Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juillet 2016.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
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Quand Jean-Claude (prénom d’emprunt) a vu débouler deux fourgons et la grande échelle des pompiers, hier vers 18 h 30, il n’imaginait pas que les soldats du feu se déplaçaient pour éteindre l’incendie de sa porte d’entrée. « Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé d’aller faire un tour chez un ami à ce moment-là… C’est le destin. Si j’avais été dans mon appartement, je serais mort à cause des fumées. » L’homme de 47 ans est sous le choc. Deux ans qu’il habite ici. « C’est un cauchemar. Je ne comprends plus rien. C’est fini en tout cas, je ne veux plus y retourner. Je vais dormir chez un ami. »
Au dixième et dernier étage du 18 allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, le palier est noirci par les fumées. Après avoir procédé à la ventilation des lieux, les pompiers remballent leurs matériels. Selon eux, la porte aurait été aspergée d’essence avant d’être enflammée. Le feu s’est propagé sur le lino au sol et du carrelage a sauté sous l’effet de la chaleur.
L’incendie a été rapidement maîtrisé. Les habitants, tous évacués dans un premier temps, ont pu rentrer chez eux vers 19 h 15.
A. R.
S’il y en a bien un qui suivra attentivement le parcours de Kévin Bouly à Rio, c’est Jean-Claude Chavigny. Président du Reims Haltérophilie Musculation, il loue l’intelligence de sa tête d’affiche. « Kévin a gagné sa place aux Jeux grâce à une bonne tactique, explique le dirigeant. Il a joué les bonnes barres au bon moment aux Championnats de France de Clermont-l’Hérault. »
Tête de proue du club rémois, Bouly n’a jamais baissé les bras. État d’esprit que confirme Chavigny. « Il a perdu dix kilos pour intégrer la catégorie des – 94 kg. Kévin est un athlète courageux et soigné », glisse le président du RHM. Assisté par son club, qui siège au gymnase François-Legros à Reims, Kévin Bouly s’est préparé seul pour l’échéance brésilienne. « C’est une fierté d’avoir un athlète du club à Rio, se réjouit Jean-Claude Chavigny. Surtout avec le parcours de Kévin, qui, en fin de carrière, se qualifie pour ses premières Olympiades. »
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L’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge » a attiré beaucoup de monde, pendant trois semaines, dans le parc du complexe Géo-André.
Vendredi, pour la fête de clôture de l’opération « L’été s’affiche à Croix-Rouge », le thème était « les couleurs » : couleurs bariolées des tenues des enfants et couleurs vives des poudres indiennes jetées au final. L’équipe de la Maison de quartier Croix-Rouge était ravie : pendant les trois semaines d’activités, plus de 8000 visiteurs ont fréquenté les installations.
« Nos prévisions - 5 000 personnes - sont largement dépassées », se félicite Slimane Hamdi, coordinateur socioculturel. « Le projet est connu de tous les habitants. On a de plus en plus de Rémois venus d’autres quartiers. Enfin, bon nombre de familles ne partent pas en vacances et ces trois semaines leur en tiennent lieu » , analyse-t-il.
Certains participants, avant de quitter les lieux, remarquaient : « Il faudrait ajouter une semaine ! » , « Il faudrait ouvrir les deux mois ! » Et la réponse se faisait invariable : « Par rapport aux moyens matériels et humains mis en œuvre, on ne peut pas. Le travail en milieu ouvert demande de la vigilance, une disponibilité permanente, et des efforts de médiation et de régulation. »
Le budget de l’opération, financé pour la majeure partie par la Ville et de l’Etat, est de 70 000 euros, dont 40 % pour la rémunération des douze vacataires. Le Département participe à hauteur de 20 %, sur le coût des intervenants artistiques. Les trois organismes logeurs apportent aussi leur soutien.
« Ce que j’apprécie, c’est la richesse de notre programmation, qui varie chaque jour : il y a du loisir, du culturel, du sportif. On met en valeur sur le site les artistes locaux », souligne Valérie Lasserre, la directrice de la maison de quartier.
Dimanche, vers 23 h 20, les pompiers sont intervenus rue Raymond-Poincaré, dans le quartier Orgeval, pour éteindre une voiture – une Volvo C30 – totalement embrasée. Les flammes ont également endommagé, par propagation, un Peugeot 3008 et une Renault.
Un peu plus tard dans la nuit, vers4 h 15, c’est un feu de poubelle, avenue du Général-Bonaparte, qui a nécessité l’intervention des secours.
![]() Ce local technique coloré embellit la place Georges-Braque grâce à l’investissement de huit jeunes du quartier.
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Huit jeunes de Croix-Rouge ont travaillé à l’amélioration de leur quartier via la réalisation de plusieurs chantier. Leur récompense ? Six jours de vacances en Ardèche.
Ils viennent de terminer. Huit jeunes du quartier Croix-Rouge ont entièrement repeint un local de chaufferie, dans des couleurs qui donnent un côté exotique à cette place, au cœur des immeubles. « C’est un local qui a été tagué, qu’on voulait remettre en état. Tout le matériel est pris en charge par l’agence », explique Hélène Jarlaud, de l’Agence Croix-du-Sud de Plurial-Novilia.
Les jeunes font partie d’une société coopérative et participative d’adolescents, « Scop’Ados », qui a été créée il y a 5 ans, avec un partenariat fort avec l’organisme logeur. David Gameiro, animateur jeunesse à l’Espace Watteau de la Maison de Quartier Croix-Rouge, repère les jeunes et s’entretient avec les familles : « Ils ont déjà participé à plusieurs autres chantiers comme la réhabilitation d’immeubles, les peintures de portes d’ascenseurs, des travaux de jardinage et d’embellissement. Ce chantier est leur dernier. »
Patrick Lick, agent de proximité, a encadré les jeunes : « Ils ont procédé au nettoyage, à la préparation des supports et à la mise en peinture, au rouleau et au pinceau », souligne-t-il. La réalisation de ces travaux va leur permettre de partir en Ardèche, dans un village de vacances, d’aujourd’hui jusqu’au 30 juillet. L’organisme logeur finance à hauteur de 3000 euros, le CUCS soutient pour la même somme. Ils ont aidé à diverses manifestations sur le quartier pour réunir le reste des fonds nécessaires.
« Cela nous apprend le métier de peintre. Les habitants sont contents de voir que nous participons à l’embellissement » , confie Winra, 13 ans. « Il y avait une belle ambiance, les animateurs étaient sympas. Je suis content de partir en Ardèche », ajoute Djahid, 14 ans. Nasser Benadela, président de l’association des locataires est satisfait : « Ça fait plaisir de voir ces jeunes motivés, travailler au lieu de galérer. »
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On savait que le maire de Reims, Arnaud Robinet avait la côte auprès des mamies qui se pressent lors des visites officielles, pour pouvoir à tour de rôle lui glisser à l’oreille des petits compliments mais on savait moins qu’il avait aussi un petit succès auprès des adolescents et des enfants.
Lors de la visite pour un Eté à Croix-Rouge, les ados avaient sorti leurs perches à selfie pour se prendre chacun leur tour en photo avec Arnaud Robinet. Et mercredi soir, les enfants faisaient la queue au parc Léo-Lagrange pour avoir une petite dédicace du maire qui s’efforçait d’ailleurs de rédiger un petit mot personnalisé à chacun.
Samedi, peu après 2h30, un véhicule stationné sur l’avenue Kennedy a pris feu, nécessitant l’intervention des pompiers. Rebelote deux heures plus tard, cette fois avec une poubelle en feu dans la rue Roger-Jardelle.
Limitée à 15/1, la 35 e édition du tournoi du CT Philippe, à Dormans, a connu une légère baisse de la participation.
Chez les messieurs, le titre se jouera à la limite des engagements entre Maxime Mansart (TC Dormans), Benjamin Meunier (Villeneuve-Saint-Germain), Xavier Wyjadlowski (Bucy-le-Long). Il faut ensuite descendre jusqu’à 15/4 pour voir le reste des inscrits.
En + 35 ans, le local Sebastien Sageat (30, CT Philippe) sera favori alors que le Trophée des Légendes (+ 55 ans) devrait revenir à Philippe Huet (15/5, Géo-André Reims).
Du côté des dames, la finale devrait en toute logique opposer Aline Couvreur (15/4, Château Thierry) à Sindi Emric (15/5, CT Philippe). En + 35 ans Sylvie Jolly (15/5, Société Nautique Epernay) bénéficiera de la faveur des pronostics devant Céline Thiebault (30/1, CT Philippe).
Véritable institution du tennis régional, le tournoi du Mesnil-sur-Oger a fait le plein pour sa 62 e édition limitée à 0 avec 240 engagés. Pourtant, le maître de cérémonie Philippe Amillet – qui, pour l’occasion, fêtera son 50 e juge-arbitrage – a volontairement réduit la voilure tant économiquement que sportivement pour éviter les « chasseurs de primes ».
Chez les messieurs, le titre 2016 devrait se disputer entre le lauréat 2014 Nicolas Jonasz (1/6, Montmirail) et le tenant du titre Adrien Dupuis (2/6, La Macérienne). À moins que Jocelyn Dubois (2/6, Remiremont) ou l’un des 3/6, Charles Gilles (Reims Géo-André), Florent Seuret (Reims Europe Club), Thibault Deglave (Cormontreuil), Bastien Jeanrat (Nancy), ne déjouent les pronostics. En + 35 ans, Laurent Cailleux (15, Cormontreuil), récent vainqueur du prix du fair-play au tournoi d’Aÿ, sera le grand favori puisque la concurrence pointe à 15/3 avec Yassine Amier (Société Nautique Épernay).
Du côté des dames, les jeux semblent particulièrement ouverts. Certes, les 3/6 Claire Duter (Lille) et Fanny Chapuisat (Brie-Comte-Robert) devraient logiquement se retrouver au stade ultime mais il faudra surveiller Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) et surtout Valérie Bertrand (5/6, TRC Muire Tinqueux), qui pourrait bien mettre tout le monde d’accord.
Les doubles à l’honneur aussi
Désormais incontournables, les tableaux doubles du Mesnil-sur-Oger s’annoncent particulièrement disputés. Toutefois, les paires Leslie Lancelot (15/1, TC Reims)–Marine Groulez (15, Cormontreuil), Germain André (4/6, SN Épernay)–Julien Foucher (15/1, Chouilly) et Julien Lacaille (4/6, TRC Muire)–Marine Groulez (15, Cormontreuil) seront favorites.
