Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - août 2021.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

***********************************

l’union 210831a
justice tribunal correctionnel : Fouetté à la ceinture pour avoir mal gardé un stock de drogue

Handicapé mentalement, le locataire a été roué de coups de ceinture dans son appartement qu’un réseau utilisait pour stocker de la drogue. Illustration


- Agrandir la photo

Dans l’appartement de la victime se cachait le chauffard condamné à sept ans de prison ferme pour avoir tué un collégien en 2019. Archives
- Agrandir la photo

Reims Exploité par des trafiquants pour stocker de la drogue, mais coupable à leurs yeux d’avoir fauté, un locataire handicapé a été puni à coups de ceinture. Son bourreau a écopé de trois ans de prison ferme.

On les appelle les « nourrices », des personnes chez qui les trafiquants de drogue dissimulent leur marchandise. Rémunérées en liquide ou en nature, certaines acceptent volontiers, d’autres sous pression n’ont pas la possibilité de refuser.

À Reims, quartier Croix-Rouge, l’une de ces nourrices habitait place Maurice-Utrillo, un homme d’une quarantaine d’années d’autant plus facile à exploiter qu’il était psychologiquement vulnérable mais aussi consommateur de stupéfiants. Pourquoi a-t-il déplu ? Différentes hypothèses ont circulé, sans que l’enquête ne puisse établir s’il s’agissait de punir une « balance », un gourmand qui s’est trop servi dans les stocks ou un imprudent par la faute duquel une précédente livraison aurait été saisie à son domicile par les policiers.

Dos flagellé

Le 16 juillet dernier, le locataire se réfugie terrorisé chez des voisins, le dos flagellé, en expliquant avoir été roué de coups de ceinture par des individus venus squatter son domicile. Sous curatelle renforcée, il ne se décide à prévenir le commissariat que le lendemain. Deux individus se trouvent encore chez lui lorsque la police arrive : Mounir Mazouz, 28 ans, et Fatah Merdji, 19 ans, en cavale depuis le mois de mai après sa condamnation à sept ans de prison ferme pour la mort d’un collégien de 12 ans percuté par un 4x4 qui avait pris la fuite (lire ci-dessous).

C’est Mounir Mazouz qui aurait fait venir Fatah Merdji dans l’appartement cinq jours plus tôt. D’autres personnages s’y incrustaient depuis plus longtemps, s’accaparant l’allocation d’adulte handicapé que percevait la victime. Un sac contenant 45 grammes d’héroïne fut également découvert. Sur l’emballage étaient identifiées les empreintes de Fatah Merdji.

Coups de téléphone sur le crâne

En garde à vue, Fatah Merdji a été mis hors de cause dans les violences, à la différence de Mounir Mazouz dénoncé comme étant l’auteur des coups portés avec une telle brutalité que le plaignant « a parlé de torture, de bourreau » , souligne son avocate.

« Il a été frappé allongé sur le lit, tee-shirt relevé pendant 30 à 45 minutes. Il criait. Il pleurait. M.Mazouz a continué à lui porter des coups de ceinture et lui a demandé de se retourner pour le frapper au ventre. Il lui a ensuite porté deux coups de téléphone sur le crâne. »

La victime aurait reçu « une cinquantaine » de coups de ceinture, ce qui est corroboré par l’examen médical décrivant un dos couvert d’hématomes également constatés sur les bras et le bas-ventre. Deux plaies sur le crâne étaient compatibles avec les coups de téléphone.

Incarcéré depuis son arrestation, Mounir Mazouz a nié les violences lors de son procès la semaine dernière. Onze condamnations figurent à son casier judiciaire, mais la dernière remonte à 2016. Une ancienneté dont il a tenté de se prévaloir pour assurer qu’il avait rompu avec son passé de délinquant, sans convaincre les juges : ils l’ont condamné à trois ans de prison ferme avec maintien en détention.

Fabrice Curlier

Fin de cavale pour le chauffard qui avait tué un collégien

En pénétrant dans l’appartement de la « nourrice » place Maurice-Utrillo, les policiers ne s’attendaient pas à découvrir une personne qu’ils recherchaient depuis presque deux mois : Fatah Merdji, parti du palais de justice le 25 mai avant qu’il ne soit condamné à sept ans de prison ferme pour la mort du jeune Valentin, un collégien de 12 ans percuté sur un passage du boulevard Barthou par un 4x4 qui avait pris la fuite, le 10 octobre 2019.

Arrêté en février 2020 à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne, où il avait été incarcéré entre-temps pour un trafic de drogue, Fatah Merdji avait nié être le conducteur, avant de l’avouer à l’audience. Le 4x4 qu’il conduisait sans permis était une Jeep Renegade de location qui passait de mains en mains dans le quartier Croix-Rouge.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire après un an de détention provisoire (il était arrivé au maximum du délai légal), Fatah Merdji avait profité du délibéré pour s’éclipser, le 25 mai. Il devait être rejugé le 25 août en appel, mais le procès a été reporté au 13 octobre.

***********************************

l’union 210829a
Faits divers et drôles de gars 7/7 : Momo le sataniste volait des crucifix

De la basilique Saint-Remi au clair-obscur de son antre, où il se livrait à des rituels satanistes, Momo voyait le Diable et la Bête partout.
- Agrandir la photo

Reims En ce jour du Seigneur, dernier volet de notre série avec la saga d’un sulfureux personnage qui a rapiné des objets religieux à la basilique Saint-Remi puis chipé un livre diabolique à la bibliothèque Carnegie, avant de finir par braquer des magasins après avoir serré la main de la Bête .

Il avait une idée fixe : voler des crucifix, mais pas que. En cet hiver de l’an 2010, la basilique Saint-Remi est en proie à une diablerie : cierges, bougies, crucifix et fleurs coupées disparaissent régulièrement.

Le 17 février, jour de la saint Alexis, le mystère demeure lorsque deux paroissiennes venues s’occuper bénévolement de la décoration florale sont abordées par un personnage qui leur débite un discours incohérent. Du genre collant, il attrape la main de l’une des dames, comme pour lui dire au revoir, sauf qu’il ne la lâche plus. Alors qu’elle tente de se dégager, sa main tirée vers le bas par le casse-pieds touche son pantalon, derrière lequel elle sent un sexe en érection.

En garde à vue, Momo signe son PV d’audition Jésus, Marie, Joseph, puis écrit en lettres géantes le prénom d’une policière qui lui a tapé dans l’œil

La police arrête l’indésirable, un homme de 25 ans surnommé Momo qui se défend d’avoir sciemment posé la main de la paroissienne sur sa protubérance : il l’aurait fait par accident, quand elle se débattait pour se libérer.

Si l’accusation d’ « agression sexuelle » est abandonnée, il en va différemment de l’enquête pour vol ouverte après sa fouille : il est trouvé en possession de quelques cierges, bougies et fleurs dérobés dans la basilique juste avant l’arrivée des deux bénévoles.

L’interrogatoire de Momo confirme le lien avec les précédents larcins : il avoue et une bonne partie des objets – crucifix compris – sont récupérés à son domicile où ils ont servi à quelque rituel exhalant le soufre.

De nombreuses revues satanistes sont également saisies.

En garde à vue, Momo baragouine des propos incompréhensibles. Vient le moment de lui présenter le procès-verbal d’audition. Il signe « Jésus, Marie, Joseph » , avant de gribouiller en lettres géantes le prénom d’une policière qui lui a tapé dans l’œil.

Verdict du psychiatre venu l’ausculter : « psychose dissociative avec délires mystiques » . Déclaré irresponsable par le tribunal, Momo n’est pas condamné pour les vols à la basilique.

Diablerie à la bibliothèque

Quelques mois passent. Le 21 octobre 2010, Momo se présente à la bibliothèque municipale Carnegie. Il tapote la base de données et tombe en arrêt sur un Journal du Diable. D’une valeur estimée à 3 000 euros, l’ouvrage imprimé à Paris en 1790 provient d’un legs fait à la Ville de Reims par Victor Diancourt, maire de la fin XIX e siècle. Momo demande à le consulter. Il voit le mot « diable » partout… et se sauve de la bibliothèque avec le livre en poche.

Gardien et agents d’accueil le rattrapent. « J’en ai besoin » , supplie-il, avant de leur remettre le document et de s’en aller, sans savoir qu’il vient d’échapper à une cruelle déception : le Journal du Diable n’est pas un brûlot sataniste mais une série de chroniques sur l’Ancien Régime que l’auteur assimile au diable, une sorte de blog avant l’heure dans lequel « M e Labenette, avocat » , fustige la monarchie et le clergé.

Les jugements se suivent et ne se ressemblent pas. Déclaré fou lors de la précédente affaire, Momo – identifié facilement car son nom avait été enregistré lors du prêt – est cette fois-ci reconnu partiellement responsable de ses actes. La justice terrestre l’avertit par une peine de prison avec sursis.

Diablerie dans le tramway

Pendant cinq ans, le diablotin ne va pas faire parler de lui, jusqu’à son dernier coup d’éclat le 31 mai 2016. Momo commence par acheter un pistolet factice dans un magasin de jouets. Au moment de payer, il laisse la boîte sur le comptoir et repart le pistolet glissé dans la ceinture, direction une boucherie halal de Croix-Rouge : il braque le commerçant pour voler des pilons de poulets.

Repli rue de Vesle, où il réclame la caisse du Carrefour city mais se fait éconduire par le vendeur qui s’aperçoit du caractère factice de l’arme. Un peu plus loin, braquage d’une boutique de prêt-à-porter (300 euros de la caisse), puis retour à Croix-Rouge par le tramway dans lequel il l’intime l’ordre à un passager de « vider ses poches » . Son faux pistolet ne faisant pas illusion, Momo se fait débarquer au premier arrêt.

« J’ai serré la main de la Bête » , explique aux policiers celui qui était sorti de psychiatrie deux semaines plus tôt. Nouvelle saisie du tribunal qui refuse de le condamner : déclaration d’irresponsabilité pénale, retour immédiat en hôpital psychiatrique.

Derniers mots prononcés par Momo lorsque le président lui demande s’il a quelque chose à ajouter : « J’ai serré la main de la Bête. »

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 210828a
Le malaise aux jardins aboutit au commissariat

 

 

Les choses ne s’arrangent pas entre les jardiniers de Croix-du-Sud, association où l’ambiance apparaît bien conflictuelle depuis plusieurs mois.

À la suite d’une altercation, un membre porte plainte contre son président.

 

 

***********************************

l’union 210824d
éducation : La science s’invite dans les quartiers

Les jeunes du quartier Trois-Fontaines ont pu s’amuser à travers les différents ateliers scientifiques Lucie Philippot
- Agrandir la photo

Reims L’association Les Petits Débrouillards était présente toute une semaine dans les quartiers prioritaires pour faire découvrir la science de façon ludique.

Le Science Tour, ce bus de curiosité scientifique, s’est rendu jeudi au pied des tours Walbaum dans le quartier Trois-Fontaines. Grâce à l’association Les Petits Débrouillards, les jeunes (et moins jeunes) du quartier ont pu découvrir la science autrement. Étienne et Arthur, bénévole et alternant au sein du collectif, ont animé des ateliers tout au long de la semaine dans Reims. Depuis le 3 août, le camion sillonne la Champagne : Épernay, Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François. Le Science Tour a réuni au total 200 enfants en 8 et 11 ans.

Des ateliers pour les plus curieux

À bord du camion des curiosités de l’association, les deux animateurs ont pu concocter des ateliers ludiques tournés vers l’environnement et la biodiversité. Le Science Tour est un dispositif de sensibilisation des jeunes aux enjeux écologiques. Il leur permet d’accéder à une démarche scientifique et expérimentale de manière innovante.

