Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 161204b
Aujourd’hui

Forum théâtre sur l’égalité femmes hommes, avec stands de 14 heures à 17 heures, mercredi 7 décembre à la maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard.

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l’union 161204a
Aujourd’hui

Assemblée générale de l’association syndicale la Croisette, jeudi 8 décembre à 20 h 15.

École primaire Joliot-Curie, salle d’évolution, entrée principale.

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l’union 161202b
Haltérophilie

Université : une épicerie sociale trop bien justifiée

La présidente Mathilde Bouquin : « Nous pourrions devenir la plus grosse épicerie de ce genre en France ! » A.P.

Un an après sa mise en service, l’épicerie sociale étudiante confirme qu’elle répond bien à un besoin.

Florian suit des études de psychologie à la faculté à Reims. « Je mange beaucoup de fruits et légumes, confie ce Châlonnais de 20 ans. Mais dans le commerce, ça revient cher ! » Heureusement, il y a maintenant l’épicerie sociale étudiante. Florian admet sans complexe qu’il y est client. « C’est vraiment intéressant : regardez, vous avez une salade pour 3 centimes ; une grappe de bananes pour 1 à 2 centimes, un céleri à 1 centime ! » On pourrait ajouter les pâtes à 17 centimes le kilo, le sucre en poudre à 12 centimes. Comme on dit, il n’y a pas photo.

Florian n’est pas le seul à profiter de ce commerce sur mesure pour étudiants démunis, appelé AgoraÉ, géré par l’association étudiante Intercampus, et qui vient de fêter son premier anniversaire. « Nous avons accueilli 539 bénéficiaires différents depuis l’ouverture, indique la présidente de cette association, Mathilde Bouquin. Vu la progression de la fréquentation, nous pourrions atteindre le chiffre de 550 à la fin de cette année, ce qui ferait de nous la plus grosse épicerie de ce genre en France. » Rien que ça ! On voit donc que la mise en place de cette structure est malheureusement tout à fait justifiée. « Je ne m’attendais pas à ce que ça marche aussi bien » concède l’adjoint Franck Noël, qui représentait le maire à l’anniversaire. Et pourtant, n’est pas client qui veut.

Pour prétendre faire ses courses dans les rayons de l’AgoraÉ, disposés dans un préfabriqué du campus Croix-Rouge, il faut en effet faire état de ressources limitées. « Le critère, c’est de disposer d’un reste à vivre (argent disponible une fois déduites les charges incompressibles, comme le logement) inférieur à 400 euros par mois » explique la présidente. Et pour établir ce constat de façon officielle, il faut passer en amont par une assistante sociale.

Mais l’AgoraÉ, c’est aussi un lieu de vie, de rencontres. Et pour cette partie-là, dont la fréquentation est plus difficilement mesurable, l’accès se fait sans conditions.

Antoine Pardessus

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l’union 161202a
Quand le bourreau présumé de Tony menaçait de brûler une infirmière

Loïc Vantal, alias Loïc Lemsi sur Facebook, avait déjà défrayé la chronique locale en 2014, quand il avait menacé de brûler une infirmière dans un ascenseur.
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Alcool, violences, menaces caractérisent le passé judiciaire du meurtrier présumé du petit Tony. L’une des sept affaires pour lesquelles il a été condamné en offre un condensé saisissant.

Il fréquentait la correctionnelle. C’est désormais la cour d’assises qui se profile à l’horizon pour Loïc Vantal, alias Loïc Lemsi sur son compte Facebook, mis en examen pour le meurtre du petit Tony (nos précédentes éditions).

Sans emploi, l’homme avait emménagé avec la mère de l’enfant place des Argonautes, à la rentrée. « Notre vie a changé le jour où ils sont arrivés. C’était la musique à fond, matin et soir » , a témoigné un voisin. Certains locataires leur avaient demandé de faire moins de bruit. En réponse, insultes et menaces du concubin – déjà condamné sept fois pour violences, dégradations, outrages, menaces – et qui avait même fait le tour de la cage d’escalier pour tenter d’identifier l’auteur d’un courrier qui se plaignait des tapages auprès du bailleur. Une personnalité très inquiétante, sur fond d’ « addiction sévère à l’alcool » , condensée en une seule affaire, celle qui lui a valu sa sixième condamnation.

Nous sommes le 10 décembre 2014, dans un immeuble rue Alphonse-Naudin, route de Witry. À l’époque, Loïc Vantal habite Croix-Rouge, mais il vient régulièrement à cette adresse où il connaît du monde. Du tapage, déjà. Dans l’ascenseur, un mot invite les locataires du 9 e à se calmer sous peine d’être expulsés. De retour d’une soirée arrosée, Loïc Vantal et un cousin s’énervent à la vue de l’affichette, alors qu’une maman s’apprête à sortir de l’ascenseur avec son fils de 8 ans pour aller à l’école. Ils l’accusent d’être à l’origine du mot. Loïc Vantal le brûle devant l’enfant terrorisé, qui s’enfuit avec sa mère. Sortir le briquet ? Une habitude. En 2013, n’a-t-il pas pris cinq mois ferme pour avoir brûlé en état d’ivresse, place d’Erlon, des chaises du restaurant Pâtes et Saveurs et la bâche de l’hôtel Victoria ?

Deux mises à l’épreuve en cours

De nouveau seuls dans le hall, les cousins brûlent des prospectus, mais arrive une infirmière venue soigner un locataire. Elle ose une remarque. Loïc Vantal la plaque dans l’ascenseur et menace de mettre le feu à sa doudoune, flamme du briquet allumée qu’il fait passer près de son visage et des poils synthétiques du manteau. La cabine s’ouvre, l’infirmière s’échappe, la police arrive.

Déféré en comparution immédiate, Loïc Vantal aurait sombré dans la délinquance après la séparation de ses parents et le décès d’un grand-père.

Jugement : deux ans de prison, dont un avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve, plus cinq mois de sursis révoqués. Il était toujours détenu dans le cadre de cette affaire lors de son dernier passage au tribunal, le 23 mars 2015 (quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve pour des violences en état d’ivresse, en 2012).

Il avait ensuite bénéficié d’une semi-liberté jusqu’à la fin de sa peine en janvier 2016. Il « respectait globalement » ses suivis. Fin août, il se mettait en ménage avec la mère de Tony. La suite est connue.

Fabrice Curlier

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l’union 161201d

L’épicerie sociale a 1 an

L’épicerie sociale étudiante de Reims, appelée AgoraÉ, a été ouverte en novembre 2015 sur le campus Croix-Rouge. Elle fêtait mardi son premier anniversaire, à travers diverses prises de paroles de personnalités et acteurs de cette structure. « Nous avons accueilli sur cette année 539 bénéficiaires, indique Mathilde Bouquin, la présidente de l’association Intercampus qui gère cette épicerie, et la tendance est à la progression ; nous pourrions arriver à 550 bénéficiaires à la fin 2016, ce qui ferait de nous la plus grosse AgoraÉ de France. » Constat dont on ne se réjouira pas forcément, mais qui a au moins le mérite de justifier l’existence de cette structure qui avait eu tant de mal à voir le jour, on s’en souvient peut-être.

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l’union 161201c
Pas d’électricité pendant 4 heures

Le feu, qui a pris dans une cave du 10, esplanade Cézanne, suite à un court-circuit, a privé d’électricité 6 blocs dans le quartier, jusqu’à minuit environ. A.B.
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Un sinistre d’origine accidentelle a privé six immeubles de courant.

L’alerte a été donnée, mardi soir vers 20 heures. Le feu s’est déclaré dans un local technique au 10 esplanade Cézanne, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’incendie a été vite maîtrisé par les sapeurs-pompiers qui ont ensuite réalisé une longue reconnaissance pour s’assurer que le feu ne s’était pas propagé via les conduits dans les immeubles environnants.

La fibre optique endommagée

« La problématique ici, c’est que toutes les caves communiquent. La fumée ne s’est pas propagée qu’aux blocs de l’esplanade Cézanne mais aussi aux immeubles des 15, 17, 19 et 21 Léon-Blum ainsi qu’au 16 Georges-Braque » , détaillait mardi soir, le chef de groupe qui a coordonné l’intervention des secours. Conséquence directe de ce feu d’origine électrique : six entrées d’immeubles ont privées d’électricité pendant près de quatre heures.

Chez les habitants hier soir, c’était la consternation. « Tout cela aurait pu être évité. Le bailleur social Plurial Novilia a été prévenu à trois reprises depuis le début de la semaine que dans le hall du 10 esplanade Cézanne, ça sentait le brûlé. Les riverains n’ont pas été pris au sérieux, comme toujours » , s’agace un locataire, qui a guidé d’abord les secours puis les techniciens d’Erdf, un peu perdus dans les noms des blocs, qui ne correspondaient pas à leurs plans.

Hier matin, l’odeur de brûlé persistait dans les halls des 10 et 12 esplanade Cézanne. Les techniciens de Numéricable ont mis un peu de temps à localiser le lieu du sinistre. Ils ont dû réinstaller la fibre optique, afin que refonctionnent télévision et internet. Autre personne réparant les dégâts, la femme de ménage, à qui les allées et venues, l’eau et la fumée ont donné plus de travail.

Dans les étages, les habitants ont pris ces désagréments avec calme, et une pointe de résignation. « J’ai toujours des bougies pour les cas comme ça. On a rassuré et aidé les personnes âgées qui sortaient sur les paliers » , soupire une quadragénaire partant à son travail. « Je ne me suis rendu compte de rien car je me couche très tôt » , avoue une propriétaire de 95 ans, tout sourire. « On a été patients. Il n’y avait rien d’autre à faire, commente encore ce trentenaire en faisant démarrer sa moto. Heureusement qu’il n’y avait pas un match de foot. Là, je me serais énervé ! »

A.B. et A.D.

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l’union 161201b
Haltérophilie

N1 : le Reims HM consolide son rang

Les deux équipes du Reims Haltérophilie Musculation ont profité de la 2 e journée de N1, à domicile face à Saint-Maur et Caen, pour s’ancrer dans l’élite. Romane Loll (66+84, 150 kg, photo) a battu tous les records marnais de l’ex-internationale Valérie Ninvirth. Avec 724 points, l’équipe féminine a grappillé une place (11 e ) au général. Avec un total de 1 639,9 points, la formation masculine (Bouly, Chol, Ducourty, Dijoux et Colombo) est 3 e derrière Saint-Maur-des-Fossés (1 er ) et Clermont-Ferrand, champion en titre.

Régionaux : acte II sur deux sites

Samedi (14 heures), la salle François-Legros de Reims accueille la 2 e journée des championnats du Grand Est, avec le RHM 3, Cormontreuil 2 et Petite Rosselle (Lorraine) et les féminines de Cormontreuil. Le lendemain, à Laneuveville-devant-Nancy, la réserve locale reçoit le RHM 2, Cormontreuil et Auboué (Meurthe-et-Moselle) pour un choc au sommet entre favoris du Grand Est.

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l’union 161201a
Cross-country championnats d’acAdémie UNSS : La maestria du lycée rémois François-Arago

Mateo Fucho (861), chef de file d’un LPO Arago tout feu tout flamme, hier à Troyes. L’Est Éclair
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Hier, lors des championnats académiques au complexe troyen Henri-Terré, les couleurs marnaises ont surtout brillé par le biais du LPO François-Arago. Un succès tant chez les juniors filles (doublé Camille Carrier - Cassandra Ferey) que chez les cadets (victoire de Mateo Fucho, l’établissement rémois plaçant sept hommes dans les neuf premiers !).

Une performance de haut vol sur le site aubois, qui fait des cadets rémois (catégorie lycées garçons) les lauréats académiques et qui les envoie aux championnats de France, le 21 janvier, à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Comme huit autres formations champardennaises, dont deux autres du LPO Arago (lycées filles et lycées mixtes) et le collège Jean-Moulin de Saint-Memmie (minimes mixtes).

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l’union 161130a
Urbanisme : Des habitants sur le qui-vive

Lors de la présentation de la 2e phase de l’Anru, diverses inquiétudes se sont exprimées. C. Lantenois
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Le coût des travaux va-t-il se répercuter sur les charges et les loyers ? Les propriétaires privés vont-ils bénéficier d’aides pour valoriser leur patrimoine ? Quand les porches seront-ils rouverts ? La tranquillité et la sécurité seront-elles assurées en bas des immeubles ? Trouvera-t-on assez de places de parking après les travaux ?

