Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - avril 2019.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 190428a
Commémoration : En hommage aux 127 Rémoises et Rémois morts dans les camps

A Reims, la mémoire reste vive. Photos Christian Lantenois
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Malgré de mauvaises conditions climatiques, les Rémois sont venus nombreux.
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Parmi les victimes, le gendarme Édouard Charlot et la famille Buccholz : la maman Hélène et ses quatre enfants : Emile, Alexandre, Nicole et Paul.
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En ce 74 e anniversaire de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, un vibrant hommage a été rendu.

Des dizaines et des dizaines de petits porte-noms blancs. Autant de femmes et d’hommes, tous victimes de la barbarie nazie. 127 Rémois sont morts dans les camps de concentration ou décédés après leur rapatriement en France des suites de leur déportation. Malgré un temps très incertain, la population est venue nombreuse, sur les Hautes Promenades pour assurer qu’elle n’oubliait pas l’horreur : ces vies ôtées, ces familles brisées, meurtries à jamais. Les prestations des choristes d’Ars Vocalis et de La Veslardanne ainsi que les musiciens de l’harmonie municipale ont contribué à donner une note très émouvante et solennelle à la cérémonie.

Des destins brisés par la barbarie allemande

Le parcours d’Édouard Charlot a ensuite été raconté. Gendarme depuis 1929, il entre en résistance dès le début de l’occupation allemande en organisant la récupération des armes abandonnées par les armées françaises lors de la débâcle en juin 1940. En septembre 1941, il fut affecté à la brigade de Reims et travailla pour les services de renseignement de la France libre. Arrêté par la Gestapo sur dénonciation le 14 août 1942 à la gendarmerie de Reims, Édouard Charlot fut condamné à mort pour espionnage le 1 er octobre 1942. Il a été guillotiné à Cologne, le 4 janvier 1943. La caserne de gendarmerie de Châlons-en-Champagne porte son nom.

Et que dire du destin de cette famille de juifs. Kalmen, le père, est tué au combat le 17 juin 1940. Sa femme Hélène Buccholz et leurs quatre enfants (Émile, 14 ans, Alexandre, 12 ans, Nicole, 10 ans et Paul, 4 ans), furent arrêtés le 27 janvier 1944 lors de la dernière vague d’arrestation de juifs dans la Marne.

Ils sont décédés à Auschwitz, en Pologne, le 8 février 1944. « La Nation n’a pas su protéger ses enfants » , a lu avec beaucoup d’émotion, un jeune collégien du collège François Legros. Non, Reims n’oublie pas.

Aurélie Beaussart

 

 

 

 

 

 

 

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l’union 190427a
Tennis de table : Reims ne regrette rien

Lanterne rouge après cinq journées, le promu rémois vit un apprentissage difficile en N1. « Sans renforts, on savait que cela allait être difficile. On va tenter de faire pour le mieux et on ne regrette rien, on a pris de l’expérience pour la N2 qu’on devrait retrouver » , explique le président Albert Gauvin. Chez la réserve d’Argentan cet après-midi, dans le peloton de tête, l’ORTT tentera de faire bonne figure avec son groupe habituel, le capitaine Loïc Garrot signant son retour. Demain (16 heures, Géo-André), l’ORTT boucle son championnat en recevant Cestas, Lucas Créange étant en Slovénie lors de la date prévue (11 mai) pour tenter de se qualifier pour les paralympiques de Tokyo-2020.

Côté châlonnais, la N3 masculine, assurée du maintien, accueille aujourd’hui Lyon Gerland (B), dernier, alors que les dauphines du CCTT se rendent, elles, chez le leader invaincu, Antony-Villemomble en N2. La N3 féminine, elle aussi maintenue, se rend à Clermont, un rang derrière (4 e ).

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l’union 190426a
Société : Le difficile apprentissage du français pour les migrants

Chaque mercredi, des étudiants donnent des cours d’alphabétisation à des migrants dans les locaux de la Croix-Rouge. Un apprentissage de la langue qui s’avère complexe.
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Elles sont assises autour d’une même table. Des lettres de l’alphabet éparpillées devant elles… Elles ne se connaissent pas, ne parlent pas la même langue. Originaires du Soudan, de Libye ou du Tchad… elles n’ont plus l’âge d’aller à l’école. Si elles sont là, ce mercredi soir, c’est pour tenter d’apprendre quelques mots de français. Autour de Sarrah, 23 ans, étudiante en 1 ère année, section éducation jeunes enfants, à l’institut régional du travail social à Reims, ces mères de famille tentent de reconnaître les lettres, de former des mots. Le niveau CP appliqué à des adultes qui ne connaissent pas notre langue.

Ils sont une dizaine de migrants, comme elles, à s’être retrouvés, comme tous les mercredis soirs dans les locaux de la Croix-Rouge à Reims. Certains ont quelques notions de français, mais pour la majorité d’entre eux, ils n’en parlent pas un mot. C’est l’effervescence autour des tables. Pendant que les enfants profitent d’un goûter, les adultes parlent… en anglais, en russe, en arabe, en italien parfois, mais très peu en français. Face à tous ces migrants, souvent en transit, des étudiants de l’IRTS, mais aussi de la faculté de droit et de lettres, qui donnent de leur temps pour leur permettre de s’intégrer. Cet atelier d’alphabétisation, lancé voilà 3 ans, est géré par Jeanne Fallon, étudiante à l’IRTS. C’est elle qui se charge de trouver des étudiants pour assurer les cours.

La difficulté est d’arriver à faire la passerelle d’une langue à l’autre. Des mots simples, comme bonjour , au revoir , s’il vous plaît , pain , lait … « Pour nous, il s’agit de leur apprendre le b.a.-ba. On leur donne des bases pour la vie courante. C’est du niveau CP mais retransmis pour des adultes , précise Helyett Réali, bénévole à la Croix-Rouge depuis 2 ans, qui vient régulièrement prêter main-forte aux étudiants. Il n’y a pas une séance qui se ressemble. C’est par salve. Les migrants arrivent, restent quelques mois et repartent… Ce ne sont jamais les mêmes. La difficulté, c’est que, pour la plupart, ils ne connaissent pas un mot de français. Alors, on jongle avec les langues. On parle anglais souvent pour arriver à se faire comprendre. C’est compliqué… Je me suis vue parler italien avec des Albanais. En général, il y en a toujours un dans un groupe qui a quelques notions d’anglais, voire de français, donc on arrive toujours à se faire comprendre. Il faut reconnaître que c’est difficile pour eux, ils doivent abandonner leur propre langue, trouver des ponts pour passer d’une langue à une autre, arriver à se faire comprendre. »

