Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -septembre 2019.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 190929a
TENNIS : On conclut chez les Cheminots

Le 16e volet du tournoi de l’US Cheminots Reims livre son palmarès cet après-midi. Le favori Issey Chaudré (3/6, URT Reims) sera opposé à Julien Lacaille (4/6, La Muire Tinqueux) ou Arnaud Pignon (5/6, Bezannes), alors que la finale dames sera 100 % TC Géo-André Reims entre Maëva Spooner (4/6) et Amélie Lamothe (5/6).

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l’union 190928a
Éducation : La saleté des écoles fait tache

Des enseignants fustigent, depuis 2018, le nettoyage « déplorable » des écoles. Avec des risques sanitaires à la clef.
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Zéro pointé. Travail très insuffisant. Telles seraient la note et l’appréciation que recevrait, en nettoyage, l’entreprise chargée du ménage à l’école du Jard. Après dix-huit mois de colère muette et d’alertes sans effet, le personnel enseignant de l’école du centre-ville vient de rendre public son écœurement. Dans une lettre ouverte aux allures de pétition, rédigée par la direction et signée par les enseignants et des parents, l’école ne passe rien sous silence. « Le ménage est tellement déplorable que la belle école repeinte disparaît déjà sous la crasse ! L’hygiène des locaux est fort suspecte : les sols sont rarement lavés (même pas une fois par an) (…). Les tables des enfants ne sont pas souvent nettoyées et il n’est pas rare, y compris au retour des vacances, de trouver des traces collantes de liquides (jus de fruits, boissons chocolatées…), ainsi que des miettes des goûters précédents. Les lavabos des classes ne sont jamais lavés (…). Une épaisse couche de poussière crasseuse s’accumule dans les coins. Le manque d’hygiène est sans doute responsable de certaines propagations de maladies parmi nos élèves. » Le courrier se poursuit sur une page…

Une enquête en cours

Un tel missile fait froid dans le dos des parents, anime les débats entre élus (lire par ailleurs), fait réagir l’entreprise prestataire, et pourtant, la situation dénoncée n’est pas une surprise dans le milieu scolaire. Depuis plus d’un an et demi, de nombreux conseils d’école évoquent ce sujet et multiplient les demandes. Le 16 mars 2018 dans nos colonnes, il était déjà question de « défaillances » dans le nettoyage de l’école Blanche-Cavarrot (Croix-du-Sud). Toilettes bouchées, poubelles pleines, déchets au sol… Adjointe à l’Éducation, Véronique Marchet évoquait un « problème ponctuel » , qui devait être réglé « d’ici quelques jours » . Deux mois plus tard, le 25 juin 2018 en conseil municipal, l’opposition dénonçait à nouveau « des problèmes criants » : Maryse Ladiesse (PS), Déléguée départementale de l’Éducation nationale (DDEN), relayait les « interrogations de beaucoup de membres du personnel éducatif, qui critiquent le nettoyage des écoles ». « Nous sommes en phase de résorption d’un certain nombre de problèmes » , répondait Élizabeth Vasseur, adjointe au maire chargée de ce dossier.

Depuis une rentrée 2018 très compliquée en termes de propreté (selon l’adjointe elle-même, lire par ailleurs), une année s’est écoulée. Mais comme la poussière au Jard, le problème, lui, est resté. « On espérait nous aussi que ce serait résolu… » , soupire Maryse Ladiesse. « Mais un peu partout, on rencontre des problèmes. La mairie dit qu’il n’y en a pas, mais le rapport 2018 des DDEN avait déjà pointé onze écoles élémentaires où le nettoyage était mal fait (*). Nous attendons le rapport 2019 courant octobre, mais je ne suis pas optimiste. » Pour Daniel Roche aussi, DDEN à Wilson, le constat est sombre : « Dans des écoles de Reims, on peut voir des WC dans un état déplorable, et on frôle parfois l’insalubrité. » Même constat pour Claudine Vasseur, présidente de l’Union rémoise des DDEN : « J’ai prévenu la municipalité il y a un an et demi pour dire que ça n’allait pas et qu’il fallait agir. On a multiplié les rapports et prévenu les élus. Il faut aujourd’hui que la mairie rompe le contrat avec l’entreprise Lustral. C’est une question de salubrité publique. On parle de nos enfants… »

Un prestataire privé depuis février 2018

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut remonter au 1 er février 2018. Depuis ce jour, l’entreprise marnaise Lustral est chargée de l’entretien de nombreuses écoles, où officiaient surtout, jusqu’ici, du personnel municipal. Selon la mairie, « sur les 49 écoles élémentaires de Reims, la société en nettoie 33 » . « Avant, le travail en régie était bien fait , poursuit Claudine Vasseur, en s’appuyant sur les remontées des écoles, notamment celle du Jard. Aujourd’hui, les employées qui interviennent font ce qu’elles peuvent, mais le problème vient du peu de temps qu’elles ont pour faire le ménage. Elles ne peuvent pas faire l’impossible. Certaines écoles n’ont même pas été nettoyées pendant les vacances ! » Un constat qui n’échappe à aucun quartier : elle cite notamment Danube, Adriatique, Mazarin ou Gerbault. Parmi les cas concrets relevés : « Un enfant a vomi le jour de la rentrée. C’est resté pendant plusieurs jours… »

