Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - octobre 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 161031b
Université : Un salon pour trouver son stage

Assia Boulkroune et Thomas Pichart, de l’association Éco’n’Home, organisent un forum pour aider les étudiants à trouver un stage.
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Aider les étudiants à décrocher un stage. Tel est le but du forum du 8 novembre, inédit à la fac de Reims.

Trouver un stage au cours de ses études n’a rien d’aisé. Surtout quand on ne dispose pas de « réseau ». Ce tissu de relations qui permettent de s’adresser à la bonne personne ou peuvent donner un coup de pouce, passer un coup de fil pour que votre CV se retrouve « en haut de la pile ».

Assia Boulkroune, étudiante en 2 e année de Master en économie, environnement et développement, en a déjà fait la désagréable expérience. Alors qu’une période d’un mois en milieu professionnel lui était demandée pour valider son année, elle a envoyé une quarantaine de candidatures à des collectivités, des entreprises, des associations spécialisées dans son domaine. En vain. Elle a fini par faire un stage (intéressant) dans un des laboratoires de la fac.

Avec l’association Éco’n’Home qui regroupe des étudiants en sciences économiques, sociales et de gestion sur le campus Croix-Rouge de Reims, la jeune femme a décidé d’organiser une manifestation inédite.

Les professionnels peuvent encore se manifester

Mardi 8 novembre se déroulera au sein de l’université un forum dédié aux stages. Une dizaine de structures et entreprises y sont représentées, touchant différents secteurs d’activité, tels le management, la statistique, le marketing ou la communication. « D’autres partenaires sont toujours les bienvenus » , précise Assia Boulkroune, Le matin seront organisés des ateliers de simulation d’entretiens et de rédaction de CV et lettre de motivation.

« Notre objectif est de faire se rencontrer deux mondes qui se cherchent parfois sans succès » , détaille Thomas Pichart, président d’Éco’N’Home. Les étudiants vont bénéficier d’un contact direct avec les responsables et ces derniers d’un premier aperçu avec des candidats.

Les stages sont des moments essentiels pour affiner son projet professionnel, découvrir des métiers auxquels les jeunes n’avaient pas pensé et, dans le meilleur des cas, accéder à des offres d’emploi « à la source ».

Mardi 8 novembre, de 10 à 17 heures, Bâtiment 18 du Campus Croix-Rouge. Gratuit. Pour rejoindre les participants professionnels : 06 68 42 57 61.

ANNE DESPAGNE

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l’union 161031a
TENNIS CNGT féminin DE VITRY-LE-FRANçOIS : Ménacer dans le tableau final

L’Ardennaise affrontera Clémence Fayol en quarts de finale.Archives
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Comptant pour le Circuit national des grands tournois (CNGT), l’épreuve des Femmes actives de Vitry-le-François entre aujourd’hui dans sa phase finale après l’épilogue des qualifications, qui ont été fatales à Noémie Bellott (0, Géo-André Reims), dominée par Marie Villet (–4/6, Flandres) 6-1, 6-3, mais qui ont souri à Marie Ménacer (–4/6, Reims Europe), vainqueur de Margaux Rouvroy (–2/6, Yvelines) 7-6, 7-5.

Grâce à son succès, l’Ardennaise est directement qualifiée pour les quarts de finale, où elle affrontera Clémence Fayol (N° 36, Essonne), tête de série n° 3, cet après-midi. Classée 646 e à la WTA, la Francilienne s’est illustrée en disputant deux demi-finales, en mai et juillet, aux 10 000 $ de Sharm El Sheikh (Égypte).

Desperrier forfait

Confrontés au forfait sur blessure de Gaëlle Desperrier (N° 28, Grenoble), les organisateurs ont remplacé la tenante du titre par Marine Partaud (N° 41, Hauts-de-Seine), sacrée championne de France 15-16 ans en 2010 et désormais entraînée par Camille Pin, et ont finalement confié la tête de série n° 1 à Anastasiya Vasylyeva (N° 17, Lyonnais). L’Ukrainienne, pointée à la 357 e place mondiale après s’être hissée au 173 e rang en 2014, compte huit titres en simple sur le circuit, dont le dernier au mois de décembre au 10 000 $ d’Indore (Inde).

Parmi les prétendantes figurent aussi Morgane Pons (N° 43, Côte-d’Azur), qui aura toutefois un tour de plus à disputer que Priscilla Heise (N° 22, Franche-Comté), tête de série n° 2, quart-de-finaliste au 10 000 $ de Knokke (Belgique) en juillet.

Les demi-finales et la finale se dérouleront demain.

CÉDRIC GOURE

 

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l’union 161030b
Rendez-vous

Portes ouvertes au centre de soins de Croix-Rouge pour la Journée mondiale du diabète, jeudi 3 novembre.

Les plus courageux pourront connaître leur taux de glycémie capillaire (prélevé par les infirmières du centre).

Divers professionnels seront présents pour informer et aider dans la prise en charge : diabétologue, éducateur sportif, membre de l’association des diabétiques de la Marne.

De 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, au centre de soins infirmiers situé au 14, allée Maurice-Lemaître.

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l’union 161030a
Un sexagénaire blessé à l’arme blanche à son domicile Antoine Pardessus

La maison où se sont produits les faits est située légèrement en retrait de la rue. A.P.
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Pour des raisons nébuleuses, un habitant de la rue de Bezannes a été attaqué au couteau alors qu’il rentrait à son domicile vendredi en fin d’après-midi.

Un homme d’une soixantaine d’années a été blessé au couteau vendredi en fin d’après-midi alors qu’il rentrait à son domicile de la rue de Bezannes à Reims, dans des circonstances qui restaient nébuleuses hier. Un jeune homme de 24 ans a été interpellé très peu de temps après cette agression.

Selon le parquet, il était aux environs de 17 heures lorsque les faits se sont produits. « J’étais dans ma cour, témoigne un voisin qui souhaite préserver son anonymat, j’ai entendu des éclats de voix, des cris… Mais quand je suis sorti il y avait déjà beaucoup de monde dans la rue ; les pompiers étaient en train de prendre en charge un homme à terre ensanglanté, il était sur le trottoir, à l’intersection avec la rue de la Garenne… » Cet homme serait un retraité de l’Éducation nationale d’origine tunisienne, honorablement connu dans le voisinage, demeurant dans une maison légèrement en retrait de la rue. Il a été transporté au CHU de Reims. Selon un membre de la famille, ses jours ne semblaient pas en danger hier. Toutefois son état n’a pas permis aux enquêteurs de l’entendre de façon pertinente. Du coup, les circonstances de cette agression restent l’objet de diverses hypothèses. L’une d’elles serait tout simplement un cambriolage qui aurait mal tourné. D’après le voisin déjà cité en effet, des vols à répétition auraient déjà été commis dans cette rue de Bezannes, « qui est un trait d’union direct entre le centre-ville et Croix-Rouge (un quartier sensible de Reims, ndlr) quand il n’y a plus de bus » , il y a de cela deux ou trois ans.

Mais une autre voisine affirme pour sa part qu’elle a vu celui qui pourrait être l’agresseur s’en aller « pieds nus, l’air halluciné, et à un moment il s’est mis à genoux comme pour une prière » , ce qui ouvrirait des perspectives tout autres que le simple geste crapuleux.

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l’union 161029b
Rendez-vous

Portes ouvertes au centre de soins de Croix-Rouge pour la Journée mondiale du diabète, jeudi 3 novembre.

Les plus courageux pourront connaître leur taux de glycémie capillaire (prélevé par les infirmières du centre).

Divers professionnels seront présents pour informer et aider dans la prise en charge : diabétologue, éducateur sportif, membre de l’association des diabétiques de la Marne.

De 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, au centre de soins infirmiers situé au 14, allée Maurice-Lemaître.

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l’union 161029a
AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHÉS

Pouvoir Adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 16.380.464 euros, inscrite au RCS sous le numéro B 335.480.679, dont le siège social est sis 2, place Paul Jamot, 51100 Reims.

Affaire : Mise en œuvre des équipements de vidéo-protection sur le patrimoine de PLURIAL NOVILIA - Agence Croix du Sud - Reims (51) / Réf. Marché : MA-140816.

Attributaires : Lot nº, Libellé du lot, Entreprise, Montant € HT : Lot unique - VIDEOCOM (74) - 179.893,37.

Date d’envoi du présent avis à la publication : Le mercredi 26 octobre 2016 au Jal l’Union (édition Marne) et le Matot Braine.

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l’union 161028d
Mobilisées pour les aînés

 

L’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion a proposé aux familles et aux personnes âgées un repas et un goûter.

Entre les deux, les danseuses de 10 à 14 ans, sous la direction de Fanny, ont présenté un spectacle dynamique.

Le président, Jean Monteiro, a remercié les bénévoles, le Foyer rémois pour son soutien et la Ville de Reims pour la subvention de fonctionnement au club 3 e âge.

 

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l’union 161028c
Hoola-hoop avec Joanna

 

 

Joanna, 23 ans, a choisi Croix-Rouge pour développer la pratique du hoola-hoop. Elle est intervenue lors du dernier gala de l’Acrap au Théâtre du Chemin-Vert.

Passionnée d’art du cirque depuis ses 15 ans, la jeune femme ne cache pas sa préférence pour cet agrès, qu’elle propose d’essayer dès l’âge de 6 ans le jeudi de 14 h 30 à 15 h 30 et le vendredi de 17 à 18 heures.

Renseignements : 03 26 06 39 54, au 11 avenue Kennedy et sur www.acrap.fr

 

 

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l’union 161028b
Opération de police à Croix-Rouge

Hier en début de soirée, d’importantes forces de police se sont déployées au quartier Croix-Rouge, dans le secteur des avenues Bonaparte et Léon-Blum.

Il s’agissait d’une opération de contrôles routiers et d’identités menée sur réquisition du procureur de la République.

Le dispositif associait police nationale et police municipale.

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l’union 161028a
Court-circuit dans les caves

Mercredi à 23 heures, les pompiers ont été informés d’une « odeur de brûlé » dans les caves d’un immeuble du groupe Eisenhower.

Elle provenait d’un problème électrique sur une installation.

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l’union 161027b
300 personnes ont marché pour la police

Policiers, citoyens et élus étaient réunis hier par une Marseillaise sur les marches du palais de justice de Reims. Hervé Oudin
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Quelques slogans « Policiers en colère » , des coups de sifflet et une Marseillaise pour finir, entonnée sur les marches du palais de justice par 300 personnes… « La marche de la colère policière et citoyenne », organisée par le syndicat Unité SGP Police-FO hier midi à Reims, a atteint ses objectifs : rassembler au-delà des fonctionnaires de police et obtenir le soutien de citoyens.

