Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mars 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170331a
DEMAIN : Sports en Part’âges Avec Cultur’Jeunes.

- De 9 à 12 heures, au gymnase Léo-Borgniet : taekwondo, judo, full-contact.
- Au local de l’association Étoile-Croix-du-Sud, 5, avenue Léon-Blum : zumba, gym douce, et step.
- De 12 heures à 13 h 30, show de breakdance avec le groupe Footzbeul sur le parvis, face à Cultur’Jeunes, 42, avenue Bonaparte.

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l’union 170329b
Education : Au lycée Joliot-Curie, l’apprentissage 4.0

Au lycée Joliot-Curie, les élèves utilisent ordinateurs et portables pour assimiler leurs cours. Hervé Oudin
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“C’est une façon de mettre l’élève au travail autrement, de le rendre acteur de son parcours” Christophe Georges, proviseur
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REIMS Le lycée Joliot-Curie fera partie des établissements pilotes pour le numérique, dès la rentrée 2017. Mais certaines classes se sont déjà lancées.

Avant même d’entrer dans la classe, on les entend crier et rire : les élèves de 1 re Vente du lycée Joliot-Curie sont en plein travail. Professeur et élèves, hilares, révisent ensemble la séance qu’ils viennent de voir. Sous forme de QCM interactif, reliés par téléphone ou ordinateur, les élèves tentent de répondre au plus vite aux questions posées. En lieu et place du tableau, le rétroprojecteur fait état du classement. Les vannes fusent. La leçon est apprise. « Ça marche mieux que les leçons. Sous forme de jeu, ça donne plus envie » , explique Anaïs.

En cours, c’en est fini de celui qui lève la main pour donner sa réponse, tous les élèves peuvent jouer en direct et ensemble. Stimuler l’esprit de concurrence, sous une forme ludique, fait partie de la pédagogie : « T ous ces jeunes se destinent à une carrière de représentants commerciaux » , rappelle leur professeur, Hakim Kabouya. Quand ils sortiront du lycée, ils auront au moins ces deux atouts pour eux : une expertise en informatique, et une aisance dans un milieu très concurrentiel.

Tout en un seul outil

Le lycée Joliot-Curie fait partie des 50 établissements pilotes pour le numérique de la région Grand Est, mais il a déjà une longueur d’avance. Et si, à ce stade, l’expérience n’est pas totalement déployée dans l’établissement – elle le sera à la rentrée 2017 –, ses prémices semblent enthousiasmer tout le monde. Dès septembre, les lourds manuels scolaires seront remplacés par un seul et même outil : ordinateur, tablette ou téléphone. Ainsi, plus de livre oublié ! Autre atout : l’élève peut se connecter à ses cours où bon lui semble, le professeur peut annoter des documents à distance. Le numérique contribue à mettre en œuvre des priorités affichées par l’Éducation Nationale, telles que la différenciation des parcours, l’individualisation pédagogique et la lutte contre le décrochage scolaire.

Christophe Georges, proviseur, ne cache pas son enthousiasme. « C’est une façon de mettre l’élève au travail autrement, de le rendre acteur de son parcours » , explique-t-il. « Dans une zone dite défavorisée, parfois, les jeunes ont un accès plus difficile aux outils numériques. Ce projet les rendra experts. Nous sommes dans un établissement qui forme aux métiers de la vente, du commerce, de l’accueil… Ce sont des métiers qui sont très centrés sur le numérique. Avec ce projet, nous renforçons l’employabilité de nos élèves. » Autre argument : les élèves primo-arrivants, les absents, les jeunes en situation de handicap pourront suivre plus facilement les cours. En cours de langues, par exemple, les élèves pourront s’enregistrer. En sport, ils pourront filmer leurs performances pour les commenter ensemble. Déjà, dans le lycée, des élèves illustrent sous forme de bandes dessinées des mises en situation professionnelle, via une application. Les possibilités semblent infinies. « À l’heure du 4.0, il est nécessaire que nous, collectivités, apportions à nos élèves les moyens d’étudier en utilisant les innovations numériques de notre époque », a souligné Philippe Richert, président de la région Grand Est.

Du temps en plus

Pour l’équipe pédagogique aussi, le changement s’annonce important : moins de papiers à traiter, car tout est centralisé. Et à terme, une fois l’outil numérique pleinement acquis, c’est du temps de gagné. Pour M. Kabouya, c’est presque une révolution : « C ’est beaucoup plus interactif. On voit les réponses des élèves en temps réel. Ceux qui ne communiquaient pas en classe peuvent participer. Mais comme professeur, on peut également communiquer avec d’autres enseignants. J’échange avec des professeurs en Turquie, en Allemagne, à Singapour ! » Plus de communication, de moyens de comparer les enseignements, et de possibilités de s’ouvrir au monde : bienvenue dans le lycée 4.0.

Dorothée Thiénot

à savoir

50 lycées ont été sélectionnés dans la région Grand Est pour devenir lycées pilotes pour le numérique.

L’expérience concerne 31 000 lycéens et 4 000 enseignants expérimentateurs dès la rentrée de septembre 2017.

4 millions d’euros ont été mis en œuvre pour cette première phase.

À la rentrée 2020, tous les établissements du Grand Est seront des lycées 4.0.

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l’union 170329a
Environnement : Le grand ménage de printemps

Une vingtaine de types de déchets sont acceptés au niveau de la déchetterie Europe à Reims, qui a enregistré 130000 passages en 2016. Bernard Sivade.
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Les déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) sont triés après leur dépôt en déchetterie.
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Parfois, certains objets jetés peuvent peut-être être donnés pour connaître une seconde vie. Bernard Sivade.
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Les déchets verts ne sont désormais plus tolérés avec les ordures ménagères. Bernard Sivade
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Reims Valoriser les déchets, c’est bien. Offrir une seconde vie aux objets, c’est mieux.

Dix heures, rue de l’Escault. Le ciel bleu encourage à faire un petit ménage de printemps. Les voitures s’égrènent doucement au niveau de la déchetterie de l’Europe, un des deux sites rémois. « C’est l’une des plus importantes. Ici, on a enregistré 130 000 passages en 2016, quelque 4 500 tonnes ont été collectées » , précise Carole Le Breton, responsable des déchetteries du pôle Centre au niveau du Grand Reims. Il fut un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, où l’on allait tout balancer dans les décharges.

Quand on a ouvert la déchetterie en 1988, on acceptait quatre types de déchets Carole Le Breton

Les choses heureusement ont évolué. « Quand on a ouvert la déchetterie en 1988, on acceptait quatre types de déchets » , poursuit Carole Le Breton. Aujourd’hui, ce sont une vingtaine de types de déchets qui sont valorisés. Au niveau de l’agglomération, on est à 80 % de bons gestes, ce qui est plutôt pas mal. On peut toujours faire mieux. Quelques conseils à l’heure où les beaux jours incitent à faire le tri.

1 Penser à donner avant de jeter

On est souvent en train de se demander ce qui relève de la poubelle jaune ou marron. Mais on peut commencer par se demander si ce que l’on ne veut plus ne peut pas être donné. « Il y a pas mal de vélos qui sont jetés par exemple » , explique Carole Le Breton. Des bicyclettes qui peuvent peut-être faire des heureux. Idem pour les télévisions qui affluent à la déchetterie lors des coupes du monde, certaines marchent encore. On trouve du mobilier, des jouets, qui peuvent avoir une seconde vie. « Emmaüs vient un samedi par mois au niveau de la déchetterie » pour récupérer des choses, mais le mieux c’est de se rendre directement auprès des associations qui recyclent.

2 Attention aux mauvaises Habitudes

Même si le réflexe tri s’améliore, de mauvaises habitudes persistent. « On trouve encore, dans les ordures ménagères, de petits appareils ménagers, comme des cafetières, des téléphones, des piles ou même des seringues, ce qui peut s’avérer dangereux pour les agents. » Rappelons que les particuliers ont à disposition gratuitement des boîtes à aiguilles dans les centres de soins et certaines mairies. De même, la terre n’est pas un déchet. Emmenée à la déchetterie, elle est perdue. « Là encore, il est parfois possible de s’entendre avec un agriculteur, un voisin, la mairie. » Et on ne parlera pas des obus qui, exceptionnellement, une fois tous les deux-trois ans, se retrouvent dans les bennes.

3 Que peut-on trier ?

On se pose tous la même question. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à appeler au 03 26 02 90 90 pour avoir la réponse. « Quelqu’un nous a appelés concernant le gel des panneaux photovoltaïques récemment. Pour l’heure, on ne récupère pas, mais cela viendra peut-être. Il faut qu’une filière de recyclage soit mise en place. » Comme pour le mobilier qui fait l’objet désormais d’une benne spéciale à Europe. Elle est financée par notre éco-contribution quand on achète un meuble. Ce 1 er avril, la même benne arrivera à Croix-Rouge et l’an prochain à Saint-Brice-Courcelles. Attention, les meubles doivent être dépourvus de vitres. Les pièces détachées de voitures ne sont pas prises, sauf pneus, filtres à huile. Enfin, pour les gros volumes, il faut prévenir avant en appelant.

De même qu’il existe un service de ramassage à domicile où l’on peut prendre rendez-vous en appelant le 03 26 02 90 90.

4 La taxe sur les ordures baisse

C’est un des effets inattendus du Grand Reims. Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères va encore baisser. « Au niveau du Grand Reims, certains habitants payaient la TEOM, pour d’autres, cela faisait partie des taux d’imposition locaux » , explique Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims. Un savant calcul a permis d’établir finalement un taux général de 7,08 % pour la TEOM, alors qu’il était de 7,82 %. « On peut se permettre de le baisser, on a de l’épargne. D’ailleurs, quand nous avons baissé le taux de la TEOM en 2014, à notre arrivée, l’opposition nous a dit que nous allions dépenser notre bas de laine en l’espace de deux ans. Aujourd’hui, non seulement la cagnotte n’a pas été mangée, mais elle est en outre passée de 13 millions à 17 millions » , affirme Jean-Marc Roze, rapporteur général au budget au Grand Reims.

Yann Le Blévec

Les déchets verts dans les poubelles ne sont plus tolérés

C’est fini. Il existait jusqu’ici une tolérance. Désormais, les déchets verts doivent impérativement être apportés en déchetterie pour alimenter les plateformes de compostage ou faire l’objet d’un compostage à domicile. Les sacs de végétaux et les bacs avec plus de 30 litres de déchets de jardin seront refusés à la collecte avec un adhésif sur le contenant. Seuls les petits déchets verts (tels qu’un bouquet fané) sont tolérés. Qu’on se le dise ! La dernière étude a en effet montré que les déchets verts représentaient encore près de 6 % des ordures ménagères sur l’agglomération rémoise, soit environ 3 400 tonnes par an. Pourquoi cette mesure ? Lorsque les déchets verts partent à l’incinération avec les ordures ménagères, cela demande plus d’énergie puisqu’ils sont principalement constitués d’eau. Cela nuit aussi à la qualité des mâchefers obtenus après incinération. L’alternative, c’est donc le compostage. Le Grand Reims propose des ateliers gratuits de formation à domicile avec composteur offert. Des séances sont prévues les 21 et 22 avril ainsi que les 5 et 6 mai pour le premier semestre (tél. 03 26 02 90 90). Hors atelier, des composteurs sont proposés à tarif préférentiel (de 15 à 25 €). Dans le cadre de la Semaine nationale du compostage domestique (jusqu’au 7 avril), des visites d’installation de sites de compostage partagé et de la plateforme de compostage de Warmeriville seront programmées. Une distribution gratuite de compost et de mulch sera organisée le 8 avril (120 litres par véhicule, dans la limite des stocks disponibles) : à Muizon, 88, avenue de la Gare (de 9 à 12 heures), à Cernay (102, route de Bétheny de 9 à 12 heures) et à Reims (7, rue Robert-Fulton, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 à 17 heures). À noter que depuis septembre, un service de collecte des déchets verts sur abonnement est disponible (à partir de 40 €, collecte tous les 15 jours, de fin mars à mi-décembre).

L’essentiel

Le traitement des ordures ménagères est désormais de la compétence du Grand Reims, comprenant trois pôles. Un pôle Est au niveau de l’ancien Sycodec, un pôle Ouest au niveau de l’ancien Sycomore et un pôle Centre au niveau de Reims Métropole.

Le pôle Centre dispose de cinq déchetteries, Saint-Brice-Courcelles, Tinqueux, Sillery et Reims (impasse de la Chaufferie et rue de l’Escault).

Les déchetteries rémoises sont réservées aux ménages, les professionnels ont accès à des déchetteries professionnelles es. Une vingtaine de types de déchets y sont collectés.

Les déchets verts ne sont plus tolérés dans les poubelles. Il faut les emmener dans les déchetteries ou pratiquer le compostage à domicile.