Chacun se renvoie la balle

Dans ce dossier à la fois éducatif, sanitaire, économique et politique, chacun se refile la serpillière chaude. À gauche, Éric Quénard appelle le maire à « trouver une solution à un problème grave qui dure depuis trop longtemps » . À droite, les adjoints demandent aux directeurs d’école de mieux alerter la Ville. De con côté, Lustral sous-entend que la mairie doit revoir son cahier des charges (lire par ailleurs). Quant à l’école du Jard, ses enseignants s’inquiètent surtout des conséquences éducatives de la saleté. « Comment exiger des enfants une bonne tenue de leur table d’écolier, quand ils la trouvent déjà sale (en arrivant) ? Comment exiger des enfants un respect de la propreté des parties communes, quand ils ne les connaissent que malpropres ? (…) L’impact du nettoyage insuffisant de l’école a des conséquences importantes sur la vie de l’établissement et la mission de l’école » , peut-on lire dans leur lettre.

* Blanche-Cavarrot, Charles-Arnould, Clairmarais, Hippodrome, Gerbault, Jard, Ruisselet, Thillois, Tournebonneau, Université, Zola.

Dossier Guillaume Lévy

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l’union 190926a
Histoire : Gaston d’Orléans vedette d’un colloque à Reims

 

 

Gaston d’Orléans, conspirateur notoire et frère du roi Louis XIII, sera le personnage central d’un colloque de l’université de Reims du 2 au 4 octobre.

« Ce colloque pluridisciplinaire (littérature, histoire, histoire de l’art, musicologie ) se tiendra entre la bibliothèque Carnegie, l’amphithéâtre de la maison des sciences humaines du campus Croix-Rouge et la Villa Douce, où est donné un concert de musique baroque mercredi 2 octobre à 18h30 » , précise Valérie Wampfler, enseignant chercheur en langue et littérature latine.

 

 

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l’union 190925a
Les voitures brûlent

Plusieurs voitures ont brûlé dans la nuit de lundi à mardi. La première est une Renault Mégane mise à feu à 21 heures au quartier Orgeval, rue Jean-Marie-Le-Sidaner.

Vers 2 h 15, une Fiat Punto a été incendiée sur un parking de la rue du Docteur-Billard à Croix-Rouge. Par propagation, les flammes ont détruit une Audi A3 et une Peugeot 207. Deux autres voitures ont été endommagées.

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l’union 190920d
Une convention entre l’école de police et le lycée Joliot-Curie

 

 

Le commissaire Jean-Yves Frère, directeur de l’école nationale de police de Reims, et Marc Latché, proviseur du lycée Joliot-Curie, ont signé une convention à l’occasion de l’incorporation de la 15 e promotion des cadets de la République.

Ce moment solennel a été suivi par un échange entre les cadets et les représentants des deux établissements.

Depuis de nombreuses années, un partenariat unit l’école de police et le lycée Joliot-Curie dont l’une des filières est une formation bac pro aux métiers de la sécurité.

 

 

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l’union 190920c
Reconnu dans la rue, il part en prison

Jugement notifié, le jeune homme est parti directement à la maison d’arrêt de Reims. Photo d’archives
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Le visage de cet homme, aperçu rue Olympe-de-Gouges à Croix-Rouge, disait quelque chose aux policiers.

Le contrôle a confirmé leurs soupçons : Walid Bagdadi, 25 ans, avait une condamnation de six mois à faire pour avoir percuté le tramway, un soir qu’il avait coupé les voies à scooter après avoir consommé du cannabis (son passager avait eu la cheville fracturée).

 

 

 

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l’union 190920b
Un homme battu par sa concubine

Généralement, c’est l’inverse. La police a dû intervenir esplanade Eisenhower pour secourir un homme frappé par sa concubine.

Tombé à terre, le monsieur a dû être transporté à l’hôpital par les pompiers tandis que la jeune femme, 19 ans, a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur.

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l’union 190920a
tennis de table nationaux : Rentrée repoussée pour Reims

Maxime Boelher (n°339) un renfort appréciable pour l’ORTT.2018.
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L’Olympique Rémois devait disputer son premier match de Nationale 2 masculine ce samedi au gymnase Géo-André face à Annecy. Mais, avec l’accord du club savoyard, la rencontre a été repoussée d’une semaine car Lucas Créange est actuellement aux championnats d’Europe sport adapté en Suède, où il a déjà récolté une médaille de bronze en individuel.

Châlons a perdu le Nigérian Aremu et s’est affaibli

Cette année, l’équipe du président Albert Gauvin a été renforcée par Maxime Boelher (n° 339), qui arrive de Wissembourg et remplace le capitaine de la saison passée, Loïc Garot, qui va descendre avec l’équipe 2 en championnat Grand Est Élite. « Un renfort appréciable » , reconnaît Albert Gauvin.

Les Châlonnais vont reprendre du service dès ce samedi. La N3 masculine à domicile (17 heures, gymnase Le-Corbusier de Saint-Memmie) face à Saint-Louis. Sans son leader nigérian Temitayo Aremu, qui a choisi de s’inscrire dans le projet d’Alençon, en quête d’accession au championnat national.

