Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - septembre 2016.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 161001a
Université : Expulsion programmée de Thierno Baldé

Les organisations qui soutiennent Thierno Baldé, étudiant rémois placé en centre de rétention à Perpignan, ont appris que ce dernier avait un vol prévu ce samedi 1 er octobre aux alentours de 7 heures du matin pour être expulsé du territoire français.

Ils rappellent que la pétition en faveur de Thierno Baldé a réuni plus de deux mille signatures. La présidence de l’université a par ailleurs écrit au ministère de l’Enseignement supérieur et au ministère de l’Intérieur pour que la situation de l’étudiant rémois soit réexaminée et qu’il puisse poursuivre ses études.

Il devait entrer à Reims en troisième année d’économie-gestion. Mardi, une manifestation devant les coquilles à Croix-Rouge avait réuni deux cents personnes environ. Ces dernières sont aujourd’hui très inquiètes.

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l’union 160930b
Performant sous tous rapports

Alexis est scolarisé au lycée Joliot-Curie de Reims.
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Alexis Adam, de Saint-Hilaire-le-Grand, se distingue pour son bulletin scolaire remarquable, ses performances sportives et son investissement « citoyen » : il aide son grand-père qui s’occupe d’une association d’anciens combattants.

Le jeune homme a reçu cette semaine le prix académique de l’Éducation décerné par le rectorat.

 

 

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l’union 160930a
Logement : Des studios conçus pour les étudiants

Il aura fallu seulement 6 mois pour construire cette résidence de 100 studios destinés aux étudiants donc.
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Fabrication record – 6 mois – pour cette nouvelle résidence d’étudiants inaugurée hier et dont la fabrication est 100 % vosgienne.

Ils sont bien. Les cent étudiants qui ont investi ces studios de 25 m 2 rue du docteur Billard, dans le quartier Croix-Rouge, depuis septembre sont un peu chanceux, il est vrai.

La dernière résidence universitaire à voir le jour à Reims est d’un genre particulier, il est vrai. Elle a été construite à base de modulaires en bois. Chaque studio se présente ainsi sous la forme d’un bloc en structure bois entièrement fabriqué, équipé et meublé au sein de l’usine Ossabois, dans les Vosges. « Chaque bloc studio est arrivé à Reims déjà fait : douche, kitchenette, carrelage au sol, peinture au mur, canalisations prêtes à être raccordées » , explique-t-on au sein du Crous, lors de la visite inaugurale. « Certains ont un mur rouge, d’autres un mur aubergine. J’ai voulu ces studios très lumineux avec des espaces bien définis. Tous sont adaptés pour les personnes à mobilité réduite », développe l’architecte Xavier Ratynski. Ce projet de construction a été évoqué pour la première fois en 2012, par le CNOUS qui souhaitait construire sur le plan national 2 000 logements étudiants dans des délais courts.

Au total, avec cette nouvelle résidence, le Crous à Reims met à disposition 310 logements pour étudiants.

Aurélie Beaussart

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l’union 160929c
D’ERLON EN LARGE

Avec 20,24 de moyenne au bac, deux lycéens de Chagall ont été mis à l’honneur, hier, au rectorat.

Un autre adolescent, scolarisé à Joliot-Curie, a reçu le prix de l’Éducation, car il cumule bons résultats scolaires, engagement sportif et citoyen.

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l’union 160929b
Université : Intercampus a fait sa rentrée

La nouvelle équipe d’Intercampus est prête à soutenir, distraire et accompagner les étudiants toute l’année. M.D.
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Intercampus, la Fédération des associations étudiantes de la région, vient d’élire son nouveau bureau. L’occasion de rappeler son rôle et ses objectifs pour cette année.

1 Développer l’AGORAé

La pérennité et le développement de l’AGORAé (campus Croix-Rouge) fait partie des priorités de la nouvelle équipe élue d’Intercampus, avec à sa tête Mathilde Bouquin, étudiante en Staps. 350 bénéficiaires sont accueillis actuellement par cette épicerie solidaire, espace d’échanges et de vie mis en place par la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) pour venir en aide aux étudiants en difficulté. Un chiffre qui pourrait grimper à 650 d’ici à la fin de l’année, a annoncé Camille Zecchetti, première vice-présidente d’Intercampus, la Fédération des corporations, associations étudiantes et bureaux des élèves de Champagne-Ardenne, lors d’une conférence de presse de rentrée, mardi.

2 Entretenir son réseau

Intercampus souhaite entretenir son réseau, local et externe. Cela passe par l’échange avec les associations, afin de répondre au mieux à leurs attentes et besoins, et l’amélioration de la communication avec les membres associatifs pour qu’ils se sentent pleinement impliqués dans les projets de la Fédération. D’un point de vue externe, grande région oblige, Intercampus devra désormais composer avec deux autres fédérations d’étudiants : l’Afges en Alsace et Fedelor en Lorraine. Elle prévoit aussi de continuer à développer ses actions sur les sites extérieurs à Reims, à savoir Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières et Chaumont.

3 Représenter les étudiants

« Intercampus : par et pour des jeunes ». C’est ainsi que la nouvelle présidente de la Fédération, qui succède à Thomas Dogna, a intitulé sa profession de foi. Pour Intercampus, la représentation des jeunes au sein des conseils de l’Université, du Crous mais également auprès des partenaires publics (collectivités) et du monde socio-économique restera une priorité, avec la sortie d’un nouveau livre blanc sur les conditions de vie étudiante. Renforcer la communication auprès des étudiants est aussi essentiel. Le but : qu’un étudiant en difficulté ait le réflexe de contacter la Fédération. « Notre rôle est, lorsqu’on nous remonte un problème, d’essayer de trouver des solutions » , note Camille Zecchetti. « Les premiers interlocuteurs souvent, ce sont les associations sur le terrain, qui nous rapportent des difficultés. Parfois aussi, les étudiants nous appellent directement. » La Fédération est aussi là pour orienter les étudiants dans les rouages complexes de l’université (recours en matière de bourse, examens etc.).

