédure de recrutement de 17 agents de police municipale vient d’être lancée.

2 Intercommunalité

Pour le maire, Arnaud Robinet, c’est le gros chantier de l’année 2016. Il parle de la mise en place du Grand Reims. La commission départementale de la coopération intercommunale se réunira après les vacances de février. Les nouveaux schémas départementaux de coopération intercommunale doivent être arrêtés avant le 31 mars 2016. Et les nouvelles intercommunalités seront effectives au 1 er janvier 2017. Pour l’heure, on se dirigerait vers un ensemble de 143 communes, des localités du Tardenois frapperaient encore à la porte. Avec les chiffres dévoilés par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), c’est une communauté urbaine de près de 300 000 habitants qui se dessinerait. Une vraie révolution !

3 Elektricity

2016 sera-t-elle l’année des dernières soirées du festival électro sur le parvis de la cathédrale ? Après une édition 2015 en demi-teinte, certains évoquent une nouvelle formule qui se déroulerait plutôt en mai et plutôt au parc de Champagne à partir de 2017, avec une impasse en 2016… Non, affirme Cédric Cheminaud. Le directeur de la Cartonnerie, qui coproduit l’événement avec Césaré, confie travailler actuellement avec la mairie sur le prochain Elektricity… qui se déroulera bien en 2016 et bien sur le parvis, « fin septembre ou début octobre ». « On en est à une phase de remise à plat du projet. Elektricity a 13 ans. Un festival qui n’évolue pas est un festival qui meurt (…) Voilà deux ans qu’on monte le festival, qu’on se l’approprie. Avec la nouvelle équipe en place depuis 2014, on réfléchit, on décortique tout. Avec comme objectif de trouver le meilleur fonctionnement. Mais il est prématuré de dire qu’il n’y aura pas de festival cette année et qu’il déménagera au parc de Champagne. On en est très loin. »

4 Sernam

Évidemment, « le projet de complexe aquatique et ludique va s’accélérer en 2016 » , explique Arnaud Robinet, maire. La démolition doit s’achever ces prochains jours. L’appel d’offres pour l’architecte et le groupe d’entreprises va être lancé. De même, c’est en 2016 qu’on aura le rendu de l’étude sur le projet urbain centre gare (gare multimodale, central park), le point de départ d’un nouveau visage de ce secteur qui va du tri postal/Sernam au Boulingrin et du Boulingrin jusqu’au canal.

5 Rénovation urbaine

2016 sera l’année des protocoles de préfiguration du second volet de l’Agence nationale de rénovation urbaine, ceux qui vont définir les projets à développer et à bâtir dans les quartiers Châtillons, Europe, Croix-Rouge et Orgeval. Là encore, c’est le futur de Reims qui se dessine.

6 Unesco

L’été 2016 sera l’occasion de fêter les 25 ans de la première inscription rémoise au patrimoine mondial de l’Unesco (cathédrale, palais du Tau, basilique Saint-Remi) et le premier anniversaire de la seconde (Coteaux, maisons et caves de Champagne), au travers notamment d’une mise en valeur du patrimoine et des Assises territoriales des coteaux, maisons et caves de champagne justement. La Saint-Vincent à Reims programmée le 16 janvier (la dernière remonte à 2007) fera aussi de la cité des sacres la capitale du champagne, tout comme le salon Destination vignobles qui se déroulera à Reims les 11 et 12 octobre 2016, après avoir eu lieu à Lyon en 2014.

7 Run in Reims

Le marathon de Reims a fait couler beaucoup d’encre en 2015. Il en sera toujours question en 2016. S’appellera-t-il Run in Reims ? Il s’agit d’une marque d’Amaury sport organisation, cela dépendra donc de l’appel d’offres qui a été lancé par la Ville. « En tout cas, il y aura un marathon » , assure le maire.

8 Nouveautés

Au chapitre des nouveautés en 2016, on peut noter un salon du cheval avec un concours indoor de poney en février, une coupe de France des IUT (instituts universitaires de technologie) en mars et avril, le boom bap festival (qui pourrait devenir un festival biennal étoffé autour du street art)… La tournée « Expo France 2025 » passera par la cité des sacres en 2016, rappelons qu’il s’agit de promouvoir la candidature de la France à organiser l’exposition universelle en 2025.