Il est encore conseillé de donner plutôt que de jeter quand c’est possible. C’est toujours mieux d’offrir une seconde vie à un objet.

Enfin, certaines mauvaises habitudes sont encore tenaces comme mettre du verre dans les poubelles, des petits appareils ménagers, des piles ou mêmes des seringues.

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l’union 170327c
Braderie : Lire, ça n’a pas de prix

Il y avait 20000documents (livres, BD, CD…) à acquérir hier pour la modique somme de 1 ou 2 euros selon la taille de l’ouvrage. Bernard Sivade
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Reims Il fallait jouer des coudes hier pour approcher les stands de la braderie aux livres.

I l y a beaucoup trop de monde ! Il faut jouer des coudes pour essayer de trouver un livre ! » Voilà sans doute le plus beau compliment que les bibliothécaires du réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims aient pu entendre hier. Il faut dire que dès 9 h 30, alors que la braderie annuelle de vente de livres – à un ou deux euros – n’ouvrait ses portes qu’à 10 heures, une file d’attente conséquente se pressait déjà devant les barrières installées sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge… dans l’espoir d’être les premiers à pénétrer dans cette bibliothèque éphémère à ciel ouvert.

Le grand désherbage des médiathèques

À 11 heures, ils étaient déjà 586 à s’affairer autour des divers stands. À 11 h 35, ils étaient 802… « On ne s’attendait pas à un tel démarrage », se félicitait Christelle Andréacchio, bibliothécaire et responsable municipale de la politique documentaire du réseau rémois. « À ce rythme, nous sommes assurés de dépasser les 1 700 visiteurs recensés l’an passé. On compte d’ailleurs bien atteindre les 2 000 entrées ! Pour nous, cette braderie est l’occasion de se débarrasser de livres qui jusque-là étaient détruits et d’en faire profiter les Rémois. »

Chaque année, le réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims acquiert en effet près de 24 000 nouveautés (essentiellement des livres mais aussi CD, DVD, partitions…) afin d’étoffer les collections, les mettre à jour, répondre aux attentes des abonnés. Il faut donc faire un peu de places dans les rayons. C’est le « grand désherbage », comme il se dit dans le jargon. C’est ainsi que 20 000 documents (livres, BD, CD…) étaient offerts à la vente hier à des prix défiants toute concurrence (de 1 à 2€), avec dès 16 heures, une happy-hour. Puisque tout devait partir, les documents étaient alors mis à la vente selon le principe : un livre acheté, un livre offert.

Annie, professeur de français à la retraite, faisait partie des premières arrivées sur le site. « Je suis une habituée. Ça fait 9 ans que je viens, depuis le début en fait… Il y avait déjà 30 personnes devant moi à faire la queue avant l’ouverture !

Rien qui n’arrête cette amoureuse des livres. « Pour moi, ce n’est plus une passion, c’est une addiction. Je lis tous les jours, des livres d’art, des romans, des policiers… au minimum un livre par jour… Je dois avoir plus de 5 000 livres chez moi. Il y en a dans toutes les pièces. » C’est d’ailleurs munie d’une tablette recensant l’ensemble des ouvrages qu’elle possède qu’elle a fait son choix hier, « pour ne pas acheter des livres que j’aurais déjà lus ! »

Comme elle, ils étaient des centaines et des centaines à jouer des coudes pour approcher les divers stands. Sandra et Mélissa, deux étudiantes, ont découvert la braderie, l’une via les réseaux sociaux, l’autre par le bouche-à-oreille. « C’est bien, les tarifs sont attractifs. Le plus dur, c’est d’arriver à se faufiler ! »

Caroline Garnier

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l’union 170327b
Coupures d’eau, demain, dans plusieurs quartiers

En raison d’une opération de maintenance sur le surpresseur du réservoir de Croix-Rouge, deux coupures d’eau vont survenir mardi 28 mars entre 14 et 16 heures dans les quartiers Croix-Rouge, Hauts de Murigny, Hauts de Cormontreuil et ZAC Bezannes (dans la zone de la gare).

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l’union 170327a
Faits divers : La justice déclare la guerre à la Guyane connection@JustinDFreemanJustin Daniel Freeman

Une photo d’authentiques billets de banque… prise par les dealers eux-mêmes ! Les gendarmes ont découvert le cliché lors d’une enquête portant sur un trafic de cocaïne entre la Guyane, Rennes et Reims.
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Une photo d’authentiques billets de banque… prise par les dealers eux-mêmes ! Les gendarmes ont découvert le cliché lors d’une enquête portant sur un trafic de cocaïne entre la Guyane, Rennes et Reims.

Document section de recherches de Rennes/compagnie de Saint-Laurent-du-Maroni

Marne Les importations de drogue in corpore (ingérée) depuis l’Outre-mer se multiplient, au péril de la vie des « mules ». La justice fait de cette lutte une priorité. Exemple à Châlons.

Samedi 25 février, au petit matin, un important dispositif policier est mis en place à l’aéroport d’Orly. Grâce à la résolution d’une affaire à Châlons-en-Champagne, les hommes du Service régional de police judiciaire de Reims ont été informés d’un arrivage imminent d’une grande quantité de cocaïne, transportée in corpore par trois jeunes Guyannais, partis moins de neuf heures plus tôt de l’aéroport Félix-Éboué, à Cayenne. À peine descendus de l’avion, ils sont interpellés, ainsi que leur « taxi », un homme qui habite la banlieue lilloise.

Âgé de 51 ans, ce dernier a reçu l’ordre de convoyer les mules dans la préfecture de la Marne, où deux jeunes « réceptionneurs » sont également arrêtés. En garde à vue, les trois « domiens » expulsent de très nombreux ovules de cocaïne. Au total, près de deux kilogrammes sont déféqués.

Valeur à la revente : environ 120 000 €… dans l’hypothèse où la drogue serait revendue non coupée. Procureur de la République de Châlons-en-Champagne, Éric Virbel estime qu’elle pourrait rapporter au moins le double. Car la spécificité de la prise, est l’extrême pureté de la drogue.

Des consommateurs invisibles des forces de l’ordre

Les narcochimistes latino-américains sont aujourd’hui si talentueux que l’on peut couper la cocaïne arrivée en métropole dans une simple cuisine. Un peu de codéine et/ou de bicarbonate de soude suffisent. « C’est comme du sel dans de la farine »… et ces importations de « fourmis » sont autant d’aiguilles dans une botte de foin. C’est toute la difficulté de la lutte contre cette nouvelle connexion guyanaise : les pouvoirs publics ne connaissent pour l’heure ni les commanditaires, ni les consommateurs finaux de ces nouveaux réseaux.

« Il ne s’agit pas de deal de rue. C’est un trafic qui ne se voit pas en termes d’insécurité. Il n’y a pas de trouble à l’ordre public », souligne le commissaire divisionnaire Éric Pérignon, directeur du Service régional de police judiciaire de Reims.

Ces dealers de semi-gros (les transactions portent sur une cinquantaine à une centaine de grammes de cocaïne) sont, pour ainsi dire, invisibles localement pour les forces de l’ordre : pas de signe ostentatoire de richesse, pas de guerre de territoire.

« Dans aucun dossier on ne part des consommateurs. On part de saisies », déplore le procureur de la République qui s’interroge au sujet de la destination finale de la drogue.

Renforcement des contrôles en vue

Une étude signée du très sérieux Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) avance qu’une grande partie de cette cocaïne importée par les « fourmis », serait destinée au Benelux. Une hypothèse notamment avancée en raison de l’absence de progression d’arrestations de consommateurs et corroborée par une « augmentation de trafiquants en provenance du Surinam et de Guyane à la gare du Nord de Paris, point de départ à destination de Bruxelles et d’Amsterdam » , note encore l’OFDT. « Désormais, la France pourrait n’être qu’un pays de passage », estime le procureur.

La cocaïne est-elle entièrement exfiltrée vers d’autres marchés ou les pouvoirs publics sont-ils incapables d’arrêter des toxicomanes inconnus des services de police ? « Il y a sans doute des milieux que l’on ne touche pas », notamment les consommateurs « festifs », concède le procureur qui veut rapidement reconstituer un puzzle dont il ne détient pas encore toutes les pièces.

Pour ce faire, il compte demander aux forces de police et de gendarmerie de resserrer le tamis sur sa juridiction. Au tour des forces de l’ordre d’entamer, elles aussi, un travail de « fourmi ». Le procureur n’exclut rien : descentes dans les discothèques, contrôles routiers… Il s’agit d’accentuer la politique de lutte contre les stupéfiants. « Je veux que les dealers sachent que l’on ne va pas les laisser tranquille. »

De plus en plus de jeunes Guyanais tournent le dos à la culture traditionnelle, il veulent du bling-bling Guy Herbil, président de l’association antillaise Kabelka

Depuis les années, 1980, le Surinam s’était fait une spécialité d’exporter la cocaïne colombienne qui transitait par le Venezuela et le Guyana. Aujourd’hui, les Français de Guyane ne se contentent plus « d’opérer pour le compte des Surinamiens, note l’OFDT. Une autonomisation des bandes criminelles » a eu lieu. D’ailleurs, les Surinamiens sont de plus en plus contraints par les moyens techniques mis en œuvre sur leurs routes traditionnelles. L’aéroport de Schipol, à Amsterdam a été équipé de scanners corporels qui y rendent l’importation in corpore bien plus délicate.

Également confronté au véritable mur maritime formé par les agents de la Drug enforcement administration (DEA, service de police fédéral américain chargé la lutte contre le trafic de drogue), les « Suricartels » s’arrêtent de plus en plus aux frontières du vivier guyanais . Dans ce département d’outre mer, plus de 25 % de la population active est au chômage et de nombreux jeunes (hommes et femmes) se montrent attirés par l’argent facile. De 500 à plusieurs milliers d’euros (l’OFDT évoque 7 000 €) par voyage varient les sources.

« En Guyane, de plus en plus de jeunes tournent le dos à la culture traditionnelle, ils imitent les Américains, veulent du bling-bling - sans travailler », déplore Guy Herbil, président de l’association culturelle châlonnaise Kabelka.

Un seul ovule qui éclate et c’est l’overdose assurée

Encore faut-il que ces mules traversent le fleuve Maroni, depuis l’ancienne colonie néerlandaise, l’estomac chargé de coke. Après 3 h 30 de route, direction l’aéroport Félix-Éboué de Cayenne et plus de 8 heures de vol, en priant pour qu’un ovule n’explose pas en cours de route… et que le corps ne décide pas d’expulser la drogue avant l’arrivée.

« Un seul ovule qui casse et c’est l’overdose assurée », déplore Éric Virbel qui pointe une forme de « traite des êtres humains ». « Ils sont utilisés comme de simples objets. »

Et ces hommes et femmes « objets » seraient de plus en plus nombreux à tenter leur chance : une note du Service central du renseignement criminel fait état d’une estimation : chaque vol Cayenne-Paris abriterait de six à huit passeurs à son bord. Et cela pourrait encore augmenter notent nombre d’observateurs avisés .

500 grammes de cocaïne dans une bouteille de lait à Châlons

Lors d’un contrôle de police, quatre jeunes hommes sont interpellés à Châlons le 12 octobre. Dans la voiture, une bouteille de lait qui contenait 51 ovules de cocaïne. Au total, plus de 500 g de drogue « guyanaise ». Les quatre hommes ont été condamnés à de la prison ferme. C’est ce dossier qui a permis d’aboutir aux interpellations à Orly, à la fin du mois de février. Cette affaire, toujours à l’instruction, pourrait être jugée par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne d’ici l’été.

Le Rémois au RSA faisait le tour de France pour recruter des mules

Hasard du calendrier (ou pas), le 16 octobre, un jeune Guyanais, âgé de 20 ans est arrêté à Orly avec 512 grammes de cocaïne dans l’abdomen. La drogue était destinée à un semi-grossiste Rémois habitué des déplacements dans le nord de la France et au Mans. Le Mans où vivait une autre de ses mules, interpellée début septembre dans l’aéroport parisien avec 426 grammes de poudre cachés dans le soutien-gorge. Début février, huit membres de ce réseau, Français et Surinamiens, ont été condamnés jusqu’à quatre ans de prison par le tribunal de Reims.

Un trafic rémo-rennais entre deux frères

Le Rémois installé à Orgeval s’occupait de préparer les commandes en Guyane, le Rennais récupérait la drogue une fois expulsée par les mules. D’origine guyanaise, les deux frères ont été écroués début mars. Les enquêteurs ont notamment saisi une arme de poing, des faux papiers, des produits de coupe et 10 000 € en liquide et autres bijoux.

