Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - mai 2018.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 180531b
AUJOURD’HUI

Concert : « Oh Richard, oh mon roi » par la compagnie des Monts du Reuil.

Pour tous à partir de 7 ans.

À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit mais sur réservation au 03 26 35 68 40.

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l’union 180531a
Tennis Division supérieure du championnat de Ligue : Géo-André a fait le métier

Manifestement, la troisième journée de Division Supérieure au Championnat de Ligue a été marquée par la victoire de Géo-André aux dépens de la réserve du TC Troyes (4-2) où évoluent notamment l’ancien sociétaire de l’URT Julien Evrard et le récent champion de Champagne des +35 ans, Francois-Pierre Grandveau.

Une victoire, aux forceps, due aux victoires en trois sets des 4/6 Charles Gilles et Jules Latour face aux 4/6, respectivement, François-Pierre Grandveau et Hugo Chapoutot.

Les barragistes connus

Désormais, sauf coup de théâtre, les barragistes sont connus et ils sont 100 % marnais avec des oppositions Reims Europe Club – Géo-André chez les messieurs et Saint-Memmie – Cormontreuil (2) chez les dames.

MESSIEURS. – Poule A : Romilly – Vitry 0-6 ; Reims Europe Club – Dormans 6-0 ; Saint-Memmie – Langres 3-3 ; poule B : Foyer Barsequanais – Cormontreuil (2) 2-4 ; Montmirail – URT 5-1 ; Géo-André – TC Troyes (2) 4-2.

DAMES. – Poule A : Romilly – ASPTT Charleville 1-5 ; Vitry-le-François – Reims Europe Club (2) 5-1 ; Saint-Memmie – URT 5-1 ; poule B : TC des 2 Vallées – Cormontreuil (2) 0-6 ; Géo-André – ASPTT Troyes 5-1 ; ASPTT Chaumont – Aÿ 4-2.

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l’union 180529b
Société : On ne peut pas dire que rien n’est fait pour les quartiers

Moussa Ouarouss, président de Droit de cité 51 et de l’Académie de boxe à Croix-Rouge, était mardi dernier à l’Élysée lors des annonces d’Emmanuel Macron sur les quartiers défavorisés.
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Pour Arnaud Robinet, maire de Reims, « il y a un discours que je ne peux plus entendre, c’est celui qui consiste à dire que rien n’est fait pour les quartiers ou que c’est la faute de la société qui exclut ».
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Les ateliers de formation se déroulent sur le campus Croix-Rouge de l’université.
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Reims Le maire de Reims a réagi aux annonces d’Emmanuel Macron sur les quartiers défavorisés et estime que les élus font ce qu’ils peuvent à ce sujet depuis des années.

La semaine dernière, le Président de la République a dévoilé son plan pour les quartiers en difficulté, enterrant en même temps le rapport remis par Jean-Louis Borloo. « Que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport, cela ne marche plus comme ça » , avait notamment déclaré le chef de l’État, évoquant « ceux qui n’ont pas réussi depuis 20 ans » . Un sujet qui a beaucoup fait réagir Arnaud Robinet, maire de Reims, sur les réseaux sociaux notamment. « Il y a un discours que je ne peux plus entendre, c’est celui qui consiste à dire que rien n’est fait pour les quartiers ou que c’est la faute de la société qui exclut » , assène le maire. L’édile évoque notamment les 500 millions investis pour le premier plan de Rénovation urbaine (Croix-Rouge, Orgeval, Wilson, Épinettes). Ce premier plan a permis 1 800 démolitions et 3 000 réhabilitations ainsi que la création de nouveaux espaces publics. « Chaque année, d’importants moyens sont mis aussi pour les quartiers avec le contrat de ville. » Un contrat qui lie la ville à différents acteurs pour des actions dans plusieurs domaines dans les quartiers, que ce soit l’insertion, le sport ou la culture, par exemple. L’enveloppe annuelle pour ce contrat de ville à Reims est de 500 000 euros, à laquelle il faut ajouter une enveloppe spécifique annuelle de 210 000 euros au titre de la prévention de la délinquance. Les maires informés des fichés S

« En termes de sécurité justement, rappelons aussi qu’on a développé à grande échelle la vidéoprotection et qu’on double les effectifs de la police municipale. Par ailleurs, je me félicite que le souhait, notamment exprimé par la France audacieuse, de voir les maires informés des fichés S sur leur commune soit entendu. » Arnaud Robinet salue encore le travail des services de la Ville à propos du Nouveau programme national de renouvellement urbain pour lequel Europe et Châtillons ont pu être intégrés. « On attend les financements, Emmanuel Macron n’a pas fait d’annonce mardi de la semaine dernière à ce sujet. »

Pour autant, le maire reconnaît que les beaux immeubles ne règlent pas tout. « Le plan Borloo était certes intéressant, mais il omettait certains problèmes qui existent, comme le trafic de drogue, le communautarisme ou la radicalisation. À ce sujet, le plan de lutte contre le trafic de drogue annoncé par le Président est une bonne chose, tout comme l’a été le dédoublement des classes de CP dans les zones prioritaires. »

Arnaud Robinet estime encore qu’au sujet de l’emploi dans les quartiers, « on pourrait s’inspirer de ce qui se passe à Reims » , avec le dispositif Activ’compétences (lire par ailleurs), le chantier éducatif tremplin avec le Département, la charte entreprises et quartiers… « Je le répète, les élus locaux, les élus de proximité, s’engagent au quotidien depuis des années sur les quartiers, avec les moyens qui sont les leurs. On prend nos responsabilités, on va construire deux maisons de quartier aux Épinettes et à Croix-Rouge. Après, on ne va pas donner une salle à des jeunes s’il n’y a pas de projet structuré derrière. Et je dois dire que parfois, on se sent seuls aussi, l’État a également un rôle à jouer face parfois au sentiment d’impunité notamment. »

Les politiques sont un peu déconnectés

Moussa Ouarouss, président de Droit de cité 51 et de l’Académie de boxe Zaïm à Croix-Rouge, était présent mardi dernier à l’Élysée lors de l’annonce d’Emmanuel Macron, en tant qu’acteur national au niveau des quartiers. « Pour moi, l’ANRU, c’est bien, mais ce n’est pas assez. On ne mise pas suffisamment sur l’humain » , regrette ce dernier. Il explique qu’après le premier plan de rénovation urbaine, rien n’a vraiment changé, au niveau sécurité, chômage, précarité… « Le problème, c’est que les politiques sont un peu déconnectés. Ils ne connaissent pas les quartiers. Ils décident sans réellement concerter. Ils doivent s’appuyer davantage sur les forces vives, sur les gens qui vivent dans les quartiers au quotidien, ceux qui ont le ressenti, faire confiance aux associations, c’est le pouls du quartier. Ces gens-là travaillent souvent sans être reconnus. » Moussa Ouarouss sourit en pensant à un terrain de foot aux Épinettes qui est toujours en pente depuis sa jeunesse. Il trouve que développer les places de crèche dans les quartiers est une bonne idée, ça participe à l’émancipation. « Il faut aussi investir dans les services publics. » Surtout, l’homme insiste sur le fait qu’il faut arrêter les clichés sur les quartiers, changer sa façon de voir la banlieue. « Il y en a qui ont fait des études, qui sont chefs d’entreprise. La République, ce sont tous les territoires » , souligne-t-il. En ce qui concerne les annonces d’Emmanuel Macron, Moussa Ouarouss conclut : « On attend de voir, on sera vigilant. Nous, en tout cas, on a prévu des actions concrètes sur le terrain en septembre. Parce que par exemple quand je viens le soir à l’Académie de boxe, je me sens heureux. »

Yann Le Blévec

Un dispositif innovant à Croix-Rouge

En 2017, les services de l’État ont mis en place une expérience inédite sur le quartier Croix-Rouge, qui suscite un intérêt sur le plan national. Une initiative qui faisait suite à un diagnostic approfondi de ce quartier prioritaire et du bassin rémois amorcé dans le cadre du pilotage du contrat de ville. « C’est quelque chose qui part du terrain, on fait du sur-mesure pour des personnes qui ont totalement disparu des dispositifs » , indiquait dans nos colonnes Valérie Hatsch, sous-préfète. Cela concerne les publics les plus éloignés du service de l’emploi, les « invisibles ». 5 000 personnes seraient ainsi sans travail sans être inscrites nulle part. Des données qui ont été mises en perspective avec les besoins en main-d’œuvre dans les filières en tension du territoire et qui ont conduit à bâtir le dispositif Acti’v compétences. Un dispositif partenarial animé par l’AFPA (Agence pour la formation professionnelle des adultes) visant à identifier les personnes non accompagnées et à leur proposer un parcours individualisé. Le fonctionnement de ce dispositif repose sur les acteurs de terrain qui repèrent les personnes du quartier non inscrites dans un accompagnement vers l’emploi. Elles proposent aux volontaires de bénéficier d’une session de formation courte sur les compétences de base (communication orale, écrite, numérique, environnement professionnel), dispensée par l’AFPA. La première phase d’expérimentation, qui s’est achevée en avril 2018, a permis d’identifier 134 personnes et d’en accueillir 58 sur la phase des ateliers de formation qui se déroulent sur le campus Croix-Rouge de l’université. Le bilan est satisfaisant puisqu’il fait état d’une situation positive pour 85 % des bénéficiaires (formation, insertion professionnelle, accompagnement renforcé par le service public de l’emploi). Aussi, pour 2018, le dispositif prend de l’ampleur. Le partenariat institutionnel se développe : le conseil départemental et le conseil régional rejoignent le tour de table des financeurs aux côtés de l’État et du Grand Reims. Ce renfort d’investissements va permettre d’augmenter le potentiel d’accueil en formation de bénéficiaires, ouvrant ainsi le dispositif aux personnes des autres quartiers prioritaires de Reims. « Au-delà de l’impact positif sur les publics touchés, Activ’compétences a permis de fédérer les acteurs de proximité du quartier en leur apportant un soutien d’expertise dans leurs initiatives d’accompagnement à l’insertion » , souligne Valérie Hatsch.

