Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - avril 2018.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
Plusieurs conteneurs ont été incendiés à Croix-Rouge dans la nuit de samedi à dimanche, peut-être par le ou les mêmes auteurs. Cinq poubelles ont flambé à 22 h 30 avenue François-Mauriac, une sixième dix minutes plus tard allée des Tourangeaux, une septième à 23 heures avenue Bonaparte.
Vers 5 heures du matin, une Renault Mégane a brûlé rue de Ville-en-Selve à Ludes. Elle reste à identifier, mais a tout l’air d’être volée.
Brocante de l’association Étoile Croix Du Sud, mardi 8 mai sur le parking Marie Laurencin, de 6 h 30 à 17 h 30.
Tarif : 2 € le mètre.
Renseignements au 03 26 06 56 66.
MESSIEURS
POULE C. – 8 avril : TC Lille (2) – VIRY-NOUREUIL 1-5. 6 mai : VIRY-NOUREUIL – Denain. 10 mai : Villeneuve-d’Ascq (2) – VIRY-NOUREUIL. 27 mai : VIRY-NOUREUIL – Chantilly. 10 juin : VIRY-NOUREUIL – Lomme (2).
GRAND EST. – DIVISION SUPÉRIEURE DU CHAMPIONNAT DE CHAMPAGNE-ARDENNE
DAMES
POULE A. – 6 mai : Romilly – VITRY-LE-FRANÇOIS ; URT REIMS – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; SAINT-MEMMIE – REIMS EUROPE (2). 13 mai : ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – SAINT-MEMMIE ; VITRY-LE-FRANÇOIS – URT REIMS ; REIMS EUROPE (2) – Romilly. 27 mai : VITRY-LE-FRANÇOIS – REIMS EUROPE (2) ; Romilly – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; SAINT-MEMMIE – URT REIMS. 3 juin : SAINT-MEMMIE – VITRY-LE-FRANÇOIS ; URT REIMS – Romilly ; ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES – REIMS EUROPE (2). 10 juin : Romilly – SAINT-MEMMIE ; VITRY-LE-FRANÇOIS – ASPTT CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ; REIMS EUROPE (2) – URT REIMS.
POULE B. – 6 mai : Deux-Vallées – AŸ ; GÉO-ANDRÉ REIMS – ASPTT Chaumont ; CORMONTREUIL (2) – ASPTT Troyes. 13 mai : ASPTT Troyes – Deux-Vallées ; AŸ – GÉO-ANDRÉ REIMS ; ASPTT Chaumont – CORMONTREUIL (2). 27 mai : Deux-Vallées – CORMONTREUIL (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – ASPTT Troyes ; ASPTT Chaumont – AŸ. 3 juin : ASPTT Troyes – AŸ ; Deux-Vallées – ASPTT Chaumont ; CORMONTREUIL (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS. 10 juin : GÉO-ANDRÉ REIMS – Deux-Vallées ; ASPTT Chaumont – ASPTT Troyes ; AŸ – CORMONTREUIL (2). MESSIEURS
POULE A. – 6 mai : REIMS EUROPE – Romilly ; SAINT-MEMMIE – VITRY-LE-FRANÇOIS ; Langres – DORMANS. 13 mai : Romilly – Langres ; VITRY-LE-FRANÇOIS – REIMS EUROPE ; DORMANS – SAINT-MEMMIE. 27 mai : Romilly – VITRY-LE-FRANÇOIS ; REIMS EUROPE – DORMANS ; SAINT-MEMMIE – Langres. 3 juin : DORMANS – VITRY-LE-FRANÇOIS ; SAINT-MEMMIE – Romilly ; Langres – REIMS EUROPE. 10 juin : Romilly – DORMANS ; VITRY-LE-FRANÇOIS – Langres ; REIMS EUROPE – SAINT-MEMMIE.
POULE B. – 6 mai : URT REIMS – TC Troyes (2) ; MONTMIRAIL – CORMONTREUIL (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – Bar-sur-Seine. 13 mai : TC Troyes (2) – MONTMIRAIL ; Bar-sur-Seine – URT REIMS ; CORMONTREUIL (2) – GÉO-ANDRÉ REIMS. 27 mai : Bar-sur-Seine – CORMONTREUIL (2) ; MONTMIRAIL – URT REIMS ; GÉO-ANDRÉ REIMS – TC Troyes (2). 3 juin : TC Troyes (2) – CORMONTREUIL (2) ; URT REIMS – GÉO-ANDRÉ REIMS ; MONTMIRAIL – Bar-sur-Seine. 10 juin : Bar-sur-Seine – TC Troyes (2) ; GÉO-ANDRÉ REIMS – MONTMIRAIL ; CORMONTREUIL (2) – URT REIMS.
MARTIN-PELLER
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RUISSELET
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ADRIATIQUE
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CHARPENTIER
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CLAIRMARAIS
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JOLIOT-CURIE
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Ils s’éclatent, se dépensent, jouent, fabriquent, sous la houlette d’éducateurs sportifs et d’animateurs qui se creusent les méninges pour innover…
MARTIN-PELLER Les petits ont profité de « Loisirs-Tour » pour s’initier au tir à l’arc avec des animateurs manifestement attentifs au bon geste.
RUISSELET Une initiation à la boxe, avec Sofiane Aissaoui, champion du monde en MMA et Grappling. « Je fais aussi du judo à René-Tys », lance un petit Paul de 9 ans qui montre de réelles qualités pugilistiques.
ADRIATIQUE Ils ont leur étoile sur le « Walk of Fame » de Hollywood Boulevard… enfin presque ! Le thème était -forcément- « L’art du cinéma ».
CHARPENTIER Halima, animatrice qualifiée pour ce type d’activités gymniques, apprend aux enfants à utiliser l’espace, coordonner leurs gestes et à le faire ensemble. En musique en plus !
CLAIRMARAIS Ces fillettes découvrent la Pétéca, un sport traditionnel au Brésil. Mélange de badminton et de volley-ball : on tape dans un volant géant au-dessus d’un filet.
JOLIOT-CURIE Décollage d’une escadrille d’avions… tout juste sortis de l’usine « pliage de papiers ».
Brocante de l’association Étoile Croix Du Sud, mardi 8 mai sur le parking Marie Laurencin, de 6 h 30 à 17 h 30. Tarif : 2 € le mètre. Renseignements au 03 26 06 56 66.
Dimanche, une Ford B-Max a brûlé à 7 heures dans un parking souterrain de rue Boudet (faubourg de Laon), puis une Citroën Picasso à 16 heures allée Robert-Duterque (Croix-Rouge).
Les deux véhicules n’étaient pas volés. Samedi vers 22 h 30, un scooter impossible à identifier a flambé allée Jean-Beaubras, aux Épinettes. Lui est probablement volé.
Deux feux de détritus ont été allumés dans la nuit de samedi à dimanche boulevard Pommery, devant le n º 57, le premier à 0 h 40, le second à 2 h 30. Il pourrait s’agir du même auteur.
Dimanche à 15 heures, les pompiers sont intervenus avenue Bonaparte pour éteindre un feu de détritus (il y en avait déjà eu un dans le même secteur, allée des Limousins, vendredi à 19 heures).
Son rétroviseur cassé par un jet de pierre, un Tchétchène a vu rouge. Illustration
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Reims Des jeunes qui lançaient des cailloux ont dégradé involontairement la voiture d’un Tchétchène. Alertés, une vingtaine de compatriotes leur sont tombés dessus. Deux blessés, quatre interpellés.
Touche pas à ma voiture ! Samedi après-midi, deux jeunes gens du quartier des Châtillons ont passé un sale quart d’heure après la dégradation involontaire d’un véhicule appartenant à un Tchétchène.
D’après les éléments recueillis, les victimes faisaient partie d’un groupe qui « s’amusait » à jeter des pierres en direction d’une caméra de surveillance urbaine, place des Argonautes. Les cailloux ont loupé leur cible, mais l’un d’eux est retombé sur le rétroviseur de la voiture du Tchétchène. Furieux, celui-ci a rameuté par téléphone plusieurs membres de sa communauté.
Peu après, vers 15 heures, « une vingtaine » d’individus ont débarqué d’un convoi de véhicules, rue Dumont-d’Urville. La première victime, 32 ans, a été frappée à coups de pied, coups de poing et avec une barre de fer : dix jours d’incapacité totale de travail. La seconde, 19 ans, a pris un coup de couteau dans le dos, heureusement sans gravité : quatre jours d’ITT. Elles ont été évacuées au CHU tandis que la police parvenait à arrêter quatre des Tchétchènes : un homme de 55 ans, son fils de 33 ans et deux amis de 21 ans.
Présentés lundi au parquet pour « violences avec arme et en réunion » , tous étaient inconnus de la justice, d’où la décision de les remettre en liberté, mais sous contrôle judiciaire. « Il y a nécessité de calmer les esprits jusqu’à l’audience » , indique le procureur de Reims. Ils sont convoqués le 10 juillet devant le tribunal.
Cette opération commando impliquant des Tchétchènes n’est malheureusement pas une première à Reims
Cette expédition punitive impliquant des membres de la communauté tchétchène a malheureusement des airs de déjà-vu. Ce n’est pas une première. Le 28 septembre 2014 à Croix-Rouge, partis en guerre contre des Noirs à la suite d’insultes entre une élève africaine et une collégienne de leur communauté, une trentaine de Tchétchènes avaient attaqué la maison de quartier Billard après y avoir repéré un Malien. Un étudiant béninois eut l’œil gauche perforé avec un couteau, une main fracturée à coups de bâton. Quatre Tchétchènes ont été mis en examen dans cette affaire qui n’a toujours pas été jugée.
Le 10 novembre 2016, toujours à Croix-Rouge, plusieurs Tchétchènes descendus de voiture avaient tenté d’enlever un jeune homme rue Alain-Polliart. Frappé de trois coups de couteau, il avait réussi à s’enfuir. Les assaillants voulaient venger l’agression d’un des leurs, mais il ne s’agissait pas de la bonne personne (son tort était de ressembler à l’homme qu’ils recherchaient).
Autre affaire, le 5 juillet 2017 au quartier Alexandre-de-Serbie. Liés aux auteurs d’un vol de scooters à Croix-Rouge, et pour punir la famille des victimes d’avoir tenté de récupérer leurs biens, « 30 à 40 » Tchétchènes avaient débarqué devant la maison d’un des paternels.
Jets de pierre, menaces de mort, coups de barre de fer sur une auto, coup de couteau sur un ami… Alors que les assaillants s’apprêtaient à franchir le portail, le père de famille avait tiré deux coups de fusil pour les mettre en fuite, le premier en l’air, le second au sol, fracturant l’orteil d’un Tchétchène (aucune plainte).
Jugé en novembre pour les « violences avec arme » , il a été relaxé sur le fondement de la légitime défense.
Fabrice Curlier
La cérémonie a eu lieu, samedi soir, devant le monument aux martyrs de la Résistance situé sur les Promenades et a notamment rendu hommage à Robert Duterque (photo de droite) et à Raymond Gourlin. V.C.
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Recueillement, samedi soir, pour les victimes et les héros de la Déportation.
Les dernières notes de l’Hymne des martyrs de la Résistance se sont tues. Les personnalités ont passé en revue les porte-drapeaux, après le salut au piquet d’honneur. Sur les Promenades, Océane Richard et Maeva Guardabassi, 18 ans, ne semblent pas vouloir quitter les lieux. Ces élèves des lycées Saint-Michel et Gustave-Eiffel continuent de porter avec solennité leur flambeau qui brille dans la nuit.
« C’est la deuxième fois que je participe à cette veillée pour l’anniversaire de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation » , glisse Maeva tandis qu’Océane dit être très impressionnée par cette « première expérience » . « C’est magnifique ! Nous sommes très émues de rendre hommage à des hommes et des femmes qui ont tant souffert » , confie-t-elle. À ses côtés, Franck Morel, qui fait lui aussi partie de la cinquantaine de porteurs de flambeaux, ne regrette pas d’être venu. « C’est bien, on apprend plein de choses et c’est important de ne pas oublier le passé. L’an prochain, si je peux, je reviendrai… »
Ce 73 e anniversaire de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation a été l’occasion de rendre tout particulièrement hommage à Robert Duterque et à la famille Lempacher. Ancien instituteur de l’école du boulevard des Belges à Reims, Robert Duterque s’était engagé dans l’action clandestine dès janvier 1941 et il avait vite pris des responsabilités. Arrêté en 1944, il fut déporté à Neuengamme puis Ravensbrück. Samedi soir, étaient présents à Reims son fils Jean ainsi que sa petite-fille Odile venue d’Allemagne où elle réside avec son mari Christian et son fils Théophile.
Un autre hommage a été rendu à la famille Lempacher où le père, Joseph dit Peppy, tenait un studio de photographie passage Subé. Cette famille juive, restée à Reims après les rafles de juillet 1942, fut arrêtée le 27 janvier 1944 et déportée à Auschwitz.