La mule se fait payersa coke en faux billets

Il avait importé 300 grammes de cocaïne et avait finalement refusé de la livrer à ses commanditaires. Mal lui en a pris : en tentant de l’écouler à Reims, quartier Croix-Rouge, il s’est fait payer en faux billets lesquels ont permis son interpellation, à Châlons. Un an ferme.

La drogue arrivait par la poste, dans des bananes

En 2015, à Troyes, les douanes saisissent 3,7 kg de cocaïne dans un colis en provenance de Guyane. Le SRPJ de Reims identifie un réseau qui a déjà écoulé plus de 8 kg de poudre. Six personnes ont été écrouées.

L’essentiel

Depuis 2015 , le Service régional de police judiciaire de Reims constate une forte hausse des importations de cocaïne vers l’ex-région Champagne-Ardenne depuis la Guyane.

Outre la voie postale , de plus en plus de mules avalent des ovules de drogue avant de s’envoler vers Paris.

Prises en charge par des « taxis » , elles sont redirigées vers des villes de taille moyenne.

Ce nouveau trafic communautaire touche les villes, où il n’y a pas ou peu de concurrence des réseaux « traditionnels ».

Dans la région , Reims, Châlons et Troyes sont concernées.

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l’union 170325d
Loisirs : Livres et disques à un euro

Les dévoreurs de livres, BD et autres revues seront à la fête, dimanche à la médiathèque Croix-Rouge, avec 20 000 documents à tout petit prix. Et à partir de 16 heures : un acheté, un offert !
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20 000 ! C’est le nombre de documents pour adultes et enfants qui seront proposés à la vente à tout petit prix par la bibliothèque municipale lors de sa grande braderie de printemps, dimanche 26 mars. Il s’agit d’une occasion en or pour les habitants puisqu’ils pourront acquérir jusqu’à 10 documents au prix de 1 ou 2 € chacun.

C’est également une opportunité pour le réseau des bibliothèques et médiathèques de la ville de Reims de faire de la place pour les nouvelles collections en accordant une seconde vie à des livres, CD, revues et livres audio.

Tout au long de la journée, des bibliothécaires conseilleront les visiteurs pour les aider à trouver leur bonheur. La médiathèque Croix-Rouge sera ouverte de 10 à 18 heures, permettant inscriptions, prêts et découverte de l’exposition « Popov et Compagnie ». Il s’agit d’une exposition de dessins originaux, carnets de croquis et autres illustrations de Janik Coat auteur d’albums pour la jeunesse.

Et puisque tout doit partir, à partir de 16 heures les documents seront mis à la vente selon le principe : un document acheté, un document offert.

 

 

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l’union 170325c
AUJOURD’HUI

Conférence-concert de la comète John Coltrane à la création européenne d’aujourd’hui par le pianiste Francis Le Bras. À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar. Gratuit.

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l’union 170325b
DEMAIN

Grande braderie de la bibliothèque municipale sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge de 10 à 18 heures.

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l’union 170325a
Unss : Arago Reims aux France de hand

Alors que se déroule cette fin de semaine sur le campus de Reims (avec Neoma) le Final6 des écoles supérieures de commerce, le lycée Arago de Reims fait partie des 16 équipes qualifiées pour la phase finale des france scolaires (lycées), de mardi à vendredi prochains à Annonay (Ardèche).

« Nous comptons cinq filles qui évoluent avec nous en N2, Wendy Dietz, Manon Raux, Camille Missaoui, Alexia Defachel, Mathilde Hélaine et font partie du RCH » , dixit Maxime Martin, directeur du centre de formation du club rémois.

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l’union 170324d
DEMAIN

Conférence-concert : de la comète John Coltrane à la création européenne d’aujourd’hui. Le pianiste Francis Le Bras propose une vision subjective du jazz contemporain, à partir de son expérience. Après un rappel des origines du jazz, il expliquera comment a évolué ce genre musical depuis la révolution Coltrane jusqu’à nos jours. À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 170324c
À VENIR

Hippodrome de Reims : journée spéciale famille dimanche 26 mars dès 12 heures. Au programme, 10 courses et de nombreuses animations pour les enfants.

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l’union 170324b
À VENIR

Grande braderie annuelle de la bibliothèque municipale dimanche 26 mars sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge de 10 à 18 heures.

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l’union 170324a
Musculation : Premier Championnat de Champagne à Reims

Le Reims Haltérophilie Musculation se diversifie en organisant le premier Championnat de Champagne, demain, au gymnase François-Legros. Les athlètes vont s’affronter sur les mouvements de traction, de développé-couché, de squat et d’abdominaux.

Inscriptions sur place. Début de la compétition à 12 heures.

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l’union 170323c
D’ERLON EN LARGE : Ménage de printemps.

Dimanche, la médiathèque Croix-Rouge met en vente 20 000 livres, CD, BD et autres revues, au prix d’un ou deux euros. Une façon de faire de la place dans les rayonnages tout en faisant plaisir aux amateurs de culture.

L’an dernier, 1 708 visiteurs s’étaient présentés, 73% des documents avaient trouvé acquéreur et 6 381 € avaient été collectés.

Qui dit mieux ?

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l’union 170323b
Grand Est : 50 lycées pilotes pour le numérique

 

 

101 lycées avaient répondu à l’appel à projets lancé par la Région pour expérimenter à la rentrée 2017 le lycée connecté dans le Grand Est. 50 ont finalement été choisis dont 13 dans l’ex-Champagne-Ardenne. Trois sont situés dans la Marne (Gustave-Eiffel et Joliot-Curie - en photo - à Reims, François-I er à Vitry-le-François), cinq dans les Ardennes (Bazin à Charleville-Mézières, Vauban à Givet, Jean-Moulin à Revin, le lycée agricole de Rethel et celui des métiers de Bazeilles).

Dans chacun de ces établissements, le numérique va notamment venir remplacer les manuels scolaires. Le matériel utilisé sera l’ordinateur personnel des lycéens. Mais la région s’engage à aider, via un fond d’accompagnement numérique, ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir un tel outil en cours. Un tarif compétitif a également été négocié. Budget total de cette première phase : 4 millions d’euros. L’ensemble des lycées du Grand Est devraient être équipés à la rentrée 2020. À noter enfin que pour la rentrée scolaire 2017, les élèves qui ne sont pas dans ces lycées pilotes continueront de bénéficier des aides pour l’achat des livres scolaires, avec la carte Lycéo dans l’ex-Champagne-Ardenne.

 

 

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l’union 170323a
Joliot-Curie dans les championnats

 

 

Mardi, la section accueil et secrétariat du lycée professionnel Joliot-Curie était sur le pont pour recevoir les différentes délégations (24, douze équipes féminines et autant de masculines) à René-Tys pour la phase finale des championnats de France de volley-ball UNSS, chez les minimes.

Hier, c’était au tour du département sécurité aide à la personne d’intervenir pour le 1 er des trois jours de compétition, répartie sur six gymnases.

Les finales auront lieu vendredi à partir de 13 h 30 à la Halle universitaire. Photo Ch. Devaud

 

 

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l’union 170322d
Éducation : Ce que valent nos lycées Grégoire Amir-Tahmasseb

Pour l’Education nationale, il ne s’agit pas de réaliser un classement des lycées, mais de proposer « une image de la réalité complexe et relative que constituent les résultats d’un établissement ». Remi Wafflart
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Région Chaque année le ministère de l’Éducation nationale publie les indicateurs de résultats des lycées. Avec plusieurs critères, pour aller au-delà du simple taux de réussite au bac.

Le taux brut de réussite au bac et le taux attendu

C’est, sans aucun doute, le premier critère que regardent les parents lorsqu’ils veulent savoir si le lycée où est leur enfant a de bons résultats. Celui-ci est en effet implacable mais depuis quelques années l’Éducation nationale l’a nuancé. Avec en premier lieu la publication du « taux de réussite attendu » pour chaque établissement et derrière, ce qui en découle, la valeur ajoutée des lycées.

Cette valeur ajoutée est la différence entre le taux de réussite brut et celui attendu par rapport aux établissements comparables en France (mêmes filières ou spécialités) accueillant des lycéens de mêmes origines. Si la valeur ajoutée est positive, le lycée réussit mieux que les lycées comparables ; si elle est négative, le lycée réussit moins bien.

Concrètement, si on prend l’exemple de deux établissements dans notre région, le taux de réussite au bac est de 75 % au lycée Colbert de Reims et 94 % au lycée Chanzy de Charleville-Mézières. On pourrait ainsi penser que l’équipe pédagogique du lycée rémois est beaucoup moins efficace que celle de celui des Ardennes. Si c’est vrai sur le chiffre brut, ce n’est pas le cas sur le terrain. Car le taux attendu à Reims était de 77 % et 97 % à Charleville-Mézières, soit une « valeur ajoutée » proche avec -2 pour Colbert et -3 pour Chanzy.

L’idée est de comparer la réussite des élèves à celle de jeunes scolarisés dans des lycées similaires

Dans l’Aisne le meilleur élève en matière de valeur ajoutée est, en enseignement général et technique, Le Corbusier à Soissons (+2). Le moins bon est Jean Bouin à Saint-Quentin (-12). Dans les Ardennes, très bon score pour Bazeilles à Sedan (+8) et moins bien pour Jean-Moulin à Revin (-5). Dans la Marne, la meilleure valeur ajoutée est à mettre à l’actif de Notre-Dame-Saint-Victor à Épernay (+5), la moins bonne à Georges-Brière à Reims (-15 mais à tempérer car il s’agit d’un chiffre sur un effectif très faible).

|Le taux d’accès de la seconde au bac ou l’éventuelle sélection

Les indicateurs de l’Éducation nationale proposent également les taux d’accès de la seconde au bac. L’idée derrière est de voir si un établissement garde ses élèves jusqu’au bout, ou les sélectionne pour doper son taux de réussite. Une offre de formation réduite dans un lycée général et technologique peut aussi provoquer le départ de nombreux élèves après la seconde. Une fois encore, apparaît pour chaque établissement une « valeur ajoutée » qui correspond cette fois de la différence entre le taux d’accès brut de la seconde au bac et celui attendu. Dans les Ardennes, les lycées d’enseignement généraux sont plutôt à leur avantage avec +11 à Givet pour Vauban, +7 pour François Bazin à Charleville-Mézières, +6 pour Verlaine à Rethel.

Dans la Marne, excellent score pour Pierre Bayen à Châlons-en-Champagne (+15), Georges-Brière (+14), Saint-Michel (+12) et Roosevelt (+10) à Reims ou encore François-I er à Vitry-le-François (+10). Par contre les lycées rémois de Saint-Joseph (-8), Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (-9), Colbert (-12), Arago (-23) n’ont pas de bonnes statistiques dans ce domaine, tout comme Jean-Talon à Châlons (-9). Dans l’Aisne, le taux d’accès de la seconde au bac par rapport à celui attendu est particulièrement en défaveur des établissements Saint-Charles de Chauny (-16), Saint-Joseph à Château-Thierry (-10) et la Providence à Laon (-9). A contrario, les lycées de Soissons s’en tirent très bien avec Le Corbusier (+12), Léonard de Vinci (+8) et de Nerval (+6).

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l’union 170322c
Urbanisme : Plus de 200 familles à reloger

L’opération de relogement doit se dérouler sur 18 mois. Archive Christian Lantenois
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Les trois bailleurs sociaux, sous la houlette du Grand Reims, se donnent 18 mois pour proposer un nouveau toit aux locataires dont le logement doit être démoli.

Comme on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, on fait rarement de la rénovation urbaine sans démolitions. Et qui dit démolitions, dit bien sûr relogement à proposer aux habitants qui occupent les murs appelés à disparaître. Dans le cadre d’un nouveau programme urbanistique qui va courir à Reims jusqu’en 2024, il est déjà prévu de « faire sauter » plus de 300 logements (302), dont 206 sont actuellement occupés : 47 dans le secteur Pays-de-France de Croix-Rouge, 96 à Croix-du-sud du même quartier Croix-Rouge, et 63 à Orgeval-Poincaré. Pour toutes les familles concernées, l’opération « relogement » vient d’être lancée.

Le bailleur paie le déménagement

Une réunion d’information sur chacun des trois sites concernés a déjà eu lieu : « Elle a permis de répondre à des questions très pratiques, témoigne Alain Wanschoor, qui pilote ce dossier au nom du Grand Reims en tant que vice-président de la communauté urbaine, du genre : Qui va payer le déménagement ? (Réponse : le bailleur.) Est-ce que je vais payer un loyer plus cher ? (Réponse : non -à produit égal). Ou encore : Est-ce qu’on sera obligé de changer d’école pour le gamin ? (Réponse : Pas forcément, nous essaierons de respecter le plus possible les demandes des familles). » Chaque « déménageur forcé » aura d’ailleurs un interlocuteur privilégié qui suivra son dossier, et ce suivi sera même assuré pendant un an après le changement de logement.

