Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - décembre 2019.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 200103b
Des locataires grelottent encore au quartier Croix-Rouge

Le coup de froid des derniers jours remet en lumière des problèmes de chauffage dans certains immeubles de Croix-Rouge. Des locataires du secteur Pays-de-France s’étaient plaints auprès de l’association de Salah Byar (L’union du 10 octobre), avec des températures plafonnant parfois à 14 º , plus spécialement allée des Limousins, rue des Savoyards et rue Alain-Polliart. En cause : une pièce qui disjonctait régulièrement dans la sous-station Bonaparte.

Trois mois plus tard, des températures de « 15 – 16 º » sont encore signalées « du 1 au 21 Savoyards et du 1 au 5 Limousins » , indique M.Byar, informé d’un autre problème de chauffage, cette fois-ci dans la grande barre de la rue Pierre-Taittinger, au 45. « Les gens doivent utiliser des chauffages d’appoint. Sinon, il fait 13º. » Une trentaine de foyers sont concernés dans cet immeuble de treize étages progressivement désaffectés en vue de sa démolition. Une panne serait également en cause. Contacté avant les vacances, le bailleur concerné (différent du précédent) avait dit faire le nécessaire auprès du sous-traitant. « Pour l’instant, on attend toujours. »

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l’union 200103a
Coup de chaud sur les voitures…

Une Polo a brûlé rue Raoul-Dufy, mercredi à 21 h 30. Elle n’était pas volée, contrairement à la Mercedes qui a flambé dans la même rue samedi à 2 h 30.

Ce même soir à 20 h 30, une voiture a pris feu près de Prunay, au lieu-dit la Taupinière. L’origine n’a pas été indiquée.

… et sur les poubelles

Trois poubelles ont brûlé mercredi soir, la première à 21 heures rue de la Pompelle, la deuxième à 22 heures rue du Mont-Cornillet, la troisième à 23 h 40 rue Marie-Laurencin.

Hier à 4 heures, un matelas a pris feu à l’air libre, rue Louis-Paul-Bocquet.

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l’union 191231c
faits divers : Ecroués après l’agression au couteau du soir de Noël

Gendarmes et sauveteurs étaient intervenus en nombre lors des faits survenus le 25 décembre, vers 22 h 30, rue de Châtillon à Sacy. Photo d’illustration
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Deux frères qui ont agressé au couteau trois membres d’une même famille, le soir de Noël, ont été jugés hier.

Ils étaient partis réveillonner dans les Ardennes, sans leurs trois enfants de 19 à 26 ans restés dans la Marne. Mercredi dernier, soir de Noël, le repas était bien entamé quand un appel téléphonique y mettait fin : saisis d’effroi, les parents apprenaient que leur fille et leurs deux fils étaient hospitalisés d’urgence à Reims, blessés à coups de couteau lors d’une rixe devant le domicile familial de Sacy (L’union de vendredi). Les premières nouvelles étaient inquiétantes – l’un des frères présentait une profonde blessure à l’abdomen, l’autre au flanc – mais les examens n’ont finalement révélé aucune lésion vitale.

Cinq jours ont passé et la justice, hier, a condamné les agresseurs : deux frères également, originaires du quartier Croix-Rouge. En fuite mais rapidement identifiés par la brigade de recherches de Reims avec l’appui des gendarmes de Fismes et Gueux, le duo a été jugé en comparution immédiate : quatre ans de prison dont trois ans ferme pour Abdelhakim Belmardi, 24 ans et 6 condamnations ; deux ans dont un an ferme pour son cadet Tarek, 21 ans, casier vierge.

Jalousie maladive

Depuis septembre 2018, Abdelhakim entretenait avec la jeune fille, étudiante de 21 ans, une relation amoureuse désapprouvée par sa famille en raison d’une jalousie possessionnelle. « Il me disait Tu m’appartiens » , a confié la demoiselle aux enquêteurs. « Il ne voulait plus que je sorte, que je voie mes copines. Il me faisait des reproches quand je m’habillais trop court. » Il l’insultait de « pute » , de « salope » et fut révolté d’apprendre – après espionnage de ses anciens messages sur les réseaux sociaux – qu’elle avait aimé un autre garçon avant lui. Décrite « sous emprise » , l’étudiante n’avait cependant pas rompu.

Mercredi soir, de retour à Sacy, le frère de 19 ans surprend le couple, seul dans la maison. Une bagarre oppose les deux hommes. Frappé au visage, Abdelhakim a le dessous. Il téléphone à Tarek – « Je viens de me prendre une patate. Viens me chercher ! Passe par la cave avant ! » – puis s’en va en menaçant le frère : « Tu vas le regretter » . Après s’être retrouvé dans une rue de Sacy, le duo revient devant la maison. Le portail est secoué, les frères de l’étudiante sortent à leur tour, une seconde bagarre éclate au cours de laquelle Abdelhakim sort un couteau : cinq coups sont portés dont un blesse son amie, touchée au bras en voulant s’interposer.

Interpellés 48 heures plus tard, les frères Belmardi ont eu le temps de se débarrasser de l’arme blanche. Proviendrait-elle de la cave où il fut demandé à Tarek de « passer » ? Aucune réponse. Il s’agirait d’un couteau suisse qui n’a pas été retrouvé.

Plainte à venir contre l’une des victimes

Hier, la défense a plaidé des violences initiées par les frères de l’étudiante, laissant entendre qu’ils n’appréciaient pas de la voir sortir avec un jeune des quartiers : « Le problème, c’est qu’il dérange et qu’il fallait le virer de cette famille. »

Une plainte pour les coups reçus par Abdelhakim va être déposée. En attendant, lui et son frère ont été maintenus en détention. Le quantum avec sursis de leur peine est assorti d’une mise à l’épreuve comprenant l’obligation de travailler, d’indemniser les victimes, de ne plus les contacter ni de se rendre aux abords du domicile familial.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Mercredi dernier vers 22 h 30, soir de Noël , une soeur et ses deux frères sont frappés à coups de couteau devant le domicile familial à Sacy. Les deux frères sont sérieusement blessés à l’abdomen et au flanc, sans pronostic vital engagé.

En fuite , les agresseurs identifiés par la gendarmerie ont été interpellés vendredi. Il s’agit également de deux frères, domiciliés à Croix-Rouge.

Jugés hier, ils ont été condamnés à un et trois ans de prison ferme. Une relation amoureuse désapprouvée par la famille de la jeune fille est à l’origine de l’agression.

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l’union 191231b
La voiture brûlée était volée

 

 

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2 h 30, une voiture a été incendiée rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge (photo ; l’union de dimanche) .

Il s’agissait d’une Mercedes. Les vérifications ont permis d’apprendre qu’elle était volée.

Ce n’est pas le cas des deux autres véhicules qui ont flambé la même nuit : une C3 promenade du Peignage à 22 heures (quartier Dauphinot), une Peugeot 208 rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge vers 0 h 30.

 

 

 

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l’union 191231a
Sacy : Deux frères écroués après l’agression d’une famille au couteau

 

 

Le soir de Noël, mercredi vers 22 h 30, une sœur et ses deux frères ont été blessés à coups de couteau lors d’une altercation devant le domicile familial de Sacy (notre édition de vendredi). Interpellés en fin de semaine par la gendarmerie, les agresseurs ont été jugés hier après-midi en comparution immédiate. Il s’agit de deux frères âgés de 21 et 24 ans, domiciliés dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’aîné entretenait avec la jeune fille une relation amoureuse désapprouvée par sa famille en raison d’une jalousie possessionnelle.

Mercredi, de retour à Sacy, l’un de ses frères a surpris le couple seul dans la maison. Une première rixe a éclaté entre les deux hommes. Le petit ami est sorti, non sans appeler son propre frère à la rescousse. Tous deux sont ensuite retournés devant la maison où une seconde bagarre a éclaté avec les frères de la demoiselle. Ces derniers ont été frappés à coups de couteau, de même que leur sœur blessée au bras en voulant s’interposer. L’arme serait un couteau suisse qui n’a pas été retrouvé.

Le petit ami a été condamné à quatre ans de prison dont trois ans ferme, le cadet à deux ans dont un an ferme. Leur maintien en détention a été ordonné.

 

 

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l’union 191230c
SPORT : Ils sont labellisés « Génération 2024 »

Plusieurs établissements de l’académie de Reims ont été labellisés « Génération 2024 » dans la perspective des jeux Olympiques.
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Pas moins de 30 établissements de l’académie ont été labellisés « Génération 2024 » en prévision des JO, dont 8 à Reims et 4 dans le Grand Reims.

Ils sont la génération 2024… Ils, ce sont ces établissements scolaires qui ont fait du sport et de sa pratique une dominante pour les années à venir. Jusqu’en 2024 dans un premier temps, dans la perspective des Jeux Olympiques… Développer les passerelles entre le monde scolaire et le sport, encourager la pratique physique et sportive des jeunes, c’est en effet l’engagement pris par les établissements candidats à ce label national. Et cette année, ils ont été 26 établissements dans l’académie de Reims à l’obtenir, dont un lycée agricole. Ils s’ajoutent aux 4 établissements qui se sont déjà lancés dès l’année dernière.