La cérémonie de samedi soir fut aussi l’occasion de saluer la mémoire de Raymond Gourlin, déporté résistant à Neuengamme décédé l’an dernier. Son petit-fils Jean-Baptiste a lu un texte pour rappeler le parcours de cet homme qui, jusqu’à la fin de sa vie, témoigna auprès des collégiens et des lycéens de l’horreur de la Seconde Guerre mondiale, tout en portant un message d’espoir.
Dans la nuit éclairée par la pleine lune ont résonné plusieurs poèmes dont Il faudra que je me souvienne de Micheline Maurel, lu avec beaucoup de conviction par Ethan, un élève de 3 e du collège François-Legros.
Valérie Coulet
Précieux moments partagés entre les anciens et les jeunes autour de la mémoire de la Grande Guerre.
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Le wagon conservé à Rethondes a été regardé dans un silence impressionnant.
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Dans la Clairière de l’Armistice, de précieux documents sont exposés.
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Vogeline, Sanaa et Floriant ont fait leur choix parmi les éléments proposés.
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Travaux pratiques pour Winra, Joy et Issem, autour des tenues des soldats.
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Monique teste l’eau de la fontaine du Bouledogue, évoquée par le président Macron dans son discours du 24 avril à la Maison Blanche.
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L’association des Retraités militaires de la Marne a invité de jeunes Rémois à visiter deux hauts lieux de la Grande Guerre.
Étonnante coïncidence : le jour où le président Macron plante, dans le jardin de la Maison Blanche, un chêne élevé au Bois Belleau, des lycéens de Reims, issus du conseil municipal des jeunes et de la maison de quartier Croix-Rouge, visitent ce "Belleau wood", très connu des Américains. Nos Rémois participent à une journée organisée par l’Association des retraités militaires de la Marne sur deux lieux de mémoire liés au centenaire de la Grande Guerre.
Au programme : l’histoire de ce site, avec son cimetière américain Aisne-Marne (2 289 pierres tombales) et le musée ouvert il y a 10 ans dans la mairie du village, face à la propriété privée où se trouve la légendaire Fontaine du bouledogue, associée à "Devil dogs", surnom donné aux Marines stoppant l’avance des Allemands vers Paris en juin 2018. Arrêt également à Rethondes, en forêt de Compiègne, pour l’évocation des armistices - en 1918 pour la victoire et en 1940 pour la défaite - signés dans le wagon ensuite emmené et détruit en Allemagne. Depuis 1950, un modèle identique est exposé.
De notre correspondante Thérèse Delesalle
Dans les coulisses du Manège, une quarantaine d’enfants attendent de venir sur le plateau. Ce sont des élèves de classes de 6e et de FLE (-Français Langue Etrangère) du collège Georges-Braque.
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Marine Bouillé, professeur de chant et chef de chœur de la troupe, a fait travailler les jeunes, sur « Cosmic », d’après un conte musical de Phyllis Tate, traduit et adapté par Françoise Lasserre, directrice de l’Ensemble Akadêmia. Avec l’équipe pédagogique du collège, Karine Bolzinguer, coordonnatrice du REP+ (Réseau d’Education Prioritaire Renforcé), a encadré le projet, soutenu dans le cadre du contrat de ville du Grand Reims : « L’idée, c’était de créer un lien entre Akadêmia et le collège, pour ce projet qui mêle théâtre, chant et danse. Cela permettait de proposer aux enfants une ouverture culturelle et artistique, de leur donner l’opportunité de travailler avec une artiste et de se produire sur une vraie scène. C’était aussi l’occasion de faire se rencontrer des élèves de différentes nationalités, ce qui est d’ailleurs la thématique de la comédie musicale : la rencontre de l’autre. »
Il voyageait sans billet et a décliné son identité sur un ton hautain : direction le poste. Illustration
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Quand on cherche les ennuis, il y a fort à parier qu’on les trouve. Ce perturbateur de l’avenue du Général-Bonaparte, à Croix-Rouge, devrait commencer à le savoir. Pourtant, mercredi après-midi, vers 14 h 30, il s’en est une nouvelle fois pris à la gérante d’une boulangerie du quartier en la menaçant et l’insultant… Avant de jouer au chat et à la souris avec les policiers. Mais à ce petit jeu-là, ces derniers sont bien les plus forts : après plusieurs allers-retours, ils sont finalement parvenus, au niveau de l’arrêt de tramway, à mettre la main sur l’homme né en 1991 et domicilié dans le quartier. Interpellé, il a été ramené au poste pour s’expliquer.
Jeudi soir, c’est en gare de Reims, vers 21 h 45, qu’un autre individu peu conciliant a fait parler de lui. Démuni de titre de transport et peu enclin à présenter sa pièce d’identité aux contrôleurs de la rame, il a été cueilli par la police à son arrivée à quai. Mais face à eux, non plus, l’homme né en 1995 et déjà connu pour être un « filouteur » des transports ferroviaires, ne semblait pas disposé à coopérer. Ramené malgré son opposition au commissariat, il en est ressorti hier avec un rendez-vous pour une composition pénale.
M.D.
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Le « Loisirs Tour 2018 » a démarré lundi au parc Bernard-Stasi.
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Le « Loisirs Tour 2018 » va dans les quartiers pour présenter les dispositifs estivaux aux familles.
Chaises et transats. Ateliers calmes protégés du soleil. Activités sportives sous un ciel bleu : les 3 ingrédients d’un accueil réussi, ce lundi, pour le démarrage du « Loisirs Tour 2018 », au parc Bernard-Stasi.
« Notre objectif principal, c’est d’aller à la rencontre des familles et des jeunes (de 3 à 17 ans) afin de communiquer, en direct, sur les dispositifs estivaux de loisirs, les nôtres et ceux des partenaires », explique Lorinne Lardin, chef de service loisirs, enfance, jeunesse.
On fait le tour des activités, culturelles, sportives, créatives, disséminées dans le parc. On regarde des enfants s’initier au judo, au tir à l’arc. On en observe d’autres qui boxent. On sourit en voyant de jeunes apprentis percussionnistes taper en rythme sur des djembés ou agiter des maracas. Le stand de jeux en bois de Ludomania est pris d’assaut.
Chaque jour, Loisirs Tour s’installe dans un quartier et un parc différent : « C’est aussi le lancement officiel des premières inscriptions à Reims Vital Été, avec une grande nouveauté : on remet, à chaque inscription, des chèques avantages qui donnent droit à des prestations gratuites », ajoute Lorinne Lardin.
Une mamie confie avoir trouvé « un panel assez étendu de jeux, qu’ils soient sportifs ou cérébraux, des initiations à des sports variés, de la musique ».
Autre activité très prisée, la structure gonflable, qui changera parfois d’un lieu à l’autre : challenge interactif, faucheuse (+ 12 ans), grand slide à bosse, et, le dernier jour, l’Ejector (pour les +15 ans), le ventrigliss ou le crocoboggan (en fonction de la météo).
Jeudi 26 : parc Saint-John-Perse. Croix-Rouge.
Vendredi 27 : parc Mendès-France. Murigny.
Mercredi 2 mai : parc Saint-Remi.
Jeudi 3 : parc Maryse-Bastié. Jamin.
Vendredi 4 : grande fête de clôture. Le Moulin. 54, rue Albert-Thomas.
De 14 heures à 17 h 30.
Entrée libre.
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Georges a rayé en noir l’adresse internet qui apparaissait sur sa déclaration de revenus préremplie, car c’était celle de son fils. A.P.
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Quand il a reçu sa déclaration de revenus préremplie, ce retraité du quartier Croix-du-Sud a été agacé : dans la case « adresse mél obligatoire » figurait celle de son fils, et uniquement celle-ci. Ceci s’explique de la façon suivante : ce papa, que nous appellerons Georges, n’est pas équipé d’internet. « Et mon fils avait déclaré pour moi par internet il y a deux ans. » Le fisc a su se souvenir de l’adresse alors communiquée.
« Mais un enfant n’a pas à connaître les revenus de ses parents ! » s’insurge Georges, qui craint que le fisc ne communique plus qu’avec le fils, notamment pour indiquer le montant du revenu fiscal de référence. Du coup, le papa a rayé l’adresse électronique figurant sur la déclaration papier qu’il va renvoyer, ajoutant en revanche au niveau de la case concernée les coordonnées de l’organisme par l’intermédiaire duquel il souhaite être contacté.
Mais cet « effacement » de l’adresse internet ne risque-t-il pas de causer des ennuis à notre papa ? Pas du tout, répond Thierry Brice, agent des finances publiques de Reims, pour qui cette attitude est tout à fait légitime et acceptable. « Si à la place d’une adresse internet il nous indique des coordonnées téléphoniques qui permettent de le joindre, c’est parfait ! »
Antoine Pardessus
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Les jours fériés du mois de mai impactent le service de gestion des déchets sur le territoire du Grand Reims.
Concernant les déchetteries, elles seront toutes fermées le 1 er mai.
Les jours fériés suivants, à savoir mardi 8 mai, jeudi 10 mai et lundi de Pentecôte (21 mai), la majorité des déchetteries du territoire seront également fermées, à l’exception de celles de Reims (Croix-Rouge et Europe), Tinqueux et Saint-Brice-Courcelles, ouvertes de 9 à 12 heures, et de celle de Sillery, ouverte de 9 à 12 heures uniquement le lundi de Pentecôte.
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Depuis déjà près d’un an et demi, les gants de protection sont obligatoires pour les pilotes de deux-roues motorisés.
Ce jeune homme de 19 ans qui circulait lundi soir dans Croix-Rouge l’avait sans doute oublié ; toujours est-il que ce détail n’a pas échappé aux policiers, qui l’ont contrôlé avenue du Président-Kennedy un peu avant 22 heures.
Les agents ont aussi noté que l’intéressé était porteur d’un joint de substance stupéfiante prohibée, et qu’en outre, il n’avait pas d’assurance pour son véhicule.
Placé en garde à vue, le pilote a reconnu les faits. Il devra s’acquitter d’une amende lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), à moins qu’il ne préfère s’expliquer devant un tribunal le 11 juillet prochain.
L’homme ne s’est quand même pas servi de sa batte contre les policiers, en revanche, il s’est montré injurieux envers l’un d’eux une fois au commissariat. Illustration
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Il est des associations qu’il vaut mieux éviter si l’on ne veut pas se créer des ennuis avec la police. Par exemple celle de l’alcool et de la manipulation d’une batte de base-ball. Un Rémois vient d’en faire l’expérience dans le quartier Croix-du-sud.
Menaces et insultes
L’histoire commence plus précisément dans la rue Yves-Gandon lundi soir vers 23 heures. La police intervient parce qu’on lui signale des actes de vandalisme contre une porte d’entrée d’immeuble. Sur place, les agents repèrent deux individus, deux hommes d’une trentaine d’années, dont l’un est porteur d’une batte ; tous les deux semblent en outre avoir un peu abusé de la boisson. Est-ce que ce sont eux les abîmeurs de porte ? Un témoignage va dans ce sens.
Les deux hommes sont donc conduits au commissariat ; mais si le « sans-batte » se tient tranquille, son compagnon se montre moins conciliant : il menace et insulte le geôlier. Du coup, les deux membres du duo ne connaîtront pas le même sort : la procédure contre celui qui n’a pas fait d’histoire sera classée sans suite, tandis que l’autre devra répondre de ses actes devant la justice.
A.P.
Rencontre et dédicace avec Nacera Belaza.
À l’occasion de sa résidence au Manège et de la sortie du livre « Entre deux rives », retraçant son parcours, la chorégraphe Nacera Belaza revient sur le territoire rémois, et plus particulièrement le quartier Croix-Rouge, où elle a grandi.
De 18 h 30 à 19 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
Sur inscription au 03 26 35 68 40.
Entrée libre.
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Le port des bonnets n’a pas altéré la bonne humeur de ces quatre nageuses.
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Depuis samedi, le bonnet de bain est obligatoire dans toutes les piscines. Ambiance.
Samedi, 11 heures à la piscine du Château-d’Eau. La matinée est un peu spéciale puisque c’est le premier jour du port du bonnet de bain obligatoire, pour tous, dans toutes les piscines de Reims. Bref coup d’œil circulaire : bien évidemment, chacun arbore le fameux bonnet !