Dans le cadre d’un précédent programme du même genre entre 2004 et 2014, quelque 1 800 logements avaient été démolis. « Et tous les relogements s’étaient réglés à l’amiable, sans incident particulier » affirme Bernard Potier, directeur du service compétent. On peut donc espérer qu’il en ira de même cette fois-ci. Les trois bailleurs rémois, sous la houlette du Grand Reims, se donnent 18 mois pour mener l’opération à bien.

Antoine Pardessus

À savoir

Les propositions de relogement seront adressées par écrit. La loi prévoit que trois propositions maximum peuvent être faites.

Lors de la visite d’un logement, la personne à reloger sera accompagnée par un représentant de l’équipe relogement.

À l’issue d’une visite, elle dispose de 10 jours pour donner sa réponse au bailleur.

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l’union 170322b
Aménagement entretien : Il manque toujours une salle pour les jeunes Propos recueillis par Antoine Pardessus

Mourad : « D’un côté la Marmite qui est fermée, de l’autre une association, Etoile Croix-du-sud, qui ne propose rien aux jeunes ! » A.P.
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Un responsable associatif souhaite disposer d’une salle pour aider les jeunes de Croix-du-sud à s’orienter. Il est en attente d’une réponse de la Ville.

Aider les jeunes du quartier Croix-du-sud à sortir de leur désœuvrement, en les orientant vers les bons interlocuteurs : c’est le combat que mène Mourad Ould Omar, guère plus âgé qu’eux (il a 29 ans), depuis plusieurs années. Il répond à nos questions.

Vous dites qu’il n’y a rien ici pour occuper les jeunes ?

Il n’y a plus rien : la seule salle où ils pouvaient se retrouver, la Marmite (café associatif), a fermé le 15 janvier à cause de problèmes financiers.

Et que faites-vous de l’association Unis cité qui a son local juste à côté, et qui encadre les jeunes en service civique ?

Elle fait du bon travail, mais n’est pas assez ciblée sur les jeunes de ce quartier, elle est ouverte bien plus largement. Et puis son local n’est pas un lieu d’accueil.

Et l’association Étoile Croix du sud ?

Ses horaires ne sont pas du tout adaptés aux jeunes : à 14 heures ils ferment ! Et ce sont des activités pour les personnes âgées, pas pour les jeunes.

Donc il n’y a vraiment plus rien ?

Pour être juste, il y a quand même une autre association qui propose quelque chose et qui marche bien, c’est la musculation, Cultur’jeunes.

Mais pour vous, ça ne suffit pas ?

Non, ça ne suffit pas, quand je vois tous ces jeunes, oisifs, alors qu’ils ont des qualités, je me dis qu’il faut les orienter vers les bons interlocuteurs des administrations, dans les recherches d’emploi… Certains ne sont même pas inscrits à Pôle emploi ! Mais pour ça, il me faut un local. Je ne me vois pas aller les trouver comme ça dans la rue, en leur disant Alors les gars, qu’est-ce que vous faites ici, il faut bosser ! Tandis qu’autour d’une partie de baby-foot, ou de Playstation, ou d’un café, c’est plus facile d’amener le truc.

Vous avez une référence qui peut inciter les décideurs à vous faire confiance ?

Je fais partie de ceux qui ont créé l’association AXDS (association croix du sud) il y a cinq ans, j’en suis le trésorier. Dans ce cadre, j’ai déjà eu l’occasion d’organiser des activités, comme des projections de matchs de l’Euro de football l’an dernier, à la Marmite ; ça s’était très bien passé.

Vous avez rencontré le maire pour demander une salle. Qu’est-ce que ça a donné ?

Effectivement, j’ai rencontré le maire en personne en décembre. Je me suis senti écouté, et il m’a fait une proposition : un local au château d’eau.

Vous n’avez pas dit oui ?

Disons qu’il y a un blocage d’ordre administratif, et un problème d’accessibilité pour les handicapés, et donc que nous sommes encore en pourparlers. Actuellement, je suis en attente du retour du cabinet du maire sur cette proposition de salle.

Et si ces blocages disparaissaient, vous la prendriez ?

À l’époque où j’ai fait ma demande, la Marmite était encore ouverte. Maintenant la Marmite est fermée. J’avoue que si j’avais le choix, je préférerais un local à la Marmite.

L’ESSENTIEL

Mourad Ould Omar, 29 ans, d’origine algérienne, souhaite apporter son aide aux jeunes de Croix-du-Sud qu’il voit désœuvrés.

Il aimerait, grâce à l’association qu’il a créée il y a cinq ans, les aider à s’orienter, auprès des administrations notamment, et dans les recherches d’emploi.

Il a pour cela besoin d’un local ; il a entrepris dans ce sens une démarche auprès de la Ville, qui lui a fait une proposition.

Les pourparlers sont en cours.

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l’union 170322a
MARSEILLAISE et RESPONSABILISATION au menu, aussi

Arrivée samedi dernier, passée par le Stade de France pour France - Galles et la cathédrale de Reims hier matin, la délégation réunionnaise du collège Trois Mares du Tampon, derrière son drapeau insulaire, profite à plein de son séjour en métropole. Ch.D.
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« On ne sait pas trop encore s’il y en aura une pour ouvrir la compétition. C’est sûr, la Marseillaise sera jouée vendredi après-midi pour les finales, c’est un championnat de France », assure Christophe Sarre. Si la compétition tient une place majeure durant ces trois jours de manifestation – d’aujourd’hui à vendredi, aux gymnases Lapique, du LP Joliot-Curie, Legros, Halle universitaire, Croix-Rouge, Bourgoin, finales à 13 h 30 à la Halle –, elle n’occulte pas le sens de la responsabilisation. « Depuis les attentats de Charly Hebdo (7 janvier 2015), nous insistons sur le développement citoyen des élèves, propre aux valeurs de la République. La formation des jeunes arbitres va dans ce sens, comme des bénévoles, dont 15 sont issus des établissements rémois », conclut le réfé r ent sur l’académie.

 

 

 

 

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l’union 170321b
DEMAIN

Fête crêpes solidarité organisé par l’association Mutes à l’Espace Billard, 12-14 Avenue Pierre-Taittinger.

Le matin, des petites mains fabriquent des crêpes à partir de 9 heures qui seront distribuées l’après-midi après les animations qui débuteront à 14 h 15.

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l’union 170321a
Quartiers : Lutter contre les déserts commerciaux

Cinquante millions d’euros pour aider à l’ouverture de franchisés dans les quartiers populaires (ici Croix-Rouge à Reims). Archives Remi Wafflart
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Un fonds va aider à la création de franchises de grandes enseignes dans les quartiers populaires.

Des quartiers populaires sans commerces alors que leurs habitants sont plus enclins à entreprendre qu’ailleurs : contre ce paradoxe, un fonds va investir 50 millions d’euros pour les aider à créer leur franchise chez de grandes enseignes.

Autour du quartier République à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), l’horizon est obstrué par les tours où s’entassent plus de 10 000 habitants. Mais au milieu des géantes de béton, la résidence des Aulnes détonne avec ses murs blanc et châtaigne : quatre étages posés sur un parvis ouvert et en rez-de-chaussée, une enfilade de commerces avec leurs baies vitrées et terrasses.

À côté de la boucherie, de la brasserie bar-tabac et de la pharmacie, un local est encore vide. Il accueillera dans quelques mois un Carrefour City. Problème : comment un commerçant local peut-il se lancer dans l’aventure, quand une franchise de ce type nécessite 300 000 euros d’investissement et qu’une banque ne prêtera pas plus de la moitié de cette somme ?

Une vraie sécurité

« Sur un exemple comme celui-là, notre fonds apporte 120 000 euros supplémentaires, qu’il remboursera après les cinq ans de son crédit bancaire. Donc l’apport personnel à fournir tombe à 30 000 euros » , explique Mathieu Cornieti, président de la société Impact Partenaires, à l’origine du fonds.

La franchise, c’est « entrer dans l’entrepreneuriat avec une vraie sécurité » , ajoute-t-il. Les 15 enseignes qu’il a réunies comme partenaires (Speedy, Burger King, OPC Pharma, Elephant Bleu…) connaissent bien moins de faillites que les indépendants. Et si l’État dépense depuis des années pour repenser l’habitat dans les banlieues, c’est selon lui loin d’être suffisant. « On peut mettre des milliards d’euros dans du bâti avec la rénovation urbaine, ce qui fait vivre un quartier, c’est les commerçants » , assure-t-il.

« Avec une nouvelle enseigne qui arrive, on se sent plus considérés » , dit Sylvie Nab, venue acheter du pain. Sa vie a changé depuis que la résidence des Aulnes et ses commerces ont remplacé une immense barre et l’ancienne galerie commerciale à ses pieds.

« Dans la galerie, il y avait de la délinquance. Maintenant, sur la place, je me sens plus en sécurité » , raconte cette habitante de 50 ans.

Derrière son comptoir, Benchaa Mahour aussi a le sourire. « Mon chiffre d’affaires a augmenté de 30 % depuis qu’on a déménagé » , s’enorgueillit le patron du Concorde, la brasserie bar-tabac. Sans couloirs pour les cacher de la police, il a « moins de galères » avec des dealers ou des squatteurs. Lui attend le futur franchisé avec impatience. « Les gens aiment avoir des commerces différents au même endroit, ça va nous ramener encore plus de monde » , espère-t-il.

Dans la résidence, tous les commerçants louent leurs murs à l’Etablissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (Epareca). C’est cette agence spécialisée qui a travaillé sur l’attractivité du nouveau quartier.

« La manière dont les commerces s’intègrent à l’espace influe sur la sécurité, mais il y a d’autres facteurs qu’on ne peut malheureusement pas contrôler » , explique sa directrice, Valérie Lasek. Les cas de Franprix à Argenteuil (Val-d’Oise) et Casino à Grigny (Essonne) l’ont montré : les grands groupes sont prompts à abandonner les quartiers populaires en cas de violences.

7 %

C’est la part de la population française qui vit dans les 1 300 quartiers concernés par la politique de la ville. Selon une étude de la société Impact Partenaires, ces quartiers comptent un tiers de commerces de moins que les agglomérations qui les entourent.

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l’union 170320a
AUJOURD’HUI

Conférence tout public sur le cancer colorectal et son dépistage avec l’intervention du Dr Élise Desot, oncologue médical de l’institut de cancérologie Jean Godinot.

Lundi 20 mars à 16 heures, faculté de Reims Champagne-Ardenne, 57, rue Pierre-Taittinger, amphi 4.

Entrée libre.

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l’union 170318b
Société : Un migrant reconduit à Metz en vue de son expulsion Antoine Pardessus

Khadim faisait partie des migrants dormant sous tente en bordure du boulevard Eisenhower. Archive C.L.
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Un Sénégalais de 42 ans qui vivait sous une tente à Reims au bord du boulevard Eisenhower du quartier Croix-Rouge a été conduit jeudi à Metz dans un centre de rétention en vue de son expulsion du territoire français, provoquant l’émoi du collectif 51 pour les exilés qui le « suivait ».

Selon un membre de ce collectif, l’intéressé avait fait l’objet de six contrôles cette semaine, reçu deux convocations, et été placé deux fois en garde à vue.

Il n’aurait même pas eu le temps de rassembler tous ses papiers d’identité.

 

 

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l’union 170318a
Faits divers : Des fumigènes pendant une soirée étudiante

Des débordements ont entaché une soirée organisée mardi au campus Croix-Rouge. Archives
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Une fête étudiante a trop cartonné mardi dernier à la résidence Les Facultés, au campus Croix-Rouge. Il y avait une telle ambiance, lors d’une soirée organisée par l’association 9 m 2 , que des participants ont utilisé des fumigènes, ce qui « a activé trois déclencheurs d’alarme incendie » , et l’un d’eux « a été cassé » , dénonce le Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Conséquence : « La sécurité de tous les étudiants a été compromise, le temps que le dispositif de sécurité soit rétabli le mercredi » .

Le Crous de Reims dit « condamner » ces dégradations « et a décidé de ne plus autoriser aucune manifestation organisée par l’association 9 m 2 , à la résidence Les facultés, jusqu’à nouvel ordre . »

Par cette mesure, le Crous « souhaite sensibiliser l’ensemble de ses résidants en rappelant que les dispositifs de sécurité ne doivent être utilisés qu’en cas d’urgence ».

 

 

 

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l’union 170317b
AUJOURD’HUI

Assemblée générale de l’ACRAP À 20 heures dans la salle polyvalente, 11 avenue du Président-Kennedy (Accès par la rue François-Mauriac station Kennedy).

