Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mai 2016.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
En partenariat avec l’association sportive le Daily Golf de Reims Bezannes, la Ligue régionale de golf et le comité Marne de golf, l’ACRAP a permis aux écoliers de bénéficier d’ateliers de découverte.
À noter aussi, le 2 nd festival de majorettes à Croix-Rouge, le 5 juin.
Théâtre à l’Espace Billard avec la compagnie Crocs en Scène, dans une pièce de Pascal David : « Méfions-nous des voisins ».
Une comédie légère où se mêlent intrigues, rires et quiproquos, jouée par 11 acteurs. De nouveaux voisins emménagent dans l’appartement d’une vieille dame qui vient de décéder. Elle a laissé une statuette dans laquelle elle entassait des millions. Ils l’ignorent. Les autres voisins eux le savent…
Réservation : 07 81 98 94 39. Tarif : 5 et 7 €.
Samedi 4 juin à 19 heures à l’Espace Billard au 12-14, rue Pierre-Taittinger.
L’automobiliste qui a renversé le garçon de 9 ans a été mis en examen pour homicide involontaire, lundi après-midi. Il semble qu’il roulait trop vite.Hervé Oudin
Agrandir la photo |
Bouyagui Koite, 9 ans, est mort le jour de la Fête des mères. La veille, il a été renversé par un automobiliste qui roulait trop vite. À Croix-Rouge, on demande des ralentisseurs.
C ’était un petit garçon tellement mûr pour son âge et si intelligent. Les grandes personnes l’appréciaient beaucoup. Il était heureux de vivre, adorable, très joyeux. » La vie de Bouyagui Koite, 9 ans, s’est arrêtée brutalement, ce week-end. Samedi, vers 17 heures, il s’est fait renverser avenue Léon-Blum, juste à côté de la station de tramway, alors qu’il jouait avec ses cousins aux pieds des tours et des barres HLM.
Un ami de la famille, choqué, raconte : « Les enfants sont venus me chercher. Il gisait au sol, sur les rails. Son bras droit en sang. Le conducteur qui l’a renversé se trouvait à ses côtés. Je l’ai appelé plusieurs fois, en le serrant dans mes bras, en attendant les secours, mais il ne s’est pas réveillé. »
Entourée par la famille et les membres de la communauté sénégalaise, Maïmouna Koite, la maman de Bouyagui, nous a reçus dans son appartement, hier après-midi. « C’était mon bébé » , répète-t-elle d’une voix monocorde. « Ce qui lui est arrivé n’est pas juste… Les enfants n’ont pas toujours conscience du danger… Il a couru pour chercher son vélo… Les médecins ont tout tenté mais il n’y avait plus rien à faire. » Son fils a succombé à ses blessures, le lendemain dans la soirée. Pas une once de colère envers l’automobiliste. « Nous n’avons pas déposé plainte contre lui » , explique-t-elle. Une autre maman vient à son secours, lui serre la main pour la réconforter et explique : « On pardonne. Aucun procès ne nous ramènera Bouyagui. On laisse le conducteur se débrouiller avec sa conscience jusqu’à la fin de ses jours. » L’automobiliste en question, un jeune homme de 25 ans, habitant aussi le quartier, a été mis en examen, ce lundi après-midi, pour homicide involontaire. Son permis de conduire lui a été retiré. Il a été placé sous contrôle judiciaire. L’enquête a permis de montrer qu’il s’est rendu coupable d’une vitesse excessive. Et c’est aussi pour cela que la maman de Bouyagui nous a reçus : « Il y a un manque de sécurité dans ce quartier défavorisé. Les enfants se font régulièrement renverser. Parfois quand c’est grave, comme avec la petite de 9 ans l’an passé qui se trouve depuis en fauteuil roulant, on pose des ralentisseurs mais c’est trop tard, c’est avant qu’il fallait les mettre. Monsieur le maire, protégez nos enfants. » Nasser Benadela, le président de l’association de défense des locataires du quartier souhaite que les choses bougent enfin : « Il faut sécuriser les rues de Croix-Rouge, faire réduire la vitesse dans les lignes droites. » Et entame un autre combat : accélérer le traitement de la demande de déménagement de la famille Koite, formulée l’an passé : « Je voulais un meilleur quartier pour mes enfants, qu’ils grandissent dans un endroit plus sûr, explique Maïmouna Koite. Ici, tout me rappelle mon bébé. Les souvenirs sont partout. »
Aurélie Beaussart
Bouyagui Koite, 9 ans, a succombé à ses blessures, dimanche. La veille, il avait été percuté par une voiture alors qu’il traversait en courant l’avenue Léon-Blum, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. L’automobiliste, un Rémois de 25 ans, avait été immédiatement placé en garde à vue. Il est titulaire d’un permis de conduire valide, son véhicule est bien assuré et il conduisait sans être sous l’emprise d’alcool ni de stupéfiants. « L’enquête de police a montré cependant une vitesse excessive », précise le parquet. Hier après-midi, le magistrat de permanence a ouvert une information judiciaire. L’automobiliste a été mis en examen par un juge d’instruction pour homicide involontaire. Le parquet a sollicité un placement en détention provisoire mais le juge des libertés et de la détention a opté pour un placement sous contrôle judiciaire. Le chauffeur s’est vu retirer son permis.
A.B.
Comment tisser le coton : intéressante démonstration des Femmes Africaines.
Agrandir la photo |
Devant l’espace Billard, sur le parking transformé en place festive, des tables, des stands, des attractions, un manège, un podium, des jeux… Les Rémoises du quartier Croix-Rouge ont mis leurs plus belles tenues, les enfants sont maquillés. Les haut-parleurs diffusent la chanson « Sapé comme jamais » de Maître Gims… et, spontanément, grands et petits partent dans une chorégraphie imitant le célèbre rappeur ! Difficile de ne pas être gagné par l’ambiance !
Le stand de maquillage est pris d’assaut, parents et enfants s’affrontent sur des jeux en bois ou des jeux de plateau, les plus créatifs peuvent fabriquer des masques d’éléphant, des pompons, des instruments de musique. L’art est présent, avec une initiation à la sculpture sur bois et une exposition de toiles. Les plus calmes peuvent s’affronter aux échecs sur un jeu géant, découvrir le bibliobus, écouter des contes multilingues.
Impossible de tout citer : on a compté 22 animations… et 6 spectacles sur le podium !
On s’est arrêté un moment sur le stand des Femmes Africaines de la Marne pour écouter les explications de Sophie Soumaré sur la façon de tisser le coton : « On détache le coton, on en retire les graines, on le carde : ça devient un coton brut qu’on va filer, puis tisser en bandes. » Très intéressant !
Une musique rythmée nous guide vers le podium : une démo de « Cardio Body Kick Power » tellement entraînante que le public tente de s’y essayer ! Ce samedi, dans ce quartier rémois, on n’a vu que des sourires !
Pour la quatrième et avant-dernière journée des interclubs nationaux, les équipes champenoises peuvent légitimement nourrir quelques regrets. Ainsi, chez les dames, en N1B, le Reims Europe Club s’est incliné contre Saint-Omer (4-2) qui présentait un poids d’équipe nettement supérieur.
Seulement Les « Européennes » sont passées tout près du match nul et l’absence de la numérotée italienne Claudia Giovine a pesé lourd. Dommage car la montée était encore jouable. Même cas de figure en N4 pour le TC Géo- André qui menait 3-1 à l’issue des simples avant de perdre les deux doubles. Sans savoir que le leader Narbonne partageait lui aussi les points. Le TC Côte des Blancs, privé de Ketty Koniushok (blessée) n’a rien pu faire à Grenoble (5-1) malgré la superbe « perf » de Jackie Lassaux.
Chez les messieurs, en N3, Cormontreuil a raté le coche dans un match largement à sa portée. La faute à une « contre » de Constant De La Bassetière et des matches perdus en trois sets. En N4, le TC Montmirail était tout près d’éviter une nouvelle défaite mais le sort en a décidé autrement (4-2).
N1B DAMES
REIMS. – TC Saint Omer bat Reims Europe Club 4-2. Distelmans (N°37) bat Menacer (- 4/6, REC) 6-3, 6-4 ; Hristea Camélia (N°54) bat Delattre (2/6, REC) 6-2, 6-0 ; Chapelle (- 15) bat Crémont (3/6, REC) 6-4, 6-4 ; Mohn (3/6, REC) bat Lelong (0) 6-3, 6-3 ; Distelmans-Hristea Camélia battent Menacer-Delattre 3-6, 6-3, 1-0 ; Mohn-Crémont battent Chapelle-Weller (1/6) 6-1, 6-3.
N4 DAMES
REIMS. – TC Géo-André et AS Montferrand (2) 3-3. Bellott (1/6, Géo-André) bat Vandermeersch (4/6) 6-2, 6-0 ; Spooner (3/6, Géo-André) bat Courtinat (5/6) 6-4, 6-1 ; Sarcelet (4/6, Géo-André) bat Miranda (15) 6-2, 6-4 ; Faure (15/1) bat Baillif (15, Géo-André) 6-4, 6-4 ; Vandermeersch-Miranda battent Spooner-Sarcelet 5-7, 6-3, 1-0 ; Courtinat-Faure battent Bellott-Baillif 6-4, 7-5.
GRENOBLE. – Grenoble UC bat TC Côte des Blancs 5-1. Lassaux (3/6, TCCB ) bat Gleize (2/6) 6-0, 6-2 ; Samedy (4/6) bat Carré (15/2, TCCB) 6-3, 6-2 ; Despinasse (15) bat Hennepeaux (15/3, TCCB) 6-, 6-3 ; Marchi (15/2) bat Descotes (30/1, TCCB) 6-0, 6-1 ; Gleize-Samedy battent Lassaux-Hennepeaux 6-4, 6-0 ; Marchi-Cor (4/6) battent Carré-Descotes 6-1, 6-1.
N3 Messieurs
MONTROUGE. – CA Montrouge et Cormontreuil TC 3-3. Van Der Linden (- 15, CTC) bat Tadault (0) 7-5, 6-3 ; Deschamps (0) bat De La Bassetière (-4-6, CTC) 6-3, 4-6, 7-5 ; Marra (0) bat Visy (0, CTC) 5-7, 7-5, 6-1 ; Deglave (3/6, CTC) bat Allouch (4/6) 6-0, 6-1 ; Van Der Linden-De La Bassetière battent Tadault-Marra 6-4, 6-4 ; Deschamps-Beulaguet (2/6) battent Visy-Deglave 3-6, 6-2, 1-0.
N4 messieuRS
MONTMIRAIL. – Royan Garden Tennis bat TC Montmirail 4-2. Guerriero (1/6) bat Jonasz (1/6, Montmirail) 6-3, 6-3 ; Bienvenu (3/6) bat Triquenot (4/6, Montmirail) 7-6, 4-6, 7-6 ; Boulard (4/6, Montmirail) bat Miesiak (3/6) 4-6, 6-1, 6-1 ; Barbier (5/6) bat Assailly (15, Montmirail) 6-0, 6-7, 6-1 ; Bienvenu-Miesiak battent Jonasz - Boulard 6-4, 7-5 ; Triquenot-Doffemont (5/6, Montmirail) battent Guerriero-Barbier 2-6, 6-4, 1-0.
Un garçon de neuf ans percuté samedi après-midi au quartier Croix-Rouge, sur l’avenue Léon-Blum à Reims (notre édition d’hier), était toujours hospitalisé dans un état très grave, selon les dernières nouvelles disponibles, hier.
Son pronostic vital est engagé. Il a été heurté par une Renault Clio dont le conducteur a été placé en garde à vue, mesure habituelle quand survient un accident aussi grave. Les vérifications ont établi que l’automobiliste, né en 1991, est assuré, titulaire du permis et qu’il n’avait pas bu. Les policiers l’interrogent dans le cadre d’une enquête ouverte pour « blessures involontaires ». D’après les premiers éléments, qui restent à confirmer, l’enfant aurait été percuté par la voiture alors qu’il traversait en courant, au niveau de la station de tramway.
Des installations impressionnantes à découvrir toute la semaine.
Agrandir la photo |
Des visites de la chaufferie, qui fonctionne au bois dans le quartier Croix-Rouge, sont organisées ce lundi 30 mai et mercredi 1 er juin, de 14 heures à 15 h 30, vendredi 3 juin de 9 heures à 10 h 30 et de 14 heures à 15 h 30.
L’installation fournit du chauffage pour 10 000 logements, le CHU et des écoles.
Inscription au 01 41 95 57 12.
Programme complet de la Semaine du développement durable : www.reimsmetropole.fr
Brocante de l’association des locataires « Et Croix-Rouge ? » dimanche 5 juin de 6 h 30 à 19 heures, dans la rue Alain Polliart (ex. allée des Picards).
On peut réserver d’ores et déjà son emplacement (2,50 € le m linéaire).
Contacter salah.byar@outloock.fr ou 07 59 10 45 33.
Vacances d’été, inscriptions à l’accueil de loisirs. 3/12 ans : du 6 juillet au 26 août, maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard.
Les inscriptions se feront à partir du mercredi 8 juin. Les parents sont invités à inscrire leur(s) enfant(s) au plus tôt, places limitées. Renseignements et inscriptions au secrétariat à l’espace Billard : 03 26 08 08 78. Club ados, 11-15 ans : en juillet, maison de quartier Croix-Rouge, espace La Nacelle.
Renseignements et inscriptions : 03 26 08 08 78.
Les jeunes filles de Witry-les-Reims en répétition pour leur spectacle du samedi 25 juin.
Agrandir la photo |
Elles sont adolescentes (parfois plus jeunes encore) ou adultes ; étudiantes ou salariées… Mais toutes ont la passion de la danse orientale qu’elles pratiquent dans les cours dispensés par Houria dans les maisons de quartier Clairmarais, Billard, à Rethel ou Witry-lès-Reims. Toutes préparent activement le 15 e spectacle des Orientales en couleur qui aura lieu le 25 juin au théâtre du Chemin-Vert.
Ce jour-là, 130 jeunes filles, ainsi qu’une dizaine d’acteurs, donneront un beau spectacle Queen of Egypt sur une mise en scène de Houria Gauzelin assistée de Dorothée Sacrez. Une dizaine de tableaux représenteront la vie de Cléopâtre romancée, de son enfance jusqu’à la fin. « C’est un beau travail de toute l’équipe pendant un an, qui permet de partager le plaisir de la danse et de la scène », confie Aylin. Trois enfants de danseuses joueront également dans la pièce. Parmi les participantes, Guylaine a débuté la danse cette année ; les plus anciennes ayant entre 10 et 15 ans de pratique.
« Cléopâtre fait alliance avec Jules César pour sauver l’Égypte », rappelle Houria, fière des succès précédents dont Le royaume enchanté d’Ysménia joué au Cirque de Reims l’an dernier devant 500 personnes. Flamenco, tribal, bollywood, burlesque… Chaque danseuse changera environ quatre fois de tenue dans des costumes réalisés par la Cubaine Ira.
Réservation au 06 67 73 98 36.
Lors d’un contrôle rue de Rilly-la-Montagne, vendredi soir au quartier Croix-Rouge, les policiers ont arrêté un jeune homme qui détenait deux sachets de cannabis – le premier avec de l’herbe, le second avec de la résine – pour sa consommation personnelle, a-t-il assuré.
Le garçon a été remis en liberté dans l’attente d’une décision de justice
Le 14 août 2015, Zinedine Bakari, 19 ans, détale à la vue de la police, boulevard Paul-Doumer. Pourquoi donc ? Rattrapé, il détenait plusieurs petits pochons de résine de cannabis, 330 euros d’origine douteuse et deux chèques déjeuner volés dans une voiture à Marle (Aisne). Il aurait acheté les chèques auprès d’inconnus croisés à Croix-Rouge.
Déjà condamné à 14 reprises, notamment pour des affaires de stupéfiants, Zinedine Bakari ne vient pas s’expliquer. Un mois de prison.
Le 26 juillet 2014, Stéphane Peralta, 31 ans et 24 condamnations, était incarcéré à Reims lorsqu’il fut trouvé en possession de 80 euros et d’un pochon d’herbe de cannabis à l’issue d’un parloir. Le cannabis ? Il l’aurait trouvé dans la cour de la promenade. Les 80 euros ? Il aurait demandé au visiteur de lui apporter cette somme d’argent afin de payer un détenu qui lui avait vendu une paire de baskets. Libéré depuis, Stéphane Peralta reste sourd à la convocation du juge. Il devra repartir cinq mois en prison.
La Rémoise Mélanie Le Fé, à gauche, termine 4e chez les moins de 70 kg. Fr. Nascimbeni
Agrandir la photo |
Les judokas de l’interrégion se sont affrontés à la halle universitaire de Croix-Rouge hier. Les meilleurs se retrouveront en fin d’année.
Près de 300 compétiteurs se sont donné rendez-vous hier en vue d’obtenir leurs billets pour les finales des championnats de France.
Reims était une des étapes de la région Grand-Est, choisie parmi les sept demi-finales D1 disputées sur l’ensemble du territoire. Avec la particularité de laisser possibilité aux participants d’aller ferrailler où ils le voulaient sans avoir à tenir compte du lieu de leur licence. Ainsi, ont bataillé des judokas venus bien évidemment de la région proprement dite, mais également des Hauts-de-France ou encore de l’Île-de-France.
Rendez-vous en novembre pour la 1 re division
Organisée par la Ligue de Champagne-Ardenne, avec comme club support le club rémois de l’Amicale Carteret et Laurent Damerose à la baguette, la compétition s’est déroulée dans la belle salle universitaire Croix-Rouge. Un lieu idéal où les spectateurs ont pu encourager leurs favoris au pied des tatamis, en ayant tout loisir d’avoir une vue d’ensemble pour suivre la suite des opérations du haut des tribunes. 60 demoiselles le matin, 200 messieurs l’après-midi, ont mouillé le kimono en espérant accéder au tour suivant.
Le calendrier judo s’articulant désormais autour de l’année civile, il faudra s’armer de patience pour connaître les derniers médaillés. Si les finales auront lieu les 12 et 13 novembre, le lieu reste encore à fixer. Les trois premiers de chaque catégorie, hier, ont décroché leur place.
