Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 160901e
Livres : Jour de rentrée, hier, à la médiathèque

Le public a rapidement retrouvé ses habitudes dans les rayons et pu faire le plein d’ouvrages.
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Éléonore Debar, responsable de la médiathèque Croix-Rouge.
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La deuxième médiathèque de la ville en termes de fréquentation, celle de Croix-Rouge, a rouvert hier matin après deux mois de fermeture pour travaux. Les usagers sont ravis.

Bonjour, content de vous revoir ! » Cette phrase, les salariés de la médiathèque de Croix-Rouge, rue Jean-Louis-Debar, l’ont entendue à maintes reprises hier. Preuve que la réouverture de cette structure était attendue avec impatience.

Et pas seulement par le public de Croix-Rouge. Cette médiathèque attire des usagers de toute la ville, notamment pour des raisons d’accès facile par les transports en commun comme le tram, ou de stationnement plus aisé que dans le centre pour les voitures. C’est ce qui en fait la deuxième médiathèque rémoise après Falala avec 82 000 entrées par an. D’ailleurs, 16 personnes y travaillent et 9 bibliothécaires hors les murs (qui exercent dans d’autres sites) y sont basés.

Mais alors quoi de neuf après les travaux dans ce lieu très fréquenté ? Le sol du premier étage a été entièrement changé, l’éclairage a été renforcé, la signalétique est davantage aux normes, notamment sur les vitres, pour les personnes à mobilité réduite et les mal voyants, les rampes entourant l’escalier qui mène au premier étage ont été poursuivies par des ouvrages en métal. Tout cela pour répondre aux nouvelles normes de sécurité et accentuer le confort.

Le confort de lecture a aussi été un peu revu avec de grands fauteuils colorés, des indications plus claires, des coins conviviaux dédiés à l’apprentissage du français ou des langues étrangères.

Le bâtiment est agréable, lumineux, l’endroit sent encore le neuf depuis les travaux et les espaces de lecture ont été pris d’assaut hier, le public souhaitant sans doute profiter du dernier jour avant la rentrée scolaire.

« C’est un endroit rassurant, les collections ont été agréablement réaménagées. Il y a des blocs de prises pour les PC portables » , a pu constater avec plaisir Pascal Labelle, l’adjoint chargé de la culture, venu se rendre compte des changements avec Didier Houdelet, le conseiller municipal délégué aux spectacles vivants. Tous deux ont fait le tour de la médiathèque en compagnie de sa responsable, appréciant les changements qui ont coûté 84 000 €.

Marie-Christine Lardenois

3 questions à : « Notre public était impatient de revenir »

Est-ce que le public attendait cette réouverture ?

Oui, les gens étaient impatients de franchir à nouveau la porte et de revenir dans ce lieu qu’ils apprécient parce qu’il est convivial. Dès le matin, à 10 heures, nous avons des habitués qui viennent lire les journaux quotidiens, avec en tête la presse régionale…

Ce bâtiment est encore en très bon état. Il date de quelle année ?

Il a été bâti en 2003 et il n’a pas beaucoup vieilli en treize ans parce qu’il a été bien pensé par l’architecte, tout en sobriété. En tout cas, il est très fréquenté. Nous avons entre 250 et 500 personnes chaque jour. Les jours de plus forte affluence sont le mercredi et le samedi.

Organisez-vous des animations pour attirer encore plus de public et l’amener à la lecture ?

Oui, nous avons par exemple les Quadrimusicales, des jours de concerts dans les médiathèques. Le prochain est prévu avec Angel le mardi 20 septembre. Nous organisons aussi régulièrement des expositions, des jeux de société.

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l’union 160901d
Economie : « Créer des emplois durables » Propos recueillis par David Gauthier

Cécile Oudiette, directrice d’Innovact, veut impliquer les privés. D. G.
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La structure Innovact Center, qui accompagne des start-up sur le territoire, est devenue autonome depuis le 1 er août. Des chefs d’entreprise ont rejoint sa gouvernance.

Les entreprises innovantes de demain sont peut-être actuellement en maturation dans les locaux d’Innovact Center, à Croix-Rouge. La structure accompagne chaque année une promotion de start-up, en leur proposant un hébergement et une formation. Si elle continue d’être subventionnée en grande partie par la collectivité, Innovact bénéficie depuis le 1 er août de financements privés. Entretien avec la directrice, Cécile Oudiette.

Pourquoi vous être éloigné de l’agence de développement économique Invest in Reims ?
La gouvernance n’était pas optimale pour créer le bon environnement pour nos start-up. Avec Invest in Reims, nous n’avions pas la proximité avec les chefs d’entreprise. Impliquer des privés, cela les met en responsabilité par rapport à nos jeunes boîtes. Ils s’engagent auprès des collectivités, sont impliqués dans le processus.

L’intégration de ces six partenaires privés (la Caisse d’épargne Lorraine Champagne-Ardenne, entre autres) va-t-elle modifier les missions de votre structure ?
Absolument pas. Notre rôle est toujours d’accompagner des start-up pour créer des emplois durables et qualifiés sur le territoire. Nous leur fournissons tout ce qu’il faut pour se développer : l’hébergement, la formation, l’environnement. Nous sommes des théoriciens de la création de start-up, nous avons besoin d’être entourés d’entreprises qui ont vécu cette aventure-là.

Ces chefs d’entreprise ne risquent-ils pas d’influencer votre sélection ?
Ils auront bien sûr leur mot à dire sur le type d’entreprises qu’ils souhaitent accompagner. Mais ils sont tous très impliqués dans le territoire, les intérêts propres passent au second plan. L’objectif est de tendre vers une majorité de fonds privés, d’intégrer plus d’entreprises pour représenter tous les secteurs d’activité. Je pense notamment à l’industrie et les nouvelles technologies. Un vrai échange va s’instaurer entre les néoentrepreneurs et ces personnes plus expérimentées.

Quel est le critère le plus important, lors du choix d’une start-up ?
Proposer une offre viable ! C’est le plus grand facteur d’échec : l’offre n’est parfois pas ciblée. Certains imaginent que leur produit est révolutionnaire, qu’il va se vendre comme des petits pains. Mais la start-up doit répondre à un besoin. La réflexion doit avoir lieu en amont. Il n’est jamais trop tard : une de nos start-up, ici depuis un an, a totalement changé son offre récemment.

Avez-vous un retour sur les start-up que vous avez pu accompagner ?
Nous ne perdons jamais vraiment contact. Certaines sont devenues viables et dégagent un chiffre d’affaires. Il y a 3D morphoz, qui propose de l’impression 3D. Ils sont actuellement sur la foire de Châlons. BIOptimize fonctionne très bien aussi. Ils ont développé un algorithme pour anticiper les réactions des patients aux médicaments. Même les start-up qui n’ont pas fonctionné, ce n’est pas perdu. Certaines vont revenir dans nos locaux pour débattre, témoigner de leurs parcours et de leurs erreurs. La rentrée des start-up se fera la semaine du 12 septembre.