Une étudiante vient de Vitry-le-François

À la table de Sarrah, c’est en langue arabe que se fait la conversation aujourd’hui. « C’est compliqué, mais c’est très enrichissant, confie la jeune étudiante qui vient de Vitry-le-François pour aider à cet atelier. Moi, je parle tunisien, mais pas anglais. La difficulté, c’est qu’en Afrique, par exemple, ils ont tous des dialectes différents, des niveaux différents… C’est la première fois que je travaille avec ces femmes. On joue avec les lettres pour essayer de former des mots… On utilise les lettres pour leur faciliter la tâche au niveau de la vision. » À la table voisine, une autre étudiante s’affaire avec des Maliens. Avec un livre, elle tente de leur apprendre quelques mots… Ici, l’échange – relativement difficile – se fait en anglais. Un peu plus loin, une famille Russe, dont l’un à quelques notions, tente quelques phrases : Bonjour madame…

La séance va ainsi durer une petite heure. Mercredi prochain, ils reviendront… ou pas. D’autres prendront le relais… « L’important, c’est qu’ils en retirent quelque chose. »

Atelier d’alphabétisation, le mercredi de 17 à 18 heures dans les locaux de la Croix-Rouge, au 3 rue Joliot-Curie à Reims.

Caroline Garnier

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l’union 190425a
Aménagement : Nouveau Siège de l’université, les travaux enfin lancés

Pose de la première pierre du site qui regroupera les administrations à Croix-Rouge.
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D’un coût de 14M€, le siège sera livré dans un peu plus d’1 an. Stéphanie Jayet
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Voici le futur siège de l’URCA. Jacques Dubois/Cabinet Ameller&Dubois
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L’université de Reims Champagne Ardenne disposera d’ici 16 mois d’un nouvel écrin pour son volet administratif. Un tout nouveau siège situé à Croix-Rouge.

Depuis le temps que l’on en parlait ! Le projet de construction d’un nouveau siège pour l’Urca avait presque pris la forme d’un serpent de mer. Ce mercredi 24 avril, ce fut pourtant symboliquement la pose de la première pierre. Situé avenue Schuman, à proximité de l’hippodrome, à mi-chemin entre Croix-Rouge et Maison-Blanche, le nouveau siège va permettre de regrouper en un même site les divers pôles administratifs disséminés un peu partout dans la ville et pourra ainsi accueillir en un même lieu 200 salariés. « On se pose au cœur de Croix-Rouge comme un symbole de l’ouverture sociale et culturelle de l’université sur le quartier » , indique Guillaume Gellé, le président de l’Urca. bâtiment remarquable pour grande ambition

Arnaud Robinet, le maire de Reims, souligne que cet acte marque surtout « la vision responsable et rigoureuse des équipes du président Gellé qui ont su appréhender la réalité des sites rémois avec les ambitions d’un campus innovant. » Lorsque Guillaume Gellé arrive à la tête de l’Urca, en 2016, « il fallait entièrement reprendre le projet Campus 3.0 qui représente aujourd’hui 78 M€ de financement. Mes nuits furent très courtes. Quel baptême du feu pour une prise de fonction que ces renégociations du contrat de plan État-Région avec un projet immobilier à repenser totalement de manière responsable pour permettre son aboutissement. Cette première pierre, c’est la concrétisation de nouvelles ambitions pour l’Urca : celles de l’accomplissement plein et entier de cette mission première de formation, de recherche et d’innovation autour d’un projet réaliste au service de ces étudiants et plus largement du développement scientifique et économique du territoire et ainsi de son attractivité. »

À quoi va ressembler le nouveau siège ? « Il s’agira d’un bâtiment remarquable par ses intentions architecturales. Il sera emblématique dans son quartier, de par sa géométrie rigoureuse, ses façades de qualité ouverte sur un jardin au Sud et adapté à l’orientation solaire avec des matériaux choisis pour renforcer la qualité du projet et le souci permanent du respect de l’environnement. Ce bâtiment qui regroupera l’ensemble de la gouvernance et des services administratifs de l’Urca a pour postulat premier de favoriser le travail collaboratif des personnels avec un souci constant d’innovation, évolutif et connecté » , décrit Guillaume Gellé. Il sera au cœur de Croix-Rouge. Pour le maire, ce quartier doit être « un terreau de l’innovation et du développement économique, un site de l’enseignement et de la recherche, d’entrepreneuriat et de la réflexion. Le siège de l’université sera une vitrine. Depuis 2014, avec le Grand Reims, nous avons à cœur de repenser le quartier, de lui conférer une dimension plus ouverte sur le monde de l’entreprise, de le désenclaver. Le nouveau siège de l’université doit impulser tout autour de lui, la notion de l’excellence, ouverte à tous . »

Aurélie Beaussart

Un bâtiment administratif qui se chiffre à 14M€

Des locaux de 4 300m 2 sur une parcelle de 3 500m 2 . Le coût de la construction dont la région Grand Est assure la maîtrise d’ouvrage s’élève à 13,9 millions d’euros dont 10,2 M€ financés par la Région et 3,7 M € de l’État. La Ville met à disposition la parcelle évaluée à 350 000€.

LE campus 3.0 et ses huit opérations immobilières

Le projet de l’Urca dénommé Campus 3.0 porte sur les 3 sites (campus Croix-Rouge, Moulin de la Housse et Santé) et s’appuie sur 8 opérations immobilières dont 6 financées dans le cadre du CPER (contrat de plan État-Région) pour un montant total de 70,3 M€ (47,2 M€ la Région, 14,3 M € l’État, 8,8 M€ l’UE, 5,9 M€ le Grand Reims, 2 M€ le Département, 5 M€ l’Urca). Il s’agit ainsi de la construction d’un nouveau siège ; du regroupement des UFR d’odontologie, médecine et pharmacie à proximité du CHU ; la création d’un bâtiment dédié à la recherche en agrosciences, environnement, biotechnologies et bio-économie (AEBB) et sciences du numérique sur le campus Moulin de la Housse ; l’extension de l’école supérieure des ingénieurs (ESI) sur le site Farman ; le transfert de l’UFR Staps sur le campus Croix-Rouge, la réhabilitation d’un bâtiment dédié à l’enseignement mutualisé (Moulin de la Housse).

Mais aussi donc la construction sur les fonds propres de l’Urca d’un bâtiment dédié à la vie universitaire (2,5 M€) et la construction de la maison des Sciences Humaines (2,2 M€).

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l’union 190424a
Feu de haies à Croix-Rouge

Un feu de végétation a été signalé, lundi à 19 heures, rue de Rilly-la-Montagne, à Croix-Rouge.

Il s’agissait de haies qui brûlaient.

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l’union 190422b
Peter Pan n’a pas pris une ride

La troupe de jeunes du collectif d’artistes rémois IO a jeté son dévolu sur le personnage créé en 1902 par l’auteur écossais James Matthew Barrie : Peter Pan.