9 La fontaine Subé

Bien sûr, de nombreux de travaux de voirie, sur le patrimoine, dans les écoles… sont prévus en 2016. On retiendra un chantier symbolique concernant la fameuse fontaine Subé, place d’Erlon. Un des emblèmes de la ville retrouvera vie au premier semestre 2016 avec sa remise en eau, la consolidation, la réparation et le nettoyage de la statuaire, la valorisation du monument à travers une mise en lumière de l’édifice et de ses bassins avec un système de leds.

10 Musique

Le concert de Louise Attaque, prévu le 19 mars à La Cartonnerie, en fait déjà saliver quelques-uns. Comme partout, les billets mis en vente cet automne se sont arrachés en quelques jours. Le 17 août 2015, dix ans après leur dernier album et quatre ans après la publication d’un best-of aux allures de solde de tout compte, la bande à Gaëtan Roussel annonçait son retour. Menu copieux cette année avec un nouvel album et la tournée triomphale qui va avec. Leur premier album, Louise Attaque (1997), écoulé à près de 3 millions d’exemplaires, reste la meilleure vente dans l’histoire du rock français. Toujours à La Cartonnerie, signalons également, parmi les temps forts attendus, les concerts de Machine Head, cador du métal depuis belle lurette, le 19 février, et celui de Lily Wood and the Prick, le 23 mars.

Yann Le Blévec, Marion Dardard et Mathieu Livoreil

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LE CHIFFRE DU JOUR

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Rendez-vous

L’association des jardins familiaux de Pays-de-France, présidée par Yves Monflier, réunira son assemblée générale, vendredi 8 janvier, à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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Rendez-vous

Conférence proposée par la Licra de Reims ayant pour thème Rwanda 1994, génocide des Tutsi, les vies d’après ? avec Alain et Dafroza Gauthier.

Mardi 12 janvier à 18h30 à Néoma Business School, 59 rue Pierre Taittinger.

Contact : licra.reims@free.fr ou 06 87 94 40 50.

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Rendez-vous

Assemblée générale de l’association des jardins familiaux de Pays-de-France, présidée par Yves Monflier, le vendredi 8 janvier, à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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Rendez-vous

Conférence de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) le mardi 12 janvier à 18 h 30 à Neoma (59, rue Pierre-Taittinger) sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, « une cicatrice dans l’histoire », par Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda.

Renseignements : licra.reims@free.fr.

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Une nuit de la Saint-Sylvestre plutôt calme

Deux véhicules ont été incendiées place Pierre-de-Fermat, à Reims.
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On a dénombré huit voitures calcinées et huit feux de poubelles, sur l’ensemble du département de la Marne, pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Des incendies localisés essentiellement à Reims. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive puisqu’à la préfecture on se refuse à communiquer les chiffres officiels mais voici les incendies qui ont pu être recensés.

Interventions essentiellement à Reims

Le premier appel concerne Châlons-en-Champagne, rue Marcellin-Berthelot, il s’agit d’un feu de poubelles. Il est 21 h 30. Même heure, même objet, cette fois, les sapeurs-pompiers interviennent à Bétheniville, place du 8-Mai 1945. À Reims, la première violence urbaine est référencée à 21 h 45, à Croix du Sud, allée Yves-Gandon. Des poubelles sont incendiées. D’autres le seront peu avant une heure du matin, boulevard Franchet d’Espérey et avenue Georges-Hodin. Les pompiers y reviendront, cinq heures plus tard, pour d’autres poubelles en feu.

Côté voitures calcinées, à Reims, les sapeurs-pompiers semblent être intervenus surtout dans le quartier Orgeval (rue Galliéni à 22 h 15 ; place Pierre-de-Fermat, peu avant 23 heures pour deux voitures en feu). Et un peu plus loin, quartier de Laon, rue Auguste Walbaum, un véhicule a fini calciné, peu avant une heure du matin, en ce jour de l’An. À Wilson, on déplore une voiture en feu rue Biebuyck-Chauvet à 23 heures. À la Neuvillette aussi, une voiture a été incendiée, allée André-Messager, vers 3 heures. Dernière intervention à Reims, pour une voiture en feu, au pont de Witry, rue Marcelle-Loiseau à 5 heures. À Cormontreuil, on dénombre un seul feu de voiture, les pompiers de la caserne Marchandeau sont ainsi intervenus, à 21 h 50, boulevard Hugo. Par ailleurs, à Châlons, au cours de la nuit, les pompiers devront gérer deux autres feux de containers : rue Jean-Charcot (à 0 h 30) et boulevard Kennedy à une heure.