« C’est une démarche qui vise à fédérer en faisant abstraction de l’appartenance syndicale. Nous sommes là pour la sécurité des citoyens. Ils étaient là », s’est réjoui Christian Pous, secrétaire régional SGP-FO. Laurent Fournet, son homologue du syndicat Alliance, avec qui des divergences se font jour quant aux revendications (sur le rôle de la hiérarchie et le sujet de la légitime défense), avait rangé sa carte. « Au-delà de l’étiquette syndicale, nous sommes là pour soutenir tous les collègues et être constructifs. »

Soutien d’élus et de passants

D’ailleurs, en dehors de brassards « police » et de drapeaux tricolores, les seuls signes distinctifs dans le défilé tenaient dans les écharpes bleu-blanc-rouge des élus. Une demi-douzaine d’adjoints de Reims dont Véronique Marchet, première adjointe, et celui en charge de la sécurité, Xavier Albertini, sont venus « apporter notre soutien républicain et d’élus à ces hommes de terrain qui assument beaucoup de missions et représentent l’autorité de l’État ». À leurs côtés, se trouvaient des quidams, des retraités de la police, des agents de sécurité… et des passants applaudissant comme Véronique, à un arrêt de tramway. « Je suis complètement d’accord avec eux tant je sais ce qu’ils vivent. Je travaille dans le quartier Croix-Rouge et je vois les difficultés qu’ils ont à faire leur boulot ».

Soutien d’élus et de la population, les policiers n’en demandent pas plus. Reste à ce que leurs revendications soient aussi perçues au sommet de l’État. « La base », qui a lancé la protestation depuis les événements de Viry-Châtillon avec des rassemblements nocturnes hors cadre syndical, dont des membres se trouvaient dans le cortège hier, le souhaite aussi.

Frédéric Gouis

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l’union 161027a
En image à Reims

 

 

 

Dans le cadre des différentes activités et animations organisées par le Champagne Châlons Reims Basket , Steven Smith et Alexandre Karolak sont intervenus hier après-midi auprès des jeunes du Reims Champagne Basket, qui sont en stage de vacances de La Toussaint, au collège Joliot-Curie de Reims.

 

 

 

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l’union 161026a
Le mercredi, c’est permis : Idées de sortie pour les petits

Le Reims Patinage de Vitesse propose des initiations au patinage.
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1 Après-midi jeux

Des jeux pour les tout-petits dès 2 ans, des boîtes de jeux de société et des tablettes numériques sont mis à disposition ce mercredi de 14 à 17 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar à Reims. Gratuit.

2 Sophie raconte des histoires

aux enfants à partir de 4 ans, ce mercredi à 10 heures, à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers à Reims. Gratuit.

3 Découverte ludique

du système d’écriture tactile inventé par Louis Braille (pour tous à partir de 12 ans) avec Aurore, médiatrice chargée de l’accueil des publics malvoyants et non-voyants à la bibliothèque, ce mercredi à 14 heures, à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers à Reims.

4 Initiation au patinage

à la patinoire Jacques-Barot avec le Reims Patinage de Vitesse (à partir de 3 ans) ce mercredi de 18 h 15 à 19 h 15. Enfants et adultes pourront découvrir ce sport convivial en toute sécurité. Réservation au 06 71 92 91 58.

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l’union 161024c
Il menace de jeter des cocktails Molotov sur la police

La menace colle à l’actualité… Vendredi à 2 heures du matin, les policiers sont intervenus au quartier Croix-Rouge, rue de Rilly-la-Montagne, pour interpeller un homme de 32 ans qui venait de gifler sa compagne et de la frapper à coups de pied dans le dos.

Mécontent de voir les agents débarquer, l’individu a menacé de les tuer et de leur jeter des « cocktails Molotov » la prochaine fois qu’il les croiserait dans le quartier. Il était saoul, mais a refusé de se soumettre au dépistage.

Présenté au parquet, l’irascible personnage a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il sera jugé pour les violences et les menaces de mort.

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l’union 161024b
Le fumeur de cannabis achète un téléphone dans la rue

Les policiers ont fait d’une pierre deux coups lors d’un contrôle réalisé jeudi après-midi boulevard Vasco-de-Gama, au quartier des Châtillons. Non seulement la personne se baladait avec 13 grammes de résine de cannabis, mais elle possédait également un téléphone portable arraché le 9 juillet à son propriétaire, lors d’un vol avec violence commis au centre-ville.

Interrogé sur la drogue, l’homme a déclaré se la réserver pour sa consommation personnelle. Quant au téléphone, il dit l’avoir acheté 70 euros à un inconnu croisé dans une rue de Croix-Rouge, tout en se doutant bien qu’il était volé. Remis en liberté, il est convoqué le 5 décembre au tribunal pour répondre du recel de l’appareil et de la détention des produits stupéfiants.

Trois autres membres de la confrérie de la fumette ont croisé ce week-end le chemin de la police. Les deux premiers se promenaient avec de l’herbe, samedi matin à 2 heures rue Philippe. Ils sont convoqués en justice, de même qu’un Rémois de 21 ans interpellé avenue de l’Yser, samedi à 15 h 40, alors qu’il cachait un petit paquet dans sa veste. À l’intérieur : 82 grammes d’herbe. Le jeune homme a eu le mérite de reconnaître qu’il revendait un peu pour financer sa consommation personnelle.

Vendredi à 19 h 15, c’est un cocaïnomane qui s’est fait prendre avec un pochon, alors qu’il était passager d’une voiture contrôlée place des Argonautes. Il ira voir le délégué du procureur.

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l’union 161024a
Les pros au stage de Toussaint du RCB

Le Reims Champagne Basket organise un second stage d’automne, d’aujourd’hui à vendredi. Il est ouvert des mini-poussins aux minimes et se déroule au gymnase Joliot-Curie. Mercredi après-midi (16 h 30), les jeunes recevront la visite de deux pros, l’arrière Alexandre Karolak et l’ailier fort Steven Smith. La semaine dernière, pour la première session, les intérieurs Luka Antic et Tyler Cain ont rencontré les stagiaires.

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l’union 161022a
Rendez-vous

La section vovinam viet vo dao de l’association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion propose un stage franco-belge de combat avec ou sans arme. Quatre grands maîtres et une centaine de personnes originaires de la Belgique, de la ville de Caen, et de la région Ile-de-France participent à ce meeting. Cette section a remporté le titre de champion d’Europe 2016, comptant dans ses rangs cinq des dix meilleurs compétiteurs français. C’est une équipe soudée ouverte qui souhaite faire profiter aux Rémois la découverte et la pratique de cette discipline sur le site du quartier Croix-Rouge.

L’accès est libre et gratuit et se déroule sur deux jours, samedi 22 octobre de 13 h 30 à 18 heures et dimanche 23 octobre de 8 à 13 heures. Lieu : complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac.

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l’union 161021a
La fronde des policiers s’étend

Une centaine de fonctionnaires de police ont manifesté hier soir sous les fenêtres de la sous-préfecture de Reims. Ch. Lantenois.
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Une manifestation nocturne à Reims précédée de deux rassemblements spontanés à Châlons : le mouvement des policiers a gagné la région. Le tout, en dehors des syndicats.

Le ras-le-bol des forces de l’ordre a franchi un cap, hier, avec plusieurs rassemblements spontanés recensés dans le pays, notamment à Reims. L’image, pour sa symbolique, valait le détour : une centaine de policiers, en civil pour la plupart et le visage couvert d’une écharpe afin de préserver l’anonymat, en train de chanter la Marseillaise, hier soir, à 23 heures, sous les fenêtres d’une sous-préfecture dont la porte était barrée d’une banderole : « Policiers en colère ». Parmi ces silhouettes, des fonctionnaires de différents services, issus des commissariats de Châlons-en-Champagne, Épernay et, bien sûr Reims.

Imaginé mercredi, ce rassemblement conçu en dehors des circuits syndicaux avait « fuité », par le biais des réseaux sociaux et autres bruits de couloirs, jusqu’aux oreilles de la hiérarchie. Compréhensive et solidaire, celle-ci aurait exigé que des effectifs restent toutefois mobilisés en cas d’urgence. Hier soir, un policier brandit son portable, immortalise la scène et ironise : « C’est bon, vous êtes tous en photo pour l’IGS (la police des polices, ndlr) ! » Un des policiers interrogés résume : « On est là pour crier contre l’impunité, pour réclamer des effectifs, des moyens, du matériel et pour que la justice fasse son travail ! » La « justice » , souvent pointée d’un doigt accusateur par ces policiers excédés : « Que les juges appliquent les peines prévues par le Code pénal, c’est tout ! »

« Ils ont raison de manifester »

Un autre affirme : « On ne peut plus rentrer dans certains quartiers, bien sûr qu’il y a des zones de non-droit. Reims ? Oui, aussi. Prenez Wilson, Croix-Rouge : si une interpellation se passe mal, on sent que le quartier peut s’enflammer. » Un autre, encore : « Il y aura un avant et un après Viry-Châtillon (là où des policiers ont été récemment agressés au cocktail Molotov, ndlr) ! » Brièvement, les policiers scandent : « Cazeneuve démission ! » À l’écart, une femme seule observe la scène. Elle se présente comme l’épouse d’un policier présent hier soir. « Ils ont raison de manifester, et je les trouve encore bien contenus pour des gens qui n’en peuvent plus. Mon mari, comme d’autres j’imagine, est quelqu’un qui a épousé cette profession par vocation et qui, aujourd’hui, doute. De quoi ? De la justice, du manque de moyens, etc. Vous savez, tout ça n’est pas sans conséquence sur les vies de famille. »

Un autre rassemblement spontané s’était tenu à Châlons en fin d’après-midi devant le commissariat. Ils étaient une cinquantaine issus de tous les services, gardiens, enquêteurs, brigade anticriminalité etc. « Il faut que ça bouge. Un jeune qui gagne 1 300 euros par mois a été brûlé. Ce n’est pas acceptable » , lâche un policier en civil. Les Châlonnais demandent moins de tâches indues et, comme ailleurs, davantage de moyens. La veille, toujours à Châlons, les policiers de nuit étaient sortis pour prendre une photo de groupe en tournant symboliquement le dos à l’objectif.

Le mouvement échappe au gouvernement et à la hiérarchie policière, mais surtout, il échappe aux syndicats de police. La vague de ras-le-bol qui gagne tous les commissariats de France est inédite mais, de l’avis de toutes les parties, elle était prévisible. « Il y a des années que cela couve » , explique une agent.

Les syndicats vont tout de même tenter de reprendre la main. Le gouvernement a tout intérêt à les voir réussir. « Le préfet de la Marne a demandé à nous recevoir lundi à 14 heures » , révèle un syndicaliste. Une action encadrée est également prévue mercredi. Reste à voir si les policiers qui ont manifesté spontanément, qui ont pris des risques pour leur carrière, iront sagement se ranger sous les banderoles syndicales. Possible, car sur le fond, il n’y a pas de divergences entre le terrain et les responsables syndicaux.

