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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - octobre 2011.


 


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

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Union111031c
Des étudiants de l’Urca toujours plus fauchés

Les étudiants galèrent, ce n’est pas nouveau. Pour d’autres, la vie devient carrément le bagne.
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REIMS (Marne). Tout le monde n’a pas le privilège d’être à Sciences Po. La majorité des étudiants de la ville font le dos rond face à la crise. Et se débrouillent pour joindre les deux bouts.

UN petit boulot par-ci, un plat de pâtes à l’eau par-là, le monde des étudiants n’évolue toujours pas dans le bon sens. En effet, il y a encore une dizaine d’années, la galère était là. Mais aujourd’hui, la galère vire au bagne pour des centaines de jeunes qui arpentent, chaque jour, les couloirs du campus Croix-Rouge notamment.

Les soucis des étudiants sont multiples. Avec, pour dénominateur commun, des problèmes de trésorerie.

En France, et la Marne n’échappe à cette statistique, un étudiant doit se débrouiller avec 582 euros en poche chaque mois. Son premier poste de dépenses est bien évidemment le logement. Suivi de très peu par la nourriture. Devant les difficultés croissantes auxquelles doit faire face la gent estudiantine, une banque alimentaire spécialement dédiée aux jeunes a été mise en place, l’Aserca (l’association de solidarité des étudiants de Reims Champagne-Ardenne). Et heureusement qu’elle existe. Rue Ledru-Rollin, les étudiants qui en franchissent la porte sont de plus en plus nombreux.

Pas de pognon : mauvaise nutrition

Comme Mickaël, 19 ans, à peine arrivé dans la cité des sacres. Et qui a un budget très limité. « Mes parents ne roulent pas sur l’or. Et mon loyer me coûte 310 euros. Il me reste entre 150 et 200 euros pour finir le mois. J’avais honte au départ de pousser la porte de cette épicerie pour étudiants. Mais si elle n’était pas là, je pense que je ne mangerais qu’un jour sur deux. Ou bien que je ne paierais mon loyer avec beaucoup de retard. »

Comme lui, ils sont plusieurs dizaines, les vendredis soirs, à faire la queue, un sac plastique à la main, pour se ravitailler. « Sans compter que l’on peut manger autre chose que des pâtes et du riz. Quand on n’a pas de pognon, on met de côté la nutrition. L’équilibre alimentaire, on s’en fout quand on se trouve dans la panade. »

Les cinq fruits et légumes par jour sont donc bien loin.

À l’instar de Mickaël, ils sont des centaines à ne pas avoir droit aux bourses, à cause des revenus de leurs parents. Mais Émilie, en deuxième année au Moulin de la Housse, avoue avoir été « chassée, quasiment reniée » par ses parents, il y a quelques semaines. Elle n’était pas éligible aux bourses. Elle se retrouve aujourd’hui sans soutien de la part de sa famille. Et sans aides du Crous.

Dès la semaine prochaine, elle va partir en quête d’un petit boulot les soirs, dans un fast-food de l’agglomération, par exemple. À Reims, l’Urca représente plus de 20 000 étudiants. De source officieuse, certains estiment que près de trois étudiants sur quatre avouent « mal », voire « très mal », manger ou carrément pas manger du tout, s’ils veulent continuer à payer leur logement.

La réunion des campus (ceux du Moulin de la Housse et de Croix-Rouge) est prévue. Mais comme à chaque fois, il faudra que les constructions de logements destinés aux étudiants suivent.

Thomas DUPRAT

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Les mesures proposées par la Ville

Des dispositifs d’aide sont là selon l’adjoint à l’Éducation Jacques Meyer.
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Jacques Meyer est l’ancien président de l’Urca et aujourd’hui adjoint à la Ville en charge de l’Éducation.

Il fait le point sur les aides qu’offre la Ville aux étudiants les plus défavorisés.

« Il est vrai que la précarité, à l’instar de la société, gagne les rangs des étudiants. Et ce, de manière de plus en plus criante. Aussi, la Ville propose notamment un additif aux bourses d’État. Cette année, la Ville de Reims a offert, à 370 étudiants des campus rémois, une bourse de 392 euros qui vient en complément.

Petits boulots

Par ailleurs, une aide d’urgence a été débloquée pour les étudiants qui ne sont pas accessibles aux bourses et dont la situation évolue défavorablement en cours d’année. Ce ne sont pas moins de 100 000 euros qui ont été versés par la collectivité au Crous. Charge à ce dernier de répartir cette somme parmi les étudiants non-boursiers qui se trouvent dans de grandes difficultés au cours de l’année. » « La Ville peut également proposer régulièrement des petits boulots pour les étudiants qui désirent compléter leurs revenus. Cela passe notamment par du service dans les cantines scolaires à travers la ville. Il y a des offres qui ne sont pas pourvues. »

L’Insee ne prévoit rien de bon

Au 1er janvier 2015, et selon les projections de l’Insee, la Champagne-Ardenne devrait perdre un nombre conséquent de jeunes (dont les âges sont compris entre 18 et 29 ans). S’ils étaient 301 500 en 1999, ils devraient passer à 258 600 à l’horizon 2015.

Une baisse de 14 % en 16 ans, voilà qui n’est pas anodin. Et tout cela fera forcément fondre les effectifs estudiantins. Les bancs des amphithéâtres de l’Université Reims Champagne-Ardenne risquent donc de voir leur nombre considérablement décroître. Une première baisse avait déjà été constatée entre les années 1998 et 2004 en termes de taux d’inscription à l’université.

Effet Sciences Po ?

Si les taux d’inscription à l’Urca vont baisser dans les années qui viennent, l’agglomération compte bien sur un effet Sciences Po et sur 1 600 étudiants étrangers qui pourraient, à terme, étudier au cœur de la cité des sacres. Ils n’ont pas le même pouvoir d’achat que les autres étudiants. Ils ont des moyens bien supérieurs. Serge Pugeault, la semaine passée, estimait « qu’à terme, les 1 600 étudiants de Sciences Po pourraient générer près de 25 millions d’euros » dans la ville.

Ce gros investissement pourrait, si l’on en croit l’adjoint au maire en charge des grands projets, être rentabilisé en peu de temps.

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Union111031b
Nom d’une pipe !

Hier, ils étaient une soixantaine, dans un restaurant de la rue Salin, à se disputer le titre de fumeur de pipe le plus lent.
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Les candidats avaient 5 minutes, pas une seconde de plus, pour procéder au bourrage de leur pipe en bois de bruyère.
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Apparemment, la saveur abricot du tabac réservé aux concurrents a procuré bien du plaisir à certains.
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15 heures. Le coup d’envoi du championnat de France a été donné tout en fumée.
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REIMS (Marne). Plusieurs dizaines de fumeurs se sont réunis, hier, pour un véritable championnat national, celui de la pipe. Une première dans la cité des sacres.

EST-CE un hommage involontaire que les fumeurs de pipes de France et de Navarre ont voulu rendre à Georges Brassens, 30 ans après sa mort ? La date correspond, en tout cas, quasiment jour pour jour avec celle de la disparition de l’auteur du Gorille. Rue du Salin, l’ambiance n’était toutefois pas au recueillement. Il s’agissait de désigner le meilleur fumeur de pipe de France, comprenez, celui qui mettra le plus de temps à venir à bout de son tabac.

Il est 14 h 30, les bourre pipes sont au garde-à-vous, les pots de tabac encore sur la table du jury. « Le but, c’est de ne pas lâcher des yeux la combustion qui se déroule. C’est comme cela qu’on peut prétendre gagner et durer longtemps », relate l’un des soixante participants à ce concours.

Les pipes sont toutes les mêmes, en bruyère, et fournies par l’organisateur. Car durant le championnat de France de lenteur de fumeur de pipe, les candidats au titre n’ont pas le droit à l’erreur. Cinq minutes, pas une seconde de plus, pour bourrer leur pipe, deux allumettes seulement, et soixante secondes pour allumer les trois grammes de tabac aromatisé à l’abricot pour l’occasion. La tension monte, les discours deviennent de plus en plus rares. Dans la petite salle, les premières volutes de fumée commencent à se distinguer. Jusqu’à ne plus rien voir, lorsque les soixante compétiteurs débutent l’exercice de leur art.

Les candidats vont-ils faire tomber le record de France ? Rien n’est moins sûr, puisque ce Graal est détenu depuis plusieurs années maintenant. Le fumeur tenant du titre avait usé sa pipe durant 2 heures et 57 minutes. Avec seulement trois grammes de tabac ! Plutôt rentable comme fumette. Qui dit mieux ? Hier, en tout cas, personne n’a réalisé cet exploit.

Pipe club de Reims

Certes, il y avait la compétition, mais c’était l’occasion pour le Pipe club de Reims, une association fondée en 1994, de se faire un nom. En effet, jamais un championnat de France de fumeur de pipe ne s’était tenu dans la Marne. Une satisfaction pour les organisateurs. Une reconnaissance du monde des « épicuriens du tabac ». Car ironie de l’histoire, c’est que beaucoup de participants du concours ne fument pas dans la vie de tous les jours. « C’est juste occasionnel et purement par plaisir. Pas de la dépendance », explique une des huit femmes qui participaient au concours. Alain Letulier est président du Pipe club de Reims. À ses yeux, les temps deviennent durs pour organiser de telles compétitions. « Il est vrai que nous ne pouvons plus exercer dans des lieux comme des salles des fêtes, il faut s’adapter et trouver des parades, comme ici à Reims. Et puis, regardez les fumeurs, ils viennent de France mais aussi de Belgique. Il faut aller au-delà du cliché et montrer que fumer une pipe n’a pas grand-chose à voir avec une cigarette. » Si le vainqueur n’est pas un Rémois, le club aura eu la satisfaction d’avoir le benjamin de l’épreuve dans ses rangs, du haut de ses 28 ans.

Th.D.
Photos François NASCIMBENI

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Union111031b
Dans un lieu privé

Les règles d’organisation de ce type de concours sont strictes. En effet, la loi Evin est passée par là. Ainsi, les portes et les fenêtres ne peuvent être ouvertes pour éviter tout courant d’air, ce qui pourrait, au passage, défavoriser certains concurrents. Par ailleurs, les concours de fumeurs de pipes ne peuvent plus se dérouler dans des lieux publics, dans des salles des fêtes par exemple, afin de respecter la législation en vigueur au niveau de la consommation de tabac dans les lieux publics.

Les organisateurs de ces concours ont donc aujourd’hui toute une logistique à mettre en place pour dénicher une salle suffisamment grande pour accueillir l’ensemble des participants. Et qui doit être un lieu privé de surcroît.

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Union111031a
Tennis (National cadets) / Une perf : c’est Claire !

Un trophée qui fera date pour Claire (à gauche).
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Vendredi en fin d’après-midi, au sortir d’un stage pour les plus jeunes au Centre de ligue, Yannick Lemaire avait le sourire.

Le CTR de Champagne-Ardenne venait d’apprendre que Claire Makhloufi s’était imposée en finale du National cadets de Grenoble : « Il y a un certain temps que nous n’avions pas obtenu un tel résultat ».

De mémoire de l’entraîneur fédéral de la ligue, Emmanuel Castille, il faut remonter à une Coupe de France d’hiver (15 ans) remportée par Jean-Charles Robert devant un certain Nicolas Mahut : « Il ne manquait que Paul-Henri Mathieu ».

Sans perdre un set

Pour en arriver là, Claire Makhloufi (tout juste 15 ans et passée de 0 à - 2/6 au nouveau classement intermédiaire) a sorti, dans l’ordre et « sans perdre un seul set », les têtes de série n° 4 Lou Adler (Rueil, - 2/6), n° 1 Lena Pacholski (Gémenos, - 2/6) - « le match le plus dur » - et n° 3 Katarina Jokic (Bosnie, - 2/6).

Agée de 13 ans et demi, cette dernière s’annonce comme l’une des leaders de sa génération, comme en témoigne sa participation à l’Euro Masters juniors où elle a atteint les quarts de finale : « C’est presque certain que l’on va un jour la retrouver sur le circuit », souligne Claire Makhloufi.

La performance de la Givetoise n’en prend que plus de relief, en dépit de l’absence d’Estelle Cascino. Elle souligne également les progrès effectués « au service » et au niveau du physique : « Elle arrive à jouer entre - 4/6 et - 15 », estime Emmanuel Castille.

Claire Makhloufi récolte les fruits du travail effectué au Centre fédéral de Géo-André, où elle s’entraîne régulièrement avec Sébastian Paillard et bénéficie, entre autres, des services d’un préparateur physique, Ali Bounoua, et de l’expérience de l’ex-n° 30, Servane Delobelle : « Elle a l’œil et c’est formateur de s’entraîner avec elle. Depuis la rentrée, je me suis bien investie et ma victoire à Grenoble est une récompense », explique la principale intéressée.

Pour s’être imposée dans l’Isère, la Givetoise aurait pu bénéficier d’une wild-card à l’ITF juniors de Saint-Cyprien (qui débutera aujourd’hui) mais cette invitation a été sagement déclinée : « Elle souffre d’une tendinite au bras droit et il ne fallait pas prendre de risques ».

Une autre Champenoise, la Rémoise de Géo-André (entraînée de ligue), Cindy Castille (13 ans), s’est également distinguée en sortant des qualifs.

Jean-Pierre PRAULT

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Union111028e
Des lauréats à la Société d’horticulture : Palmarès des concours Ville de Reims et sociétaires

Une partie des lauréats.
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Selon une tradition bien établie, la Société d’horticulture de l’arrondissement de Reims a fait suivre son assemblée générale de la remise des prix aux concours des jardins et balcons fleuris, en présence de nombreuses personnalités qui ont salué la qualité d’une association âgée de 135 ans, mais qui fait preuve d’une belle vitalité au service du cadre de vie et des relations entre les citoyens. « Un rôle de service public, si j’ose dire », a avancé le sénateur Yves Detraigne, suivi par le président Jean-Paul Siméon qui la voit « solide comme un chêne ! »

Hommage

La députée Catherine Vautrin a débuté son intervention par un hommage à Jeannine Lapie, décédée le 21 octobre et qui fut adjointe chargée des espaces verts de 1983 à 2001. Raymond Joannesse, actuel adjoint en titre, a également évoqué la mémoire de celle qui était encore bien présente dans le cœur des sociétaires rassemblés salle Clovis au centre des congrès.

Toujours fidèles, les représentants de sociétés amies avaient fait le déplacement : Rose-Marie Gatzmaga pour Aix-la-Chapelle et Daniel Cloos pour Arlon.

Concours « Ville de Reims ».

« Balcons fleuris » 62 lauréats. HC Million Pierrette, 71 rue Narcisse-Brunette et Suzanne Porchera Suzanne 69, rue Narcisse-Brunette. 1er prix : Gilbert Maryse, 5 allée des Limousins. 2e prix : Flandre Marie-Noëlle, 22 rue Dumont-d’Urville. 3e prix : Nautré Andrée, 8 rue Emile-Maupinot, Biestada Sylvie, 23 rue Blondel, Avelange Nicole, 7, allée des Tourangeaux, Boitrelle Raymond, 54, rue de l’Atteignant, Dorgeot Edmond, 18, allée des Tourangeaux et Humbert Josselin, 65, rue de Louvois.
« Grands jardins » 23 lauréats. HC Laska Jean-Luc, 9 rue Michel-Sicre. Ier prix : Lobry Marie-Claire, 11, rue Paul Emile-Renard. 2e prix : Benoit Pascal, 41, bd Henri-Henrot. 3e prix : Dessoye Yvette, 10, rue Gustave-Flaubert, Guay Roland 12, rue Fénelon. 5e prix : Broche Jacky, 4,6,8 avenue de l’Europe.
« Petits jardins » 38 lauréats. 1er prix : Leclère Michel, 2, rue Fénélon. 2e prix : Kerhn Jean-Paul, 32, rue Galilée.3e prix : Bosserelle Martine, 8, rue Maxime-Gorki. 4e prix Despierre Annie, 6, rue Roland-Dorgelès. 5e prix : Frapart Joël, 18, bd Dr Roux. Griffin Ginette, 9, allée François-Boeldieu. Lejeune Jean-Luc, 76, rue Alexandre-Henrot.
Restaurant-hôtel-divers. 1er prix : Hôtel de la Mutualité française, 11, rue des Elus. 2e prix : Hôtel Crystal, 86, place d’Erlon. 3e prix : pharmacie Durand 56, avenue d’Epernay.

Sociétaires

Vingt et un lauréats ont été cités, avec hors-concours Mireux Jeannine à Tinqueux (petit jardin), Breton Landry à Gueux et Chauvière Henri à Reims (jardins mixtes), Remy Frédéric à Vertus (Parc).
Jardins potagers : 1er prix à Frappart Joël de Reims.
Mixte : 1er prix à Esposito François de Reims.
Grand jardin : 1er prix à Martinuzzi Irène de Taissy.
Petit jardin : 1er prix à Virollet Pierre et Mme à Betheny et Pecheux Nicole à Cernay-lès-Reims.
Parc : 1er prix à Aubert Rémy à Prosnes.

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Union111028d
Divers feux se sont déclenchés à Reims cette nuit

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les sapeurs-pompiers de Reims n’ont pas chômé. Entre les feux de poubelles, de conteneurs à ordures, de deux-roues, de voitures et de papiers, les fourgons des deux centres de secours sont sortis à de nombreuses reprises.

Les sapeurs-pompiers sont notamment intervenus ce vendredi à 1 heures, pour deux voitures embrasées rue Raymond Poincaré au quartier Orgeval, un quart d’heure après avoir éteint un feu de poubelles.

Peu avant 1 h 30, ils étaient requis au 36, groupe Eisenhower pour une cyclomoteur qui se consumait.

Peu avant 3 heures, ils se sont rendus pour une voiture en feu, rue du Mont-Cornillet puis à 4 h 50 pour la même intervention mais cette fois rue Albert Camus.

Les sinistres ont été rapidement maîtrisés et on ne dénombre fort heureusement aucune victime.

Des enquêtes sont ouvertes pour déterminer l’origine de ces feux. La thèse accidentelle n’est pas celle qui prévaut.

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Union111028c
L’insécurité ronge Croix-du-Sud : « Un jour, il y aura un drame »

Les habitants de l’immeuble 18, place Georges-Braque, n’en peuvent plus de vivre dans un climat sous tension.
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Deux portes fracturées en deux jours dans le même immeuble…
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REIMS (Marne). En deux jours, deux portes du même immeuble ont été fracturées à Croix-du-Sud. Les habitants n’en peuvent plus de vivre dans ce climat de peur. Si la situation se dégrade encore, ils craignent le pire.

VINGT-DEUX HEURES place Georges-Braque, à deux pas du château d’eau, les lumières du deuxième étage, au numéro 18, sont allumées. Les voisins sont tous sur leur palier. Leurs sentiments sont communs, quelles que soient leurs origines ethniques ou sociales : de l’incompréhension, de la colère. Mais aussi et surtout de la fatigue. Une fois de plus, leur immeuble vient de subir la loi de paumés, de jeunes gens qui ne savent rien faire d’autre que pourrir la vie des habitants. En deux jours, les portes 2 C et 2 d ont été fracturées.

Mercredi soir, c’est au deuxième étage que les apprentis monte-en-l’air ont œuvré. Il n’était pas encore 20 heures et ils pouvaient être surpris à tout moment. Et c’est sûrement pour cela qu’ils n’ont pu que fracturer la porte sans rien emporter, dérangés par l’arrivée d’un habitant. Ce qui ne les a pas fait fuir sur le champ. « Ils sont restés devant le bloc un moment, à attendre, à traîner, ce sont des jeunes qui ne font rien de la journée. Ils sont du quartier et n’ont peur de rien », explique une habitante qui, lorsqu’elle sort « a peur de retrouver son appartement sans dessus dessous à chaque fois ». Même son de cloche chez ce jeune couple qui n’est pas de la région mais qui a bien compris qu’il devrait faire avec depuis qu’il s’est installé.

« On veut vivre »

Une autre femme, sa fille de quelques dizaines de mois devant elle, balance aussi son ras-le-bol. « Ils ont aussi cassé ma porte. Pourtant je n’ai rien, absolument rien chez moi. D’ailleurs, ils n’ont rien volé mais cela m’a tout de même coûté 200 euros pour faire réparer la porte et changer la serrure. Avec ma fille on veut vivre, c’est tout. Nous savons que ce sont des enfants qui font ces conneries mais un jour, une personne qui a une arme va s’en servir et il va y avoir un drame ».

La litanie des plaintes pourrait s’égrainer sans fin dans la nuit. Mais les habitants regagnent résignés peu à peu leurs étages avoir s’être très légèrement soulagés en racontant leurs déboires quotidiens. Ils remontent, ferment les portes à double tour parce nombre d’entre eux travaillent. N’en déplaise aux extrémistes de tous poils. Et que dès potron-minet, ils devront être sur des chantiers, aux barrières des péages. Voilà leur vie, synonyme d’un long calvaire.

Plus de 70 minutes après la tentative d’effraction au 2C, une voiture de police arrive. Les fonctionnaires ne sont que trop habitués à venir dans ces quartiers toujours pour les mêmes faits de cambriolages, de vols ou d’agressions. Eux aussi sont fatigués. La valise contenant les outils servant à effectuer les constatations ne l’est pas moins. Mais qu’on se le dise dans les cercles de l’hyper-centre, cette vie, c’est celle de milliers de concitoyens qui n’ont le seul tort que d’habiter au mauvais endroit en ces temps de plus en plus troubles. Reims, c’est 180 000 habitants. Croix-du-Sud et Croix-Rouge ne représentent rien de moins que 30 000 citoyens.

Thomas DUPRAT

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« Le pire, c’est le deal »

La balade est instructive. Autour de la place Georges-Braque, les petits blocs sont innombrables, mal disposés et offrent des recoins propices à tous les trafics. Nasser ne peut pas passer cinq secondes sans nous indiquer un endroit où des dégradations, des vols, des agressions ont eu lieu dans les six derniers mois. Qualifions le costume qu’il a endossé il y a plusieurs années déjà comme l’on veut : grand frère, médiateur, apaiseur de tensions.

Tout cela ne peut représenter le travail de cet homme de 56 qui a connu les banlieues toulousaines avant de rejoindre la Marne. Voilà des années qu’il assiste à la détérioration de la situation. « Le pire », nous confie-t-il « c’est le deal ». Ces échanges sournois, de la mauvaise came coupée avec n’importe quoi qui tourne dans le quartier, touchant des gosses de plus en plus jeune. Et qui en crament les cerveaux à une vitesse foudroyante. Voilà ce qu’est devenu ce quartier, pas encore une zone de non droit et où la vue d’un uniforme fait « dégoupiller certains ». Mais la tendance est là. Inexorable.

La roue tourne, Nasser continue à faire ce qu’il peut. D’autres anonymes comme lui n’en font pas moins. Reste à éclater ces barres qui, dans le futur, deviendront des no man’s lands totaux. La loi de la jungle est là, l’Anru va faire son œuvre aussi. Suffira-t-elle ? Pas la peine en tout cas de demander l’avis des habitants du 18, place Georges-Braque.

Th.D.

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Union111028b
Au collège Joliot-Curie : Journée européenne des langues

Huit ateliers ont été proposés.
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Le collège Joliot-Curie propose depuis plusieurs années à l’ensemble des élèves (dont le Réseau ÉCLAIR) une promotion des langues vivantes et anciennes. Ils se sont donc plongés dans un bain culturel en cette veille de vacances. Sous l’impulsion de Mme Ménissier (professeur d’Anglais) l’ensemble de l’équipe éducative a organisé des ateliers de découverte des langues.

Ce jeune Indien parle 6 langues

Les élèves ont eu le loisir, entre autres, de placer Durocortorum sur une carte de France, avant de s’initier au cricket, au rugby. Huit ateliers (éducation musicale, arts plastiques, espagnol, allemand, latin, Eps, cuisine, vie scolaire) ont été proposés. Les élèves ont pu également réaliser des cookies, les déguster. Ils ont également apprécié d’autres spécialités culinaires.

Cette journée a été l’occasion également d’accueillir Sameer Thomas, assistant de langue pour l’année scolaire 2011-2012. Ce jeune Indien de 24 ans, qui vient de Bangalore, parle couramment 6 langues. Il a choisi de venir en France pour améliorer sa connaissance de la langue française, découvrir l’Europe mais surtout pour faire partager la culture indienne à travers la pratique de l’anglais. Par la suite, Il ambitionne d’enseigner le français en Inde. il interviendra en 3e et en 4e européenne anglais. Il doit également intervenir dans le cadre de la continuité école-collège dans les écoles du secteur.

Respect du travail

En marge de cette journée, une action citoyenne initiée dès le début de l’année scolaire par les professeurs principaux de 6e a été présentée.

Ainsi, sous la houlette de Mme Coez (professeur d’arts plastiques) les néocollégiens ont travaillé et réfléchi autour du thème du respect au travail. Ils ont proposé au regard des parents et des élèves, à l’occasion des rencontres parents professeurs, leur slogan sous la forme d’une fresque dans le hall du collège : « J’ai le droit que l’on ne me fasse pas mal en m’humiliant, en me tapant, en m’empêchant d’apprendre. »

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Union111028a
Rixe mortelle de Croix-Rouge : le 3e protagoniste remis en liberté

Les zones d’ombre du dossier ont profité à Stéphane Calabrese, remis en liberté sous contrôle judiciaire après trois mois de détention provisoire.
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REIMS (Marne). Après trois mois de détention provisoire, le seul des trois participants à avoir été écroué dans l’affaire de la rixe mortelle de Croix-Rouge, au cours de laquelle un concubin violent a été tué à domicile, est sorti mardi de la maison d’arrêt.

LA seconde demande de remise en liberté aura été la bonne. Impliqué dans l’affaire de la rixe mortelle qui a coûté la vie à un concubin violent du quartier Croix-Rouge, retrouvé le 14 juillet à son domicile le visage fracassé, Stéphane Calabrese, 37 ans, est sorti de prison mardi après trois mois de détention provisoire. Son avocat, Me Gauthier Lefèvre, a convaincu le juge de le remettre en liberté en s’appuyant sur les nombreuses zones d’ombre du dossier.

Le parquet lui-même ne s’y est pas opposé, d’autant que les deux autres mis en examen étaient déjà libres sous contrôle judiciaire.

Drame de l’alcool

Le drame s’est noué le 13 juillet, au domicile d’un couple de la place Georges-Braque à Reims (l’union des 16 juillet et 1er août). Sans emploi, Dominique Goidin, 55 ans, battait régulièrement sa compagne Marie-Claude Pécourt, 60 ans, sur fond d’alcoolisme chronique. Deux voisins d’immeubles se joignaient souvent aux beuveries, Stéphane Calabrese et Joël Dubost, 60 ans.

Ce 13 juillet, informés que la sexagénaire arborait un œil au beurre noir après une nouvelle raclée, les deux hommes se sont rendus chez elle pour la persuader de déposer plainte. Dominique Goidin était présent. Il est intervenu. À partir de là, le déroulement des faits repose sur la version des uns et des autres.

Stéphane Calabrese affirme avoir été frappé le premier. Pour se défendre, il aurait porté « un coup de pied et deux coups de poing » au visage du quinquagénaire, tandis que Joël Dubost reconnaît « deux gifles ». Les trois personnes seraient ensuite parties « boire l’apéro » chez un voisin, laissant Dominique Goidin bien vivant, affirment-elles. La concubine est revenue seule vers 22 heures. Ce n’est qu’à 2 h 40 qu’elle a prévenu les pompiers, trop tard pour sauver son ami retrouvé mort, le visage fracassé (fracture de la pommette, triple fracture de la mâchoire, hémorragie méningée à l’origine du décès).

« On ne sait pas ce qui s’est passé après son retour chez elle. Ses déclarations ont beaucoup varié », observe Me Lefèvre, suggérant la possibilité d’une deuxième bagarre, hypothèse farfelue pour les défenseurs de Marie-Claude, un petit bout de femme d’1 m 50 qui n’aurait jamais « eu la force de porter des coups d’une violence telle qu’ils ont fait exploser la tête de la victime », un homme deux fois plus imposant qu’elle.