Le ministre de la Ville à Reims en 2016

Patrick Kanner, alors ministre de la Ville, est venu à Reims signer en 2016 le protocole de préfiguration du nouveau programme de renouvellement urbain, concernant quatre quartiers : Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe. Un plan qui doit s’étaler jusqu’en 2024. En tout, ce sont 28 770 personnes qui sont concernées pour lesquelles des consultations à travers des déambulations dans les quartiers ont déjà été organisées. Une dizaine de démolitions étaient envisagées en 2017 à Croix-Rouge et Orgeval, une somme de 3,6 millions étant prévue à cet effet ainsi que pour l’étude permettant de déterminer les travaux et rénovations à effectuer. Une étude qui devait durer un an en vue de signer la convention financière fin 2017, début 2018. Mais pour l’heure, la Ville de Reims est toujours en attente des financements…

500 000

C’est en euros la somme consacrée chaque année par Reims pour le contrat de ville, à laquelle on peut ajouter 210 000 euros annuels au titre de la prévention de la délinquance, sans oublier aussi 500 millions pour le premier plan de Rénovation urbaine.

Les autres points : Du hip-hop présenté par des écoliers au conservatoire

Un (bon) exemple de travail culturel réalisé auprès d’écoliers de différents secteurs de la ville.

Samedi, treize groupes d’enfants (154 élèves) de douze écoles élémentaires (Carteret, Voltaire, Cavelier, Charles-Arnould, Dauphinot, Dr-Billard, Gallieni, Jamin, Joliot-Curie, Paul-Bert, Prieur-de-la-Marne, Provençaux) ont proposé une danse de hip-hop travaillée dans le cadre des activités périscolaires du soir avec leurs animateurs danse dans le grand auditorium du conservatoire.

Il s’agit d’une action qui est reconduite pour la troisième année consécutive. Plusieurs professionnels ont accompagné pendant cette année scolaire les élèves : l’association Collectif Footzbeul, des animateurs vacataires de la Ville et des maisons de quartier.

L’ESSENTIEL

Mardi dernier, le Président de la République, Emmanuel Macron, a fait des annonces concernant les quartiers défavorisés.

Un sujet qui a fait réagir Arnaud Robinet, maire de Reims, pour qui « on ne peut pas dire que rien n’est fait pour les quartiers » et qui estime que les élus locaux sont en première ligne à ce sujet.

Pour le Rémois Moussa Ourdous, qui était à l’Élysée lors de la déclaration d’Emmanuel Macron et président de l’académie de boxe à Croix-Rouge, on doit surtout s’appuyer sur les forces vives des quartiers.

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l’union 180529a
ÉDUCATION : Les apprentis historiens du lycée Joliot-Curie

 

Tout au long de leur année scolaire, les élèves d’une classe du lycée Joliot-Curie se sont penchés sur un vaste pan de l’Histoire : la Seconde Guerre mondiale.

Les jeunes étudiants ne se sont pas démobilisés, malgré l’annulation de leur voyage pour Auschwitz, et ont décidé de mener à terme ce projet, restitué jeudi dernier. Cette initiative n’a pas su fédérer l’ensemble de la classe, cependant, certains élèves réfractaires ont connu un déclic en cours d’année et ont même participé à la présentation du film documentaire qu’ils ont réalisé. C’est le cas de Lauryn, qui « ne savait pas que la France était occupée ». De son côté, Anaïs pense que perpétuer le devoir de mémoire n’empêchera pas l’Histoire de se répéter mais que ce programme participe tout de même à sensibiliser la population. Un sentiment partagé par la plupart des lycéens interrogés.

Tristan Relet-Werkmeister

 

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l’union 180528b
Éducation : Sécurité incendie des lycées de la Marne

 

 

La Région va remettre en conformité les systèmes de sécurité incendie dans sept lycées de la Marne (François-Arago, les internats Jean-Jaurès et Georges-Brière à Reims, l’internat de Stéphane-Hessel à Épernay, la cité scolaire Fontaine du Vé à Sézanne, EREA 51 à Châlons-en-Champagne et Viti Campus à Avize).

L’opération coûtera 1 350 000 €. Les travaux auront lieu sur la période 2018-2019.

Il a aussi été décidé d’accorder une subvention de fonctionnement au lycée Jean-Jaurès de Reims pour faire face aux surcoûts de viabilisation liés à sa restructuration.

 

 

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l’union 180528a
Faits divers : Trois arrestations au quartier Orgeval

Les trois personnes ont été arrêtées lors de contrôles et fouilles systématiques. Twitter Police51
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Vendredi soir, les services de police ont mené une « opération de sécurisation » avec contrôles d’identité, fouilles de véhicules et visites des parties communes dans le secteur de la place Pierre-de-Fermat, au quartier Orgeval (notre édition de samedi).

Une action similaire avait animé la veille le quartier Croix-Rouge, aux abords de l’avenue Bonaparte. Point commun aux deux endroits : des coups de feu y ont récemment claqué.

Jeudi à Croix-Rouge, les policiers avaient appréhendé six personnes (une pour port d’arme, une pour détention de cannabis, quatre en vertu de fiches de recherche).

À Orgeval, le nombre d’arrestations s’élève à trois : une pour détention de cannabis, deux pour des extraits de jugement. Si l’un des condamnés a pu obtenir un aménagement, l’autre est parti directement à la maison d’arrêt.

 

 

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l’union 180527b
TENNIS - Interclubs : maintien en jeu

Toujours cruciale voire déterminante, la troisième des cinq journées des Interclubs Nationaux s’annonce passionnante, aujourd’hui à partir de 10 heures.

En N3 masculine, le Cormontreuil TC reçoit le TC Gien avec la possibilité de valider son maintien. Avec ses trois Espagnols, l’équipe du Loiret possède, sur le papier, une équipe supérieure mais avec un nul et une défaite au compteur, elle ne présente pas un profil d’épouvantail, encore moins sur la surface qui lui est proposée ce matin.

Du côté des dames, en N2, le Reims Europe Club reçoit aux Thiolettes le TC Rillieux-La Pape. Là aussi, les filles du Rhône n’ont pour l’instant toujours pas connu la victoire (une défaite, un nul) et les Rémoises, au complet, ont largement les moyens d’assurer, dès ce soir, leur avenir à ce niveau. Enfin, en N4, après deux exploits (une victoire et un nul), le promu, TC de la Côte des Blancs, rêve de valider son maintien dès la troisième journée avec un déplacement à Bondy qui a perdu ses deux premières rencontres. Seulement, les Bondynoises avec une 0, une 2/6 et deux 3/6 seront inévitablement favorites…

Un choc en Division supérieure

Les choses se sont décantées en Division supérieure au championnat de Ligue (DSCL). En effet, l’affiche des barrages d’accession peut être déterminée dès aujourd’hui.

Chez les féminines, le suspense est déjà tombée et la finale opposera Saint-Memmie à Cormontreuil (2).

Chez les masculins, Reims Europe, qui fait cavalier seul en poule A, attend son rival. Ce sera le TC Troyes (2) ou Reims Géo-André. Les deux s’affrontent aujourd’hui sur le sol rémois.

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l’union 180527a
Il trouve un obus et le rapporte au domicile familial

 

 

Vendredi soir, vers 19 heures, les démineurs de la Sécurité civile de Châlons-en-Champagne sont intervenus dans un immeuble de l’allée des Bourguignons à Reims, au quartier Croix-Rouge. Ils venaient d’apprendre qu’un jeune homme avait rapporté un obus au domicile familial.

Le garçon l’avait trouvé au parc de la Croix-Cordier à Tinqueux, dans des circonstances non précisées (l’explosif avait-il été récemment déposé là ou affleurait-il à la surface ?). De calibre 37 mm, cet obus de fabrication française datait de la Première Guerre mondiale.

Fort heureusement, les démineurs ont constaté qu’il était neutralisé : il ne risquait pas d’exploser (photo d’archives).

 

 

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l’union 180525b
Délinquance : Après les coups de feu, la justice veut briser l’omerta

Après la série d’affaires de violences avec armes dans les quartiers, le procureur annonce qu’il fera preuve de fermeté. « Il n’y a pas d’inertie ni des forces de l’ordre, ni de la justice. Il y a eu un certain nombre d’interpellations… La plupart sont aujourd’hui en prison. »
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Pour la quatrième fois depuis la mi-mars, des individus armés n’ont pas hésité à tirer en pleine rue faisant parfois des victimes, comme à Wilson le 14 mai ou à Orgeval le 15 mai.

Le 14 mars, quatre individus encagoulés avaient tiré sur une bande de jeunes du quartier Croix-Rouge. Des impacts sont encore visibles au n°1 de la résidence Decary. Ce jour-là, une balle s’était également logée dans la réserve de la supérette Spar, alors que des clients se trouvaient dans le magasin.

Archives Christian Lantenois

Face à la multiplication d’affaires de violences, avec utilisation d’armes, dans plusieurs quartiers, la justice promet une réponse ferme et sévère, tout en dénonçant la loi du silence.

Son fils a été agressé par arme blanche, il y a quelques années au cœur du quartier Croix-Rouge. « Il a reçu trois coups de couteau. Le pire, c’est qu’ils s’étaient trompés de cible ! Aujourd’hui, tu n’as pas d’autre choix que de t’armer dans ce quartier… C’est pas normal ce qui se passe ici ! Maintenant, ils ont carrément des armes de guerre et ils ne se privent pas de les sortir, même en pleine journée ! » se désespère ce père de famille, un habitant du quartier qui avoue avoir lui-même une machette dans le coffre de sa voiture. Des armes ? « Il y en a toujours eu », confie, également sous couvert d’anonymat, une personne qui connaît bien les quartiers sensibles de Reims, « mais avant, ils ne les sortaient que dans des conflits importants. Aujourd’hui, on a l’impression que pour un rien, ils sont prêts à s’en servir. »

Une inquiétante loi des séries

Croix-Rouge, Wilson, Orgeval… Depuis la mi-mars, Reims fait face à une inquiétante loi des séries où des individus armés n’hésitent pas à faire feu en pleine rue, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Le 17 mars dernier, une balle perdue est venue se loger dans la réserve de la supérette Spar, avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Une autre s’est fichée dans la porte vitrée du magasin. Les tireurs, 4 hommes encagoulés et armés de fusils à pompe, visaient une bande de jeunes… (lire ci-après).