Dans l’eau, des personnes de tous âges, des papas et mamans avec leurs enfants, des groupes de copines, des personnes seules… Au milieu de tout ce petit monde, Brice Guillemin, 34 ans, est dans l’eau avec sa fille, Léa, 4 ans : « C’est la deuxième fois que je viens au Château-d’Eau. J’y venais quand j’étais plus jeune, sinon, j’allais aussi aux Thiolettes. Le bonnet n’était pas obligatoire, sauf pour les clubs et les écoles. Indispensable pour tous ? Je trouve que c’est bien. Mon épouse et moi, on avait déjà des bonnets. On en a acheté un pour notre enfant. Ce n’est qu’un petit accessoire en plus ! »
C’est mieux pour l’hygiène et l’entretien
Notre attention est alors attirée par les sourires d’un groupe de quatre sympathiques dames. On leur pose évidemment la question : « Alors ? Ce port de bonnet ? Votre avis ? » « Moi, je n’aime pas du tout ! J’en ai pris un en tissu. C’est une bonne chose pour la propreté des bassins. Après, il faudrait peut-être obliger les personnes qui ont des cheveux longs à les attacher », répond Laurette Druart, assise sur le bord du grand bain. « Moi, je n’en mettais jamais. Je faisais des allergies. Mais je reconnais que c’est quand même mieux pour l’hygiène » , ajoute Sandrine, déjà dans l’eau avec deux autres amies.
Françoise Parruitte en portait déjà avant le règlement : « J’ai des mèches. Alors j’en mets tout le temps pour ne pas abîmer mes cheveux. Et je pense qu’au niveau des filtres, ils seront moins bouchés. »
Olivier Alvarez vient nager depuis 1989 : « Ça fait des années que je réclamais, en vain, le port obligatoire du bonnet. C’est nettement mieux, nous n’aurons plus de cheveux qui flottent quand nous nageons. Ce sera mieux aussi pour le filtrage et l’entretien. »
Environ trois euros le bonnet
Il semble donc que l’information soit bien passée et que cette nouvelle contrainte ait été bien acceptée des usagers. Des bonnets sont en vente aux caisses des piscines autour de trois euros pièce. Des distributeurs sont encore présents au niveau des piscines Chateau-d’Eau et Thiolettes. Rappelons que les bonnets étaient obligatoires à Talleyrand depuis 1999, mais que l’idée a été d’uniformiser les pratiques notamment pour préparer l’arrivée du grand complexe aqualudique. Le bonnet facilite par ailleurs l’apprentissage de la natation. Et il protège les cheveux du chlore, qui peut fragiliser les tignasses, qui peut aussi agir sur les colorations.
De notre correspondante Françoise Lapeyre
Au tournoi du TC de la Côte des Blancs à Avize, la finale messieurs a opposé deux des favoris à la limite des engagements (3/6) : Nicolas Jonasz (Montmirail) et Ronan Bonnefoi (Géo-André).
Habitué des lieux, le Montmiraillais a maîtrisé son sujet pour s’imposer 6-4, 6-1.
Idem du côté des dames avec une finale entre les deux 3/6, principales prétendantes au titre, Jackie Lassaux (Côte des Blancs) et Fanny Jarles (Bar-le-Duc). Toujours aussi efficace, l’Ardennaise a également dominé les débats pour s’imposer 6-4, 6-3.
Résultats
Dames
Quart de finale : Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) bat Valérie Bertrand (5/6, Côte des Blancs) 6-2, 4-6, 6-3. Demi-finales : Fanny Jarles (3/6, Bar le Duc) bat Ketty Koniushok 6-0, 6-1 ; Jackie Lassaux (3/6, Côte des Blancs) bat Maélie Monfils (3/6, Cormontreuil) 0-6, 6-3, 6-3. Finale : Jackie Lassaux bat Fanny Jarles 6-4, 6-3.
Messieurs
Quarts de finale : Amier (3/6, Montmirail) bat Lacaille (3/6, La Muire) 7-5, 7-6 ; Bonnefoi (3/6, Géo-André) bat Cabrillon (5/6, Bar-le-Duc) 6-2, 2-0 ab ; Jonas (3/6, Montmirail) bat bat Henry (3/6, Aÿ) 6-1, 6-3 ; Foucher (4/6, Chouilly) bat Gajanovic (3/6, Reims Europe Club) 7-5, 7-6. Demi-finales : Bonnefoi bat Amier 7-5, 6-4 ; Jonasz bat Foucher 7-5, 3-0 ab. Finale : Jonasz bat Bonnefoi 6-4, 6-1.
À Reims, la question d’une filière de passeurs avait été évoquée à plusieurs reprises par la ville lorsque des migrants s’étaient installés dans le parc Saint-John Perse, dans le quartier Croix-Rouge.
Interpellé notamment en septembre dernier lors d’un conseil municipal, le maire de Reims, Arnaud Robinet, expliquait « qu’au niveau des services judiciaires, on confirme que nous avons affaire à une filière. Il faut être attentif à ne pas créer un appel d’air, à ne pas encourager la filière. Une ville comme Metz est en difficulté à ce sujet et je ne parle pas de Paris ou d’ailleurs. Pour l’heure, les services sociaux accompagnent ces personnes. On ne peut pas tout accepter cependant, il y a une question de fermeté mais aussi d’humanisme ».
Épreuve toujours autant appréciée, le tournoi du TC de la Côte des Blancs à Avize a encore fait le plein avec 125 inscrits. De quoi proposer de superbes tableaux denses et homogènes.
Comme celui des messieurs qui devrait en toute logique se jouer à 3/6 entre Alexandre Gajanovic (Reims Europe Club), Lucas Henry (Aÿ), Nicolas Jonasz et Mathis Amier (Montmirail), Ronan Bonnefoi (Géo-André), Julien Lacaille (La Muire).
Idem du côté des dames entre les 3/6 Fanny Jarles (Bar-le-Duc), Maélie Monfils (Cormontreuil) et Jackie Lassaux (Côte des Blancs). À moins que l’expérimentée Valérie Bertrand (5/6, Côte des Blancs) ne bouscule la hiérarchie.
Aujourd’hui, 8h 30 : demi-finales messieurs ; 10 heures : demi-finales dames ; 15 h 30 : finales messieurs et dames.
C’est le nombre de documents qui ont été vendus, samedi, à la médiathèque Croix-Rouge de Reims, lors du « désherbage » des bibliothèques municipales.
Pour des sommes très modiques (50c, 1 €), les habitants ont pu acquérir livres, BD, disques et DVD.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 0 h 30, un vandale a brûlé deux poubelles au n º 5, puis quatre autres au n º 21, rue des Savoyards (L’union d’hier). S’agit-il du même individu ? Mardi à 16 h 45, les pompiers sont retournés rue des Savoyards, au n º 3, pour éteindre un feu de conteneur. À signaler que mardi à 5 h 45, une autre poubelle a brûlé non loin de là, allée des Limousins.
On voit souvent passer les pompiers dans le quartier. Toujours mardi, à 23 h 30, des papiers ont été incendiés dans un local à vide-ordures de l’avenue Bonaparte. La fumée a envahi les communs. Ça ne brûle pas qu’à Croix-Rouge. Hier vers 2 heures, des rôdeurs ont mis le feu à des papiers sur le terrain de foot stabilisé de la rue de Courcelles.
Après avoir commencé le match balle au pied, un joueur de futsal rejoint par plusieurs spectateurs l’avait terminé poing en avant contre l’arbitre. Illustration
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Reims Fin 2016, un joueur et plusieurs spectateurs avaient agressé un arbitre de futsal. Seul à être identifié, le joueur – suspendu pour six ans – a pris quatre mois de prison avec sursis au tribunal.
Du foot en salle à la salle du tribunal, il y a de nombreuses foulées pourtant accomplies par l’ex-n º 8 de l’équipe Reims – Wilson. Le 21 décembre 2016, les Wilsoniens rencontraient l’Espérance rémoise en demi-finale régionale de futsal, au gymnase Léo-Borgniet, rue Raoul-Dufy à Croix-Rouge. L’Espérance menait 11 buts à 6 lorsqu’un incident survenu quelques minutes avant la fin du match déclenchait les hostilités. L’arbitre avait témoigné à l’époque dans nos colonnes.
« J’ai vu un spectateur de Reims-Wilson entrer dans notre vestiaire. Je suis allé le voir pour lui demander de sortir, poliment. Il a accepté mais aussitôt, un joueur de Reims-Wilson est entré avec quatre ou cinq spectateurs. Ils m’ont insulté. J’ai pris des coups à la tempe et dans les jambes. Ils ont arraché mon maillot. J’ai été projeté à terre et j’ai continué à prendre six ou sept coups de pied. » Bilan : 10 jours d’incapacité totale de travail, match stoppé, qualification d’office de l’Espérance rémoise.
Seul le joueur a pu être identifié, grâce à son n º 8, un certain Maamar. Il se trouvait sur le banc de touche lorsqu’il a vu l’arbitre se rendre dans le vestiaire. Lui reprochant de quitter le terrain, il l’a rejoint pour lui demander de revenir, certes de façon véhémente, « front contre front » , mais sans lui porter de coup de poing, contrairement à ce qu’affirme l’arbitre.
Maamar n’avait pas demandé aux spectateurs de le suivre. Les « quatre ou cinq » excités lui avaient emboîté le pas, spontanément, et ce sont eux qui furent les plus violents. Pourquoi tant de haine ? L’arbitre avait son idée. « Ils étaient mécontents de nos décisions arbitrales. Reims-Wilson accumulait les fautes. Nous avions sifflé plusieurs tirs de pénalité. »
Devant la commission de discipline, Maamar a été lourdement sanctionné : six ans de suspension. Aujourd’hui, la suite en correctionnelle. Son avocat, M e Vincent Nicolas, demande au tribunal de ne pas trop en rajouter.
« Je ne me souviens pas que Zinedine Zidane, pour son coup de tête devant des millions de téléspectateurs, a écopé d’une suspension aussi longue, tout comme notre ami Cantona lorsqu’il a sauté à pieds joints sur un spectateur. On risque moins à être n º 10 que n º 8 dans un petit club de Wilson. »
Jugement : quatre mois de prison avec sursis, 400 euros d’amende. Depuis cette affaire, le prévenu avait troqué son n º 8 contre un numéro d’écrou, incarcéré pour des cambriolages, mais l’avocat a obtenu sa remise en liberté juste avant le procès.
Hier dans la nuit, plusieurs conteneurs ont été incendiés rue des Savoyards à Croix-Rouge : deux poubelles à 0 h 35 au n º 5, quatre autres deux minutes plus tard au n º 21. Il s’agit manifestement du même vandale.
Est-ce lui qui a ressorti le briquet à 5 h 45, pour mettre le feu à un conteneur devant le n º 1 de l’allée des Limousins ?
Ça ne brûle pas qu’à Croix-Rouge. Hier vers 1 h 30, des détritus ont été incendiés boulevard Albert-1er .
Un espace mis à disposition par l’incubateur Creativ’Labz.CM
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Contacter des fournisseurs, chercher des locaux… Quentin Gault lance son entreprise depuis son bureau du campus de Croix-Rouge, à Reims.
Grand Est Avant même leur diplôme, des étudiants sont déjà en train de lancer leur entreprise. Pour ces jeunes entrepreneurs, l’accompagnement est essentiel.
À24 ans, Quentin Gault n’est plus qu’à quelques mois de réaliser son rêve. « Je vais ouvrir à Reims un concept store qui proposera des produits de la culture japonaise, avec un restaurant. L’idéal serait de l’inaugurer avant Game’in Reims, à la fin de l’année, car on aimerait y avoir un stand » , espère le jeune homme. Le salon, dédié aux jeux vidéos et aux mangas, va attirer fin novembre les passionnés du Japon de toute la région. Autant de clients potentiels ! Le temps presse, mais le projet est déjà bien abouti. « J’ai un associé, on embauchera sûrement une troisième personne, annonce-t-il. Et j’ai déjà contacté de nombreux fournisseurs. Nous sommes maintenant en recherche de locaux à Reims. »
Étudiant en Master 2 de logistique à l’université de Reims-Champagne-Ardenne (Urca), Quentin Gault peut se consacrer à son entreprise tout en terminant son cursus : il a substitué son projet au stage obligatoire de fin d’année, dans le cadre de l’incubateur Creativ’Labz (lire en encadré).
