Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 221129c
Aujourd’huil

Conférence de l’IUTL Hazem El Shafei. L’Empire ottoman, des origines à sa chute.

À 14 h 30, Amphi Recherche, Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 5, rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221129b
L’université organise un concours de dessins naturalistes

Petits et grands, à vos crayons ! Les meilleurs dessins d’animaux, végétaux ou encore de minéraux sont attendus avant le 10 janvier à la faculté des sciences de Reims. Une remise des prix, assortie de lots, aura lieu le 1 er février à la bibliothèque universitaire du campus sciences au Moulin de la Housse.

Les dessins retenus seront exposés sur le site internet du concours (https://dessinnaturalistereims.wordpress.com/) mais aussi du 1 er au 18 février à la bibliothèque du Moulin de la Housse puis du 3 au 31 mars à la bibliothèque universitaire Robert-de-Sorbon située sur le campus lettres de Croix-Rouge.

Les dessins peuvent être envoyés par la poste à la faculté des sciences, rue du Moulin de la Housse à Reims (bâtiment 18, à l’intention de Séverine Paris-Palacios) ou déposés à l’accueil du bâtiment 18 ou à l’accueil de la bibliothèque universitaire du campus. La date limite est fixée au mardi 10 janvier 2023 avant 16 heures pour les dépôts sur place et au vendredi 6 janvier par courrier, le cachet de la poste faisant foi.

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l’union 221129a
Cinq arrestations sur un point de deal

Photo d’illustration
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Située près de l’esplanade Eisenhower au quartier Croix-Rouge, l’allée Maurice-Lemaître est connue pour être un point de deal. Lors d’une surveillance la semaine dernière, la brigade anticriminalité a interpellé deux clients qui venaient de s’approvisionner. L’un repartait avec 1,4 gramme de résine de cannabis, l’autre 2,4 grammes. Évidemment, ils n’ont dénoncé personne mais les policiers ont repéré deux présumés vendeurs à proximité : le premier, âgé de 18 ans, avait 7 grammes de résine, 0,8 gramme de cocaïne et 50 euros ; le second, 16 ans, était en possession d’une somme de 200 euros et de 0,3 gramme de résine. Un troisième larron âgé de 17 ans s’est également fait prendre : lui est suspecté d’avoir fait le guet (très mal visiblement).

Tous ont contesté leur participation à une activité de revente. Le majeur a été remis en liberté avec une convocation le 7 mars en correctionnelle tandis que les deux mineurs iront voir le juge des enfants.

Les deux consommateurs sont convoqués en janvier devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi, avec obligation d’effectuer un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.

 

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l’union 221128a
Tennis de table : N1 : Reims assure son maintien

Les joueurs de l’Olympique rémois étaient en déplacement chez les réservistes d’Argentan samedi. Ils sont rentrés de Normandie avec les points de la victoire (8-2) qui leur assurent le maintien. « C’est la 4 e fois que je vis une expérience en N1, c’est la première fois qu’on va se maintenir », se félicite Albert Gauvin, le président de l’ORTT. sa troupe recevra le leader Cestas dans quinze jours à Géo-André.

En Nationale 2 féminine, les Châlonnaises ont connu un jour sans à Nîmes et se sont inclinées 8-5. En N3, les masculins ont arraché le match nul à Saint-Vit (7-7) après avoir été menés 7-2 en perdant notamment les deux doubles. Benjamin Kreder a obtenu trois victoires.

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l’union 221125a
Urbanisme : Comment les tiers-lieux se sont développés en ville

La Petite Halle de Quartier Libre, à Clairmarais, se présente comme un espace culturel et festif. Archives
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REIMS Même s’ils sont encore peu nombreux au regard de la taille de la cité, plusieurs tiers-lieux ont émergé ces dix dernières années, facilitant les synergies dans des quartiers parfois excentrés, où ils contribuent au brassage des populations.

C’est un énième classement, comme il en sort presque aussi souvent qu’un bulletin météo. Dans celui publié par nos confrères du Figaro, en octobre, triant les villes les plus accueillantes pour les start-up et projets entrepreneuriaux, Reims trustait le podium.

Parmi le panel des données retenues : le nombre de tiers-lieux pour 100 000 habitants. Deux en l’occurrence pour la cité des sacres, qui compte 180 000 habitants et des poussières. Ce qui ferait donc trois ou quatre tiers-lieux identifiés comme tels au total. C’est plutôt moins que les autres villes de la même strate, mais conforme à ce qui existe effectivement si on s’essaie à un recensement : le Shed, Quartier Libre et la Mine, d’initiative privée, et la Fileuse, gérée directement par la mairie.

Voilà pour un premier panorama. Forcément subjectif car le décompte n’est pas simple « puisque la notion même de tiers lieu n’est pas la même pour tout le monde » , conçoit Pascal Labelle, adjoint au maire chargé de la culture. L’atelier d’artistes The left place the right space, rue de Fismes, pourrait s’ajouter à la liste. « Ces endroits ont en commun de proposer des valeurs et un discours humanistes, de faciliter la parole et d’ouvrir la réflexion » , résume l’élu.

La Fileuse, friche artistique située à Orgeval, a une place à part, puisque créée par une volonté municipale, en 2012, sous le mandat de la socialiste Adeline Hazan. « Ici, la mairie est directement aux commandes. Pour les autres lieux, où nous ne sommes pas gestionnaires, nous avons un rôle d’accompagnement, en fonction des besoins et des sollicitations » , observe Pascal Labelle. Le petit dernier des tiers-lieux, la Mine, a vu le jour au printemps, à Croix-Rouge, dans un espace de 330 m² flambant neuf, où la candidature Reims 2028 y a symboliquement organisé sa conférence de presse de lancement. « La thématique de notre candidature, c’est l’assemblage, or c’est exactement ce qui caractérise les tiers-lieux » , souligne l’adjoint à la culture.

La vertu est aussi d’ordre économique. Quartier Libre joue ainsi sur les deux fronts, avec sa Petite Halle, rue Vernouillet, dédiée à l’aspect festif, et ses Quartiers Généraux, rue de Saint-Brice, axés sur l’entrepreneuriat. « Ces endroits participent à la vitalité de secteurs qui sont excentrés. Par exemple, je ne suis pas sûr que sans le Shed, un disquaire indépendant serait allé tout seul s’installer rue Gosset » , ajoute Pascal Labelle.