4 Organiser des événements festifs et culturels

Grâce à Intercampus, l’année promet encore d’être animée, mais « avec la prise en compte des contraintes actuelles ». Et beaucoup de prévention, toujours. Dès ce jeudi, les finalistes du concours de cuisine s’affronteront à 16 heures place d’Erlon. Avant une soirée à l’Atrium pour clôturer le Mois des campus. Il se murmure qu’une brocante étudiante pourrait aussi voir le jour dans l’année sur les deux campus. Quant à la Nuit des campus, elle sera bien entendu reconduite cette saison. Reste à résoudre la question de la soirée des néobacheliers, l’ex-Noctampus, qui, l’an dernier, s’était déroulée à l’Atrium. L’équipe d’Intercampus cherche un autre lieu, dont l’accès est autorisé aux mineurs.

Marion Dardard

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l’union 160929a
Société : Le voile à l’université bien accepté

Elif vient en cours voilée et cela ne décoiffe pas du tout ses camarades qui étudient les cheveux au vent..
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Selon notre enquête, les étudiants de l’Urca semblent plutôt hostiles à une interdiction du port du voile à l’université. Ils espèrent que celles qui le portent le font par choix.

Les étudiants sont contre l’interdiction. Du moins ceux qui ont été interrogés sur le sujet. « Le voile n’est pas un problème à l’université. Je ne vois pas pourquoi il faudrait légiférer sur le sujet » , réagit Jérémy, inscrit en 1 re année d’histoire sur le campus Croix-Rouge de l’université de Reims Champagne-Ardenne. « On a suffisamment d’esprit critique pour ne pas se laisser influencer. Moi, je suis musulmane et j’ai décidé de ne pas le porter. Je ne vais pas me sentir obligée d’en mettre un parce que j’en vois autour de moi. En revanche, celles qui souhaitent le mettre se sentiront très mal à l’aise si on le leur interdit » , témoigne Céline, également étudiante en 1 re année d’histoire.

« La fac, c’est un endroit de liberté »

Sur le campus Croix-Rouge, à Reims, les étudiantes voilées ne sont pas rares. Elles font partie du décor habituel de l’université. « Elles font ce qu’elles veulent. La seule chose qui m’ennuierait c’est de savoir qu’on les oblige à le mettre » , explique une étudiante d’anglais en 3 e année. Sa bande d’amis, tous assis à l’ombre du bâtiment 18 en attendant le cours de traduction, est sur la même longueur d’onde. « On croise des tas de gens différents à la fac. Il y a une mixité. C’est un endroit de liberté. Il ne faut pas croire qu’on écoute nos parents qui votent FN. Et je sais de quoi je parle… » , témoigne l’une d’eux. L’heure du cours approche. Le petit groupe rejoint son préfabriqué où règne une chaleur à faire la sieste. Elif, voilée de noire, les rejoint à temps. Elle est la seule étudiante voilée du groupe : « Sarkozy veut l’interdire ? Cela ne m’étonne pas de lui ! Je crois que je n’irai plus en cours si c’est le cas » , confie la jeune fille. « D’ailleurs, je ne comprendrais pas qu’on l’interdise. On est dans une République laïque. On a le droit de pratiquer sa religion. Personne ne m’oblige à le mettre. » Ses camarades, cheveux au vent, affirment leur soutien. « On serait capable de tous le mettre pour contester s’ils l’interdisent. » Le professeur arrive. Il ne donne pas son avis : « Je suis soumise au devoir de réserve. Mais, bien entendu, j’ai une opinion » . Les étudiants pensent savoir laquelle.

Catherine Frey

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l’union 160927a
UNIVERSITÉ : Manifestation de soutien à Thierno

Thierno Baldé, étudiant inscrit en première année de licence économie et gestion à Reims, a été arrêté la semaine dernière à Perpignan, après avoir refusé de prendre un vol pour Conakry. Il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. La communauté universitaire organise une manifestation ce mardi 27 septembre à 13 heures, devant le campus Croix-Rouge. Une pétition a rassemblé 1 600 signatures.

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l’union 160926c
Nature : Les élèves de François-Legros nettoient la nature !

135 élèves de 6e ont récolté 226 kg de déchets…
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Nettoyer les parcs, les abords des immeubles, durant deux jours … Un travail utile et pédagogique, pour ces collégiens rémois. Mardi matin, 9 h, au parc Saint-John Perse, on part à la rencontre d’une des six classes de 6 e du collège François-Legros.

Les collégiens, équipés de chasubles, gants et sacs fournis par les centres Leclerc, à l’initiative de l’opération depuis 1997, ne sont pas là pour ramasser les déjections canines. Certes, c’est sale et ça empêche de s’asseoir dans l’herbe pour pique-niquer, mais ça se détruira… Il y en a bien d’autres, qui eux mettront des années à disparaître : « on ramasse des mégots, du plastique, des bouteilles de verre, des canettes », énumère Dominique, 11 ans. « Et les canettes, ça met 200 ans à se décomposer ! Les déchets, ils abîment la nature », ajoute Dorline. « J’ai trouvé des mouchoirs en papier et des couches sales », lance Salma, dégoûtée. « Et moi une boîte qui contenait un liquide jaune dégueu… », renchérit Sarah.

Jeunes citoyens éco-responsables.

Stéphanie Baudvin, enseignante en physique-chimie, encadre avec des collègues cette classe de 6 e 4 : « ce matin, nous travaillons sur la zone Croix-Rouge. Le parc et les espaces autour du collège.

Demain, on emmène les enfants du côté de la rue d’Épernay et de la Maison-Blanche : Une douzaine de secteurs au total. Ils ont déjà fait, pour la plupart, ce type d’opération à l’école primaire. Notre projet, c’est de travailler sur l’éco-responsabilité, de gérer les déchets et de les récupérer au mieux. » De retour au collège, les enfants vont trier, peser par catégories. Les déchets seront ensuite déposés pour le ramassage, portés à la déchetterie ou compostés, suivant leur nature.

