L’avenir du quartier Croix-Rouge de 2008 à 2011 dévoilé aux habitants par le Maire et les organismes logeurs le 2 juillet 2007
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Nous avons regroupé dans cet article tous ceux parus sur cet événement dans les journaux « L’union » et « L’hebdo du vendredi »
Union070712a - Locales - Reims
Beaucoup d’interrogations chez les habitants.
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La rencontre organisée par le maire avec les habitants de Croix-Rouge pour la présentation du projet de renouvellement urbain des années 2008 à 2011 a été l’occasion d’une longue séance de questions-réponses, preuve d’une inquiétude certaine. Les réponses de Jean-Louis Schneiter (JLS), Patrick Baudet (PB) pour Reims habitat, Alain Nicole (AN) pour l’Effort rémois et Christophe Villers (CV) pour le Foyer rémois.
Conséquences des travaux du tramway sur le commerce :
JLS : « Un fonds d’indemnisation pourrait être créé » .
Les trois organismes logeurs respecteront-ils la directive gouvernementale d’une augmentation maximum des loyers de 1,8 % ?
PB.CV. : « Ce sont les conseils de surveillance qui décident, au sein desquels figurent les associations du quartier ! 1,8 % , c’est une simple recommandation pour un loyer moyen, ce n’est pas une obligation, il faut un équilibre ».
Quelle augmentation des loyers ?
PB : « Il y aura effectivement une augmentation des impôts, sauf aux Polygones. On fait le chiffrage des opérations. »
AN : « A Croix-du-Sud, on en discutera avec les locataires » .
Quelle répercussion sur les impôts locaux ?
JLS : « Ce sont les services fiscaux qui fixent les assiettes locales de calcul, pas le maire. Allez voir les parlementaires que vous avez élus ».
Les tuyauteries souterraines sont hors service. Quelle rénovation pour le chauffage ?
JLS : « La thermographie aérienne nous a aidés à cerner ces problèmes. J’ai demandé à la Soccram de me faire des propositions de révision. Si ces propositions ne sont pas convenables, la ville engagera une action judiciaire. »
A-t-on pensé aux personnes à mobilité réduite ?
Les trois organismes logeurs rassurent : « On a pensé aux accès aux halls et aux cheminements ascenseurs et nous avons une demande croissante d’aménagements intérieurs de logements. »
Des beaux quartiers, c’est bien, mais la sécurité ? Des voyous font la loi, il y a des incendies partout. On va augmenter les loyers et les impôts locaux, en même temps, il n’y a plus de sécurité et on a peur de sortir de chez soi.
JLS : « Les immeubles neufs seront sérieusement sécurisés. Dans la rue, la police municipale fait des rondes mais elle a, comme la police nationale, un effectif insuffisant.
La solution passe par les CUCS, contrats urbains de cohésion sociale qui remplacent le contrat de ville. Pour la sécurité, nous comptons sur les idées des associations : allez les voir. Les dossiers sont à déposer auprès de M. El MCherfi. Je suis prêt à prendre toutes les idées dans ce domaine » .
Avez-vous une idée du chiffrage de toutes ces opérations ?
JLS : « En millions d’euros : 99 pour l’habitat, 12 pour les aménagements, 8 pour les commerces et l’activité économique, 3 pour les équipements et 1 pour l’ingénierie, soit au total 123 millions d’euros, dont 31,4 financés par l’état. »
Sur tous les secteurs, les espaces verts libres (terrains de foot libres, terrains de basket libres, ..) sont grignotés ou vont disparaître pour les voiries et les constructions. Il n’y a plus rien pour les jeunes : conséquence, ils squattent les halls d’immeubles. Même constat de grignotage pour les parkings.
JLS : « On vient d’inaugurer un terrain multisports à Croix-du-Sud » .
Michel Guillaudeau, conseiller municipal communiste, n’a compté que 95 logements sociaux à construire à Croix-Rouge pour 195 annoncés : « C’est que les autres seront construits dans l’agglomération, hors de Croix-Rouge » . Par ailleurs, un simple calcul avec le patrimoine d’origine, le nombre de démolitions, le nombre de constructions et le nombre de réhabilitations et (ou) résidentialisations montre que 63 % des logements de Croix-Rouge resteront en l’état.