Parti en Touraine

D’autres contradictions soulevées par Me Lefèvre ont été mises en évidence par l’autopsie. « Le rapport indique que les blessures ne peuvent pas avoir été provoquées par des coups à mains nues. Or, à aucun moment les trois personnes n’ont fait état de l’usage d’un outil. Il y a d’autres éléments qui ne collent pas dans le dossier. Toutes ces incohérences font qu’il n’était pas raisonnable de laisser mon client en détention. J’ai d’ailleurs dit dès le début qu’il était inadmissible de placer deux personnes sous contrôle judiciaire et pas la troisième, alors qu’elles sont toutes dans le même bateau. »

Stéphane Calabrese et Joël Dubost sont mis en examen pour « homicide volontaire », Marie-Claude Pécourt pour « non-empêchement de crime » et « non-assistance à personne en danger ». Le contrôle judiciaire du premier est identique aux autres : obligation de pointer auprès d’un service de police, entreprendre des soins alcoologiques, interdiction de se rencontrer et de se rendre au 10, rue Georges-Braque, lieu du crime. Stéphane Calabrese se soumettra d’autant plus facilement à cette dernière mesure qu’il est parti s’installer en Touraine, chez un proche qui se proposait de l’héberger.

Fabrice CURLIER

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L’hebdo du vendredi- N° 233 - 111027e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 233 - Semaine du 28 octobre au 3 novembre 2011

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Reims récompensée par une Marianne d’Or

Mercredi 26 octobre, la ville de Reims a reçu le prix 2011 de la Marianne d’Or du développent durable qui récompense chaque année des élus locaux ayant conduit une politique innovante et exemplaire au service du citoyen et une saine gestion de l’argent public.

Ce prix d’excellence, crée en 1984 par Edgar Faure, a été décerné cette année à 25 élus, parmi lesquels Adeline Hazan, maire de Reims, au titre de la chaufferie bois qui sera mise en service au cours du deuxième semestre 2012 et dont la première pierre a été posée le mercredi 6 juillet 2011.

En effet, dans le cadre de sa politique de baisse des charges locatives, la ville de Reims réalise une importante chaufferie bois implantée dans le quartier Croix Rouge. En complétant la chaleur produite par l’UIOM (Usine d’Incinération des Ordures Ménagères), cette chaufferie bois permettra d’atteindre un seuil de 50 % d’énergie fatale ou renouvelable. Ce nouvel équipement positionnera Reims comme une collectivité en pointe sur le développement durable avec notamment un bilan environnemental de 12 000 tonnes de CO2 évitées.


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Reconduction jusqu’en 2014 du CUCS

Avec la reconduction par la Ville et l’Etat du dispositif du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) jusqu’en 2014, ce sont 635 000 € - financements partagés Ville de Reims et Etat - qui seront engagés pour l’année 2012 pour les projets des associations visant à renforcer la cohésion sociale et la qualité de vie dans les quartiers rémois. En 2011, les projets CUCS ont permis aux associations rémoises de conduire 121 projets inscrits dans 6 grandes priorités que sont l’accès à l’emploi et à l’insertion, l’accompagnement des opérations de Renouvellement urbain, la citoyenneté et la prévention de la délinquance, l’aide à la parentalité et à la réussite éducative, la lutte contre les discriminations et la santé. Une cinquantaine d’associations du territoire rémois ont ainsi vu leur projet soutenu financièrement dans le cadre du CUCS.

Les mêmes priorités et conditions d’éligibilité sont reconduites pour 2012. Les actions mises en œuvre dans le cadre du dispositif doivent accompagner prioritairement les quartiers concernés par les opérations de Renouvellement urbain (Croix-Rouge, Les Epinettes, Orgeval, Wilson) mais sont éligibles à d’autres quartiers ou secteurs de la ville (Châtillons, Concorde, Geruzez, Chalet/Solférino, Maison-Blanche, Pommery/Europe/Chemin-Vert, Jardelle/ Paul-Vaillant-Couturier et Bois d’Amour).

Avant le dépôt des projets, il est important de contacter la direction de la Politique de la Ville et de l’Habitat au sein de laquelle le porteur de projet sera orienté selon la thématique de son projet.

Contact : 03 26 35 61 73. Attention, les dossiers sont à déposer avant le 15 décembre 2011.


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Conseil municipal. Le budget 2012 fait débat.

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En-dehors du débat concernant les orientations budgétaires 2012, une quarantaine de délibérations ont été votées.

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Reims ambition Sport

Quatre sportifs rémois, inscrits sur la liste « Élite » du Ministère des Sports, bénéficieront d’une aide individuelle d’un montant de 6000 euros. Les athlètes concernés sont Vincent Michaux (Reims Boxe Française), Bénédicte Lepanse (Reims Haltérophilie Musculation), Yohan Diniz et Mahiédine Mekhissi-Benabbab (EFSRA). De plus, dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres, qui se dérouleront en 2012, la ville de Reims souhaite également aider financièrement ses sportifs susceptibles d’être sélectionnés. Il s’agit de Michaël Binet (Société de tir de Reims), Yohan Diniz (EFSRA), Pauline Ferrand-Prévot (AC Bazancourt Reims), Céline Gerny (Reims Handisport), Bernard Lamoureux (Reims Handisport), Mahiédine Mekhissi-Benabbab (EFSRA), Cédrix Houssaye (EFSRA) et Teddy Tinmar (EFSRA). Chaque athlète se verra attribuer la somme de 3000 euros.

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Union111027d
Centre de formation Croix-Rouge : Pour améliorer le secourisme du travail

Douze moniteurs de SST ont suivi une formation continue dispensée par la Croix-Rouge.
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Les recyclages des moniteurs en sauvetage secourisme du travail (SST) sont, depuis janvier 2011, également pris en charge par les centres régionaux de formation professionnelle de la Croix-Rouge. C’est ainsi qu’une douzaine de professionnels, moniteurs en SST, sont venus effectuer un stage mis en place par le centre de Champagne-Ardenne (siège à Reims), dans le cadre de la formation continue.

Echanges et confrontations

C’est au centre international de séjour que les stagiaires ont présenté les démonstrations pratiques qu’ils effectuent dans le cadre des formations qu’ils dispensent auprès des salariés de leurs entreprises.

Damien Laprévotte, instructeur de formateurs SST, est venu de Nancy, pour évaluer chaque participant qui devait préparer un « déroulé pédagogique » : « Ils procèdent comme à l’habitude, en améliorant et en adaptant leurs façons de faire et je les évalue ». Tous les deux ans, ces formateurs doivent faire revalider leurs compétences. Pour eux, c’est aussi un moyen de confronter leurs pratiques : C’est à la fois un lieu d’apprentissage et d’échanges.

« Il y a 42 secouristes chez nous. La sécurité est notre première préoccupation. Cette formation permet d’actualiser nos connaissances » confie une stagiaire, infirmière et formatrice d’un grand groupe industriel.

Centre régional de formation professionnelle Croix-Rouge 20 cours Eisenhower. Tél. 03.26.89.55.81.

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Union111027c
Chaufferie de Croix-Rouge : Une Marianne d’or pour Reims

La chaufferie fonctionnera au bois.
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Hier, la ville de Reims a reçu le prix 2011 de la Marianne d’or pour son projet de chaufferie en bois qui sera mise en service au cours du deuxième semestre 2012 et dont la première pierre a été posée le mercredi 6 juillet dernier.

Cette distinction récompense chaque année des élus locaux ayant conduit une politique innovante et exemplaire au service du citoyen et une saine gestion de l’argent public.

Dans le cadre de sa politique de baisse des charges locatives, la Ville de Reims réalise une importante chaufferie à bois implantée dans le quartier Croix-Rouge.

En complétant la chaleur produite par l’Uiom (Usine d’incinération des ordures ménagères), cette chaufferie bois permettra d’atteindre un seuil de 50 % d’énergie fatale ou renouvelable. Ce nouvel équipement positionnera Reims comme une collectivité en pointe sur le développement durable avec notamment un bilan environnemental de 12 000 tonnes de CO2 évitées.

S’il ne faut pas bouder son plaisir, attendons tout de même avant de nous réjouir de constater par nous-mêmes le bon fonctionnement et l’efficacité de cette chaufferie.

On se souvient en effet, qu’il y a peu, un projet d’écoquartier, boulevard Dauphinot, avait reçu un label national pour une réalisation dont on vient d’apprendre, qu’au bout du compte, la partie parcelles de jardin ne serait peut-être pas réalisée compte tenu de la pollution des terrains ! Chat échaudé.

Alain MOYAT

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Union111027b
Nouvelle tête au Crous

Didier Treutenaere vient de passer 6 ans à la direction du Crous des Antilles.
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Depuis cette rentrée le Crous (centre régional des œuvres universitaires) a un nouveau directeur : Didier Treutenaere, qui succède à Jean-Marc Lambert parti pour Nancy.

Le nouveau directeur, parisien d’origine, arrive d’outre-mer : il vient de passer 6 ans comme directeur du Crous des Antilles et Guyane. « Sans vouloir avoir l’air de critiquer ce que j’ai quitté, j’ai été agréablement surpris par la situation que j’ai trouvée ici à Reims, commente-t-il, le bilan financier notamment est plutôt bon. »

M. Treutenaere, qui dit apprécier le contact avec le terrain et de pouvoir « mettre les mains dans le cambouis » a été avisé du gros dossier qu’il aura à piloter : le déménagement des campus à Croix-Rouge - « le terrain est déjà bien préparé, il restera à concrétiser »-, qui devrait entraîner le propre déménagement du Crous sur le même site.

A.P.

 

 

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Union111027a
Feux de voitures

Deux véhicules ont brûlé à Reims dans la nuit de mardi à mercredi, le premier à 23 h 15 rue Gonzale (une Peugeot 206), le deuxième à 0 h 30 rue du Général-Eisenhower (une camionnette Citroën).

Mardi après-midi, une Ford Ka a également brûlé rue Raoul-Dufy.

Hier à 14 heures, un feu de poubelle s’est déclaré rue Henri-Guillaumet.

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Union111026b
A la médiathèque Croix-Rouge : Jean Solé et les Beatles

Le dessinateur Jean Solé est un spécialiste des Beatles.
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Grand amateur des Beatles, le dessinateur Jean Solé viendra, samedi 29 octobre, à 14 heures, partager avec le public de la médiathèque Croix-Rouge son amour pour « les Quatre de Liverpool » au cours d’une rencontre hantée par les fantômes de John Lennon et de George Harrison, ponctuée d’extraits musicaux et truffée d’anecdotes.

Entrée libre, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

 

 

 

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Union111026a
Stade de Reims : En Nationale, les U17 visent le maintien t

Bénéficiant d’horaires aménagés, ils sont lycéens soit à Arago, soit à Saint-Michel.
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À l’instar des U19, les U17 du Stade de Reims ont sept séances hebdomadaires et bénéficient d’horaires aménagés : ils sont lycéens soit à Arago, soit à Saint-Michel.

« C’est un collectif de vingt et un joueurs dont seize qui sont nés en 1995 et en 1996. Ils jouent au niveau national, qui est le meilleur niveau de leur catégorie d’âge. L’objectif collectif, c’est le maintien dans le championnat, alors que l’objectif individuel consiste à faire progresser chaque joueur pour qu’il donne le meilleur de lui-même. Actuellement, on est en difficulté : nous sommes les derniers du classement. C’est la conséquence d’un calendrier difficile et d’une découverte de niveau. Mais il y a de l’espoir… », assure Corentin Bataille, entraîneur.

D’où viennent-ils, majoritairement ?

« Ils sont essentiellement originaires du département et de la région parisienne. Ce sont des garçons qui sont en apprentissage et doivent cultiver le double projet : scolaire et sportif.

Quand ils intègrent le centre, on essaie de faire en sorte qu’ils s’identifient au club, travaillent les points forts et faibles et apprennent l’exigence sur le terrain et en dehors », note Corentin Bataille.

 

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Union111025g
Initiation au cinéma d’animation pour les 8-12 ans

Demain, mercredi 26 octobre, de 14 à 17 heures, la médiathèque Croix-Rouge, dans son atelier pédagogique, reçoit l’association TCB qui propose une initiation au cinéma d’animation : par les dessins animés, en pâte à modeler, en volume ou en 3D, qui font partie de la culture audio-visuelle d’aujourd’hui : « Mais, comment c’est fait ? Par qui ? Avec quoi ? »

Cet atelier permettra de trouver les réponses à ces questions et de réaliser une séquence d’animation « image par image » en pâte à modeler, avec initiation au matériel et aux effets spéciaux.

Entrée libre, sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51. Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

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Union111025f
Multi-Echanges Services : double assemblée générale pour l’association

Le public a plébiscité la nomination de Michel Méther et Charles Santini en qualité de membres d’honneur.
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Martine Massart, la présidente de l’association MutES (Multi-Echanges Services) a accueilli le premier adjoint Éric Quénard et deux conseillers municipaux, Michel Guillaudeau et Saïda Berthelot, pour deux assemblées générales successives à l’espace Billard de la maison de quartier.

Association loi 1901 créée en 1988, la MutES organise un échange de services gratuits entre toute personne ou famille du quartier Croix-Rouge : un service pour un service.

Des exemples concrets

Quels services rendre ? « Tout ce qui est dans vos compétences et que vous avez envie de partager » répond la secrétaire Geneviève Pezzotta, « Par exemple, vous donnez 1 heure d’informatique et vous recevez 1 heure de ménage ». Suis-je compétent ? : « Dans notre association, le principe est que l’on a tous besoin un jour d’un service et que l’on est tous en capacité de rendre service », confirme la vice-présidente Janie Landru.

Colette (23 ans de MutES) fait de la couture pour Philippe. Philippe (1 an de MutES) aide Marthe à faire son jardin. Marthe (20 ans de MutES) apprend à Geneviève à préparer un plat africain.

Geneviève (10 ans de MutES) conduit Jacqueline en voiture pour ses courses. Jacqueline (8 ans de MutES) fait du ménage chez Jocelyne. Jocelyne (5 ans de MutES) apprend la calligraphie à Martine. Pierre, le mari de Martine (23 ans de MutES) fait du bricolage chez Allaoui. Allaoui (2 ans de MutES) aide Tina à emménager et beaucoup d’autres exemples encore.

Comme l’a fait remarquer le premier adjoint Éric Quénard, « c’est une structure d’entraide, de solidarité, de lutte contre l’isolement et de cohésion sociale qui fonctionne grâce à ses bénévoles dévoués ».

Membres d’honneur

La MutES tourne avec un petit budget géré avec prudence par Rustique Adigoun, trésorier : avec 5 300 euros de dépenses pour 1 463 euros de recettes (dont 1 000 euros de subvention Ville de Reims), elle équilibre son compte d’exploitation 2010 en piochant dans ses réserves des années précédentes. Pour 2011, la Ville a déjà doublé le montant de sa participation (2 000 euros).

Une assemblée extraordinaire était nécessaire pour modifier les statuts et, en particulier, passer de 18 membres au conseil d’administration à un maximum de 15.

Autre décision, la création de la distinction de « membre d’honneur » pour « toute personne ayant ou ayant eu un investissement personnel permettant d’être une référence pour la MutES ». Première application immédiate, par un vote unanime à main levée, en faveur de Charles Santini, l’un des pères fondateurs, et Michel Méther, l’un des piliers de la structure.

Enfin, désormais, la MutES pourra organiser des sorties et voyages pour ses adhérents, « activités permettant de créer et de préserver des liens solidaires ».

Pour tout renseignement, appeler la MutES au 06.58.80.81.15.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111025e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7417 du 24 au 30 octobre 2011.

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AVIS D’ATTRIBUTION

1. MAITRE D’OUVRAGE S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS, 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE : Procédure adaptée.
3. INTITULE DU MARCHE Réhabilitation de 23 immeubles collectifs, ilot H, quartier Croix Rouge à REIMS.
4. ATTRIBUTION
— Lot n° 1 Gros œuvre - LERICHE CONSTRUCTION, 15 rue des Alliés - 08300 TAGNON - Pour un montant de 155.094,00 € H.T. - Option retenue : n° 5 - condamnation des locaux vide-ordures ;
— Lot n° 2 : Etanchéité - Sans suite ;
— Lot n° 3 : Électricité - F.M.E., 13 rue Alexis de Tocqueville - 51100 REIMS - Pour un montant de 796.883,77 € H.T. - Options retenues : n° 1 - points lumineux et n° 4 - appareillage complémentaire en partie commune ;
— Lot n° 4 : Menuiseries extérieures et serrurerie - Relancé en procédure adaptée ;
— Lot n° 5 : Menuiseries intérieures bois - AGNESINA, 2 rue de la Potière, B.P. 20 - 51450 BETHENY - Pour un montant de 333.933,10 € H.T. - Option retenue : n° 9 - condamnation des locaux vide-ordures ;
— Lot n° 6 Revêtements de sas durs - S.P.R.S. IIe de France, 2 avenue Henri Barbusse - 92600 ASNIERES SUR SEINE - Pour un montant de 103.675,22 € H.T. ;
— Lot n° 7 Revêtements de sols souples - S.P.R.S. IIe de France, 2 avenue Henri Barbusse - 92600 ASNIERES SUR SEINE - Pour un montant de 186.432,75 € H.T. - Option retenue : n° 10 - revêtements de sols floqués ;
— Lot n° 8 : Peinture - S.P.R.S. Ile de France, 2 avenue Henri Barbusse - 92600 ASNIERES SUR SEINE - Pour un montant de 265.008,58 € H.T. - Option retenue : n° 11 - peinture des contremarches.
5. DATE D’ENVOI DU PRÉSENT AVIS SUR CE SUPPORT ET AU JOUE Le 20/10/2011. 99792

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Union111025d
Pleins feux sur le Pipe club Reims Champagne

Une image du président fondateur du Pipe club local, Jean-Claude Mendez.
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Raymond Sercy et la présidente, Marie-Claude Mendez, devant quelques pipes de collection.
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Raymond Sercy, trésorier du Pipe club Reims Champagne, participera au concours.
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REIMS (Marne). Créé en 1994, le Pipe club Reims Champagne organise, à la fin du mois, le 39e championnat de France de lenteur des fumeurs de pipe à l’Antr’act. Rencontre avec les organisateurs.

« POUR tenir le plus longtemps une pipe allumée, il ne faut pas lâcher le point rouge des yeux et avoir le moins possible la pipe au bec. L’an dernier, le vainqueur a tenu 1 h 48’ 26’’ à Aviernoz. » Trésorier du Pipe club de Reims Champagne, Raymond Sercy livre volontiers l’une des clefs pour gagner, le 30 octobre prochain, le 39e championnat de France de lenteur des fumeurs de pipe organisé pour la première fois à Reims par son club, présidé par Marie-Claude Mendez. Une compétition placée sous l’égide du très sérieux Pipe club de France, avec des règles bien précises pour un véritable art de vivre et non un dangereux vice pour la santé, n’en déplaise à M. Evin. Ah oui, on vous imagine bien. Vous aussi, vous riez sous cape. Les allusions autour de la pipe, il connaît, et relève le défi avec un clin d’œil : « À ceux qui veulent, je leur dis, je vous attends. Ça les calme ! »

« C’est Jean-Claude, mon mari, aujourd’hui décédé, qui a créé le club local en 1994 avec Henri Lambert et moi-même, explique Marie-Claude Mendez. Un jour, son oncle lui a offert une pipe. Séduit par l’objet, il s’est mis à en collectionner, en bruyère, en écume de mer, souvent de très beaux objets d’art. Il en a eu jusqu’à 400, qui occupaient tout le salon. »

Alain Pungercar, le président du Pipe club de France, auquel le club est affilié, est originaire de Reims d’ailleurs. « Nous nous réunissons une fois par mois le jeudi à la Maison de la vie associative. L’association compte onze adhérents dont le plus jeune, Guillaume, a moins de la trentaine. » Ils se retrouvent pour passer un bon moment en fumant l’herbe à Nicot. Plus du gris, du gros cul ou du caporal, mais plutôt du Semois, un tabac très doux, prisé aussi des Chinois.

3 grammes de tabac

Organisé le dimanche 30 octobre à partir de 15 heures à l’Antr’act, 5, rue Salin, le championnat de France est une épreuve très réglementée. Chaque participant (il faut être majeur) se voit remettre une pipe Chacom en bruyère, deux allumettes, un bourre pipe et trois grammes de tabac (généralement aromatisé). Au top départ, dans une salle où un chronomètre est en bonne place, le concurrent, dans les pas d’un Edgar Faure, Pierre Sabbagh, Jean Richard ou Popeye, a 5 minutes pour bourrer sa pipe, puis une minute pour l’allumer avec les deux allumettes, et c’est à celui qui fumera le plus longtemps possible sans rallumer sa pipe. Cela peut aller jusqu’à deux heures et parfois plus.

Les inscriptions sont ouvertes par mail à marieclaude.mendez@sfr.fr ou lambert.bouffarde@orange.fr ; ou sur place, à partir de 13 heures.

Un beau week-end

Preuve que les fumeurs de pipe apprécient avant tout le plaisir de bien vivre, ils se retrouveront dès le samedi 29 octobre entre présidents de région avant de dîner au « Sister » et dimanche, partageront un repas champenois à l’Antr’act avec foie gras au ratafia, médaillon de veau au poivre et whisky de Reims, chaource tiède sur toast et marmelade de pruneaux etc. Sur place aussi à l’Antr’act : exposition-vente des maîtres pipiers et d’artisanat en Champagne.

L’association ne regrette qu’une seule chose : « À cause de la loi Evin, la Ville n’a pas voulu nous accorder une subvention. C’est dommage ».

Texte et photos Alain MOYAT

 

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Union111025c
Cinéma : De l’autre côté du miroir

Exposition : « Kérity, la maison des contes », l’envers du décor.
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Jusqu’au samedi 29 octobre, la médiathèque Croix-Rouge présente « Kérity, dans les coulisses du film », une exposition proposée par la Galerie Jeanne Robillard autour du film d’animation « Kérity, la maison des contes », qui raconte l’histoire du jeune Natanaël, 7 ans. Malgré bien des efforts, il n’arrive toujours pas à lire… Lorsque sa tante Eléonore lui lègue sa bibliothèque contenant des centaines de livres, Natanaël est très déçu ! Pourtant chacun de ces contes va livrer un merveilleux secret. A la nuit tombée : la délicieuse Alice, la méchante fée Carabosse, le terrible capitaine Crochet… sortent des livres. L’exposition présente le travail graphique de Rébecca Dautremer et comment ses personnages d’ordinaires couchés sur papier sont devenus les héros bien réels de ce film d’animation. Une maquette, des croquis, des illustrations originales, des images du film répondent à toutes les questions et permettent de suivre la construction visuelle du film, étape par étape.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

 

 

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Union111025b
Deux arrestations après l’agression d’un étudiant

Des quatre plaintes déposées en octobre pour vols et dégradations sur le campus Croix-Rouge, l’une a abouti la semaine dernière.
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REIMS (Marne). L’enquête sur le vol avec violence de l’ordinateur portable d’un étudiant, le 10 octobre, vient d’aboutir avec deux arrestations.

HASARD de l’actualité ! Alors qu’une réunion prévue depuis un certain temps se déroule aujourd’hui en sous-préfecture de Reims pour évoquer les problèmes de sécurité sur le campus Croix-Rouge (notre précédente édition), la police vient de résoudre un vol avec violence commis le 10 octobre rue Pierre-Taittinger, devant la fac.

Ce jour-là, deux jeunes avaient agressé un étudiant de 21 ans pour lui prendre sa sacoche d’ordinateur portable. La victime ne fut pas blessée, mais fortement choquée.

Saisie de l’enquête, la brigade de répression des violences de la sûreté départementale de Reims a appris mercredi dernier que l’ordinateur se trouvait en dépôt dans un magasin du centre-ville. S’intéressant au client qui l’avait apporté, les policiers l’ont arrêté rue de l’Etape.

« C’est pas moi ! »

Placé en garde à vue, le suspect tout juste majeur a déclaré avoir récupéré l’appareil des mains d’un autre jeune de 18 ans originaire de Croix-Rouge.

Interpellé à son tour, celui-ci a nié le vol, ne reconnaissant que le recel (l’ordinateur lui aurait été fourni par un inconnu rencontré dans la rue). Sa participation à l’agression semble toutefois établie car la victime l’a formellement reconnu. L’autre voleur, en revanche, n’a pu être identifié.

Sur décision du parquet, les deux jeunes gens ont été remis en liberté avec une convocation devant le délégué du procureur. Pas spécialement connus des services de justice, ils auront l’obligation d’effectuer un stage de citoyenneté. Le portable retrouvé au cours de l’enquête a pu être restitué à son propriétaire.

Depuis le début du mois, quatre plaintes pour des faits commis sur le campus Croix-Rouge ont été déposées auprès des services de police. Le vol du 10 octobre en faisait partie. Les autres affaires concernent un deuxième vol à l’arraché (là aussi un ordinateur), ainsi qu’une dégradation de véhicule et un vol à la roulotte sur le parking de la fac. Les auteurs restent à identifier.

F.C.

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Union111025a
Le temps des subventions

Comme lors de chaque réunion de conseil municipal, les élus ont attribué de nombreuses subventions aux associations. En voici le détail.

- Assemblées générales et congrès.- Centre d’accueil et de soins pour les toxicomanes : 1 250 € ; comité rémois de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie : 320 € ; association des anciens élèves des écoles des métiers des industries céréalières : 2 500 € ; union des responsables de blanchisserie hospitalière : 1 500 €.
- Service animation périscolaire.- Culture et bibliothèque pour tous du département : 1 500 € ; Artisans du monde : 1 500 € ; association prévention Maif antenne de la Marne : 1 000 € ; Skate and the city : 1 150 €.
- Projets étudiants.- Corporation des étudiants en médecine de Reims : 1 100 € ; congrès Arès 2011 : 2 000 €.
- Associations à caractère sportif.- Archimède club : 3 105 € ; Reims patinage de vitesse : 3 920 € ; Reims handisport : 1 060 € ; Entente Family Stade de Reims : organisation du cross de Noël (4 550 €), accessibilité à l’athlétisme pour les jeunes durant les vacances (4 860 €) ; Reims triathlon : participation au championnat du monde X Terra à Hawaï, 4 866 € ; Reims enduro model car : 613 € ; Roller hockey Reims : 2 000 €. Aéro model club rémois : 550 € ; Reims planeur : 717 € ; Reims amicale Yser football club : 300 €.
- Projet à caractère humanitaire.- Aduna : manifestation humanitaire le 29 octobre, 250 €.
- Projet de lutte contre les discriminations.- Le théâtre à pattes : représentation de la pièce « 1,2,3 solaire » pendant le forum changements climatiques et migrations humaines, 1 000 €.
- Projets pour associations à caractère social.- Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux de la région : 800 €.
- Associations à caractère sanitaire.- Union nationale des amis et familles de malades mentaux section Marne : 2 750 € ; Roseau : 2 750 € ; Cafégem : 1 500 € ; A chœur joie Reims : 400 €.
- Association à caractère économique.- Chambre régionale de l’économie sociale de la région : 2 000 €

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Union111024d
Agressions sur le campus / Les étudiants excédés

Deux vols d’ordinateurs portables ont eu lieu sur le campus Croix-Rouge ce mois-ci. L’université, consciente de ces problèmes récurrents, demande à ses étudiants de faire preuve de vigilance et de ne pas rester seul le soir..
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Photos Remi WAFFLART
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REIMS (Marne). Trois vols et un véhicule dégradé sur le campus Croix-Rouge ce mois-ci : les étudiants, exaspérés, réclament plus de sécurité et interpellent les autorités.