Un travail utile et pédagogique : « Cette action entre dans le programme de sciences et technologie des 6 e , qui comporte notamment la connaissance de la nature et de son environnement. »

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l’union 160926b
Les échos de la semaine

Quand les politiques s’essayent à l’humour (1/2)

Lors du conseil municipal, lundi dernier, Jean-Claude Philipot a cru bon d’intervenir alors que depuis quelques minutes, on enchaînait la lecture puis le vote de délibérations. A la nº268, concernant la convention avec l’EFSRA au sujet de l’organisation de deux corridas celle de Wilson et de Croix-Rouge, il lance : « De quelle nature sont ces corridas ? Y a-t-il une mise à mort ? » Brouhaha dans l’hémicycle, l’intervention de l’élu FN devient inaudible. Arnaud Robinet reprend la parole : « Je vous arrête de suite, ça dénomme une course sur un circuit, le soir. » Jean-Claude Philipot : « Vous me rassurez ». Agitations dans la salle. L’élu FN poursuit : « ça aurait mérité d’être précisé dans la délibération. » Arnaud Robinet surpris bafouille : « Mais ça existe depuis des années ! Vous avez la corrida de Bétheny également, la corrida de Cormontreuil… Il y a eu des corridas à Reims avant guerre de tauromachie donc mais nous ne pouvons plus en organiser dans les villes où il y a eu une interruption. » Jean-Claude Philipot de clore temporairement l’aparté : « Je connaissais la réponse. C’était pour détendre l’atmosphère. »

Quand les politiques s’essayent à l’humour (2/2)

Toujours au conseil municipal, peu après, et toujours en lien avec l’intervention de l’élu FN sur la nature de la corrida, Bernard Landureau, l’adjoint en charge du sport, d’enfoncer le clou : « Je voudrais rassurer M. Philipot, il s’agit d’une course gratuite sans prime de podium, destinée aux amateurs. Il y aura aussi une course pour les scolaires dans l’après-midi sans mise à mort à l’issue. » En période de risques d’attentat élevé, il fallait oser.

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l’union 160926a
Tennis US Cheminots Reims : La 13 e à Chaudré et Groulez

Issey Chaudré et Cyril Pusset.
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Forte d’un exceptionnel tableau final, la 13 e édition du tournoi des Cheminots de Reims a été marquée, hier, par la victoire d’Issey Chaudré (5/6, URT).

Opposé au stade ultime à un Cyril Pusset (4/6, CTC) épuisé par sa demie matinale à rallonge (3 h 15) – et par… une petite vingtaine de matches en un mois ! –, le Rémois, au physique impressionnant, a profité du quick rapide des courts couverts de l’USCR pour dominer la partie. Résultat, avec des balles tout autant puissantes que fusantes, les jeux défilaient pour un logique 6-1, 6-2. « Il a tellement bien servi, avec au moins 90 % de premières balles, que c’était injouable » , reconnaissait, admiratif, le Cormontreuillois.

Drôle de score…

Chez les + 45 ans, la logique a été respectée avec le succès attendu de David Collot (15, Cormontreuil) aux dépens de Jean-Christophe Cuinet (15/2, Château-Thierry) sur le score de 7-6, 6-1.

Enfin, du côté des dames, le titre est revenu à la tête de série nº 1 Marine Groulez (15, Cormontreuil), qui a dominé Amélie Lamothe (15/1, Géo-André Reims) sur une marque quelque peu étonnante : 6-0, 1-6, 6-0. La faute à « un petit moment d’absence dans le deuxième set » , vite rectifié par la suite.

Messieurs

Quarts de finale : Chaudré (5/6, URT Reims) bat Mouton (15, Soissons) 6-3, 4-6, 6-2 ; André (4/6, SN Épernay) bat Lopes (5/6, Cormontreuil TC) 6-3, 6-3 ; Martin (5/6, URT) bat Hervot (15/2, URT) 6-4, 7-6 ; Pusset (4/6, CTC) bat Collot (5/6, CTC) 4-6, 6-3, 6-0.
Demi-finales : Chaudré bat André 6-2, 7-6 ; Pusset bat Martin 6-7, 6-3, 6-3.
Finale : Chaudré bat Pusset 6-1.

+ 45 ans.

- Demi-finales : Cuinet (15/2, Château-Thierry) bat Cherikh (15/2, Cormontreuil TC) 6-3, 4-6, 6-2 ; Collot (15, CTC) bat Creton (15/4, Witry-lès-Reims) 3-6, 6-0, 6-1. Finale : Collot bat Cuinet 7-6, 6-1.

Dames

Quarts de finale : Amélie Lamothe (15/1, TC Géo-André Reims) bat Nadine Sanchez (15/3, Mardeuil) 6-3, 6-1 ; Leslie Lancelot (15/1, TC Reims) bat Céline Carton (15/4, Guignicourt) 6-1, 6-1 ; Anne-Laure Le Flohic (15/2, TCGA Reims) bat Dominique Sandré (15/3, TCR) 6-0, 6-2.
Demi-finales : Amélie Lamothe bat Leslie Lancelot 1-6, 6-4, 6-3 ; Marine Groulez (15, CTC) bat Anne-Laure Le Flohic 6-0, 6-3.
Finale : Marine Groulez bat Amélie Lamothe 6-0, 1-6, 6-0.

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l’union 160924c
Faits divers : À 18 ans, il devient pyromane comme son grand-père

Mardi, allée Maurice-Lemaître, un appartement avait été incendié. Remi Wafflart
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Mardi, en fin de matinée, un feu d’appartement s’était déclenché au premier étage d’un immeuble en comptant neuf et située allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. Bilan : d’importants dégâts matériels limités par l’intervention des pompiers une façade noircie mais, heureusement, pas de blessé. Sur place, deux départs de feu avaient été recensés. Un de trop, donc. L’hypothèse de l’accident était écartée. Début de l’enquête.

Vite, un témoin expliquait aux policiers avoir un vu une silhouette masculine quitter l’appartement, peu avant que les flammes n’aillent lécher la façade du bâtiment. Qui vivait dans l’appartement ravagé ? Une mère et son fils. Ce dernier, âgé de 18 ans, était interpellé et présenté au témoin derrière une vitre sans tain. Le mis en cause était formellement identifié.

Après les dénégations d’usage, les faits reprochés étaient reconnus. Le jeune homme expliquait avoir mis le feu au domicile familial en brûlant des papiers sur un matelas. Avant de s’enfuir. Son mobile serait un conflit avec le paternel. Présenté mercredi au procureur dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable), il a accepté d’être condamné à six mois de prison, dont quatre avec sursis. Puisque le mandat de dépôt n’a pas été prononcé, sa peine sera aménagée par un juge d’application des peines.