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l’union 170317a
Société : Bains douches, un an s’est écoulé Marie-Christine Lardenois

Il y a juste un an, les bains douches fermaient leurs portes. Le bâtiment sert de site de stockage à la Ville. Il sera mis en vente quand les locaux seront libérés.

Certains ex-utilisateurs espèrent encore qu’un jour les bains douches rouvriront leurs portes. Et pour cause, le bâtiment en briques est resté dans le même état que le jour de sa fermeture. Rien n’a bougé au 42 de la rue Paul-Vaillant-Couturier. Alors pourquoi l’avoir fermé si vite ?

Mis en vente quand les locaux seront vidés

Selon la Ville, il devrait être vendu car il n’est concerné par aucun projet. S’il n’est pas encore en vente, c’est que les locaux ne sont pas totalement libérés. Il reste une partie du service hygiène, dératisation, désinfection, notamment des congélateurs dans lesquels sont placés des cadavres d’animaux. Le gardien est encore là aussi. Mais la municipalité ne souhaite pas conserver cette grande maison. Elle s’en sépare. Point final.

« Je passe encore tous les jours devant », raconte Jean-Paul, un peu amer car il n’a pas trouvé d’autre lieu pour se laver.

« Je suis trop vieux et handicapé pour aller au foyer Ozanam. Avec les jeunes et leurs chiens devant, je ne suis pas rassuré. Chez moi, j’ai un petit lavabo et parfois, des amis ou des voisins m’invitent à me doucher , raconte-t-il. On ne se rend pas compte avant d’en être privé, mais tourner un robinet et avoir de l’eau chaude, en plein hiver, cela rend heureux. La Ville aurait pu nous laisser un an de plus puisqu’il semble qu’il n’y ait aucun projet. Tout ça pour quoi ? Rien. Je pense avec tristesse aux vendangeurs, à tous ceux qui ont des petits appartements ou qui sont handicapés . »

Des rencontres avec les autres habitués

Yves aussi est nostalgique des bains douches qui représentaient pour lui une sortie, une rencontre avec tout un petit monde qui se retrouvait trois fois par semaine pour discuter et prendre un petit café. Il n’a pas trouvé de solution et se lave devant son lavabo.

Parmi les « anciens », il y a aussi Laurent, qui a été obligé de déménager. Il considère que « c’est scandaleux d’avoir fermé un service social » et envisage de faire signer une pétition dans les quartiers Orgeval et Croix-Rouge au moment des prochaines municipales.

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l’union 170316b
Feux d’herbe et de poubelle

Mardi vers 14 h 30, des broussailles ont pris feu au lieu-dit le chemin Noir, près de la rue Jules-Staat, en haut de l’avenue Jean-Jaurès. Hier à 2 heures, une poubelle a brûlé rue Marie-Laurencin à Croix-Rouge.

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l’union 170316a
TENNIS CHAMPIONNATS DE LA MARNE SENIORS+ : Gloire aux champions

Les finales des Championnats de la Marne seniors+ ont été disputés le week-end dernier à Reims, d’où le TC Bétheny et le TC Bezannes sont repartis avec trois titres.

Les vainqueurs et les finalistes sont qualifiés pour les Championnats de Champagne-Ardenne qui auront lieu du 3 au 5 juin sur les courts du TC Reims.

DAMES

+35 ans : Pascaline Pinel (15/4, Bétheny) bat Sandra Joly (15/4, Bétheny) 6-4, 6-4. + 40 ans : Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Caroline Muller (30/1, Cauroy) 6-2, 6-1. +45 ans : Anne-Sophie Renard (15/4, Reims Europe) bat Caroline Boyer (15/3, ASPTT Châlons) 7-6, 6-4. + 50 ans : Florence Depaquit (15/3, Bezannes) bat Danièle Maitrier (15/5, Witry-lès-Reims) 6-2, 6-2. +55 ans : Catherine Rapoport (15/3, Bezannes) bat Véronique Chauvin (15/5, Reims Europe) 6-1, 6-1. +60 ans : Martine Carrieu (15/5, Saint-Memmie) bat Marie-Alix Boisseau (15/4, TC Reims) 6-0, 6-2. +65 ans : Sylvie Jolly (15/4, SN Épernay) bat Christiane Garrige (15/5, Reims Europe) 6-1, 6-1. +70 ans : Marie-Hélène Mizun (30/1, Bezannes) vainqueur de la poule unique.

MESSIEURS

+35 ans : Victorien Boulard (3/6, Montmirail) bat Guillaume Durant (5/6, Bétheny) 6-2, 6-4. +40 ans : Pascal Bonnet (3/6, Cheminots Reims) bat Sébastien Jolly (4/6, Cormontreuil) par forfait. +45 ans : Nicolas Wauthier (15, Bétheny) bat Xavier Bornet (15/2, URT Reims) 6-1, 6-1. +50 ans : Philippe Genty (15/2, Bétheny) bat Jérôme Pithois (15/1, SN Épernay) 6-4, 6-4. +55 ans : Jean-Marc Visy (15/2, TC Reims) bat Henri Mulat (15/1, Vitry-le-François) 4-6, 6-1, 7-6. +60 ans : Jacques Soucat (15/5, Vitry-le-François) bat Dominique Michon (30, ASPTT Épernay) 4-6, 7-5, 6-4. +65 ans : Michel Jouault (15/3, Courtisols) bat Philippe Chevriot (15/5, Montmirail) par forfait. +70 ans : Philippe Huet (15/5, Géo-André Reims) bat Guy Chaumet (30, Sézanne). +75 ans : Georges Rambaut (30, Géo-André Reims) – Philippe Amillet (15/4, Côte des Blancs) non joué.

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l’union 170315a
Solidarité : Ils concoctent des repas pour les démunis De notre correspondante Françoise Lapeyre

Ballons roses autour des marmites de Deux mains c’est maintenant.
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Reims L’association Deux mains c’est maintenant offre à manger aux sans-abri, depuis un an.

Au début, quand ils ont démarré cette action, c’était juste pour quelques mois. « Mais quand on a vu l’ampleur que ça prenait, qu’il y avait beaucoup de personnes qui avaient l’âme généreuse et étaient intéressées pour aider les sans-abri, on a décidé de continuer et de se constituer en association » , se souvient Majda Sefiani, la présidente de Deux mains c’est maintenant.

Aujourd’hui, chaque dernier samedi du mois, on distribue jusqu’à 70 sacs repas et on en sert une centaine Majda Sefiani, présidente

Cela fait un an que quelques bénévoles installaient, en bordure des Promenades, leur première table et leurs premiers repas. « Aujourd’hui, chaque dernier samedi du mois, on distribue jusqu’à 70 sacs repas et on en sert une centaine, c’est toute une logistique. »

C’est dans la grande salle de l’espace Billard que nous rencontrons tous ceux qui s’activent pour préparer une soupe marocaine, un couscous et une salade de fruits.

Tout est parfaitement rodé. « Ce n’est qu’une question d’organisation. On définit un menu, ce qui permet, quand on va faire le marché, de se rapprocher de certains maraîchers pour récupérer leurs dons en fonction de nos besoins et on commence le vendredi tout ce qui est épluchage des légumes. Le samedi matin, on commence à cuisiner. Tout doit être fini vers 17 heures. On fait toujours en sorte d’élaborer une cuisine goûteuse qui peut être facilement dégustée debout, dans la rue », explique Philippe, cuisinier bénévole, qui encadre l’équipe de marmitons.

Parmi les bénévoles, Lakbira, qui s’affaire, tablier blanc autour de la taille : « Je suis en France depuis 45 ans, j’ai grandi avec Reims. Je sais ce que c’est que d’être malheureux. Pour moi, voir briller les yeux de quelqu’un, faire le bonheur autour de moi, c’est l’essentiel. C’est pour ça que je suis là. »

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l’union 170313c
AUJOURD’HUI

Solidarité Fête crêpes solidarité organisée par l’association MUTES. Mercredi 22 mars à l’Espace Billard, 12-14, avenue Pierre-Taittinger.

Le matin, des petites mains fabriquent des crêpes à partir de 9 heures.

Elles seront distribuées l’après-midi après les animations qui débuteront à 14 h 15.

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l’union 170313b
AUJOURD’HUI

ACRAP Assemblée générale de l’ACRAP, vendredi 17 mars à 20 heures dans la polyvalente, 11 avenue du Président-Kennedy (Accès par la rue François-Mauriac station Kennedy).

Renseignement auprès du secrétariat au 03 26 06 39 54 11.

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l’union 170313a
La femme du jour : L’amazone marnaise

Kelly Beaugrand Candidate de Koh-Lanta
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Un bandeau bleu noué autour de sa tignasse blonde, Kelly Beaugrand a entamé vendredi la nouvelle saison de l’émission « Koh-Lanta ».

Avant de partir vivre cette aventure, la Parisienne de 35 ans, originaire du quartier de Croix-Rouge à Reims, jonglait entre son métier de serveuse, ses entraînements de boxe et ses rêves de comédie.

Alliant un physique ultra-sportif à un tempérament ardent, on voit déjà la jeune femme sur les poteaux de la finale. Espérons qu’au Cambodge, ses qualités ne se transforment pas en boulets.

 

 

 

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l’union 170312a
Sécurité : 95 nouveaux policiers formés à Reims

Sur les 95 gardiens et gardiennes de la paix sortis vendredi de l’école, la plupart sont affectés en région parisienne. Bernard Sivade
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Reims La 241 e promotion des élèves gardiens de la paix est sortie vendredi de l’école nationale de police.

Ils ont pu jeter leur casquette en l’air, symbole de leur admission, au terme de la cérémonie organisée vendredi matin à l’école nationale de police de Reims, avenue du Maréchal-Juin. Ils, ce sont les élèves gardiens de la paix de la 241 e promotion, présentés aux autorités après huit mois de formation.

Entrés dans l’une des six écoles au mois de juillet 2016, 864 élèves composent la 241 e promotion, dont 95 formés à Reims. Le major rémois est un Parisien de 28 ans, Baptiste Dauguen, qui a choisi comme affectation le commissariat de sécurité publique du XIV e arrondissement de Paris.

La 241 e promotion porte le nom d’un policier mort d’un malaise après avoir été agressé à l’intérieur même de son commissariat Lui et ses collègues – dont un tiers de femmes – vont rapidement rejoindre leur poste, la plupart en Ile-de-France (86 sur 95). La 241 e promotion a pour éponyme Louis Hilderal, major de police frappé le 12 mars 2014 dans son commissariat de Fort-de-France, en Martinique, pas trois individus qui venaient contester l’arrestation d’un ami. Il succombait à un malaise.

La sortie de la 241 e promotion est la première à laquelle assistait le nouveau directeur de l’école nationale de police de Reims, le commissaire divisionnaire Jean-Yves Frère, en poste depuis le 2 mars. L’école emploie 80 personnes et a développé des partenariats avec plusieurs établissements scolaires, notamment le lycée Joliot-Curie, dans le cadre du bac professionnel des métiers de la sécurité.

Ouverte sur le milieu scolaire, elle l’est également au-delà des frontières : deux écoles de police étrangères, en Bulgarie et en République Tchèque, sont jumelées avec celle de Reims.

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l’union 170311b
DEMAIN

Belote organisée par l’association Etoile Croix-du-Sud à 13 h 30, 10, avenue Léon Blum, tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 170311a
Les accidents de 16 h 58

Hier en fin d’après-midi, le centre opérationnel des pompiers de la Marne a reçu deux appels à 16 h 58 pour deux accidents distincts survenus à Reims.

Le premier s’est produit avenue Eisenhower. Trois voitures y sont entrées en collision. Bilan : un blessé.

Au même moment, une auto bousculait un piéton rue François-Dor. Lui aussi a été conduit au CHU. L’état des deux victimes n’inspire pas d’inquiétude.

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l’union 170309a
LESUEUR AVEC PUTEAUX, BURATO DANS L’EXPECTATIVE

Après avoir quitté la DN Charente-Maritime à l’intersaison, Mélodie Lesueur (26 ans) s’apprête à débuter la Coupe de France avec un rôle de leader au CSM Puteaux. « J’ai répondu favorablement au président Raymond Plaza, le père de l’animateur Stéphane Plaza, qui m’a sollicitée pendant l’hiver, explique l’ancienne championne de France (2010).

On possède une toute petite équipe, mais on jouera notre carte à fond. »

Installée à Épernay, la Picarde a réussi son début de saison en triomphant déjà le 26 février à Onjon (Aube).

Fidèle au CM Auber 93, Alna Burato (32 ans) a, de son côté, déclaré forfait pour l’ouverture de la compétition. Malade, la championne d’Europe Masters de cyclo-cross, qui réside à Tinqueux, se trouve surtout dans l’expectative en raison d’un manque d’entraînement.