« ON a vu une étudiante se faire voler son ordinateur portable en plein jour par deux jeunes en scooter, devant la fac de lettres. Ils n’ont même pas couvert leur visage : ils savent qu’ils ne se feront pas prendre. »

Pauline et Charlotte, étudiantes en fac de droit, sont sidérées. Effrayées, les deux jeunes femmes ne se déplacent plus sans leurs bombes lacrymogènes sur le campus Croix-Rouge. « On n’ose même plus aller en cours après 19 h 30. C’est l’hiver et la nuit tombe. On n’a pas envie de se faire agresser. » Concrètement, au cours du mois d’octobre, quatre plaintes ont été déposées auprès des services de police (lire encadré) pour vols et dégradations de véhicules. L’Université, consciente de ces problèmes récurrents, demande à ses étudiants de faire preuve de vigilance et de ne pas rester seul le soir, via internet.

Zones dites « à risque »

Du coup, sur place, certains s’organisent. « On raccompagne les jeunes femmes qui ont des portables », témoigne Julien, 24 ans, en master comptabilité. « Je ne prends mon ordinateur portable que lorsque je me gare à proximité des bâtiments où j’ai cours », poursuit Camille, 21 ans, étudiante en langue. « Même si j’ai envie de rester travailler, je ne pars pas seul après 19 heures », reprend Pierre, 19 ans, en 2e année de droit.

À les interroger, la plupart des étudiants connaissent une personne victime de vol ou d’agression et tous ont déjà vu des personnes sur le campus qui n’avaient pourtant rien à y faire : « Des gens en train de boire », « … qui promènent leur chien » ou « des jeunes à scooter ». En effet, le site universitaire étant ouvert, tout le monde peut y accéder.

Quant aux zones dites « à risque » qu’ils pointent du doigt ? Le parking de la médiathèque ou encore autour des bâtiments modulaires, ces préfabriqués situés à proximité d’un autre parking, un peu plus haut sur le campus.

Deux pétitions

Pour retrouver un peu plus de sérénité et pouvoir étudier en toute quiétude, Pauline et Charlotte sont donc sur le point de lancer une pétition. Or, elles ne sont pas les seules. Puisque, parallèlement, le Mouvement des étudiants (MET), branche étudiante de l’UNI *, compte faire de même. « Nous avions déjà rencontré la municipalité et l’université en décembre dernier à ce sujet. Mais nous constatons que la situation n’évolue pas, puisque suite à la consultation que nous avons lancée mardi 18 octobre, il en ressort que les étudiants réclament une augmentation de la sécurité sur le campus », expliquent Samuel Lafont et Grégoire Crespin, le délégué national de l’UNI et le responsable de la section rémoise. Et de souligner, au passage, que dans cette consultation nationale, seul le campus de Croix-Rouge a soulevé ce problème. « Nous demandons des améliorations au niveau de l’éclairage, de la vidéo et plus de présence sur le campus. » De fait, depuis quelque temps déjà, les autorités y travaillent et sont sur le point de rencontrer le sous-préfet…

Dossier : Lélia BALAIRE

* UNI : fédération de la droite dans l’éducation

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L’université planche sur des solutions

L’université est bien consciente des problèmes d’insécurité sur le campus : Richard Vistel, le président de l’université Reims-Champagne-Ardenne, concède avoir reçu plusieurs courriers et Olivier Dupéron, doyen de la faculté de droit, s’être entretenu avec des étudiants à ce sujet.

« Vidéoprotection » et rencontre avec le sous-préfet

Dernièrement, une réunion interne a même eu lieu pour évoquer ces problèmes et tenter de trouver des solutions. Réunion au cours de laquelle il a été évoqué l’idée d’établir un mémoire des agressions et de réfléchir sur un accompagnement des victimes. Une réflexion sur la « vidéosurveillance » a également été lancée. D’ailleurs, une rencontre aura lieu cette semaine avec le sous-préfet à ce sujet. « Ce ne sont que les prémices. avise d’emblée le président de l’université. Et si d’aventure cela était mis en place, il faudrait que le conseil d’administration de l’université se prononce pour. » Plus concrètement, le budget 2011 que consacre la Ville de Reims à l’université chaque année, dans le cadre d’une convention passée entre les deux parties, a entièrement été consacré à la sécurité sur le campus Croix-Rouge. Autrement dit une enveloppe de 140.000 €.

Les principaux investissements 2012

Ainsi, depuis le mois de septembre, les éclairages de tous les parkings, ceux à proximité de la fac de lettres, devant la bibliothèque et près des corolles sont en train d’être revus. « Avec plus de mâts, des installations plus hautes et des ampoules de plus forte intensité », détaille Thierry Letellier, vice-président de l’université en charge des moyens. « Nous avons aussi abattu des arbres, défriché et élagué pour éviter à quiconque de se cacher et avoir une meilleure visibilité. »

Une opération de grand nettoyage

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La police tempère

La police effectue un maillage du campus depuis l’année dernière.
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Pour la police, en dépit des dernières plaintes enregistrées ce mois-ci, la situation est loin d’être alarmante au regard de l’installation du campus près du quartier Croix-Rouge. « Les agressions sont devenues anecdotiques. Elles étaient beaucoup plus nombreuses auparavant. Nous avons procédé à des arrestations depuis », tempère-t-elle. La police a également réalisé un audit du site en fin d’année dernière, pour améliorer la protection des personnes et des locaux. C’est d’ailleurs suite à cette visite sur le campus, en présence de la municipalité, des espaces verts et de Reims métropole, que les travaux d’élagages et d’éclairage ont été entamés à l’université.

Par ailleurs la police effectue, depuis, un maillage discret et plus visible du campus sur demande du recteur.

Les derniers dépôts de plainte font état : d’un vol d’ordinateur et de papiers dans la fac, d’une dégradation de véhicule sur le parking près de la rue Pierre-Taittinger, d’un vol à la roulotte sur le parking de la fac de droit et d’un vol d’ordinateur rue Pierre-Taittinger.

 

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Union111024c
Préparation du budget 2012 dans un contexte inquiétant

REIMS (Marne). Ce soir à 18 h 30, les élus du conseil municipal se réunissent en mairie pour le débat des orientations budgétaires 2012. Voici les grandes lignes du budget proposé par la maire Adeline Hazan.

Les principaux investissements 2012

Voici les principales opérations qui seront inscrites en section investissement du budget primitif 2012.

Opérations exceptionnelles

- Sciences Po : 11, 9 M€ (la Région et le Département se sont engagés chacun pour 16,8 M€ entre 2011 et 2014).
- Tram : 5 M€ de participation à Reims métropole pour le tramway.
- Halles Boulingrin : 6,8 M€ pour la rénovation des halles classées.
- Maison des syndicats : 2,2 M€ pour le réaménagement.
- Nouveau musée : une somme de 3,6 M€ pour ce nouveau musée des Beaux-arts sur le Boulingrin.
- Nomades : 1,9 M€ pour le réaménagement du terrain d’accueil à La Neuvillette.
- Petite enfance : 2,9 M€ pour l’aménagement d’une crèche et les espaces extérieurs de Maison Blanche.
- Renouvellement urbain : 3,1 M€ pour le quartier Orgeval, 1,9 M€ pour Wilson, 1,6 M€ pour les Épinettes, 3 M€ pour Croix-Rouge (à noter que pour l’Anru, l’État s’est engagé pour 14,6 M€ entre 2011 et 2014, la Région : 0,5 M€).
- Places, espaces publics : 1,7 M€.

À savoir enfin : le Département participe à concurrence de 17,2 M€ sur les 88 M€ d’opérations conduites par la ville de Reims.

Autres opérations

Parmi les autres dépenses d’investissement en 2012, à noter : 1,8 M€ pour rendre la ville plus accessible ; 1 M€ pour sécuriser les déplacements à vélo ; 1,7 M€ pour l’aménagement des places espaces publics ; 5,4 M€ pour l’entretien de la voirie ; 1,7 M€ pour l’aménagement et l’entretien des espaces verts ; 3,2 M€ d’acquisition d’immeubles ; 3,7 M€ pour la maintenance scolaire et 1,9 M€ pour la maintenance sport.

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Union111024b
Bennes à encombrants

Des bennes à encombrants seront déposées aujourd’hui lundi 24 octobre :
- place Maurice-Utrillo,
- rue Jeanne-Jugan/rue Jean-d’Aulan (sur le parking),
- rue de Turenne (derrière le centre commercial),
- rue Albert-Luthuli (sur le terre-plein),
- rue Pierre-de-Marivaux Miguel-de-Cervantès,
- rue Jacques-Prévert/rue Mazarin.

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Union111024a
Tennis (Vitry-le-François) / Yulia et Aurélie têtes de série

Yulia Fedossova sera doublement la tête d’affiche à Vitry.
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Le 7e Open « Femmes actives » du TC Vitry-le-François - phase finale les 4, 5 et 6 novembre - tient ses deux têtes de série : Yulia Fedossova et Aurélie Védy.

Tenante du titre, Yulia Fedossova (n° 18 française) vient de remporter le Circuit National des Grands Tournois devant Iryna Brémond et… Aurélie Védy (n° 20). Laquelle, cet été à Roland-Garros, a été sacrée championne de France 2e série pour la seconde fois après son succès de 2008.

Porte d’Auteuil, le parcours de Yulia Fedossova s’est arrêté en demi, avec, au passage, un 1er tour face à Marie Menacer.

Aurélie Védy n’est pas, non plus, une « inconnue » en terre champenoise. En 2010, la Val-de-Marnaise avait disputé et perdue la finale du Masters de Reims devant Elena Bovina.

Michel Lagneaux ne désespère pas d’attirer une autre numérotée, sachant que cinq « Promotion » sont attendues, parmi lesquelles Violette Huck, Stéphanie Vongsouthi et Constance Sibille : « Nous allons avoir un beau tableau dès les 8es ». Un challenge intéressant pour la Nouzonnaise Marie Menacer (- 4/6) et sa dauphine carolo, Charline Braidy (- 2/6), mais aussi la Givetoise de Géo-André Reims, Claire Makhloufi (- 2/6).

Pour permettre aux spectateurs de disposer de leur dimanche après-midi, la finale est programmée à 11 heures (*).

J.-P.P.

(*) Les quarts se disputeront samedi en fin de matinée et les demi en soirée. La journée de vendredi sera réservée aux 8es.

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Union111022a
Fuite de canalisation à Croix-Rouge : Un millier de logements privés de chauffage

A l’arrivée des premiers froids, les installations ont parfois du mal à supporter la remise en service du chauffage à plein régime. Des centaines d’habitants du quartier Croix-Rouge en savent quelque chose car un tel incident s’est produit cette semaine avec la rupture d’une canalisation enfouie allée des Landais.

Détectée jeudi matin, la fuite a privé de chauffage et d’eau chaude « entre 1 000 et 1 500 logements », selon l’estimation du siège parisien de la Soccram, l’entreprise chargée de l’exploitation du réseau. Outre les habitations, des écoles et des crèches ont été affectées, d’où une distribution de chauffages électriques d’appoint dans ces établissements, le temps de remédier au problème. La piscine Château d’Eau en revanche a été obligée de fermer hier.

Commencés jeudi, les travaux ont continué toute la journée d’hier pour accéder à la conduite souterraine de 30 centimètres de diamètre et effectuer la réparation. Si tout allait bien, la fin du chantier était prévue tard en soirée. Les habitants de Croix-Rouge n’ont décidément pas de chance car, dans le même temps, une panne indépendante de la précédente a privé de chauffage (mais pas d’eau chaude) certains immeubles de l’allée des Picards.

« Ça dure depuis le début de la semaine. Il fait presque la même température que dehors. Nous sommes obligés de dormir avec nos vêtements », râlait hier un locataire. Six d’entre eux ont d’ailleurs protesté en délégation à l’agence du Foyer rémois, avenue Bonaparte. L’origine de la panne a été localisée sur une pompe. Le chauffage est revenu hier après-midi dans une partie des appartements. Chez les autres, normalement réalimentés lundi, la Soccram a là aussi distribué des appareils d’appoint. « C’est bien, mais c’est nous qui devrons payer la consommation d’électricité. »

Le temps devrait heureusement se radoucir demain.

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L’hebdo du vendredi- N° 232 - 111021c
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 232 - Semaine du 21 au 27 octobre 2011

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Remise de Prix : Jeunes talents en herbe

Vainqueur du prix individuel d’écriture, Téréna Kanté parvenait difficilement à cacher son émotion.
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Recevoir un prix littéraire est toujours une satisfaction pour tout écrivain qui se respecte.

Mais il représente encore plus lorsqu’on est encore qu’au collège ou au lycée. A l’issue du concours littéraire Les Auteurs rêv’ailés, une remise de Prix était ainsi organisée mardi dernier à la Maison du Département, en présence de la « marraine » de l’opération, Catherine Hermary-Vieille. Séduite par ce concours, dont la première édition avait pour thème Ensemble dans la différence, la romancière et biographe a tenu à marquer de son empreinte et de sa présence cette toute nouvelle collection, bientôt éditée chez les Editions Qui Lit Vit.

En réalité, l’opération comportait trois disciplines : le concours individuel, qui a vu la lycéenne Téréna Kanté primée, le concours collectif pour qui une dizaine de collégiens de Georges Braque et Joliot Curie ont été récompensés, et le concours de dessins auquel ont participé plusieurs classes des Instituts Médicaux Educatifs de Reims et Blacy, et quelques enfants de l’hôpital américain. C’était là la vraie particularité de ce Prix : faire participer également des enfants touchés par la maladie et le handicap. Deux d’entre eux ont ainsi été choisis pour réaliser les visuels de couverture des ouvrages récompensés.

Aymeric Henniaux

 

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Union111021b
Les profs de François-Legros se mobilisent : Hommage à Lise Bonnafous

Hier matin, l’équipe éducative du collège François-Legros a répondu à l’appel de ses confrères de Béziers pour rendre un hommage à Lise Bonnafous, professeur décédé après s’être immolée par le feu il y a une semaine au lycée Jean-Moulin de Béziers.

A l’heure de la récréation, les profs rémois se sont rassemblés devant leur établissement où ils ont déployé un message fort quant à leurs conditions de travail, conditions qui auraient d’ailleurs, selon eux, poussé leur collègue à mettre fin à ses jours.

« Jeudi 13 octobre 2011, Lise Bonnafous, enseignante au Lycée Jean-Moulin de Béziers, s’est suicidée dans la cour de l’établissement. Les enseignants du collège François-Legros se joignent à la douleur et à la peine de sa famille, de ses collègues de travail et des élèves », lisait à haute voix l’un des professeurs, pour conclure ce petit hommage solennel.

Christian LANTENOIS

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Union111021a
Papiers brulés.

Mercredi vers 22h30, un feu de papiers a été allumé dans un hall d’immeuble de l’avenue Bonaparte, au n° 1.

Des locataires l’ont éteint avant l’arrivée des pompiers.

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Union111020b
Du 5 novembre au 6 décembre : Tournoi de tennis solidarité Ufolep : c’est reparti !

Tout le monde, licencié ou non, peut participer.
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Comme chaque année maintenant depuis plus de 25 ans, le tournoi de tennis solidarité Ufolep marque la fin d’année. Fruit d’un partenariat entre la Ville de Reims et l’Ufolep Marne, le tournoi débutera le samedi 5 novembre. Il se déroule chaque week-end dans les installations de l’Inter Tennis à Reims.

Neuf tableaux composent ce tournoi qui se veut original dans sa conception, convivial et accessible dans son déroulement : deux tableaux de simples sont ouverts pour les pratiquants non licenciés tennis, permettant la découverte et la promotion de la pratique et sept tableaux de doubles, ouverts à tout pratiquant.

L’originalité provient de l’application de handicaps entre les doubles, en fonction du classement individuel que chaque tennisman. La balance est ainsi rééquilibrée : le match reste intéressant pour les plus forts, et les moins bien classés conservent une chance de l’emporter. Si cette formule introduit un enjeu recherché par tous, la bonne humeur et l’esprit sportif constituent les marques de fabrique de ce tournoi.

Près de 150 joueurs se sont engagés en 2010, le tableau de doubles mixtes accueillant cette année encore de nombreux adeptes… Une belle façon de promouvoir la pratique sportive féminine. A noter également une progression intéressante du nombre de joueurs engagés dans le tableau simples non licenciés.

Et pourquoi ce nom de tournoi solidarité ? Parce que l’Ufolep, fédération multisports, mène en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement de la Marne, des actions éducatives d’insertion sociale par le sport, à destination de jeunes Rémois. L’ensemble des droits d’engagement au tournoi perçus sont intégralement reversés au bénéfice de ces actions.

Rendez-vous est donc donné à tous les amateurs de tennis jusqu’au 6 décembre, à l’Inter Tennis.

Renseignements et informations : www.ufolep51.org

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Union111020a
Trois incendiaires de 13 et 14 ans arrêtés

Les deux plus jeunes ont 13 ans, le plus vieux 14 ans et demi, mais tous les trois se baladent déjà en ville avec un briquet pour jouer aux incendiaires.

Mardi vers 15 h 30, le trio s’est rendu dans un petit parc de la rue Paul-Vaillant-Couturier à Reims où l’idée lui est venue de mettre le feu à un sac-poubelle dans une cabane de jeux pour enfants.

Le premier a fourni le briquet, le deuxième a enflammé le sac pendant que le troisième assistait à la scène. Ils n’ont pas vu arriver la brigade anticriminalité.

L’exploitant de l’aire de jeux a été contacté pour déposer plainte. En attendant, les trois ados ont été remis à leurs parents.

Toujours mardi, vers 21 heures, un feu de détritus s’est déclaré dans un terrain vague de la rue Serge-Joussier à l’Actipôle Neuvillette. À 22 h 15, un Renault Espace a flambé rue de l’Escaut, derrière le quartier de l’Europe. La voiture était volée.

Hier à 0 h 50, deux poubelles ont brûlé avenue Alexandre-de-Serbie. La nuit s’est terminée avec un feu de voiture à 4 h 30 rue de Rilly-la-Montagne. L’incendie allumé sur une Audi A4 a endommagé le rétroviseur d’une Citroën Xsara.

Dimanche vers 22 h 30, c’est une camionnette Peugeot qui a brûlé rue Robert-Adrian en limite de Reims et Bétheny.

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Union111019i
Myriam Munch, infirmière fidèle au quartier Croix-Rouge pendant 38 ans

Toujours très engagée dans le monde associatif, Myriam Munch continue à vivre à cent à l’heure. Pendant 38 ans, elle a été infirmière à Croix-Rouge. C’est avec la même tendresse qu’elle nous livre son attachement indéfectible à un quartier cher à son coeur.

Vous savez, ce qui me fait plaisir, c’est de voir par exemple cette dame de 95 ans qui n’a jamais voulu bouger et qui taille toujours ses rosiers dans une rue où elle vit depuis des décennies ».

Elle est comme ça Myriam Munch, toujours prompte à s’émerveiller des bonheurs simples de la vie.

Du reste, elle pourrait témoigner des heures durant des tranches de vie à Croix-Rouge : de ces familles qu’elle a suivi sur deux générations et dont les enfants ont réussi de brillantes études : « on a ici des avocats, des médecins, dont les parents ont toujours vécu avenue Eisenhower et qui n’en partiraient pour rien au monde. » Elle rend hommage à un homme qui n’a eu de cesse de faire de cette partie de Reims un lieu où les habitants se sentent bien : Maurice Lemaître, directeur de l’OPAC (futur Reims habitat) de 1946 à 1980.

Au service des habitants

« Quand je suis allé le voir pour lui dire que je m’installais ici comme infirmière, il portait déjà l’idée d’un centre médical.

Et c’est sous son impulsion qu’est né, au 46 ter de l’avenue Eisenhower, le triple cabinet : celui du médecin, du kiné et de l’infirmière, un lieu devenu incontournable. »

« Il nous a consenti d’ailleurs des loyers très accessibles se souvient Myriam Munch. Cet homme était bien plus qu’un directeur, il vivait corps et âme pour l’Office dont il avait la charge ».

Aux yeux de l’infirmière retraitée, Croix-Rouge symbolisait d’une certaine façon le bonheur de vivre et, loin de l’image dont on l’a parfois affublé, le quartier était même une référence, le collège François-Legros ayant la réputation d’être l’un des meilleurs de Reims.

Le bonheur de vivre

Myriam évoque aussi Croix-Rouge sous l’angle de l’évolution de son habitat, faisant cette fois le lien avec l’actualité et le devenir du quartier. « Certaines parties ont changé, on a démoli pour mieux reconstruire et améliorer les logements. Et même si cela s’est parfois avéré difficile pour les familles, tout cela allait bien sûr dans le sens d’une modernisation. Tout comme lors des travaux les plus récents, l’aspect extérieur des immeubles a été amélioré de même que les logements qui intègrent désormais de nouveaux services liés par exemple au maintien des personnes âgées à domicile ». Croix-Rouge évolue, Croix-Rouge change, et Croix-Rouge reste fidèle à son image, celle d’un quartier toujours en mouvement.

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Union111019h
Opération Saint John Perse : rénovation urbaine à Croix-Rouge

Avec la réalisation de Saint John Perse, Croix-Rouge rentre résolument dans le troisième millénaire.
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La Maire de Reims, Adeline Hazan, ici en présence de MM. Quénard et Baudet, pose la première pierre de l’opération Saint John l’erse à Croix-Rouge.
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LE quartier Croix-Rouge change et Reims habitat participe activement à une opération de rénovation urbaine destinée à embellir et améliorer le cadre de vie. Le cabinet de l’architecte Jean-Philippe Thomas a conçu des bâtiments dont on posait la première pierre le mois dernier.

Parkings souterrains

L’ensemble Saint John Perse se subdivisera en trois parties (de six niveaux de logement) reliées entre elles par des commerces en rez-de-chaussée : il vient s’insérer juste en face des célèbres Coquilles de la faculté, de quoi assurer à cet immeuble une grande visibilité.

Voulant tirer parti de cette exposition privilégiée, l’architecte en a profité pour jouer sur les couleurs de façon à conférer une grande personnalité à la réalisation. Au préalable, une étude d’urbanisme, dans le cadre de l’ANRU, avait marqué la volonté affirmée de recréer un front urbain.

Et cela dans la perspective de la construction de deux autres ensembles à proximité de cette première tranche.

Revenant sur les caractéristiques des bâtiments qu’il a conçus, M. Thomas fait ressortir l’intention de réduire de façon très significative la consommation énergétique : « nous avons particulièrement porté attention à l’isolation. On peut par ailleurs mentionner le principe de ces stores en aluminium commandés électriquement ou encore ces grandes terrasses appelées à devenir paysagères ».

Environnement soigné

Quant à l’environnement extérieur, particulièrement soigné, il se distingue par la création de commerces au service des habitants et des étudiants, ainsi que par la création de parkings souterrains dans un lieu où la voiture, il est vrai omniprésente, restreignait assez sensiblement la perception des espaces.

Notons enfin que des arbustes seront plantés dans un jardin intérieur, de manière, là encore, à adoucir le cadre général de l’habitat.

 


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111019g
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7416 du 17 au 23 octobre 2011.

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AVIS D’APPEL A CONCURRENCE

1. POUVOIR ADJUDICATEUR : S.A. d’H.L.M. LE FOYER REMOIS. 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
2. MODE DE PASSATION DU MARCHE : Appel d’offres ouvert.
3. FORME JURIDIQUE DE L’ATTRIBUTION DU MARCHE : Entreprises individuelles ou groupement d’entreprises.
4. OBJET DU MARCHE : Marché à bons de commande pour les travaux d’embellissement suite à états des lieux.
5. DECOMPOSITION DES LOTS : Les prestations font l’objet de 7 lots répartis comme suit :
— Lot 1.1 Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Trois Fontaines ;
— Lot 1.2 Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Europe ;
— Lot 11.1 :Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Chemin Vert ;
— Lot 11.2 : Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Wilson ;
— Lot 11.3 :Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Pays de France ;
— Lot 111.1 :Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Régionale Nord ;
— Lot 111.2 :Travaux d’embellissement pour les logements de l’agence Régionale Sud.
6. DURÉE DU MARCHE : Le marché prendra effet le 2 janvier 2012. Il aura une durée de 4 ans, dont la première année en période d’essai. Il expirera le 31 décembre 2015.
7. VARIANTES Autorisées.
8. DOSSIER DE CONSULTATION : Le dossier de consultation est transmis à titre gratuit à toute personne en effectuant la demande
— A l’adresse suivante : e.lhermenier@foyer-remois.fr ;
— Au numéro de fax suivant : 03.26.84.36.09 ;
— Par courrier adressé à la cellule Achats du Foyer Rémois. 8 rue Lanson, B.P. 1 - 51051 REIMS CEDEX.
9. DATE LIMITE DE REMISE DES OFFRES : Le mardi 29 novembre 2011 à 12 h 00 délai de rigueur.
10. CONDITIONS DE PARTICIPATION : Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
— Une lettre de candidature (ou modèle. DC 1) ;
— La déclaration du candidat (ou modèle DC 2) et ses justificatifs ;
— Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés de l’assiette et du recouvrement des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation. ou DC 7 ;
— Une déclaration sur l’honneur justifiant que le candidat n’a pas d’interdictions de soumissionner ;
— Les renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée à l’article L. 5212-1 à 4 du code du travail ;
— Les documents ou attestations figurant à l’article D 8222-5 du code du travail ;
— Copie du ou des jugements prononcés si le candidat est en redressement judiciaire. Capacité économique et financière
— Les attestations d’assurances ;
— Les chiffres d’affaires des 3 dernières années. Capacité technique :
— Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC 2. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires.
— Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications, par corps d’état, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat.
11. JUGEMENT DES OFFRES Les critères de jugement sont les suivants
— Le montant global de l’offre par application du rabais par lot : 40 % ;
— La valeur technique : 60 %.
12. RENSEIGNEMENTS :
— Renseignements techniques Direction de la clientèle, Etat des lieux, Maryline OLIVIER. Tél. 03.26.89.63.64 - Fax 03.26.89.63.61 - Mail : m.olivier@foyer-remois.fr
— Renseignements administratifs : Direction du patrimoine, Cellule achats, Elvina LHERMENIER. Tél. 03.26.84.36.26 - Fax : 03.26.84.36.09 - Mail : e.lhermenier@foyer-remois.fr
13. DATE D’ENVOI DU PRESENT AVIS SUR CE SUPPORT ET AU JOUE Le 13/10/2011. 99642


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EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 11/10/2011, le tribunal de commerce de REIMS a ouvert la procédure de liquidation judiciaire à l’égard de : CYBERPHONE (SARL), 53 bis esplanade Général Eisenhower - 51100 REIMS. N° Registre du Commerce (B 490 598 851). Activité : Services multimédia, services téléphoniques, télécopie, photocopies, vente d’accessoires, import, export, transport public routier de personnes au moyen d’un seul véhicule et en activité annexe à l’activité principale.

Mandataire liquidateur Maître François DELTOUR, 3 rue Noël 51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné dans les deux mois suivant la parution au BODACC.

99569 Le greffier : Bernadette DELPY.

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111019f- VRI octobre 2011

Le quartier Croix-Rouge dans « VRI » N°282 d’octobre 2011

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RÉNOVATION URBAINE / Eisenhower fait peau neuve

Le programme de Rénovation urbaine du quartier Croix-Rouge a connu le 22 septembre dernier un nouvel épisode inaugural dans le secteur Eisenhower-Taittinger.

Ce n’est pas une parcelle mais l’ensemble de l’îlot situé à l’angle de l’avenue Eisenhower et de la rue Taittinger, face au campus, qui est en voie de transformation grâce aux efforts combinés de Reims Habitat, de la Ville et de l’Etat à travers l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine, de la Région et du Département. Les partenaires se sont retrouvés le jeudi 22 septembre pour une visite inaugurale des aménagements déjà réalisés.

Menés par Reims Habitat après consultation des locataires, les travaux de réhabilitation de 275 logements viennent de s’achever. L’organisme logeur entreprend maintenant la construction aux normes BBC* de la résidence Saint-John Perse, dont la première pierre a été symboliquement posée avec les élus. Le parti esthétique d’une architecture très contemporaine et colorée a été retenu pour cette résidence qui comprendra 51 logements répartis en quatre volumes et des locaux d’activités en pied d’immeuble pour installer des commerces et services de proximité. Deux nouveaux parkings seront créés à l’intérieur de l’îlot.