Le conte musical, qui sera donné les 24 et 25 avril au théâtre du Chemin Vert, a été préparé avec des habitants du quartier Croix Rouge qui ont donné un coup de main pour les décors, mais également avec des habitants du quartier Cernay-Europe qui ont, pour leur part, travaillé sur le « paysage sonore » du spectacle.

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l’union 190422a
À venir

Brocante de l’Étoile Croix-du-Sud mercredi 8 mai de 6 h 30 à 17 h 30 sur le parking de la rue Marie-Laurencin dans le quartier Croix-Rouge.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 190421a
Faits divers : Pas de week-end pour les incendiaires

Samedi vers 6 h 30, près de Loivre, les occupants d’une voiture volée ont quitté la RD944 et roulé une cinquantaine de mètres dans un champ avant de l’incendier.
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La première nuit du week-end de Pâques a été marquée par plusieurs incendies. Si le feu qui a détruit la cabane des gilets jaunes de Witry-lès-Reims reste « indéterminé » , selon l’expression consacrée (lire ci-contre), il en va autrement d’une voiture volée retrouvée en flammes à 6 h 30 le long de la RD944, entre les carrefours de Loivre et Courcy. Les malfaiteurs ont roulé une cinquantaine de mètres dans un champ en culture avant d’incendier le véhicule en lisière d’un bosquet.

À 2 heures, une Citroën DS 3 a brûlé allée des Lacs-Italiens à Europe, tandis qu’à 4 h 30, une Clio subissait le même sort avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

À la même heure, un conteneur a pris feu boulevard Pommery.

À 1 h 10, c’est une poubelle qui est partie en fumée rue Edouard-Mignot à Clairmarais, derrière la gare.

 

 

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l’union 190420a
À venir

Brocante de l’Étoile Croix-du-Sud mercredi 8 mai de 6 h 30 à 17 h 30 sur le parking de la rue Marie-Laurencin dans le quartier Croix-Rouge.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 190419b
À venir

Brocante de l’Étoile Croix-du-Sud mercredi 8 mai de 6 h 30 à 17 h 30 sur le parking de la rue Marie-Laurencin dans le quartier Croix-Rouge. Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 190419a
Il se promène avec un couteau

Mardi à 23 h 30, la police a saisi un couteau sur un jeune homme de 20 ans, cours Eisenhower à Croix-Rouge.

L’arme a été confisquée, le garçon puni par une ordonnance pénale (100 euros d’amende).

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l’union 190418a
Justice : La guerre des quartiers sera rejugée en appel

La police avait renforcé la surveillance du palais de justice lors du procès organisé du 26 au 28 mars. Il devrait en être de même à la cour d’appel. F.C.
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Sept des huit condamnés dans l’affaire des violences à Croix-Rouge, sur fond de rivalité avec Wilson, ont fait appel.

Ils se retrouveront prochainement devant la cour d’appel de Reims. D’un côté, cinq jeunes de Croix-Rouge accusés d’avoir tabassé un entraîneur de basket originaire de Wilson, le 16 mars 2018 au gymnase Lapique ; de l’autre, deux frères de Wilson soupçonnés d’avoir tiré sur deux des agresseurs le lendemain.

Condamnés le 28 mars, après deux jours de procès, à des peines de deux à quatre ans de prison (L’union du 29 mars) , les sept prévenus – qui tous contestent les faits – ont fait appel. Ils seront trois de moins que devant le tribunal. Sans surprise, les deux de Croix-Rouge qui ont été relaxés en restent là, mais aussi Gerson Simao, condamné à 30 mois ferme.

Battes de base-ball et clubs de golf

Ce 16 mars 2018, vers 18 h 30, une dizaine d’individus masqués et armés de clubs de golf, de battes de base-ball et d’un couteau avaient fait irruption dans le gymnase, lors d’un entraînement des jeunes du RCB de moins de 11 ans, pour tabasser leur coach. Désigné comme celui qui a sauté sur le ventre de la victime à pieds joints, en prenant appui sur ses comparses, Kémil Amraoui, 19 ans, a pris deux ans de prison ferme, de même que son frère Waïman, 21 ans, pour une série de coups de pied au visage, tandis que l’aîné, Samir, 25 ans, accusé d’avoir porté des coups de batte de base-ball, a écopé de quatre ans. La fratrie a fait appel, tout comme Moïse Simao, 24 ans, et Samy Bezaze, 25 ans (coups avec une batte de base-ball et coup de pied dans la mâchoire), eux aussi condamnés à quatre ans de prison. Tous sont détenus.

Les deux derniers prévenus qui seront rejugés sont les frères de Wilson accusés d’avoir tiré le lendemain, depuis une voiture volée retrouvée incendiée : trois ans de prison pour Yahia Arraiz, 27 ans ; quatre ans pour Nour Al Islam, 26 ans. Ils avaient comparu libres. Présent au délibéré, Yahia a été arrêté à la barre tandis que Nour Al Islam, absent, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt décerné (ses avocats ont fait appel en son nom). Des peines de sept et huit ans de prison avaient été requises contre eux, quatre à sept ans contre ceux de Croix-Rouge.

Mystère sur l’origine des violences

Tirés devant le magasin Spar avec un fusil d’assaut, un samedi à 15 heures, les coups de feu pour lesquels les frères Arraiz ont été condamnés visaient Kémil Amraoui et Gerson Simao, ce qui laissait penser à un acte de représailles sur fond de rivalité entre les deux quartiers. Sans aveu, le mystère demeure sur ces violences, notamment le mobile de l’agression du basketteur, un garçon sans histoire mais dont un proche domicilié à Wilson serait en conflit avec des individus de Croix-Rouge. Il se dit que l’entraîneur aurait été une victime collatérale, cible de l’expédition dans le but d’intimider le rival, de lui faire passer une sorte de message.

Fabrice Curlier

LES FAITS

Le 16 mars 2018, une dizaine d’individus masqués et armés surgissent dans un gymnase de Croix-Rouge, en présence d’enfants, pour tabasser leur entraîneur de basket originaire de Wilson.

Le lendemain, depuis une voiture qui stoppe près du magasin Spar, des hommes encagoulés tirent cinq coups de feu sur deux des jeunes impliqués dans l’agression de la veille. Personne n’est touché.

Le 28 mars 2019 , après deux jours de procès, huit des dix prévenus soupçonnés d’avoir participé à ces violences sont condamnés à des peines de deux à quatre ans de prison ferme. Les deux autres sont relaxés.

Au terme du délai de dix jours, sept des huit condamnés ont fait appel.

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l’union 190417a
Un espace dédié à la médiathèque Croix-Rouge

À la médiathèque Croix-Rouge, la seule de Reims à disposer d’un espace spécifique dédié à l’emploi et la formation, chacun peut bénéficier deux heures durant d’un accès libre et gratuit pour faire des recherches, rédiger un CV ou une lettre de motivation, se renseigner sur les concours existants, les formations et l’apprentissage

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l’union 190415c
AUJOURD’HUI

Assemblée générale de l’amicale des locataires des Hauts de Murigny à la maison de quartier Croix-Rouge Espace Watteau (3 allée Watteau) à 18 h 30.