« Cela a commencé sous Jacques Chirac, s’est amplifié sous Nicolas Sarkozy et c’est encore pire sous François Hollande. » , résume Christian Pous à Reims pour le syndicat de police SGP FO. « Ils doivent battre en retraite constamment » , ajoute Fabrice Poli, représentant du syndicat Alliance pour le Grand Est. « Ils savent que si un délinquant est blessé, cela fera toute une histoire. Beaucoup plus que si un policier est blessé. En juillet dernier à Charleville, un délinquant a balancé une boule métallique de poteau urbain à travers la vitre d’une voiture de police. Un agent l’a prise en pleine tête. Il a eu une triple fracture du globe orbital. Il a failli mourir » , raconte-t-il. « Cela n’a pas fait de bruit. Qui s’en souvient ? Après cela, on entend le ministre de l’Intérieur qualifier ces criminels de simples sauvageons. Ce type de discours a un effet désastreux. »

Catherine Frey et Mathieu Livoreil

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l’union 161020a
Rendez-vous

Découverte du hockey sur glace par l’équipe des Phénix, pour les débutants dès 4 ans. Gratuit. À la patinoire Jacques-Barot (avenue Mauriac) samedi 22 octobre de 16 h 45 à 17 h 45 et mercredi 2 novembre de 17 à 18 heures.

Stage de Vovinam Viet Vo dao avec l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion : combat avec ou sans arme. Gratuit les deux jours, samedi 22 octobre de 13 h 30 à 18 heures et dimanche 23 octobre de 8 à 13 heures, au complexe Géo-André, rue Mauriac.

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l’union 161019c
Loisirs : Des idées pour les vacances des enfants

Ateliers, centres, vélos, patinage, équitation… Le choix est varié pour ces vacances de la Toussaint. Archives
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Même si ces vacances de la Toussaint sont à cheval sur plusieurs semaines, les pistes pour occuper les plus jeunes ne manquent pas. En voici quelques exemples.

1 Centres de loisirs

Dans le cadre de Reims activités vacances, la Ville propose différentes solutions aux parents pour occuper leurs enfants. Les 3 à 6 ans sont accueillis au centre Martin-Peller, rue Passe-Demoiselles, de 8 à 18 heures. Cinq centres de loisirs existent pour les enfants de 7 à 11 ans : groupe scolaire Joliot-Curie (quartier Croix-Rouge) ; groupe scolaire Adriatique (quartier Europe) ; groupe scolaire Ruisselet (quartier Saint-Remi) ; groupe scolaire Charpentier (quartier Orgeval), école Clairmarais (quartier Clairmarais). Enfin, les jeunes âgés de 12 à 17 ans sont accueillis au Moulin, rue Albert-Thomas. Se renseigner au 0 800 506 956 (gratuit depuis un poste fixe) ou au 03 26 79 09 19 ou par mail : infosloisirs@mairie-reims.fr.

2 Mini-stage de photographie

Du lundi 24 au vendredi 28 octobre, Guillaume Gellert, photographe, fera explorer la ville de Reims et son patrimoine, qui, à partir des différentes vues réalisées par les stagiaires (à partir de 10 ans) avec la technique du sténopé et à l’aide d’appareils photos numérique (prêtés par le photographe durant le stage) servira de support à la conception d’un mini guide touristique. Au terme du stage, les participants recevront un livret présentant le travail de la semaine. La présence des intéressés est obligatoire pour les cinq après-midi du stage (de 14 à 17 heures). Tarif : 10 €. Inscriptions au 03 26 77 77 66.

3 Monument jeu d’enfant

Au palais du Tau, les 22 et 23 octobre (de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 16 h 30), venez vous amuser à travers des ateliers sur le thème du sacre et rencontrer des tailleurs de pierre, brodeurs et enlumineurs avec la Compagnie médiévale des sacres (adultes, 7,5 euros, gratuit pour les enfants, sans réservation). Une enquête au musée est encore proposée le jeudi 20 octobre à 14 h 30, sur réservation au 03 26 47 84 74. Sans oublier la réalisation d’un masque pour les 4-6 ans le jeudi 27 octobre (toujours sur réservation), entre autres.

4 Tous en selle

Le vélo sera à la fête les 28, 29 et 30 octobre, au parc de Champagne. Vendredi de 13 à 17 heures et samedi de 10 à 17 heures seront des journées dédiées aux initiations pour les 8-14 ans : piste de BMX, piste de maniabilité VTT, piste sécurité routière, cyclo-cross, atelier mécanique… Le dimanche à partir de 9 heures seront proposées des randonnées VTT, cyclo ou vélo urbain, dont des parcours familiaux de 15 km.

5 Patinage

À la patinoire Jacques-Barot, des séances de patinage et d’initiation à partir de 3 ans sont proposées par Reims patinage de vitesse. Enfants et adultes pourront découvrir ce sport convivial en toute sécurité. Une tenue sportive (manches longues et pantalons) est demandée ainsi qu’une paire de gants. Les patins (ou les luges pour les personnes à mobilité réduite) sont prêtés par le club ainsi que le casque. Une réservation par téléphone au 06 71 92 91 58 est préférable pour la gestion des différents groupes lors des séances qui auront lieu les jeudi 20 octobre de 17 h 45 à 18 h 45, samedi 22 octobre de 14 h 30 à 15 h 30, lundi 24, mercredi 26, vendredi 28 octobre et mercredi 2 novembre de 18 h 15 à 19 h 15.

6 Stage équestre

Au centre équestre de Reims, stage vacances d’automne du 20 octobre au 2 novembre, initiation pour les 6-8 ans avec des poneys. Pour en savoir plus, appeler le 03 26

Yann Le Blévec

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l’union 161019b
Le mercredi, c’est permis : Idées de sortie pour les petits

De nombreux contes sont proposés aujourd’hui aux enfants. Archives
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1 Môm’en Contes à Witry

Pour le jeune public, contes d’automne et chocolat chaud : de petites douceurs à écouter et à déguster avec l’association l’Escal 31, boulevard du Chemin-de-Fer à Witry-lès-Reims, à 16 heures. Gratuit. Renseignements : 03 26 07 86 48.

2 Séance au planétarium de Reims

« La lune, miroir de la terre », pour les adultes, adolescents et les enfants dès 8 ans. L’homme contemple la Lune depuis des millénaires, et l’étudie depuis des siècles. Mais la Lune, pour sa part, est le témoin des bouleversements que la Terre a connu depuis des milliards d’années. Et si l’observation de la Lune nous renvoyait l’image de notre propre planète ?

Séance de 25 minutes à 10 h 45. Adultes 4€, moins de 18 ans et étudiants 2€, gratuit pour les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires du RSA et les jeunes de la mission locale. Au 49 avenue du Général-de-Gaulle à Reims. Réservation conseillée au 03 26 35 34 70.

3 Balades au fil des contes à laon-zola

Pour les tout-petits jusqu’à 3 ans. Vous aimez rire, vous aimez frissonner, vous aimez chanter ? Retrouvez Nadia et Corinne pour partager de nouvelles histoires ! À 10 heures à la médiathèque Laon-Zola, 2 rue de La Neuvillette à Reims. Gratuit. Rens. au 03 26 47 79 41.

4 Vidéo gourmande à croix-rouge

Pour le jeune public à partir de 6 ans, une heure de découverte et d’atelier autour de la vidéo d’un artiste contemporain. Un rendez-vous présenté en partenariat avec le Fonds régional d’art contemporain de Champagne-Ardenne. À 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge au 19 rue Jean-Louis-Debar. Gratuit sur réservation au 03 26 35 68 40.

5 « Sophie raconte… » à falala

Pour le jeune public à partir de 4 ans. Sophie raconte des histoires aux enfants à partir de 4 ans. À 10 heures à la médiathèque Falala, 1 rue des Fuseliers. Gratuit. Rens. : 03 26 35 68 00.

6 jeux pour tous à croix-rouge

Que vous soyez seul, entre amis ou en famille, des boîtes de jeux de société et des tablettes numériques sont mis à votre disposition, sur demande. Des jeux pour les tout-petits sont disponibles. De 14 à 17 heures, au 19 rue Debar. Gratuit. Rens. : 03 26 35 68 00.

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l’union 161019a
5 000 enfants participent au cross des écoles

Au complexe Géo-André, les camarades jouent les supporters avec dynamisme.
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À Géo-André, échauffement sérieux, pour les plus grands, qui vont tenir 18 minutes.
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Les plus petits ont moins de tours à effectuer mais autant de concentration.
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À l’école Barthou, collation méritée.
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C’est parti pour 15 minutes de course pour les enfants de Roux, à Barthou.
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Cet événement sportif scolaire accueille, sur six jours, 27 établissements rémois et mobilise un grand nombre de professionnels et bénévoles.

Sur le terrain de l’école Barthou, mardi dernier, Christophe Viet, délégué départemental USEP, répond à nos questions. L’annulation de la course-relais USEP du Run in Reims ? « C’est la première année que nous n’y participons pas. C’est une mesure de sécurité préfectorale. Nous en comprenons bien les raisons, mais regrettons de ne pas avoir pu faire courir les enfants au milieu des adultes : c’est une belle vitrine du sport scolaire et de l’USEP. »

Cette année, pas de parcs publics ? « Trop difficiles à sécuriser. On a choisi des terrains clos d’écoles ou de complexes sportifs. » On remarque assez peu de parents : « Ils partent directement des écoles avec les classes, entrent avec elles, ce qui facilite le contrôle. » Christophe Viet positive : « ça nous amène dans des lieux nouveaux. C’est une des volontés de l’Usep : permettre aux enfants de se rencontrer. »

L’USEP est organisateur, avec le soutien de la Direction des sports, des éducateurs sportifs de la Ville (Etaps) et des bénévoles de l’Efsra. En bordure de piste, parents et enseignants pointent les numéros de dossards pour le comptage des tours de piste, qui durent entre 6 et 18 minutes. Le total donne des milliers de kilomètres : « L’an dernier on était presque arrivés en Guadeloupe ! » « Je viens soutenir ma fille, Inès Mekhissi Benabbad », sourit une maman, qui devance notre interrogation « Oui , comme Mahiedine (NDLR : 3 000 mètres steeple, triple champion olympique), c’est son oncle ! »

Le lendemain, à Géo-André, le jeune Leni, de l’école Galilée, vient de courir ses 12 minutes. « J’ai un tout petit peu mal au ventre… » , grimace le petit, qui confie : « Je voulais faire 9 minutes ! » On rencontre Bernard Louchard, bénévole de l’Efsra : « On est là pour parer au moindre petit truc : une balise à installer, un poteau qui tombe… ».

DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE

 

 

 

 

 

 

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l’union 161018a
Fiscalité : Mieux lire votre taxe d’habitation

Non seulement votre avis d’imposition vous donne une idée (relative) de la valeur de votre logement mais il vous éclaire sur la pression fiscale exercée par les collectivités locales.

C’est l’époque des feuilles d’impôts locaux. Avec l’aide de l’adjoint aux finances Jean-Marc Roze nous examinons de plus près celle de la taxe d’habitation.

1 Qui intervient dans les calculs

Ce qui vous intéresse au premier chef, c’est le montant à régler. Mais comment arrive-t-on à ce dernier ? Ils sont trois à y mettre leur patte : l’État, la commune, et l’intercommunalité (en l’occurrence Reims Métropole).

2 Que vaut votre logement

Mine de rien, votre avis peut vous donner une petite idée de la réponse. La case à regarder est celle qui s’intitule « valeur locative brute/valeur locative moyenne ». « La valeur locative brute est ce que les services de l’État estiment que votre logement vous rapporterait en théorie si vous le louiez pendant un an », rappelle M. Roze. Et la valeur locative moyenne ? Dans le cas de Reims, elle est estimée à 2 906 euros, autrement dit un logement rémois se louerait en moyenne pour 2 906 euros par an.

Du coup, selon la position de votre valeur locative brute par rapport à ce dernier chiffre, vous pouvez en déduire si vous habitez plutôt un bien moyen, haut de gamme, ou au contraire pas terrible. Mais cette déduction est à faire avec des pincettes : « Il faut quand même savoir que la valeur locative n’a pas été révisée depuis 1970 ! souligne l’adjoint. Ce qui veut dire que le chiffre peut être déconnecté de la réalité d’aujourd’hui. Il est seulement corrigé annuellement de l’inflation prévisionnelle. » C’est ainsi que des logements de Croix-Rouge peuvent se voir gratifiés aujourd’hui d’une valeur locative supérieure à certains du centre-ville…

« Cette valeur locative moyenne n’est pas anecdotique, ajoute M.Roze, car c’est à partir d’elle, et non pas à partir de la valeur brute, que sont calculés les éventuels abattements. »

3 Généreux ou pas

Ces fameux abattements sont là pour réduire éventuellement votre charge fiscale, et là, la commune dispose d’une marge de manœuvre. Pour dire si elle est plutôt généreuse ou non, il faut savoir que sur les 5 abattements possibles, 3 sont facultatifs. Or, Reims en fait jouer seulement 2. Concernant les 2 obligatoires, Reims se contente du minimum (10 %) pour les charges de famille jusqu’à 2 personnes, en revanche applique le maximum (25 %) pour les charges de 3 personnes et plus.

4 Pression fiscale

La commune intervient aussi de façon déterminante dans une autre case, celle du taux d’imposition, qui n’est qu’un pourcentage applicable à la « base » (valeur locative brute diminuée des éventuels abattements). Pour Reims cette année il est de 20,75 %. Comment cela positionne-t-il la ville ? « Sous la moyenne nationale, répond Jean-Marc Roze, qui est de 24,19. »

Votre avis vous indique aussi que ce taux de 20,75 était déjà le même en 2015, ce qui veut dire que la commune n’a pas augmenté (ni diminué) sa pression fiscale. Pourtant le montant à régler (appelé cotisation) a légèrement augmenté : tout simplement parce que, comme nous l’avons vu, votre valeur locative a été réactualisée du taux de l’inflation.

Ces remarques sur les abattements et la pression fiscale s’appliquent à quelques détails près de la même façon pour l’intercommunalité. Précisons que l’État ajoute à tout ceci de menus frais de gestion, et que se greffe sur cette taxe la redevance télé. Il ne vous reste plus qu’à faire le chèque.

Antoine Pardessus

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l’union 161016a
Football : Les filles de Reims Sires récompensées

Le discours du maire, Arnaud Robinet, devant les jeunes.
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La remise du challenge Fémijeunes a eu lieu cette semaine au stade Géo-André pour le club de Reims Sires.

Après leurs séances d’entraînements, les joueuses ont eu le plaisir d’assister à la remise du trophée et aux discours des personnalités conviées pour l’occasion dont le maire de Reims, Arnaud Robinet.

 

 

 

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l’union 161015a
Faits divers : L’agresseur du lycéen de Reims tabassé l’an dernier en ville

L’auteur de l’agression de lundi au lycée Roosevelt (photo) avait lui-même été blessé il y a un an, pris à partie par une dizaine de jeunes gens au centre-ville. Yann Le Blévec
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Le lycéen de Roosevelt, qui en a poignardé un autre, avait été violemment agressé en 2015. Ce précédent peut expliquer pourquoi il était armé.

Présenté mercredi à un juge, le lycéen de Roosevelt, accusé d’en avoir poignardé un autre lors de la rixe de lundi, a été mis en examen pour « violences volontaires aggravées par usage d’une arme aux abords d’un établissement scolaire » , puis placé sous contrôle judiciaire dans un centre éducatif fermé extérieur au département (notre édition de jeudi).

Le contrôle judiciaire imposé au jeune homme de 16 ans lui interdit notamment tout contact avec la victime, ainsi qu’une interdiction de séjour dans la Marne, mesure d’éloignement aussi bien dictée par des impératifs d’ordre public que pour son propre intérêt. Il est établi que l’adolescent est à la fois auteur et victime dans cette affaire, mais un autre élément vient éclairer le dossier : il y a tout juste un an, lui-même avait été blessé lors d’une agression qui avait causé une vive émotion au centre-ville, place du Théâtre.

D’une agression à l’autre, couteaux, chaise ou ciseaux

Le 1 er octobre 2015, vers 18 h 30, le garçon domicilié au quartier Orgeval attendait le bus lorsqu’il fut tabassé par plusieurs individus désignés comme étant de Croix-Rouge. Frappé notamment avec la chaise d’une terrasse, il avait perdu connaissance quelques minutes. Son grand frère venu le secourir avait frappé d’un coup de poing un membre supposé de la bande, le blessant légèrement. Les quelque dix autres individus avaient détalé avant l’arrivée de la police.

Un an plus tard, l’enquête n’a débouché sur aucune mise en cause. Le mobile reste à déterminer, mais l’hypothèse envisagée fut celle d’une ancestrale rivalité de quartier. « Entre Croix-Rouge et Orgeval, c’est la guerre depuis des années, mais je suis sûr que les protagonistes eux-mêmes ne savent pas pourquoi » , commente une partie au dossier.

Aucun élément ne permet de relier les deux affaires. Seul point commun : le lycéen de 17 ans blessé lundi à l’arme blanche est de Croix-Rouge. La semaine dernière, une première altercation l’avait opposé à son condisciple, pour des « échanges de regards » qui n’auraient pas plu. De peur de se faire frapper, l’élève de 16 ans avait gazé celui de 17 ans, bien plus costaud que lui. Détenir une bombe lacrymogène n’est pas habituel pour un adolescent, mais le passage à tabac subi l’an dernier pourrait expliquer pourquoi le jeune homme ne sortait pas les poches vides.

Lundi, les hostilités ont repris devant le lycée, à la récréation de 10 heures. Selon ses déclarations, le mis en examen a frappé son adversaire avec une paire de ciseaux, pour se défendre, après avoir reçu un coup de genou et un coup de poing au visage (il était effectivement blessé à la face, tandis que sa victime touchée au ventre s’est vu prescrire 30 jours d’incapacité totale de travail).

L’élève affirme avoir jeté les ciseaux sur place, au moment de s’enfuir. Les enquêteurs ne les ont pas retrouvés. En revanche, ils ont découvert deux couteaux, le premier dans un caniveau des environs, le second dans un bus qui dessert le lycée, mais des expertises sont nécessaires pour déterminer si l’une ou l’autre de ces armes est en lien avec l’agression. Après le passage à tabac de l’an dernier, la mère du garçon avait déménagé pour changer de quartier.

Fabrice Curlier

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L’hebdo du vendredi- N° 386- 161014h
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 458 - Semaine du 14 au 20 octobre 2016

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Journées nationales de l’architecture : Regards croisés Entre le 7e art et l’architecture

Ce samedi 15 octobre, la Maison de l’architecture de Champagne-Ardenne propose, à Reims et à Châlons, une sélection de courts métrages pour ouvrir le débat sur ce vaste sujet qu’est l’architecture. Et sur les idées reçues parfois associées au métier d’architecte. Parmi les œuvres à (re) découvrir pour l’occasion : La maison de poussière de Jean-Claude Rozec, ou encore Une vie radieuse, signé Meryll Hardt. Dans cette fiction, la réalisatrice aborde la Cité radieuse de Marseille en 1952, à l’époque où cette résidence accueille ses premiers occupants d’après-guerre. Autre chef-d’œuvre à déguster : L’amour existe, de Maurice Pialat. Sorti en 1960, ce documentaire rappelle à notre bon souvenir les bords de Marne, leurs guinguettes et leurs cinémas, en opposition totale avec l’avènement des banlieues et leur façon d’isoler les gens dans des bidonvilles et autres HLM. Plusieurs architectes de la région animeront les échanges entre cinéphiles et passionnés de patrimoine à l’issue de ces projections. Des moments constructifs en perspective.

Sonia Legendre

Journées nationales de l’architecture Samedi 15 octobre à 15 h 30 à Reims (médiathèque Croix-Rouge) et à Châlons (bibliothèque Pompidou).

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l’union 161014g
Rendez-vous

Concours de belote organisé par l’Association Étoile Croix Du Sud, dimanche 16 octobre à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Tél. : 03 26 06 56 66.

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l’union 161014f
Rendez-vous

Haltérophilie Le Reims Haltérophilie-Musculation organise la finale régionale du Challenge d’automne demain au gymnase François-Legros (première barre à 14 heures).

La compétition mettra aux prises les haltérophiles classés en séries régionales maximum ainsi que les minimes.

Une première mise en train avant les premières épreuves par équipe.

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l’union 161014e
Des nouvelles têtes au pôle féminin

Dans une structure étoffée, comprenant notamment la Rémoise Mathilde Sarcelet (2/6, Géo-André), deux filles ont fait leur apparition au Creps. Leur suivi a été demandé par la Direction technique nationale (DTN). Il s’agit de Mylène Halemaï (15 ans), membre de l’équipe de France 2001, et Chloé Cirotte (15 ans) également. Elles sont présentes une à deux semaines par mois.