Quant à savoir si d’autres tiers-lieux d’initiative privée pourraient voir le jour, l’élu reste prudent : « Il faut d’abord trouver un terrain. Et puis il faut un projet viable. » Pas simple.

Olivier Durand

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l’union 221124b
Dhainaut-Malric : duo de choc à Croix Rouge

 

 

L’Efsra organisait la corrida de Croix-Rouge « Tout le Monde Court à Croix-Rouge » à l’hippodrome de Reims hier.

Après les épreuves consacrées aux jeunes, à la marche nordique et au handisport, la soirée a été dédiée aux courses ados, seniors et masters. Le Troyen Clément Dhainaut et le Grenoblois Quentin Malric ont terminé ex aequo à la première place de la principale en devançant Timeo Pelotte.

Emma Ducreux (Efsra) a remporté le classement féminin devant Ylona Sovy et Giline Parmantier (photo C. Boussin).

 

 

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l’union 221124a
La corrida de Croix Rouge à l’abri de la pluie

 

 

Faute de beau temps, les organisateurs de la Corrida de Croix Rouge prévue par l’EFSRA (Entente Family Stade Reims Athlétisme) ont dû improviser pour faire courir les enfants.

Moins nombreux que prévu à cause de la météo, ils ont pu s’échauffer en musique à l’intérieur de l’hippodrome de Reims en attendant que le soleil ne revienne.

 

 

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l’union 221123b
Le couple se tape dessus en présence de son enfant

Dimanche vers 3 heures du matin, les policiers ont été appelés rue François-Mauriac à Croix-Rouge où une femme venait d’être blessée par son conjoint lors d’une dispute au sujet de leur enfant. À leur arrivée, le père était reparti avec le mineur, tandis que la mère ne souhaitait pas être soignée ni déposer plainte.

Une heure plus tard, la police était informée qu’un homme victime d’une agression s’était présenté aux urgences… avec un enfant. Il s’agissait du père, lequel révélait que lui aussi avait reçu des coups.

Tous les deux ont donc été placés en garde à vue, puis remis en liberté avec une convocation ce mercredi devant le délégué du procureur pour un rappel à la loi.

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l’union 221123a
Sports : Retour de la Corrida de Croix Rouge

Pour les personnes nées avant 2009, le rendez-vous est fixé à 19heures à l’hippodrome.
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Depuis plusieurs années maintenant, l’EFSRA (Entente Family Stade Reims Athlétisme), organise la Corrida de Croix Rouge « Tout le Monde Court à Croix Rouge », une course sur route de 5 km.

Cette année, elle aura lieu ce mercredi 23 novembre, tout au long de l’après-midi, où plusieurs épreuves attendent petits et grands.
- De 14 à 16 heures, un Kidcross de 1,5 km et différentes animations athlétiques sont prévus pour les 6-10 ans,
- et à 15 heures débutera la course Handisport de 2,5 km pour les personnes en fauteuil.
- À 18 h15, place aux jeunes nés entre 2008 et 2011 qui parcourront la même distance, ainsi qu’à la marche nordique dont le départ sera en léger différé.

Pour les personnes nées avant 2009, le rendez-vous est fixé à 19 heures à l’hippodrome de Reims pour le clou de la soirée : la Course Open.

Les inscriptions se font sur https://www.reims-athletisme.fr/

L.L.

 

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l’union 221122d
Conférence de l’Iutl

La non-violence par Mme Evelye Vergnou.

À 14 h 30, Amphi Recherche – Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221122c
La voiture s’enflamme

Une voiture a brûlé avenue du Général-Koenig à Croix-Rouge, samedi à 23 heures. L’origine n’a pas été indiquée, si tant est qu’elle soit connue.

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l’union 221122b
Ça sent le brûlé

Hier midi, une odeur de brûlé recherchée par les pompiers dans un immeuble rue de Rilly-la-Montagne, à Croix-Rouge, n’a pu être localisée.
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l’union 221122a
Polémique : Au restaurant universitaire, les étudiants restent sur leur faim

Le prix d’un repas est de 3,30 € pour les étudiants non boursiers et 1€ pour ceux qu’i le sont.Matisse Delaplace
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Reims Entre des files d’attente interminables et des repas non complets, des étudiants en pharmacie dénoncent des problèmes d’organisation et de stocks dans leur cantine du Crous. Les usagers, affamés d’explications, ont décidé de se mettre à table.

Pas d’entrée, pas de dessert ou pas de plats alternatifs, les usagers du restaurant universitaire ne savent pas toujours à quelle sauce ils vont être mangés.

C’est par un post Facebook que les étudiants ont décidé de faire réagir la direction du Crous. Matisse Delaplace, étudiant en 3e année de pharmacie à l’Université de Reims Champagne Ardenne, a décidé de se servir des réseaux sociaux pour exposer la situation du restaurant universitaire du Crous. « Une attente interminable de plus d’une trentaine de minutes mais surtout, des produits et des choix qui manquent une fois qu’on arrive devant les dressoirs » , dénonce l’étudiant de 19 ans. « Pour un service qui doit durer jusqu’à 14 heures, il n’y a plus de viande dès 12 h 08 par exemple ! »

Une situation qui ne serait pas courante, mais néanmoins régulière selon plusieurs témoignages : « Une jeune étudiante, allergique aux fruits de mer, a demandé un autre plat principal et ils lui ont proposé une pomme », raconte-t-il. Matisse Delaplace sortirait « rarement rassasié du Resto U et je dois tenir jusqu’à 20 heures, avec pratiquement le ventre vide ».

Un flux d’étudiants trop important dans le Resto U de l’URCA

« Quelqu’un avait demandé à avoir un peu plus de riz dans son assiette, on lui a accordé en lui disant que le prochain en aurait beaucoup moins, et cela a été le cas », raconte une étudiante en 6 e année de pharmacie. La jeune femme de 22 ans craint pour sa santé et celle de ses camarades : « On travaille dans un pôle santé et on ne possède même pas une sécurité alimentaire, et cela nuit clairement à notre travail. »

Et les étudiants ne seraient pas les seuls concernés. Récemment, l’Université de Reims accueillait un événement du Forum de l’industrie pharmaceutique, co-organisé par l’association des étudiants en pharmacie de Reims (AEPR).