La durée du label est de trois années

Depuis l’école élémentaire jusqu’aux grandes écoles, ont été labellisés à Reims : les écoles élémentaires Ruisselet, Charles-Arnould, Docteur-Roux, les collèges Trois-Fontaines, François-Legros, le lycée polyvalent François Arago, mais aussi SciencesPo et l’Urca. Quatre établissements du Grand Reims obtiennent également ce label : l’école Aubert-Senart à Suippes, le collège Paul-Eluard à Verzy et le collège La Source à Verzy. Chaque établissement ainsi labellisé a l’obligation de s’investir et de préparer l’héritage des Jeux Olympiques, notamment en participant à trois temps forts dans l’année : la journée nationale du sport scolaire (fin septembre), la semaine olympique et paralympique (fin janvier, début février) ainsi que la journée olympique prévue cette année le 23 juin.

Reims en course pour 2024

Outre ces labels, l’académie de Reims est également au cœur du projet « Reims, en course pour 2024… ». Ce nouveau dispositif reconnaît l’engagement des établissements scolaires en faveur de la promotion des prochains JO. Il prend appui sur le dynamisme du sport scolaire, les actions menées au sein des associations sportives… C’est d’ailleurs dans ce même esprit qu’une classe Pierre de Coubertin – Alice Milliat, mélangeant des élèves de tous les établissements a été ouverte cette année (lire ci-après).

Des dispositifs académiques qui s’inscrivent pleinement dans le label Terre de Jeux 2024 qui permet à toutes les collectivités territoriales de faire vivre les valeurs des JO sur le territoire pour les cinq années à venir. Un label que la ville de Reims a obtenu en novembre dernier et qui se veut une porte d’entrée pour la ville. C’est en effet l’ambition du maire : que Reims puisse devenir, centre de préparation aux Jeux.

Caroline Garnier

Des élèves ambassadeurs

Constituée depuis la rentrée, la classe Pierre de Courbertin – Alice Milliat a été officiellement ouverte le 6 décembre, en partenariat avec la région Grand Est, l’UNSS, le comité régional olympique et la DRDJSCS du Grand Est. Dans le Grand Reims, on compte des élèves du collège François-Legros et Sacré-Cœur à Reims, Georges-Charpak à Bazancourt et Professeur-Nicaise à Mareuil-le-Port. Les classes Pierre de Coubertin-Alice Milliat ont été créées nationalement pour constituer des groupes de jeunes ambassadeurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Ces classes valorisent les initiatives scolaires en matière d’olympisme en complément des classes olympiques et du label « Génération 2024 ». Au sein de l’académie, 24 élèves volontaires de 4 e , issus des établissements des quatre départements, seront ainsi regroupés tous les ans (cinq jours pendant les congés) jusqu’en 2024, date à laquelle ils passeront le baccalauréat.

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l’union 191230b
sécurité : La police veille sur les festivités

En coordination avec la police nationale, la police municipale veille particulièrement ces derniers jours sur le bon déroulement des activités commerciales. Archive
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L’accompagnement de l’activité commerciale figure parmi les priorités de la police municipale.

Vous vous demandez ce qu’ont fait les policiers municipaux rémois ces derniers jours ? Voici le bilan de leur activité dressé par la Ville.

1 Vigilance autour du commerce

La fin d’année est synonyme d’intense activité commerciale, et de festivités qui drainent les gens à l’extérieur. On ne s’étonnera donc pas d’apprendre que « la police municipale est fortement engagée en coordination avec son homologue nationale pour la sécurisation du marché de Noël, de la fête foraine et dans l’accompagnement de l’activité commerciale de la fin d’année. Cette présence est caractérisée par des patrouilles de sécurisation, une mise en vigilance maximum du Centre de supervision urbain (CSU), l’ensemble des secteurs étant placés sous vidéo-protection. »

2 Les caméras à la rescousse

À propos de ce même CSU (le poste de commandement des caméras de vidéosurveillance), il gère désormais « 213 caméras réparties sur l’ensemble de la ville » ; au cours de la semaine du 16 au 22 décembre, « il a traité sur réquisition, 23 demandes d’extraction d’enregistrements vidéo réalisés grâce à ces caméras. Plusieurs de celles-ci ont permis d’amener des éléments probants dans un travail en étroite collaboration avec les enquêteurs de la police nationale et de la gendarmerie. »

3 Mention pour la rue du Danube

Au chapitre « présence dans les quartiers », celle-ci « est maintenue sur l’ensemble des secteurs de Reims par des patrouilles régulières de jour comme de nuit. Les secteurs Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons font l’objet d’une attention particulière. Les équipages sont présents de manière renforcée dans le secteur Europe, notamment autour du 6 rue du Danube et du centre commercial Jean-Moulin. »

4 Circulation, poubelles et stationnement

Le chapitre « activité contraventionnelle » traite de ce qui concerne la circulation et le stationnement sur la voie publique. Lors de cette même semaine du 16 au 22 (le bilan de la semaine suivante ne nous est pas encore parvenu), 39 véhicules ont été placés en fourrière, pour stationnement gênant ou abusif. 170 contraventions ont été dressées, pour des stationnements gênants, diverses infractions au Code de la route et infractions aux arrêtés du maire dans le domaine de la propreté urbaine. À cela s’ajoutent 8 procès-verbaux pour diverses infractions : consommation d’alcool sur la voie publique, dépôts de déchets ménagers en dehors des horaires de collectes, tapages et dépôts sauvages.

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l’union 191230a
Les voitures brûlent encore

 

 

Les pompiers ont eu à intervenir sur un nouveau feu de voiture, au cours de la nuit de samedi à dimanche vers minuit et demie, rue Marie-Laurencin, dans le quartier Croix-du-sud à Reims. La voiture en question (photo) était stationnée juste à côté du gymnase Léo-Borgniet. On ne pourra s’empêcher de noter que la rue Laurencin est située dans le voisinage de la rue Raoul-Dufy, où une voiture s’était déjà embrasée la nuit d’avant, vers les deux heures et demie du matin.

Un autre feu de voiture a mobilisé les pompiers hier dimanche à Reims, rue Jean-Marie-le-Sidaner, non loin du cimetière de l’avenue de Laon ; il était 11 heures du matin.

Peu après 22 heures samedi, un autre véhicule avait pris feu du côté du parc Stasi (boulevard Dauphinot).

 

 

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l’union 191229b
Elle l’insulte, il la frappe

 

 

C’est pour un différend entre conjoints que des policiers ont été appelés en pleine nuit de Noël, vers 3 heures du matin, avenue du Général-Eisenhower dans le quartier Croix-Rouge.

Une Rémoise, âgée de 29 ans, a reçu plusieurs coups au visage, frappée par son compagnon, âgé de 31 ans. La raison de cette violente dispute : leur voiture est en panne.

La femme s’est vue prescrire un jour d’ITT. Son conjoint a reconnu, de son côté, lui avoir porté des coups « parce qu’elle l’avait insulté » .

Jugé en Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, appelé aussi plaider coupable), une procédure qui permet d’éviter un procès à une personne qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés, l’individu a écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis.

 

 

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l’union 191229a
faits divers : Les voitures ont brûlé

Un des deux feux de voiture s’est produit en pleine nuit dans le quartier Croix-du-sud.
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Ce n’est pas encore tout à fait la Saint-Sylvestre et son lamentable cortège de feux de voitures, mais cela n’empêche pas certaines des voitures de brûler déjà. Ainsi au cours de la nuit de vendredi à samedi, les pompiers ont eu deux interventions à effectuer à Reims pour des sinistres de ce genre.

Croix-du-sud et rue de Constantine

Dans l’ordre chronologique, le premier feu est intervenu dans le quartier Croix-du-sud, plus précisément rue Raoul-Dufy, un peu avant 3 heures du matin, ce qui n’est pas passé tout à fait inaperçu (un riverain nous a fait parvenir une vidéo, photo ci-jointe). La seconde fois, c’est dans les environs du cimetière de l’Est, dans la rue de Constantine, que l’événement s’est produit, alors qu’il n’était pas encore tout à fait trois heures et demie. Là, ce sont deux véhicules stationnant à hauteur du numéro 18 qui ont été la proie des flammes, une 207 et une Audi S3.

 

 

 

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l’union 191228a
Poubelles et voitures flambent

Une voiture a brûlé hier midi, vers 13 heures, allée du Vignoble à Reims (quartier Croix-du-Sud).

Deux poubelles ont également flambé un peu plus tôt dans la nuit de jeudi à vendredi : l’une, vers 20 h 10 allée Jacques-Richard à Tinqueux, et l’autre vers 2 h 10 devant le 338 avenue de Laon. Les flammes ne se sont heureusement pas propagées.

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l’union 191227a
sacy : Une femme et ses deux frères blessés au couteau

Les faits se sont déroulés rue de Châtillon dans la petite commune du vignoble.
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Mercredi soir, une bagarre a éclaté en pleine rue à Sacy. Trois membres d’une même famille ont reçu des coups de couteau.

Que s’est-il passé exactement mercredi, au soir même du jour de Noël à Sacy ? Il était aux alentours de 22 h 30 quand une violente bagarre a éclaté rue de Châtillon, l’une des artères principales de ce petit village situé aux portes de la montagne de Reims, à quelques kilomètres de Bezannes.

La rixe a fait trois blessés à coups de couteau, dont deux graves. Les victimes appartiennent à la même famille et résident dans la commune. Il s’agit d’une jeune femme de 21 ans, légèrement blessée au bras, de son jeune frère de 19 ans, qui a reçu deux coups de couteau, et de son frère aîné, âgé de 26 ans, blessé à l’abdomen. Leur pronostic vital n’était pas engagé et ils ont pu regagner leur domicile dès hier matin.