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l’union 190415b
Citoyenneté : Ils veulent bien vivre dans leur quartier

Les jeunes, épaulés par Laura Singer et Lisa Zammouri, travaillent sur la prévention des incivilités.
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Des ateliers permettent à des jeunes de réfléchir à la réduction des incivilités.

Mis en place par Plurial Novilia et Alpha Logement, le dispositif « Mon quartier fourmille d’idées » fonctionne bien à Croix-Rouge avec le projet Espoir Croix du Sud porté par Lisa Zammouri, qui vient déjà d’organiser son cinquième atelier.

Une quinzaine de jeunes de 6 à 14 ans se réunissent chaque mois et travaillent sur les incivilités notamment, mais surtout sur les possibilités apportées pour « bien vivre ensemble ».

Dans le cadre des Urbanités, les jeunes sont allés visiter l’exposition qui se tient au sein de la bibliothèque du quartier. « C’est une bonne source d’inspiration pour la charte civique (bien se conduire dans son immeuble) qui sera apposée dans tous les halls d’entrée du quartier » , indique Lisa Zammouri. Une charte élaborée par les enfants eux-mêmes. Ces derniers ont d’ailleurs créé leur propre logo avec le graphiste Marvin Chao. Dans celui-ci apparaissent quelques messages du style « stop aux incivilités, aux dégradations ; respect de l’environnement… »

Au cours de cette journée, Mehdi a notamment apprécié les tableaux de Fresh tandis qu’Esteban déclare « aimer les activités proposées » . Ils ont également découvert l’exposition d’une jeune Burkinabé, qui recycle les tissus et a travaillé sur le thème « Partageons l’environnement ».

Rappelons que toute personne intéressée peut présenter son projet auprès de Laura Singer (Alpha Logement) : www.monquartier.plurial-novi…

De notre correspondant Dominique Berger

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l’union 190415a
Oubliés sur le feu

Les pompiers sont intervenus vendredi en milieu de journée allée Watteau à Reims (quartier Croix-du-Sud) à la suite d’un début d’incendie dans un appartement. Celui-ci avait été provoqué par des aliments restés sur le feu. Légèrement intoxiqué par les fumées, le locataire a été transporté au CHU.

Dans la nuit de vendredi à samedi, peu avant 1 heure, c’est, cette fois au 12, place Georges-Braque, que les secours ont dû intervenir pour stopper une cuisson prolongée. Une ventilation a été nécessaire.

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l’union 190414a
Commémoration : Cérémonie des déportés avancée

Attention cette année, la cérémonie ne se déroulera pas en nocturne.
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Le 27 avril, la cérémonie en souvenir des victimes et des héros de la Déportation n’aura pas lieu en nocturne comme d’habitude. Celle-ci est avancée à 17 h 45. La raison ? Les travaux qui se déroulent actuellement au niveau des Promenades, où se trouve le monument aux Martyrs de la résistance. « Nous ne voulions pas qu’un participant fasse une chute dans un trou » , justifie Benjamin Develey, adjoint au maire. Mais les prochaines années, on retrouvera un horaire habituel.

En attendant, pour cette année, si l’heure change, le format général reste sensiblement le même : allumage des flambeaux, lecture de poèmes par un élève du collège François-Legros ; lecture du message des déportés, par Patricia Schnepf, fille de M. Gourlin ; Chant des partisans et Chant des marais par les choristes d’Ars vocalis et de La Veslardanne ; harmonie municipale ; présentation des portraits de résistants morts en déportation, lecture des textes d’hommage.

 

 

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l’union 190413a
Deux maisons sinistrées puis cambriolées

Dimanche dernier, un incendie a détruit deux maisons mitoyennes à Croix-Rouge, obligeant au relogement de 2 retraités et d’une famille de 5 personnes.

Quatre jours plus tard, les deux maisons sinistrées ont été cambriolées. Tout simplement honteux.

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l’union 190411c
AUJOURD’HUI

Loisirs tour secteur Croix-Rouge (parc Saint-John-Perse), de 14 heures à 17 h 30.

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l’union 190411b
AUJOURD’HUI

Atelier : gérer son stress animé par Laurence Detourmignies, sophrologue. Vous vous apprêtez à passer un entretien d’embauche, un oral de concours et vous souhaitez améliorer votre gestion du stress ? À 10 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit mais sur inscription dans les bibliothèques, par téléphone au 03 26 35 68 40 et sur www.bm-reims.fr.

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l’union 190411a
Fait divers : Leur maison brûle le dimanche, leurs affaires sont volées le jeudi

Anouar Aznag et ses cousins Sofiane et Salim Ammari, à l’arrière de ce qu’il reste de leur maison.
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Ils aident leur voisin, Miloud Larbi, à récupérer quelques affaires rescapées de l’incendie puis du cambriolage, avant son relogement dans le quartier Wilson. G.L
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Reims Deux retraités ont été victimes d’un incendie ce week-end, et d’un cambriolage quatre jours après. Leurs voisins aussi. Ils dénoncent les vautours qui ont profité de leur détresse.

Sale semaine. À peine remis de l’incendie de dimanche soir, qui aurait pu être dramatique et qui a nécessité l’intervention de pas moins de 27 pompiers pour en venir à bout, les sept occupants de deux maisons sinistrées doivent faire face à un nouveau souci. Vendredi, ils ont constaté que les deux logements désormais inhabitables avaient été « visités ». Pas par les services de Reims Habitat ou de la Ville, ni par les policiers ou les pompiers, mais pas des cambrioleurs sans scrupule. Ce qu’un enquêteur contacté à ce sujet appelle « un vol d’opportunisme » .

Un ou plusieurs individus ont profité que le logement soit accessible et désert, pour rafler ce qui avait échappé au feu. « Ils ont d’abord découpé le grillage pour pénétrer dans le jardin » , montre Salim Ammari, 21 ans, un des enfants de la famille de cinq personnes vivant au numéro 16 de l’allée des Lorrains. « Puis ils ont cassé le carreau d’une fenêtre pour entrer dans la maison. Une fois à l’intérieur, tout était en libre-service pour ces vautours. »

L’armoire retournée par terre, la boîte à bijoux envolée

La famille Ammari dit s’être fait voler « deux vélos, des chaises, une télévision et deux ordinateurs portables » À l’arrière de la maison, difficile de faire le tri entre ce que la famille entreposait là (beaucoup de palettes, des voitures hors d’usage, etc.) et ce que les pompiers ont lancé par les fenêtres lors de l’intervention. Mais les frères Sofiane et Salim sont formels, ils se sont fait voler après coup tout ce qui tenait encore debout. « Nous avons contacté la police, qui nous a conseillé de mettre l’ensemble des pertes dans le dossier de l’assurance. »

Leur voisin âgé confirme, tout en déplorant la disparition de bijoux de famille. Au nº 18, les monte-en-l’air ont volé « la télévision dans le salon, et de l’or dans la chambre » , témoigne Miloud Larbi, qui fêtera dans quelques semaines ses 79 ans. Dans la chambre à coucher, ils ont retourné une armoise par terre, et ont dérobé « une boîte de bijoux de famille » , dont certains appartenaient à la mère de Fatima Larbi. Une grande perte pour celle-ci, 73 ans, qui peinait déjà à se remettre de l’incendie. De santé fragile, elle a en effet dû être hospitalisée, après avoir fait un malaise, dimanche soir, en voyant les flammes dévaster le logement qu’elle occupait depuis 26 ans avec son mari.