David Gauthier

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l’union 160901c
Le cyclomotoriste accidenté contre le tramway laissé libre

Samedi vers 20 heures, une rame du tramway a percuté un scooter avenue Bonaparte (L’union de lundi). L’accident a fait trois blessés : le cyclomotoriste de 22 ans, son passager de 21 ans (cheville fracturée) et le traminot (état de choc). La circulation du tramway a été interrompue une heure.

Placé en garde à vue à sa sortie d’hôpital, le cyclomotoriste roulait sans casque, sur un scooter non assuré, et a traversé les voies alors que le feu était au rouge avant d’être contrôlé positif aux stupéfiants lors du dépistage salivaire. Ce résultat doit cependant être confirmé par une prise de sang. Laissé libre, le pilote sera reconvoqué lorsque la police aura pris connaissance de l’analyse sanguine.

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l’union 160901b
Faits et méfaits : Dans un hall, avec 900 euros en poche

Lors d’une ronde à Croix-Rouge, des policiers ont vu un jeune homme en rejoindre un autre dans un hall d’immeuble. Rien de répréhensible, sauf que la personne déjà présente dans le hall a tenté de se dissimuler en apercevant la patrouille. Le contrôle a suivi. Des deux garçons, celui qui venait d’arriver détenait sept grammes de résine de cannabis et 900 euros en liquide provenant de ses économies, a-t-il dit. Âgé d’une vingtaine d’années, il a été remis en liberté avec une convocation en justice.

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l’union 160901a

Coup de poing contre lacrymo, qui a agressé qui dans cette affaire ? Illustration
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C’était le 7 mars dernier. Ou le 6. Ce qui pose problème. Parmi les certitudes de ce dossier, celle-ci : Rémois de 20 ans, Alain-Eddine Ghorieb s’est fait poser des points de suture après avoir été blessé à une arcade sourcilière. Il nomme son agresseur. Mardi, face à un Alain-Eddine jugé pour dénonciation mensongère, le président poursuit : « Sauf que là où ça ne marche pas, c’est que celui que vous désignez était en train de faire un travail d’intérêt général… – Tout à fait Monsieur le juge, ce qui veut dire que je me suis trompé d’heure ou de jour. – Vous ne vous êtes pas trompé d’agresseur, plutôt ? – Non. »

Une caméra de vidéosurveillance a en revanche immortalisé le prévenu – après son passage aux urgences – en train de vouloir rentrer de force dans un immeuble du même quartier Croix-Rouge. Là-même où habitait son supposé agresseur. « Mais je ne savais pas qu’il habitait là ! » , jure-t-il. Le substitut en est convaincu, « on voit bien que c’est lui l’agresseur ! » L’avocate de la défense contre-attaque : « Mon client a été menacé et gazé à la lacrymo, c’est avéré ! Il y a des éléments médicaux dans ce dossier, même si on n’arrive pas à situer cette agression dans le temps ! » Trois mois de prison pour Alain-Eddine Ghorieb, tranchent les juges.

M.L.

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l’union 160831c
Rendez-vous : Rentrée au collège François-Legros

Jeudi 1 er septembre dès 8 h 30 pour les 6 es. Accueil par les professeurs jusqu’à 12 heures. Repas à la cantine, possible même pour les externes après l’achat d’un ticket au service gestion. Retour dans les classes de 13 h 30 à 15 h 30.

Vendredi 2 septembre : rentrée des 5 es, 4 es et 3 es de 8 h 30 à 12 heures puis repas à la demi-pension. Les élèves de 6 e n’auront pas cours ce jour-là.

Lundi 5 septembre : emplois du temps normaux pour toutes les classes.

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l’union 160831b
Tennis open de fismes : Deux retours victorieux

Les finalistes prennent la pose.
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Après plus de 200 heures de jeux et 130 matches en un peu plus de deux semaines de compétition, le verdict a été rendu sur les courts du Tennis-Club de Fismes et de Jonchery. La finale dames a été indécise jusqu’en la fin du deuxième set où Valérie Bertrand (5/6, TRC La Muire) a pris définitivement le dessus sur la joueuse de Vivaise Cécile Grandjean (5/6). La première manche a pourtant été une formalité pour la joueuse originaire de Tinqueux en débordant très souvent son adversaire. Valérie Bertrand s’est adaptée petit à petit et la fatigue aidant, elle a fait le break en milieu de seconde manche pour la remporter en 27 minutes. La dernière manche fut expéditive (6-0), la jeune axonaise ne trouvait plus les forces pour contrer la régularité de son aînée.

Côté garçons, Ce fut également un retour victorieux en compétition après trois ans d’absence pour l’ancien joueur négatif (- 15) Gaëtan Lemoine (0, Roissy). Le joueur, passé notamment par Guignicourt et le Reims Europe Club, n’a pas beaucoup été inquiété par le jeune Nicolas Jonasz (1/6 Montmirail). Quelques coups ont permis au jeune sud marnais de rester dans le match mais il y avait trop de beaux restes à Gaëtan Lemoine pour pouvoir maîtriser la rencontre.

FISMES. –

Dames, demi-finales : Valérie Bertrand (5/6, TRC La Muire) bat Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Eruope-Club) 6-2, 6-2 ; Cécile Grandjean (5/6, Vivaise) bat Léna Ladjmi 5/6, Villeneuve-Saint-Germain) 6-2, 7-5 ; finale : Bertrand bat Grandjean 1-6, 6-3, 6-0.

Messieurs, demi-finales : Gaëtan Lemoine (0, Roissy-en-Brie) bat Charles Gilles (3/6, TC Géo-André) 6-1, 6-3 ;

Nicolas Jonasz (1/6, TC Montmirail) bat Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims) 6-4, 2-6, 6-2

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l’union 160831a
Tennis : GUIGNICOURT. –

Messieurs, quarts de finale : Aubry (1/6, Viry Noureuil) bat N’Guyen Van Duong (- 2/6, US Metro) 6-3, 6-4 ; Feitt (- 4/6, Argentine) bat Levêque (0, Guignicourt ) 6-2 abandon ; demi-finales : Remond (-15, Le Relecq Kerhuon) bat N’Guyen Van Duong (repêché) 6-1, 5-6 abandon ; Thivant (N°57, US Fontenay) bat Feitt 7-6, 6-4 ; finale : Remond bat Thivant 7-5 abandon.

Dames, quarts de finale : Jackie Lassaux (3/6, Côte des Blancs) bat Camille Kleiber (3/6, Guignicourt) 7-5, 6-3 ; Élise Renard (3/6, Cormontreuil) bat Charlotte Niay (3/6, Dunkerque) 6-4, 6-4 ; demi-finales : Zoé Richard (2/6, Dijon) bat Lassaux 4-6, 6-2, 6-2 ; Renard bat Juliette Leroux (1/6, Orsay) 7-6, 6-1 ; finale : Richard bat Renard 7-5, 6-4.