Originaire de Château-Thierry, le jeune homme se voit depuis toujours à la tête d’une affaire. « J’ai longtemps pensé ouvrir un cabinet vétérinaire, mais le commerce m’intéressait aussi, raconte-t-il. J’ai eu l’idée de créer un grand centre commercial dédié au Japon, même si je savais, quelque part, que ce n’était pas réalisable sous cette forme. Aujourd’hui, mon projet de concept store n’est plus seulement un rêve, c’est du concret. » Pourquoi le Japon ? « C’est une passion, je lis des mangas depuis que je suis tout petit. » Pour réussir, l’étudiant a d’abord décroché un BTS Comptabilité, puis un Master 1 de Management (parcours marketing). « Il faut être très polyvalent pour se lancer, avoir aussi des notions de droit. » Même avec une idée et des compétences, faire le grand saut demande encore du travail. « Il faut trouver des fonds, penser aux difficultés administratives… Et tout le monde ne partage pas forcément mon enthousiasme ! » Pour Quentin Gault, parler de son projet, notamment à sa famille, a été une étape très importante pour vaincre ses dernières appréhensions. « Chacun a un point de vue, ils m’ont fait profiter de leurs expériences professionnelles… J’ai aussi assisté à des conférences d’entrepreneurs. Ça rassure de voir qu’ils ont réussi. » Une clé de la réussite, selon le responsable de l’incubateur Creativ’Labz, est en effet la communication : pas question de rester seul avec son idée d’entreprise. « Dans notre programme, les porteurs de projet sont obligés de s’ouvrir » , décrit Cyrille Jeanneteau, chef de projet entrepreunariat à l’Urca. « Je leur dis souvent que si une idée a germé dans leur tête, il y a des chances qu’elle ait aussi germé dans la tête de quelqu’un d’autre. Alors, sans dévoiler tout leur projet, on les encourage à en parler, complète Matthieu Bouché, chargé de mission entrepreunariat à l’incubateur. Une entreprise sur deux ne passe pas le cap des trois ans, mais ceux qui sont accompagnés dans leur projet ont des chances de réussite beaucoup plus grandes. »
Pour aider les étudiants dans leur réflexion, l’incubateur peut les mettre en relation avec une quinzaine d’experts. « Un avocat, un expert-comptable, un professeur d’informatique… Dans notre université, on a des compétences, ces personnes nous permettent d’individualiser l’accompagnement des porteurs de projet », détaille Cyrille Jeanneteau.
Actuellement, dix porteurs de projet sont accueillis chez Creativ’Labz. Des étudiants y imaginent un bracelet contre les troubles musculo-squelettiques, un média destiné aux adolescents, un logiciel pour rendre les urgences plus efficaces… Entre six mois et deux ans, parfois plus, ces apprentis-entrepreneurs disposent d’un bureau sur le campus de l’Urca, à Reims.
Quentin Gault a les clés de son bureau, où il peut venir travailler quand il le souhaite. « Si je n’avais pas été sélectionné pour l’incubateur, j’aurais d’abord intégré une entreprise pour mettre des sous de côté, et peut-être me lancer plus tard. » L’année prochaine, entre quatre et dix nouvelles places seront ouvertes à l’incubateur. Quant à lui, si tout va bien, il sera en train d’aménager son magasin.
Charles Montmasson
Pour en savoir plus :
– www.univ-reims.fr/creativ-labz
– Facebook « Concept Store Japonais – Reims »
Eléonor Debar, la directrice de la médiathèque Croix-Rouge, a mis en place plusieurs rendez-vous pour les demandeurs d’emploi.
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À la médiathèque Croix-Rouge, les chômeurs bénéficient de conseils et même de cours de théâtre.
Eléonore Debar, la directrice de la médiathèque Croix-Rouge, le reconnaît. Le cycle de six cours de théâtre, proposé depuis le 15 mars et qui s’achèvera le 19 avril, n’a pas eu le succès escompté. À la séance de mercredi dernier, seulement trois personnes ont répondu présent. Et cet homme et ces deux femmes ne correspondaient pas au public ciblé, les demandeurs d’emploi. « Ce n’est pas grave. L’important est de tester des choses, de voir si elles correspondent à un besoin et de les adapter s’il le faut. »
Dans un programme complet d’aide aux chômeurs, la directrice de la médiathèque a eu l’idée de proposer des cours de théâtre après une journée de formation suivie il y a un an à la Bibliothèque publique d’information (BPI), à Paris. « Ils organisent là-bas des cours de théâtre pour que les demandeurs d’emploi retrouvent confiance en eux et sachent mieux se mettre en valeur lors des entretiens d’embauche. Comme la Comédie a déjà organisé chez nous une initiation au théâtre pour le tout public, dans le cadre d’un partenariat avec le bailleur social Plurial Novilia, je me suis dit que l’on pouvait tenter l’aventure » , raconte-t-elle.
Le 15 mars dernier, la comédienne et metteuse en scène Chloé Porée a donc animé le premier atelier de théâtre destiné aux demandeurs d’emploi, à la médiathèque Croix-Rouge. Plutôt que d’axer les rencontres exclusivement sur l’entretien d’embauche, la jeune femme a préféré proposer, « dans un climat de bienveillance » , plusieurs exercices destinés à mieux se mettre à l’écoute de soi et des autres.
Malheureusement, seuls des retraités ou des salariés en activité ont été intéressés par l’activité. « Il y a eu quelques demandeurs d’emploi inscrits mais ils ont abandonné en cours de route. Il faut dire que lorsque l’on cherche un travail, on est toujours dans l’urgence » , indique Éléonore Debar. Si, cette année, les objectifs de l’atelier théâtre n’ont visiblement pas été atteints, la médiathèque Croix-Rouge poursuit sans relâche son soutien aux demandeurs d’emploi.
« Nous mettons à leur disposition notre espace Actualités-emploi-formation riche de plus de 2 000 documents spécifiques. Ils peuvent aussi utiliser des ordinateurs dédiés à la recherche d’emploi et imprimer gratuitement des documents » , rappelle Éléonore Debar. La directrice fait également savoir que l’Egée, l’association des seniors bénévoles, tient chaque mardi une permanence pour aider ceux qui le souhaitent à rédiger un CV ou une lettre de motivation. Le vendredi, un écrivain public est aussi présent et, une fois par mois, la Chambre des métiers distille ses conseils.
Valérie Coulet
Si elle a déjà proposé des « job dating », la médiathèque Croix-Rouge proposera pour la première fois, jeudi 26 avril et jeudi 14 juin, de 9 heures à 12 h 30 et de 14 à 16 heures, un « apprentissage dating » à l’attention de tous ceux qui cherchent un contrat en apprentissage.
Associés à des cadets de la République, une quinzaine de jeunes ont fait le parcours sportif des policiers.
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Depuis sa création en 1996, le centre loisirs jeunes de la police nationale de Reims (CLJ) organise de multiples activités sportives, ludiques et culturelles à destination d’adolescents issus des quartiers sensibles. Un panel d’animations auxquelles s’en ajoute une jamais organisée jusqu’à présent : l’accueil d’une quinzaine de jeunes d’Orgeval et Croix-Rouge à l’école de police de Reims. Âgés de 10 à 16 ans, les visiteurs y ont été accueillis par des cadets de la République, filière qui permet à des jeunes non titulaires du bac d’intégrer l’école et de devenir adjoint de sécurité, tout en leur permettant de préparer le concours de gardiens de la paix. « Le but est de rapprocher ces jeunes de quartiers avec des élèves de l’école, leur faire voir la police autrement, leur montrer pourquoi des filles et des garçons un peu plus âgés qu’eux veulent devenir policiers » , explique un animateur du CLJ.
Organisée sur une après-midi, la rencontre comportait une partie en salle – échange avec les cadets, présentation des métiers de la police nationale – et une autre sur le terrain de sport : « un challenge en binôme qui associait un cadet et un petit jeune sur le parcours homologué pour les épreuves de concours de gardiens de la paix » , indique le commissaire divisionnaire Jean-Yves Frère, directeur de l’école de police. Passage en équilibre sur une poutre, port de poids, haies, pompes, flexions, « ramper », slalom… Tout le monde s’est bien dépensé. Une collation a clôturé la journée.
L’an dernier, en y ajoutant les actions de prévention en milieu scolaire, ce sont 6 000 jeunes de Reims qui ont été au contact du CLJ.
L’équipée sauvage d’un multirécidiviste a pris fin une nouvelle fois au palais de justice. Archives
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Condamné à 39 mois de prison, ce Rémois avait frappé, volé puis menacé de représailles quatre victimes.
Cette histoire débute le 23 janvier, lorsque trois hommes entrent de force au domicile de Yann*, rue Géricault. Deux d’entre eux sont cagoulés et gantés, à la différence du troisième, Jalwin’s Okiemy, bien connu de Yann. Ce dernier reçoit des coups de matraque en même temps qu’il se fait dérober deux téléviseurs, une PlayStation, une friteuse, un appareil à raclette, une crêpière, un aspirateur ou encore des parfums (liste non exhaustive). Histoire d’emporter le tout, ses agresseurs repartent avec sa Clio. Le 25 janvier, celle-ci est retrouvée dans le quartier Croix-Rouge. Yann, lui, se voit prescrire quatre jours d’incapacité de travail.
Peu après, Anne, la compagne de Yann, reconnaît certains des objets volés sur les profils Snapchat de deux hommes. Interpellé, l’un d’eux admet avoir eu mission de les conserver. Cette même Anne confie ensuite aux enquêteurs avoir été menacée par Jalwin’s Okiemy, resté insaisissable. Puis c’est Annabelle, l’une des sœurs d’Anne, qui est menacée par ce dernier, soucieux de voir retirer les plaintes qui le visait. La sœur de Yann, Marion, est également prise à partie : le 25 février, Jalwin’s, armé d’un couteau, lui vole son téléphone après avoir vainement tenté de la faire monter de force dans sa voiture. Dans le coffre, Marion a le temps d’apercevoir batte, lacrymogène, essence, matraque et acide.
Marion reçoit aussi des SMS menaçants. Le 14 mars, Jalwin’s s’en prend à Alice, une autre sœur d’Anne, âgée de 15 ans, à son tour intimidée et jetée à terre. Après avoir semé la terreur pendant des semaines, cet adepte du changement fréquent de téléphone et des cartes prépayées (rendant compliquée sa localisation) est enfin arrêté la semaine dernière.
Interdit de séjour dans la Marne
À l’issue de sa garde à vue, durant laquelle il n’a rien démenti, voilà Jalwin’s jugé en comparution immédiate pour séquestration, vol aggravé, acte d’intimidation sur une victime, menace de crime et violences.
Dans son box, il tente de faire son mea culpa : « Je me suis cru dans un film, j’ai fait quelque chose de stupide » Problème : ce n’est pas la première fois. Seulement âgé de 20 ans, celui qui était sorti de prison l’an dernier cumule 11 condamnations pour violences aggravées, extorsion, etc. La rapide enquête de personnalité n’apporte pas d’espoir : sans-domicile véritablement fixe, pas d’emploi, pas de formation, plus aucun contact avec ses parents.
Au terme de leur délibéré, les juges décident d’aller au-delà des réquisitions : 30 mois de prison, dont 12 avec sursis. En outre, ils révoquent deux sursis, soit neuf mois de prison ferme supplémentaires. Décision rarissime, Jalwin’s Okiemy, tout sourire quelques secondes après cette lourde condamnation, se voit interdit de séjour dans la Marne pour les cinq prochaines années. *Tous les prénoms des victimes sont d’emprunt
Mathieu Livoreil
La semaine dernière, les chemins de la cambriole ont mené trois mineurs au commissariat. Archives F.C.
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Reims La police a remonté trois cambrioleurs dans ses filets. Deux d’entre eux frayaient dans un magasin de pêche.
Toujours mineurs, mais déjà habitués à nager dans les eaux troubles de la délinquance, deux garnements rôdaient dans la zone commerciale de la Neuvillette, mercredi vers minuit, lorsqu’ils décidèrent de cambrioler un magasin de pêche rue du Monseigneur-Béjot.
Ils ont fracturé une porte de service, mais l’alarme n’est pas restée muette comme une carpe. Il en fallait bien plus pour les dissuader d’entrer. Sans doute pensaient-ils avoir quelques minutes devant eux pour commettre leur péché, mais la police a surgi rapidement. Le premier s’est fait prendre dans l’épuisette alors qu’il s’aplatissait à l’entrée du magasin, le second a été hameçonné dans les rayons. Après avoir séché en garde à vue, le duo a été mis en examen par le juge des enfants puis laissé libre.
Lundi dernier, la police avait déjà remonté un cambrioleur dans ses filets. Lui aussi mineur, il traînait dans le lotissement situé à proximité de la médiathèque Croix-Rouge, à la recherche d’une maison inoccupée (c’était en milieu de matinée, de nombreux habitants n’étaient plus chez eux). Son choix s’est porté sur un pavillon de la rue Lucien-Daillencourt. Il a fracturé une porte au tournevis, mais l’intervention d’un riverain ne lui a pas laissé le temps de se servir. Il a filé par le parc de l’allée des Landais, aussi vite qu’un banc de poissons. Une patrouille a cependant pu le coincer allée des Bourguignons. Âgé de 16 ans, il a été relâché après sa mise en examen par le juge.
Les témoins sont formels : Il était accompagné d’un complice, alors que le jeune homme prétend avoir agi seul. Une version que les policiers ont refusé de gober. L’autre fuyard n’a pas refait surface.
« A, B, C… Jeux de mots et de sons » avec Éric Pessan à 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.
À partir de 8 ans.
Gratuit.
Réservation : 03 26 35 68 40.
L’an dernier, 80% des 15000 documents mis en vente avaient trouvé preneur. Bernard Sivade
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Reims Pour cette 9 e braderie des bibliothèques, plus de 18 000 documents seront à vendre demain sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. À tout petits prix.