Elle a pu ensuite rejoindre son mari à l’hôtel, avant que le couple soit finalement relogé par Reims Habitat dans le quartier Wilson. Espérons pour eux et leurs voisins que les jours à venir seront plus calmes.

Guillaume Lévy

LES FAITS

Dimanche dans la soirée , un violent incendie a détruit deux maisons mitoyennes, situées 16 et 18 allée des Lorrains, dans la partie pavillonnaire du quartier Croix-Rouge. Le feu serait d’origine accidentelle : il aurait pris dans le garage du n°16, en raison d’une prise électrique défectueuse.

Un couple de septuagénaires et une famille de cinq personnes ont dû être relogés en urgence, chez des proches, à l’hôtel ou dans un autre logement de Reims Habitat.

Jeudi, vraisemblablement dans la soirée, les deux maisons sinistrées ont été cambriolées : du mobilier, des vélos, des téléviseurs, des ordinateurs ainsi que des bijoux ont été dérobés.

 

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l’union 190409b
Le chiffre : 200

C’est le nombre de contrats d’apprentissage qui ne trouvent pas de candidats à Reims, rien que dans l’industrie.

Les personnes intéressées peuvent se rendre aux Rendez-vous de l’apprentissage, à la médiathèque Croix-Rouge le 10 avril, à 14 heures.

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l’union 190409a
Tennis de table championnats nationaux : Une claque pour Reims

Battu par Fouras sur un score sans appel (8-1) à Géo-André, l’Olympique rémois n’a toujours pas remporté la moindre opposition en N1. « On a fait un nom match, à très vite oublier. L’équipe n’a pas le niveau », convient Albert Gauvin, le président de l’ORTT. Avec ses deux leaders diminués, Xu Gang, victime d’un torticolis, et Bodé Kayodé, qui avait travaillé toute la journée depuis l’aube, « il n’y avait pas grand-chose à attendre ». Seule satisfaction : le point a été obtenu par Lucas Créange qui a réalisé une petite perf sur le n°327 Thibaut Hillaret et qui a ainsi décroché son premier succès dans la division. Dans trois semaines, les Rémois auront deux matches dans le week-end : le samedi à Argentan et le dimanche contre Cestas à la maison.

Journée conforme aux prévisions pour les Châlonnais. En N3 masculine, ils ont fait match nul à Cournon (7-7). En N2, les féminines ont dominé Saint-Pierraise (8-3), « une belle victoire ». « On devrait rester sur le podium avec un beau match à jouer à Antony lors de la prochaine journée », avoue Jean-Marc Hautier. La N3 a perdu contre Nîmes (8-4), « une défaite enrichissante ».

S.P.

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l’union 190408c
Famille : C’est reparti pour le Loisirs tour

L’an dernier à Martin-Peller, des petits s’étaient initiés au tir à l’arc avec des animateurs manifestement attentifs au bon geste. Archives L’union
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Durant les vacances de printemps, des activités gratuites sont proposées dans les différents quartiers.

Vous cherchez des activités pour occuper vos enfants pendant les vacances ? Comme chaque année, la Ville de Reims aide les parents, grands-parents et nounous en mal d’idées. Du mardi 9 au vendredi 19 avril, elle vient à la rencontre des familles dans les différents quartiers de la ville de 14 heures à 17 h 30 et leur propose de participer gratuitement à de nombreuses activités (lire programme ci-dessous).

Un grand choix d’animations artisanales, sportives et culturelles gratuites à destination des bouts-de-choux et des ados. Sont notamment mis en place des ateliers créatifs, de l’athlétisme, du badminton, du football, du tennis ballon, du full-contact, des jeux insolites, du maquillage original, du volley-ball, du tir à l’arc, des tirs laser, du judo, du frisbee, du cirque et de nombreuses surprises ! Et tous les jours, sera installée une structure gonflable. De quoi s’éclater, se dépenser, jouer, fabriquer, sous la houlette d’éducateurs sportifs et d’animateurs qui se creusent les méninges pour innover…

Lancement officiel de l’album Panini version rémoise

Un stand d’informations permettra aux enfants et à leurs parents de prendre tous les renseignements sur les différents dispositifs d’accueils de loisirs mis en place par la ville de Reims et ses partenaires ainsi que sur les aides aux projets telles que les bourses BAFA.

À noter que demain mardi, sera officiellement lancé l’album Panini version rémoise (lire notre édition de ce samedi 6 avril). Des exemplaires, ainsi que des pochettes de 5 vignettes, seront distribués gratuitement aux enfants durant chaque après-midi de ce Loisirs tour, dans la limite des stocks disponibles. Sachant que 8 000 albums et pas moins de 1,2 million d’autocollants viennent d’être imprimés.

Renseignements au 03 26 79 03 84.

Un jour, un quartier

Cette année, le Loisirs tour s’arrête dans huit quartiers de la ville, selon le programme suivant.

Mardi 9 avril, rendez- vous au parc Wangari-Maathaï, boulevard Wilson (bus : 2-4-11, arrêt d’Orves).

Mercredi 10 avril  : parc Christian-Pozzo-di-Borgo, rue de Neuchâtel (bus : 4, arrêt Liberté ou Luton).

Jeudi 11 avril  : parc Saint-John-Perse, avenue du Général-Eisenhower (bus et tram : A, B, 11, 13, arrêt Campus Croix-Rouge).

Vendredi 12 avril  : parc Michel-Sicre, angles rue Michel-Sicre et Germaine-Tillion (bus : 5, arrêt Épinettes).

Mardi 16 avril  : parc Bernard-Stasi, boulevard-Dauphinot (bus : 1, arrêt Dauphinot / 5, arrêt Cimetière de l’est / 11, arrêt C. Cial Cernay).

Mercredi 17 avril : parc Maryse-Bastié, rue de Bétheny (bus : 11-14, arrêt Bel Air / 8, arrêt Gosset).