Les enfants pouvaient également tester et constater la réaction chimique entre du jus de betterave et du vinaigre par exemple

Les jeunes ont pu découvrir l’évolution d’une feuille avec un atelier peinture. Mais aussi, ils ont eu la chance de pouvoir observer un triops, un crustacé d’eau douce, qui est « déchetrivore » précise Étienne, diplômé de physique chimie. Les enfants pouvaient également tester et constater la réaction chimique entre du jus de betterave et du vinaigre par exemple. « Le but est de vulgariser la science souligne le bénévole, et montrer que la science est accessible à tous. » Leur camion, digne de celui de l’émission scientifique « C’est pas sorcier », peut également faire de l’identification d’insectes mais aussi pleins d’autres expériences autour la biodiversité.

En parallèle, les ateliers « les cités débrouillardes » seront présentes jusqu’à la fin du mois d’août pour parler urbanisme au parc Saint-Bruno avec les habitants du quartier Croix-Rouge.

Lucie Philippot

***********************************

l’union 210824c
Société : Un nouveau camp de migrants à Saint-John-Perse

Alvar et Vilson présentent leur attestation de demande d’asile. A.P.
- Agrandir la photo

Reims Une trentaine de personnes, essentiellement des Albanais, fuient une vie de misère et espèrent pouvoir améliorer leur sort en restant en France, et plus précisément au parc Saint-John-Perse à Croix-Rouge. Les dossiers sont en cours d’étude indiquent les services de la préfecture.

Un nouveau flux de détresse humaine est venu s’échouer à Reims. Le parc Saint-John-Perse, dans le quartier Croix-Rouge, abrite de nouveau un campement de fortune. Une grosse dizaine de tentes modèle randonneur ou campeur se côtoient dans un coin un peu abrité des regards.

Alvar exhibe une attestation de demande d’asile valable jusqu’en janvier prochain

« Nous sommes tous des Albanais, explique Alvar, l’un de ces campeurs forcés, qui comprend le français et même le parle fort correctement, sauf un Tchétchène ». Il nous informe, tout à fait paisiblement, qu’il a 28 ans, qu’il se trouve ici avec femme et enfant, qu’il est installé dans le parc rémois depuis deux mois environ, « c’est moi qui suis arrivé le premier » précise-t-il, le campement n’ayant fait ensuite que grossir au fil du temps.

Des soins contre l’hépatite B

Pourquoi quitte-t-il son pays ? « Parce que là-bas c’est la misère, répond-il en substance, et parce que c’est dangereux. » Pour appuyer ce dernier propos, il cherche sur son téléphone portable une photo montrant une kalachnikov dépassant par la portière d’une voiture, avec cette légende : Albanistan. Son but : rester en France, pour y travailler. Il exhibe une attestation de demande d’asile en procédure accélérée délivrée par la préfecture de la Marne le 12 juillet dernier et valable jusqu’en janvier prochain. Contactée par nos soins, la préfecture confirme d’ailleurs être au courant de l’existence de ce nouveau campement rémois (lire par ailleurs).

Bientôt d’autres visages apparaissent de dessous les tentes, où tout le monde s’est abrité de la fine pluie qui tombe alors sur Reims : Vilson, Luis, Augustin, tous trentenaires… Vilson tient à préciser que sa femme est enceinte, et que toute la famille (ils ont déjà deux enfants, de 5 et presque 2ans) sont atteints de l’hépatite B. Il fait comprendre qu’ils aimeraient se faire soigner, « mais nous n’avons pas la CMU, pas de Sécurité sociale » , manifestement déjà bien au fait des modalités de la couverture sociale française.

Tout ce petit monde a de quoi s’abriter, et des associations ou assimilés comme le collectif Sovkipeu se débrouillent pour leur subsistance. Les réfugiés trouvent aussi de quoi se nourrir au foyer Ozanam si l’on en croit l’un d’eux.

Saint-John-Perse renoue ainsi avec un passé pas si lointain de lieu d’échouage de migrants depuis la dernière évacuation en date. Elle avait eu lieu en mars dernier.

Étude des dossiers en cours

La préfecture est au courant de la situation rémoise : « Les services préfectoraux sont informés, nous a-t-elle fait savoir. L’OFII (office français de l’immigration et l’intégration) les a renseignés sur l’identité des personnes concernées, et l’étude des dossiers est en cours. »

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 210824b
Faits divers et drôles de gars 2/7 : La business school de Monsieur Marcellin diplômait ses étudiants à la Saint-Glin-Glin

Cette rue était tout indiquée pour accueillir l’European American Institute, mais l’école se trouvait rue Joliot-Curie au quartier Croix-Rouge, où ses locaux n’ont jamais dépassé le stade des travaux. Le tiroir-caisse, en revanche, fonctionnait déjà très bien. F.C.
- Agrandir la photo
Le voleur d’une Peugeot 607, prétendu chauffeur de Yannick Noah, a piégé la marque au lion dans ses filets. Photomontage L’union
- Agrandir la photo

Reims Y’a pas à dire : être diplômé de l’European American Institute, ça en jette sur un CV. Sauf que le jour de la rentrée, le directeur de cette nouvelle école de gestion, un certain Monsieur Marcellin, n’était pas spécialement prêt pour recevoir ses étudiants.

C’était jour de rentrée, le 22 septembre 1992, pour les élèves d’une nouvelle école de gestion ouverte à Reims. Son nom ? L’European American Institute, de quoi en mettre plein les yeux sur un CV. Une vingtaine d’étudiants étaient accueillis par le directeur, un certain Monsieur Marcellin qui avait publié des petites annonces pour remplir la promotion 1992 – 1993.

Les candidats intéressés avaient été reçus dans un bureau loué au centre-ville de Reims. Assisté d’une secrétaire, Monsieur Marcellin leur faisait miroiter des séjours linguistiques à l’étranger, des cours dans un somptueux bâtiment du boulevard de la Paix, des professeurs issus de prestigieuses écoles telles que Polytechnique, des conférenciers de très haut niveau. Deux enseignements étaient proposés : « gestion comptabilité » et « action commerciale » .

Frais d’inscription : 4 000 francs (610 euros actuels) à payer de suite. Frais de scolarité : 12 000 francs (1 830 euros) à régler en cours d’année. Le chèque signé, rendez-vous était donné au 22 septembre pour la rentrée.

Le jour venu, en lieu et place du beau bâtiment du boulevard de la Paix, les étudiants se retrouvaient devant un local en travaux du quartier Croix-Rouge, rue Joliot-Curie. Pas de téléphone, pas d’électricité, peu de matériel, des ordinateurs non connectés… « À cause de l’augmentation des effectifs, j’ai dû trouver des nouveaux locaux en urgence » , expliqua Monsieur Marcellin.

Les profs sont aux vendanges

Le directeur était bien seul : pas un seul prof à ses côtés. « Certains sont aux vendanges. » Quant aux autres… « La première heure est consacrée à des tests d’anglais. Les réponses sont assurées par les ordinateurs. La présence du professeur n’est pas nécessaire. » Avec des ordis non connectés rappelons-le, il est vrai que le nécessaire était plutôt à la présence d’électriciens.

La rentrée fut donc reportée au 24 septembre à 8 h 30, le temps de finir les travaux. Le jour dit, Monsieur Marcellin arriva à 9 heures, flanqué de deux professeurs « remplaçants » recrutés la veille par petites annonces…

Exaspérés par un tel bazar, des étudiants alertaient la police. Le directeur était arrêté le jour même, puis relâché sous contrôle judiciaire avec une inculpation pour « escroquerie » . L’instruction permettait alors de décortiquer les petites affaires de Monsieur Marcellin, apparemment en 1952 et dont jamais personne n’a réussi à connaître le prénom, pas même les enquêteurs.

Le rectorat ? Je Connais pas

De nationalité étrangère et non titulaire des diplômes requis, il ne pouvait prétendre à un tel poste de directeur. Il avait aussi « oublié » de déclarer l’école au rectorat, formalité obligatoire s’agissant d’un établissement qui dispensait une formation commerciale.

Avant cette fameuse rentrée 1992, son machin fonctionnait en fait depuis l’année scolaire 1989 – 1990 pour préparer des candidats aux épreuves du BTS. Ce fut un franc succès : sur trois promotions, un seul stagiaire avait présenté l’épreuve. Et l’avait loupée.

Demain : Gassa le grand médium multipliait les billets de banque

La Peugeot 607 de Monsieur Noah est avancée

Le voleur d’une Peugeot 607, prétendu chauffeur de Yannick Noah, a piégé la marque au lion dans ses filets. Photomontage L’union

Le 4 juin 2002, le téléphone sonne à la concession Peugeot de Cormontreuil. Au bout du fil : non pas Monsieur Marcellin mais un certain « Monsieur Mathieu » qui se présente comme responsable local de l’association Enfants de la terre parrainée par l’ancien tennisman et chanteur Yannick Noah.

« Il nous a demandé si nous étions éventuellement d’accord pour prêter une Peugeot 607 sur une période de 24 heures » , témoigna à l’époque le directeur du garage. « L’association en avait besoin pour transporter Yannick Noah et sa mère qui venaient à Reims, m’a-t-il dit. Nous avons donné notre accord de principe. »

À trois reprises, la date du déplacement fut reportée. « Ce Monsieur Mathieu rappelait à chaque fois pour nous dire que Yannick Noah, en raison d’un emploi du temps surchargé, était obligé de remettre son voyage à Reims. » Sa venue fut enfin annoncée pour le 27 juin 2002. À la demande de Monsieur Mathieu, « il fut convenu de mettre la voiture à disposition la veille, à 19 heures, pour que le chauffeur puisse aller chercher Yannick Noah et sa mère de très bonne heure le lendemain » .

Le chauffeur est arrivé à l’heure dite au garage. « Il présentait très bien et a satisfait à toutes les formalités requises lors d’un prêt de véhicule. » Il devait ramener la Peugeot 607 le lendemain à 19 heures, mais n’est jamais revenu. Vérifications faites, le permis qu’il avait laissé en photocopie était un faux. « C’est la première fois que nous sommes victimes d’une histoire pareille » , réagissait Enfants de la terre.

D’une valeur de 40 000 euros, la Peugeot n’a jamais été retrouvée. Jeu, set et match.

Platon et Aristote convoqués au procès

Il y avait foule dans la salle d’audience, le jour du procès de Monsieur Marcellin : 41 plaignants qu’on avait dû installer jusque dans le box des détenus pour faire tenir tout le monde.

La plupart des victimes étaient des « jeunes en situation d’échec scolaire », dont les parents avaient consenti d’importants efforts financiers pour les faire accéder à l’emploi. Grosse colère du parquet. « Les locaux étaient complètement inadaptés. Je sais bien qu’il fut un temps où l’on enseignait sous les arbres, au bord de l’eau, mais Platon et Aristote, c’est du passé ! Marcellin savait pertinemment qu’il ne pouvait assurer l’enseignement que les jeunes attendaient. En échange de leur contrepartie financière, il ne pouvait donner que du vent. C’est de l’escroquerie. » Il fut condamné à trois ans de prison dont six mois ferme.

FABRICE CURLIER

***********************************

l’union 210824a
sÉcuritÉ : Citoyens et gendarmes luttent contre les cambriolages

Une vingtaine de militaires a opéré des contrôles, lundi après-midi, sur la RN31. A.B.
- Agrandir la photo

REIMS Les gendarmes, les policiers et les services des douanes organisaient, lundi, des contrôles routiers. Une opération menée pour éviter notamment les cambriolages en cette fin de vacances. Dans cette lutte, les riverains sont également sollicités.

On ne pouvait pas les louper. Chasuble fluo sur le dos, une vingtaine de gendarmes encerclait, hier après-midi, le rond-point de La Garenne de la RN31, à l’ouest de Reims. Même manège du côté de Jonchery-sur-Vesle. Une poignée de militaires incitait des automobilistes à se ranger sur le bas-côté au niveau de la zone commerciale qui borde la route nationale.