Claude Lamblin, ancien maire communiste de Reims, s’est inquiété : « Quelle sera la réhabilitation des logements actuels occupés par la population du quartier ? Aucun de vous ne parle de l’intérieur des logements. Au bout de trente ans, les locataires ne méritent-ils pas des logements définition-2007, avec une autre cuisine, une autre salle de bain ? Enfin, parlons de la résidentialisation. Qui dit changement de structure dit changement de loyer. Et le maintien de la population de Croix-Rouge dans tout cela ? Voulez-vous faire fuir une partie de la population ? Voulez-vous une mutation de population ? Il faut que les habitants de Croix-Rouge puissent y rester ! » (applaudissements).
Christophe Villers : « C’est tout à fait dans nos intentions. »
De nombreuses photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie de photos
Union070711e - Locales - Reims
Des questions-réponses, principalement animées par les élus de l’opposition et suivies intensément par les 200 habitants réunis salle Mauriac.
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Dernier sujet, et pas des moindres, abordé par le maire de Reims venu présenter aux habitants le projet de réhabilitation urbaine de Croix-Rouge pour les années 2008 à 2001 : le devenir de l’hippodrome.
Fabrice Lopez (Club 47) : « Vous aviez promis, il y a quelques années, un poumon vert sur l’hippodrome ».
Jean-Louis Schneiter : « L’hippodrome est vétuste. Il ne peut plus fonctionner que deux ou trois ans. Après, il faudrait une réhabilitation aux conséquences importantes et la ville n’a pas les capacités financières de refaire un hippodrome qui lui coûterait trop cher. La solution ? Vendons des terrains le long des avenues Robert-Schuman et d’Épernay pour équilibrer financièrement cette opération : plus on construira le long de ces voies, plus on ouvrira le parc de l’hippodrome vers Croix-Rouge. Je vous livre le fond de ma pensée, c’est une idée qui chemine lentement : on va créer 8 hectares de verdure là où il n’y en a pas et sur un terrain qui est fermé. »
Martine Massart (association MUTES) : « Pourtant, le maire de Bezannes nous a présenté lui-même le projet d’un hippodrome sur sa commune ».
Jean-Pierre Belfie (maire de Bezannes) : « Nous faisons des projets, ce n’est pas pour autant que c’est voté ! Mais enfin, que préférez-vous : 16 hectares fermés sur lesquels vous ne pouvez pénétrer qu’une vingtaine de fois par an en payant, ou bien 6 hectares sur lesquels vous pourrez aller tous les jours gratuitement ? »
Michel Guillaudeau (conseil ler municipal communiste) : « Un nouvel hippodrome est déjà décidé par Reims Métropole à Bezannes.
Je crains que ce soit la ville de Reims qui finance le transfert en lieu et place de Reims Métropole. »
J-L.S. : « Rien n’est encore décidé, nous sommes en phase exploratoire ».
Claude Lamblin (ancien maire communiste de Reims) : « Des logements, mais quels logements ? Des logements clos avec des jardins privatifs clos. Je redoute une ségrégation dont seront victimes les habitants de Croix-Rouge ! Il n’y aura pas de mixité sociale sur les logements de l’hippodrome, je le crains. On ne peut pas remodeler un tel quartier sur des critères de rentabilité et d’équilibre ! »
Jean-Louis Scheiter : « Il y aura forcément les deux, dont du social ».
Éric Quénard (conseiller municipal socialiste) : « Croix-Rouge est déjà très dense. Pourquoi le redensifier encore plus ? Il y a un seuil à ne pas dépasser : 900 logements de plus, cela ne me semble pas une bonne option ».