Convivialité et qualité résidentielle

Afin de désenclaver les immeubles du secteur, la Ville a tracé deux nouvelles voiries traitées en zones 30 et ouvertes au stationnement : la rue Aimée-Lallement (entre l’avenue Eisenhower et la rue François Legros) et la rue Hubert-Carpentier (entre la rue Docteur Billard et rue Taittinger), dont la plaque a été dévoilée en présence de la famille de cet ancien conseiller général du canton (voir encadré). Deux mails piétons, articulés à la ligne de tramway, compléteront le dispositif de déplacement.

Le programme se poursuivra, fin 2011, avec la démolition des n° 49-51 Eisenhower et, en 2012, avec la mise en route par Reims Habitat de trois nouvelles constructions : la résidence Robert-de- Sorbon (32 logements), la résidence les Jardins d’Ivoire (28 logements en accession à la propriété) et l’Hôtel des Solidarités réservé aux acteurs de l’Economie sociale et solidaire. La restructuration de l’Esplanade Eisenhower permettra de renforcer la convivialité et la qualité résidentielle des espaces extérieurs privés

C. R.

* Bâtiment Basse Consommation (qui doit respecter 50 kWh/m2/an comme valeur limite de la consommation d’énergie).

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NOMS DE RUES

Les deux nouvelles rues créées dans le secteur portent le nom d’un homme et d’une femme ayant mérité de la ville, choisis en concertation avec le Conseil de quartier : Aimée-Lallement (1898-1988) et Hubert-Carpentier (1937-1997). La première, institutrice puis directrice d’un foyer de jeunes filles, fut une féministe convaincue et une militante socialiste active. Elle fut reconnue Juste des Nations pour avoir protégé des familles juives pendant la guerre. Le second, professeur au lycée Roosevelt, devint adjoint au maire en 1977 et réorganisa avec succès le plan de circulation. En tant que conseiller général, il prit fait et cause pour le quartier Croix-Rouge.


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ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Cap sur les nouveautés de la rentrée !

Jacques Meyer, adjoint à la Maire en charge de l’enseignement supérieur, de l’éducation, de la recherche et de l’innovation
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Pour sa deuxième rentrée, le campus euro-américain de Sciences-Po à Reims accueille 177 étudiants.
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A Reims, près de 27500 étudiants ont retrouvé le chemin des cours. Une rentrée 2011 particulièrement riche et dynamique.

Zoom sur l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)

« La création du pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Champagne-Ardenne, Picardie, Wallonie entrera dans sa phase de finalisation d’ici la fin de l’année 2011. Entré dans sa phase opérationnelle, il constituera un élément d’attractivité supplémentaire pour l’avenir du territoire en développant les partenariats autour de la recherche, en complément des outils existants. Cette démarche de rapprochement est importante à l’heure où se construisent de grands pôles universitaires à vocation européenne et mondiale », indique Richard Vistelle, Président de l’URCA.

Au titre des nouveautés, de nouvelles filières sont proposées aux 18 076 étudiants du site rémois, répondant aux besoins socio-économiques de la région. Le master droit du vin et des spiritueux qui met en valeur l’image unique du vignoble champenois, répondra à une demande de formation d’excellence dans ces domaines. En outre, l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Emballage et Conditionnement délivrera le titre d’ingénieur dans les domaines de la thermique et de l’énergétique, avec pour ambition d’intégrer le réseau des écoles d’ingénieurs dites polytechniques, et devenant pour une meilleure lisibilité ESIReims (Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Reims). A l’international, un nouveau master cohabilité avec l’Université des Sciences et Technologies d’Hanoï est dédié aux matériaux innovants et aux nanotechnologies. Son objectif est d’attirer des étudiants vers un cursus scientifique pluridisciplinaire de haut niveau, leur permettant une excellente insertion dans le milieu industriel et académique, favorisant la mise en place de l’Université Vietnamienne de demain.

Enfin, conclut Richard Vistelle, « l’unification du campus SHS (UFR des lettres et sciences humaines, UFR de droit et sciences politiques, UFR des sciences économiques, sociales et de gestion) et du site Moulin de la Housse (UFR des sciences exactes et naturelles, UFR STAPS, IUT, IUFM et ESIReims) sur le campus Croix- Rouge, donnera naissance à l’horizon 2017 à un pôle universitaire fort au coeur du futur Pôle urbain de l’innovation, impliquant Reims Management School et le CROUS ».

La montée en puissance des Grandes Ecoles de prestige

Pour sa deuxième rentrée version 2011, le campus euro-américain de Sciences-Po installé dans l’Ancien Collège des Jésuites, accueille 177 étudiants (dont 115 étudiants français et 62 étudiants étrangers).

« C’est un véritable engouement pour ce campus transatlantique de Reims qui a vu ses demandes d’inscription doubler par rapport à l’an dernier. La convention de création du campus entre la Ville, la Région, le Département et Sciences-Po, signée en novembre 2009, prévoit l’installation par déploiements successifs de 1800 étudiants d’ici 2016-2017. 4 salles de cours supplémentaires et un grand Foyer à destination des étudiants, ont été ouverts cette année », informe Nathalie Jacquet, directrice de Sciences-Po.

Par ailleurs, AgroParisTech, Grande école européenne d’ingénieurs, implante une Chaire en Agro Biotechnologies Industrielles (ABI) sur le pôle agro-industriel de Reims-Pomacle à la rentrée 2011. L’Ecole complète ainsi la dynamique en cours engagée avec l’Ecole Centrale Paris, présente sur le site depuis novembre 2010, et lui apporte une dimension indispensable en constituant l’un des piliers de l’institut des biotechnologies blanches, celui du génie microbiologique. De son côté, Reims Management School créera, avec le soutien financier de Reims Métropole, une Chaire en Economie Agro-Bio-Industrielle qui viendra compléter les Chaires de Centrale et AgroParisTech, apportant son expertise sur la stratégie, le marketing, la finance et la technologie. Enfin, l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Reims (ESAD) qui accueille cette année 220 étudiants, délivre désormais le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) à l’issue de cinq ans d’études (donnant le grade de master, au niveau 1 du répertoire des certifications professionnelles).

S. C.


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REDYNAMISATION ÉCONOMIQUE : Accompagner les entreprises situées aux abords du tramway

La Ville de Reims a sollicité l’Etat pour obtenir une enveloppe financière, le “FISAC TRAMWAY”, dans le but de venir en aide à ces commerçants, artisans et entreprises de services fragilisés par le chantier du tramway.

Fabienne Verquerre, Présidente de l’Association des Commerçants de Croix du Sud, 6 adhérents

Le chantier du tramway a été assez mal vécu par l’ensemble des commerçants, d’autant que nous avons été impactés dans le même temps par la rénovation urbaine du quartier. Ce FISAC est un dispositif très utile, même si nous pensons que la condition d’implantation sur un périmètre de 50 m de part et d’autre du tracé du tramway pour pouvoir bénéficier de la subvention, est trop restrictive.

Nous allons organiser un évènement pour Noël en partenariat avec la Maison de Quartier et des actions avec les autres associations de Croix du Sud. Objectifs : attirer une clientèle nouvelle, fidéliser la clientèle existante par une offre marchande diversifiée, informer sur l’existence des commerces de Croix-Rouge et leur localisation par rapport à la ligne et aux stations du tramway, et apporter une dynamique dans le quartier.


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LOGEMENT : Le plan de baisse des charges locatives prend de l’ampleur

Eric Quénard
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La mise en service en 2012 de cette nouvelle chaufferie bois permettra une baisse de 10 % de la facture des locataires des quartiers Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny.
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La reprise en charge des espaces extérieurs de certains quartiers par la Ville occasionne une baisse des charges locatives de l’ordre de 8 à 10 euros/mois par foyer concerné.
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150 conteneurs d’ordures ménagères enterrés sont déjà implantés sur toute l’agglomération. Les habitants concernés par ces installations vont observer une baisse de leurs charges locatives évaluée à 50 euros/logement/an.
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Dans un contexte économique particulièrement difficile, la municipalité annonçait en 2009 des mesures concrètes pour diminuer les charges locatives pesant fortement sur le budget des ménages rémois, qui y consacrent en moyenne entre 25 et 30 % de leurs revenus.

Eric Quénard, Premier adjoint à la Maire en charge de la politique de la ville, du logement et de l’urbanisme annonce la montée en puissance de ce plan d’action ambitieux constitué de trois axes majeurs d’intervention : le chauffage, les espaces extérieurs et la gestion des déchets. Eclairage…

VRI : de quelle manière intervenez-vous sur la question du chauffage, qui représente la part la plus lourde pour les ménages ?

Eric Quénard : nous avons obtenu depuis le 1er juillet 2009 une baisse du coût du chauffage de l’ordre de 10 % pour les locataires et les propriétaires des quartiers Laon-Neufchâtel, dans le cadre de la renégociation du contrat d’exploitation du réseau de chauffage urbain du nord de la ville avec l’association ZUP Laon Neufchâtel que je préside. Nous venons de franchir une nouvelle étape avec le démarrage du chantier de construction d’une nouvelle chaufferie bois quartier Croix-Rouge, qui complétera la chaleur produite par l’Usine d’Incinération des Ordures Ménagères. Elle permettra ainsi d’assurer 50 % de la production d’énergie renouvelable et de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 %, entraînant automatiquement une baisse de 10% sur la part abonnement de la facture des locataires des quartiers Croix-Rouge et Hauts-de-Murigny. Les établissements scolaires et universitaires du secteur, ainsi que le CHU bénéficieront aussi de cet avantage économique. Ce nouvel équipement, dont la mise en service est prévue au cours du 2e semestre 2012, permettra également la création d’au moins 10 emplois non délocalisables.

VRI : avez-vous décidé d’étendre le dispositif de reprise en charge des espaces extérieurs par la Ville à d’autres quartiers ?

Eric Quénard : absolument. En juin 2009, nous avions signé une convention avec les organismes logeurs (Effort Rémois, Foyer Rémois et Reims Habitat) pour reprendre à notre compte l’entretien des espaces extérieurs des quartiers Verrerie, Europe et Pommery. En échange, les bailleurs se sont engagés à répercuter sur leurs locataires les sommes ainsi dégagées. L’expérimentation a ainsi été menée avec succès, permettant une diminution des charges locatives de l’ordre de 8 à 10 euros/mois par foyer. Dans cette convention, la municipalité s’est engagée à assurer une qualité d’entretien identique des espaces verts et des espaces extérieurs.

D’autre part, nous avons intégré une dimension insertion très importante dans notre démarche puisque nous employons des personnes éloignées de l’emploi dans nos équipes d’entretien. D’ici la fin de l’année 2011, nous comptons étendre cette mesure aux quartiers Maison-Blanche, les Châtillons ainsi qu’au secteur Aviateur du quartier Europe non encore impacté par le dispositif.

VRI : comment s’organise l’implantation des conteneurs d’ordures ménagères enterrés et de tri sélectif sur le territoire de notre agglomération ?

Eric Quénard : le mouvement s’accélère. Dès juin 2009, nous avons testé la mise en place de ces nouveaux conteneurs sur des secteurs qui enregistraient des résultats qualitatifs et quantitatifs du tri inférieurs à la moyenne de l’agglomération. Les bailleurs ont pu retirer de cette initiative plusieurs bénéfices parmi lesquels une réduction des coûts liés à la gestion des déchets (sortie des bacs, entretien des locaux…). Cette diminution des coûts a vocation à être répercutée sur la facture des habitants. On l’estime à 50 euros/logement/an. La mise en place de ce dispositif permet également d’améliorer la sécurité dans les immeubles puisque les bacs sont souvent brûlés, et plus globalement l’image des quartiers car les conteneurs enterrés ont un aspect esthétique bien plus avantageux. Une action en totale adéquation avec nos priorités : l’amélioration de l’habitat et de la qualité de vie dans les quartiers, s’inscrivant dans le cadre du renouvellement urbain. Compte tenu des résultats concluants de l’application de cette mesure, ces conteneurs ont été multipliés : nous en comptons aujourd’hui 150 sur toute l’agglomération, et ils seront 400 d’ici 2014

S. C.


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Jusqu’au 29 octobre : Fête du Cinéma d’Animation : de l’illustré à l’animé

Médiathèques Croix-Rouge, Jean Falala : expositions, ateliers, projections, rencontres.


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QUARTIERCROIX-ROUGE HAUTS DE MURIGNY

Séances plénières

La prochaine Séance plénière se déroulera le lundi 10 octobre, 19 h, à la salle François-Mauriac.

La séance plénière en présence d’Adeline Hazan, Maire de Reims et de son équipe municipale se déroulera le jeudi 10 novembre, 19 h, salle François-Mauriac.

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Union111019d
Tennis (Classement 2012) / Un contrôle positif

Classée 3/6, la Sedanaise Claire Duter a progressé dans la pyramide ardennaise.
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Si la proportion des deuxième série n’a pas changé, le département ne compte plus de négatif.

A croire que le treize porte bonheur. La publication du classement 2012 révèle en effet que la proportion des deuxième série n’a pas changé depuis l’année dernière avec treize joueurs ardennais classés parmi les meilleurs de la Ligue de Champagne-Ardenne.

Si la part des dames (9 contre 6) a progressé au détriment des messieurs (4 contre 7), le département ne compte plus aucun négatif après la rétrogradation de la Belge Alexandra Béranger (1/6, Sedan). « Il est difficile de retenir les négatifs, reconnaît Jean-Charles Dubois. Mais je préfère avoir davantage de joueurs entre 0 et 15. »

Dupuis au sommet de la hiérarchie

Dans un comité résolument formateur, les meilleurs produits sont exilés dans la Marne : Marie Ménacer (- 4/6, Europe Reims), Charline Braidy (- 2/6, Cormontreuil), Claire Makhloufi (- 2/6, Géo-André Reims), Jackie Lassaux (1/6, Géo-André Reims), Laëtitia Tordo (1/6, Europe Reims), Quentin Munier (1/6, Géo-André Reims). « Ça confirme la qualité de notre formation, analyse le conseiller technique départemental. Les filles restent aussi plus performantes que les garçons. »

Au sommet de la hiérarchie ardennaise trône désormais Adrien Dupuis (3/6, La Macérienne), tandis que Claire Duter (3/6, Sedan) a progressé en même temps que Laurence Andretto (4/6, Sedan), ancienne 130e joueuse mondiale, Manon Constant (5/6, Rocroi) et Sylvie Croizier (5/6, ASPTT Charleville-Mézières).

« On constate qu’à part Anthony Ladouce (15), enseignant à Revin et Vireux, le classement n’est plus dominé par les professeurs de tennis, remarque le cadre technique ardennais. A partir du mois de mars, nous allons lancer un nouveau circuit qui permettra aux compétiteurs de marquer des points et ainsi de grimper au classement. Par ailleurs, je suis très satisfait de la progression des jeunes. » La génération 2001 affiche ainsi de belles promesses. Tout comme Marie Barbe (Les Mazures-Renwez), meilleure joueuse régionale de sa catégorie après être passée de 30/2 à 15/4, Enzo Desramée (Sedan) et Valentin Godart (Sedan) ont bondi de 30/1 à 15/5. Grâce à ce nouveau référencement, les deux garçons participeront au tournoi national de Rouen du 28 octobre au 1er novembre.

Cédric GOURE

Treize 2e série ardennais

DAMES. - 1/6 : Alexandra Béranger (Sedan). 3/6 : Claire Duter (Sedan), Zoé Hamel (Sedan). 4/6 : Laurence Andretto (Revin). 5/6 : Clémence Binon (Givet), Manon Constant (Rocroi), Sylvie Croizier (ASPTT Charleville-Mézières), Lucie Varenne (ASPTT Charleville-Mézières). 15 : Audrey Dujardin (Sedan).

MESSIEURS. - 3/6 : Adrien Dupuis (La Macérienne). 15 : Kévin Dubois (Givet), Maxence Dupuis (La Macérienne), Anthony Ladouce (Revin).

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Union111019c
Basket / L’Ufolep retrouve les paniers

La bonne humeur règne au sein de l’Ufolep.
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Les basketteurs de l’Ufolep, après s’être réunis avec la commission, vont enfin se retrouver sur les terrains, qui plus est avec deux nouvelles équipes (ACS Sillery et EL Witry). Cette réunion a été l’occasion de récompenser les leaders du championnat passé (1er CRNA talonné par Europe Club au panier average) et d’établir le fonctionnement pour la saison 2011/2012 en concertation avec les représentants des clubs.

Ainsi des modifications du championnat sont à prendre en compte dans le déroulement des matches. Il est d’autant plus important de suivre de près les résultats de chaque journée que désormais, tous les pronostics sont possibles. Si le CRNA a été leader la saison passée, en sera-t-il de même pour cette année ? Les autres équipes mettent d’ores et déjà en place leur stratégie pour rendre la tâche plus difficile à ce leader…

Les compétitions ont repris le 3 octobre avec le premier tour de Coupe Saint-Remi-Sport, mais il est encore temps de rejoindre l’une des 14 équipes basket loisir Ufolep !

Ufolep Marne : 23 rue A.-Daudet à Reims, tél. 03.26.84.32.26.
Site : www.ufolep51.org
Courriel : ufolep51@wanadoo.fr

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Union111019b
VTT / Ça redémarre fort !

Les vététistes ont établi leur programme.
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Les amateurs de courses VTT de l’Ufolep se sont réunis dans les locaux du comité départemental de la Marne en vue de lancer la nouvelle saison. Pour celle passée, une centaine de participants se sont rencontrés sur cinq circuits marnais que sont Florent-en-Argonne, Marson, Coolus, Bussy et Mutigny, sur des parcours de difficultés variées. Mention spéciale à l’ASC du Mont de Noix organisatrice de l’épreuve régionale.

Pour 2011/2012, le critérium départemental VTT est d’ores et déjà relancé ; des manches sont prévues avec l’ASPTT Châlons, l’AS Aquatintienne, l’ASC du Mont de Noix, le Club Multisports de Mutigny et la Pédale suippase. C’est donc d’avril à septembre, une saison compétitive prometteuse qui s’annonce. Les clubs ont étudié un nouveau règlement du critérium, intégrant notamment la prise en compte des résultats d’équipe lors des formules 3 heures. Une cérémonie de récompense des vainqueurs de la saison écoulée se tiendra le 28 octobre prochain au siège de l’Ufolep.

La pratique n’est néanmoins pas exclusivement compétitive, des randonnées sont aussi au programme : c’est l’AS du Mont de Noix qui inaugure la formule 2011/2012 avec une randonnée de 25 et 40 km, le 6 novembre prochain.

L’ensemble de ces rencontres est accessible à tout type de participant, qu’il soit entraîné ou coureur occasionnel ; c’est en effet sous le signe de la convivialité que se réunissent les Vététistes de l’Ufolep, pour affirmer ensemble « une autre idée du sport ».

Ufolep Marne : 23 rue A.-Daudet à Reims, tél. 03.26.84.32.26.
Site : www.ufolep51.org
Courriel : ufolep51@wanadoo.fr

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Union111019a
Danses orientales : Spectacle et ambiance assurés avec les danseuses d’Houria

La « grande famille » d’Houria…
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Les visiteurs du forum des associations ont pu apprécier de belles prestations de danse orientale. Pendant ces deux jours, les « Orientales en couleurs » d’Houria Gauzelin ont participé à leur cinquième forum. Les jeunes filles ont proposé des défilés de mode ; de la danse tous styles (égyptien, gipsy, flamenco, bollywood, tribal…) ainsi qu’un spectacle de danse orientale.

« Nous sommes une grande famille », lancent en chœur les danseuses. « Nous évoluons dans une super bonne ambiance ». De fait, on sent la joie et le bonheur qui émanent de ce groupe issu des différents cours. Houria accueille en effet les amatrices de tous niveaux de danse orientale dans les maisons de quartier Apollinaire, Billard et Clairmarais ainsi qu’à l’Escal de Witry-lès-Reims. Une nouveauté apparaît cette année avec des cours de Bollywood, danse indienne, le mercredi soir à Billard. Et bien sûr le cours de tribal fusion au même endroit, le même jour.

Chaque saison se termine toujours par un superbe spectacle ; le dernier ayant réuni près de 800 spectateurs et pas moins de 160 danseuses.

Mais Houria donne également des spectacles en France (Rennes les 5 et 6 novembre…) ou encore à Dublin (Irlande) les 12 et 13 novembre. A Reims, un workshop (stage) se déroulera les 26 et 27 novembre avec éventails, sabres, cannes, double voiles et la présence d’un partitionniste égyptien. Les Orientales en couleurs peuvent également se produire pour tout spectacle de fin d’année, comité d’entreprise, maison de quartier ou tout événement.

Renseignements :
- Houria, tél. 06.67.73.98.36.
www.houria.fr

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Union111018e
Des garages d’immeubles de nouveau vandalisés

Depuis l’an dernier, plusieurs dizaines d’effractions ont eu lieu dans ce garage souterrain de la place Utrillo.
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REIMS (Marne). Les habitants de la place Maurice-Utrillo en ont plus qu’assez. Au n° 16, les garages souterrains de cet ensemble d’immeubles du quartier Croix-Rouge à Reims sont régulièrement fracturés.

« Depuis l’an dernier, il y a bien eu 35 à 40 effractions dans les quatre sous-sols du parking, avec une vingtaine de voitures cassées », estime un locataire. « Ils cassent les portières, crèvent les pneus. C’est toujours la nuit et il y en a encore eu le week-end dernier. Plusieurs boxes ont été forcés, dont le mien. Ils ont dégradé la serrure d’une portière et du coffre de ma voiture, mais ils n’ont rien volé. »

L’accès au garage n’est théoriquement possible que pour les habitants munis d’une clef et d’un bip, mais les vandales n’ont qu’à guetter pour entrer. « Il s’agit d’une porte télescopique. Ils peuvent s’introduire dans le garage le temps qu’elle se referme après le passage d’une voiture. »

Le tour est joué, les dégradations peuvent commencer. Pendant combien de temps encore ? s’interrogent les riverains.

 

 

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Union111018d
Tramway / Les usagers « ne pourraient plus s’en passer »

REIMS (Marne). Plus pratique, plus direct, plus confortable et de moins en moins souvent en panne… Le tramway est plutôt bien vu par les voyageurs.

LE 16 avril dernier, les Rémois mettaient enfin les pieds dans les rames multicolores. Depuis, ils ont été tellement nombreux à demander leur carte que Transdev a vite été en rupture de stock. Globalement, et 6 mois après leur premier trajet, les voyageurs sont attachés à leur tram.

Violette : « Bien, sauf quand il tombe en panne »

« Le tramway est très bien, sauf quand il tombe en panne. C’est moins fréquent maintenant, mais cela arrive encore. À part cela, je l’apprécie. Il y a davantage d’espace et on est moins cahoté que dans le bus.

En 20 minutes, je vais d’Orgeval à Croix-Rouge alors qu’en bus, il me fallait une petite heure.

En parlant des bus, ils font maintenant des détours incroyables.

Je note aussi que mon abonnement mensuel a pris 50 centimes. Ça commence à faire cher. Je travaille au service des personnes âgées, je ne gagne pas des mille et des cents ».

C.F.

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Union111018c
Je crée, tu crées, elle crée

Anne Gioria a démissionné d’un emploi pourtant stable pour se lancer dans la reprise d’un commerce aux Châtillons.
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Pour donner l’envie de se lancer dans la création d’entreprise, rien de tel qu’un témoignage de terrain. Aux Châtillons, un quartier rémois de 6 000 habitants, c’est Anne Gioria, 44 ans, qui s’est prêtée à cet exercice, à l’occasion du forum Création.

Anne a repris un commerce de bijoux-horlogerie sur la place des Argonautes, au cœur même du quartier. Son conseil : « S’investir dans la vie locale, échanger avec les commerçants ». Et « ça marche » pour cette nouvelle commerçante, qui a démissionné d’un poste à responsabilités pourtant confortable dans la banque-assurance. Contre l’avis de sa famille, qui ne jugeait pas son choix raisonnable. Pourtant, cette entrepreneure avait sagement épargné afin de disposer d’un apport personnel. Ce qui était loin d’être toujours le cas des visiteurs venus à ce premier forum de la création aux Châtillons. Assez peu de monde ce jour-là, en raison de la grève. À moins que le bouche à oreille fonctionne un peu moins bien qu’ailleurs, en raison du tissu associatif moins dense qu’à Croix rouge ou Orgeval. « Nous avons distribué 20 000 dépliants parmi les foyers de Reims sud. Soit l’équivalent de 50 000 personnes », ont souligné les organisateurs, en l’occurrence la Ville de Reims et la Chambre de commerce et d’industrie. Les prospectus montrent quatre visages de Rémois des quartiers sud, qui ont accepté de poser en retour du soutien qu’ils ont reçu depuis ces forums. De la CCI à la Chambre de métiers, en passant par le Droit à l’initiative économique, Pôle emploi, la Mission locale, Créer au féminin, ils ont eu un contact qui agit parfois comme un déclic pour libérer leurs ambitions.

« Il est important de se délocaliser, de descendre dans les quartiers avec nos partenaires pour aller à la rencontre des gens », souligne André Deslypper, vice-président de la CCI de Reims-Epernay. Les rendez-vous individuels permettent une proximité différente de rencontres a priori plus institutionnelles dans les locaux de la CCI.

Ces premiers pas contribuent, à leur façon, à grossir le nombre de créations d’entreprises sur l’agglomération rémoise. « Depuis 2007, le solde est positif avec 1 400 créations, hors auto-entrepreneurs », précise-t-on à la CCI. Il se trouve que la baisse du nombre de créations (-4 % depuis janvier) se trouve compensée par celle des cessations d’activité. Et au terme de cinq années d’existence, elles sont pérennes pour deux tiers d’entre elles, contre 50 % en moyenne française.

Dominique herbemont

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Union111018b
Avis d’appel public à concurrence

Maître d’ouvrage : PLURIHABITAT L’EFFORT REMOIS, SA d’HLM au capital de 3.200.000 euros, inscrite au RCS sous le n° B 335 480 679, dont le siège social est sis 7 rue Marie Stuart, BP 324, 51061 Reims Cedex.
Objet : Travaux d’habillages des sous faces de balcons des îlots Fragonard, Cézanne et Ingres, Quartier Croix du Sud à REIMS (51100) / Réf. : MA-171011
Procédure adaptée non soumise à l’ordonnance 2005-649 du 6 juin 2005
Composition du marché : 1 lot unique
Délai d’exécution : 18 mois
Date limite de réception des candidatures et des offres : Le jeudi 10 novembre 2011 à 12h00, par dépôt ou envoi des dossiers au Service Marchés – 7 rue Marie Stuart 51100 Reims
Le dossier de consultation pourra être obtenu, à partir du mardi 18 octobre 2011, auprès de :
- Sur support électronique, en téléchargement gratuit : www.effort-remois.com rubrique Appel d’Offres ou www.lunion-legales.fr (réf. : MA-171011)

- Sur support papier, aux frais du candidat : TECHNIC REPRO 11 rue de Neufchâtel 51100 REIMS - Tél. 03.26.04.81.21 - Fax : 03.26.09.71.07
Les visites de sites sont obligatoires. Elles se tiendront les jeudis après midi de 13h30 à 14h30 sur site et pendant toute la durée de la consultation Lieux de RDV : Agence Effort rémois de Croix du sud - 09 place J. Fragonard - 51100 Reims
Merci de confirmer votre présence au près de Mr Dumont 06.16.56.13.84
Renseignements techniques : Service Maintenance : Mr HOLLERICH 03.26.05.92.80 / Mr Dumont 03.26.04.98.37
Renseignements administratifs : Service Marchés : Mme Forray 03.26.05.92.33 / Mme Gallois 03.26.04.99.05
Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 13 octobre 2011 au JAL L’UNION ECO édition Marne et le Moniteur.