Pour le remplacer, Eddy Lisima a débarqué de Charleville-Mézières et il épaulera Antoine Colson, Arnaud Caballero et le jeune Tom Kamierzac. « On est plus faibles que la saison dernière. On va jouer le maintien » , convient Jean-Marc Hautier.

En Nationale 2 féminine, ses protégées visent « le haut de tableau » avec Clémence Legris, Malaurie Mathieu, Lilou Failliot et Manon Colson, qui revient au club après un passage à Saint-Quentin. Châlons-en-Champagne va lancer sa saison à Schiltigheim ce samedi.

S.P.

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l’union 190918b
Enseignement : Des ordinateurs pour remplacer les livres

Cadeau ! Un ordinateur offert par la Région, avec les encouragements de la rectrice. A.P.
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“Vous pouvez repérer facilement, par exemple à travers un QCM, si un élève a des difficultés” Éric Menonville, professeur de physique.
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Les lycéens d’Arago ont reçu hier leurs ordinateurs offerts par la Région.

Faut-il s’en réjouir ou s’en attrister ? Toujours est-il que l’ordinateur est en train de remplacer les traditionnels manuels scolaires sur papier. Et de s’imposer dans la panoplie du parfait lycéen, en particulier dans la région Grand Est, où les élus ont décidé de l’offrir en cette rentrée à tous les jeunes concernés, ceux du public comme ceux du privé.

Ainsi hier à Reims, c’était le lycée Arago qui procédait à sa distribution. La presse était conviée pour l’occasion, solennisée par la présence de la rectrice Hélène Insel elle-même, ainsi que de Véronique Marchet, adjointe au maire de Reims, mais qui ce matin-là avait plutôt enfilé sa casquette d’élue régionale, présidente de la commission de la formation professionnelle. « C’est la première fois que la Région offre ces appareils, rappelait cette dernière. Les années précédentes, il y avait juste une aide financière à l’acquisition. 115 000 ordinateurs sont actuellement en cours de distribution, ce qui représente un effort de 40 millions pour la Région. »

Deux avantages par rapport au papierr

Est-ce de l’argent du contribuable bien dépensé ? Oui, si l’on en croit Éric Menonville, professeur de physique dans l’établissement, et qui a bénéficié -comme quelque 1 200 de ses confrères enseignants dans l’académie- d’une formation préalable pour maîtriser la bête : « À mes yeux, dit-il, cette numérisation présente deux avantages sur les livres papier : cela permet de mutualiser facilement des informations, entre collègues, mais aussi avec les élèves et les parents ; et de plus, cela facilite l’individualisation de l’enseignement : vous pouvez repérer facilement, par exemple à travers un QCM (questionnaire à choix multiple), si un élève a des difficultés, et vous pouvez lui proposer tout de suite une vidéo complémentaire, ou bien des exercices adaptés à ses difficultés. Pas évident de faire ça avec les moyens classiques, surtout dans une classe de 36 ! »

L’ESSENTIEL

La Région Grand Est a décidé d’offrir à cette rentrée un ordinateur à tous les lycéens, du public comme du privé. En tout, 115 000 devraient être distribués cette année, pour un montant de 40 millions.

Hier le lycée Arago de Reims a procédé à cette distribution, en présence de la rectrice d’académie et d’une élue régionale.

Un enseignant souligne les améliorations apportées par cette numérisation : facilité de communication accrue et plus grande possibilité d’individualiser l’enseignement.

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l’union 190918a
AUJOURD’HUI

Les Petits Biscuits, « vidéo gourmande » à partir de 8 ans.

Une heure de découverte et d’atelier autour de la vidéo « Bonneville » de Benoît Broisat.

Un rendez-vous présenté par le Frac Champagne-Ardenne.

À 14 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Debar.

Sur réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 190916c
Quatre voitures brûlent

La nuit de samedi à dimanche a été fatale à quatre voitures non signalées volées. Une Mercedes Classe C a brûlé rue de Rilly-la-Montagne (Croix-Rouge), à minuit ; une Volkswagen Polo et une Chevrolet Lacetti rue de Taissy (près du cimetière du Sud), à 1 h 30 ; une autre Polo a péri par le feur à 2 h 30, rue Ledru-Rollin, près de la traversée urbaine.

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l’union 190916b
Feux de poubelles et de végétation

On déplore la perte de trois conteneurs à déchets dans la nuit de samedi à dimanche : allée des Tourangeaux (Croix-Rouge) à 21 h 30 ; allée de la Mésange (Europe) à 23 heures, et allée Duroy-de-Bruignac (Laon Nord) à 0 h 30. Des feux de détritus ont aussi été observés samedi à 17 h 15, au 11 rue Charles-Péguy (Orgeval) et à 23 h 50 route de Bétheny.

Rue Jean-Pierre-Melville (Murigny), c’est une haie qui a pris feu dimanche, à 5 heures du matin. À Bétheniville enfin, les pompiers sont intervenus samedi, vers 18 heures, pour un feu de déchets agricoles, sur la D 980 vers Pontfaverger.

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l’union 190916a
justice : Trois jours de procès pour les cannabiculteurs

Une photo des enquêteurs à l’issue de l’opération déclenchée un matin de juin 2018.
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Quinze personnes suspectées d’être impliquées à divers titres dans un trafic seront jugées demain.