Claude Lamblin : « Pourquoi empiéter sur des zones déjà largement urbanisées ? Il faut imaginer pour Reims une densification globale : au lieu de grignoter sur l’hippodrome, vous pouvez aménager sur les pourtours de la ville de Reims ! »
Jean-Louis Schneiter : « Mais je le rappelle, rien n’est décidé : je reviendrai voir les habitants à ce sujet pour une consultation ».
Jean-Claude Laval (conseiller municipal socialiste) : « Je crains que l’influence des promoteurs privés n’influence fortement les décisions futures du maire… »
Jean-Louis Schneiter, irrité : « Vous écoutez mais vous ne comprenez rien : on n’est pas là pour que les élus fassent des effets de manche ! »
De nombreuses photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie de photos
Union070707a - Locales - Reims
Les habitants n’ont pas perdu une miette des explications données.
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Au cours de la dernière rencontre organisée par le maire avec les habitants de Croix-Rouge pour la présentation du projet de renouvellement urbain des années 2008 à 2001, chaque directeur d’organisme HLM est venu présenter ses propres projets pour le secteur dont il est principalement responsable.
216 logements seront détruits dans les 5 à 6 ans (dont la tour déjà abattue), 225 logements seront construits, dont 52 « sociaux » et 275 logements seront réhabilités ou résidentialisés, 6.300 m2 d’activités économiques seront aménagés (bureaux, services,…).
« Reims habitat essaie de travailler sur le confort aussi bien des logements que des parkings, dont le grand G3 souterrain qui sera démoli, reconstruit et reconfiguré en matière de sécurité et de confort », a expliqué Patrick Baudet, de Reims Habitat.
Les trois directeurs HLM autour du maire : de gauche à droite, Alain Nicole (Effort rémois), Patrick Baudet (Reims habitat) et Christophe Villers (Foyer rémois).
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La tour du 60 Eisenhower sera rénovée dès cette année, l’appel d’offres est en finalisation pour l’étanchéité et l’isolation des façades.
Pour d’autres immeubles, il y aura retournement des entrées : entrées principales sur la rue Billard, entrées secondaires sur Eisenhower : « il faut « casser » cette grande place un peu vide et peu sécurisée ».
Confort encore avec un aménagement pour la collecte sélective avec des locaux adaptés.
Les nouveaux logements seront construits à l’angle Eisenhower — Taittinger avec, en rez-de-chaussée, des espaces professionnels et commerciaux dans la continuité de l’opération Burofac.
158 logements seront détruits (« 2 et 4 Bourguignons, 7 Limousins, sous toutes réserves »), 265 logements seront construits, dont 11 « sociaux », 530 logements seront réhabilités ou résidentialisés, 4.300 m2 d’activités économiques seront créés dans le virage Bonaparte après la poste (commerces existants réimplantés en rez-de-rue et offres nouvelles).
« Rien n’est encore décidé » a assuré la maire. Cependant le Foyer rémois va attaquer les travaux sur l’espace vert Arago, dans le virage Bonaparte.
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« 15 ascenseurs seront revus et mis aux normes chaque année (c’est déjà commencé), et en matière de réhabilitation, nous nous attacherons au confort intérieur : électricité, chauffage, plomberie, et au confort extérieur : enveloppes, façades, étanchéité, reprises des éclats de béton », a souligné Christophe Villers pour le Foyer Rémois.
Enfin, le stationnement sur les parkings sera retravaillé, avec des accès sécurisés entre les parkings et les entrées.
75 démolitions seront effectuées dès 2010, 75 nouveaux logements seront construits : 32 « sociaux » et 43 intermédiaires, dont de l’accession sociale à la propriété en bas de quartier surtout, 810 logements seront résidentialisés ou réhabilités (intérieur, chauffage, électricité, isolation de façades, pose de balcons en façade et même des vérandas dans certains appartements, tous les ascenseurs, soit 37 cabines, seront refaits dès cette année), 2.320 m2 d’activités économiques seront aménagés (commerces existants et offres nouvelles) avec repositionnement des parkings en front de quartier : « nous visons à terme une plus grande mixité sociale », précise Alain Nicole, responsable de l’Effort.