L’histoire ne s’arrête pas là : récemment, le grand-père de ce jeune pyromane avait été écroué après avoir allumé cinq incendies dans les différents logements qu’il occupait – dont, déjà, dans l’allée Maurice-Lemaître. Âgé de 69 ans, ce retraité de la police nationale s’était enfermé dans le déni lors de l’audience (notre édition du 10 septembre). Jusqu’alors sans antécédent judiciaire, il avait également écopé de six mois de prison – sans sursis. Certains mystères de la génétique restent à éclaircir.

Mathieu Livoreil

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l’union 160924b
Triple feu dans l’allée des Limousins

Dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après 1 heure, trois feux de poubelles – un sur la voie publique, deux dans des caves d’immeuble – se sont déclenchés dans un court laps de temps dans un même petit périmètre, celui de l’allée des Limousins.

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l’union 160924a
Tennis cheminots reims : Du monde sur le quai

Rendez-vous incontournable du tennis rémois et marnais, le tournoi de l’US Cheminots Reims a gravi une nouvelle marche pour cette 13 e édition ouverte jusqu’à 4/6. Et force est de constater que les amoureux de la petite balle jaune ont répondu favorablement (192 inscrits) avec un fantastique tableau masculin.

Ainsi, les 4/6 Julien Lacaille (TRC Muire Tinqueux), Germain André (Nautique Épernay) et Cyril Pusset (Cormontreuil) seront de logiques favoris. Mais ils auront fort à faire avec un bataillon de sept 5/6 : Fabrice Martin et Issey Chaudré (Reims URT), Mathieu Lalire (Saint-Memmie), Noa Lopes et Florian Collot (Cormontreuil), Sébastien Choiselat (Reims Europe Club) ainsi que Bastien Villenet (Taissy).

Sans oublier les quatre 15 que sont Pierre-Adrien Mouton (Soissons), Nicolas Phamtan (Courtisols), Thomas Champs et Léo Samyn (Reims Géo-André).

En + 45 ans, David Collot (15, Cormontreuil) devrait s’imposer puisque la concurrence pointe à 15/2 avec Djamel Cherikh (Cormontreuil) et Jean-Christophe Cuinet (ChâteauThierry).

Enfin, du côté des dames, Marine Groulez (15, Cormontreuil) bénéficiera de la faveur des pronostics face aux 15/1 Amélie Lamothe (Géo-André) et Leslie Lancelot (TC Reims).

Demain. –

8 h 30 : demi-finales dames ;
10 heures : demi-finales messieurs ;
13 h 30 : finales + 45 ans et dames ;
16 heures : finale messieurs.

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l’union 160923a
Santé : Cueillette et cuisine solidaires

Jocelyne, après avoir choisi les carottes à la Cueillette de Muizon, a appris à préparer un flan avec compotée de tomates.
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L’atelier cuisine s’est déroulé à la maison de quartier Billard.
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Le Secours populaire mène des actions autour de l’équilibre alimentaire. Hier, bénévoles et bénéficiaires ont ramassé puis cuisiné des légumes de saison.

La terre mouillée, le sucre qui se transforme en caramel. Entre ces deux bonnes odeurs se sont écoulées trois heures. Durant toute la matinée, hier, le Secours populaire a organisé, pour une quinzaine de bénéficiaires, un atelier dédié à la nutrition. Ils se sont présentés à l’ouverture de La Cueillette, à Muizon, pour ramasser une quantité raisonnable de légumes.

Jocelyne, Sarah et les autres se réjouissent d’être là. Elles partagent ce plaisir de la cueillette, s’amusant de toucher la terre, découvrant des formes biscornues et vérifiant le mûrissement. « Je réfléchis à ce que je veux préparer, avant de cueillir » , explique Jocelyne, qui choisit la taille des tomates pour les farcir, et juste assez de poireaux pour les faire à la vinaigrette.

« Les aider à accéder à leurs droits »

« Pour les personnes à faibles revenus, manger équilibré est difficile, analyse Jean-François, bénévole qui a suivi une quinzaine d’heures de formation dans le domaine de la nutrition. On constate que les produits les moins chers sont les plus gras et les plus sucrés. Mais même avec des produits de base, on peut se nourrir correctement. » Un des objectifs consiste à ajouter des fibres à certains plats, à cuisiner selon les saisons ou avec des restes… Au fil des ateliers, les bénéficiaires apporteront leurs recettes, leur savoir-faire.

Par cette action, le Secours populaire lance sa campagne « Pauvreté, précarité », qui regroupe de nombreuses actions de solidarité allant bien au-delà de la seule distribution alimentaire. « Nous veillons au bien-être des plus démunis et les aidons à accéder à leurs droits, détaille Anne-Marie Duriez, secrétaire départementale chargée de la solidarité. Cela concerne des domaines comme les sports, les loisirs, la santé, le logement, les nouvelles technologies… » L’atelier qui a suivi la cueillette a permis de s’approcher un peu du « bien-manger ».

Le Secours populaire recherche des bénévoles dans le secteur santé. Les jeunes sont conviés à une réunion jeudi 6 octobre à 17 h 30, au 30 avenue du Général-de-Gaulle. Renseignements : 03 26 79 12 00.

ANNE DESPAGNE

« On tient compte des réalités »

Il ne faut pas confondre cuisine et gastronomie ! C’est Thomas D’Amico, diététicien, qui lance cela en forme de boutade. Au milieu des bénéficiaires du Secours populaire, à la maison de quartier Billard, il dispense des conseils simples. « On tient compte des réalités, sourit le jeune homme. On est là pour donner de bonnes idées à partir de produits frais, de saison, mais en pensant à simplifier la vie de ceux qui cuisinent » . Pas de honte à utiliser une pâte brisée prête à dérouler pour la tarte Tatin ou des herbes de Provence en flacon pour agrémenter la compotée de tomates. Et pour le flan de carottes, pas besoin de légumes ou d’œufs bio pour obtenir goût, texture et couleur, et respecter l’équilibre nutritionnel. Alterkawi, Syrien en France depuis 18 mois et seul homme du groupe, confirme avec une pointe de fierté : « Je vais revenir à la maison avec un plat que ma femme ne sait pas faire ! »

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l’union 160922c
Éducation : Des écoliers invités au musée de l’Armée

Les Invalides sont un haut lieu de la mémoire de la France.
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Ce sont des élèves des écoles Blanche-Cavarrot et Gallilée qui sont les premiers à bénéficier aujourd’hui, à l’hôtel des Invalides à Paris, d’une visite exceptionnelle au musée de l’Armée après la signature le lundi 27 juin dernier d’une convention entre le député-maire Arnaud Robinet et le général de division Christian Baptiste, directeur de ce grand musée. En pleine célébration du centenaire de la Grande Guerre, il a semblé opportun qu’une collaboration s’établisse pour que les jeunes puissent découvrir et apprendre l’histoire autrement, en bénéficiant d’une visite d’espaces muséaux remarquables.