« J’essaie de maintenir la forme, explique-t-elle. Mais mon emploi me prend beaucoup de temps. » La Marnaise d’adoption travaille comme professeur documentaliste au collège François-Legros à Reims.

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l’union 170308d
Solidarité : Un lieu pour faire ensemble Anne Despagne

Lundi soir, au 25, avenue Léon-Blum, les 24 jeunes en service civique ont présenté Fabrique & Co aux élus, aux partenaires et aux habitants.
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KÉVIN MACOUDA
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ANNABELLE DÉHU
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ALEXANDRE OUDIN
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À Croix-du-Sud existe un local où s’échangent compétences et savoirs, sur la base de la gratuité.

J’emprunte une perceuse, j’enseigne le tricot. Je fais du jardinage dans l’espace public, je partage les récoltes. J’apprends à poser du papier peint, j’offre une heure de soutien scolaire. Avec Fabrique & Co, les habitants de Croix-du-Sud disposent d’un nouveau lieu destiné à inventer de nouvelles solidarités. Au 25, avenue Léon-Blum, 24 jeunes en emploi civique sont encadrés par Unis-Cité, association pionnière en ce domaine.

Lundi soir, les « gilets orange » ont présenté leurs actions aux élus, partenaires et habitants, en présence de Marie Trellu-Kane, présidente et fondatrice de l’association au niveau national. « Depuis 20 ans, nous démontrons, vous démontrez que les jeunes ont envie de s’engager. Vous passez quelques mois au service de vos concitoyens et cela profite aussi bien à eux qu’à vous » , les a encouragés la responsable.

Être utile plutôt que rester chez moi

Les jeunes, choisis pour leur motivation, sont, souvent, à la recherche d’une voie professionnelle. Le service civique est une chance de peaufiner leur projet, de découvrir d’autres milieux, de retrouver confiance en eux, après des mois de chômage ou de doute. « J’ai suivi une première année à la fac… sans vraiment la suivre, reconnaissait lundi une jeune femme du quartier, âgée de 19 ans, et fière de présenter sa participation à Fabrique & Co. Plutôt que de rester chez moi à ne rien faire, j’ai préféré être utile ».

Un résumé que Catherine Vautrin a souligné : « Si tout le monde raisonnait ainsi, la société irait beaucoup mieux… ». Arnaud Robinet aussi a félicité les jeunes, se réjouissant de la diversité visible au sein de ce local : « Vous êtes les visages de la cohésion, la meilleure réponse à ceux qui tiennent un discours haineux contre notre République » .

Vous êtes les visages de la cohésion, la meilleure réponse aux discours haineux contre la République Arnaud Robinet, maire

La convention qui lie la Ville à Unis-Cité a été re-signée en 2016, avec des objectifs variés : développer des actions au bénéfice des habitants, organiser de la prévention et de la sensibilisation en matière de santé et d’environnement, favoriser l’intergénérationnel, participer à la politique de la jeunesse…

Avec Fabrique & Co, l’idée est de partager les savoirs et les compétences, au bénéfice de tous. Expliquer le tri sélectif, faire vivre le jardin partagé, rendre visite aux personnes âgées, faire vivre de micro-solidarités : tout cela est déjà en marche. Romain Janssens, responsable de l’antenne Champagne-Ardenne Lorraine d’Unis-Cité, s’enthousiasme pour la suite : « C’est la première fois qu’Unis-Cité n’administre pas elle-même une de ses initiatives. Associations et habitants se sont emparés de ce lieu. Ils vont y faire ensemble un tas de choses qu’il reste à inventer ».

Votre avis : Pourquoi vous êtes-vous engagé dans un service civique ?

KÉVIN MACOUDA 24 ANS, JEAN-JAURÈS

Je suis mécanicien de métier. Je reviens d’une mission humanitaire au Togo. J

e fais ce service civique pour me donner le temps de repréciser mon projet professionnel. Je partage de nombreuses valeurs avec Unis-Cité : la bienveillance, l’entraide, la mixité.

J’apprécie la diversité de Croix-Rouge.

ANNABELLE DÉHU 24 ANS, MURIGNY

J’ai une licence d’anglais et une formation dans le domaine du tourisme. Je cherche encore ma voie.

Avec Unis-Cité, j’ai retrouvé confiance en moi. On a valorisé mes compétences, je me suis impliquée dans le secrétariat, la sensibilisation des habitants au tri sélectif.

J’aime l’esprit d’équipe qui règne ici.

ALEXANDRE OUDIN 21 ANS, COURCY

J’ai un diplôme de technicien géomètre topographe mais je n’ai pas apprécié les réalités de ce métier.

Grâce au service civique, je repense mon orientation. Avec Unis-Cité, j’ai découvert le travail en maison de retraite et l’aspect humain me passionne.

Je souhaite devenir aide-soignant.

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l’union 170308c
Forum sur les stéréotypes à l’égard des femmes

Femmes Relais 51 organise un forum ouvert à tous, ce mercredi 8 mars, de 14 heures à 17 h 30, à l’Espace La Nacelle, 3, rue du Docteur-Billard. Au programme : saynètes, témoignages, échanges, exposition de photos, stands divers. Entrée libre.

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l’union 170308b
Trois nouvelles formations

Les lycées professionnels Yser, Arago et Eiffel de Reims proposeront, à la rentrée prochaine, de nouveaux diplômes dans les métiers du bois, du bâtiment et de la gastronomie.

BTS ou Formation complémentaire d’initiative locale, ils s’inscrivent dans le plan national « 500 nouvelles formations » du gouvernement.

Le Grand Est en compte 29 inédites, dont trois dans la Marne et une dans les Ardennes.

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l’union 170308a
La voiture brûle dans la nuit

Une voiture de type Picasso Citroën s’est enflammée (de façon suspecte) hier mardi vers une heure du matin dans l’allée des Landais (secteur Hippodrome).

Par propagation, un autre véhicule stationné à côté, une Ford Fusion, a également été endommagé.

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l’union 170307c
La lutte contre les stéréotypes liés aux femmes

L’association Femmes relais 51 organise ce mercredi 8 mars un forum ayant pour thème « La lutte contre les stéréotypes liés aux femmes » au sein de la maison de quartier Croix-Rouge, espace la Nacelle, de 14 heures à 17 h 30.

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l’union 170307b
Justice : Neuf condamnations dans la guerre des clans F.C.

Il y a les Capulet et les Montaigu dans l’histoire de Roméo et Juliette, il y a les B. et les T. dans les quartiers de Reims : deux familles en conflit ouvert depuis qu’une amitié entre deux adolescentes de chaque clan a pris fin il y a trois ans pour une raison qu’elles seules connaissent. La rivalité entre gamines a pris une telle ampleur que tout le monde s’y est mis, des mères jusqu’aux grands-mères en passant par frères et beaux-pères.

Violences, menaces, agressions, courses-poursuites… On ne compte plus les procédures avec plaintes réciproques : 29 au dernier comptage. Quatre d’entre elles ont abouti le 30 janvier à la comparution de treize membres des deux familles, à la fois victimes et prévenus (L’union du 31). Le tribunal avait immédiatement délibéré sur trois des dossiers (agression dans le bus d’une demoiselle T. ; course-poursuite en voiture, à Croix-Rouge, entre deux filles T. et un homme B. ; crêpage de chignon musclé entre femmes des deux familles sur le marché de Wilson). Du sursis, un travail d’intérêt général et une relaxe avaient été prononcés.

Le quatrième dossier concernait une bagarre générale entre neuf femmes des deux clans, qui s’étaient battues comme des chiffonnières. Mis en délibéré, le jugement rendu en fin de semaine dernière les condamne à quatre mois de prison avec sursis simple ou cinq mois avec sursis et mise à l’épreuve. La saga continue : certaines des prévenues ont déjà décidé de faire appel.

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l’union 170307a
Justice : Pris sans permis trois fois en deux mois

Le chauffard parti en prison, les policiers n’auront plus l’occasion de l’arrêter. Illustration
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Sébastien Forest, 23 ans, est un incorrigible de la conduite sans permis ni assurance. C’est d’ailleurs une énième interpellation au volant qui lui vaut de résider depuis le début de l’année en maison d’arrêt. Surpris le 6 janvier dans une Peugeot 106 stationnée près des tentes occupées par sa famille, avenue François-Mauriac, il avait pris quatre mois de prison ferme en comparution immédiate.

Aujourd’hui, l’homme revient à la barre pour répondre de deux précédentes conduites sans permis ni assurance, la première constatée le 17 octobre 2016, la seconde le 28 décembre. Le tribunal joint les dossiers et prononce quatre mois de prison supplémentaires. Ce qui porte à dix-huit le nombre de condamnations récoltées par le prévenu en seulement trois ans, la plupart pour des délits routiers.

 

 

 

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l’union 170306b
À VENIR

Forum proposé par l’association Femmes-Relais 51 ayant pour vocation la lutte contre les stéréotypes liés aux femmes, ce mercredi 8 mars, maison de quartier Croix-Rouge espace la Nacelle, de 14 heures à 17 h 30.

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l’union 170306a
Les filles de Cormontreuil ont déclaré forfait

(photo Bernard Sivade).
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Le gymnase François-Legros a accueilli les finales du Grand Est des clubs samedi. En N3, les équipes I (vice-championne de France des clubs la semaine dernière en N1) et II (en photo) du RHM ont face aux Lorrains de Laneuville, aux Alsaciens de Strasbourg et de Koenigshoffen.

Chez les filles (N2), le CH Cormontreuil a déclaré forfait, privilégiant une compétition de crossfit (photo Bernard Sivade).

 

 

 

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l’union 170303d
Éducation : Collège en colère cherche réponses Anne Despagne

Une délégation de manifestants a été reçue hier matin par les services du rectorat. Une rencontre avec la rectrice est prévue le 14 mars. Christian Lantenois
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Quasiment tout le personnel de Joliot-Curie était en grève hier.

Une soixantaine d’enseignants, assistants d’éducation, assistants pédagogiques et personnels de vie scolaire ont manifesté, hier matin pendant deux heures devant le rectorat. Soit la quasi-totalité du personnel de Joliot-Curie, ce qui représente une mobilisation exceptionnelle. Le collège, qui accueille environ 400 jeunes, est classé en Réseau d’éducation prioritaire renforcé, ce qui le classe parmi les établissements les plus difficiles de France, avec des moyens adaptés.

Les manifestants alertent contre des problèmes récurrents d’organisation et des « manques dans le management » . Les conséquences sont lourdes, pour les adolescents comme pour les adultes, précisent plusieurs professeurs : certains élèves exercent des violences, sans être sanctionnés. « En cas de faute grave, il faut qu’un conseil de discipline soit systématiquement convoqué ! Il faut que chaque transgression soit suivie d’une réaction » , disent les manifestants, révélant que des coups ont été portés à diverses reprises à des enseignants, dans un couloir resté sans lumière pendant des mois. « Nous ne formons pas seulement des élèves mais aussi des citoyens. Ne pas sanctionner, c’est favoriser un sentiment d’impunité. Il faut que les adolescents en faute comprennent qu’ils ont eu un comportement socialement inacceptable » , témoigne ce professeur, motivé par son métier et soucieux du devenir des jeunes dont il a la charge… mais pas prêt à vivre dans un tel climat d’insécurité.

Cette protestation sur la voie publique « n’est pas une chasse aux sorcières envers la hiérarchie locale », précise une manifestante, qui rappelle que cette action arrive après plusieurs alertes à l’adresse du rectorat, qui se sont soldées par des préconisations pas vraiment suivies d’effet.

Une délégation a été reçue en milieu de matinée par les services du rectorat (la rectrice étant en déplacement en Haute-Marne), pendant 1 h 30. « Nous avons été entendus, même si aucune décision n’a pu être prise » , estime l’un des représentants syndicaux, qui fera partie des personnes à nouveau reçues, cette fois par la rectrice elle-même, le 14 mars, avec des membres du comité hygiène, sécurité et conditions de travail.

Un suivi attentif, une attention particulière

Le rectorat a donné quelques précisions, en fin de journée hier. « Suite au mouvement social engagé par des personnels du collège Joliot-Curie concernant leurs conditions de travail, une délégation a été reçue par la secrétaire générale adjointe, directrice des ressources humaines, et l’inspecteur pédagogique régional vie scolaire. Cet établissement, dans lequel la rectrice, Hélène Insel, avait effectué la rentrée 2016, fait l’objet d’une attention particulière et d’un suivi attentif des autorités académiques. »

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l’union 170303c
Famille : Un lieu unique pour inscrire les enfants à école, cantine… et centres de loisirs Yann Le Blévec

Le guichet unique situé au 21, rue du Temple est ouvert depuis hier. Christian Lantenois
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Reims Le but est de simplifier la vie des parents. Depuis hier, ils peuvent au 21, rue du Temple réaliser au même endroit différentes inscriptions.