Brocante de l’association des locataires « Et Croix-Rouge ? » dimanche 5 juin de 6 h 30 à 19 heures, dans la rue Alain-Polliart (ex-allée des Picards).
Tarif : 2,50 € le mètre.
Inscriptions : 07 59 10 45 33.
Neuf coupes ont été remises en football et en basket.
Agrandir la photo |
C’était, mardi, la 27 e édition de la journée de tournois de basket et football qui regroupe cinq Sections d’enseignement général et professionnel adapté) de Reims (Maryse Bastié, Joliot-Curie, Paul-Fort, Trois-Fontaines) et de Tinqueux (Paulette-Billa). Ce sont près de 130 jeunes, âgés de 12 à 13 ans, soit six équipes en basket et huit en football qui ont disputé 49 matchs. Pour Bruno Malherbe, professeur d’EPS à la Segpa Paul-Fort, organisatrice du tournoi, c’était aussi la 27 e fois qu’il animait cet événement… et la dernière en tant que professeur actif . Il prend sa retraite à la fin de cette année scolaire. « Mais je viendrai donner un coup de main l’an prochain , tient-il à préciser. Ce tournoi vise à valoriser la pratique sportive et nos cours d’EPS. C’est aussi s’affronter en compétition, dans une bonne ambiance. On a d’ailleurs des récompenses pour le fair-play. » Il reçoit l’aide de tous ses collègues des autres établissements pour l’encadrement et l’arbitrage. La jeune Laurie, élève à Trois-Fontaines, a apprécié sa participation : « C’était une magnifique journée. J’aime bien le sport. Mon équipe s’est classée 2 e en basket. »
Neuf coupes (dont 6 étaient offertes par la Ville de Reims) ont été remises aux premiers. Football : 1 er Trois-Fontaines 1, 2 e Joliot-Curie, 3 e Paul-Fort 2. Basket : 1 er Joliot-Curie 2, 2 e Trois-Fontaines 3, 3 e Maryse-Bastié 3. Le 7 juin , les élèves disputeront un tournoi d’athlétisme au stade Georges-Hébert.
La Renault Clio a percuté l’enfant par le côté gauche.
Agrandir la photo |
Un enfant de neuf ans a été grièvement blessé lors d’un accident survenu hier en fin de journée au quartier Croix-Rouge, à Reims, en bas de l’avenue Léon-Blum. Il était 17 h 05. Conducteur d’une Renault Clio, l’automobiliste, âgé d’une trentaine d’années, descendait l’avenue, en direction de la rue Joliot-Curie, lorsqu’il a percuté le bambin qui traversait à hauteur de la station du tramway.
À cet endroit, la chaussée est étroite, comprenant une seule voie en sens unique. Le choc s’est produit côté gauche, au niveau du phare et du pare-brise de la voiture. Elle roulait encore quelques mètres avant de s’immobiliser au rond-point de la rue Joliot-Curie.
Atteint de graves blessures, dont la nature exacte n’était pas encore connue, hier soir, l’enfant a été secouru par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale du Samu. Celle-ci l’a conditionné dans son véhicule lourd avant de l’évacuer une heure plus tard à l’hôpital américain.
Découvert en état de choc, l’automobiliste a été ramené au commissariat par les policiers. Une enquête est évidemment ouverte pour déterminer les circonstances de la collision.
L’accident, survenu à proximité immédiate de la ligne du tramway, a nécessité l’arrêt du trafic pendant plusieurs minutes, au début de l’intervention, pour permettre aux sauveteurs d’agir en toute sécurité.
Une sordide affaire de mœurs a abouti cette semaine à la mise en examen de quatre jeunes Rémois pour « viol et complicité de viol en réunion ». Trois d’entre eux ont été écroués tandis que le dernier, petit ami de la plaignante, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Les faits dénoncés ont pour cadre une cave du quartier Croix-Rouge, où la jeune fille de 13 ans avait donné rendez-vous à son copain d’une quinzaine d’années. Ils auraient eu une relation sexuelle consentie, mais selon l’adolescente, son ami lui aurait caché la venue de trois camarades qui auraient ensuite abusé d’elle.
Interpellés en début de semaine, les quatre jeunes gens ont été présentés, mercredi, au palais de justice. Les trois camarades placés en détention sont mis en examen pour « viol en réunion », le petit ami pour « complicité ». Tous contestent les faits. D’après eux, la jeune fille aurait accepté d’avoir des relations sexuelles avec les trois amis de son copain. Elle aurait décidé de les accuser à partir du moment où sa famille aurait su que quelque chose s’était passé avec eux dans les caves.
Les avocats des trois garçons ont décidé de faire appel des ordonnances de placement en détention. Un juge d’instruction est saisi pour tenter de faire la lumière sur cette sinistre affaire.
Hier matin, vers 1 h 45, un ou plusieurs vandales ont incendié une vieille caravane qui prenait la poussière sur un terrain vague de l’avenue Bonaparte, à Croix-Rouge.
Il n’en reste plus rien.
À 0 h 15, une Renault Clio a brûlé sur un parking de la rue Raymond-Poincaré à Orgeval.
Les deux équipes du lycée Arago de Reims , filles et garçons, ont participé aux championnats de France UNSS d’athlétisme jeudi et vendredi à Limoges.
Emmenée par un impressionnant Balthazar Kadiyogo (1,89 m en hauteur en étant minime 2 e année), l’équipe masculine (six athlètes) s’est classée 7 e avec 284 points à 12 points du podium seulement.
Les féminines (2 e relais à gauche) ont obtenu la 19 e place (Meriem El Baakak 5’01 sur 1 500 m).
Brocante de l’association des locataires « Et Croix-Rouge ? » dimanche 5 juin de 6 h 30 à 19 heures, dans la rue Alain Polliart (ex. allée des Picards).
On peut réserver d’ores et déjà son emplacement (2,50 € le m linéaire).
Contacter salah.byar@outloock.fr ou 07 59 10 45 33.
Bruno Carmona, le responsable de la chaufferie, guide lui-même les visiteurs à qui il montre notamment les sacs de bois qu’il achète dans un périmètre de 100 kilomètres. Photos Hervé Oudin
Agrandir la photo |
Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, vous pouvez visiter, dès lundi, la chaufferie Croix-Rouge qui fonctionne au bois.
Il fait trop chaud pour voir tourner la chaufferie Croix-Rouge à plein régime. Et assister au ballet hivernal des semi-remorques qui viennent décharger leurs cargaisons : des plaquettes forestières et des broyats de palettes. Mais la visite des installations est intéressante et instructive. Elle permet d’observer de près les machines et de découvrir comment la Soccram, la société qui exploite les lieux, alimente le réseau de chaleur de Reims.
Inaugurée en 2012, la chaufferie bois est installée dans le quartier Croix-Rouge, sur le même site que la chaufferie gaz et fioul. « Nous produisons plus de 60 % d’énergie renouvelable » , indique Bruno Carmona, le responsable des lieux. « La chaufferie Croix-Rouge permet de fournir l’eau chaude et le chauffage à 10 000 logements, le CHU et des écoles, soit l’équivalent de 17 000 logements . Il faut bien comprendre que nous fournissons l’énergie mais que ce n’est pas nous qui la distribuons » , poursuit-il.
La chaufferie verte doit se fournir en bois dans un rayon de 100 kilomètres maximum. Et pour les broyats de palettes, le bois doit impérativement être non peint et non traité. « Je précise aussi souvent aux visiteurs que nous ne coupons pas volontairement des arbres pour faire fonctionner la chaufferie. Nous n’utilisons que les bois de coupe » , souligne encore Bruno Carmona. Peu importe, en revanche, l’espèce du bois destinée à être brûlée. « Il faut juste ne pas utiliser trop de résineux pour éviter les colmatages. »
Au final, la chaufferie Croix-Rouge achète son « carburant » à quatre ou cinq fournisseurs différents.
Quelque 20 000 tonnes de bois sont utilisées chaque année à la chaufferie Croix-Rouge. « Il s’agit du combustible le moins cher du marché. Il est notamment 30 % moins cher que le fioul et 15 à 20 % moins cher que le gaz » , fait savoir le directeur. Ce dernier se réjouit de constater que, depuis 2012, la quantité de CO2 émise par sa chaufferie est passée de 40 000 à 20 000 tonnes.
La chaufferie rémoise a également fait des efforts pour réduire sa consommation d’eau. « Elle a même été divisée par trois ces trois dernières années et se situe aujourd’hui à environ 3 000 m 3 par an. Cela peut paraître beaucoup mais l’eau nous est indispensable, notamment pour refroidir le foyer… »
À noter que sur le site de la chaufferie, où la performance environnementale est reconnue avec la certification Iso 14001, trois ruches ont été installées.
Valérie Coulet
Judo : Les demi-finales à Reims
Demain, Reims accueille une demi-finale juniors et seniors, qualificative pour les Championnats de France individuels : la D1 est programmée pour les 12 et 13 novembre, la D2 se situant mes 17 et 18 décembre. Ce dimanche, la compétition se déroulera à la Halle Universitaire Croix-Rouge, à partir de 10 heures pour les féminines et de 13 heures pour les tableaux masculins.
Les Marnais seront présents sur une compétition qui concerne aussi les meilleurs clubs voisins – les Ardennais de Juniville ou les Haut-Marnais de Marnaval – ainsi que les compétiteurs du Grand Est, des Hauts de France et de l’Ile-de-France.
Par ailleurs, à noter, chez les cadets cette fois, la présence ce week-end de la pensionnaire du pôle de Reims, Sarah-Léonie Cysique (AC Boulogne-Billancourt), à l’European Cup de Leibnitz (Autriche).
Pour la deuxième année, en profitant de l’effet Roland-Garros, la Fédération invite ses clubs à ouvrir leurs portes pour des initiations avec des professeurs brevetés et en bénéficiant du prêt du matériel.
Plusieurs structures de la Marne ont adhéré à ces portes ouvertes, aujourd’hui : CT Philippe à Dormans, le TC Fismes et Jonchery, Waitry-lès-Reims, Bétheniville, Sillery, les Cheminots de Reims, le Tennis Racing Club La Muire, Reims Géo-André, le TC Châlons, ASPTT Châlons, Courtisols, Vitry-le-François, Saint-Memmie et Cauroy-lès-Hermonville qui accueillera le public aujourd’hui et demain.
Les jeunes se sont retrouvés sur la piste et le terrain synthétique du Creps pour la cérémonie de clôture.
Agrandir la photo |
Ardennaises contre Marnaises en finale académique de football.
Agrandir la photo |
L’escrime en démonstration.
Agrandir la photo |
Les lycéens de Joliot-Curie Reims ont assuré quelques points de logistique.
Agrandir la photo |
Répétition de la flash mob finale.
Agrandir la photo |
Les footballeurs du collège Robert-de-Sorbon de Rethel.
Agrandir la photo |
Les élèves ont écrit leur soutien à la candidature de Paris pour les JO de 2024.
Agrandir la photo |
Initiation au triathlon. Sans la natation.
Agrandir la photo |
Initiation au karaté en quelques leçons.
Agrandir la photo |
Défilé de clôture de la délégation ardennaise.
Agrandir la photo |
Les Jeux Régionaux des Jeunes se sont déroulés mercredi à Reims. 1 500 collégiens étaient de la fête.
Une cérémonie d’ouverture, une autre de clôture en fin de journée, des animations autour du thème des Jeux Olympiques et de nombreuses disciplines représentées : les Jeux Régionaux des Jeunes, qui ont eu Reims comme décor mercredi – Géo-André et le Creps principalement – ont été très colorés. « L’esprit olympique était plus prégnant cette année avec l’approche des JO de Rio et la candidature de Paris pour ceux de 2024 » , reconnaît Christophe Sarre, le directeur du service régional UNSS de l’Académie de Reims. Le Comité Régional Olympique et Sportif, porteur du projet, en association avec l’UNSS, ont en tout cas trouvé un point de chute à leur convenance dans la cité des sacres après de nombreuses années passées à Troyes. « On a cassé les habitudes , avoue Christophe Sarre. De toute façon, on était dans l’impasse. On a pris des contacts. Le Creps a été tout de suite partant. Et, la mairie a adhéré au projet. Elle a été réceptive, facilitante et aidante. »
« On a eu envie de prendre une certaine dimension sportive dans l’optique de Paris 2024 » , concède Damien Collard, le président du Cros. Les quelque 1 500 collégiens mobilisés (et 150 enseignants) ont apprécié.
« Le bilan de la journée est excellent , avoue Christophe Sarre. Le lieu s’y prêtait très bien. C’était également l’occasion de rassembler le monde scolaire et le monde fédéral. Ça a permis un véritable échange et de créer un lien. C’était l’un des objectifs de cette journée. On était tous au service du jeune sportif. »
L’UNSS et le Cros ont l’intention de « faire perdurer cette belle journée » programmée tous les deux ans.
Finales académiques. – Les JRJ ont été le théâtre des finales académiques benjamins en football, volley-ball, basket-ball, handball, badten et rugby.
Découverte. – Plusieurs disciplines faisaient l’objet d’une découverte de la pratique sous la conduite des intervenants des différentes Ligues. Ainsi, le triathlon, le biathlon, le tir sportif, l’escrime, le judo, la lutte, le football, le patinage, le hockey sur glace, le golf, le karaté, le tennis de table, le tennis, le canoë-kayak, le handball, la gymnastique, l’haltérophilie, l’équitation, le BMX avec une piste amovible et le handisport ont été ouverts à l’initiation.
Reportage. – Des élèves des collèges Turenne de Sedan (Ardennes) et Julien-Régnier de Brienne-le-Château (Aube) étaient chargés de réaliser un reportage photos et vidéos sur l’événement.
Joliot-Curie sur deux fronts. – Une vingtaine d’élèves de Terminale sécurité et prévention du lycée professionnel Joliot-Curie de Reims a assuré la logistique de la journée (accueil, filtrage, secours à personne) alors que les collégiens du même établissement ont joué le rôle de brigade verte en prenant en charge les organisations des tournois de volley-ball et de badten. Les pensionnaires du pôle foot du Creps, du collège François-Legros, ont également prêté main forte à l’organisation.
SYLVAIN POHU
PHOTOS REMI WAFFLART
Depuis cette année, il y a 100 policiers municipaux à Reims. Ils étaient 59 en 2014.
Illustration Remi Wafflart
Agrandir la photo |
Plus de policiers municipaux, plus de caméras, etc. Le maire (LR) Arnaud Robinet détaillait, hier, sa feuille de route concernant ses engagements de campagne en matière de sécurité.
Hier matin était organisée à l’hôtel de ville une conférence de presse visant à démontrer que la municipalité respecte ses engagements pris en matière de sécurité, thème prioritaire lors de sa campagne de 2014.
1 - la police municipale
Reims comptait 59 policiers municipaux en 2014, Arnaud Robinet, maire de Reims et député de la Marne, en veut 120 pour 2018 – soit un pour 1 500 habitants. Le rythme du recrutement – 20 l’an dernier, 21 en 2016, etc – est respecté. Reste à savoir si ceux qui portent un gilet pare-balles seront également munis d’une arme létale. Un « comité des sages » , réunissant notamment un commissaire, un avocat et un universitaire, planche sur « cette question qui n’est pas simple » , admet le maire. Les conclusions du rapport lui seront transmises « dans quelques jours » .
2 - les caméras
Reims dispose de 36 caméras, installées durant la mandature de Jean-Louis Schneiter (1999-2008) sur le secteur Delaune, la ZSP Croix-Rouge et le centre-ville. Xavier Albertini, adjoint au maire délégué à la sécurité, en promet 196 à l’horizon 2018 – 80 seront déployées cette année, autant entre 2017 et 2018. Coût de l’opération : 3,8 millions d’euros.
Sur la première tranche d’1,7 million, le fonds interministériel de prévention et de la délinquance a pris en charge 30 %. Ces caméras de l’entreprise Procedo, qui a raflé l’appel d’offres, permettront de voir « à trois cents mètres » . En juillet, ces outils seront connectés au futur centre de supervision urbain (CSU), rue Renan, au sein de l’hôtel de police municipale.
3 - les mariages
À l’évidence, quelques récentes célébrations de mariage sont restées en travers de la gorge de certains élus. « Le mariage, certes, c’est une fête mais il ne faut pas que cela se transforme en rodéo de voitures dans le centre-ville ! La prochaine étape, c’est l’accident et ce n’est pas acceptable » , a prévenu Arnaud Robinet. A l’instar de ce qui avait été décidé à Charleville-Mézières l’an dernier, davantage de policiers patrouilleront désormais le samedi après-midi, heure de pointe pour se passer la bague au doigt.
4 - les gens du voyage
Catherine Vautrin a elle aussi fait part d’un sujet de mécontentement récurrent : l’occupation illégale de terrains par des gens du voyage. Prenant à témoin Denis Conus, le préfet de la Marne présent à ses côtés, la présidente de Reims métropole et députée de la Marne s’est interrogée : « Où en sommes-nous de cet engagement ? Ce sentiment d’impunité ne peut plus durer (…) l’immense majorité des communes de la métropole respecte leurs engagements. »
Sans démentir le problème et notant l’utilité de la procédure d’expulsion simplifiée, Denis Conus a résumé : « Je n’ai pas la solution miracle. »
5 - Euro de football
Tout comme il en a été décidé à Châlons-en-Champagne et à Charleville-Mézières, aucun écran géant ne sera disposé dans un lieu public à l’occasion des rencontres du championnat d’Europe de football (10 juin-10 juillet), état d’urgence oblige – priorité étant donnée à la sécurisation des fan zones, ces périmètres réservés aux supporters au cœur des villes.
Seule exception : le France-Roumanie du 10 juin, match d’ouverture de la compétition, sera retransmis au parc des expositions.
Enfin, dans l’hypothèse où les Bleus atteindraient la finale, l’idée d’une diffusion au stade Delaune serait étudiée. Resterait alors à savoir si les écrans géants du stade pourraient relever le défi.
Mathieu Livoreil
Thierry Bisson est furieux des traces laissées sur le mur par des poubelles jetées.