Si Reims a été une ville martyre de la Grande Guerre, elle est aussi la cite de la reddition sans condition des armées nazies le 7 mai 1945 à 2 h 41 et la métropole de la réconciliation franco-allemande par la rencontre entre le général de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, le 8 juillet 1962 ; événements commémorés comme il se doit. Reims tient une place majeure dans l’histoire contemporaine. Son patrimoine l’atteste.

Grâce au musée, les écoles disposeront de documents pédagogiques comme des fiches-objets et des livrets-jeux et différents supports de médiation ; Mieux, le musée de l’Armée accorde un accès gratuit à ses collections permanentes aux scolaires et aux étudiants originaires de Reims et âgés de moins de vingt-six ans. Il faut simplement anticiper la visite et faire une demande quinze jours avant. L’association « Les Rémois de Paris », s’est associée à cette initiative et elle offrira cet après-midi un goûter aux écoliers avant leur retour dans la Marne.

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l’union 160922b
Association : La Jeune chambre va vous transporter

Charlotte Lhotellier, Élodie Lhermitte, de la Jeune chambre économique, et Claude Secroun, de la Licra, l’un des partenaires.
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La Jeune chambre économique va organiser un jeu sur le trajet du tramway. Le but, faire connaître aux jeunes les valeurs de la citoyenneté. Dans la bonne humeur.

Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin » . C’est un peu la devise du collectif d’associations « Ose et agis », initié par la Jeune chambre économique (JCE) de Reims. C’est en tout cas l’idée qui a poussé la Jeune chambre à imaginer un jeu destiné à faire connaître ou rappeler comment être un citoyen responsable et libre. Mais pas question d’ennuyer les Rémois avec un questionnaire plan-plan. L’apprentissage du respect et des règles de vie en société peuvent aussi prendre la forme d’un grand jeu intitulé « Un citoyen dans la ville » et dont le tracé se calque sur le chemin du tramway.

Il s’agit, l’espace d’un après-midi, d’inviter les familles à parcourir la ville du nord au sud sur cinq stations (d’Orgeval à Croix-Rouge en passant par la Comédie), de répondre à des questions à chacune des cinq étapes et de trouver l’identité de cinq citoyens du monde après avoir vu des comédiens incarner des symboles de la lutte des droits de l’homme.

La journée se terminera par une remise de prix au square Colbert (gare) et les joueurs qui auront réussi un sans-faute auront la chance d’être tirés au sort pour gagner des lots (tablette, places de cinéma et théâtre, coffret cadeau, et plein d’autres surprises).

« Ce qu’on veut dire aux gens, c’est que s’engager, ce n’est pas seulement aller voter. On veut leur apporter une nouvelle approche de façon ludique, leur donner l’envie de se retrouver en s’amusant », indique la présidente de la JCE, Élodie Lhermitte. « Nous espérons que les gens vont faire le maximum d’étapes pour échanger et partager. »

Une trentaine de membres de la JCE travaillent sur ce projet depuis deux ans. Ils auront des renforts le jour J, le samedi 1 er octobre, pour guider les participants et surtout, ils se sont liés à d’autres associations pour les aider dans cette action d’envergure.

« Nous souhaitons toucher le grand public et plus particulièrement les jeunes générations, permettre aux Rémois de participer à une action commune en laissant derrière eux la barrière des générations, des quartiers, des partis politiques. Certains jeunes n’ont jamais quitté leur quartier », ajoute Charlotte Lhotellier, codirectrice d’Ose et agis. C’est l’occasion pour les participants de prendre le tramway gratuitement s’ils ont le passeport délivré par la JCE à l’une des étapes.

Le jeu doit durer autour d’une heure et demie pour ceux qui feront le trajet complet.

Le samedi 1 er octobre, de 14 à 18 heures, aux stations tram De Fermat, Orgeval, Comédie, Campus Croix-Rouge, Léon-Blum.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 160922a
Économie : Passer le code avec La Poste

La guichetière Catherine Robe se fait aussi examinatrice.
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Pour compenser la chute vertigineuse des volumes du courrier, les postiers doivent se diversifier. À Croix-Rouge, une guichetière fait désormais passer le code de la route.

On dirait qu’elle a fait ça toute sa vie. Avenante, mais intransigeante, Catherine Robe vérifie scrupuleusement l’identité de tous les candidats, dans la salle de réunion Jean-Mermoz, située à l’étage, dans l’unité de distribution de La Poste-Hippodrome, à Croix-Rouge. « Merci de placer tous vos effets personnels dont vos téléphones portables dans les casiers, à l’entrée de la pièce » , réclame-t-elle, en déposant des tablettes tactiles sur les tables d’examen.

Après avoir expliqué le maniement du matériel informatique et le déroulement de l’épreuve, qui dure trente minutes, la guichetière donne le coup d’envoi. Les candidats doivent répondre à 40 questions et obtenir au moins 35 bonnes réponses pour décrocher le précieux sésame : le code de la route. « À l’issue de l’épreuve, toutes les réponses seront transmises au ministère de l’Intérieur. Vous saurez si vous avez réussi ou échoué, en recevant un e-mail, dans les quarante-huit heures » , indique-t-e lle.

Première session le 17 juillet

Catherine Robe est l’une des deux agents assermentés de La Poste qui, depuis le mois de juillet, à Reims, font passer l’examen du code de la route. « On m’a proposé la mission en mai dernier. Comme j’aime le changement et le contact avec les gens, j’ai tout de suite accepté. Le 17 juillet, je surveillais une première session d’examen, » , raconte-t-elle, précisant avoir suivi à Paris une petite formation pour savoir « gérer les incivilités » .

Aujourd’hui, l’unité de distribution de La Poste-Hippodrome organise des sessions quatre fois par jour, du lundi au vendredi, et trois sessions deux samedis par mois.