« Ce sont des contrôles coordonnés au niveau zonal dans le Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté pour lutter contre les trafics en tout genre et les cambriolages » , décrypte le général Bruno Louvet.

Contrôles fixes et voiture banalisée

Au total, 95 militaires (dont 20 gendarmes mobiles) ont été dispatchés sur quinze postes fixes et mobiles, répartis sur tous les grands axes de la Marne. « Des contrôles sont menés à l’aide de voitures banalisées . Et pour les points fixes, on va changer régulièrement d’emplacement car on est vite signalés » , souligne, sourire en coin, le patron des gendarmes de la Marne.

Fourgonnettes, voitures immatriculées à l’étranger, ou simples citadines, les inspections sont dictées par le fameux « flair du militaire » . « Ils ont l’œil ! » , insiste Bruno Louvet. La connaissance du terrain et des malfrats du coin est également un atout non-négligeable. L’ambition est de prendre sur le fait les voleurs tentés de sévir en cette période où de nombreux Marnais sont encore en vacances. L’occasion, aussi, de sanctionner d’autres manquements au code de la route. « S’il y a une infraction autre, on ne tourne pas les yeux » , assure le général. « Ça permet également de rendre visible les acteurs de la sécurité publique » , complète Samira Alouane, directrice de cabinet du préfet. Une visibilité loin de se limiter à un exercice de communication. La vue d’uniformes bleus dissuaderait le passage à l’acte. Tout du moins dans les heures qui suivent. « L’expérience prouve que cette visibilité diminue la survenue d’actes malveillants » , confirme Bruno Louvet.

Si du 1 er janvier au 31 juillet 2021, les atteintes aux biens et les cambriolages dans la Marne ont diminué respectivement de 31 et 50 % par rapport à 2019, la tendance peut s’inverser à tout moment.

Les contrôles effectués par les militaires ne sont pas les seuls dispositifs pour lutter contre ces actes malveillants. Des partenariats avec la chambre d’agriculture et de commerce permettent à 700 agriculteurs et 1 300 commerçants de recevoir des alertes SMS lorsque des vols de GPS ou à la tire ont été signalés dans leur secteur.

Miser aussi sur la vigilance citoyenne

En la matière, le concours des citoyens est parfois déterminant. Le dispositif bien connu « tranquillité vacances » prend le reste de l’année l’appellation « tranquillité cambriolage ». « On peut y avoir recours lors d’un week-end prolongé en prévenant sa brigade de proximité. »

Près de 300 communes marnaises ont d’ores et déjà souscrit à « vigilance citoyenne ». « Ce partenariat noué entre la mairie et les gendarmes permet d’avoir des citoyens relais. Ces personnes vigilantes permettent de faire remonter des choses anormales. » Dernièrement, ce système a conduit à « de belles interpellations » (lire par ailleurs). Plus largement, le général invite les citoyens à adopter ce comportement.

« Si un fait inhabituel est observé, il faut noter tous les éléments, comme la plaque d’immatriculation, et les communiquer en appelant le 17. Chacun doit se sentir concerné. » Cela permettrait, qui sait, de réduire les contrôles routiers.

Une nouvelle qui serait sans conteste bien accueillie par les vendeurs ambulants de poulets et de mirabelles du rond-point de La Garenne. Leurs clients ont été échaudés par la présence de ces éphémères voisins.

Qui a dit que la peur de l’uniforme était du passé ?

ALICE BECKEL

Pris en flagrant délit, trois cambrioleurs condamnés hier

Au moment même où la gendarmerie contrôlait les déplacements suspects sur les routes de la région, trois représentants de cette délinquance itinérante étaient jugés hier après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Reims.

L’affaire commence au début du mois d’août. Venu arroser le jardin de ses voisins partis en vacances, un habitant de Gueux constate l’effraction de leur maison. La brigade locale interroge le voisinage et apprend que deux jours plus tôt, un témoin avait repéré une Ford Fiesta lui paraissant suspecte. Il avait eu le bon réflexe de noter le numéro.

Le véhicule est au nom de Davit Darsaniya, un Russe de 35 ans sans domicile fixe mais localisé dans le quartier Croix-Rouge qu’il fréquente avec des Géorgiens. Il n’a pas l’usage exclusif de la Ford : c’est une voiture « libre-service » utilisée en fonction des besoins de chacun. Décision est prise de la faire surveiller par la brigade des recherches de Reims.

Vendredi à 1 heure du matin, la Ford quitte Croix-Rouge, direction Ville-Dommange où elle s’arrête rue des Voisins (!). Trois individus en descendent. Ils s’introduisent dans une première maison, puis dans une deuxième, toutes les deux inoccupées en raison des vacances. Les cambrioleurs s’attardent pour y boire de l’alcool, puis repartent à 3 h 30 avec un important butin : une montre, un sac à main, du champagne, deux pistolets d’alarme, de nombreux bijoux et plusieurs milliers d’euros en liquide (ainsi que les petites économies d’une tirelire d’enfant). La Fiesta roule vers Croix-Rouge lorsqu’à Bezannes, surprise : les gendarmes sont là pour l’intercepter.

Davit Darsaniya est accompagné de deux Géorgiens eux aussi SDF, Goga Kurkhuli, 32 ans, et Giorgi Akhalaia, 35 ans. Difficile de nier : le butin est dans la Ford, l’équipe dispose d’un kit permettant l’effraction des barillets et a même été filmée par une vidéosurveillance que le propriétaire avait reliée à son portable pour surveiller son chat dans la maison.

À part leurs aveux, les gendarmes n’ont obtenu aucune explication des trois hommes, sans doute exploités par des mafias : la France est un eldorado pour les filières criminelles originaires des pays de l’Est. Hier, et malgré des casiers vierges, ils ont été condamnés à un an de prison ferme pour les deux cambriolages de Ville-Dommange. Celui de Gueux n’a pu leur être imputé, faute de savoir qui se trouvait dans la Ford ce jour-là.

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 210823c
association : Le malaise aux jardins familiaux de Croix-du-Sud aboutit au commissariat

Le malaise ne date pas d’hier aux jardins familiaux de Croix-du-Sud. En février 2020 déjà, nous avions eu l’occasion d’évoquer un sentiment d’abandon éprouvé par des adhérents vis-à-vis de leur président. Archive A.P.
- Agrandir la photo

Les choses ne s’arrangent pas entre les jardiniers de Croix-du-Sud, association où l’ambiance apparaît bien conflictuelle depuis plusieurs mois. À la suite d’une altercation, un membre porte plainte contre son président.

Les choses ne s’arrangent pas aux jardins familiaux de Croix-du-Sud. Un adhérent a déposé une plainte contre son président, à la suite d’une altercation survenue le 6 juin dernier, ce qui valait au plaignant d’être reçu au commissariat de Croix-Rouge ce jeudi 19 août. « Depuis juillet 2019 nous n’avons eu aucune assemblée générale, aucun conseil d’administration, aucune réunion », assure-t-il. Nous avions d’ailleurs déjà eu l’occasion d’évoquer un sentiment d’abandon éprouvé par les adhérents en février 2020. Sentiment d’abandon doublé d’un sentiment d’injustice devant des mesures jugées arbitraires prises par le grand chef.

Coup d’épaule

Bref, cela fait déjà un moment que le climat n’est pas à la sérénité au sein de l’association. Que s’est-il donc passé le 6 juin dernier ? Les versions divergent sensiblement. Selon l’adhérent, qui se présente comme vice-président des jardins, c’est par hasard qu’il croise le président dans la rue, il en profite pour l’interpeller, la discussion se serait envenimée de façon un peu surprenante, avec à la clef insultes et menaces, l’interpelleur, par ailleurs handicapé, recevant pour finir un coup d’épaule qui lui aurait fait perdre l’équilibre, ce qui l’a amené à déposer plainte.

Le président, pour sa part, raconte une tout autre histoire : « D’abord ce monsieur n’est plus vice-président depuis plusieurs années ; ensuite il est venu m’interpeller sur mon lieu de travail. Masqué, à distance, il était inaudible. Il est reparti sans que je comprenne ce qu’il voulait ; je suis allé toquer à la porte du local où il était entré pour lui faire savoir que quand on veut dire quelque chose à quelqu’un, on fait l’effort de se déplacer jusqu’à lui. » Et selon le président, il n’y jamais eu de coup d’épaule. En revanche, il admet que le contentieux entre cet adhérent et lui n’est pas nouveau.

Convention possiblement dénoncée

Sollicitées par les soins du porteur de plainte, ni la Ville ni la sous-préfecture ne souhaitent intervenir dans le débat, laissant l’association vivre sa vie, la Ville essayant malgré tout de ramener de la sérénité (lire par ailleurs). « La Ville a quand même dit qu’en cas de nécessité, elle pourrait dénoncer la convention qui la lie avec l’association » assure un des adhérents. Pour sa part la sous-préfecture ne pouvait pas confirmer avoir reçu l’ancien vice-président au cours de cette année.

Comment les choses peuvent-elles évoluer ? Le président parle de la tenue prochaine d’une assemblée générale (lire par ailleurs). Le sentiment d’abandon ressenti au sein de l’association, et qui peut contribuer à expliquer l’incident du 6 juin, devrait donc bientôt disparaître.

Une AG après le 30 septembre ?

Et l’absence de réunions, d’AG et autres conseils d’administration depuis deux ans ? Le président n’esquive pas la question, mais y répond très simplement : « Le Covid empêchait la tenue de rassemblements ! »

Par ailleurs, comme il nous l’avait déjà dit lorsque nous l’avions interrogé en février de l’année dernière, « je suis bénévole comme président, mon temps m’appartient et j’exerce ma responsabilité en fonction de mes disponibilités », disponibilités qui se sont réduites depuis qu’il a trouvé un nouveau travail. « Mais maintenant qu’il y a les vaccins, il va pouvoir y avoir une réunion prochainement, je convoquerai une assemblée générale. » Toutefois pas avant le 30 septembre, date de la fin de ses vacances.

La Ville fait ce qu’elle peut

La Ville de Reims confirme qu’« une entrevue s’est tenue à la demande du vice-président des jardins familiaux de Croix-du-Sud avec des représentants de la ville de Reims. Ces derniers œuvrent actuellement pour faire respecter les règles au sein de cette association pour que la sérénité puisse y revenir. »

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 210823b
Rodéo en auto sur l’avenue de Champagne

Des amateurs de rodéo ont été signalés samedi soir sur le rond-point de la chaufferie, près du quartier Croix-Rouge. Ils n’étaient pas à deux-roues mais en voiture avec lesquelles ils faisaient du « drift » (glisse en travers pied au plancher, frein actionné), sans se soucier le moins du monde des autres usagers de la route. Des copains semblaient étaient là en spectateurs.

Les services de police indiquent ne pas avoir reçu d’appels lui signalant ces dérapages aussi bruyants qu’incongrus à cet endroit.

***********************************

l’union 210823a
Contrôles anti-rodéos avenue d’Épernay

Une nouvelle « opération anti-rodéos » a été organisée hier en début de soirée par les policiers du commissariat de Reims, aux abords du quartier Croix-Rouge.

Postés avenue d’Épernay, sur le rond-point de la Chaise-au-Plafond, ils ont contrôlé de 18 h 30 à 19 h 30 de nombreux véhicules, notamment les deux-roues.

Aucune verbalisation n’a été dressée.