« Le Crous aurait été prévenu et les invités se seraient rendus au restaurant où ils auraient mangé de simples flageolets accompagnés d’une pomme, au prix fort de 8 € », raconte le vice-président de l’AEPR. « Ce n’était vraiment pas professionnel, cela renvoie une mauvaise image », regrette-t-il.

Du coup, les étudiants de l’UFR de Médecine et de Pharmacie n’hésitent plus à se rendre dans l’autre restaurant universitaire, celui dédié aux étudiants de l’UFR Lettres et Droit, à Croix-Rouge. « Les étudiants du pôle santé ne veulent plus aller dans leurs restaurants et viennent chez nous, mais le nôtre a donc du mal à suivre », observe Maxence, étudiant en économie. Jean-Baptiste, présent à l’université depuis 2016, a vu la situation changer depuis le Covid.

« Il y avait moins d’étudiants pendant un moment, mais là, tout le monde revient et il n’y a pas assez de stocks pour tout le monde » , remarque-t-il. « Une filière de dentaire va arriver l’année prochaine, comment vont-ils faire avec eux en plus ? »

Le lendemain de la publication du post Facebook, le directeur de la restauration du Crous se serait rendu sur place pour constater la situation et discuter avec le personnel.

Des ruptures d’approvisionnement difficiles à anticiper

Lorsqu’elle a pris connaissance du post Facebook, la directrice générale du Crous, Sandrine Cloarec, a chargé ses équipes de rentrer en contact avec ces étudiants. Elle reconnaît une hausse de la fréquentation dans les restaurants universitaires, avec la reprise totale des cours en présentiel et l’attractivité des repas à 1 € pour les étudiants boursiers . D’autant que les fournisseurs seraient confrontés à des ruptures d’approvisionnement. « Il est compliqué de garantir le menu annoncé » , regrette-t-elle. « On passe une commande une quinzaine de jours en amont et parfois on nous annonce des ruptures le jour J ». Alors pour y faire face, elle a décidé d’augmenter ses stocks tampons en plats chauds et d’en créer un en produits laitiers, qui n’existait pas auparavant, pour pallier les potentielles prochaines ruptures. Afin de récolter l’avis des étudiants, Sandrine Cloarec les invite à répondre à la prochaine enquête du Crous, qui leur sera transmise par mail.

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l’union 221121a
Conférence de l’IUTL

Le rire dans tous ses éclats : les déclencheurs du rire par Mireille Lamiral-Dupouy.

À 14 h 30, Amphi Recherche – Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221113a
Faits divers : Six interpellations pour des tirs de fusées d’artifice

L’interpellation a eu lieu dans le secteur Eisenhower/Maurice-Lemaitre. Archive L’union
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Les jeunes n’avaient en leur possession aucune fusée, mais il y en avait trois au sol près d’eux

Ce n’étaient pas véritablement ce qu’on appelle des mortiers, c’étaient des fusées comme on en tire pour des feux d’artifice ; des articles en vente libre, certes, mais qui peuvent s’avérer dangereux si on se met à viser des personnes. Et c’est bien ce qui a motivé l’intervention de la police vendredi 11 novembre au soir, dans le quartier Croix-Rouge de Reims à la suite d’alertes de riverains.

C’était d’ailleurs un retour des forces de l’ordre puisque, comme nous le relations dans notre édition de ce samedi 12 novembre, des tirs comparables (on pensait alors à des mortiers) avaient déjà perturbé, un peu plus tôt dans l’après-midi de ce même vendredi, le secteur Eisenhower-allée Maurice-Lemaitre.

C’était alors la police municipale rémoise qui s’était déplacée, mais n’avait trouvé personne à interpeller, les auteurs ayant tous détalé. Dans la soirée, c’est la police nationale qui est intervenue, et cette fois, peu après 19 h 30, les agents ont réussi à mettre la main sur six jeunes qui pouvaient passer pour suspects. Certes, ils n’avaient en leur possession aucune fusée, mais il y en avait trois au sol dans leur voisinage.

Toujours est-il que les six jeunes en question ont été interpellés et placés en garde à vue. Finalement, ils ont été remis en liberté ce samedi après-midi, sans qu’aucune charge ait pu être retenue contre eux ; faute de preuves suffisantes, l’affaire a donc été classée sans suite. Elle servira peut-être d’avertissement…

Antoine Pardessus

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l’union 221112a
Tirs de mortiers à Croix-Rouge

Hier en milieu d’après-midi, des détonations ont secoué le quartier Croix-Rouge, dans le secteur Eisenhower – allée Maurice-Lemaître. Il s’agissait de tirs de mortiers d’artifice observés par de nombreux riverains, tandis que des regroupements de jeunes se faisaient voir au sol. Le commissariat a été prévenu mais tout ce petit monde a détalé avant l’arrivée des policiers. Un bâton a été retrouvé sur place.

Lors des vacances de la Toussaint, les tirs de mortiers étaient devenus répétitifs dans plusieurs quartiers de la ville, à Europe, Wilson ou Croix-Rouge, notamment esplanade Eisenhower. Comme par hasard, ils avaient cessé avec la rentrée des classes, laissant supposer que les trublions seraient en âge de fréquenter les collèges et les lycées et qu’ils seraient moins désœuvrés les jours où ils sont en cours. D’ailleurs, hier était un jour férié.

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l’union 221109b

Conférence de l’Iutl


Conférence de l’Iutl : psychologie Le syndrome de Lazare, par Mireille Sigal. À 14 h 30, Amphi Recherche – Bâtiment 13, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger.

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l’union 221109a
Politique : À Bezannes, le maire remet la pression pour un bureau de poste

Le bureau de poste de Tinqueux. C’est vers lui que les Bezannais doivent se tourner à l’heure actuelle pour réceptionner un recommandé par exemple. A.P.
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Dominique Potar relance les décideurs postaux, espérant finir par obtenir l’ouverture d’un bureau : la pétition lancée par la municipalité dépasse le millier de signataires. La Poste, elle, est toujours à la recherche d’un commerçant partenaire.

N on, je n’ai pas vu passer cette pétition, mais ça m’intéresse ! Aujourd’hui, quand vous avez du courrier en recommandé à récupérer, vous êtes obligé d’aller à Tinqueux ! » Thérèse habite Bezannes, et elle partage l’avis de son maire Dominique Potar : il faut un bureau de poste dans la commune. Depuis 2020, celui-ci se bagarre dans cette perspective, sans résultat pour le moment. Il vient de remettre un coup de pression.