Agrandir la photo |
Des différends entre voisins et des dégradations émaillent le quotidien des locataires d’une résidence, allée des Provençaux. Le Foyer rémois, le gestionnaire, joue l’apaisement.
De longues traînées colorées zèbrent la façade de la résidence, allée des Provençaux. « Des gens jettent leurs poubelles et déchets par la fenêtre. Voilà le résultat » , commente, écœuré, Thierry Bisson depuis la fenêtre de sa cuisine. Le mur a déjà dû être nettoyé trois fois. « Et les détritus ne sont qu’un des aspects du problème. Les enfants jouent avec de l’eau dans l’immeuble, tapent sur les boîtes aux lettres avec leur ballon… »
Depuis son installation fin 2013, cet agent d’entretien subit ces dégradations chaque jour. Et il interpelle régulièrement le Foyer rémois, propriétaire du bâtiment (lire ci-contre). Mais l’action du bailleur social n’est pas assez efficace à son goût. « Ça ne change rien. J’ai pensé à partir, mais cela serait comme un échec. »
Alors il discute, va à la rencontre des parents. Jusqu’à entrer dans un conflit larvé avec son voisin du dessus. « C’est allé loin. Il m’a accusé d’avoir étranglé son fils il y a six mois. J’ai été innocenté, je travaillais ce jour-là. Et j’ai porté plainte lundi contre lui, pour menaces. » La posture ne passe pas auprès des autres résidents. « Ils se sont ligués contre moi , croit savoir Thierry Bisson. Et quand j’en parle avec eux, ils m’insultent. » Il évoque quelques soutiens, réticents pour signer une pétition « par peur de représailles. »
Au pied de la tour de béton, Nora rejoint pourtant le plaidoyer de Thierry. « Autour des trois bornes de collecte des déchets, aujourd’hui c’est propre. D’habitude, c’est crade. Et parfois encombré de frigos, matelas… C’est à nous de payer ensuite, pour les frais d’enlèvement », se lamente l’assistante d’éducation en école primaire. Deux mots collent parfaitement à la situation selon elle : « Bruit et saleté. Les gens ne sont pas civilisés, ils ne respectent rien. Payer des charges supplémentaires pour le nettoyage des parties communes et le nettoyage de la façade ? C’est hors de question. Je vais appeler le Foyer Rémois. » Contacté par L’union, le bailleur social n’a pas confirmé une quelconque augmentation des charges.
David Gauthier
Christophe Faber, directeur de la clientèle au Foyer Rémois, déclare être au courant de la situation. « L’agence de proximité, rue François-Arago, intervient régulièrement sur le terrain. On est particulièrement attentifs à cette résidence. D’autant que les autres du secteur sont plutôt calmes. »
Les options du bailleur social « face à des gens qui n’écoutent rien » restent limitées. Il s’agit essentiellement de médiation, oralement et par des courriers – « flash info » dans le jargon du Foyer Rémois – envoyés aux locataires. « Les cas d’expulsion sont très rares. Cela peut arriver, si la personne ne respecte pas le règlement intérieur et que plusieurs plaintes ont été déposées. Le dossier doit être solide. »
MeilleursAgents.com sort, ce jeudi, une enquête sur les tarifs de l’immobilier à travers le prisme des transports en commun et plus précisément des stations du tramway. « Reims fait partie des dix-sept agglomérations que nous avons étudiées. Pour chacun des 21 arrêts des lignes A et B, nous avons dressé le prix moyen des logements, à la vente et à la location » , explique l’équipe basée à Paris, qui a travaillé avec plusieurs agences immobilières locales.
« Grâce à notre carte interactive, il est facile de connaître le prix moyen d’un logement, selon sa proximité de tel ou tel arrêt » , poursuit-elle.
La carte permet en effet d’afficher le prix au m 2 autour de chaque station et l’internaute a accès à des outils d’analyse plus poussés qui comparent les lignes entre elles, selon des critères comme l’écart entre la station la plus chère et la moins chère. Sans grande surprise, cette carte montre que les logements de l’hyper-centre sont plus chers que ceux de Neufchâtel ou de Croix-Rouge. La station « Gare Centre » est ainsi la plus chère de la ville avec un prix de 2 786 euros le m 2 .
La station « Léon-Blum » est, elle, la plus accessible à l’achat avec un prix, au m 2 , de seulement 1 333 euros. Or, elle n’est qu’à une station de la gare « Champagne TGV » où les prix sont presque deux fois plus élevés…
Valérie Coulet
Le soleil dévoile les secrets des astres, au planétarium. Archive Christian Lantenois
Agrandir la photo |
1 Vie du Soleil, vies des étoiles
Les nouvelles séances de découverte astronomique projetées au planétarium de Reims pour le mois à venir vont faire redécouvrir l’astre solaire de notre propre système, afin de mieux comprendre la vie des étoiles, de leur genèse à leur crépuscule. En fonction de la clémence de la météo, la séance pourra être précédée d’un atelier d’observation en temps réel du Soleil, avec les instruments du planétarium. Il est fortement recommandé de réserver à l’avance au 03 26 35 34 70 et d’arriver au moins une demi-heure avant.
Plus d’informations sur le site internet www.reims.fr/planetarium.
2 Sept petits cailloux
Aujourd’hui commence aussi la première édition du festival du court-métrage pour la jeunesse organisé par la ville de Tinqueux, à l’initiative du centre de créations pour l’enfance et Nicolas Bianco Levrin.
Au total, ce sont près de quarante œuvres audiovisuelles réalisées par des professionnels ou les élèves des écoles de Tinqueux qui seront présentées gratuitement au public (à partir de 5 ans) jusqu’au dimanche 29 mai, au Carré Blanc.
3 Sculpture en argile
Les jeunes créatifs et curieux vont mettre les mains à la pâte avec cette visite-atelier organisée au musée des Beaux-Arts, dès 14 heures cet après-midi. Durant environ deux heures, et pour 2€, les artistes en herbe de 9 à 12 ans pourront s’essayer au modelage de l’argile, encadrés attentivement par l’équipe du service des publics. Le nombre de places étant limité à 15 enfants, n’oubliez pas de réserver au 03 26 35 36 10.
4 sélection de lectures pour petits
La médiathèque Croix-Rouge accueillera les bambins dès 12 mois et leurs parents pour leur narrer « La chenille qui fait des trous » à 16 heures, dans un cadre confortable, et sur inscription (03 26 35 68 51).
Et à 16 h 30, à la médiathèque Jean-Falala, histoires et langue des signes se mêleront pour les enfants à partir de 2 ans avec Julie raconte et Cyril signe.
E.F.
Fripouille, mi-canard mi-chien : le favori des enfants.
Agrandir la photo |
Musiques, chants et danses mahoraises de l’Association culturelle mahoraise de Reims : superbes !
Agrandir la photo |
Un atelier de dessins sur les pays du monde par l’Espace Watteau.
Agrandir la photo |
Le -grand- homme et l’enfant…
Agrandir la photo |
Un spectacle qui explore les relations à l’argent avec humour.
Agrandir la photo |
Partager la culture différemment en l’incorporant à une fête de quartier. Bénévoles, amateurs et artistes professionnels ont offert une journée exceptionnelle.
Le parc Saint-Bruno, de nombreux Rémois l’ont découvert ce samedi, grâce à une idée de la Ville, qui a expérimenté son second Art en place. Les ingrédients : un village associatif, 4 spectacles de professionnels, deux concerts en soirée, et des animations, expositions, ateliers de dessin, maquillage… Un mélange de fête populaire et de culture artistique, bien dosé.
« On essaie d’investir des lieux autres que les lieux culturels classiques, pour aller à la rencontre des publics », résume Didier Houdelet, conseiller délégué aux spectacles vivants, que nous rencontrons, entouré de Pascal Labelle, adjoint délégué à la culture, et de Mario Rossi, adjoint en charge de la proximité, sur le stand du chamboul’tout , en train de démolir, avec une certaine dextérité, la pile de boîtes de conserves ! « Notre idée, c’est : la culture partout et pour tous ! Partager la culture différemment » , insistent les élus.
Sur la pelouse, un duo de la compagnie En lacets exécute une chorégraphie. Les Piafs improvisent… « OOups », un spectacle d’acrobatie et jonglerie, au rythme effréné, parle des rapports à l’argent de façon humoristique et musicale.
Fripouille, un oiseau qui a un comportement de… chien, lève la patte et… fait pipi en arrosant son jeune public ! Les enfants rient de bon cœur. « Le parc est sympa. Les numéros proposés sont d’une grande qualité. OOups notamment : grandiose ! », sourit une maman, conquise. « Les gens vont d’un stand à l’autre, c’est d’une grande simplicité. D’un côté toute la volonté des bénévoles, de l’autre de vrais professionnels : l’association des deux est forcément riche ! » , se félicite Valérie Lasserre, directrice de la maison de quartier.
Bonne nouvelle : le prochain Art en place aura lieu au parc Stasi début septembre.
Colloque sur le campus Croix-Rouge, les jeudis 26 et vendredi 27 mai sur le thème des crises et mutations contemporaines. Entrée libre.
Cette conférence regroupera une trentaine d’interventions de chercheurs qui présenteront leurs travaux et résultats.
Un bon moyen pour tous de mieux comprendre certains enjeux géopolitiques et géoéconomiques, souvent proches de nos préoccupations quotidiennes.
Programme consultable en ligne à l’adresse http://www.colloque-crises-mutation…
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 à 21 h 30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge. Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements à l’Espace Billard : 03 26 08 08 78.
Depuis quelques mois, de beaux panneaux ont fleuri à différents carrefours, invitant à découvrir le parc d’affaires Reims-Bezannes. Il en est un, pourtant, qui ne mène nulle part.
Au croisement de l’allée du Vignoble et de la rue Fernand-Brunet, une voirie a été créée il y a de nombreuses années déjà.
Réalisée par petits à-coups, elle est, apparemment, achevée depuis quelques mois, mais reste fermée à la circulation.
Cette portion serait pourtant bien utile en permettant de rejoindre la rue Louis-Renault depuis l’avenue du Maréchal-Juin, fermant ainsi la boucle de contournement sud de la ville.
Pour l’heure, les usagers doivent emprunter la rue Joliot-Curie, dans le quartier Croix du Sud, pour rejoindre la rue Louis-Renault et se diriger vers Bezannes ou Tinqueux.
Alors, à quand l’ouverture ?
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 à 21 h 30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge. Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements à l’Espace Billard : 03 26 08 08 78.
La nuit de samedi à dimanche a été émaillée de nombreuses violences urbaines.
Agrandir la photo |
Les sapeurs-pompiers sont encore sortis à plusieurs reprises dans la soirée de samedi, puis tout au long de la nuit qui a suivi, pour éteindre des départs de feu sur des voitures, des deux roues et des poubelles.
Samedi, 18 h 20, un scooter est entièrement embrasé dans un passage souterrain, avenue du Général-Bonaparte à Reims. Une patrouille de police s’est rendue sur les lieux.
Samedi, toujours, à 23 h 48, les secours sont appelés pour un feu de poubelles, rue Vauban. Ils étaient déjà intervenus à la même adresse, la veille. La police a ouvert là aussi une enquête.
Un peu après minuit, les soldats du feu interviennent cette fois sur la commune de Taissy pour un feu de composition végétale, rue de Sillery.
Peu après 2 heures du matin, ils se rendent à Cormontreuil, rue Jules-Romains, où une voiture est la proie des flammes, sur le parking en face du magasin Intersport. Au même moment, une autre équipe s’est déplacée à Bétheny, dans une allée pour un feu de palettes.
Dernière intervention nocturne, pour une voiture en feu, à hauteur du 7 place Pierre-de-Fermat, à Reims.
A.B.
Thibaut Deglave (Cormontreuil) F.Nascimbeni
Agrandir la photo |
La troisième journée des interclubs nationaux a été favorable aux équipes champenoises. En effet, chez les messieurs, en Nationale 3, Cormontreuil a frappé fort en réalisant le score parfait (6-0) face à Villiers-le-Bel avec un Constant De La Bassetiere impérial. Le CTC est assuré de renouveler son bail !
De son côté, en N4, le promu montmiraillais a poursuivi son dur apprentissage (0-6) dans les Yvelines face à la réserve du TC Plaisir.
Du côté des dames, en N1B, le Reims Europe Club a également impressionné en corrigeant Pierrelatte (6-0) grâce notamment à la présence de la solide italienne Claudia Giovine et à une très belle « perf » de Marie Menacer sur la nº56 ! L’autre bonne surprise est venue, en N4, du TC Géo-André qui a fait un grand pas vers le maintien en gagnant à Seloncourt (4-2). À 2-2 à l’issue des simples, les Remoises ont pris la – bonne – option de couper les doubles pour signer deux victoires ! Enfin, le TC Côte des Blancs a cédé à Dijon (1-5). Les Mesnilo-Avizoises ont joué de malchance puisque Jackie Lassaux menait 6-4, 5-4 en extérieur avant que la pluie ne fasse son apparition et que la rencontre se finisse mal sur une surface ultrarapide à l’intérieur ! Sans oublier la blessure de Ketty Koniushok…
Nationale 3 : Cormontreuil TC bat TC Villiers le Bel 6-0.
VAN DER LINDEN (-15,) bat Ben Abderrahman (0) 6-2, 6-0 ; DE LA BASSETIÈRE (-4/6) bat Defresne (2/6) 6-2, 6-2 ; VISY (0) bat Proisy (3/6) 7-5, 6-2 ; DEGLAVE (3/6) bat Boumessata (3/6) 6-3, 6-2. VAN DER LINDEN – DE LA BASSETIÈRE battent Ben Abderrahman – Proisy 6-2, 6-4 ; VISY – DEGLAVE battent Defresne – Boumessata 2-6, 6-4, 1-0 (10/6).
Nationale 4 : TC Plaisir (2) bat TC Montmirail 6-0.
Barras (0) bat JONASZ (1/6) 6-1, 6-3 ; Damiens (1/6) bat TRIQUENOT (4/6) 6-2, 6-1 ; Bolle (2/6) bat BOULARD (4/6) 6-0, 6-3 ; Mantel (3/6) bat DOFFEMONT (5/6) 6-1, 6-2. J. Barras – C. Barras (2/6) battent JONASZ – BOULARD 6-3, 6-1 ; Bolle – Mantel battent DOFFÉMONT – ASSAILLY (15) 6-1, 6-2.
Nationale 1B : Reims Europe Club bat Pierrelatte TC 6-0.
Claudia GIOVINE (n°22, REC) bat Ornella Caron (n°51) 6-2, 6-0 ; Marie MENACER (-4/6) bat Aranza Salut (n°56) 6-2, 4-6, 6-3 ; Victoire DELATTRE (2/6) bat Marine Stostak (2/6) 7-5, 6-3 ; Nathalie MOHN (3/6) bat Sophie Gachon (3/6) 6-1, 6-3. GIOVINE – MENACER battent Salut - Alice Hofer (-2/6) 6-4, 6-2 ; MOHN - Margot CREMONT (3/6) battent Ornella Caron – Sophie Gachon 6-2, 4-6, 1-0 (10/7).
Nationale 4 : TC Géo-André bat Seloncourt 4-2.
Mathilde Contejean (0) bat Noémie BELLOTT (1/6) 7-6, 6-2 ; Clara Mantaux (1/6) bat Maêva SPOONER (3/6) 6-4, 6-0 ; Caroline GIRARD (4/6) bat Nadège Nassivera (5/6) 6-4, 6-2 ; Julie BAILLIF (15 ) bat Ninon Poirel (15) 6-3, 6-4. BELLOTT – BAILLIF battent Contejean – Mantaux 2-6, 6-4, 1-0 ; SPOONER – GIRARD battent Nassivera – Poirel 6-1, 6-3.
Nationale 4 : Dijon UC bat TC Côte des Blancs 5-1.
Aurore Bourdarie (2/6) bat Jackie LASSAUX (3/6) 4-6, 7-5, 6-3 ; Zoé Richard (3/6) bat Ketty KONIUSHOK (5/6) 6-4, 6-0 ; Marie Bourdarie (5/6) bat Julie CARRÉ (15/2 ) 6-1, 6-0 ; Stéphanie HENNEPEAUX (15/3) bat Clémence Rolland De Ravel (15/1) 6-3, 6-3. Richard – M. Bourdarie battent LASSAUX – KONIUSHOK 6-2, 4-1 ab ; A. Bourdarie - Rolland De Ravel battent CARRÉ – HENNEPEAUX 6-2, 6-1.
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 à 21 h 30, organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge. Espace billard/La nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements auprès de l’Espace billard : 03 26 08 08 78.
Les activités autours de l’art vont se multiplier ce week-end à Croix-Rouge.
Agrandir la photo |
1 à Croix-Rouge, le plein d’art
Toute l’après-midi à Croix-Rouge, les activités autours de l’art vont se multiplier. La seconde édition d’Art en place propose cette année une programmation artistique variée et ludique aujourd’hui à partir de 14h et jusqu’à 20j au parc Saint-Bruno, au 36 avenue du Général-Bonaparte. Le concept, « amener l’art là où il n’est pas, là où on ne l’attend pas ». Organisé par le collectif Bronca, l’événement avait regroupé l’an dernier plus de 1500 personnes sur un après-midi. Cette année, de la danse, du cirque, du Beat Box, du théâtre ou encore du street art, des expositions ou un espace lecture sont prévus. Le programme s’avère très riche, et souhaite s’adresser au plus grand nombre. Un grand bain de fraîcheur à ne pas rater !
2 Des pin-up au temps des cerises
Ce soir au Temps des Cerises, au 30 rue de la Cerisaie et à partir de 19h30, Burlesque Party va mettre en scène des femmes de tous horizons qui souhaitent se réapproprier leur corps de manière humoristique, burlesque donc et artistique. Pas de nu intégral donc, un show presque familial finalement qui ne manquera pas de décrocher de nombreux sourires ! Concernant le tarif, il est de 18€ sur place et de 15€ en pprévente sur internet.
