Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mai 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170530a
Tennis interclubs : Un maintien, trois descentes !

Comme attendu, la campagne des Interclubs Nationaux a été compliquée. Seuls, les Cormontreuillois ont rempli leur objectif en se maintenant aisément. Mieux, avec le succès 4-2 face au Havre, le CTC, pourtant privé de Thibault Visy, a décroché une 3 e place qui lui permettra la saison prochaine de recevoir trois fois ! En revanche, pour les trois autres formations, cette 5 e et ultime journée a été synonyme de relégation ! À commencer par les promus « Européens » qui auront donc fait l’ascenseur, la lourde défaite à domicile face à Corbeil-Essonnes (6-0) étant anecdotique.

Chez les dames, en N1B, le Reims Europe Club a vécu une dernière journée à l’image de sa saison. À Lyon, les Rémoises, sans Victoire Delattre (1/6), se sont battues mais ont manqué de réussite. Résultat, avec des joueuses 100 % locales, elles évolueront l’an prochain en N2.

Enfin, en N4, le TC Géo-André a clôturé une saison difficile avec un nul probant face au leader, l’Amicale Manin Paris (3-3). De quoi nourrir des regrets car le maintien était largement accessible.

DAMES (N1B) : TC LYON – REIMS EUROPE CLUB 4-2

Jessica Ginier (- 15) bat Marie Menacer (- 4/6, REC) 6-2, 4-6, 6-2 ; Nathalie Mohn (- 4/6, REC) bat Olympe Lancelot (- 4/6) 1-6, 6-4, 6-1 ; Elsa Jacquemot (0) bat Margot Crémont (2/6, REC) 6-0, 6-0 ; Camille Belberka (1/6) bat Clémence Krug (2/6, REC) 6-4, 2-6, 6-1. Marie Menacer – Nathalie Mohn battent Jessica Ginier – Olympe Lancelot 6-4, 2-6, 1-0 ; Elsa Jacquemot – Jade Rafalovicz (0) battent Margot Cremont – Clémence Krug 6-2, 6-3.

N4 : TC GÉO-ANDRÉ ET AMICALE MANIN SPORT PARIS EST 3-3

Ainhoa Atucha Gomez (nº 47) bat Noémie Bellott (0, G-A) 6-2, 6-3 ; Élaine Genovese (- 4/6) bat Caroline Girard (2/6, G-A) 6-1, 6-2 ; Mathilde Sarcelet (2/6, G-A) bat Isidora Neskovic (3/6) 6-1, 6-0 ; Maêva Spooner (4/6, G-A) bat Priscilla Moutoucomorapoulle (15/2) 6-2, 6-1. Ainhoa Atucha Gomez – Élaine Genovese battent Noémie Bellott – Mathilde Sarcelet 6-2, 6-4 ; Caroline Girard – Amélie Lamothe (15/1, G-A) battent Isidora Neskovic – Priscilla Moutoucomorapoulle 6-2, 6-3.

MESSIEURS (N3) : CORMONTREUIL TC – LE HAVRE AC 4-2

Tifnouti (1/6, CTC) bat Cotrel (2/6) 6-0, 6-3 ; Jolly (2/6, CTC) bat Boos (2/6) 6-1, 7-5 ; Robert (3/6, CTC) bat Vanhalst (5/6) 6-3, 6-1 ; Fournier (5/6) bat Deglave (3/6, CTC) 2-6, 6-0, 6-3. Fournier – Cotrel battent Tifnouti – Deglave 7-5, 5-7, 1-0 ; Jolly – Robert battent Boos – Vanhalst 6-1, 6-1.

N4 : REIMS EUROPE CLUB – AS CORBEIL ESSONES 0-6

Andriamasilalao (0) bat Chauvin (3/6, REC) 6-4, 6-3 ; Guillon (0) bat Andruejol (3/6, REC) 6-1, 7-6 ; Freire Da Silva (1/6) bat Gajanovic (4/6, REC) 6-0, 7-6 ; Bruno (2/6) bat Choiselat (5/6, REC) 6-3, 6-1. Andriamasilalao – Freire Da Silva battent Gajanovic – Andruejol 1-0 abandon ; Guillon – Bruno battent Chauvin – Choiselat 6-4, 3-6, 1-0.

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l’union 170529b
Handicap ! Se déplacer en ville, une galère pour marion Saiz

Quand Marion Saiz est pressée et que le chauffeur refuse de baisser la rampe d’accès, elle se fait aider par d’autres passager, une situation qu’elle juge « très gênante ». Anaïs Lecoq
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Les lignes 1 et 4 sont adaptées aux PMR depuis janvier 2016. Christian Lantenois
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Reims Depuis janvier, l’étudiante de 25 ans a arrêté de se rendre en cours car ses déplacements en ville ne sont pas facilités par les transports.

C’est devant la porte d’entrée du bar que Marion Saiz, étudiante de 25 ans, paie sa consommation. Une petite marche et l’étroitesse de l’entrée l’empêchent de pénétrer dans l’établissement. Car depuis le mois de janvier, la jeune femme se déplace exclusivement en fauteuil roulant. Ce fauteuil, elle le côtoie depuis déjà plusieurs années, mais sa maladie se dégradant, elle en est devenue de plus en plus dépendante. En conséquence, se déplacer dans Reims est devenu un véritable calvaire pour l’étudiante.

Trottoirs étroits et gondolés et déjections canines empêchent Marion de se déplacer correctement en fauteuil

« Je n’ai plus de colle dans le corps » , c’est ainsi que Marion Saiz décrit son syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie génétique rare et orpheline qui s’est déclenchée en 2012. Elle atteint les tissus conjonctifs de son corps, rendant toutes ses articulations fragiles ainsi qu’une forte fatigue au quotidien. Malgré tout, Marion Saiz aimerait conserver une vie « normale », et pour cela, sa mobilité est essentielle.

Problème : dans la ville, elle fait face à de nombreuses difficultés. Il suffit de la suivre quelques minutes dans les rues de la cité des Sacres pour s’en apercevoir. Pavés, trottoirs étroits et gondolés lui demandent des efforts considérables avec son fauteuil manuel : « Le pire, je crois que ce sont les crottes de chien, les gens ne se rendent pas compte quand ça se prend dans nos roues… »

En janvier, la jeune femme a dû arrêter les cours

Mais sa plus grande difficulté, elle la rencontre avec Citura. « J’ai presque totalement arrêté de conduire, puisque je commence à ne plus sentir mes jambes, et ma vue baisse également » , autre conséquence de la maladie. Et depuis qu’elle est devenue dépendante de son fauteuil, elle a dû arrêter d’aller en cours : « Pour aller à l’université Croix-Rouge (ou elle est en première année de sanitaires et sociale NDLR), je me prévoyais environ 2 heures, car je laissais souvent passer deux ou trois bus avant d’avoir un bus PMR. » (Personne à mobilité réduite). Et ça, c’est « quand le chauffeur accepte de descendre la rampe ».

Le bus, c’est ma ligne de vie

Car pour qu’elle puisse emprunter les transports, deux lignes sur quatre sont adaptées au PMR (la 1 et la 4) : un logo sur le bus et sur le sol de l’arrêt indique quand le véhicule peut descendre sa rampe d’accès. Mais parfois, certains conducteurs refusent cela, sans raison apparente. Le Rémois Bruno Crémont, en fauteuil roulant, en avait déjà fait les frais en octobre dernier. « En plus, l’arrêt le plus proche de chez moi, c’est la ligne 3 qui passe, donc ce n’est pas adapté, en ce moment je profite des travaux qui font que la ligne 1 passe par là, mais après… », poursuit Marion Saiz. Malgré tout, elle espère encore que la situation va s’améliorer : « Le bus c’est ma ligne de vie, je sais que les travaux d’accessibilité coûtent de l’argent, mais moi ça me coûte ma vie sociale. »

Anaïs Lecoq

De plus en plus de demandes de la part des pmR

« J’aimerais que des membres de Citura se mettent en fauteuil une journée et utilisent leur transport » , demande Marion Saiz. À plusieurs reprises, elle a interpellé la compagnie de transport sur les réseaux sociaux, sans réponses. En janvier, elle arrête le prélèvement automatique de son abonnement étudiant et se retrouve mise en demeure par la société. « Quand l’huissier m’a demandé pourquoi j’avais arrêté l’abonnement, je leur ai dit ‘pourquoi payer pour un service dont je ne peux pas profiter ?’ » Elle devra finalement rembourser les mois impayés (soit 165 €) pas payer les frais de résiliation (70€). Depuis le mois de janvier 2016, les lignes 1 et 4 sont adaptées aux personnes à mobilité réduite par Citura. « On a de plus en plus de demande de la part des personnes à mobilité réduite, assure une chauffeuse de bus, mais on ne peut pas toujours descendre la rampe. » Ce jour-là pourtant, elle laissait monter Marion à un arrêt pas habilité PMR.

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l’union 170529a
Un plateau pour jeunes footballeurs

Sport : Ça roule pour l’Open de France de roller skating

Chiara Sepe, 12 ans, en tenue vert anis, évolue en programme libre et sur un rythme de samba.

Durant 4 jours, le Reims Roller Skating a accueilli l’Open de France.

On entre à René-Tys ce samedi matin, entourée de jeunes gens qui traînent leur valise à roulettes. Dans ce type de compétition, la tenue, comme en danse sur glace, a un rôle important. Il faut qu’on la voie, qu’elle tranche sur le parquet de bois blond. Il est 11 heures, et c’est le passage des catégories Espoir. Il s’agit de l’Open de France de danse sur rollers, qui sert de présélection aux championnats de France : 234 patineurs, de tous âges et niveaux, viennent de toutes les régions.

On suit l’évolution de Chiara Sepe, 12 ans, qui évolue, en tenue vert anis, en programme libre et sur un rythme de samba. Elle terminera 3 e et elle nous confie ses impressions, en descendant du podium : « Pourquoi j’ai choisi la samba ? Parce que ça bouge bien. Pour le moment, je suis bien placée pour être qualifiée aux championnats de France. Ma tenue ? Elle a été confectionnée par ma tante et… j’aime le vert ! Si je réussis, je pars à Tourcoing, dernière étape de sélection. » Première à l’issue des épreuves Espoir, Zainab Bari, 13 ans, du club La Beaumanoir de Dinan. « J’ai choisi d’évoluer sur une musique moderne Let it go, sur une chorégraphie choisie par mon entraîneur. Je suis ravie d’être première, je ne suis pas habituée des podiums » , commente la jeune fille, la voix enrouée d’émotion.