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1 Place aux jeux à Léo-Lagrange
Vous avez jusqu’au 5 août pour profiter tous les jours, en famille, d’activités ludiques au parc Léo-Lagrange, de 10 h 30 à 19 heures. Au programme : un parc gonflable, une plage avec des transats, des trampolines, un laser game, du VTT, du tennis de table, du beach-volley, du soccer et du tennis. Parmi les nouveautés : des ateliers grimpe et déplacement pour les 3 à 7 ans, de la zumba, de la capoeira et de la danse à deux.
2 Structures gonflables place d’Erlon
Les Vitrines de Reims, l’association des commerçants du centre-ville, a installé deux aires de jeux place d’Erlon. L’accès à « Place des enfants » est gratuit sur présentation d’un ticket à retirer dans un des commerces adhérents à l’association, sans obligation d’achat. Au menu, bassin avec petits bateaux à aubes les jours de beau temps et téléguidés les jours de mauvais temps (côté Brasserie Le Gaulois) ainsi que structures gonflables et animations (côté Nature et Découvertes) pour les enfants de moins de 10 ans et mesurant 1,40 m maximum. De 14 heures à 18 h 30, du lundi au samedi, jusqu’au 20 août, sous la surveillance des parents.
3 Spectacle au Cryptoportique
Soirée proposée par l’association des Maisons de quartiers – Pôle Sud Musique – Looper Tour. À partir de 19 heures, Holy Blobfish. Tout comme l’habitat du blobfish, animal très laid des fonds marins, la musique du groupe présente un univers souvent sombre, éclairé par les rayons lumineux traversant sa surface agitée (pop-rock électro). Puis Mamma Grinta, quatuor rémois énervé, dérouillera le rock 90’s. Les cinq compagnons nocturnes de Nuit prendront le relais, mêlant diverses influences afin d’offrir un rock indépendant aux couleurs chatoyantes et textes travaillés. Enfin, Leitsy clôturera la soirée : ces deux amis d’enfance aux goûts différents proposent un mélange de pop rock, d’électro et soul funk. Gratuit.
4 L’été s’affiche à Croix-Rouge
Dernier jour pour se rendre aux ateliers et animations installés au complexe Géo-André, à Croix-Rouge, de 15 à 20 heures. Au programme : ateliers créatifs et bien-être, football, dessin et peinture avec Ksy boomkies-Art… Et concert pique-nique avec DJ pour fêter la fin du dispositif.
![]() Les enfants ont vécu un temps de voyage collectif mais aussi une prise de conscience.
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L’école Galilée du quartier Croix-Rouge, avec l’aide de la Licra, a emmené deux classes de CM1 et CM2 à la découverte du Mémorial du Camp des Milles à Aix-en-Provence : soit 43 enfants, de plus de 17 pays d’origine, des histoires de vie, parfois déjà marquées par la guerre ou l’exclusion, des couleurs de peau, des cultures ou des religions diverses et variées.
Ce lieu dédié à l’histoire des trois grands génocides (juif, arménien et tutsi) est surtout exceptionnel par son contenu pédagogique. Seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact et accessible au public, le Camp des Milles est aujourd’hui un musée d’Histoire et des Sciences de l’Homme. Il permet de comprendre comment les discriminations, les racismes, l’antisémitisme, la xénophobie et les extrémismes peuvent mener au pire. Les enfants ont pu faire l’expérience concrète du lien entre histoire, mémoire et présent ; entre les railleries du quotidien et les tragédies qui en découlent parfois. Dans ce lieu de mémoire, sont apportés des repères pluridisciplinaires et des clés de compréhension scientifiques qui peuvent aider à agir au présent contre ces intolérances. C’est un lieu citoyen, tourné vers l’enseignement de la fraternité.
Accompagnés de la directrice, de la psychologue scolaire, de deux enseignants, d’un coordinateur de vie scolaire et d’une bénévole de la Licra, les enfants ont à la fois vécu un temps de voyage collectif, de découverte d’Aix-en-Provence et d’une résistance par la prise de conscience. Ils ont pris le temps, ouvert leurs yeux et leurs oreilles, interrogé ; ils ont surtout décidé de retracer ce qu’ils avaient vu et compris. En fin de parcours, ils ont écrit, dessiné, raconté.
Pas un seul rappel à l’ordre n’a été nécessaire en deux jours… Mieux, ils ont partagé une même fierté à devenir des témoins et des messagers pour leurs camarades restés à Reims.
Un film projeté à l’école à la rentrée
Persuadée que ces moments symboliques forts, marquent et forgent la vie d’un enfant ; que se sentir appartenir à un groupe citoyen pacifiste, passe par un apprentissage sensible et concret ; que des vies et témoignages de résistants pour la paix peuvent forger des esprits humanistes, la directrice, Mme Giudice, a trouvé les moyens financiers de faire ce projet.
Afin que cet instant soit utile pour tous, un film sera projeté, accompagné d’une expo photos, le 30 septembre à l’école Galilée ; puis une fresque murale portera les traces de ce voyage initiatique citoyen.
C’est grâce au soutien de la coopérative scolaire, du Réseau d’Éducation Prioritaire, d’Arnaud Robinet, de la Ville de Reims, de la Licra, de trois entreprises privées, et des parents, que ce projet a pu se concrétiser. À noter qu’un accord SNCF-Fondation du Camp des Milles permet aux scolaires de prendre le train gratuitement.
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Créée en 2009, la halte répit détente de la Croix-Rouge française (HRDA) accueille des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (ou assimilées) afin de soulager les aidants et leur famille.
Chaque mercredi et jeudi après-midi, un petit groupe se retrouve aux côtés de Monique Pruvot et ses bénévoles pour offrir quelques moments de détente dans le quartier… Croix-Rouge.
Mais, mercredi dernier, c’est dans les locaux de l’Office rémois des retraités et personnes âgées que se sont retrouvées une dizaine de ces personnes à l’occasion du traditionnel barbecue avant la fermeture estivale. À cette occasion, Sophie Bisson, coordinatrice du Centre local d’information et de coordination gérontologique (CLIC) en a profité pour présenter les missions de ce service.
Une halte répit très appréciée mais qui souffre du manque de bénévoles. Et Monique Pruvot de lancer un appel aux bonnes volontés.
Halte répit détente de la Croix-Rouge française, 5, rue Joliot-Curie, tél. 03 26 46 31 93 ou 03 26 49 81 36.
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![]() Pour le son, les derniers réglages seront réalisés samedi tandis que la course contre la montre a débuté pour les dix cuisiniers de Philippet traiteur.
B. Sivade et A.B.
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Samedi soir, 18 000 personnes sont attendues au traditionnel concert pique-nique au parc de Champagne qui clôture les Flâneries. Des mesures exceptionnelles ont été prises pour une soirée en toute sécurité.
Il va faire beau ! Pas d’orage ni de pluie annoncés. Valérie Sejean, responsable communication, l’assure : « Il va pleuvoir vendredi mais le beau temps va refaire son apparition samedi. La seule fois où nous avons été contraints d’annuler, ce fut l’été de la canicule, en 2003. » Le concert pique-nique des Flâneries est devenu, au fil des éditions, un des événements incontournables de l’été à Reims avec une moyenne de 15 000 entrées chaque année. L’an passé, pour la première fois en presque 30 ans, le concert pique-nique s’était déroulé à guichets fermés, avec 18 000 entrées. « Le maximum autorisé pour des raisons de sécurité. » L’exploit sera-t-il reconduit cette année ? Jeudi midi, la barre des 13 000 entrées était atteinte. « On est tributaires du temps plus que de la programmation. »
1 Pas de billets vendus sur place
À la suite des tragiques événements survenus à Nice le soir du 14 juillet, la vente de billets se fera uniquement en prévente au camion billetterie (présent ce vendredi place d’Erlon, samedi matin rue du Temple et l’après-midi jusqu’à 19 heures, place d’Erlon). L’achat des places peut se faire aussi sur le site internet du festival, à la Fnac et dans les points de vente habituels jusqu’au 23 juillet à 19 heures.
2 Tous les festivaliers contrôlés
Renforcement du personnel de sécurité avec un contrôle à l’entrée des spectateurs. Tous les sacs, cabas et autres glacières seront examinés. Des agents de sécurité ont été embauchés en renfort pour mener à bien la surveillance des entrées et seconder ainsi les 50 membres de l’association qui seront évidemment sur le pont samedi soir. La police municipale et la police nationale seront également mobilisées dans l’enceinte du parc et aux environs. Des contrôles d’identité comme des papiers des véhicules seront organisés. Les fonctionnaires de police pourront être amenés à fouiller les coffres. « Dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, tout spectateur refusant de se faire contrôler se verra refuser l’entrée au parc de Champagne, précise Valérie Sejean qui rappelle au passage que les animaux ne sont pas acceptés au concert. On est intransigeants, chaque année, des spectateurs doivent rebrousser chemin. »
3 Pour s’y rendre
, mieux vaut prévoir d’arriver un peu en avance. Pour pouvoir faciliter l’accès au site, le parc ouvrira à 16 heures au lieu de 17 heures. « Le premier concert commence à 19 heures, le plus gros de la foule se présente en général vers 18 h 30. On espère que les spectateurs viendront plus tôt. »
Citura renouvelle ses navettes cette année encore, mais les festivaliers seront déposés à la deuxième entrée, celle donnant sur la zone Farman pour fludifier la circulation des piétons. Trois circuits ont été concoctés permettant ainsi de couvrir tous les quartiers de la ville. En revanche, attention : un seul passage est prévu contrairement à l’édition passée (Bus 1 : Laon-Zola, Charles-Arnould, Orgeval, gare Clairmarais ; bus 2 : Franchet-d’Esperey, fac de droit, Croix-Rouge, Val-de-Murigny, Cormontreuil, Châtillons, Wilson, Sainte-Anne et Saint-Remi ; bus 3 : Porte de Paris, Opéra, Jean-Jaurès, Europe, Verrier). Les retours sont assurés dès la fin du feu d’artifice.