“Un soir de noël, c’est vraiment moche”

Des recherches sont en cours pour retrouver le ou les auteurs des coups de couteau. Ces derniers ont pris la fuite à l’arrivée des secours composés des sapeurs-pompiers, du Smur et des gendarmes, selon un témoin de la scène.

« J’ai vu plein de reflets bleus et au moins trois ambulances » , raconte un proche voisin encore sous le choc. « On a déjà eu des bagarres dans le village, mais jamais aussi grave… Et puis, en arriver là, un soir de Noël, c’est vraiment moche… Il paraît qu’ils étaient une douzaine à se battre dans la rue. Tout a été lavé mais il y avait des traces de sang par terre », explique-t-il .

Près du domicile des victimes

La bagarre s’est déroulée à quelques mètres du domicile de la famille des victimes, près du lavoir du XII e siècle situé en contrebas de l’église, presque sous les fenêtres du maire du village Éric Léger : « Je n’ai pas assisté à la scène » , témoigne l’édile. « Étant pompier, j’étais en intervention sur un autre lieu à ce moment-là. Je suis arrivé après. Mais visiblement les agresseurs ne seraient pas du village, ce serait des personnes venues de Croix-Rouge ou de Reims. En tout cas, c’est la première fois qu’on déplore de tels actes dans la commune. »

Une enquête a été « confiée à la brigade locale de gendarmerie, avec appui de la brigade des recherches », indique Matthieu Bourrette, le procureur de Reims.

Alice Renard

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l’union 191223a

solidarité : Un Noël en avance pour les plus démunis


L’ambiance était festive, samedi soir, sur les Promenades, pour la maraude de Noël.
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Deux mains c’est maintenant a offert ses colis issus des calendriers de l’Avent inversés.

Il y avait beaucoup de monde et une belle ambiance, samedi soir, sur les Promenades. Pour sa maraude mensuelle, l’association Deux mains c’est maintenant avait mis les petits plats dans les grands, Noël oblige. Au menu ce soir-là, des toasts, une bonne soupe chaude, du rôti ou du poisson, des desserts… Mais aussi un beau cadeau : c’était l’heure de partager le fruit de l’opération des calendriers de l’Avent inversés, initiée pour la 3 e année par l’association rémoise (ainsi que 140 kits d’hygiène).

On rappelle le principe : demander de donner 24 objets utiles aux sans-abri et personnes en situation précaire. « L’an dernier, nous avions pu constituer 80 colis. Cette fois, on en a plus de 100 », se réjouissait Majda Sefiani, la présidente, tandis que les bénéficiaires avalaient la centaine de repas chauds. À l’intérieur des cartons, gants, écharpes, chaussettes, chocolats, conserves, paquets de gâteau, pansements, stylos, livres… devaient faire le bonheur de tous ceux présents.

Parmi eux, Mes, de Reims. L’homme, au chômage, a un toit, mais peu d’argent pour vivre. Alors la maraude est une occasion pour lui de trouver « de l’aide ». « Elle apporte de l’espoir ; on sait que chaque dimanche matin, on aura quelque chose (un petit-déjeuner, des invendus de supermarché et des vêtements, NDLR) et une fois par mois le samedi soir, la distribution de colis. C’est très important cette solidarité… »

Si Fanny vient elle aussi ici régulièrement, « malheureusement », c’est pour offrir un repas équilibré à ses deux enfants. « Ayant le RSA et étant seule, je n’y arrive pas. J’ai connu la maraude grâce au papa qui vit dans la rue. Ça va faire 2 ans que je viens. Ce soir, je suis là pour manger. S’il y a un petit plus, alors tant mieux ! Ça fera un Noël… »

Un Noël permis aussi grâce à la générosité d’établissements scolaires, comme l’école Galilée « qui nous a fait des dessins avec des cartes et organisé une collecte, de même que le collège Joliot-Curie », saluait Mme Sefiani, qui a pu compter sur l’entraide insufflée par l’accueil de loisirs de Bezannes pour alimenter le stock.

« 25 enfants de 4 à 12 ans ont fait des cartes de vœux et des dessins, des dons de vêtements, de nourriture, sets pour écrire à l’école », confiait sa directrice, Céline Vassaux, présente samedi soir, avec ses animateurs, pour aider et « voir l’aboutissement » de ce qui représente bien plus qu’une main tendue…

Marion Dardard

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l’union 191219
Sécurité : Pas de grève des PV à la police municipale

Les véhicules garés sur les pistes cyclables font l’objet d’une « une attention accrue ». Photo Twitter
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Stationnement, dépôt d’ordures, tapages, ivresse… La police municipale a distribué 175 PV en une semaine.

Le carnet à souche des policiers municipaux ne reste pas au fond des poches en cette fin d’année socialement agitée : 175 contraventions ont été dressées du 9 au 15 décembre, selon le dernier bilan hebdomadaire communiqué par la Ville de Reims.

Le gros contingent des PV concerne des stationnements gênants et diverses infractions routières, avec « une attention accrue au dégagement des pistes cyclables » : sept véhicules ont ainsi été verbalisés (135 euros d’amende). Cinq procès-verbaux ont également sanctionné des tapages, des ivresses publiques et des dépôts de déchets ménagers en dehors des horaires de collectes.

Les indésirables sous surveillance

Concernant les patrouilles, « les secteurs Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons font l’objet d’une attention particulière » tandis qu’une « présence renforcée » est assurée « dans le secteur Europe, notamment autour du 6 Danube et du centre commercial Jean-Moulin » , pour dissuader le regroupement d’indésirables.

La vidéosurveillance peut aider à repérer les perturbateurs. La Ville signale que son dispositif est « désormais totalement opérationnel » avec 213 caméras en service.

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l’union 191218a
Commerce : Un tour gratuit de grande roue pour trente écoliers

Trente petits écoliers de Croix-Rouge ont pu monter à bord de la grande roue. Christian Lantenois
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Ce fut une vraie expédition. Partis à 11 h 32, les trente petits écoliers de Croix-Rouge ont mis plus d’une heure pour rejoindre le centre-ville de Reims, en transport en commun. Ils devaient prendre le tram. Ils ont terminé le voyage en bus. Le mouvement de grève n’a cependant pas eu raison de leur bonne humeur, heureux qu’ils étaient d’avoir gagné un tour de grande roue !

« On voulait remercier l’adjoint au maire Charles Germain, ainsi que toute la Ville de nous accueillir depuis 5 ans déjà : place du Forum d’abord, puis place d’Erlon pour la troisième année », commente Aurélien Villette, le patron de la grande roue.

Le forain a donc proposé d’offrir un tour de l’attraction-phare du marché de Noël aux enfants d’une école de Reims. C’est l’école élémentaire Blanche-Cavarrot, faisant partie du réseau d’éducation prioritaire renforcé (REP +) et située donc au cœur du quartier Croix-Rouge qui a été choisie.

« Nous avons laissé carte blanche à la Ville et aux enseignants d’organiser ça comme ils voulaient. Nous n’avons pas limité le nombre de places offertes », commente Jeff Rollin, le responsable de l’attraction à Reims, qui assure dans un large sourire : « On aurait pu accueillir tous les enfants de l’école. » Ils étaient, au final, trente. « Des enfants de 6 à 12 ans, scolarisés du CP au CM2 » , explique Émilie Monbillard, animatrice-coordinatrice périscolaire. « Pour désigner ceux qui allaient pouvoir en profiter, nous avons fait un concours de dessin sur le thème du Plus beau Noël. »

Les petits Rémois étaient tout excités hier, à quelques minutes de monter dans les cabines rouges. « Pour la plupart, ils ne sont jamais montés à bord d’une grande roue et pour la plupart d’ailleurs, ils ne viennent pas en centre-ville de Reims » , poursuit Émilie Monbillard.

Parmi les chanceux, Kheidja, 9 ans, « contente, c’est sûr ! », même si elle appréhende de se retrouver à 50 m de hauteur. Heaven, 9 ans, est ravie aussi : « Ça me fait du bien, car je gagne rarement quelque chose ». Louanne, 8 ans et demi, sait déjà qu’elle risque d’avoir un peu le vertige. « J’ai ressenti ça quand je suis montée dans celle de Nigloland », explique-t-elle d’un air grave.

Mais il est l’heure ! C’est parti pour un tour, enfin quatre… Ensuite, les enfants iront manger leur pique-nique, dans la cour d’une école du centre. Puis ils feront une balade dans le centre-ville avant de retourner dans leur quartier.

Aurélie Beaussart

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l’union 191217a
Les incendies du week-end

Samedi à 14 h 45, des papiers ont pris feu dans un local à vide-ordures de la rue René-Huet, au n º 12 (secteur Jamin). Un locataire les a éteints avant l’arrivée des pompiers.

Le soir à 22 heures, une Peugeot impossible à identifier est partie en fumée rue Ledru-Rollin.

Trente minutes plus tard, toujours samedi, un incendie d’origine indéterminée s’est déclaré dans un local électrique la rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge.

Dimanche vers 16 heures, des palettes ont été incendiées dans un entrepôt désaffecté route de Bétheny.

Premier feu de la semaine, hier à 10 h 30 rue Saint-Pierre-les-Dames au centre-ville : début d’incendie dans une cave.

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l’union 191216a
Rosendaël : Les haltérophiles rémois performants dans le Nord

 

 

 

2 e de la triangulaire derrière Clermont l’Hérault, actuel leader du Top 9, pour le compte de la 3 e journée, l’équipe masculine du Reims Haltérophilie-Musculation a tout de même réalisé son meilleur total de la saison avec 1646,08 points, emmenée par Ludwig Colombo (138 kg à l’arraché et 170 à l’épaulé-jeté).