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l’union 161014d
Auto contre tramway

On en sait un peu plus sur la collision survenue mardi après-midi à Croix-Rouge entre une voiture et une rame du tramway(L’union de mercredi). L’accident s’est produit à 17 h 20, au rond-point de la faculté, rue Pierre-Taittinger. La conductrice d’une Audi a traversé les voies alors que le feu était au rouge. Le conducteur de la rame n’a pas eu le temps de freiner. Seuls des dégâts matériels ont été déplorés. La rame est rentrée au dépôt. Ses quelque 50 passagers ont dû descendre.

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l’union 161014c
Des bouteilles incendiaires saisies

L’information révélée mercredi par nos confrères de France Bleu Champagne est confirmée par le parquet de Reims. Lors d’une fouille dans un appartement inoccupé de Croix-Rouge, des policiers municipaux ont fait une inquiétante découverte : plusieurs bouteilles incendiaires, deux couteaux et un fusil de chasse qui ont été remis à la police nationale aux fins d’exploitations techniques.

L’appartement est l’un de ces nombreux logements squattés qu’on trouve dans certains immeubles du quartier, et qui servent entre autres à d’inavouables activités. L’enquête va tenter d’expliquer la présence de cet arsenal. Un fusil peut toujours s’avérer utile quand on exerce le périlleux métier de dealer ; des couteaux aussi, pour découper le cannabis. La confection de bouteilles incendiaires laisse en revanche perplexe.

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l’union 161014b
Yamen Mohamad soutenu par la Comédie

Homme de théâtre, formé à l’Institut supérieur des arts dramatiques de Damas, Yamen Mohamad partage actuellement son temps entre Paris, où il prend des cours à l’université, et Reims, où il vit avec ses proches. Cet artiste syrien est en exil depuis 2012. Il a d’abord été réfugié politique au Liban où il a réussi à poursuivre le travail théâtral qu’il avait initié à Damas. En octobre 2013, il obtint un visa pour la France et choisit de s’installer à Reims pour rejoindre son épouse Nada, une étudiante qui vit depuis plusieurs mois dans le quartier Croix-Rouge. Il y a plusieurs semaines, des membres de l’équipe de la Comédie de Reims ont rencontré Yamen Mohamad. « Son travail artistique témoigne de son désir de continuer à penser le monde à l’opposé des clichés et de la propagande politique » , soulignent-ils, faisant notamment référence à The Controler, son spectacle écrit en 2012 d’après Victoria Station, la pièce d’Harold Pinter. Aujourd’hui, ce metteur en scène syrien aimerait pouvoir programmer sa pièce en France et plancher sur Croisement, un nouveau projet qui aborde la question de l’exil à travers sa propre histoire et celle de milliers d’autres Syriens. « Yamen Mohamad peut compter sur le soutien de la Comédie qui lui offrira un espace pour présenter son travail dans le cadre du festival Reims Scènes d’Europe » , annonce Anne Goalard, la déléguée générale de Reims Scènes d’Europe. La Comédie, qui souhaite le soutenir financièrement, a aussi décidé d’organiser une rencontre avec différents partenaires. Histoire de trouver des moyens de l’aider à continuer de créer.

Valérie Coulet

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l’union 161014a
Voitures et scooter en feu

Hier en fin de nuit, vers 4 heures, une Renault 5 a pris feu rue François-Arago. Le sinistre s’est propagé à une Peugeot 607.

À 9 heures, une Renault Scénic, une Renault Clio et un fourgon Jumper ont été incendiés dans un terrain vague de la rue Ledru-Rollin, à proximité d’un camp des gens du voyage. L’enquête cherche à déterminer s’il s’agissait de trois épaves mises à feu.

Vers 15 h 30, un scooter a brûlé le long d’un immeuble de l’avenue Cook. Une haie a grillé. S’agit-il d’un cyclo volé, comme la carcasse de cette voiture retrouvée calcinée mardi soir, entre Cernay-lès-Reims et Witry-lès-Reims ?

Il n’y a pas que les voitures qui partent en fumée. Hier soir, à 21 h 10, les pompiers sont intervenus passage Clovis-Dolet pour éteindre un feu de matelas sur la voie publique.

En début de journée, à 9 h 45, un feu de détritus s’était déclaré dans un terrain vague de la rue de la 12 e -Escadre-d’Aviation.

Mercredi à 6 h 10, des ordures ont également brûlé allée Paul-Halary.

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l’union 161013b
Rendez-vous

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix Du Sud, dimanche 16 octobre à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum. Tél. : 03 26 06 56 66.

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l’union 161013a
Le lycéen mis en examen

Présenté hier à un juge d’instruction, le lycéen de Roosevelt, accusé d’en avoir poignardé un autre lors d’une rixe lundi, a été mis en examen pour « violences avec usage d’une arme devant un établissement d’enseignement » . Il a été placé sous contrôle judiciaire dans un centre éducatif fermé. Âgé de 16 ans, il affirme avoir frappé la victime de 17 ans avec une paire de ciseaux, pour se défendre après avoir reçu un coup de poing et un coup de genou. Il aurait jeté les ciseaux sur place. Les enquêteurs n’ont retrouvé aucune paire. En revanche, ils ont découvert deux couteaux, le premier dans un caniveau des environs, le second dans un bus qui dessert le lycée. L’instruction devra dire s’ils sont en lien avec l’agression dont le mobile reste flou, peut-être sur fond de rivalité entre quartiers. Une altercation verbale avait déjà opposé les deux élèves la semaine précédente. De peur d’être frappé, le mineur de 16 ans, originaire d’Orgeval, avait gazé son adversaire domicilié à Croix-Rouge.

F.C.

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l’union 161012c
Rendez-vous

Concours de belote organisé par l’Association Etoile Croix Du Sud, dimanche 16 octobre à 13 h 30 au 10 avenue Léon-Blum.

Tél. : 03 26 06 56 66.

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l’union 161012b
Feux en série sur l’avenue Bonaparte

Les feux ont été successivement déclenchés aux numéros 9, 11 et 15 de l’avenue Bonaparte. M.L.
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Dans la nuit de lundi à mardi, trois feux ont été recensés sur cette artère du quartier Croix-Rouge. Le dernier a provoqué l’évacuation d’un immeuble.

Chaque nuit ou presque, des feux de voitures et de poubelles sont recensés à Reims, donnant du fil à retordre aux pompiers. Ce rituel a pris, dans la nuit de lundi à mardi, sur l’avenue Bonaparte, des proportions caricaturales.

Ce fut d’abord au niveau du numéro 15 de cette artère située dans le quartier Croix-Rouge qu’un feu de container à poubelles était signalé vers 1 heure. Les pompiers arrivent, éteignent et repartent. Deuxième épisode moins d’une heure plus tard, cette fois au numéro 11, toujours pour un feu de poubelles.

Cinq enfants incommodés par le monoxyde de carbone

Tout aurait pu être beaucoup plus grave lors du troisième et dernier incendie volontaire. Déclenché dans une cave du… nº9 de l’avenue Bonaparte, un immeuble de sept étages, le sinistre a provoqué le dégagement d’importantes fumées noires toxiques dans la cage d’escalier. Là encore, les pompiers arrivent, éteignent les flammes et ventilent l’immeuble.

Réveillés en pleine nuit, une vingtaine de locataires, parmi lesquels une dizaine d’enfants, ont dû quitter précipitamment leurs appartements le temps de l’intervention. Bilan : cinq enfants et un adulte, légèrement incommodés au monoxyde de carbone, ont été conduits au centre hospitalier universitaire (CHU) afin de procéder à quelques examens de contrôle.

Leurs états de santé n’inspiraient cependant pas d’inquiétude particulière. Les policiers ont lancé des investigations.

Mathieu Livoreil

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l’union 161012a
Une voiture percute le tramway

Hier après-midi, le trafic d’une ligne de tramway a été momentanément interrompu après qu’une collision se soit produite entre le tramway et un véhicule, dans le quartier Croix-Rouge. Aucun blessé n’a été à déplorer.

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l’union 161011b
Justice tribunal correctionnel : Armé et cagoulé, il tire sur des mineurs avec un pistolet chargé de polenta

Les policiers ont dû intervenir pour mettre fin à la rixe. Photo d’illustration
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Pour avoir donné 200 euros sans obtenir de cannabis en échange et être revenu armé pour régler ses comptes, un Rémois a été condamné à 6 mois de prison.

Il ne comprend pas ce qui lui arrive. S’interroge sur le fait qu’il soit présenté détenu devant ses juges. Se pose en victime… Où est le mal à « péter un plomb » parce qu’il s’est fait détrousser de 200 € alors qu’il venait acheter du cannabis ? Il s’étonne lui-même que la police ne fasse rien, la place Georges-Braque à Croix-Rouge est pourtant réputée « pour être un supermarché de la drogue. On y trouve de tout. Du cannabis. De l’héroïne et même des kalachnikovs ». Dans cette affaire, la victime, c’est lui. Il s’est fait rouer de coups. Certes, il avait une arme… « mais elle était chargée à blanc… avec de la polenta. » Raison pour laquelle il demande 1 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral. La position de Laurent Vatin, 39 ans, pourrait prêter à sourire, si derrière cette affaire, il n’y avait pas une histoire de règlement de comptes sur fonds de trafic de stupéfiants.

Retour en arrière… Jeudi matin. Laurent Vatin est un habitué de la place Georges-Braque. Il s’y rend régulièrement pour se fournir en cannabis. L’homme, déjà deux condamnations à son casier, est au RSA. Ce jour-là, il a en poche 200 euros. Il vient se fournir en cannabis. Il est attiré dans le hall d’un immeuble par des individus qui vont en fait le détrousser de sa fortune, sans lui remettre les stupéfiants. Quelques heures plus tard, un riverain aperçoit un homme cagoulé et armé qui sort de sa voiture et se dirige vers un groupe de jeunes, des mineurs pour la plupart. Il s’agit de Laurent Vatin, venu régler ses comptes… après avoir récupéré chez lui un pistolet chargé avec de la poudre noire et de la polenta. Il va tirer en l’air, puis dans leur direction… avant d’être désarmé et roué de coups par quatre individus. Arrivée sur place, la police va l’interpeller alors qu’il est à terre, ainsi que deux de ses agresseurs dont Sissoko Bata, 28 ans, déjà 8 condamnations à son actif. Les autres vont prendre la fuite. Tout ce petit monde était présenté hier devant le tribunal correctionnel de Reims sous le régime de la comparution immédiate. Laurent Vatin s’est posé en victime de l’agression, justifiant son équipée armée par un simple « coup de nerf », estimant être « en droit » de réagir après avoir été dupé, surtout que son pistolet « ne pouvait faire de mal à personne ». Les deux autres prévenus ont présenté leur intervention musclée comme de la simple « légitime défense ». Ils voulaient « le maîtriser » et « le désarmer » afin d’éviter qu’il ne tire sur les enfants qui se trouvaient sur la place. Ils ont nié avoir un quelconque rapport avec les faits du matin, en dépit de ce qu’a assuré Laurent Vatin.