Artistique et physique

On demande à l’un des juges, ce qui diffère de la danse sur glace. « Nos pistes sont plus réduites, les schémas plus resserrés. Certaines des danses viennent de la glace, d’autres sont spécifiques aux rollers. Il y a beaucoup plus de variétés de pirouettes en roulettes que sur une lame », explique Thierry Dumont, qui rappelle que « c’est à Reims que le premier Open de rollers, qui s’appelait alors critérium national, a eu lieu, en 1990, au gymnase François-Legros. » La présidente, Marie-Noëlle Dasso, nous présente un couple « seniors », représentant la France aux championnats du monde depuis plusieurs années. Isaline Dyba et Guillaume Wagner vont participer aux « World Games » 2017 en Pologne : « Cet Open de Reims, il permet de se préparer, à la fois devant un public et un jury. »

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l’union 170527a
Un plateau pour jeunes footballeurs

 

 

Le club Unicef Reims campus, affilié au comité Unicef de la Marne, organisera un plateau de football entre les écoles de football de Reims le mercredi 31 mai au complexe sportif Géo-André (rue François-Mauriac à Croix-Rouge) de 14 à 17 heures.

Les jeunes organisateurs prévoient de réunir de 6 à 8 clubs, en partenariat avec l’Espérance rémoise, le Football club Sires et la maison de quartier Billard.

« Notre objectif est de nouer des liens avec d’autres et de véhiculer les valeurs sportives que sont notamment le vivre ensemble et le fair-play », expliquent-ils.

 

 

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l’union 170526b
Sécurité : Les locataires peuvent souffler

Exaspérés par les cambriolages à répétition, des habitants de la grande barre Taittinger avaient publiquement affiché leur colère aux balcons.
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Les locataires de la grande barre Taittinger vont pouvoir souffler. Depuis le mois dernier, les vols avec effraction s’y succédaient à une telle cadence qu’au n º 41, particulièrement exposé avec six appartements visités en trois semaines, certains habitants avaient publiquement affiché leur colère : « Stop aux cambriolages » , pouvait-on lire sur trois banderoles géantes – retirées depuis – qu’ils avaient accrochées aux balcons, face au centre commercial de l’hippodrome ( voir nos éditions des 13 et 19 mai ).

La police, pendant ce temps-là, enquêtait en toute discrétion. À la recherche des cambrioleurs depuis le début de la série, les policiers de la sûreté départementale de Reims ont identifié des suspects, puis lancé un coup de filet prévu de longue date mardi matin. Cinq jeunes gens ont été cueillis, tous mineurs. À l’issue des gardes à vue, trois d’entre eux ont été déférés, mercredi, et présentés à un juge des enfants. Deux interpellés, dont les gardes à vue avaient vite été levées, ne sont en revanche pas poursuivis. Les faits reprochés – soit de multiples cambriolages et tentatives de cambriolage – ont été partiellement reconnus par les trois mis en cause au cours des auditions effectués à l’hôtel de police.

Avenue Taittinger, la vague de vols avait laissé des traces dans les têtes des habitants interrogés. « Ça fait 14 ans que j’habite ici, c’est du jamais vu ! , témoignait début mai un locataire du 41, soucieux de conserver son anonymat. À chaque fois, c’est la même chose. Ils défoncent la porte à coups d’épaule, côté charnières, là où c’est le moins solide. Ils entrent, volent téléviseur, ordinateur portable, et repartent en moins de deux minutes. Ils font ça l’après-midi, quand les gens sont absents. Il y a bien deux caméras dans le hall, mais ils mettent des cagoules. »

Alertée par le bruit, cette voisine avait pu apercevoir les cambrioleurs par l’œilleton. « Ils étaient trois : deux petits et un gros balèze. Ils avaient l’air très jeunes, sans doute mineurs. » Bien vu ! Pour le seul n º 41, le compteur s’élevait à six cambriolages au 12 mai. Un septième aurait pu suivre le 15 mai, mais la locataire était présente : ses cris ont mis en fuite les auteurs qui tapaient dans la porte à coups de pied pour la défoncer. La bande ne ciblait pas que le 41. C’est toute la barre, du 39 au 45 (13 étages, 39 appartements par cage d’escalier), qui recevait la visite des malfrats.

Croisée devant son immeuble, au 43 de la rue Taittinger, Germaine apprend l’arrestation des suspects avec « un grand soulagement ! Je me demande quand même dans quelle mesure les plus grands manipulent ceux qui vont faire ça… (…) Je comprends cette banderole qu’avait mise en place l’association des locataires. C’est l’expression d’une immense exaspération. On est en fin de parcours d’un ras-le-bol ! Ici, on a vécu les incendies, la drogue, les incivilités en permanence, une attitude de défiance permanente… » Dans son entrée d’immeuble, des inscriptions posent l’ambiance : « Nique la Bac » . « Il y a quelques années, les prix de la drogue étaient affichés sur les murs du hall d’à côté… Nous, on ne veut pas déménager, on veut rester là ! Beaucoup de gens, usés par tout ça, s’en vont. Ça fait quinze ans que j’habite ici, ce n’est pas pire qu’avant, ça a toujours été comme ça. »

Deux voisines, Christelle et Amandine, confirment : « On a un peu peur ici ! On se sent un peu abandonnés par les organismes logeurs. J’ai un voisin qui s’est fait cambrioler il y a trois semaines, sa serrure ne marche plus et on lui dit : Mettez de l’huile ! » Des initiatives viennent pourtant d’être prises : suite au ras-le-bol d’un groupe de locataires du 41, une réunion fut récemment organisée avec Reims habitat. Les participants en étaient ressortis satisfaits. Conformément à leur souhait, toutes les portes d’appartements – de modèle ancien et peu résistantes – seront remplacées d’ici « un à trois mois » par des portes sécurisées. L’organisme logeur va également installer des caméras à l’extérieur. Ces mesures ne concernent pas que le 41, mais l’ensemble de la barre Taittinger. Du 39 au 45, la bataille contre les cambrioleurs est engagée.

Fabrice Curlier et Mathieu Livoreil

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l’union 170526a
Justice : Ivre, pris en train de cambrioler un Quick

Le prévenu s’est fait pincer au Quick de Croix-Rouge, en pleine nuit, après la fermeture. M.L.
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Huit mois de prison et une 20 e condamnation pour ce jeune homme peu inspiré après avoir bu.

Le 17 mars, la nuit est déjà tombée lorsque des policiers municipaux assistent en direct, sur leurs écrans de vidéosurveillance, à une tentative de cambriolage du restaurant Quick de Croix-Rouge. Une patrouille y va. Dans leur compte rendu, les policiers expliquent avoir trouvé un individu qui « n’a pas l’air de comprendre nos propos et la raison de notre présence ».

Isaac Lepage, qui a cassé une vitre pour rentrer dans le fast-food, est ivre – tellement qu’il n’est pas en état de souffler. Lorsque les fonctionnaires lui mettent les menottes, il s’agace, insulte, gesticule et finit par menacer ceux qui gâchent sa soirée. Ce Rémois de 29 ans affiche 19 condamnations à son casier judiciaire.

Mardi après-midi, le voilà jugé au tribunal correctionnel pour dégradation, outrage et menaces de mort. Le président d’achever le résumé de cette peu glorieuse tentative de cambriolage. Avec le regard de celui qui en a vu d’autres, il relève la tête vers le prévenu : « Des explications ? – … – Vous avez un problème d’alcool, c’est ça ? – Je vais aller voir quelqu’un pour ça ! – Vu que vous avez 19 condamnations, je suppose que c’est la 20 e fois que vous sortez ça comme excuse ? – Non ! – Vous vouliez vous faire un burger ? Parce qu’on sait bien que quand c’est fermé, il n’a plus rien à manger et il n’y a pas non plus 50 000 euros dans les caisses… – Je ne sais pas du tout. C’est à cause de l’alcool. »

L’avocate de la partie civile rappelle que ce prévenu en est à sa cinquième poursuite pour outrages. 300 euros demandés pour chacun des policiers mêlés à l’interpellation. Dans la foulée, le substitut du procureur, agacé de ces prévenus qui évoquent l’alcool alors que le code pénal en fait au contraire une circonstance aggravante, enfonce le clou : « Quand on sait qu’on n’est pas capable d’avoir un comportement décent, civilisé et légal lorsqu’on a consommé de l’alcool, on ne boit pas. » Dix mois de prison requis.

Du côté de la défense, on en convient aisément : « Monsieur n’est pas un ange, c’est une évidence. Mais une autre évidence, c’est qu’il n’était pas dans son état normal. Il a une énorme addiction à l’alcool contre laquelle il lutte, il est père de trois enfants. Actuellement, il vit chez sa mère car son addiction l’a écarté de sa famille. Mais il n’a pas eu de peines entre 2011 et 2016 ! Depuis quelques années, il est dans une phase de phase de rédemption, ne coupez pas cet élan ! »

Isaac Lepage est condamné à huit mois de prison mais sa peine pourra être aménagée par le port d’un bracelet électronique afin de ne pas compromettre cet « élan »

Mathieu Livoreil

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l’union 170525c
Le feuilleton de la boîte continue

 

 

L’habitant de Croix-du-sud parti en croisade pour faire revenir dans l’avenue Léon-Blum une boîte aux lettres disparue il y a quatre ans lors de travaux a reçu un nouveau courrier de la Ville, signé d’un conseiller au cabinet du maire.

Ce courrier daté du 10 mai lui rappelle que ce retour de boîte n’est pas du ressort de la Ville mais de La Poste ; et y est jointe copie d’un courrier signé du maire à destination d’un responsable régional de cette même Poste.