Si la salle de réunion transformée en salle d’examen compte douze places, seuls quatre candidats étaient présents, hier matin. Parmi eux, Maxime Giraud, qui se présentait pour la première fois. « Quand j’habitais Paris, je ne voyais pas l’utilité d’avoir mon permis. Mais comme je viens de m’installer à Reims pour étudier le droit, je n’ai plus le choix. Venir passer mon code à La Poste ne me pose aucun problème, d’autant que le centre d’examen est situé près de la fac et que je n’ai pas eu de délai d’attente » , indiquait-il. À ses côtés, Eve dos Santos, une aide-soignante à domicile, confirmait : « L’avantage avec La Poste, c’est qu’on peut venir passer l’examen dès qu’on le souhaite ». Une remarque partagée par un restaurateur, venu des Ardennes. « Mon permis a été annulé pour divers excès de vitesse. Je dois donc repasser le code. À Charleville, le délai d’attente était d’un mois. D’où ma décision de venir le passer à Reims. »

Si La Poste fait le choix d’organiser dans ses locaux l’examen du code de la route, c’est pour se diversifier. Car avec la baisse des volumes du courrier, il faut trouver des rentrées d’argent. « En 2007, La Poste transportait au niveau national 18 milliards d’objets. En 2017, elle n’en transportera qu’entre 8 et 9 milliards. À Reims, comme ailleurs, le trafic diminue, depuis les années 1990, de 6 à 8 % chaque année… D’où le besoin de s’adapter » , souligne Katerine Heiseler, la responsable qualité pour le courrier de Reims. Elle précise que les candidats au code de la route versent chacun 30 euros à La Poste.

Déjà 262 candidats enregistrés à Reims au début du mois

« Le 6 septembre, nous enregistrions déjà 262 candidats à l’unité de distribution de La Poste-Hippodrome et 534 candidats dans toute la Marne » , ajoute-t-elle. Katerine Heiseler, qui ne cache pas que La Poste est en concurrence avec le groupe SGS, lui aussi habilité à faire passer le code de la route, rappelle que son entreprise publique compte aujourd’hui, dans la Marne, deux sites qui proposent le service « code de la route » : La Poste à Châlons, depuis le 13 juin, et La Poste à Reims, depuis le 17 juillet. « Un 3 e centre d’examen devrait ouvrir à Épernay d’ici à la fin de l’année. Mais également à Sedan, à Charleville et dans l’Aube. »

Par ailleurs, toujours dans l’idée de se diversifier, La Poste projette d’ouvrir, à la fin de l’année, des consignes à la gare de Reims et au Boulingrin, où l’on pourra retirer les colis 24 heures sur 24. Autre projet : les facteurs pourront, moyennant finances, rendre visite à des personnes âgées ou vulnérables pour que leurs proches puissent, en cas de besoin, être alertés.

Valérie Coulet

Un agrément de l’Etat

Depuis le 13 juin dernier, La Poste et le groupe d’inspection et de certification SGS ont l’agrément de l’État pour faire passer l’examen du code de la route. Les candidats au premier examen de France (1,4 million de personnes par an) peuvent donc passer leur code dans le bureau d’un conseiller financier ou une unité de distribution de La Poste ainsi que dans un centre de contrôle technique automobile dépendant du groupe SGS. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réforme du permis de conduire, pour réduire les délais.

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l’union 160921b
Le mercredi, c’est permis : Quadrimusicales à Falala

Puzupuzu à découvrir à 19heures à la médiathèque Jean-Falala.
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1 Quadrimusicales

Neuvième édition des Quadrimusicales, évènement désormais incontournable de découverte des nouveaux talents locaux. Le public est convié dans les trois médiathèques à quatre soirées, dédiées chacune à un style musical particulier, pour découvrir un groupe, sa musique et son univers. Chaque soirée allie concert et temps d’échange avec le public, afin d’en faire un rendez-vous placé sous le signe de la convivialité et du partage.

Ce mercredi à la médiathèque Jean-Falala (tél. 03 26 35 68 00), à 19 heures, gratuit, Puzupuzu rêve de faire des beats pour Adult swim, quelque part entre le gangsta rap pour enfants et la musique africaine sur cassettes. Membre du collectif Vapeur, il a, depuis mars 2015, fait une vingtaine de dates, de la France à l’Allemagne, en passant par la Belgique et la Suisse avec notamment Low Jack, YlangYlang ou Bruit fantôme.

2 Venez jouer !

Animation pour adultes et enfants à partir de 8 ans. Jeux de société et jeux vidéo (Wii) en alternance une semaine sur deux, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar, gratuit, réservation conseillée au 03 26 35 68 40, ce mercredi de 14 à 17 heures.

3 Conte

Sophie raconte… des histoires pour les enfants à partir de quatre ans, ce mercredi de 15 h 30 à 16 heures, à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers, tél. 03 26 35 68 00, gratuit.

4 Bande dessinée

Découvrez la petite Bédéthèque des savoirs, une exposition présentée en partenariat avec les éditions Le Lombard, ce mercredi de 10 à 19 heures, à la médiathèque Jean-Falala, 2, rue des Fuseliers, gratuit.

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l’union 160921a
université : Le syndicat étudiant parle d’une rentrée qui rime avec galère

Licence de psycho à distance fermée, délais d’inscription en économie, manque de logements… Les problèmes s’accumulent.
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Dans un communiqué, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) estime que la rentrée à Reims est particulièrement compliquée.

Nous nous étions fait l’écho de quelques couacs en cette rentrée universitaire. Dans un communiqué, l’Union nationale des étudiants de France (Unef) Champagne-Ardenne, par son président, Simon Mouze, estime carrément que « la rentrée universitaire à Reims est synonyme de galère » . Le syndicat étudiant revient notamment sur la fermeture de la licence psychologie du service d’éducation permanente et à distance. « Nous contestons cette fermeture, tout autant que la communication tardive qui en a été faite, qui met aujourd’hui des centaines d’étudiants sur le carreau. »

L’Unef revient aussi sur la « rentrée rude » pour les étudiants de l’UFR de sciences économiques, sociales de gestion. De nombreux étudiants s’étaient vu refuser leur inscription faute de l’avoir faite avant le 22 juillet, l’université était revenue finalement sur sa position mais surtout pour les néobacheliers. « Le même problème se pose pour les inscriptions pédagogiques, refusées en cas d’absence à la journée de prérentrée. Seule cette UFR a mis en place cette règle. »

Enfin, il est évoqué la précarité des étudiants. « Le parc des cités universitaires de Reims est complet depuis plusieurs semaines, les listes d’attente s’agrandissent de jour en jour. » La précarité, une préoccupation partagée par Intercampus, qui souhaite 40 000 logements en plus sur le plan national. « C’est la moitié du budget d’un étudiant. On milite aussi pour que les étudiants soient exonérés de taxe d’habitation », explique Mathilde Bouquin, nouvelle présidente.