+ 35 ans, demi-finales : Lahaye (15/3, Vivaise) bat Levêque (15-3, TC Reims) 6-1, 6-1 ; Dehu (15/2, URT) bat Wysocki (15/3, Vivaise) 6-1, 6-1 ; finale : Dehu bat Lahaye 6-0, 6-0.

+ 45 ans, demi-finales : Muller (15/3, Cauroy-lès-Hermonville) bat Magron (30, Guignicourt ) 6-4, 6-1 ; Luthar (15/3, Cheminots Reims) bat Capelli (15/5, Bétheny) 6-0, 6-1 ; finale : Muller bat Luthar 6-2, 6-3.

+ 55 ans, demi-finales : Renard (30, Guignicourt) bat Duguet (30, Witry-lès-Reims) 7-5, 6-4 ; Huet (15/5, Géo-André) bat Rambaut (30/1, Géo-André) 4-6, 6-2, 6-2 ; finale : Huet bat Renard 7-5, 6-2. +

35 ans dames, demi-finales : Laëtitia Thevenin (30/2, Guignicourt) bat Christelle Raby (30, Guignicourt) 3-6, 6-4, 6-2 ; Agnès Bachelard (30/2, Witry-lès-Reims) bat Laurence Ply (30, Cheminots Reims) par WO ; finale : Thevenin bat Bachelard 6-4, 6-2.

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l’union 160830b
Le cyclomotoriste percuté par le tramway n’était pas en règle

Samedi vers 20 heures, une rame du tramway a percuté un scooter avenue Bonaparte (L’union de dimanche). L’accident a fait trois victimes : le pilote du scooter, son passager (cheville fracturée) et le conducteur de la rame, choqué. La circulation du tramway n’a pu reprendre qu’au bout d’une heure.

Sorti de l’hôpital, le cyclomotoriste a été placé en garde à vue. Non seulement il roulait sans casque (comme son passager), mais il a traversé les voies alors que le feu était au rouge, conduisait un scooter non assuré et avait fait usage de produits stupéfiants. Le pilote, 22 ans, possède déjà un solide bagage judiciaire.

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l’union 160830a
Avis d’appel public à Concurrence

Pouvoir Adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 16.380.464 €, inscrite au RCS nº B 335.480.679, dont le siège social est sis 2, place Paul Jamot - 51100 Reims.

Objet : Mise en oeuvre des équipements de vidéo-protection sur le patrimoine de PLURIAL NOVILIA - Agence Croix du Sud - Reims (51).

Procédure Adaptée ouverte soumise à l’ordonnance nº 2015-899 du 23 juillet 2015 et au décret nº 2016-360 du 25 mars 2016.

Marché unique (Voir liste des adresses inscrite au R.C.E.). Délai : 16 semaines dont 2 semaines de préparation.

Date limite de réception des candidatures et des offres : Le lundi 19 septembre 2016 avant 12h00, par dépôt contre récépissé ou envoi des dossiers en LRAR au Service Achats-Marchés de Plurial Novilia - 2, place Paul Jamot - CS 80017 - 51723 Reims Cedex.

Le dossier de consultation pourra être obtenu, à partir du mardi 30 août 2016, en téléchargement gratuit sur les sites : www.plurial-novilia.fr ou www.lunion-legales.fr, Réf. Marché : MA-140816.

Visite du site obligatoire. Prise de RDV auprès de M. A. Maieron 06.89.87.86.64 - alexandre.maieron@plurial.fr.

Renseignements Administratifs : Service Achats-Marchés : Mme Forray 03.26.05.92.33 / Mme Bernard-Barthe 03.26.04.98.30 / Mme Gallois 03.26.04.99.05.

Renseignements Techniques : Service Maintenance : Cabinet Tech in Média : M. Herboux 06.10.55.98.73 - M. A. Maieron 06.89.87.86.64 - alexandre.maieron@plurial.fr.

Date d’envoi à la publication le vendredi 12 août 2016 au JAL L’UNION (édition Marne) et Le Matot Braine.

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l’union 160829a
Sport : Un tournoi pour Bouyagui

Une partie de l’équipe de foot de l’association Sires, des copains de Bouyagui. D. G.
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Un tournoi de foot s’est tenu hier à Croix-Rouge, en hommage au garçon décédé le 29 mai.
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« J’ai appris pour l’accident en sortant du foot. Puis j’ai vu que c’était Bouyagui », se souvient Amadoubah. C’était le 28 mai. Bouyagui Koite, 9 ans, est heurté par une voiture dans le quartier Croix-Rouge, et ne survivra pas. Plus d’une centaine d’enfants ont répondu à l’appel de l’association de football pour jeune Sires (Section itinérante de réinsertion et d’encadrement social), hier, pour participer à un tournoi de football en hommage au garçon.

Dans l’équipe des U10 (moins de 10 ans) de Sires – l’ancienne formation de Bouyagui – le garçon est dans tous les esprits, et même sur les tee-shirts. « C’était un bon copain, dit Djekou. On pense à lui, cela nous donne de la force pour remporter le tournoi ! » « Bouyagui, il partait souvent en attaque, comme ça ! On va ramener la coupe à sa mère », renchérit Amadoubah.

L’entraîneur des jeunes sportifs, Hamed Hini, n’a pas oublié le drame. « Cela aurait pu arriver à n’importe quel gamin. Il ne demandait rien. Sa famille est connue et très appréciée dans le quartier. On a tous été très affectés. » Alors il harangue ses joueurs, les pousse à se dépasser : « Tire tire ! Voilà ! »

Ce « tournoi Bouyagui » n’est qu’une première édition. « La famille a donné son accord : on va le refaire chaque année », indique Ahcene Amimer, porte-parole pour l’association Sires. Une partie des bénéfices de la buvette reviendra aux Koite. Une banderole a été déployée sur la grille du terrain. Bouyagui, bras croisés, semble veiller sur ses copains et sa famille.

D. G.

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l’union 160828a
Un scooter percuté par le tramway

Hier vers 20 heures, une rame du tramway a percuté un scooter rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. Le trafic a dû s’interrompre. Le pilote et son passager ont été blessés.

Les circonstances de l’accident ne sont pas encore connues.

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l’union 160827a
Solidarité : Un tournoi à la mémoire de Bouyagui Antoine Pardessus

Une banderole a été confectionnée spécialement pour l’événement. A.P.
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Les footballeurs de la Sires organisent une compétition ce dimanche 28 août par solidarité avec la famille du garçon de 9 ans mortellement heurté par une voiture au printemps.