L’heure du « désherbage » annuel est arrivée ! Précisons-le tout de suite : inutile de vous pointer demain sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge avec votre binette sous le bras. Il n’y sera point question de jardinage. En revanche, si vous êtes un grand lecteur, n’hésitez pas à prévoir la brouette. Car après avoir fait le tri dans leurs étagères, les bibliothèques municipales de Reims se séparent d’un peu plus de 18 000 documents (contre 15 000 l’an dernier) à tout petits prix : l’essentiel des romans, bandes dessinées, livres pour enfants, CD et lots de 5 revues seront vendus à 1 € (sauf pastille verte).
Cette année, la nouveauté réside dans la date de la manifestation, qui se tenait d’ordinaire un dimanche. Les fidèles sont donc prévenus : le grand déballage est bien programmé ce samedi. Quant aux usagers des autres bibliothèques rémoises (Jean-Falala, Laon-Zola, Holden, Saint-Remi et Chemin-Vert), ils trouveront exceptionnellement portes closes demain. Car pas moins de 70 agents sont mobilisés pour cette vente exceptionnelle. Seule la médiathèque Croix-Rouge sera donc accessible (ainsi que Carnegie, qui s’adresse davantage aux étudiants et aux chercheurs). L’occasion de découvrir « un établissement de très grande qualité », comme le souligne Delphine Quereux-Sbai, directrice de la bibliothèque municipale, qui rappelle que les stands seront réapprovisionnés toute la journée.
Alice Renard
À savoir
Les livres « désherbés » sont des documents en bon état que les bibliothèques retirent de leurs rayonnages pour faire de la place aux nouveautés.
La braderie annuelle se tiendra ce samedi 14 avril sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge (19, rue Jean-Louis-Debar) de 10 à 18 heures.
Les tarifs : 1 € le document (sauf pastille verte : 2 €). 1 € les 5 revues. Et comme tout doit disparaître, un happy hour est organisé à partir de 16 heures : 1 acheté, 1 offert !
Jeux de mots et de sons avec Éric Pessan à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
À partir de 8 ans. Gratuit, réservation au 03 26 35 68 40.
Belote proposée par l’association Étoile Croix-du-Sud, dimanche 15 avril à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum.
Renseignement au 03 26 06 56 66.
Belote proposée par l’Association Etoile Croix du Sud, dimanche 15 avril à 13 h 30 au 10, avenue Léon-Blum. Renseignement au 03 26 06 56 66.
Un détecteur automatique de fumée s’est mis à hurler dans un appartement de la place Georges-Braque, dimanche vers 18 h 30.
À l’arrivée des pompiers, aucun incendie à signaler : c’est une bougie qui se consumait.
Chère aux services de police et de gendarmerie, la « participation citoyenne » a permis l’arrestation de deux jeunes cambrioleurs la semaine dernière. Ainsi est appelé le dispositif signé entre une commune, la préfecture et les forces de l’ordre pour prévenir la délinquance, via des habitants référents (ou « voisins vigilants » ) sensibilisés à tout fait anormal signalé dans leur environnement.
Deux jeunes hommes qui escaladent la clôture d’un pavillon, voilà qui ne pouvait qu’intriguer ce « voisin vigilant » des Mesneux, mercredi 4 avril. Son intervention provoque la fuite des intrus avant le moindre vol. Il transmet également aux gendarmes le signalement de leur scooter, repéré deux jours plus tard au quartier Croix-Rouge. Une surveillance est mise en place.
L’après-midi même, deux jeunes de 15 et 16 ans montent dessus pour partir en balade. La maréchaussée les contrôle, puis les laisse repartir, faute d’éléments permettant de les impliquer dans la tentative de cambriolage des Mesneux (dans les quartiers, se partager des véhicules en libre-service pour commettre des infractions est une pratique courante).
Les deux suspects sont contrôlés à 15 heures. Comme par hasard, une demi-heure plus tard, un cambriolage est signalé à proximité, dans une maison de Sacy. Arrivés… à scooter, les voleurs repartent avec un écran plat, des bijoux, des parfums et la Volvo des victimes. Le commissariat de Reims est alerté. En liaison avec la gendarmerie, la police dépêche une patrouille de la brigade anticriminalité qui intercepte la Volvo à Bezannes. Au volant, l’un des jeunes contrôlés sur le scooter. Il ne peut nier, le butin est dans l’auto.
Les policiers remettent le mineur aux gendarmes de la communauté de brigades de Gueux, lesquels interviennent à Croix-Rouge le lendemain à 6 heures pour interpeller son complice. Présentés au parquet, l’un des garçons a été remis en liberté sous contrôle judiciaire tandis que l’autre, déjà bien connu, a été placé dans un centre éducatif fermé.
En novembre dernier, toujours aux Mesneux, un « voisin vigilant » avait déjà permis l’arrestation de deux escrocs itinérants qui suivaient les vieilles dames en voiture après avoir mémorisé le code de leur carte bancaire lors d’achats en hypermarché. Arrivés au domicile, ils les abordaient sous différents prétextes pour voler la carte. Ce jour de novembre, aux Mesneux, le manège avait intrigué le voisin. La gendarmerie débarquait quelques minutes plus tard.
F.C.
Trois médiateurs Isigaz ont été formés pour aller à la rencontre des habitants des quartiers prioritaires de la v0ille. Tous les mardis matins, ils se retrouvent pour un débriefing sur les visites déjà effectuées.
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Depuis novembre, des médiateurs du gaz vont à la rencontre des familles des quartiers dits prioritaires pour les réconcilier avec l’utilisation du gaz.
J e ne m’attendais pas à ce qu’autant de personnes aient peur du gaz. Pour certaines, c’est même rédhibitoire. Elles ne veulent pas du gaz chez elles… Il suffit de les rassurer… » Lauriane Basilio, 27 ans, est médiateur Isigaz depuis le mois de novembre. Sa mission est d’aller à la rencontre des habitants du quartier Croix-du-Sud afin de leur enseigner les bons gestes à avoir… pour éviter que ça ne sente le gaz.
« On est là pour les rassurer, leur expliquer les bons gestes à avoir en cas de fuite de gaz, vérifier leurs installations, leur parler du monoxyde de carbone… On leur explique également comment faire des économies d’énergie. C’est une mission qui me plaît beaucoup. Je me sens utile humainement. » La jeune femme a été recrutée avec deux autres médiateurs, Dominique Arnel, 30 ans, et Nordine Nouri, 31 ans, actuellement déployés sur les quartiers Wilson et Croix-Rouge.
Depuis novembre, ils ont déjà visité près de 2 500 foyers… et changé gratuitement plus de 200 flexibles de gaz.
Avec près de 9 000 logements visités d’ici à la fin de l’année, l’opération rémoise représente la plus importante opération Isigaz engagée par GRDF en France, dans le cadre d’une mission de Service Public en partenariat avec le Grand Reims, les trois bailleurs sociaux et Comal Sohila 51, une structure de médiation dont la mission principale est d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de logements. « L’opération va au-delà de nos espérances », confie Judicaël Mathieu, directeur de projets chez Comal Soliha 51. « À ce jour, nous sommes à plus de 30 % d’avancement de l’objectif final. Très peu de personnes nous ferment leur porte… Elles ont été prévenues en amont par les bailleurs sociaux de la venue des médiateurs. Ce n’est pas du démarchage commercial et agressif. Les médiateurs sont là pour une mission d’information et de sensibilisation. Ils n’ont rien à vendre, juste des conseils neutres et gratuits. »
Entretenir sa gazinière, fermer les robinets après usage, ne pas bricoler son installation, ne pas obturer les grilles d’aération… sont autant de gestes de bonnes conduites que les médiateurs distillent au fur et à mesure de leurs visites. « La moyenne veut qu’on reste une vingtaine de minutes », précise Dominique Arnel, qui travaillait dans la sécurité incendie avant de rejoindre le projet Isigaz. Les trois médiateurs, recrutés en CDD, tournent en moyenne à 12 médiations par jour. Originaires de Reims, ils sont un gage de confiance pour les habitants. Le dialogue se fait plus facilement. Leur présence au domicile même de la personne est également l’assurance d’une meilleure mémorisation. « On leur montre les gestes à tenir… et on signale aussitôt la moindre défaillance. »
Caroline Garnier
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 heure, la police a contrôlé les deux occupants d’une voiture avenue du Général-Eisenhower. Le premier avait un gramme de résine, le second trois grammes. Composition pénale pour l’un (amende), obligation de suivre un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants pour l’autre.
Un tir de Flash-Ball à l’abdomen a été nécessaire pour stopper le prévenu qui s’élançait vers les policiers, couteau à la main. Archives
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Reims Surpris avec l’enfant à son domicile, il a reçu un tir de Flash-Ball alors qu’il brandissait un couteau vers les agents.
Inquiétant personnage que Yohann Leblanc. Vendredi en début de soirée, ce Rémois de 40 ans aborde au bas de son immeuble de Croix-Rouge une fillette de 11 ans qui monte une cabane avec un camarade. Il invite les deux enfants à son domicile, puis envoie le garçon acheter du soda. Resté seul avec la fillette, il lui passe la main dans les cheveux et sur la joue, lui dit qu’ « elle est belle » et lui demande si « elle veut dormir avec lui » .
Yohann Leblanc est complètement saoul. Cela inquiète justement son amie, qui vient de l’avoir au téléphone, sans savoir qu’il a attiré une fillette chez lui. À son arrivée, elle aperçoit cette jeune fille sur le balcon, s’en inquiète, se rend dans l’appartement. L’enfant profite de la porte ouverte pour s’en aller. Une dispute éclate au sein du couple.
Devenu furieux, Yohann Leblanc s’empare d’un couteau de cuisine à la lame crantée, puis décide de quitter l’appartement… par le balcon du premier étage. Le voilà avenue Léon-Blum, où il déambule couteau à la main. Des témoins alertent la police.
Un équipage de trois fonctionnaires arrive rapidement. Sommé de lâcher son couteau, l’homme refuse. « Qu’est-ce que vous allez me faire ? Me tirer dessus ? Vas-y, tire ! » , hurle-t-il en se dirigeant vers les policiers d’ « un pas décidé » , le couteau bien haut. Il est à cinq mètres de la patrouille lorsqu’un tir de Flash-Ball dans l’abdomen le stoppe dans son élan. Il reste debout, mais accepte de poser le couteau. Le dépistage révèle un taux de 1,05 mg d’alcool par litre d’air expiré à l’éthylomètre, soit 2,10 grammes par litre de sang.
Le comportement malsain envers la fillette a fait l’objet d’une procédure distincte, afin de laisser le temps au parquet d’approfondir ce volet du dossier et de l’analyser aux fins d’éventuelles qualifications pénales.
Déféré lundi en comparution immédiate, Yohann Leblanc n’était donc jugé « que » pour les menaces avec arme envers les trois fonctionnaires de police.
L’homme est un récidiviste déjà condamné à huit reprises. Sorti de prison le 15 décembre, il venait de purger quatre mois ferme pour avoir frappé sa compagne à coups de pied et coups de poing lors d’une dispute avenue Bonaparte à Tinqueux, l’automne dernier (il avait également cassé son téléphone portable et le téléviseur).
Yohann Leblanc n’aura pas longtemps profité de la liberté retrouvée. Il est condamné à deux ans de prison dont un an ferme avec maintien en détention. Les douze mois avec sursis sont assortis d’une mise à l’épreuve comprenant l’obligation de se soigner et de trouver un travail ou une formation. Il devait déjà entreprendre de telles démarches mais n’en avait pas eu le temps depuis sa sortie de prison, a-t-il expliqué.
Fabrice Curlier
De nombreuses structures, qui permettent de s’entraîner, ont été installées dans le complexe René-Tys.
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Le Week-end FPK se tient jusqu’à 17 heures. L’occasion d’essayer un sport ludique et tonique.
Claire Buat, la présidente de l’association Reims Parkour School, qui organise depuis samedi, au complexe René-Tys, le « Week-end FPK », assure que la disciple n’est pas plus dangereuse que n’importe quel sport collectif. Le parkour, qui consiste à franchir des obstacles urbains ou naturels, par des mouvements agiles et rapides sans l’aide de matériel, réclame tout de même une sacrée forme physique et un mental d’acier !
Car il faut oser sauter un mur de plusieurs mètres avant de rebondir sur un banc ou de se réceptionner sur une souche d’arbre. « Lors de ces deux jours, auxquels participent quelque 400 pratiquants venus de toute la France, on rappelle que la discipline exige beaucoup d’entraînement et que toutes les figures doivent être d’abord travaillées au sol, explique la jeune femme. On redit aussi qu’il ne faut jamais surestimer ses capacités. »
La Rémoise, qui s’est lancée dans le parkour après avoir découvert une vidéo sur internet, invite tous ceux qui le souhaitent à venir s’initier, ce dimanche, au complexe René-Tys. « Notre rendez-vous de ce week-end n’est absolument pas une compétition. Ce qui motive les jeunes inscrits, dont 15 % de filles, c’est de partager leurs expériences et d’améliorer leurs techniques en suivant les conseils des autres », tient-elle à préciser.