Elle jouera donc le podium national lors de la dernière journée programmée le 2 février au gymnase François-Legros de Reims.

 

 

 

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l’union 191215a
AUJOURD’HUI

Loto de l’association Étoile Croix du Sud à 13 h 30.

Adresse : 10 avenue Léon-Blum, tél. 03 26 06 56 66, nombreux lots à gagner.

Réservation au numéro indiqué.

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l’union 191214b
Arrêtés avec stups et billets plein les poches

Les billets trouvés sur deux Rémois ont été saisis en attendant leur procès. Archives
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Les bas de laine, ou plutôt les fonds de poche, ne sont pas vides pour tout le monde en ces temps de crise. Mercredi vers 15 h 30, un Rémois de 25 ans n’a pas le temps de s’éloigner d’une patrouille qui décide de le contrôler sur les Basses-Promenades, intriguée qu’elle est par sa présence statique autour d’un banc.

À ses pieds : 24 grammes de résine de cannabis en plusieurs morceaux. Dans ses poches : 1 400 euros en liquide. De quoi émettre des soupçons sur une coupable activité. Pas du tout, a-t-il répondu.

Grosses coupures et balance électronique

Le jeune homme affirme que les produits stupéfiants retrouvés par terre ont été jetés par des individus lorsqu’ils ont pris la fuite en voyant les policiers, tandis que les 1 400 euros proviendraient de ses économies. La fraîche a été saisie dans l’attente du procès.

Même punition pour un homme de 30 ans interpellé avec autant d’argent rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge, jeudi à 0 h 30. Il s’est fait remarquer en détalant au passage d’une patrouille. Outre les billets en grosses coupures (des économies, dit-il), il avait deux pochons de cocaïne et une balance électronique, mais soutient n’être qu’un consommateur occasionnel. Lui aussi tentera de convaincre les juges.

F.C.

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l’union 191214a
Justice tribunal correctionnel : Sans permis mais pas sans stupéfiants

Prison ferme pour deux récidivistes du défaut de permis avec consommation de chichon.
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Le 8 mars 2019, un conducteur est contrôlé sans permis ni assurance au quartier Croix-Rouge. Il est positif au cannabis et porteur d’un couteau.

Remis en liberté, il n’a pas encore eu le temps d’être jugé qu’il se fait reprendre le 25 mars. Toujours pas de permis ni d’assurance, encore positif au cannabis avec un couteau dans les poches.

Convoqué au tribunal pour répondre de ces deux procédures jointes en une seule, Mustapha Idami, 48 ans, n’a pas fait le déplacement. Il est condamné à cinq mois d’emprisonnement.

Nomade de 30 ans, Manuel Courroux a lui aussi l’habitude de conduire sans permis. La police le sait bien et n’a pas manqué de le contrôler après l’avoir repéré à côté de son campement de Tinqueux, le 6 octobre. Sa fouille permet de découvrir un peu de cannabis.

Lui aussi ne vient pas s’expliquer : quatre mois ferme en raison d’un casier judiciaire bien chargé.

 

 

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l’union 191213a
À VENIR

Loto de l’association Étoile Croix du Sud, dimanche 15 décembre à 13 h 30.

Adresse : 10 av Léon Blum, tél. 03 26 06 56 66, nombreux lots à gagner.

Réservation au numéro indiqué.

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l’union 191212b
Incendies par-ci, par-là

Hier vers 15 h 30, un incendie d’origine électrique a enfumé une habitation de la rue Saint-Exupéry, au quartier Cernay. Une personne légèrement incommodée a été transportée au CHU.

Mardi vers 2 h 30, une Peugeot 206 non signalée volée a été incendiée rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge.

Toujours mardi, à 18 h 30, une poubelle a pris feu place du Théâtre. Une imprudence (style mégot jeté dans la poubelle) en est probablement à l’origine.

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l’union 191212a
La guerre des quartiers rejugée en appel

Le 17 mars 2018, cinq tirs au fusil d’assaut avaient visé des jeunes de Croix-Rouge suspectés d’avoir agressé, la veille, un basketteur originaire de Wilson. Archives
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Sept jeunes ont été rejugés pour l’agression d’un basketteur suivie de coups de feu, sur fond de rivalité entre quartiers.

On a beaucoup parlé de coups de feu à Croix-Rouge ces derniers jours : vendredi soir, avec quatre jeunes légèrement blessés, avenue Bonaparte (nos précédentes éditions) mais aussi 48 heures plus tôt, mercredi 4 décembre, lors du procès en appel de sept prévenus rejugés pour les violences qui avaient secoué le quartier en mars 2018. L’agression d’un basketteur avait été suivie le lendemain de cinq coups de feu tirés avec un fusil d’assaut au même endroit que vendredi, devant le magasin Spar à l’angle de la rue Olympe-de-Gouges. Le délibéré sera rendu le 8 janvier.

Les prévenus se répartissent en deux camps. D’un côté, cinq jeunes de Croix-Rouge accusés d’avoir tabassé l’entraîneur de basket originaire de Wilson ; de l’autre, deux frères de Wilson soupçonnés d’avoir tiré le lendemain sur deux des agresseurs présumés. Deux camps, mais une seule position : tous contestent les faits reprochés, et l’ont redit devant la cour.

Tabassé devant des enfants

Le 16 mars 2018, vers 18 h 30, une dizaine d’individus masqués avaient surgi dans le gymnase Lapique de Croix-Rouge, en plein entraînement des jeunes du RCB de moins de 11 ans, pour tabasser leur coach, le blessant sérieusement à coups de pied, coups de poing, coups de couteau et batte de base-ball. Le 28 mars 2019, reconnus coupables d’avoir participé à l’agression, les cinq jeunes de Croix-Rouge étaient condamnés à des peines de deux à quatre ans de prison ferme (un sixième était relaxé).

Côté Wilson, les prévenus sont deux frères condamnés à trois et quatre ans de prison pour les coups de feu tirés depuis une voiture occupée par trois hommes encagoulés (aucun blessé). La présence, parmi les cibles, de deux agresseurs présumés du basketteur laissait penser à un acte de représailles sur fond de rivalité entre les deux quartiers.

Sept relaxes plaidées

Malgré les écharpes, les bonnets et les cagoules, le coach avait affirmé reconnaître les cinq prévenus en raison de leur « gestuelle » et de leur « démarche » , ce qui paraît bien hasardeux pour la défense. Conseil de trois d’entre eux, M e Vincent Nicolas a notamment rappelé que la victime avait également désigné deux autres jeunes de Croix-Rouge sur la base de leur « gestuelle » et de leur « démarche » , mais le premier a eu un non-lieu (sa présence fut établie dans une boulangerie lors des faits), le second est celui relaxé (son téléphone bornait loin du gymnase).

Sans aveu, les débats n’ont toujours pas pu percer le mobile de l’agression du basketteur, un garçon sans histoire mais dont un proche domicilié à Wilson serait en conflit avec des individus de Croix-Rouge.

Hypothèse suggérée : l’entraîneur aurait été une victime collatérale ciblée dans le seul but d’intimider le rival, de faire pression sur lui, d’envoyer une sorte de message. Lequel rival aurait commandité en représailles les tirs du lendemain.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Le 16 mars 2018 , une dizaine d’individus armés et masqués surgissent dans un gymnase de Croix-Rouge, en présence d’enfants, pour tabasser leur entraîneur de basket originaire de Wilson.

Le lendemain, depuis une voiture qui stoppe à Croix-Rouge, des hommes encagoulés tirent cinq coups de feu sur deux des agresseurs présumés du basketteur. Personne n’est touché. Deux frères de Wilson seront mis en cause pour ces tirs.

Le 28 mars 2019, huit prévenus soupçonnés d’avoir participé à ces violences sont condamnés à des peines de deux à quatre ans de prison ferme. Sept font appel.

La cour a rejugé l’affaire la semaine dernière. Délibéré le 8 janvier.

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l’union 191210b
Mobilisation d’Amnesty International

Jusqu’au 16 décembre, autour de la journée internationale des droits de l’homme, Amnesty International lance les « 10 jours pour signer ».

Les membres du groupe de Reims seront présents aux médiathèques Falala et Croix Rouge le samedi 14 décembre (13 h 30 -17 heures).

Ils inviteront le public à signer des pétitions en faveur de personnes dont les droits sont bafoués.

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l’union 191210a
A VENIR

Loto de l’association Étoile Croix du Sud dimanche 15 décembre à 13 h 30. Au 10 avenue Léon-Blum.

Avec de nombreux lots.

Réservations : 03 26 06 56 66.

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l’union 191209b
Coups de feu en série : trois jeunes écroués

Les premiers coups de feu ont été tirés avec une ou plusieurs armes de type fusil de chasse au petit gibier, près du Spar à Pays de France. Quatre jeunes ont été blessés par des plombs.Christian Lantenois
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En pleine « guerre des gangs », les armes ont retenti trois fois en quelques heures ce week-end.

Pour les enquêteurs, tout porte à croire que la fusillade de vendredi soir, à Croix-Rouge, a fait des petits, au cours d’une nuit qualifiée de « surréaliste » par les services du parquet. Le premier acte s’est joué à 20 heures, avec quatre jeunes blessés rue Olympe-de-Gouges, ayant couru se réfugier dans une boutique proche (nos éditions de samedi et dimanche).