Préventes : www.billetweb.fr/burlesque-p…
3 à Saint-Remi, voyage dans le temps
Et au 17e siècle, en plus ! C’est en effet en 1690 que François Couperin, à 22 ans, publie sa Messe à l’usage des paroisses, un joyau de la musique française. Et vous pourrez le découvrir grâce à l’organiste Benjamin Steens, titulaire et conservateur des orgues de la basilique Saint-Remi. C’est d’ailleurs dans ce lieu exceptionnel que prendra place ce voyage dans le temps, dimanche à 18 h. Pour le prix de l’entrée, ce sera 10 € et 5 €.
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 heures à 21h30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements : 03 26 08 08 78.
Ce chien de race commune a été découvert attaché à un arbre dans le quartier Croix du Sud. Il a un an et demi.
A été muni d’une puce électronique 250268500987038.
C’est la 2e édition d’Art en place : Un après-midi de spectacles tous publics Archives
Agrandir la photo |
Une vraie programmation artistique, professionnelle, variée, ludique. Art en place , c’est une moisson d’émotions et de surprises assurée.
L’an dernier, le 1 er Art en place avait été un succès, en drainant près de 1500 personnes sur un après-midi, en divers endroits de la place Jean-Moulin.
Cette année, il va s’installer dans un autre quartier. « Notre concept c’est d’amener l’art là où il n’est pas, là où on ne l’attend pas. Notre programmation comporte à la fois des artistes reconnus au niveau national et des artistes locaux, dont une moitié sont rémois. Notre objectif, qui est aussi celui de la Ville, est d’offrir des spectacles qui touchent à toutes les formes d’art et ne sont pas élitistes : cette année, théâtre, danse, concert, déambulations, improvisation, professionnelle qui sont à la portée spectacle équestre et musical et peintres in situ. C’est une bonne médiation culturelle, pour prouver qu’on peut avoir des spectacles de qualité de tous les publics » , insiste Jean-Pierge (sic) Bronca, pseudo du responsable artistique du collectif du même nom…
Autre objectif de cet événement : Créer une cohésion dans le quartier Croix-Rouge, dont la Maison de Quartier (espaces Watteau-Pays-de-France) organise en même temps la fête annuelle aux mêmes heures et au même endroit. « On voulait que ce soit dans un endroit public déjà utilisé. Il faut aller au devant des habitants, et ça permet à notre collectif de s’ouvrir davantage sur des lieux extérieurs. » Le collectif Bronca a également souhaité intégrer des associations rémoises. C’est ainsi que l’association Lire et Faire lire et la Médiathèque Croix-Rouge mettront en place un espace lecture dans une des Broncaravanes.
Samedi 21 mai de 14 à 20 heures. Parc Saint-Bruno, 36 avenue du Général-Bonaparte.
À 14 h 30 et 17 h 30 : « A b®as le mot », danse. À 15 et 18 heures : OOups ! Cirque, Beat Box. À 15 h 30 : Les Piafs, théâtre d’impro. À 16 h 30 : Casting, spectacle équestre et musical. Concerts à 18 h 30 : ACMR, musique mahoraise. À 19 heures : Brothers, Pop rock. Tout l’après-midi : toutes les 30 minutes, en Broncaravane, Paulette Wright en concert et Magik Peck. Fripouille : Marionnette à fils. Clowns en déambulation. Street Art in situ : Fresques d’Artiste ouvrier et Blocko. Expositions : Œuvres de Dasz Panda, Toc Toc : Eznis, Huynh, Monthier, Léo. Espace Lecture (Broncaravane) de 14 heures à 18 h 30. Village associatif : Animations de l’Assos’Café, l’AFEV (Association Etudiante pour la Ville), l’APPF (Association Promotion Pays de France), la Maison de l’Enfance et Unis-cité. Restauration par La Marmite et les associations.
De leur fils, ils veulent garder l’image d’un jeune courageux, « gentil », « qui aimait la musique classique et le sport. » Hervé Oudin
Agrandir la photo |
Les parents de Gérard Maillot, ce Rémois de 29 ans qui a succombé à une agression à l’arme blanche il y a six jours, sont en colère.
C ’est une histoire de gangsters de bas étage. Un délinquant notoire auquel la justice n’a jamais osé s’attaquer. » Ils sont en colère, les parents de Gérard Maillot et ils ont plusieurs raisons de l’être. Leur fils a rendu son dernier souffle au pied d’une barre HLM du quartier Croix-Rouge. Et personne ne les a prévenus. « Il devait venir chercher ses provisions, j’ai essayé de le joindre plusieurs fois, samedi après-midi, puis dans la soirée » , raconte difficilement cette mère de famille de sept enfants. « Vincent, un de ses frères, s’inquiétait aussi de ne pas avoir de nouvelles… Dimanche matin, on a appelé les pompiers, l’hôpital et enfin le commissariat. Un policier nous a alors dit de venir immédiatement. C’est là que l’on a enfin su. Enfin, très peu de choses… qu’il était mort, la veille, victime d’une agression… C’est terrible. »
Des circonstances du drame, « nous ne savons que ce que nous avons pu lire dans L’union. » Et des bribes glanées en assaillant de questions les enquêteurs. Éric Lesieur, l’homme mis en examen pour meurtre, « a un casier judiciaire long comme un hiver polonais. Pourtant, il a fallu attendre qu’il ôte la vie de notre fils pour qu’enfin la justice décide de le stopper. Cette justice si forte avec les faibles mais tellement faible avec les forts. Nos impôts ont triplé alors que nous ne gagnons pas un euro de plus et pour quel service rendu ? La société a-t-elle protégé notre fils ? Les policiers ne doivent pas être payés simplement à mettre des PV. »
Le discours est amer, la perte de l’être cher, terrible. Les parents de Gérard Maillot ne cachent rien de l’enfance difficile de leur fils, placé très tôt en famille d’accueil. « On avait renoué, il y a un an. On l’a sorti de la rue, lui avons trouvé un appartement. On payait le loyer, sa nourriture. Il voulait enfin s’en sortir, cherchait du travail. »
Elle, souhaite surtout connaître les derniers instants de son fils, admet « attendre que le procureur nous convoque enfin. Ensuite, que la justice fasse son travail et envoie ce meurtrier en prison. Et que l’on ait l’assurance qu’il ne brisera pas, dans quelques années, encore sous le coup de la colère et de l’alcool, une autre famille. »
Lui, n’attend plus rien : « Et surtout pas des enquêteurs : Un jour, on est convoqué pour récupérer son portefeuille, le lendemain, pour qu’on nous rende sa montre… Tout cela n’est pas sérieux… »
De leur fils, ils veulent garder l’image d’un jeune courageux, « gentil », « d’une réelle grandeur d’âme », « qui aimait la musique classique et le sport » : « C’est sa gentillesse qui l’a perdu. Notre fils a été tué, comme ça, sans raison. Il a voulu aider l’amie de sa copine, qui la veille, s’est fait mettre à la porte de chez elle par son compagnon. Il l’a accompagnée à son domicile. Et l’autre, avec son couteau de boucher, ne lui a laissé aucune chance. »
Aurélie Beaussart
Samedi 14 mai , peu avant 9 heures, Gérard Maillot, 29 ans, raccompagne une amie de 16 ans chez elle, place Georges-Braque, quartier Croix-Rouge. Le compagnon de celle-ci, Éric Lesieur, 41 ans, n’ouvre pas et finit par descendre avec son molosse et un couteau avec une lame de 30 cm. Dans des circonstances qui restent à éclaircir, il poignarde au moins deux fois Gérard Maillot qui, touché en plein cœur, décède rapidement.
Lundi 16 mai, Éric Lesieur est placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour homicide volontaire. Sa compagne a été placée dans un centre éducatif fermé. Elle a été mise en examen pour complicité.
Sur le synthétique des Thiolettes, le Caillot FC recevait pour la 3 e fois son rival ardennais, l’Entente Municipale Charleville. Et, comme les deux précédentes, cette confrontation a vu le succès des Béthenyats avec des buts de Lombardo (8 e ), Egola (62 e ) et Zézé (68 e ). Le résultat reste à homologuer puisqu’une réserve a été déposée. Dans l’autre match, Arden 51 bat le CRNA 4-2.
Demain, Caillot FC recevra Arden 51 à Géo-André (14 h 15) et les Cheminots de Reims accueilleront les Pompiers de Dormans aux Églantines (15 heures). Au classement, les Carolos sont en tête.
Faire un campus unique à Reims n’est plus d’actualité. Le nouveau président de l’université s’oriente vers le maintien du campus sciences, ce qui réduit le coût global.
Un nouveau projet se profile pour l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca). Le regroupement de toutes les facultés sur le campus Croix-Rouge à Reims est en passe d’être abandonné. Tout n’est pas encore fixé, ni validé mais les grandes lignes sont dessinées et les dépenses chiffrées. Comme le nouveau président Guillaume Gellé l’avait annoncé lors de sa campagne électorale, il est prévu le maintien de trois campus.
Il n’est plus question de déménager la faculté des sciences. « Le projet est modifié mais nous conservons les fondamentaux, à savoir une réduction des surfaces, une mutualisation et une démarche de développement durable » , précise Guillaume Gellé. « J’ajoute que ce nouveau projet est réalisable sur un seul contrat de plan État-Région. »
Tout devrait donc être terminé, ou au moins être en cours de travaux, avant 2020. Reste à obtenir l’accord de Philippe Richert. Voici, site par site, ce que cela pourrait donner.
1 Le Moulin de la Housse
Le campus sciences du Moulin de la Housse sera conservé. « L’idée est de vendre une partie des terrains, de démolir certains bâtiments, d’en construire de nouveaux et de prévoir un pôle recherche de 8 300 m 2 pour les agro-ressources et biotechnologies. » Le plan prévoit le départ de l’UFR Staps (études de sport) dont les locaux récents pourront être récupérés par les scientifiques. Tous les autres resteront. L’école d’ingénieurs ne bougera pas mais profitera d’une extension d’environ 2 000 m 2 .
Sur place, ces projets sont plutôt bien accueillis. « Il n’y a jamais eu de sondage mais on pense qu’une majorité du personnel n’avait pas envie d’aller à Croix-Rouge. On est mieux ici. On a de la verdure et de l’espace. C’est facilement accessible en voiture et on peut se garer. On avait un peu peur d’être empilés à Croix-Rouge » , confient Karl Debray et Fabrice Bolaers, professeurs de mécanique, ainsi que Frédéric Polak, technicien en physique.
2 Le pôle santé
La faculté de médecine verra arriver, comme prévu, une nouvelle aile qui accueillera les étudiants de dentaire. « On se séparera du bâtiment d’odontologie et on réduira ainsi notre surface globale. » Le problème pour les étudiants sera de trouver où se garer car le parking est déjà complet.
3 Le campus Croix-Rouge
La construction de 6 600 m 2 de bâtiments est prévue sur le campus des coquilles. Une partie sera mutualisée, une autre sera réservée à l’UFR Staps. Globalement, les sportifs sont plutôt contents de migrer vers Croix-Rouge : « C’est un peu bête quand même car nous avions le bâtiment le plus récent du Moulin de la Housse » , souligne Corentin Nolet. « C’est mieux parce qu’on est toujours obligé de traverser la ville pour aller nous entraîner à la halle Croix-Rouge. C’est juste dommage pour ceux qui veulent devenir professeur que l’Espé (école supérieure du professorat et de l’éducation, ndlr) ne déménage pas en même temps » , répondent ses camarades. « Pour moi qui suis toujours en train de naviguer d’un site à l’autre pour mes cours, ce sera beaucoup mieux » , confie Florence Prouteau, professeur d’escalade et de gymnastique.
4 Le coût
Le projet de grand campus coûtait 222 millions d’euros, le « plan bis » de Guillaume Gellé est chiffré à 78 millions. Si le président de la Région est d’accord, les 47 millions promis pour le grand campus pourraient être affectés à ce « plan bis ». Il est aussi question de récupérer 1,5 million de l’État à la suite de l’abandon du déménagement de l’Espé. Les fonds européens devraient s’élever à 8 millions. Le conseil départemental a prévu de donner 2 millions pour le pôle santé. Le reste pourrait être financé par la vente de terrains au Moulin de la Housse.
Catherine Frey
Les enfants de l’école Gallieni ont dessiné pour le maire. L’avenir s’écrit pour les jeunes générations. Hervé Oudin
Agrandir la photo |
La mue du quartier va se poursuivre, élus et autorités l’ont promis. Hier, les différentes inaugurations ont mis en lumière le rôle des riverains.
L’humain au cœur de l’urbain. La formule est de la sous-préfète, Valérie Hatsch. Elle résume bien l’état d’esprit qui préside aux rénovations d’Orgeval. Celles qui viennent de se terminer et celles qui vont encore venir. Hier, la matinée a été rythmée par plusieurs visites des espaces publics reconstruits ou réaménagés. La nouvelle maison de quartier, la salle municipale, le groupe scolaire Gallieni, la place Simone de Beauvoir : autant de lieux tout neufs que les habitants sont en train de s’approprier.
Les 6 000 Rémois du quartier disposent de nouveaux « outils » pour faire grandir leurs enfants, trouver de l’épanouissement personnel, créer des liens, contribuer à ce « vivre ensemble » que le maire Arnaud Robinet rappelle comme une nécessité. Ce dernier se dit « fier » des talents croisés au fil des visites et de l’énergie consacrée à faire vivre ces nouveaux équipements. Un constat partagé par Éric Quénard, actuel chef de file de l’opposition, qui a piloté pendant six cette vaste rénovation, menée depuis 2009 « pour répondre aux besoins exprimés par les habitants » .
Les écoliers engagés dans l’apprentissage de la musique avec le conservatoire ont ému l’auditoire, avec l’extrait de leur comédie musicale sur le thème des voyages. Guitare, piano, trombones, percussions, les enfants ont même été invités par le maire à venir se produire à l’hôtel de ville, avant les vacances. Autre lieu, même envie de bien faire, avec l’association baptisée L’école d’Orgeval, qui permet, au sein de la maison de quartier, à des personnes récemment arrivées en France d’apprendre la langue de Molière. Là, une vingtaine d’hommes et de femmes représentant une dizaine de nationalités, disent un poème de leur invention, sur le thème des saisons. Le tout ponctué de photos au milieu du maire. Application, encore, dans les salles de boxe et de danse, tout comme dans les propos des bénévoles, qui complètent l’action des professionnels et des travailleurs sociaux.
Depuis la réouverture de la maison de quartier, le 14 mars, la boxe a enregistré un tiers de fréquentation en plus, ainsi que l’accueil de loisirs. Des partenariats sont en cours, pour proposer à la rentrée de nouvelles activités.
Le maire, qui est venu pour des inaugurations mais aussi pour des annonces et des confirmations. Promesse, tout d’abord, que les maisons de quartier des Épinettes et de Croix-Rouge seront reconstruites. Engagement, ensuite, que la place de Fermat reste une priorité. « La mue d’Orgeval ne sera pas complète tant que cette place n’aura pas été refaite » , insiste Arnaud Robinet. Première étape, l’espace Poincaré doit être démoli d’ici la fin du mois de juin.
La présidente de Reims Métropole, Catherine Vautrin, souligne elle aussi le légitime besoin de « tranquillité » exprimé par les riverains de cette place. Ces derniers ont à maintes reprises exprimé leur désarroi face aux incivilités et leur sentiment d’abandon. « Nous étions le 14 avril à l’Agence nationale de rénovation urbaine, pour la 2 e phase. Et nous avons sensibilisé l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat au cas de cette place. Nous continuons à travailler, pour trouver des financements. Derrière ces dossiers, ces budgets, nous n’oublions pas qu’il y a des hommes et des femmes qui attendent qu’on améliore leur quotidien… » Convaincus, les propriétaires et copropriétaires des résidences réparties autour de la place ? Michel Fraimbaud, de l’association Coubertin 3, veut rester positif : « Disons qu’on a encore de l’espoir… On attend les actes ! »
ANNE DESPAGNE
Samedi vers 10 heures, alors que la police intervenait place Georges-Braque, devant l’immeuble du nº4 où un homme de 29 ans a été mortellement poignardé, une passante et sa fillette ont été agressées par un déséquilibré à quelques dizaines de mètres de là, avenue Bonaparte (L’union de lundi).
La maman souhaite apporter quelques précisions. D’une part, la petite fille a 9 ans, et non 10 ans comme écrit dans l’article. D’autre part, c’est elle qui a été projetée à terre et frappée à coups de pied, non sa mère. « J’allais traverser avec ma fille lorsqu’il a surgi de je ne sais où. Je ne l’ai pas vu arriver » , relate la maman. « Il m’a bousculée. Ma fille est tombée une première fois. Je l’ai relevée. Quand il a vu que les policiers étaient appelés, il s’est encore plus énervé. Il a poussé ma fille par terre et lui a donné des coups de pied. Il est ensuite reparti tranquillement, comme si rien ne s’était passé. »
Rattrapé par la police avenue du Maréchal-Juin, l’agresseur a été hospitalisé d’office en raison d’un état psychiatrique préoccupant. La fillette souffre d’un petit hématome au coude. Elle est traumatisée. « Quand on va en centre-ville, ça va, mais dès qu’on revient dans le quartier, elle a peur. Elle ne voulait plus sortir. Je l’ai quand même persuadée de ne pas rester enfermée, pour lui montrer avec moi que tous les gens qu’on croise ne sont pas méchants. »
Dans la nuit de lundi à mardi, peu avant minuit, dans la rue Edgar-Degas, les pompiers ont dû intervenir suite au début d’incendie d’une table de ping-pong se trouvant sur le trottoir.
Aucune flamme n’a eu le temps de se propager.
Exposition collective avec Romain Gallissot, professeur des écoles, et Chamo.
De 14 à 19 heures, médiathèque Croix-Rouge.
Gratuit.
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 heures à 21h30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements : 03 26 08 08 78.
Le suspect, Éric Lesieur, 41ans, avait 2grammes d’alcool par litre de sang lors de son arrestation. Hervé Oudin
Agrandir la photo |
L’homme suspecté d’avoir tué à l’arme blanche un Rémois de 29 ans, samedi, dans un hall d’immeuble, a été mis en examen et écroué hier.