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Union111018a
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉS

Maître d’ouvrage : SYNDICAT DES COPROPRIETAIRES " Les Polygones ", sis 7, rue Marie-Stuart, 51100 Reims, représenté par son syndic PLURIHABITAT L’EFFORT REMOIS.
Objet du marché : rénovation énergétique d’un ensemble d’immeubles " Les Polygones " au 11/13/15, rue Daudet, 1/3, rue Royer, 10, rue Bernanos et 2, rue Bergson à Reims. Réf. marché : SYN-011210.
- Lot 1. Corps d’état : échafaudage/protection. entreprises : REIP (78). Montants euros H.T. : 182.270,88.
- Lot 2. Corps d’état : aménagement/démolition/gros oeuvre. entreprises : LE BATIMENT ASSOCIE (51). Montants euros H.T. : 155.056,54.
- Lot 3. Corps d’état : menuiserie extérieure alu. (Lot optionnel pour G1 + G2). / . Lot abandonné.
- Lot 4. Corps d’état : étanchéité. entreprises : COBATEC (51). Montants euros H.T. : 164.105.
- Lot 5. Corps d’état : isolation extérieure/peinture. entreprises  : REIP (78). Montants euros H.T. : 1.225.761,59.
- Lot 6. Corps d’état : électricité/VMC. entreprises : LAVOYE (51). Montants euros H.T. : 49.500.
Montant du marché : 1.776.694,01 ¤ H.T.
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter le service marchés : Mme GALLOIS, 03.26.04.99.05, Mme FORRAY, 03.26.05.92.33, M. MEUNIER, 03.26.04.99.82.
Date d’envoi à la publication le 10 octobre 2011 aux journaux L’UNION (Marne, Aisne, Ardennes).
08/02/51AO1864889

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Union111017a
REIMS / Deux d’entre eux identifiés : Trois ados cambriolent une maison la journée

Les policiers de Reims viennent d’interpeller deux adolescents soupçonnés d’avoir cambriolé une maison, le mois dernier, avec un troisième complice non identifié.

Les faits remontent à l’après-midi du 19 septembre. Entre 16 h 30 et 17 heures, profitant de l’absence des propriétaires, deux jeunes individus se sont introduits dans leur pavillon, rue Newton au quartier Croix-Rouge, pendant qu’un troisième restait dehors pour faire le guet.

Une amie des victimes est passée dans la rue. Intriguée par la présence du guetteur, elle est entrée dans la maison et a surpris les deux voleurs qui ont pris la fuite.

Identifiés, le guetteur et l’un des complices ont été entendus en fin de semaine par les policiers. Ils sont âgés de 16 et 17 ans. Présentés au parquet, ils ont été remis à leurs parents sous liberté surveillée.

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Union111016a
Quand le rap s’invite à l’hôtel

Leur clip, mêlant images et planches de BD, sortira en 2012.
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Les Caos Locos ont tourné la première séquence de leur futur clip à Prunay.
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Le groupe existe depuis plus de 15 ans. Photos François NASCIMBENI
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REIMS (Marne). La semaine passée, le groupe de rap rémois Caos Locos a mis les petits plats dans les grands pour le tournage du premier clip de son premier album.

UN homme quitté mais toujours fou d’amour et qui se rend dans l’hôtel où travaille sa compagne pour la tuer. Un fait divers réel qui a servi de trame au tournage de la première scène du clip de Caos Locos, un groupe de rap rémois pur jus.

Un collectif de rappeurs, issus pour certains du quartier Croix-Rouge et qui commencent à se tailler une réputation certaine dans le monde de la musique urbaine.

Ce sont eux, au passage, qui avaient fait bouger des centaines de spectateurs lors de la dernière fête de la musique dans la cité des sacres.

Récemment, ils ont posé leurs valises à « l’Escale », un hôtel proche des pistes de l’aérodrome de Prunay. Sous la direction de Marco Serri, réalisateur (il y en aura un différent pour chaque séquence dont Grégory Sacré de Varock Films), les cinq membres du groupe, qui a fêté ses quinze ans il y a peu, se sont livrés au tournage d’un des couplets, un après-midi durant. Quatre heures de présence pour quelques secondes immortalisées au final. C’est le prix à payer pour se faire une place au soleil.

De nombreuses séquences restent encore à réaliser. Avec pour objectif final, la sortie d’un tout premier album qui résonne déjà comme une récompense. « Voilà des années que l’on bosse sur ce projet. Nous sommes issus d’un quartier. Ça n’a pas toujours été simple, même si depuis plusieurs mois, il faut admettre que de plus en plus de soutiens se manifestent. On a étoffé notre réseau », confie Jazz, un des « cinq majeurs » du groupe.

Fauré en guest

Et comme les Caos Locos (Chiens Fous) prennent leur envol, il était normal qu’un des personnages emblématiques de la ville se prête au jeu. Cédric Fauré, le buteur stadiste, devrait prochainement apparaître dans l’une des séquences du clip.

Un clin d’œil qui sent la reconnaissance. « C’est un geste super-sympa de la part de Cédric. Nous revendiquons notre identité rémoise. La présence de ce joueur dans notre clip est une façon de montrer notre appartenance et le fait que l’on sait rapper dans notre ville. »

Qu’on se le dise, Reims, connue à travers l’Europe pour ses artistes électro, devra désormais faire avec la scène rap. Pourvu que ça dure.

« Une balle sans nom », le clip du groupe, devrait être finalisé lors du premier semestre 2012, tout comme l’album d’ailleurs.

Th.D.

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Union111016a
Caos Locos en cinq dates

- 1993 : Le groupe Caos Locos voit le jour.
- 1998 : Le groupe tient son premier gros concert devant plus de 2 000 personnes dans le cadre du festival « Croix-Rouge s’affiche ».
- 2006 : Caos Locos remporte le dispositif « Jeunes Talents », ce qui lui donne l’occasion de se produire sur la grande scène de la Cartonnerie.
- 2010 : Caos Locos se reforme après un break de plusieurs mois.
- 2012 : Caos Locos livre son premier clip sur Internet et, dans la foulée, sort son tout premier album après plus de 15 ans de musique.

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Union111015e
État des lieux au collège Georges-Braque

Autour de Charles de Courson, une importante délégation du conseil général.
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REIMS (Marne). Lundi 3 octobre, le collège Georges-Braque a reçu la visite du conseil général pour un état des lieux général : effectifs, demi-pension, langues vivantes, actions pédagogiques, état des locaux, besoins en mobilier et matériel, résultats aux examens…

Le député Charles de Courson, vice-président du conseil général en charge des collèges, était accompagné de Christine Boban-Richard, directrice de l’éducation, Aline Griseur, chef du service collèges, Marc Delanoy, directeur des bâtiments, et Olivier Delaval, chef du service travaux et bâtiments.

En bonne santé

La Ville de Reims était représentée par l’adjointe Virginie Coez, et l’Éducation nationale par Anne-Marie-Filho, inspectrice d’académie. Tous ont écouté avec attention la présentation du collège proposée par le principal, Olivier Leloux, la principale adjointe, Frédérique Sarrazin, et la gestionnaire, Patricia Belmer.

Le collège Georges-Braque a 30 ans. Prévu au départ pour 600 élèves, il en reçoit actuellement 350 : « Nous avons de la place », dit le principal.

C’est un établissement « attractif au niveau des langues enseignées » et qui vient d’ouvrir une section européenne en 4e, en partenariat avec la Finlande et l’Angleterre.

La carte des langues a été repensée : « Nous avons abandonné le chinois pour le retour de l’allemand ».

Avec 64 % d’enseignants présents depuis plus de dix ans, Virginie Coez a constaté « une remarquable stabilité du personnel, acteurs de l’établissement ».

Avec 15,43 % d’élèves étrangers, le collège accueille dix nationalités et quinze langues ou dialectes différents. On y trouve encore un très fort pourcentage de familles monoparentales, « largement plus de la moitié des effectifs ».

Dans peu de temps, les parents pourront accéder directement à la vie et aux résultats de leurs enfants par internet.

Les réserves financières du collège sont, pour Charles de Courson « modestes mais acceptables ».

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Le coût du chauffage plombe le budget de l’établissement

De gauche à droite, le principal, Olivier Leloux, la gestionnaire, Patricia Belmer, et la principale adjointe, Frédérique Sarrazin.
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Tous les travaux programmés ont été ou seront réalisés fin 2011 par le conseil général (éclairage, clôtures, câblage informatique, rénovation de l’infirmerie et des sanitaires, automatisation des portails de parking…) mais déjà d’autres demandes apparaissent. Par exemple, « nous avons vraiment besoin d’une salle polyvalente, il faut aménager en position d’accueil la loge concierge décentrée, le mobilier de la salle des professeurs a trente ans, il est à remplacer, ainsi que celui d’une salle de sciences ».

Le seul point noir relevé par Charles de Courson, c’est le chauffage ! En effet, « le collège a dû payer 30 % de plus ces dernières années ! Et je sais que ce n’est pas terminé, la note va encore augmenter ! ». Les techniciens du Département ont réalisé des sous-stations performantes, mais Charles de Courson regrette que « les équipes municipales Schneiter et Hazan n’aient pas fait le choix d’un chauffage autonome par rapport à la Soccram, car actuellement, le coût de l’énergie, on ne le maîtrise pas ! ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

 

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Union111015d
Aux Epinettes Elham Kouch intègre la Maison de quartier

Une mutation en forme de promotion.
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Après son départ de Croix-Rouge, où elle était animatrice permanente à la Maison de quartier, Elham Kouch vient d’être affectée à la Maison de quartier les Épinettes, rue Général-Corbineau.

Elle a suivi la formation du DEJEPS : diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport - animation socio-éducative ou culturelle, mention Développement de projet territoire et réseaux au Creps de Reims : « Ce fut une formation très lourde qui a duré deux ans et j’ai obtenu le diplôme en novembre 2010. C’est l’ancien Defa, diplôme d’État relatif aux fonctions de l’animation ».

Elle occupe maintenant, aux Épinettes, le poste d’animatrice socioculturelle, avec un volet accompagnement social à l’emploi et un volet atelier collectif d’intégration et de projet . « Ce sont les personnes bénéficiaires du RSA orientées par leur chargé de mission RSA qui accèdent à ces ateliers que je coordonne et que j’anime. »

Elle est présente tous les jours au sein de la Maison de quartier des Épinettes où elle accueille le public le mardi, mercredi et vendredi, de 13 h 30 à 18 heures, et le jeudi, de 9 à 12 heures. Tél. 03.26.06.89.40.

 

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Union111015c
Avec l’Acrap Place à la danse orientale

Fiona Verdonk : la grâce des figures de la danse orientale.
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Une nouvelle section s’est ouverte à l’Acrap : la danse orientale. Les cours sont assurés par Fiona Verdonk qui reçoit les enfants le mercredi, de 15 à 16 heures, et les adultes le vendredi, de 16 à 17 heures. Tarif : 150 euros pour l’année.

C’est par hasard que Fiona Verdonk découvre, à l’âge de treize ans la danse orientale. Elle est immédiatement envoûtée par ses rythmes et s’adonne entièrement à son apprentissage. Rapidement, elle saisit toutes les occasions qui lui sont offertes pour se former auprès de grands maîtres de la danse orientale.

Après quelques années de mûre réflexion, Fiona décide enfin de créer sa propre compagnie : c’est ainsi que Rêve d’Orient voit le jour.

Inscriptions et renseignements : secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy (derrière l’hippodrome), ouvert du lundi au jeudi, de 13 à 17 heures, et le vendredi, de 9 à 11 heures. Tél. 03.26.06.39.54.

www.reve-dorient.jimdo.com/

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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Union111015b
Cinema

Aujourd’hui à 14 h 15, la médiathèque Croix-Rouge propose « Le laboratoire d’images », une projection de films courts d’animation en 3D.

Dix créateurs d’images dans les domaines de l’illustration, du dessin, de la bande dessinée, de la presse ou de l’édition sont présentés.

Entrée libre à la médiathèque, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Tramway : ligne A, station Médiathèque.

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Union111015a
Le « perfusé » s’enfuit

Hier vers 8 heures du matin, plusieurs passants ont aperçu un vieil homme qui errait avenue Bonaparte avec un appareil de transfusion accroché au bras.

Le retraité n’avait pas l’air en grande forme. Il venait de fuguer de l’hôpital où les pompiers l’ont ramené.

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Union111014c
Forum annuel des métiers

L’institut régional du travail social organise son 18e forum annuel des métiers et des formations du social, aujourd’hui au 8, rue Joliot-Curie de 10 heures à 17 h 30.

Cela permettra de mieux faire connaître ces différents métiers et formations auprès des lycéens, étudiants et salariés en reconversion. www.irts-ca.fr/PDG/com/forum2011.html

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Union111014b
Feux divers

Mercredi à 23 h 30, une poubelle s’est enflammée rue Coquebert, une autre jeudi à 3 h 30 rue de Dunkerque.

Les pompiers sont revenus rue de Dunkerque à 5 h 30 pour un feu de voiture. A 13 heures, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré au 11 de l’avenue Bonaparte.

Les secours y sont retournés hier soir à 19 heures, devant le n°3, pour un feu de matelas.

Vers 20 heures, deux incendies se sont déclarés juste à côté, dans les locaux à vide-ordures du 4 allée des Provençaux et du 4, allée des Bourguignons.

Des détritus ont également brûlé à 19 heures rue Clovis-Chézel.

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L’hebdo du vendredi- N° 231 - 111014a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 231 - Semaine du 14 au 20 octobre 2011

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Le Centre de soins de Croix Rouge recherche des bénévoles

Le Centre de Soins Infirmiers du Quartier Croix Rouge recherche activement des bénévoles.

Structures de proximité dispensant des soins infirmiers à domicile et en centre, les Centres de Soins proposent aussi des actions de santé publique, de prévention, d’éducation à la santé ainsi que des actions sociales. Les bénévoles auront notamment pour mission de développer ce Centre qui recherche à faire davantage de prévention.

Renseignements au 03 26 08 27 62 ou

cds.billard@orange.fr

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Union111013e
AVIS D’APPEL A CONCURRENCE

1. Pouvoir adjudicateur : GIE " TRANQUILLITÉ DES QUARTIERS " regroupant les 3 bailleurs sociaux (EFFORT RÉMOIS, FOYER RÉMOIS ET REIMS HABITAT). Siège social : 8, rue Lanson, 51100 Reims.
2. Mode de passation du marché : appel d’offres ouvert.
3. Objet du marché : le présent marché a pour objet de :
- Confier à une société de surveillance les différentes missions destinées à préserver la tranquillité des immeubles collectifs situés dans la métropole rémoise et appartenant à l’EFFORT RÉMOIS, LE FOYER RÉMOIS ET REIMS HABITAT.
- Définir les conditions suivant lesquelles elles sont exécutées.
4. Durée du marché : le marché aura une durée d’un an (renouvelable 3 fois).
5. Variantes : interdites.
6. Dossier de consultation et renseignements : le dossier de consultation est transmis à titre gratuit à toute personne en effectuant la demande :
- À l’adresse suivante : e.lhermenier@foyer-remois.fr
- Au numéro de fax suivant : 03.26.84.36.09.
- Par courrier adressé à la cellule achats du FOYER RÉMOIS, 8, rue Lanson , B.P. 1,51051 Reims cedex.
7. Date limite de remise des offres : le mardi 22 novembre 2011 à 12 heures.
8. Conditions de participation :
Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
- Une lettre de candidature (ou modèle DC1).
- La déclaration du candidat (ou modèle DC2) et ses justificatifs.
- Une attestation des administrations comptables et des organismes chargés de l’assiette et du recouvrement des impôts et des cotisations de sécurité sociale, d’allocations familiales, de congés payés, établie postérieurement au 31 décembre de l’année précédant la présente consultation, ou DC7.
- Une déclaration sur l’honneur justifiant que le candidat n’a pas d’interdictions de soumissionner.
- Les renseignements sur le respect de l’obligation d’emploi mentionnée à l’article L.5212-1 à 4 du code du travail.
- Les documents ou attestations figurant à l’article D 8222-5 du code du travail..
- Copie du ou des jugements prononcés si le candidat est en redressement judiciaire.
Capacité économique et financière :
- Les attestations d’assurances.
- Les chiffres d’affaires des 3 dernières années. Capacité technique :
- Une liste de références et des renseignements sur les moyens humains, techniques de l’entreprise, le chiffre d’affaires des 3 dernières années et les pouvoirs de la personne habilitée à l’engager, ou DC2. Les candidats doivent nous transmettre des références en privilégiant les prestations similaires.
- Copie des qualifications professionnelles et/ou certifications, par corps d’état, en vigueur à la date de la remise des offres. La preuve de la capacité du candidat peut être apportée par tout moyen, notamment par des certificats d’identité professionnelle ou des références de prestations attestant de la compétence de l’opérateur économique à réaliser la prestation pour laquelle il se porte candidat.
9. Analyse des offres :
Critères de jugement :
- Le prix des prestations : 30 %.
- La valeur technique : moyens humains et organisationnels : 70 %.

Date d’envoi du présent avis sur ce support et au J.O.U.E. : le 07 octobre 2011.

51/AO/1864552

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Union111013d
Droit de visite enfants-parents : Une journée d’étude à Reims le 14 octobre

Le vendredi 14 octobre se tiendra au Creps de Reims, de 9 à 17 heures, une journée d’étude régionale organisée par la fédération française des espaces rencontre et l’espace rencontre le Creuset sur « les dires des enfants et les espaces de rencontre ».

Elle se déroulera avec la participation, entre autres, de Gérard Schmit, pédopsychiatre, psychanalyste et thérapeute familial du CHU de Reims.

Faire valoir ses droits

Tous sont confrontés, de près ou de loin à des situations de divorce, de séparation familiale plus ou moins conflictuelle.

S’il est difficile pour certains parents de faire valoir leurs droits (d’où certains faits divers, extrêmes, de passage à l’acte : enlèvement, infanticide suivi de suicide, parricide), il l’est d’autant plus pour les enfants.

Souvent pris dans les conflits parentaux ou dans des maltraitances, les mineurs ont du mal à s’exprimer, à se faire entendre ou à être pris comme des êtres à part entière.

En lieu neutre, lors de la gestion du droit de visite orienté principalement par le juge aux affaires familiales, il faut laisser ouvert un espace du dire, accueillir la parole de l’enfant dans ce qu’elle a de vivant, de fragile, de complexe, d’hésitant, d’aléatoire, comme il convient que des adultes le fassent vis-à-vis d’enfants qui cherchent à trouver ou à retrouver un positionnement possible dans la tourmente des conflits. D’autant plus qu’ils sont souvent aux prises avec le deuil du parent idéal.

Tout au long de cette journée une réflexion sera développée avec des professionnels en audition d’enfants, expertise et pédopsychiatrie.

Inscription obligatoire au 06.73.33.73.94, ou à l’espace rencontre le Creuset au 06.81.76.25.04.

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Union111013c
Reims à toutes jambes J-3 / Les scolaires aussi courent le marathon

Les marathoniens en herbe en plein effort.
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Encadrés par leur éducateur sportif et leur enseignant, les petits écoliers de Sillery s’entraînent au gymnase pour le marathon de Reims à toutes jambes
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REIMS (Marne). Les petits écoliers emboîteront le pas des sportifs de haut niveau sur le marathon de Reims à toutes jambes. Ils s’entraînent déjà, comme à l’école primaire de Sillery.

ILS sont près de deux mille. Deux mille petits écoliers en pleine préparation physique dans leurs établissements respectifs, pour préparer le marathon de Reims à toutes jambes (RATJ). Car dimanche, les élèves des classes élémentaires de la région emboîteront le pas aux athlètes sur trois kilomètres (lire encadré).

En attendant, chacun des trente-six établissements entraîne ses marathoniens en herbe. Comme à l’école élémentaire de Sillery, où les élèves en classe de CE2/CM1 et de CM2 ont entamé un cycle d’athlétisme depuis un mois. « Les enfants ont deux heures de sport par semaine, explique Fabrice Hieulle, l’éducateur sportif. Nous profitons du RATJ pour travailler l’endurance et la course de vitesse avec tous les élèves ».

Entraînement ludique

Car sur la cinquantaine de petits écoliers, une vingtaine participera au relais des écoles de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (Usep) sur le marathon.

Ce jour-là, l’entraînement a lieu dans le gymnase de l’école : le temps n’est plus assez clément pour profiter du parc. Peu importe, après tout, le cœur y est. Le souffle aussi. Les enfants trottinent et entament plusieurs tours. « Nous essayons de rendre les choses ludiques pour tous les intéresser », poursuit Fabrice Hieulle. Bien que les participants au marathon, eux, soient super-motivés. « La manifestation sportive donne du sens à ce qu’ils font », analyse Sébastien Graville, enseignant des élèves en classe de CE2/CM2. Pour preuve, Jules, 8 ans, s’entraîne aussi chez lui à raison de trois fois par semaine. « Je fais du tapis roulant les lundis, mercredis et samedi », renseigne, avec un brin de fierté, le jeune sportif.

Objectif : courir 2 km en 8 minutes

Adrien, grand gaillard de 9 ans, en est, lui, a son deuxième marathon. « J’aime bien courir et prendre l’air. On se défoule au lieu de rester à la maison. Et puis, dimanche, on va courir avec d’autres athlètes, c’est impressionnant. » Le jeune coureur envisage même de devenir un grand sportif.

Pour l’heure, il s’agit d’atteindre un objectif : effectuer deux kilomètres en huit ou dix minutes. Alors l’éducateur sportif y va progressivement. Les premiers temps, les élèves ont d’abord couru quatre minutes sans s’arrêter, puis six, et bientôt huit. À ce rythme-là, ils seront fin prêts pour le relais.

Concrètement, dimanche à 11 h 16 très exactement, les écoliers sillerotins entreront donc dans le marathon entre le 6e et le 8e kilomètre. Ils parcourront deux kilomètres, de la route de Taissy à la route de Saint-Léonard, en compagnie d’élèves issus de trois autres établissements et passeront le relais à l’école Saint-Rémy-en-Bouzemont.

Lélia BALAIRE

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Par où se faufiler

Voici les points de passage fournis par la Ville de Reims si vous devez circuler dimanche dans le coin du RATJ.

- Secteur 1 : Gerbert/Paix ; Herduin/Barbâtre ; Venise/Gambetta ; Venise/Clovis ; Hincmar/Capucins ; Bocquaine/Marchandeau ; Maraîchers/Saint-Martin.
- Secteur 2 : Victor-Hugo/Gambetta ; Nicéphore-Nièpce/route de Taissy.
- Secteur 6 : place Max-Rousseaux.
- Secteur 7 : Saint-Thierry/Albert-1er ; André-Huet/Albert-1er ; Charles-Arnould/Max-Rousseaux ; Brossolette/Géruzez ; Jules-Guichard/Lecointre.
- Secteur 8 : avenue de Laon/Fond Pâté ; Fond Pâté/Schweitzer ; Lesage/Robespierre.
- Secteur 9 : Lesage/Robespierre ; Gosset/Lemoine ; Coquebert/Jacquart ; Jacquart/Camille-Lenoir ; Ruinart-de-Brimont/Jean-Jaurès ; Ruinart-de-Brimont/Cernay.
- Secteur 10 : Ledru-Rollin/Villageoise ; Simon-Dauphinot/Manoel-Pinto ; Jean-Jaurès/Carnot ; Victor-Hugo/Gambetta ; Victor-Hugo/Péri.
- Secteur 11 : Jacquart/Camille-Lenoir ; Ruinart-de-Brimont/Jean-Jaurès ; Ruinart-de-Brimont/Cernay ; Gerbert/Paix ; 16e et 22e Dragons/Saint-Marceaux ; 16e et 22e Dragons/Chevigné ; 16e et 22e Dragons/Boussines ; 16e et 22e Dragons/Petit Delbourg.

Pas de points de passage dans les secteurs 3 à 5.

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Le relais Usep

Trente-six écoles rémoises, de la Marne et même des Ardennes, feront le déplacement dimanche matin. Encadrés par trois cents enseignants, parents et animateurs de l’Usep, les groupes scolaires se relayeront tous les deux kilomètres sur le marathon, jusqu’au 36e kilomètre. De sorte que les premières écoles élémentaires partiront à 10h40 de la rue Libergier, juste après le départ des marathoniens.

Puis, tous se rejoindront au stade Henri-Paris à partir de 14 h 30, pour effectuer tous ensemble le dernier kilomètre.

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Navettes, bus et tramway

Citura adapte son offre le temps du RATJ. Des navettes spéciales seront mises en place gratuitement, de 8 à 10 heures, pour les coureurs du marathon. Elles relieront le Parc des expositions à la rue des Élus, proche du parvis de la cathédrale, lieu de départ.

La ligne de bus 6 sera supprimée et remplacée, durant la manifestation, par des navettes organisées entre la station de Tram Hôpital Debré et le Parc des expositions. Elles permettront aux coureurs et spectateurs de se rendre sur place en toute tranquillité et sont accessibles via les titres de transport habituellement utilisés sur le réseau.

Ces navettes circuleront de 7 h 30 (premier départ station Hôpital Debré) à 16 heures avec une fréquence de 20 minutes. Afin de se rendre plus rapidement à la station Hôpital Debré, des rames supplémentaires seront affectées sur la ligne de Tram A à partir de la station Gare Centre.

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Union111013b
Merci d’avoir retouché ma lettre de motivation !

Un entretien dans les murs du BAIP : « Les étudiants pèchent généralement par excès d’humilité, ils n’osent pas se vendre… »
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Il suffit parfois de quelques retouches à une lettre pour rendre la chasse aux stages plus efficace. C’est là - entre autre - que le BAIP peut intervenir.

KEVIN, étudiant en mastère 1 de finances, est à la recherche d’un stage de découverte des métiers. Il envoie moult lettres de demande, sans succès : les retours, quand il y en a, sont uniquement négatifs. La date de début du stage obligatoire approchant dangereusement, il se résout à pousser la porte du BAIP, le Bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants, au deuxième étage du restaurant universitaire du campus Croix-Rouge*. Bien lui en prend. « Qu’est-ce que je dois faire ? questionne-t-il plutôt inquiet, je ne comprends pas pourquoi je n’ai que des refus… » La suite, c’est Mlle Christophe, l’une des employées de ce bureau, qui la raconte : « Avec Kevin, nous avons alors examiné son parcours, et la manière dont il se présentait dans son CV et dans sa lettre de motivation. On s’est aperçu qu’il était trop humble, il n’osait pas se vendre. C’est d’ailleurs le cas de la plupart des étudiants… »

L’humilité, belle vertu par ailleurs, serait ainsi à mettre en sourdine dans ce genre de situation si l’on en croit notre interlocutrice. « C’est comme ça, poursuit-elle, que nous avons découvert que Kevin avait fait du bénévolat dans les quartiers : il s’était occupé de suivre des jeunes en difficulté ; il avait aussi fait de la compétition d’échecs, et tout ça, il n’en parlait pas dans ses courriers ! » La présentation et le contenu du CV et de la lettre ont donc été retouchés dans un sens plus valorisant. « Et huit à dix jours après, termine l’agente du BAIP, il nous annonçait : ça y est j’ai trouvé ! je démarre à telle date… »

Film de présentation

Voilà concrètement à quoi sert ce BAIP, un service instauré dans le cadre de la loi LRU (Libertés et responsabilités des universités), et qui fonctionne à Reims depuis la fin d’année 2008. Pas encore très connu du fait de sa jeunesse, mais qui cherche à le devenir : c’est ainsi qu’il s’est présenté aux nouveaux étudiants dans le cadre de la prérentrée de cette année, à travers un film fraîchement réalisé. « Ce bureau est un complément du Siou, Service d’information et d’orientation universitaire, explique celle qui chapeaute ces deux entités, Isabelle Titeux ; le Siou assure la liaison entre lycée et université, le BAIP, lui, la transition entre université et vie professionnelle. » Ceci se réalise donc par des aides individuelles à la rédaction des documents de demande de stages, petits boulots ou vrais emplois, comme dans le cas de Kevin, ou à travers des événements collectifs permettant de rapprocher étudiants et entreprises, comme des visites, ou comme le forum des métiers de cette semaine ou celui prévu pour le 20 octobre (lire par ailleurs). Parce qu’obtenir un brillant diplôme c’est bien, mais trouver un travail pour gagner sa vie, n’est-ce pas encore mieux ?