***********************************

l’union 210820b
j’ai testé pour vous : Le patinage de vitesse… sans trop de vitesse

Très peu à l’aise sur la glace, j’ai d’abord appris à trouver mon équilibre
- Agrandir la photo

Reims À la patinoire Jacques-Barot, il est possible de tester le patinage de vitesse en s’inscrivant à une séance d’initiation gratuite. Une discipline qui demande de l’équilibre et de la concentration, comme j’ai pu le constater en essayant moi-même les patins…

Patins enfilés, c’est parti pour s’amuser ! Plus facile à dire qu’à faire… Ce mercredi soir, je me suis rendue à la patinoire Jacques-Barot, dans le quartier de Croix-Rouge, pour venir tester la discipline de patinage de vitesse. Ce sport de glisse, né au Pays-Bas, devient discipline olympique en 1924. L’épreuve paraît simple, c’est une course entre deux patineurs sur une piste délimitée par des plots de 400 mètres de circonférence. Impressionnant, le record de vitesse est de 52,4 km/h !

À la patinoire, ce n’est pas un secret, il fait froid. Heureusement, j’avais prévu le coup et avais donc apporté ma plus grosse veste. Pour m’aider à m’équiper, Ghislain Gass, président du club Reims Patinage de Vitesse, m’a apporté le nécessaire. J’ai donc enfilé des patins classiques. En patinage de vitesse, les pratiquants confirmés glissent sur la glace avec des patins spéciaux.

Les lames sont plus grandes (environ 45 cm), ce qui offre une meilleure stabilité et donc permet de mettre plus de pression. Des gants m’ont également été prêtés pour ne pas subir le froid. Et enfin, l’équipement très important : le casque. Similaire à un casque de vélo, il sera bien utile en cas de chutes.

La technique est à revoir…

Avant de m’élancer sur la piste gelée, je demande quelques petits conseils au président du club. « Juste garder l’équilibre et ne pas tomber » m’avoue-t-il. Pas sûr que cela m’aide réellement à ne pas me retrouver les fesses par terre. Et puis c’est Delphine, encadrante dans le club, qui prend le relais sur mon initiation. Je lui avoue tout bonnement que le patinage et moi ça remonte à longtemps, très longtemps ! « On va commencer par trouver votre équilibre sur la glace. Vous allez vous aider d’un plot » m’explique-t-elle. Tel un mollusque accroché à son rocher, je n’ai pas quitté ce plot qui me stabilisait fortement. « C’est une question de balancement et de répartition du poids de droite à gauche. » C’est vrai qu’en se concentrant sur les explications de l’encadrante, c’est plus facile pour avancer. Cette technique était cependant loin d’être naturel et ancrée en moi. Je partageais la piste avec un cours de patinage de vitesse pour enfant. Pourquoi une petite fille de 3 ans arrivait à mieux tenir que moi sur cet énorme glaçon ?

J’étais loin de la notion de « vitesse » mais j’avançais petit à petit. C’est déjà une victoire !

Delphine, a la fin de ma séance d’initiation, m’explique que c’est assez normal d’avoir eu du mal après des années de non-pratique. « Pour les adultes, il faut arriver à trouver son équilibre, c’est plus difficile et on a plus peur de se casser quelque chose » souligne-t-elle. C’est vrai ça, les enfants autour de moi étaient comme des poissons dans l’eau. « Mais pas d’inquiétude, généralement au bout de 2 séances, ça va tout seul ! » me rassure l’encadrante.

Glace, je n’en ai pas fini avec toi !

Durant cette séance, j’étais loin d’être le Usain Bolt de la glisse. Mais l’initiation m’a permis de retenter l’expérience ! L’accueil était au top comme les explications de Delphine. Je suis encore timide avec la glace… mais plus pour longtemps !

Lucie Philippot

***********************************

l’union 210820a
Deux carcasses et un feu en sous-sol

 

 

 

Dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août, deux voitures sont parties en fumée à Reims.

Rue de la Maladrerie (secteur Jaurès-Épinettes), c’est d’abord une Peugeot 307 qui a brûlé. Puis, à 5h37, sort identique pour une Renault Twingo, rue du Docteur-Doyen, dans le même quartier.

Par ailleurs, plus tôt dans la nuit, à 22h40, les pompiers sont intervenus allée Yves-Gandon (Croix-du-Sud) pour un feu en sous-sol d’un immeuble, dont l’origine serait vraisemblablement le tableau électrique. Les fumées qui se sont propagées dans les parties communes ont contraint à une évacuation du bâtiment.

 

 

 

***********************************

l’union 210819b
société : Vie étudiante, l’inflation permanente

Matéo Merizou, le président d’Intercampus, réapprovisionne les étals d’une épicerie solidaire réservée aux étudiants précaires, mardi, à Reims. M.L.
- Agrandir la photo

Réduction des aides et crise sanitaire ont compliqué le quotidien des étudiants, jusqu’à plonger certains dans la précarité. Des enquêtes annuelles menées par les associations régionales d’étudiants détaillent cette hausse du coût de la vie.

Après deux années en classe préparatoire à Bordeaux, Julie s’apprête à intégrer l’université de Reims Champagne-Ardenne, où l’attend un master de géographie politique. Mardi, cette jeune femme originaire du Pays basque déambulait dans les allées du campus de la cité des sacres, passablement dépeuplé en cette saison. À ses côtés, ses parents, venus découvrir le nouvel environnement de leur fille. Une aventure dont le coût a bien sûr été précisément estimé. « On a regardé le logement, les transports, les tickets pour les repas au restaurant universitaire » , liste la mère, enseignante à Anglet.

Au-delà du soutien financier que lui apporteront ses parents, Julie va bénéficier d’une bourse mensuelle de 170 euros et pour son appartement, un 28 m 2 trouvé sur Le Bon Coin et loué 395 euros par mois, d’une aide pour le logement (APL) « entre 154 et 194 euros » , précise le père, également enseignant. Elle se concentrera sur ses cours sans rechercher un emploi. « Nous n’avons pas encore eu à constater la hausse du coût de la vie étudiante » , souffle sa mère, consciente de l’évolution des courbes.

Selon l’enquête annuelle de l’Union nationale des étudiants de France (Unef), publiée le 15 août, le budget des étudiants a été durement touché par les réformes du gouvernement d’Emmanuel Macron. Le syndicat estime à près de 40 euros « l’argent que les étudiants ont perdu chaque année en aides directes » depuis son arrivée au pouvoir.

Dans la région la tendance est la même. Lundi, des associations étudiantes des quatre coins du pays réunies au sein de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le premier syndicat étudiant, ont diffusé les résultats d’enquêtes locales. « Nous l’avons fait au même moment pour avoir plus d’impact » , explique Matéo Merizou, le président d’Intercampus. Selon cette association qui célèbre cette année son trentième anniversaire, le coût de la rentrée universitaire en Champagne-Ardenne s’élève cette année à 2 145 euros, contre 2 097 euros en 2020 (+ 2,27 %) et 2 017 euros en 2019. Soit 128 euros supplémentaires en deux ans.

Même son de cloche en Picardie avec une hausse de 1,78 % selon l’enquête de la Fédération des associations étudiantes picardes, soit un coût de 2 219 euros cette année contre 2 180 euros en 2020 et 2 144 euros en 2019 (+75 euros en deux ans). Pas tout à fait anodin.

« Ça ne fait qu’augmenter » , observe le président d’Intercampus, âgé de 23 ans et étudiant en troisième année de droit. La méthode utilisée par Intercampus pour son étude annuelle est la même que celle de l’Unef. Le coût de la rentrée, divisé en « frais de la vie courante » et « frais de rentrée », consiste à ausculter très précisément les dépenses obligatoires (frais d’inscription, scolarité, contribution de vie étudiante et de campus), incompressibles (restauration, assurance, téléphone, internet, santé, logement, transport…) et compressibles (alimentation, habillement, loisirs).

Comparer les précédentes études permet de mesurer combien certaines dépenses ont littéralement bondi en deux ans, et cela indépendamment de la volonté des principaux intéressés. Exemple ? Le logement, premier poste de dépense des étudiants, est passé de 350 euros en 2019 à 430 cette année, selon Intercampus. Cette tendance lourde se retrouve dans les frais d’agence, calculés à 243 euros cette année, contre 180 euros en 2019. Dans son rapport, l’Unef, qui prévoit une augmentation moyenne du coût de la vie étudiante de 2,5 % par rapport à 2020, soit 247 euros par an, pointe aussi le logement comme premier responsable : « Cette hausse (du coût de la vie étudiante) résulte notamment de l’augmentation des loyers en province et en banlieue parisienne. »

Parmi les lignes budgétaires en hausse relevées par Intercampus, mentionnons également le « téléphone/internet », passé de 45 à 55 euros depuis 2019, ainsi que la « consommation », passée de 310 à 334 euros. D’autres pôles de dépense, en revanche, n’ont subi aucune hausse, comme le repas au restaurant universitaire, toujours à 66 euros, ou le prix des transports, calculé à 29,70 euros et seulement relevé de trente centimes depuis 2019. Les frais d’inscription à l’université, eux, sont gelés pour la deuxième rentrée consécutive. Seul indicateur à suivre un mouvement réellement inverse, le prix des complémentaires santé apparaît en nette baisse.

Au-delà de ces postes de dépenses précis, le syndicat pointe les effets économiques et sociaux, encore, de la crise du Covid-19. Elle vient dégrader des conditions de vie souvent précaires, d’autant que les jobs étudiants, comme dans la restauration par exemple, se font plus rares. Un an après le début de la crise sanitaire, près de trois quarts (72 %) des moins de 25 ans déclaraient avoir rencontré des difficultés financières, selon une enquête de la Fage. Comme cette dernière qui réclame une allocation de rentrée étudiante pour tous, Intercampus regrette la très faible augmentation des bourses sur critères sociaux, de 1 %.

Les faits

247 euros. C’est l’augmentation moyenne du coût de la vie étudiante en France sur la dernière année scolaire, selon les enquêtes annuelles des syndicats étudiants Unef et La Fage, révélée cette semaine.

Un chiffre calculé à partir de près de vingt critères : frais de scolarité, logement, alimentation, soins médicaux, équipements, etc.

Les conclusions d’enquêtes menées sur le sujet par les associations étudiantes champardennaise et picarde sont identiques. Là encore, la crise sanitaire a aggravé la précarité étudiante. Avec la disparition temporaire des petits jobs, les associations et centres d’aide alimentaire ont vu leurs files d’attente se remplir de jeunes.

L’épicerie solidaire, prisée par les étudiants précaires

Ici, le kilo de fruits ou de légumes coûte 3 centimes. Les autres articles, alimentaires et d’hygiène, n’excèdent pas 10 % du prix du marché. Tous proviennent de la Banque alimentaire, qui les récupère auprès des grandes surfaces, ou de dons. L’épicerie solidaire du campus Croix-Rouge, à Reims, est un lieu privilégié pour mesurer l’ampleur de la précarité étudiante. « Depuis le début de la crise sanitaire, l’affluence a nettement augmenté » , résume Matéo Merizou, qui participe à la gestion de ce lieu, décliné non loin de là, au campus Moulin de la Housse, et réservé aux étudiants qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Pandémie oblige, la prise de rendez-vous est devenue obligatoire, plafonnant à vingt-quatre le nombre quotidien de bénéficiaires. Venir ici faire ses courses implique au préalable d’avoir reçu l’aval du centre communal d’action sociale, lequel se sera basé sur un dossier élaboré avec l’aide d’une assistante sociale. « Ceux qui viennent ont moins de 5 euros de reste à vivre par jour, voire zéro, voire moins que zéro » , insiste notre interlocuteur. La majorité d’entre eux sont de nationalité étrangère et ne sont pas parvenus à trouver le job d’appoint qui devait leur permettre de financer leurs études. « Travailler ou étudier, tel est pour certains le dilemme, relate Matéo Merizou . Certains ont décroché un emploi à temps partiel mais cela n’a pas suffi, alors ils sont passés à temps plein mais n’avaient alors plus le temps pour suivre les cours et réviser. » Faut-il encore le préciser : la précarité est partout, y compris derrière les plus belles vitrines : « Certains bénéficiaires étudient à Neoma ou Sciences Po et se retrouvent coincés dans des prêts. »

Mathieu Livoreil et Valentin Vié

***********************************

l’union 210819a
SOLIDARITÉ : Des protections hygiéniques gratuites pour les étudiantes

Ces boîtes contiennent des tampons et des serviettes hygiéniques gratuites. Crous de Reims
- Agrandir la photo

REIMS Les protections hygiéniques commencent doucement à arriver dans les résidences universitaires. Bonne nouvelle pour les étudiantes en situation de précarité.