À l’issue du délibéré, Laurent Vatin a été condamné à un an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 2 ans, ainsi qu’à la révocation d’un sursis de 15 jours. Un mandat de dépôt a été décerné à son encontre. Au regard de son casier, Sissoko Bata a écopé de 6 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt à la barre. Le troisième comparse a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.

Caroline Garnier

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l’union 161011a
TENNIS CLASSEMENT 2017 : Une hiérarchie sans mouvement

Le nouveau classement publié hier intègre peu de modifications au sein de l’élite régionale, où les disparités demeurent conséquentes entre les départements.

DAMES

N° 2 : Lucie Safarova (Cormontreuil). N° 5 : Denisa Allertova (Cormontreuil). N° 7 : Michaela Krajicek (Cormontreuil), Teresa Martincova (Cormontreuil). N° 9 : Lucie Hradecka (Cormontreuil). N° 11 : Klara Koukalova Zakopalova (Cormontreuil). N° 20 : Teresa Smitkova (Cormontreuil). N° 22 : Claudia Giovine (Reims Europe). N° 29 : Ekaterina Bychkova (Cormontreuil). N° 30 : Vesna Dolonc (Cormontreuil). N° 39 : Clothilde De Bernardi (Cormontreuil). N° 52 : Maria Joao Koehler (Cormontreuil). N° 56 : Youlia Fedossova (Cormontreuil). N° 60 : Eva Birnerova (Cormontreuil). –4/6 : Cindy Castille (Cormontreuil), Claire Makhloufi (Cormontreuil), Marie Ménacer (Reims Europe), Chantelle Rigozzi (Reims Europe). –2/6 : Angelika Roesch (Cormontreuil). 0 : Noémie Bellott (Géo-André Reims). 1/6 : Victoire Delattre (Reims Europe). 2/6 : Caroline Girard (Géo-André Reims), Jackie Lassaux (Côte des Blancs), Nathalie Mohn (Reims Europe), Mickaela Pastikova (Cormontreuil), Élise Renard (Cormontreuil), Mélanie Roy (Cormontreuil), Mathilde Sarcelet (Géo-André Reims). 3/6 : Charline Braidy (Cormontreuil), Margot Crémont (Reims Europe), Clémence Krug (Reims Europe)…

MESSIEURS

N° 39 : Lennert van der Linden (Cormontreuil). 1/6 : Thibault Visy (Cormontreuil). 2/6 : Nicolas Jonasz (Montmirail), Arnaud Lalouette (Vitry-le-François). 3/6 : Pascal Bonnet (Cheminots Reims), Victorien Boulard (Montmirail), Quentin Chauvin (Reims Europe), Thibault Deglave (Cormontreuil), Corentin Fazilleau (Saint-Memmie), Charles Gilles (Géo-André Reims), Benjamin Lévêque (Saint-Memmie), Jean-Charles Robert (Cormontreuil), Florent Seuret (Reims Europe), Manuel Soumet (Cormontreuil)…

CÉDRIC GOURE

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l’union 161010b
Faits divers : Le policier en retraite mettait le feu aux appartements, son petit-fils aussi

Condamné le mois dernier pour avoir incendié un appartement à Croix-Rouge (haut), le petit-fils du policier en retraite, lui-même en prison pour cinq incendies, se voit reprocher deux nouveaux feux à Europe (en bas, allée du Tyrol jeudi soir). Pitemi
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Rebondissement après deux feux d’appartements à Europe ! Récidiviste, le suspect est le petit-fils d’un ancien policier écroué le mois dernier pour de mêmes faits…

Tel (grand-)père, tel (petit-)fils ! Mais qu’ont-ils donc subi au plus profond de leur âme pour en arriver à cet incroyable mimétisme qui leur vaut aujourd’hui de connaître la prison ? Une histoire d’autant plus ahurissante que le grand-père, Roger Gaignot, 69 ans, est un ancien policier en tenue du commissariat de Reims, condamné début septembre à six mois ferme pour cinq incendies allumés dans les différents appartements qu’il occupait. Deux semaines plus tard, qui l’imitait ? Son petit-fils Francky, 18 ans, interpellé après avoir incendié un autre logement familial. La justice le condamnait à six mois de prison, dont deux ferme, sans incarcération. Et voilà que le jeune homme refait parler de lui, auteur présumé de deux feux d’appartements la semaine dernière à Europe (nos précédentes éditions).

Enfermée chez elle, la grand- mère sauvée par policiers

Le premier sinistre, mardi à 19 h 45, a ravagé le logement de son oncle, rue du Danube. L’épouse de l’ex-policier avait alors recueilli le petit-fils chez elle, dans la grande tour de l’allée du Tyrol. Jeudi à 17 h 45, sa cuisine prend feu. L’incendie se propage. La dame veut sortir mais constate que la porte est verrouillée. Trois policiers viennent la chercher en défonçant l’entrée. Incommodés, tous les quatre sont transportés à l’hôpital.

Le petit-fils, lui, est retrouvé au bas de l’immeuble, avec les clefs. Interpellé, il finit par avouer les deux incendies, sans pouvoir les expliquer. Il est présenté au parquet samedi, puis écroué dans l’attente de son procès ce lundi, nouvel épisode d’une invraisemblable saga familiale qui a commencé le 22 juillet 2015, dans cette même tour de l’allée du Tyrol.

Ce jour-là, la cuisine des grands-parents prend feu. L’ex-policier est mis en cause. Venu l’examiner, un psychiatre le déclare perturbé. Aucune poursuite n’est engagée.

Un an plus tard, Roger a emménagé chez sa fille, allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. Le 9 août, un incendie se déclare dans la cuisine. Le 18 août, nouveau départ de feu dans sa chambre. Puis encore un le 20 août. Placé en garde à vue le 25 août, le retraité nie tout mais une fois libéré, confie à des proches que c’est bien lui l’incendiaire.

Un chien mort asphyxié, trente voisins évacués

Le 6 septembre, hébergé chez des amis avenue Bonaparte, Roger est seul dans sa chambre lorsqu’elle s’enflamme. Le feu se propage. Les trois autres occupants présents dans le salon s’enfuient en catastrophe, sans pouvoir sauver leur chien qui meurt asphyxié. Une trentaine de voisins sont évacués. Seul le retraité n’est pas pressé de sortir. Les pompiers doivent aller le chercher.

Aurait-il des tendances suicidaires ? La question lui fut posée lors de son procès le 8 septembre, mais il a répondu par la négative. Apathique, regard éteint, il s’est défendu mollement : « Jamais je n’ai démarré un début d’incendie. » Le psychiatre a cru déceler « un trouble du comportement » peut-être révélateur d’un « processus démentiel débutant » . Jugement : six mois ferme, maintien en détention (il n’a pas fait appel).

Le 20 septembre, retour des pompiers allée Maurice-Lemaître : cette fois-ci, le feu ravageait le domicile des parents de Francky, lequel a reconnu l’avoir allumé en brûlant des papiers sur un matelas. Le mobile serait un conflit avec son père. Condamné le lendemain à six mois de prison, dont deux ferme, il ressortait libre avec possibilité de les purger sous un mode aménagé. Aménagement désormais fort compromis.

Fabrice Curlier

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l’union 161010a
Bien vu

Lors cette même cérémonie d’hommage, le maire actuel Arnaud Robinet évoquait l’un de ses souvenirs, alors qu’il était le benjamin du conseil municipal, avec Jean-Louis Schneiter : « C’était notre première réunion, au collège Joliot-Curie, pour parler des premiers travaux de la Coulée verte ; il avait dit : La Coulée verte, c’est un projet à vingt ou trente ans. De ceux qui sont ici, seul Arnaud (Robinet) pourra porter l’aboutissement des travaux ! »

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l’union 161009b
Rendez-vous

Loto de l’association Étoile Croix du Sud, dimanche 9 octobre à 13 heures au 10, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 161009a
Faits et méfaits : Lueurs dans la nuit

Les incendiaires n’ont pas chômé dans la nuit de vendredi à samedi.

Vers 22 h 30, deux poubelles ont flambé rue Jean-de-Foigny à Wilson.

À 23 h 45, un feu de détritus s’est déclaré dans un bâtiment désaffecté de l’ex-Sernam, rue de la 12 e -Escadre-d’Aviation à Neufchâtel.

Vers 1 heure, dans le même quartier, dix poubelles collées les unes contre les autres ont brûlé rue de Florence. Trois autres sont parties en fumée à 3 heures, rue Léon-Mathieu à Courlancy.

Entre-temps, vers 2 heures, une Audi A3 a été incendiée sur un parking de l’allée des Tourangeaux à Croix-Rouge. Le feu s’est propagé à une BMW.

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l’union 161008c
Rendez-vous

Loto de l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 9 octobre à 13 heures au 10, avenue Léon-Blum. Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 161008b
Faits divers : Le concubin sort le couteau

Un différend familial a dégénéré dimanche dernier rue Alain-Polliart, au quartier Croix-Rouge. Pour échapper à la colère de son concubin, une jeune femme s’est réfugiée dans la chambre à coucher. L’homme l’a rattrapée en cassant la porte à coups de pied, l’a menacée avec un couteau à pain, l’a serrée par le cou, l’a giflée et l’a tirée par les cheveux. La victime s’est légèrement blessée aux mains en repoussant le couteau.

Interpellé, l’individu de 32 ans l’aurait déjà frappée par le passé, mais c’est la première fois qu’elle en faisait part à la police. Au regard de son casier judiciaire (cinq mentions, notamment pour des violences avec arme), l’agresseur a été déféré en comparution immédiate, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense.

En ménage depuis 2011, le prévenu travaille la semaine en région parisienne, et ne revient que le week-end chez son amie. Il est machiniste, sous contrat à durée indéterminée. Cet élément a dû peser lourd dans la décision des juges de ne pas l’envoyer en détention provisoire, alors que le parquet avait requis l’incarcération dans l’attente de son procès renvoyé au 25 octobre.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire, l’homme a l’obligation de fixer sa résidence en Seine-et-Marne, de pointer le week-end au commissariat de Melun, de ne plus venir dans la Marne et de s’abstenir de tout contact avec la plaignante, par quelque moyen que ce soit.

F.C.

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l’union 161008a
Volé par de faux dealers, le client revient arme au poing

Ci-dessus, une transaction « dans les règles »… Pour avoir donné 200 euros sans obtenir de cannabis en échange, un client a fait parler la poudre. Illustration
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La poudre a bien parlé jeudi après-midi à Croix-Rouge, place Georges-Braque, lors d’une rixe impliquant trois individus (notre précédente édition). Les premiers renseignements faisaient état d’une seule détonation, puis deux, mais ce sont finalement trois coups de feu qui ont été tirés en l’air, sans toucher personne, et sur fond de trafic de stupéfiants.