On se souvient peut-être que, pour appuyer sa requête, l’élu avait lancé en juin dernier une pétition ; elle a recueilli à ce jour (7 novembre) plus d’un millier de signatures (1169). Voilà qui étoffe le dossier que Dominique Potar vient d’expédier (par la poste) aux responsables de l’entreprise postale en ce début novembre pour les resensibiliser à sa cause ; le dossier comporte aussi des articles de presse, ainsi que la mention de l’intervention de la députée de la circonscription Anne-Sophie Frigout. « L’ensemble des Bezannais, particulièrement les personnes âgées, et les très nombreuses entreprises, sont les premières victimes de cette absence de service public » dénonce le communiqué qui nous est parvenu en parallèle ce lundi 7 novembre.

Bientôt 6 000 habitants

Car la situation n’a toujours pas évolué depuis que nous nous étions faits l’écho du problème, en juillet dernier : Bezannes compte toujours autant d’habitants, 4 500, et se trouve sur la trajectoire qui lui en fera atteindre 6 000 d’ici quatre ans ; mais pour leurs besoins postaux, les habitants ne disposent que de deux boîtes aux lettres sur la voie publique, toutes deux situées dans les anciens quartiers de la commune : l’une à l’angle de la rue de Sacy et de la rue Victor-Lambert et la seconde à l’angle de la rue des Têtes-de-Fer et de la Grande-Rue (il en existe bien deux autres, mais elles se situent sur le domaine privé, polyclinique et gare TGV). Ça ne fait quand même pas beaucoup.

Et donc, comme le dit Thérèse interrogée par nos soins, les Bezannais doivent se rendre à Tinqueux quand ils ont du courrier recommandé à réceptionner ; s’ils veulent envoyer, ils peuvent aussi aller à Reims, « à Wilson, ou Croix-rouge, dit Thérèse, mais c’est tout de suite une perte de temps, avec le problème de stationnement etc. » On le voit, Dominique Potar peut déjà compter sur au moins une signature de plus pour sa pétition !

Recherche en cours

Du côté de la Poste, on « reconnaît la nécessité d’un point d’accès supplémentaire aux services postaux de proximité dans la commune de Bezannes » ; et pour satisfaire ce besoin identifié, on en est toujours aux dernières nouvelles à la recherche « d’une solution partenariale de type La Poste Relais », c’est-à-dire un lieu du genre commerce assurant des services postaux sans être pour autant un bureau de poste proprement dit, mais pour l’heure la recherche n’a pas abouti. En attendant, l’entreprise rappelle aussi que les Bezannais ne sont quand même pas tout à fait démunis en matière de courrier (voir par ailleurs). Une façon d’inviter le maire à patienter encore ?

Pas tout à fait démunis

Si l’on en croit La Poste, interrogée par nos soins, les Bezannais ne sont quand même pas tout à fait démunis en matière de courrier : « Actuellement, les habitants de Bezannes ont la possibilité de retirer leurs colis (colissimo, chronopost et DPD France) dans le relais Pickup (réseau de relais filiale de La Poste) situé dans le commerce Bezan Optic, 15 cours Christian-Lange à Bezannes. Ils peuvent également déposer à cette adresse leurs colis préalablement affranchis via internet. Par ailleurs, les facteurs peuvent rendre des services durant leur tournée : vente de timbres, d’enveloppes pré-affranchies, emballages colis… Les clients ont aussi la possibilité de se rendre dans 10 points de services La Poste situés dans un rayon de 5 km autour de Bezannes : Pays-de-France (allée des Picards à Reims à 1,93 km) ; Les Mesneux à 2,08 km ; Reims Billard, rue Pierre-Taittinger à 2,4 km ; CHU de Reims, avenue du Général-Koenig à 2,81 km ; Leclerc Champfleury à 2,93 km ; Reims Val-de-Murigny, place René-Clair à 2,94 km ; Reims Wilson, place Mozart à 3,36 km ; Tinqueux, rue des Anémones à 3,61 km ; Villedomange à 4,25 km ; Saint-Brice-Courcelles à 4,80 km. »

L’essentiel

Le maire de Bezannes Dominique Potar a lancé en juin dernier une pétition afin d’obtenir un bureau de poste pour sa commune.

La pétition ayant recueilli plus de mille signatures , il vient d’envoyer un dossier de relance de sa demande aux responsables de La Poste.

La Poste est toujours à la recherche d’un partenaire susceptible d’abriter dans la commune un « relais », et non pas un bureau proprement dit.

Antoine Pardessus

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l’union 221107c
Pas tout à fait supprimé

Un habitant du quartier Croix-du-sud nous a alertés sur le sujet des tickets de caisse : « Ils vont les supprimer, râle-t-il en substance, parce qu’on les aura sur les téléphones, mais comment vont faire ceux qui n’ont pas de smartphone ! Car tout le monde n’en a pas ! Ils vont encore une fois être lésés… Je pense en particulier aux personnes âgées, comment pourront-elles vérifier leurs achats ?… » Nous relayons volontiers cette inquiétude, tout en rappelant quand même qu’elle n’est pas tout à fait justifiée : en effet, à partir du 1 er janvier prochain, il n’est pas prévu de supprimer l’impression des tickets de caisse, mais de supprimer le caractère systématique de cette impression, ce qui n’est pas pareil : il sera toujours possible de demander à avoir un ticket ! Au client, jeune ou moins jeune, de faire la démarche. Donc, nul besoin d’avoir un smartphone pour faire ses courses.

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l’union 221107b
Conférence de l’Iutl

Conférence de l’Iutl : Le golfe persique Par Hazem El Shafel.

À 14 h 30, Campus Croix-Rouge, 57 rue Pierre-Taittinger, Amphi Recherche – Bâtiment 13.

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l’union 221107a
Société : La situation des migrants se complique

Aux dernières nouvelles, le campement compte une grosse quinzaine de tentes.Archives Stéphanie Jayet
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REIMS Ils sont une trentaine sous les tentes à pâtir de la baisse des températures et de la diminution des dons alimentaires. Avec peu de chances d’obtenir l’asile au bout du compte.