« Maintenant j’attends une réponse de La Poste » déclare notre plaignant, qui ne désespère pas de voir son combat aboutir un jour…

 

 

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l’union 170525b
Le rodéo à moto finit à l’hôpital

Photo d’illustration
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Mardi à 19 h 15, le pilote d’une moto de cross est tombé avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

Il roulait très vite et ne portait pas de casque.

Âgé de 21 ans, le jeune homme se plaignait de diverses douleurs, sans blessure apparente. Les pompiers l’ont transporté au CHU.

Les policiers, quant à eux, n’ont pas retrouvé la moto : des jeunes se sont empressés de la récupérer avant l’arrivée des secours… Doit-on supposer, au mieux qu’elle n’était pas assurée, au pire qu’elle était volée ?

 

 

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l’union 170525a
À venir

Matchs de roller derby organisés par le club rémois des Beasties Derby Girls, au gymnase François-Legros, av. du Président-Kennedy.

Samedi 27 mai, ouverture des portes à 15 h 30.

Programme : Reims contre Kaiserslautern à 16 heures. Les Sans-Culottes (Paris) contre Dijon à 18 heures.

Les places sont disponibles à la vente : http://bit.ly/2rd7w05 (tarif : 5€).

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l’union 170524b
Collèges : Un beau moment de sport scolaire

La bonne pratique du sport et la convivialité font parties des valeurs de cette compétition inter-Segpa.
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Incontournable, le tournoi annuel des Segpa(Sections d’enseignement général et professionnel adapté) réunit chaque année les élèves de 6 e et 5 e de ces sections. 150 jeunes sportifs, venant de Reims, Tinqueux et Sézanne, se sont affrontés mardi, en foot ou en basket, sur les terrains du complexe Marcel-Thil.

« La section Segpa du collège Paul-Fort est, depuis plus de 20 ans, l’organisatrice de cet événement. C’est l’occasion de se retrouver tous autour d’un événement sportif mais aussi convivial. En effet, enseignants et élèves pique-niquent ensemble pour le déjeuner », explique Daniel Dachelet, directeur de la Segpa. Parmi les enseignants présents, on notait la présence de Bruno Malherbes. Ce jeune retraité, qui s’est occupé de ce tournoi depuis sa création et en est donc un peu le « papa », a passé le flambeau à Audrey Heretick, également enseignante à la Segpa de Paul-Fort.

Si les trois premières équipes reçoivent des récompenses, une coupe « fair-play » est également remise. « Il n’y a pas que le fait de gagner, on tient aussi à récompenser la bonne pratique du sport et la bonne conduite. Quand on quitte le terrain, le complexe est nickel ! »

Basket : 1 er Joliot-Curie. 2 e Paul-Fort. 3 e Trois-Fontaines. Fair-play : Paulette-Billa.

Foot : 1 er Trois-Fontaines. 2 e Joliot-Curie. 3 e Paulette-Billa. Fair-play : Maryse-Bastié.

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l’union 170524a
À venir

Double match de Roller Derby organisé par les Beasties Derby Girls le samedi 27 mai. Elles recevront pour l’occasion des équipes de Kaiserslautern, Dijon et Paris.

L’événement se déroulera au gymnase François Legros, avenue du Président-Kennedy à Reims. Ouverture des portes à 15 h 30.

Programme : Beastie Derby Girls (Reims) contre The Night Terrors (Kaiserslautern) à 16 heures. Les Sans-Culottes (Paris) contre The Velvet Owls (Dijon) à 18 heures.

Les places sont disponibles à la vente : http://bit.ly/2rd7w05 (tarif : 5€).

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l’union 170523b
Tennis interclubs : Visy booste Cormontreuil

La 4 e journée des Interclubs Nationaux a été marquée par le superbe succès des Cormontreuillois à Cormeilles (4-2). Et ce grâce à la « perf » à 0 de Thibault Visy (1/6), pourtant mené 5-1 et 30/0 dans la « belle » ! De quoi faire un très grand pas vers le maintien d’autant que le CTC possède son destin entre ses mains avec la réception, dimanche prochain, de la lanterne rouge Le Havre pour la dernière journée.

La situation est, elle, totalement différente pour le Reims Europe Club qui, chez le leader Deuil, a concédé une nouvelle et logique défaite synonyme de retour à la case régionale.

Menacer, quel numéro

Du côté des dames, en N1B, le Reims Europe Club a encore frôlé l’exploit. Face au TC Marseille, les « Européennes » ont partagé les points à l’issue des simples via, notamment, la « perf » de Marie Menacer face à la nº23, Caroline Romeo. Reste que, de nouveau, les Rémoises, non sans démériter, ont perdu les doubles !

Enfin, scénario totalement identique en N4 où les Rémoises de Géo-André ont poursuivi leur saison galère puisqu’à Bondy elles se sont également inclinées 4-2.

DAMES (N1B) : REIMS EUROPE CLUB – TC MARSEILLE 2-4

Marie Menacer (- 4/6, REC) bat Caroline Romeo (nº23) 7-5, 3-6, 6-4 ; Dijana Banovec (-15) bat Nathalie Mohn (- 4/6, REC) 6-4, 6-3 ; Ludivine Burguiere (-2/6) bat Victoire Delattre (1/6, REC) 6-2, 6-4 ; Margot Crémont (2/6, REC) bat Patricia Puglisi (15) 6-0, 6-3. Dijana Banovec – Emma Lene (-15) battent Marie Menacer – Clémence Krug (2/6) 6-1, 6-3 ; Caroline Romeo – Ludivine Burguiere battent Nathalie Mohn – Margot Cremont 6-2, 7-5.

N4 : AS BONDY bat TC GÉO-ANDRÉ 4-2.

Héden Ly (0) bat Noémie Bellott (0, G-A) 7-5, 3-6, 6-4 ; Mathilde Sarcelet (2/6, G-A) bat Tania Cakarevic (2/6) 6-4, 1-6, 6-2 ; Maêva Spooner (4/6, G-A) bat Laurie Tapin (2/6) 2-6, 6-0, 6-3 ; Perrine Gauthier (3/6) bat Amélie Lamothe (15/1, G-A) 6-0, 6-0. Héden Ly – Perrine Gauthier battent Noémie Bellott – Mathilde Sarcelet 7-5, 7-5 ; Laurie Tapin – Tania Cakarevic battent Maêva Spooner – Amélie Lamothe 6-7, 6-1, 1-0.

MESSIEURS (N3) : AS CORMEILLAIS – CORMONTREUIL TC 4-2.

Mannarino (0) bat Tifnouti (1/6, CTC) 6-1, 6-1 ; Visy (1/6, CTC) bat Florent (9) 7-5, 1-6, 7-6 ; Jolly (2/6, CTC) bat Landry (2/6) 6-7, 6-1, 6-1 ; Robert (3/6, CTC) bat Baheux (5/6) 6-4, 6-1. Tifnouti – Jolly battent Florent – Landry 7-5, 7-6 ; Mannarino – Baheux battent Visy – Robert 6-0, 4-6, 1-9 (11/9).

N4 : DEUIL-LA-BARRE – REIMS EUROPE CLUB 5-1.

B. Dupuy (- 2/6) bat Seuret (3/6, REC) 6-4, 6-2 ; P. Dupuy (2/6) bat Andruejol (3/6, REC) 6-2, 4-6, 6-4 ; Chauvin (3/6, REC) bat Meya (3/6) 7-5, 6-7, 7-5 ; Delondre (3/6) bat Gajanovic (4/6, REC) 4-6, 6-4, 7-5. B. Dupuy – Delondre battent Andruejol – Seuret 6-4, 6-3 ; P.Dupuy – Meya battent Chauvin – Choiselat (5/6, REC) 6-3, 6-4.

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l’union 170523a
Télévision : La nouvelle vie de Kelly après Koh-Lanta

La candidate au tempérament bien trempé de Koh-Lanta a changé de vie depuis la fin de l’aventure. Elle est devenue comédienne et chanteuse de cabaret.
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À l’école Joliot-Curie à Croix-Rouge (Kelly est au centre, déguisée en rockeuse).
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Kelly a perdu 13 kg avec Koh-Lanta. Mais elle ne rentre plus dans son tutu.
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Ici, avec son père, quand la famille habitait Reims avant d’emménager à Tinqueux.
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Reims Sortie vendredi de Koh-Lanta, la Rémoise au caractère bien trempé a changé de vie depuis la fin de l’aventure. Ancienne serveuse, Kelly Beaugrand est devenue comédienne.

Celle qui a grandi à Reims puis à Tinqueux jusqu’à ses 18 ans a été éliminée vendredi au terme du 11 e épisode de cette 17 e saison de Koh-Lanta. Kelly Beaugrand, 35 ans, revient sur son expérience au Cambodge et raconte sa nouvelle vie. Après l’émission, elle a tout plaqué pour vivre son rêve.

Une première fois éliminée puis réintégrée après un abandon médical, vous avez quitté l‘île vendredi. Pour de bon cette fois ?

Ah, je ne peux pas vous dire la suite… Mais ce que je peux vous dire c’est que si je pensais aller loin, je ne pensais pas aller aussi loin. C’est une grande satisfaction, malgré la déception de sortir si près du but (la demi-finale est prévue le vendredi 2 juin et la finale devrait avoir lieu deux semaines après, soit le 16 juin, NDLR). Je suis très fière d’être arrivée jusque-là.

Comment avez-vous réagi lors de votre élimination ? Vous y attendiez-vous ?

Je savais ce qui m’attendait si je ne gagnais pas l’immunité… Je n’ai pas eu de chance avec le binôme. Si j’avais été avec un autre homme, ça aurait été différent.

En voulez-vous à votre amie Clémentine d’avoir voté contre Corentin, et donc indirectement contre vous (lors de cet épisode, les candidats étaient répartis en duo et le candidat éliminé entraînait son binôme avec lui, NDLR) ?

J’ai compris sa décision. En face, il y avait Mathilde et Vincent, qui est très méritant. Clémentine a voté au mérite. Je ne lui en veux pas du tout.

Avec quels candidats avez-vous gardé des contacts ?

On est tous restés en contact. Avec les plus proches comme Manuella, Clémentine, Hada, Bastien, Mathilde et Marjorie, on a créé un groupe WhatsApp.

Vos meilleurs et pires souvenirs ?