La quarantaine d’habitants participant à la réunion publique sur la nouvelle phase de renouvellement urbain à Croix-Rouge (L’union d’hier) ont exprimé plusieurs inquiétudes et obtenu des débuts de réponse.

Une réunion sur la rénovation de l’habitat sera prochainement réservée aux particuliers propriétaires, a précisé la présidente de Reims Métropole Catherine Vautrin, indiquant par ailleurs que la maison de quartier Eisenhower était « bien fatiguée » et qu’un équipement de proximité faisait partie des réflexions.

Importante précision, pour que les habitants ne s’alarment pas inutilement. Ce sont bien les immeubles situés aux 7 et 9 avenue Bonaparte (et non pas 17 comme écrit par erreur hier) qui sont concernés par de futures démolitions, tout comme le 6 rue Olympe-de-Gouges. Le Foyer rémois organisera le plan de relogement pour 105 familles à partir du premier semestre de 2017. Les destructions débuteront au 2 e trimestre de 2018.

Anne Despagne

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l’union 161129a
Urbanisme : nouveau Croix-Rouge, les premières pistes

Le secteur de la rue de Rilly-la-Montagne fait partie de ceux qui vont bénéficier du nouveau programme de réhabilitation, à Croix-Rouge. Christian Lantenois
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La 2 e phase du renouvellement urbain va démarrer dès 2017. Hier soir ont été présentées les réflexions en cours pour les secteurs de Rilly, Hippodrome, Pays-de-France et Croix-du-Sud.

Rénover pour vivre mieux. Les années passent, l’objectif reste le même. Entre 2004 et 2014, 1 700 logements ont bénéficié de réhabilitations diverses à Croix-Rouge. Pour les dix années qui arrivent, c’est à peu près le même nombre qui est visé. Avec la deuxième phase de la rénovation urbaine, c’est une nouvelle réflexion qui s’engage, pour les secteurs qui n’avaient pas profité de la première salve de travaux : Rilly, Hippodrome, Pays-de-France et Croix-du-Sud.

Hier soir, la présidente de Reims Métropole Catherine Vautrin, le maire Arnaud Robinet, la sous-préfète Valérie Hatsch et les bailleurs sociaux ont présenté les premières pistes pour « achever » le renouveau d’un quartier qui abrite 20 000 habitants et se trouve à équidistance du centre-ville et de la zone d’activités en plein essor de Bezannes.

1 Rilly, Eisenhower, Taittinger

Les ambitions sont multiples pour valoriser cette partie de Croix-Rouge : consolider les activités économiques, revaloriser les immeubles, faciliter l’accessibilité en cœur d’îlot, rompre avec l’effet « mur blanc », retravailler les liens avec le campus et, comme partout ailleurs, améliorer la tranquillité. Les espaces verts seront réaménagés, de nouvelles traversées seront créées vers l’université. Reims Habitat mène actuellement une enquête auprès des locataires des 39-45 rue Taittinger pour connaître leurs souhaits et leurs besoins. Au 58 rue Eisenhower, qui accueille les start-up, de nouvelles activités pourraient s’installer en pied d’immeuble. Côté foyer rémois, la démolition de la résidence étudiante (désormais vide) va reconnecter le quartier à la fac.

2 Hippodrome

Ce secteur, sans logement, demeure isolé du reste du quartier. L’hippodrome est pourtant un équipement historique majeur et un élément de son environnement proche, en relation aussi avec le campus. C’est là que sera installé le nouveau siège de l’université. Le maintien d’un espace public modulable servira, notamment, au stationnement.

Premières démolitions en 2018 et début des relogements l’an prochain

Ce dernier point a été identifié comme un « manque » dans la première phase de rénovation urbaine. De nombreuses réclamations se sont exprimées, depuis la fin des « premiers » travaux : trop de places de parking ont disparu avec l’Anru 1.

3 pays-de-France

Ce secteur doit pouvoir « réaffirmer sa centralité » grâce à une refonte des espaces extérieurs entre autres et accroître sa vocation économique. Le Foyer rémois a inscrit 500 logements à rénover et affiche sa volonté de démarrer au plus vite. Trois cents appartements sont à abattre dans les trois ans. Les premiers plans de relogement devraient démarrer au premier trimestre de 2017 et les premières démolitions intervenir dès 2018, comme par exemple au 6 rue Olympe-de-Gouges et au 17 avenue Bonaparte. Objectif : que ce secteur retrouve son dynamisme, en lien avec l’arrêt de tram Arago et avec le lycée.

4 Croix-du-sud

« Il faut finir tout le secteur Braque, Cézanne, Ingres » , a précisé la chef de projet chargée de la rénovation urbaine pour la Ville. Et conforter l’offre de stationnement. Plurial Novilia confirme les problèmes de déplacement des piétons et de cohabitation entre eux et les voitures, en particulier entre les îlots Cézanne et Bonaparte et entre Blum et Morisot. Trois bâtiments sont visés par des démolitions : le 18 de la place Georges-Braque, les 2 et 10 de l’esplanade Paul-Cézanne. Pour l’instant, comme l’ont regretté des riverains au cours de la réunion, des porches (passages) ont été fermés, qui engendrent des détours pénibles pour accéder aux commerces ou aux médecins. Question de sécurité, a expliqué le bailleur, mais situation transitoire, face à laquelle il faudra avoir de la patience.

Cette vertu, les Rémois de Croix-Rouge vont en avoir bien besoin dans les années à venir. Ils seront étroitement associés à tous ces changements. À travers le conseil citoyen, le conseil de quartier et la Maison du projet, qui sera, au sein de la mairie annexe, un lieu d’échanges.

Anne Despagne

LES FAITS

En décembre 2004 débute la première phase du renouvellement urbain, qui concerne Croix-Rouge, Orgeval, Wilson et Épinettes.

En avril 2013 sont inaugurés nouveaux immeubles et nouveaux axes de circulation. Les travaux se poursuivent jusqu’en 2014.

En avril 2016 , les élus présentent à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine les réflexions conduites avec les services de l’État, les bailleurs et les habitants.

Hier soir se déroulait la première réunion publique évoquant la 2 e phase de la rénovation urbaine.

Le 8 décembre 2016 sera signé le programme Anru 2.

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l’union 161127c
Compétition de roller derby

Les Beastie Derby Girls affrontent Namur ce dimanche 27 novembre à 14 h 30 au gymnase François-Legros, avenue du Président-Kennedy.

Tarif : 5 €.

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l’union 161127b
Haltérophilie nationale 1 : Romain dijoux et ses drôles de dames

Romane Loll, Cécile Michot, Nell Loll et Kimberley Poiret (de gauche à droite) entourent leur entraîneur, Romain Dijoux. François Nascimbeni
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Tout comme leurs homologues masculins, les filles du Reims Haltérophilie-Musculation jouaient à domicile hier après-midi à François-Legros. L’occasion de s’intéresser à elles.

Le Reims Haltérophilie-Musculation organisait hier une triangulaire de la deuxième journée de Nationale 1. Le RHM était opposé à la VGA Saint-Maur et au Caen CHM. Les féminines ont ouvert le bal à 15 heures avant de laisser leur place aux masculins à 17 heures. Revue d’effectif de la troupe coachée par Romain Dijoux.

Cécile MICHOT

À 42 ans, c’est la vétérane du groupe. Elle n’a débuté l’haltéro qu’en 2013. « C’est à cause de David (Baechler), s’amuse-t-elle. Je m’entraînais moins en athlétisme à ce moment-là. » Car, effectivement, Cécile Michot a un passé athlétique remarquable. Spécialiste du 100 mètres haies, avec un record à 13’’06, la Dijonnaise est montée sur la troisième marche du championnat de France Élite en 2007 à Niort.

« Faire de l’haltérophilie m’aide beaucoup pour les haies » , reconnaît celle qui a repris une licence (au Dac) cette année après une saison blanche en raison d’un genou douloureux. « Je ne progresse pas vite mais j’adore. C’est aussi une discipline technique. Quand tu ne peux plus passer en bourrin, il faut faire preuve de technicité. »

L’avis de Romain DIJOUX : « Elle débute dans le domaine mais elle a des qualités physiques assez importantes de par son passé athlétique. Il faut maintenant travailler les bases techniques pour que ça marche. »

Nell LOLL

À 24 ans, la Châlonnaise a seize ans de gymnastique derrière elle au club de la Renaissance. « Un des sports qui nécessite le plus de capacités physiques. » Elle débute sa deuxième saison d’haltérophilie, elle la spécialiste de crossfit. « L’explosivité, la souplesse et la force acquises grâce à la gym me servent pour l’haltérophilie. On se prend vite au jeu. On veut toujours plus, kilo par kilo. On a toujours l’esprit de compétition. Pourtant, quand on a vu ça à la télé pour la première fois avec notre père, on s’est dit : qu’est-ce que c’est que ça ? »

L’avis de Romain DIJOUX : « Nell possède des qualités physiques énormes. Elle doit juste encore travailler la technique. Il y a encore du boulot mais c’est de mieux en mieux. »

Romane LOLL

Comme sa sœur aînée, elle a également débuté par la gymnastique. Mais, elle a touché un peu à tout, de l’athlétisme à la boxe thaï en passant par l’aérobic sportive. « C’est Nell qui m’a demandé de venir faire de l’haltérophilie. J’aime le dépassement de soi. Chaque poids sou levé, je le vis comme une réussite. »

L’avis de Romain DIJOUX : « Il y a moins de boulot que sa sœur au niveau technique. Elle est descendue en – de 58 kg et a une grosse marge de progression. »

Kimberley POIRET

À 19 ans, c’est la benjamine du groupe mais celle qui pratique l’haltérophilie depuis le plus longtemps. Elle s’y est mise à l’âge de 10 ans, dans le sillage de son frère Allan. « Quand je soulève les barres, je ne pense qu’à ça. Ça me permet de m’évader. »

L’avis de Romain DIJOUX : « Je la connais par cœur. Je l’entraîne depuis que je suis arrivé sur Reims en 2010. Tout ce que je lui dis, elle l’applique. C’est une horloge. »

Sylvain Pohu

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l’union 161127a
Solidarité : On vient d’abord pour l’écoute au Secours

Le « café sourire » du matin dans le local de la rue des Poissonniers. Un lieu où l’on trouve écoute et dialogue. Remi Wafflart
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D’après les statistiques du Secours catholique, ceux qui frappent à sa porte recherchent d’abord une oreille attentive.

Pourquoi frappe-t-on à la porte du Secours catholique ? Eh bien en premier lieu pour y être écouté. Pour vider son sac. C’est ce qui ressort des statistiques annuelles de l’organisation caritative. Et ceci est vrai non seulement sur le plan national, mais aussi plus localement, pour sa délégation de la Marne et des Ardennes. Ses responsables, le président Joël Colot et le délégué permanent Michaël Boude, viennent d’en faire part dans les locaux rémois de la rue des Poissonniers. Cela dit, si l’écoute et le dialogue priment, les motivations liées à un manque d’argent arrivent très vite après.

Exemple avec Hélène D., Rémoise qui vit -ou essaye de vivre- du RSA depuis huit ans. « Il y a deux ans, j’ai perdu mon logement que j’avais à Croix-Rouge, raconte cette femme qui approche de la quarantaine. J ’avais accumulé trop d’impayés de loyers. Je me suis retrouvée presque à la rue. J’ai deux sœurs qui habitent à Reims mais je ne suis pas allée chez elles, je voulais m’en sortir toute seule. » Mais le défi était trop dur. Hélène a dû se résoudre à appeler à l’aide. Non pas auprès de ses sœurs, mais du Secours catholique, dont elle a franchi la porte en mai dernier : « Je ne savais plus où aller. Et là, j’ai été bien accueillie. »

Ancienne bénéficiaire, elle devient bénévole

Elle a pu raconter son histoire, trouver une écoute bienveillante, « et puis on m’a payé cinq nuits d’hôtel en attendant mon nouvel appartement ! » Une solution concrète, on le voit, ça a du bon. Reconnaissante, Hélène s’est engagée quelques semaines plus tard comme bénévole au sein de l’organisme.