4 Côté restauration
La plupart des festivaliers amènent leurs sandwiches. « Il est possible de ramener des couteaux car aucun objet n’est interdit, enfin, dans la limite du raisonnable. »
Quant au menu spécial, ce panier-repas complet de l’apéro au dessert en passant par le fromage et concocté par Philippet Traiteur (25 €), chaque année à 800 exemplaires, ils ont déjà tous été réservés. Mais le traiteur de Muizon a prévu d’en refaire entre 50 à 100 exemplaires pour les retardataires : « Ils seront mis en vente au chalet retrait dès 18 heures » , fait savoir Franck Philippet. Dans le laboratoire, les dix cuisiniers sont à pied d’œuvre depuis mercredi pour confectionner un menu de fête avec un petit air du Sud. Près de 120 kg de légumes divers ont dû être épluchés, coupés. Il faut aussi trouver du temps pour préparer les coffrets et y mettre serviette, couverts, les mets et une petite bouteille d’eau. Au menu : fougasse, raviole, petite brochette de gambas, daube provençale, quiche provençale mais aussi compotée de pêches et d’abricots ainsi que tropézienne. Il proposera aussi à la vente 200 sandwiches (5 €), une cinquantaine de pâtés en croûte (10 €) mais aussi des glaces italiennes, des boissons fraîches et du café. Sachez que la maison Pommery, également partenaire de la soirée, proposera des bouteilles de champagne fraîches (avec coupes), à consommer évidemment avec modération, (30 € et 15 € pour la demi-bouteille).
5 Pour votre confort
Pas besoin de prendre une lampe torche, vous pourrez déguster votre dessert à la lueur des bougies distribuées par les Flâneries. Et sachez que, quel que soit l’endroit où vous vous trouverez sur la pelouse, vous entendrez parfaitement bien. Un gros travail de sonorisation a été réalisé il y a 3 ans. Pensez à prendre une nappe pour le repas, un coussin pour le fessier, une petite laine pour la fin de la soirée. Quarante sanisettes seront déployées à divers endroits du parc. Cette année encore, un peu partout, des poubelles et des colonnes à verre seront disposées.
Aurélie Beaussart
à savoir
Concert pique-nique , ce samedi 23 juillet, dès 19 heures, parc de Champagne, à Reims.
Première partie assurée par l’Ensemble vocal Réminiscence de la Maîtrise de Reims et le Chœur d’hommes de la Maîtrise sur le thème Paris-Broadway. Un hommage sera ensuite rendu aux victimes de l’attentat de Nice avec la Marseillaise et le 2 e mouvement de la 7 e Symphonie de Beethoven. Le concert principal est prévu à 21 heures avec l’Orchestre national de Lorraine qui revisitera les comédies musicales. Et feu d’artifice, à 23 heures.
Tarif : 12 € uniquement en prévente. Infos : www.flaneriesreims.com
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1 Place aux jeux à Léo-Lagrange
Vous avez jusqu’au 5 août pour profiter tous les jours, en famille, d’activités ludiques et estivales au parc Léo-Lagrange, de 10 h 30 à 19 heures. Au programme : un parc gonflable, une plage avec des transats, des trampolines, un laser game, du VTT, du tennis de table, du beach-volley, du soccer et du tennis. Parmi les nouveautés : des ateliers grimpe et déplacement pour les 3 à 7 ans, de la zumba, de la capoeira et de la danse à deux.
2 Structures gonflables place d’Erlon
L’association des commerçants, les vitrines de Reims, a installé deux aires de jeux gratuites place d’Erlon. L’accès est gratuit, sur présentation d’un ticket retirable dans un des commerces de l’association, sans obligation d’achat. Les bambins peuvent glisser sur des toboggans géants, patauger dans l’eau, sous la surveillance de leurs parents. Horaires : de 14 à 18 h 30, du lundi au samedi jusqu’au 20 août.
3 Ateliers créatifs et artistiques à Croix-Rouge
C’est l’avant-dernier jour pour se rendre aux ateliers et animations installés au complexe Géo-André, à Croix-Rouge. Entre autres : ateliers créatifs et bien-être (initiation à la relaxation et au massage) ; football ; bateaux sur l’eau…
4 Concert au Cryptoportique
Le groupe de reggae Sons of Africa se produit ce soir à 19 heures au Cryptoportique, place du Forum. Gratuit.
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![]() Comme un petit air de vacances avec les structures gonflables de Star Anim. Ryan, du haut de ses 3 ans et demi, profite un maximum.
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![]() Cette année, l’activité laser game est proposée chaque après-midi. Deux équipes de cinq enfants pourront s’affronter dans des parties de quatre minutes environ. L’activité est proposée par Hit-Em de Witry-lès-Reims.
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Pour la 2 e année, cette manifestation propose aux familles rémoises qui ne partent pas forcément en vacances de passer leur temps libre à s’amuser autour d’activités variées.
Trop d’enfants à Reims ne partent pas en vacances. C’est aussi notre rôle de permettre à nos concitoyens qui ne peuvent pas partir de partager tout de même des moments de convivialité, de bonheur, de s’amuser finalement en famille, sans débourser d’argent. » C’est ainsi que l’an passé, la manifestation « Place aux jeux » a vu le jour, remplaçant par la même occasion « Au bonheur des Rives ». Aucun regret pour Arnaud Robinet, le maire de Reims : « Au bonheur des Rives comprenait peu d’animations pour les enfants. Il s’agissait surtout d’un concept de décoration des rives du canal.
Nous consacrons ainsi 90 000 € (ce qui est moins qu’Au bonheur des rives) pour proposer des animations pour toute la famille et des jeux pour les enfants. » La manifestation a légèrement évolué pour cette 2 e édition : « Il y a notamment plus d’offres pour les enfants de 3 à 6 ans et les structures gonflables vont être renouvelés à mi-parcours. » Sur 1 200m 2 , au cœur du parc Léo-Lagrange, une plage de sable éphémère a été installé, des transats, un parc de jeux gonflables, des trampolines, un laser game, un parcours pour VTT et trottinettes, mais aussi un parc accrobranches. Toute la famille peut s’adonner au tennis de table, beach volley, soccer mais aussi tennis. Le tout pendant 17 jours. Une durée suffisante pour le maire de Reims : « Il y a d’autres manifestations dans la ville au cours de l’été, et à destination des enfants, comme Place des enfants, place d’Erlon ainsi que Reims Vital’Eté ou encore Un été à Croix-Rouge. Il ne faut pas qu’elles se fassent concurrence. » Enfin, autres nouveautés : des ateliers grimpe et de déplacement pour les 3 à 7 ans, de la Zumba, de la capoeira et de la danse à deux.
Aurélie Beaussart
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1 Place aux jeux à Léo-Lagrange
Lancement de la manifestation aujourd’hui, dès 14 heures et jusqu’à 19 heures. Un ensemble d’activités gratuites seront ensuite proposées tous les jours de 10 h 30 à 19 heures et ce, jusqu’au vendredi 5 août. Au programme : un parc gonflable, une plage avec des transats, des trampolines, un laser game, du VTT, du tennis de table, du beach volley, du soccer et du tennis. Parmi les nouveautés : des ateliers grimpe et déplacement pour les 3 à 7 ans, de la zumba, de la capoeira et de la danse à deux.
2 Scène du Crypto
Aujourd’hui, la place du Forum va s’animer à partir de 15 heures avec un spectacle destiné aux enfants de 3 à 12 ans : Ego le Cachalot.
3 Place au cinéma
La Pellicule Ensorcelée propose la projection du film, Le Cirque de Charlie Chaplin, dans le quartier Trois-Fontaines, La Neuvillette.
Rendez-vous dès 19 h 45, à l’angle des rues Walbaum et du Lieutenant-Colonel Simonin, pour une projection à partir de 22 h 15.
4 L’été s’affiche à Croix-Rouge
Les animations se poursuivent aujourd’hui et jusqu’au 22 juillet, de 15 heures à 20 heures au Complexe Géo-André, rue François-Mauriac.
A.B.
![]() Il a pris le volant, alors qu’il n’avait plus le permis, pour aller en discothèque. Illustration
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Il a eu beau pleurer à chaudes larmes, à la barre du tribunal correctionnel, lundi, et dire vouloir se ressaisir. Les juges ont tout de même décidé que Farid Haddad, 25 ans, irait passer six mois en prison pour réfléchir à ses actes.
C’était dans la nuit de vendredi à samedi. Ce manutentionnaire, père de deux enfants, privé de permis depuis une condamnation en février, a décidé d’emprunter un véhicule à une connaissance à Croix-du-Sud et de filer en boîte de nuit à Charleville-Mézières.
C’est à son retour, vers 6 heures du matin, qu’il est cueilli, par hasard, par les policiers dans le secteur Charles-Arnould.
Alors qu’ils sont en train de patrouiller, leur attention est en effet attirée par le comportement de cet automobiliste visiblement paniqué par leur présence : celui-ci ne parvient pas à se garer, percute une fourgonnette et un muret avant de s’enfuir.
Vite rattrapé, il souffle à 0,60 mg d’alcool par litre d’air expiré et est trouvé porteur d’un pochon contenant des résidus d’un dérivé de méthamphétamine. En prime, sont découverts, sur la plage arrière, des jeux de plaques d’immatriculation neuves. Ce qui lui vaut d’être également soupçonné de recel de vol… Infraction pour laquelle il sera finalement relaxé.
Mais pour le reste… « Vous prenez une voiture pour aller en boîte de nuit alors que vous savez pertinemment que vous n’avez pas le droit de le faire (…) Vous buvez, vous vous droguez, vous ne travaillez pas, vous ne cherchez pas de travail. En fait, à part commettre des infractions, vous ne faites rien ! », s’est emportée la présidente à l’audience de comparution immédiate. Et le substitut du procureur d’enfoncer le clou : « La triste réalité de Monsieur, c’est ce casier judiciaire » , comportant déjà cinq ou six mentions.
Suivant ses réquisitions, les magistrats ont décidé de condamner le Rémois à dix mois de prison dont quatre assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans (cette peine de six mois ferme pourra être aménagée). Il a l’obligation de travailler, de se soigner et de réparer les dégâts. Il a aussi l’interdiction de repasser son permis de conduire pendant six mois.
M.D.
Les pompiers sont intervenus dimanche soir, peu avant 22 heures, pour éteindre un scooter en feu rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie.
Une heure plus tard, c’est chemin du Moulin-de-Vrilly qu’ils sont allés stopper les flammes qui ravageaient une caravane.