« On a un aspect sériel, précise Matthieu Bourrette, procureur de la République de Reims, quatre faits d’une gravité certaine depuis la mi-mars, uniquement sur Reims et en zone de sécurité prioritaire, Croix-Rouge, Wilson, ou en lisière, comme à Orgeval, mais il n’y a pas de lien entre les différentes affaires. L’aspect sériel est donc à la fois vrai et faux. C’est vrai, parce qu’il y a une accumulation de faits de même ordre : des coups de feu destinés à des individus ciblés. Et c’est faux, car les affaires ne sont pas liées entre elles… Ce qui est certain, c’est que des gens n’hésitent pas à sortir des armes létales en plein jour, et à les utiliser ». Le procureur promet « des réponses fermes, rapides et sévères ».

« Je serai intraitable, ajoute-t-il. Depuis 2015, quelqu’un qui s’amuse avec une arme est quelqu’un qui m’interroge. Nous ne sommes pas aux États-unis. La détention et le port d’armes sont réglementés. À Reims, il n’y a pas de zone de non-droit. Sur les faits qui nous occupent, nous sommes dans une logique de règlement de comptes. On a tout eu : des groupes en nombre conséquent, des tireurs isolés, des groupes de 2 ou 3, parfois dans une logique de représailles immédiates, comme en mars à Croix-Rouge, et à des moments différents, tôt le matin, le week-end, en plein milieu de journée. »

Conscients de la gravité des faits

Épiphénomène ou violence ancrée dans les quartiers, Matthieu Bourrette tient à rassurer la population. « L’État n’est jamais inquiet, mais l’État est préoccupé. Le procureur n’est pas inquiet, le procureur que je suis est préoccupé ; et je dis cela sans méconnaître le sentiment d’insécurité des habitants. Nous sommes conscients de la gravité des faits. Il n’y a pas d’inertie, ni des forces de l’ordre, ni de la justice. Il n’y a pas de minimisation de la situation. Il y a eu un certain nombre d’interpellations… La plupart sont aujourd’hui en prison. À chaque fois, nous avons ouvert des informations judiciaires pour tentative d’homicide ou violence aggravée. Je ne sais pas s’il s’agit d’un épiphénomène ou si cela sous-tend des combats plus incidents, le fait est que cette situation est inacceptable. »

« Il n’y avait pas de signe avant-coureur et le quotidien dans ces quartiers va plutôt pas mal », précise Florence Mazeyrat, directrice départementale adjointe à la sécurité publique. « Les chiffres de la délinquance sont même meilleurs par rapport à l’an passé. Outre l’aspect traitement judiciaire, il y a aussi une réactivité sur les interventions. Nous y mettons tous les moyens techniques, humains, mais il y a aussi tout le travail de prévention en amont. Notre présence sur la voie publique, les visites des halls des parties communes, l’ouverture des coffres… »

Pour le procureur, tout ce travail de prévention au quotidien sur le terrain est malheureusement « mis à mal par des événements comme ceux-là… Malheureusement sans le soutien de la population, la police n’y arrivera pas. Le silence n’est pas un gage de sûreté, ni de sécurité pour la population. Le silence, c’est justement ce qui fait leur toute-puissance. Ce n’est pas un bon calcul que de penser que le silence peut protéger », insiste Matthieu Bourrette.

« C’est compliqué, reconnaît Florence Mazeyrat. Ça reste sur de l’informel. Ça ne se traduit jamais par des témoignages… Le témoignage, on peut pourtant l’anonymiser. Nous avons tous un rôle à jouer pour la sécurité de tous. Nous avons tous à être acteurs de notre sécurité. Il n’y aura jamais assez de policiers, on ne peut pas mettre des caméras partout… »

Pas question pour le procureur de baisser la garde. « Le jour où on aura un mort, une balle perdue, les habitants seront les premiers à demander justice. Alors, certes, on est encore très loin du film Banlieue 13, mais personne n’a envie de s’en rapprocher. C’est la raison pour laquelle j’insiste : le travail de prévention, ça passe aussi par le témoignage… Tout comme je le répète, je ferai preuve de fermeté. Ce n’est même pas le principe de la tolérance zéro, c’est l’application la plus rigoureuse de la loi pénale et pas seulement parce que les gens l’attendent. Je n’ai aucune envie d’avoir des gens blessés, encore moins de les voir vivre dans la peur. Je suis payé pour assurer la paix sociale. »

Caroline Garnier

Quatre affaires de coups de feu en deux mois

Le 17 mars, vers 17 heures, quatre hommes encagoulés et armés ouvrent le feu quartier Croix-Rouge sur trois jeunes qui se trouvent devant la supérette Spar, avenue Bonaparte, sans faire de blessé. Ces jeunes sont impliqués dans l’agression, la veille, d’un entraîneur de basket au gymnase Lapique. Le 30 mars, deux tireurs présumés et neuf jeunes soupçonnés d’avoir participé aux violences dans le gymnase sont mis en examen, neuf d’entre eux écroués.

Le 14 mai, quartier Wilson, un homme de 23 ans est blessé à une jambe par un tireur encagoulé qui s’était embusqué pour l’attendre, allée François-Couperin. Celui-ci court toujours. Le lendemain, 15 mai, un jeune de 17 ans se fait tirer dessus à Orgeval. Interpellé le jour même, l’auteur présumé est écroué pour « tentative de meurtre ».

Six jours plus tard, le 20 mai, deux coups de feu sont tirés en direction d’une personne qui n’a pas été retrouvée, avenue Bonaparte à Croix-Rouge. Un suspect est écroué pour « subornation de témoin » et « entrave à l’enquête » (il a retiré douilles et projectiles).

Rien à voir avec Marseille

Vous avez fait campagne en 2014 sur la sécurité des Rémois. Que vous inspirent les récentes affaires de coups de feu ?
Plusieurs choses. Nous avions raison de travailler sur ce thème. C’était un sujet important en 2014, qui prend une acuité particulière en 2018. Les violences évoluent. Avant on avait des formes d’insécurité variables, aujourd’hui on a une accentuation des violences avec armes. Mais il y en a eu plus l’an passé : ce qui change, c’est que plusieurs viennent d’avoir lieu sur une période courte. En chiffres, on en est à six affaires depuis début 2018, contre plus de 10 sur la même période en 2017. Ce que nous ne connaissions pas avant, c’est ce rapport de force entre des groupes rivaux, qui se terminent par des coups de feu. Ce caractère fiévreux nous pose question. On est sensibilisés et mobilisés là-dessus, et il y aura des opérations conjointes avec la police nationale.

Vous avez augmenté les effectifs de la police municipale, qui sont désormais armés, et le nombre de caméras. Allez-vous continuer sur cette lancée ? Oui. Nous avons déjà installé 75 % des 200 caméras annoncées, les 50 qui restent seront déployées d’ici 2019. Les installations portent leurs fruits, en termes de prévention et surtout d’élucidation. Les effectifs ont quasiment été doublés depuis 2014, de 56 policiers à 110, et bientôt 120. Cela représente un agent pour 500 habitants, contre un pour 3 000 en 2014. En ce qui concerne l’armement des policiers, qui a été décidé après les attentats, on ne reviendra pas en arrière. Cela nous permet de conforter notre organisation et de sécuriser nos fonctionnaires, dans une logique de légitime défense. Mais nous n’allons pas faire de surenchère d’armement. Ce que nous voyons à Reims n’a rien à voir avec d’autres villes comme Marseille. Aujourd’hui, les tirs à Reims sont des tirs avec des fusils de chasse, du 22 long rifle, pas des armes de guerre.

Le procureur de la République parle d’« omerta » dans les quartiers. Comment nouer le dialogue avec leurs habitants ?
Déjà il faut sécuriser et rassurer les honnêtes gens qui y vivent, par la présence de nos policiers. Ce qui est très embêtant, c’est le risque de dommage collatéral de ces tirs, et les pressions exercées sur les gens pour qu’ils ne parlent pas. Il faut aussi être au contact des habitants pour avoir accès à des informations, qui sont le nerf de la guerre. C’est une présence de tous les acteurs, y compris les bailleurs et les élus, qui peuvent recueillir des confidences. Il ne faut pas reculer face à ces violences. Mais même si ces faits sont graves, il ne faut pas laisser penser que Reims est devenu une ville de non-droit, où les auteurs de faits restent impunis.

Propos recueillis par Guillaume Lévy

Les armes systématiquement confisquées

« On n’a pas trouvé toutes les armes que l’on voulait retrouver », en convient le procureur de la République, Matthieu Bourrette. « Ça veut dire qu’on peut nous les cacher… On sait qu’il n’est malheureusement pas très difficile de se procurer des armes létales pour pas cher. On peut trouver une arme de guerre pour moins de 1 500 euros. On est proche de la région parisienne, de la Belgique… Il y a le darknet… Mais les armes saisies sont systématiquement confisquées. Elles nous servent le temps de l’enquête, puis elles sont détruites. Ma pratique est de ne jamais restituer une arme quelle que soit la manière dont elle a été utilisée, même en cas de suicide par exemple. C’est un objet qui est soit illégal, soit ayant servi à une infraction, soit dangereux… » En 2017, pas moins de 150 armes ont été ainsi détruites à Reims.

Toutes les armes sont interdites de port

Aujourd’hui, les armes sont réparties en 4 grandes familles (catégorie D, en vente libre mais soumise à enregistrement ; catégorie C, soumise à déclaration ; catégorie B, soumise à autorisation, ; catégorie A, détention interdite). Toutes sont interdites de port y compris les bombes lacrymogènes ou autres canifs. Toute personne qui ne respecte pas la réglementation sur le port et le transport des armes (même si elle en est régulièrement détentrice) est passible d’une amende et d’une peine d’emprisonnement.

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l’union 180525a
Faits divers : Opération de police à Croix-Rouge

Sur réquisition du procureur, la police a multiplié fouilles de véhicules et contrôles d’identité.
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Hier vers 17 h 30, d’importantes forces de police du commissariat ont fait leur apparition dans le secteur de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge, là où des coups de feu ont été tirés dimanche après-midi (notre édition de mercredi). Il s’agissait d’une opération dite de « sécurisation » menée sur réquisition du procureur, et qui autorise les policiers à fouiller les véhicules ainsi qu’à contrôler les identités de toute personne dans le périmètre et pendant la durée définis par la réquisition.