La place Georges-Braque est connue pour être un lieu de deal. Jeudi, un client domicilié hors de Reims s’y rend pour acheter 200 euros de cannabis. Il aborde deux hommes qu’il pense être des dealers. Ces derniers lui font croire qu’ils peuvent effectivement le fournir en résine. Il leur donne les 200 euros, puis comprend qu’il s’est fait arnaquer.

Coups de poing contre coups de feu

Furieux de ne pas pouvoir récupérer son argent, l’homme rentre chez lui pour prendre un revolver de petit calibre, avant de revenir place Georges-Braque et de tirer trois coups de feu en l’air en présence de deux individus, les mêmes assurent-ils, alors que ceux-ci affirment ne pas être les auteurs du vol des 200 euros. D’après leurs déclarations, ils n’auraient fait que s’interposer en le voyant défourailler, mais reconnaissent lui avoir porté des coups à cette occasion.

L’arrivée rapide – et en nombre – de la police a permis d’arrêter les trois protagonistes. Aucune arme ne fut alors retrouvée. C’est un riverain, plus tard en journée, qui a signalé la présence du revolver jeté dans les communs d’un immeuble.

Présentés hier au parquet, le tireur et l’un de ses adversaires ont été écroués en raison d’un casier déjà bien fourni, tandis que le troisième larron a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’affaire sera examinée lundi à l’audience des comparutions immédiates.

F.C.

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l’union 161007b
Des coups de feu tirés lors d’une rixe ?

Hier après-midi, vers 13 h 30 – 14 heures, un ou des coups de feu auraient retenti dans le quartier Croix-Rouge à Reims, place Georges Braque, lors d’un différend opposant deux hommes à un troisième. Les deux premiers accusent leur adversaire d’avoir tiré en l’air avec une arme de type pistolet. Selon les différentes versions, un ou trois coups de feu auraient été tirés, sans faire de blessé. L’arme utilisée serait un petit calibre dégageant de la poudre noire. Aucun impact n’a été retrouvé. Des échanges de coups ont suivi entre les protagonistes. Tous les trois ont été interpellés et placés en garde à vue. L’enquête cherche à déterminer l’origine de la rixe. L’une des hypothèses envisagées est celle d’un contentieux lié à une affaire de stupéfiants. Le secteur de la place Georges-Braque est en effet connu pour être un lieu de revente de drogue.

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l’union 161007a
Rendez-vous

Loto de l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 9 octobre à 13 heures au 10, avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 161006a
Société : Pour aider les tuteurs familiaux

L’après-midi réunira tous les acteurs du secteur : juges, tuteurs, notaires, etc.
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Pour les non-initiés, la tutelle est une mesure de protection juridique prononcée par le juge des tutelles afin de protéger une personne majeure dont les capacités physiques ou mentales sont altérées. S’il concerne beaucoup de monde, ce sujet reste largement méconnu du grand public. Pour tenter de combler ce déficit d’information, une après-midi à finalité pédagogique est organisée vendredi, de 16 à 19 heures, au sein de l’IRTS (Institut régional du travail social), en présence de tous les acteurs concernés : juges, tuteurs professionnels, avocats, notaires, banques, etc.

« Je suis désigné tuteur, que dois-je faire ? »

Précisément, six stands seront mis à disposition de tous ceux qui le souhaitent : « la mesure (tutelle, curatelle), je suis désigné tuteur, que dois-je faire ? », « quels droits la personne protégée conserve-t-elle (choix du lieu de vie, les liens familiaux, etc) ? », « la santé : quel est le rôle du tuteur dans les décisions médicales ? », « le patrimoine : comment gérer au mieux dans l’intérêt de la personne protégée ? », « quelles sont les démarches administratives du quotidien (gestion des impôts, ressources et dépenses, etc) » et, enfin, « comment rendre compte de ma gestion financière au juge des tutelles ? ».

Demain, de 16 à 19 heures au sein de l’IRTS (8, rue Joliot-Curie), à Reims et, à la même heure, au lycée Ozanam (1, rue de la Fraternité), à Châlons-en-Champagne.

Mathieu Livoreil

 

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l’union 161005c
Le mercredi, c’est permis : De la Reine des neiges au prince Tan

Les gâteaux du Prince Tan, un conte musical à la Maison commune du Chemin Vert.
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1 Spectacle-jeu interactif en papier « La Reine des neiges »

D’après le conte de Hans Christian Andersen (joué en russe avec traduction simultanée en français) ce mercredi 5 octobre à 10 heures, Le Cellier rue de Mars à Reims. Dans le cadre de M’auteurs. Tarif unique : 4 €. Tél. 03 26 09 33 33.

2 Les gâteaux du Prince Tan

Conte musical et gourmand interprété par la troupe de jeunes du Collectif Io. Les fêtes du Têt approchent et le Roi Thieu ne sait pas comment contenter ses ancêtres. Ses fils vont partir en quête d’un cadeau inouï. Mais c’est le prince Tan qui va étonner la cour… Ce mercredi à 10 heures et 14 h 30 à la Maison commune du chemin Vert, place du 11-Novembre à Reims. Tarifs : 9€ et 5€. Tél. 09 83 73 47 82.

3 Séance des bébés lecteurs

(De 6 mois à 3 ans) à la Bibliothèque Saint-Remi, esplanade des Capucins à Reims, ce mercredi à 10 heures. Un moment de lecture, autour d’une sélection de livres destinés aux tout-petits. Gratuit. Sur réservation.

Tél. 03 26 85 11 34.

4 Balades au fil des contes…

Pour les tout-petits jusqu’à 3 ans. Gratuit. Ce mercredi à 10 heures à la médiathèque Laon-Zola 2, rue de la Neuvillette à Reims.

Sur inscription au 03 26 47 79 41.

5 Venez jouer

Ce mercredi de 14 à 17 heures à la médiathèque Croix-Rouge 19, rue Jean-Louis-Debar à Reims ! Que vous soyez seul, entre amis ou en famille, des boîtes de jeux de société et des tablettes numériques sont mis à votre disposition, sur demande. Des jeux pour les tout-petits dès 2 ans sont également disponibles dans le secteur Benjamins. Animation gratuite. Renseignement et inscription au 03 26 35 68 00.

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l’union 161005b
Rendez-vous

Loto de l’association Etoile Croix du Sud, dimanche 9 octobre à 13 heures au 10, avenue Léon-Blum.

Tél. 03 26 06 56 66.

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l’union 161005a
Solidarité : Les dessous d’Octobre rose

Annie, responsable du bar Le Revard, attend les soutiens-gorge que tout le monde peut lui apporter, pour les revendre.
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« Plus nous aurons de soutiens-gorge, plus nous aurons de moyens pour nos projets » Claire Fiaschi, présidente
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La campagne d’information d’Octobre rose passe notamment par l’humour cette année. Des soutiens-gorge vont être vendus aux enchères au profit d’Ensemble pour elles.

Ne passez pas votre chemin. Si vous entrez au bar Le Revard, rue de Cernay, ne croyez pas vous trouver dans un lieu de perdition ou un commerce de lingerie. Les soutiens-gorge accrochés le long du mur sont là pour une bonne cause. C’est l’un des événements organisés à l’occasion d’Octobre rose. Il consiste à récolter le plus grand nombre de soutiens-gorge possible et les revendre aux enchères au profit de l’association Ensemble pour elle (qui aide des femmes atteintes d’un cancer à reprendre une activité physique).

« C’est Annie, qui tient le bar, et l’une de ses amies, Lorinne, qui ont eu cette idée rigolote en cherchant à faire vivre leur quartier » , raconte la présidente, Claire Fiaschi.

Personne n’a trouvé l’idée déplacée

« Plus nous en obtiendrons, plus nous aurons de moyens pour organiser des projets pour les femmes atteintes ou guéries d’un cancer du sein. Tout le monde doit se sentir concerné », raconte de son côté Annie.

Ses clients pensent la même chose. « Personne n’a trouvé l’idée déplacée. Les gens savent pourquoi les sous-vêtements sont ici. Et je leur explique que nous allons les pendre dans la rue quand nous en aurons suffisamment avant de les vendre aux enchères pour récolter des fonds. Nous espérons récolter une trentaine de mètres de soutiens-gorge en guirlande », sourit la responsable du café. En tout cas, l’idée est séduisante et facétieuse pour Claire Fiaschi qui a toujours besoin de financer des actions.

« Beaucoup de gens pensent que nous sommes affiliées à Courlancy et que nous n’avons pas besoin de soutien. Mais ce n’est pas le cas. Et parfois, nous avons besoin d’aider des adhérentes. Nous devons aussi financer les deux dragon boats et les séances de rééducation fonctionnelle aux Bleuets chaque mardi soir. Nous avons aussi mis en place un groupe de course. »

Une belle expérience de cohésion et solidarité

Un groupe qui démarre fort. Une vingtaine de femmes ont participé à la Parisienne. Une belle expérience de cohésion, de solidarité. Plusieurs d’entre elles vont courir le Run in Reims. « Nous cherchons aussi un coach barreur pour nos bateaux. A part la glace (pour ne pas abîmer le bateau), rien ne nous empêche de sortir. »

Marie-Christine Lardenois

À savoir

De nombreuses initiatives sont mises en place, plus ou moins originales. En voici quelques-unes.

L’UFR staps propose une journée rose aujourd’hui mercredi.

Conférence le 12 octobre à la mairie sur les soins en 2016.

Atelier traitement du cancer et impact sur la sexualité à l’institut Godinot le 13 octobre

Sensibilisation et conférence sur la « ville-hôpital, créer un lien plus fort » au Palais du Tau le 11 octobre.

Création d’objets roses à l’espace Watteau (Croix-Rouge) le 11 octobre.

Un gala le 28 octobre par le collectif burlesque rémois (date à venir).

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l’union 161003a
Transports : Méfiez-vous du tramway

Parmi les rares accidents graves liés au tramway, la collision avec un cycliste le soir de la fête de la musique. Archive R. Wafflart
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Dangereux, le tramway de Reims ? Pas vraiment si l’on se fie au seul nombre d’accidents graves - mais jamais mortels - dont il serait responsable depuis sa mise en service il y a cinq ans : deux. Néanmoins, le réseau Citura mène en ce moment une campagne de communication sur le thème de la sécurité en lien avec ce moyen de locomotion. « Parce qu’il s’est si bien intégré au paysage que les gens prennent des risques par rapport à lui », explique Stéphanie Augusti, directrice de l’exploitation. Des messages apparaissent donc sous forme d’affiches en direction de trois cibles.