L’alcool, peut-être la jalousie, sont à l’origine du drame qui a coûté la vie à Gérard Maillot, l’homme poignardé samedi matin dans un hall d’immeuble du quartier Croix-Rouge à Reims, place Georges-Braque (nos précédentes éditions). Mis en examen, hier midi, pour « homicide volontaire » , l’auteur présumé, Éric Lesieur, 41 ans, avait deux grammes d’alcool par litre de sang lorsqu’il a eu une altercation avec la victime, en présence d’une adolescente de 16 ans, qui est la petite amie du quadragénaire malgré le quart de siècle qui les sépare.
Gérard Maillot avait 29 ans. Sans emploi, sans enfant, il entretenait une relation avec une jeune fille de 19 ans qui est la meilleure copine de la mineure. Vendredi soir, il avait invité cette dernière chez lui, rue de Vesle au centre-ville de Reims. Lorsqu’il l’a ramenée, le lendemain matin, au domicile d’Éric Lesieur, celui-ci a reconnu s’être énervé mais pour des raisons qui ont varié au fil de ses déclarations. Selon la dernière en date donnée au juge d’instruction, il aurait éprouvé quelque jalousie à l’idée de savoir que sa très jeune amie avait passé la nuit chez un autre.
Le couple, pourtant, était en froid ces derniers jours. Samedi à 8 h 45, lorsque Gérard Maillot l’a raccompagnée devant l’immeuble, Éric Lesieur a refusé d’ouvrir à l’adolescente. Puis, il est descendu du dixième étage, suivi d’un molosse, couteau de cuisine à la main. Trois jeunes l’ont croisé. « Il est sorti de chez lui avec un gros chien et un couteau qu’il tenait caché dans le dos. On lui a demandé ce qu’il voulait faire avec ça. Il nous a répondu qu’il allait planter quelqu’un. »
En garde à vue, Éric Lesieur a déclaré qu’il ne voulait pas tuer Gérard Maillot, seulement lui faire peur. Les deux hommes et la jeune fille se sont retrouvés dans le hall. L’auteur présumé explique s’être empoigné avec la victime, puis avoir soudain constaté que « le couteau était planté dans son ventre » . Il plaide l’accident, version difficilement compatible avec les premières constatations médicales : au moins deux coups de couteau au thorax (dont un qui a touché le cœur), trois plaies correspondant à des gestes de défense. Touchée à mort, la victime trouvait la force d’effectuer quelques pas hors de l’immeuble, avant de s’écrouler devant l’entrée. D’abord ramenée au commissariat en tant que témoin, l’adolescente de 16 ans a finalement été gardée à vue en raison de déclarations, elles aussi, à géométrie variable. Hier, le juge d’instruction l’a mise en examen pour « complicité d’homicide volontaire » , ce qui ne préjuge évidemment pas d’une participation active aux faits (comme pour toute mise en examen). Les circonstances sont tellement confuses que cet acte juridique, en incluant la jeune fille dans la procédure, peut aider à déterminer quelle attitude fut la sienne.
Sous contrôle judiciaire, elle a été placée dans un centre éducatif fermé de Picardie tandis qu’Éric Lesieur a été écroué, conformément aux réquisitions du parquet. Retrouvée dans l’herbe, à quelques mètres du corps de la victime, l’arme qui lui a ôté la vie est un gros couteau de cuisine avoisinant les 30 centimètres.
Fabrice Curlier
La misère sociale sous-tend le tragique face-à-face de samedi. Plus ou moins sans domicile fixe, Éric Lesieur n’a pas eu le temps de se faire connaître des habitants de l’immeuble – « Il est arrivé ici il n’y a pas longtemps, peut-être un mois. » – sauf ceux qui eurent l’occasion de lui demander de ne plus venir avec un American Staffordshire sous leurs fenêtres, où il lui faisait faire ses besoins. L’appartement qu’il occupait au dixième et dernier étage n’était en fait pas le sien, mais prêté par le locataire en titre, parti s’installer ailleurs en lui laissant la garde du molosse. Le plus souvent au chômage, Éric Lesieur est déjà connu de la police, mais pour de petites affaires de vols, violences et dégradations, dont les plus anciennes remontent à 2007. À l’époque, sa petite amie d’aujourd’hui n’avait que sept ans. Orpheline de mère, délaissée par son père, elle fut confiée à des grands-parents mais faisait preuve d’une grande autonomie dans la façon de gérer sa vie. Ce qui n’est plus le cas depuis hier, avec son placement sous contrôle judiciaire dans un centre éducatif fermé.
Arthus De la Bassetière, meilleur 13 ans.
Agrandir la photo |
Elise Renard, vainqueur des 15/16 ans.
Agrandir la photo |
Organisés cette année au centre de Ligue et à l’Europe Club, les championnats régionaux des jeunes ont connu, globalement, des résultats conformes à la logique. Les seules surprises sont venues des sociétaires du Cormontreuil TC. En effet, en 13 ans, Arthus De la Bassetière (15) a éliminé en demie le grand favori, son partenaire de club, Maxime Dubouch (5/6) avant de confirmer en finale face à Sempere (15, Géo-André). Quant à Élise Renard (3/6) , elle a créé la sensation en 15/16 ans en dominant nettement Victoire Delattre (2/6, Reims Europe Club).
À noter que tous ces lauréats représenteront la Champagne aux prochains championnats de France pour lesquels les deux « stars » régionales en 17/18 ans Cindy Castille et Constant De la Bassetière ont demandé une wild-card !
garçons. –
17/18 ans, demi-finale : Mouilleron (3/6, ASPTT Troyes) bat Lambert (15/2, CO Yvois) 6-1, 6-0 ; finale : Jonasz (1/6, Montmirail) bat Mouilleron 6-1, 6-4 ; 15/16 ans, demi-finales : Roussel (5/6, Vitry) bat Bonna (4/6, Sedan) 6-4, 6-3 ; Godart (4/6, Sedan) bat Clément (15, ASPTT Troyes) 6-1, 7-5 ; finale : Godart bat Roussel 7-6, 6-3 ; 14 ans, demi-finales : Amier (15, Société Nautique Épernay) bat Raynel (5/6, Géo-André) 6-3, 7-6 ; Quinet (5/6, ASPTT Troyes) bat Vicaire (15, Cormontreuil) 1-6, 6-1, 6-1 ; finale : Quinet bat Amier par WO ; 13 ans, demi-finales : Sempere (15, Reims Europe Club) bat Fouilloux (15, Saint-Dizier) par WO ; De La Bassetière (15, Cormontreuil) bat Dubouch (5/6, Cormontreuil) 6-2, 2-6, 7-5 ; finale : De La Bassetière bat Sempere 6-4, 6-2 ; 12 ans, demi-finale : Delaval (15/5, Saint-Memmie) bat Copinne (30/1, Sedan) 6-3, 6-4 ; finale : Chapoutot (15/2, TC Troyes) bat Delaval 6-1, 6-0 ; 11 ans, demi-finales : Soares (15/3, Creney) bat Falcoz (30/3, Creney) 6-0, 6-1 ; Benhaddou (15/2, Vitry) bat Gouvenaux (30/4, Muizon) 6-0, 6-0 ; finale : Benhaddou bat Soares 7-5, 6-2.
Filles. –
17/18 ans, demi-finales : Amélie Lamothe (15/1, Géo-André) bat Camille Saint-Mard (15/1, ASPTT Charleville) par WO ; finale : Noémie Bellott (1/6, Géo-André) bat Amélie Lamothe 6-2, 6-0 ; 15/16 ans, demi-finale : Élise Renard (3/6, Cormontreuil) bat Lou Perrot (3/6, Saint-Dizier) 6-3, 6-1 ; finale : Élise Renard bat Victoire Delattre (2/6, Reims Europe Club) 6-2, 6-4 ; 14 ans, demi-finale : Margaux Rubino (15/2, Cormontreuil) bat Lucile Loosen (15/5, Romilly) 6-2, 6-3 ; finale : Savine Erler (3/6, TC Troyes) bat Margaux Rubino 6-1, 7-5 ; 13 ans, demi-finale : Maelia Dufeux (15/4, Poix-Terron) bat Carmelle Vial (15/2, Saint-Dizier) 7-6, 6-2 ; finale : Mathilde Sarcelet (4/6, Géo-André) bat Maelia Dufeux 6-0, 6-0 ; 12 ans, demi-finale : Pauline Robat (15/5, Creney) bat Zoé Barreaud (15/5, Vrigne-aux-Bois) 6-1, 6-4 ; finale : Pauline Robat bat Athenaïs Flattot (15/3, Rivière de Corps) 7-5, 7-6 ; 11 ans, demi-finale : Clémence Vigneulle (15/4, Bétheny) bat Valentine Plantier-Royon (15/4, Bétheny) 6-4, 0-6, 6-2 ; finale : Noheila Ramdani (15/1, Saint-Memmie) bat Clémence Vigneulle 6-1, 6-2.
L’homme suspecté d’avoir mortellement poignardé un Rémois de 29 ans, samedi matin dans le quartier Croix-Rouge (notre précédente édition), sera présenté aujourd’hui au pôle d’instruction de Reims. Hier soir, le parquet devait également décider du sort à réserver à la petite amie du suspect de 40 ans, une jeune fille âgée seulement de 16 ans, elle aussi placée en garde à vue pour avoir été présente au moment des faits.
Les premières auditions du couple permettent d’envisager le scénario d’un drame sur fond d’alcool et de jalousie. Orpheline de mère, délaissée par son père, la mineure aurait été invitée par la victime dans la nuit de vendredi à samedi. Au matin, le jeune homme l’aurait raccompagnée au domicile de son compagnon, place Georges-Braque. C’est à ce moment-là que l’altercation a éclaté. Fortement alcoolisé, le meurtrier présumé aurait fait une crise de jalousie et poursuivi la victime, frappée de deux ou trois coups de couteau au thorax, dans le hall.
Samedi vers 10 heures, alors que la police intervenait place Georges-Braque, devant l’immeuble du n º 4 où un jeune homme de 29 ans a été mortellement poignardé (notre précédente édition), une agression s’est produite à seulement quelques mètres de là, au rond-point de la rue Raoul-Dufy, avenue Bonaparte.
L’auteur des violences est un individu qui a bousculé, sans raison aucune, une femme et sa fille de 10 ans croisées sur le trottoir. Projetée à terre, la maman a été frappée à coups de pied, ainsi que son enfant, heureusement sans gravité. Le choc psychologique subi par les victimes est cependant important.
Témoin des faits, une dame a aperçu l’un des policiers présents devant l’immeuble, et lui a crié d’intervenir sans se rendre compte qu’il assurait la surveillance du cadavre, qu’elle ne pouvait pas voir depuis l’avenue. Impossible pour lui de laisser le corps et d’aller s’occuper de l’agresseur. Il a prévenu des collègues, lesquels ont rattrapé l’individu avenue du Maréchal-Juin.
Ils l’ont placé en garde à vue, mais quelques heures seulement. Le médecin venu l’examiner a diagnostiqué d’importants troubles mentaux. L’homme a fait l’objet d’une hospitalisation d’office en milieu psychiatrique.
Lui aussi fâché avec la bonne conduite, Jason Duchêne, 24 ans, a également récolté de la prison ferme, mais devant le tribunal de Reims. Le 23 février, il refuse d’obtempérer à une patrouille, rue Niki-Saint-Phalle à Croix-Rouge. Les policiers ont le temps de le reconnaître avant qu’il n’abandonne sa Peugeot 306. Ils le retrouvent à pied quelques instants plus tard, avenue Bonaparte. Verdict du dépistage : 0,90 gramme d’alcool par litre de sang.
Absent à l’audience, Jason Duchêne écope d’un mois de prison ferme, auquel s’ajoute la révocation d’un sursis de quatre mois que le tribunal de Reims avait prononcé pour un refus d’obtempérer, une rébellion, une conduite sous l’empire d’un état alcoolique et après usage de produits stupéfiants.
Le passé de Greg ne l’aide pas, ni les photos de lui qu’il postait sur Facebook. Archives
Agrandir la photo |
Rejugé en appel dans le cadre d’un présumé trafic d’armes entre Hell’s Angels et délinquants de cités, le principal prévenu clame son innocence. Délibéré le 9 juin.
Vous êtes un personnage, Monsieur Zmora ! – Oui, et j’assume ! J’ai été mercenaire en Afrique, j’ai participé au coup d’État de Bob Denard aux Comores, j’ai appartenu aux Hell’s Angels, j’ai été garde du corps à Paris, en Israël et d’un député arménien, jusqu’au jour où j’ai décidé d’ouvrir ce salon de tatouage à Reims. Et puis cette histoire est arrivée. J’aurais mieux fait de rester au Congo ou ailleurs. »
Droit dans ses souliers, Grégory Zmora n’est pas dans quelque contrée exotique mais devant le président de la cour d’appel de Reims, rejugé pour « cette histoire » qui a fait grand bruit : un présumé « trafic d’armes » entre jeunes de cités, tatoueurs et bikers.
Écroué en octobre 2014, puis jugé avec toute une équipe en juin 2015, Grégory Zmora, 44 ans, dit Greg, dit « le Boss », a pris trois ans ferme en sa qualité d’instigateur présumé de l’affaire qui avait commencé le 7 mars 2014, avec la saisie d’un pistolet-mitrailleur Uzi, d’un silencieux et de 48 cartouches dans la voiture de trois délinquants de Croix-Rouge. Propriétaire du salon Wanted Tatoo à Reims, ce natif d’ Épernay aujourd’hui installé au vert à Crugny, près de Fismes, fut reconnu coupable d’avoir organisé la vente de l’arme via un tatoueur de sa boutique, ce qu’il a toujours contesté : le tatoueur, un certain Romain condamné à deux ans ferme, aurait agi de sa propre initiative.
Seul « le Boss » a fait appel. Lors de la première audience devant la cour, en septembre, coup de théâtre : son nouvel avocat, M e Nicolas Brazy, citait un témoin qui n’avait jamais été interrogé. L’été dernier, après la condamnation de l’ex-mercenaire, il contactait son amie pour lui révéler que Romain avait tenté de lui vendre le pistolet-mitrailleur, de sa propre initiative. Il n’avait alors rien dit, de peur des ennuis. Le fameux Romain, lui, a toujours accusé Grégory Zmora d’être le commanditaire de la vente de Croix-Rouge. Commentaire du « Boss » : « Il voulait m’éliminer pour prendre ma place dans la boutique. »
À la suite de ce rebondissement, la cour ordonnait un supplément d’information et libérait Grégory Zmora. L’affaire est revenue jeudi. Convocation à 14 heures, appel du dossier à 22 heures. « Le supplément d’information n’a pas apporté grand-chose. Tout le monde est resté sur ses positions » , constate le président David.
M e Brazy est d’accord avec lui : « Oui, Grégory Zmora est un personnage, et c’est pour ça qu’il a été condamné. La police, le parquet de Reims veulent le faire tomber. On a parlé de trafic alors qu’une seule arme a été saisie ! Il n’y a rien dans le dossier, à part les accusations de Romain […], une personne déjà condamnée à neuf reprises, deux fois pour dénonciation mensongère, deux fois pour prise du nom d’un tiers ! Et c’est lui qu’on croit ? Oui, car Grégory Zmora est un personnage qui traîne son passé d’aventurier. Aujourd’hui encore, on le surveille. Des policiers passent et repassent devant son salon, vont dans le troquet d’en face. Il y a 15 jours, il en a même vu deux au bout de son jardin. »
Il était sans doute bien trop tard, à 23 h 30 procès terminé, pour que des policiers le filochent dans les rues désertes de Reims, à sa sortie de la cour d’appel. Délibéré le 9 juin.
Fabrice Curlier
Lors du supplément d’information, le témoin a confirmé ses déclarations faites à la barre, le tatoueur du salon a nié et réitéré ses accusations envers « le Boss ». « Je suis un ancien mercenaire, un ancien garde du corps. J’ai été chez les Hell’s Angels. Avec mon passé, c’est plus facile de m’accuser moi. »
Il faut dire aussi que d’anciennes photos postées sur son compte Facebook ne l’ont pas aidé. Sur l’une d’elles, Grégory Zmora posait torse nu, avec « TRUAND » tatoué sur le ventre. L’avocate qui l’assistait au début de l’affaire avait relativisé : « Lorsqu’on parle des Hell’s, on joue à se faire peur. Là-dedans, il y a une part de folklore, un côté presque gamin. J’ai déjà défendu de vrais truands et pas un n’avait truand tatoué sur le ventre. »
Devant la cour, tatouages cachés sous une chemise à manches longues (seuls ceux du cou étaient visibles), Grégory Zmora a martelé son innocence. « J’ai longtemps été dans des pays en conflit. J’ai vu des enfants soldats, des morts de la guerre. Je n’aurais jamais vendu une telle arme à des jeunes de cités sachant les dégâts que ça fait. Je n’allais pas faire cette bêtise-là alors que j’avais un salon qui marchait.
– Et maintenant, ça marche toujours ? – Un peu moins, avec toute la publicité que m’ont faite ces gentils journalistes. »
Le 30 juin 2015, le tribunal correctionnel de Reims condamne trois délinquants de Croix-Rouge et trois Hell’s Angels impliqués dans la vente d’un pistolet-mitrailleur.
Accusé d’être le fournisseur, Grégory Zmora écope de la plus lourde peine – trois ans ferme – alors qu’il assure que l’arme de guerre a été vendue à son insu par un tatoueur de son salon.
En appel, un témoin surprise vient le dédouaner. L’affaire est renvoyée, Grégory Zmora libéré. Nouvelle audience jeudi 12 mai. Délibéré le 9 juin.
Organisés cette année au centre de Ligue de Reims et au Reims Europe Club, les championnats de Ligue des jeunes (de 11 à 17/18 ans) délivreront aujourd’hui leur palmarès. Chez les garçons, en 17/18 ans, l’opposition entre Nicolas Jonasz (1/6, Montmirail) et Thimothée Mouilleron (3/6, ASPTT Troyes) est attendue alors qu’en 14 ans, Amaury Raynel (5/6, Géo-André) aura fort à faire avec Enzo Quinet (5/6, ASPTT Troyes). Quant à Maxime Dubouch (5/6, Cormontreuil) et Kimi Benhaddou (15/2, Vitry), ils devraient logiquement s’imposer respectivement en 13 et 11 ans.