Organisée avec la police municipale, l’opération d’hier était manifestement une réponse à l’affaire de dimanche, pour se montrer et occuper le terrain. Le bilan n’était pas encore connu. Les agents recherchaient notamment armes et produits stupéfiants.

Une « opération de sécurisation » avait déjà été menée au même endroit samedi soir, veille des coups de feu. Deux jeunes avaient été appréhendés (l’un portait un couteau, l’autre avait enfreint un contrôle judiciaire qui lui interdit de sortir après 20 heures).

 

 

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l’union 180524b
Omnisports Jeux Régionaux des jeunes : Les Jeux ont cartonné

Taekwondo, karaté, judo…
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Zumba !
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Le Comité régional handisport Grand Est (CRHGE) était présent
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Atteindre la cible est tout un art.
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Du sport, il y en avait aussi en salle.
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Le golf a pu être testé par les collégiennes et collégiens
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L’activité football était présente
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Taekwondo, karaté, judo… Les jeunes Champenois ont testé plusieurs sports de combat, sous les ordres des entraîneurs et éducateurs du Creps de Reims. L’occasion pour beaucoup de se défouler et, parfois même, de se découvrir une passion.

Zumba ! Les collégiens se sont essayés à ce mélange de danse et de renforcement musculaire. Ils ont suivi les conseils de leur coach d’un jour : une élève en Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, mention « Activités physiques pour tous », à Bazeilles (Ardennes).

Le Comité régional handisport Grand Est (CRHGE) était présent pour sensibiliser les élèves aux problématiques du handicap. Et comme la meilleure des sensibilisations reste l’immersion, les collégiens ont été initiés au basket fauteuil. De quoi se rendre compte de la difficulté d’inscrire un panier.

Atteindre la cible est tout un art. Visiblement, la concentration était au rendez-vous pour appréhender toutes les spécificités du tir à l’arc, grâce aux éducateurs des Archers de la Suippe.

Du sport, il y en avait aussi en salle. Ces collégiens marnais ont pu découvrir le tchoukball, un mélange de handball et de volley-ball, qui se joue avec une balle en mousse. Ludique, le « tchouk » est un sport sans contact, où chaque équipe doit envoyer le ballon sur un cadre et le récupérer après le rebond.

Le golf a pu être testé par les collégiennes et collégiens, avec plus ou moins de réussite pour maîtriser l’art du swing. Les éducateurs du Golf de la Grande Romanie de Châlons-en-Champagne encadraient l’activité.

L’activité football était présente mais sans compétition pour cette onzième édition des JRJ axée « 100 % découverte ». Elle était encadrée par les jeunes joueurs du pôle espoirs football du Creps de Reims.

Plus de 1 000 collégiens âgés de 11 à 13 ans et issus de tous les départements de Champagne-Ardenne étaient réunis, hier à Croix-Rouge, pour la 11 e édition des Jeux Régionaux des Jeunes.

Ils étaient tous très, très motivés pour venir ! » Raphäel Bouchez, professeur au collège Leonard-de-Vinci à Witry-lès-Reims, en est témoin : cette 11 e édition des Jeux Régionaux des Jeunes a plu aux collégiens champenois. « Ils découvrent des sports qu’ils n’ont jamais pratiqués, affirme-t-il. Ne serait-ce que pour les installations sportives, ils étaient impressionnés en arrivant ce matin ! »

L’objectif est donc rempli pour Philippe Sarre, le directeur régional de l’Union nationale des sports scolaires (UNSS), coorganisatrice de l’événement avec le Comité régional olympique et sportif (Cros). « C’est aussi l’occasion de faire participer des jeunes gens en formation à cette journée » , abonde ce dernier.

Car ces JRJ étaient encadrés par les éducateurs des clubs champenois mais également par des élèves issus des établissements scolaires de la région. Comme ceux en filière « Métiers de la sécurité » au lycée professionnel Joliot-Curie de Reims, qui assuraient la surveillance de l’événement.

Textes : Kévin Saroul Photos : Remi Wafflart

 

 

 

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l’union 180524a
Tennis championnats de ligue vétérans : Sept titres aux Marnais

Qualificatifs pour les « France » à Roland-Garros, les championnats de Ligue vétérans avaient lieu sur la terre battue du TC Troyes. Si les Marnais sont moins dominateurs qu’auparavant, ils ont toutefois raflé sept titres, devant les Aubois (six), les Haut-Marnais (quatre) et les Ardennais (un).

Chez les messieurs + 45 ans, en l’absence du favori Florent Seuret (4/6, Reims Europe Club), blessé, Nicolas Wauthier (5/6, Bétheny) a dû batailler ferme pour battre le local Thierry Avelines (5/6), alors qu’en + 60 ans, Jean-Marc Visy (15/2, TC Reims) a inscrit un nouveau titre à son déjà long palmarès.

Du côté des dames, la Mesnilo-Avizoise Ketty Koniushok (15, TC Côte des Blancs) s’est « promenée » en + 40 ans. Les Bezannaises Florence Depaquit-Debieuvre (15/2) et Catherine Rapoport (15/2) ont, comme prévu, décroché les titres + 50 et + 60 ans. En + 65 ans, dans une opposition 100 % marnaise, la Sparnacienne Sylvie Jolly (15/5, SNE) a su forcer la décision en sa faveur.

MESSIEURS – Plus de 35 ans : Grandveau (4/6, TC Troyes) bat Durant (3/6, Bétheny) 6-0, 6-1 ; + 40 ans : Mouilleron (1/6, ASPTT Troyes) bat Bonnet (2/6, TC Cheminots Reims) 6-0, 6-3 ; + 45 ans : Wauthier (5/6, Bétheny) bat Avelines (5/6, TC Troyes) 2-6, 6-3, 6-1 ; + 50 ans : Pietrzak (15/2, Eurville-Bienville) bat Fromholtz (15/1, Chaumont) 6-2, 6-1 ; + 55 ans : Fulbert (15/2, Joinville) bat Gauthier (15/1, TC Troyes) 7-6, 2-6, 6-2 ; + 60 ans : Visy (15/2, TC Reims) bat Speranzon (15/4, La Macérienne) 6-4, 6-3 ; + 65 ans : Rouillon (15/5, Saint-Dizier) bat Foissy (15/4) 6-3, 2-1 abandon ; + 70 ans : Santeiu (30/3, Chaumont) bat Huet (15/4, TC Géo-André Reims) 6-4, 6-2 ; + 75 ans : Dixneuf (15/4, TC Troyes) bat Amillet (30/1, TC Côte des Blancs) 6-1, 6-4 ; + 80 ans : Gratiot (30/5, TC La Muire Tinqueux) bat Grosjean (30/2, TC Troyes) 6-3, 6-3.

DAMES. – Plus de 35 ans : Carole Garnesson (15, Creney-près-Troyes) bat Charlotte Bécret (15/1, URT Reims) 7-5, 6-2 ; + 40 ans : Ketty Koniushok (15, TC Côte des Blancs) bat Isabelle Pointu (15/2, Bouilly) 6-0, 6-0 ; + 45 ans : Rachel Pineau (15, ASPTT Troyes) bat Gaëlle Fortunato (15/2, ASPTT Chaumont) 2-6, 6-2, 1-1 abandon ; + 50 ans : Florence Depaquit-Debieuvre (15/2, Bezannes) bat Édith Dartiguenave (15/5, Bouilly) 6-3, 6-1 ; + 55 ans : Marie-Christine Saint-Mard (15/3, ASPTT Charleville-Mézières) bat Béatrice Plodzien (15/4, TC Reims) 7-6, 6-1 ; + 60 ans : Catherine Rapoport (15/2, Bezannes) bat Monique Moreau (15/2, TC Troyes) 6-2, 6-2 ; + 65 ans : Sylvie Jolly (15/5, SN Épernay) bat Christiane Garrige (30, Reims EC) 6-1, 4-6, 1-0 ; + 70 ans : Catherine Thibault (30, TC Troyes) bat Maureen Mangin (30/2, Vitry-le-François) 6-3, 7-5.

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l’union 180523d
Omnisports : les jeux sont ouverts

Les collégiens lors de la cérémonie d’ouverture des 10e Jeux Régionaux des Jeunes en 2016 à Reims. Remi Wafflart
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Reims accueille aujourd’hui la onzième édition des Jeux Régionaux des Jeunes. Une manifestation qui rassemble plus de 1 000 collégiens autour des valeurs de l’olympisme.

C’est une véritable fête du sport à laquelle vont goûter les collégiens champenois aujourd’hui. Au complexe sportif Géo-André et au Creps de Reims se déroule la 11 e édition des Jeux Régionaux des Jeunes. Auxquels vont participer plus d’un millier d’enfants de 11 à 13 ans, issus des collèges de l’Aube, des Ardennes, de la Marne et de la Haute-Marne.

Une formule 100 % découverte

Le Comité Régional Olympique et Sportif (Cros) et l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS), co-organisateurs de l’événement, ont choisi une nouvelle fois les infrastructures rémoises. Deux ans après les JRJ de 2016 dans la capitale de la Marne, et après avoir fait étape à Troyes en 2014. Pour cette nouvelle édition, ils ont opté pour une formule dédiée à la découverte des disciplines sportives, sans aucune compétition.

« L’idée est d’apporter un nouveau souffle à la manifestation », décrit Clément Bretéchet, du Cros. Les Haut-Marnais ne pratiquent pas forcément les mêmes sports que les Marnais. » Escrime, karaté, lutte, football, tir à l’arc, roller hockey… Au total, ce sont 30 activités différentes qui seront accessibles. Dont des sports méconnus proposés par la Fédération Française Sports pour Tous. Les collégiens pourront ainsi s’initier au flagfoot, à l’indiaca, le speedball ou encore le tchouckball.

Mais ces Jeux Régionaux ne seront pas uniquement consacrés au sport. Huit ateliers seront mis en place au sein d’un village pédagogique, avec la volonté de « mettre en avant différentes valeurs » . La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) animera un atelier sur la lutte contre les discriminations, le Comité Régional Handisport (CRHGE) proposera une initiation au handibasket et une sensibilisation au handicap. Radio Jeunes Reims animera un atelier de commentaire de match : du « karaoké sportif ».