Bouyagui avait 9 ans seulement lorsqu’il a quitté ce monde. Gravement percuté par une voiture alors qu’il traversait la rue la veille de cette fête des mères 2016, il n’allait pas survivre : le jeune garçon rendait l’âme le lendemain. Cette tragique mort brutale avait fortement marqué son quartier de Croix-Rouge. Les footballeurs de l’association Sires ont voulu aller plus loin. « On a décidé de saluer la mémoire de ce garçon, qui était un ancien jeune pensionnaire chez nous, explique Ahcene Amimer au nom de l’association, et d’apporter notre soutien à la famille. » Ceci prendra la forme d’un tournoi de football portant le nom du jeune disparu, et qui se déroulera demain dimanche 28 août sur les terrains du complexe sportif Géo-André, entre 10 et 16 heures. « Nous avons même fait une banderole spécialement pour cette manifestation » indique le responsable de l’école de foot de la Sires, Cyril Houppermans.

Ouvert à tous

Huit équipes sont déjà prévues. « L’entrée sera gratuite, le tournoi sera ouvert à tous les spectateurs, précise M. Amimer, et nous mettrons en place une petite restauration, payante cette fois, et l’argent que nous pourrons recueillir de cette façon sera versé à la famille. »

Attention, les terrains prévus pour les matchs manquent cruellement d’ombre : les spectateurs doivent penser à se protéger du soleil.

Tournoi de foot Bouyagui, dimanche 28 août, de 10 à 16 heures, terrains Géo-André à Croix-Rouge. Entrée gratuite.

L’Essentiel

-  Le 28 mai dernier, le jeune Bouyagui Koite, âgé de 9 ans, demeurant dans le quartier Croix-Rouge, est heurté par une voiture alors qu’il traverse la route. Il succombe à ses blessures le lendemain, jour de la fête des mères.
-  Ce dimanche 28 août, l’association de football pour jeunes, la Sires (Section itinérante de réinsertion et d’encadrement social) organise un tournoi sur les terrains de Géo-André à la mémoire de la jeune victime.
-  Ce tournoi est ouvert à tous les spectateurs et l’entrée est gratuite.

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l’union 160826e
Rendez-vous

Exposition de peinture de l’association « L’Atelier Madeleine Terrien » à la maison de Quartier Croix-Rouge du 3 au 9 septembre de 14 heures à 18 h 30, tous les jours sauf le dimanche.

Cette association a été créée par Madeleine Terrien en 1993.

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l’union 160826d
Nécrologie : Monique Duchateau, ancienne collaboratrice de L’union

Monique Duchateau avait notamment travaillé comme sténo au service des sports de L’union. « C’était quelqu’un de très franc », se rappelle une ancienne collègue.
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Les membres de notre journal, et en particulier les plus anciens, auront appris avec peine le décès de Monique Duchateau survenu ce mardi, à l’âge de 76 ans. Monique avait en effet fait partie des collaborateurs de notre titre pendant plusieurs années. Née à Reims de parents hirsonnais, elle avait toujours vécu dans la cité des sacres. Elle avait notamment été secrétaire dans le milieu du bâtiment avant d’entrer à L’union en février 1984. « C’était quelqu’un de très franc, avec un langage direct, assez extravagante dans son genre », commente Isabelle, qui travailla avec elle pendant une dizaine d’années au service sténo des sports. Une autre collègue garde d’elle le souvenir de quelqu’un « qui avait toujours la pêche ! »

La maman de Monique, Madeleine Terrien, avait elle-même été connue à Reims en tant qu’artiste peintre, et fondatrice d’un atelier d’initiation à la peinture, qui existe toujours à la maison de quartier Croix-Rouge.

Monique avait été frappée par le cancer il y a quatre ans, et loin de se résigner à cette maladie, avait milité au sein de l’association des stomisés. « C’était vraiment quelque chose qui lui tenait à cœur, affirme Anne-Valérie, une de ses deux filles. Elle faisait ce qu’elle pouvait pour dédramatiser cet état peu facile à assumer et qui est un sujet assez tabou, sur lequel il n’est pas facile de parler » (les stomisés vivent au quotidien avec une poche extérieure destinée à recueillir les selles et l’urine, NDLR).

La cérémonie des obsèques de Monique Duchateau aura lieu lundi 29 août à 14 heures au crématorium de Reims. À ses deux filles, à ses proches et à tous ceux que son décès met dans la peine, L’union présente ses condoléances.

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l’union 160826c
Justice : Quatre mois ferme en cadeau d’anniversaire F.C.

On n’a pas tous les jours 20 ans. Pour Zinedine Bakari, c’était hier. Hélas, le jeune homme a bien mal commencé sa journée d’anniversaire avec une convocation à 9 heures devant le tribunal correctionnel pour répondre d’une affaire d’outrages et d’infractions routières.

Le 23 juin 2016, un équipage de la police municipale le voit passer sur un scooter avec un passager, tous les deux démunis de casque. D’après les agents, il refuse d’obtempérer et slalome dangereusement sur un trottoir, entre plusieurs piétons, pour leur échapper. Un deuxième véhicule de police se présente face à lui. Le scooter le percute, involontairement semble-t-il, puis les deux jeunes gens détalent à pied vers Croix-Rouge, non sans avoir crié un retentissant « Allez vous faire en… ! » .

Rattrapé, Zinedine aggrave son cas en refusant de se soumettre au dépistage d’alcoolémie. « Vous avez refusé de souffler en prétextant que c’était le ramadan et que vous ne vouliez rien mettre dans votre bouche » , indique la présidente du tribunal.

Pourquoi rouler sans casque ? « On était allé au parc Léo-Lagrange avec le scooter. On a posé nos casques, et on nous les a volés. Il fallait bien rentrer chez nous. » Le refus d’obtempérer est contesté : les policiers n’auraient pas actionné sirène et gyrophare. Et auraient eu la matraque lourde au moment de l’arrestation.

Le casier judiciaire de Zinedine comporte 14 mentions, ce qui n’incite guère la présidente à lui faire de cadeau, même en cette journée d’anniversaire : trois mois de prison ferme, un mois de sursis révoqué. Le jeune homme sera convoqué par un juge pour accomplir sa peine.

Casier vierge, son passager qui l’accompagnait, lui aussi poursuivi pour les outrages, a refusé un travail d’intérêt général. Il est donc condamné à 30 jours-amende à 15 euros (350 euros d’amende à payer, sinon 30 jours de prison).

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l’union 160826b
Faits et méfaits : Feu d’appartement

Mercredi à 21 h 45, une pièce a pris feu rue des Savoyards, au 7 e étage d’un immeuble qui en compte huit.

Composée d’un couple et de deux enfants en bas âge, la famille est sortie indemne avant l’arrivée des secours.

L’un des enfants se trouvait dans la pièce où le feu s’est déclaré.

Une imprudence pourrait en être à l’origine.