Antoine PARDESSUS

*Le BAIP dispose aussi d’une antenne sur le campus du Moulin de la Housse, à la bibliothèque. BAIP, Bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants : à Croix-Rouge, 2e étage du restaurant universitaire ; tél.03.26.91.87.55, ou sur www.univ-reims.fr ; courriel : siou-campuscroixrouge@univ-reims.fr

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Union111013a
Les entreprises à la fac

Mettre en contact les étudiants et les entreprises, cela fait partie du travail du BAIP, le bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants (lire ci-dessus).

Grâce à des « forums des métiers » par exemple, comme c’était le cas ce mardi sur le campus Croix-Rouge. Banque ou armée, comptabilité ou ressources humaines, mercatique ou distribution, différentes branches professionnelles y étaient représentées.

L’occasion pour les étudiants de nouer des contacts qui peuvent s’avérer précieux pour obtenir un stage par exemple. « J’aimerais bien m’orienter vers les études statistiques et les sondages économiques, indique ainsi Mélanie, venue faire un tour des stands ; malheureusement on m’a dit que sur Reims il n’y avait rien dans ce secteur d’activité… » Eh oui ! Ça ne marche pas à tous les coups…

Ce genre de forum peut aussi donner des idées nouvelles : créer sa propre activité économique par exemple ; la table ronde organisée sur le sujet a fait amphi comble…

A.P.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111013aa
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7415 du 10 au 16 octobre 2011.

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« Une année charnière pour l’Université »


Avant le regroupement du campus du Moulin de la Housse et de celui de Croix Rouge, il faudra patienter encore quelques années.
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Rentrée. Après avoir gagné en autonomie, l’Université de Reims Champagne-Ardenne (près de 22 000 étudiants) finalise la création du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur avec sa voisine Picarde, et continue de travailler sur le projet d’un grand campus à Croix-Rouge.

Depuis cette année, l’Université a gagné en autonomie avec le passage aux Responsabilités et Compétences Élargies (RCE) dans le cadre de la Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU). « L’autonomie confère une plus grande souplesse de fonctionnement. Elle permet de dégager des marges de manœuvre pour améliorer les formations et la qualité de vie des étudiants et du personnel. Ces éléments contribuent à renforcer notre attractivité », souligne Richard Vistelle, le président de l’URCA. Il précise toutefois que le contrôle exercé par le rectorat oblige l’établissement à « une plus grande rigueur budgétaire ». A peine cet important chantier d’organisation interne terminé, l’URCA a deux autres dossiers majeurs à faire avancer au cours des prochains mois : le PRES et le regroupement de ses campus rémois.

LE PRES, AVEC L’UTT ?

C’est un fait, l’Université est un secteur concurrentiel comme les autres où les étudiants recherchent les formations de qualité. Pour exister aux yeux des jeunes et des pouvoirs publics, il faut avoir une taille critique pour gagner en visibilité, mutualiser les moyens et avoir une offre de formations cohérente. L’URCA et l’Université de Picardie Jules Verne s’allient ainsi afin de « prôner l’excellence » et former un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES). Les deux membres fondateurs finalisent en ce moment le statut de ce PRES, dont le siège sera à Reims, et tablent sur une publication officielle par le ministère début 2012.

Particularité de ce rapprochement entre la Champagne-Ardenne et la Picardie, la présence de la Wallonie en tant que membre associé. Richard Vistelle se montre toutefois prudent sur la participation de l’UTT de Troyes qui « poursuit sa réflexion pour intégrer le PRES en tant que membre fondateur et devrait se prononcer prochainement »

CAMPUS « A L’AMERICAINE »

Le deuxième chantier d’envergure de l’URCA est h création d’un grand campus « à l’américaine » à Croix. Rouge. Le président Vistelle rappelle que « les collectivités se sont prononcées en faveur de ce projet inscrit dans Reims 2020 ».

Prochaine étapie, le recrutement d’un programmiste pour établir l’inventaire des besoins et le calendrier des constructions Richard Vistelle estime ainsi que ce dossier pourrait aboutir dans cinq-six ans.

PHILIPPE DEMOOR

En chiffres

Les chiffres de la rentrée ne sont pas encore définitifs.
L’an dernier, l’URCA comptait :

21 898 étudiants.
159 diplômes, dont 37 licences professionnelles. 30 équipes de recherche.

69 M€ de budget en 2009.

Un effectif de 1 800 personnes, dont 1 100 enseignants.


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Des formations en lien avec l’activité économique


Richard Vistelle (président de l’Université) et Philippe-Pierre Cabourdin (recteur de l’académie de Reims).
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Partenariat avec le Medef, étude sur l’insertion professionnelle, et création de nouvelles formations, l’URCA pense à l’avenir de ses étudiants.

L’URCA et le Medef ont signé, en mai 2011, une convention pour « intensifier les relations entre le monde universitaire et économique ». Les échanges entre l’entreprise et l’établissement vont donc se poursuivre afin de favoriser l’insertion professionnelle des étudiants. Déjà mis en place, le cycle de conférences des Jeudis de l’Université, en partenariat avec le CJD et les Petites Affiches Matot Braine, permet aux élèves de rencontrer des personnalités régionales. Le 20 octobre par exemple, le consultant Loïc Lucas interviendra sur le thème « Renseignement et intelligence économique ».

DES ÉTUDIANTS SATISFAITS DE LEUR CURSUS

Et afin de mesurer l’insertion professionnelle des étudiants, l’URCA réalise des enquêtes auprès de ses anciens élèves. Pour les licences professionnelles en 2010, 619 étudiants (sur 1 021 diplômés) ont répondu à l’observatoire. Six à huit mois après leur sortie de l’université, 61 % ont trouvé un emploi (dont 59 % dans la région), 20,5 % cherchent un travail et 17,5 % poursuivent leurs études. 49 % des diplômés en emploi ont un poste stable en CDI, et 67 % d’entre-eux estiment que leur emploi est en adéquation avec leur formation. Ils sont même plus de 80 % à déclarer être satisfaits de l’aspect pédagogique et professionnalisant de leur stage.

Pour cette rentrée 2011, un Master « Droit du vin et spiritueux » et un autre dédié aux matériaux innovants et aux nanotechnologies avec l’Université Vietnamienne d’Hanoï ont été créés. A noter aussi que l’ancienne école d’emballage et de conditionnement (ESIEC) se diversifie et change de nom. L’Ecole nationale Supérieure d’Ingénieurs de Reims propose désormais une filière spécialisée dans le domaine de la thermique et de l’énergétique.

P.D.

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Union111012e
Association multi-échanges services : Le temps des AG

Martine Massart et son équipe ont prévu deux assemblées générales successives.
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La présidente de l’association MutES (multi-échanges services) annonce deux assemblées générales successives vendredi 14 octobre, à l’espace Billard de la Maison de quartier, 12/14, rue Pierre-Taittinger.

La première réunion, à 18 heures, a un ordre du jour classique avec un seul point particulier, la présentation de la plaquette de communication.

La deuxième assemblée générale, vers 19 heures, sera « extraordinaire » : on y traitera de la modification des statuts de la MutES.

Pour tout renseignement, appeler la présidente au 06.17.01.17.45.

 

 

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Union111012d
Au collège François-Legros : Ils ont décroché le brevet

Le principal adjoint et les professeurs n’ont pas ménagé leurs applaudissements.
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Le collège François-Legros a accueilli les élèves reçus aux épreuves du brevet des collèges en juillet dernier, ainsi que leurs familles, pour une cérémonie de remise officielle des diplômes, au collège, le mardi 4 octobre. Plus de soixante parents et amis étaient dans la salle et ont chaleureusement applaudi les diplômés, au nombre de 103.

Solides fondations

« Depuis plusieurs années, le collège François-Legros se situe au-dessus des moyennes académiques », déclarait Jean-Raphaël Nicaise, principal adjoint, entouré d’une dizaine de professeurs. « Plus de 86 % de reçus pour la session 2011, c’est un résultat remarquable ! Une classe arrive même à 96 % de réussite ! Par ailleurs, plus de 50 % de l’ensemble des élèves ont décroché une mention ! ».

Jean-Raphaël Nicaise félicitait les collégiens : « Ces résultats signifient que, en quatre années en collège, pour votre premier examen national, vous avez construit des fondations solides, suffisantes pour suivre ensuite une scolarisation efficace. Ces fondations-là vous encourageront à l’avenir. Dans votre vie, vous allez pouvoir prospérer à partir de votre travail à François-Legros. Cette réussite, c’est notre fierté et celle de vos enseignants ! ».

Les professeurs ont remis eux-mêmes les diplômes en signalant d’autres réussites : résultats sportifs de haut niveau, prix Berthe pour élève méritant, lauréats du Concours départemental de la Résistance, diplômes supplémentaires en allemand… une occasion de valoriser encore un peu plus certains collégiens méritants.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union111012c
Passerelles veut séduire les étudiants

Dans cette période de crise, la venue le 22 novembre de Jean Peyrelevade, ancien patron du crédit lyonnais, devrait être très suivi.
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Son créateur historique, Gérard Lemarié, ayant pris du recul, RMS offre un petit lifting aux Rencontres Passerelles en cherchant à davantage toucher les étudiants.

LE concept attire chaque année entre 500 et 700 personnes. Il est vrai que rares sont les programmations gratuites où il est possible de rencontrer et débattre avec des personnalités aussi variées que Jean d’Ormesson, Enki Bilal, Jacques Vergès, Alexandre Jardin, sœur Emmanuelle, Bernard Weber, Amélie Nothomb, Elie Wiesel, Alain Minc, Frédéric Beigbeder, Yves Coppens, Maxime Chattam, Serge Moati, Francis Veber ou encore les frères Bogdanov, Alain Chanfort, Patricia Mac Donald…

Depuis 20 ans, ces conférences ouvertes à tous sont devenues une référence avec un duo de choc : le philosophe Gérard Lemarié d’un côté et Reims Management School de l’autre. Mais cette année, les choses changent. La figure symbolique de cette manifestation, Gérard Lemarié, a en effet décidé de prendre du recul. « Je voulais simplement souffler un peu et après 20 ans, j’ai pensé que c’était bien », explique le philosophe.

Ce départ a été l’occasion pour RMS, qui accueille et finance la manifestation, d’apporter quelques modifications à la formule. « Il ne s’agissait pas de changer pour changer », explique François Bonvalet, directeur général de l’école de commerce rémoise. « Passerelles est une belle marque, bien installée. Mais après 20 ans et le départ de Gérard, nous sommes à un tournant historique. »

Un programme moins « People »

Si l’esprit Passerelles reste le même, la direction de RMS a décidé de proposer cette année un programme qui permettre d’accueillir plus régulièrement des personnalités du monde économique, de l’entreprise et politique, plus en lien direct avec les aspirations des étudiants.

L’idée globale est d’ailleurs que ceux-ci s’approprient davantage la manifestation. Pour cela, outre un programme plus adapté, l’horaire a été avancé à 18 h 30, soit deux heures plus tôt qu’avant (hormis pour le colloque société des 8 et 9 novembre).

Les cours finissant à 18 heures, cela permettra à tous ceux qui le souhaitent de venir assister dans la foulée aux rencontres-débats.

Jusqu’à présent, les étudiants devaient revenir le soir, se débrouiller pour ne pas rater le dernier bus, sans parler des horaires tardifs qui empêchaient de réviser correctement les cours et examens.

Les étudiants et profs de RMS seront également davantage impliqués dans l’organisation de chaque rencontre Passerelles puisqu’il n’y aura plus un seul animateur comme avant avec Gérard Lemarié mais des présentateurs différents selon les dates, et souvent plusieurs par soirées.

A noter qu’outre ceux de RMS, les autres étudiants de Reims sont invités à venir participer aux débats.

Ceux de Sciences-Po seront notamment associés à la venue de l’ambassadeur de Suède en France le 23 novembre.

Mais que les habitués des rencontres Passerelles se rassurent : si l’accent a été plus mis sur les étudiants, les autres ne sont pas mis de côtés.

L’accès est toujours gratuit et ouverts à tous sans aucune restriction.

Restera à s’adapter à une programmation qui sera sans doute moins « people » même si les responsables de RMS ne s’interdisent rien.

Grégoire AMIR-TAHMASSEB

Le programme

Voici la programmation prévue jusqu’à la fin de l’année, le programme 2012 restant encore à affiner.

- Jeudi 13 octobre, 18 h 30 : Noëlle Châtelet, écrivain (qui est aussi la sœur de Lionel Jospin), sur le thème « Entretien avec le Marquis de Sade »
- Mardi 8 novembre, 20 h 30 : Alain Touraine, écrivain, philosophe, dans le cadre d’un colloque société, sur le thème « L’idée de société doit-elle disparaître ? »
- Mercredi 9 novembre, 20 h 30 : Michel Maffesoli, écrivain, philosophe, dans le cadre d’un colloque société, sur le thème « Société et communautés ».
A noter que ce même jour, des mini-conférences sont organisées tout au long de la journée. Programme détaillé sur le site www.passerelles.net à partir du 24 octobre.
- Mardi 22 novembre, 18 h 30 : Jean Peyrelevade, économiste, ancien patron du Crédit lyonnais sur le thème « France, état critique. »
- Mercredi 23 novembre, 18 h 30 : Gunnar Lund, ambassadeur de suède en France, en partenariat avec la Comédie de Reims et Sciences-Po dans le cadre du festival Reims scène d’Europe.
- Lundi 28 novembre, 18 h 30 : Michel Aglietta, économiste, membre du centre français d’étude et de recherceh en économie internationale, sur le thème « Finance : les jeux de l’argent ou le service de l’économie. »
- Mercredi 7 décembre, 18 h 30 : Raphaël Enthoven, philosophe, sur le thème « Amour, amitié, amour-propre et amour de soi ».

Toutes les rencontres Passerelles ont lieu à RMS, rue Piere Taittinger.
La réservation des places se fait par internet sept jours avant la conférence (www.passerelles.net) en cliquant sur le bouton « Réserver » qui apparaîtra automatiquement pendant la période de réservation, et par téléphone trois jours ouvrés avant la conférence au 03.26.77.46.41.

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Union111012b
L’auto brûle, les détritus aussi

Hier à 0 h 15, une Audi A3 a brûlé rue Marcel-Chatton, près de l’avenue d’Epernay.

Lundi à 19 h 40, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré rue de Rilly-la-Montagne.

Dix minutes plus tard, une poubelle a pris feu rue Pierre-Taittinger.

Dimanche, vers 16 h 30, un autre feu de détritus s’est déclaré esplanade Eisenhower.

A 17 heures, un matelas et un meuble ont été incendiés dans une cave de la rue de Dunkerque. Au même moment, un fauteuil s’est enflammé dans les communs d’un immeuble de la rue de Neufchâtel.

Une poubelle a également brûlé vers 20 heures rue du Petit-Delbourg.

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Union111012a
Voitures incendiées à Reims

Hier vers 21 heures, plusieurs voitures ont été incendiées au quartier Croix-Rouge à Reims, dans le secteur de l’avenue Bonaparte. Au moins trois feux distincts ont été dénombrés. Deux équipes de pompiers ont dû être engagées pour éteindre les sinistres qui ont provoqué une importante fumée.

De leur côté, les policiers ont momentanément coupé la circulation avenue Bonaparte pour faciliter les opérations de secours.

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Union111011b
AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT

N/Réf. : 2009-20

Objet : Construction de 26 logements collectifs
Résidence Ivoire
Rue du Docteur-Billard à Reims (51100)

AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT


1) Maître d’ouvrage : I-MMOCOOP, 5, boulevard Lundy, 51100 Reims.
2) Mode de passation : appel d’offres ouvert, la consultation est faite en entreprises individuelles ou en groupement d’entreprises.
3) Objet du marché : construction de 26 logements collectifs, résidence Ivoire, rue du Docteur-Billard à Reims (51100).
4) Nature et nombre de lots :
- Lot n ° 01 : VRD - Espaces-Verts,
- Lot n ° 02 : gros oeuvre,
- Lot n ° 03 : ravalement,
- Lot n ° 04 : étanchéité,
- Lot n ° 05 : menuiseries extérieures PVC,
- Lot n ° 06 : serrurerie, métallerie, fermetures,
- Lot n ° 07 : cloisons, doublages, faux-plafonds,
- Lot n ° 08 : menuiseries intérieures bois, pergola,
- Lot n ° 09 : revêtements de sols dures, faïence,
- Lot n ° 10 : revêtements de sols, parquet,
- Lot n ° 11 : peinture,
- Lot n ° 12 : chauffage, ventilation, plomberie sanitaire,
- Lot n °13 : électricité,
- Lot n °14 : ascenseur.
5) Délai d’exécution : 20 mois TCE, y compris 2 mois de préparation.
6) Dossier de consultation :
a) le dossier de consultation des entreprises est à retirer, à titre onéreux, à l’adresse suivante : I.C.A. REPROGRAPHIE, 34, rue Alain-Colas, 51450 Bétheny, tél. 03.26.07.37.24 ; Fax. 03.26.07.37.61.
b) les dossiers seront disponibles à compter du : mercredi 12 octobre 2011.
7) date limite de remise des offres :
a) le lundi 07 novembre 2011 à 12 heures, délai de rigueur.
b) adresse où elles doivent être transmises, sous double enveloppe à l’attention de : I-MMOCOOP, 5, boulevard Lundy, 51100 Reims.
c) indications à porter sur l’enveloppe :
- appel d’offres : offre pour la construction de 26 logements collectifs, résidence Ivoire, rue du Docteur Billard à Reims, à l’attention de Monsieur ALLINCKX, président du directoire.
- numéro du lot
- ne pas ouvrir.
8) Forme juridique de l’attribution du marché : entreprises individuelles ou groupement d’entreprises.
9) Présentation de l’offre : elle devra être conforme au modèle remis dans le dossier de consultation et comporter tous les documents demandés au R.P.A.O.
10) Durée de validité des offres : 180 jours.
11) Renseignements :
- Administratifs : CABINET PROJET, 15, esplanade René-Bride, 51100 Reims, tél. 03.26.85.58.29, Fax.03.26.85.59.98. Monsieur José ROLO.
- Techniques : CABINET RTR, 25 ter, rue du Jard, tel. 03.26.07.22.77, 51100 Reims, Fax. 03.26.77.97.06. Monsieur Eric DE CORMIS. 12) Date d’envoi de l’avis à la publication : le vendredi 7 octobre 2011. 51AO1864022

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Union111011a
Forum annuel des métiers

L’institut régional du travail social de Champagne-Ardenne organise son 18e forum annuel des métiers et des formations du social, vendredi 14 octobre, 8, rue Joliot-Curie de 10 heures à 17 h 30.

Cela permettra de mieux faire connaître ces différents métiers et formations auprès des lycéens, étudiants et salariés en reconversion.

www.irts-ca.fr/PDG/com/forum2011.html

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Union111010d
Forum des métiers pour les étudiants

Décrocher un diplôme c’est bien, trouver un travail c’est encore mieux. Mais par les temps qui courent, ce n’est pas forcément évident.

Selon une étude, 57 % des jeunes interrogés, diplômés en 2010, de bac + 2 à bac + 8, étaient sans emploi en avril 2011, dont environ 30 % n’avaient occupé aucun emploi à la suite de l’obtention de leur diplôme.

Une des difficultés pointées par les jeunes pour se faire embaucher est l’absence de réseau relationnel. Pour tenter de pallier cette difficulté, un forum des métiers, permettant aux étudiants de rencontrer des professionnels, se tiendra demain mardi 11 octobre sur le campus Croix-Rouge. Les professionnels présenteront leur activité et répondront aux questions.

Ce forum, complété par des tables rondes, est organisé par l’espace métiers de la Maison de l’emploi et des métiers du bassin rémois en partenariat avec le bureau d’aide à l’insertion professionnelle de l’Urca (université Reims Champagne-Ardenne), avec la participation de l’UFR sciences économiques sociales et de gestion et le Medef.

Le forum proprement dit se déroulera de 9 à 13 heures.

Au menu des tables rondes seront : « veille et intelligence économique » et « créer son activité » de 9 à 12 heures ; « banque et finance », « expertise comptable », « ressources humaines », « marketing et distribution » de 14 h 30 à 16 h 30.

Rencontre étudiants/professionnels, mardi 11 octobre, campus Croix-Rouge, bâtiment 13-recherche. Informations complémentaires sur siou-baip@univ-reims.fr

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Union111010c
Croix-Rouge : Maupassant lu à la médiathèque

Dans le cadre de la Semaine bleue (semaine nationale des retraités et personnes âgées), la médiathèque Croix-Rouge propose jeudi 13 octobre à 14 h 30 une séance de lectures autour des nouvelles de Maupassant.

Les conteurs Pascal Salzard et Caroline Chaudré, membres du collectif artistique Eutectic, liront «  Au temps de Maupassant », quelques histoires venant de la vie parisienne, avec bijoux et réceptions ou de la vie campagnarde avec des paysans roublards… Tendresse de l’auteur, férocité humoristique, le temps a passé, mais le plaisir des mots sonne toujours aussi clair à nos oreilles. Un beau voyage dans le temps.

Entrée libre sur inscription à la Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar ou au 03.26.35.68.48.

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Union111010b
Créateurs d’images

Samedi 15 octobre à 14 h 15, la médiathèque Croix-Rouge propose « Le laboratoire d’images », une projection de films courts d’animation en 3D.

Dix créateurs d’images dans les domaines de l’illustration, du dessin, de la bande dessinée, de la presse ou de l’édition sont présents. Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

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Union111010a
Rodéo en voiture volée

Les faits remontent à mardi dernier. Vers 18 h 30, les policiers de Reims ont été appelés au quartier Croix-Rouge, place Dominique-Ingres, où le conducteur d’une Ford Fiesta se livrait à un rodéo.

Une patrouille de la brigade anticriminalité a eu le temps de voir le véhicule s’arrêter après avoir effectué des zigzags. Deux occupants en sont descendus. Si le conducteur s’est laissé attraper, son passager s’est rebellé, au point de retourner le pouce d’un policier (six jours d’incapacité totale de travail).

Les fous du volant sont deux mineurs de 17 ans. Il s’est avéré que la Ford avait été volée la nuit précédente. Le conducteur dit l’avoir récupérée dans le quartier, portière ouverte, sans savoir qui était le voleur.

Présenté au parquet, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et placé dans un foyer de Tinqueux dans l’attente de son procès le 2 novembre. Son comparse s’est vu remettre une convocation devant le juge des enfants.

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Union111009b
La vierge ne veut pas quitter l’écran

La télé est bloquée sur une vue de la statue de Notre-Dame de Lourdes ; ses propriétaires y voient un signe.
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Cela fait des semaines et des semaines qu’une image fixe de Notre-Dame de Lourdes occupe le téléviseur d’un habitant de Croix-Rouge.

CLIN d’œil d’origine divine ou simple défaillance technique ? Depuis plusieurs mois, il se passe des choses quand même un peu « pittoresques » dans cet appartement du quartier Croix-Rouge à Reims, et plus précisément sur l’écran de télévision : une image y reste figée, et pas n’importe quelle image, celle de la statue de Notre-Dame de Lourdes.

Tout commence le 18 janvier dernier. « Il était un peu plus de minuit, raconte l’occupant des lieux, Anthony, sexagénaire originaire du Sri-Lanka ; j’étais en train de réciter le chapelet avec la chaîne KTO (chaîne de télé catho), comme je le fais régulièrement. » C’est alors que le téléphone sonne : c’est un des fils de la famille, qui appelle de Paris, demandant que l’on prie pour une personne en particulier. La maman, Mary, épouse d’Anthony, lance alors : « De toute façon la Vierge Marie, elle est toujours là ! » Elle ne croit pas si bien dire : la liaison téléphonique se coupe brusquement, et l’image sur l’écran de la télé se bloque… sur l’image de Notre-Dame-de-Lourdes.

L’évêque constate

Y voyant un signe, Anthony et Mary décident de ne toucher à rien. Le lendemain, une amie appelle KTO pour demander s’il y a eu un incident technique quelconque lors de la rediffusion nocturne du chapelet. « Ils m’ont dit qu’il ne s’était rien passé d’anormal. » L’image fixe de la Vierge reste donc à l’écran des semaines durant, nos Rémois n’éteignant plus leur poste. Plusieurs prêtres viennent constater le phénomène.

L’évêque auxiliaire lui-même, Mgr Boishu, se déplace et constate, le 4 mai. « Pas de preuve qu’il s’agisse d’un phénomène surnaturel », commentera-t-il. Coïncidence ? Le lendemain, panne de courant générale dans l’immeuble ; la télé de notre couple s’éteint, l’image de la vierge disparaît de l’écran. Quand le courant est rétabli, Anthony et Mary se remettent sur KTO, et la situation semble être redevenue normale : plus de vierge Marie, une émission sur Jean-Paul II. Mais au moment où l’ancien pape apparaît en gros plan sur l’écran, paf ! l’image se fige à nouveau ! Il restera à l’écran jusqu’au 11 juin. Ce jour-là en effet, sous la pression de proches, le couple tente de changer de chaîne, il navigue entre plusieurs programmes, tout se passe normalement, et revient finalement sur KTO pour le chapelet de 15 h 30. Or voilà que pendant cette prière télévisée, l’image de Notre-Dame réapparaît, et se fige à nouveau sur l’écran !

La même image que la première fois. La même ? Pas tout à fait quand même : le cadrage est légèrement différent, et surtout, une plaque de plexiglas qui protégeait la statue lors de sa première « apparition » a disparu (lire par ailleurs).

Ça peut arriver

Cela dit, il n’y a pas forcément là de quoi crier au miracle : selon un professionnel de la vente d’électroménager de la place de Reims, ce genre d’arrêt sur image « est rare, mais ça peut arriver, notamment avec les Freebox » ; un autre affirme même qu’on « en voit de plus en plus ». On peut donc très bien imaginer, n’en déplaise aux amateurs de sensationnel, que c’est une défaillance technique qui est à l’origine de l’apparition de ces images fixes, venues non pas de l’au-delà, mais tout simplement des émissions normales de KTO.

Pour autant, on ne peut manquer de se poser des questions : comment se fait-il que l’écran se soit précisément figé sur la même image de statue à plus d’un mois d’intervalle (après la parenthèse Jean-Paul II) ? Et si l’on ajoute qu’une guérison inexplicable a eu lieu en présence d’une de ces images mystérieuses (celle de Jean-Paul II, lire par ailleurs), n’est-on pas en droit de se dire qu’il y a finalement là-dessous peut-être davantage qu’un bug électronique ?

Antoine PARDESSUS


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Guérison subite

Pour aller dans le sens d’une explication surnaturelle, ce témoignage d’une amie de la famille : « Un dimanche nous étions plusieurs à prier le chapelet devant l’écran ; c’était l’image fixe de Jean-Paul II qui s’y trouvait alors. Une des participantes souffrait d’une otite sévère, elle avait pris un rendez-vous avec l’otorhino. Alors que nous finissions de présenter nos intentions de prière, elle ajoute « et aussi pour mon oreille s’il te plaît ». Aussitôt elle devient rouge et éclate en larmes : la douleur avait disparu ! » L’autosuggestion peut-elle suffire à expliquer une telle guérison ?


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Avec, puis sans plaque

Petit détail confortant une explication d’ordre technique : l’histoire de la plaque de plexiglas. Selon un proche de nos locataires, cette plaque avait été installée à Lourdes pour protéger la statue de la Vierge jusqu’au début de février ; après quoi elle a été retirée.

Or la première image fixe de la statue est avec plaque ; elle intervient sur l’écran rémois en janvier, donc à un moment où, sur place à Lourdes, le plexiglas est là ; la seconde image, sans le plexiglas, apparaît à Reims en juin, donc à un moment où le plexiglas avait effectivement été retiré à Lourdes.