Pour la deuxième fois consécutive, la Ville de Reims sera aussi présente, avec le but d’éduquer les collégiens au tri des déchets et à la lutte contre le gaspillage. Enfin, deux ateliers gérés par le Cros porteront sur les Jeux Olympiques 2024 et sur les valeurs de l’olympisme.

Un air de Paris 2024

Ces valeurs seront très présentes, avec des cérémonies d’ouverture et de clôture inspirées des vrais JO. À une différence près : pas de flamme olympique pour les JRJ. En début de journée, chaque département composera une délégation, qui défilera autour de la piste d’athlétisme du stade de football du Creps. Le tout sera suivi de la levée du drapeau olympique et de l’hymne olympique. En fin d’après-midi, les collégiens assisteront à la descente de ce même drapeau. Et une photo de famille siglée Paris 2024 rassemblera les participants. Avant, pour certains, de participer peut-être un jour aux vrais Jeux Olympiques en tant que bénévole. Ou sportif !

Kévin Saroul

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l’union 180523c
Éducation : Les classes de CP dédoublées plébiscitées

Vendredi dernier, à l’école Blanche-Cavarrot, dans le quartier Croix-Rouge. Mathilde Lecart compte 11 élèves dans sa classe de CP. Édouard Lantenois
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Appliqué depuis septembre dans les écoles les plus défavorisées, ce dispositif est salué à l’unanimité. Reportage à l’école Blanche-Cavarrot.

Le candidat Macron en avait fait la colonne vertébrale de son programme en matière d’éducation : diviser par deux les effectifs des classes de CP et CE1 en REP et REP + (les réseaux d’éducation prioritaire). « La mesure la plus importante prise en faveur de l’éducation prioritaire depuis la création des ZEP en 1981 » , assurait-il alors. En septembre dernier, près de 2 500 classes de cours préparatoire ont été dédoublées dans les réseaux d’éducation les plus prioritaires (REP +).

La montée en puissance doit se poursuivre : à la rentrée prochaine, des dédoublements dans 3 200 classes de CP des REP sont prévus, ainsi que dans au moins la moitié des CE1 en REP +. À quelques semaines du terme de l’année scolaire, quel bilan tirer de ces 2 500 classes pionnières ? Direction l’école élémentaire Blanche-Cavarrot, située au cœur du quartier Croix-Rouge.

On ne laisse aucun élève de côté

L’an dernier, cet établissement qui accueille 470 élèves comptait « deux classes et demie » de CP – l’une accueillait aussi des CE1. Cette année, elles sont quatre, de dix à douze élèves. Ici, comme dans autres établissements concernés, et malgré les réserves émises par des syndicats, c’est le même refrain plein d’entrain qui résonne dans les couloirs : « On ne laisse aucun élève de côté » , « on individualise mieux les pratiques » , « on avance plus sereinement » .

« C’est formidable, je ne pense pas qu’il y ait une maîtresse pour dire que ce n’est pas plus agréable cette année » , témoignait vendredi dernier, Gaëlle Oudot. Après avoir recensé jusqu’à vingt-quatre élèves dans ses précédentes classes de CP – et parfois enseigné « dans des classes de doubles niveaux CP-CM1 » , elle n’en compte plus que onze depuis septembre.

« Ça permet de tester tellement de choses , poursuit, enthousiaste, celle qui œuvre depuis neuf ans à l’école Cavarrot. On aboutit des démarches qu’on ne pouvait réaliser par le passé. C’était parfois frustrant. À ce stade de l’année, je trouve le niveau de mes élèves plus élevé que les années précédentes. Plus homogène aussi, sans doute. Pour cette réforme, outre les élèves les plus en difficulté, il y a ceux dont les difficultés sont moins marquées et qui pouvaient passer inaperçues dans une classe de vingt-quatre élèves. Désormais, les mailles du filet sont plus serrées car on peut travailler autrement. » Deux formations lui ont déjà été dispensées afin de mieux appréhender cette transition.

Mathilde Lecart, elle, estime que ce dispositif « entraîne beaucoup de remise en question sur la façon de travailler. Cette évolution ne fait pas que simplifier les choses. » Elle aussi doit faire face à moitié moins d’enfants cette année, tout en ayant pu rester dans la même salle. Ce n’est pas le cas de tous les enseignants concernés : dans un petit cinquième de ces 2 500 classes pionnières, le « douze élèves par classe » a cédé la place, faute de locaux, à « vingt-quatre élèves pour deux enseignants ».

Une autre réalité attend ces élèves lorsqu’ils arriveront en CE2

Depuis cinq ans à Blanche-Cavarrot, Mathilde Lecart énumère volontiers les aspects positifs de ce profond changement : « On est plus proche des élèves, on peut organiser le travail et l’espace de classe autrement, imaginer davantage d’ateliers en concertation avec les collègues et les approfondir. » Autour de l’enseignante ce matin-là, quatre ateliers sont en cours. Deux élèves rangent par ordre alphabétique une liste de mots écrits sur des étiquettes ; deux s’essayent à l’écriture ; deux autres, casqués, lisent une histoire en même temps qu’ils l’écoutent ; enfin, deux autres sont dans le « coin bibliothèque » et se racontent mutuellement des histoires. « Et normalement, ça marche bien sans que j’aie à le dire ! » , recadre Mathilde Lecart à la vue d’élèves trop peu concentrés.

Les élèves alternent les activités et, entre les rotations, se regroupent parfois autour de l’enseignante. « Allez, calcul mental, annonce-t-elle. Il y a 25 passagers dans le bus… C’est bon, vous avez bien 25 dans la tête ? – Ouiiiii !, se précipite une bonne moitié de la classe. – Trois passagers montent. Combien y a-t-il de passagers dans le bus ? » Deux bras droits se lèvent dans la seconde. « Allez, on réfléchit tous… » La – bonne – réponse sera donnée par un garçon ayant levé la main plus timidement.

Dans ces classes dédoublées, un écueil pédagogique est toutefois identifié : « Il ne faut pas faire que de l’individuel, prévient Mathilde Lecart, onze années de CP au compteur. Développer l’autonomie des élèves est aussi une priorité. Il ne faut pas qu’ils s’habituent à avoir toujours quelqu’un à côté d’eux. » Dans son bureau de directrice, Sophie Renard-Barré, qui a pris en septembre les rênes de l’établissement, anticipe l’arrivée de ces élèves dans une autre réalité : « L’année prochaine, nos CP bénéficieront des classes de CE1 dédoublées. Mais lorsqu’ils seront en CE2, ils se retrouveront à 25, c’est bien pour ça qu’il faut les préparer à travailler de manière autonome. » Si la directrice rappelle qu’ « en REP +, la difficulté scolaire est quand même prégnante », elle aussi estime qu’il n’y a « que du positif » dans cette réforme puisqu’« on cible plus vite les éventuels problèmes et qu’on peut proposer des supports pédagogiques plus spécifiques. »

La réforme ne pourra réduire à néant le nombre d’élèves en échec

Et après ? Blanche-Cavarrot compte actuellement « deux classes et demie » de CE1. Elles seront quatre en septembre. Dans le même temps, une cinquième classe de CP s’ouvrira, conséquence de l’arrivée plus importante que d’habitude des élèves de la maternelle voisine. Deux enseignants doivent arriver cet été.

À l’issue de ce déluge d’éloges, une petite précision s’impose : cette réforme, pour laquelle le président de la République ambitionnait « 100 % de réussite au CP », n’a rien d’une baguette magique. Elle ne pourra réduire à néant le nombre d’élèves en échec. Mathilde Lecart développe : « Cette année, nous avons toujours ceux pour qui la lecture est déjà fluide et sont bien partis, ceux qui doivent encore travailler et ceux qui mettent plus de temps. Les problèmes restent les mêmes. »

À nouveau, un sourire vient barrer son visage : « Mais la nouveauté, c’est qu’on peut agir plus rapidement . Le positif l’emporte largement car on a les moyens de donner des bases à tous » . Quant à savoir si ces enseignants n’allaient pas finir par être jalousés par leurs collègues de CE2, CM1 et CM2, Gaëlle Oudot rassure : « Eux aussi, à terme, doivent bénéficier des répercussions positives de cette réforme ! »

Mathieu Livoreil

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l’union 180523b
Feu de poubelles

Un feu dans un local poubelle a été constaté lundi soir, vers 23 h 45, au 16 allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge.

La police est intervenue.

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l’union 180523a
Fait-divers : Nouveaux coups de feu en pleine rue à Reims

Le 17mars, des coups de feu avaient déjà été tirés avenue Bonaparte, peu de temps après l’agression d’un basketteur dans un gymnase proche. C.L
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Reims Inquiétante loi des séries. Pour la troisième fois en une semaine, des coups ont retenti dimanche. Le tireur et la personne visée sont introuvables. Un homme a été écroué hier.

Jamais deux sans trois : après des tirs qui ont fait deux blessés dans les quartiers Wilson (lundi 14 mai) et Orgeval (mardi 15), une nouvelle agression par arme à feu a eu lieu ce dimanche vers 15 heures, avenue Bonaparte, à Croix-Rouge. Deux coups ont été tirés en direction d’une « personne encore non identifiée » , indique le parquet de Reims. La cible des tirs demeure en effet introuvable, et tout porte à croire qu’elle n’a pas été touchée : les enquêteurs n’ont pas trouvé de sang sur les lieux, et aucun hôpital n’a signalé de victime par arme à feu ces derniers jours. Hier soir, l’auteur des tirs n’avait pas été retrouvé non plus. Un troisième individu, interpellé dimanche à 16 heures, a été déféré ce mardi, et placé sous mandat de dépôt, conformément aux réquisitions du parquet. Il n’est pas le tireur, mais est suspecté d’avoir joué un rôle.

« Inquiétude légitime dans la population »

Selon le procureur Matthieu Bourrette, « nous avons ouvert une information judiciaire pour violence avec arme, mais aussi pour entrave à l’enquête et pour subornation de témoin » .