« Il faut essayer ce sport qui, s’il est extrêmement ludique, aide à avoir confiance en soi et à développer ses capacités dans le domaine de la motricité » , assure-t-elle, en précisant que les adeptes du parkour à Reims se donnent généralement rendez-vous sur les esplanades Fléchambault dans le quartier Saint-Remi et Pierre-Taittinger à Croix-Rouge ainsi que devant le Centre culturel Saint-Exupéry.
Pour une initiation, rendez-vous ce dimanche, de 10 à 17 heures, 3 impasse Léo-Lagrange.
Valérie Coulet
Indispensable pour conserver les jeunes talents de l’agglomération et en attirer de nouveaux, la modernisation du campus rémois est en marche, pour un investissement total de 80 millions d’euros.
MOINS ambitieux et surtout moins coûteux le plan Campus 3.0 en reprend toutefois les principales lignes directrices : dynamiser la vie de campus et améliorer la qualité de vie dans le cadre d’une démarche de développement durable, mettre en synergie le projet immobilier et le projet scientifique, faire rayonner la recherche autour d’une identité interdisciplinaire axée sur les agro-sciences, l’environnement, les biotechnologies et la bio-économie, accroître le taux d’occupation des bâtiments d’enseignement, notamment grâce à leur qualité et aux usages du numérique, construire et rénover le patrimoine immobilier avec un objectif ambitieux d’optimisation des surfaces, notamment en mutualisant l’usage des équipements, et de maîtrise des énergies.
Au sein de l’URCA, une équipe dédiée a été mise en place pour concevoir et assurer le suivi des projets de construction, d’extension ou de rénovation des bâtiments. En tout 6 800 m2 seront réalisés, à travers six programmes répartis sur trois campus.
Dans le détail, un bâtiment de 4 600 m2 sera construit à Croix-Rouge pour accueillir le siège de l’Université. Le pôle scientifique agro-sciences, environnement et sciences du numérique, dont les recherches sont menées en partenariat avec le site de Pomacle- Bazancourt, fera l’objet d’une reconstruction Moulin de la Housse.
Près du CHU, le pôle santé sera restructuré et agrandi, notamment avec un nouveau laboratoire d’anatomie, une cafétéria, un amphi et une salle d’examen.
Autre reconstruction à Croix-Rouge, celle du bâtiment du Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Implantée au sein du pôle technologique Henri Farman, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs bénéficiera d’une extension. Enfin, plusieurs bâtiments mutualisés et de nouveaux espaces de vie étudiante seront bâtis.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 h 20, une Fiat Punto a brûlé route de Champigny à Tinqueux. Elle est volée.
Dix minutes plus tard, une poubelle a pris feu rue Galilée à Croix-Rouge. Les flammes ont endommagé une Volkswagen Touran.
Le 27 janvier dernier, vers 2 h 30 du matin, le conducteur d’une Renault Clio bifurque avenue Bonaparte à Croix-Rouge sans mettre son clignotant. Une patrouille de police le rattrape rue Olympe-de-Gouges. Au volant : Sami Bagdadi, 20 ans, récidiviste de la conduite sans permis.
La Clio n’est pas la sienne. Elle appartient à une société de location mais le jeune homme prétend ne pas savoir qui l’a louée, ni trop se souvenir auprès de qui il l’a récupérée. Cette nuit-là, il n’avait eu d’autres solutions que prendre la voiture pour ramener un copain chez lui, a-t-il déclaré. Interrogé sur sa propension à conduire sans permis, il a répondu qu’il « n’avai[t] pas le choix » : « Je ne peux par marcher longtemps » .
Sami Bagdadi n’a pas marché jusqu’au tribunal pour venir s’expliquer. Il est condamné à quatre mois de prison ferme.
Atelier Vers l’emploi : développer la confiance en soi par le théâtre à 14 heures à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar. Animé par Chloé Porée, comédienne et metteure en scène au sein du Collectif Corpus Urbain.
Gratuit, renseignements au 03 26 35 68 40.
Assemblée générale de la MUTES à 18 h 30 à la maison de quartier Billard, 12-14 rue Pierre Taittinger.
Un fumeur de 39 ans a été contrôlé, mardi à 16 heures, allée des Bourguignons, à Croix-Rouge. Il a reconnu fumer du cannabis depuis des années. Il sera convoqué devant le délégué du procureur.
Parmi les sports au programme : le tir assis. Valides et handicapés s’initient.
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Reims Une grande soirée, organisée par des étudiants, a réuni valides et handicapés.
C’est la sixième édition de cette journée nationale du sport et du handicap, parrainée par Vincent Henry, membre de l’équipe de France d’escrime handisport. Mais c’est la première fois qu’elle est ouverte à tous les publics. On a prévu plusieurs sports différents : basket et hand fauteuil, football sourds et malvoyants, boccia, athlétisme adapté, escrime, tennis de table, tir assis » , énumère Chloé Henry, étudiante en première année de Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), chargée du projet.
En outre, un atelier de simulation d’activités quotidiennes en situation de handicap est proposé au public valide. Exemple : se servir un verre d’eau les yeux bandés.
Sur le parquet de la Halle universitaire Croix-Rouge, des handicapés, mais aussi deux étudiants Staps, font du handball : « Manipuler les roues d’un fauteuil et le ballon en même temps, c’est encore plus physique ! Il faut anticiper, s’arrêter et viser, et coordonner les gestes », constatent Christelle Michelin et Quentin Coqueret.
« On ne parle pas suffisamment du sport adapté à l’intérieur de notre filière d’études. Un évènement comme celui-ci nous permet de découvrir un autre univers sportif », se félicite Marie-Colombe Tailliart, en troisième année, option management du sport et présidente de l’Association rémoise des étudiants en Staps.
Un jeune athlète en fauteuil teste le handball. Mounir Debdoubi, 17 ans, membre de Reims handisport, est vice-champion de France en athlétisme adapté. « Je vais peut-être intégrer la préparation en équipe de France de Bordeaux, et participer aux championnats de France de Poitiers en mai », confie le jeune homme. On lui propose de venir essayer le « tir assis ». « Le tir adapté, c’est la même carabine, la même cible. Seule la position change », précise Charles Borck, étudiant rémois, deux fois champion de France.
Didier Rouillon, conseiller technique fédéral de handball cherche à développer la pratique du « Handensemble » : « Il n’y a pas de compétition. L’idée, c’est de faire pratiquer du hand fauteuil avec valides et non valides. C’est ça qui m’intéresse : que les gens fassent du sport ensemble. »
Avant de prendre congé, on retrouve Chloé, plutôt satisfaite de la remarque d’un camarade de Staps : « Il m’a dit : je viens de faire cinq minutes de basket fauteuil et j’ai les bras qui brûlent ! Ce qui m’incite à penser qu’on a atteint le but de notre soirée : se rendre compte. »
Yann Le Blévec
Les deux policiers de la BAC ont fait preuve d’un « grand sang-froid ». Illustration
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Coup de chaud lundi après-midi à Croix-Rouge, près du Quick : dans le contexte actuel, un individu qui portait une arme en pleine rue a fortement inquiété les passants, qui ont prévenu la police (L’union d’hier).
Intervenue à 16 heures, une patrouille de la BAC repère le suspect place George-Braque. Les deux policiers remarquent qu’il tient une arme contre sa cuisse, et le mettent en joue, le sommant de lâcher son pistolet.
Il s’est avéré après l’interpellation que l’arme était une réplique à billes de pistolet automatique. « De loin on ne peut pas voir que c’est une arme factice », glisse un enquêteur, qui salue « le grand sang-froid » des agents.
Le jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue et son arme a été détruite. Il fera l’objet d’une composition pénale (sanction du procureur, qui évite un procès), devra indemniser les victimes (les deux policiers) et effectuer un travail d’intérêt général.
Guillaume Lévy
Simone Frétigny, 104 ans dans une semaine, cohabite avec une étudiante depuis ses 99 ans, dans le cadre de l’association Ensemble2générations.
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Reims La jeune centenaire est heureuse. Voilà six ans que son appartement reprend vie, grâce à la présence d’une étudiante, avec qui elle partage le repas du soir.
Clarisse, Camille, Mélanie, Clémence et Adeline. Simone Frétigny parle de chacune d’elle avec beaucoup de chaleur. « La plupart me donne parfois des nouvelles. ça me fait plaisir ! Elles viennent aussi quelque fois me rendre visite, on discute. C’est vrai que j’aimerais avoir davantage de nouvelles, mais, elles ont leur vie à faire, je comprends très bien. »
Et, à chaque rentrée scolaire, malgré l’écart d’âge, l’alchimie a opéré.
Un seul regret pour Simone Frétigny : « Ne pas avoir eu connaissance de cette association avant. »
Voilà six mois que la jeune centenaire cohabite avec Sandra Paris, 19 ans, la sixième étudiante qu’elle accueille à son domicile. « Je dois être présente le soirs à l’heure du dîner afin que nous partagions ensemble ce moment » , explique Sandra Paris qui fait des études en éco-gestion au campus Croix-Rouge. En contrepartie, l’étudiante est logée gratuitement. « Mais, on fait bien plus que cela toutes les deux ! On parle, on passe un peu de temps ensemble, le soir. Madame Frétigny est adorable. On s’entend bien. Je ne me sens pas une intruse chez elle. Elle a rencontré mes parents. En seulement quelques mois, on a tissé des liens. Elle est devenue quelqu’un d’important pour moi. Elle est un peu, comme une grand-mère finalement. » La retraitée se sent, elle, rassurée d’avoir une présence à ses côtés le soir et la nuit.
Sa fille également : « ça lui permet de rester encore chez elle. »
Depuis sa création à Reims en septembre 2011, l’association ensemble2générations a mis en place plus de 200 binômes. « Le principe est de loger économiquement un étudiant chez un senior en échange d’une présence et/ou de petits services, explique la directrice de l’antenne rémoise Isabelle Bouvattier. Suivant la formule choisie, le senior bénéficie d’une présence rassurante, de services (aide aux courses, soutien à Internet, sorties culturelles…) ou d’un complément de revenus (jusqu’à 300 €/mois). Dans tous les cas, le jeune apporte une présence conviviale et les témoignages sont unanimes : accueillir un étudiant, c’est un souffle de jeunesse ! Il contribue au maintien à domicile des personnes âgées. »
À 104 ans, Simone Frétigny est la doyenne française de la colocation intergénérationnelle. Lors du Forum de la retraite active qui s’est tenu au stade Delaune, il y a quelques jours, la Ville a rendu hommage à la centenaire. Une surprise pour cette rémoise qui estime simplement avoir fait ce qu’il fallait faire : « Il faut partager ce que l’on a. C’est important d’aider les jeunes. C’est ce que j’ai fait toute ma vie. » Cette ancienne fleuriste a accueilli dans sa boutique, durant ses 50 années d’activités de nombreux apprentis. Et pour l’année prochaine ? « On verra, si c’est encore possible : si mon état le permet, pourquoi je ne continuerais pas à accueillir une étudiante chez moi ? » Étudiant ou senior, les personnes intéressées peuvent envoyer un mail à l’association (reims@ensemble2generations.fr).
L’association ensemble2générations Reims a été créée en juin 2011. Elle fait partie d’un réseau national créé en 2006, implanté en Île-de-France et dans de nombreuses villes étudiantes. Plus de 4 000 binômes ont été mis en place depuis la création (dont 200 binômes à Reims).
Les étudiants sont logés gratuitement ou économiquement chez des seniors, en échange de petits services et/ou d’une présence conviviale. Cela permet de recréer du lien entre les générations et de contribuer au maintien à domicile des personnes âgées. La directrice d’ensemble2générations Reims est salariée et travaille à presque plein temps. L’association vit grâce aux subventions et aux cotisations des adhérents. Le montant de la cotisation annuelle est de 220€ pour le senior et 290€ pour l’étudiant.
Aurélie Beaussart
Hier en fin d’après-midi, des témoins ont signalé la présence d’un homme armé à Croix-Rouge, dans le secteur Blum-Bonaparte, près du Quick. Etant donné les événements d’il y a 15 jours, de nombreuses supputations ont commencé à circuler. Intervenue en force, la police a constaté que l’individu exhibait bien une arme de poing, mais non létale : il s’agissait d’une réplique. Il a été placé en garde à vue. Son comportement serait un acte isolé, sans lien avec de précédentes affaires.
Jot et Moreaux fréquentent la filière d’accès au haut niveau au lycée Arago (Reims).
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La journée cycliste du Prix Raymond-Caruel, diligentée par le CC Grand Reims, s’est conclue, chez les juniors, par le numéro à deux opéré par Clément Moreaux (Pédale Châlonnaise) et Hugo Jot (UVC Charleville-Mézières), la victoire revenant au premier au sprint.
Quinze tours de l’habituel circuit en triangle, développant 6,4 km et taillé pour les rouleurs, attendaient le peloton des juniors. Profitant du long faux plat en direction de Roizy, Hugo Jot, déjà, plaçait la première « mine ». Benjamin Lemaire (EC Château-Thierry) suivait.