La ministre de l’Enseignement supérieur avait annoncé en février dernier la gratuité des protections hygiéniques pour les étudiants. La promesse de Frédéric Vidal devrait être tenue sur l’ensemble des campus universitaires dès la rentrée de septembre.

À Reims, huit distributeurs de protections hygiéniques ont été mis en place dans les résidences universitaires.

« En cette période de covid, c’est encore plus compliqué financièrement, alors des distributeurs de protections périodiques en résidence c’est très bien. Et même des garçons nous disent que c’est bien ! » souligne Justine, référente dans les résidences Paul Fort, Billard et Facultés.

Ces larges boîtes commercialisées par la société bretonne Marguerite et Cie seront régulièrement alimentés par les protections en coton bio de la marque Natracare. Une entreprise précurseur de produits plus responsables pour la santé et l’environnement (lire par ailleurs).

Les étudiantes pourront ainsi disposer gratuitement de tampons avec applicateur, des tampons sans applicateur et des serviettes hygiéniques. Le tout, certifié sans matière plastique et exempt de chlore. Et cerise sur le gâteau, les produits sont biodégradables et compostables.

En quelques chiffres…

Aujourd’hui, la précarité menstruelle concernerait près de 1,7 million de femmes en France, dont un tiers serait des étudiantes selon une étude de la Fage (Fédération des Associations Générales Étudiantes).

30 % des étudiants avouent même avoir des difficultés à se procurer ces protections selon une étude Ipsos.

Cette même étude démontre qu’une étudiante sur dix fabrique ses protections hygiéniques (du papier toilettes par exemple) pour des raisons financières. La moitié des répondants estiment que les protections devraient être prises en charge par la sécurité sociale. À ce jour, l’Écosse est le seul pays à proposer la gratuité à ses habitantes.

Lucie Philippot

***********************************

l’union 210818a
Justice tribunal correctionnel : Si tu passes à Croix-Rouge, y’aura des représailles

Pour avoir menacé un policier, un jeune homme restera six mois de plus en prison. Illustration
- Agrandir la photo

Reims Pas content de s’être fait prendre après un jet de colis à la maison d’arrêt, un jeune homme s’est adressé à un policier en des termes plutôt discourtois.

À seulement 19 ans, Kensley Fils-Aimé est déjà un vieil habitué du tribunal correctionnel devant lequel il comparaissait une nouvelle fois lundi après-midi, sous bonne escorte (il purge neuf mois de prison pour l’agression d’un chauffagiste à Croix-Rouge). Cette fois-ci, il lui était reproché des injures et des menaces proférées après un « parachutage » à la maison d’arrêt de Reims. Il aurait dû comparaître avec Nicolas Lenfant mais ce nomade de 27 ans installé dans la région de Vitry-le-François n’a pas honoré sa convocation en justice.

Le 17 janvier 2021, une voiture s’arrête rue de Brimontel, près de la maison d’arrêt de Reims. Nicolas Lenfant est au volant. Kensley Fils-Aimé descend pour aller jeter par-dessus les murs d’enceinte plusieurs colis contenant un téléphone portable, des écouteurs et une douzaine de bouteilles en plastique remplies d’alcool.

La scène est filmée, la voiture interceptée. À l’intérieur se trouve également un mineur. Le trio finit au commissariat, où ça se passe plutôt mal avec Kensley. Il hurle dans sa cellule, tambourine à la vitre. Alors qu’un geôlier le conduit aux toilettes, il le fixe droit dans les yeux et lui lance : « J’ai bien retenu ta tête. Si tu passes à Croix-Rouge, y’aura des représailles. Raciste ! Bâtard ! »

Le prévenu nie les outrages. « Cette histoire, je ne suis pas au courant. Je n’ai jamais menacé le policier. » Le parachutage est reconnu, mais les explications se limitent au minimum syndical. « Je connais pas ceux avec qui j’étais en voiture. On m’a amené les bouteilles – je ne sais pas qui – et on m’a obligé à les lancer dans la prison. »

« Avec M. Fils-Aimé, il y a une certaine lassitude qui commence à s’installer » , soupire le substitut à force de le voir comparaître. Ce n’est pas fini. « J’ai déjà plaidé contre lui le 14 juin, dans un dossier où je représentais trois fonctionnaires de police, et j’ai encore un dossier en stock pour des outrages avec deux autres fonctionnaires » , souligne l’avocate du geôlier.

Tout seul pour se défendre, Kensley repart en détention avec six mois de plus à purger. La même peine sanctionne Nicolas Lenfant.

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 210817a
d’erlon en large : Le vaccin n’est pas obligatoire ».

Cet habitant de Croix-du-Sud a du mal à digérer que notre président de la République puisse affirmer une telle chose alors que « l’on ne peut plus aller au restaurant ou prendre un verre au café sans pass sanitaire », déplore-t-il. Il est vrai que les contraintes appliquées sont fortement incitatives. Mais il n’y a pas de véritable obligation formelle ; cette subtilité de langage fait aussi partie du jeu politique. Après, on est (encore) libre d’apprécier ou pas…

***********************************

l’union 210814b
Les six copains cotisent pour acheter de l’herbe

Lors de sa garde à vue, le garçon de 19 ans trouvé en possession des 91 grammes de cannabis (8 dans ses poches, le reste chez lui) a déclaré s’être fourni à Wilson car la résine y est de « meilleure qualité ». Vu qu’il est du quartier, serait-il un peu chauvin ? On ne sait pas ce qu’en pense ce jeune de Croix-Rouge appréhendé allée des Limousins avec un sac contenant 330 grammes d’herbe de cannabis. Ce n’était pas pour les revendre, a-t-il assuré. D’après ses dires, il avait cotisé avec cinq copains – chacun apportant 300 euros – pour acheter les 330 grammes destinés à la consommation personnelle de tous.

Déjà connu de la justice, l’homme âgé de 29 ans a été présenté au parquet et condamné en plaider-coupable à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire. Il a l’obligation de se soigner et de travailler.

***********************************

l’union 210814a
Haro sur les rodéos

Hier de 15 h 30 à 17 heures, le commissariat de Reims a mené une nouvelle « opération anti-rodéos », cette fois à Croix-Rouge.

Sur les 16 engins contrôlés, deux pilotes ont été verbalisés (pour défaut d’assurance et défaut du brevet de sécurité routière).

***********************************

l’union 210813a
Justice : Fin de cavale pour le fuyard qui avait tué un collégien

Condamné pour l’accident mortel avec délit de fuite survenu en 2019 boulevard Barthou, le prévenu jugé le 25 mai dernier s’était éclipsé lors du délibéré. Archives F.C.


- Agrandir la photo

En fuite depuis sa condamnation à sept ans de prison ferme, le chauffard a été retrouvé par hasard dans l’appartement d’un retraité handicapé qui avait été agressé.

Il n’avait pas quitté Reims, caché dans son quartier de Croix-Rouge où les policiers l’ont finalement retrouvé. Le 25 mai dernier, un prévenu de 19 ans, Fatah Merdji, s’était éclipsé du palais de justice pendant que le tribunal délibérait sur son sort, ce qui lui avait permis d’échapper à une arrestation à la barre : il n’était plus là lorsque les juges le condamnaient à sept ans de prison ferme pour la mort d’un collégien de 12 ans percuté par un 4x4 qui avait pris la fuite, le 10 octobre 2019 boulevard Louis-Barthou.

Il était 22 h 50. Scolarisé en 5 e au collège Paul-Fort, le jeune Valentin revenait d’une promenade avec son père lorsque le véhicule le fauchait sur un passage piéton. Projeté à une distance de 60 mètres, l’adolescent succombait à ses blessures quatre jours plus tard. Le 4x4 se révélait être une Jeep Renegade de location qui passait de mains en mains dans le quartier Croix-Rouge.

Décrit comme un meneur

Arrêté en février 2020 à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne (il avait été incarcéré entre-temps pour un trafic de drogue), Fatah Merdji avait nié être le conducteur, avant de l’avouer à l’audience. Il roulait sans permis, tous feux éteints, à une telle vitesse qu’un des trois passagers eut « l’impression d’être collé au siège » , dira-t-il aux policiers.

Décrit comme un meneur malgré son jeune âge, Fatah Merdji s’était occupé de cacher le 4x4 dans un parking souterrain de la place Maurice-Utrillo où il ne fut retrouvé que le jour de son arrestation.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire après un an de détention provisoire (il était arrivé au maximum du délai légal), le prévenu ne faisait donc l’objet d’aucune mesure coercitive lors de l’audience. Il était tout à fait autorisé à quitter la salle, ce qu’il fit pendant le délibéré après avoir compris, au vu du réquisitoire, qu’il risquait une condamnation avec arrestation à la barre.

Constatant son absence lors du prononcé du jugement, le tribunal décernait alors un mandat d’arrêt tandis que ses deux passagers âgés de 18 et 21 ans à l’époque des faits étaient condamnés à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis pour l’un, un an avec sursis pour l’autre.

Brutalisé et chassé de chez lui

La cavale de Fatah Merdji aura duré sept semaines, jusqu’au 17 juillet (nous venons seulement de l’apprendre). Ce jour-là, un retraité de la place Utrillo, psychologiquement vulnérable, se présentait au commissariat pour signaler que des individus l’avaient brutalisé la veille au soir et squattaient son appartement. Il s’était réfugié chez des voisins qui le persuadaient de se rendre à l’hôtel de police le lendemain pour pouvoir récupérer son logement.

Deux intrus s’y trouvaient encore lors de l’arrivée des policiers : Mounir Mazouz, 28 ans, suspecté d’avoir participé à l’agression du retraité, et Fatah Merdji… Il ne lui a pas été possible de s’échapper.

Placé en détention provisoire, Mounir Mazouz sera jugé le 24 août pour « violences avec usage ou menace d’une arme » tandis que Fatah Merdji, incarcéré en exécution du mandat d’arrêt, comparaîtra le lendemain 25 août devant la cour d’appel de Reims pour être rejugé dans l’affaire de l’accident : son avocat avait anticipé en faisant appel dès les premiers jours de cavale de son client.

Fabrice Curlier

Les faits

Le 10 octobre 2019 à 22 h 50, un collégien de 12 ans, Valentin, est fauché sur un passage par un 4x4 qui prend la fuite, boulevard Barthou. Il meurt quatre jours plus tard.

Le 12 février 2020, les quatre occupants du 4x4, dont un mineur, sont arrêtés puis mis en examen.

Le 25 mai 2021, les trois majeurs sont jugés par le tribunal correctionnel. Désigné comme le conducteur, Fatah Merdji est condamné à sept ans de prison ferme mais il profite du délibéré pour s’éclipser.

Le 17 juillet 2021, appelée pour l’agression d’un retraité handicapé à Croix-Rouge, la police découvre Fatah Merdji dans son appartement. Écroué, il a fait appel et sera rejugé le 25 août.