A.B.

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Rendez-vous

Assemblée générale de l’association des jardins familiaux de Pays-de-France, présidée par Yves Monflier, le vendredi 8 janvier, à 18 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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En image à croix-rouge : Sport et chocolats

 

 

 

 

Dans le quartier Croix-Rouge, l’association Mounsif and co sport culture du cœur, présidée par Mounsif Kerroum, est très appréciée des familles et pour marquer cette fin d’année, elle a invité parents et enfants au gymnase Léon Borgniet pour un moment festif : une distribution de chocolats a terminé un match entre des équipes dynamiques.

 

 

 

 

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EN IMAGES DANS LES CENTRES DE LOISIRS : Des vacances actives pour 230 enfants

Pour que la fête de Noël soit belle… On fabrique des fleurs à Joliot-Curie.
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À Martin-Peller, c’est l’atelier de fabrication… d’oreilles !
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On écrit et décore une belle lettre au père Noël à Martin-Peller.
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Un renne grimpeur… ça existe !
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À Ruisselet, on fête Noël sous les tropiques !
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Reims activités vacances accueille les enfants de 3 à 11 ans pour des activités ludiques, sportives et éducatives variées, adaptées aux âges.

1 Charpentier

Les loisirs créatifs ont pour thème « Le ciel étoilé d’hiver » : « Après une visite au planétarium, on va construire un système solaire et faire la relation entre étoiles et contes de Noël », confie Delphine Cottenet. Au gymnase Gallieni, l’autre groupe s’initie aux arts du cirque.

2 Ruisselet

« On est sorti du Noël sous la neige. Ici, c’est sous les tropiques », sourit Florian Gricourt, dans un décor de cocotiers ! Et pour rester dans le ton, au gymnase voisin, on se déchaîne sur des danses rythmées.

3 Joliot-Curie

On entre dans l’atelier « Lutins du Père Noël », aux murs décorés par les enfants. Tandis qu’un groupe fabrique des têtes de rennes, qui décoreront le sapin, d’autres petites mains confectionnent des fleurs. « Ils réalisent de menus cadeaux, qu’ils s’offriront ensuite par tirage au sort », précise Anaïs Augustin.

4 Adriatique

Le thème de la première semaine était « À la recherche du Père Noël ». « Ils l’ont retrouvé… dans son chalet, place du Forum ! », un détail fourni par Charlotte Gaignette, qui accompagne son groupe pratiquer l’escalade au gymnase Barbusse.

5 Martin-Peller

Les plus grands ont d’abord sagement confectionné des décors et cartes de Noël. Puis, tous réunis, ils chantent et dansent en attendant le Père Noël, entouré dès son arrivée de 90 petits de 3 à 6 ans, qui l’assaillent !

TEXTE ET PHOTOS : DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE

 

 

 

 

 

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Traque aux terroristes à Croix-Rouge Le 7 janvier

 

De quoi oublier un peu les heures sombres des premiers jours de janvier. Des terroristes frappent dans les locaux de Charlie Hebdo. La traque va se poursuivre jusqu’à Reims. La nuit du 7 au 8 janvier, on a droit à des images inédites et surréalistes d’hommes du Raid, arme sur l’épaule au quartier Croix-Rouge, encadrés de journalistes et de riverains. Un des terroristes, Saïd Kouachi, habitait là.

Traque aux terroristes à Croix-Rouge Le 7janvier, l’attaque contre Charlie Hebdo saisit d’effroi le pays. La nuit qui suit plonge Croix-Rouge dans la stupeur : des centaines de policiers y débarquent armés jusqu’aux dents. Ils ont identifié les tueurs, les frères Kouachi dont l’aîné, Saïd, habite le quartier, mais ils ne les trouvent pas : leur cavale n’est pas passée par Reims. Plusieurs proches sont arrêtés, trois appartements perquisitionnés dans une ambiance surréaliste, habitants et journalistes agglutinés à l’extérieur. Mais à ce moment-là, les autorités savaient qu’il n’y avait plus de danger.