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Union070705f - Locales - Reims
Les habitants sont venus nombreux de tous les secteurs de Croix-Rouge.
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Événement d’importance, lundi 2 juillet, dans la salle municipale de l’avenue Mauriac, où plus de 200 habitants sont venus écouter le maire de Reims présenter le projet de renouvellement urbain du quartier Croix-Rouge pour la période 2008 à 2011. « C’est la première fois que les trois directeurs des offices HLM sont présents ensemble avec le maire » faisait remarquer Jean-Louis Schneiter.
Tous les états-majors des bailleurs et de nombreux élus du quartier, de la ville, du département et de la région étaient dans la salle de même que les représentants des associations et en particulier celles chargées de la défense des locataires.
Après une présentation générale assurée sur écran par Eric Citerne et ses services (direction de l’urbanisme), chaque bailleur a été invité à présenter son projet de rénovation urbaine : Alain Nicole (Effort rémois) sur Croix-du-Sud, Christophe Villers (Foyer rémois) sur Pays-de-France et Patrick Baudet (Reims habitat) sur Eisenhower-Taittinger.
Ont suivi les nombreuses questions du public avant une intervention du maire sur le devenir de l’hippodrome, suivie d’une nouvelle batterie de questions-réponses.
Le maître mot de la réunion a été « rien n’est décidé », ce qui en a fait sourire plus d’un au vu des plans proposés, déjà fort élaborés.
L’architecte Roland Castro a donné une leçon d’urbanisme : « Ce quartier, en définitive, n’est pas très dense, mais il en donne l’impression car il est très mal architecturé. Enlever des bâtiments à certains endroits et en construire d’autres plus petits en premier plan permettra, en définitive, de dédensifier l’ensemble : c’est de l’art urbain. »
Sur l’ensemble du quartier, il est envisagé de démolir 449 logements (y compris la tour Taittinger déjà détruite) et d’en construire 565 nouveaux dont 195 « sociaux » (l’hippodrome ne fait pas partie de ces chiffres). En matière d’ancien, 1.615 logements seront réhabilités et 902 seront « résidentialisés ».
Dans le même temps, il y aura accélération de vente du patrimoine dans les trois sous-secteurs en 2010-2011. « Le but de cette opération est d’améliorer le quotidien des habitants » a précisé Jean-Louis Schneiter « avec, en même temps, un effort de création de surfaces consacrées au développement économique, n’oublions pas que nous sommes en zone franche urbaine : nous voulons stopper la désertification commerciale. Chaque secteur a son offre commerciale, on la garde ! ».
Les moyens de transport seront améliorés, avec un soin tout particulier en faveur des « déplacements doux » : pistes cyclables et voies piétonnes. Nous reviendrons dans les prochains jours sur chaque secteur avec les questions du public et les réponses des décideurs.
De nombreuses photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie de photos
Nous reproduisons ici un article tel qu’il est paru dans le n° 40, semaine du 6 au 12 juillet 2007, de « L’hebdo du vendredi », journal gratuit d’information rémoise.
Les habitants sont venus nombreux écouter la présentation du projet de renouvellement du quartier Croix Rouge.
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Dans le cadre du projet de renouvellement du quartier Croix-Rouge, le Maire de Reims est venu répondre aux interrogations des habitants.
Pour la 1ère fois, la Ville de Reims en collaboration avec les bailleurs (Foyer Rémois, Reims habitat, et Effort Rémois) a organisé lundi dernier une réunion publique sur le projet de renouvellement urbain du quartier Croix-Rouge. Construit dans les années 70 et fort de plus de 21 000 habitants, ce vaste ensemble de 240 hectares va donc être le théâtre de grands travaux à partir de 2008 et ce, jusqu’en 2011. Au programme, ce sont 450 logements qui vont être démolis, 570 seront reconstruits et plus de 1600 réhabilités. Egalement au menu, des aménagements et équipements urbains supplémentaires, de nouveaux commerces et des espaces d’activités économiques. Coût de cet énorme chantier : 123 millions d’euros ! C’est donc devant une assistance bien fournie que le Maire de Reims, Jean-Louis Schneiter, est venu exposer ce grand projet et affronter les habitants au jeu des questions-réponses. Extraits…
(Reims Habitat) : « C’est vrai, tous ces travaux de réhabilitation vont entraîner une hausse des loyers mais pour le moment cette augmentation n’est pas fixée ».