Antoine Pardessus

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l’union 161126d
Social interview : Ils demandent une salle pour les jeunes

Mourad (à gauche) et Akim : « Dans le quartier, il y a bien la Marmite, mais les horaires ne sont pas adaptés aux jeunes ! » Bernard Sivade
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Pour aider les jeunes du quartier, ces responsables associatifs ont besoin d’un local.

La récente assemblée générale de la Marmite à Croix-du-Sud avait été fort tendue par moments.

Plusieurs habitants avaient émis des critiques plutôt vives contre la politique municipale envers leur quartier. Parmi eux, Omar Mourad, et Akim Abouz, respectivement trésorier et président de l’association AXDS (association Croix du sud).

Pourquoi avez-vous dit à l’assemblée générale que Croix-du-Sud était un quartier à l’abandon ?

Quand nous disons à l’abandon, nous pensons au niveau social, et surtout pour une tranche d’âge précise, celle des 12-25 ans, on peut même dire les 12-30 ans. Pour eux il n’y a rien, alors qu’il existe une association pour personnes âgées.

Et ce manque a toujours existé ?

Non, à une époque, il y avait un club de foot, qui faisait partie de l’association Étoile Croix du sud (NDLR : distincte d’AXDS) ; le club avait été créé il y a plus de 35 ans, mais il a disparu à la mort de M. Marceau qui s’en occupait ; cela fait plus de dix ans qu’il n’y a plus de club de foot. Il y avait aussi un animateur en contrat aidé (payé par l’État), mais il n’y en a plus. Le centre aéré qui dépendait d’Étoile Croix du Sud lui aussi a disparu.

Pas de maison de quartier ?

Si, il y avait aussi une maison de quartier, l’espace Ethnics, qui dépendait de la maison de quartier Croix-Rouge ; elle était installée dans le château d’eau (NDLR : près de la médiathèque Croix-Rouge), mais cette maison de quartier a été fermée, il y a cinq ou six ans, pour des raisons d’accès handicapés.

Et ce que nous trouvons un peu injuste, c’est que les locaux du château d’eau ont été rouverts depuis à d’autres associations, alors que rien n’avait changé au niveau de l’accès handicapés !

Quel est aujourd’hui le lieu le plus proche pour des jeunes qui souhaitent se réunir ?

C’est la Marmite (NDLR : café restaurant associatif rue Léon-Blum) ! Elle se trouve dans le quartier Croix-du-Sud, mais les horaires ne sont pas du tout adaptés aux jeunes : ça ferme à 17 heures. Et en plus c’est ouvert à tout le monde, pas seulement aux jeunes. AXDS a déjà fait plusieurs demandes pour occuper une salle, mais on nous l’a toujours refusée.

Alors, que réclamez-vous ?

Nous, ce qu’on voudrait, c’est une salle pour les jeunes ; une salle qui serait à la fois un lieu de rencontres, où l’on pourrait se retrouver autour d’un baby-foot, de jeux vidéo, mais aussi d’appui, où notre association pourrait les conseiller, les orienter, pour les mettre sur le chemin du droit commun. Ici il y a des jeunes qui ne font strictement rien, ils ne sont même pas inscrits à Pôle emploi ! Il faudrait disposer d’une photocopieuse, d’un ordinateur, pour faire des recherches sur internet…

Le maire a proposé de vous rencontrer. Vous allez le voir ?

Oui, le cabinet est en train de s’occuper du rendez-vous. Nous devrions rencontrer le maire le 19 ou le 20 décembre.

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l’union 161126c
Association : Un endroit sûr pour les victimes

Laure et Clémentine contribuent à faire de ce lieu un espace de sérénité et de confiance.Bernard Sivade
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Un endroit reposant et calme, pensé comme un refuge afin que les victimes de violences conjugales puissent se poser. C’est le nouvel accueil de jour inauguré hier dans le quartier Croix-Rouge. Un espace, composé de deux pièces, qui offre de la sécurité pour les femmes ainsi que pour leurs enfants. En plus de l’accueil et des échanges, elles peuvent obtenir des informations sur les démarches juridiques, judiciaires, sociales, la parentalité, l’hébergement. Le centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) y tient une permanence trois fois par semaine avec deux accueillantes, Laure et Clémentine.

Un lieu anonyme et gratuit

Ce local est un lieu confidentiel, anonyme et gratuit situé dans une pépinière d’associations. Les victimes peuvent s’y rendre plus facilement, y faire des rencontres, préparer un éventuel départ du domicile familial devenu un enfer. « Elles se sentent rassurées, entourées », assure Béatrice Paillard, déléguée régionale aux droits des femmes.

Nous voulons donner aux femmes un moyen de s’en sortir

En 2015, 26 femmes ont été accueillies dans l’ancien lieu. Il y a eu aussi 13 entretiens téléphoniques. Le but est de permettre aux femmes de souffler, se poser, avoir accès à un téléphone, un ordinateur avec internet. Ces femmes en grande détresse arrivent parfois avec des bébés ou des enfants. Elles auront donc à leur disposition des petits pots, des couches, des jouets. « Cet accueil est inconditionnel. Nous voulons donner aux victimes les moyens de s’en sortir. Le but du jeu, c’est d’être le plus réactif possible », indique Frédérique Schulthess, présidente du CIDFF.

Ces structures sont d’autant plus indispensables qu’il y a une recrudescence des violences envers les femmes. En France, il y a eu 136 décès en 2015, soit un tous les trois jours. La Marne est un département particulièrement touché par les morts violentes au sein des couples.

Cette violence intervient dans tous les milieux

« Cette violence intervient dans tous les milieux », insiste Catherine Vautrin, venue pour l’inauguration. « Nous voulons que les victimes puissent retrouver le chemin d’une vie normale, sans violence. » La député est satisfaite de cet espace identifiable mais banalisé.

CIDFF : 03 26 65 05 00. Accueil de jour, ouvert le lundi et le mercredi de 10 à 16 heures ou le jeudi de 12 h 30 à 17 heures. Tél. 06 69 22 42 70.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 161126b
Une voiture et des détritus incendiés

Garée sur un parking de l’allée des Landais à Croix-Rouge, une Mercedes a été incendiée jeudi soir, aux alentours de 18 heures. Elle n’était pas signalée volée.

Une demi-heure plus tard, les sapeurs-pompiers sont intervenus avenue de la Malle, à Saint-Brice-Courcelles, pour éteindre un feu de détritus allumé sur un site en construction.

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l’union 161126a
Ces filles qui aiment le contact

Classée en « nationale 2 », l’équipe rémoise des Beastie Derby Girls rencontre dimanche, les Namur Roller Girl.
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REIMS Ces Rémoises pratiquent un sport d’équipe où l’ambiance sympa vaut bien quelques ecchymoses…

Tandis qu’au gymnase François-Legros, les filles s’échauffent sur la piste, Esther Moroni, la présidente des Beastie Derby Girls, le reconnaît volontiers, « il y a un petit côté rugby » dans le roller-derby . « C’est un sport d’équipe, plutôt tonique ! Il faut aimer le contact ! »

Stratégie, endurance

Quand on parle de contacts, il ne s’agit évidemment pas de contacts amicaux ! Le but du jeu est, pour l’une des joueuses, de réussir à dépasser en un laps de temps donné les joueuses adverses sans se faire projeter au sol ni sortir de la piste. « On a le droit de se pousser, mais seulement en se donnant des coups d’épaule et de hanche. »

« À chaque fois que la jammeuse double une adversaire, elle marque un point. Il faut donc doubler le plus possible pour marquer le plus de points pendant une période de jeu. Mais les autres ne se laissent pas faire ! » On comprend mieux les raisons du casque, des genouillères, protège-coudes, protège-mains, protège-dents. D’ailleurs depuis quelque temps, les tenues girly et sexy, comme le mini-short de satin rose, ont laissé place aux vêtements plus techniques. Il existe même des caleçons renforcés ! « Mais au cours des matchs, on a encore des paillettes, des maquillages et peintures d’indiens ! », assure la présidente. Sur la piste, les Derby Girls évoluent : c’est très physique ! Les contusions, hématomes, sont assez fréquents.

Chaque fille a un « derby name », parfois inspiré par les films trash… Becky Krueger. Furious Coin-Coin. Crafty Viper. Evil Bumpers… Pour « Clem Voltarène », 23 ans, « c’est un sport qui exige une bonne condition physique, de l’agilité, un esprit d’équipe. C’est un sport de contact, mais en même temps très stratégique, il demande de l’endurance et il est très complet. C’est surtout ça qui me plaît. En plus, il y règne une très bonne ambiance, c’est presque une famille ! »

Dimanche 27 novembre, coup d’envoi à 14 h 30. Gymnase François-Legros. Entrée 5 €. Facebook Beastie Derby Girls – Reims Roller Derby

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l’union 161124b
Sous les yeux des « pros »

Trente-deux jeunes de deux clubs du quartier Croix-Rouge ont joué au centre d’entraînement du Stade de Reims hier. Remi Wafflart
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« Vous êtes chauds ? Vous allez gagner ? Faut en vouloir, faut vous montrer ! » Accompagnés d’un grand sourire, ces conseils dispensés par l’ailier gauche du Stade de Reims Diego Rigonato font briller les yeux des U13 des clubs Sirès et Espérance rémoise de Croix-Rouge, quartier sensible de la cité des sacres. Sur les terrains synthétiques du centre d’entraînement du club professionnel, 32 garçons et filles ont les crampons qui les démangent. Ils sont impatients de taper dans le ballon, sous les regards bienveillants voire attendris des « pros ».

Visite de la salle de musculation, séance de questions et de dédicaces, goûter, les petits footballeurs ont côtoyé les grands avec admiration. « C’est notre meilleure journée de footballeuses. De les voir en vrai et de près, plutôt qu’à Delaune, ça nous donne envie de travailler dur » , commentent Éloïse et Tiphany, 12 ans chacune, respectivement attaquante et milieu de l’équipe féminine de Sirès.

Obtenir de bons résultats à l’école, persévérer, s’entraîner encore et encore : tel est le message qu’Hassane Kamara transmet aux enfants. « Ils ont des rêves et c’est normal, à leur âge. Mais il faut aussi qu’ils comprennent tout le boulot que suppose une carrière professionnelle » , souligne le milieu des Rouge et Blanc. Antoine Conté insiste aussi : « On est là pour partager un beau moment avec eux et parler de notre plaisir de jouer. Aussi pour leur ouvrir un peu les yeux. » Message bien reçu par Zakarya, défenseur, et Bilel, attaquant, tous deux membres de Sirès : « Pas sûr qu’on arrivera un jour à leur niveau mais on a un truc en commun avec eux : on adore le foot ! »

Les pieds sur terre, les coachs des U13 apprécient eux aussi les échanges avec l’élite. « On insiste beaucoup sur le comportement et sur l’implication scolaire. Cela nous arrive de priver un gamin de match à cause de son comportement sur un terrain ou à l’école. Mais on les prend toujours à l’entraînement, pour qu’ils persévèrent » , détaille Richard Jeny, entraîneur des U11 à Sirès. Politesse, respect, entraide, solidarité : autant de valeurs que les coachs s’efforcent de transmettre dès le plus jeune âge aux fans du ballon rond.

ANNE DESPAGNE

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l’union 161124a
Haltérophilie : Reims va jouer à domicile samedi

 

 

Après une première journée de championnat de France des clubs de Nationale 1 réussie pour les deux équipes du Reims Haltérophilie-Musculation, la deuxième levée se jouera à domicile, samedi, pour les Rémois. Nouvelles venues, les féminines, 12 es (sur 18), ont pour objectif de dépasser les 700 points face à Saint-Maur (7 e ) et Caen (9 e ).

Les garçons, étonnants 9 es , auront fort à faire face au leader Saint-Maur et sa recrue Bernardin Matam, 7 e des JO de Rio, qui épaulera les internationaux Redon Manushi et Killian Arnou-Meunier, et aux Caennais qui présenteront une équipe homogène et accrocheuse. Le RHM, emmené par l’olympien Kévin Bouly (photo), comptera sur la forme de Ludwig Colombo et Nicolas Chol et sur le retour à leurs meilleures barres de Maverick Chassigneux et Romain Dijoux.