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On a rencontré, dans divers lieux de la ville, des enfants qui ne s’ennuient pas un seul instant : les équipes des accueils de loisirs rivalisent d’imagination.
On a fait un tour dans les centres, gymnases, stades et parcs.
1 À Joliot-Curie
Cette année, chaque centre se rendra, à tour de rôle, au Centre sports nature de La Cerisaie, durant une semaine. « Même si on est sur un temps de vacances, on garde notre casquette de pédagogie et d’enseignement de façon à ce que les enfants puissent progresser sur toutes les activités : grimpe verticale, accrobranche, tir à l’arc, VTT, course d’orientation » , explique Thierry Prat. Mathias Rakotondrafara, en 2 e année de Staps, montre aux enfants comment ouvrir le mousqueton sans se pincer les doigts.
2 À Adriatique
Sur la pelouse du parc de l’Escaut, 12 joueurs se disputent six ballons ! Ils doivent se saisir rapidement d’un des ballons, et aller marquer un essai. Une approche du rugby moins violente, sans placage, ludique !
3 À Charpentier
Au boulodrome du complexe Georges-Hébert, ce mardi, c’est pétanque et, avec Éric Legros en initiateur, c’est sérieux : « Ils vont apprendre les bons gestes : tenir leur boule, pointer, tirer, plomber. » Les filles, en majorité dans le groupe, se débrouillent plutôt bien.
4 À Clairmarais
La matinée tire à sa fin au gymnase Henri-Barbusse. Après avoir pratiqué une heure sur le mur d’escalade, les 7/8 ans se détendent au son d’une musique rythmée. Cyprien Sohier, animateur sportif, encadre l’activité, qui se termine par un moment de relaxation et d’étirement : « cela permet de les calmer un peu avant le déjeuner. »
5 À Martin-Peller
C’est le centre des 3/6 ans. 150 enfants sont répartis par groupes, dans des activités sportives, ludiques, y compris des sorties extérieures. « Ce matin, on a fait du sport, et j’ai bien aimé aussi visiter Reims en petit train », confie Liberty, 5 ans, appliquée à confectionner un joli papillon.
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![]() En 2009, dans son interprétation de Souleymane, adolescent taiseux du fond de la classe d’« Entre les Murs ». Bernard Sivade et DR
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Franck Keita était le Souleymane d’« Entre les Murs », film de Laurent Cantet lauréat de la Palme d’or, en 2008. Huit ans après, le voilà serveur dans le centre-ville. Ce jeune homme attachant relate son parcours.
Je suis né à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Je suis arrivé à Belleville à l’âge de 13 ans – mon père, qui est militaire, était resté là-bas. C’était en 2003. Le changement d’environnement était quand même un choc – le métro, surtout ! – mais au bout de quelques mois, ça allait. J’avais déjà fait ma 6 e au pays mais histoire de pas être trop à la masse, j’ai été scolarisé en 6 e à Paris.
Entre Les Murs, c’est arrivé trois ans plus tard. J’étais en 3 e . Quand on l’a fait, c’était plus une sorte de délire entre camarades de classe. On n’avait pas du tout réalisé le message de ce film et l’impact qu’il pourrait avoir. La classe du film était une classe recomposée, ils ont pioché des 4 e , des 5 e d’un même établissement, le collège Françoise Dolto. Laurent Cantet avait sa thématique, voulait une ambiance de classe mais on était libres de se lâcher un peu, d’improviser sauf, bien sûr, pour des rôles bien précis comme d’ailleurs Souleymane qui était un peu le méchant. Le tournage a duré environ deux mois. Moi, j’ai tourné en plus des scènes au Mali car Souleymane, lorsqu’il est exclu suite au conseil de classe, était rentré au pays. Mais ces scènes n’ont pas été retenues au montage final.
La première fois que j’ai vu le film ? Ça fait bizarre, c’est la première fois qu’on une vision d’ensemble. On se trouve des imperfections… Je ne m’étais jamais imaginé en acteur. Après, chacun a repris le train-train de sa vie. Et un jour, Laurent Cantet nous transmet un message via la CPE pour nous annoncer que le film a été sélectionné pour Cannes. C’était un peu comme une sorte de grosse blague, vraiment.
Rien que d’y aller était trop bien. On fait quelques interviews, Le Grand Journal, etc. Et le jour de la clôture, on rentre chez nous, ensemble, dans un bus. On devait avoir fait 300 bornes et l’organisation nous rappelle : Hé, vous êtes où ? Revenez, il y a un prix pour vous ! Du coup, on revient. Et on se retrouve à la cérémonie. Et les prix passent. Et Sean Penn prend son micro et annonce la Palme d’or pour The Class (le nom dans la version anglaise). Sur le coup, personne ne percute. Sean Penn répète et là, c’est la confusion. Laurent est allé sur l’estrade, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il disait. Après, on se retrouve tous sur l’estrade mais on ne réalise pas. Après il y a eu un after , j’ai pris des photos à côté de De Niro… Mais là où on a vraiment réalisé ce qui nous arrivait, c’était au retour sur Paris, quand on est sortis du bus devant le collège, où plein de journalistes attendaient.
Ça a duré un peu plus d’un mois. C’était assez fou… Passer en un éclair de l’ombre à la lumière. On a essayé de reprendre la classe mais ce n’était pas possible. J’ai passé le brevet. Les profs nous ont beaucoup soutenus pour qu’on reste un peu terre à terre, qu’on pense aux études, ils devenaient un peu nos confidents, mais c’était quand même une folie furieuse. Après, tu reprends le cours de ta vie et on te reconnaît dans le métro… La Palme d’or ? J’ai pu l’avoir chez moi une soirée, c’est comme si j’avais la coupe du monde.
Après, on se dit : pourquoi pas continuer ? J’ai pris quelques cours au conservatoire – à côté de ça, j’étais inscrit dans un bac pro qui ne me plaisait pas trop. Au fur et à mesure, tu te rends compte que tu commences à te sentir à l’aise dans certains registres. J’ai fini par rentrer dans une agence et j’ai tourné dans un deuxième film en 2010-11, Mon père est femme de ménage, avec François Cluzet, notamment. C’était génial, un vrai privilège. Histoire de ne pas paraître trop bête sur le plateau où on t’abreuve de références, je regardais plein de films, des Audiard, des Godart, etc.
Après, t’es confronté à un dilemme : le cinéma ou les études ? Le cinéma, c’est un acte de foi car tu n’as aucune garantie. Les études ont toujours été une priorité, j’ai eu mon bac pro. Après, j’ai toujours eu un peu de mal à me projeter, à m’imaginer ce que je ferais plus tard.
De mes 18 à 23 ans, j’ai essayé de voler de mes propres ailes, j’avais acquis une autonomie financière. Il y a eu quelques mauvaises fréquentations. C’est un peu l’engrenage, il y a une sorte d’attraction un peu malsaine, tu deviens un peu le meilleur ami de tout le monde, tu penses que tout le monde t’aime, des gens t’approchent parce qu’ils ont un intérêt. Le fait d’être avec un palmé va leur donner de la visibilité, c’est de l’opportunisme. Quand tu n’es pas habitué, tu te laisses un peu entraîner dans ce vice, je n’ai pas forcément fait les bons choix. Les autres acteurs d’Entre les murs ? Je suis encore en contact avec quelques-uns, certains ont encore un pied dans le cinéma. Et avec Laurent Cantet aussi, lui, c’est comme mon mentor !
Je suis venu à Reims car mon père habite le quartier Croix-Rouge avec mon jeune frère, on peut recréer un cocon familial, revenir à des valeurs plus saines. Reims, pour moi, c’est un peu une retraite spirituelle (rires). Je suis arrivé sans connaître personne et direct, j’ai trouvé ce boulot comme serveur. Après, l’idée, c’est de me ressourcer, de m’aguerrir et ensuite de retenter ma chance dans le cinéma. Je ne suis pas pressé – j’ai refusé de passer des castings. Je suis convaincu que je ne referai pas les mêmes erreurs. La Palme, c’était une très bonne chose mais quand tu n’es pas préparé au succès, ça peut te causer plus de tort que de bien. On dira qu’avec Entre les Murs , j’ai eu un peu des deux ! »
Propos recueillis par Mathieu Livoreil
« Entre les Murs », vous vous rappelez ? Ce film incroyable de Laurent Cantet qui, avec ses petits moyens, ses non-comédiens, son refus délibéré d’en mettre plein la vue et son propos sociopolitique brûlant, avait raflé en 2008, à Cannes, la Palme d’or devant Gomorra ou Valse avec Bachir. L’histoire d’une année scolaire, condensée en deux heures, dans une classe de 4 e d’un collège parisien.
L’histoire d’un enseignant (François Bégaudeau, ancien enseignant et auteur du livre adapté) confronté à la jeunesse. Parmi la poignée de collégiens qui, cette année-là, avaient crevé le (grand) écran, il y avait le personnage de Souleymane, taiseux du fond de la classe pas loin de la rupture, interprété par Franck Keita. Huit ans plus tard, l’adolescent est devenu un homme - il aura 25 ans le mois prochain. Depuis quelques mois, il travaille comme serveur dans une enseigne de la place d’Erlon – son patron n’a pas souhaité que celle-ci soit nommée.
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Entre averses et périodes ensoleillées, la fête nationale s’est déroulée sans difficultés majeures à Muizon : le matin, la cérémonie a vu quelques enfants entonner l’hymne national, puis les majorettes de l’ACRAP Croix-Rouge ont animé le vin d’honneur.
L’après-midi et le soir, des véhicules de collection ont investi le tour de la place du Commerce, et les enfants ont pu jouer sur les structures gonflables ou faire des tours de poneys.
Limitée à 15, la 16 e édition du tournoi de l’ASL Aÿ a connu des résultats logiques. Ainsi, chez les messieurs, dans une finale attendue à 15, Lucas Henry (Aÿ) a nettement dominé son ancien camarade de club Thomas Champs (Géo-André) : 6-4, 6-1. De quoi glaner son troisième titre sur les courts agéens !
Du côté des dames, après avoir « perfé » deux fois à 15/3, Cécile Adamiak (15/4, Domont) a dû s’employer pour inscrire son nom au palmarès. En effet, en trois heures et demie sur les courts couverts de l’ASPTT Épernay, l’ancienne championne de France des 4 es séries lorsqu’elle évoluait à Taissy est venue à bout de la locale Delphine George (15/4, Aÿ) : 6-1, 4-6, 7-6 (7/3).