On reste donc la pure logique ; il en serait allé fort différemment si l’image de la seconde apparition par exemple avait elle aussi comporté le plexiglas. Cela aurait voulu dire en effet que le téléviseur avait « conservé en mémoire » la première image et avait été capable de la restituer après une disparition de plusieurs semaines (le temps de la présence de l’image de Jean-Paul II).

Tandis que l’interprétation suivante tient la route : premier « bug » pendant une émission de KTO (un chapelet), l’image reste fixe et ne disparaît pas ; coupure du courant qui entraîne un retour temporaire à la normale ; puis nouveau « bug » identique au premier, le récepteur et la Freebox n’ayant pas été réparés entre-temps, cette fois figeant, lors d’une autre émission, l’image de Jean-Paul II, qui ne bouge pas non plus tant qu’on ne touche à rien ; fin du bug après une manipulation de changement de chaîne ; enfin troisième bug pour les mêmes raisons que précédemment, mais cette fois à nouveau lors d’un chapelet comme la première fois, dans lequel apparaît à nouveau très logiquement la statue. Rien qui ne soit explicable.

A.P.

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Union111009a
17e forum des associations

Musique joyeuse au menu avec le groupe « Y a du monde aux Balkans ».
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Voici le programme des animations prévues ce dimanche 9 octobre à l’occasion du 17e forum des associations sur le thème « Education populaire et engagement associatif, une richesse pour le territoire » organisé de 14 à 19 heures au parc des expositions, route de Châlons-en-Champagne avec la présence de 350 associations.

Animations non-stop au parc des expos

En plus des 350 associations présentes, le public pourra assister à des animations et des démonstrations.

Animations permanentes hall 1 et 3 avec dans le hall d’entrée l’association Tam tam Tambour et Tintamarre ; curling, berdinguette, tantrix, hockey et billard avec Ludomania dans la salle Ariane, animations théâtrales de Crocs en scène dans le hall1 ; pour les 6 mois-3 ans animation « les jardins musicaux » avec l’association Arts et culture d’Afrique de l’Ouest, à partir de 14 h 30 salle Ariane, animations de 30 minutes avec l’association école de sophrologie du Nord-Est.

Animations sur l’agora avec Vel’oxygène qui sensibilisera le public aux situations à risque lors des déplacements à vélo. Pour les 13 ans et plus, prévention et sécurité à vélomoteur avec le Centre de loisirs jeunes de la Sécurité publique de Reims.

Animations ponctuelles

Podium hall 3 entrée C : à 14 heures percussions avec Art et culture d’Afrique de l’Ouest, 14 h 30 danses avec Rock’n’roll & co, 14 h 50 danses orientales avec les Orientales en couleur, 15 h 50 défilé avec l’association des travailleurs maghrébins de France, 16 h 30 chants marins avec les Mâles de mer, 17 heures zumba fitness avec Ecoute jeunes Murigny, 17 h 20 danse break avec Shmais, 17 h 45 danses avec Rock’n’roll & co, 18 h 10 danse de salon avec les maisons de quartier.

Animations sportives hall 3 zone A  : à 14 heures, joutes diverses avec la commission jeunes de l’Office des sports de Reims, 14 h 30 démo avec l’association Planta do Pé, 15 heures démo des danseuses sur roulettes avec le roller club rémois, 16 heures danses africaines avec instruments avec Africaa, 17 heures démo roller hockey avec le roller hockey Reims, 17 h 30 démo de GR avec l’AGR, 18 heures démo de danses standard et latines avec le club rémois de danse sportive.

Animations en zone B : de 14 à 19 heures, parcours gymnique pour tous les enfants avec l’association gymnique rémoise.

Animations sur tapis hall 3 zone C  : à 14 heures viet vo dao avec l’Acrap, à 14 h 15 karaté kobudo avec l’Acrap, 14 h 30 démo de muay thaï, 15 heures judo et ju-jitsu avec l’AS Croix-Rouge judo, 15 h 25 démo self défense avec l’Académie Franck Roppers, 15 h 30 judo avec l’amicale Carteret, 16 h 20 démo taekwondo avec le Daehan taekwondo club de Reims, 16 h 50 ju jutsu traditionnel avec l’association artistique et culturelle marnaise, 17 h 15 judo avec le judo club Orgeval, 17 h 40 full contact avec la Cram.

Animations en zone D : de 14 à 19 heures, démonstrations du Reims haltérophilie musculation.

Animations en zone E : de 14 à 19 heures, démonstration et initiation avec le cercle d’escrime de Reims.

Animations zone F : à 14 heures démo du Reims Yoseikan budo association, 14 h 30 démo du Reims Europe club tennis, 15 h 15 démo boxe française, canne et bâton, savate française avec le cercle rémois de boxe française, 16 heures démo de l’école de pratique et développement du kinomichi, step, danses aériennes avec chorégraphies d’Energie Fit.

Animations sur plancher hall 3 : à 14 h 15 fitness aérodanse avec l’Acrap, 14 h 30 art africain avec Africaa, 15 heures mini-cours de gymnastique avec Accgea, 15 h 30 démo avec instruments par l’association capoeira à Reims, 16 heures gym sur ballon suisse par Elo forme et détente, 16 h 30 majorettes avec l’Acrap, 16 h 50 gymnastique chinoise de bien-être avec Daehan taekwondo Reims, 17 h 45 démo GRS avec l’AGR.

Débat à la Maison de la vie associative

Ce matin à 9 h 30 à la Maison de la vie associative, 122 rue du Barbâtre, accueil café à 9 heures puis rencontre-débat sur le thème « Agir dans une association, une réussite collective et personnelle » et diffusion d’un petit film de 11 minutes réalisé par l’association Sam.

Ce dimanche 9 octobre au parc des expositions de 14 à 19 heures. Entrée libre. Bus : ligne 6 (arrêt Parc des expositions) ; lignes 6 et 7 (arrêt Sabine).


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Idéal pour passer l’hiver

Les danseurs de l’association Africaa ne passent pas inaperçus sur le forum.
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Ceux qui vont au forum des associations pour trouver une occupation qui défoule en musique peuvent s’arrêter au stand d’Africaa et s’inscrire. On y apprend à danser comme au Sénégal tous les lundis et jeudis.

Activité idéale pour passer l’hiver rémois sans y prendre garde : « L’ambiance est très sympathique. On danse sans complexe dans un esprit de groupe où l’on s’amuse », vante l’un des membres.

Et quand on a bien dansé tout l’hiver, le club organise aux vacances de Pâques un stage au Sénégal. Ils sont déjà une centaine à Reims à pratiquer régulièrement. « Dans la joie. »

Contact : 06.37.86.23.97 ou contact.africaa@yahoo.fr, site : www.africaa.fr

 

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Le mag’info Reims - 111008a
Le quartier Croix-Rouge dans « Le mag’info »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 55 - du 08 au 21 octobre 2011

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Rêves de campus : Université : sous les amphis, l’envie…Par Pauline Godart

Les étudiants d’aujourd’hui dessineront sans conteste, la ville de demain et feront sa renommée. Dans la Marne, Châlons et surtout Reims, entretiennent de grands projets pour attirer la matière grise. Alors, villes étudiantes en devenir, ou appellation abusive ?

Ceux qui en rêvent le plus sont souvent ceux qui en parlent le mieux : on veut du « campus », des jeunes pour animer la ville, y consommer et y prendre racine à l’issue du cursus. Autant, au moins, qu’on cherche à installer des chercheurs à proximité de nouveaux pôles technologiques, eux-mêmes jouxtant les autoroutes, TGV et autre tramway. La matière grise et les entreprises doivent s’attirer l’une l’autre pour dynamiser toute une économie. À Châlons par exemple, les quelques 2 200 étudiants comptés en 2010 ne suffisent plus à nourrir les ambitions. « Des structures cohérentes devraient permettre de rendre l’agglomération plus attractive », avance Jean-Louis Devaux, adjoint au maire en charge de l’enseignement supérieur. « Il faut gagner en visibilité et asseoir l’offre existante, notamment par la réunion des formations encore trop isolées ». Châlons la technicienne, avec télécommunications, Arts et Métiers, cirque et promotion industrielle ? « On peut dire que oui. Comme Science Po à Reims, on est en discussion pour déconcentrer de grandes écoles ici, avec des cursus innovants ». Il n’en dira pas plus.

Étant un peu à Reims ce que Reims est à Paris, Châlons s’apprête ainsi à redessiner le quartier de sa gare, « pour en faire une entrée de ville plus qualitative ». C’est par là que tout commence, outre une maison de l’Étudiant flambant neuve et une résidence CROUS de 41 chambres à venir, si l’on veut vraiment compter 3000 étudiants dans 10 ans. Et l’expérience de Troyes conforte l’idée : « ils partaient de très loin et ont sorti de terre l’Université de Technologie », reprend l’élu châlonnais, non sans évoquer le « syndrome de l’Université à tout regrouper au même endroit ; à Reims, en l’occurrence, d’où la nécessité d’être offensif ». Et il ne croit pas si bien dire. A 45 kilomètres de là, ça bouge à grande échelle.

Reims en Rouge

Visite au campus Croix-Rouge, un mois après une rentrée précoce venant justifier le 10ème mois de bourses accordé. Le très vieux se mêle au tout neuf et les chantiers en cours sur le parvis à de jolis lieux arborés dans l’enceinte. Derrière, des champs à perte de vue, mais ’peut-être plus pour longtemps. Car ce ne sont pas moins de 10 000 étudiants que Reims veut ajouter à ses 27 000. Et Jacques Meyer, adjoint à l’enseignement, rappelle que malgré la grosse moitié qu’elle accueille, « l’Université n’y est pas la seule ». Il y aussi les classes prépa, RMS et surtout Centrale, Agro-Paris-Tech et Sciences Po, récemment installées. « Le prestige des grandes écoles qu’on attire à Reims fait venir du monde de tous les côtés », ajoute l’élu. « Il faut conforter cette position ». Mais pas seulement, un lourd projet courant depuis 2008 au moins : le déménagement du campus Moulin de la Housse (IUT, fac des sciences et STAPS), sur celui de Croix-Rouge. Environ 10 000 étudiants pourraient bien quitter leur site dégradé et vieillissant, pour s’installer près des sus-dits réseaux de communication. « À Bezannes se monte aussi le Pôle d’Innovation, inscrit à l’ordre de Reims 2020 avec pépinières et laboratoires », confirme l’élu. L’enseignement public se trouvera donc aux portes de la technologie. Mais à quel prix ? La président de l’Université, injoignable avant la conférence qu’il a prévu de donner début octobre, ne répondra pas bien qu’il soit le seul maître à bord. Autonome depuis janvier, l’Université devra chercher ses fi-nancements, pourquoi pas via un partenariat public-privé.

Terrain vague

Difficile d’estimer, donc, tant le « dossier » est d’importance. Il progresse cependant, avec le recrute-ment d’un chef de projet et une date avancée : 2016. « Pourquoi pas des parkings souterrains ? » avance Jacques Meyer. « Il faudrait quelque chose de bien pensé, avec des commerces et une vraie dynamique étudiante. Reims doit être reconnue comme telle, ça ne se voit pas encore assez ».

Et l’État, semblerait-il, tarde à répondre. « Sans sa participation, c’est évident qu’on ne pourra rien faire », ajoute Jacques Meyer. Ce à quoi, en préfecture, on répond que le sujet est « très compliqué », voire sensible, avec de grosses sommes en jeu. Plus de 150 millions d’euros, environ. « Le contrat État-Région vient d’être révisé, visant à mobiliser des financements. On peut même dire que nous sommes des facilitateurs », oppose Benoît Bonnefoi, en charge des dossiers régionaux auprès du préfet de Région. « Le premier contrat prévoyait des travaux de sécurité sur Moulin de la Housse, maintenus pour 2 millions d’euros. Le reste des crédits est transféré sur Croix-Rouge ». Avec notamment, un nouveau bâtiment de 15 millions d’euros pour Droit-Éco-Gestion, avant un rapprochement des deux sites qui permettrait bien des mutualisations…

Et si les terrains de Moulin de la Housse, qui appartiendraient à l’État selon Jacques Meyer, pourraient être revendus à hauteur d’une centaine de millions pour réinvestir les sommes dans le projet, « c’est plus compliqué que ça », confie l’adjoint au préfet. « L’idée est judicieuse, mais une étude juridique est nécessaire pour y voir plus clair dans la propriété ». Quant aux coquilles de Croix-Rouge ? « Non, elles ne tomberont pas. Mais elles seront chères à rénover ». C’est en cours, entre deux tramways…

Campus à l’étude

Apparu aux États-Unis au début du XVIIème siècle, le terme « Campus » ne peut désigner qu’un site universitaire et les bâtiments qu’il accueille, hors des villes. En France, c’est pour éloigner les jeunes agi-tés des centres, qu’on les a placés en périphérie à la veille des années 70. Et le mot, emprunt du rêve américain, sert encore à tout, jusqu’à nommer la station de tram à Croix-Rouge.

Châlons rêve d’un « Campus 3000 ». Jusqu’au 15 octobre, Reims a son guichet unique sur les Pro-menades, estampillé « Reims Campus » du nom d’un nouveau label dont s’est doté la ville pour valoriser son offre estudiantine (participation à hauteur de 60 000 euros aux côtés du CROUS et insertion d’un guide municipal dans celui de l’Étudiant). Car les supports papier, réseaux sociaux et interlocuteurs se multiplient. Délégation « jeune », Label Nuit et journal Studium, diffusé chaque semestre. Le Bureau de la Vie Etudiante (URCA) publie le Canard des Campus tous les deux mois et gère également des actions. Le service culturel du CROUS organise un concours annuel tandis qu’INTERCampus fait les festivités. Ne manquez pas la Welcome Week à Reims jusqu’au 16 octobre, notamment autour du sport et de l’associatif.

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Union111007b
Ils relaient les doléances

Les médiateurs sont une véritable courroie de transmission
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Pour Saïdi, responsable des médiateurs du quartier des Epinettes, « c’est une bonne chose toutes ces réhabilitations. Les habitants sentent qu’on s’occupe d’eux ». Son rôle, c’est de régler des conflits de voisinage, orienter les jeunes, les aider. « Nous sommes les relais de la mairie, et nous sommes présents de 16 à 23 heures. »

Voilà deux ans que les médiateurs sont présents sur le quartier, alors qu’ils existent depuis 2004 sur Croix-Rouge et Wilson. « Nous sommes beaucoup plus près des gens que n’importe qui, ça aide. »

Le principal regret des habitants du quartier reste bien le commerce de proximité. « Des jeunes ont des projets, il faut les aider. »

 

 

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L’hebdo du vendredi- N° 230 - 111007a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 230 - Semaine du 07 au 13 octobre 2011

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Fisac - Tramway : Premier bilan

Une quinzaine de commerçants seulement avait fait le déplacement pour la réunion.
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Entourée d’élu(e)s et de représentant(e)s des associations de commerçants, Adeline Hazan a rendu public les premiers chiffres du Fisac.
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Créé en 1989, le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce a, dans sa définition propre, principalement été mis en place pour répondre aux menaces pesant sur les commerçants et les artisans, situés à proximité d’une zone urbaine fragilisée par les évolutions économiques et sociales. « Suite au chantier de construction et à l’exploitation depuis le mois de mai du tramway, et devant la difficulté de certains commerçants, la Ville de Reims avait sollicité l’État dans le but d’obtenir une enveloppe financière qui contribuerait à soutenir les professionnels rémois, dont les commerces se situent aux abords du tram » a rappelé Adeline Hazan, au cours d’une réunion publique d’information organisée cette semaine. Autour de ces deux instances, et de Reims Métropole, plusieurs partenaires ont rejoint l’opération (CCI Reims-Epernay, Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Marne, Vitrines de Reims, associations des commerçants du Faubourg de Laon, de l’Hippodrome, de Pays de France et de Croix-du-Sud), s’engageant à mettre en commun leurs efforts et leurs moyens humains et/ou financiers. L’objectif est clair : aider les commerçants à démarrer ou redémarrer leur activité grâce à une aide extérieure. Et après plusieurs mois d’existence, le Fisac Tramway donne ses premiers résultats : « à ce jour, 350 000 euros d’indemnités ont déjà été accordés. 1 600 rendez-vous ont été pris, entraînant le dépôt de 552 dossiers d’indemnisation par 233 commerçants. Au total, près de 134 d’entre eux ont été indemnisés » assure Adeline Hazan. L’accent devrait désormais être mis sur la communication, trop peu de professionnels étant aujourd’hui au courant de l’existence du Fisac Tramway.

Aymeric Henniaux


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Rentrée Universitaire : 2011/2012, une année charnière pour l’Urca

Richard Vistelle : « en étant optimiste, le regroupement des campus pourrait se faire d’ici cinq ou six ans.
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Aux côtés du recteur de l’académie, Richard Vistelle a présenté les grandes lignes de l’année universitaire 2011/2012.
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L’Université Reims Champagne-Ardenne (URCA), entrée dans sa phase post-RCE, devra assumer en autonomie la finalisation de nombreux projets dans les mois à venir.

Le premier janvier dernier, le passage aux Responsabilités et Compétences Élargies (RCE) a permis aux établissements de l’URCA d’acquérir une plus grande autonomie (avec toutefois un contrôle non plus ministériel mais rectoral), leur conférant à priori une plus grande souplesse de fonctionnement. C’est dans ce contexte de grands changements que l’Université poursuit ses vastes chantiers, avec notamment la création d’un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) et le projet de regroupement des deux campus universitaires rémois.

Fondé conjointement par l’Urca et l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), le PRES permettra une véritable mutualisation des moyens et des compétences, des écoles doctorales communes, une production scientifique et une délivrance du doctorat au nom du PRES. « A travers ce Pôle de recherche, il y a l’idée d’une vraie politique universitaire commune. Il est prévu par exemple de regrouper les différentes équipes de recherche picardes et champardennaises au sein de structures fédératives de recherche, avec 250 à 300 chercheurs et enseignants-chercheurs par structure » avance Richard Vistelle, président de l’Université de Reims. Soucieuses de s’ouvrir déjà à l’international, l’Urca et l’UPJV signeront le 11 octobre une convention cadre tripartite avec l’Université de Mons en Belgique. Si la finalisation du statut est en cours, le PRES devrait entrer dans sa phase opérationnelle avant le printemps prochain.

L’autre gros dossier à gérer concerne l’unification du site Moulin de la Housse et du campus Croix-Rouge. Dans les cartons depuis plusieurs années, l’ambitieux projet, qui est inscrit au programme de Reims 2020, semble prendre du retard. Sur le sujet, Richard Vistelle se veut rassurant : « les deux campus seront bien regroupés à Croix-Rouge. Les collectivités sont pour, l’Etat également, le projet suit donc son cours. Nous allons recruter un programmiste qui sera en charge de l’inventaire des besoins et de l’établissement du calendrier des constructions. Quant au financement, il sera rendu possible entre autres par la vente du patrimoine du campus Moulin de la Housse, ainsi que celle de la faculté Dentaire, qui rejoindra bientôt le pôle Médecine et Pharmacie. A la louche, je dirai que ça nous coûtera près de 250 millions d’euros et que l’unification sera effective d’ici cinq à six ans » conclue le Président de l’Urca. Un président qui se dit plus que jamais motivé pour mener à bien ces différents projets, conscient que sa réélection à la Présidence de l’Université (les élections se dérouleront à la fin de l’année scolaire) se joue dès maintenant.

Aymeric Henniaux


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La Folle Nuit du Bad

Les amateurs de badminton pourront se retrouver à Reims le mardi 11 octobre prochain dès 19h30 pour la Folle Nuit du Bad. L’événement, organisé en partenariat avec l’ABC, l’association ARES, Homozygote et Egayons-nous se déroulera dans le cadre des Bisqueers Roses à la Halle Universitaire Croix-Rouge, rue François Mauriac (arrêt Kennedy pour le tramway). A l’issue du tournoi, un after est prévu au Kilberry à partir de 23h30.

Inscriptions par équipe de 2 dans les associations partenaires, sur place à partir de 18h et au local d’exaequo (25, rue du Jard) vendredi et samedi, de 20h à minuit

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Union111006f
Arfo Utrillo / Toujours pas de travaux pour effacer l’incendie

Désireuse de se retrouver chez elle, Hélène est tout de même retournée vivre à l’étage incendié : « Je ne suis pas du tout traumatisée ».
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L’appartement d’où est parti l’incendie n’a toujours pas été refait.
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Les portes des logements ne donnent pas envie d’y habiter et pourtant certains sont poussés à regagner l’étage.
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REIMS (Marne). L’incendie date de trois mois à la résidence Utrillo, mais les murs sont toujours noirs de suie. Les résidents attendent désespérément des travaux.

QU’ATTENDENT-ILS pour effacer les traces de cet incendie ? Au 6e étage de la résidence pour personnes âgées Arfo, place Utrillo à Croix-Rouge, les murs sont encore noirs.

L’air, toujours chargé de fumée toxique, irrite la gorge. Les portes sont brûlées, la fenêtre du couloir est démantibulée, l’alarme incendie est carbonisée, l’appartement d’où est parti le sinistre est sommairement condamné par des planches. On croirait l’incendie récent alors qu’il date du 9 juillet.

« Déjà trois mois et rien n’a été fait. Seule la lumière du couloir a été refaite. Celle des escaliers de secours ne fonctionne que depuis le vendredi 23 septembre. Cette situation est insupportable et inadmissible », se plaignent plusieurs familles de résidents. Inaction et manque d’informations de la part du propriétaire du bâtiment et de celui qui le gère : « Reims Habitat et la direction de l’Arfo ne nous disent rien. Ils veulent obliger les résidents de cet étage à regagner leur appartement malgré l’état du couloir. »

C’est le cas de Gladys (*). Lors de l’incendie qui a coûté la vie à une résidente, la vieille dame avait été obligée de traverser le nuage de fumée toxique pour s’échapper.

Elle est traumatisée. Retourner vivre là-haut alors que l’odeur est encore si présente ne l’enchante pas : « Je ne vais pas avoir le choix, mais je n’en ai pas envie ».

Elle ne sera pourtant pas seule. Hélène est retournée y vivre déjà depuis quelques semaines. La mamie ne s’en porte pas plus mal. « Au moins, je suis tranquille comme tout. Il n’y a personne pour faire du bruit à l’étage ; »

Un détecteur de fumée récemment installé dans son logement suffit à la rassurer : « Quand il y a eu l’incendie, je me suis assise et j’ai attendu les pompiers. Je ne suis pas du tout traumatisée. » Une bonne nature, Hélène, contente d’avoir retrouvé son « chez elle » et tant pis si l’encadrement de sa porte est noir de suie. Pour tous les autres qui ont davantage de mal à oublier le drame, ce serait bien que la remise en état ne tarde plus.

C.F.

(*) Prénom d’emprunt

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Reims Habitat : « Nous attendons le passage de l’expert »

Propriétaire des murs de la résidence, la direction de Reims Habitat assure qu’elle n’a pas pu diligenter des travaux plus tôt : « Nous ne sommes pas autorisés à remettre en état tant que l’expert n’est pas passé. Il ne passera que le 27 octobre. » Ça fait long pour faire venir un expert… « Il y a eu un décès. La procédure a été longue. Il a fallu vider le logement. Il y a eu les vacances… » Autrement dit, il faudra attendre un mois pour voir enfin des travaux : « Quand l’expert sera passé, ça ira vite. En attendant, nous avons envoyé des équipes, mardi, pour traiter l’appartement incendié et supprimer les odeurs de fumée. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union111006e
Lycée Arago / Une belle brochette de champions

Treize champions locaux de haut niveau ont rencontré les lycéens.
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Pour animer la journée nationale du sport, le lycée Arago était en pleine effervescence. Élisabeth Becker, proviseure du lycée, a rappelé les objectifs de cette manifestation nationale : mieux faire connaître et promouvoir les activités des associations et des fédérations sportives scolaires auprès des élèves, des équipes éducatives, des parents d’élèves et du monde sportif local.

Dans ce cadre, la direction et l’équipe éducative du lycée Arago se sont fortement investies sur le thème « Les valeurs éducatives du sport scolaire, un atout pour réussir ». Il faut se souvenir que cet établissement scolarise beaucoup d’élèves sportifs de haut niveau en partenariat avec le Creps de Reims, ou affiliés à des clubs partenaires du lycée, ce qui explique que tous les lycéens étaient concernés.

La matinée a été dédiée à des pratiques sportives au gymnase voisin Jean-Jacques Lapique (basket-ball et futsal), et au gymnase Géo-André : (badminton, musculation, step, volley-ball et tennis de table), avec des professeurs des lycées Joliot-Curie et Arago, une bonne occasion de faire connaître l’association sportive d’Arago.

Rencontre

L’après-midi a permis aux lycéens de rencontrer dans le grand amphithéâtre une brochette exceptionnelle de champions locaux de haut niveau qui ont accepté de faire le déplacement. Ils ont expliqué aux jeunes, sous la houlette de Jean-Pierre Benoit, prof de math animateur à la radio locale RCF, comment ils ont su allier la pratique de leur sport avec leur formation et, le cas échéant, avec leur carrière professionnelle : Gary Chatunt, Ludovic Dubau (champion du monde master + 30 ans, VTT professionnel, champion de France cyclo-cross VTT), François Dusseau (RCH), Ivor Eskinja (Croatie), Bruno Heubi (champion du monde par équipes en course à pied), Loïc Janson (champion de France triathlon), Anaïs Jomby (Basket RB féminin, championne de France nationale 1 en 2009), Laurence Klein (marathon), Geoffroy Menu (Châlons-en-Champagne Reims Basket, pro B, centre de formation), Marko Milas (Reims Natation 89, water-polo, ligue 2), et trois élèves brillants du lycée, Maxime Dethier, Zakaria Jamai et Nicolas Missy.

Leurs témoignages et leurs conseils ont été écoutés avec intérêt par plus d’une centaine de lycéens attentifs. Sauront-ils en tirer profit ? Leur futur parcours sportif le dira.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Union111006d
Belote à l’Étoile Croix-du-Sud

Le prochain concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud, au 5, avenue Léon-Blum se déroulera dimanche 9 octobre. Inscription à 13 h 30, début du jeu à 14 heures (16 euros par équipe). Renseignements par téléphone au secrétariat de l’association : 03.26.06.56.66.

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Union111006c
Alerte au cadavre

Vive inquiétude, hier après-midi, dans un immeuble de la rue Pierre-Taittinger. Des locataires ont signalé une odeur pestilentielle se dégageant d’un appartement occupé par un octogénaire qui ne répondait pas aux appels.

Venus avec leur grande échelle, les pompiers ont cassé un carreau pour pénétrer dans le logement situé au troisième étage. Aucune personne ne se trouvait à l’intérieur.

L’odeur provenait d’un congélateur en panne.

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Union111006b
Tennis / Jeannot coupera le ruban

La délégation champenoise était composée de Jean-Pierre Vasseur (Marne), Roger Moreaux, Anicet Lavocat (Haute-Marne), Aurélie Abt (Aube), Serge Watelet (Ardennes).
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Sous la présidence de Jean Gachassin, les responsables de ligue et de comité du quart Est (Champagne, Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Val-de-Marne) se sont réunis en conclave à Molsheim.

A charge pour eux de faire redescendre le message : « Le plan d’action va être mis en place en janvier. Le mot-clé, c’est fidéliser. Sur les nouveaux licenciés, il y en a 50 % qui arrêtent après un an et 65 % après deux ans », explique Roger Moreaux.

Ces dernières semaines, le président de la ligue de Champagne s’est retrouvé en premières lignes du dispositif fédéral. En charge du tennis scolaire et universitaire au niveau national, Roger Moreaux a représenté la FFT lors de la journée du sport scolaire.

L’occasion pour lui de croiser Luc Chatel et de lui présenter les deux ambassadeurs de la Fédé : Nathalie Dechy et Paul-Henri Mathieu : « Quelqu’un a demandé au ministre d’échanger des balles avec Paul-Henri mais il a répondu qu’il n’avait pas la tenue pour ».