Du côté des filles, les choses semblent bien plus claires puisque Noémie Bellott (1/6, Géo-André) en 17/18 ans, Victoire Delattre (2/6, Europe Club) en 15/16 ans, Savine Erler (3/6, TC Troyes), Mathilde Sarcelet (4/6, Gé-André) en 13 ans et Noheila Ramdani (15/1, Saint-Memmie) sont les grandissimes favorites pour décrocher leur billet pour Roland-Garros.
Finales à partir de 10 heures.
Forum des métiers proposé par le CESI campus de Reims, 7 bis avenue Robert-Schuman, samedi 21 mai, de 10 à 17 heures.
Cinq domaines de formation : management, informatique et multimédia, ressources humaines, qualité sécurité environnement, bâtiment et travaux publics.
Venez échanger avec les entreprises de la région et découvrir des métiers du bac au bac+5.
Ouvert à tous.
La 2 e édition d’ « Art En Place » , la manifestation culturelle gratuite organisée au cœur du quartier Croix-Rouge, aura lieu samedi 21 mai, de 14 à 20 heures, parc Saint-Bruno.
Au programme : arts de rue (clown, jonglage, spectacle déambulatoire, etc.), créations « in situ » (performance participative, fresque…), expositions, installations, concerts…
Le même jour, le parc Saint-Bruno abritera la fête de quartier Pays De France.
La victime est morte derrière le muret, après être sortie du hall où elle a reçu plusieurs coups de couteau au ventre. F.C.
Agrandir la photo |
Une rixe entre connaissances a fait un mort, hier matin, dans un immeuble de Reims. L’auteur présumé des coups de couteau est en garde à vue.
A idez-moi ! » Ce sont les derniers mots murmurés hier matin par un Rémois d’une trentaine d’années mortellement poignardé de plusieurs coups de couteau alors qu’il venait de quitter l’appartement du présumé meurtrier, place Georges-Braque à Croix-Rouge. Le drame s’est produit vers 8 h 50 pour un motif qui reste à déterminer, probablement une stupide querelle d’après-boire. Aucune information n’a filtré sur la victime, dont on sait seulement qu’elle n’habitait pas Croix-Rouge, mais au centre-ville. Quant au locataire, la quarantaine, interpellé sur place, il était toujours en garde à vue ce matin.
Trois jeunes gens ont croisé le meurtrier présumé dans les étages, quelques instants avant l’altercation fatale. « Il était sorti de chez lui avec un gros chien et un couteau qu’il tenait caché dans le dos. On lui a demandé ce qu’il voulait faire avec ça. Il nous a répondu qu’il allait planter quelqu’un. » Son visiteur qui repartait était plus bas. Il l’a rattrapé. Les trois garçons ont alors entendu des cris en provenance du hall, là où une impressionnante flaque de sang a été retrouvée. Frappée de plusieurs coups de couteau, la victime a puisé dans ses dernières forces pour quitter l’immeuble, avant de s’écrouler à quelques mètres de l’entrée.
« Je venais d’ouvrir les volets de mon salon , témoigne une voisine du rez-de-chaussée, quand au moment de refermer la fenêtre, j’ai vu un monsieur qui me faisait signe en criant Madame ! Madame ! J’ai rouvert. Il m’a demandé quelle était l’adresse ici, pour appeler les secours, car il y avait quelqu’un par terre. Je lui ai répondu que c’était le 4, place Georges-Braque. Je suis ensuite sortie avec ma fille pour aller voir. » Les deux femmes découvraient alors la victime, allongée face contre terre.
« Autour de nous, il y avait le monsieur qui avait appelé ma mère, et un autre monsieur qui était en panique, stressé, le visage plein de sueur » , relate la fille de la voisine. « C’est ce monsieur-là qui s’est fait embarquer après par la police. Je lui ai demandé : Qu’est-ce qui s’est passé ? Il s’est jeté par la fenêtre ? Il m’a répondu : Non, il s’est fait poignarder. C’est moi qui l’ai découvert. Il avait un gros couteau dans le ventre. Je le lui ai retiré. »
Aucune arme n’était visible. « Je lui ai demandé où était ce couteau. Il a enjambé le muret pour aller le chercher dans l’herbe et nous l’a montré. C’était un grand couteau, un bon 30 centimètres, un vrai couteau de boucher. Avec ma mère, nous avons alors retourné le monsieur pour qu’il puisse respirer. On a vu une grosse mare de sang et des trous partout dans le ventre. Le monsieur avait les yeux à moitié ouverts. On l’a appelé pour pas qu’il s’endorme. »
Quelques minutes plus tard, c’est un homme en arrêt cardiaque que les pompiers ont hélas découvert. Tous les efforts pour le réanimer sont restés vains. « Le monsieur qui a dû le tuer est resté dehors tant que les secours n’étaient pas là. Dès qu’il a vu les pompiers, il est remonté. Les policiers sont arrivés, et on l’a vu repartir avec eux. » Résidant depuis peu dans l’immeuble, où personne ne le connaît, ce locataire apparemment sans emploi devrait être présenté aujourd’hui devant le pôle de l’instruction de Reims.
Fabrice Curlier
L’enquête ouverte pour « homicide » est confiée à la sûreté départementale de Reims. Toute la journée d’hier, plusieurs témoins ont été entendus, notamment une jeune fille qui accompagnait le meurtrier présumé, apparemment son amie, laquelle pourrait livrer de précieuses informations aux policiers. Si l’origine précise du drame reste à déterminer, les premiers éléments orientent cependant les enquêteurs sur la piste d’une querelle d’après-boire, d’un banal différend qui aurait mal tourné en raison d’une forte consommation d’alcool. Qu’un excès de boisson soit en cause ne surprend pas les personnes qui ont côtoyé le suspect hier matin, avant son arrestation : « Il avait l’air d’avoir bu. »
Un autre atelier est prévu le dimanche 22 mai.
Agrandir la photo |
L’Acrap (Association Croix Rouge pour l’Animation et la Promotion) associée à l’Association Sportive le Daily Golf de Reims Bezannes, à la ligue de Champagne de golf et au comité Marne de golf, a proposé un atelier au Daily golf de Bezannes. Cet atelier de découverte a marqué le début de la quinzaine portes ouvertes de l’Acrap qui se terminera par un autre atelier le dimanche 22 mai prochain. Plusieurs enfants, accompagnés certains de leurs parents, ont pu découvrir cette activité avec le soutien du groupe NGF Golf. Pour participer au second atelier, il faut venir s’inscrire au secrétariat de l’Acrap aux horaires de bureau (11, avenue du Président-Kennedy à Reims).
Les activités de l’association rémoise sont toutes accessibles et gratuites aux horaires habituels à la salle polyvalente et sur les autres sites jusqu’au 22 mai inclus. Les adeptes de la zumba sont invités à venir se défouler avec Vanessa le vendredi 20 mai de 18 à 19 heures. L’Acrap met par ailleurs en place l’école de foot, les Jaguars, pour les filles et les garçons de 5 à 12 ans.
1 Village « consommer responsable »
Aujourd’hui, une quinzaine de chalets attend les visiteurs à Reims autour du thème « Consommer responsable ». Un défilé de mode éthique sera organisé au cours de l’après-midi avec le collectif Éthique sur l’étiquette, le Comité contre la faim et pour le développement et Emmaüs. D’autres organismes et associations sont mobilisés, avec Artisans du monde, dans le domaine de l’agriculture biologique, des coopératives, de l’économie sociale et solidaire, du jardinage ou des modes de déplacement doux.
Samedi 14 mai, de 10 à 19 heures sur la place d’Erlon. Gratuit.
2 Jardinage de rue au Temps des cerises
L’association Trac propose, demain dimanche 15 mai, au Temps des Cerises (30, rue de la Cerisaie) du jardinage de rue. Des ateliers permettront d’expliquer comment fabriquer les bacs en palette, comment préparer un terrain, les incroyables comestibles et les bombes à graines. Pique-nique à partir de midi, ateliers à partir de 14 heures. Renseignements au 03 26 86 05 72 ou par courriel sur jonglissimo.trac@fere.fr
Dimanche 15 mai, ateliers à partir de 14 heures au 30, rue de la Cerisaie.
3 Journée des enfants à l’hippodrome
Ce lundi 16 mai, l’hippodrome chouchoute les enfants à partir de 11 h 30. Entrée : 5 €, gratuit pour les moins de 18 ans. Animations sur place gratuites : un manège, une structure gonflable, un clown sculpteur de ballons, des mascottes, un atelier maquillage enfant, des baptêmes de poneys… et une centaine de cadeaux à gagner. Et bien évidemment huit courses au trot dès 12 h 05 !
La totalité du montant des entrées sera reversée à l’association Roseau qui soutient les enfants malades.
Lundi 16 mai à partir de 11 h 30 à l’hippodrome avenue Robert-Schuman.
Hier vers 19 h 30, de la fumée provoquée par des aliments oubliés sur le feu a intoxiqué une personne domiciliée place Maurice-Utrillo.
Désagréable surprise, jeudi matin, pour le propriétaire de cette auto.
Agrandir la photo |
Les voitures ne brûlent pas qu’à Neufchâtel ou à la Neuvillette (lire en page 7). Jeudi vers 0 h 30, une Peugeot 307 a été incendiée rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. Les flammes ont dégradé une Saxo, une C3 et une seconde 307.
Vendredi à 0 h 40, un scooter a pris feu près du stade Georges-Hébert à Orgeval, rue Danièle-Casanova.
Belote organisée par l’association Croix du sud, dimanche 15 mai à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.
Accueil de Loisirs - 3/12 ans, été 2016 : du 6 juillet au 26 août - maison de quartier Croix Rouge – Espace Billard.
Les inscriptions se feront à partir du mercredi 8 juin. Les parents sont invités à venir inscrire leur(s) enfant(s) au plus tôt, places limitées. Renseignements et inscriptions au secrétariat à l’espace Billard : 03 26 08 08 78. Club ados, 11-15 ans, été 2016 en juillet. Maison de quartier Croix-Rouge – Espace La Nacelle.
Renseignements et inscriptions au secrétariat à l’espace Billard : 03 26 08 08 78.
Sortie famille proposée par la maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau, au zoo Pairi Daiza en Belgique.
Samedi 28 mai. Tarifs : adultes (+12 ans), 12 € ; enfant (de 3 à 12 ans), 10 € ; enfant (de – de 3 ans) 7 €, adhésion obligatoire de 15 € à la maison de quartier.
Prévoir des vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter.
RDV sur le parking Bonaparte à 7 heures, retour vers 20 heures.
Inscription à l’Espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.
Renseignements au 03 26 36 03 50.
Karine Mazel-Noury attend les enfants ce matin à Laon-Zola.
Agrandir la photo |
1 Gommettes en goguette
Aujourd’hui à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar, de 10 à 18 heures. Accès gratuit. À l’origine de cette exposition, un projet ludique de Romain Gallissot, professeur des écoles, et Chamo, illustratrice : former un collectif d’illustrateurs pour inventer des exercices farfelus et drôles à réaliser avec les célèbres petits autocollants. L’exposition est accompagnée d’un atelier et d’une rencontre avec Romain Gallissot et Chamo.
2 Histoire autour d’un rêve
À la médiathèque Laon-Zola, 2 rue Neuvillette ; séance (gratuite) à 10h30, sur inscription au 03 26 47 79 41 : Moliba, théâtre d’objet conté et chanté autour d’un rêve d’Afrique, par Karine Mazel-Noury, pour les petits à partir de 18 mois et jusqu’à 3 ans. Pour voyager il faut imaginer : imaginer Sadio et Karamoko qui dansent sous la pluie, Eléphant et Rino qui se battent pour l’eau et bébé tortue qui refuse de quitter sa maman.
3 Tablette pour tous
À la bibliothèque du Chemin-Vert, place du 11-Novembre. Pour les 2-3 ans, Les p’tites applis, un atelier tablette pour les petits et leurs parents animé par les bibliothécaires : pour explorer avec ses petits doigts les multiples ressources offertes par le numérique et surtout, pour s’amuser ! De 16 à 18 heures, sur inscription au 03 26 49 06 52.
4 Conte chinois
À la bibliothèque Saint-Remi, esplanade des Capucins, à 15 heures, sur inscription au 03 26 85 11 34, conte chinois, pour tous à partir de 5 ans. Julie raconte : Sing le sage et l’hirondelle.
Jackie Lassaux lauréate du tournoi indoor du TC Côte des Blancs début avril. Archives
Agrandir la photo |
Dunkerque a gâché la fête dimanche. Pour son premier match de championnat national par équipe, en N4, le TC Côte des Blancs a subi la loi des Nordistes (1-5). Mais, la journée n’a pas été totalement perdue. Elle a confirmé une chose : le club tient une nº1 qui assure avec Jackie Lassaux (3/6). Et c’est précieux dans une lutte qui s’annonce acharnée pour le maintien. Acharnée ne veut pas dire perdue d’avance.
Sur le papier, les filles d’Avize/Le Mesnil sont menacées. Mais, sur les courts, elles promettent de la bagarre. Elles sont prêtes, à la sueur de leur front, à bousculer ce pronostic. C’est la promesse de Jackie Lassaux (3/6). La jeune fille n’est pas une inconnue à Avize puisqu’elle a remporté le tournoi indoor du club, en avril.
L’Ardennaise n’a donc pas tardé à justifier son statut. Dimanche, l’ancienne Sedanaise passée par la N2 avec les Rémoises de Géo-André a encore rentré son simple, en perfant à 2/6. La super-pioche s’était dessinée dès l’ouverture, le dimanche 1er mai. Jackie Lassaux (3/6) a perfé à 0, son classement il y a trois ans.
Sa régression au classement ne doit rien à une perte de compétitivité mais plutôt à un choix personnel. Passée par le centre d’entraînement du Creps, l’Ardennaise a aussi obtenu son brevet d’État à Reims pour s’orienter très tôt (19 ans) vers l’enseignement. Aujourd’hui, à 23 ans, elle anime les entraînements à Bogny-sur-Meuse et La Macérienne. Parce qu’il est difficile de concilier les matches pour soi et la préparation des autres, Jackie Lassaux a abandonné un classement par saison. Son engagement avec la Côte des Blancs sonne donc plutôt comme un retour sur le circuit. « J’ai choisi la Côte des Blancs parce que je connaissais déjà une joueuse (Julie Carré). J’ai sympathisé avec ce club qui est familial et convivial » , explique la recrue qui jouera souvent contre mieux classée qu’elle sur ces championnats par équipes. Une occasion de reprendre l’ascenseur ?
Vainqueur aussi en février du tournoi de Villeneuve Saint-Germain (Aisne), Jackie Lassaux ne calcule pas comme ça et préfère le collectif. « J’ai l’opportunité de rejouer des grosses joueuses. Cela ne m’était plus arrivé depuis deux ou trois ans. En plus, les matches se déroulent en extérieur, là où j’ai l’habitude de faire mes meilleures perfs mais je pense surtout à l’équipe. On a les moyens d’aller chercher le maintien. Je dois gagner mes matches pour les filles et pas que pour moi. » Pour l’instant, le contrat est rempli.
Philippe Launay
Hier matin, vers 5 heures, une voiture a été détruire dans un incendie rue Raoul-Dufy.
Les pompiers, alertés, sont intervenus rapidement pour éteindre le feu mais il ne restait pas grand-chose du véhicule après la propagation des flammes.
Rencontre de mamans. Mardi 10 mai, 17 mai et 24 mai, atelier préparation de la fête de quartier. De 9 à 11 heures.
Pour plus d’informations, Alexandra, Espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau, 03 26 36 03 50.
Fête du quartier Université, samedi 28 mai de 15 à 21 h 30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier Université et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard / La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements à l’Espace Billard : 03 26 08 08 78.
Sortie famille proposée par la maison de quartier Croix-Rouge, Espace Watteau, au zoo Pairi Daiza en Belgique.
Samedi 28 mai.
Tarifs : adultes (+12 ans), 12€ ; enfant (de 3 à 12 ans), 10 € ; enfant de – de 3 ans 7 €, adhésion obligatoire de 15 € à la maison de quartier.
Prévoir des vêtements adaptés à la météo ainsi que le repas du midi et le goûter.
RDV sur le parking Bonaparte à 7 heures, retour vers 20 heures.
Inscription à l’Espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau.
Renseignements au 03 26 36 03 50.
Belote organisée par l’association Croix du sud, dimanche 15 mai à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.
Grandes histoires pour petites oreilles « Les p’tites applis ». Il s’agit d’un atelier tablette pour les 2-3 ans et leurs parents. Les bibliothécaires vous proposent un moment privilégié pour découvrir en famille les applications dédiées aux plus jeunes : pour explorer avec ses petits doigts les multiples ressources offertes par le numérique et surtout, pour s’amuser ! Cela se passe à la bibliothèque du Chemin-Vert, le 11 mai de de 16 h 30 à 18 heures. Sur inscription au 03 26 49 06 52. Autres ateliers prévu le 21 mai à la fois à la médiathèque Laon-Zola mais aussi à celle de Croix-Rouge.
Fête du quartier Université, le samedi 28 mai de 15 heures à 21 h 30 organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements à l’Espace Billard, Tel. 03 26 08 08 78.
La dernière voiture incendiée de la série l’a été rue des Capucins, devant la cour d’appel, vers 3h45. M.D.
Agrandir la photo |
Une nouvelle série de feux de voitures a mobilisé les pompiers dans la nuit de samedi à dimanche, à Saint-Remi cette fois. Six véhicules ont été détruits.
Deux explosions, une « grosse » et une plus petite, ont troublé le sommeil de Marie Jacques, domiciliée rue du Châtelet à Reims, dans la nuit de samedi à dimanche. « Avec mon ami, on a regardé par la fenêtre. Mais on n’a rien vu, même pas entendu les pompiers. » Ce n’est qu’au petit matin, en promenant son chien, que cette riveraine du quartier Saint-Remi a découvert l’origine de sa frayeur nocturne : une voiture totalement carbonisée, rue Nicolas-Roland.