Quinze personnes poursuivies pour un trafic de drogue, et dont l’implication présumée est très variable, seront jugées les 17, 18 et 19 septembre par les juges du tribunal correctionnel. Hormis l’assouplissement de trois contrôles judiciaires qui autorisaient les intéressés à revenir dans la Marne, les autres mesures coercitives – dont la détention provisoire pour deux des prévenus – ont été intégralement reconduites fin août, dans le cadre d’une audience annonçant le renvoi.

En juin 2018, une vaste opération avait permis l’interpellation de dix-neuf personnes à La Verrerie, à Croix-Rouge et près de Vouziers, dans les Ardennes. Seize d’entre elles avaient été mises en examen, neuf écrouées. Le SRPJ et la sûreté départementale de Reims enquêtaient conjointement depuis un an, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en avril 2017.

Lors de l’opération, les enquêteurs avaient saisi 14 armes et découvert 236 plants répartis sur cinq sites de production, au sein du terrain que se partageaient deux familles dans le quartier de la Verrerie. Âgés de 24 à 50 ans, plusieurs des quinze individus ont déjà été condamnés, mais seulement deux pour des affaires de drogue.

Mathieu Livoreil

La grève nationale des avocats décale l’audience de 24 heures

Le début du procès des cannabiculteurs, prévu initialement ce lundi, est décalé de 24 heures à cause du mouvement de grève nationale des avocats, décidé la semaine dernière et visant à protester contre le projet de réforme des retraites. Dans un communiqué cosigné par le bâtonnier Olivier Delvincourt et la vice-bâtonnière Aude Galland, l’ordre des avocats de Reims fustige « le dépôt du rapport Delevoye, Pour un système universel de retraite » qui, selon les représentants locaux de la profession, « constitue l’ébauche d’une réforme dont les conséquences s’annoncent catastrophiques » .

Et d’expliquer : « Rien ne permet d’être assurés du maintien des droits acquis ni du sort des réserves constituées par la profession ni de la pérennité du système qui serait ainsi mis en place. Les confrères les plus pénalisés seront ceux qui prennent en charge les plus démunis, ceux qui exercent dans les régions où l’activité économique est réduite, ceux qui ont dû arrêter leur activité ou la diminuer. Mais les avocats sont tous concernés, la réforme les impactera tous. »

D’autres professions ont d’ores et déjà annoncé pour ce lundi 16 septembre leur participation à une manifestation nationale.

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l’union 190915b
AUJOURD’HUI

Brocante du quartier Croix-Rouge secteur Universitaire de 9 à 17 heures.

L’accueil des exposants aura lieu entre 8 et 9 heures, parking en face de la maison de quartier Billard/la Nacelle.

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l’union 190915a
RILLY-LA-MONTAGNE

 

Pas moins de 80 cueilleurs sont engagés par Fatima Gauducheau pour récolter les raisins des 32 ha du domaine Taittinger au vendangeoir de Reims Murigny.

« La majorité sont de Reims et viennent des quartiers environnants (Châtillons, Croix-Rouge, Wilson, Verrerie…). Ils peuvent venir par le bus » explique Fatima. Ils sont alors acheminés par autocar vers les différentes parcelles.

Ici, la pause casse-croûte est respectée. À 9 h 30, tous se réunissent au pied des vignes et à 13 heures a lieu le repas au vendangeoir. Bref, de quoi reprendre des forces dans la bonne humeur avant la reprise de la cueillette.

Dominique Berger

 

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l’union 190914b
DEMAIN

Brocante du Quartier Croix Rouge secteur Universitaire de 9 à 17 heures.

L’accueil des exposants aura lieu entre 8 et 9 heures, parking en face de la maison de quartier Billard/la Nacelle.

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l’union 190914a
Faits divers : Ils tentent de vendre sur Facebook une voiture volée

Les aigrefins n’utilisent pas que Leboncoin. Le réseau dit social Facebook est également prisé de certains délinquants pour s’adonner à leurs coupables activités.

En milieu de semaine, les gendarmes de la compagnie de Reims repèrent sur la célèbre plateforme une annonce suspecte : un Renault Captur y est mis en vente à un prix ridiculement bas, alors que le modèle proposé n’a rien d’une épave bonne pour la ferraille.

Rondement menée par la brigade de recherches et la brigade de Taissy, l’enquête permet d’appréhender les vendeurs lors d’une opération menée jeudi après-midi sur le parking d’un fast-food de Croix-Rouge, avenue Eisenhower. Ce sont deux jeunes gens de 15 et 18 ans installés à Saint-Quentin (Aisne). Ils étaient venus sur le parking avec le Captur qui s’est révélé avoir été volé dans cette ville au début du mois.

L’adolescent a reconnu être l’auteur du vol, ce qui lui vaut d’être également inquiété pour une conduite sans permis. En fugue d’un foyer saint-quentinois, il va y retourner. Son dossier a été transmis au parquet local tandis que le majeur a été remis en liberté avec une convocation devant le tribunal correctionnel de Reims (il lui est reproché une complicité).

Le Renault Captur a été restitué à son légitime propriétaire.