YEROLYMOS
Tête de série n°1 du 10000$ de Knokke-le-Zoute (Belgique), Margot Yerolymos s’est qualifiée pour les demi-finales. Hier, la pensionnaire du pôle féminin de Reims (19 ans) a éliminé l’Allemande Julyette Steur. Pour une place en finale, la n°397 e mondiale défiera aujourd’hui Carolina Alves. La seule opposition entre les deux filles avait tourné à l’avantage de la Brésilienne (20 ans). C’était en Italie en 2013.
Messieurs. –
Quarts de finale : Champs (15, Géo-André) bat Japin (15/1, ASPTT Épernay) 7-5, 6-2 ; Cailleux (15, Cormontreuil) bat G. Henry (15/1, Géo-André) 4-6, 6-2, 6-4 ; Mansart (15/1, Dormans) bat Dehu (15/2, URT) 7-5, 6-2 ; L. Henry (15, Aÿ) bat Steyer (15/1, TC Champenois) 7-5, 6-0. Demi-finales : Champs bat Cailleux 6-3, 5-2 ab ; Henry bat Mansart 6-2, 6-1. Finale : Henry bat Champs 6-4, 6-1.
Dames. –
Quarts de finale : Delphine George (15/4, Aÿ) bat Marie-Christine Lorin (15/4, SN Épernay) 6-1, 2-6, 7-5 ; Céline Japin (15/4. ASPTT Épernay) bat Delphine Drochon (15/4, Bétheny) 7-5, 7-6 ; Laurence Kerfriden (15/3, Bétheny ) bat Céline Augé (15/5, Aÿ) 6-1, 6-3 ; Cécile Adamiak (15-4, TC Domont) bat Catherine Decure (15/3, Aÿ) 6-1, 6-3. Demi-finales : Delphine George bat Céline Japin 6-3, 6-1 ; Cécile Adamiak bat Laurence Kerfriden 6-2, 6-4. Finale : Cécile Adamiak bat Delphine George 6-1, 4-6, 7-6 (7/3).
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À l’espace Géo-André, on trouve un véritable parc d’attractions gratuit en plein cœur du quartier. Des jeux, du sport, des ateliers, les vacances quoi !
Jeudi, 18 heures, à l’accueil de l’espace Géo-André, on comptabilise les entrées : déjà près de 700, et la journée n’est pas finie ! « Cette année, on bat des records ! On a entre 600 et 700 personnes chaque jour ! » se félicitent les organisateurs de l’Été s’affiche à Croix-Rouge, ravis. Il est vrai que tout a été fait pour que chacun trouve l’activité qui convient à ses goûts, ou simplement un transat à l’ombre pour bavarder.
« C’est vraiment bien ! » sourit une Rémoise des Châtillons, qui regarde, amusée, des petits jouant dans des structures colorées à leur taille. « On est déjà venus hier et ils ont voulu revenir aujourd’hui. Cet espace, ça fait passer un bon après-midi », confient les parents de Jamie et Chloé qui ne perdent pas une miette des animations. Les ados se dépensent sur les terrains installés pour les sports collectifs.
Sur le podium, un spectacle rassemble les familles : Mister Fred effectue un numéro de jonglerie clownesque. À l’ombre et un peu à l’écart du bruit, Valérie Binet, bibliothécaire de la médiathèque Croix-Rouge, lit un conte à trois enfants : « On est présents tous les jours et on se relaie entre collègues. On a des histoires pour tous les âges. » Les enfants font la queue sur le bassin des bateaux à roue. « Que vous inspire le thème de la nuit ? » demande Frédéric, discothécaire, auprès des visiteurs. « La nuit, je grignote comme une petite souris », a écrit Alayna. Ce jeu est un prélude au concert de musique romantique « les Contes de la nuit » qu’a donné Akademia le 12 juillet. D’autres concerts sont prévus le 15 (salsa, reggae) et le 22 juillet (soirée dansante), à 20 heures, sur inscription. Parce que l’été, à Croix-Rouge, l’art et les musiques ne sont pas oubliés non plus.
Complexe sportif Géo-André. Rue François-Mauriac. De 15 à 20 heures tous les jours (samedi de 15 à 19 heures).
DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE
![]() Les agents de Citura étaient à pied d’œuvre hier pour rétablir l’électricité. David Gauthier
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Un problème d’alimentation par le sol a fortement perturbé la circulation des tramways de lundi 19 heures jusqu’à mardi 18 heures.
La panne a été localisée, rue de Vesle, et les techniciens de Citura étaient à pied d’œuvre toute la journée d’hier pour remettre en service le réseau.
Aucun tram ne pouvant circuler entre le campus Croix-Rouge et Neufchâtel, des bus de substitution ont été mis en place par Citura pour un passage toutes les 20 minutes environ. Ils desservaient toutes les stations, sauf celle du cours Langlet. Les tramways circulaient néanmoins normalement de campus Croix-Rouge à Hôpital Debré ainsi qu’en direction de la gare TGV de Bezannes.
Le trafic a repris progressivement ce mardi vers 18 heures. Pour un retour normal du trafic vers 19 heures.
Rendez-vous très attendu du 14 juillet, le 16 e tournoi de l’ASL Aÿ, limité à 15, a fait le plein avec 112 inscrits.
Chez les messieurs, le titre devrait se jouer à la limite des engagements entre le local Lucas Henry (Aÿ), Thomas Champs (Géo-André) et Laurent Cailleux (Cormontreuil). Demi-finales à 10 heures et finale à 16 heures.
Le tableau féminin n’a pas attiré de 15, 15/1 ou 15/2. Et comme la favorite Catherine Decure (15/3, Aÿ) a chuté dès les quarts, la finale opposera, à 14 heures, les 15/4 Delphine Georges (Aÿ) et Cécile Adamiak (Domont).
Dans la nuit de lundi à mardi, une voiture a brûlé vers 2h30 dans la rue Olympe-de-Gouges et une poubelle, une heure plus tard, dans la rue de la Bonne-Femme.
Tournoi de pétanque organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud sur les terrains Gallieni, jeudi 14 juillet à 13 h 30.
Renseignements au 03 26 06 56 66.
Installé dans le quartier Croix-Rouge depuis 2015, Akadêmia se produira dans le cadre de l’Été s’affiche à Croix-Rouge ce mardi 12 juillet à 16 h 30 au complexe Géo-André, avenue François-Mauriac, dans un programme de musique romantique allemande consacré aux Contes de la nuit.
En amont de ce concert et en partenariat avec la médiathèque Croix-Rouge, le public a écrit des textes sur ce que leur inspirait le thème de la nuit. Ces textes seront lus pendant le concert par les artistes d’Akadêmia.
Gratuit.
![]() Le premier étage est vidé de toutes ses étagères de livres, triés et rangés dans des bacs. Christian Lantenois
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La médiathèque Croix-Rouge est en travaux tout l’été. Le premier étage va être repensé, l’accessibilité renforcée. Un bibliobus assure un service minimum.
On pourrait presque entamer une valse endiablée au premier étage de la médiathèque Croix-Rouge : les étagères chargées d’ouvrages ont été poussées, laissant libre un vaste espace. La vraie danse se passe en coulisses depuis quelques jours. Les livres passent de main en main, sont triés puis rangés dans des bacs. « On évacue les collections vers d’autres salles ! Toute la moquette va être retirée, puis remplacée par un sol en PVC, plus hygiénique », détaille Éléonore Debar, la directrice.
L’établissement est fermé jusqu’au 30 août. Un bibliobus est stationné les après-midi sur le parvis, réapprovisionné au fur et à mesure des emprunts (lire ci-contre).
Éléanore Debar a pris en charge la logistique du déménagement, un jeu de chaises musicales nécessaire pour opérer un lifting complet du bâtiment, principalement à destination des personnes en situation de handicap. « C’est une mise en conformité pour être accessible au plus large public. L’escalier va être contrasté, l’éclairage renforcé. Une nouvelle signalétique va être mise en place, ainsi que des toilettes plus ergonomiques », liste l’ancienne dirigeante de la médiathèque d’Épernay. Un espace neuf, avec pour ambition de capter un public qui déserte les médiathèques depuis une dizaine d’années.
« Cela s’essouffle au niveau national. Ici, la fréquentation stagne. Alors on met en place plus d’animations, des services en ligne. » Un usager ne se rend plus à la médiathèque uniquement pour emprunter. Il peut désormais accéder à un répertoire musical, des revues, et des plateformes d’apprentissage. « Et depuis un mois, on expérimente des autoformations au code de la route, et des langues étrangères. » Un éventail de services réservés aux adhérents, « pour 12 euros à l’année, gratuit pour les jeunes et les personnes sans emplois. »
Les ateliers « jeux vidéos » et « rétro gaming », qui ont eu du succès auprès des enfants, continueront à la rentrée.
David Gauthier
Pas de panique, il est toujours possible d’emprunter des ouvrages de la médiathèque tout l’été. Un bibliobus est garé, tous les jours jusqu’au samedi 20 août, sur le parvis, de 14 à19 heures. Il sera réalimenté au fur et à mesure en BD, livres et CD, piochés dans les collections et surtout destinés aux enfants. Des jeux de société géants (échecs, puissance 4…) seront également déployés sur le parking.
La médiathèque Croix-Rouge est fermée tout l’été pour des travaux de modernisation et d’accessibilité.
81 310 personnes ont franchi les portes de l’établissement en 2015, pour emprunter un ouvrage ou participer aux rencontres et animations organisées.
Un bibliobus assure le service, garé sur le parvis les après-midi.
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Les membres de l’association de défense de la Lezardière ont rejoint le dispositif « participation citoyenne ». Remi Wafflart
L’association de défense des habitants de la Lézardière a rejoint le dispositif d’État « participation citoyenne ». Un rôle de surveillance des particuliers, souhaité par la mairie.