Triangulaire féminine à 15 heures et masculine à 17 heures au gymnase François-Legros.

 

 

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l’union 161123b
Social : La Marmite n’était pas loin de l’ébullition d

Le maire face au public : les échanges ont été parfois vifs. A.P..
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Reims Des interventions virulentes ont troublé l’assemblée générale du restaurant associatif.

Cela aurait pu être une réunion plan-plan. Et finalement on n’est pas passé loin du clash.

L’assemblée générale du restaurant associatif la Marmite, à Croix-du-Sud, avait commencé dans le calme lundi soir. Les responsables faisaient certes état de difficultés financières, mais qu’ils annonçaient comme pas si catastrophiques que ça (lire par ailleurs).

Un membre de l’assistance souleva bien la question de la façon dont le nouveau président, Karim Benajah, avait été désigné. « Par cooptation », fut-il répondu, les responsables admettant que ce n’était pas très démocratique, mais que justement, ils allaient travailler sur les statuts pour rectifier les choses.

Mais c’est surtout après l’arrivée du maire que le ton se mit à monter singulièrement entre la tribune et la salle. Un jeune se lança dans une diatribe virulente contre l’action de la municipalité, relayé par plusieurs membres de l’assistance, parfois à la limite du manque de respect. La teneur de leur discours : depuis 15 ans, Croix-du-Sud est un quartier laissé à l’abandon, d’où l’émergence de délinquance. Pour y remédier, les jeunes notamment auraient besoin d’une salle de réunion et d’activités.

Le maire se déclarait ouvert à la discussion, mais à partir d’un projet concret. Et se remémorait quelques précédents fâcheux, « où deux mois après avoir reçu des subventions, des associations mettaient la clef sous la porte ». On ne s’étripa pas, mais on n’était pas loin de

Antoine Pardessus

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l’union 161123a
Les rues Brunet et Renault enfin reliées

 

 

La portion de voirie menant du croisement de l’allée du Vignoble et de la rue Fernand-Brunet à la rue Louis-Renault, au Bas de Murigny, est enfin ouverte à la circulation.

Les travaux, menés par à-coups depuis de nombreuses années, n’avaient jamais été terminés. Cette desserte permet ainsi de contourner le sud de Reims sans avoir à effectuer un détour par la rue Joliot-Curie et ses nombreuses intersections.

Toutefois, quelques jours avant cette mise en service, des panneaux stop ont été implantés à trois carrefours qui, depuis, ont été masqués. Alors, à qui la priorité ? Reims

 

 

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l’union 161121a
Poignardé lors d’une tentative d’enlèvement

Passée sous silence, la tentative d’enlèvement accompagnée de coups de couteau s’est déroulée le 10 novembre dans la rue Polliart, dans le quartier Croix-Rouge.
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Des Tchétchènes voulaient venger l’agression d’un des leurs, mais ils se sont trompés de suspect.

La vendetta n’existe pas qu’en Corse. Dans le quartier Croix-Rouge, des Tchétchènes ont tenté d’enlever et blessé à coups de couteau un Rémois de 23 ans qu’ils pensaient être l’agresseur d’un des leurs. Sauf que ce n’était pas lui.

Passée sous silence, l’affaire date du 10 novembre. « Vers 15 heures, je marchais rue Polliart » , témoigne le garçon, « quand une voiture s’est arrêtée. Cinq gars en sont descendus avec des bonnets, des cols roulés. Ils m’ont encerclé direct. L’un d’eux m’a collé la tête sur le pare-brise pendant que d’autres me tenaient. Il m’a mis un coup de Taser sur le cou. »

« Avec la douleur, j’ai eu l’adrénaline. J’ai repoussé le Taser vers sa tête. C’est là que j’ai pris trois coups de couteau dans le dos. Après, ils ont essayé de me faire monter dans la voiture. J’en ai bousculé un, je suis passé entre eux, je me suis pris un coup de crosse sur la tête et je suis parti en courant. J’ai zigzagué quand j’ai vu qu’ils me visaient avec une petite arme de poing, mais elle s’est bloquée. J’ai trouvé refuge dans une entrée rue des Savoyards. »

Transporté au CHU par les pompiers, le jeune homme y est resté trois jours en raison de ses blessures qu’il savait avoir été infligées par des Tchétchènes. « Entre eux, ils marmonnaient en russe. Je savais aussi que les jours d’avant, des Tchétchènes cherchaient quelqu’un mais je ne m’étais pas inquiété car je n’y suis pour rien dans cette affaire. » L’affaire ? L’agression d’un retraité tchétchène, dépouillé de l’argent qu’il venait de retirer au bureau de poste Bonaparte.

Le mec vous ressemble vachement

Le vieil homme fut convoqué au commissariat avec un interprète pour tenter d’identifier l’auteur sur photo. Selon les critères physiques entrés dans la base, le fichier sort toutes les personnes susceptibles de correspondre (sans mention des noms). L’un des clichés était celui du jeune homme, mis hors de cause par d’autres éléments.

« Je ne comprenais pas pourquoi on m’avait fait ça. C’est quand j’ai déposé plainte au commissariat le 14 novembre que le policier m’a parlé de ce vol et que ça m’a éclairé l’histoire. Il m’a dit : Il y a eu confusion. Ils ont cru que c’était vous car le mec vous ressemble vachement. » Les agresseurs ont su que sa photo était sortie, et en ont bizarrement conclu qu’il était l’auteur du vol. « On se connaît, avec les Tchétchènes. On se croise dans le quartier. Ils n’ont pas eu de mal à savoir que c’était moi sur la photo. À partir de là, ils se sont emballés. » Le père du garçon a « tourné dans le quartier pour voir des Tchétchènes ». « Il y en a un qui m’a dit : Oui, montrée photo de ton fils . » Dans leur tête, c’était donc lui. »

Une enquête pour « violences volontaires avec arme » est en cours, un rendez-vous pris mercredi à l’unité médico-judiciaire pour le constat des blessures du jeune homme qui marche toujours péniblement, dix jours après l’agression. « Un Tchétchène m’a dit : Si c’est pas lui, on va s’excuser » , rapporte le père. « On attend toujours. »

Fabrice Curlier

Un étudiant éborgné en 2014

Cette agression à Croix-Rouge en rappelle une autre : celle d’un étudiant béninois éborgné d’un coup de couteau à la maison de quartier Billard, en 2014, par des Tchétchènes partis en guerre contre des Noirs à la suite d’insultes entre une collégienne de leur communauté et une élève africaine. Après en avoir repéré à la maison de quartier, une trentaine d’individus avaient surgi avec couteau et bâtons. L’étudiant eut l’œil gauche perforé, une main fracturée. Quatre Tchétchènes ont été mis en examen. L’affaire n’a pas encore été jugée.

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l’union 161119b

Événement : Des athlètes et champions récompensés


Tous ces champions ont été mis à l’honneur, dans différentes disciplines de l’athlétisme, marquant la multiplicité des pratiques et des sportifs.
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Reims Le club d’athlétisme, l’Efsra, a organisé sa soirée des champions. Près de 50 trophées ont été remis au stade Delaune, en présence notamment de Vincent Luis.

L’Entente family stade de Reims (Efsra) est une vraie pépinière de champions : la soirée qui leur est consacrée chaque année en est la preuve. Elle a pour objectif de faire se rencontrer les adhérents en toutes disciplines, des cadets aux vétérans, les entraîneurs, les salariés et les bénévoles. Une occasion de mieux se connaître et d’échanger avec les sponsors et les élus, dont Bernard Landureau, adjoint au maire, chargé des sports.

La version 2016 s’est tenue au Stade de Reims et elle a été orchestrée avec un plaisir évident par le président Gilbert Marcy : « Notre club se porte bien, avec 1 301 adhérents. Il est un exemple de vitalité et je salue ses bénévoles dont la fidélité et l’efficacité représentent 40 000 heures de présence par an, un atout majeur pour seconder nos 20 salariés. » Avec l’aide des personnalités présentes, il a remis près de 50 trophées à celles et ceux qui ont avec succès porté les couleurs de l’Efsra dans les différentes disciplines, en particulier en athlétisme et il n’a pas été avare de félicitations.

Si la plupart des champions olympiques n’avaient pu être présents, on a vu arriver en fin de soirée Vincent Luis, 7 e en triathlon aux jeux Olympiques et 2 e au championnat de France de cross. Je rentre d’Avignon où j’ai participé à une réunion avec la fédération et dimanche prochain je serai au Mans Vincent Luis, athlète de haut niveau

Il a remercié le club et la Ville de Reims pour leur soutien et il a précisé : « Je rentre d’Avignon où j’ai participé à une réunion avec la fédération et dimanche prochain je serai au Mans pour une sélection en vue du championnat d’Europe de cross. » À 27 ans, Vincent et son irrésistible sourire d’adolescent portent haut les espoirs du club (un article lui est consacré dans L’union du 17 novembre).

Les équipes de cadettes, cadets et minimes ont été très applaudies, sachant qu’en plus du développement de leurs aptitudes, ces jeunes ont la possibilité de se préparer à devenir juge ou arbitre. Le président a aussi insisté sur le partenariat avec le lycée Arago en Fahn (Filière d’accès haut niveau) : « C’est une réussite remarquable et cette année l’équipe de cross a été championne de France. »

Le nombre élevé des adhérents s’explique par la diversité des propositions : running loisirs, sports santé ou encore marche nordique, qui a le vent en poupe en détente pure, mais avec des exigences en compétitions.

Un constat : il y a de nombreuses façons de courir et de marcher, et pas seulement en mettant un pied devant l’autre, comme le dit la chanson !

De notre correspondanteThérèse Delesalle

Au tableau d’honneur

Jeux Olympiques : Mathieu Bilodeau, Vincent Luis, Yohann Diniz, Marie Gayot, mais aussi Cécile Lejeune qualifiée Europe cross et record France 10 km

Autres champions au niveau national : Angel Chelala (400 m), Mickæl Bertil ( 400 et 400 h), Yoann Famie (élite 60 m), Coralie Baudoux, (trail court), Angélica Berriot (longueur), Christophet Naliali (60 m et 100 m), Boubacar Sakho (100 m), Damien Vierdet (trail long), David Duquesnoy (100 km)

Cadettes : Berriot Angelica, Marcelin Roosenelches, Fournier Suzanne, El Baakak, Carrier Camille, André Émilie, Karabacz Noémie

Cadets : Boyer Alexandre, Barbier Maxence, Lecisain Flavian, Gognies Ryan, Dine Amara, Dommartin Thomas, Dewaleyne Emma

Minimes : Bissemo Rogilia, Louis Joanie, Legrand Eloïse, Kadiyoco Balthazard, Swynghedauw Hugo, Eloy Louis, Buisson Clémence

Relais 4 x 100m ESF : Sac Valentine, Renaud Claire, Desgrippes Mathilde

Fahn Arago : Carrier Camille, El Baakak Meryem, Bertrand Léa et Fucho Matéo 2 e en masculin

Marche nordique : B. Louchard

Cross long : V. Luis, B. André, C. Gérard, A. Martinet, A. Martinot

Vétérans nationaux masters : S. Demon, O. Viard, C. Crolet, B. Haemmerer, L. Durand

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l’union 161119a
Une trentaine de vols dans les caves élucidés

Pendant une quinzaine de jours, du 13 au 26 octobre, une série de vols par effraction avait causé quelque émoi dans un garage souterrain de la rue de Turenne, au quartier Murigny. Du vélo à la table de jardin, tout ce qui pouvait être monnayé disparaissait avec les intrus.

L’enquête menée par la cellule anticambriolages de la sûreté départementale de Reims a permis d’arrêter les auteurs présumés : un majeur de 19 ans et trois mineurs de 13, 15 et 16 ans.

Tout ce petit monde a été remis en liberté, avec de prochaines convocations devant les juridictions compétentes.

Trois des larrons habitent à Croix-Rouge, le dernier est domicilié au quartier des Trois-Fontaines.

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l’union 161118b
Trois jours de fête avec l’association Djaz 51

Pendant quatre jours, du mardi 22 au vendredi 25 novembre, l’association Djaz 51 va proposer une série d’animations dans le quartier Croix-du-Sud, autour de « La Station », le lieu qu’elle compte investir prochainement.