Mon meilleur souvenir, c’est quand j’ai découvert le bandeau bleu au tout début. C’est un moment inoubliable, parce que c’était la première fois qu’il y avait trois équipes. Il y a aussi ce jour où on a réussi à faire le feu avec Frédéric et Hada. Et puis, forcément, mon retour. C’était tellement inespéré. Quant à mon pire souvenir, c’est cette sortie, entraînée par mon binôme. C’est pire que d’être éliminée toute seule. Sans lui, j’aurais pu continuer encore un peu et essayer de gagner une immunité.

Qu’est-ce qui était le plus dur ?

Pour moi, ça a été les intempéries. C’est très compliqué : il pleut, il fait froid, on ne dort pas. Je savais que ce serait dur, mais pas à ce point-là. Après il y a aussi le manque de nourriture. Au fil des jours, on y pense de plus en plus. Ça joue sur le moral. En tout, j’ai perdu 13 kg.

Sur l’île, vous aviez, paraît-il, à disposition des produits anti-moustiques, de la crème solaire et des préservatifs. Etait-ce utile ?

Alors, j’ai beaucoup utilisé l’anti-moustiques et la crème solaire. En revanche, aucun préservatif. Mais ça peut être utile, on ne sait jamais…

Quel a été votre premier vrai repas après votre départ de l’île ?

Du riz avec du poulet, un gâteau au chocolat et un Coca. C’était simple mais je l’ai savouré.

Dans quelle équipe étiez-vous la plus à l’aise ?

Sans hésitation, avec les rouges. Il y avait une bien meilleure ambiance et aucun non-dit. J’étais bien plus épanouie après ma réintégration.

Savez-vous pourquoi Vincent, l’ancien rugbyman, a à nouveau mal orthographié votre prénom lors du dernier conseil (il a écrit « kÉLI », NDLR) ? Ça a perturbé pas mal de téléspectateurs…

C’était juste un clin d’œil à sa petite sœur qui s’appelle Éli (le prénom exact est Élinor, NDLR). Il m’avait expliqué et j’avais trouvé ça drôle.

Les internautes n’ont pas été toujours très tendres avec vous…

On m’aime ou on me déteste, c’est comme dans la vie. J’ai l’habitude. Je résiste bien aux critiques.

Vous avez abandonné votre métier de serveuse pour vous consacrer à la scène (lire notre édition du 9 avril). Où peut-on vous voir en ce moment ?

Jusque fin mai, je suis à la Comédie Angoulême dans une pièce de théâtre qui s’appelle Familles recomposées. J’enchaîne avec une comédie Adopte un Jules.com en juin et puis direction Paris. Le 2 juin et tout le mois d’août, je chanterai aux Feux de la Rampe dans Sensual Cabaret.

Cette aventure a-t-elle changé votre façon de vivre ?

Ça a bouleversé ma vie. Déjà professionnellement. Et puis, je suis plus calme, plus réfléchie, plus patiente.

Êtes-vous repassée à Reims voir votre famille depuis la fin du tournage en octobre ?

Pas encore malheureusement. J’ai trop de travail. Mais ma famille me comprend et me laisse vivre mes rêves. On a les réseaux sociaux et le téléphone, ça aide. Je reviendrai, mais pas avant juillet.

Avez-vous reçu beaucoup de témoignages de soutien de la part de Rémois ?

J’ai reçu pas mal de messages d’anciens camarades de mon école à Croix-Rouge, du collège Paul-Eluard à Tinqueux et du lycée Gustave-Eiffel. Des gens que j’avais perdus de vue. Ça fait très plaisir évidemment. J’espère voir bientôt mon public rémois et Reims. Allez le Stade !

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l’union 170521a
Voleur et violent

Le 23 avril, vers 19 heures, un garçon de 17 ans fut blessé d’un coup de couteau à l’abdomen lors d’une rixe avenue Bonaparte à Croix-Rouge (quinze jours d’incapacité). Il connaissait de vue l’agresseur. En fuite à l’arrivée des secours, celui-ci aurait sorti sa lame pour une broutille, style regard de travers ou remarque qui aurait déplu.

Inscrit sur le fichier des personnes recherchées, le suspect lui aussi âgé de 17 ans a été repéré et interpellé la semaine dernière, à l’angle de l’avenue Bonaparte et de l’allée des Landais. Il a reconnu le coup de couteau, mais sans donner d’explication. D’une pierre, les policiers ont fait deux coups car l’adolescent faisait également l’objet d’une plainte pour un vol avec violence commis le 7 avril, toujours à Croix-Rouge, au préjudice d’une passante (il l’avait fait tomber pour lui arracher son téléphone). Déjà bien connu de la justice, le mineur a été écroué.

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l’union 170520b
Faits divers : Tuée de 40 coups de couteau Fabrice Curlier

Le procureur Matthieu Bourrette a livré les détails de cette horrible affaire, en présence du commissaire Eric Pérignon, directeur du SRPJ de Reims. Christian Lantenois
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Reims A 16 ans, il aurait massacré Simone, 86 ans, pour la voler. Le point sur l’enquête.

1 Scène d’horreur dans le couloir

Mardi, à 9 h 50, une infirmière se présente au domicile de Simone Guillaume pour les soins quotidiens. Veuve de 86 ans, sous tutelle depuis 2014 en raison d’un début de sénilité, l’octogénaire habite dans un immeuble de la rue Madeleine-Terrien à Croix-Rouge. Elle ne verrouille jamais sa porte. L’infirmière entre. Elle découvre le corps ensanglanté dans le couloir. L’appartement est « en désordre complet » , signe d’une fouille. Des traces de pas – « de grands pieds » qui ne peuvent correspondre à ceux de la victime – sont visibles. Les résultats de l’autopsie, révélés hier par le procureur de Reims Matthieu Bourrette, sont terrifiants : « une quarantaine de coups de couteau, aux bras et au cou ; des côtes cassées ; des traces de strangulation ; des traces de défense sur les bras. » . « La victime est morte par hémorragie. Elle s’est vidée de son sang. » Le couteau utilisé lui appartient probablement, mais reste à identifier.

2 Raccompagnée par son meurtrier

Au vu des premières constatations, le procureur ouvre une enquête pour « meurtre » qu’il confie au SRPJ de Reims. Le voisinage est interrogé. Simone Guillaume a été vue la dernière fois lundi, vers 16 heures, au moment de repartir pour l’une de ses longues promenades en tramway qui lui permettaient d’échapper à la solitude. Les policiers visionnent les enregistrements vidéos du tram mais aussi les caméras de la ville et de l‘immeuble. « La victime a été filmée dans le tramway en présence d’un jeune » , relate M.Bourrette. Ce même jeune revient avec elle rue Madeleine-Terrien, vers minuit. « Il l’aide à tirer son caddy. Elle rentre avec lui dans l’immeuble sans aucune contrainte. Vers 1 heure du matin, il ressort seul. » Un étudiant le croise. L’individu ne lui semble pas ivre, ni drogué.

3 des images et des empreintes

Les enquêteurs ont des images, ils ont également un nom : celui d’un adolescent de 16 ans dont les empreintes ont été relevées dans l’appartement. Dès son identification, le parquet diffuse « un mandat de recherche pour meurtre » . Policiers du SRPJ et de la sécurité publique unissent leurs forces pour retrouver le suspect. À 0 h 30, mercredi, une patrouille de la brigade anticriminalité repère deux jeunes à Croix-Rouge. L’un d’eux correspond au signalement, même si les cheveux sont plus courts. Contrôle d’identité. C’est bien lui ! « Il s’était coupé les cheveux dans les 24 heures qui ont suivi le meurtre » , souligne le procureur. L’autre jeune est mis hors de cause.

4 aucun aveu

Le mineur est placé en garde à vue. Aucun aveu. « Il nie entièrement les faits d’homicide qui lui sont reprochés. Il reconnaît seulement avoir voulu procéder à un cambriolage, en expliquant être rentré par la fenêtre, alors que c’est matériellement impossible. » Malgré son âge, l’adolescent tient tête aux enquêteurs. Il élude les questions gênantes, puis décide de se taire en faisant valoir son droit au silence. « Il n’a manifesté aucun regret, aucun remords, aucun affect particulier. » Au sujet de sa prétendue intrusion par la fenêtre, il a déclaré « être entré comme le fait Superman » : « Il est en déphasage complet avec la gravité des faits reprochés. » Son profil psychologique et psychiatrique n’est pas encore connu.

5 repérée a quel moment ?

Le mobile « est vraisemblablement de nature crapuleuse, motivé par l’appât du gain » , suppose M. Bourrette, lequel s’interroge : le meurtrier « a-t-il voulu faire parler sa victime pour obtenir un numéro de carte bancaire, connaître l’emplacement d’une cache avec bijoux ou argent » , d’où ce déchaînement de violence ?

Simone Guillaume ne se méfiait de personne. Elle qui n’avait jamais pu avoir d’enfant « aimait les jeunes » , se souvient un neveu. Il était donc aisé pour l’adolescent de l’aborder dans le tramway (en l’état des vidéos exploitées, leur rencontre n’a pas été filmée). L’a-t-il repérée ce soir-là de façon fortuite ? Ou les jours précédents ? La petite silhouette toute courbée de Simone, traînant son caddy, était connue à Croix-Rouge. Le matin de ce même jour, elle était passée au bureau de poste pour retirer de l’argent. Seulement 20 euros, le montant hebdomadaire octroyé par sa tutelle. Elle n’avait pratiquement rien chez elle.

6 des parents absents

Né en janvier 2001, l’adolescent originaire de Marseille était à Reims depuis seulement une dizaine de jours, arrivé par ses propres moyens au domicile d’un couple dont l’homme était un ancien voisin dans la cité phocéenne. Il avait quitté Marseille en raison de « problèmes dans son quartier » , lui a-t-il dit.

Âgé de plus de 16 ans, donc sans obligation d’être scolarisé, le garçon est en rupture familiale complète : une mère qui l’a délaissé, un père probablement reparti à l’étranger. « Il a été mis en cause dans diverses procédures en cours dans une juridiction (NDLR : Marseille), mais il n’a pas de mention à son casier judiciaire. » Le procureur ne dit rien sur ces procédures, mais dément toutefois l’information selon laquelle le mineur aurait été sous contrôle judiciaire à la suite d’un « viol sur personne vulnérable » .