« Le pare-chocs était ouvert comme un chausson aux pommes », décrivait encore la jeune femme dans la matinée, surprise de trouver quelques minutes plus tard, sur le chemin de son travail, une nouvelle voiture brûlée. « Ça va faire deux ans que j’habite là, je n’ai jamais vu ça. » Un étonnement partagé par une autre habitante du quartier, postée devant la carcasse de la Peugeot 106 incendiée rue Nicolas-Roland. « Il y a bien quelques jeunes qui font le bazar dans le coin, mais il n’y a jamais eu de feux comme ça. » Ce sont, au total, six nouvelles voitures qui ont été détruites par les flammes, dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier.
Et comme dans la nuit de vendredi à samedi, au cours de laquelle cinq véhicules sont déjà partis en fumée, seuls ceux de marques Peugeot et Renault semblent avoir été visés. Car c’est bien le sentiment des policiers : ces feux n’auraient pas grand-chose d’accidentel… Une enquête est donc menée pour tenter d’identifier le ou les auteurs de cette nouvelle série, qui a débuté à 3 h 25, rue des Capucins. À hauteur du nº 87, une Renault Mégane a été détruite par le feu. Un Citroën Picasso a également fait les frais de cet incendie. Quatre minutes plus tard, rue Clovis-Chézel, encore une envolée de flammes, sur une Renault toujours. Puis nouvelle intervention des pompiers, à 3 h 35, pour éteindre la Peugeot 106 bleue, qui brûlait rue Nicolas-Roland. Dix minutes plus tard, une Renault Clio était incendiée rue Théodore-Dubois, en plein centre-ville, tandis que dans la foulée, une Laguna partait en fumée, rue des Capucins, devant la cour d’appel cette fois.
À noter qu’un peu plus tôt dans la nuit, à 2 h 30, dans le quartier Croix-du-Sud, un véhicule avait déjà été la proie des flammes rue Marie-Laurencin. La marque n’a pu être déterminée, les dégâts étant trop importants.
Marion Dardard
Caroline Girard et les Rémoises de Géo-André ont été sans pitié. François Nascimbeni
Agrandir la photo |
Si les promus ont connu la défaite hier, Cormontreuil et Géo-André, rompus au championnat national, ont facilement remporté leur match.
La deuxième journée des interclubs a connu des résultats conformes à la logique.
En effet, chez les messieurs, Cormontreuil a marqué des points importants pour son maintien en disposant aisément de Grande-Synthe (5-1) alors qu’en N4, Montmirail n’a rien pu faire face à la solide formation parisienne de Manin (4-2).
Du côté des dames, en N4, le TC Géo-André s’est baladé face à la très faible équipe DZ Gémenos qui est déjà condamnée à la relégation (6-9).
Quant aux filles de la Côte des Blancs, elles ont dû s’incliner au centre de Ligue face aux homogènes dunkerquoises sur un score toutefois sévère (5-1) puisqu’elles sont passées tout près du score de parité…
Enfin, en N1B, le Reims Europe Club n’a pas eu à forcer son talent puisque Sarcelles est forfait général !
Prochain tour dans deux semaines (enchaînement de journées trois week-ends de suite). En N1B dames, le Reims Europe recevra les Drômoises de Pierrelatte alors que Géo-André et la Côte des Blancs, en DN4, iront respectivement à Seloncourt et Dijon.
Chez les garçons, Cormontreuil recevra Villiers-le-Bel en N3 alors que lr promu montmiraillais ira à Plaisir (Yvelines), en N4.
Cormontreuil. – Cormontreuil TC bat Grande-Synthe tennis 5-1.
Van Der Linden (- 15, CTC) bat A. Lamant (1/6) 6-4, 6-2 ; Visy (0, CTC) bat Lagrange (1/6) 6-1, 6-0 ; Jolly (3/6, CTC) bat M. Lamant (2/6) 6-3, 6-2 ; Fournier (2/6) bat Deglave (3/6, CTC) 6-3, 0-6, 7-5 ; Van Der Linden–Visy battent A. Lamant–Lagrange 3-6, 7-5, 1-0 (10/6) ; Jolly–Deglave battent M. Lamant – Fournier 7-6, 6-4.
Paris. – Amicale Manin Sport Paris Est bat TC Montmirail 4-2.
D’Amico (0) bat Jonasz (1/6, Montmirail) 6-3, 7-5 ; Carlotti (2/6) bat Boulard (4/6, Montmirail) 6-0, 6-1 ; Triquenot (4/6, Montmirail) bat Ursule (3/6) 6-1, 6-7, 6-4 ; Losque (3/6) bat Doffemont (5/6, Montmirail) 6-0, 6-4 ; Boulard–Jonasz battent d’Amico–Boualem (1/6) 7-6, 5-7, 1-0 ; Carlotti–Ursule battent Triquenot–Doffemont 7-6, 6-1.
Reims. – TC Géo-André bat OMT Gémenos 6-0.
Noëmie Bellott (1/6, Géo-André) bat Justine Pisano (15/1) 6-0, 6-0 ; Maéva Spooner (3/6, Géo-André) bat Julie Maurin (15/4) 6-0, 6-1 ; Caroline Girard (4/6, Géo-André) bat Anne Coyne (15/5) 6-2, 6-1 ; Mathilde Sarcelet (4/6, Géo-André) bat Carine Tabuteau (30) 6-0, 6-1 ; Noémie Bellott–Caroline Girard battent Justine Pisano–Julie Maurin 6-2, 6-1 ; Maéva Spooner–Mathilde Sarcelet battent Anne Coyne–Carine Tabuteau 6-2, 6-0.
Reims. – Dunkerque bat TC de la Côte des Blancs 5-1.
Jackie Lassaux (3/6, TCCB) bat Delphine Moufid (2/6) 6-3, 6-3 ; Élodie Martinache (4/6) bat Ketty Koniushok (5/6, TCCB) 6-3, 6-3 ; Charlotte Niay (4/6) bat Julie Carré (15/2, TCCB) 6-0, 6-1 ; Sarah Oubal (4/6) bat Stéphanie Hennepeaux (15/3, TCCB) 1-6, 6-3, 6-4 ; Delphine Moufid–Sarah Oubal battent Jackie Lassaux–Ketty Koniushok 5-7, 7-5, 1-0 ; Charlotte Niay–Élodie Martinache battent Julie Carré–Stéphanie Hennepeaux 6-2, 6-2.
Les flammes ont laissé s’échapper une épaisse fumée noire.
Agrandir la photo |
Les sapeurs-pompiers rémois ont été appelés pour éteindre une voiture en feu, hier, peu avant 18 heures, à hauteur de l’arrêt de tramway Campus-Croix-Rouge.
Cet incendie n’a fait aucun blessé.
La police et le déminage sont intervenus mercredi soir devant l’école Blanche-Cavarrot, au quartier Croix-Rouge, après la découverte d’une valise à roulettes déposée contre la grille de l’établissement. Alertées à 21 h 30, les autorités ont établi un périmètre de sécurité, sans évacuation car il ne recouvrait pas les habitations.
Les démineurs de la sécurité civile de Châlons-en-Champagne ont fait exploser la valise après l’avoir radiographiée pour s’assurer qu’elle ne contenait aucun objet potentiellement dangereux.
À l’intérieur, seulement une sacoche qui était vide. Le dispositif a été levé vers 23 heures. La police ignore si ce bagage a été déposé contre la grille de l’école par négligence ou malveillance.
Le conseil municipal, lundi, fut l’occasion aussi d’évoquer la construction de nouveaux logements, la ville se portant garant dans 7 dossiers d’emprunts immobiliers.
Le Foyer Rémois va ainsi créer 11 logements, rue Lanson, 38 logements rue de la Ferme-des-Anglais, 2 logements au 6-8 rue Marteau.
De son côté, Plurial Novilia souhaite entreprendre « la résidentialisation » à Croix-Rouge, de 441 logements réhabilités et situés 1 à 13 place Fragonard, 10-12-24 place Ingres et 20 esplanade Cézanne. Cet organisme logeur va aussi construire 39 logements au 412 avenue de Laon et entame une amélioration de logement au 32 rue Marcelle Loiseau et a indiqué vouloir se porter acquéreur de 16 logements au 2 rue des Courtes-Martin.
De g. à d. : Mathilde Sarcelet, Caroline Girard, Maëva Spooner, Julie Baillif et Noémie Bellott.
Agrandir la photo |
Le TC Géo-André Reims accueille ce week-end l’OMT Gémenos. Encore heureux ! Imaginez qu’il ait eu à se rendre dans les Bouches-du-Rhône, lui qui sort d’une sortie à Narbonne et qu’un périple à Monte-Carlo attend en conclusion de cette campagne 2016 d’Interclubs dames DN4… « Les filles sont contentes car cela fait de beaux déplacements. Surtout le dernier, au mois de juin (le 5) , à Monaco. Mon meilleur ami, Guillaume Couillard, qui est rémois, bosse là-bas depuis quinze ans » , indique Geoffrey Alessio, le capitaine du TCGA. « Malheureusement » , enchaîne-t-il, le Monégasque d’adoption sera « à Angers ce dimanche-là » . La perspective de se produire sur le Rocher, là-même où a lieu « le Masters 1 000 » , n’en demeure pas moins « sympa » .
Les voyages forment la jeunesse, dit-on. Dans l’Aude, les demoiselles de la Marne ont dû, en plus de leurs hôtesses du TC Saint-Georges, affronter la tramontane. « Nous avons eu droit, le samedi à l’échauffement comme le lendemain en match, à un vent soufflant à un bon 80-90 km/h. Les Narbonnaises ont l’habitude de jouer dans de telles conditions. Chez elles, tout se déroule en extérieur. Du reste, pour trouver un court couvert où se replier en cas de pluie, il faut faire cinquante kilomètres » , rapporte Geoffrey Alessio.
« Du coup, bien qu’étant favoris sur le papier en l’absence de leur -4/6, nous avons perdu » (4-2), regrette le technicien, évoquant notamment la défaite de « notre n° 1 (Noémie Bellott, 1/6) , 6-4, 7-6 avec balle de set dans le deuxième, contre une fille (1/6 elle aussi) inférieure en qualité tennistique pure ». Malgré tout, « nous sommes à 2-2 après les simples » , fait-il remarquer.
« Le souci, c’est ce que nous n’avons que des jeunes. Pour toutes, sauf Maëva Spooner (3/6) , qui a déjà été 2/6, il s’agit de leur meilleur classement. » Cette dernière a eu affaire à « une ancienne -15, Florence Fleury (4/6) , contre qui elle a fait ce qu’elle a pu. Caroline Girard (4/6) l’a emporté logiquement, en deux petites manches. Et Mathilde Sarcelet (4/6) a gagné 7-6 au troisième face à une ex-2/6 (aujourd’hui 5/6) dans le match phare de la journée ».
La faiblesse de Géo-André est donc aussi sa force, et vice versa. « Dans l’ordre, on a 12 ans (Sarcelet) , 15 ans (Bellott, Girard et Julie Baillif, classée 15) et 18 ans (Spooner) », énumère Alessio. Dans la course au maintien, qui constitue « notre objectif » , cette carte jeunes pourrait être un atout maître. D’autant que « nos différents adversaires semblent moins redoutables que prévu ».
Sylvain Mourroz
Le TCGA est reparti en division nationale à la faveur d’un repêchage. « En Nationale 4, les deux premiers de poule montent et les deux derniers descendent en compagnie des plus mauvais quatrièmes » , note Geoffrey Alessio. Or, ses protégées s’étaient précisément classées 4 es en 2015. « Nous avons donc été reversés en championnat régional. Nous faisions alors un peu la tête » , et pour cause : « L’équipe est composée de filles qui s’entraînent quasiment tous les jours, étant en sport-études, voire déscolarisées. » . Mais la fin de printemps maussade allait laisser place à un début d’automne radieux. « En octobre-novembre, nous avons reçu un mail de la Fédération française nous demandant si nous voulions participer aux Championnats de France parce qu’il y avait eu un désistement. Comme nous étions le meilleur des sept clubs relégués, c’est le nôtre qui a été contacté. Nous avons dit oui de suite. » L’équipe dont Reims pallie le forfait appartenait à « une poule du Sud » , raison pour laquelle Géo-André doit renvoyer les balles de Languedociennes, de Provençales, d’Azuréennes et d’Auvergnates (Montferrand). Un environnement, du coup, « quelque peu exotique » , dixit le coach.
(2 e journée). - Féminines DN1B, poule A : REIMS EUROPE CLUB exempt (Sarcelles forfait général). DN4, poule A : TC GÉO-ANDRÉ REIMS - Gémenos ; poule D : TC CÔTE DES BLANCS - Dunkerque. Masculins DN3, poule B : CORMONTREUIL TC - Grande-Synthe. DN4, poule K : Paris-Est - TC MONTMIRAIL.
Exposition : « Des Hommes », photographies de Constance Brown. Photos grands format, mêlées de coupures de journaux et textes de réfugiés rencontrés, cette exposition réalisée par une étudiante de Sciences Po Reims est un réel reportage sur la « jungle » de Calais, tout en sensibilité et en humanité.
Jusqu’au 11 mai au restaurant universitaire du Campus Croix Rouge aux heures d’ouverture.
Gratuit.
Swim Center, 1 er réseau de club aquatique en France, vient d’ouvrir au 24, rue Pierre-Taittinger, avec à sa tête Angélique Drouot.
Ce joli centre propose une salle fitness pour des activités physiques adaptées aux besoins et attentes de chacun. Le coaching est réalisé par deux professeurs d’éducation physique, Richard et Raphaël Bellezza.
Une piscine à 31 degrés permet remise en forme et activités aquatiques. Des cours de différents niveaux sont proposés ainsi que de l’aqua-vélo et un circuit training aquatique (boxing, nage à contre-courant, trampoline…).
Et une large place est faite aux activités à destination des bébés à partir de 7 mois jusqu’au perfectionnement des plus grands.
Ouvert du lundi au samedi de 9 à 20 heures. www.swimcenter.fr ou 03 26 61 10 28.
Des présidents d’autres associations patriotiques étaient présents à l’assemblée.
Agrandir la photo |
Présidée par Camille Mangin, l’association rémoise des Membres de la Légion d’honneur a tenu son assemblée générale.
Parmi les événements notables de l’année écoulée, le cycle de conférences a connu un beau succès, tout comme le voyage organisé à Fontainebleau avec des lauréats du concours 2015 des 10 mots de la langue française. À noter que récemment la remise des récompenses aux participants à ce concours organisé localement depuis 2005 par les membres de la Légion d’honneur a été intégrée à une journée dédiée à la francophonie à l’hôtel de ville de Reims.
Il a été rappelé par ailleurs que, avec leurs drapeaux respectifs, les légionnaires rémois sont régulièrement aux côtés des autres associations patriotiques pour toutes les manifestations officielles.
Nicole Bauchet a pour sa part rapporté les actions de solidarité effectuées envers les membres âgés ou souffrants : visites et soutien moral peuvent être proposés aux personnes qui le souhaitent.
Élisabeth Monlibert, responsable départementale de la fondation Un avenir ensemble, a fait une communication sur cette opération qui, à l’initiative de la grande chancellerie de la Légion d’honneur, apporte un soutien aux jeunes dans leur scolarité et leurs études. Le principe repose sur un binôme : un parrain légionnaire accompagne un filleul pour l’aider à augmenter ses chances de réussite. Des informations sur ce dispositif seront en particulier données prochainement au sein du lycée Arago de Reims.
Parmi les projets, un déplacement est annoncé pour le 12 mai, en direction de Valmy et de Sainte-Menehould. Un concert donné par la Maîtrise de la cathédrale de Reims est aussi prévu le 14 octobre en la basilique Saint Remi.
Atelier pratique à la médiathèque Croix-Rouge sur les sites internet utiles au quotidien, mardi 10 et mercredi 11 mai, à 9 h 30.
Internet facilite le quotidien grâce aux services mis en ligne par de nombreuses institutions comme les Impôts, la Caisse d’allocations familiales, Ameli…
L’équipe de la médiathèque sera là pour vous sensibiliser à ces outils.
Atelier gratuit de deux heures, sur inscription au 03 26 35 68 40.
Forum des métiers proposé par le CESI campus de Reims, samedi 21 mai de 10 à 17 heures, 7 bis, avenue Robert-Schuman.
Cinq domaines de formation : management, informatique et multimédia, ressources humaines, qualité sécurité environnement, bâtiment et travaux publics.
Venez échanger avec les entreprises de la région et découvrir des métiers du Bac au Bac +5.
Ouvert à tous.
Désormais, tous les TER Reims-Epernay s’arrêtent à Franchet-d’Espèrey (photo), Maison-blanche et Rilly. Remi Wafflart
Agrandir la photo |
Soucieuse de rendre son offre plus lisible, la SNCF a décidé de faire arrêter tous ses TER entre Reims et Épernay à Maison-blanche, Franchet-d’Espèrey et Rilly-la-Montagne.
Pas facile pour le train de concurrencer la voiture. Sur l’axe Reims-Épernay par exemple, la SNCF a fait ses calculs : chaque semaine, ce sont 60 000 voyageurs qui sont recensés dans les deux sens. « Et nos TER ne transportent actuellement que 10 % de ce flux », indique la directrice régionale adjointe de la grande maison cheminote Maria Harti. La voiture se taille la part du lion avec quelque 80 % des déplacements. Comment tenter de grignoter des parts de ce marché ? « En rendant notre offre plus lisible », répond notamment la responsable ferroviaire. Ce souci de lisibilité s’est traduit depuis le début du mois d’avril par la systématisation des arrêts aux gares intermédiaires : Maison-blanche, Franchet-d’Espèrey et Rilly-la-Montagne. Désormais, tous les trains s’y arrêtent, l’usager n’a plus à se poser la question. « Cela fait que nous passons de 19 à 36 arrêts par jour de semaine à Rilly par exemple, précise Mme Harti, de 24 à 36 pour Maison-blanche, de 14 à 36 pour Franchet. »
La directrice adjointe y voit non seulement un gain en clarté, mais aussi une économie de temps pour certains usagers : « Cela évite aux Rémois qui habitent au sud de Reims de monter jusqu’au centre s’ils veulent se rendre à Épernay ; et dans l’autre sens, cela évite aux Sparnaciens qui ont à faire au sud de Reims, au CHU par exemple, ou à la fac de Croix-Rouge, de monter jusqu’au centre pour redescendre ensuite. » La contrepartie, logique, c’est toutefois que le temps de parcours est systématiquement augmenté de 7 minutes entre les deux extrémités.