Ce sont ces deux derniers points qui sont reprochés à l’individu écroué, âgé de 21 ans et ayant déjà une vingtaine de condamnations à son actif. Il aurait tenté d’effacer toute trace de la scène, et aurait fait pression sur un témoin. « Je lui reproche d’avoir non pas tiré les coups de feu, mais d’avoir modifié la scène de crime en retirant des douilles et des projectiles, et d’avoir menacé un témoin qui souhaitait nous donner des informations sur les faits » , explique le procureur.

Ce dernier évoque, à ce stade, de possibles « règlements de compte entre personnes » , mais ne fait « pas de liens » entre les récentes affaires (quatre en deux mois en incluant les coups de feu, déjà avenue Bonaparte, survenus le 17 mars, après l’agression d’un entraîneur de basket).

Matthieu Bourrette souligne cependant un « contexte » particulièrement violent. « Il y a une délinquance organisée, déterminée et violente depuis plusieurs semaines. On a affaire à une multiplication d’affaires de violences dans ces quartiers, avec des armes, et avec des gens qui n’hésitent pas à les utiliser. Je n’hésiterai pas quant à moi à utiliser toutes les voies répressives en la matière » , annonce le procureur, qui promet « des réponses fermes, rapides et sévères »

Pour mémoire, après les coups de feu tirés en mars en pleine journée à Croix-Rouge, et qui n’ont pas fait de victime, d’autres ont blessé un jeune homme de 23 ans, lundi à Wilson, allée François-Couperin. Tandis qu’il promenait son chien le matin, il a été touché au genou, à la cuisse et au bras, par un tireur encagoulé. Celui-ci court toujours. Le lendemain à midi, place Pierre-de-Fermat à Orgeval, un jeune de 17 ans se faisait tirer dessus, au niveau du ventre. Ses jours ne sont pas en danger. Son agresseur a été interpellé dans la journée.

Cette série crée, selon le procureur, « une inquiétude légitime dans la population, avec l’éventualité d’une balle perdue, et il convient d’y répondre. On a déjà appréhendé un certain nombre de mis en cause, qui sont notamment en détention provisoire. On ne peut pas mettre en coupes réglées des quartiers de Reims, ni y faire régner l’omertà. »

Guillaume Lévy

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l’union 180522b
Faits divers : Un réfrigérateur à l’origine de l’incendie

L’incendie est parti d’un réfrigérateur sur le balcon puis s’est propagé à l’appartement.
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Samedi soir, vers 19 h 15, un violent feu d’appartement s’est déclaré au troisième étage d’un immeuble du quartier Croix-Rouge, au nº13 de l’avenue Bonaparte (L’union de dimanche). Le logement était occupé par une famille de sept personnes : un couple et ses cinq enfants. Tous ont pu s’enfuir avant l’arrivée des pompiers. Par précaution, ils ont été examinés dans les ambulances mais il n’a pas été nécessaire de les transporter ensuite au centre hospitalier.

C’est un réfrigérateur sur le balcon qui a pris feu. L’incendie a ensuite causé d’importants dégâts dans l’appartement de 40 m 2 mais il ne s’est pas étendu aux logements voisins. Avant de procéder à l’extinction, les pompiers avaient demandé aux personnes domiciliées dans les étages supérieurs de rester confinées chez elles.

La Ville et le bailleur ont été contactés pour assurer le relogement de la famille.

 

 

 

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l’union 180522a
Justice : Un coup de poing dans l’œil pour le Nouvel An

Minuit venait à peine de sonner que le réveillon avait tourné à l’orage. Illustration
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L’année 2016 avait bien mal commencé pour ce Rémois de 36 ans originaire de Croix-Rouge. Minuit venait de sonner qu’une altercation éclatait dans l’appartement où il passait le réveillon, avenue Bonaparte. L’un des convives lui décochait un coup de poing à la figure, en plein dans l’œil : perte partielle – et définitive – de l’acuité visuelle.

Le coup a fait tellement de dégâts que l’usage d’une clé a été suspecté, mais l’enquête n’a pas permis de le confirmer. L’auteur du coup de poing, Peter Magri, 35 ans, a toujours dit avoir frappé à main nue.

Deux ans après, l’affaire a été jugée, rapidement : personne à l’audience. Peter Magri n’est pas venu, la victime non plus. Conformément aux réquisitions, le prévenu est condamné à douze mois de prison ferme, peine accompagnée d’un mandat d’arrêt qui fait désormais de lui un homme recherché.

F.C.

 

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l’union 180521c
Football américain : Reims champion du Grand Est

Les Wildcats de Reims ont accueilli, hier, les finales du championnat Grand Est. Au stade Géo-André, les Rémois ont battu les Stellers de Dudelange (12-8). Ils conservent leur titre.

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l’union 180521b
Deux Fiat volées et incendiées

Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1 heure, une voiture a brûlé sur un parking de la faculté de Croix-Rouge, derrière le campus, rue François-Guyard (L’union de vendredi). Il s’agissait d’une Fiat Punto. Elle n’a pas pris feu toute seule : les vérifications de la police ont permis d’apprendre qu’elle était volée.

Sale temps pour les Punto ! Une autre a été volée à Pontfaverger dans la nuit de samedi à dimanche. Elle a été retrouvée incendiée, hier, à Selles.

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l’union 180521a
Faits divers : Opération de police à Wilson et Croix-Rouge

La police mène souvent des « opérations de sécurisation » à Wilson (archive) et Croix-Rouge.
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De nombreux policiers ont été vus au quartier Wilson jeudi soir. Pendant une heure, de 18 h 45 à 19 h 45, ils ont effectué des fouilles et des contrôles d’identité dans le cadre d’une « opération de sécurisation » menée sur réquisition du procureur de la République. Une petite quantité de résine de cannabis a été saisie sur un garçon de 20 ans, tandis que rue Maurice-Ravel, derrière la place Mozart, la police a découvert un lot de 16 grammes de résine. Personne n’en a réclamé la propriété.

Vendredi à 17 h 15, dans le même secteur, un consommateur s’est fait surprendre rue de la Bonne-Femme avec cinq grammes. Il venait de les acheter du côté de la place Mozart.

Samedi soir, c’est dans le quartier Croix-Rouge qu’une « opération de sécurisation » était programmée, plus précisément aux abords de l’avenue Bonaparte et de la rue Olympe-de-Gouges (là où des coups de feu avaient claqué en mars). Les policiers ont arrêté deux personnes : un jeune homme trouvé avec un couteau, un autre sous contrôle judiciaire qui n’avait pas le droit de quitter son domicile après 20 heures. Pendant cette opération, le hasard a voulu qu’un feu d’appartement se déclare au n º 13 de l’avenue Bonaparte (notre précédente édition). L’incendie est parti d’un frigo, sur le balcon. Les sept occupants du logement sont indemnes. Les opérations de secours liées à cet incendie ont ramené davantage de policiers dans le quartier.

 

 

 

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l’union 180518a
Une voiture incendiée à la fac

Hier matin, vers 1 heure, une voiture a été incendiée sur le parking de la faculté de Croix-Rouge.

Mercredi vers 11 h 30, la police a constaté la présence d’une Renault Mégane calcinée rue Frère-Arnould, au quartier Murigny. Elle était volée.

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l’union 180515b
Un vœu pour une rue Andrée-Paté

Le maire a profité d’un vœu déposé par l’opposition pour évoquer l’esplanade Simone-Veil. Ce vœu, accepté à l’unanimité, émet le souhait qu’une rue porte le nom de Renée Paté. Décédée en mars dernier à 104 ans, Andrée Paté est une militante communiste engagée dans la Résistance, avec son mari René et sa sœur Armande Galandon (sœur qui a déjà une rue à son nom à Croix-Rouge). Andrée Paté fut arrêtée le 24 avril 1943 à Reims, à la suite d’une dénonciation, puis internée en France avant d’être déportée au camp de concentration pour les femmes de Ravensbrück le 18 avril 1944. Elle fut libérée par les partisans polonais et tchèques en mai 1945. Elle a ensuite poursuivi son engagement, témoignant notamment des atrocités de la Déportation et appelant les nouvelles générations à la vigilance.

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l’union 180515a
L’année fantastique des filles de Neoma

Décidément, 2018 est une excellente année pour les équipes de foot rémoises.
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Nous avions rencontré les « Chabuts », l’équipe féminine de Neoma, le mois dernier. Elles participaient au challenge sportif Ecricom, une compétition rassemblant 2 000 étudiants au stade Géo-André, qu’elles ont fini, ceci dit en passant, par remporter haut la main.

Les sportives nous avaient alors raconté vivre une très belle saison, collectionnant les bons résultats alors même que le groupe est constitué d’une vingtaine de joueuses aux niveaux très variés. Pour clore cette année en beauté, les Rémoises viennent d’accéder au titre de championnes de France des grandes écoles de commerce.

Les phases finales se sont déroulées fin avril sur trois jours dans le cadre mythique du centre technique national de Clairefontaine, sous l’œil bienveillant de Marinette Pichon, joueuse de l’équipe de France et marraine de la 5 e édition de cet événement.

Les Rémoises ont donc vaincu Bordeaux en demi-finale avant de remporter la finale contre Lille. C’est la première fois que Reims décroche ce trophée.

Yannick Cadart, leur coach, est forcément fier et ravi : « J’ai tout de suite vu un groupe de qualité. Mais si on en est arrivé là, c’est grâce à leur envie d’apprendre plus de tactique et de reproduire les phases de jeux, le tout dans un très bon esprit d’équipe et dans un esprit fort de compétitions. Ce sont des gagneuses dans tous les domaines ! »

De leur côté, les membres de l’équipe savourent encore leur victoire : « Nous avons vécu un week-end incroyable à Clairfontaine , se réjouit Coline Broutin, 22 ans, en 2 e année du programme Cesem, responsable de l’équipe. Nous avions vraiment envie de gagner cette saison, c’était la dernière année pour beaucoup de joueuses. Nous avons tout donné sur le terrain ensemble, c’est une très belle victoire d’équipe ! »

Alice Renard

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l’union 180512a
Association : Le club d’échecs organise son tournoi

Des jeunes très entourés par juges et visiteurs durant leurs rondes.
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Reims échec et mat, présidé par Stéphane Jouniaux, a organisé son 17 e Trophée Ville de Reims au gymnase Géo-André.