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l’union 160826a
Faits et méfaits : Deux ORNI incendiés dans la nuit

Deux ORNI (objets roulants non identifiés) ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi. Le premier est une voiture mise à feu rue de Rilly-la-Montagne à 1 h 40. Elle a tellement brûlé qu’il n’était pas possible d’en connaître la marque, encore moins le propriétaire. Vers 3 h 30, les pompiers ont éteint un feu de scooter rue d’Allier. Là aussi, impossible d’identifier l’engin. Vers 2 h 30, une poubelle a brûlé boulevard des Bouches-du-Rhône. Rencontre

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l’union 160825a
Rendez-vous

Exposition de peinture de L’Atelier Madeleine Terrien à la maison de quartier Croix-Rouge du 3 au 9 septembre de 14 heures à 18 h 30 tous les jours sauf le dimanche.

Les 15 adhérents de l’association ont suivi les cours de la fondatrice, Madeleine Terrien.

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l’union 160823a
Deux feux d’appartements dans la même allée

Après une cuisine, c’est une chambre qui a brûlé allée Maurice-Lemaître.
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Un feu de chambre s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi à Croix-Rouge, au premier étage d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître (L’union de dimanche). L’origine de l’incendie survenue au n º 8 reste à déterminer, mais tout laisse à penser qu’elle est accidentelle.

Sept personnes occupaient l’appartement : une maman, ses quatre enfants et les grands-parents. Tous indemnes, ils ont évacué les lieux avant l’arrivée des pompiers, sans avoir le temps d’emporter un chien. Les sauveteurs l’ont retrouvé vivant dans l’une des pièces. Chambre détruite, la famille doit être relogée.

Ce feu d’appartement est le deuxième en quinze jours allée Maurice-Lemaître. Le 9 août, vers 0 h 30, un feu de cuisine s’était déclaré au premier étage d’une habitation voisine. Trois enfants, un jeune adulte et un grand-parent se trouvaient à l’intérieur. Eux aussi avaient pu sortir avant l’arrivée des secours.

 

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l’union 160822a
Rendez-vous

Exposition de peinture de l’association "L’Atelier Madeleine Terrien" à la maison de quartier Croix-Rouge du 3 au 9 septembre de 14 heures à 18 h 30 tous les jours sauf le dimanche.

Cette association a été créée par Madeleine Terrien en 1993. Les 15 membres de l’association ont suivi ses cours. L’association est actuellement présidée par Charles Guillerm.

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l’union 160821a
Sept personnes évacuées à la suite d’un feu

L’appartement sinistré est situé au 1er étage de l’immeuble. A.P.
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Au cours de la nuit de vendredi à samedi, vers une heure et demie du matin, un incendie s’est déclaré dans une chambre d’un appartement d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître du quartier Croix-Rouge, à proximité de la faculté de lettres.

Sept personnes, trois adultes et quatre enfants, ont dû être évacuées et relogées, l’appartement étant devenu inhabitable.

 

 

 

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l’union 160819c
Loisirs : Sur le circuit de Joliot-Curie

Les voitures prennent le départ dans la cour du centre de loisirs.
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Les anciens Rémois se souviennent des Douze heures de Reims . Au centre d’accueil de l’école Joliot-Curie, on aura assisté aux « Douze minutes de Reims Activités Vacances ».

Une course de… cartons d’emballage, peinturlurés, et - très sommairement quand même - transformés en voitures de course. « Ce sont des Lamborghini ! » , assure un jeune garçon. Affirmation qui nous fait sourire, mais c’est parce qu’on a un peu perdu nos facultés d’imagination. Les gosses qui entrent dans les bolides , seuls ou à deux (il y a des monoplaces et des biplaces), sont à la fois pilotes, roues, volant, moteur ! « Ce sont des véhicules écolos, puisqu’en carton de récupération, et propulsés par 2 ou 4 pieds. C’est une course relais, avec des obstacles : ils passent entre des plots, grimpent, sautent, slaloment… Le parcours est chronométré », explique Marie Minet, la directrice du centre. Ajoutons que cette course ne nécessite pas d’arrêt au stand de ravitaillement, ni de changement de pneus… Et, à défaut du bruit des moteurs, les gosses font « vroum, vroum »…

 

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l’union 160819b
Logement : Une résidence de plus à la rentrée pour les étudiants Antoine Pardessus

La résidence ouvrira le 1er septembre. Elle présente une capacité de 100 studios d’un loyer de 398 euros. Christian Lantenois
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Le Crous ouvrira à la rentrée la résidence universitaire Billard, dans la rue du docteur du même nom, dans le quartier Croix-Rouge.

1 Studios tout équipés

Le Crous mettra en service à la rentrée qui vient, soit le 1er septembre, une nouvelle résidence universitaire à Reims ; elle est située dans le quartier Croix-Rouge, rue du Docteur-Billard, et portera tout simplement ce même nom. Elle se trouve non loin du centre commercial de l’hippodrome, et juste derrière le grand bâtiment de la Poste. Architecture des plus sobres, elle a l’air d’un gros parallélépipède gris foncé. Elle comprend 100 studios de 25m 2 , tout équipés, avec douche, coin cuisine, meubles, etc.

2 Construction modulaire

Le chantier a démarré en février dernier, il a donc été rapidement mené. « C’est parce qu’il s’agit de constructions modulaires, explique la directrice du Crous, Magdalena Miatello ; les modules, en bois, avec salle de bain intégrée, mobilier et tout dedans, ont été réalisés dans les Vosges ; après, il reste simplement à les assembler sur place. Puis à effectuer les différents raccords. »

3 Tout est complet

Ces nouveaux logements estudiantins sont déjà tous réservés. Il faut dire qu’ils sont bien situés -à proximité du campus de droit et lettres on l’aura compris-, qu’ils sont bien sûr tout neufs, et disposent de toutes les commodités d’aujourd’hui, dont la connexion wifi. Quant au loyer, s’il est logiquement le plus élevé des studios proposés à Reims (398¤) il n’est pas démesuré par rapport aux autres (celui de la résidence des Facultés toute proche est de 393¤), et s’entend tout compris, eau, électricité, chauffage, et autre taxe d’habitation. « L’étudiant n’a rien à ajouter pour se loger » confirme la directrice. De plus, les étudiants ont droit à l’APL, aide personnalisée au logement, ce qui fait qu’il leur reste à charge effectivement de l’ordre de 250 à 300 euros selon Mme Miatello.

4 D’autres logements disparaissent

Ce n’est pas parce que cette nouvelle résidence entre en service que le Crous accroît sa capacité de logements dans la cité des sacres ; au contraire, cette capacité va même diminuer. Parce que, dans le même temps où le Crous ouvre les 100 studios de Billard, il se sépare d’autres logements, situés dans des HLM répartis dans la ville. « Sur nos 450 logements HLM actuels, précise la directrice du Crous, il ne va plus nous en rester que 310, que nous louons à des bailleurs. » Et pourquoi s’en séparer ? « Par nécessité économique : nous avons des difficultés à les louer, mais qu’ils soient loués ou pas, nous devons quand même payer les loyers ! L’an dernier par exemple, il y en avait environ 80 qui n’étaient pas occupés. » Une seconde raison est que certains d’entre eux pâtissent d’une certaine vétusté (qui contribue évidemment à la difficulté de leur trouver des locataires).