Le problème de logement est loin d’être partagé par Magdalena Miatello, directrice du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) de Reims. « Il n’y a pas de souci. Il y a très peu de gens en liste d’attente », affirme-t-elle. La capacité serait en tout cas suffisante pour loger tous les boursiers et même une partie d’étudiants non boursiers. « Nous sommes juste en ce moment en période de réajustement. Il y a des étudiants qui ont appris tardivement qu’ils étaient pris dans des écoles par exemple et qui laissent leurs logements. On doit les attribuer. »

La directrice rappelle qu’une nouvelle résidence a été ouverte rue du Docteur-Billard à la rentrée avec cent logements. Ils étaient tous déjà réservés en août. Dans le même temps cependant, le Crous a « rendu » des logements HLM. Il n’en reste plus que 310 sur les 450 logements que comptait le Crous. « Mais de toute façon, c’étaient des logements qui étaient vides, qui ne correspondaient pas à la demande des étudiants. »

Yann Le Blévec

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l’union 160920b
AUJOURD’HUI

Mardi Debout au centre culturel du Crous de Reims. Projection du film « L’auberge espagnole » présentée par Emmanuel Le Vagueresse. À 12 heures, Campus Croix-Rouge, 14, allée des Landais. Entrée libre et gratuite, restauration sur place à partir de 11 h 30.

Concert dans le cadre des « Quadrimusicales » avec Angel (Pop). À 19 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar. Gratuit.

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l’union 160920a
Tennis tournoi du Reims Europe Club : Géo-André en maître chez le voisin

Le bouquet pour Caroline Girard, l’accolade pour Charles Gilles.
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Manifestement, les sociétaires du TC Géo-André se plaisent bien sur les courts des Thiolettes du Reims Europe Club puisque les 3/6, Charles Gilles et Caroline Girard, ont remporté, en favoris, l’édition 2016.

Pusset éreinté

Ainsi, chez les messieurs, opposé au stade ultime a un Cyril Pusset (4/6, Cormontreuil) épuisé physiquement, Charles Gilles a suffisamment mis de rythme pour s’imposer logiquement 6-3, 6-1.

Pas de surprise non plus en +35 ans avec le succès attendu d’Olivier Depaquit (15/2, Guignicourt) aux dépens de Manuel Gomez (15/2, Cormontreuil) : 6-4, 6-0. Enfin, dans une finale féminine très accrochée à 3/6, Caroline Girard a su se montrer patiente et solide défensivement pour contrer Élise Renard (Cormontreuil) : 4-6, 6-3, 6-2.

Messieurs

Demi-finales : Pusset (4/6, Cormontreuil) bat Cabrillon (4/6, Bar-le-Duc) 6-0, 6-3 ; Gilles (3/6, Géo-André) bat André (4/6, Nautique Épernay) 6-4, 6-2. Finale : Gilles bat Pusset 6-3, 6-1.

+ 35 ans

Demi-finales : Depaquit (15/2, Guignicourt) bat Piantoni (15/3, URT) 4-6, 6-2, 6-4 ; Gomez (15/2, Cormontreuil) bat Herault(15/5, TC Reims) 6-1, 6-2. Finale : Depaquit bat Gomez 6-4, 6-0.

Dames

Demi-finales.- Caroline Girard (3/6, Géo-André) bat Manon Hermens (4/6, Cormontreuil) 6-3, 4-0 abandon ; Élise Renard (3/6, Cormontreuil) bat Valérie Bertrand (5/6, La Muire) 6-2, 6-2 ; finale : Caroline Girard bat Élise Renard 4-6, 6-3, 6-2.

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l’union 160919b
Faits et méfaits : Un marécage dans le local à poubelles

Avenue Bonaparte à Croix-Rouge, les habitants du n º 11 ne sont pas vernis. Des incendies sont régulièrement allumés dans leur local à poubelles. Ce fut notamment le cas le 15 août, l’après-midi, et il a fallu attendre vendredi pour que le local soit enfin nettoyé. « Il y avait plein d’eau stagnante, des déchets divers. L’odeur était insoutenable » , râle une mère de famille, qui en était malade pour ses trois enfants de 10 ans, 4 ans et 15 mois. « Et pendant ce temps-là, on paye toujours les charges. »

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l’union 160919a
TENNIS : Gilles et Girard sacrés à Reims

Le tournoi du Reims Europe Club a couronné deux voisins du TC Géo-André : Caroline Gérard (3/6) et Charles Gilles (3/6).

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l’union 160917b
Loisirs : Des pistes pour votre samedi

« Les 4 saisons dans la vie de Ludovic », projeté à la médiathèque Croix-Rouge.
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1 Musique

À Fismes se déroule aujourd’hui le festival Africa’Fismes sur les promenades. De nombreuses animations débuteront dès 10 heures. Des concerts auront lieu à partir de 19 heures avec, par ordre d’apparition, JB Moundélé (Afro’jaz) et, une heure plus tard, Joséphine Keita Band (Afro’pop) ; suivront, de 21 h 30 à 22 h 30, Fatoumata Diawara et enfin, de 22 h 45 à minuit, la Super afro party orchestrée par DJ Balafon.

2 Patrimoine

Dans le cadre des Journées du patrimoine, le tribunal de grande instance de Reims ouvre pour la première ses portes, ses geôles, ses salles d’audience et, surtout, ses spectaculaires caves voûtées fermées depuis des années. De 10 heures à midi et 14 à 17 heures. Journées du patrimoine toujours : possibilité d’aller visiter le palais du Tau, le tennis-club, le temple protestant, etc.

3 vélo volant

Au centre culturel Saint-Exupéry, vous avez toujours l’occasion d’aller découvrir le vélo volant. Pardon ? Une installation interactive ayant pour épicentre une bicyclette customisée d’une double aile, à la façon des premiers avions, invite le spectateur à pédaler pour s’envoler dans les airs. Grâce à un écran de projection, le public découvrira de manière ludique un territoire vu du ciel. À la croisée de la bricole et du jeu vidéo, cette installation veut interroger l’évolution du monde des jeux informatique.