Il s’agit du 5 e club d’échecs de France en nombre de licenciés : « On vient de passer aujourd’hui la barre des 200 adhérents », confirme le président. Cette année, 140 inscrits ont disputé le Trophée, 9 rondes. « Tout le monde joue en même temps et le même nombre de parties.

Un jeune de 12 ans peut se retrouver en face d’un grand maître » , explique Stéphane Jouniaux. Le tournoi cette année recevait 7 maîtres et grands maîtres, français et étrangers. C’est Paul Velten, grand maître, entraîneur de l’Échiquier châlonnais, qui a gagné le Trophée.

Le club rémois propose des initiations au parc de Champagne un dimanche par mois avec un échiquier géant. Autre motif de fierté : l’équipe féminine, championne, accède en N1.

 

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l’union 180511a
Triathlon : La demi-finale des championnats de France jeunes à Autun

La demi-finale des championnats de France jeunes rassemblant la zone Nord Est (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté) aura lieu demain et dimanche à Autun (Saône-et-Loire).

Cette compétition est qualificative pour les championnats de France de Vesoul (Haute-Saône) programmés le 3 juin.

Neuf athlètes de la structure Reims Métropole Triathlon de la FAHN du lycée Arago seront engagés : Louison Mooselmans (cadette), Jean Lemerle, Baptiste Fichaux, Clément Chesnel et Andréa Collus (cadets), Clément et Antonin Fréjafond, Diego et Matéo Fucho juniors). Quatre minimes du RMT (Thomas Denis, Loïc Sutter, Tristan Chrétien et Enola Billart) seront également au départ.

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l’union 180508b
Un petit joint avenue du Maréchal-Juin

Samedi après-midi, un homme de 32 ans s’est roulé un petit joint avenue du Maréchal-Juin (logique). Surpris par une patrouille, il avait un petit morceau de cannabis sur lui.

N’étant pas à sa première infraction, il s’est vu remettre une convocation devant un magistrat.

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l’union 180508a
Les poubelles brûlent

Deux poubelles ont brûlé dimanche soir devant un immeuble de la rue de Rilly-la-Montagne. Alertés à 22 heures, les pompiers ont procédé à l’extinction.

L’origine de l’incendie, pour être indéterminée, n’en demeure pas moins suspecte.

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l’union 180507a
Une voiture et sept poubelles incendiées

Plusieurs conteneurs ont été incendiés à Croix-Rouge dans la nuit de samedi à dimanche, peut-être par le ou les mêmes auteurs. Cinq poubelles ont flambé à 22 h 30 avenue François-Mauriac, une sixième dix minutes plus tard allée des Tourangeaux, une septième à 23 heures avenue Bonaparte.

Vers 5 heures du matin, une Renault Mégane a brûlé rue de Ville-en-Selve à Ludes. Elle reste à identifier, mais a tout l’air d’être volée.

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l’union 180504d
Un grand tournoi d’échecs régional

Le club Reims Échec et Mat organise son 17e Trophée Ville de Reims au complexe Géo-André, rue François-Mauriac.

C’est la plus grande manifestation de la région dans cette discipline, avec 2 tournois rapides en 9 rondes de 2 x 15 minutes.

L’an dernier, cette compétition, qui attire des joueurs de tous âges et de tous niveaux, avait réuni 173 participants.

Le tournoi principal est ouvert à tous et doté de 1 500 € de prix.

La contribution des joueurs est de 16 € pour les adultes et de 8 € pour les jeunes, si inscription anticipée sur reimsechecetmat@wanadoo.fr (20 € et 10 € sur place).

Le tournoi « jeunes », pour les moins de 15 ans, est doté de coupes et d’un lot pour chaque participant.

Tarif : 5 €.

Renseignements : 03 26 07 17 07 www.reimsechecetmat.com

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l’union 180504c
À VENIR

Brocante de l’association Étoile Croix du Sud, mardi 8 mai sur le parking Marie Laurencin, de 6 h 30 à 17 h 30.

Tarif : 2 € le mètre.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 180504b
À VENIR

Loto de l’association Étoile Croix du Sud, vendredi 11 mai à 20 heures, 10 avenue Léon-Blum.

Renseignement au 03 26 06 56 66.

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l’union 180504a
PLUSIEURS VOITURES BRÛLÉES

Cette même nuit de mercredi à jeudi, vers 21 h 30, deux voitures ont brûlé dans un parking souterrain de la rue Edmé-Moreau, au quartier Neufchâtel (L’union d’hier).

Le feu s’est déclaré sur une Citroën Xsara puis s’est propagé à une Clio. L’origine n’a pu être déterminée. Au moment des douze coups de minuit, une Ford Focus est partie en fumée allée du Vignoble. Elle était volée.

Vers 2 h 30, un véhicule Audi A4 s’est enflammé mystérieusement rue des Savoyards à Croix-Rouge.

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l’union 180503b
À VENIR

Brocante de l’association Étoile Croix Du Sud, mardi 8 mai sur le parking Marie Laurencin, de 6 h 30 à 17 h 30.

Tarif : 2 € le mètre.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 180503a
CALENDRIER

HAUTS-DE-FRANCE – CHAMPIONNAT DIVISION QUALIFICATIVE

MESSIEURS

POULE C. – 8 avril : TC Lille (2) – VIRY-NOUREUIL 1-5. 6 mai : VIRY-NOUREUIL – Denain. 10 mai : Villeneuve-d’Ascq (2) – VIRY-NOUREUIL. 27 mai : VIRY-NOUREUIL – Chantilly. 10 juin : VIRY-NOUREUIL – Lomme (2).

GRAND EST. – DIVISION SUPÉRIEURE DU CHAMPIONNAT DE CHAMPAGNE-ARDENNE

DAMES

POULE A. – 6 mai : Romilly – VITRY-LE-FRANÇOIS ; URT REIMS – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; SAINT-MEMMIE – REIMS EUROPE (2). 13 mai : ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – SAINT-MEMMIE ; VITRY-LE-FRANÇOIS – URT REIMS ; REIMS EUROPE (2) – Romilly. 27 mai : VITRY-LE-FRANÇOIS – REIMS EUROPE (2) ; Romilly – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; SAINT-MEMMIE – URT REIMS. 3 juin : SAINT-MEMMIE – VITRY-LE-FRANÇOIS ; URT REIMS – Romilly ; ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – REIMS EUROPE (2). 10 juin : Romilly – SAINT-MEMMIE ; VITRY-LE-FRANÇOIS – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; REIMS EUROPE (2) – URT REIMS.

POULE B. – 6 mai : Deux-Vallées – AŸ ; GÉO-ANDRÉ REIMS – ASPTT Chaumont ; CORMONTREUIL (2) – ASPTT Troyes. 13 mai : ASPTT Troyes – Deux-Vallées ; AŸ – GÉO-ANDRÉ REIMS ; ASPTT Chaumont – CORMONTREUIL (2). 27 mai : Deux-Vallées – CORMONTREUIL (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – ASPTT Troyes ; ASPTT Chaumont – AŸ. 3 juin : ASPTT Troyes – AŸ ; Deux-Vallées – ASPTT Chaumont ; CORMONTREUIL (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS. 10 juin : GÉO-ANDRÉ REIMS – Deux-Vallées ; ASPTT Chaumont – ASPTT Troyes ; AŸ – CORMONTREUIL (2). MESSIEURS

POULE A. – 6 mai : REIMS EUROPE – Romilly ; SAINT-MEMMIE – VITRY-LE-FRANÇOIS ; Langres – DORMANS. 13 mai : Romilly – Langres ; VITRY-LE-FRANÇOIS – REIMS EUROPE ; DORMANS – SAINT-MEMMIE. 27 mai : Romilly – VITRY-LE-FRANÇOIS ; REIMS EUROPE – DORMANS ; SAINT-MEMMIE – Langres. 3 juin : DORMANS – VITRY-LE-FRANÇOIS ; SAINT-MEMMIE – Romilly ; Langres – REIMS EUROPE. 10 juin : Romilly – DORMANS ; VITRY-LE-FRANÇOIS – Langres ; REIMS EUROPE – SAINT-MEMMIE.

POULE B. – 6 mai : URT REIMS – TC Troyes (2) ; MONTMIRAIL – CORMONTREUIL (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – Bar-sur-Seine. 13 mai : TC Troyes (2) – MONTMIRAIL ; Bar-sur-Seine – URT REIMS ; CORMONTREUIL (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS. 27 mai : Bar-sur-Seine – CORMONTREUIL (2) ; MONTMIRAIL – URT REIMS ; GÉO-ANDRÉ REIMS – TC Troyes (2). 3 juin : TC Troyes (2) – CORMONTREUIL (2) ; URT REIMS – GÉO-ANDRÉ REIMS ; MONTMIRAIL – Bar-sur-Seine. 10 juin : Bar-sur-Seine – TC Troyes (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – MONTMIRAIL ; CORMONTREUIL (2) – URT REIMS.

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l’union 180502e
Loisirs : 330 jeunes Rémois en pleine forme

MARTIN-PELLER
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RUISSELET
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ADRIATIQUE
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CHARPENTIER
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CLAIRMARAIS
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JOLIOT-CURIE
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Ils s’éclatent, se dépensent, jouent, fabriquent, sous la houlette d’éducateurs sportifs et d’animateurs qui se creusent les méninges pour innover…

MARTIN-PELLER Les petits ont profité de « Loisirs-Tour » pour s’initier au tir à l’arc avec des animateurs manifestement attentifs au bon geste.

RUISSELET Une initiation à la boxe, avec Sofiane Aissaoui, champion du monde en MMA et Grappling. « Je fais aussi du judo à René-Tys », lance un petit Paul de 9 ans qui montre de réelles qualités pugilistiques.

ADRIATIQUE Ils ont leur étoile sur le « Walk of Fame » de Hollywood Boulevard… enfin presque ! Le thème était -forcément- « L’art du cinéma ».

CHARPENTIER Halima, animatrice qualifiée pour ce type d’activités gymniques, apprend aux enfants à utiliser l’espace, coordonner leurs gestes et à le faire ensemble. En musique en plus !