Sujet principal de cette opération de com à la Cité scolaire Paul-Valéry (Paris XIIe) : l’aménagement du temps scolaire (cours le matin et activité physique l’après-midi). En Champagne, huit établissements sont concernés : les collèges Georges-Braque, Arago à Reims, Louise-Michel à Chaumont, Anne-Frank à Saint-Dizier, Louis-Pasteur à Suippes, les lycées Croix-Cordier à Tinqueux, François-Bazin à Charleville et Turenne à Sedan.

Gachassin à Reims le 16 novembre

Un troisième événement majeur attend Roger Moreaux avec l’inauguration officielle du Centre de ligue, à Reims, 83, avenue de l’Europe (derrière la piscine des Thiolettes).

Seront présents, le mercredi 16 novembre (18 heures), les élus concernés par le financement de cette structure et le président de la FFT, Jean Gachassin.

J.-P.P.

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Union111006a
INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant - propos : cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.

L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de REIMS HABITAT (www.reims-habitat.fr) et du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr...).
1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.
2) Procédure de passation : procédure adaptée suivant article 28 du C.M.P.
3) Objet des marchés : marché de travaux. Remplacement des faux plafonds et modification de l’éclairage dans les halls des immeubles situés du 2, au 30, cour Eisenhower à Reims.
4) Nombre et consistance des lots :
- Lot 1. menuiseries faux-plafonds,
- Lot 2. électricité,
Des options obligatoires sont prévues au cahier des charges.
5) Délai d’exécution des travaux : le délai d’exécution de l’ensemble des lots est de 3 mois. La période de préparation de chantier de 1 mois n’est pas comprise dans ce délai.
6) Renseignements administratifs et retraits des dossiers de consultation : service commande publique de REIMS HABITAT, 71, avenue d’Épernay, 51100 Reims. Tél. 03.26.48.62.30 et fax. 03.26.48.43.27 ou téléchargement des dossiers sur le site : (www.reims-habitat.fr - rubrique marchés publics).
Renseignements techniques : direction de la maîtrise d’ouvrage, Monsieur POULAIN, tél 03.26.48.43.14, fax. 03.26.48.43.40
7) Date limite de remise des offres : le 7 novembre 2011.
8) Date d’envoi de l’avis à la publication : le 3 octobre 2011.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 111005e
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7414 du 03 au 09 octobre 2011.

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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS

EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS
CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF
CLOTURE POUR EXTINCTION DU PASSIF

Par jugement du 27/09/2011, le tribunal a prononcé la clôture pour extinction du passif de la liquidation des biens de : Madame LEJEUNE HACHIN Bernadette Marcelle Jeanine, 53 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS. Activité : Café. R.C.S. REIMS 77 A 400 - A 307 215 129.

99212 Le greffier : Bernadette DELPY.

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Union111005d
Confédération Générale du Logement : Des permanences pour écouter les locataires

Roseline Marandon à l’écoute.
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Roseline Marandon, présidente de la section Marne de la Confédération Générale du Logement, rappelle que les permanences de la CGL 51 se tiennent tous les samedis matin à l’annexe de la mairie, rue Joliot-Curie, de 11 à 12 heures.

« Nous représentons les locataires de la Marne pour tout problème lié au logement : charges, vétustés, expulsions, pré-état des lieux ainsi qu’état des lieux, etc. Pour Reims, nous sommes présents aux réunions de concertation locative de : Reims habitat, Foyer rémois et PluriHabitat-Effort rémois. On peut nous joindre au 06.72.74.65.66. ou 03.26.85.13.86. »

Quant à l’association « Et Croix-Rouge, Comité Pays-de-France » (défense des locataires) que préside également Roseline Marandon, elle assure une permanence les lundis et vendredis de 14 à 16 heures, au 7, rue Joliot-Curie, dans le local de Créafrance.

Pour joindre l’association : tél. 06.19.72.59.14.

 

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Union111005c
Tennis : Le Centre Géo-André fait le choix de l’excellence

Anthony Petit : « Deux joueuses de niveau national viennent de nous rejoindre. »
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En pleine évolution, le Centre de formation de Géo-André se tourne vers le haut niveau. Vers l’excellence puisqu’une partie de cette aire d’apprentissage vient d’être labellisée par la direction technique nationale du tennis.

« Ce qui veut dire que le centre de formation dépend, toujours et exclusivement, de Géo-André. Quant au centre de ligue, il s’appuie sur un partenariat entre le club, la ligue (représentée par le président Roger Moreaux et le conseiller technique régional Yannick Lemaire et l’entraîneur fédéral Emmanuel Castille) », explique Anthony Petit, directeur du Centre de formation Géo-André et du Centre fédéral de ligue.

« Par ailleurs, avec nos bons résultats de l’an dernier, la Fédération française de tennis a décidé de nous envoyer deux joueuses de niveau national : il s’agit de Kassandra Davesne (originaire du Val-de-Marne) et Lori Meresse (du Midi-Pyrénées) ».

Ce renforcement de l’implication de la Fédé au sein de la structure laisse supposer la possibilité d’augmenter l’année prochaine le nombre de recrues afin d’avoir une vraie filière du tennis féminin de haut niveau à Reims.

 

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Union111005b
Ufolep 51 : Deux nouveaux clubs de tir à l’arc

Les archers marnais préparent la nouvelle saison.
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C’est au siège de l’Ufolep 51, à Reims, que viennent de se réunir les membres des clubs de tir à l’arc marnais mais aussi ardennais et meusien, afin de lancer cette nouvelle saison.

Deux nouveaux clubs (CEP et Vouziers) rejoignent l’Ufolep 51 cette saison. Aux côtés des « anciens » (Arc Club Pargnysien, Archers vitryats, CA Beine-Nauroy, Escal Witry-lès-Reims, FRJEP Nogent-l’Abbesse, Jeanne d’Arc Archery, Mailly Sports, ACT Argonne et les Archers de l’Asfeldois) les principales orientations ont été décidées, qui guideront la campagne 2011/2012.

Un bilan très positif de la saison écoulée fut dressé, avec une mention particulière pour les clubs organisant un concours ainsi que les archers présents au rassemblement national de tir à l’arc Ufolep.

Au menu de la saison à venir, les archers se verront proposer 10 concours en intérieur et extérieur, des sessions de formations départementales d’initiateur tir à l’arc et bien évidemment la participation aux différents rassemblements nationaux (Blois cette année et dans la Somme pour le spécial jeunes). La section de Mailly Sport aura le plaisir d’accueillir tous ces clubs pour le premier concours de la saison, le 6 novembre prochain.

Un sport qui allie la précision, la rapidité, la beauté et la pureté du geste technique, pratiqué avec un esprit vraiment convivial, qu’attendez-vous pour les rejoindre ?

Ufolep 51, 19-23 rue Alphonse-Daudet à Reims. Tél. 03.26.84.32.26. Site : www.ufolep51.org - Courriel : contact@ufolep51.org

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Union111005a
Roller hockey Reims : Le RHR fixe ses objectifs de la saison

Les filles de la N1 seront entraînées par le Slovaque Martin Zajicek.
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Le Roller hockey Reims se dote d’un nouvel organigramme, où figurent Johny Guinaudeau, le Slovaque Martin Zajicek, François Beaudouin-Lepage.

Le premier a en charge les cadets-juniors ainsi que la Nationale 3, le deuxième les filles de la N1, et le dernier l’élite-hommes.

Pour les objectifs de la rentrée, « nous souhaiterions que la jeunesse (poussins, benjamins, minimes et cadets) se qualifie au minimum pour les demi-finales des championnats de France ; que les juniors-élite défendent leur titre de champions de France ; que la N3-hommes fasse sa montée en division supérieure ; et pour l’élite, qui a subi beaucoup de départs au niveau de son effectif, c’est d’assurer le maintien. Avec ce groupe, on part sur un effectif plutôt rajeuni. On fait vraiment confiance aux plus jeunes, encadrés par quelques joueurs d’expérience. Puisque certains joueurs cadres n’ont pas souhaité relever le challenge de cette année. Quant à la ligue féminine, elle se doit de figurer au milieu du tableau de leur championnat », explique François Bock, président le Roller hockey Reims.

Pour ceux qui ne souhaitent pas faire de la compétition, le RHR développe la pratique du roller en famille avec initiation et perfectionnement.

Tél. 06.72.79.51.51.

 

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Union111004e
Votées en conseil municipal : Les subventions aux associations

LUNDI soir lors de la réunion du conseil municipal, les élus ont attribué plusieurs subventions à des associations.

- Education : Caisse des écoles publiques : 135 000€ pour le remplacement de la machine de conditionnement de plats chauds, fours et armoires frigorifiques des restaurants scolaires ; 24 134€ pour l’école de commerce (développement de l’environnement numérique dans une salle de l’annexe Franchet-d’Espérey) ; association de gestion de l’Institut Michel-Fandre : 2 000€, association des sourds de Reims et de Champagne-Ardenne : 2 000€ ; association Des gestes pour se comprendre : 2 000€ ; Ciné sourds : 2 000€ ;
- Projets européens : We love Europe : 700€ pour une enquête sur la perception de l’Europe au travers 12 pays traversés lors d’un itinéraire à vélo Reims-Istanbul.
- Projets touristiques : Champagnissime : 6 524€ ; Centre international de séjour de Champagne : 10 221€.
- Projet à caractère socio-éducatif : Amis de l’enseignement international de Reims : 1 755€.
- Projets étudiants : association master 2 pro SQHE Reims : 1 000€ ; Bee you : 2 000€ ;
- Projets sports santé : association de badminton champenois : 930€ ; association gymnique rémoise : 930€ ; Entente family stade de Reims athlétisme : 1.860€ ; vélo club rémois : 930€ ; comité départemental entraînement physique dans le monde moderne : 930€ ; Elo forme et détente : 930€.
- Projets associations culturelles : Jeunesses musicales de France : 4.500€ ; collectif IO : 3 000€ ; Brise glacée traversée transartistique : 2 000€ ; DPI projet Afghanistan : 14 500€.
- Associations caritatives : Secours catholique : 7 500€ ; Centre communal d’action sociale : 1 000€ ; - - - Association protestante d’entraide de l’église réformée de Reims : 2 450€.
- Associations humanitaires : Croix-Rouge française : 7 500€ ; association familiale catholique de Reims et de la région : 300€.
- Clubs du troisième âge : Office rémois des retraités et personnes âgées : 1 806€, Acrap (association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) : 502€, visite des malades dans les établissements hospitaliers : 585€, association des résidences foyers : 5 868€ ; au sourire de Reims : 637€ ; qualité de vie Wilson : 1 167€ ; union nationale des retraités et personnes âgées : 519€ ; association des maisons de quartiers : 2 433€ ; amicale des retraités Valéo Chausson Thermique : 333€ ; association des retraités et préretraités Force ouvrière : 309€ ; Regard (rassemblement des énergies pour une gérontologie active et des réalisations diverses) : 834€ ; Joie de vivre : 857€ ; la 5e saison association des résidents personnels et amis de la Résidence Roux : 992€ ; amicale du club du 3e âge des sourds et muets de Champagne : 711€ ; amicale des anciens des avions Max-Holste et Reims aviation : 333€ ; union départementale des retraités de la Poste et de France Télécom : 514€ ; association club Talleyrand : 848€.
- Associations à caractère sanitaire : association à cœur joie chorale Dom Pérignon : 500€ ; Autisme Marne : 950€ ; association d’aide aux infirmes moteurs cérébraux : 1 525€ ; union locale des centres de soins infirmiers : 500€ ; ligue nationale contre le cancer comité Marne : 1 000€.
- Divers : société d’horticulture de l’arrondissement de Reims : 810€ ; Arts loisirs et culture de Reims : 320€.

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Union111004d
Invasion de moucherons allée Antoine-Watteau

Jean-Michel Gauthier n’apprécie pas les petits insectes volants.
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REIMS (Marne). Jean-Michel Gauthier, locataire au 1 allée Antoine-Watteau à Croix-du-Sud, est en colère. « L’ascenseur des numéros pairs est en panne depuis un mois ! » Pour regagner son appartement au 16e étage, il doit utiliser l’ascenseur des numéros impairs jusqu’au 15e et prendre ensuite l’escalier pour rejoindre l’étage au-dessus : « Or, des milliers de moucherons ont envahi l’escalier et le palier ! On pourrait même parler de millions d’insectes. C’est infernal ! »

Selon M. Gauthier, le même problème a été vécu l’an dernier. Reims habitat s’était déplacé pour conclure : « On ne peut rien faire ! »

« Cette année, l’organisme logeur ne s’est même pas déplacé pour constater ! », regrette-t-il. « Cette situation est intolérable ! »

Un traitement approprié

Pour l’ascenseur, Reims habitat explique : « L’ascenseur pair a été vandalisé le vendredi 2 septembre. Une note d’information a été affichée dans l’immeuble dès le lundi 5 signalant la nécessité d’une expertise. En effet, nous avons constaté que l’ensemble des vantaux et autres éléments de manœuvre ont été arrachés. De ce fait, pour des raisons de sécurité, nous avons été contraints d’immobiliser l’appareil. »

Face au montant du devis estimatif des réparations (7 000 euros), Reims habitat s’est trouvé dans l’obligation d’engager une procédure d’assurance. L’expert est passé vendredi 23 septembre : « Dès réception de son rapport d’expertise, notre service sinistre sera en mesure de lancer les travaux de réparation. »

Reste la question des insectes : « C’est seulement vendredi 24 septembre qu’une réclamation a été reçue par la succursale. Une équipe s’est rendue sur place lundi 26 et un traitement approprié a eu lieu mardi 27. »

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Union111004c
Conseil de quartier Croix-Rouge Hauts-de-Murigny : la bonne date

La prochaine séance du conseil de quartier Croix-Rouge - Hauts-de-Murigny ne se dérouler./ pas le jeudi 6 octobre comme indiqué par erreur dans notre édition de lundi, mais le lundi 10 octobre à 19 heures dans la salle municipale Croix-Rouge. 4, avenue François-Mauriac.

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Union111004b
Aquagym pour les adultes

L’animation « aquagym adultes » redémarre le jeudi 6 octobre de 18 h 45à 19 h 45 à la piscine du Château d’eau, allée des Landais.

Les inscriptions se font au secrétariat de la Maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard - 12, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03.26.08.08.78.

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Union111004a
TENNIS / Vertus Foucher et Noizet inaugurent

Avec 110 inscrits et des tableaux de qualité limités à 15/2, la première édition du tournoi d’automne du TC Vertus a remporté un franc succès tant populaire que sportif.

Chez les messieurs, avec six 15/2 et sept 15/3 sur la ligne de départ, la finale a néanmoins opposé les deux principaux favoris à savoir les 15/2 Julien Foucher (Chouilly) et Thomas Delarme (Reims Europe Club). Reste que le Chouillat, ex-15 en 2007, a logiquement dominé la rencontre (6-2, 6-2). Petite surprise du côté des dames où la Cormontreuilloise Mélissa Noizet (15/3) a déjoué les pronostics en s’imposant au stade ultime contre la tête de série n° 1 Julie Carré (15/2, Côte des Blancs) au terme d’une partie particulièrement accrochée.

Après avoir empoché le set initial au jeu décisif, la sociétaire du CTC subissait un sévère 6-1 dans la deuxième manche mais trouvait les ressources nécessaires pour remporter la « belle » (6-4).

MESSIEURS

- Demi-finales : Foucher (15/2, Chouilly) bat Amiot (15/2, Saint- Martin-sur-le-Pré) 6-2, 6-1 ; Delarme (15/2, Reims Europe Club) bat André (15/2, Société Nautique Epernay) 6-1, 6-0.
- Finale : Foucher bat Delarme 6-2, 6-2.

DAMES

- Demi-finales : Mélissa Noizet (15/3, Cormontreuil) bat Angélique Selosse (15/3, Géo-André) 6-1, 3-6, 6-4 ; Julie Carré (15/2, Côte des Blancs) bat Sophie Coroyer (15/3, Géo-André)7-5, 6-4.
- Finale : Mélissa Noizet bat Julie Carré 7-6, 1-6, 6-4.

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Union111003e
Conseil de quartier Croix-Rouge / Les prochaines réunions

Un tel ordre du jour va-t-il déplacer les foules ?
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La prochaine séance du conseil de quartier Croix-Rouge - Hauts-de-Murigny se déroulera le jeudi 6 octobre à 19 heures dans la salle municipale Croix-Rouge, 4, avenue François-Mauriac.

Le conseiller municipal Alain Bisteur, co-animateur, a communiqué l’ordre du jour : la participation citoyenne, Reims 2020 et le Plan local d’urbanisme (PLU) ; les architectures protégées, l’occupation du domaine public par les marchands ambulants et les aménagements en modes doux, avant les questions diverses et l’expression publique.

Par ailleurs, la séance plénière en présence de la maire de Reims et de l’équipe municipale se tiendra le jeudi 10 novembre à 19 heures dans la même salle.

 

 

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Union111003d
Médiathèque Croix-Rouge : Animations pour les enfants

Mercredi 5 octobre à 11 heures, le thème de la Ronde des albums sera « Attention ! Les contes sont de sortie », pour les enfants à partir de 4 ans.

Samedi 8 octobre à 15 heures, c’est la Saison des conteurs avec Charlotte Bloch, conteuse à la Clé des contes. Elle propose des histoires pour toutes les oreilles, les petites comme les grandes… Sa valise à histoires contient des récits puisés dans tous les continents, Asie, Europe, Afrique, sans oublier les pays du grand Nord ….Il suffit de s’asseoir, d’écouter et on embarque ensemble. Durée 45 à 60 minutes pour un public familial à partir de 6 ans.

Samedi 15 octobre à 10 h 30, une histoire à lire, un film à regarder : « La promenade d’un distrait », une histoire de Gianni Rodari, illustrée et animée par Béatrice Alemagna et éditée par Seuil jeunesse en 2005. Avec Giovanni, un petit garçon très distrait, le public, à partir de 3 ans, découvre comment une simple promenade devient vite une aventure rocambolesque… Beatrice Alemagna a choisi d’illustrer cette promenade de l’auteur italien Gianni Rodari. L’album est somptueux, mais le film d’animation l’est tout autant. Les éléments s’y entrecroisent, se choquent et se reconstituent et Beatrice Alemagna réussit parfaitement à y rendre sa propre poésie.

Entrée libre, sur inscription auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51. Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Tramway : ligne A, station Médiathèque.

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Union111003c
Théâtre : « Éclats de quartier » bientôt rejoué

Un spectacle dynamique et très attachant.
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« Éclats de quartier » est un spectacle créé par José Mendès avec Franck Settier, pour le Festival Croix-Rouge s’affiche 2009 avec des acteurs locaux. Son thème directeur était simple : c’est une série de rencontres. Chacune d’elles suit un fil, un chemin tissé par les liens des uns avec les autres.

haque personnage entraîne le spectateur à l’intérieur de sa vie, sur une trame slamée, avant de passer le relais à un autre.

Ce spectacle sera rejoué bientôt les 12 et 13 octobre à Sillery. « Nous l’avons déjà présenté le 1er septembre au cryptoportique de Reims et les spectateurs ont été ravis », se souvient José Mendes, metteur en scène. Une association (USC Montval) a tenu à faire venir ce spectacle de danse urbaine théâtralisé dans ce gros village.

« Il était un peu compliqué de retrouver une équipe de danseurs au complet mais c’est sur pied. Je suis heureux que ces portraits de Croix-Rouge vivent encore un peu », apprécie José Mendes, le metteur en scène : « Ce spectacle appartiendra toujours au quartier Croix Rouge ! »

Site : zemanel.fr

 

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Union111003b
Concours international d’affiches

Les Francas région Champagne-Ardenne et les Francas de la Marne participent au concours d’affiches international « Agis pour tes droits 2011 ». « Cette action bénéficie du soutien du ministère de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, et du ministère de la Culture et de la Communication », précise Stéphanie Tadla, chargée de développement. Le concours a été conçu il y a une quinzaine d’années par les Francas de Seine-Saint-Denis « pour rendre l’Homme et le Citoyen le plus libre et le plus responsable possible dans la société la plus démocratique possible ».

Il est relayé dans une trentaine de pays et il est ouvert à toute personne mineure ou majeure, dans le cadre scolaire, comme dans les temps extrascolaires, participant de façon individuelle ou collective. Le thème de l’édition 2011 est « Les droits de l’enfant, une construction quotidienne, une conquête pour tous ».

Pour participer à cette épreuve, contacter les Francas, 29, rue Pierre-Taittinger à Reims. Tél. 03.26.85.55.18 ou 06.82.91.42.21. L’inscription est gratuite et la clôture définitive est arrêtée au 15 novembre.

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Union111003a
Aquagym pour les adultes

L’animation « aquagym adultes » redémarre le jeudi 6 octobre de 18 h 45à 19 h 45 à la piscine du Château d’eau, allée des Landais.

Les inscriptions se font au secrétariat de la Maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard - 12, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03.26.08.08.78.

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Union111001c
Vaccinations gratuites à Croix-Rouge

La prochaine séance de vaccinations organisée par le Service communal d’hygiène et de santé de la ville de Reims se déroulera mercredi 5 octobre, de 14 à 15 heures, à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 14, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03.26.08.08.78.

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Union111001b
La rumeur lycéenne sème la zizanie

Un bus et un véhicule de police ont été visés par des projectiles.
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REIMS (Marne). Le bruit a été lancé : le ministère de l’Éducation allait supprimer un mois de vacances. Et le mouvement de colère des lycéens qui a suivi a entraîné certains dégâts.

LA puissance des réseaux sociaux ? Oui, sûrement… Et cela soulève la question de la justesse des informations relayées par ceux-ci !

Comme de nombreuses autres villes de France, dans le Nord, en Bretagne, en région parisienne ou à Charleville, Reims a aussi succombé à une petite mobilisation lycéenne née d’une rumeur : le ministère de l’Éducation voudrait les priver d’un mois de vacances !

Une rumeur démentie hier matin par un communiqué du rectorat, après que « des rassemblements lycéens aient été constatés dans quelques établissements de l’académie ». « Elles sont infondées, le ministre n’ayant pas pris une décision en ce sens. »

Un œuf sur la voiture de police

En fait, un comité de pilotage sur les rythmes scolaires a proposé, dans un rapport remis en juillet un rapport au ministre de l’Éducation Luc Chatel, de raccourcir de deux semaines les vacances d’été et de porter les vacances de la Toussaint à 15 jours.

Une concertation avec les différents partenaires doit s’engager selon la volonté ministérielle, mais ce nouveau calendrier n’entrerait pas en vigueur avant la rentrée 2013, voire l’été 2014…

Prenant visiblement les devants, appliquant ainsi une forme de principe de précaution, une cinquantaine de jeunes lycéens rémois a fait le tour de quelques établissements hier matin, passant à Joliot-Curie, Arago, Eiffel et Libergier, pour s’opposer à cette éventualité.

Sauf qu’un bus a vu son pare-brise voler en éclats sous l’action d’une pierre, et qu’un véhicule de la police municipale a récolté un œuf, deux projectiles émanant du groupe des lycéens où des badauds s’étaient mêlés. Du coup, le groupe, qui avait ensuite emprunté un tramway, s’est fait contrôler par la police nationale à la descente de la station Opéra, sans plus de poursuite.

F.G.

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Union111001a
Aquagym pour les adultes

L’animation « aquagym adultes » redémarre le jeudi 6 octobre, de 18 h 45 à 19 h 45, à la piscine du Château d’eau, allée des Landais.

Les inscriptions se font au secrétariat de la Maison de quartier Croix-Rouge, espace Billard, 12, rue Pierre-Taittinger.
03.26.08.08.78.

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Union110930b
Il chute de 6 m avec son engin de chantier

Un ouvrier a eu beaucoup de chance, hier, alors qu’il se trouvait aux commandes d’une petite tractopelle, sur un chantier de démolition sis allée des Landais, non loin du CHU de Reims.

Il était environ 14 h 30 quand, au moment d’effectuer une manœuvre, celle-ci a en effet basculé du premier étage d’un bâtiment avant de se retrouver six mètres plus bas. Fort heureusement, la présence d’un tas de laine de verre a amorti le choc.

L’homme s’en est sorti avec seulement quelques blessures légères. Les sapeurs-pompiers l’ont transporté au centre hospitalier.

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Union110930a
Vandalisme à Croix-Rouge à Reims

Hier, peu après 4 heures du matin, les sapeurs-pompiers de Reims ont été contraints d’intervenir près du groupe Eisenhower au cœur du quartier Croix-Rouge. Plusieurs conteneurs à ordures ont été incendiés.

Le temps que les soldats du feu arrivent sur les lieux du sinistre, l’incendie s’était propagé à une voiture. Cette dernière a été totalement détruite.

La police a bien évidemment ouvert une enquête pour déterminer les causes du sinistre.

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Union110929c
Aimée, une sacrée bonne femme

Féministe, socialiste et d’un tempérament hors du commun. À 80 ans passés, elle collectait encore des vêtements pour les nécessiteux.
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Ici en compagnie de son fils adoptif juif qu’elle a sauvé de l’extermination en le déguisant en fille
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Aimée Lallement a désormais une rue à son nom. Belle façon de sortir de l’ombre une Rémoise d’exception.
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AIMÉE LALLEMENT aurait sans aucun doute apprécié d’avoir une rue à son nom au cœur du quartier Croix-Rouge. C’est chose faite depuis jeudi dernier.

Militante socialiste et féministe convaincue, Aimée n’avait pas le profil des salons et des réceptions d’une ambiance centre-ville bourgeoise ou gauche caviar.

Elle n’avait pas non plus le goût des honneurs trop médiatiques. Quand on lui a remis la médaille des Justes en 1980, la Rémoise a demandé qu’on ne fasse pas de publicité autour de cette distinction. Elle en aurait pourtant mérité. Aimée est venue en aide à plusieurs familles juives pendant la guerre. Elle a même sauvé un enfant qui est devenu son fils. C’est l’histoire de Jankel. Un gamin de 14 ans dont la mère, Brandla Przedborz, est arrêtée le 20 juillet 1942 à Reims et envoyée au camp d’extermination d’Auschwitz. Son père, Isaac, est arrêté en octobre de la même année. Il est aussi envoyé vers les chambres à gaz d’Auschwitz. Jankel réussit à s’enfuir par les toits au moment de l’arrestation de son père.

Il devient Jacqueline

Seul dans un monde de haine, il se réfugie chez Aimée qui avait sympathisé avec ses parents et offert de les aider. À l’époque, Mme Lallement, alors âgée de 52 ans, est directrice d’un foyer de jeunes filles rue de Talleyrand. Une planque idéale pour le jeune Jankel.

Aimée lui laisse pousser les cheveux, le fait passer pour une nièce à elle et l’intègre au foyer de jeunes filles. Il devient Jacqueline. Ensuite, elle le cachera à la campagne où elle lui fera donner des cours particuliers. Jusqu’à la Libération, elle partagera avec lui sa maigre ration alimentaire. Puis elle lui paiera ses études de médecine et l’adoptera en 1956 pour en faire son héritier.

Jankel, devenu Jacques Presbor-Lallement, a aujourd’hui 90 ans. Il vit près de Bordeaux. Son état de santé ne lui a pas permis de faire le voyage jusqu’à Reims pour l’inauguration de la rue dédiée à sa mère adoptive. Pour être là quand même, il a confié à Claude Secroun un message à lire. Il a bien choisi son représentant puisque M. Secroun, le président local de la Licra, est celui qui a proposé à la Ville d’attribuer une rue à Aimée : « J’ai découvert l’existence de cette femme il y a environ un an. Quel étonnement de constater tout ce qu’elle avait fait d’extraordinaire alors qu’elle était tombée dans l’oubli. Elle a tout de même été championne olympique ! À 80 ans passés, elle continuait à collecter des vêtements pour les familles dans le besoin, en toute discrétion. Il fallait absolument que Reims se souvienne d’elle ».

Grâce à lui et à la municipalité qui a fait aboutir sa démarche, Aimée, Juste des Nations, personnage hors du commun, fait partie du quotidien des habitants de Croix-Rouge

Catherine FREY

 

 

 


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