Nous lançons des appels désespérés : les gens arrivent, de plus en plus nombreux, et ils ont de moins en moins de ressources. » Une fois de plus Fabien Tarrit, au nom du collectif Sövkipeu, se fait le porte-voix des migrants échoués au parc rémois Saint-John-Perse. Il est vrai que les températures baissent, « et plusieurs commencent à être malades à cause du froid », et puis, selon le militant humanitaire, « les dons alimentaires se limitent, les gens ont faim… »

Fabien Tarrit et ses camarades se démènent pour récupérer couvertures, vêtements chauds et des denrées

Pour compliquer le tout, un petit problème technique fait que les douches du Secours catholique, accessibles à tous les gens à la rue, et utilisées notamment par les migrants, ne sont plus vraiment chaudes ces derniers jours. Est-ce pour cela que, lors de notre visite à Saint-John-Perse ce vendredi 4 novembre, on nous parle de poux, on nous montre des plaques rouges sur la peau ?… Toujours est-il que Fabien Tarrit et ses camarades se démènent pour tenter de récupérer couvertures et vêtements chauds, ainsi que des denrées. « Et en priorité un hébergement ! Pour que ces gens ne souffrent pas du froid… »

« La semaine dernière, témoigne-t-il, ils étaient 23, mais à présent (jeudi 3 novembre), ils sont plus d’une trentaine. Quatre ou cinq familles, un tiers d’enfants environ, mais pas de personnes âgées… » Le campement de fortune si l’on peut dire compte désormais plus d’une quinzaine de tentes. Les personnes en question continuent à venir d’Albanie, mais des Tchétchènes sont là aussi, ainsi que des Arméniens.

Pour beaucoup, assure le militant, une procédure de demande d’asile est en cours. Mais on sait que l’accord n’est pas systématique, et dépend largement de la situation politique du pays d’origine. Aux dernières nouvelles, l’Albanie par exemple, n’était pas considérée comme un pays à risques, ni l’Arménie, pas plus que la Russie où vivent les Tchétchènes, et l’asile demandé par leurs ressortissants a donc toutes les chances d’être refusé (voir par ailleurs).

Vaines évacuations

Le problème n’est hélas plus nouveau. Cela fait maintenant des années que Saint-John-Perse est devenu le lieu d’échouage rémois de malheureux en quête d’une vie meilleure. Les évacuations par les forces de l’ordre se succèdent, mais les lieux ne restent jamais longtemps déserts : on se souvient par exemple qu’à la fin du mois d’août, il n’avait pas fallu plus de deux jours avant que des tentes -et leurs occupants- ne réapparaissent après l’intervention de la police.

Des pays considérés comme sûrs

Interrogé sur le même sujet des migrants en juillet dernier déjà, le sous-préfet de Reims, Jacques Lucbereilh, nous avait apporté les éléments suivants : « Il se trouve que la quasi-totalité des personnes qui se trouvent dans le parc Saint-John-Perse sont ressortissants de pays d’Europe centrale dits sûrs (essentiellement de l’ex-Yougoslavie et Albanie), ce qui signifie que leur demande d’asile se soldera inévitablement par un rejet. Ils pourront faire appel devant la Commission nationale des demandeurs d’asile (CNDA), présidée par un magistrat, qui confirmera la décision de premier ressort. Ce faisant, tant qu’ils sont en procédure de demande d’asile, ils contribuent à emboliser les capacités d’hébergements des Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) au détriment d’autres demandeurs d’asile qui, eux, nécessitent réellement une protection car venant de pays en guerre ou faisant l’objet de menaces bien identifiées. »

Antoine Pardessus

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l’union 221106b
Loto croix du sud

À 13 h 30 au 10 av Léon Blum.

Réservation au 03 26 06 56 66.

Site internet : www.etoile-croixdusud.com

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l’union 221106a
Tennis : Sézanne à la hausse

Avec 105 inscrits, le tournoi du TC Sézanne a connu une très nette hausse de la participation.

Limité à 1/6, le tableau masculin devrait toutefois se régler à 3/6 entre Eliot Roussel (Cormontreuil) et Benjamin Leveque (Saint-Memmie). À suivre également les prestations des 4/6 Adrien Borneres (Provins) et Sébastien Choiselat (Europe Club).

De façon identique, le tableau féminin n’a pas trouvé preneur à la limite des engagements (3/6). Résultat, les jeux sont particulièrement ouverts entre la favorite Justine Adami (5/6, Géo-André) et Coralie Lainé (15, Romilly) ainsi que les 15/1 Olivia Jallat (Saint-Memmie) et surtout la locale, Aurelie Piron (Sézanne). Finales dames à 15 heures, messieurs à 16 heures.

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l’union 221105a
Le coup de la panne

Un autre vol au préjudice d’une personne âgée a été commis en fin de semaine dernière à Ormes.

Les auteurs sont deux jeunes femmes qui ont prétexté être en panne de téléphone, batterie déchargée, pour demander à une vieille dame si elles pouvaient utiliser le sien. Le temps d’aller le chercher, elles lui ont volé son portefeuille.

Un fait similaire a été rapporté la même semaine au préjudice d’un retraité de Croix-Rouge, le 25 octobre.

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Faits divers : Nouveaux tirs de mortiers et jets de projectiles

Le feu d’artifice a été filmé par un habitant de Croix-Rouge. Capture Snapchat
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Il est tant que les vacances de la Toussaint se terminent, si l’on part du principe que les actuels fauteurs de troubles sont en âge de fréquenter les collèges et les lycées… Après des tirs de mortiers d’artifice lundi soir à Croix-Rouge, et des bagarres entre bandes mardi soir à Wilson (L’union d’hier), de nouveaux incidents impliquant des groupes de jeunes ont éclaté mercredi soir dans ces deux quartiers.

L’agitation a commencé à Croix-Rouge, au niveau de l’avenue Léon-Blum – avenue Bonaparte, avec une pétarade de tirs d’artifice. Le secteur de l’allée Jean-Sébastien-Bach à Wilson a ensuite suivi. Venus rétablir le calme, les policiers ont essuyé des jets de projectiles. Deux véhicules ont été dégradés. Aucun blessé n’a été déploré chez les forces de l’ordre.

Un policier blessé mardi

Mardi soir, alors qu’il poursuivait des individus qui venaient d’en découdre avec des jeunes de Wilson, près de la place Mozart, un policier s’était blessé à la cuisse en heurtant une chaîne de parking. Deux fuyards avaient été rattrapés, de Croix-Rouge. Ils ont été remis en liberté dans l’attente des suites de l’enquête.

Dans ce même quartier Croix-Rouge, lundi, les tirs de mortiers avaient résonné dans le secteur de la place Maurice-Utrillo.