Au menu : des contes pour enfants, des installations sonores, des spectacles de danse, un atelier sur le travail vocal et un concert avec notamment le pianiste de jazz Francis Le Bras, directeur artistique de Djaz 51.

Programme complet sur www.djaz51.com

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l’union 161118a
Ce soir, il boit et met le feu

Reconnu coupable d’un feu de poubelles à Croix-Rouge, un riverain a pris neuf mois ferme. Archives
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Mardi soir, vers 21 h 30, un habitant de l’allée des Bourguignons se met à sa fenêtre pour fumer une cigarette. Il aperçoit un passant qui se dirige vers les conteneurs à ordures. Banal, sauf que l’homme n’a pas de sac-poubelle à la main, mais un briquet qu’il sort de sa poche. Il enflamme un papier, le jette dans un conteneur, puis s’éloigne.

L’incendie ne prend pas. Le vandale revient, met le feu à un cageot, pose une poubelle dessus. Cette fois, ça démarre. Le vandale pousse un deuxième conteneur vers le brasier. En tout, ce sont quatre poubelles qui partent en fumée.

Alcool, injures et cigarettes

Le témoin fournit un signalement aux policiers. Vingt minutes plus tard, une patrouille croise un riverain dont la description peut correspondre. Maçon de 25 ans, Bunyamin Avci a bien bu (1,46 gramme d’alcool par litre de sang). Ses gants sentent la fumée. Les agents le présentent au témoin, qui affirme le reconnaître.

« Ce témoin, ce doit être un fils de p… » , dit-il de lui en garde à vue. « Il a peut-être eu un problème avec moi. Si ça se trouve, ce Monsieur-là, je l’ai frappé » , rajoute-t-il hier en comparution immédiate. « Frappé ? » , sursaute le tribunal. « Vous avez vu mon casier ? Qu’on me suspecte de bagarre, je veux bien, mais un truc comme ça… Pourquoi, à 25 ans, je mettrai le feu à une poubelle ? C’est pas moi. J’étais en train de picoler avec des amis. La Bac m’a contrôlé quand je rentrais chez moi. »

Ses gants qui sentent la fumée ? « Je fume deux paquets par jour. » Le président lui fait remarquer que les policiers savent quand même faire la différence entre l’odeur d’un incendie et celle d’une fumée de cigarette. Des policiers d’ailleurs accusés de délit de faciès : ils l’auraient arrêté au seul motif qu’il est « turc et barbu » . En fin de garde à vue, il a insulté l’enquêteur qui refusait de le laisser fumer. « Ça faisait 48 heures que j’avais pas fumé. J’étais stressé. Je me suis excusé. » Déclaré coupable des outrages et de l’incendie, Bunyamin Avci part à la maison d’arrêt : six mois ferme, trois mois de sursis révoqués. De plus, le parquet a profité de l’avoir sous la main pour mettre à exécution une peine de deux mois ferme récoltée en 2015 pour détention de stupéfiants.

Fabrice Curlier

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l’union 161117b
insolite : Et si vous vous initiez au ukulélé ?

Initiation estivale, à Croix-Rouge, cet été, par Manu Bouilleaux.
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Reims Un club sans domicile fixe, se déplace de bar en petit restaurant, pour initier le public au ukulélé.

Le ukulélé, vous connaissez ? Cette petite guitare à 4 cordes, d’origine hawaïenne. Marylin Monroe en jouait dans Certains l’aiment chaud. Le Ukulélé club de Champagne est un club aux membres aussi sympathiques que l’est ce petit instrument, au prix modique, et assez facile à pratiquer. Le club se déplace avec des dizaines d’instruments qu’il prête au public ! « Au départ, j’avais commencé à faire un peu d’initiation et des séances de découverte, avant de créer officiellement l’association en 2010 » , explique Emmanuel (dit Manu) Bouilleaux, le président.

Un club nomade…

Mais pourquoi cet engouement pour le ukulélé ? « Je me suis rendu compte que c’était un instrument qui permettait aux gens de pouvoir jouer très rapidement. Il n’y a aucun autre instrument mélodique qui permet de le faire aussi vite. » Les soirées du Ukulélé club sont des moments uniques : « On s’aperçoit que ça libère les personnes qui pensaient ne jamais jouer d’un instrument de leur vie, et se retrouvent, au bout de 20 mn, en train de pincer les cordes avec un grand sourire… »

Deux autres originalités de ce club décidément pas comme les autres : « Les soirées sont gratuites, pour permettre au plus grand nombre de venir. Et… on change de lieu à chaque fois ! On est nomade : on se déplace de bars en petits restaurants ! On s’arrange avec les patrons. »

Comment, alors, peut-on les trouver ? « On bénéficie d’un bouche-à-oreille incroyable. Certes, ça nous complique la vie de ne pas avoir de lieu fixe. Mais on va à la rencontre de publics qui vont de jeunes enfants à retraités. »

Pour la 50 e , le club a fait appel à un groupe parisien, Dust sweepers, qui animera une initiation collective d’une heure avant de se produire en concert. D’où, exceptionnellement, une petite participation de 2 € est demandée. Les instruments sont prêtés sur place.

Renseignements au ukulelechampagne.wordpress.com ou au 06 72 22 02 36. Vendredi 18 novembre, dès 20 heures. Espace Le Flambeau. 13, rue de Bétheny.

De notre correspondante Françoise Lapeyre

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l’union 161117a
CROSS-COUNTRY départementaux UNSS : 1 500 scolaires à Mourmelon

Le départ de la course des juniors-seniors garçons. Photos Bernard Sivade
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Les minimes filles dans le sous-bois. B.S.
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Les cadets en action. B.S.
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Pointage de dossard. B.S.
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Le junior rémois Guillaume Orhand résiste au senior vitryat Othmane Allou. B.S.
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Les filles du lycée François-Arago de Reims ont trusté les premières places. B.S.
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Les « Marne » UNSS sont revenus sur la base militaire vingt ans après.

Les championnats départementaux de cross-country représentent chaque année le plus gros rassemblement pour l’UNSS, avec le rendez-vous d’athlétisme l’été.

Hier, un millier et demi de collégiens et lycéens en ont décousu sur le parcours tracé au cœur du camp militaire de Mourmelon-le-Grand.

Des classements par équipe mixés

« Je tiens à remercier le colonel Jean-Marc Devesa et Cential 51 pour leur soutien » , avance Béatrice Garrido, la nouvelle directrice départementale, qui a pris la succession de Bruno Gandilhon, passé à la région.

Au fil des ans, via les directives nationales, la compétition a perdu de son aspect individuel pour se concentrer essentiellement sur celui par équipe. Ainsi, les qualifications pour le championnat d’académie qui se déroulera le mercredi 30 novembre au complexe Henri-Terré de Troyes (Aube) ne concernent que les équipes. Qui plus est mixées en trois catégories : collèges, lycées et même spécifiquement lycées professionnels.

Une épreuve de Défit’

Une épreuve DéFit’ a même été mise sur pied, longue de 1 000 mètres. « C’est une course loisir, sport santé, pour faire bouger les élèves moins sportifs qui ne se sentent pas pour faire un cross , précise Béatrice Garrido. On constitue un binôme avec un élève plus motivé. Derrière ça, il y a la lutte contre la sédentarité. »

Résultats

BENJAMINES

1. Benaissa Yahia (collège Nicolas-Appert Châlons-en-Champagne) ; 2. Robin (collège Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 3. Loppen (collège Georges-Charpak Bazancourt) ; 4. Le Camus (collège Saint-André Reims) ; 5. Makhlouf (collège Louis-Grignon Fagnières)… Par équipe : 1. Collège Côte Legris Épernay ; 2. Collège Jean-Moulin Saint-Memmie ; 3. Collège Victor-Duruy Châlons-en-Champagne…

BENJAMINS

1. Daho (collège Jeanne-d’Arc Reims) ; 2. Bozec (collège Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould) ; 3. Lallouette (collège Nicolas-Ledoux Dormans) ; 4. Coutant (collège Pierre-Gilles-de-Gennes Frignicourt) ; 5. Rieu (collège Mont d’Hor Saint-Thierry)… Par équipe : 1. Collège Jean-Moulin Saint-Memmie ; 2. Collège Sacré Cœur Reims ; 3. Collège Louis-Pasteur Suippes.

MINIMES FILLES

1. Karabacz (collège Thibaud-de-Champagne Fismes) ; 2. Has (LPO François-Arago Reims) ; 3. Garnier (collège Vieux-Port Vitry-le-François) ; 4. Tchirikhtchian (collège Sacré Cœur Reims) ; 5. Renauld (collège Louis-Grignon Fagnières)…

MINIMES GARÇONS

1. Fétizon (collège Yvette-Lundy Aÿ) ; 2. Khammouch (LPO François-Arago Reims) ; 3. Guegain (collège Jeanne-d’Arc Reims) ; 4. Sahli (collège Jean-Moulin Saint-Memmie) ; 5. Pencet (collège Jean-Moulin Saint-Memmie)… Par équipe mixtes : 1. Collège Jean-Moulin Saint-Memmie ; 2. Collège Sacré Cœur Reims ; 3. Collège Jean-Baptiste-Drouet Sainte-Ménehould.

CADETTES

1. Lorain (LPO François-Arago Reims) ; 2. Lambert (collège Louis-Pasteur Suippes) ; 3. El Baakak (LPO François-Arago) ; 4. Demaret (LPO Arago) ; 5. Boujamda (collège Stéphane-Mallarmé Fère-Champenoise)…

CADETS

1. Fucho (LPO François-Arago Reims) ; 2. Maquet (LPO François-Arago) ; 3. Parigaux (LPO Arago) ; 4. Frejafond (LPO Arago) ; 5. Mutti (lycée Saint-Joseph Reims)…

JUNIORS FILLES

1. Carrier (LPO François-Arago Reims) ; 2. Ferey (LPO François-Arago) ; 3. Bertrand (LPO Arago) ; 4. Kerfriden (lycée Jean-Jaurès Reims) ; 5. Peligri (lycée agricole Avize)…

JUNIORS GARÇONS

1. Bertier (LPO Étienne-Oehmichen Châlons-en-Champagne) ; 2. Orhand (LPO François-Arago Reims) ; 3. Allou (François-I er Vitry-le-François) ; 4. Fucho (LPO François-Arago) ; 5. Del Din (lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle Reims)… Par équipe lycées professionnels : 1. LA Avize ; 2. LPO Georges-Brière Reims ; 3. LA de la Nature et du Vivant Somme-sur-Vesle… Par équipe lycées mixtes : 1. LPO François-Arago Reims ; 2. LPO François-Arago 2 ; 3. Lycée Jean-Jaurès Reims… Par équipe lycées garçons : 1. LPO François-Arago Reims ; 2. LPO Étienne-Oehmichen Châlons-en-Champagne ; 3. Lycée Saint-Joseph Reims… Par équipe lycées filles : 1. LPO François-Arago Reims ; 2. Lycée Pierre-Bayen Châlons-en-Champagne ; 3. Lycée Bayen 2…

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l’union 161114c
Transmission de drapeaux

 

 

À l’occasion de ce 11-Novembre à Reims, cinq drapeaux d’associations d’anciens combattants ont été officiellement transmis à des établissements scolaires dans le cadre d’une convention validée par l’Onac (office national des anciens combattants). « Il s’agit de sensibiliser les jeunes, explique son directeur adjoint pour la Marne Éric Rochette, et d’éviter que nos drapeaux restent remisés dans un coin sans servir faute d’effectifs suffisants dans nos associations patriotiques ».

Cette transmission de drapeaux entre générations était une première dans la Marne. Les établissements récipiendaires sont les suivants : lycée Georges-Brière (deux drapeaux), et écoles élémentaires Provençaux, Hippodrome, et Joliot-Curie.

 

 

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l’union 161114b
Toujours sans eau chaude ni chauffage

Quatre jours après la rupture d’une canalisation, certains locataires du Foyer rémois, installés dans le quartier Croix-Rouge, étaient toujours, hier après-midi, sans eau chaude ni chauffage. Samedi après-midi, le Foyer rémois assurait que tout est revenu à la normale.