Mis en examen hier soir pour « meurtre sur personne vulnérable » , il encourt la perpétuité, ou 30 ans de réclusion criminelle si l’excuse de minorité est retenue.

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l’union 170520a
TENNIS : Interclubs : le maintien à l’esprit

Les équipes marnaises seront en quête de points pour envisager le maintien demain (9 heures) à l’occasion de la 4 e journée des Championnats de France interclubs. En DN1B féminine, Reims Europe (4 e ) accueille le TC Marseille (5 e ), tandis qu’en DN4 féminine, Géo-André (5 e ) se déplace à Bondy (3 e ). En DN3, Cormontreuil (5 e ) se rend à Courmelles-en-Parisis (3 e ), alors que Reims Europe (6 e ) joue à Deuil (2 e ).

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l’union 170519a
Un adolescent suspecté de meurtre

Moins de 48heures auront suffi aux policiers pour interpeller le meurtrier présumé de Simone Guillaume, tuée dans cet immeuble de Croix-Rouge. Christian Lantenois
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Moins de 48heures auront suffi aux policiers pour interpeller le meurtrier présumé de Simone Guillaume, tuée dans cet immeuble de Croix-Rouge. Christian Lantenois

Déjà mis en examen dans une affaire de viol, ce mineur venu de Marseille a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi et mis en garde à vue.

L’enquête menée pour élucider la mort de Simone Guillaume avance vite, très vite. Mardi matin, vers 9 heures, une infirmière venue pour soigner cette femme de 86 ans découvrait, dans son appartement du quartier Croix-Rouge, son corps sans vie. La nature criminelle de cette mort ne faisait aucun doute : la retraitée a succombé à plusieurs dizaines de coups de couteau, vraisemblablement dans la nuit de lundi à mardi.

L’alerte a été donnée et la scène de ce crime « gelée » par les premiers policiers sur place. Rapidement, les membres de la police technique et scientifique (PTS) ont commencé leur quête d’indices (empreintes digitales et génétiques). Après plusieurs heures de constatations minutieuses, des traces, suffisamment précises pour être exploitées, ont été versées au FAED (fichier automatisé des empreintes digitales) et au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques), comportant chacun plusieurs millions d’identités. Un premier balayage effectué parmi les fichés locaux n’a rien donné. La recherche a ensuite été élargie à l’échelle nationale.

Mardi, à 22 heures, un nom a été donné : celui d’un adolescent âgé de 16 ans, dont le domicile familial se trouve à Marseille. L’identité a immédiatement été diffusée à toutes les patrouilles : polices judiciaire, nationale et municipale.

Le profil du mis en cause a été jugé suffisamment inquiétant pour redouter un risque de récidive. Et pour cause : ce très jeune homme est déjà sous le coup d’une mise en examen dans une affaire de viol sur personne vulnérable dans la région de Marseille. Son placement sous contrôle judiciaire avait été ordonné par un juge des libertés et de la détention.

Priorité absolue a donc été donnée à cette interpellation. Celle-ci, sommairement relatée hier matin par le directeur du SRPJ à l’occasion de l’inauguration du nouveau laboratoire de police scientifique, s’est finalement produite hier, vers 1 heure du matin, lorsqu’une patrouille de la brigade anticriminalité a repéré un jeune homme correspondant au signalement, dans la rue. Elle l’a contrôlé. C’était lui.

Peu bavard lors de sa première audition, le jeune homme était toujours interrogé hier.

Deux proches du mineur interpellés

D’autres personnes, susceptibles de l’avoir logé au cours des derniers jours, ont également été entendues afin de reconstituer son emploi du temps. Parmi les questions encore sans réponse, celles-ci : la mort de Simone Guillaume est-elle consécutive à un cambriolage qui aurait mal tourné ? Cet acte criminel était-il gratuit ? Depuis combien de jours le suspect était-il arrivé à Reims ? Du côté des policiers, le soulagement d’avoir pu rapidement mettre la main sur le meurtrier présumé l’emportait, l’un des fonctionnaires confiant seulement : « Face au sort réservé à cette victime, on s’est tous senti concernés. On a voulu mettre le paquet avec les collègues ! »

Contacté, le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment sur cette interpellation. La garde à vue du suspect devrait être prolongée de 24 heures. Aujourd’hui, un juge d’instruction pourrait décider d’une mise en examen pour homicide volontaire. Une mesure qui, si elle était effective, serait certainement suivie d’un placement en détention provisoire.

Mathieu Livoreil

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l’union 170518a
Le meurtre de l’octogénaire garde son mystère

Qui a tué une femme de 86ans dans cet immeuble de la rue Madeleine-Terrien ? Christian Lantenois
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Réalisée hier, l’autopsie de l’octogénaire retrouvée morte mardi matin dans son appartement du quartier Croix-Rouge à Reims « confirme le caractère criminel du décès » , a révélé en soirée le procureur de la République Matthieu Bourrette. Aucune autre information n’a été communiquée, notamment sur les circonstances de la mort. « Je ne souhaite pas en dire davantage, pour préserver les investigations en cours » , justifie le magistrat. L’enquête ouverte pour « meurtre » est confiée au SRPJ de Reims.

Veuve de 86 ans, Simone Guillaume vivait seule au premier étage d’un immeuble de la rue Madeleine-Terrien à Croix-du-Sud, sous-quartier de Croix-Rouge. Des voisins l’ont vu partir en promenade lundi matin, comme tous les jours. C’est son infirmière, venue vers 9 heures, mardi, qui l’a découverte allongée à même le sol. Le corps présentait les traces apparentes d’une mort violente. Un voisin pense avoir entendu « des râles, des plaintes, vers minuit » .

Cambriolage qui a mal tourné ? Geste fou d’un rôdeur ? Dispute avec une personne connue de la victime ? Toutes les pistes sont à l’étude. Vulnérable en raison de son âge, mais aussi d’une altération de ses facultés mentales qui avait nécessité son placement sous tutelle, Simone Guillaume ne fermait jamais sa porte et partait longuement se promener en tramway. Elle rentrait tard le soir, parfois à minuit. Sur une période d’environ 18 mois, elle avait été victime d’un vol à l’arraché, d’un cambriolage et avait rapporté une tentative d’intrusion chez elle d’un homme qui l’avait suivie depuis le tramway.

« certaines personnes ont abusé de sa gentillesse »

Simon Guillaume habite Châlons-en-Champagne. Simone était sa tante par alliance, la femme du frère de son père. « La vie a fait que nous avons perdu contact après le décès de mes parents. La dernière fois que j’ai parlé avec elle, c’était il y a sept ans. Tata Simone était une femme formidable, très gentille, généreuse, quelqu’un qui aurait donné sa chemise à un clochard. Elle ouvrait sa porte à tout le monde, ne se méfiait pas. Elle n’avait pas pu avoir d’enfant, c’est pour ça qu’elle aimait les jeunes,. Elle en recevait chez elle, elle écoutait leurs problèmes, voulait les pousser dans la vie, leur donnait même de l’argent. Je me suis inquiété quand j’ai appris que certains jeunes peu fréquentables venaient la voir, et qu’ils lui demandaient de déposer des affaires chez elle. Je lui disais de faire attention, de ne pas ouvrir à n’importe qui. Elle me répondait : Tonton Charles est mort, je n’ai plus personne . Elle faisait trop confiance, et je pense que certaines personnes ont abusé de sa gentillesse. »

C’était il y a sept ans mais aujourd’hui encore, « il y a souvent des gens bizarres qui rentrent dans l’immeuble le soir, des gens qui cherchent de la drogue » , croit savoir un locataire.

LES FAITS

Mardi vers 9 heures, Simone Guillaume, 86 ans, est retrouvée morte chez elle, au premier étage d’un immeuble de la rue Madeleine-Terrien à Croix-Rouge. La découverte a été effectuée par son infirmière.

L’autopsie réalisée hier confirme le caractère criminel du décès. C’est la seule information communiquée. Toutes les pistes sont à l’étude.

Probablement tuée au cours de la nuit, l’octogénaire était une femme très vulnérable en raison d’une altération de ses facultés mentales et de sa solitude.

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l’union 170517b
Une vieille dame retrouvée tuée chez elle

La macabre découverte a été effectuée au premier étage de cet immeuble de la rue Madeleine-Terrien, où la victime vivait seule. Christian Lantenois
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Hier matin, une Rémoise de 86 ans a été retrouvée morte dans son appartement. Les constatations ont amené le parquet de Reims à ouvrir une enquête pour « meurtre ».

Simone Guillaume avait 86 ans. Elle vivait seule au premier étage d’un immeuble de la rue Madeleine-Terrien, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. « C’était une dame très gentille, qui discutait avec tout le monde. Mon fils l’appelait Mamie Simone . Elle lui donnait souvent un chocolat, un petit bonbon quand on la croisait. S’en prendre à une grand-mère… C’est révoltant ! J’espère que la police va rapidement trouver ceux qui ont fait ça. »

Depuis hier matin, tout est fait pour y parvenir. Veuve, sans enfant, « Mamie Simone » a été retrouvée tuée à son domicile. Aucune information n’a été communiquée sur la nature des constatations, mais le corps présentait apparemment les traces d’une mort violente. « Les éléments de contexte m’ont amené à ouvrir une enquête pour meurtre » , se contente d’indiquer le procureur de la République Matthieu Bourrette. « J’ai saisi la police judiciaire de Reims. L’autopsie de la victime est programmée demain (NDLR : mercredi) . »

Aucun cri entendu par le voisinage

Domiciliée depuis plus de dix ans à Croix-Rouge, Simone Guillaume était placée sous tutelle en raison d’une altération de ses facultés mentales, mais c’était encore une dame alerte, qui n’avait aucune envie de quitter son appartement. Elle bénéficiait d’une aide ménagère, d’un service de portage de repas à domicile et recevait chaque matin la visite d’une infirmière. C’est la soignante passée hier matin qui a fait la macabre découverte. La porte n’était pas verrouillée, comme d’habitude, car Simone Guillaume ne fermait jamais à clé. L’infirmière est entrée, et a découvert la vieille dame qui gisait à même le sol. Les secours n’ont pu que constater son décès.