C’est un peu le temple des inscriptions pour les familles. Hier, un nouveau service a été inauguré par la Ville. Il s’agit en fait de différents services puisqu’ici (au 21, rue du Temple) ont été regroupées direction de l’éducation, caisse des écoles ou direction de la jeunesse. Au même endroit, on peut donc inscrire son enfant à l’école, à la cantine, à la garderie, et dans les centres de Reims activités vacances, pour les mercredis après-midi ou les vacances. « C’est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé avec le dossier unique lors de la rentrée scolaire 2015-2016 », souligne Véronique Marchet, adjointe au maire en charge de l’éducation. « On est en plein dans l’adaptabilité du service public à l’usager » , a renchéri Arnaud Robinet, maire.

Il s’agit bien de simplifier les démarches. Cela commence par les inscriptions à l’école. Un gros morceau. Entre le 6 mars et le 31 mai (dates de la campagne d’inscription), quelque 6 500 rendez-vous sont prévus. C’est pourquoi pour les inscriptions scolaires, une prise de rendez-vous est obligatoire au 03 26 77 78 79, évitant les temps d’attente et fournissant l’occasion d’un temps de rencontre personnalisé. À noter que d’ici 2019, la Ville proposera aux familles une amélioration supplémentaire dans le cadre du dossier unique : des services dématérialisés évolutifs visant une simplification accrue des modalités d’inscription.

1 Inscriptions dans les écoles

Du 6 mars au 31 mai. Il est obligatoire de prendre rendez-vous en appelant le 03 26 77 78 79.

2 Inscriptions périscolaires

La Ville propose un accueil périscolaire non facturé de 7 h 30 à 8 h 20 (les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis), de 11 h 30 à 12 h 30 (le mercredi) et de 15 h 45 à 16 h 30 ou de 15 h 45 à 17 h 45. Attention, les moins de 4 ans ne peuvent participer à plus de deux temps d’accueil par jour ! Les inscriptions ont lieu du 6 mars au 7 juillet. Pour les séjours courts et classes de découverte pendant le temps scolaire, l’inscription et la facturation se feront au 21, rue du Temple.

3 Inscriptions à la cantine

Les inscriptions ont lieu du 6 mars au 7 juillet. L’accueil à la restauration scolaire se fait de 11 h 30 à 13 h 20 (les lundis, mardis, jeudis et vendredis). Il est possible de payer en ligne en créant votre espace privé sur https://espace-famille.reims.fr. On peut avoir une prise de repas irrégulière en réservant deux jours avant la date souhaitée par courriel : reservationrepas@reims.fr ou signaler des absences, toujours par internet : facturationfamilles@reims.fr.

4 Inscriptions à Reims activités vacances

La Ville accueille les enfants de 3 à 11 ans les mercredis après-midi dans les locaux du groupe scolaire Martin-Peller. On peut s’inscrire pour le déjeuner et l’après-midi (fin à 18 heures) ou uniquement pour l’après-midi. Les inscriptions sont prises à partir du 6 mars au 21, rue du Temple et tout au long de l’année. Le prix est de 3,9 € sans repas et 9,8 € avec repas, pour les Rémois. Informations sur www.reims.fr (mercredis loisirs pour les 3-11 ans). Pendant les vacances, les enfants de 3 à 11 ans peuvent aussi être accueillis dans différents centres (Martin-Peller pour les 3-6 ans ; écoles Adriatique, Joliot-Curie, Ruisselet, Charpentier ou Clairmarais pour les 7-11 ans). À Pâques, des activités sportives seront proposées. Les tarifs varient entre 8,9 € et 16,35 € par jour pour les Rémois. Inscriptions à partir du 6 mars au 21, rue du Temple.

À savoir

Pour les tout-petits ou les plus grands, les inscriptions demeurent à d’autres endroits. C’est le cas pour Reims Vital’Été (activités pour les vacances d’été des 12-17 ans) où il faut se rendre au 3, rue des Orphelins ; pour les activités lors des petites vacances ou les mercredis au Moulin, au 54, rue Albert-Thomas ; pour l’espace petite enfance pour les enfants de 0 à 3 ans, se rendre au 50, rue Cognacq-Jay.

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l’union 170303b
Société : ce serait normal d’avoir un logement digne Mathieu Livoreil

L’immeuble du 7-9 avenue Bonaparte sera détruit au plus tard à l’automne 2018, lorsque les locataires auront trouvé un nouveau logement. Christian Lantenois
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REIMS Hier avait lieu, à Croix-Rouge, une réunion sur le relogement de locataires concernés par une opération de démolition. L’occasion d’entendre des tranches de vie teintées de détresse.

La réunion vient de s’achever et Katia, au moment de quitter la salle François Mauriac, ne cache pas un certain scepticisme. Cette femme de 44 ans, mère célibataire de trois enfants et actuellement sans emploi, réside « depuis quinze ans » dans un 100 m 2 du 6, rue Olympe de Gouges, dans le quartier Croix-Rouge. « J’espère qu’on aura vraiment le choix pour notre relogement… » , confie celle qui doit actuellement partager sa chambre avec son fils de 4 ans. À l’évidence, elle n’est pas la seule, parmi les locataires du 6, rue Olympe de Gouges et du 7-9 de l’avenue Bonaparte, nombreux à s’être déplacés hier soir pour la réunion d’information consacrée à leur prochain relogement, à partager ce point de vue. À ces adresses gérées par le Foyer rémois, 43 familles restent à reloger.

Issu de la loi de « programmation pour la ville et la rénovation urbaine » datée du 21 février 2014, le nouveau programme de renouvellement urbain prévoit, dans les quartiers Croix-Rouge, Châtillons et Europe, la démolition d’immeubles les plus vétustes. Pour le seul quartier Croix-Rouge, ce plan prévoit, d’ici 2023, la démolition d’un demi-millier de logements et la réhabilitation de 491 autres.

Les locataires des adresses déjà citées devront choisir parmi l’une des trois propositions qui leur aura été faite - ce que prévoir la loi. Celles-ci, grâce au dispositif interbailleur piloté par la Ville, ne seront pas nécessairement issues du parc locatif du Foyer Rémois mais aussi de ceux de Reims Habitat et Plurial, les deux autres bailleurs sociaux. De même, les nouvelles adresses ne seront pas forcément dans le quartier Croix-Rouge.

« ah oui, L’histoire du cadavre, c’était le pompon ! », enchaîne un locataire

« Au plus tard, la démolition sera effective à l’automne 2018 mais on va tout faire pour que ça se passe avant. Les propositions de relogement qui vous seront faites seront conformes à vos besoins (…) avec le même pourcentage de loyer par rapport à votre revenu » , a pu notamment assurer, micro en main, Julien Paul, directeur délégué du Foyer rémois.

Au-delà du calendrier de relogement, la réunion d’hier fut l’occasion d’entendre, de la part de ces locataires, des tranches de vie parfois teintées de détresse. « On a toujours payé nos loyers, ce serait normal d’avoir un logement digne et propre. Depuis des années, les gens qui sont ici ont beaucoup souffert de l’insécurité, des cambriolages, des puanteurs » , rappela un premier intervenant. Vite, un autre embraya : « Dans notre bloc, ça puait parce qu’un locataire mort dans son logement se décomposait ! Ça puait, on appelait le bureau du Foyer rémois et personne ne répondait ! » Un troisième acquiesce : « Ah oui, l’histoire du cadavre, c’était le pompon, c’est la police qui a fini par venir pour casser la porte ! » Les prises de parole s’enchaînent : ici, une fuite non réparée ; là, une sonnette cassée « pendant six ans ! » , etc. Suffisant pour que Julien Paul fasse un mea culpa : « C’est vrai, nous n’avons pas réussi à vous apporter les conditions de vie qui conviennent. »

Dans la salle, des locataires acquiescent. Un retraité attaque à son tour : « Après avoir eu trois cambriolages et une fuite d’eau, je me suis fait virer de mon assurance, moi ! » Une nouvelle fois, le représentant du Foyer rémois tente l’apaisement : « Mais les délinquants, ils seront toujours là… C’est le travail de la police et de la justice. Je n’ai que le pouvoir d’un bailleur. Ce soir, je suis venu vous dire : Préparons l’avenir ! »

D’autres réunions en vue d’autre démolitions

Ce soir, à 18 heures, à la salle de l’association Croix du sud (10, avenue Léon Blum) se tiendra un autre « atelier urbain de proximité » concernant le relogement de locataires des immeubles de Plurial Novilia situés 2-10 espalanade Paul Cézanne et 18, place George Braque.

Mercredi 8 mars, une réunion similaire se tiendra à la salle municipale Gallieni (12, rue du maréchal Galliéni). Les habitants invités à cette occasion sont locataires des immeubles de Reims Habitat situés 32 à 48, rue Raymond Poincaré.

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l’union 170303a
Haltérophilie : Finales Grand Est des clubs

Demain (14 heures, gymnase F. Legros) à Reims, se tiennent les finales du Grand Est des clubs (équipes de 5). En N3, les équipes I (vice-championne de France des clubs la semaine dernière en N1) et II du RHM feront face aux Lorrains de Laneuville, aux Alsaciens de Strasbourg et de Koenigshoffen.

Chez les filles (N2), le CH Cormontreuil peut être sacré.

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l’union 170302d
Coupures d’eau ce jeudi

Jeudi 2 mars, une opération de maintenance engendrera deux coupures d’une heure qui auront lieu entre 8 et 10 heures et entre 14 et 16 heures dans les quartiers Croix-Rouge, Haut-de-Murigny, Haut-de-Cormontreuil et à Bezannes (zone gare).

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l’union 170302c
RENDEZ-VOUS

Forum proposé par l’association Femmes-Relais 51 ayant pour vocation la lutte contre les stéréotypes liés aux femmes.

Mercredi 8 mars, maison de quartier Croix-Rouge espace la Nacelle, de 14 heures à 17 h 30.

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l’union 170302b
RENDEZ-VOUS

Reims shooting games : Laser game et Archery tag.

Samedi 4 mars de 13 à 18 heures au campus Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

2 € la partie. Reimsshootinggames@gmail.com ou 06 66 88 65 06.

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l’union 170302a
Sécurité : Deux bénévoles pour aider la police Antoine Pardessus

Michel Hureaux et Bruno Coulvier ont reçu leur badge officiel. Le premier sera affecté au bureau Europe, le second à celui de l’avenue de Laon. A.P.
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Deux retraités de la région rémoise viennent d’être officiellement admis comme « citoyens volontaires » appelés à des tâches de médiation en complément de la police.

Vous avez un peu de temps libre ? Et vous souhaitez en faire profiter la collectivité, en contribuant au « vivre ensemble » comme l’on dit volontiers ? Vous pouvez postuler pour devenir « citoyen volontaire ». Cela ne fera pas de vous un vrai policier, mais vous pourrez soulager les agents dans certaines tâches, essentiellement de l’ordre de la médiation. Par exemple, quand des gens font un peu trop de tapage, pourrissant la vie de leur voisinage, vous pourrez tenter de dialoguer avec eux et de les amener à plus de considération pour autrui. « C’est faire du social pour éviter d’aller jusqu’au pénal », résume Nathalie Bernard-Guelle, la directrice adjointe de la sécurité publique de la Marne. Cela, disons-le tout de suite aussi, ne fera pas de vous un millionnaire non plus. Ça n’arrondira même pas vos fins de mois : cet engagement est entièrement bénévole, autrement dit sans aucune rémunération à la clef.

Cette dernière considération n’a nullement arrêté Michel Hureaux et Bruno Coulvier. Ces deux hommes, le premier habite à Tinqueux, le second à Saint-Gilles, se sont portés candidats pour cette fonction, et ont été retenus par la DDSP (direction départementale de la sécurité publique) marnaise. La remise de leur badge officiel de « citoyen volontaire » a eu lieu mardi matin, dans les murs du commissariat central de Reims.

Si les deux hommes ont été acceptés, ce n’est pas par hasard. Certes, ils sont tous les deux aujourd’hui à la retraite, et disposent de ce fait du temps dont nous parlions plus haut. Mais ce n’est pas la condition sine qua non : « À partir du moment où vous avez 17 ans révolus, et un casier judiciaire vierge, expliquait Madame Bernard-Guelle lors de la remise des badges, vous pouvez postuler. »

Non, ce qui semble avoir davantage joué en leur faveur, c’est qu’au cours de leur carrière professionnelle, l’un et l’autre ont eu pas mal d’occasions de côtoyer la police et de nouer des relations avec elle (Michel Hureaux vient du réseau de transports publics Citura, Bruno Coulvier de la SNCF). Autrement dit, ils connaissent déjà tous les deux un peu « la musique ». Ce qui ne les empêchera pas de suivre une rapide formation (d’une journée) d’ordre institutionnel, avant de se former « sur le terrain », sous la houlette de tuteurs, des policiers en bonne et due forme ceux-là. Michel Hureaux sera affecté au bureau de police d’Europe, Bruno Coulvier, à celui de l’avenue de Laon.