La tentative durait deux tours avant de rentrer dans le rang. Suivaient une pluie de d’attaques et de contres conduisant cinq hommes en tête : Clément Moreaux (PC), Hugo Jot et Félicien Crepin (UVCCM), Benjamin Lemaire (ECCT) et Flavien Arnould (VC Hettange).
Le quintet prenait le large sur un peloton décimé, attendant l’avant dernier round pour s’expliquer. Moreaux démarrait, suivi par Hugo Jot. Ils n’avaient plus qu’à s’expliquer…
Samedi, les Rémoises de Neoma ont infligé un 3-0 aux Rouennaises. Christian Lantenois
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Cloîtré chez lui, l’entraîneur de basket se remet lentement de ses blessures, mais les plus difficiles à guérir seront celles liées au traumatisme psychologique.
Son passage à tabac dans un gymnase de Croix-Rouge a été suivi, le lendemain, d’une fusillade visant trois de ses agresseurs. Il ne comprend ni la première, ni la seconde. Témoignage de l’entraîneur de basket.
Depuis quinze jours, il vit reclus chez lui. « Je ne suis sorti que deux fois, pour ma plainte au commissariat et la visite à l’avocat. J’ai trop peur de me faire agresser. » Le 16 mars, au gymnase Lapique de Croix-Rouge, une bande surgissait au milieu des enfants de son cours de basket pour le tabasser sauvagement. Le lendemain, trois de ses agresseurs se faisaient tirer dessus. Aujourd’hui, le garçon âgé de 26 ans accepte de parler, à une condition : ni son nom, ni sa photo.
Que s’est-il passé ce vendredi 16 mars ?
C’était un vendredi comme les autres depuis le mois de septembre, avec mon entraînement de basket des U11 du RCB [moins de 11 ans], au gymnase Lapique à Croix-Rouge. La saison précédente, j’entraînais les U13 à Géo-André, toujours à Croix-Rouge. Je n’ai jamais eu de problème. C’est donc l’esprit tranquille que je suis descendu du tram pour rejoindre le gymnase. J’ai eu l’impression d’être suivi par un scooter, mais je ne me suis pas posé de questions : je n’ai rien à me reprocher, pourquoi m’inquiéter ?
J’aurais dû rester à l’hôpital tout le week-end mais j’ai insisté pour sortir dès samedi soir : j’avais peur que mes agresseurs reviennent pour me finir
Il y avait une vingtaine d’enfants de neuf et dix ans, cinq ou six parents. L’entraînement avait commencé quand j’ai entendu un parent hurler. J’ai levé la tête et j’ai vu des gens qui entraient dans le gymnase avec des battes de base-ball et des clubs de golf, les visages partiellement dissimulés sous des écharpes, des casquettes, des capuches. Ils se dirigeaient vers moi en marchant, sans rien dire, et d’un coup, d’autres sont entrés mais en courant. J’ai compris que c’était pour moi. J’ai voulu me réfugier dans le local à ballons.
Ce local n’a pas d’issue, sans possibilité de fuite. Lors de son point presse, le procureur a émis l’idée que votre but était de protéger les enfants.
C’est ça. En m’éloignant, je voulais leur éviter de se prendre des coups, de voir ce qui allait se passer. J’ai rabattu la porte du local, mais les agresseurs ont tiré plus fort pour l’ouvrir. Ils sont rentrés. L’un d’eux m’a visé au visage avec un couteau, pointe en avant. Heureusement, j’ai trébuché sur un ballon en reculant. Le couteau est passé à quelques centimètres de mon visage. Il m’a ensuite porté un coup en tailladant. J’ai eu deux doigts touchés en me protégeant avec la main. J’ai reçu un coup de batte de base-ball à la tête, un autre au tibia. Je suis tombé, et là, ils m’ont frappé partout en m’insultant. Je me suis mis en boule. Un coup de pied m’a cassé deux dents. J’ai pris un deuxième coup de couteau au mollet. Un des gars sautait à pieds joints sur mon ventre en s’appuyant sur ses amis. Et puis ils sont repartis au compte-gouttes, par petits groupes. J’ai réussi à sortir du local à quatre pattes, j’ai fait quelques mètres puis je me suis effondré. Je me souviens de parents à côté de moi, d’une maman infirmière qui commençait à me soigner, puis plus rien. J’ai repris mes esprits à l’hôpital.
Quel est le bilan de vos blessures ?
J’ai eu cinq points de suture au crâne, quatre au mollet, quatre à mes deux doigts que je n’arrive toujours pas à plier. Mon épaule était bloquée, mon avant-bras gonflé, le poignet comme une balle de tennis. Les médecins m’ont dit que j’ai eu beaucoup de chance. Ça, ce sont les blessures physiques. Il y a aussi le mental. Je n’ose plus sortir de chez moi, je dors mal, je fais des cauchemars… : j’ai commencé un suivi psychologique.
Lors de mon hospitalisation, j’aurais dû rester tout le week-end mais j’ai insisté pour sortir dès samedi soir. Croix-Rouge est à côté : j’avais peur que mes agresseurs reviennent pour me finir. On m’a d’ailleurs inscrit sous X. pour éviter d’être retrouvé dans ma chambre.
Comprenez-vous cette agression ?
Pas du tout ! Que ce soit à Croix-Rouge ou ailleurs, je n’ai jamais eu de problème. À force de réfléchir, je me suis dit : peut-être parce que je suis de Wilson, mais pourquoi ? Je ne sais rien à ces rivalités qui existeraient entre bandes. Je n’habite plus Wilson. J’y ai grandi mais j’en suis parti à 15 ans.
Vous avez identifié trois agresseurs, les mêmes visés le lendemain par les tirs impliquant deux jeunes de Wilson, ce qui fait dire aux enquêteurs que les affaires sont liées. Qu’en pensez-vous ?
Je n’y crois pas. Pour moi, c’est une coïncidence. Les premiers à qui j’ai parlé de ces jeunes sont les policiers, le dimanche pendant ma plainte, soit le lendemain des coups de feu. Et je ne savais même pas qu’il s’agissait des trois qui s’étaient fait tirer dessus. Je ne l’ai su que vendredi, par le journal. Ceux de Wilson ont leurs raisons, j’ignore lesquelles mais ça ne me concerne pas. Ça me peine de voir les deux histoires associées, car ça salit mon image. Déjà, vu que je me suis fait agresser, certains peuvent penser que je suis impliqué dans une embrouille : « Eh bien, il n’est pas celui qu’on croyait. Il est comme ces jeunes qui foutent la merde. » Si en plus, on fait le lien avec les coups de feu, on peut penser que c’est une vengeance de ma part. Les gens qui me connaissent savent que ce n’est pas possible. Je suis un gars tranquille, sans histoire, qui vit pour le basket. J’ai commencé à 6 ans au RCB, j’ai rejoint à 15 ans l’Espé de Châlons, j’ai fait une saison pro en Nationale 1 mais j’ai dû arrêter à cause d’une blessure. Je suis revenu dans un club de Reims, et depuis 2016, j’entraîne des gamins. J’adore ça.
Allez-vous pouvoir reprendre vos entraînements au gymnase Lapique, d’ailleurs surveillé par des vigiles depuis votre agression ?
Impossible ! Aller à Croix-Rouge, je ne peux plus, j’ai trop peur. Tous les entraînements ont lieu là-bas. Pour moi, c’est fini, mais là où j’ai le plus mal, au-delà de ma personne, c’est pour les enfants. Ils ont vu ces hommes armés, visages cachés, qui venaient vers moi. J’ai eu le temps de voir leurs regards : ils étaient effrayés. Quand je suis ressorti du local et que je me suis effondré, mon crâne pissait le sang. J’ai entendu un gamin qui hurlait car il croyait que j’étais mort. D’autres l’ont cru aussi. La semaine suivante, avec la présidente du RCB, on a eu l’idée de faire une vidéo pour rassurer les enfants, leur montrer que j’allais bien. Ils ont été très contents d’avoir de mes nouvelles. La présidente m’a raconté : les gamins prenaient le téléphone pour m’embrasser sur l’écran. J’en ai encore la chair de poule quand j’y repense.
Propos recueillis par Fabrice Curlier
Le 16 mars , un entraîneur de basket est tabassé par treize individus au gymnase Jean-Jacques Lapique de Croix-Rouge, rue François-Arago.
Le lendemain, avenue Bonaparte dans le même quartier, trois des agresseurs se font tirer dessus par les occupants d’une voiture volée. Il n’y a pas de blessé.
Jeudi 30 mars, onze jeunes sont mis en examen : neuf de Croix-Rouge pour l’agression au gymnase, deux de Wilson - le quartier d’origine du basketteur - pour les coups de feu. Aucune explication n’est donnée par les suspects : tous nient les faits. Neuf d’entre eux sont écroués.
Samedi, les Rémoises de Neoma ont infligé un 3-0 aux Rouennaises. Christian Lantenois
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Samedi, les Rémoises de Neoma ont infligé un 3-0 aux Rouennaises. Christian Lantenois
Reims L’équipe de foot féminine de Neoma va participer à la finale de la Coupe de France des ESC.
Jusqu’où ira l’équipe de foot féminine de Neoma ? Depuis le début de la saison, les filles collectionnent les bons résultats. À tel point qu’elles se sont qualifiées pour la finale de la coupe de France des écoles de commerce qui doit se dérouler sur trois jours fin avril dans le cadre mythique du centre technique national de Clairefontaine. « C’est un bel exploit ! », se réjouit leur entraîneur Yannick Cadart. D’autant plus que le groupe est constitué d’une vingtaine de sportives aux niveaux très variés. « Le foot attire beaucoup de débutantes. Il a fallu créer le lien entre celles qui démarrent et celles qui ont un bon niveau. Cela représente un gros travail et, cette année, ça paye ! », poursuit-il ce samedi, au bord d’un des terrains synthétiques de Géo-André. Les Rémoises, qui viennent d’infliger un 3-0 aux Rouennaises, participent jusqu’à ce lundi au challenge sportif Ecricome 2018 (lire ci-contre) qui rassemble pas moins de 2 000 étudiants de 5 grandes écoles de commerce.
« On a vraiment un bon groupe », souligne Clémence Poinsignon, 20 ans. Originaire de Metz, la jeune femme n’avait jamais fait de foot en club avant son entrée à l’école de commerce rémoise, « je jouais juste un peu avec mon frère » . Si elle s’est inscrite en septembre, c’est « parce que je cherchais un sport d’équipe et que ça avait l’air sympa. ça permet de se défouler, d’allier plaisir et sérieux ». Les « Chabuts » (c’est le nom de cette équipe) s’entraînent deux fois deux heures par semaine. « C’est super, ça fait plaisir d’avoir des résultats. Et puis, on est très soudées », ajoute Coline Broutin, 22 ans, en 2 e année du programme Cesem. Reste à souhaiter aux filles de continuer sur leur bonne lancée.
Alice Renard
MATERNELLE JEAN-MACÉ
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Difficile de passer inaperçus… Vous les avez peut-être croisés dans Reims ce week-end en vous demandant qui étaient ces jeunes aux tenues colorées.
Il s’agit de 2 000 étudiants de cinq écoles de commerce (Neoma Reims, Neoma Rouen, Kedge Bordeaux, Kedge Marseille ainsi qu’une trentaine de jeunes originaires de Nottingham) venus participer à la 28 e édition du challenge sportif Ecricome 2018.
Chaque délégation arborait une couleur et des tenues sur un même thème : Mario Bros pour Reims, les Aztèques pour Rouen, l’Asie pour Marseille (photo) et l’Egypte pour Bordeaux.
MATERNELLE JEAN-MACÉ
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ÉCOLE MAZARIN
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ÉCOLE PROVENÇAUX
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ÉCOLE CHARPENTIER
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ÉCOLE POMMERY
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ÉCOLE MARTIN-PELLER
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Des milliers de dessins se balancent, fixés par des pinces à linge. Thème de La Grande Lessive 2018 : « Pierres à images et pierres à imaginer ». Et de l’imagination… les écoliers rémois en ont !
MATERNELLE JEAN-MACÉ Le fil était un peu haut pour des petits de 3 ans… mais –par chance- il s’est décroché ! Scolaires et périscolaires ont partagé le concept, et la lessive envahissait presque tous les couloirs.
ÉCOLE MAZARIN On accroche -pour cause de météo changeante- dans les couloirs. Sur temps scolaire et périscolaire, les élèves ont décliné le mot « pierre » sur dessins, origami, galets, ardoises… L’exposition était ouverte aussi aux parents.
ÉCOLE PROVENÇAUX Les enfants ont exposé des dessins… mais aussi des installations en 3D. « On a fabriqué des solides de différentes formes, dont des polyèdres », explique Dasly, 9 ans, qui connaît bien son sujet.