Pour les policiers, la nuit ne faisait que commencer. Cinq heures plus tard, des coups de feu retentissaient à La Neuvillette et à Orgeval. Pas de victimes, mais une opération qui aurait été menée en représailles par des jeunes de Croix-Rouge contre une bande adverse soupçonnée d’être à l’origine des tirs quelques heures plus tôt.

Dans les rues de La Neuvillette et Orgeval, vers 1 heure, plusieurs individus se sont ainsi livrés à des intimidations, tirant en l’air, s’en prenant à une maison, volant une voiture. Entre 2 et 3 heures du matin, la police a réussi à mettre la main sur trois jeunes majeurs (18 et 19 ans), qui ont été placés en garde à vue.

Présentés au juge hier, ils ont tous été mis en examen. Ils ont en commun de ne pas avoir de casier judiciaire, ce qui n’empêche pas la police de les avoir à l’œil depuis quelque temps. Les deux suspectés d’avoir tiré (vraisemblablement avec un fusil, mais un doute subsiste) ont été mis en examen pour « violences avec armes en réunion », « vol », « recel de vol » et « dégradation par moyen dangereux pour les personnes ». Le troisième l’a été pour « complicité de violences avec armes en réunion ».

Les premiers tireurs courent toujours

La principale question était, hier, de savoir s’il fallait les envoyer derrière les barreaux, le temps de l’enquête. Sachant qu’ils sont primodélinquants et que les trois contestent leur participation aux violences. La juge des libertés a suivi les réquisitions du parquet, en prononçant trois placements en détention provisoire. La substitut du procureur avait, juste avant, insisté sur « la gravité des faits » : « Nous sommes dans un contexte de guerre des gangs. Ce qui s’est passé cette nuit de vendredi à samedi est surréaliste ! »

Parallèlement, le procureur de la République, Matthieu Bourrette, indique avoir « ouvert une information judiciaire pour violences aggravées et dégradations aggravées » . L’enquête promet d’être longue pour s’assurer du lien entre les deux séries de coups de feu et entendre tous les mis en cause. En attendant, si les auteurs présumés des violences commises à Orgeval et La Neuvillette sont sous les verrous, ceux qui ont tiré, vendredi soir à Croix-Rouge, courent toujours.

Guillaume Lévy

LES FAITS

Vendredi à 20 heures : des individus tirent depuis une ou plusieurs voitures sur des jeunes à Croix-Rouge, rue Olympe-de-Gouges. Quatre personnes (et non trois comme indiqué initialement) sont blessées.

Samedi à 1 heure du matin : d’autres coups de feu sont tirés rue du D r -Schweitzer, à Orgeval, puis tout près, à La Neuvillette. Les tirs visent une voiture et une maison, sans faire de blessés. Une voiture est volée et des dégradations sont commises. Dans la nuit, trois jeunes de Croix-Rouge sont interpellés et placés en garde à vue.

Dimanche à 18 heures : les trois suspects sont mis en examen, notamment pour « violences avec arme en réunion », et placés en détention provisoire.

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l’union 191209a
sécurité : Les chiffres des homicides depuis 3 ans

Le 17 août 2018, quartier Croix-Rouge à Reims, le meurtre du jeune Magomed avait bouleversé l’opinion publique. Archives Christian Lantenois
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La sécurité est devenue le thème de prédilection des candidats à la mairie. Le procureur de la République a accepté de nous fournir les chiffres des homicides sur les trois dernières années.

Alors que les candidats s’écharpent sur les chiffres de la délinquance, faisant de la sécurité l’un des thèmes forts de la campagne des municipales 2020, Matthieu Bourrette, procureur de la République de Reims, tout en expliquant « ne pas vouloir entrer dans cette polémique politique entre candidats. Il y a un temps pour les élections, où l’on ment, on affabule, on exagère. Ça s’appelle la politique, ça s’appelle la démocratie. Un procureur n’a rien à faire là-dedans », a néanmoins accepté de nous donner les chiffres des homicides sur Reims pour ces trois dernières années. « Je ne les donne pas pour donner du grain à moudre aux politiciens, mais bien parce que vous me sollicitez ».

Ainsi, sur Reims même, il a été enregistré 3 faits consommés (qualification criminelle habituelle pour les coups mortels, meurtre ou assassinat) et 3 tentatives en 2017 ; 5 faits consommés et 2 tentatives en 2018 ; et 2 faits consommés et 4 tentatives au 5 décembre 2019, sans compter les faits qui se sont produits vendredi soir, où trois jeunes ont été blessés dans une fusillade à Croix-Rouge et pour lesquels trois personnes ont été interpellées et mises en examen hier soir pour violence avec arme.

Des chiffres à manier avec précaution selon le procureur de la République, car de telles données, prises isolément, ne veulent rien dire. « Il s’agit de très petits chiffres en valeur absolue, même si les faits sont très graves. Ces données sont faibles et les données faibles sont celles qui bougent le plus, insiste-t-il. Si je vous dis qu’il y a eu 2 homicides l’an passé et 5 cette année, vous allez me dire que les chiffres ont augmenté de 200 % ? Ce n’est pas de cette façon que l’on analyse ce genre de données. Elles sont donc forcément faussées. Il faut les mettre en regard de l’ampleur des faits enregistrés chaque année par mon parquet, entre 22 000 et 23 000 procédures pour crimes, délits, contraventions de 5 e classe ».

Il faut également les comparer au nombre national annuel de faits d’homicides.

En 2018, le nombre de condamnations pour homicide en France était de 448 (chiffres clés de la justice 2019 du ministère de la Justice).

Il est impossible de faire un lien entre ces divers faits

« Il faut savoir par ailleurs que les meurtres diffèrent les uns des autres en cela qu’ils intéressent ou non l’opinion publique, ajoute Matthieu Bourrette. Le meurtre conjugal dans l’intimité de la vie privée, tout le monde s’en fiche. Une femme tuée à coup de fusil sur la voie publique, l’impact ne sera pas le même. Dans ce cas-là, tout le monde criera à l’insécurité. Ce sont des données très compliquées à analyser. Je peux vous dire que le meurtre qui occupe aujourd’hui mon parquet, par exemple, (NDLR, celui d’un marginal retrouvé mutilé à Châlons-en-Champagne) aura une tout autre résonance. Enfin, il est totalement impossible de faire un lien entre ces divers faits pour en tirer une analyse globale de la situation homicidaire sur Reims. Les types de comportements, les quartiers, les profils des victimes ou des auteurs… sont tous différents ».

Caroline Garnier

Les rencontres-débats se multiplient

Le 17 octobre, Osons Reims mené par Gérard Chemla avait organisé un café-débat sur le thème « Quels leviers pour une sécurité plus efficace à Reims ». Depuis des semaines, le candidat Chemla réclame en effet au maire des statistiques précises et plus anciennes sur la délinquance à Reims. Chiffres que seul l’État est autorisé à communiquer. Le maire, Arnaud Robinet ne s’était d’ailleurs pas privé de le lui rappeler. Ce lundi, c’est au tour du collectif Faisons Respirer Reims mené par Éric Quénard de recevoir Roger Vicot, président du Forum Français sur la Sécurité Urbaine, pour une rencontre/débat, toujours sur le thème de la sécurité urbaine.

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l’union 191208a
Fusillade à Croix-Rouge : Les trois jeunes auraient été blessés au pied et à la main

Les victimes ont couru se réfugier dans ce magasin, situé à environ 200 mètres du Spar. Christian Lantenois
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L’enquête se poursuivait, hier soir, après les coups de feu qui ont retenti, vendredi à 20 heures, au croisement de la rue Olympe-de-Gouges et de l’avenue du Général-Bonaparte, à Croix-Rouge (notre édition d’hier).

Le parquet ne souhaitait pas communiquer sur ce qui ressemble beaucoup à un nouveau règlement de comptes entre bandes, dans lequel trois jeunes ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.

Selon de nouveaux témoignages recueillis dans le quartier, « deux tireurs » auraient fait feu, depuis « deux voitures » , sur un groupe de jeunes, près du Spar. Les cibles ont couru se réfugier dans un magasin de prêt-à-porter à proximité. Sur place, on indique que les victimes ont été « blessées au pied pour l’une d’elles, à la main pour les deux autres » .

On ignore encore si les tireurs ont pu être appréhendés.

Guillaume Lévy

 

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l’union 191207a
faits divers : Trois blessés dans une fusillade hier soir

Les tireurs ont fait feu depuis une voiture, à proximité du Spar. Trois jeunes légèrement blessés ont couru se réfugier dans une boutique de prêt-à-porter, à côté de la Poste Pays de France. Christian Lantenois
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Des tirs ont éclaté, ce vendredi à Croix-Rouge, secteur Pays de France. Depuis une voiture, un ou plusieurs tireurs ont fait feu sur un groupe de jeunes, en blessant trois légèrement.

Il était 20 h 10, ce vendredi, lorsqu’une voiture s’est arrêtée près de l’intersection entre la rue Olympe-de-Gouges et l’avenue du Général-Bonaparte, devant le magasin Spar. Un ou plusieurs individus ont ouvert la portière du véhicule et ont fait feu, en visant un groupe de jeunes. Trois ont été blessés.

« J’ai entendu plusieurs tirs et je suis sorti de chez moi , témoigne un riverain. J’ai vu des jeunes qui s’enfuyaient en courant vers la Poste. C’était la panique. Un des blessés s’est effondré en sang devant le magasin à côté de la Poste. »

Plusieurs se sont réfugiés dans ce magasin de prêt-à-porter, a confirmé un de ses gérants, après le départ des pompiers, des urgentistes et des policiers, intervenus en nombre. Le ou les tireurs semblent s’être enfuis.