F.C.

 

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l’union 221103d
Défi « Super Smash Bros »

Qui sortira vainqueur de la mêlée générale ? À 14 heures à la Médiathèque Croix-Rouge.

À partir de 8 ans, sur réservation : www.bm-reims.fr>Rendez-vous>Agenda

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l’union 221103c
Éducation : Les écoles des riches et les autres

Un outil utile mais incomplet


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l’union 221103b
Insolite : Un parking abandonné de Croix-Rouge transformé en œuvre d’art éphémère

L’oeuvre représente des baskets, symbole de la danse hip-hop. Romain Berthiot


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Les images de l’œuvre ont été réalisées au drone. Romain Berthiot


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Jérémy Lourmais a investi un parking abandonné de Croix-Rouge pour y réaliser une peinture représentant une paire de basket. Un symbole pour celui qui a pratiqué de nombreuses années le hip-hop dans le même quartier. L’œuvre n’est visible qu’avec un drone et devrait être éphémère.

L’art peut avoir sa place au quartier Croix-Rouge. En tout cas, c’est ce que Jérémy Lourmais, de son nom de scène Ksy Boomkies, veut prouver avec sa nouvelle production. Mais pour la voir, il va falloir prendre de la hauteur. Direction un parking abandonné sur deux étages, non loin de l’hippodrome.

Un parking qui a tapé dans l’œil de l’artiste professionnel, il y a plusieurs années déjà : « Depuis cinq ans, j’ai en tête l’idée de faire une œuvre sur ce parking. J’ai alors essayé de contacter la Ville et les personnes qui seraient propriétaires de l’immeuble. Puis n’ayant pas de réponse, je me suis dit : allez je me lance » , confie Jérémy Lourmais. Ni une, ni deux, l’homme âgé de 41 ans commence à travailler dessus.

Étant parti de l’idée que cette peinture se regarderait d’en haut, il lui a fallu un drone. Il fait alors appel à Romain Berthiot, photographe et vidéaste. Et là, le travail a pu commencer. Première étape : prendre des photos du parking. Deuxième étape : les imprimer. Ensuite, il a fallu dessiner dessus pour adapter l’échelle de l’œuvre aux dimensions du parking. Puis aller sur le terrain pour dessiner les contours, et vérifier avec le drone que cela correspondait à ce qui avait été imaginé. Enfin, Jérémy Lourmais a terminé en s’occupant du remplissage avec la peinture que le Comptoir des peintures, situé à Bétheny, lui avait offert.

« J’ai passé environ 60 heures dessus, étalées sur environ trois semaines, car il était impossible de passer une journée entière dessus. C’est très épuisant de peindre » , confie Jérémy Lourmais, qui explique avoir utilisé environ 160 litres de peinture pour réaliser son œuvre.

Mais d’ailleurs, que représente-t-elle ? « C’est une paire de basket, qui me rappelle mon enfance. J’ai fait de nombreuses années de hip-hop à Croix-Rouge sur des parkings comme celui-ci avec Ismaël Taggae (NDLR : aujourd’hui, directeur du studio 511) et je suis issu de la culture urbaine », explique l’artiste. Cependant, cette peinture reste exceptionnelle comparé à ce que Jérémy Lourmais fait d’habitude. « C’était un nouveau challenge pour moi, une idée pour améliorer le quartier », ajoute l’artiste.

Une œuvre éphémère

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, cette production devrait être éphémère. « Je n’ai pas de date exacte, mais courant 2023, l’immeuble devrait être détruit et l’œuvre avec. Aucun permis de construire n’est pour l’instant affiché » , affirme l’artiste. C’est d’ailleurs le côté éphémère qui l’a poussé à réaliser le projet, sans avoir la moindre autorisation. Cependant avant qu’elle soit détruite, le quarantenaire a un rêve : voir sa réalisation diffusée sur les logiciels de visualisation aérienne.

Artiste professionnel depuis 2015

Ksy Boomkies est originaire de Reims. Très vite, il est passionné par la bande dessinée, peut-être une sensibilité qui lui vient de sa mère qui dessine, mais même lui n’en est pas certain. Ce qu’il sait c’est qu’il n’est pas motivé par les études dans ce domaine, mais qu’il a la foi d’apprendre. Alors, il s’améliore en observant et en pratiquant. En 2015, il se professionnalise en intégrant la Fileuse, la friche artistique, ce qui lui permet d’évoluer et de se confronter aux regards des autres. « J’ai aussi développé une culture artistique, je suis par exemple allé au musée du Louvre. Vaut mieux tard que jamais, non ? » , insiste-t-il. Aujourd’hui, Jérémy Lourmais pratique surtout l’art figuratif, avec l’idée de représenter des personnages, des scènes de rues, « un peu dans le style du graffiti » .

Actuellement, Ksy Boomkies travaille sur une exposition prévue au Palais du Tau, début décembre : « Ce sera de la peinture, rien à voir avec ce que j’ai fait jusqu’ici. Je vais travailler sur les natures mortes », précise l’artiste.

Margaux Plisson

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l’union 221103a
Faits divers : Un policier blessé lors d’une rixe entre bandes

La police a mis en fuite des individus armés de barre de fer et de bombes lacrymogène. Illustration
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Reims Les incidents ont éclaté mardi soir au quartier Wilson. Le policier s’est blessé en poursuivant l’un des deux suspects interpellés, tous deux originaires de Croix-Rouge.

La soirée du mardi 1 er novembre a été agitée dans le quartier Wilson. Vers 19 h 30, des riverains ont signalé des attroupements de jeunes aux abords de la place Mozart, une bonne trentaine d’individus manifestement animés d’intentions hostiles : certains étaient armés de barres de fer et de bombes lacrymogène.

Alors qu’il coursait des individus en fuite, le policier s’est blessé à une cuisse en heurtant une chaîne de parking utilisée pour empêcher le passage des véhicules

Des coups semblent d’ailleurs avoir été échangés à ce moment-là entre factions rivales. Le voisinage s’inquiétait d’autant plus que des détonations ont été rapportées, sans qu’on sache cependant s’il agissait de tirs d’arme ou de mortier d’artifice (fréquent dans le quartier).