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l’union 190912a
Tous feux éteints, le regard aussi

Dans la nuit de dimanche à lundi, les policiers ont arrêté un automobiliste qui circulait tous feux éteints avenue Kennedy à Croix-Rouge. Son regard aussi était éteint : 2,56 grammes d’alcool par litre de sang. Polonais sans domicile fixe, l’homme bat à plates coutures cet autre conducteur dépisté avec un gramme d’alcool rue du Colonel-Fabien, dimanche à 3 heures du matin.

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l’union 190911a
Un kilo de cannabis découvert dans une voiture

 

Les faits remontent à vendredi. Vers 16 heures, lors d’une surveillance au quartier Croix-Rouge à Reims, la brigade anticriminalité repère une voiture qui roule à vive allure rue Newton. Le contrôle s’ensuit, ce qui permet de découvrir à même le sol de l’habitacle deux pains de 500 grammes de résine de cannabis.

D’après ses déclarations, l’automobiliste venait de les acheter pour en revendre une grande partie (il se réservait le reliquat pour sa consommation personnelle). À son domicile de Bourg-et-Comin, dans l’Aisne, les enquêteurs ont découvert 80 grammes de résine, 15 grammes d’herbe et une balance électronique. Une somme en liquide de 2 600 euros a également été saisie.

Présenté au parquet de Reims dans le cadre d’un plaider-coupable, Fabien Duchêne, 23 ans, a accepté d’être condamné à une peine de dix mois d’emprisonnement, dont la moitié avec sursis. Remis en liberté, il pourra purger ses cinq mois ferme sous un mode aménagé. Il a l’obligation de se soigner et de trouver un travail ou une formation.

 

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l’union 190910a
Le four s’enflamme

Dans la nuit de dimanche à lundi, un locataire domicilié rue Newton au quartier Croix-Rouge s’est endormi en laissant le four de la cuisine allumé. Résultat : vers 4 h 45, l’appareil a commencé à prendre feu, le détecteur de fumée s’est déclenché, l’immeuble s’est réveillé, sept personnes l’ont spontanément évacué. Le début d’incendie a pu être éteint avant l’arrivée des pompiers. Légèrement incommodé, le locataire n’a pas souhaité être transporté au centre hospitalier.

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l’union 190907b
Tournoi du Reims MV

Remis en question en raison du décalage des championnats nationaux lié au Championnat d’Europe en France, le tournoi de préparation du Reims Métropole Volley a bien lieu ce week-end à la halle universitaire de Reims ainsi qu’aux gymnases Géo-André et Joliot-Curie.

Reste que le plateau a été resserré à huit équipes garçons (Élite : Épinal ; N2 : Reims, Tours, Cormeilles, Le Vésinet, Asnières, Sartrouville ; N3 : Fleury-les-Aubrais) et autant de filles (N2 : Neuville, Strasbourg, Malakoff, Argenteuil ; N3 : Reims, Le Vésinet, Meudon-la-Forêt ; Pré-Nationale : Asnières).

Rencontres aujourd’hui à Reims de 13 h 30 à 16 heures, demain de 10 à 16 heures.

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l’union 190907a
Des individus armés blessent un homme dans le tram

Vers 20heures, le calme était revenu à la station et la circulation avait repris. Yann Le Blévec
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Une dizaine d’individus, certains armés de couteaux et de barres de fer, ont fait irruption dans le tram à Croix-Rouge, devant le campus, hier, vers 19 heures. Selon les premières informations, il semble qu’ils étaient en train de poursuivre un homme qui avait profité de l’arrêt du tram pour se réfugier à l’intérieur. Ses poursuivants sont montés à leur tour dans la rame. Puis, à visage découvert, ils ont frappé l’homme devant les usagers médusés. Selon une étudiante présente, « il a été blessé au niveau de la fesse, il avait du sang qui coulait. »

Des blessures légères selon la police

La scène n’a pas duré longtemps, mais a choqué les voyageurs, très nombreux à cette heure-là (une centaine de personnes selon la Citura). « Il n’y a pas eu de cris, c’était plus de la stupeur » , témoigne l’étudiante.

Toutes les personnes présentes, usagers et individus violents, ont ensuite quitté la rame. Le tram est resté à l’arrêt et le trafic a été gelé une vingtaine de minutes. Puis la circulation a repris et le calme est revenu aux abords du campus.

Contactées, les forces de l’ordre confirment qu’un homme a été « légèrement blessé » dans le tram. Ses blessures n’ont toutefois pas nécessité d’hospitalisation et il n’a pas souhaité porter plainte. De son côté, la Citura a précisé dans la soirée que « la rame où a eu lieu l’agression n’est pas repartie : elle a été ramenée au dépôt, au cas où la police en ait besoin pour ses investigations » . Chaque rame étant sous vidéosurveillance, les images de l’agression ont été filmées et vont être passées au crible.