Des travaux aussi dans les restaurants

Les chantiers du Crous à Reims ne se sont pas limités à la résidence Billard. Des travaux ont aussi été entrepris pour les lieux de restauration, en vue de leur mise en conformité pour l’accessibilité handicapés au Moulin de la Housse et à Croix-Rouge. Le centre culturel de Croix-Rouge lui aussi a bénéficié d’une rénovation. Parmi les travaux à venir, est également prévue la réfection de la cafétéria de Jean-Charles-Prost (Croix-Rouge), de même que celle des cuisines collectives de la résidence Paul-Fort. Ces travaux doivent être engagés et achevés au cours de l’année universitaire.

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l’union 160819a
Rendez-vous

Exposition de peinture de l’association L’Atelier Madeleine Terrien à la maison de quartier Croix-Rouge du 3 au 9 septembre de 14 heures à 18 h 30 tous les jours sauf le dimanche.

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l’union 160818b
Faits divers : Il insulte, elle vole

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 23 heures, plusieurs jeunes gens ont insulté des policiers qui patrouillaient avenue Léon-Blum à Croix-Rouge.

L’un des grossiers personnages avait tellement bu (trois grammes d’alcool par litre de sang) qu’il n’a pas couru assez vite pour distancer les agents.

Dégrisé au commissariat, le garçon est âgé de 22 ans. Il a fait l’objet d’une composition pénale.

Lundi après-midi, c’est une multirécidiviste du vol à l’étalage qui a retrouvé les locaux de l’hôtel de police. Rémoise de 27 ans, la demoiselle a voulu garnir sa garde-robe aux frais du magasin C&A de Cormontreuil. Les surveillants, qui l’avaient à l’œil, l’ont pincée à la sortie avec 120 euros de vêtements.

Récupérée par les policiers, la demoiselle a quitté le commissariat de Reims avec une nouvelle convocation en justice, pour le mois de novembre.

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l’union 160818a
Des « moineaux » rémois ont fait leur nid à La Volière

Rituel incontournable : on poste -avec aide- sa lettre aux parents !
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S’évader du milieu urbain pour une immersion dans la verdure, les vignes, la forêt : C’est un des séjours de vacances proposés par la Ville de Reims.

La Volière , une agréable propriété ancienne, sise à Villers-Allerand, propriété du CHU et mise à la disposition de la Ville de Reims via un bail emphytéotique, reçoit les petits rémois en séjour d’été. « On en accueille 25 au maximum, avec la possibilité d’inscrire l’enfant deux semaines » , explique Lucie Fromentin. Chef de projet à la Direction de la jeunesse, elle tient tout particulièrement à cette formule de colonie de vacances : « C’est là où l’on respecte le mieux le rythme de l’enfant. Ils y vivent vraiment de façon tranquille. »

On a pu le constater en voyant des gosses de 4 à 6 ans, heureux de se dépenser et fascinés par les poules d’un habitant du village ! Natacha Brassart dirige le centre : « C’est toute une logistique !

Avec des petits, c’est 60 % de vie quotidienne à gérer. Au bout d’une vingtaine de minutes, il faut qu’ils changent d’activités » , assure celle qui invente des jeux créatifs avec trois fois rien. Son bureau est envahi de trésors colorés et plutôt réussis.

À 8 heures, les jeunes colons se lèvent et déjeunent, puis se livrent à des occupations calmes, puzzles, dominos, constructions, jouent dans le parc ou sortent en promenade…

Pour Cindiana, 6 ans, cette colo n’est pas la première : « J’aime bien ce qu’on y fait. On joue dehors. On a un bon lit. Tom (un animateur NDLR) , il est trop rigolo ! » Tom est en sports études à Arago et sait très bien s’y prendre avec tous les gosses.

À 12 heures, c’est le déjeuner, préparé par deux agents de la Caisse des écoles. Après une petite sieste, les activités reprennent.

On suit le groupe en forêt. À l’aide d’une feuille et d’une craie grasse, les enfants prennent l’empreinte d’un tronc et découvrent, le long des sentiers, mûriers, noisetiers, fleurs et plantes. Mine de rien, ils ont reçu une petite leçon de botanique.

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l’union 160811b
EN IMAGES DANS LES CENTRES DE LOISIRS : Activités vacances, ça continue de plus belle

À Ruisselet, l’atelier comporte de bien jeunes artisans costumiers.
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À Adriatique, on monte la gamme en l’accrochant au mur et en musique.
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Pour les vacanciers de Joliot-Curie, flag-rugby sur le terrain de Géo-André.
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Au frisbee golf, le lancer est essentiel.
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Les petits de Martin-Peller apprennent à lancer la balle.
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Le second mois de vacances a démarré et dans les centres de loisirs, on est toujours attentif au plaisir et à l’éveil des petits Rémois.

C’est notre second tour des structures de Reims Activités Vacances, à la rencontre des directeurs, animateurs et éducateurs sportifs, que la Direction de la jeunesse affecte dans les centres fréquentés par les jeunes Rémois. Tous n’ont qu’un mot d’ordre : occuper les enfants de façon active, amusante, créative.

En leur faisant, par exemple, découvrir des sports nouveaux. Si vous pensez que le golf ne se joue qu’avec un club et une petite balle, vous êtes dans l’erreur . Au gymnase Europe, les enfants du centre Adriatique y jouent avec un… frisbee en mousse ! « Placez-le au niveau du ventre et lancez-le directement dans le but ! », conseillent Yoann Bourquin et Régis Varlet. L’autre groupe accroche au mur d’une salle des notes de musique sur une partition de fils tendus… accompagné à la guitare par Yannis Léger, animateur socioculturel.

À Ruisselet, tandis que des petites mains s’appliquent à plier des papiers de couleurs pour en faire des cocottes, premier stade de l’apprentissage de l’origami, d’autres travaillent le papier crépon pour confectionner les costumes d’un grand jeu. « Je fais appel aux compétences de mes animateurs qui ont tous un talent personnel , danse, arts plastiques, cirque… » , explique Florian Gricourt, le directeur.

À Géo-André, Xavier, Arthur et Ali, animateurs sportifs, initient les enfants de Joliot-Curie au flag-rugby, une formule sans contact du ballon ovale. Plus loin, sur le sable, c’est le beach tennis qui est pratiqué. Jeu de plage ? « Pas seulement, c’est un vrai sport ! » , assurent les encadrants. On termine par une visite chez les petits de Martin-Peller, qui accueille 130 enfants de 3 à 6 ans. « On les répartit en groupes d’effectif réduit : cela évite le bruit, ils sont plus calmes et attentifs », précise la directrice.