Cette femme, domiciliée dans l’allée des Bourguignons, résumait : « Je suis chez moi, j’ai quatre pulls et trois paires de chaussette. » 924 appartement avaient été impactés. Eau chaude et chauffage ont pu revenir dans la grande majorité de ces habitations de l’avenue Bonaparte, l’allée des Provençaux, des Landais, les rues Olympe-de-Gouges et des Bourguignons.

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l’union 161114a
Université : Open Stage, première réussie

Eco’N’Home, association d’étudiants en économie et gestion, a largement rassemblé.
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Nous avions évoqué l’initiative de cette étudiante en deuxième année de master économie, environnement et développement. Assia Boulkroune a décidé, avec l’appui de l’association étudiante Eco’N’Home, d’organiser sur le campus Croix-Rouge le premier forum étudiant pour aider d’autres jeunes à trouver leurs stages, à se constituer un carnet d’adresses ou encore de s’améliorer dans le difficile exercice de l’entretien d’embauche.

Dix-huit entreprises et des centaines d’étudiants

Assia se félicite de la réussite de la première édition d’un tel salon : « Toute la journée, il y a eu un flux continu d’étudiants. Ce matin, les ateliers organisés notamment pour l’amélioration de son CV ont rassemblé beaucoup de monde. » Selon la jeune femme, « ce forum répond à une véritable demande des étudiants d’une fac qui soit plus professionnalisante, qui offre plus de possibilités, notamment pour se faire des contacts, ce qui explique le succès d’aujourd’hui ». Brahim Mahamatseid, actuellement en seconde année d’un master de statistique, s’est montré très enthousiaste vis-à-vis du forum : « Je me demande pourquoi la fac n’en organise pas elle-même, c’est un réel besoin pour les étudiants, il faut les pousser à faire plus de stages et à se constituer des relations dans le milieu professionnel. » Pour sa part, Brahim n’a pas trouvé de stage mais espère beaucoup d’un entretien réalisé sur place. Parmi les participants, un mot revient souvent : humain. L’avantage majeur du salon étant le contact direct avec pas moins de dix-huit entreprises. L’organisatrice de l’événement a finalement précisé que, étant arrivée à la fin de ses études, elle espérait voir Eco’N’Home réaliser d’autres événements du même acabit ces futures années.

 

 

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l’union 161113b
À Croix-Rouge, des logements toujours privés d’eau chaude

Depuis jeudi, une rupture de canalisation privait d’eau chaude 924 familles domiciliées dans le quartier Croix-Rouge – avenue Bonaparte, allée des Provençaux, rue Olympe de Gouges, rue des Bourguignons, allée des Landais (nos précédentes éditions). Hier soir, le Foyer Rémois, en charge des réparations et qui avait dépanné certains locataires avec des chauffages d’appoint, annonçait que « tout est reparti (eau chaude et chauffage, NDLR) depuis 17 heures ». Dans l’après-midi, certains locataires confiaient leurs difficultés, à l’instar de cette femme : « J’ai récupéré l’eau chaude mais pas encore le chauffage. Il fait moins de 10º chez moi, je viens de laver ma fille, elle claque des dents. J’espère qu’on va vite avoir plus chaud ! »

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l’union 161113a
Solidarité : Une semaine sous le signe de la tolérance

Voilà dix ans que Céline Vercaemer, animatrice au Ludoval, souhaitait prendre part à la Semaine de la solidarité internationale. M.D
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Reims Pour la première fois, un collectif d’associations se mobilise pour la solidarité internationale.

Être né quelque part, grandir ailleurs… » C’est le thème qu’ont choisi les associations et citoyens rémois engagés pour la première fois dans la Semaine de la solidarité internationale (SSI). « Prévue du 12 au 20 novembre, elle se déroulera ici du 13 au 19 » , précise Céline Vercaemer, animatrice au Ludoval, à l’origine de cette mobilisation. « Voilà 10 ans que j’avais dans l’idée de monter ce projet. C’est à la suite d’une mappemonde que j’ai réalisée l’an dernier, à la rencontre de personnes fraîchement arrivées à Reims, que j’ai été contactée par différentes associations et structures. »

Un collectif s’est créé petit à petit autour de cet événement, « car chacun de ces acteurs souhaitait parler de tolérance, lutter contre le racisme, et la méfiance qui peut s’installer en ce moment dans la société ». Des thèmes déjà abordés au quotidien, mais qui trouvent, cette fois, une résonance plus large. « C’était l’occasion de nous rassembler, insiste la coordinatrice, d’ouvrir le débat à tous, de proposer un temps fort. Face à la montée du communautarisme et de la suspicion, le fait de débattre permet de briser les tabous, de parler en toute sincérité. »

Pour cette première expérience, « nous voulons partager des moments simples autour de parcours de vie ; sans tomber dans le pathos » , insiste la coordinatrice, qui a pu compter sur le réseau national pour mettre en place cette 1 re édition rémoise. « On a ouvert des espaces d’expression aux personnes qui ont fait le voyage jusqu’à nous, jusqu’à Reims, afin de percevoir leurs expériences, ce qu’ils ont pu vivre ; et de libérer la parole des Rémois qui sont là depuis longtemps. On a eu envie de toucher un large public, notamment des personnes pas sensibles au départ à la solidarité. »

Théâtre, contes russes et arabes traduits en français, témoignages, forum d’informations pour les nouveaux arrivants, et cuisine, « car on est super gourmands »… Tout sera mis en place pour « partager des moments simples » en toute convivialité. « Tout le monde est vraiment impliqué, c’est génial » , se réjouit Céline, qui espère déjà qu’une autre Maison de quartier prendra les rênes de l’organisation l’an prochain.

Marion Dardard

Des rendez-vous dans toute la ville

Dimanche 13 novembre, à 16 heures, à l’espace Le Flambeau (Maison de quartier Jean-Jaurès), théâtre, à partir de 15 ans : « Les coulisses de la liberté » par la compagnie Pastel. Tarif 5 €.

Représentation pour scolaires lundi 14 novembre à 14 heures.

Mardi 15 novembre, à 18 h 30, au Ludoval (Maison de quartier Val-de-Murigny), pour l’ouverture de la SSI, invitation au voyage « Contes russes et arabes » (en langue originale, traduits en français) avec l’association Femmes Relais 51. Entrée libre.

Mercredi 16 novembre, de 15 à 17 heures, à la médiathèque Falala, ciné-échange pour les grands et atelier pour les petits (inscription au 03 26 35 68 68). Projection de « Miniyamba » (15 min.) et « Trop noire pour être française » (52 min.) Entrée libre.

Jeudi 17 novembre, de 12 heures à 16 h 30, témoignage d’étudiants étrangers à la Fac de lettres, campus Croix-Rouge. Puis goûter autour d’animations. Entrée libre.

Vendredi 18 novembre, de 16 heures à 19 h 30, temps d’information convivial, « Bienvenue aux nouveaux habitants », à la Maison de quartier Châtillons.

Samedi 19 novembre, pour la clôture de la SSI, « Saveurs et cinéma » : atelier cuisine, de 9 h 30 à 14 heures à l’espace Turenne (inscription obligatoire au 03 26 36 21 05), et projection familiale à 15 heures au Ludoval, suivie d’un goûter partagé pour découvrir les recettes du monde entier concoctées par les spectateurs.

Plus d’infos sur www.lasemaine.org

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l’union 161112c
Commémoration : Les jeunes en première ligne

Des enfants des écoles élémentaires Hippodrome, Joliot-Curie, Provençaux, Lucas-Jobert, Charles Arnould et Léopold-Charpentier, assistaient à la cérémonie ainsi que des collégiens et membres du conseil municipal des jeunes. Christian Lantenois
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La petite Yasmina, 9 ans, élève à l’école Hippodrome, a tenu son drapeau comme une grande et avec beaucoup de sérieux. Christian Lantenois
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Une trentaine de jeunes de l’Ensemble vocal du conservatoire ont interprété la Marseillaise au monument aux morts. Christian Lantenois
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Un bout de chou un peu frigorifié et très concentré sur le déroulement de la cérémonie, soutenu par les porte-drapeaux autour de lui. Christian Lantenois
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Une dizaine de lycéens de Georges-Brière participaient à la commémoration. Certains ont eu l’honneur de déposer une gerbe de fleurs au pied du monument. Christian Lantenois
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Pour la mission du Centenaire, l’organiste et pianiste Marc Henric a composé un Magnificat de la paix, interprété hier soir en première mondiale dans la cathédrale par la Maîtrise de Reims dirigée par Sandrine Lebec. Bernard Sivade
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Le 98 e anniversaire de l’Armistice s’est déroulé sous le signe de la jeunesse. Des écoliers aux étudiants, les enfants et jeunes Rémois ont répondu présents à toutes les cérémonies.

Des enfants partout. Aux côtés des porte-drapeaux couverts de médailles, parmi les musiciens, dans l’assistance, ravivant la flamme et chantant main sur le coeur, béret des faluchards sur la tête. Ce 11 novembre était vraiment celui de la jeunesse.

La petite Yasmina, 9 ans, bonnet rose sur la tête, frigorifiée mais fière de son rôle de porte-drapeau, a tenu le coup jusqu’au bout, jusqu’à la bise des élus venus saluer les personnalités et anciens combattants présents au premier rang de la cérémonie du monument aux morts.

Toutes les générations étaient donc là, pour rendre un hommage appuyé aux enfants qui ont payé eux aussi le prix des combats, parfois de leur vie, souvent de terribles blessures, toujours de souffrances. Une convention a été signée entre l’Office national des anciens combattants, la Ville et plusieurs écoles élémentaires. Chacune aura la garde d’un drapeau. Pour ne pas oublier.

Marie-Christine Lardenois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 161112b
L’eau chaude est rétablie, le chauffage arrive bientôt

On peut de nouveau se doucher dans les 924 appartements du quartier Croix-Rouge privés d’eau chaude et de chauffage à la suite d’une rupture d’une canalisation survenue dans la nuit de mercredi à jeudi à l’intérieur d’une chaufferie du Foyer rémois, avenue Bonaparte (notre précédente édition). Une première bonne nouvelle est en effet tombée hier soir : l’eau chaude est revenue.

Restait le chauffage. Il a été remis en « mode réduit » , dans l’attente de nouveaux tests réalisés aujourd’hui par la société Soccram afin de s’assurer qu’il peut être relancé à sa puissance normale, simultanément à la production d’eau chaude.

Les immeubles touchés par la panne sont situés avenue Bonaparte, rue Olympe-de-Gouges, allée des Provençaux, allée des Landais, allée des Bourguignons. Toute la journée de jeudi, les prestataires du Foyer rémois ont pompé l’eau dans la chaufferie, mais le soir à 19 heures, il en restait encore 40 centimètres à évacuer. Le pompage n’a pris fin qu’hier matin. Il a fallu ensuite assécher les différents équipements inondés. De puissants ventilateurs ont été installés pour accélérer l’opération.

Hier soir, le Foyer rémois envisageait avec optimisme le retour du chauffage à sa pleine puissance aujourd’hui, alors que la température extérieure sous abri, en ce début de nuit, plongeait déjà entre 1 et 3 º .

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l’union 161112a
De l’herbe, de l’argent, une rébellion

De passage à Croix-Rouge, les policiers ont contrôlé les quatre occupants d’une voiture garée rue Raoul-Dufy. Le conducteur était en défaut de permis, détenait un peu d’herbe de cannabis et s’est révélé positif à la conduite sous stupéfiants. Son premier passager avait 70 grammes d’herbe achetés pour sa consommation personnelle, a-t-il dit. Le deuxième se baladait avec 1 050 euros d’origine douteuse. Seul le troisième passager n’avait rien dans les poches, mais il s’est rebellé. Âgés de 20 à 34 ans, les quatre hommes ont été relâchés avec des convocations en justice.

Mercredi, dans le même quartier, un mineur de 16 ans s’est fait prendre rue François-Arago avec 2,5 grammes de résine de cannabis. Il est convoqué devant le délégué du parquet des mineurs, avec obligation d’effectuer un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.

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l’union 161111b
SPORTS : Tout Croix-Rouge a couru

 

 

 

À vos marques, prêts, partez ! C’est le départ de la course des As de Tout Croix-Rouge Court, qui a été donné hier soir à l’hippodrome.