Alexandre Allard avec Guillaume Lévy

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l’union 190905b
Manifestation de soutien aux migrants

Dénonçant « une absence de volonté des États français mais aussi de l’Europe et de l’Amérique à donner la priorité aux droits humains sur les logiques d’exclusion », le Collectif Sövkipeu (Femmes relais 51, FSU 51, Génération.s, GMI 51, LFI, OCL, RUSF 51, Solidaires 51) appelle à un rassemblement en soutien aux migrants mardi 10 septembre à 16 h 30 devant la sous-préfecture de Reims. Dans un communiqué, il rappelle : « Hiver 2016, des températures glaciales contraignent l’État à débloquer des hébergements pour des exilés. À l’automne 2017, il a fallu que des exilés occupent le campus de l’université à Croix-Rouge pour être logés. Début 2019, peu après un démantèlement, il a fallu la mort d’une vieille dame, dans le froid. Courant été 2019, c’est la chaleur infernale de la canicule qui oblige les autorités à une mise à l’abri… Les mêmes causes produisent les mêmes effets, et des camps se reconstituent sans cesse, toujours aussi misérables. Aujourd’hui plus de cinquante personnes – un nombre sans cesse croissant – survivent sous des bâches, ou pour les plus chanceux des abris de fortune près du terrain de football avenue Henri-Paris, face à l’Armée du salut ! »

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l’union 190905a
Ils déposent un plot métallique sur les rails du tramway

 

 

Le 28 août vers 4 h 30 du matin, deux adolescents de 14 et 16 ans n’étaient pas dans leur lit, comme la plupart des jeunes gens de leur âge, mais vadrouillaient avenue Bonaparte à Croix-Rouge, où l’idée leur est venue d’entraver la circulation du tram. Ils ont pris le potelet métallique d’un passage protégé – 1,45 mètre de haut, 7 centimètres de diamètre – pour le coincer dans les rails. Une heure à attendre, et la première rame allait passer (le service commence à 5 h 30).

Les deux olibrius ont été déçus : la vidéosurveillance urbaine a tout filmé. Alertée par les opérateurs de la police municipale, une patrouille a retiré le potelet et mis la main sur les mineurs. Celui de 16 ans avait un pistolet airsoft hors d’usage. Ils ont été présentés au juge des enfants en vue de leur mise en examen.

 

 

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l’union 190904b
Les urbanités – estival d’art urbain à Reims : Street photographies.

Du 4 au 25 septembre (mardi de 14 à 19 heures, mercredi de 10 à 18 heures, jeudi et vendredi de 14 à 18 heures, samedi de 10 à 17 heures).

Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 190904a
Tennis : Kleiber comme chez elle

 

 

« J’ai fait plus vite que l’année dernière ! » Difficile de démentir la lauréate 2018, Camille Kleiber (1/6, Géo-André) à qui 3 h 20 de combat furent nécessaires l’an passé pour s’imposer et venir à bout de la Ménehildienne Mathilde Sarcelet, licenciée à Reims.

Dimanche, à Guignicourt, en un peu plus d’une heure (6-1, 6-0), elle s’est défaite de Juliette Leroux (3/6, Orsay), laquelle faisait sa rentrée après deux opérations des genoux (œdème osseux). « Je retrouve mon niveau d’il y a 5 ans, avant d’entreprendre mes études de prof d’EPS. Mon ambition désormais est de me faire plaisir. Pour prétendre progresser et voyager autant que nécessaire, le temps manque » , confie la licenciée rémoise de 29 ans, devenue… professeur d’EPS.

 

 

 

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l’union 190903b
faits divers : Bataille rangée et piéton percuté à Croix-Rouge

Le pugilat s’est déroulé au bas des grands immeubles de la rue Pierre-Taittinger.


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La plus grande confusion continue de régner autour des violences commises vendredi soir à Croix-Rouge, rue Pierre-Taittinger, au cours desquelles un homme a été percuté par une voiture (L’Union de dimanche). Des témoignages parvenus à notre connaissance permettent cependant de reconstituer un scénario des faits survenus vers 22 heures.

« On regardait la télé quand nous avons entendu des cris » , relate un riverain. « Par la fenêtre, j’ai alors vu un gars qui se faisait courser par une bande, sur le parking à côté du centre social Billard. Il est tombé sur le trottoir de la rue Taittinger, sans avoir le temps de traverser. Les autres l’ont rattrapé et tabassé à coups de pied, à coups de poing, à coups de battes de base-ball. Ils étaient une trentaine. Ça hurlait en langue étrangère, genre pays de l’Est. À ce moment-là, un gars est monté dans une voiture pour défendre celui qui se faisait agresser, du moins je le pense, car il a foncé dans le tas et s’est pris des coups de batte sur sa bagnole. Un mec a valsé sur le pare-brise. Ensuite, tout le monde s’est barré. »

Une seule victime se trouvait sur place à l’arrivée des secours, un Géorgien, sans qu’on sache s’il s’agit de la personne agressée par la bande ou d’un individu heurté par la voiture. Blessé moins grièvement qu’on ne pouvait le supposer au départ, l’homme transporté au centre hospitalier a refusé de porter plainte. Il a fait savoir qu’il réglerait ses comptes lui-même…

F.C.