« Nous prenons notre temps pour choisir nos recrues »

Avec ces deux nouvelles recrues, la police nationale marnaise compte désormais… trois « citoyens volontaires » en tout. Le premier, Jean-Luc Bertrand, est un ancien directeur de service de la mairie de Reims, déjà opérationnel dans le quartier Croix-Rouge depuis plus d’un an. « Le dispositif existe depuis déjà une dizaine d’années, commentait la directrice adjointe de la sécurité, mais nous prenons notre temps pour choisir nos recrues. » Que cela ne décourage pas les postulants !

L’ESSENTIEL

Le dispositif dit des « citoyens volontaires » existe depuis 2007. Il vise à permettre à tout citoyen de 17 ans révolus d’accomplir bénévolement des tâches de l’ordre de la médiation en complément et sous l’autorité de la police nationale.

Deux retraités de la région de Reims viennent de recevoir leur badge officiel de citoyen volontaire dans les murs du commissariat central rémois.

Ceci porte à trois le nombre de citoyens volontaires dépendant de la police dans le département de la Marne.

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l’union 170301e
Association : La relève chez les combattants

Le jeune Hamza Riteb, élève de l’école élémentaire Joliot-Curie, veille sur le drapeau d’une association disparue, qui a été confié à cet établissement scolaire lors d’une cérémonie à Valmy.
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Après avoir déposé une gerbe au monument aux morts, la section de Reims métropole de l’Union nationale des combattants a tenu son assemblée générale à l’hôtel de ville. Après les fusions des dernières années (Reims, La Neuvillette, Cernay-lès-Reims) le total des adhérents est de 300 (dont 80% sont des anciens d’AFN) mais il diminue régulièrement, comme l’a fait remarquer le président Jean Ledoux. Les objectifs demeurent : maintenir les liens de camaraderie et de solidarité, défendre les intérêts moraux et servir la mémoire des combattants morts.

Il est prévu une visite du parlement européen à Strasbourg au printemps et un séjour au Tyrol est proposé en septembre. Les participations aux cérémonies patriotiques restent essentielles, avec en point fort la date du 5 décembre. Le bal à papa, déficitaire depuis deux ans, ne sera pas reconduit.

Pour faire face à la baisse des effectifs, Damien Ducrocq, président départemental, espère voir d’autres fusions parmi les 28 sections marnaises « en suivant l’exemple de Reims Métropole, tout en tenant compte des contraintes géographiques ». La médaille de bronze du mérite UNC a été remise à François Gantelet et à Louis Genest. Un diplôme ministériel d’honneur de porte-drapeau a été attribué à Yves Bossard.

 

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l’union 170301d
Solidarité : Une semaine au service de la collectivité

Ces jeunes repeignent des caves d’immeubles rue Berthe-Morizot.
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Des jeunes de Croix-du-Sud effectuent des travaux de rénovation pour des locataires.

Revêtus d’une combinaison de travail, ils manient rouleaux et pinceaux. Huit jeunes de 13 à 16 ans s’activent sur le premier chantier-action de la Scop’Ados 2017 de la maison de quartier Watteau-Pays-de-France. Une Scop’Ados est une Société coopérative et participative d’adolescents qui permet à des jeunes du quartier, en échange de travaux réalisés en partenariat avec le bailleur Plurial Novilia, de réaliser des actions qui leur tiennent à cœur.

« On effectue trois fois par an ce type de chantier . Lors de ces vacances d’hiver, on privilégie Croix-du-Sud avec des travaux à l’intérieur. Au printemps, on sera, avec le même groupe, sur Turenne-Vauban. Enfin, l’été, en juillet, on fait plutôt des interventions ponctuelles : réparation de vélos, opération propreté, animation sur le quartier », explique Hélène Jarlaud, adjointe au responsable d’agence Croix-du-Sud.

Plurial Novilia fournit matériels, matériaux, l’aide de deux professionnels et octroie, pour l’année, une subvention de 3 800 € à la Scop pour qu’elle finance ses actions avec les jeunes.

Cette Scop existe depuis cinq ans. Une cinquantaine de jeunes en ont fait partie. Les plus âgés (16 à 22 ans) participent également à des chantiers. Certains se voient offrir la possibilité de préparer un brevet d’aptitude à la fonction d’animateur.

Six jeunes adhérents de l’association Cultur’jeunes ont, la 1 re semaine de vacances, embelli leur salle d’activité, également en partenariat avec Plurial Novilia.

« Le but, c’est de changer le regard des adultes sur la jeunesse, d’améliorer le lien avec les anciens » , précise David Gameiro, animateur socioculturel à la maison de quartier. Tout travail méritant récompense, les apprentis peintres passeront une journée à Center Parcs et partiront en séjour de vacances.

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l’union 170301c
Éducation : Un atelier d’écriture dans le tramway Valérie Coulet

Lundi, Anne Collongues a pris le tramway avec Wahil, Scott, Antoine et Léane, en 4e au collège Georges-Braque à Reims et au Mont-d’Hor à Saint-Thierry.
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Reims Cette semaine, la romancière Anne Collongues invite des collégiens de Reims et de Saint-Thierry à s’essayer à l’écriture. Des petits groupes la suivent notamment dans le tramway.

Pour Anne Collongues, dont le premier roman – Ce qui nous sépare –, paru l’an dernier chez Acte Sud, a remporté un beau succès, il est essentiel de prendre le temps de voir, d’écouter et d’observer tout ce qui nous entoure avant d’écrire la moindre ligne. « Pour inventer des personnages, il faut s’inspirer du réel, d’autant que chaque personne est un roman ! » , assure l’écrivaine qui est aussi photographe. Pour Ce qui nous sépare, dans lequel elle brosse le portrait de passagers d’un train de banlieue, la trentenaire s’est d’ailleurs appuyée sur ce qu’elle a elle-même vu, entendu et ressenti lors de multiples trajets en RER, en région parisienne.

Observer et brosser le portrait de passagers

Cette ancienne étudiante aux Beaux-arts, qui a « beaucoup croqué dans le métro » , anime depuis le début de la semaine un atelier d’écriture avec les collégiens de deux classes du collège Georges-Braque, situé dans le quartier Croix-Rouge à Reims, et du collège du Mont d’Hor, dans la commune de Saint-Thierry (lire plus loin).

Lundi après-midi, elle a entraîné dans le tramway un petit groupe de quatre élèves, les autres collégiens étant accompagnés par des enseignants. Objectif pour chaque adolescent, muni d’un cahier et d’un stylo : écrire tout ce qui se passe dans la rame, brosser le portrait des passagers qui attirent leur attention, noter les bruits ou les sons intérieurs et extérieurs, décrire l’ambiance à tel ou tel arrêt et imaginer la vie de certaines personnes.

Avec beaucoup de sérieux et d’enthousiasme, Wahil, Scott, Antoine et Léane se sont ainsi prêté au jeu, sous le regard bienveillant d’Anne Collongues. « La littérature, c’est un peu comme les transports en commun. On la partage et on la vit, chacun, de façon différente… » , remarque-t-elle. La romancière, qui aime travailler avec le jeune public, et réalise notamment des vidéos pour BrainPOP, un site internet destiné aux scolaires, a incité les élèves à aiguiser leur regard et à se montrer curieux et attentifs. « Au final, quand tous les groupes auront rendu leurs copies, nous devrions avoir le portrait de 50 personnages rémois » , explique Anne Collongues.

La romancière a imaginé cet atelier avec Clara Beaudoux, l’auteure du web-documentaire « Madeleine project », également sollicitée par l’association Nova Villa. « Si je fais travailler les enfants sur des personnages croisés dans le tramway de Reims, Clara les fait quant à elle se pencher sur des objets. Elle les invite notamment à écrire les histoires de ces objets. »

Les élèves, qui avaient déjà rencontré Anne Collongues en décembre dernier, lors d’une lecture d’extraits de Ce qui nous sépare, devraient la retrouver en mai, pour de nouveaux ateliers. D’ici là, la jeune femme, qui publie cette semaine, chez Le Bec en l’air, un livre de photographies sur Tel Aviv, planchera sur son deuxième roman dont l’histoire se déroule à Marseille.

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l’union 170301b
Les étudiants de dentaire rencontrent le ministre

 

 

Les étudiants de dentaire attendaient le ministre de l’Enseignement Supérieur Thierry Mandon de pied ferme, hier matin, sur le campus Croix-Rouge. L’un d’eux lui a expliqué la nécessaire revalorisation des remboursements de l’assurance maladie. Il a gentiment écouté mais sans rien promettre.

 

 

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l’union 170301a
Voiture et broussailles brûlent

 

Trois feux d’origine suffisamment suspecte pour être signalés à la police se sont produits lundi à Reims.

Le premier, peu après 8 h 45, rue du Docteur-Billard (quartier Croix-Rouge), a détruit une voiture, plus précisément une Renault Twingo, non signalée volée. Les deux autres étaient des feux de broussailles : l’un d’eux s’est étendu sur un hectare dans la rue de Brimontel (secteur Neufchâtel), vers 13 heures, l’autre une heure plus tard sur trois hectares, rue de la Maladrerie (Jean-Jaurès).

 

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l’union 170227a
Le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur à Reims

Les 28 février et 1 er mars, le colloque annuel de la conférence des présidents d’université se tiendra à l’université de Reims Champagne-Ardenne, sur le campus Croix-Rouge.

Le thème du colloque est « Pensons l’université pour l’avenir ». Le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et la Recherche, Thierry Mandon, devrait assurer l’ouverture du rendez-vous.

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l’union 170225a
Faits divers : De la résine de cannabis plein les poches… M.D.

On le sait, rien de tel que de prendre la fuite à la vue de la brigade anticriminalité pour attirer l’attention. C’est pourtant ce qu’a fait cet individu né en 1986, lundi, vers 21 heures, place des Mouettes. Pris en chasse par les policiers, il s’est réfugié dans son immeuble, avant de se délester de quelques papiers dans les étages. Vérifications faites, certains cachaient des morceaux de cannabis, soit un peu plus de 17,5 g au total. L’homme a admis les faits. Une peine de trois mois de prison ferme et de 600 € d’amende lui est proposée dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité. Il dira le 28 juin s’il l’accepte ou pas.

Mardi, rebelote. Les policiers de la brigade anticriminalité ont interpellé deux individus en possession de résine de cannabis, rue Paul-Cézanne, à Croix-du-Sud. L’un, mineur, devra s’en expliquer devant le juge des enfants, tandis que son comparse passera à la barre du tribunal en mai.

Un peu plus tard, vers 1 h 30, c’est rue de l’Écu que les policiers ont fait une nouvelle prise de stupéfiants, cette fois en contrôlant un cycliste qui venait de commettre une infraction au code de la route. Celui-ci a été trouvé porteur de trois morceaux de résine de cannabis, encore elle, pour un total d’environ 20 g, ainsi que d’une balance. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits. Mais les trouvailles ne se sont pas arrêtées en si bon chemin : en perquisitionnant son domicile, les policiers ont mis la main sur 1 g de drogue supplémentaire, et ont découvert un petit système de culture d’herbe. Dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité, on propose au fumeur de s’en tirer avec 4 mois de prison avec sursis et 500 € d’amende. Réponse le 28 juin.

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l’union 170224a
Athlétisme : Gognies le Biélorusse

Première cape pour le champion de France cadets sur 5000 m. Avec « un peu de pression »…
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Pour sa première en équipe de France, le marcheur cadet de l’Efsra, Ryan Gognies (photo), dispute, demain, un match international à Minsk. Dans la capitale bélarusse, le Rémois s’aligne sur 5 000 m marche, distance sur laquelle il fut sacré aux France à Rennes. D’où sa cape chez les moins de 20 ans bleus, « avec un peu de pression quand même. Là, on s’entraîne dur pour faire moins de 22 minutes », admet l’intéressé, qui a déjà fait 22’50 et cette semaine sous la coupe de la FFA avant de s’envoler ce jour, après une préparation « corsée » au Creps le week-end dernier.

Nairobi en filigrane

Le marcheur de 16 ans, en 1 re sports études au lycée Arago à Reims, prépare un autre rendez-vous, le 12 mars, un 10 km à la Roche-sur-Yon (Vendée), qualificatif aux Mondiaux cadets kenyans de Nairobi en (12-16 juillet). « Il faudra y faire moins de 45 minutes, c’est l’objectif de la saison », précise Ryan Gognies, entraîné à l’Efsra par Gilles Rocca.

 

 


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