CLAIRMARAIS Ces fillettes découvrent la Pétéca, un sport traditionnel au Brésil. Mélange de badminton et de volley-ball : on tape dans un volant géant au-dessus d’un filet.

JOLIOT-CURIE Décollage d’une escadrille d’avions… tout juste sortis de l’usine « pliage de papiers ».

 

 

 

 

 

 

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l’union 180502d
À VENIR

Brocante de l’association Étoile Croix Du Sud, mardi 8 mai sur le parking Marie Laurencin, de 6 h 30 à 17 h 30. Tarif : 2 € le mètre. Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 180502c
Voitures et scooter brûlés

Dimanche, une Ford B-Max a brûlé à 7 heures dans un parking souterrain de rue Boudet (faubourg de Laon), puis une Citroën Picasso à 16 heures allée Robert-Duterque (Croix-Rouge).

Les deux véhicules n’étaient pas volés. Samedi vers 22 h 30, un scooter impossible à identifier a flambé allée Jean-Beaubras, aux Épinettes. Lui est probablement volé.

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l’union 180502b
L’incendiaire frappe deux fois

Deux feux de détritus ont été allumés dans la nuit de samedi à dimanche boulevard Pommery, devant le n º 57, le premier à 0 h 40, le second à 2 h 30. Il pourrait s’agir du même auteur.

Dimanche à 15 heures, les pompiers sont intervenus avenue Bonaparte pour éteindre un feu de détritus (il y en avait déjà eu un dans le même secteur, allée des Limousins, vendredi à 19 heures).

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l’union 180502a
Faits divers : Expédition punitive pour un rétro cassé

Son rétroviseur cassé par un jet de pierre, un Tchétchène a vu rouge. Illustration
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Reims Des jeunes qui lançaient des cailloux ont dégradé involontairement la voiture d’un Tchétchène. Alertés, une vingtaine de compatriotes leur sont tombés dessus. Deux blessés, quatre interpellés.

Touche pas à ma voiture ! Samedi après-midi, deux jeunes gens du quartier des Châtillons ont passé un sale quart d’heure après la dégradation involontaire d’un véhicule appartenant à un Tchétchène.

D’après les éléments recueillis, les victimes faisaient partie d’un groupe qui « s’amusait » à jeter des pierres en direction d’une caméra de surveillance urbaine, place des Argonautes. Les cailloux ont loupé leur cible, mais l’un d’eux est retombé sur le rétroviseur de la voiture du Tchétchène. Furieux, celui-ci a rameuté par téléphone plusieurs membres de sa communauté.

Couteau et barre de fer

Peu après, vers 15 heures, « une vingtaine » d’individus ont débarqué d’un convoi de véhicules, rue Dumont-d’Urville. La première victime, 32 ans, a été frappée à coups de pied, coups de poing et avec une barre de fer : dix jours d’incapacité totale de travail. La seconde, 19 ans, a pris un coup de couteau dans le dos, heureusement sans gravité : quatre jours d’ITT. Elles ont été évacuées au CHU tandis que la police parvenait à arrêter quatre des Tchétchènes : un homme de 55 ans, son fils de 33 ans et deux amis de 21 ans.

Présentés lundi au parquet pour « violences avec arme et en réunion » , tous étaient inconnus de la justice, d’où la décision de les remettre en liberté, mais sous contrôle judiciaire. « Il y a nécessité de calmer les esprits jusqu’à l’audience » , indique le procureur de Reims. Ils sont convoqués le 10 juillet devant le tribunal.

Cette opération commando impliquant des Tchétchènes n’est malheureusement pas une première à Reims

Cette expédition punitive impliquant des membres de la communauté tchétchène a malheureusement des airs de déjà-vu. Ce n’est pas une première. Le 28 septembre 2014 à Croix-Rouge, partis en guerre contre des Noirs à la suite d’insultes entre une élève africaine et une collégienne de leur communauté, une trentaine de Tchétchènes avaient attaqué la maison de quartier Billard après y avoir repéré un Malien. Un étudiant béninois eut l’œil gauche perforé avec un couteau, une main fracturée à coups de bâton. Quatre Tchétchènes ont été mis en examen dans cette affaire qui n’a toujours pas été jugée.

Le 10 novembre 2016, toujours à Croix-Rouge, plusieurs Tchétchènes descendus de voiture avaient tenté d’enlever un jeune homme rue Alain-Polliart. Frappé de trois coups de couteau, il avait réussi à s’enfuir. Les assaillants voulaient venger l’agression d’un des leurs, mais il ne s’agissait pas de la bonne personne (son tort était de ressembler à l’homme qu’ils recherchaient).

Coups de feu et légitime défense

Autre affaire, le 5 juillet 2017 au quartier Alexandre-de-Serbie. Liés aux auteurs d’un vol de scooters à Croix-Rouge, et pour punir la famille des victimes d’avoir tenté de récupérer leurs biens, « 30 à 40 » Tchétchènes avaient débarqué devant la maison d’un des paternels.

Jets de pierre, menaces de mort, coups de barre de fer sur une auto, coup de couteau sur un ami… Alors que les assaillants s’apprêtaient à franchir le portail, le père de famille avait tiré deux coups de fusil pour les mettre en fuite, le premier en l’air, le second au sol, fracturant l’orteil d’un Tchétchène (aucune plainte).

Jugé en novembre pour les « violences avec arme » , il a été relaxé sur le fondement de la légitime défense.

Fabrice Curlier

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l’union 180430b
Hommage : La flamme du Souvenir ne s’éteint pas

La cérémonie a eu lieu, samedi soir, devant le monument aux martyrs de la Résistance situé sur les Promenades et a notamment rendu hommage à Robert Duterque (photo de droite) et à Raymond Gourlin. V.C.
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Recueillement, samedi soir, pour les victimes et les héros de la Déportation.

Les dernières notes de l’Hymne des martyrs de la Résistance se sont tues. Les personnalités ont passé en revue les porte-drapeaux, après le salut au piquet d’honneur. Sur les Promenades, Océane Richard et Maeva Guardabassi, 18 ans, ne semblent pas vouloir quitter les lieux. Ces élèves des lycées Saint-Michel et Gustave-Eiffel continuent de porter avec solennité leur flambeau qui brille dans la nuit.

« C’est la deuxième fois que je participe à cette veillée pour l’anniversaire de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation » , glisse Maeva tandis qu’Océane dit être très impressionnée par cette « première expérience » . « C’est magnifique ! Nous sommes très émues de rendre hommage à des hommes et des femmes qui ont tant souffert » , confie-t-elle. À ses côtés, Franck Morel, qui fait lui aussi partie de la cinquantaine de porteurs de flambeaux, ne regrette pas d’être venu. « C’est bien, on apprend plein de choses et c’est important de ne pas oublier le passé. L’an prochain, si je peux, je reviendrai… »

Ce 73 e anniversaire de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation a été l’occasion de rendre tout particulièrement hommage à Robert Duterque et à la famille Lempacher. Ancien instituteur de l’école du boulevard des Belges à Reims, Robert Duterque s’était engagé dans l’action clandestine dès janvier 1941 et il avait vite pris des responsabilités. Arrêté en 1944, il fut déporté à Neuengamme puis Ravensbrück. Samedi soir, étaient présents à Reims son fils Jean ainsi que sa petite-fille Odile venue d’Allemagne où elle réside avec son mari Christian et son fils Théophile.

Un autre hommage a été rendu à la famille Lempacher où le père, Joseph dit Peppy, tenait un studio de photographie passage Subé. Cette famille juive, restée à Reims après les rafles de juillet 1942, fut arrêtée le 27 janvier 1944 et déportée à Auschwitz.

La cérémonie de samedi soir fut aussi l’occasion de saluer la mémoire de Raymond Gourlin, déporté résistant à Neuengamme décédé l’an dernier. Son petit-fils Jean-Baptiste a lu un texte pour rappeler le parcours de cet homme qui, jusqu’à la fin de sa vie, témoigna auprès des collégiens et des lycéens de l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, tout en portant un message d’espoir.

Dans la nuit éclairée par la pleine lune ont résonné plusieurs poèmes dont Il faudra que je me souvienne de Micheline Maurel, lu avec beaucoup de conviction par Ethan, un élève de 3 e du collège François-Legros.

Valérie Coulet

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l’union 180430a
Centenaire : Pages ouvertes sur l’histoire

Précieux moments partagés entre les anciens et les jeunes autour de la mémoire de la Grande Guerre.
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Le wagon conservé à Rethondes a été regardé dans un silence impressionnant.
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Dans la Clairière de l’Armistice, de précieux documents sont exposés.
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Vogeline, Sanaa et Floriant ont fait leur choix parmi les éléments proposés.
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Travaux pratiques pour Winra, Joy et Issem, autour des tenues des soldats.
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Monique teste l’eau de la fontaine du Bouledogue, évoquée par le président Macron dans son discours du 24 avril à la Maison Blanche.
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L’association des Retraités militaires de la Marne a invité de jeunes Rémois à visiter deux hauts lieux de la Grande Guerre.

Étonnante coïncidence : le jour où le président Macron plante, dans le jardin de la Maison Blanche, un chêne élevé au Bois Belleau, des lycéens de Reims, issus du conseil municipal des jeunes et de la maison de quartier Croix-Rouge, visitent ce "Belleau wood", très connu des Américains. Nos Rémois participent à une journée organisée par l’Association des retraités militaires de la Marne sur deux lieux de mémoire liés au centenaire de la Grande Guerre.

Au programme : l’histoire de ce site, avec son cimetière américain Aisne-Marne (2 289 pierres tombales) et le musée ouvert il y a 10 ans dans la mairie du village, face à la propriété privée où se trouve la légendaire Fontaine du bouledogue, associée à "Devil dogs", surnom donné aux Marines stoppant l’avance des Allemands vers Paris en juin 2018. Arrêt également à Rethondes, en forêt de Compiègne, pour l’évocation des armistices - en 1918 pour la victoire et en 1940 pour la défaite - signés dans le wagon ensuite emmené et détruit en Allemagne. Depuis 1950, un modèle identique est exposé.

De notre correspondante Thérèse Delesalle

 

 

 

 

 

 

 

 


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