Arrivés en nombre, les policiers ont coursé plusieurs des individus. L’un d’eux a été rattrapé après avoir été vu avec une barre de fer à la main. Un autre s’est fait prendre alors qu’il s’enfuyait rue de la Bonne-Femme. Lors de la poursuite, un policier de la section d’intervention du commissariat de Reims a heurté une chaîne de parking utilisée pour empêcher le passage des véhicules. Blessé à la cuisse (suspicion de lésion musculaire), il a dû être évacué au centre hospitalier tandis que les deux individus étaient placés en garde. Originaires du quartier Croix-Rouge, ils ont été remis en liberté hier, dans l’attente des suites de l’enquête.

Un belligérant blessé, mais aucune plainte déposée

Ces premiers incidents n’ont pas calmé les belligérants. À deux reprises dans la soirée, vers 20 heures – 21 heures, de nouveaux attroupements ont été signalés. Un jeune a été blessé au visage, mais il n’a rien voulu dire ni déposé plainte.

Les services de police ont maintenu une surveillance dans le quartier, sans autre événement à déplorer le reste de la nuit.

Tirs de mortiers d’artifice au quartier Croix-Rouge

Les auteurs voulaient-ils fêter à leur manière Halloween ? Lundi soir, des tirs de mortiers d’artifice se sont fait entendre à Croix-Rouge, dans le secteur de la place Maurice-Utrillo. Alertés vers 21 heures, les policiers ont constaté la présence d’une quinzaine d individus qui ont détalé entre les immeubles. Il n’y a pas eu d’interpellation. Le reste de la soirée s’est déroulé sans incident.

Des détonations pouvant se rapporter elles aussi à des tirs de mortiers d’artifice ont également été signalées ce week-end au quartier Europe, secteur rue Bertrand-de-Mun.

Fabrice Curlier

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l’union 221031b
Justice tribunal correctionnel : Après avoir compté les kilos de cocaïne, les trafiquants comptent les années de prison

Il y avait beaucoup de policiers au tribunal judiciaire de Reims, en juin 2021,lors de la présentation des différents acteurs du réseau.F.C


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Seize ans de prison, dont dix ans et onze mois ferme : c’est le cumul des condamnations prononcées à l’encontre de quatre membres d’un réseau qui écoulait de la cocaïne et d’autres produits stupéfiants. Le jour du coup de filet, un kilo de coke et 170 000 euros avaient été saisis.

Quinze lignes téléphoniques utilisées en moins de deux ans, ça fait beaucoup pour un seul homme… Nicolas Sarkozy et son alias Paul Bismuth peuvent aller se rhabiller, alors que Razik Bendjoudi, dit le Chinois, 39 ans, n’a pourtant jamais été chef d’État, ni même un ministre aux compétences élargies. Les siennes seraient plutôt à chercher dans le commerce de produits stupéfiants, si l’on en croit l’esprit mal tourné des policiers rémois qui ont commencé à s’intéresser à lui en 2019. Ils le connaissaient déjà. En 2015, n’avait-il pas été condamné à cinq ans de prison ferme pour un trafic de drogue alors implanté au quartier Croix-Rouge ?

Cette nouvelle enquête concernant Razik Bendjoudi a démarré à partir d’un renseignement anonyme selon lequel un certain Igor, pas d’Hossegor mais des quartiers nord, secteur Sébastopol, revendait des produits stupéfiants. Les surveillances et les écoutes permettaient d’établir qu’il était en lien avec Razik, lequel lui rendait visite ainsi qu’à bien d’autres personnes, pas pour prendre le thé ont vite supputé les policiers.

Le Chinois, le Gros, Rabot et les autres

Les conversations téléphoniques parlaient de « pack de six » , de parties de « tarot » ou encore de « vélo » : « J’ai vendu le vélo, je souhaite en prendre d’autres » . Aucun patronyme cité, bien sûr, mais des sobriquets : le Chinois, le Gros, Rabot… Un jour, les oreilles indiscrètes de la police ont entendu comme surnom un certain Bâtard, mais il s’agissait en fait d’un qualificatif occasionnel désignant l’un des protagonistes qui tardait à livrer le « pack de six » ou autre « vélo » …

Le 8 juin 2021, le commissariat de Reims passait à l’action. Une douzaine de personnes étaient interpellées. Cible principale, Razik Bendjoudi se faisait prendre place des Mouettes aux Épinettes tandis que d’autres policiers débarquaient à la Neuvillette pour arrêter celui qui était décrit comme son « lieutenant » , Mahamadou Diallo, dit Mamar, 39 ans, « l’intermédiaire » par lequel il fallait passer pour commercer avec Razik.

Les billets étaient au frais

Pas un trafic de drogue sans une nourrice pour stocker la marchandise. Ce rôle était tenu au quartier de la Verrerie par Henrique Sampaio, 35 ans, chez lequel les policiers ont découvert un kilo de cocaïne et 170 000 euros dans des sacs de congélation.

« La seule valeur de cette drogue à l’achat, c’est déjà deux fois plus que l’argent qui a été retrouvé ! » , s’est exclamé le procureur lors du procès de quatre des membres du réseau, la semaine dernière, afin de faire prendre conscience des énormes quantités de produits stupéfiants qui ont dû arroser le marché local pendant deux ans.

Il n’y avait pas que de la cocaïne, mais aussi de l’héroïne (500 grammes saisis), du cannabis (100 grammes) et de l’ecstasy que Razik Bendjoudi, selon l’accusation, écoulait auprès de plusieurs dealers. Seul le dernier prévenu, Vincent Lavoine, 48 ans, se fournissait directement auprès de lui, sans passer par Mamar. Il a été condamné à trois ans de prison dont six mois ferme, peine couverte par la détention provisoire.

Henrique Sampaio a prudemment évité de dénoncer quiconque. Il gardait ce qu’on lui demandait de garder, sans mettre le nez dedans, a-t-il affirmé : « Je me doutais qu’il ne s’agissait pas de tomates, mais je ne pensais pas qu’il y avait autant de drogue et d’argent » . Condamné à trois ans de prison dont seize mois ferme, il a été libéré le soir même : il était détenu depuis seize mois. Mahamadou Diallo n’a pas cette chance : quatre ans de prison, dont trois ans ferme.