Celle-là été cambriolée deux fois, celle-là trois fois. » Monique Jonot énumère, depuis son palier, les larcins survenus dans son quartier de la Lézardière, collé à Croix-Rouge. La présidente de l’association éponyme connaît chaque brique des 400 maisons, chaque chemin qu’elle arpente avec son mari, Paul, depuis plus de 37 ans. La retraitée s’est donné une mission de surveillance des allées et venues. « Les gens savent qu’ils peuvent m’appeler. Quand un voisin part en vacances, on reste vigilants. Une dame qui habitait à côté de Néoma m’a contactée, on photographiait sa maison depuis quinze minutes. »
Ces derniers mois, l’initiative a dépassé le cadre privé. La police municipale se rend aux assemblées générales du groupe. Et hier matin, l’association a signé une convention avec la mairie, la préfecture et la police nationale, pour rejoindre le dispositif du ministère de l’Intérieur, « participation citoyenne ». Des référents sont désignés dans les quartiers – deux à la Lézardière. Ils disposent du numéro direct d’un poste de commandement, un contact privilégié.
« Il ne s’agit pas d’une présence continue dans les rues, prévient Xavier Albertini, adjoint en charge de la sécurité. Les référents vont être formés par la police nationale, pour savoir reconnaître les éléments suspects, et comment les transmettre (couleur d’un véhicule, heure, descriptions physiques… NDLR). » Deux panneaux, siglés d’un œil ouvert avec l’inscription « participation citoyenne », vont être plantés aux entrées du quartier.
Le système, instauré pour la première fois en 2006, a été vanté hier par la sous-préfète de Reims, Valérie Hatsch : « Chacun doit se sentir concerné. On multiplie les yeux et oreilles des policiers. » La municipalité a pour ambition de déployer cette veille dans tous les quartiers de Reims, dans la logique de sa politique de sécurité (lire ci-contre).
« C’est avant tout de la prévention, on ne remplace pas la police », prévient Monique Jonot. Elle a le souvenir de voisins, tombés sur des cambrioleurs qui s’affairaient sur le volet d’une maison. « Ils ont suivi les malfaiteurs jusque chez eux. Ils ne sont pas rentrés, mais ce n’était pas une bonne idée. »
D’autres citoyens n’hésitent pas à intervenir plus directement. Patrick Charlier l’admet, il interpelle parfois des gens en leur demandant ce qu’ils font ici. Le membre du conseil de quartier de Murigny – qui rejoint aussi le dispositif – espère ainsi « diminuer l’incivilité, toutes ces petites choses qui empoisonnent le quotidien. Des véhicules qui circulent n’importe comment. Ou arrêter les arnaqueurs. Récemment, un homme se présentait chez les gens, prétendant démarcher pour EDF. On l’a viré manu militari. »
David Gauthier
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« Ici, et on y tient, une équipe accueille toutes les personnes qui arrivent, on les oriente, on les renseigne », insiste Slimane Hamdi, coordonnateur de « L’été s’affiche à Croix-Rouge » qui vient de démarrer ce lundi. Autre règle qui ne souffre aucune exception : Tous les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés par un adulte. « On fait le maximum pour que les choses se passent en toute sécurité. On a ici une ambiance paisible et tranquille, où les habitants viennent en famille. » À l’ombre des arbres et sur la pelouse, des coins de détente comportent tables, chaises, transats, à proximité d’une buvette, tenue par des associations.
Une foule d’activités pour tous
On entreprend un petit tour à travers le parc : Deux terrains sont destinés aux sports d’équipe. Grande nouveauté : l’un d’eux est recouvert de sable, ce qui ajoute au côté « plage »… On y pratique beach volley, beach soccer et autres sports. Les plus jeunes ont des structures gonflables, un parcours ludique, un trampoline. Des jeux et ateliers créatifs sont prévus, à l’ombre de barnums. On y croise aussi bien Yolande et Lalia, voisines de palier, à l’atelier de broderie, que des fillettes qui peignent des bougeoirs ou des animatrices famille qui découpent le bois à la scie sauteuse…
Des associations ou des artistes viendront une fois par semaine présenter leurs techniques spécifiques. Tournois sportifs, concerts et animations sont également prévus (jeudi, c’est « pause jonglerie clownesque » avec Mister Fred).
Jusqu’au 22 juillet. Du lundi au vendredi de 15 h à 20 h et de 15 à 19 h le samedi. Complexe Géo-André. Rue François-Mauriac.
Une perte de contrôle ne mettant qu’une moto en cause s’est produite samedi vers 23 heures à la sortie 24 de l’autoroute A34 Reims-Charleville, à hauteur de la commune de Lavannes. Cet accident ne s’est soldé que par un blessé léger, tellement léger qu’il n’a pas eu besoin d’être transporté à l’hôpital.
Deux heures plus tôt, un autre accident de circulation avait eu lieu à Reims, sur l’avenue Clemenceau, impliquant cette fois un scooter et un vélo. Il a fait un blessé léger lui aussi, mais celui-ci a été transporté au CHU.
Encore plus tôt, peu après 18 heures, c’est à Taissy, dans la rue de Sillery, qu’un accrochage entre une moto et une voiture s’était produit, faisant là encore un blessé léger, que les pompiers ont acheminé à l’hôpital.
Dans la série des malheurs des automobilistes, plusieurs se sont fait interpeller ou verbaliser samedi par la police pour diverses infractions : peu après 5 h 30 place Brouette (secteur Jean-Jaurès) pour l’un d’eux qui roulait sans permis ; peu avant 6 heures rue Camille-Lenoir (même secteur) pour un autre, qui non seulement roulait lui aussi sans permis, mais avec de l’alcool dans le sang ; trop d’alcool également pour un pilote de cyclo rue des Savoyards (Croix-Rouge) un peu avant 8 h 30 ; même motif pour un quatrième, contrôlé rue de Cernay vers 9 h 30.
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Les échecs existent à Reims depuis les années 1925-30, comme l’explique le co-président Stéphane Jouniaux : « Il y avait déjà des rencontres avec d’autres villes, sans qu’il y ait vraiment d’associations. La nôtre a été déclarée en 1946 et s’appelait d’abord Échec et Mat rémois . Les rencontres avaient lieu dans des cafés de Reims, comme le Café du Théâtre . Les échecs étaient déjà enseignés dans des écoles, notamment au Lycée technique. »
5 e plus grand club de France
Avec près de 250 licenciés, 2 professeurs salariés, Reims Échec et Mat est la plus grosse association régionale d’échecs et la 5 e de France. Avec une nette progression auprès des jeunes : « On intervient dans le périscolaire, le primaire et les collèges. On fait des animations extérieures et on encadre des ateliers Reims Vital Eté. » Les enfants démarrent dès l’âge de 5 ans. Quand on demande au président si le club compte des « grands maîtres » dans ses rangs, il répond sans détours : « Aux échecs, c’est comme dans d’autres sports : pour avoir de grands joueurs, il faut les payer. Il n’en est pas question dans notre club ! Les participants à nos tournois viennent surtout pour l’organisation, l’ambiance décontractée ! » Démonstration lors de la journée anniversaire des 70 ans . La jeune Caroline Desse, 8 ans, championne de Ligue petite poussine , termine une partie blitz : « J’aime bien quand je gagne . Et je me fais des amis. C’est mon papa qui m’entraîne ! »
À savoir
Du 4 au 8 juillet de 15 à 19 heures au complexe Géo-André.
Le 12 juillet à 14 heures sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge
27 août : au Parc de Champagne.
Renseignements : 03 26 07 17 07.
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Il n’y a pas eu de surprise pour la 28 e édition de l’Open du TC Géo-André puisque les deux favoris se sont imposés. Ils viennent tous les deux du club organisateur…
En effet, chez les messieurs, dans une finale attendue à 3/6, Charles Gilles (Géo-André) a pris le meilleur sur Florent Seuret (Reims Europe Club). Dominateur dans le set initial (6-2), Charles Gilles poursuivait sur le même mode (3-1) mais Florent Seuret, blessé au dos, était poussé à l’abandon. Une décision sage car ses chances de retourner la situation étaient, de toute évidence, très minces.
Chez les dames, comme prévu, la finale 100% locale a opposé la tête de série n°1 Maêva Spooner (3/6) à la n°2 Caroline Girard (4/6). Et la hiérarchie a été respectée puisque La mieux classée à triomphé sur un score large (6-0, 6-3).
Résultats. –
Dames, demi-finales : Caroline Girard (4/6, Géo-André) bat Anne-Laure Le Flohic (15/2, Géo-André), 6-1, 6-3 ; Maêva Spooner (3/6, Géo-André) bat Julie Baillif (15, Géo-André), 6-2, 6-1. Finale : Maêva Spooner bat Caroline Girard 6-0, 6-3.
Messieurs, demi-finales : Gilles (3/6, Géo-André) bat Pacanowski (4/6, Bezannes) 1-6, 6-4 ab ; Seuret (3/6, Reims Europe) bat Leroy (5/6, Géo-André) 6-3, 6-1. Finale : Gilles bat Seuret 6-2, 3-1 ab.
+35 ans, finale : Thierus (15/1, Géo-André) bat Cherikh (15/2, Cormontreuil), 6-4, 6-3.
+45 ans, finale : Creton (15/4, Witry) bat Bures (15/3, TC Reims) 7-6, 1-6, 6-4.
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Étape du circuit National Tennis Cup, le tournoi de Guignicourt a tourné à la démonstration des Marnais, le week-end dernier. Dans l’Aisne, les compétiteurs du département ont remporté l’essentiel des tableaux qualificatifs pour les finales nationales, au Cap d’Agde (Hérault), du 23 au 29 octobre.
Le National Tennis Cup a la particularité de se jouer entre classements identiques. Il est donc impossible de faire des perfs ou des « contre » mais chaque tableau est qualificatif.
Depuis dimanche et la clôture à l’US Guignicourt, sont ainsi qualifiés pour la finale Audrey Seck (15/3, Reims Europe), Lara Nasser (15/4, Bezannes), Mélanie Jaillet (30, Reims Europe), Suzanne Magron (30/3, Cauroy-lès-Hermonville), Sophie Mazzili (non classée, Bezannes), Julien Lacaille (4/6, La Muire), Julien Latour (15, Géo-André), Hugo Lebouvier (15/1, Cormontreuil), Bastien Wiegmann (40, URT) et Oussama Magroud (non classé, Cormontreuil).
La phase qualificative se poursuit jusqu’au 30 septembre avec, par exemple, le tournoi de Saint-Memmie, du 26 août au 11 septembre.