TEXTE ET PHOTOS : DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE

 

 

 

 

 

 

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l’union 160811a
Faits divers : Les incendiaires rôdent

Les incendiaires ne prennent pas de vacances.

Outre les feux à répétition allumés dans les caves d’un immeuble de la rue François-Dor (quatre entre samedi 22 h 30 et lundi 21 h 50, aucun depuis la parution de notre article hier), des vandales ont également sévi avenue Bonaparte, lundi à 23 heures, avec cinq poubelles brûlées.

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l’union 160810a
La cuisine s’enflamme

Hier vers 0 h 30, un feu de cuisine s’est déclaré au premier étage d’un immeuble de l’allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. Trois enfants, un jeune adulte et un grand-parent se trouvaient à l’intérieur.

Tous indemnes, ils ont pu évacuer l’appartement avant l’arrivée des secours. La cuisine est détruite, la famille va être relogée.

L’origine du feu est accidentelle.

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l’union 160806b
En image place Maurice-Utrillo : Friteuse en feu

 

 

 

Jeudi, vers 11 h 30, un détecteur de fumée s’est déclenché dans un appartement du 2 e étage de l’immeuble situé 15, place Maurice-Utrillo, dans le quartier Croix-du-Sud.

Alertés, des riverains ont prévenu les pompiers, qui ont dû déployer l’échelle aérienne pour accéder au logement, vide de tout occupant.

Il s’agissait d’un feu de friteuse, rapidement maîtrisé, qui n’a occasionné aucun dégât.

 

 

 

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l’union 160806a
Les voitures flambent

Les sapeurs-pompiers sont intervenus jeudi soir, vers 23 h 15, pour éteindre une voiture de marque Nissan en feu rue Adrien-Sénéchal dans le quartier Croix-du-Sud.

À 2 h 53, c’est rue Arthur-Honegger, à Murigny, qu’un nouveau véhicule, une Alfa Romeo, a été détruit par les flammes.

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l’union 160805a
Faits divers : Feu d’appartement place Georges-Braque

Une vingtaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. M.D.
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Un feu s’est déclaré mercredi soir dans un appartement situé au 1 er étage d’un immeuble en comptant huit, sis au 10, place Georges-Braque, dans le quartier Croix-du-Sud. Il était environ 22 h 15 lorsque les sapeurs-pompiers ont été appelés par des habitants, alertés par des fumées s’échappant de l’habitation.

Une vingtaine de soldats du feu, venus des casernes de Reims Marchandeau et Reims Witry, ont été mobilisés pour venir à bout de cet incendie dont l’origine était, pour l’heure, inconnue. Toujours est-il que les flammes sont restées cantonnées au salon, tandis que les fumées ont envahi le reste du logement, vide de tout occupant au moment du sinistre. Selon les premières constatations, les locataires seraient actuellement en vacances. Cette famille composée d’un couple et de quatre enfants devra être relogée à son retour.

Aucune évacuation de l’immeuble n’a été nécessaire, mais nombre d’habitants étaient sortis d’eux-mêmes en attendant l’intervention des secours, qui ont actionné la lance pour éteindre le feu. Au total, six engins de pompiers, sous le commandement du chef de groupe, et un véhicule du Smur étaient sur place, encadrés par la police. Aucun blessé ni aucun autre dégât dans les étages ne sont à déplorer.

Les opérations de déblaiement et de ventilation se sont poursuivies quelque temps dans la soirée.

Marion Dardard

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l’union 160804b
Rencontre sportive et dansante pour 185 petits Rémois

Mini-matchs de basket : l’un des douze ateliers.
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Un joli sourire d’une des jeunes participantes…
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Les directeurs assurent la logistique : ici distribution des repas.
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Descente des pentes du parc en TTT (Trottinette Tout Terrain).
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Partie acharnée de dodgeball, version sportive du ballon prisonnier.
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Depuis un mois, ils pratiquent des sports dans leurs centres. Les jeunes Rémois se sont tous retrouvés pour s’affronter au cours d’une grande journée.

Il est 9 h 30 et 185 enfants, âgés de 7 à 11 ans, arrivent au Parc de Champagne. Les animateurs forment 24 groupes, qui vont se déplacer à travers 7 des 12 ateliers prévus. Les référents de site et intervenants sportifs en encadrent certains (course d’orientation, trottinette et tir à l’arc), et les animateurs gèrent les autres (volley, pétanque, thèque, basket, dodgeball, queue du diable, relais aquatique, foot et athlétisme).

« On a choisi les activités en fonction de la configuration du parc et des activités auxquelles les enfants se sont livrés durant le mois de juillet », explique Julien Mayeur, qui coordonne la rencontre.

« Cette journée, démarrée l’an dernier, vise à faire se rencontrer les animateurs des 5 centres et les enfants de tous les quartiers », précise Lucie Fromentin, chef de projet à la Direction de la Jeunesse de la Ville.

À 10 h 30, les enfants se dispersent à travers le parc et s’affrontent afin d’obtenir le plus de « clés » pour faire gagner leur équipe.

Une averse, au moment du pique-nique, oblige à un repli sous les abris des chalets. Repas avalé, les jeunes s’installent sur la pelouse pour un intermède de chants et danses présentés par chacun des 5 centres.

« Bouge ton boule comme mémé ! » : l’air célèbre de Sid dans l’Âge de glace fait se trémousser les gamins et leurs animateurs ! Le centre de Joliot-Curie a choisi la chanson de Keen’V Dans un monde meilleur : « On voulait faire passer un message de solidarité et d’entraide », confie Samuel, un des animateurs. Les jeux sportifs reprennent, avant une remise de diplômes pour les gagnants.

Accueil d’août : Il reste des places. On peut inscrire son enfant pour la semaine suivante jusqu’au mercredi précédent 17 heures au 3 rue des Orphelins.

Tel. 03 26 79 09 19.

DE NOTRE CORRESPONDANTE : FRANÇOISE LAPEYRE

 

 

 

 

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l’union 160804a
Faits divers : Du cannabis et des outrages

Déjà connu des services de police pour avoir été impliqué dans des affaires de stupéfiants, ce Rémois âgé de bientôt 20 ans a une nouvelle fois été trouvé porteur de résine de cannabis. La brigade anticriminalité qui l’a contrôlé, avenue du Général-Bonaparte, lundi vers 15 h 30, a trouvé sur lui trois morceaux, pour un total de 10 g. Interpellé, il a été placé en garde à vue.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Sauf que l’un des copains du jeune consommateur de shit n’a pas vraiment apprécié que son ami soit embarqué : il a proféré des outrages à l’encontre des policiers. Ce qui lui a valu d’être, lui aussi, emmené au commissariat 1 h 30 plus tard et placé en garde à vue.