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Faits divers : Condamné, le braqueur à la serpette récidive

Après Thiriet le 7 août, l’homme à la serpette est passé à la clinique vétérinaire de Bezannes le 9 août, puis au Carrefour contact des Châtillons le 20 août.
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Condamné à du sursis pour un braquage à la serpette dans une clinique vétérinaire, un Rémois en avait deux autres à son actif, dont un commis dans une supérette huit jours après son procès…

Les policiers se grattaient la tête. Trois braquages à la serpette en seulement quinze jours dans le même secteur… Pouvait-il s’agir du même auteur ? Eh bien oui, qu’ils connaissaient déjà pour l’avoir arrêté lors du deuxième braquage ! Libéré après avoir été condamné pour cette seule affaire à un an de prison avec sursis, l’homme n’a tenu que huit jours avant de récidiver…

Antécédents psychiatriques

Tout commence le 7 août. Vers 18 heures, un individu en casquette avec sac de courses à la main se présente au magasin de surgelés Thiriet de Murigny. Il n’y a que la caissière. Récit d’une employée (L’Union du 14 août) . « Il a pris des beignets à trois euros et c’est au moment de les payer qu’il a sorti la serpette de son sac en l’agitant devant notre collègue : Je veux de l’argent ! Donne la caisse ! Je ne te ferai pas de mal . Paniquée, elle a voulu lui donner tout le caisson mais il lui a dit qu’il ne voulait que les billets, pas les pièces. » L’individu détale vers Croix-Rouge. Butin : 230 euros.

Deux jours plus tard, le 9 août à 15 heures, un homme surgit en pleine vaccination d’un chien dans une salle de consultation de la clinique vétérinaire de Bezannes (L’Union du 13 août) . Bonnet, lunettes noires, sac de courses dans une main, grande serpette dans l’autre, il réclame la caisse à l’assistante. « J’ai demandé à ma vétérinaire ce que je devais faire. Elle m’a autorisée à ouvrir la caisse. J’ai donné les billets et j’ai même proposé les pièces, mais il est parti sans. »

Le braqueur s’enfuit, juste avant l’arrivée d’un agent de Sécuritas venu vérifier une installation. Alerté, il bondit dans son auto et course le fuyard qui disparaît dans les jardins familiaux de la rue Joliot-Curie à Croix-Rouge. Une demi-heure plus tard, grâce au signalement, la police interpelle un habitant du quartier, Jérôme Colbeaux, 42 ans. Il nie mais le vigile, la vétérinaire, l’assistante et la cliente l’identifient formellement. Aucune trace de la serpette et du butin (600 à 800 euros).

Inconnu de la justice mais pas des médecins, l’homme est sous curatelle renforcée en raison d’un profil « psychotique » qui lui a déjà valu des séjours en psychiatrie. D’après l’expert, il est accessible à une sanction pénale – « avec une responsabilité légèrement atténuée » – et présente un « risque de récidive » .

La caisse, s’il vous plaît !

Évidemment, les policiers se demandent si leur homme n’a pas fait Thiriet, mais les vérifications ne peuvent être bouclées le temps de la garde à vue. Jugé en comparution immédiate le 12 août pour le seul braquage à la clinique, Jérome Colbeaux ressort libre, condamné à un an de prison avec sursis avec mise à l’épreuve (il n’a pas fait appel).

Huit jours plus tard, 20 août. Il est 13 heures. Après avoir franchi la porte du Carrefour contact de l’avenue Georges-Hodin aux Châtillons, un individu enfile une cagoule et rejoint la caissière occupée à mettre des bonbons en rayon. D’un sac de courses, il sort une serpette : « La caisse, s’il vous plaît ! » . Terrifiée, l’employée court se réfugier au fond du magasin. Le braqueur repart bredouille. Même sac de course Spar, même paire de baskets, même serpette à la lame de 30 centimètres, même corpulence, même voix, même démarche courbée… L’enquête de la sûreté départementale de Reims a finalement confirmé que les trois braquages étaient du même homme. Arrêté mercredi, puis de nouveau jugé en comparution immédiate pour les faits chez Thiriet et Carrefour, Jérôme Colbeaux a encore nié, sans convaincre : deux ans ferme, maintien en détention.

Qu’a-t-il fait de la serpette ? Elle n’a pas été retrouvée.

Fabrice Curlier

À l’hôtel de Bezannes, ce n’était pas lui

Loi des séries, le 20 août, avec deux braquages à l’arme blanche : le premier à 13 heures au Carrefour contact des Châtillons, pour lequel Jérôme Colbeaux a été condamné ; le second vers 17 heures à l’hôtel Akena de Bezannes, tout près de la clinique vétérinaire qu’il avait attaquée le 9 août, mais là, ce n’est pas lui. Toxicomane de 50 ans domicilié à Croix-Rouge, l’auteur armé d’un couteau de cuisine avait été rattrapé et condamné à deux ans de prison ferme après s’être fait remettre les 110 euros de la caisse de l’hôtel (L’Union du 23 août). Les quatre vols à main armée commis le mois dernier dans la circonscription de police de Reims sont donc tous résolus.

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l’union 190902a
un drame et des lames

Les faits divers n’ont pas manqué non plus cet été. Dramatiques, comme cette collision, le 15 juillet, entre un TER de la ligne Reims-Épernay et une voiture à hauteur d’Avenay-Val-d’or, qui a fait quatre morts, une assistante maternelle et trois enfants. Violents, comme cette agression perpétrée par trois individus contre un étudiant le 5 août vers minuit dans le quartier Croix-rouge, la victime s’en tirant avec trois fractures ; ou comme cette autre agression, au couteau cette fois, survenue le 9 août en plein centre-ville, près de l’église Saint-Jacques, contre un jeune de 20 ans ; la victime a reçu 9 coups, mais s’en tire avec des blessures.