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« L’été s’affiche à Croix-Rouge », tel est le nom de l’opération organisée par les maisons de quartier. Il s’agit de loisirs ouverts à tous, enfants, adolescents et adultes. Le programme est copieux. Les animations sportives comprennent football, handball, volley-ball et jeux d’opposition. Sur l’aire de jeux parents-enfants seront proposés des activités manuelles, des lectures de contes, de l’éveil musical, des jeux de plein air. Seront également à disposition quads, pump-track (parcours de bosses), bateaux sur l’eau, laser arena, ventriglisse, faucheuse double et taureau mécanique. Relaxation, lecture, musique
Au cours des ateliers créatifs, les participants pourront fabriquer des objets à partir de matériaux de récupération. On pourra apprendre la relaxation et le massage lors des ateliers dédiés au bien-être. La médiathèque Croix Rouge offrira des ateliers lecture de contes. La buvette sera tenue par les associations de quartier ou des groupes de jeunes constitués.
Spectacles et temps forts rythmeront les trois semaines. Voici les dates à retenir : les 6 et 20 juillet, journées de découverte sportive ; le 13 juillet, grand jeu rallye ; les 7, 14 et 21 juillet, spectacles petite enfance. Les soirées festives se dérouleront le 15 juillet avec le concert de Starbar (salsa, reggae, variétés) et le 22 juillet avec le concert pique-nique animé par un DJ.
Du lundi 4 au vendredi 22 juillet au complexe Géo-André, rue François-Mauriac. De 15 à 20 heures tous les jours, sauf le samedi, de 15 à 19 heures. Les enfants de moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Gratuit.
Comme on pouvait s’y attendre, l’Open du TC Gé-André s’est, hier après-midi, réglé à 3/6. Et en prime avec un doublé local puisque les Rémois de « Géo » Charles Gilles et Maêva Spooner se sont imposés face à Florent Seuret (3/6, Reims Europe Club) et Caroline Girard (4/6, Géo-André).
« Le musicien que je suis aujourd’hui, c’est grâce à l’enseignement que j’ai eu au conservatoire mais pas seulement. À l’époque, lorsque je travaillais mon piano, je dois avouer que je jouais parfois la dernière chanson de Jean-Jacques Goldman qui était un peu mon idole. Et c’était très mal vu ! Pour certains professeurs, ce n’était pas de la musique… Alors je me cachais. Pas mal de gens issus du conservatoire sont devenus professionnels mais de ceux qui ont fait un parcours dans les musiques actuelles, il y en a deux : Vincent Segal et moi. À chaque fois qu’on se retrouve, il y a toujours un chapitre sur Ah, qu’est ce que c’était bien les classes aménagées musique… Mais certains professeurs manquaient clairement d’ouverture, avaient un côté vieille école . Je me souviens d’une conversation entre professeurs, à propos de Vincent. La discussion, c’était : Vous savez quoi ? Il paraît que Vincent Segal, hier, était avec son violoncelle à Croix-Rouge et il jouait avec des Africains qui jouaient du djembé Et tout le monde autour disait : Non ? C’est pas vrai ? Il passait pour un bizarre, qui allait mal tourner musicalement. » En février, Segal était encore nommé aux Victoires de la musique pour l’album Musique de nuit dans lequel il officie aux côtés du joueur de kora Ballaké Sissoko.
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C’est un habitué du vol à l’étalage que la brigade de gendarmerie de Taissy a interpellé cette semaine : un homme de presque soixante ans, demeurant dans le quartier Croix-Rouge de Reims, et qui venait de sévir au magasin de vêtements Stokomani de Cormontreuil. Cet homme était déjà connu des vigiles du magasin. Avant de se faire pincer, il aurait même fait une première tentative peu auparavant dans le même magasin, mais sans succès. Lors de son nouvel essai, il avait réussi à cacher quelques vêtements dans un sac mais s’est fait cueillir à la sortie, les vigiles mettant un terme à son manège en appelant la gendarmerie.
Les militaires ont ainsi constaté que ledit sac présentait une particularité fort suspecte : il était doublé en aluminium, ce qui devait permettre ne pas déclencher les détecteurs antivol. Et dans le sac se trouvaient donc des vêtements, que l’homme escomptait bien emporter sans régler la note.
Les enquêteurs ont aussi pu se rendre compte que le voleur n’en était effectivement pas à son coup d’essai. Une perquisition menée dans son appartement de Croix-Rouge a permis de découvrir une manière de caverne d’Ali Baba regorgeant, non pas de pièces d’or, mais de vêtements et chaussures. Le butin était tout de même estimé hier à quelque 5 000 euros, au préjudice d’une demi-dizaine d’enseignes différentes de l’agglomération.
Notre voleur a été placé en garde à vue, et celle-ci a été prolongée de 24 heures, de façon à permettre aux enquêteurs de prendre toute la mesure des déprédations commises par l’intéressé. Celui-ci a été remis en liberté hier matin, mais répondra de ses méfaits devant la justice ultérieurement.
A.p.
Avec des effectifs toujours impressionnants (335 inscrits), l’Open du TC Géo-André livrera cet après-midi son palmarès. Chez les messieurs, le titre devrait se jouer à 3/6 entre Charles Gilles (Géo-André), Thibault Deglave (Cormontreuil) ou Florent Seuret (Reims Europe). À moins que les solides 4/6 Vincent Pacanowski (Bezannes) ou Cyril Pusset (Cormontreuil) ne bousculent la hiérarchie.
Le juge-arbitre du tournoi Guillaume Thierus (15/1, Géo-André) et Djamel Cherikh (15/2, Cormontreuil) seront favoris respectivement en + 35 et + 45 ans. Dans ces catégories, les finales sont fixées à 13 h 30.
Enfin, du côté des dames, la finale devrait être 100 % locale entre Maêva Spooner (3/6) et Caroline Girard (4/6). Les finales masculine et féminine se joueront à partir de 15 heures.
L’autre temps fort du dimanche se situera au Parc de Champagne, à Reims. Bien installés dans le calendrier, les Championnats de Ligue de beach tennis s’achèvent cet après-midi. Qualificative pour les championnats de France de Pornichet (Loire-Atlantique, 9 au 11 septembre), cette compétition ne devrait connaître de grosses surprises. Chez les messieurs, les tenants du titre, les n°43 français, Max Raulin (Riviere-de-Corps) et Alexis Protte (Cheminots Reims) seront favoris devant le duo Benjamin Corsi (n°77, Cheminots) - Maxime Fourmet (n°291, Sillery).
Idem du côté des dames avec la paire Laure Chardin (n°57, Romilly) – Mathilde Jacquin (n°226, Cormontreuil) qui bénéficiera de la faveur des pronostics devant Claire Martinot (n°69, Cheminots Reims) et Isabelle Soudain Pineau (n°97, Reims Europe Club). Finales à 14 heures chez les dames et 15 h 30 chez les messieurs.
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Il y a quelques mois, les policiers de la sûreté départementale de Reims recueillent un renseignement selon lequel un jeune homme du quartier Croix-Rouge se livrerait à la revente d’héroïne et de cocaïne. Une enquête est ouverte. Celle-ci confirme les soupçons et permet d’identifier le fournisseur présumé du trafiquant, un habitant des Châtillons qui se révèle entretenir des liens très étroits avec une autre personne domiciliée dans le secteur Alexandre-de-Serbie.
Les surveillances permettent de supposer que les deux personnages travaillent ensemble pour fournir en héroïne et cocaïne une dizaine de gros consommateurs, certains d’entre eux revendant ensuite pour leur propre compte (à l’image du suspect dénoncé à Croix-Rouge).
Lundi à l’aube, investigations bouclées, six personnes sont interpellées lors d’un coup de filet mené en différents endroits de la ville (rue Baussonnet, rue des Moulins, rue Dumont-d’Urville, rue du Chanoine-Lallement, esplanade Paul-Cézanne). Seules quelques petites quantités d’héroïne sont saisies.
Au terme des auditions, quatre des gardés à vue ont été remis en liberté avec des convocations en justice tandis que les deux fournisseurs présumés ont été déférés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Ils ont cependant demandé un délai pour préparer leur défense. Les plaidoiries pour obtenir une remise en liberté sous contrôle judiciaire sont restées vaines : Jean-Dominique Blaisot, 30 ans, et Manuel Maamar, 32 ans, ont été écroués dans l’attente de leur procès renvoyé au 19 septembre. Tous les deux admettent consommer, et ne parviennent pas à s’en sortir : Manuel Maamar est dans la drogue « depuis 16 ans » tandis que Jean-Dominique Blaisot était sorti de prison le 26 décembre 2015 après avoir purgé une peine de trente mois ferme pour trafic de stupéfiants.
F.C.
Permanence d’un écrivain avec l’association « Je vous écris ces quelques lignes… »
Si vous avez besoin d’écrire des courriers administratifs ou privés, un écrivain public est à votre disposition, gratuitement, pour vous aider.
De 14 à 16 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.
![]() La résidence n’était « pas assez entretenue », selon certains locataires, « surtout les sanitaires et les cuisines ». Rémi Wafflart
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L’Association champenoise pour l’habitat (Ache), à Croix Rouge, a fermé définitivement hier. Les derniers locataires de la résidence décrivent des conditions de vie difficiles.
Le vernis de la résidence se craquelle, les langues se délient. L’Association champenoise pour l’habitat (Ache) à Croix Rouge, gérée par le Foyer Rémois, a fermé hier. Et les derniers locataires du bâtiment en fin de vie dressent un sombre portrait de leur condition de vie : insalubrité, sentiment d’abandon, service minimum. Le bailleur social s’en défend (lire ci-contre).