Jeudi 18 avril  : J-50 de la coupe féminine de football au parc Léo-Lagrange, chaussée Bocquaine (bus : 2, arrêt Bocquaine et tram A et B arrêt Courlancy).

Vendredi 19 avril  : parc de la Butte-Saint-Nicaise, boulevard Diancourt (bus : 11, arrêt Gouraud).

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l’union 190408b
Télévision : Avec sa tenue d’Indien, il est l’un des trois supporters les plus fous

Parmi les plus belles pièces de la collection de cet amoureux fou du Stade, le calendrier officiel du championnat de France, saison 1948-49. A.P.
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Critiqué par d’autres supporters, ce Rémois n’hésite pas à se costumer en Peau-Rouge pour exprimer son soutien au Stade. Ce qui lui vaut d’être finaliste d’un concours national.

Vous l’avez peut-être vu hier soir à la télé. Canal+ diffusait un reportage sur ce supporter du Stade pour le moins original. Dans la vie, il est cuisinier, et il se dit plutôt timide. Mais quand il s’agit d’encourager les footballeurs rémois, la timidité disparaît pour Rodrigue Ferré. Il n’hésite pas à se costumer en Peau-Rouge emplumé quand il se rend au stade. Et dernièrement à Paris, il n’a pas hésité non plus à danser et chanter devant un jury. C’était dans le cadre d’un concours national de supporters organisé par la Ligue de football professionnel, intitulé Crazy fans. On l’aura compris, on recherche les spécimens les plus déjantés.

« En février, ils ont lancé un appel sur les réseaux sociaux, raconte Rodrigue, j’ai candidaté avec une vidéo ; il fallait avoir soit une collection, soit un déguisement, soit un tatouage. »

Notre homme pouvait se prévaloir des deux premiers critères : outre son déguisement à plumes pour le moins voyant, son appartement dans le quartier Croix-du-Sud est un vrai petit musée aux couleurs des Rouge et blanc. « Ma plus belle pièce est le calendrier officiel du championnat de France de la saison 1948-49, indique-t-il non sans fierté, la première saison où Reims est devenu champion ! »

Sa candidature a été retenue, ce qui lui a valu de monter à Paris le 24 mars dernier pour l’étape suivante : une sélection devant départager vingt prétendants à la finale. « Cette fois il fallait se produire avec un chant, une danse ou un poème, au choix. J’ai choisi la difficulté, avec un chant, plus une danse avec mon fils Evan. Le chant était une adaptation du Go West de Village people, avec les paroles Allez Stade de Reims Champagne ! »

Et ça a à nouveau marché ! Voilà donc notre Rémois, même s’il fait aussi l’objet de critiques pour son comportement (lire par ailleurs), retenu pour l’étape finale, en compagnie d’une Marseillaise et d’un Rennais. Verdict le dimanche 28 avril, à partir de 23 h 15 sur Canal+.

Antoine Pardessus

Critiqué

À peine avions-nous diffusé hier sur internet l’information concernant notre supporter indien qu’une rafale de messages descendait en flammes l’intéressé sur les réseaux sociaux. Pour lui reprocher, pour faire court, de retourner sa veste et de ne pas être un vrai supporter, mais plutôt un opportuniste cherchant à se faire mousser. Bigre ! Un seul internaute le décrit comme « génial et généreux ». L’intéressé a conscience de ne pas faire l’unanimité : « On me reproche d’être un supporter trop récent (depuis 5 ans), et on me renvoie aussi à mes origines amiénoises ». De toute évidence, tout le monde ne votera pas pour lui dans le concours de Canal+, à Reims en tout cas.

L’ESSENTIEL

Le Rémois Rodrigue Ferré se costume régulièrement en Indien emplumé pour exprimer son soutien au Stade de Reims.

À l’issue d’un casting à Paris, il a été retenu parmi les trois finalistes d’un concours national de supporters dont le résultat sera connu le 28 avril.

Hier soir, ce personnage haut en couleur mais aussi critiqué faisait l’objet d’un reportage diffusé sur Canal+.

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l’union 190408a
Anti-capitaliste

 

 

 

Les camarades de Lutte ouvrière ne désespèrent pas de faire avancer la cause du « camp des travailleurs contre le grand capital ». Dans la perspective des élections européennes du 26 mai (attention, un seul tour !) ils tractaient cette fin de semaine dans la rue de Vesle pour annoncer leur réunion publique du mercredi 17 avril, à 20 h 30, à la salle Mauriac de Croix-Rouge ; celle-ci aura pour invitée vedette Nathalie Arthaud. Thomas Rose, militant bien connu à Reims, faisait sans surprise partie des distributeurs de tracts ; lui-même sera présent sur la liste Lutte ouvrière, en 22 e position.

 

 

 

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l’union 190407b
17 000 livres, CD et magazines à partir de 1 €

 

 

17 000 ! C’est le nombre de documents (livres, CD, magazines) pour adultes et enfants qui seront proposés à la vente à tout petits prix (1 ou 2 €) organisée le dimanche 19 mai prochain à la médiathèque Croix-Rouge (19, rue Jean-Louis-Debar) par la bibliothèque municipale lors de sa grande braderie de printemps.

Tout au long de la journée, des bibliothécaires conseilleront les visiteurs pour les aider à trouver leur bonheur.

La médiathèque Croix-Rouge sera ouverte de 10 à 18 heures, permettant inscriptions, prêts et découverte de l’exposition « Peau d’âne, le théâtre des ombres » d’Hélène Druvert.

À noter qu’à partir de 15 heures, ce sera « happy hour » ! Puisque tout doit partir, à partir de 15 heures, les documents seront mis à la vente selon le principe : 1 document acheté, 1 document offert.

 

 

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l’union 190407a
Tennis : Jolly et Lassaux favoris à Avize

Le tournoi du TC de la Côte des Blancs a encore fait le plein (136 engagements). Le tableau masculin devrait se jouer en limite d’inscriptions (3/6) entre Mathis Amier (Montmirail), Benjamin Lévêque (Witry-lès-Reims), Issey Chaudré (URT) et Sébastien Jolly (Cormontreuil). Ouvert jusqu’à 0, le tableau féminin aura comme favorite l’Ardennaise du TCCB, Jackie Lassaux (1/6) qui devra se méfier de Lisa-Marie Hubert (2/6, TC Reims) mais aussi de Camille Kleiber (3/6, Géo-André), en verve. À 15 h 30, finales dames et messieurs.

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l’union 190403c
AUJOURD’HUI

Réunion d’information sur l’organisation pour le relogement, secteur Taittinger-Rilly-la-Montagne à Croix-Rouge, à 18 h 30 dans la salle municipale Croix-Rouge (4 avenue François-Mauriac), en présence de Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims.