Hier soir vers 21 heures, les policiers passaient au peigne fin le trottoir et la chaussée devant le Spar, pour tenter d’identifier les armes utilisées. Selon nos informations, les jeunes auraient été blessés par du petit calibre (type plombs).

Une enquête a été ouverte et confiée à la Sûreté, indiquait dans la soirée le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette. Ce dernier confirmait que le pronostic vital des victimes n’était pas engagé.

Tout le secteur étant couvert par des caméras, les images pourraient permettre, dans les heures qui viennent, de mieux comprendre le déroulement des faits, qui s’apparentent déjà, pour beaucoup, à un nouveau règlement de comptes dans le quartier.

Pour mémoire, il y a moins de deux semaines, le 23 novembre à 20 heures, des coups de feu retentissaient non loin de là, place Georges-Braque. En arrivant sur place, la police n’avait pas trouvé de tireurs, mais des produits stupéfiants.

Enfin, en moins de trois ans, une série de coups de feu se sont succédé rue Olympe-de-Gouges. En janvier 2017, en mars 2018 puis en mai 2018, des tirs y ont retenti, jusqu’au drame du 17 août 2018 : ce soir-là, toujours près du Spar, Magomed, 17 ans, était tué d’une balle qui ne lui était pas destinée.

Guillaume Lévy

 

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l’union 191206b
sécurité : De la vidéoprotection à l’université

Depuis 2016, l’université dit avoir fait de la sécurité sur les campus un axe important de son projet d’établissement, tant en termes de moyens que d’investissement.
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Des étudiants sont montés au créneau concernant la sécurité au sein du campus à Reims. L’université répond qu’à sa connaissance cinq incidents sont à déplorer en cinq ans…

C’était le mardi 19 novembre. Plusieurs étudiantes ont été bloquées dans leur voiture par une dizaine d’individus vers 20 h 30 à la sortie du campus Croix-Rouge (lire notre édition du 23 novembre). De quoi susciter une vive émotion et la réaction d’étudiants quant à la sécurité au sein du campus. L’Union des étudiants de Reims notamment a rédigé un communiqué de presse où elle interpelle le président de l’université, Guillaume Gellé, sur les horaires de cours trop tardifs, réclamant une augmentation des effectifs des agents de sécurité ou demandant la mise en place d’une cellule psychologique spécifique au sein de l’université pour les victimes ou pour les étudiants en ressentant le besoin.

L’université a rapidement réagi. Pour elle, « la sécurité étant une de nos priorités, l’université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) s’est engagée à proposer des campus offrant des environnements de travail sereins tant pour nos étudiants que pour nos personnels » . Depuis 2016, l’université dit avoir fait de la sécurité sur les campus un axe important de son projet d’établissement, tant en termes de moyens que d’investissement. « La circulation sur les campus a ainsi été fortement réduite, notamment sur le campus Croix-Rouge. » Des plans de mise en sécurité ainsi que des exercices d’alerte ont été réalisés. Le gardiennage a été mis en place et il a été progressivement augmenté. À Croix-Rouge par exemple, deux maîtres-chiens sont désormais présents l’après-midi jusqu’à 21 heures ainsi qu’un agent en véhicule jusqu’à 22 heures. « La vidéoprotection sera prochainement développée » , précise l’université, ajoutant que toutes ces mesures ont des effets positifs en matière de sécurité.

Le dispositif de sécurité renforcé au niveau du gardiennage

Malgré ces dispositifs, l’URCA dit déplorer à sa connaissance cinq incidents (vol sur personne ou bagarre) sur les cinq dernières années, « dont un mardi 19 novembre, où des voitures ont été bloquées, au niveau de la sortie du campus Croix-Rouge (côté halle des sports) par des personnes extérieures au campus. Face à ce constat, nous avons décidé de renforcer en urgence notre dispositif de sécurité sur le campus, notamment au niveau du gardiennage » .

Guillaume Gellé, président de l’université, précise par ailleurs qu’il n’a pas été destinataire pour l’instant du communiqué de presse de l’Union des étudiants de Reims dans lequel les étudiants formulaient leurs exigences. « De plus, nous vous informons qu’aucune plainte à la connaissance de l’URCA n’a été déposée pour les faits évoqués. »

Pour finir, l’université revient sur l’autorisation de patrouilles de police évoquée dans le communiqué des étudiants. « Elle est du ressort personnel et exclusif du président de l’université qu’il entend exercer en prenant toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité de l’ensemble de la communauté universitaire. »

Yann Le Blévec

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l’union 191206a
Tennis de table : Gagner et attendre

Lors du dernier tour de la première phase de N2, l’Olympique Rémois accueille Neuves-Maisons, ce samedi (17 heures, gymnase Géo-André). Avec l’objectif de rester invaincu, au complet, en attendant le résultat d’Annecy face à Saint-Quentin.

En cas d’égalité à la première place, c’est la formation haut-savoyarde qui serait récompensée d’une montée en N1.

Autres matches : Gresivaudan Belledonne – Châlons (N3M) et Châlons – Metz (N2F).

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l’union 191205a
Faits divers : Deux rixes avec coups de feu dans les quartiers

Les deux affaires se sont déroulées aux Epinettes et dans le quartier Croix-Rouge. Illustration
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Les échos de plusieurs coups de feu tirés lors de deux embrouilles distinctes, et non ébruités par les autorités, viennent seulement de résonner à nos oreilles. Les deux affaires remontent au samedi 23 novembre.

La première s’est déroulée au quartier des Épinettes, en début de soirée, à la suite d’une altercation opposant deux adultes rue Germaine-Tillion. L’origine de la rixe reste à déterminer, peut-être « un problème de voisinage » qui aurait pu se terminer tragiquement : l’un des protagonistes a tiré un coup de feu dans la tête de son adversaire, alors qu’il lui tournait le dos. Heureusement, il s’agissait d’un gomme-cogne, une arme tirant des balles en caoutchouc qui peuvent cependant être mortelles à courte distance.

Écroué pour tentative d’homicide

Autre facteur chance : la victime porte une plaque métallique derrière le crâne, à la suite d’une opération chirurgicale, ce qui a amorti le choc. Âgée d’une quarantaine d’années, elle n’a été que légèrement blessée. Son agresseur, en fuite, a été rapidement identifié et interpellé. Il s’agit d’un habitant du quartier âgé de 35 ans, placé en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire criminelle : le juge d’instruction a en effet décidé de le mettre en examen pour « tentative d’homicide » .

Ce même soir du 23 novembre, vers 20 heures, des coups de feu ont fait sursauter les riverains de la place Georges-Braque à Croix-Rouge, alors que plusieurs individus semblaient s’embrouiller au bas des immeubles. Ils ont tous détalé avant l’arrivée de la police. Aucun blessé n’a été découvert, aucune plainte n’aurait été déposée. L’origine du contentieux reste à déterminer.

F.C.

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l’union 191204c
Autos, moto et paillasson brûlés

Une moto a brûlé lundi à 17 h 30 sur le stade de la rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge. Elle est manifestement volée. À 20 h 45, un véhicule non identifié est parti en fumée rue du Docteur-Calmette à Bétheny. Une heure plus tard, un incendie s’est déclaré à l’intérieur d’une C4 rue Vernouillet à Reims. L’origine est indéterminée. En revanche, un feu accidentel s’est déclaré hier à 9 heures sur une voiture qui circulait sur la RN51, près d’Isles-sur-Suippe. Dimanche à 15 heures, les pompiers ont éteint un feu de porte palière rue Alphonse-Daudet, près de la fac de Croix-Rouge (L’union de lundi). L’incendie a pris sur le paillasson. Difficile de croire à un court-circuit.

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l’union 191204b
roller hockey nationale 1 féminine : Les Rémoises sur la montante

Avec sa perf face à Lyon-Seynod, l’Entente Chevaliers de Champagne rallie la N1F pour la 4e fois de rang.
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Cela devient une bonne habitude. Qui plus est sous l’appellation Entente Chevaliers de Champagne, qui désigne la section roller hockey du Reims Roller Champagne Club. Pour la quatrième saison d’affilée, le groupe, constitué à 70 % du RRCC, évoluera en N1 féminine en deuxième phase, le mois prochain. « Nous avons Léa Dablainville qui arrive de Rethel et deux filles qui sont de Montigny-lès-Metz » , assure Gilbert Lagors, président d’un club qui compte 110 adhérents. « Et tous pratiquants, à trois ou quatre exceptions près. »

Le RHR en N2

Tombeuses (5-2) pour la première fois de l’un des deux ogres de l’Hexagone (avec Ris-Orangis), Lyon-Seynod, samedi à François-Legros, avec pose et dépose de la balustrade ( « deux heures et demie de travail pour chaque match » ), les partenaires de la capitaine Céline Lagors ont su capitaliser sur cette victoire devant le 3 e de la Coupe d’Europe et 2 e du Championnat de France, étrillant Strasbourg (11-1) le lendemain matin. Le plateau rémois a ainsi été bénéfique aux « Chevalières », qui en finiront avec cette première phase les 14 et 15 décembre à Charleville-Mézières, avec leurs voisines du RHR, qui, elles, joueront en N2. Le système de plateau sera reconduit mais les Rémoises, championnes de France 2015 de N2, deux fois 5 es et une fois 6 e sur les trois derniers exercices, ne connaissent pas encore leurs rivales pour 2020. Et quand on peut battre un gros une fois…

Ch.D.