ÉCOLE CHARPENTIER Véronique Ouhtit, animatrice, a proposé, aux récrés, une « Petite Lessivette ». « J’ai apporté épices et sel. Chaque enfant va en garnir sa pierre dessinée, pour un côté granuleux, avant de l’accrocher. »
ÉCOLE POMMERY Des accrochages en couleurs et dans la bonne humeur ! « On a fait des échanges de dessins avec les seniors de la résidence Arfo toute proche », explique Emilie Buisson, animatrice périscolaire. Une lessive intergénérationnelle en somme !
ÉCOLE MARTIN-PELLER Accrocheuse en chef, Marie-Paule Bosseler est la seule habilitée à prendre de la hauteur… et elle ne chôme pas, vu le nombre de feuillets tendus par les jeunes artistes !
Neuf jeunes de Croix-Rouge sont mis en examen pour l’agression de l’entraîneur de basket, deux de Wilson pour les tirs du lendemain qui ont failli tuer. Archives C.L.
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Les coups de feu à Croix-Rouge sont en lien avec l’agression, la veille, d’un sportif originaire de Wilson, mais le motif du tabassage reste ignoré.
1 Passage à tabac dans le gymnase
Le 16 mars à 18 heures, l’entraînement d’une équipe de basket de jeunes de moins de 11 ans commence au gymnase Lapique, rue François-Arago à Croix-Rouge. Le coach est un garçon de 26 ans originaire de Wilson, quartier qu’il a quitté à son adolescence. Vers 18 h 30, alors que la séance bat son plein, treize individus font irruption dans le gymnase, au milieu des enfants et de parents. Masqués, armés de couteaux, de battes de base-ball et de clubs de golf, ils se précipitent sur l’entraîneur qui s’enfuit dans le local à ballons. Il est roué de coups, poignardé, puis la meute se retire aussi vite qu’elle était venue. Parmi les parents, une infirmière, qui porte les premiers soins à l’entraîneur. Souffrant de multiples plaies et contusions, il ressort de l’hôpital le lendemain avec dix jours d’incapacité totale de travail. Des écharpes ont glissé lors du passage à tabac. La victime identifie trois jeunes, tous de Croix-Rouge.
2 quatre coups de feu dans la rue
Le lendemain 17 mars, vers 16 h 30, les trois jeunes reconnus par l’entraîneur discutent rue Olympe-de-Gouges, à l’angle de l’avenue Bonaparte, lorsqu’une Renault Mégane stoppe brutalement à leur hauteur. « Ils étaient quatre dedans, tous cagoulés. Ils avaient des fusils à pompe » , relate un témoin. Du véhicule, le groupe tire en direction du trio qui court se réfugier dans le magasin Spar. Personne n’est touché.
« Plusieurs tirs ont été essuyés » , détaille le procureur de Reims Matthieu Bourrette, « d’abord un impact au niveau d’une porte d’entrée au 1, rue Olympe-de-Gouges, ensuite trois autres impacts au niveau du magasin Spar, dont l’un a traversé le magasin, terminant sa course contre le mur de la réserve ». Une bourre calibre 12 et cinq étuis de calibre 30 sont retrouvés, « démontrant l’usage de deux armes d’épaule » .
Volée depuis l’été 2017, la Mégane est retrouvée incendiée en soirée. Saisis de l’enquête, les policiers de la sécurité publique de Reims, et sa sûreté départementale, établissent « un lien » avec l’agression de la veille en raison des trois jeunes pris pour cible.
3 Deux frères et de la poudre
Le soir même de la fusillade, deux frères de 25 et 26 ans domiciliés à Wilson sont arrêtés, mais ils nient. L’un d’eux a la clé d’une Mégane. Ils font l’objet de prélèvements pour vérifier s’ils sont porteurs de résidus de poudre, puis sont relâchés dans l’attente des résultats. Le retour du labo est positif. De même, la clé de voiture s’avère être celle de la Mégane utilisée par le commando. Jeudi matin, les deux frères sont de nouveau placés en garde à vue. Ils y rejoignent neuf jeunes de Croix-Rouge arrêtés la veille pour leur participation présumée au passage à tabac de l’entraîneur. Parmi eux, les trois victimes des coups de feu. Dans chaque camp, on nie tout. Les « deux armes d’épaule » n’ont pas été retrouvées.
4 Vingt ans de prison encourus
Présentés aux magistrats sous haute surveillance policière, les onze suspects ont été mis en examen pour « violences volontaires avec arme, en réunion, avec préméditation » . S’ajoutent le recel et l’incendie de la Mégane pour les deux tireurs présumés. Les peines encourues sont de dix ans de prison, vingt ans en cas de récidive, ce qui est le cas de tous les suspects. Neuf sont écroués, deux remis en liberté sous contrôle judiciaire (dont le plus jeune, 17 ans, seul mineur impliqué). Le plus vieux a 27 ans.
5 à la recherche d’un mobile
Depuis qu’il s’occupe de l’équipe de basket à Croix-Rouge, l’entraîneur n’a jamais eu de problème, ni de contentieux connu avec des gens du quartier. Pourquoi a-t-il été agressé ? « Le motif est ignoré » , déplore M. Bourrette. « Dans ses déclarations, le plaignant indiquait n’avoir jamais eu de difficulté avec les mis en cause qu’il désignait, mais précisait qu’il était originaire du quartier Wilson, et que cette agression par des personnes de Croix-Rouge pouvait résulter d’une opposition ancienne entre les deux quartiers. Il appartient à l’instruction de vérifier s’il existe un autre mobile que ce mobile apparent, celui de faits qui semblent donc s’inscrire dans des logiques anciennes de règlements de comptes entre bandes rivales de quartiers antagonistes. »
L’entraîneur de basket a-t-il payé pour d’autres, au seul motif qu’il est de Wilson ? Joint hier par L’union, il le pense. Quant aux tirs du lendemain, il affirme être victime, là aussi, d’une situation qui le dépasse : l’expédition a été réalisée à son insu, assure-t-il. De fait, il n’est pas mis en cause dans l’affaire des coups de feu.
6 Tolérance zéro
Saluant « la célérité » des enquêteurs, M. Bourrette insiste. « On est passé deux fois à côté d’un drame. Les violences sur l’entraîneur ont été particulièrement appuyées, tandis que les violences volontaires avec arme ont eu lieu en pleine après-midi, avec des tirs d’armes létales qui auraient pu toucher quelqu’un, y compris les usagers du tramway qui passaient à proximité immédiate. Je rappelle qu’une balle a traversé le magasin Spar. Respecter l’État de droit, je ne sais pas ce que ça peut dire à un certain nombre de gens, mais à défaut de comprendre ça, ils doivent comprendre qu’on ne laissera rien passer sur ce type de comportement. »
Croix-Rouge et Wilson n’ont pas bougé après les arrestations. Onze suspects mis en examen sur dix-sept, selon le décompte des témoignages (treize au gymnase, quatre dans la voiture) : ceux passés au travers des mailles du filet ont sans doute envie de se faire discrets.
Fabrice Curlier
Ladite boîte n’a toujours pas refait surface depuis les travaux de 2014, mais le maire ne lâche pas le morceau.
Lors de la récente assemblée générale d’une association de quartier, il a affirmé que « justement, je viens de faire un nouveau courrier à la Poste » pour demander le retour d’une boîte. Cette démarche aura-t-elle plus d’effets que les précédentes ?
Il est notamment annoncé l’ouverture de 130 places sur le campus Croix-Rouge, à Reims
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L’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) va bénéficier de moyens renforcés pour la rentrée prochaine en prévision d’un afflux d’étudiants. Des places supplémentaires sont annoncées dans les disciplines suivantes : Staps-faculté des sports (+50), psychologie (+130), droit (+180 dont 50 à Troyes), économie-gestion (+100 dont 80 à Troyes), administration économique et sociale (+140 dont 110 à Troyes) et +60 places à l’IUT.
En conséquence et en parallèle, six nouveaux postes d’enseignants sont créés : un pour staps, un pour psychologie, deux en droit, un en eco-gestion et un à l’IUT. Enfin, une enveloppe plus lourde de 100 000 euros sera attribuée pour financer les heures complémentaires qui seront nécessaires à cause de l’augmentation du nombre des étudiants. D’habitude, il y a assez de places pour tout le monde à l’Urca. Les listes d’attentes et les étudiants sans affectation à trois jours de la rentrée étaient des problèmes de Parisiens, voire d’étudiants des grandes villes universitaires. Notre université régionale est désormais concernée. La sonnette d’alarme a été tirée par le rectorat. La rectrice de l’académie a constaté que les vœux formulés sur la nouvelle plate-forme Parcoursup par les lycéens de terminale étaient en hausse de 3 % par rapport à l’année dernière dans les filières universitaires traditionnellement en tension comme droit, staps ou encore psychologie. Comme il faudra peut-être, en plus de cela, accueillir des étudiants parisiens qui n’auront pas pu avoir de place chez eux, il a été décidé d’anticiper en demandant des moyens supplémentaires. « Je ne crains pas vraiment l’arrivée massive de Parisiens car la grande rectrice à Nancy fera les arbitrages nécessaires », confie Julien Boudon, doyen de la faculté de droit. « Il y a en effet un boom démographique. La faculté connaît une augmentation constante de quelques points chaque année mais jusque-là on arrivait à faire face. Je ne sais pas quelle sera l’ampleur de la hausse des effectifs à venir mais je me réjouis bien sûr que des moyens soient alloués. »
Catherine Frey
Les forces de l’ordre ont bouclé les abords du palais de justice pour éviter tout débordement lors de la présentation des suspects. Fabrice Curlier
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Agression d’un entraîneur, coups de feu en représailles… : une dizaine de suspects ont été mis en examen hier.
Rarement le palais de justice de Reims aura vu autant de policiers pour le surveiller. Depuis hier après-midi, et jusque tard en soirée, une quarantaine de CRS ont surveillé les abords du bâtiment pendant qu’à l’intérieur, une dizaine de suspects défilaient dans les cabinets de deux juges d’instruction – mesure exceptionnelle – en raison du nombre d’individus à mettre en examen. Toutes ces personnes ont été interpellées lors d’un coup de filet mercredi. Contacté, le procureur de la République Matthieu Bourrette se refusait hier à tout commentaire, mais d’après nos informations, cette vague d’arrestations est liée aux deux affaires de violence qui ont mis en émoi le quartier Croix-Rouge les 16 et 17 mars : le passage à tabac d’un entraîneur de basket dans un gymnase de la rue François-Arago, suivi le lendemain d’une fusillade avenue Bonaparte (nos éditions des 17 au 20 mars).
C’est la première affaire qui aurait entraîné la seconde en représailles. Suspectés d’avoir participé à l’une ou l’autre des expéditions, les individus déférés sont soit de Croix-Rouge, soit de Wilson, ce qui accréditerait la thèse d’une rivalité entre jeunes de quartiers, d’où l’important service d’ordre destiné à prévenir tout débordement lors des présentations.
Voie piétonne permettant de rejoindre la cathédrale depuis la place du Théâtre, mais aussi le dépôt du palais de justice, la rue du Trésor a été bouclée par les CRS (seuls les riverains pouvaient passer). L’intérieur du palais était également placé sous haute surveillance. Les prochaines heures apporteront peut-être des éclaircissements sur le fond du dossier. Le 16 mars vers 18 h 30, lors de l’entraînement de l’équipe des moins de 11 ans, une douzaine d’individus masqués avaient surgi dans le gymnase Lapique pour tabasser à coups de battes de base-ball et de clubs de golf l’entraîneur de basket, sous les yeux horrifiés des enfants et de leurs parents. La victime, qui serait originaire de Wilson, ressortait le lendemain samedi de l’hôpital avec de multiples contusions.
Pourquoi ce déchaînement de violence ? On l’ignore. Toujours est-il que ce même samedi, vers 17 heures, quatre hommes encagoulés arrivés à bord d’une voiture volée tiraient au fusil à pompe sur des jeunes, sans les toucher, devant le magasin Spar. Pour les autorités, il y avait urgence à réagir. La réponse est venue avec le coup de filet de mercredi matin.
De même qu’il y avait deux juges d’instruction pour mettre en examen, le tribunal a mobilisé deux juges des libertés et de la détention pour statuer sur les demandes d’incarcération. La dernière présentation a pris fin vers 23 heures. Seuls deux des suspects sont ressortis libres sous contrôle judiciaire.
Fabrice Curlier
Le 16 mars, un entraîneur de basket est passé à tabac par une douzaine d’individus dans un gymnase de Croix-Rouge.
Le lendemain, dans le même quartier, quatre hommes arrivés en voiture tirent des coups de feu sur un groupe de jeunes.
Mercredi matin, une dizaine de suspects sont interpellés.
Les deux affaires seraient liées, sur fond de rivalité entre les quartiers Croix-Rouge et Wilson.
Commencé hier après-midi sous haute surveillance, le défilé des suspects au palais de justice a pris fin vers 23 heures.