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l’union 190403b
La voiture passe au rouge, le tramway arrive

Lundi à 21 heures, une voiture et un tramway sont entrés en collision boulevard Franchet-d’Espérey, au carrefour de l’avenue d’Épernay (L’union d’hier). Le véhicule était une Volkswagen Touran conduite par une femme de 35 ans. D’après les constatations, elle circulait avenue d’Épernay et a grillé le feu rouge alors que la rame arrivait de Croix-Rouge. Secourus par les pompiers, l’automobiliste et le traminot se plaignaient tous les deux de légères blessures à un bras. Ils ont été transportés au CHU. Aucun blessé n’est à déplorer parmi les passagers du tramway, endommagé au niveau du carénage. La circulation a pu reprendre à 21 h 30.

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l’union 190403a
Grosse bagarre à Croix-Rouge

Les échos d’une grosse bagarre survenue samedi à Croix-Rouge sont parvenus hier à nos oreilles. D’après les témoins, un attroupement belliqueux s’est formé du côté de l’avenue Bonaparte, vers 17 – 18 heures, rassemblant jusqu’à 80 individus. De sa fenêtre, un riverain a vu un jeune se faire tabasser par d’autres mais à l’arrivée de la police, tout le monde s’était dispersé. Aucun plaignant ne s’est manifesté. L’origine du différend est inconnue.

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l’union 190402b
La cabane brûle, l’herbe aussi

Hier vers 13 h 50, une cabane de jardin a pris feu dans les parcelles de la rue Joliot-Curie. L’origine reste à déterminer. Une heure plus tard, les pompiers sont intervenus dans les terrains vagues de la rue du Docteur-Calmette pour noyer un feu de détritus et de tas de bois d’environ 50 m 2 .

Dans la nuit, à 1 h 30, une poubelle a brûlé rue Marceau à Bétheny tandis que dimanche à 21 heures, un feu de végétation s’est déclaré sur un chemin bordant l’autoroute A4, près de Villers-aux-Nœuds.

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l’union 190402a
Faits divers : Sept personnes à reloger après le feu de maison

Aidés par la famille et des amis, les occupants de la maison ont passé l’après-midi de lundi à déblayer leur jardin lui aussi touché par les flammes.
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Reims Une famille de cinq personnes et un couple de retraités n’ont plus de toit après l’incendie de dimanche soir.

Le jour s’est levé sur un spectacle de désolation allée des Lorrains, une petite voie pavillonnaire du quartier Croix-Rouge où une maison a été ravagée par le feu dimanche soir (notre précédente édition). « Tout a brûlé. Il ne nous reste rien » , se désole Tahar Ammari devant les décombres. Le père de famille occupait cette habitation du Foyer rémois avec sa femme et ses trois fils de 10, 17 et 21 ans. Ils n’ont plus de toit, de même que leurs voisins, un couple de septuagénaires dont la maison mitoyenne partiellement touchée par les flammes est inhabitable en l’état.

Rencontre tendue avec le bailleur

De santé fragile, la retraitée prise d’un malaise figure au nombre des quatre blessés légers comptabilisés par les pompiers. Les trois autres victimes sont un fils de M.Ammari, sa fille enceinte de sept mois et un neveu de 26 ans qui s’est blessé au bras dans la panique, en sautant du premier étage.

Plusieurs membres de la famille étaient réunis lorsque l’incendie s’est déclaré vers 19 heures. Neuf personnes se trouvaient dans la maison, quelques autres dehors. « J’ai senti une odeur de fumée. J’ai cru que c’était un barbecue » , témoigne Tahar Ammari. « J’ai cherché dans la maison, il n’y avait rien. J’ai regardé dans le garage et c’est là que j’ai vu des flammes. Dès que j’ai ouvert la porte, le feu est monté d’un coup. J’ai crié à tout le monde de sortir. »

L’incendie s’est propagé d’autant plus rapidement qu’il y avait du polystyrène dans les cloisons, ainsi qu’un grand tas de palettes et divers encombrants derrière la maison. Cinq voitures – qui ne roulaient plus – ont brûlé. Les secours sont partis vers minuit, avant de revenir à 3 heures pour noyer une petite reprise.

La police est venue hier matin pour les constatations. « On suppose que c’est un court-circuit car le feu a pris au fond du garage, là où il y avait une prise. Elle avait déjà disjoncté » , se souvient Salim, l’un des fils. Un représentant du Foyer rémois est également passé. Ce fut plutôt tendu.

« Il nous a dit que le Foyer rémois allait porter plainte contre nous car nous n’avons pas respecté le règlement qui interdit d’avoir des produits inflammables. C’est vrai qu’il y avait des bouteilles d’acétylène, mais elles étaient vides » , se défend Salim. « On est train de refaire une maison près de Saint-Dizier. Mon père avait acheté ces bouteilles pour les travaux et il les avait stockées dans le jardin en attendant de les amener là-bas, où il les aurait remplies. »

Le voisinage solidaire

La Ville aussi est passée. Des contacts ont été pris avec Reims Habitat pour un relogement. « On a rempli un dossier. Ils nous ont dit que dans deux ou trois jours, ça devrait être bon. En attendant, l’assurance nous paye sept nuits d’hôtel. » Hébergé chez des voisins, le couple de retraités a lui aussi besoin d’être relogé mais le monsieur, hier soir, ne savait pas trop où en étaient les démarches.

Pour la famille Ammari, une bonne partie de l’après-midi fut consacrée à déblayer le jardin. « Tous les gens de l’allée ont été solidaires. Ils nous ont apporté à boire et à manger. » Un pique-nique improvisé, sous l’ombre d’une tonnelle amenée par un voisin.

Fabrice Curlier

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l’union 190401c
Sauf votre respect…

L’expression se voulait polie mais elle n’allait pas vraiment avec le ton ni le contenu de l’intervention de cet habitant de Croix-Rouge, en colère après la présentation de dispositifs d’aide au retour à l’emploi.

« Sauf votre respect… on n’en a rien foutre de toutes vos paroles ».

Les intéressés ont gardé leur calme et personne n’a prié le vociférant de se calmer.

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l’union 190401b
Aménagement : Concertation pour l’avenir du site Palais de justice

Le bâtiment va revenir à la Ville qui promet une concertation des habitants quant à l’avenir du site.
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On savait Arnaud Robinet intéressé pour récupérer d’ici une dizaine d’années, le Palais de justice. Nous en étions fait l’écho, lorsqu’il en avait touché deux mots au président de la Région, venu visiter les grands chantiers de Reims. (Notre édition du 29 février 2019)

Le président du département, à qui appartient le bâtiment, avait dans la foulée, précisé qu’il n’était pas contre de céder le site au prix symbolique, mais que, les négociations avec le ministère de la justice risquaient d’être longues et complexes… Qu’importe, Arnaud Robinet, bien décidé à lancer les premières approches avec la Garde des Sceaux, d’ici la fin de son premier mandat, avait donc sollicité un rendez-vous. Il a été reçu la semaine dernière, place Vendôme.