Dans l’immeuble, les voisins n’ont rien entendu, même les plus proches : aucun cri, aucun bruit de désordre. « Je l’ai vue la dernière fois lundi matin, vers 8 h 30 - 9 heures, alors qu’elle partait en balade » , relate une dame du rez-de-chaussée. « Elle sortait tout le temps, et revenait souvent tard le soir, parfois 22 heures. On lui disait que ce n’était pas raisonnable, que c’était dangereux en raison de son âge : Madame Guillaume, il faut rentrer plus tôt ! Madame Guillaume, il faut fermer votre porte ! C’était une dame toute courbée, toute petite. »

Samedi, le frère d’une voisine avait discuté avec elle. « Elle lui a dit que lundi matin, elle allait passer à La Poste pour chercher son argent et qu’elle allait faire ses petites commissions. Vu qu’elle était sous tutelle, elle n’avait pas grand-chose. Elle m’a expliqué un jour qu’elle n’avait que 20 euros par semaine. »

Un peu dans son monde, Simone Guillaume ne se séparait jamais de son chariot à provisions, un bric-à-brac dans lequel « il y avait toute sa vie » . « Elle prenait son Caddy, montait dans le tramway et partait se balader en ville. Elle se rendait souvent à l’église Saint-Thomas pour prier. » Il lui arrivait aussi de « faire les cartons des magasins pour récupérer les invendus » .

S’agit-il d’un vol qui a mal tourné ? A-t-elle été repérée dans la rue et suivie jusqu’à son domicile, ou bien a-t-elle surpris un cambrioleur en pleine nuit ? Hier soir, le voisinage s’interrogeait entre émotion, tristesse et colère. Et la peur aussi.

Fabrice Curlier

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l’union 170517a
Justice : Violent devant ses enfants

Le prévenu avait déjà été condamné pour violences avec la même victime. Illustration
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Thierry S. a parfois le sang chaud. Le 12 mai, Aurélie (prénom d’emprunt), sa compagne et mère de ses trois enfants, s’en va raconter aux policiers les violences subies « depuis plusieurs années » , c’est-à-dire « des coups de poing devant les enfants, comme d’habitude » . Motif ? « Il est en colère contre moi car nous n’avons plus de rapports intimes depuis trois mois. » Une patrouille accompagne Aurélie au domicile conjugal, dans le quartier Croix-du-Sud, afin qu’elle embarque ses effets personnels.

Et de nouveau, tout se passe mal. À un policier qui croise trop longtemps son regard, Thierry passe la seconde : « Tu veux quoi, toi ? » Suivent bousculades, insultes et menaces de mort : « Je vais te tuer, faire comme à Paris, faire brûler une voiture de keufs, faire comme les djihadistes ! » , déraille celui qui s’approche de la quarantaine. Témoin de la scène, ses enfants et Aurélie, fataliste : « On ne peut pas arrêter Thierry quand il est comme ça. »

À la barre du tribunal, lundi, celui qui a connu des problèmes de toxicomanie l’assure : « Je n’ai jamais été violent avec les policiers ! » Et se dépeint en père investi : « Mon fils, c’est ma vie ! » La présidente abrège : « Vous n’êtes pas poursuivi pour violences sur votre enfant (…) On se demande quand même comment ils vont s’épanouir… – Ils vont très bien !, – Tout est relatif » , conclut la présidente.

Déjà deux condamnations au compteur pour Thierry, dont l’une concernait des violences conjugales sur Aurélie, déjà. Les juges décident de suivre les réquisitions à l’identique : huit mois de prison requis, dont quatre avec sursis. Départ immédiat pour la maison d’arrêt et, à terme, interdiction d’entrer en contact avec sa victime préférée.

Mathieu Livoreil

Afin de protéger l’anonymat des enfants de ce couple, nous ne publions aucun nom. Le journal écrit habituellement les identités des prévenus condamnés à de la prison ferme.

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l’union 170516a
Tennis interclubs : Une sale journée

La 3 e journée n’a pas été favorable aux clubs marnais. Chez les messieurs, en N3, Cormontreuil peut nourrir de sérieux regrets après son nul face au TC Paris (3). Avec leur recrue marocaine Taha Tifnouti (1/6), une 1 re , les Cormontreuillois ont partagé les points à l’issue des simples. Grâce à l’expérience du duo Jolly (2/6) – Robert (3/6) qui, de nouveau, sévissait pour apporter le point du nul puisque le double 1 (Tifnouti – Visy), après avoir gagné le 2 e set 6-0, perdait le super tie break 10-4…

En N4, la balade alsacienne n’a pas été de tout repos pour les « Européens ». Légèrement supérieur au poids d’équipe, le TC Illkirch l’a démontré sur le terrain (4-2).

Chez les dames, Reims Europe Club (N1B) a frôlé l’exploit face à Clermont (4-2). Avec l’énorme « perf » de Victoire Delattre (1/6) devant Lenka Wienerova (-15) – 128 e mondiale en 2009 ! – mais aussi Marie Menacer, Margot Crémont et le double 1 poussant leurs rivales dans leurs derniers retranchements.

Enfin, en N4, privé jusqu’à la fin de la saison de Julie Baillif (blessée à la cheville), le TC Géo-André a hypothéqué ses dernières chances de maintien, car défait 4-1 à domicile face à Maisons-Alfort.

La faute à la disqualifiante écopée par Caroline Girard (2/6) qui, hormis la défaite en simple, l’a empêchée de disputer le double…

DAMES (N1B) : REIMS – CLERMONT CT 2-4

Chantal Skamlova (nº 21) bat Nathalie Mohn (- 4/6, REC) 6-1, 6-1 ; Hélène Scholsen (nº37) bat Marie Menacer (- 4/6, REC) 7-5, 6-2 ; Victoire Delattre (1/6, REC) bat Lenka Wienerova (- 15) 6-2, 2-6, 7-5 ; Léana Groualle (- 2/6) bat Margot Cremont (2/6, REC) 6-7, 6-3, 6-3. Chantal Skamlova – Hélène Scholsen battent Marie Menacer – Victoire Delattre 7-6, 6-4 ; Nathalie Mohn – Margot Cremont battent Lenka Wienerova – Clara Tardivel (0) 4-6, 6-4, 1-0.

N4 : TC GÉO-ANDRÉ – MAISONS-ALFORT TC 4-1

Kassandra Davesne (- 4/6) bat Noémie Bellott (0, G-A) 6-4, 7-5 ; Soumaya Belil (3/6) bat Caroline Girard (2/6, G-A) 6-2, 5-2 disqualifiante ; Maêva Spooner (4/6, G-A) bat Emma Gimenez (4/6) 6-3, 6-3 ; Tara Zivic (5/6) bat Amélie Lamothe (15/1, G-A) 7-5, 6-3. Kassandra Davesne – Soumaya Belil battent Noémie Bellott – Maêva Spooner 6-7, 6-0, 1-0 ; double 2 non joué.

MESSIEURS (N3) : CORMONTREUIL TC – TC PARIS (3) 3-3

Merville (1/6) bat Tifnouti (1/6, CTC) 6-2, 6-3 ; Thiele (3/6) bat Visy (1/6, CTC) 6-7, 6-3, 6-3 ; Jolly (2/6, CTC) bat Fujita Montagut (3/6) 6-1, 6-0 ; Robert (3/6, CTC) bat Bellegy (4/6) 5-7, 6-1, 7-6 (13/11). Merville – Thiele battent Visy – Taha 6-2, 0-6, 1-0 (10/4) ; Jolly – Robert battent Fujita Montagut – Bellegy 6-4, 6-2.

N4 : TC ILLKIRCH – REIMS EUROPE CLUB 4-2

Thurau (0) bat Seuret (3/6, REC) 6-1, 6-3 ; Andruejol (3/6, REC) bat Schulz (3/6) 7-5, 6-4 ; Ernst (3/6) bat Chauvin (3/6, REC) 6-3, 6-1 ; Knobloch (4/6) bat Choiselat (5/6, REC) 6-4, 6-2. Thurau – Ernst battent Andruejol – Seuret 6-2, 6-3 ; Chauvin – Choiselat battent Knobloch – Schulz 4-6, 6-4, 1-0.

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l’union 170513b
Zigzags sans permis

Jeudi à 22 h 30, les policiers ont intercepté une voiture qui alternait les zigs et les zags rue Joliot-Curie. Ils s’attendaient à trouver le conducteur en état d’ivresse. Eh bien non ! L’automobiliste, 18 ans, n’avait pas bu. En revanche, il fut dans l’impossibilité de présenter son permis, pour la bonne et simple raison qu’il ne l’a jamais passé.

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l’union 170513a
Interclubs : important pour Cormontreuil

Pour cette troisième journée des interclubs nationaux, souvent cruciale, tous les regards seront tournés vers le Cormontreuil TC (5 e ) qui, en N3, reçoit l’équipe 3 du TC Paris (3 e ) dans une rencontre essentielle pour le maintien. Certes, les Parisiens possèdent une équipe homogène mais l’expérience des Cormontreuillois pourrait faire la différence. En N4, le Reims Europe Club (6 e ) n’aura pas la tâche facile au TC Illkirch (4 e ) mais les partenaires de Gabriel Andruejol peuvent faire un résultat en Alsace.

Du côté des dames , en N1B, les "Européennes" (3e) reçoivent Clermont (2 e ) qui compte deux numérotées et cinq négatives. Bien sûr, les Rémoises ne seront pas favorites mais elles sont toujours capables d’un exploit … Enfin, en N4, le TC Géo-André (4 e ) semble moins fort sur le papier que Maisons Alfort (2 e ) mais, là aussi, tout est possible !