1 pour les cyclistes

« Ne prenez pas les voies pour des pistes cyclables ». On pense évidemment à la collision entre un tram et un cycliste le soir de la fête de la musique de cette année, qui s’était soldé par un transport du pédaleur aux urgences. Aux dernières nouvelles, celui-ci serait sorti de l’hôpital et aurait recommencé à faire du vélo.

2 pour les automobilistes

« En voiture, respectez la signalisation ». En l’espèce feux tricolores et stop ou cédez-le-passage. Cet avis peut viser les deux jeunes qui faisaient du rodéo à scooter cet été à Croix-Rouge. Ils avaient grillé un stop, le tramway les avait percutés, l’un s’en tirait avec des hématomes, mais l’autre avait eu une jambe cassée. Autre recommandation : ne pas s’immobiliser sur la voie. Ça, c’est pour ceux qui s’engagent sur les rails sans être sûrs de pouvoir en partir à temps.

3 pour les piétons avec casque audio

« Aux abords des voies, restez vigilant ». Les accidents avec les piétons sont en fait les plus rares, à peine 5 par an en moyenne, et à chaque fois ils se soldent, au pire, par des blessures légères. Mais il est vrai que quand on n’a pas le bruit du tram pour vous alerter, on est davantage en danger.

Antoine Pardessus

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l’union 161001a
Université : Expulsion programmée de Thierno Baldé

Les organisations qui soutiennent Thierno Baldé, étudiant rémois placé en centre de rétention à Perpignan, ont appris que ce dernier avait un vol prévu ce samedi 1 er octobre aux alentours de 7 heures du matin pour être expulsé du territoire français.

Ils rappellent que la pétition en faveur de Thierno Baldé a réuni plus de deux mille signatures. La présidence de l’université a par ailleurs écrit au ministère de l’Enseignement supérieur et au ministère de l’Intérieur pour que la situation de l’étudiant rémois soit réexaminée et qu’il puisse poursuivre ses études.

Il devait entrer à Reims en troisième année d’économie-gestion. Mardi, une manifestation devant les coquilles à Croix-Rouge avait réuni deux cents personnes environ. Ces dernières sont aujourd’hui très inquiètes.

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l’union 160930b
Performant sous tous rapports

Alexis est scolarisé au lycée Joliot-Curie de Reims.
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Alexis Adam, de Saint-Hilaire-le-Grand, se distingue pour son bulletin scolaire remarquable, ses performances sportives et son investissement « citoyen » : il aide son grand-père qui s’occupe d’une association d’anciens combattants.

Le jeune homme a reçu cette semaine le prix académique de l’Éducation décerné par le rectorat.

 

 

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l’union 160930a
Logement : Des studios conçus pour les étudiants

Il aura fallu seulement 6 mois pour construire cette résidence de 100 studios destinés aux étudiants donc.
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Fabrication record – 6 mois – pour cette nouvelle résidence d’étudiants inaugurée hier et dont la fabrication est 100 % vosgienne.

Ils sont bien. Les cent étudiants qui ont investi ces studios de 25 m 2 rue du docteur Billard, dans le quartier Croix-Rouge, depuis septembre sont un peu chanceux, il est vrai.

La dernière résidence universitaire à voir le jour à Reims est d’un genre particulier, il est vrai. Elle a été construite à base de modulaires en bois. Chaque studio se présente ainsi sous la forme d’un bloc en structure bois entièrement fabriqué, équipé et meublé au sein de l’usine Ossabois, dans les Vosges. « Chaque bloc studio est arrivé à Reims déjà fait : douche, kitchenette, carrelage au sol, peinture au mur, canalisations prêtes à être raccordées » , explique-t-on au sein du Crous, lors de la visite inaugurale. « Certains ont un mur rouge, d’autres un mur aubergine. J’ai voulu ces studios très lumineux avec des espaces bien définis. Tous sont adaptés pour les personnes à mobilité réduite », développe l’architecte Xavier Ratynski. Ce projet de construction a été évoqué pour la première fois en 2012, par le CNOUS qui souhaitait construire sur le plan national 2 000 logements étudiants dans des délais courts.

Au total, avec cette nouvelle résidence, le Crous à Reims met à disposition 310 logements pour étudiants.

Aurélie Beaussart

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l’union 160929c
D’ERLON EN LARGE

Avec 20,24 de moyenne au bac, deux lycéens de Chagall ont été mis à l’honneur, hier, au rectorat.

Un autre adolescent, scolarisé à Joliot-Curie, a reçu le prix de l’Éducation, car il cumule bons résultats scolaires, engagement sportif et citoyen.

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l’union 160929b
Université : Intercampus a fait sa rentrée

La nouvelle équipe d’Intercampus est prête à soutenir, distraire et accompagner les étudiants toute l’année. M.D.
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Intercampus, la Fédération des associations étudiantes de la région, vient d’élire son nouveau bureau. L’occasion de rappeler son rôle et ses objectifs pour cette année.

1 Développer l’AGORAé

La pérennité et le développement de l’AGORAé (campus Croix-Rouge) fait partie des priorités de la nouvelle équipe élue d’Intercampus, avec à sa tête Mathilde Bouquin, étudiante en Staps. 350 bénéficiaires sont accueillis actuellement par cette épicerie solidaire, espace d’échanges et de vie mis en place par la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) pour venir en aide aux étudiants en difficulté. Un chiffre qui pourrait grimper à 650 d’ici à la fin de l’année, a annoncé Camille Zecchetti, première vice-présidente d’Intercampus, la Fédération des corporations, associations étudiantes et bureaux des élèves de Champagne-Ardenne, lors d’une conférence de presse de rentrée, mardi.

2 Entretenir son réseau

Intercampus souhaite entretenir son réseau, local et externe. Cela passe par l’échange avec les associations, afin de répondre au mieux à leurs attentes et besoins, et l’amélioration de la communication avec les membres associatifs pour qu’ils se sentent pleinement impliqués dans les projets de la Fédération. D’un point de vue externe, grande région oblige, Intercampus devra désormais composer avec deux autres fédérations d’étudiants : l’Afges en Alsace et Fedelor en Lorraine. Elle prévoit aussi de continuer à développer ses actions sur les sites extérieurs à Reims, à savoir Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières et Chaumont.

3 Représenter les étudiants

« Intercampus : par et pour des jeunes ». C’est ainsi que la nouvelle présidente de la Fédération, qui succède à Thomas Dogna, a intitulé sa profession de foi. Pour Intercampus, la représentation des jeunes au sein des conseils de l’Université, du Crous mais également auprès des partenaires publics (collectivités) et du monde socio-économique restera une priorité, avec la sortie d’un nouveau livre blanc sur les conditions de vie étudiante. Renforcer la communication auprès des étudiants est aussi essentiel. Le but : qu’un étudiant en difficulté ait le réflexe de contacter la Fédération. « Notre rôle est, lorsqu’on nous remonte un problème, d’essayer de trouver des solutions » , note Camille Zecchetti. « Les premiers interlocuteurs souvent, ce sont les associations sur le terrain, qui nous rapportent des difficultés. Parfois aussi, les étudiants nous appellent directement. » La Fédération est aussi là pour orienter les étudiants dans les rouages complexes de l’université (recours en matière de bourse, examens etc.).

4 Organiser des événements festifs et culturels

Grâce à Intercampus, l’année promet encore d’être animée, mais « avec la prise en compte des contraintes actuelles ». Et beaucoup de prévention, toujours. Dès ce jeudi, les finalistes du concours de cuisine s’affronteront à 16 heures place d’Erlon. Avant une soirée à l’Atrium pour clôturer le Mois des campus. Il se murmure qu’une brocante étudiante pourrait aussi voir le jour dans l’année sur les deux campus. Quant à la Nuit des campus, elle sera bien entendu reconduite cette saison. Reste à résoudre la question de la soirée des néobacheliers, l’ex-Noctampus, qui, l’an dernier, s’était déroulée à l’Atrium. L’équipe d’Intercampus cherche un autre lieu, dont l’accès est autorisé aux mineurs.

Marion Dardard

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l’union 160929a
Société : Le voile à l’université bien accepté

Elif vient en cours voilée et cela ne décoiffe pas du tout ses camarades qui étudient les cheveux au vent..
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Selon notre enquête, les étudiants de l’Urca semblent plutôt hostiles à une interdiction du port du voile à l’université. Ils espèrent que celles qui le portent le font par choix.

Les étudiants sont contre l’interdiction. Du moins ceux qui ont été interrogés sur le sujet. « Le voile n’est pas un problème à l’université. Je ne vois pas pourquoi il faudrait légiférer sur le sujet » , réagit Jérémy, inscrit en 1 re année d’histoire sur le campus Croix-Rouge de l’université de Reims Champagne-Ardenne. « On a suffisamment d’esprit critique pour ne pas se laisser influencer. Moi, je suis musulmane et j’ai décidé de ne pas le porter. Je ne vais pas me sentir obligée d’en mettre un parce que j’en vois autour de moi. En revanche, celles qui souhaitent le mettre se sentiront très mal à l’aise si on le leur interdit » , témoigne Céline, également étudiante en 1 re année d’histoire.

« La fac, c’est un endroit de liberté »

Sur le campus Croix-Rouge, à Reims, les étudiantes voilées ne sont pas rares. Elles font partie du décor habituel de l’université. « Elles font ce qu’elles veulent. La seule chose qui m’ennuierait c’est de savoir qu’on les oblige à le mettre » , explique une étudiante d’anglais en 3 e année. Sa bande d’amis, tous assis à l’ombre du bâtiment 18 en attendant le cours de traduction, est sur la même longueur d’onde. « On croise des tas de gens différents à la fac. Il y a une mixité. C’est un endroit de liberté. Il ne faut pas croire qu’on écoute nos parents qui votent FN. Et je sais de quoi je parle… » , témoigne l’une d’eux. L’heure du cours approche. Le petit groupe rejoint son préfabriqué où règne une chaleur à faire la sieste. Elif, voilée de noire, les rejoint à temps. Elle est la seule étudiante voilée du groupe : « Sarkozy veut l’interdire ? Cela ne m’étonne pas de lui ! Je crois que je n’irai plus en cours si c’est le cas » , confie la jeune fille. « D’ailleurs, je ne comprendrais pas qu’on l’interdise. On est dans une République laïque. On a le droit de pratiquer sa religion. Personne ne m’oblige à le mettre. » Ses camarades, cheveux au vent, affirment leur soutien. « On serait capable de tous le mettre pour contester s’ils l’interdisent. » Le professeur arrive. Il ne donne pas son avis : « Je suis soumise au devoir de réserve. Mais, bien entendu, j’ai une opinion » . Les étudiants pensent savoir laquelle.

Catherine Frey


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