Il n’a pas eu besoin finalement de plaider trop sa cause auprès de Nicole Belloubet, qui voulait surtout lui annoncer une bonne nouvelle : le feu vert à la création d’une cité judiciaire à Reims, les locaux de la place Myron-Herryck n’étant plus adaptés. Le personnel se trouve très à l’étroit et le projet, dans les cartons, de réhabiliter les anciennes geôles désaffectées dans les sous-sols, en bureaux ne suscite pas l’adhésion des syndicats.

Cette cité judiciaire devrait être construite, au cœur du quartier Croix-Rouge, le ministère de la justice pourrait ainsi alléger la note en bénéficiant de subventions dans le cadre de l’Anru 2 (Nouveau programme national de renouvellement Urbain).

Pas de calendrier avancé à ce jour mais une certitude, le Palais de justice sera bientôt dans l’escarcelle de la Ville, qui a donc prévu de lancer très prochainement une concertation afin de savoir ce que les Rémois souhaitaient voir aménager, en lieu et place.

Ariel Barbeau

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l’union 190401a
Un incendie dévaste une maison

Cinq heures après l’alerte, la zone n’était toujours pas sécurisée. A.B.
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Les pompiers sont intervenus hier peu après 19 heures pour un violent incendie, dans le secteur pavillonnaire du quartier Croix-Rouge à Reims, qui leur a donné beaucoup de difficultés. À leur arrivée, cette maison double (nº 16 et 18), située au fond de l’allée des Lorrains est entièrement embrasée. « La colonne de fumée noire se voyait du campus, raconte un jeune, ami d’un des sinistrés. En arrivant dans la rue, on s’est rendu compte que c’était chez lui. Tout a brûlé mais il ne semble pas y avoir de mort. »

Les pompiers ont pris en charge les quatre locataires présents : une femme enceinte et son enfant âgé de 10 ans, fortement choqués ; un jeune de 26 ans, qui dans la panique, en quittant les lieux, s’est blessé à la jambe et, enfin, plus tard, une septuagénaire prise d’un malaise. « Au plus fort de l’intervention, ce sont 27 sapeurs-pompiers mobilisés. Nous avons réussi à écarter tout risque de propagation à la maison voisine, expliquait, vers 22 heures, le lieutenant Gérard Wasilewski, qui coordonnait l’intervention, mais l’incendie n’est pas maîtrisé à l’arrière, dans le jardin, où il y a beaucoup de palettes, des gravats en tout genre, des bouteilles d’acétylène… » Vers minuit, alors que nous mettions sous presse, les policiers sécurisaient toujours les lieux et les pompiers poursuivaient leurs investigations. Une pelleteuse devait arriver pour déblayer le jardin et permettre ainsi d’ôter tout danger. Onze personnes devaient être relogées dans la nuit par le Foyer rémois.

Aurélie Beaussart

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l’union 190331b
judo championnats de france (quarts de finale) : De Brême à Reims

Mardi, Clément Gérardin disputera les France scolaires (UNSS) à Contrexéville.
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Viendra-t-il avec la pancarte ce jour à la salle des sports Trois-Fontaines à Reims, une semaine après avoir décroché sa première médaille internationale ? Au très relevé tournoi de Brême, outre-Rhin, Clément Gérardin a décroché le bronze chez les 81 kg, devant les champions nationaux allemand et letton et une tête de série japonaise. Surtout, sur la délégation de 33 Français, Clément est le seul médaillé. Une performance pour le junior 1 re année du Dojo rémois, en terminale S au lycée Arago à Reims (il souhaite suivre par la filière Staps).

Pour des raisons personnelles, il avait poliment refusé les tests d’entrée au pôle France de Strasbourg après sa 3 e place aux Championnats de France cadets (il a gagné Harnes et fini 3 e Cormelles-le-Royal, tournois de label Excellence). « Ce n’était pas un mode de vie que je voulais adopter » , explique-t-il, assumant ce choix de rester au bercail rémois.

Homme à battre ? Je ne sais pas trop

Aujourd’hui, à l’occasion des quarts de finale des Championnats de France à Reims (ouvert aux juniors et seniors de l’ancien bassin champenois, Ardennes, Aube, Haute-Marne et Marne), qualificatifs pour les demi-finales (Mulhouse, 5 mai, à condition de finir sur le podium), eux-mêmes voie d’accès pour les « France » 1 re division seniors à l’automne, il essaiera de faire aussi bien qu’en Allemagne. « L’objectif sera de se qualifier au moins pour les demi-finales, c’est ma 1 re année juniors et il y a plus d’expérience en face. L’homme à battre avec ma médaille ? Franchement, je ne sais pas trop. Après, filer aux France , ce sera plus compliqué mais je vais tout faire pour y aller » , explique l’intéressé.

Qui sera fixé cet après-midi, en partie.

Ch.D..

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l’union 190331a
Judo : Les France U à Reims

 

 

 

 

Les Championnats de France de 1 re division universitaire se déroulent mardi (individuels) et mercredi (équipes mixtes) prochains à la halle sportive universitaire de Croix-Rouge à Reims.

Organisatrice de l’événement, la Ligue Grand Est de la FFSU mobilise par une opération d’initiation 150 enfants en provenance des écoles locales de 13 h 30 à 16 heures, demain dans la même enceinte. Où un entraînement de masse est d’ailleurs également fixé, toujours demain, avec les judokas du Centre d’entraînement régional universitaire et les clubs conventionnés.

 

 

 

 

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l’union 190330b
AUJOURD’HUI

Place aux arts urbains ! Le collectif du quartier Croix-Rouge propose une journée artistique et festive. Côté musique : LOFO, JR & CDRC, DJ Dom’s, 6Rano, ThaHomey et Aba et côté graff : Fresh, Ludwig Booser, Nelja et SER se réunissent pour peindre sur une toile géante, mise en lumière par Jérôme Toq’R. À 14 h, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar. Gratuit.

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l’union 190330a
Week-end de finales à Reims

Les Championnats de la Marne seniors connaissent leur épilogue cette fin de semaine au Centre de Ligue à Reims.

Chaque vainqueur se qualifiera pour les Régionaux Grand Est (8-10 juin à Nancy.

Aujourd’hui se disputent les demi-finales dames, opposant Élise Renard (2/6, Cormontreuil) à Camille Kleiber (3/6, TC Géo-André Reims) et Mathilde Sarcelet (2/6, Cormontreuil TC) à sa coéquipière Ynola Martins (CTC).

Chez les messieurs, Gabriel Andruejol (3/6, Reims Europe Club) devra faire face à la fougue du jeune Artus de la Bassetière (2/6, Cormontreuil TC), l’autre demi-finale étant un autre match 100 % cormontreuillois, Antoine Vicaire (1/6, CTC) – Jean-Charles Robert (2/6, CTC).


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