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l’union 170512a
Faits divers : Six logements cambriolés dans un même immeuble

« Ça fait 14 ans que j’habite ici, c’est du jamais vu ! » La colère gronde dans la grande barre de la rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. En seulement trois semaines, six appartements ont été cambriolés dans la seule entrée du n º 41. « À chaque fois, c’est la même chose. Ils défoncent la porte à coups d’épaule, côté charnières, là où c’est le moins solide. Ils entrent, volent téléviseur, ordinateur portable et repartent en moins de deux minutes. Ils font ça l’après-midi, quand les gens sont absents. Il y a bien deux caméras dans le hall, mais ils mettent des cagoules. »

Alertée par le bruit, une voisine a pu apercevoir les cambrioleurs par l’œilleton. « Ils étaient trois : deux petits et un gros balèze. Ils avaient l’air très jeunes, sans doute mineurs. »

Haute de treize étages, la cage d’escalier du 41 Taittinger comprend 39 appartements. Mardi soir, une vingtaine de locataires ont organisé une réunion impromptue pour s’organiser entre eux, s’informer au moindre bruit suspect, afin de faire intervenir « les plus costauds » d’entre eux si nécessaire. « Nous vivons dans un climat d’insécurité. Certains voisins parlent de déménager. » Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi soir pour confectionner des banderoles « Halte aux cambriolages » ou « Marre des cambriolages » que les locataires comptent accrocher aux fenêtres.

Un courrier est également en préparation pour demander à Reims Habitat de remplacer les portes des appartements par des modèles plus solides.

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l’union 170511b
Son combat pour la boîte aux lettres continue

 

 

Georgy Weiler n’est pas du genre à baisser les bras. Cet habitant du quartier Croix-du-sud s’est engagé depuis déjà plusieurs mois dans un combat pour obtenir le retour d’une boîte aux lettres sur l’avenue Léon-Blum (disparue depuis 2014 à l’occasion de travaux de rénovation urbaine).

Pour l’heure il n’a pas encore obtenu gain de cause malgré ses démarches auprès de La Poste et de la Ville de Reims.

Ne voyant rien venir, il a envoyé fin avril un nouveau courrier à l’attention du maire, histoire de « relancer la mécanique ».

 

 

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l’union 170511a
Éducation : Succès du trophée d’échecs

173 joueurs venant de 23 clubs ont participé au 16e trophée d’échecs.
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« 173 joueurs, un record absolu ! », se félicite Stéphane Jouniaux, qui co-préside le club rémois Reims chec et Mat. Ce 16 e Trophée Ville de Reims, à Géo-André, est un succès. « Nous avons des joueurs de 5 à plus de 80 ans, de 23 clubs, venus de Champagne-Ardenne, Paris, Lorraine et Normandie. »

Si la concentration et le silence sont de mise durant les parties, les échecs sont aussi amusants que tous les autres jeux : « O n a désormais des enseignants qui axent beaucoup sur le ludique. On est loin de l’image d’Epinal du surdoué boutonneux », sourit Stéphane Jouniaux. Dehors, les participants se délassent dans une partie de foot.

On rencontre Abel, 11 ans, de Châlons-en-Champagne. « Mon papa m’a initié. Pour progresser, je me suis inscrit à un club. Ce qui me plaît dans ce jeu ? La façon de réfléchir ! » Son papa est ravi : « Ce club est accueillant. C’est rare de voir autant de personnes dans un tournoi. » Un garçon porte le tee-shirt de son club. Au dos, une inscription : « Les échecs ? L’intelligence du jeu, l’émotion du sport ! » En ce lendemain d’élection, on médite sur le fait qu’un petit pion peut terrasser les cavaliers et faire échec à la dame.

 

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l’union 170510a
Urbanisme : Une maison de quartier à Pays de France

Mario Rossi, adjoint au maire en charge de la proximité, détaille le projet prévu avenue Bonaparte, près de la crèche des Hautes Feuilles.
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Reims Une nouvelle maison de quartier va être construite à Croix-Rouge, en remplacement notamment de l’espace Watteau, trop petit.

Le concours de maîtrise d’œuvre a été lancé à l’issue d’un vote lors du dernier conseil municipal. Une nouvelle maison de quartier sera construite à Croix-Rouge, à Pays-de-France exactement. « Il existe deux centres sociaux labellisés sur Croix-Rouge pour 23 000 habitants, à chaque extrémité, dont l’espace Watteau au niveau Croix-du-Sud » , explique Mario Rossi, adjoint au maire en charge de la proximité. Au milieu, il n’y avait rien ou presque. « En outre, l’espace Watteau était trop petit. » Quelque 400 m 2 quand 1 000 ou 1 500 sont nécessaires. « La décision a donc été prise de construire une nouvelle structure plus adaptée et mieux située. »

La future maison de quartier se trouvera à l’angle de l’allée des Landais et de l’avenue Bonaparte, à proximité immédiate de la crèche des Hautes Feuilles et du parc des Landais. « C’est le fruit d’une longue concertation dans le quartier. On n’a pas senti une réelle adhésion au précédent projet qui prévoyait une salle de spectacle. On nous a parlé plutôt d’insertion, d’emploi, de sport », insiste Mario Rossi. L’équipement souhaité par l’équipe municipale d’Adeline Hazan avait un coût de 6 à 7 millions. Ici, on est autour de 3 millions. Cette maison de quartier sera un bâtiment de plain-pied. « On y retrouvera l’accueil pour les plus petits, pour les activités intergénérationnelles, le tissu associatif disposera d’un lieu pour travailler ensemble », détaille Mario Rossi. Et une académie de boxe a déjà été inaugurée récemment dans le quartier. « Seront aussi rapatriées les activités qui se déroulent dans un petit local ouvert avenue Bonaparte et qui sont gérées par l’espace Watteau. » La nouvelle structure disposera d’espaces intérieurs de 1 415 m 2 comprenant différents pôles : famille, PMI, multi-accueil, social, emploi information orientation, enfance, seniors, jeunes, accueil administratif… et même une salle polyvalente. À l’extérieur, on trouvera 840 m 2 dont un jardin de la petite enfance, un jardin enfance et 17 places de stationnement.

Yann Le Blévec

Un projet avait été abandonné en 2014

Lors du dernier conseil municipal, Éric Quénard a rappelé qu’il existait un projet, porté par l’équipe Hazan, d’espace culturel à Croix-Rouge. Il a été abandonné en 2014 par la majorité municipale actuelle, « alors que les marchés étaient attribués et l’équipement validé ». L’élu socialiste parle d’un projet plus ambitieux avec salle de spectacle, incubateur d’associations, studios de répétition… « Les habitants du quartier ont perdu du temps. Cela fait trois ans qu’ils attendent et ils vont encore devoir attendre au moins deux ans avant que votre projet ne voie le jour. » Le but était aussi de faire venir des habitants d’autres secteurs à Croix-Rouge via la salle de spectacle ou les studios notamment.

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l’union 170509e
Peintures à Croix-Rouge

 

 

Jusqu’à vendredi, la maison de quartier Croix-Rouge présente tous les jours, entre 14 heures et 18 h 30, les réalisations picturales des membres de son atelier peinture, qui s’adresse principalement aux débutants, selon son animatrice, Raymonde Darve.

L’occasion de découvrir les plus belles œuvres réalisées depuis septembre 2016.

Entrée gratuite. Espace Billard : 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Renseignements au 03 26 08 08 78

 

 

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l’union 170509d
À venir

Journée portes ouvertes du département de la formation professionnelle des métiers du sport et de l’animation, mercredi 17 mai de 13 h 30 à 17 heures. Creps de Reims, route de Bezannes.

www.creps-reims.fr

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l’union 170509c
Le CCRB Tour reprogrammé

Initialement prévu le mercredi 3 mai puis reporté en raison des conditions météorologiques, le CCRB Tour se poursuivra demain avec deux escales à Reims, de 14 h 30 à 16 h 30. Des joueurs de l’effectif pro seront présents dans le quartier des Châtillons (6, rue Kerguélen) et Croix du Sud (rue Joliot-Curie) pour l’opération baptisée Venez défier les joueurs du CCRB sur votre terrain ! Réservée aux 7-15 ans, cette manifestation est proposée en partenariat avec Plurial Novilia.

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l’union 170509b
Voiture incendiée

Hier vers 4 h 30, un incendie suspect a détruit un SUV Kia Sorento garé rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge.

Dimanche, une poubelle a pris feu à 14 heures près du McDo de Saint-Brice-Courcelles. Des papiers ont été incendiés une demi-heure plus tard dans la cave d’un immeuble de la rue Paul-Fort à Reims.

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l’union 170509a
Tennis interclubs (2 e journée) : La perf des Européennes

La 2 e journée des Interclubs a été marquée par la performance des filles du Reims Europe Club en N1B qui se sont imposées 4-2 au TC Plaisir.

Les autres résultats n’ont pas été favorables aux Marnaises. Pourtant favorites, les Rémoises de Géo-André se sont inclinées 4-2 à domicile contre Villemande. La faute à une « contre » à 4/6 de Noémie Bellott (0) et à la blessure (cheville) de Julie Baillif, qui lui a valu d’abandonner en simple et de déclarer forfait en double.

Chez les messieurs, en N3, opposé à Valenciennes, Cormontreuil s’est comme prévu incliné (5-1) alors que le Reims Europe Club a été battu 4-2 face à la réserve du TC Lille. Vainqueurs des doubles, les Rémois ne peuvent que regretter d’avoir cédé les simples en trois sets…

N4 : TC Géo-André – TCM Villemande 2-4

Sandra Letourneau (4/6) bat Noémie Bellott (0, G-A) 6-4, 6-3 ; Caroline Girard (2/6, G-A) bat Steffy Lemoine (5/6) 6-3, 1-6, 6-1 ; Maêva Spooner (4/6, G-A) bat Christelle Harry (15/1) 6-0, 6-1 ; Isabelle Soffietti (15/2) bat Julie Baillif (15, G-A) 4-6, 6-3, 2-1 abandon. Sandra Letourneau – Steffy Lemoine battent Caroline Girard – Maêva Spooner 6-3, 6-4 ; Christelle Harry – Isabelle Soffietti battent Noémie Bellott – Julie Baillif par WO.

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l’union 170506e
DEMAIN

Belote Organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud à 13 h 30, 10, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170506d
Ardennes : L’œil du photographe et les poings du boxeur

Aurélien Laudy va défendre les couleurs de L’union-L’Ardennais sur le ring, en présence de Michel Drucker. D.Z.
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Reporter photographe pour L’union, Aurélien Laudy sera sur le ring ce soir à Charleville-Mézières.