L’amateur de cannabis, qui a reconnu les faits de détention et transport de stupéfiants en récidive, devra s’en expliquer au tribunal le 25 octobre. Quant à son acolyte, âgé de bientôt 19 ans, il a écopé d’une convocation par officier de police judiciaire pour le 26 septembre.

M.D.

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l’union 160803a
Un immeuble évacué après un important dégagement de fumée

La porte de l’appartement aurait été aspergée d’essence.
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Quand Jean-Claude (prénom d’emprunt) a vu débouler deux fourgons et la grande échelle des pompiers, hier vers 18 h 30, il n’imaginait pas que les soldats du feu se déplaçaient pour éteindre l’incendie de sa porte d’entrée. « Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé d’aller faire un tour chez un ami à ce moment-là… C’est le destin. Si j’avais été dans mon appartement, je serais mort à cause des fumées. » L’homme de 47 ans est sous le choc. Deux ans qu’il habite ici. « C’est un cauchemar. Je ne comprends plus rien. C’est fini en tout cas, je ne veux plus y retourner. Je vais dormir chez un ami. »

Au dixième et dernier étage du 18 allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, le palier est noirci par les fumées. Après avoir procédé à la ventilation des lieux, les pompiers remballent leurs matériels. Selon eux, la porte aurait été aspergée d’essence avant d’être enflammée. Le feu s’est propagé sur le lino au sol et du carrelage a sauté sous l’effet de la chaleur.

L’incendie a été rapidement maîtrisé. Les habitants, tous évacués dans un premier temps, ont pu rentrer chez eux vers 19 h 15.

A. R.

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l’union 160802a
Feux de voiture, de papier et de poubelle

Les pompiers ont dû intervenir dimanche à 12 h 40 rue Kellermann où brûlait un Peugeot Partner puis à 16 h 12 rue Marie-Laurencin pour maîtriser un feu de papier qui s’était déclenché à l’extérieur d’un bâtiment.

Dans la nuit de dimanche à lundi, c’est une poubelle qui a flambé vers 0 h 40 rue Bertrand-de-Mun, dans le quartier Europe.

 

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l’union 160727a
Un président fier d’avoir un athlète à Rio

S’il y en a bien un qui suivra attentivement le parcours de Kévin Bouly à Rio, c’est Jean-Claude Chavigny. Président du Reims Haltérophilie Musculation, il loue l’intelligence de sa tête d’affiche. « Kévin a gagné sa place aux Jeux grâce à une bonne tactique, explique le dirigeant. Il a joué les bonnes barres au bon moment aux Championnats de France de Clermont-l’Hérault. »

Tête de proue du club rémois, Bouly n’a jamais baissé les bras. État d’esprit que confirme Chavigny. « Il a perdu dix kilos pour intégrer la catégorie des – 94 kg. Kévin est un athlète courageux et soigné », glisse le président du RHM. Assisté par son club, qui siège au gymnase François-Legros à Reims, Kévin Bouly s’est préparé seul pour l’échéance brésilienne. « C’est une fierté d’avoir un athlète du club à Rio, se réjouit Jean-Claude Chavigny. Surtout avec le parcours de Kévin, qui, en fin de carrière, se qualifie pour ses premières Olympiades. »

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l’union 160726b
EN IMAGES AU COMPLEXE GÉO-ANDRÉ DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE : Plus de 8 000 visiteurs à Croix-Rouge

Un final en beauté, sous les jets de poudres colorées.
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Pour le bal de clôture, l’ambiance était au rendez-vous.
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Chaque jour, le public avait droit à une animation différente.
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Les plus petits ont adoré l’aire de jeux.
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Avec Emmanuel Bouilleaux, tout le monde a réussi à jouer quelques accords…
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L’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge » a attiré beaucoup de monde, pendant trois semaines, dans le parc du complexe Géo-André.

Vendredi, pour la fête de clôture de l’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge », le thème était « les couleurs » : couleurs bariolées des tenues des enfants et couleurs vives des poudres indiennes jetées au final. L’équipe de la Maison de quartier Croix-Rouge était ravie : pendant les trois semaines d’activités, plus de 8000 visiteurs ont fréquenté les installations.

Un budget global de 70 000 euros

« Nos prévisions - 5 000 personnes - sont largement dépassées », se félicite Slimane Hamdi, coordinateur socioculturel. « Le projet est connu de tous les habitants. On a de plus en plus de Rémois venus d’autres quartiers. Enfin, bon nombre de familles ne partent pas en vacances et ces trois semaines leur en tiennent lieu » , analyse-t-il.

Certains participants, avant de quitter les lieux, remarquaient : « Il faudrait ajouter une semaine ! » , « Il faudrait ouvrir les deux mois ! » Et la réponse se faisait invariable : « Par rapport aux moyens matériels et humains mis en œuvre, on ne peut pas. Le travail en milieu ouvert demande de la vigilance, une disponibilité permanente, et des efforts de médiation et de régulation. »

Le budget de l’opération, financé pour la majeure partie par la Ville et de l’Etat, est de 70 000 euros, dont 40 % pour la rémunération des douze vacataires. Le Département participe à hauteur de 20 %, sur le coût des intervenants artistiques. Les trois organismes logeurs apportent aussi leur soutien.

« Ce que j’apprécie, c’est la richesse de notre programmation, qui varie chaque jour : il y a du loisir, du culturel, du sportif. On met en valeur sur le site les artistes locaux », souligne Valérie Lasserre, la directrice de la maison de quartier.

 

 

 

 

 

 

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l’union 160726a
Véhicule et poubelle en feu

Dimanche, vers 23 h 20, les pompiers sont intervenus rue Raymond-Poincaré, dans le quartier Orgeval, pour éteindre une voiture – une Volvo C30 – totalement embrasée. Les flammes ont également endommagé, par propagation, un Peugeot 3008 et une Renault.

Un peu plus tard dans la nuit, vers4 h 15, c’est un feu de poubelle, avenue du Général-Bonaparte, qui a nécessité l’intervention des secours.

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l’union 160725a
Une star est née ?

 

 

On savait que le maire de Reims, Arnaud Robinet avait la côte auprès des mamies qui se pressent lors des visites officielles, pour pouvoir à tour de rôle lui glisser à l’oreille des petits compliments mais on savait moins qu’il avait aussi un petit succès auprès des adolescents et des enfants.

Lors de la visite pour un Eté à Croix-Rouge, les ados avaient sorti leurs perches à selfie pour se prendre chacun leur tour en photo avec Arnaud Robinet. Et mercredi soir, les enfants faisaient la queue au parc Léo-Lagrange pour avoir une petite dédicace du maire qui s’efforçait d’ailleurs de rédiger un petit mot personnalisé à chacun.

 

 


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