Photo Christian Lantenois

 

 

 

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l’union 161111a
1 000 logements privés de chauffage et d’eau chaude

Depuis hier matin, plusieurs centaines de familles du quartier Croix-Rouge sont obligées de se passer de la douche et de se vêtir chaudement à la maison. Environ 1 000 logements (924 exactement) sont privés de chauffage et d’eau chaude à la suite d’une rupture de canalisation survenue dans la nuit de mercredi à jeudi à l’intérieur d’une chaufferie du Foyer rémois, avenue Bonaparte.

Les immeubles concernés sont situés avenue Bonaparte, rue Olympe-de-Gouges, allée des Provençaux, allée des Landais et allée des Bourguignons.

Toute la journée d’hier, les prestataires du Foyer rémois ont pompé l’eau dans la chaufferie, mais à 19 heures, il en restait encore 40 centimètres à évacuer. Il fallait ensuite assécher les différents équipements touchés, préalable indispensable au redémarrage de la production de chauffage et d’eau chaude. L’opération menée avec de puissants ventilateurs devait s’achever dans la nuit. Le Foyer rémois et la société Soccram vont faire le point ce matin. De leurs constatations va dépendre la décision de remettre ou non la chaufferie en service dès la matinée.

En attendant, une communication a été mise en place auprès des locataires, au moyen d’affichages dans les halls des immeubles concernés. Tous les services d’astreinte sont également réquisitionnés pour répondre aux questions des habitants.

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l’union 161110d
Pour s’initier aux gestes qui sauvent

 

 

Après les attentats il y a un an, de nombreuses personnes ont exprimé le souhait de connaître les gestes utiles pour sauver des vies. La campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » a été décrétée grande cause nationale en septembre.

Dans ce cadre, ce samedi 12 novembre, les sapeurs-pompiers, la Croix-Rouge et la Protection civile organisent des sessions de proximité, gratuites et ouvertes à tous, afin de s’initier aux gestes qui sauvent.

À Reims, rendez-vous est donné avec la Protection civile au complexe René-Tys, de 10 à 12 heures et de 14 à 16 heures, et avec la Croix-Rouge, de 10 à 12 heures, au 3, rue Frédéric et Irène Joliot-Curie. On peut s’inscrire sur www.marne.gouv.fr

 

 

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l’union 161110c
COURSE hors stade : Tout Croix Rouge Court ce soir

La deuxième édition de Tout Croix Rouge Court se déroule ce soir à l’hippodrome de Reims (avec départs et arrivées). Si les deux courses scolaires Usep du début d’après-midi ont été supprimées (parcours non validé par la mairie), les épreuves du début de soirée auront bien lieu (18 h 45 : marche nordique ; 19 h 15 : benjamins-minimes, 2 000 m ; 19 h 35 : cadets-seniors, 7 500 m).

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l’union 161110b
Tennis : La surprise Henry

 

 

Pour sa première édition hivernale, le tournoi du TC Sézanne a été marqué par le succès inattendu de Lucas Henry (15/1, Aÿ). En effet, ayant repris assidûment le tennis, l’ancien 2 e série du TC Géo- André (photo) a multiplié les « perfs », notamment, en s’offrant le scalp des deux têtes de séries à 4/6 Ronan Bonnefoi (Romilly) en demie et Germain André (Nautique Épernay) au stade ultime.

MESSIEURS. – Demi-finales : Henry (15/1, Aÿ) bat Bonnefoi (4/6, Romilly) 4-6, 6-2, 6-3 ; André (4/6, Société Nautique Épernay) bat Bornères (15/1, Nogent) 6-2, 7-5. Finale : Henry bat André 6-2, 6-2.

DAMES. – Demi-finales : Delphine Jacoillot (15/4, Vitry) bat Sandy Neyret (15/4, Romilly) 6-4, 4-6, 6-4 ; Lisa Gouin (15/5, Romilly) bat Charlène Haddad (15/2, Montmirail ) 6-3, 6-4. Finale : Delphine Jacoillot bat Lisa Gouin 6-2, 6-1.

 

 

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l’union 161110a
Justice : Le vendeur de cocaïne se fait payer en faux billets

Payé avec des faux billets de 50euros, le dealer a trouvé plus malhonnête que lui. Illustration
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Début juin, Grégory Dicène, 29 ans, quitte sa Guyane natale pour la Marne, où réside de la famille, avec 300 grammes de cocaïne dissimulés in corpore.

À l’écouter, un dealer lui aurait demandé d’acheminer cette drogue jusqu’à Reims, auprès d’un client.

Arrivé à destination, le Guyanais décide de revendre la coke pour son propre compte. Il aurait d’abord écoulé 120 grammes à Châlons-en-Champagne avant de se rendre à Reims, quartier Croix-Rouge, pour y vendre 100 grammes à deux jeunes qui le payent 30 euros le gramme, soit 3 000 euros en 60 coupures de 50 euros… qui ne sont que des photocopies ! Grégory Dicène ne s’en rend compte qu’après.

Il écoule les faux billets à Châlons, ce qui lui vaut d’être repéré et arrêté par la police alors qu’il se roule un joint au volant.

En prison depuis le 24 juin, il est condamné à huit mois ferme pour les stups et l’usage de fausse monnaie.

 

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l’union 161106b
Tennis : Pour qui la première à Sézanne ?

Avec 65 engagements, la 1 re édition du tournoi d’hiver du TC Sezanne est déjà assuré d’un franc succès.

Ouvert jusqu’à 4/6, le tableau masculin devrait se régler à ce classement entre Ronan Bonnefoi (Romilly) et Germain André (Géo-André). À moins qu’un 15 Marc Goussin (ASPTT Troyes) ou Frédéric Gouin (Romilly) ne bouscule la hiérarchie. Limité à 15/2, le tableau féminin devrait logiquement se jouer entre Charlène Haddad (Montmirail) et Delphine Jacoillot (15/4, Vitry).

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l’union 161106a
Aujourd’hui

Belote par l’association Étoile Croix Du Sud, à 13h30 au 10 avenue Léon Blum.

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l’union 161105a
Haltérophilie : Régionaux à Reims

Le Reims HM accueille aujourd’hui (14 heures, salle François-Legros), la 1 re journée des Championnats de Champagne, avec équipes I et II opposées - inédit - à Cormontreuil. Lequel vise le podium. Et dont les féminines chercheront la finale interrégionale. Comme le RHM 2.

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l’union 161104a
Consommation : Comment faire bouillir la Marmite Marie-Christine Lardenois

L’association dispose désormais d’un local agréable et lumineux pour la restauration et pour les activités sociales, ateliers de musique, d’écriture, lieu de rencontres. Christian Lantenois
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« Nous souhaitons que le café devienne un point de chute pour tout le monde dans le quartier » Delphine Villefranque
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Reims Le restaurant de l’Assos’café du quartier Croix-Rouge, la Marmite, prend un nouveau départ. Mais l’embauche de salariés a impacté le budget. Le lieu doit retrouver sa clientèle.

Méconnaissable, la Marmite. Le site de l’Assos’café n’a fait que déménager pour s’installer en face, rue Léon-Blum, dans le secteur Croix-du-Sud. Mais il est passé de 70 à 180 m 2 . L’endroit est tout neuf, clair, spacieux, ouvert sur le quartier. C’est le seul café restaurant associatif de Reims.

Un endroit de mixité, de rencontres, de lien social

Le midi, il accueille des habitants et des personnes qui travaillent dans le secteur. Comme ce monsieur accoudé au bar, qui trouve l’endroit sympathique et préfère s’asseoir ici que dans un kebab ou un resto rapide à l’enseigne américaine.

« Quand on est adhérent, et cela ne coûte que 10 ¤, on peut avoir un repas tout compris pour 13 ¤ ou se contenter d’un plat. C’est raisonnable parce que c’est bon et cuisiné avec des produits frais » , développe volontiers ce client. Le but n’est de toute façon pas de faire du bénéfice pour l’association. Le lieu se veut avant tout socio-culturel, un endroit de mixité, de lien social. « Tout ce qu’une vie autour d’un café peut apporter », précise la directrice, Delphine Villefranque.

D’ailleurs, cette femme est une ex-assistante sociale. Elle n’a pas fait l’école hôtelière… « Nous ouvrons à partir de 9 heures et nous organisons des soirées ponctuelles, du jazz avec le festival, des ateliers d’écriture, du hip-hop. Dans la journée, nous mettons en place des ateliers cuisine, des cafés poussettes pour les mamans isolées, avec un espace aménagé pour les enfants. » Mais ces changements ont engendré des embauches (l’Assos’café emploie quatre personnes) et des financements plus importants des collectivités. C’est le cas du Département qui craint que « le budget ne soit pas équilibré et que la vocation de rencontres et d’échanges ne soit pas suffisamment investie compte tenu des efforts portés sur l’activité restauration », selon une délibération récente.

« L’association traverse une période Fragile »

Mario Rossi, en tant que vice-président chargé de l’insertion, ne dément pas que « l’association traverse une période fragile. Le lieu est plus adéquat, mais c’est toujours compliqué de rebondir après un déménagement. Nous sommes un peu inquiets. Il faudrait peut-être que l’association trouve davantage de bénévoles pour se renforcer, ou bien qu’elle se rattache à une autre association. On a envie que les gens du quartier soient prêts à s’investir et que la structure associative soit assez solide. Mais il n’y a pas de remise en cause du projet en soi et nous ne doutons pas de son intérêt. »

Delphine Villefranque croit, elle aussi, dans cette entreprise. « Nous souhaitons que le café devienne un point de chute pour tout le monde dans le quartier ». La directrice veut mettre en place quantité de projets et ouvrir sur le mécénat si cela s’avère nécessaire pour compléter le financement de l’association.

La Marmite, 4, rue Léon-Blum, 09 83 41 81 32, lassoscafe@gmail.com.

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l’union 161103c
Rendez-vous

Dépistage du diabète au centre de soins quartier Croix-Rouge pour la journée mondiale du diabète. Les plus courageux pourront connaître leur taux de glycémie capillaire (prélevé par les infirmières du centre). Divers professionnels seront également présents pour vous informer et vous aider dans la prise en charge de cette maladie très répandue : diabétologue, éducateur sportif, membre de l’association des diabétiques de la Marne. Cette journée est ouverte à tous de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, au centre de soins infirmiers situé au 14, allée Maurice-Lemaître.

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l’union 161103b
Rendez-vous

Belote proposée par l’Association étoile Croix du Sud, dimanche 6 novembre à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum. Site internet : www.etoile-croixdusud.com.

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l’union 161103a
Société : De la boxe pour canaliser les jeunes

Le champion olympique Souleymane Cissokho, licencié au Top Rank Bagnolet, est venu saluer son camarade de l’Insep, Kamel Chenni.
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Facteur d’insertion et de lien social, la boxe anglaise a de plus en plus d’adeptes au sein des quartiers rémois. À Wilson, le nouveau Wilson boxing club a ouvert ses portes.

C’est avec une grande fierté que Kamel Chenni a officiellement présenté, jeudi soir, le Wilson boxing club, la nouvelle association sportive de boxe anglaise qui officie désormais dans une salle, mise à disposition par la maison de quartier. Le local est équipé d’un ring d’occasion qui vient de la maison de quartier d’Orgeval et de quelques matériels d’entraînement. « L’activité boxe répond à une demande réelle sur le quartier Wilson et les environs. Elle est un facteur de stabilité sociale, elle transmet des valeurs éducatives : respect, maîtrise, contrôle de soi, discipline » , explique Kamel, qui va proposer plusieurs cours, concernant la boxe éducative (8-15 ans) et, pour les adultes, des séances en catégorie amateur et loisirs.