La salle Bayard de Charleville-Mézières accueille aujourd’hui, à partir de 19 heures, le gala des Sang’liés, organisé au profit de six associations caritatives. Cette soirée sera parrainée par Michel Drucker. Outre un combat professionnel de Julien Marie Sainte face au Géorgien Nodar Robakidze, trois duels d’amateurs et six affrontements dits d’animations sont programmés lors de cette soirée.

Sur le ring, et c’est inédit, plusieurs personnalités sont attendues afin d’en découdre : le maire, Boris Ravignon, enfilera les gants de boxe ; tout comme Nacer Zorgani, humoriste, et notre confrère reporter-photographe à L’union-L’Ardennais, Aurélien Laudy, qui affrontera Christophe Ludet, lieutenant de police à Metz, passé un temps par Charleville-Mézières. Christophe Ludet, ancien boxeur de niveau national et professeur de pankras, sera donc un adversaire de taille pour notre reporter-photographe de 40 ans. D’autant que Christophe est très bien préparé au sein du club de boxe de Stenay et de la police. Aurélien, qui a l’œil à tout en tant que professionnel de l’image, visera juste sur le ring. « J’ai débuté au Boxing club d’Épernay à l’âge de 12 ans » , nous confie notre photographe qui a fait fi des conseils parentaux. Sa mère tout comme son père voyaient en la boxe un sport violent : « C’est non ! » Mais c’était sans compter sur la détermination du gamin qu’il était. « J’étais au collège Côte-Legris à Épernay à cette époque. J’ai poussé les portes du club sparnacien regroupant pros et indépendants. Et depuis, je n’ai jamais arrêté de boxer » , insiste notre confrère qui, à 15 ans, était assez mature pour s’inscrire dans des combats amateurs.

« Dès que je suis rentré à L’union, j’ai suivi, dans la mesure du possible, tous les combats et galas de boxe dans les Ardennes, la Marne et l’Aisne pour le compte du journal » , assure Aurélien. Et de l’Italie avec Hamid Zaïm, en passant par l’Ukraine, Yalta ou encore le Maroc, il a fait passer les émotions via ses photos ici et ailleurs. Images de la souffrance au combat, de la sueur, de la victoire ; bref de cette ambiance indescriptible émanant du ring.

Membre de la team Zaïm, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, Aurélien Laudy s’adonne au fitness très régulièrement à L’Orange bleue à Charleville-Mézières afin de se préparer physiquement, sans oublier des sessions intenses à l’Espace club de Reims. Depuis un mois, il intensifie son entraînement avec différents boxeurs de diverses tailles et catégories, revoit technique, cardio-training et endurance. « Dans la boxe, tout se prépare, sinon tu te fais démonter… »

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l’union 170506c
Il se balade avec matraque et couteau

Jeudi, les policiers municipaux ont arrêté un mineur qui se baladait dans le quartier Croix-Rouge avec un couteau et une matraque télescopique artisanale. Il détenait également un petit morceau de résine de cannabis. Le garçon a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur.

DAVID ZANGA

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l’union 170506b
À VENIR

Reims Échec et Mat 16 e Trophée « Ville de Reims » au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac, lundi 8 mai.

Deux tournois : un principal ouvert à tous. 16 € et 8 € si règlement anticipé. 20 € et 10 € sur place. Un « Tournoi jeunes (-16 ans ou < 1400 ELO) : 5 €. Pointages de 9 heures à 9 h 30. 1 re ronde à 10 heures. Remise des prix à 18 heures.

Inscriptions au 03 26 07 17 07. www.reimsechecetmat.com. Adresse club : 32, rue Ledru-Rollin.

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l’union 170506a
Interclubs : les équipes marnaises en quête de succès

Sans victoire lors de la première journée des Championnats de France interclubs, les équipes marnaises tenteront de débloquer leur compteur demain (9 heures). En N1B féminine, Reims Europe se déplace au TC Plaisir, alors qu’en DN4 féminine, Géo-André Reims accueille Villemande. En N3, Cormontreuil se rend à Valenciennes, tandis qu’en N4, Reims Europe reçoit TC Lille (2).

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l’union 170505b
À VENIR

Belote organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 7 mai à 13 h 30, 10, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170505a
Trois véhicules détruits par le feu

Garée sur un parking de l’avenue Léon-Blum, au quartier Croix-Rouge, une Mercedes classe E a pris feu hier matin à 2 h 45.

L’incendie s’est propagé à une Citroën C3 et à un fourgon Renault Master.

Il est d’origine indéterminée, mais n’en demeure pas moins suspect.

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l’union 170503c
Sortie du coma après une chute du 6 e étage

 

 

Faut-il parler de miracle ? La petite fille tombée du sixième étage de son immeuble le lundi 24 avril dernier à Reims est sortie du coma. C’est ce qu’affirme sa grande sœur de 24 ans : « Elle est éveillée maintenant, depuis samedi (29 avril), elle est capable de remuer les mains et les pieds, et de suivre quelqu’un du regard. » L’état général de la petite victime de deux ans et demi, qui avait été transportée à l’hôpital dans un état très critique – elle était considérée comme se trouvant entre la vie et la mort - semble donc s’améliorer, même si on ignore encore l’étendue de possibles séquelles.

Toujours selon la sœur aînée, l’accident serait arrivé en raison de la présence d’une chaise sur le balcon ce jour-là, chaise sur laquelle la petite fille serait montée à l’insu des adultes présents dans l’appartement, ce qui confirme l’hypothèse de l’accident privilégiée d’emblée par la police.

Rappelons que la chute avait eu lieu depuis un immeuble de la rue Newton du quartier Croix-du-sud à Reims, immeuble donnant aussi sur la rue Madeleine-Terrien. La fillette avait eu la chance de tomber du côté où l’immeuble est bordé par de la pelouse.

 

 

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l’union 170503b
Ils ont brûlé

 

 

Hier vers une heure et demie du matin, les pompiers ont dû intervenir dans le quartier Orgeval de Reims pour éteindre un feu de voiture survenu sur un parking de la rue Raymond-Poincaré. Les policiers ont réussi à déterminer qu’il s’agissait d’une Ford Mondeo (photo).

Samedi vers 0 h 30, une autre voiture avait déjà flambé de façon plus que suspecte, cette fois au Chemin-vert, avenue du 132 e Régiment-d’infanterie. Et cette fois, la voiture atteinte par le feu était une Golf.

Le lendemain dimanche, ce sont les poubelles et assimilés qui ont pris feu : deux conteneurs dans la rue du Général-Bonaparte (Croix-Rouge), vers 18 h 30, et une poubelle d’abri d’arrêt de bus, dans la rue de la Maison-blanche, vers 23 h 30.

 

 

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l’union 170503a
À VENIR

Belote Organisée par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 7 mai à 13 h 30, 10, avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170430a
TENNIS : Interclubs, acte I

La première des championnats Interclubs se déroule ce dimanche, Reims Europe Club accueille ce jour Cormeilles-en-Parisis en N1B féminine.

En N3, le TC Cormontreuil reçoit, de son côté, Sarreguemines alors que, en N4, leurs homologues masculins de Reims sont, eux, à Vincennes.

Dans la même division (N4F), le TC Géo-André se rend à Senlis.

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l’union 170429a
Fête : le quartier Croix-Rouge s’est animé

Parmi les animations, un défilé de mode a été organisé par l’association Arabesques.
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Grosse ambiance, mercredi soir, sur le parvis du campus, à Croix-Rouge. Les participants se sont réchauffés avec des thés à la menthe, fait tatouer au henné, ont applaudi devant les démonstrations de petites (et petits) majorettes, et assisté à un défilé de mode.

Des associations actives dans le quartier ont aussi animé des ateliers cuisine, santé… « Pour une première, on est plutôt contents », estime Charles Dechamps, un des organisateurs. « Les étudiants ne connaissent pas les gens du quartier, et inversement. On veut faire en sorte qu’ils se rencontrent », explique-t-il. « On veut faire tomber ce mur invisible ». Samantha est ravie, ses deux enfants s’amusent. Arrivée à Reims en 2012, elle ne participe jamais aux animations de la ville : « Je reste tout le temps chez moi. C’est difficile de sortir de la maison. »

Les organisateurs espèrent donc que cette soirée donnera envie d’en organiser d’autres, et aux Rémois de s’approprier davantage le quartier.

« On a rénové, maintenant on veut mettre de l’humain, et décloisonner ce beau quartier », estime Fatima El Haoussine, déléguée à la politique de la ville. Le public est souriant, l’élue est optimiste.

D.T.

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l’union 170428b
Opération de police à Croix-Rouge

Mercredi soir, une quinzaine de policiers ont multiplié fouilles et contrôles à Croix-Rouge, dans les secteurs Blum et Arago.

Il s’agissait d’une « opération de sécurisation » menée sur réquisition du procureur.

Deux étrangers en situation irrégulière ont été interpellés. L’un a été relâché tandis que le second est en attente d’expulsion.

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l’union 170428a
TC GÉO-ANDRÉ REIMS DIVISION NATIONALE 4 FÉMININE

EFFECTIF

0 : Noémie Bellott (photo).
2/6 : Mathilde Sarcelet, Caroline Girard.
4/6 : Maêva Spooner.
15 : Julie Baillif.
15/1 : Amélie Lamothe.
15/2 : Elvire Prault. 15/4 : Fabienne Girard.
40 : Victoria Tettekpoe.
Non-classée : Séverine Berger.

CALENDRIER

30 avril : Senlis – GÉO-ANDRÉ REIMS.
7 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Villemande.
14 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – Maisons-Alfort.
21 mai : Bondy – GÉO-ANDRÉ REIMS.
28 mai : GÉO-ANDRÉ REIMS – AMS Paris Est.

L’AVIS DE LA CAPITAINE Maêva SPOONER :

« Après avoir déjà évolué en Nationale 2 par le passé, on aimerait monter. On sait toutefois que Senlis, qui dispose d’une joueuse négative, et surtout Paris Est, avec quatre étrangères, seront des adversaires redoutables. On se prépare depuis un mois, en s’entraînant notamment pour les doubles. »


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