Huit ans de prison requis

Reste Razik Bendjoudi, contre lequel huit ans de prison ont été requis. Son avocat a longuement ferraillé pour tenter de convaincre qu’il n’était le chef d’aucun réseau, qu’il n’y avait pas d’ « organisation pyramidale » mais une « structure gazeuse » au sein de laquelle tous les prévenus revendaient pour financer leur consommation. Les quinze lignes téléphoniques ? Razik avait répondu lui-même : « Je démontais et remontais des téléphones pour me faire de l’argent » . En 2015, il avait écopé de cinq ans d’emprisonnement. En 2022, le curseur monte d’un cran : six ans ferme, maintien en détention.

Quatre autres prévenus condamnés dès l’an dernier

Les quatre prévenus jugés la semaine dernière auraient pu l’être dès le 11 juin 2021, date de leur présentation en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims, mais les avocats avaient demandé un délai puis obtenu un renvoi de l’affaire devant le parquet, pour obliger celui-ci à ouvrir une information judiciaire : ils dénonçaient une enquête clôturée à la va-vite, alors que d’autres investigations s’imposaient selon eux.

L’instruction n’a finalement guère permis d’en savoir plus. De retour devant le tribunal, la défense a « regretté » de nouvelles lacunes, notamment une « piste guyanaise » insuffisamment exploitée et qui aurait pu mettre en lumière la provenance de la cocaïne.

Les condamnations de la semaine dernière ne sont pas les premières à tomber dans ce dossier. À l’époque des présentations, quatre membres du réseau impliqués à un moindre degré – des revendeurs de deuxième ligne qui faisaient leur business à Reims, Cormontreuil, Mourmelon-le-Petit et Berry-au-Bac – avaient accepté d’être jugés en plaider-coupable. Les peines s’étaient échelonnées de 10 mois de prison avec sursis à 18 mois de prison dont un an ferme. Tout ce petit monde avait été remis en liberté, avec la possibilité de purger les peines de prison ferme sous un mode aménagé.

Un pistolet sous l’oreiller du garde du corps

Décrit comme « le lieutenant » de Razik Bendjoudi, Mahamadou Diallo en aurait également été le « garde du corps ». Il en a la carrure. Au domicile de ce solide gaillard de 39 ans dont le casier judiciaire est aussi musclé que ses bras (17 condamnations), les policiers ont d’ailleurs découvert quelques « présences tranquillisantes », comme on disait au temps des Tontons flingueurs : l’homme dormait avec un pistolet semi-automatique sous son oreiller, chambré, prêt à tirer. Il avait aussi un fusil à pompe et une bonbonnière bien garnie (42 cartouches).

Le prévenu a cependant affirmé que les armes et les munitions ne lui appartenaient pas. À l’en croire, ce sont des amis qui lui avaient demandé de les garder pour partir tranquille en vacances, sans risquer de se les faire voler pendant leur absence.

Fabrice Curlier

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l’union 221031a
Justice tribunal correctionnel : Les policiers repartent, un doigt se lève

Pour dire au revoir à des policiers qui viennent de vous contrôler, il y a mieux. Illustration
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Le 4 octobre 2020, la brigade anticriminalité décide de contrôler plusieurs jeunes gens regroupés rue Sully, au quartier Murigny. Les vérifications se passent bien mais alors que les policiers repartent, l’un des individus ne trouve rien de mieux que de les saluer avec un majeur levé bien haut…

Interpellé, Hichem Bacha, 23 ans, est un habitué de la chose. D’ailleurs, le mois suivant, il se fait de nouveau arrêter après avoir insulté d’autres policiers, qu’il menace également de mort. Deux ans plus tard, et après quelques péripéties procédurales, les deux affaires jointes en une seule viennent d’être jugées en l’absence de l’intéressé, resté sourd à sa convocation et qui n’entend pas le tribunal prononcer une peine de cinq mois de prison ferme.

Matraque et couteau

Autre groupe de jeunes, autre contrôle, le 16 juin dernier au quartier Croix-Rouge, rue Pierre-Taittinger, adresse connue pour être un point de deal. Il est 22 h 45 et parmi la quinzaine d’individus rassemblés, un premier a une matraque télescopique, un deuxième un couteau à cran d’arrêt et un morceau de résine tandis qu’un troisième est en violation de son contrôle judiciaire qui l’interdit de sortir nuitamment de chez lui.

Les procédures subséquentes ont chacune emprunté un chemin différent, et c’est la détention de la matraque télescopique qui est aujourd’hui jugée par le tribunal. Le procès est cependant vite évacué : le prévenu fait lui aussi faut bond à sa convocation.

Collectionnant les condamnations depuis sa récente majorité (une bonne dizaine), Bryan Nyotchebeu, 19 ans, peut en épingler une nouvelle – de deux mois ferme – à son palmarès.

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Loto croix du sud

Dimanche 6 novembre à 13 h 30 au 10 av Léon Blum.

Nombreux lots à gagner, réservation au 03 26 06 56 66.

Site internet : www.etoile-croixdusud.com

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Stups par-ci…

Il y a certains coins que la police surveille plus que d’autres, ceux qui ont la réputation d’être fréquentés par des individus se livrant à des commerces aussi fumeux qu’inavouables.

C’est ainsi qu’un groupe fut contrôlé un soir de la semaine à l’angle de la rue Newton et de l’avenue Léon-Blum, au quartier Croix-Rouge. L’un des garçons, âgé de 20 ans, fut trouvé en possession d’un pochon de 2,6 grammes de résine de cannabis, d’une carte bancaire volée et d’un bracelet cassé.

Direction le commissariat.

Concernant la carte bancaire, le jeune homme n’aurait fait que la garder à la demande d’un ami. Le cannabis ne lui appartiendrait pas – les policiers n’ont fait que le trouver à ses côtés, affirme-t-il – et l’enquête n’a pu déterminer si le bracelet cassé provenait d’un vol à l’arraché.

Poursuivi pour la détention des stupéfiants et le recel de la carte bancaire, le personnage s’est vu remettre une convocation pour l’audience correctionnelle du 24 juin 2023.

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Les Petits Biscuits

Visite ludique des expositions « Univers, des mondes grecs aux multivers » et « Mettre la Terre dans le Cie ».

Venez tester vos connaissances célestes à travers une série de quiz. À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 221029a
Les Petits Biscuits : À la recherche de l’âne-salade

La compagnie Caktus a choisi de réinterpréter un conte des frères Grimm et d’inviter le public à un temps de création collective.

À 10 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar et à 15 heures, médiathèque Laon-Zola, 2, rue de la Neuvillette.

Réservations au 03 26 35 68 00.


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