***********************************

l’union 210811b
Tennis Tournoi du TC Géo-André Reims : Jonasz empoche la mise

Nicolas Jonasz (à gauche) a maîtrisé la finale qui l’opposait à Gabriel Andruejol.
- Agrandir la photo

Avec des effectifs stables (210 inscrits), le tournoi du TC Géo-André a vécu une passionnante 32 e édition.

Chez les messieurs, après des demi-finales particulièrement expéditives, la finale devait mettre aux prises, comme prévu, les deux favoris à 1/6, Nicolas Jonasz (Cormontreuil) et Gabriel Andruejol (Gueux). Plus rapidement en action, le Montmiraillais du CTC empochait le set initial (6-2). Certes, le néo-Gueusien s’accrochait dans la deuxième manche mais son adversaire allait trouver les solutions pour éviter d’aller à la belle (7-5).

Du côté des dames, la Bragarde Carmelle Vial (3/6) a déjoué les pronostics en dominant au stade ultime la favorite et tête de série n°1, la Rémoise Camille Kleiber (2/6, Géo-André). Battue en finale l’an passé, la sociétaire du COSD-TCB était revancharde à souhait. Dans une rencontre très disputée, elle venait à bout de la locale (6-3, 2-6, 6-3).

Résultats

MESSIEURS. – Demi-finales : Andruejol (1/6, TC Gueux) bat Samyn (3/6, TC Géo-André Reims) 6-0, 6-0 ; Jonasz (1/6, Cormontreuil TC) bat Chaudré (2/6, URT Reims) 6-1, 6-0. Finale : Jonasz bat Andruejol 6-2, 7-5.

Finale + 35 ans : Choiselat (4/6, Reims Europe Club) bat Dermonsir (5/6, Romilly-sur-Seine) 6-2, 6-4. Finale + 45 ans : Dermonsir (5/6, Romilly-sur-Seine) bat Enoch (15, TC Rhinau) 6-2, 6-1. Finale + 55 ans : Quenot (15/3, URT Reims) bat About (15/4, TC Reims) 6-2, 6-2.

DAMES. – Demi-finales : Carmelle Vial (3/6, CO Saint-Dizier – TCB) bat Maêva Spooner (3/6, TC Géo-André Reims) 6-2, 7-5 ; Camille Kleiber (2/6, TCGA Reims) bat Danira Ndengoue (4/6, TC Vrigne-aux-Bois) 6-4, 6-3. Finale : Carmelle Vial bat Camille Kleiber 6-3, 2-6, 6-3.

Demi-finales + 35 ans : Anne-Sophie Morin (15/3, Romilly-sur-Seine) bat Sophie Waligorski (30/1, TC Courtisols) 6-2, 6-1 ; Maïté Brion (15/3, TC Montmirail) bat Sophie De Baets (30/5, TC Géo-André Reims) 6-2, 6-0. Finale : Maïté Brion bat Anne-Sophie Morin 6-2, 6-2.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

***********************************

l’union 210811a
Squatteurs, oui ; cambrioleurs, non

L’auteur présumé a été identifié neuf mois après le vol commis dans un quartier pavillonnaire. Illustration


- Agrandir la photo

 

Un fort peu galant personnage qui avait sévi le 11 novembre dernier vient d’être arrêté par les enquêteurs du commissariat. Ce soir-là vers 19 h 30, une jeune femme de 19 ans fut ceinturée et jetée à terre par un individu de grande taille qui lui arrachait son sac à main, allée Sacha-Guitry dans le quartier pavillonnaire de la Lézardière.

Trois comparses l’accompagnaient. La bande avait pris la fuite en direction de Croix-Rouge, avenue du Général-Eisenhower, où l’auteur présumé fut interpellé mais il avait tout nié. Décision fut alors prise de le remettre en liberté afin d’approfondir les investigations.

Squatteurs, oui ; cambrioleurs, non

L’enquête n’a fait que confirmer l’implication du suspect âgé de 16 ans à l’époque du vol. De nouveau placé en garde à vue la semaine dernière, il a réitéré ses dénégations, mais sans échapper à une convocation devant le juge des enfants. Il n’a évidemment rien dit sur les trois acolytes qui l’accompagnaient le jour des faits.

Une autre affaire – en flagrant délit celle-là – a été réalisée avenue Eisenhower. Le 1 er août vers 21 heures, la police a surpris deux SDF de 16 et 39 ans qui fracturaient la porte d’un appartement avec des outils. À les écouter, ils n’avaient nullement l’intention de commettre un cambriolage : ils cherchaient seulement un toit pour la nuit. Quant aux outils, ils ont prétendu les avoir trouvés par terre, à côté de la porte… Le duo a néanmoins été convoqué en justice.

 

***********************************

l’union 210810b
Cinq poubelles brûlent d’un coup

Les sapeurs-pompiers sont intervenus allée des Limousins à Croix-Rouge, dimanche vers 22 h 30, pour un feu de local à vide-ordures. Cinq conteneurs ont brûlé d’un coup. Il n’y a pas eu de fumée dans les étages. Aucune évacuation n’a eu lieu.

***********************************

l’union 210810a
Reims, St-Brice-Courcelles

 

 

 

Plusieurs conjoints violents ont encore été arrêtés ces derniers jours par la police rémoise. Deux d’entre eux présentés au parquet dans le cadre d’un plaider-coupable ont été condamnés à trois mois de prison assortis d’un sursis probatoire.

Âgé de 46 ans, le premier individu s’en est pris à sa femme au motif qu’elle ne lui avait pas donné de chaise pour s’asseoir dans l’appartement familial. Elle a été frappée au visage et étranglée avant d’être poursuivie dans l’immeuble, allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. C’était le 1 er août, vers 2 heures du matin.

L’homme avait bu, de même que le second personnage âgé de 44 ans. Le 31 juillet vers 23 h 30, il s’était rendu au domicile de son ex sans y être autorisé, rue Gambetta au centre-ville. Il avait cassé la porte et fouillé le téléphone portable de la victime lorsqu’il a été surpris.

 

 

 

***********************************

l’union 210807a
Justice tribunal correctionnel : Quatre trafiquants de drogue du mirador condamnés

Sur le parking situé à côté de la banque, une grille des tarifs était griffonnée sur un panneau. Archives F.C.
- Agrandir la photo

Le trafic écoulait héroïne et cannabis sur un parking de Croix-Rouge surnommé « le mirador », en raison de son emplacement qui permet de tout voir autour.

Un bon point de deal doit être facile d’accès pour la clientèle, tout en garantissant une certaine sécurité au « personnel ». Situé place Georges-Braque à Croix-Rouge, le plan de vente installé sur le parking voisin du Crédit agricole répondait à ces critères : l’arrêt du tram se situe juste en face et le parking légèrement en surplomb offre une vue dégagée sur les voies d’entrées dans le quartier, idéal pour voir les patrouilles arriver. D’où le surnom de « mirador » donné à ce parking par la police (c’est d’ailleurs à cet endroit que se trouvait le groupe impliqué dans la grave agression de notre photographe Christian Lantenois, repéré alors que les individus y préparaient l’attaque d’une bande rivale).

Peu de produits ont été saisis : la police y voit la bonne organisation d’un trafic qui gère la drogue à flux tendus et la cache en différents endroits

Depuis la fin de l’année 2019, plusieurs opérations judiciaires ciblant « le mirador » ont cependant déstabilisé les trafics, et vidé peu à peu le parking de ses dealers. Le dernier gros coup de filet remonte au 8 décembre 2020. Ce matin-là, la police judiciaire et la sûreté départementale de Reims arrêtaient une demi-douzaine de personnes impliquées dans un trafic d’héroïne et de cannabis centré place Georges-Braque.

Un client toutes les dix minutes

Alors que les surveillances du « mirador » avaient établi une moyenne d’un client toutes les dix minutes, sur une période d’au moins cinq mois, peu de produits ont été saisis. En pareil cas, les enquêteurs y voient la bonne organisation d’un trafic qui gère la drogue à flux tendus et la cache en différents endroits afin de diluer les risques. Ces précautions valent également pour l’argent : dans l’affaire du « mirador », la police n’a découvert « que » 5 000 euros .

Interdiction de fréquenter le quartier

Le 11 décembre 2020, trois des suspects furent mis en examen tandis qu’un quatrième âgé de 24 ans ne l’était qu’un mois plus tard. Né dans le XIX e arrondissement de Paris mais domicilié à Croix-Rouge, Mamadou Diaby s’y cachait après avoir échappé au coup de filet. La PJ lui a mis la main dessus fin janvier.

Instruction bouclée, les quatre hommes viennent d’être jugés par le tribunal. Deux ans de prison dont un an ferme ont sanctionné Mamadou Diaby. Considéré comme le principal auteur, Osman Merdji, 21 ans, a écopé d’une peine de 30 mois dont 18 mois ferme. Alan Galleze, 25 ans, a pris 18 mois de prison dont 8 mois ferme. Le trio comparaissait détenu, à la différence du quatrième comparse, libre sous contrôle judiciaire et condamné à 8 mois de prison assortis d’un sursis probatoire.

Tous les quatre, en revanche, ne pourront plus revenir à Croix-Rouge : une « interdiction de paraître » dans le quartier a été prononcée.

Fabrice Curlier

Un autre procès de stups fait pschitt à la barre

Les trafics de drogue défilent à la barre. Courant juillet, le tribunal devait juger quatre autres prévenus interpellés le 8 juin lors d’un coup de filet ciblant un réseau suspecté d’avoir écoulé d’importantes quantités de cannabis, d’héroïne et de cocaïne (L’union du 12 juin) .

Le présumé chef est un homme de 38 ans originaire de Croix-Rouge, déjà condamné en 2015 à cinq ans de prison ferme pour un trafic de stupéfiants. Au domicile de son « lieutenant » supposé, rue Léon-Blum à la Neuvillette, les policiers ont découvert un fusil à pompe, 42 cartouches ainsi qu’un pistolet semi-automatique chambré, prêt à tirer, caché sous son oreiller. Le troisième prévenu aurait été l’un des principaux revendeurs. Quant au quatrième, enrôlé comme « nourrice » , 170 000 euros en liquide et une partie de la drogue saisie ont été retrouvés chez lui, rue Saint-Léonard. Au total, 100 grammes de résine, 500 grammes d’héroïne et un kilo de cocaïne ont été découverts en perquisition.

D’après l’enquête, le trafic aurait commencé en 2019, avec des ramifications à Cormontreuil, Berry-au-Bac et Mourmelon-le-Petit. Un volumineux dossier que le tribunal a finalement refusé de juger, sur demande de la défense, en le renvoyant au parquet pour que celui-ci ouvre une information judiciaire. Les avocats ont en effet dénoncé une enquête bâclée, inachevée, sans confrontations alors que la plupart des prévenus contestent les faits. Un juge d’instruction a été saisi, le maintien en détention des principaux suspects ordonné.

***********************************

l’union 210806a
Une voiture et des détritus incendiés

Quelques autres incendies ont été signalés en début de semaine dans l’agglomération rémoise. Lundi en fin d’après-midi, vers 17 h 45, un Citroën Picasso a flambé route de Witry, derrière une jardinerie du Linguet. Peut-être est-il volé.

Plus tard à 22 heures, les pompiers sont intervenus rue Lavoisier à Croix-Rouge pour éteindre un feu de détritus. Ils sont retournés dans le quartier pour un motif similaire mercredi à 14 h 30. Le feu se trouvait rue de Rilly-la-Montagne, à proximité de la cantine universitaire.