(Jean-Louis Schneiter) : « On raconte des tas de choses qui ne sont pas vraies. Cet impôt est calculé sur une assiette fixée par l’Assemblée Nationale et non par la mairie. Vous venez de choisir vos députés. Vous n’avez qu’à aller leur poser la question ».
(Jean-Louis Schneiter) : « Une thermographie de la ville a été faite cet hiver afin de voir les dysfonctionnements. Les résultats sont étudiés en ce moment. À la rentrée, un point d’information énergie devrait voir le jour afin que chaque habitant, s’il le souhaite puisse prendre les mesures qui conviennent. De plus, la société qui gère la distribution d’eau chaude doit faire des propositions de rénovation de son réseau ».
(Un habitant) : « On nous a promis l’année dernière des convecteurs neufs pour 2007 ».
(Reims Habitat) : « Qui vous a promis cela ? ».
(Un habitant) : « Vous par courrier ! ».
(Claude Lamblin, ancien maire de Reims PC de 1977 à 1983) : « Au bout de 30 ans, les habitants n’ont-ils pas le droit à une rénovation complète de leur logement ? Après avoir payé 30 ans de loyer, les locataires ne peuvent-ils pas avoir une nouvelle cuisine et une nouvelle salle de bain ? Il me semble que les habitants du quartier ont le droit d’avoir des logements dignes de 2007 ! Et si les loyers augmentent, ce n’est pas de la mixité que vous allez amener dans le quartier mais des mutations. Les plus démunis devront déménager ». (Reims Habitat) : « Selon l’ANRU, 50% des habitants doivent être relogés dans des logements de moins de 5 ans ».
(Une habitante) : « Le quartier est dégradé. Il y a des petits voyous qui font la loi. Parfois on a même peur de sortir le soir. Qu’allez-vous faire pour cela ? ».
(Jean-Louis Schneiter) : « La police municipale et nationale manquent d’effectif. Je ne pense pas que la solution soit la répression mais plutôt la prévention et surtout l’éducation. Il y a toujours eu des voyous. Et si quelqu’un a la solution, je suis ouvert à toutes les propositions ».
(Jean-Louis Schneiter) : « Nous en sommes à l’enquête publique. Pendant les travaux, nous ferons le maximum pour qu’ils soient le moins gênant possible. D’ailleurs nous réfléchissons à la mise en place d’un fond d’indemnisation ».
(Jean-Louis Schneiter) : « Concernant l’hippodrome, rien n’est encore décidé. On sait qu’il sera désuet dans les 2 ou 3 ans et qu’il est nécessaire de prévoir un projet d’ici à cette échéance. Nous étudions le site de Bezannes. Mais pour reconstruire un tel outil, il faut trouver un financement de l’ordre de 18 millions d’euros et donc rentabiliser l’espace qui sera récupéré sur le site de l’hippodrome actuel. Nous envisageons donc de conserver 8 hectares pour les espaces verts et le reste sera dévolu à des habitations. Mais encore une fois, ce n’est qu’une idée ».
(Jean-Pierre Belfie, Maire de Bezannes) : « L’hippodrome sur Bezannes n’est qu’un projet. Rien n’a été voté. Mais que préférez-vous ? Un hippodrome fermé comme aujourd’hui où vous n’avez pas accès ou à la place, un parc de 8 hectares ouvert toute l’année ? »
(Claude Lamblin, ancien maire de Reims PC de 1977 à 1983) : « On doit d’abord considérer les besoins des habitants et non l’équilibre financier du projet. Le quartier est suffisamment dense. Les nouveaux logements que vous allez construire vont certainement bénéficier de parcs privatifs ? C’est de la ségrégation ! »
J.D.
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