Dans sa réflexion, entamée depuis un an, la SNCF s’est aussi mise à l’écoute des remontées de terrain : « Quelques demandes d’ajustement sont apparues, indique notre interlocutrice ; par exemple, il apparaît qu’un train s’arrête pile à 17 heures à Maison-blanche. Pour ceux qui quittent le travail à 17 heures, c’est forcément trop juste pour pouvoir le prendre. Ou bien un train arrive à Épernay à 8 h 59 ; là encore, c’est trop juste pour ceux qui commencent leur travail à 9 heures. » Des rectifications en conséquence doivent intervenir au 1 er juillet.
La maison cheminote a donc bien conscience que sa nouvelle offre est encore perfectible. Mais surtout, que les atouts de son offre restent encore largement méconnus. Notamment le faible coût que représente le train quand on choisit un abonnement annuel par exemple : toujours pour les trajets Reims-Épernay, c’est même moins cher qu’un covoiturage (0,76 euro le trajet) ! Un argument pas négligeable dans la course contre la voiture…
Antoine Pardessus
Hier midi, une odeur de brûlé s’est dégagée d’un appartement de la rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge, tandis que le détecteur de fumée se faisait entendre.
Les pompiers ont découvert des aliments oubliés sur le feu.
Fête du quartier Université, le samedi 28 mai de 15 heures à 21 h 30, organisée par les habitants, les associations, les partenaires du quartier et l’équipe de la Maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard/La Nacelle, sur le parking de l’espace Billard.
Renseignements à l’Espace Billard au 03 26 08 08 78.
D’autres feux de voiture ont eu lieu : dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit et demi, rue de Nice, une Audi A4 s’est embrasée, transmettant les flammes à deux autres voitures.
Dimanche vers 5 h 30, une Ford Fiesta subissait le même sort dans l’allée Edgar-Degas (quartier Croix-Rouge).
Rencontre philosophique avec Didier Martz sur le thème de la paresse, à 14 heures à la maison de quartier Espace Billard.
Renseignements : Maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard, Catherine Pierrejean au 03 26 08 08 78.
Entrée libre.
Se balader sur la voie publique avec de la résine de cannabis dans les poches n’est pas une bonne idée. Plusieurs personnes en ont encore fait l’expérience ces jours derniers.
Lors d’un contrôle rue Pierre-Taittinger, au quartier Croix-Rouge, un quadragénaire s’est fait prendre avec 12,5 grammes de résine. Placé en garde à vue, il n’a pu que reconnaître la détention, indiquant aux policiers qu’il venait juste d’acheter le morceau en cet endroit du quartier connu pour être un important lieu de vente. L’homme a fait l’objet d’une composition pénale : il devra participer à un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants.
Plus tard ce même jour, peu avant 20 heures, c’est route de Cernay, sur le parking de l’hypermarché, qu’une nouvelle prise a été réalisée par les policiers. Intrigués par quatre individus occupés à faire du grabuge sous l’abri à chariots, ils ont décidé de les contrôler. L’un d’eux, âgé de 18 ans, a été trouvé porteur de 11 grammes de résine de cannabis. Aux fonctionnaires, il a indiqué qu’il en consommait depuis deux semaines et qu’il avait acheté la drogue l’après-midi même à un homme qu’il ne connaissait pas contre 50 euros, en vue de faire la fête dans la soirée.
Sa présence à la sauterie a été annulée. Elle était déjà terminée quand il fut autorisé à quitter le commissariat avec une convocation en justice.
Autre saisie : quatre grammes de résine sur un passant contrôlé boulevard Wilson. Il détenait également un poing américain. Le parquet a décidé de le sanctionner par une amende de 200 euros.
Les Rémoises de l’Europe Club avec leur coach, Frédéric Chauvin.
Agrandir la photo |
Pour l’ouverture des Interclubs Nationaux, les équipes champenoises ont enregistré des résultats plutôt positifs. Ainsi, chez les dames, en N1B, l’Europe Club est passé tout près de l’exploit face à Châteauroux. Avec trois grosses « perfs » à la clé, les Rémoises menaient en effet 3-1 à l’issue des simples mais les Castelroussines, plus expérimentées, ont mieux géré les doubles pour partager finalement les points (3-3). Reste que ce point engrangé peut tout simplement être considéré comme un bonus pour le maintien.
En N4, les Rémoises du TC Géo-André et les promues du TC de la Côte des Blancs se sont inclinés 4-2 à l’extérieur mais sont passés tout près du match nul. De bon augure pour la suite… Du côté des messieurs, en N3, Cormontreuil s’est logiquement incliné à Beauvais (5-1) et sa colonie espagnole alors qu’en N4 le promu Montmirail s’est employé pour faire match nul avec le SMEC de Metz emmené par l’ancien Cormontreuillois Jonathan Laubut (3-3).
Bernard Sivade
REIMS. - Reims Europe Club et Châteauroux 3-3. Marie MENACER (-4/6) bat Rocio De La Torre (n°32) 6-3, 6-2 ; Victoire DELATTRE (2/6) bat Magalie Girard (-15) 6-1, 6-4 ; Chloé Cirotte (-2/6) bat Margot CREMONT (3/6), 6-4, 6-2 ; Nathalie MOHN (3/6) bat Ana Jikia (-2/6) 7-5, 6-0. De La Torre - Jikia battent MENACER - MOHN, 6-4, 6-2 ; M. Girard - Cirotte battent DELATTRE - CREMONT, 6-3, 7-6.
NARBONNE. - TC Narbonne bat TC Reims Géo-André 4-2. Jasmine Skhiri (1/6) bat Noemie BELLOTT (1/6), 6-4, 7-6 ; Florence Fleury (4/6) bat Maêva SPOONER (3/6), 7-5, 6-1 ; Caroline GIRARD (4/6) bat Lou Cames (4/6) 6-0, 6-2 ; Mathilde SARCELET (4/6) bat Perrine Fleury (5/6) 1-6, 6-3, 7-6. Skhiri - Halemai (5/6) battent SPOONER - C. GIRARD, 6-1, 1-6, 1-0 ; F. Fleury - P. Fleury battent BELLOTT - Julie BAILLIF (15), 6-4, 6-1. Merlebach.- Freyming Merlebach bat TC Côte des Blancs : 4-2.
BEAUVAIS. – Beauvais Oise Tennis bat Cormontreuil TC 5-1. Espercia Omedas (-4/6) bat VAN DER LINDEn (-15), 6-3, 7-6 ; Valls Campos (-2/6) bat VISY (0) 7-6, 6-2 ; Garcia Gimeno (-2/6) bat DEGLAVE (3/6), 6-1, 6-0 ; Bardoux (0) bat PUSSET (4/6), 6-2, 6-4. VAN DER LINDEN - VISY battent Espercia Omedas - Valls Campos, 6-7, 7-5, 1-0 ; Garcia Gimeno - Bardoux battent DEGLAVE - PUSSET 6-2, 6-2.
MONTMIRAIL. – TC Montmirail et SMEC Metz 3-3. Ask (-2/6) bat JONASZ (1/6) 6-2, 6-2 ; Laubut (1/6) bat TRIQUENOT (4/6) 6-4, 6-4 ; BOULARD (4/6) bat Taite (5/6), 7-5, 3-6, 7-6 ; DOFFÉMONT (5/6) bat Butryn (5/6), 6-2, 6-3. Ask - Taite battent JONASZ - BOULARD, 6-4, 6-2 ; TRIQUENOT - DOFFÉMONT battent Laubut - Butryn 6-1, 6-4.
Rencontre philosophique avec Didier Martz sur le thème de la paresse lundi 2 mai à 14 heures à la maison de quartier Espace Billard.
Renseignements : Maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard, Catherine Peirrejean au 03 26 08 08 78.
Entrée libre.
REIMS
26, rue de Pontgivart : T2 au 2e ét., 48,71 m² env., cave n° 75, DPE : D, 84.000 e, réf. ER.11786.
15, rue André Cauras : T4 au 5e ét., 81,91 m² env., parking, lot 141-160, DPE en cours, 147.300 e, réf. ER.13334.
4, rue Chanzy : T3 au 1er ét., cave n° 7, DPE : E, 149.500 e, réf. ER.15373.
3, esplanade Remi Pellot : T3 au 4e ét., 72,03 m² env., garage, lot 118-227, DPE en cours, 130.500 e, réf. ER.13355.
14, rue Maryse Bastié : T2 au 6e ét., 45,53 m², cave n° 54, DPE : D, 72.000 e, réf. ER.06303.
1, esplanade Remi Pellot : T3 au 3e ét., 72,03 m² env., lot 130, DPE en cours, 128.400 e, réf. ER.13343.
3, rue Magellan : T3 au 4e ét., 60,49 m² env., cave, lot 110-79, DPE en cours, 75.000 e, réf. ER.06782.
17, rue Alphonse Daudet : T5 au 2e ét., 90,72 m² env., cave, parking, lot 1471-1474-1172, DPE en cours, 148.900 e, réf. ER.11103.
TINQUEUX
5, rue Jean Nicolas Sureau : T5 au 2e ét., 78,55 m² env., cave n° 10, lot 46-60, DPE en cours, 126.700 e, réf. ER.01912.
PLEURS
64, rue du Docteur Choquart : T4, 82,17 m² env., DPE en cours, 94.500 e, réf. ER.66305.
Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale, réservées pendant 2 mois aux locataires PLURIAL NOVILIA (à compter de la date de parution).
Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires PLURIAL NOVILIA.
Renseignements : REIMS : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97- AUTRES : 07.86.50.25.49.
Les « Européennes » version 2015 avec leur capitaine Frédéric Chauvin. François Nascimbeni
Agrandir la photo |
Les filles du Reims Europe Club vont défendre leur place en DN1B. Elles ont quatre dimanches pour réussir dans leur entreprise.
C’est le lot de la plupart des formations participant aux Interclubs dans les hautes divisions nationales : les membres, dispersés, sont réunis uniquement les jours de match. Ainsi n’y aura-t-il eu « aucun entraînement d’équipe » pour les Rémoises de l’Europe Club en dehors de l’heure, « entre 18 et 19 » aujourd’hui, durant laquelle elles doivent « taper la balle ensemble » sur les terrains en résine de la rue de l’Escaut, avant de laisser la place à leurs visiteuses castelroussines.
« L’Italienne (Claudia Giovine, nº 22) ne vient que pour la rencontre. Marie Ménacer (-4/6) passe son diplôme d’État à Lille et vit à Charleville-Mézières. Clémence Krug (2/6) est aux États-Unis (en tennis-études) et ne nous rejoindra, au mieux, que deux week-ends. Victoire Delattre (2/6) est une nouvelle, elle habite à Valenciennes » , détaille Frédéric Chauvin, le capitaine des « Européennes ».
« Margot Crémont (3/6) était classée 0 il y a quatre ans, elle en a 20. Et Nathalie Mohn (3/6) fut –30 à 16, 17 ans. » Cette dernière, qui « va faire son retour à la compétition en simple » , indique le technicien, « joue au niveau négatif sans problème » .
Nathalie Mohn reste, en effet, une valeur sûre. « La saison dernière, j’avais fait les doubles et je n’étais pas partie sur deux des matches. » La campagne 2016 par équipe, où « nous chercherons à nous maintenir en premier lieu » , coïncide avec un objectif plus personnel : « J’ai envie de refaire des matches pour remonter au classement parce que ça fait cinq, six ans que je ne joue plus. J’ai arrêté précipitamment. À la base, j’ai eu une blessure à une cheville, que j’ai traînée. Il m’était alors impossible d’enchaîner les parties. J’en ai donc profité pour passer le diplôme d’État afin de devenir entraîneur. » . Mais pas question pour la jeune femme de 24 ans de brusquer les choses. « Je vais essayer de rejouer à peu près jusqu’en août, on verra ensuite. Il s’agit de reprendre petit à petit. Si ça remarche bien, pourquoi pas essayer de jouer un peu plus sérieusement… »
Cette année, la concurrence a particulièrement fière allure dans la poule A de DN1B. Les adversaires de Reims « ont beaucoup de numérotées ; encore faut-il qu’elles soient toutes là » , fait remarquer Nathalie Mohn. La défection de Sarcelles, forfait général quelques jours avant les premiers échanges à Pierrelatte, « nous enlève une épine du pied puisque, du coup, nous n’avons plus qu’un match à gagner » . Pour éviter la cinquième place.
SYLVAIN MOURROZ
Débarrassé, en la « personne » de Sarcelles, de « l’équipe la plus forte de la poule sur le papier » , selon Frédéric Chauvin ( « J’ai entendu dire que le club connaissait des difficultés financières » ), Reims gagne un déplacement, qui était programmé le 8 mai pour le compte de la 2 e journée, mais aussi et surtout quelques pourcents de chances de ne pas tomber en DN2. « Il n’y a plus qu’une descente », observe le capitaine de l’Europe, dont les protégées vont « essayer de remporter un match ou deux » . Et s’il parle d’un groupe « injouable », c’est parce que Châteauroux a dans ses rangs « les n os 27 et 32, une -15 et une -2/6 », Pierrelatte « les n os 51 et 56, une -2/6 et une 2/6 » , Saint-Omer « les n os 37 et 54, une -15 et une 0 » , et Montfermeil « les n os 11 et 30, une -15 et une -2/6 » .
DN1B, poule A
REIMS EUROPE CLUB. -
Effectif : Claudia Giovine (Ita, n° 22), Marie Ménacer (-4/6), Clémence Krug (2/6), Victoire Delattre (2/6), Nathalie Mohn (3/6), Margot Crémont (3/6), Amélie Zarev (4/6), Lisa-Marie Habert (4/6), Muriel Legué (15), Anne-Sophie Renard (15/3). Capitaine : Frédéric Chauvin. Calendrier : contre
Châteauroux (demain), contre Pierrelatte (22 mai), contre Saint-Omer (29 mai), à Montfermeil (5 juin).
DN4, poule A
TC GÉO-ANDRÉ REIMS. -
Effectif : Noémie Bellott (1/6), Maëva Spooner (3/6), Caroline Girard (4/6),
Mathilde Sarcelet (4/6), Julie Baillif (15), Elvire Prault (15/1), Lucie Grygielski (15/1), Amélie Lamothe (15/1), Anne-Laure Le Flohic (15/2), Claire Ludot (15/5). Capitaine : Geoffrey Alessio. Calendrier : à Narbonne (demain), contre Gémenos (8 mai), à Seloncourt (22 mai), contre Clermont-Ferrand (29 mai), à Monte-Carlo (5 juin).
DN4, poule D
TC CÔTE DES BLANCS. -
Effectif : Jackie Lassaux (3/6), Ketty Koniushok (5/6), Julie Carré (15/2),
Stéphanie Hennepeaux (15/3), Soline Bérèche (15/4), Emmanuelle Rouyer (15/5), Sophie Larmandier (30), Isabelle Pichouron (30/1), Marie-Claude Descotes (30/1), Gwenaëlle van Melle (40). Capitaine : Jean-Pierre Dast. Calendrier : à Freyming-Merlebach (demain), contre Dunkerque (8 mai), à Dijon (22 mai), à Grenoble (29 mai), contre Besançon (5 juin).
DN3, poule B
CORMONTREUIL TC. -
Effectif : Lennert van der Linden (P-B, -15), Constant de la Bassetière (-4/6),
Thibaut Visy (0), Manuel Soumet (2/6), Jean-Charles Robert (2/6), Sébastien Jolly (3/6), Thibault Deglave (3/6), Cyril Pusset (4/6), Omar Charai (Mar, 5/6), Amaury Bylicki (5/6). Capitaine : Omar Charai. Calendrier : à Beauvais (demain), contre Grande-Synthe (8 mai), contre Villiers-le-Bel (22 mai), à Montrouge (29 mai), contre Saint-Aubin-lès-Elbeuf (5 juin).
DN4, poule K
TC Montmirail. -
Effectif : Nicolas Jonasz (1/6), Tony Triquenot (4/6), Victorien Boulard (4/6),
Sébastien Doffémont (5/6), Thomas Delaballe (15), Arthur Assailly (15), Sébastien Miara (15/1), Bruno Quérian (15/1), Philippe Noël (15/1), Kamel Harad (15/2). Capitaine : Kamel Harad. Calendrier : contre Metz (demain), à Paris-Est (8 mai), à Plaisir (22 mai), contre Royan (29 mai), à Limoges (5 juin).
Rencontre philosophique avec Didier Martz sur le thème de la paresse lundi 2 mai à 14 heures à la maison de quartier Espace Billard.
Renseignements : Maison de quartier Croix-Rouge Espace Billard, Catherine Peirrejean au 03 26 08 08 78.
Entrée libre.
Deux enfants ont été renversés par des voitures, mercredi à Reims. Le premier accident s’est produit peu avant 16 heures, avenue François-Mauriac.
Âgé de sept ans, un bambin a traversé en courant, à une dizaine de mètres du passage piéton. Le conducteur d’une Opel qui circulait vers Bezannes n’a pu l’éviter.
Le garçon s’est relevé indemne, mais très choqué.
En début de soirée, vers 18 heures, une fillette de quatre ans a échappé à la vigilance de sa famille rue Arlette-Rémia-Coudron, au quartier Courlancy. Projetée à terre par une voiture alors qu’elle traversait toute seule sur le passage, l’enfant souffre d’ecchymoses et d’un traumatisme crânien. Son état de santé n’inspire cependant pas d’inquiétude.
Mercredi vers 19 h 30, une personne a été légèrement intoxiquée lors d’un feu d’appartement esplanade Eisenhower, au n º 21 (notre précédente édition). L’incendie est d’origine domestique : c’est un enfant de trois ans qui a mis le feu à un matelas en manipulant un allume-gaz.
L’appartement est partiellement calciné. Ses quatre occupants vont être provisoirement hébergés dans la famille.
Lors du sinistre, une conduite a cédé, provoquant un dégât des eaux dans un autre logement.