Encadrés par des sportifs confirmés

Kamel, lui-même un gamin de Wilson qui a commencé la boxe à 8 ans, en a à présent 30. Il est champion de France amateur, a été membre de l’équipe de France et est titulaire d’un Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport et d’un titre de prévôt fédéral. Avec Moulay Hajji, boxeur professionnel, également BPJEPS et prévôt, ils vont initier et entraîner les jeunes de ce quartier classé en Zone de Sécurité Prioritaire. « Nous allons dispenser 3 entraînements le samedi et organiser des compétitions le week-end. J’aimerais travailler avec le foyer La Sève et le Rameau, pour faire de l’handisport, avec l’école Ravel et exercer en milieu carcéral », précise l’entraîneur. Sous l’impulsion d’Hamid Zaim, entraîneur du club sportif de Nouzonville, une « académie de boxe THZ » devrait être installée à Géo-André. « Elle recevra tous les boxeurs licenciés et permettra de travailler avec les installations des autres quartiers. »

« C’est vraiment une bonne chose pour la ville : cela favorise la mixité sociale. Cela permet aussi de relier les quartiers entre eux. La boxe, c’est une école de la vie », se félicite Stéphane Lang, conseiller municipal délégué aux associations sportives.

Contact : 06 61 13 15 00

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l’union 161101b
Des vacances tambour battant pour les enfants

De la musique électronique… à partir de citrouilles et araignées !
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Un juste équilibre entre activités d’animation et pratiques sportives, adaptées aux âges : Reims activités vacances, c’est une assurance contre l’ennui !

On commence par le mur d’escalade du Château d’Eau. Un groupe de jeunes rémois du centre Joliot-Curie s’initient à la grimpe, sous forme de jeu. On pourrait se croire en haute montagne : il fait plus que frisquet dans la structure !

David Jumelle, directeur du centre Ruisselet, lui, a fait appel au Reims handisport. « Le but, c’est qu’ils fassent du hand en fauteuil. Ils ont déjà eu hier quelques bases. Aujourd’hui, au gymnase, on va pouvoir faire des petits matchs » , commente Coline Vasseur, éducatrice sportive spécialisée, qui donne quelques consignes : « On a le droit de poser la balle sur ses genoux, de faire 3 poussées de roues et une reprise de dribble. » Les jeunes handballeurs ont vite pris de l’assurance.

À Martin-Peller, on arrive dans un atelier Halloween où de petites mains s’activent sans relâche. Au rayon guirlandes de fantômes et de chauves-souris, on papote avec les artisans : « J’aurai un costume de sorcière » , confie la petite Liberty. « Moi, je vais m’habiller en squelette », lance Kendywayne.

Deux centres, Adriatique et Charpentier, se sont groupés pour bénéficier d’une prestation ludique et musicale de l’association En piste l’artiste. Des contacteurs, dissimulés dans des citrouilles et des araignées, permettent d’envoyer des sons au chef d’orchestre. Les enfants adorent !

Le brouillard s’étend sur le parc de la Patte d’Oie : une ambiance étrange et de saison, pour la course d’orientation des enfants de Clairmarais, à la recherche des balises.

« Nous avons accueilli 250 enfants, qui partagent leur temps entre les activités créatives, ludiques et sportives, et quelques sorties. Le dernier jour, ils participeront à des jeux intercentres », précise Lucie Fromentin, chef de projet à la Direction de la Jeunesse.

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l’union 161101a
Tennis CNGT Féminin de vitry-le-françois : Le bal des prétendantes

Morgane Pons (à gauche) s’est inclinée contre Marine Partaud en quart de finale.
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Le tournoi des Femmes actives s’achèvera cet après-midi à Vitry, où les quatre favorites se sont qualifiées pour les demi-finales.

Qui succédera cet après-midi à Gaëlle Desperrier (nº 28, Grenoble) ? Si la tenante du titre a finalement renoncé à défendre son trophée, la 12 e édition des Femmes actives, comptant pour le Circuit national des grands tournois (CNGT), s’est néanmoins offert un dernier carré prestigieux pour l’épilogue aujourd’hui à Vitry-le-François.

Après l’élimination de Noémie Bellott (0, Géo-André Reims) dimanche au dernier tour des qualifications, Marie Ménacer (–4/6, Reims Europe) incarnait les ultimes chances régionales en faisant son apparition dans le tableau final. Malgré une certaine résistance, l’Ardennaise a cédé en deux sets (6-2, 7-6) hier en quarts de finale face à Clémence Fayol (nº 36, Sainte-Geneviève), qui pourrait se montrer ambitieuse si elle se hisse au même niveau qu’au mois de juillet lorsqu’elle avait atteint les demi-finales du 10 000 $ de Sharm El Sheikh (Égypte).

Trois sets pour Heise

En demi-finale, la Francilienne sera opposée ce matin à Priscilla Heise (nº 22, Belfort), tête de série nº 2. Vainqueur du CNGT de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) l’année dernière, la Lorraine, pointée à la 706 e place mondiale, a difficilement écarté (7-5, 4-6, 6-4) Manon Garcia (nº 47, Flandres) pour son entrée en lice.

Tête de série nº 1, Anastasiya Vasylyeva (nº 17, Pont-d’Ain), qui compte huit titres en simple sur le circuit, a moins souffert pour éliminer la prometteuse (17 ans) Margaux Orange (–15, Cormeilles), 7-5, 6-2. Désormais 357 e au classement mondial, elle défiera en demi-finale Marine Partaud (Nº 41, Levallois). L’ancienne championne de France 15-16 ans a dominé Morgane Pons (nº 43, Nice Giordan) dans la soirée (6-4, 6-4).

CÉDRIC GOURE

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Université : Un salon pour trouver son stage

Assia Boulkroune et Thomas Pichart, de l’association Éco’n’Home, organisent un forum pour aider les étudiants à trouver un stage.
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Aider les étudiants à décrocher un stage. Tel est le but du forum du 8 novembre, inédit à la fac de Reims.

Trouver un stage au cours de ses études n’a rien d’aisé. Surtout quand on ne dispose pas de « réseau ». Ce tissu de relations qui permettent de s’adresser à la bonne personne ou peuvent donner un coup de pouce, passer un coup de fil pour que votre CV se retrouve « en haut de la pile ».

Assia Boulkroune, étudiante en 2 e année de Master en économie, environnement et développement, en a déjà fait la désagréable expérience. Alors qu’une période d’un mois en milieu professionnel lui était demandée pour valider son année, elle a envoyé une quarantaine de candidatures à des collectivités, des entreprises, des associations spécialisées dans son domaine. En vain. Elle a fini par faire un stage (intéressant) dans un des laboratoires de la fac.

Avec l’association Éco’n’Home qui regroupe des étudiants en sciences économiques, sociales et de gestion sur le campus Croix-Rouge de Reims, la jeune femme a décidé d’organiser une manifestation inédite.

Les professionnels peuvent encore se manifester

Mardi 8 novembre se déroulera au sein de l’université un forum dédié aux stages. Une dizaine de structures et entreprises y sont représentées, touchant différents secteurs d’activité, tels le management, la statistique, le marketing ou la communication. « D’autres partenaires sont toujours les bienvenus » , précise Assia Boulkroune, Le matin seront organisés des ateliers de simulation d’entretiens et de rédaction de CV et lettre de motivation.

« Notre objectif est de faire se rencontrer deux mondes qui se cherchent parfois sans succès » , détaille Thomas Pichart, président d’Éco’N’Home. Les étudiants vont bénéficier d’un contact direct avec les responsables et ces derniers d’un premier aperçu avec des candidats.

Les stages sont des moments essentiels pour affiner son projet professionnel, découvrir des métiers auxquels les jeunes n’avaient pas pensé et, dans le meilleur des cas, accéder à des offres d’emploi « à la source ».

Mardi 8 novembre, de 10 à 17 heures, Bâtiment 18 du Campus Croix-Rouge. Gratuit. Pour rejoindre les participants professionnels : 06 68 42 57 61.

ANNE DESPAGNE

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TENNIS CNGT féminin DE VITRY-LE-FRANçOIS : Ménacer dans le tableau final

L’Ardennaise affrontera Clémence Fayol en quarts de finale.Archives
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Comptant pour le Circuit national des grands tournois (CNGT), l’épreuve des Femmes actives de Vitry-le-François entre aujourd’hui dans sa phase finale après l’épilogue des qualifications, qui ont été fatales à Noémie Bellott (0, Géo-André Reims), dominée par Marie Villet (–4/6, Flandres) 6-1, 6-3, mais qui ont souri à Marie Ménacer (–4/6, Reims Europe), vainqueur de Margaux Rouvroy (–2/6, Yvelines) 7-6, 7-5.

Grâce à son succès, l’Ardennaise est directement qualifiée pour les quarts de finale, où elle affrontera Clémence Fayol (N° 36, Essonne), tête de série n° 3, cet après-midi. Classée 646 e à la WTA, la Francilienne s’est illustrée en disputant deux demi-finales, en mai et juillet, aux 10 000 $ de Sharm El Sheikh (Égypte).

Desperrier forfait

Confrontés au forfait sur blessure de Gaëlle Desperrier (N° 28, Grenoble), les organisateurs ont remplacé la tenante du titre par Marine Partaud (N° 41, Hauts-de-Seine), sacrée championne de France 15-16 ans en 2010 et désormais entraînée par Camille Pin, et ont finalement confié la tête de série n° 1 à Anastasiya Vasylyeva (N° 17, Lyonnais). L’Ukrainienne, pointée à la 357 e place mondiale après s’être hissée au 173 e rang en 2014, compte huit titres en simple sur le circuit, dont le dernier au mois de décembre au 10 000 $ d’Indore (Inde).

Parmi les prétendantes figurent aussi Morgane Pons (N° 43, Côte-d’Azur), qui aura toutefois un tour de plus à disputer que Priscilla Heise (N° 22, Franche-Comté), tête de série n° 2, quart-de-finaliste au 10 000 $ de Knokke (Belgique) en juillet.

Les demi-finales et la finale se dérouleront demain.

CÉDRIC GOURE

 

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l’union 161030b
Rendez-vous

Portes ouvertes au centre de soins de Croix-Rouge pour la Journée mondiale du diabète, jeudi 3 novembre.

Les plus courageux pourront connaître leur taux de glycémie capillaire (prélevé par les infirmières du centre).

Divers professionnels seront présents pour informer et aider dans la prise en charge : diabétologue, éducateur sportif, membre de l’association des diabétiques de la Marne.

De 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, au centre de soins infirmiers situé au 14, allée Maurice-Lemaître.

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Un sexagénaire blessé à l’arme blanche à son domicile Antoine Pardessus

La maison où se sont produits les faits est située légèrement en retrait de la rue. A.P.
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Pour des raisons nébuleuses, un habitant de la rue de Bezannes a été attaqué au couteau alors qu’il rentrait à son domicile vendredi en fin d’après-midi.

Un homme d’une soixantaine d’années a été blessé au couteau vendredi en fin d’après-midi alors qu’il rentrait à son domicile de la rue de Bezannes à Reims, dans des circonstances qui restaient nébuleuses hier. Un jeune homme de 24 ans a été interpellé très peu de temps après cette agression.

Selon le parquet, il était aux environs de 17 heures lorsque les faits se sont produits. « J’étais dans ma cour, témoigne un voisin qui souhaite préserver son anonymat, j’ai entendu des éclats de voix, des cris… Mais quand je suis sorti il y avait déjà beaucoup de monde dans la rue ; les pompiers étaient en train de prendre en charge un homme à terre ensanglanté, il était sur le trottoir, à l’intersection avec la rue de la Garenne… » Cet homme serait un retraité de l’Éducation nationale d’origine tunisienne, honorablement connu dans le voisinage, demeurant dans une maison légèrement en retrait de la rue. Il a été transporté au CHU de Reims. Selon un membre de la famille, ses jours ne semblaient pas en danger hier. Toutefois son état n’a pas permis aux enquêteurs de l’entendre de façon pertinente. Du coup, les circonstances de cette agression restent l’objet de diverses hypothèses. L’une d’elles serait tout simplement un cambriolage qui aurait mal tourné. D’après le voisin déjà cité en effet, des vols à répétition auraient déjà été commis dans cette rue de Bezannes, « qui est un trait d’union direct entre le centre-ville et Croix-Rouge (un quartier sensible de Reims, ndlr) quand il n’y a plus de bus » , il y a de cela deux ou trois ans.

Mais une autre voisine affirme pour sa part qu’elle a vu celui qui pourrait être l’agresseur s’en aller « pieds nus, l’air halluciné, et à un moment il s’est mis à genoux comme pour une prière » , ce qui ouvrirait des perspectives tout autres que le simple


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