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l’union 191204a
commerce : le restaurateur demande des comptes au bailleur

Le restaurant avait définitivement fermé ses portes en juin dernier. Christian Lantenois
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My Fabulous a fermé ses portes en juin. Son directeur attaque Reims Habitat, l’organisme logeur, qu’il accuse d’être responsable de la baisse de son chiffre d’affaires.

Les rideaux métalliques sont baissés depuis plusieurs mois déjà. My Fabulous, ce restaurant de quartier implanté au 56, rue Pierre-Taittinger, à Croix-Rouge, en face de la faculté de Reims et de Neoma business school, a définitivement fermé ses portes en juin dernier, après 4 ans d’existence. En silence… dans un premier temps.

« Le choix a été fait de ne pas faire de vague. Notre objectif premier était de fermer tout en gardant la tête haute, confie Hafid El Haoussine, directeur du restaurant. Nous n’avons pas déposé le bilan. Nous avons fermé avant d’être totalement asphyxiés financièrement. Notre priorité, c’était de payer nos dettes, nos fournisseurs, nos employés. Nous avons respecté notre bail, payé nos loyers. Nous sommes à jour de toutes nos cotisations. Notre priorité était d’être clean d’un point de vue financier et de faire en sorte de retrouver un repreneur. Nous aurions pu faire venir un kebab, un autre fast-food, mais le but ce n’était pas de nous remplacer par quelque chose que l’on sait faire. »

400 000 euros de dommages et intérêts

C’est ainsi que le pas-de-porte a été revendu en septembre dernier, après validation de Reims Habitat, propriétaire des murs, à Dentinnov, un centre dentaire et ophtalmologique. Quelques travaux sont à prévoir avant l’ouverture de la structure qui proposera des rendez-vous en quelques jours. « Nous avons fait le choix de la qualité et de la mixité des services pour ce quartier, en trouvant et en sélectionnant nous-même le repreneur du pas-de-porte de ce local » , insiste Hafid El Haoussine qui aujourd’hui, après avoir « joué la carte de l’apaisement et de la conciliation », a choisi d’assigner en justice Reims Habitat, l’organisme logeur qui accueillait le restaurant. Car, en filigrane, il accuse l’organisme logeur d’être responsable de la chute de son chiffre d’affaires et de la fermeture du restaurant. « C’est simple, ils n’ont pas respecté la clause du bail qui stipulait qu’ils n’avaient pas le droit d’installer une activité concurrente à la nôtre. » En substance, dans l’assignation qui sera envoyée en fin de semaine, il pose la question de « l’incompétence ou de la malveillance » . « Nous dénonçons une succession de faits qui ont abouti à la chute de notre chiffre d’affaires. » Et de citer pêle-mêle des travaux en plein service et sans concertation ; des fermetures de la rue à plusieurs reprises ; l’installation d’un food-truck juste en face du restaurant ou encore l’autorisation donnée à d’autres concurrents de faire du chaud…

« Nous proposions bien plus qu’un espace de restauration, insiste Hafid El Haoussine. My Fabulous était devenu une plateforme de rencontre et de mise en valeur pour les associations par exemple. Qu’elles soient sportives, culturelles ou économiques, elles ont pu rayonner, travailler ou présenter leurs spectacles et projets dans notre salle. Nous avions réussi, et c’est notre fierté, à mélanger une clientèle à la fois bourgeoise et d’affaires aux habitants du quartier, sans qu’il n’y ait jamais le moindre problème… » Aujourd’hui, My Fabulous réclame l’équivalent de 400 000 euros au titre du préjudice moral et des dommages et intérêts

caroline garnier

Une question d’interprétation

Du côté de Reims Habitat, on ne perçoit pas la situation de la même façon. « Notre interprétation du dossier est totalement différente , précise Patrick Baudet, directeur général de Reims Habitat. Nous avons tout fait pour trouver des solutions et faire en sorte que la fermeture se fasse dans les meilleures conditions. Nous avons des positions divergentes sur l’évolution du quartier, du commerce… La conciliation n’a pas fonctionné et c’est leur droit d’aller en justice. Ils nous accusent d’être responsables de la baisse de leur chiffre d’affaires. C’est un point de vue que nous ne partageons pas. C’est d’ailleurs le fond du problème. Nous avons nos arguments juridiques, ils ont les leurs. Nous pensons être dans la bonne interprétation des textes. Seul le juge pourra trancher. » Et d’insister : Depuis des semaines ils se répandent sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas notre façon de faire que de régler nos affaires sur la place publique ».

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l’union 191203c
Sécurité : Des étudiants veulent des horaires moins tardifs

Des étudiants rémois viennent de créer l’Union des étudiants de Reims (UER), membre de l’Alternative, une des organisations étudiantes de France. Ce collectif réagit après la mésaventure subie le soir du 19 novembre par plusieurs étudiantes encerclées successivement dans leur voiture par une dizaine d’individus, sur le grand parking du campus Croix-Rouge, côté rue de Rilly-la-Montagne (L’union du 23 novembre).

Le collectif pointe du doigt le fait que les étudiants isolés qui finissent leurs cours à 20 h 30 ont plus de risque d’être agressés plutôt qu’à 18 heures, « où le campus vit encore » . Aussi, dans une lettre adressée à Guillaume Gellé, président de l’université, ces étudiants demandent « que les plages horaires soient réétudiées afin de ne plus organiser de cours aux horaires tardifs » .

« La solution d’organiser et d’autoriser des patrouilles de police est tout à fait incohérente et inappropriée vis-à-vis des principes que prône l’université » , ajoute le collectif. Celui-ci réclame une augmentation des effectifs des agents de sécurité présents sur le campus, pour qu’ils soient présents au moment des fermetures des derniers services et dernières salles. Enfin, l’UET souhaite qu’une cellule psychologique spécifique soit mise en place pour les victimes ainsi que pour les étudiants qui en ressentent le besoin.

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l’union 191203b
Solidarité : Moins de denrées collectées par la Banque alimentaire cette année

Depuis samedi, les gilets orange se mobilisent pour trier (par familles de produits) les denrées récupérées lors de la collecte annuelle. Un tri qui devrait durer toute la semaine.Remi Wafflart
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Les premiers chiffres sont à la baisse. Les dons avoisinent les 115 tonnes de denrées alimentaires collectées, contre 118 tonnes l’an passé.

Les chiffres définitifs seront communiqués en fin de semaine, mais les premières tendances sont à la baisse. Lundi matin, alors qu’une trentaine de gilets orange – dont de nombreux étudiants – s’attelaient à la lourde tâche du tri dans les entrepôts rémois, une opération qui va s’étaler sur la semaine, la Banque alimentaire de la Marne tablait sur 115 tonnes de denrées alimentaires collectées.

« C’est malheureusement la tendance générale, la baisse est nationale , reconnaît Patrick Prieur, bénévole en charge des mécénats et de la communication. On aura les chiffres définitifs d’ici la fin de la semaine, le temps de récupérer les dons qui nous viennent de l’extérieur, notamment les collectes d’Épernay, Châlons-en-Champagne et Vertus. Rien qu’à Vertus, nous savons que l’on doit récupérer 3 tonnes ».

L’équivalent de 216 000 repas en 2018

Alors qu’il y avait foule dans les grandes surfaces, boostées par les fêtes de fin d’année et le Black Friday, il semble qu’il n’y ait pas eu de répercussions en termes de générosité. « Les gens ont été moins généreux , ajoute le bénévole. Paradoxalement, alors qu’il y avait le blocage des gilets jaunes l’an passé, ils avaient donné plus… Mais, on ne va pas se plaindre. Le cap des 110 tonnes est dépassé depuis trois ans. Il ne faut pas oublier qu’en 2017, nous étions à 108 tonnes. Même si on a moins, on a consolidé un socle dur » . À noter qu’à cette collecte nationale viendront s’ajouter les 200 kilos récupérés lors de l’opération de solidarité montée par les féminines du Stade de Reims, le samedi 23 novembre.

En 2018, grâce à l’implication de plus de 2 000 bénévoles , comme cette année d’ailleurs où ils étaient mobilisés sur 80 points de collectes, dont 69 magasins, dans la Marne, les 118 tonnes de denrées collectées avaient permis de distribuer l’équivalent de 216 000 repas. C’est en effet avec cette collecte annuelle que la Banque alimentaire renfloue ses stocks de denrées (hors produits frais) pour le reste de l’année. Les denrées ainsi collectées viennent compléter celles recueillies lors des ramasses quotidiennes, et celles reçues grâce aux aides de l’État et de l’Union européenne.

En 2018, la Banque alimentaire de la Marne a ainsi distribué au total 1 850 tonnes de denrées alimentaires, soit l’équivalent de 4 millions et demi de repas. Parmi ces 1 850 tonnes, plus de 1 200 tonnes ont été sauvées du gaspillage. L’an passé, c’est au magasin Lidl de Croix-Rouge à Reims que la générosité avait été la plus forte.

Caroline Garnier

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l’union 191203a
Solidarité : Des internautes publics à l’aide

Jacques-Marie Perrier et Marie Chapput se réjouissent de la mise en place de ces écrivains publics d’un nouveau genre. M.D.
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Trois écrivains publics numériques arrivent dans les Maisons de quartier.