***********************************

l’union 210805a
À Reims, un choix au cas par cas

Le pass sanitaire est nécessaire pour rentrer dans la (grande) médiathèque Falala, tandis qu’un système de jauge a été mis en place dans d’autres établissements de taille modeste.
- Agrandir la photo

 

Dans une ville où le maire, Arnaud Robinet, s’est prononcé en faveur de la vaccination obligatoire pour tous « si l’incitation individuelle avec le pass sanitaire est insuffisante » (via Twitter, le 1 er août), la jauge réduite est une solution privilégiée aussi souvent que possible dans les lieux culturels. Depuis le 21 juillet, elle a ainsi été fixée à 49 personnes dans les musées Saint-Remi et du fort de la Pompelle, à 30 aux musées de la Reddition et Le Vergeur, à 20 pour la chapelle Foujita. Idem pour les (petites) bibliothèques et médiathèques Croix-Rouge, Laon-Zola, Holden, Saint-Remi et Carnegie, située à deux pas de la (grande) médiathèque Jean Falala, où un certificat de vaccination est réclamé à l’entrée par des employés d’une boîte de sécurité.

Depuis son lieu de vacances, Pascal Labelle, adjoint délégué à la culture et au patrimoine, prend le temps de nous expliquer : « Pour chaque établissement, la même question a été posée : est-ce que naturellement, sa jauge moyenne est supérieure à cinquante ? On a voulu privilégier les solutions pratico-pratiques. » C’est-à-dire ? « Mettre en place le pass sanitaire dans des endroits où il n’y quasiment jamais plus de cinquante personnes, bon… »

Pour autant, l’adjoint sait que « la différence créé le manque de lisibilité » . Dans l’éventualité où les jauges viendraient à disparaître au profit d’un pass sanitaire étendu, l’adjoint l’assure : « Les services techniques sont prêts. » Précisons enfin que le pass est déjà exigé dans moult lieux, parmi lesquels les piscines et le planétarium - liste non exhaustive. Le site de la Ville, lui, prévient : « À partir du début du mois d’août, et si cela est bien voté dans la loi, ce seuil de 50 personnes sera supprimé. » Reste à savoir ce que décidera le conseil constitutionnel.

 

***********************************

l’union 210804a
Faits divers : Le passager arrière avait un revolver

Le 25 juillet, vers 22 h 15, la brigade anticriminalité décide de contrôler un véhicule suspect avenue Robert-Schuman à Croix-Rouge. Le passager arrière n’a pas la conscience tranquille, car il tente de dissimuler « quelque chose » : un revolver à six coups et deux boîtes de munitions 22 LR.

Vérifications faites, il s’agit d’un revolver d’alarme type starter que Thiervy Ouinia, 25 ans, détenait sans aucune autorisation, d’autant qu’il était sous le coup d’une interdiction judiciaire de posséder une arme.

Un fusil sous le lit

Le tribunal correctionnel de Reims avait prononcé cette mesure en 2019, lors d’une condamnation à sept mois de prison ferme dans une affaire de drogue. Interpellé après une saisie de cannabis dans un lieu de deal de Croix-Rouge (ses empreintes avaient été retrouvées sur un emballage), Thiervy Ouinia avait chez lui tout le matériel nécessaire pour conditionner des stupéfiants, ainsi qu’un fusil à pompe et des munitions cachés sous son lit.

Informé de cette nouvelle entorse à la loi, le parquet a décidé de se le faire présenter en plaider-coupable. Le jeune homme a accepté la peine proposée : cinq mois de prison ferme, mais sans incarcération immédiate, avec possibilité de les purger sous un mode aménagé. Une nouvelle interdiction de détenir une arme pendant cinq ans a également été prononcée.

***********************************

l’union 210803a
aménagement : Cet été, 4,3 M€ pour rénover les écoles de la ville

À l’école élémentaire Avranches, au cœur du quartier Wilson, il y a fort à faire d’ici la fin août.A.B.
- Agrandir la photo

Reims Chaque été, la municipalité profite de la pause estivale pour programmer de gros travaux de rénovation et d’aménagement dans 55 écoles maternelles et 49 élémentaires : ravalement de façades, travaux d’isolation, peinture mais aussi requalification de cours.

C’est la même ritournelle tous les ans. C’est une véritable course contre la montre qui débute à l’heure des vacances scolaires. « Et au fil des ans, nous avons de moins en moins de temps », déplore Jean-Pierre Dubois, directeur de la direction de la maintenance des bâtiments. « Nous avons maintenant à peine six semaines pour mener à bien les gros chantiers. On ne peut pas se louper. » Et, parfois, ce laps de temps n’est pas suffisant. « Pour l’école Tournebonneau, par exemple, un programme de rénovation est planifié sur plusieurs étés successifs. Cette année, on change les radiateurs et la tuyauterie pour 75 000 €. » Il restera encore à remplacer les fenêtres avec des vitrages spécifiques pour lutter contre le rayonnement solaire avec des stores « écran », extérieurs et automatisés. L’ensemble du chantier, qui s’étale sur 4 ans, s’élèvera ainsi à 1,8 M€.

Chantiers tous azimuts

À l’école élémentaire Avranches, au cœur du quartier Wilson, il y a fort à faire d’ici la fin août. « On doit remplacer le système de sécurité incendie (35 000 €), les faux plafonds, les éclairages et les rideaux dans trois salles de classe et le restaurant scolaire (40 000 €). Pour la maternelle, on rénove deux salles de classe ainsi que la salle de motricité (65 000 €) » , liste David Franck, de la direction de la maintenance des bâtiments et responsable du chantier.

« On n’intervient pas seulement l’été mais toute l’année : à chaque vacances scolaires, des chantiers sont programmés », précise Véronique Marchet, adjointe au maire de Reims, déléguée à l’éducation, aux écoles et à la jeunesse. « Chaque année, on mobilise un budget conséquent pour offrir un confort aux élèves et aux professionnels, optimiser les performances énergétiques et mettre en place un plan numérique ambitieux. »

Concernant les travaux de mise en accessibilité (1,4 M€), trois écoles sont en chantier : l’installation d’un ascenseur est en cours dans les groupes scolaires Blanche-Cavarrot/Raoul-Dufy, Prieur-de-la-Marne et Jules-Ferry.

Cet été encore, dans le cadre du déploiement du plan numérique, la direction des services informatiques et télécommunication a programmé des travaux de câblage sur 12 écoles pour 168 000 €. « Ceci permet l’installation de tableaux numériques interactifs et de classes mobiles », détaille Véronique Marchet.

La direction des espaces verts en profite pour rénover des cours

En l’absence des écoliers, la direction des espaces verts en profite pour rénover la cour de l’école élémentaire Prieur-de-la-Marne (3 000 m 2 ). Un tiers de cette surface doit être végétalisé pour 205 000 €. Les agents des espaces verts doivent aussi intervenir aux groupes scolaires Paul-Bert, Jean-Macé, Gallieni, Charles-Peguy, Emile-Zola pour 46 000 €. Il s’agit du renouvellement de jeux ou de sols d’aires de jeux, de la réfection de petites surfaces de cour, de traçages de jeux…

Aurélie Beaussart

Une école en construction et une école provisoire

Il faudra attendre encore quelques mois pour que la nouvelle maternelle Mougne-Tixier accueille ses premiers enfants. La rentrée dans les nouveaux locaux devrait se faire au début d’année 2022. Dans le quartier Châtillons, cette école avait été partiellement détruite par un incendie criminel en 2016. Coût du chantier : 3,9 M €.

Le deuxième gros chantier qui va, celui-ci, démarrer, concerne le groupe scolaire Joliot-Curie dans le secteur Pays-de-France. Une école maternelle provisoire va être aménagée au cours du mois d’août. Des bâtiments modulaires vont être installés comprenant 3 salles de 52 m 2 au moins, des sanitaires et une salle de repos. « Il s’agit pour la Ville d’améliorer les conditions générales d’accueil et de confort (notamment thermique) des enfants et des personnels en réhabilitant les bâtiments anciens après avoir créé de nouveaux locaux pour remplacer les vieux bâtiments modulables des maternelles et redonner de l’espace dans le bâtiment dédié aux classes élémentaires », rappelle Véronique Marchet. Les bâtiments modulaires vont être installés dans la cour située derrière l’école élémentaire, accessible depuis la rue Joliot-Curie. Cet été également seront démolis les anciens locaux de la maternelle qui longent la rue Lavoisier. Un chantier qui va s’étaler jusqu’en 2023 pour un coût de 3,9 M €.

L’essentiel

Durant six semaines, la municipalité engage des travaux tous azimuts dans les écoles.

2,5 M€ sont engagés par la direction de la maintenance des bâtiments.

1,4 M€ engagés par la direction études et travaux de bâtiment pour des travaux de mise en accessibilité des écoles.

251 000 € engagés par la direction des espaces verts pour les cours d’école.

168 000 € engagés par la direction des services informatiques et télécommunication.

***********************************

l’union 210802b
Commerce : Les pavés colorés de la rue de Tambour font des petits

Si la Ville fournit la peinture, c’est au commerçant de l’appliquer. Mais l’adjointe au commerce met aussi la main à la pâte ! M.D.l
- Agrandir la photo

Ils ne sont plus seulement réservés à la rue de Tambour. Les pavés colorés commencent à prendre leurs quartiers au pied de commerces ravis d’en bénéficier !

J ’ai adhéré tout de suite à l’idée, pour faire revivre Sainte-Anne qui a tendance à s’endormir ! » Rouleau dans une main, bac à peinture dans l’autre, Jennifer Droy affiche un large sourire ce samedi après-midi. Encore une couche et la spécialiste du pâté croûte et des tartes salées de la rue de la Maison-Blanche aura, devant sa boutique, un parterre multicolore, à l’image de celui de la rue de Tambour. Un gage de visibilité.

Pour l’aider à colorer son bitume, qu’elle avait pris soin de quadriller au ruban adhésif en forme de pavés en amont, elle était accompagnée de l’adjointe au commerce, qui assurait là son deuxième atelier peinture. Cette semaine, déjà, elle était au pied de la boulangerie Dufresne, place Saint-Nicaise, pour donner de la couleur. « L’idée est d’insuffler l’esprit de la rue de Tambour dans toute la ville » , insiste Marie-Inès Romelle, cochant ainsi, pour sa délégation, l’engagement nº3 de la campagne du maire Arnaud Robinet. « Ça permet aussi un temps d’échange convivial. Et c’est une occasion pour les riverains de venir à ma rencontre. »

Voilà un mois et demi qu’elle « sonde » les commerçants, afin de connaître ceux qui souhaitent profiter des pots de peinture achetés par la Ville pour « marquer » l’entrée de leur boutique, « pas toute la chaussée » , précise Mme Romelle. « Certains m’ont dit non, ils ne voyaient pas l’intérêt » , reconnaît l’adjointe. « Nous sommes en relation avec les douze présidents d’associations de commerçants qui ont relayé la proposition. Naturellement, certains ont pris attache avec nous, comme Mme Dufresne, qui voulait mettre de la couleur devant sa façade. Nous avons pris rendez-vous. L’idée : que tous les secteurs de la ville soient couverts. Mais c’est au bon vouloir des commerçants. »

À Sainte-Anne, dès leur retour de vacances, la coiffeuse voisine du P’tit Paul, le garage Renault et le pharmacien devraient s’y mettre. Le 16 août, Marie-Inès Romelle ira aussi rue Ponsardin, où l’attend le restaurant Le Square, « qui souhaite vraiment le faire ». « On fait ça maintenant, comme ça quand les Rémois rentreront, ils auront encore un esprit coloré de vacances ! » , souligne l’élue, qui prévoit aussi d’aller à la Neuvillette, puis Clairmarais « tout de suite après » .

À Croix-Rouge, la couleur devrait également se répandre devant Campus Grill, rue Taittinger, « quand les problèmes de voirie seront réglés ». Quant à la rue de Thillois, au centre-ville, l’élue « attend toujours une réponse » .

Les commerçants intéressés peuvent envoyer un mail à commerce@reims.fr. Attention, les stocks de peinture sont limités.