D’autres lames furent aussi de sortie pour des braquages : celle d’une serpette, le 9 août contre une clinique vétérinaire de Bezannes ; deux jours auparavant, le même instrument avait été utilisé contre un magasin de surgelés Thiriet de la zone Forum Murigny. Il y a quelques jours seulement, le 20 août, deux nouveaux commerces se faisaient braquer à l’arme blanche, le Carrefour contact des Châtillons, et l’hôtel Akena du parc d’affaires de Bezannes.

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l’union 190901b
sécurité : Les Ch’tis pas les bienvenus en ville

Le public du Losc (ici dans un kop à Lille) a l’interdiction d’exhiber sa qualité de supporter dans un large périmètre de la ville de Reims. Archives Voix du Nord


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Comme avec les supporters de Strasbourg le 18 août, un arrêté du préfet interdit à leurs homologues lillois de se montrer aujourd’hui en ville, afin de prévenir d’éventuels incidents.

Choucroute ou moules-frites, la cuisine du préfet ne change pas. Après les supporters de Strasbourg le 18 août, ce sont les Lillois qui devront être invisibles à Reims, de 6 heures du matin jusqu’à minuit ce dimanche, jour du déplacement des Nordistes à Delaune. Le préfet de la Marne a pris ce nouvel arrêté pour « prévenir la survenance de troubles à l’ordre public qui seraient causés par la présence en une même unité de lieu et de temps par les supporters des deux équipes » .

145 ultras attendus

Il est donc interdit au public lillois d’exhiber sa qualité de supporters « aux abords du stade » et dans un large périmètre qui englobe le centre, jusqu’à Croix-Rouge, l’avenue d’Épernay et Saint-Remi. Les cars seront escortés dès leur arrivée au péage de Courcy. « Les supporters venant en voiture devront se rendre directement au stade Delaune. »

Le préfet motive son arrêté par une série d’incidents impliquant des supporters lillois. Il en recense huit, dont deux à Reims (lire ci-contre). Il invoque également la présence attendue de « 145 ultras du Losc » et « la difficulté de réunir les effectifs de police suffisants au maintien de l’ordre si des troubles graves à l’ordre public devaient survenir » .

Entre Vigipirate, la foire de Châlons et autres gilets jaunes, il est vrai que les forces de l’ordre doivent jongler avec une multitude de missions alors que leurs effectifs ne sont pas extensibles.

Fabrice Curlier

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l’union 190901a
Un piéton frappé et renversé

Blessé aux membres inférieurs, le piéton a été agressé vendredi soir à Croix-Rouge. Illustration


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Vendredi soir, vers 22 heures, un piéton a été percuté par une voiture rue Pierre-Taittinger à Reims, dans le quartier Croix-Rouge. Blessé (il souffrirait d’une ou plusieurs fractures aux membres inférieurs, sans pronostic vital engagé), l’homme a été évacué vers l’hôpital par les sapeurs-pompiers et une équipe du Samu.

Les circonstances de la collision survenue au pied de la grande barre de la rue Taittinger, à hauteur du n º 37, sont nébuleuses, mais il ne s’agit pas d’un simple accident : le piéton, qui semble avoir été percuté volontairement, a été pris à partie et frappé par plusieurs individus. Avant ou après la collision ? On l’ignore encore. Des témoins font état d’une dispute, d’une voiture qui a foncé dans l’allée. Il n’y aurait eu aucune interpellation.

Une enquête est en cours pour tenter d’éclaircir cette affaire qui a nécessité l’intervention d’un grand nombre de policiers.

 

 

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l’union 190828b
Nouvelle épicerie sociale étudiante

Une deuxième épicerie sociale destinée aux étudiants va voir le jour à Reims. Après le campus de Croix-Rouge, c’est sur celui du Moulin de la Housse que la fédération InterCampus a décidé de la nouvelle implantation. Les produits y sont vendus à moins de 10 % des prix pratiqués en grandes surfaces. Un jardin partagé et une cafétéria verront aussi le jour début octobre près de l’université de droit.

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l’union 190828a
Ça ne s’arrange pas autour du campement des migrants

 

 

Feux de palettes qui enfument les immeubles, besoins faits sous les fenêtres, cris tard la nuit… La cohabitation avec le camp de migrants qui s’est reconstitué fin juillet sur le stade de la rue Henri-Paris (L’Union des 8 et 19 août) n’est pas simple pour certains riverains. « Lundi soir avec la canicule, impossible d’ouvrir sinon la fumée entrait chez moi » , dénonce une dame. « J’ai une voisine qui souffre d’une grave maladie. Elle a besoin de silence. Elle est à bout de nerfs. » Une pétition se prépare pour exprimer le mécontentement des plaignants.

Le stade de la rue Henri-Paris, le long du canal, en est à son troisième camp depuis l’évacuation du parc Saint-John-Perse à Croix-Rouge l’été dernier. Les précédents ont été démantelés en octobre et en janvier, mais de nouvelles familles continuent d’arriver. En 2016, ce sont des nomades qui avaient longuement occupé le site.

 

 


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