Sur place, la responsable de l’Ache – à la retraite depuis ce matin – ne cache pas qu’il n’y a plus de travaux « depuis un moment, deux ans peut-être. » Elle entreprend une déambulation dans les étages, « car les chambres sont correctes, quand même. » Tous les locataires croisés au détour d’un couloir, mardi, répercutent pourtant les mêmes critiques. « C’est assez moyen pour faire à manger… » lâche timidement un étudiant en DUT informatique. Il attendra le départ de la responsable pour dire franchement que c’est « assez pourri. J’ai dû m’acheter un micro-ondes. Je me prépare à manger dans ma chambre. »
Il n’y a qu’un exemplaire de cet équipement, pourtant basique, dans toute la résidence. Quelques plaques de cuisson tachées, des fours d’un autre âge : les deux cuisines sont sommaires, peu commodes. Un four a été « cassé par des locataires », selon la responsable. Mais n’a pas été remplacé. L’humidité se ressent en pénétrant dans les salles de bain, se lit sur le plafond taché d’auréoles jaunes. La gérante nous apprendra la présence « d’infiltration d’eau dans le toit. Mais les ouvriers n’ont pas pu intervenir. Il y avait de l’amiante. »
Illustration de cet immobilisme : un locataire a quitté précipitamment sa chambre « il y a environ six mois », estime la responsable, mais son départ n’a été constaté que récemment. Affaires étalées sur le lit, feuilles dispersées sur le bureau, vêtements accrochés dans la penderie, comme s’il était parti quelques minutes pour une course. « On n’est pas libre de disposer des biens, indique le Foyer Rémois. Ce n’est pas évident de rentrer dans une chambre, c’est un espace privé. »
Affalés devant la télévision, dans l’espace de vie de l’Ache, deux locataires traînent ce sentiment d’abandon depuis leur arrivée, en septembre. Ils souhaitent également rester anonymes. « Les toilettes communes, il y avait un vrai problème d’insalubrité, témoigne le premier, étudiant en économie. Dans la cuisine aussi, c’est mal entretenu, il y a beaucoup de pannes, et rien ne change. » Le deuxième acquiesce en silence. Il se refuse à charger le bailleur social, qui lui a trouvé un nouveau toit dans le centre-ville. Mais il admet des « réparations tardives. Ils ne faisaient pas d’effort. Une douche ne fonctionnait plus. Au lieu de la réparer, elle a été condamnée. »
Un locataire de 26 ans, étudiant en Master de sociologie, a connu les mêmes déboires. « Mon lavabo ne fonctionnait plus, et rien n’a été fait pendant deux mois. Je n’avais pas de chauffage pendant tout l’hiver ! Et pour changer une ampoule, cela prenait deux semaines », liste-t-il. Jugeant la situation intolérable, il a arrêté de payer son loyer en février. Le Foyer Rémois ne lui a donc pas trouvé de solution de relogement. « Je vais payer ! Je sais que je suis en tort . Mais les conditions étaient très moyennes. Et quelles sont nos solutions ? Se plaindre ? C’est David contre Goliath, des étudiants contre le Foyer Rémois ».
David Gauthier
« On a continué à assurer le service, même après avoir annoncé en janvier la fermeture de la résidence ! rétorque Christophe Faber , directeur de la clientèle au Foyer Rémois, mis face aux critiques des derniers locataires. On n’a pas abandonné l’immeuble. La responsable était présente sur place pour assurer le fonctionnement, et recevoir les requêtes de tout le monde. » Un accompagnement personnel aurait été mis en place « avec les locataires joignables » pour trouver une solution de relogement, en priorité dans le parc locatif du Foyer Rémois. Christophe Faber n’est pas en mesure de quantifier le nombre de personnes concernées.
L’étudiant en sociologie, redevable de 1 000 euros de loyer, ne serait pas un cas isolé. « Il y en a plusieurs » , admet le directeur de la clientèle. N’ont-ils pas payé à cause des conditions d’hébergement, qu’ils jugeaient mauvaises ? « On offre toujours à nos clients des conditions convenables. À propos de l’infiltration d’eau sur le toit, oui, on n’a pas réalisé de travaux, juste avant la démolition. » Il n’aura pas de réactions particulières à propos de l’équipement très sommaire des cuisines, où de l’humidité et l’hygiène des sanitaires, répétant que « du personnel était sur place. » Plus personne n’habite dans l’Ache depuis hier soir. La démolition du bâtiment, dans le cadre d’une requalification du quartier, va être amorcée en septembre. Il n’en restera que des poussières à la fin de l’année.
Ils commençaient sérieusement à s’impatienter, les premiers abonnés de la salle de sport Basic-Fit de La Neuvillette (notre édition du 25 avril). Leur patience a été récompensée. Depuis le samedi 25 juin, ils peuvent enfin s’entraîner sur les machines flambant neuves du club situé 17, avenue Nationale.
C’est l’enseigne néerlandaise low-cost elle-même qui vient de l’annoncer sur Facebook. C’est sa 42 e salle française. À noter que ses deux salles de Reims Croix-Rouge (mixte et 100 % femmes), au centre commercial Hippodrome, ouvriront, elles, ce vendredi 1 er juillet.
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Hier vers 16 h 45, un vandale a mis le feu à une Peugeot 307 garée sur un parking du boulevard du Chili, à proximité du centre hospitalier, où sa propriétaire venue des Ardennes assistait à une formation d’ambulancier. L’incendie allumé au niveau du pneu arrière droit a détruit le véhicule.
Personne n’aurait vu l’auteur qui a eu le culot de sévir en pleine journée dans un endroit très fréquenté, et qui n’en était peut-être pas à son coup d’essai.
Non seulement le parking se trouve à proximité du quartier Croix-du-Sud où un départ de feu similaire a été signalé vers midi, mais il est également proche de l’avenue d’Épernay qui mène tout au bout, deux kilomètres plus loin, à la rue de Pargny, en limite de Reims et Tinqueux. Or, une demi-heure plus tôt, à 16 h 10, un début d’incendie s’y est déclaré sur une voiture, selon un mode opératoire identique. Un témoin a eu le temps d’attaquer les flammes avec un extincteur à poudre. Les pompiers ont complété l’extinction avec une lance.
Bizarre, bizarre… Cette façon de procéder rappelle une série survenue le soir du 9 juin (L’union du 11). En seulement une demi-heure, de 20 h 25 à 20 h 50, alors qu’il faisait encore bien jour, à proximité d’avenues passantes, un vandale avait mis le feu à sept véhicules, notamment… rue de Pargny.
Il avait enflammé le pneu d’une Citroën C3, mais le début d’incendie fut éteint avant que l’auto ne s’embrase. Trois autres départs de feu avaient fait pschitt : sur une Peugeot 407 rue des Sculpteurs-Jacques et une Citroën Picasso rue Henry-Royer à Reims, sur une Renault Clio rue Claude-Bernard à Tinqueux.
En revanche, une Opel Corsa fut dégradée avenue Paul-Vaillant-Couturier à Tinqueux tandis qu’à Reims, les flammes avaient ravagé une Nissan rue Flin-des-Oliviers et un fourgon Citroën Jumper garé sur un parking de la rue des Bons-Malades (la bien nommée).
Le « serial brûleur » du 9 juin aurait-il ressorti le briquet hier ? La police enquête pour en avoir le cœur net.
F.C.
La médiathèque Croix-Rouge sera fermée du 5 juillet au 30 août prochains afin de permettre la rénovation des espaces Jeunesse et Adultes et d’améliorer l’accessibilité du bâtiment pour les personnes à mobilité réduite.
Réouverture le mercredi 31 août. Le bibliobus sera sur le parvis du 12 juillet au 20 août du mardi au samedi, de 14 à 17 heures (sauf en cas d’intempéries).
Renseignements au 03 26 35 68 00.
Dimanche en journée, de passage avenue du Président-Kennedy au quartier Croix-Rouge, des policiers voient une voiture tourner sans clignotant puis griller un feu rouge. Ils la rattrapent : ce n’est pas le conducteur qui tente de s’enfuit à pied, mais son passager. Les agents courent plus vite.
La fouille du garçon permet alors d’expliquer son empressement à se sauver : il détenait une petite boulette de résine de cannabis (un gramme).
Agé de 23 ans, le jeune homme a fait l’objet d’une convocation au palais de justice, dans le cadre d’une procédure dite de plaider-coupable.
![]() Les trois vigiles de la discothèque sont venus au palais de justice pour témoigner et se constituer parties civiles. Remi Wafflart
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Devant la discothèque l’Atrium, trois jeunes s’étaient référés aux attentats du Bataclan pour menacer des vigiles. Le troisième a été reconnu coupable, hier.
C’était le 21 novembre dernier. Huit jours après les attentats du Bataclan. Devant la discothèque l’Atrium, rue du Commerce à Reims, un véhicule transportant plusieurs personnes passait à « cinq reprises » , selon les témoignages de trois des vigiles de la discothèque.
De cette voiture, des mots avaient fusé : « On va vous flinguer, vous mitrailler comme les victimes des attentats, on va faire comme la semaine dernière à Paris. On va vous ’’kalacher ’’ ! » Appelée, la police avait interpellé le conducteur et les deux passagers du véhicule. Tous, déjà connu de la justice, niaient les faits, expliquant qu’ils étaient venus afin de récupérer une de leurs amies. Aucun n’avait d’antécédent avec l’un des vigiles.
La suite est un trop long feuilleton judiciaire durant lequel, en six mois, se sont enchaînés renvois de comparution immédiate, disjonctions, appels et passage par la Cour de cassation. Deux des trois prévenus ont déjà été reconnus coupables et condamnés – peine confirmée depuis par la cour d’appel – pour « menaces de mort réitérée » et non, on se demande bien pourquoi, « apologie publique d’un acte de terrorisme ».
Sur le fond, le débat est donc plié. Hier, le troisième prévenu, Larbi Chekkali, sorti de détention provisoire le 27 mai dernier après quelques mois passés derrière les barreaux, était jugé. Comme depuis le début, les trois vigiles avaient pris place sur le banc des parties civiles.
À la barre, le jeune homme de 23 ans marmonne : « Ça fait longtemps, je ne me rappelle pas trop des faits… J’étais assis à l’arrière, il me semble. » Avant de s’interroger : « (Les vigiles) disent que tout le monde a parlé dans la voiture. Comment peuvent-ils savoir qui a dit quoi ? » L’avocat des parties civiles vient réclamer l’euro symbolique au titre du préjudice moral et 800 euros pour chacun des vigiles. Le substitut du procureur, estimant que « les parties civiles ont eu raison de ne pas laisser passer ces menaces » , requiert six mois de prison – peine couverte par la détention provisoire.
L’avocat de la défense regrette que « le tribunal s’est déjà fait une religion dans ce dossier » et tente de démontrer pourquoi la constitution des vigiles en tant que parties civiles ne serait pas recevable. À l’issue du délibéré, Larbi Chekkali, déclaré coupable de « menaces de mort réitérées » , est condamné à trois mois de prison. Soit la même peine que ses deux complices… et celle récoltée en comparution immédiate le 16 juin (L’union du 18) pour avoir outragé un policier lors d’un caillassage à Croix-Rouge quelques jours plus tôt.