Cette question de l’inclusion/exclusion numérique, Marie Chapput y est confrontée chaque jour. « Nous voyons au quotidien des personnes qui ne parviennent pas à faire leurs démarches seules en ligne, sur les sites pourvoyeurs de droit », déplore la directrice de la Maison de quartier Orgeval. Comment renouveler son permis poids lourd ? Comment actualiser sa situation sur Pôle Emploi ? Les problématiques sont infinies, à l’heure du tout numérique, et sont autant de risques de perdre ses droits et de tomber dans l’exclusion sociale.

C’est expérimental

C’est pourquoi, au printemps dernier, l’État, le Département, la Caisse d’allocations familiales et la Ville, « pour citer les principaux » , note Marie Chapput, ont organisé une rencontre afin de faire remonter les constats des acteurs sur le terrain concernant la fracture numérique. Et c’est ainsi qu’avant l’été, le conseil départemental de la Marne, dans le cadre du plan départemental d’insertion, a décidé de pourvoir quatre postes d’écrivain public numérique (3 à Reims, 1 à Épernay) en les finançant intégralement pour une durée de 3 ans, indique la directrice. Le 5 e poste, à Châlons, est pris en charge à 50 %, le reste étant assumé par la Ville.

À Reims, les trois postes à temps plein attribués sont portés par l’association des Maisons de quartier. Les trois jeunes femmes recrutées tourneront sur les 14 Maisons du réseau. « Elles ont démarré lundi, en immersion dans les Maisons, et construisent leurs supports de communication », indique Marie Chapput. « Elles n’accueilleront le public que le 10 décembre. C’est un tout nouveau service de proximité à la population. » Chaque semaine, une à trois permanences gratuites seront proposées dans chacune des Maisons de quartier (32 heures de présence chacune au total, plus 3 heures le vendredi après-midi pour débriefer entre elles). « C’est expérimental » , poursuit la directrice de celle d’Orgeval, qui accompagne cette mission avec Valérie Lasserre, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge Watteau Pays-de-France. « On a imaginé un scénario ; on va voir comment la réalité sociale va faire évoluer le dispositif. » Pour chaque personne reçue, seront notés, de manière anonyme, son sexe, son âge, son cheminement, sa demande, l’existence ou non d’un accompagnement social, et son orientation éventuelle vers une formation ou un organisme compétent. « On aura ainsi une photographie réelle du service rendu, ainsi que les organismes les plus sollicités, ceux où les usagers rencontrent le plus de difficultés. »

Si la plupart des Maisons de quartier sont équipées en ordinateurs, déjà mis à disposition de ceux qui les fréquentent, celles qui n’en ont pas, pourront compter sur le portable de l’écrivain public de passage ce jour-là. Écrivain qui accompagnera les usagers à l’occasion de démarches qui, prévoit Mme Chapput, pourraient durer de 15 à 45 minutes. Pour les « situations plus compliquées » , il sera possible de prendre rendez-vous. « L’idée n’est pas que l’écrivain public fasse à la place de la personne » , précise Marie Chapput. « Il s’agit de lui transmettre des conseils, des outils pour être autonome dans la démarche et pouvoir la refaire seule chez elle ou à la Maison de quartier. » L’écrivain public numérique aura aussi pour rôle d’orienter l’usager vers les nombreux ateliers de formation existants à Reims, comme ceux proposés par les étudiants de Neoma pour les personnes âgées. « Pour autant, on espère que les institutions n’abandonneront pas les usagers. On pense au grand âge, aux personnes souffrant de handicap sévère. On espère qu’elles maintiendront un accueil physique pour les aider. L’objectif du gouvernement est de parvenir au tout numérique en 2022, mais il faudra garantir un minimum d’accès aux droits par l’humain. » Sans quoi, l’exclusion sociale pourrait s’aggraver, redoute Mme Chapput, qui cherche encore et toujours des bénévoles prêts à s’investir pour contribuer, au quotidien, à résorber la fracture numérique.

Marion Dardard

Une conférence sur la solidarité numérique fructueuse

C’est un peu « par hasard », que Jacques-Marie Perrier, président d’AccesMad, association rémoise luttant contre la fracture numérique Nord/Sud en mettant en place et gérant des médiathèques électroniques dans plus de 100 lycées à Madagascar, est arrivé dans le festival des Solidarités organisé du 15 novembre au 1 er décembre. « Il faut penser à la solidarité Nord-Sud, mais c’est aussi un problème sur la région », note-t-il. « C’est pour cela qu’on s’est orienté vers la solidarité numérique comme thématique de notre conférence-débat. » À cette occasion, il croise la route de Marie Chapput, directrice de la Maison de quartier d’Orgeval. « Les Maisons de quartier font partie du collectif Festisol, qui organise le festival », précise cette dernière. « Céline Vercaemer, qui le coordonne, a pensé à Valérie Lasserre, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge Watteau Pays-de-France et à moi, pour animer cette conférence et pour témoigner. Car au même moment, nous construisions l’arrivée des trois écrivains publics numériques dans les Maisons de quartier. » Danielle Miot, bénévole au Secours Populaire, Pascal Oudin, représentant d’Orange Solidarité, Joël Colot, président du Secours Catholique pour la Marne et les Ardennes, et Mario Rossi, vice-président du Département en charge de l’Insertion, étaient aussi au rendez-vous, le 21 novembre, pour échanger sur le sujet, qui a permis de « coordonner » les ressources en la matière.

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l’union 191202b
La porte palière prend feu

Hier vers 15 heures, une porte palière a mystérieusement pris feu rue Alphonse-Daudet, près de la fac Croix-Rouge.

Un seau d’eau a suffi à l’éteindre.

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l’union 191202a
Faits divers : Plusieurs voleurs arrêtés

L’enquête menée en amont et l’opération de mardi ont mobilisé une centaine de policiers. Illustration
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Les suspects sont impliqués dans des vols à l’étalage, des cambriolages et autres vols dans un bar ou à l’hôtel.

Le butin de plusieurs voleurs arrêtés ces derniers jours est varié : rasoirs, bijoux, téléphones, brosses à dents…

Le 17 octobre, deux montres de 4 000 et 6 00 euros étaient subtilisées lors d’un vol à l’étalage commis à la bijouterie Geay, rue de Talleyrand. Deux jours plus tard, les policiers interpellaient l’auteur présumé dans un squat de Croix-Rouge, rue de Rilly-la-Montagne (L’union du 24 octobre ).

Géorgien d’une trentaine d’années, l’homme était remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel tandis que l’enquête se poursuivait après la saisie inattendue, dans l’appartement, de plusieurs objets d’origine douteuse : un chéquier, un iPhone, deux iPad, des paires de lunettes, des bijoux fantaisie et des vestes de marque (les deux montres, elles, n’ont pas été retrouvées, revendues quelques centaines d’euros pour s’acheter des produits stupéfiants, si l’on en croit les déclarations du suspect).

La provenance des lunettes, des vestes et des bijoux n’a pu être déterminée. En revanche, le chéquier a été volé le 5 août 2019 dans une voiture, le premier iPad dans un hôtel de Reims le 2 septembre, la seconde tablette et l’iPhone dans un bar du centre-ville le 3 octobre (les policiers ont retrouvé l’iPhone caché sous un matelas).

Qui a fait quoi ?

Au terme des investigations, le voleur présumé des montres n’aurait fait « que » receler les objets dérobés par deux compatriotes. Il s’est vu remettre une nouvelle convocation devant le tribunal. Convocation également pour le deuxième Géorgien, mais pas sûr de le voir comparaître à l’audience courant mars : il a été placé en rétention administrative au centre de Metz, en vue de son expulsion du territoire français. Le troisième suspect, quant à lui, a disparu de la circulation après avoir été remis en liberté à l’issue de son placement en rétention dans ce même centre de Metz il y a quelques semaines.

Fabrice Curlier

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l’union 191130b
AUJOURD’HUI

Rencontre avec Zeina Abirached. L’œuvre graphique de Zeina Abirached est traversée par les souvenirs doux-amers de son enfance passée au Liban pendant la guerre civile.

À 16 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Entrée libre.

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l’union 191130a
faits divers : 100 policiers mobilisés, 119 grammes saisis

L’enquête menée en amont et l’opération de mardi ont mobilisé une centaine de policiers. Illustration
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Mardi et mercredi, les policiers de la sûreté départementale ont procédé à treize interpellations dans le cadre d’une opération visant un point de vente de cannabis, localisé place George-Braque, dans le quartier Croix-du-Sud, situé en zone de sécurisation prioritaire. Après une phase initiale de surveillances physiques destinées à observer le fonctionnement de ce lieu de vente surnommé « le mirador » pour la visibilité qu’il permettait dans les alentours, l’opération menée mardi après-midi a permis la saisie de 119 grammes de cannabis prédécoupés dans la perspective d’une vente au détail. Un fusil de chasse et un choqueur (arme de défense à impulsion électrique) ont également été saisis. Au total, près d’une centaine de policiers a été mobilisée durant les étapes de cette enquête.

Sept personnes interpellées ont été placées sous contrôle judiciaire en attendant de devoir répondre des faits reprochés dans le cadre d’une convocation sur procès-verbal (CCPV). En outre, un homme placé en garde à vue a été conduit derrière les barreaux à la suite d’une révocation de sursis. Un autre, client présumé du trafic, est visé par une mesure alternative aux poursuites. Trois ont été remis en liberté sans faire l’objet de poursuites. Enfin, les investigations se poursuivent à propos de la treizième personne interpellée.

Mathieu Livoreil

 


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