Marion Dardard

***********************************

l’union 210802a
Faits divers : Il frappe et menace son ex-concubine

Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les menaces de mort mais pas les violences.Alice Beckel
- Agrandir la photo

 

 

L’actualité est tristement redondante : une nouvelle affaire de violences envers une femme a occupé les policiers rémois dernièrement.

Le 27 juillet, à 14 h 30, ils sont appelés en urgence rue Pierre-Taittinger, dans le quartier Croix-Rouge, où un individu cherche à pénétrer de force au domicile de son ex-compagne. Cette dernière indique aux policiers que l’individu en question l’a même frappée la veille : il lui a asséné des coups de poing à la poitrine et au visage, lui occasionnant un jour d’ITT. Interpellé un peu plus loin, le mis en cause, né en 1988, a été conduit au commissariat où il ne s’est pas calmé pour autant : cette fois, il a menacé de mort la victime à plusieurs reprises.

Placé en garde à vue, il a reconnu ces faits, ajoutant avoir agi sous le coup de l’énervement, mais pas les violences. Déféré au parquet, il est ressorti avec une convocation par procès-verbal – cela signifie qu’il sera jugé au tribunal correctionnel –, non sans avoir été placé sous contrôle judiciaire en attendant.

M.D.

 

 

***********************************

l’union 210728b
FAITS DIVERS : Une marche pour dénoncer un acte barbare

Pendant une heure, les participants ont parcouru le cœur du quartier Wilson. Alice Beckel
- Agrandir la photo

Après le meurtre de Jamal Guedidi, un hommage s’est tenu dans le quartier Wilson. L’occasion aussi pour la centaine de participants de réclamer justice et plus de sécurité.

Ils sont une centaine à s’être réunis, ce mardi soir, au niveau de la passerelle enjambant les voies ferrées dans le quartier Wilson, au sud de Reims. Il y a un peu plus d’une semaine, dans la nuit du 16 au 17 juillet, Jamal Guedidi s’est fait poignarder sur ces lieux par un individu. Hospitalisé dans un état grave, ce Tunisien de 41 ans succombe à ses blessures quelques jours plus tard, le 23 juillet.

Pour rendre hommage à cet homme installé à Reims depuis un an et demi, une marche blanche a été organisée ce mardi entre 18 h 30 et 20 h 30 par quatre associations de quartier en accord avec la famille du défunt.

« Tout le quartier est en deuil » , relate un président d’association locale avant le départ de la marche. « On est venus pour la famille avant tout, mais ça nous touche. C’est horrible ce qu’il s’est passé » , réagit un habitant.

Alors que la foule déambule à pas lents entre le lieu du drame, la place Mozart et Intermarché, l’arrestation d’un suspect est annoncée par le procureur de la République de Reims (lire par ailleurs).

Une heure de marche et une minute de silence plus tard, le cortège est de retour près de la passerelle. L’oncle de la victime adresse quelques mots de remerciement soigneusement consignés sur son smartphone. « Malgré la tristesse, je suis content car vous êtes là, vous me soutenez, vous ne m’avez pas laissé tomber […] Les associations ici présentes et moi nous dénonçons avec force cette violence extrême. Nous sommes très blessés dans notre for intérieur et nous ne souhaitons aucunes représailles vis-à-vis de l’agresseur ou de sa famille. Cela ne fera pas revenir notre bien aimé Jamal. »

En plus de « calmer les esprits » , ce moment de recueillement était l’occasion de « dénoncer cet acte barbare. On est dans un état de droit, pas dans la jungle. On ne peut pas laisser passer ça. Justice doit être faite , renchérit un représentant associatif. Aujourd’hui, c’est Jamal, demain ça peut être quelqu’un d’autre. Il faut plus de sécurité dans les quartiers, que ce soit Wilson ou Croix-Rouge. » « On en a marre, on en a marre » , conclut un autre organisateur.

Un suspect mis en examen et placé en détention provisoire

Deux semaines après cette agression mortelle, l’enquête menée par la police judiciaire de Reims pour tentative de meurtre, puis pour meurtre, a porté ses fruits. Dans cette affaire, la vidéosurveillance a été déterminante, si l’on en croit le communiqué de presse du procureur de la République de Reims. Ces images « permettaient d’identifier un individu qui était appréhendé le 26 juillet 2021 en tout début de matinée à son domicile » . Houcine Benkirate, né en 1986 à Reims, de nationalité française est soupçonné par les enquêteurs d’être l’auteur des coups de couteau mortels. Condamné « à 9 reprises entre 2004 et 2014 pour des faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants, sur les chiens dangereux, sur les armes, pour des infractions routières et pour des faits de violence et outrage » , l’auteur présumé des faits est déjà connu des services de police. En garde à vue, il a refusé de répondre aux questions. Ce dernier a été mis en examen et placé en détention provisoire, ce mardi. Dans le même temps, une information judiciaire pour meurtre a été ouverte.

Tout l’enjeu de cette procédure est de déterminer le motif de cette agression. « L’information judiciaire devra notamment procéder à de nombreuses analyses, principalement biologiques, mais également déterminer avec exactitude l’emploi du temps du mis en cause le soir des faits, et recueillir tous les éléments propres à analyser sa personnalité et son éventuelle dangerosité » , conclut le procureur.

***********************************

l’union 210728a
covid-19 : Où se divertir sans avoir à sortir son pass sanitaire ?

Pour l’instant, l’Opéraims a fait le choix de limiter à 49 le nombre de places disponibles pour la plupart de ses séances. Mais le pass sanitaire est demandé pour certaines salles. Et le sera pour toutes dans les semaines à venir. Bernard Sivade
- Agrandir la photo

Reims Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est obligatoire pour les lieux de culture et de loisirs accueillant plus de 50 personnes. À Reims, voici les lieux où il est encore possible de se cultiver et de se divertir sans avoir à présenter le fameux document

Depuis une semaine, le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir accéder aux lieux de culture et de loisirs recevant plus de 50 personnes. Voici un récapitulatif pour savoir où il est encore possible de se rendre sans ce document (mais en portant un masque) à Reims (liste non exhaustive).

1 Dans presque toutes les bibliothèques

Les médiathèques Laon-Zola et Croix-Rouge, les bibliothèques Holden et Saint-Remi, la bibliothèque Chemin-Vert (qui sera fermée du 3 au 28 août inclus), sont exemptes de la présentation du pass pour l’instant puisqu’elles accueillent au maximum 49 personnes. À noter qu’un service de click and collect fonctionne dans le hall de la médiathèque Croix-Rouge pour cause de travaux jusqu’au 9 août. En revanche, le pass est exigé à la médiathèque Jean-Falala.

2 Dans les musées municipaux

Le public peut se rendre actuellement dans les musées municipaux observant une jauge maximum de 49 personnes : c’est-à-dire les musées Saint-Remi, Le Vergeur, du fort de la Pompelle, de la Reddition et à la chapelle Foujita (le musée des Beaux-Arts est actuellement fermé). Idem pour la biscuiterie Fossier et le nouveau Musée France 40 Véhicules à Fismes. À savoir : le musée numérique (https://musees-reims.fr) fait rayonner les collections des musées municipaux à distance. Il permet des visites thématiques, des observations de chefs-d’œuvre à la loupe… Et comme tout est virtuel (et gratuit), pas besoin du pass.

3 Dans les édifices religieux

Pass inutile pour visiter la cathédrale ou ses tours. Idem pour découvrir la basilique Saint-Remi. Il est également possible d’aller à la messe sans pass, quand bien même il y aurait plus de 50 personnes. Mais attention : cela vaut pour les activités cultuelles. Pour les activités culturelles organisées au sein des lieux de culte (concerts, conférences), il faudra le présenter.

4 à la Guinguette rémoise et dans les parcs

Située au cœur du parc de la Roseraie, la Guinguette rémoise n’est pour l’instant pas soumise à l’obligation de certificat sanitaire. Nul besoin du pass non plus pour faire trempette au miroir d’eau des hautes promenades. L’immense pataugeoire présente une surface de plus de 1 000 m 2 . Idem pour tous les parcs de la ville.

5 Au cinéma Opéraims

« La plupart des salles de l’Opéraims ont été bloquées pour n’accueillir que 49 spectateurs », nous signale un membre de l’équipe du cinéma situé place d’Erlon. Le pass n’y est donc pas obligatoire. Mais quelques séances ne seront pas limitées. Pour savoir lesquelles sont concernées, il suffit de se rendre sur le site internet de l’établissement (www.operaims.fr) : un logo indiquera pour chaque séance si le pass est nécessaire ou pas. « Sachez par ailleurs que nous serons amenés à demander systématiquement le pass sanitaire sur l’ensemble de nos séances dans les semaines à venir » , peut-on lire dans leur dernière newsletter.

Au Gaumont du parc Millésime, le pass est en revanche obligatoire pour tous les films.

6 Dans le bus panoramique

N’accueillant qu’une trentaine de personnes, le bus panoramique avec son toit modulable n’est pour l’instant pas soumise à l’obligation de certificat sanitaire. Il permet de visiter la ville sans effort. Renseignements et réservation auprès de l’office de tourisme de Reims.

7 Lors des manifestations de plein air

Cet été, la Ville propose des animations culturelles à la pelle et notamment un beau programme de manifestations en plein air.

Jusqu’au 19 septembre, l’opération « L’été sera show ! » permettra de voir gratuitement de nombreux spectacles familiaux, dans différents lieux comme le square Colbert, la place Museux, le parc de la Patte-d’Oie, le quartier Croix-Rouge ou la place du 11-Novembre au Chemin Vert.

Des projections gratuites de films ont également lieu dans les quartiers, jusqu’au 3 août. Ce mercredi soir par exemple, c’est le film Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain qui sera projeté à partir de 20 h 30 au boulodrome du quartier Maison-Blanche. Renseignement sur : lapelliculeensorcelee.org Enfin, avec l’opération Jazz au Boulingrin, le jazz s’invite rue du Temple à travers des concerts gratuits proposés en partenariat avec Jazzus Productions, jusqu’au 28 août. Prochain concert : samedi 31 juillet avec Les Incendiaires (Trio incandescent) à 19 h 30.

Attention : dès le 1 er août, le pass sera également obligatoire dans les lieux de restaurations (cafés, restaurants), lors des grands rassemblements (foires et salons professionnels), dans les transports (trains, avions, cars sur de longs trajets) et dans les établissements médicaux (hôpitaux, clinique, Ehpad) hors urgences.

Alice Renard

Là où c’est obligatoire

Les personnes majeures doivent présenter un pass sanitaire dans toutes les piscines rémoises (Thiolettes, Château d’Eau, Orgeval…), y compris au nouveau complexe UCPA. Idem pour l’infrastructure Intertennis, le centre équestre (à Tinqueux) et les patinoires (qui ouvriront à la rentrée scolaire). Parmi les autres établissements de la ville soumis à la présentation du pass, on trouve également la médiathèque Jean-Falala, la scène du cryptoportique (jauge maximale de 295 personnes) et le Planétarium. À noter, avec la reprise de la saison sportive, qu’un contrôle sera opéré pour l’accès aux stades et aux gymnases, selon des modalités qui seront affinées avec les utilisateurs dont les clubs. Le pass est également nécessaire pour visiter trois maisons de champagne : Pommery et la Villa Demoiselle, Ruinart et Veuve Clicquot. Mumm le demandera à partir du 1 er août.

Enfin, les accès au Palais du Tau, au musée Automobile Reims-Champagne, à Magasin libre, à Grinyland, au Parc Eco Pédagogique du Moulin l’Abbesse (sauf les vendredis matins, de 10 h 30 à 12 h 30) ou encore au Phare de Verzenay sont soumis eux aussi à la présentation d’un pass.


Navigation

Articles de la rubrique