 

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Un anniversaire au whisky qui s’achève à l’hôtel de police

Mais quelle mouche a bien pu piquer Igor ? Vendredi, ce boulanger s’apprêtait à célébrer simultanément Noël et son 29 e anniversaire. Les festivités, qui faisaient suite à dix jours de travail consécutifs, ont commencé par l’achat de trois bouteilles de whisky. « C’était des marques différentes, on voulait faire des dégustations » , a-t-il tenté d’expliquer, hier, à la barre du tribunal correctionnel. Igor a ensuite rejoint le domicile de l’une de ses sœurs, dans le quartier Croix-Rouge, à Reims.

« À partir de là, je ne me souviens plus de rien » , regrettait-il. Ivre, il a commencé par, selon l’expression du président, « tout retourner » chez sa sœur en présence de témoins apeurés. Avant de se rendre chez son autre sœur, à quelques rues de là. Sans doute par goût des surprises, Igor s’est d’abord employé à défoncer la porte d’entrée. Et sa sœur a appelé police-secours.

« Les Kouachi et le Bataclan, ce n’était qu’un début »

La vue d’une patrouille n’a pas calmé l’énervé. Envoi de projectiles, insultes, etc. L’interpellation est musclée : trois jours d’incapacité de travail pour Igor. Dernier round dans la voiture de police, dans laquelle le mis en cause aurait eu ces mots : « Vous m’avez tapé mais il y a des frères qui vont me venger mille fois (…) Les Kouachi et le Bataclan, ce n’était qu’un début. On a plein de kalach’ pour faire sauter la République ! » Puisque ces propos ont été tenus dans l’habitacle d’une voiture en présence des seuls policiers, Igor est poursuivi pour « menace de mort à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique ». Les mêmes phrases, si elles avaient été prononcées dans la rue, auraient assuré au boulanger d’être poursuivi pour « apologie publique de crime terroriste ».

Penaud et dégrisé, le prévenu résume : « Je ne comprends pas comment j’ai pu dire ça… » Deux lointaines et dérisoires condamnations en guise d’antécédents. « L’excuse de l’alcool, c’est un peu facile ! » , estime la substitut du procureur. Quatre mois de prison requis, dont deux avec sursis. L’avocate de la défense rapporte d’autres propos tenus par son client : « Il m’a dit : Maître, moi j’avais le drapeau bleu-blanc-rouge sur Facebook après les attentats. Il regrette vraiment ! » Dans l’élan, Igor finit par s’excuser « pour toutes les victimes d’attentats terroristes » . Reconnu coupable, il est condamné à quatre mois de prison avec sursis. Avec, en outre, l’obligation de se faire soigner et d’indemniser ses victimes.

Mathieu Livoreil

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Association : Succès du concours de dessin de l’Acrap

Les enfants, ravis, ont reçu leurs cadeaux en présence des parents.
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Tous les ans, l’association Croix-Rouge animation et promotion organise, à l’intention des enfants du quartier, adhérents ou non, un concours de dessin sur le thème de Noël. Cette année encore, nombreux ont été les participants.

Le palmarès a été dévoilé en présence des parents lors de la fête de fin d’année de l’association. Trois catégories d’âge ont été récompensées par des jouets.

Enfants de 4 à 6 ans : 1, Maryam Agrebi. 2, Nourane Asli. 3, Emma Aubert. 4, Nabil Behih. 5, Bélinda Bellens. 6, Méline Canu.

Enfants de 7 à 9 ans : 1, Sophia Bendellal. 2, Enzo Bertrand. 3, Cléa Canu. 4, Maelys Darme. 5, Yaminaëlle Desbonnes. 6, Elia Dos Santos.

Enfants de 10 à 12 ans : 1, Moheim Behih. 2, Rania El Mady. 3, Lena Canu. 4, Emmie Gibout.

Le palmarès complet est affiché, et les réalisations retenues sont exposées dans la grande salle de l’Acrap.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


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