4 pour les petits

À 16 heures, à la médiathèque Croix-Rouge, projection du moyen-métrage (48 min) Les 4 saisons dans la vie de Ludovic, ce dernier étant non pas un parrain de la mafia napolitaine mais un adorable ourson en peluche curieux, qui aime jouer, se faire des amis, rêver à mille et une aventures et se faire câliner par sa maman. À partir de 3 ans. Réservations au 03 26 35 68 51.

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l’union 160917a
À 16 ans, il se roule un joint au volant

De passage place de Lisieux, au quartier Maison-Blanche, une patrouille a surpris un mineur de 16 ans qui se roulait un « joint » sur le siège conducteur d’une Mazda.

À son âge, il n’a évidemment pas le droit de conduire une voiture mais celle-ci, en plus, avait été volée samedi dernier au domicile de son propriétaire, rue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie à Croix-Rouge.

Poursuivi pour le recel du véhicule et la détention des stupéfiants, l’adolescent a été présenté au juge des enfants puis placé sous contrôle judiciaire dans un foyer. Il est resté flou sur les circonstances qui l’ont amené à se retrouver dans la Mazda. À l’écouter, il affirme qu’il gardait la voiture pour le compte d’un inconnu, en attendant que celui-ci revienne…

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l’union 160915b
Rendez-vous

Belote croix du sud, dimanche 18 septembre à 13 h 30, 10 avenue Léon-Blum. Tél. : 03 26 06 56 66.
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l’union 160915a
Société : Un couple sous la tente depuis deux mois Marie-Christine Lardenois

Jarji et Mariia se disent tous deux demandeurs d’asile mais se sentent bien seuls.
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Ils dorment sous une tente minuscule dans le quartier Croix-Rouge depuis le début du mois de juillet. Un Géorgien et sa femme disent n’avoir pas d’autre abri.

Trois tentes sont installées le long de la rue du Général-Eisenhower, au pied d’un immeuble, sous les arbres. La plus petite abrite Jarji Shashiashvili, de nationalité géorgienne, et son épouse, Mariia Romanova, Russe. Le premier est en France depuis presque quatre mois. Il a été accueilli dans un foyer de Saint-Dizier, et quand sa compagne l’a rejoint, il y a deux mois et demi, tous deux ont pris la direction de Reims, faute de place pour deux dans le foyer.

« Nous sommes très fatigués, je suis asthmatique et mon mari a besoin de soins parce qu’il a été blessé par des Tchétchènes » , affirme Mariia Romanova. Leurs appels au 115 ne les ont pas aidés à trouver un hébergement, selon eux. Alors, ils ont planté leur tente à proximité du Cada (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile), dans le quartier Croix-Rouge, dans l’espoir de ne pas être oubliés. Ils se disent tous deux demandeurs d’asile mais se sentent bien seuls malgré l’aide de quelques compatriotes qui passent du temps avec eux. « J’ai subi des violences, notamment un coup de couteau et j’attends des papiers pour le prouver », assure encore le Géorgien qui ajoute : « Notre vie est devenue un cauchemar. Nous essayons de survivre chaque jour. »

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l’union 160914a
DANSE : Dans les pas d’Houria

Houria a repris ses cours le 12 septembre.
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Tribal fusion, flamenco et tango oriental fusion, Bollywood et Sharki oriental, mais avant tout danse orientale… Les styles enseignés par Houria Gauzelin sont variés.

Professeur de danse orientale depuis une vingtaine d’années, la jeune femme a fondé la « Compagnie les Orientales en Couleur ». Elle offre à ses élèves, grâce à l’exploration de nouveaux univers musicaux, un voyage autour du monde. Sa discipline est un art complet qui conjugue grâce, beauté et effort. Le geste gagne en grâce et en souplesse, la posture se fait plus harmonieuse. L’ensemble du corps s’assouplit tout en se raffermissant… Houria rappelle les femmes à leur féminité dans une ambiance conviviale.

Ses cours ont repris le 12 septembre dans les maisons de quartier Billard (le mercredi), Clairmarais (le mardi), à l’Escal de Witry-les-Reims le jeudi, ainsi qu’à Rethel le vendredi. Elle organise annuellement en novembre le festival international de danse orientale « Stars of the Orient ». Et chaque année, elle met en scène ses élèves à l’occasion d’un gala.

Renseignements auprès des maisons de quartier Clairmarais au 03 26 47 05 11, Billard au 06 67 73 98 36, auprès de l’espace Loisirs à Witry-les-Reims au 03 26 07 86 48. Compagnie les Orientales en couleurs : 06 67 73 98 36. ou www.houria.fr

 

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l’union 160912a
Tennis tournoi de Reims urt : Pusset et Martin à l’arrivée

Limité à 4/6, le tournoi de l’URT a comptabilisé 114 inscriptions. Une édition 2016 sans surprise puisque, dans une finale à 4/6, Cyril Pusset (Cormontreuil) a nettement dominé (6-0, 6-2) Julien Lacaille (La Muire). « Lors de nos premières rencontres, j’avais perdu en étant gêné par son gros lift. Là, j’avais décidé de ne pas reculer et j’ai seulement du faire trois fautes dans la partie » , expliquait le Cormontreuillois.

Du côté des dames, les favorites à 15/3 Ynola Martins (ASPTT Châlons) et Thimothée Achain (La Muire) se sont également retrouvées au stade ultime. Si la Muirienne débutait idéalement (6-3), la Châlonnaise passait ensuite la vitesse supérieure pour signer un 6-0, 6-2.

La sociétaire du club de Tinqueux s’est consolée en remportant ce week-end le tableau 15/3 du tournoi de Saint-Memmie, qualificatif pour la phase finale du National Tennis Cup. Elle aura rendez-vous, comme les autres vainqueurs de tableaux, au Cap d’Agde (Hérault), du 23 au 29 octobre.

Résultats. –

Messieurs, quarts de finale : Charaï (5/6, Cormontreuil) bat Champs (15, Géo-André) 0-6, 6-4, 6-3 ; Martin (5/6, URT) bat Lalire (5/6, Saint-Memmie) 6-3, 6-2. Demi-finales : Lacaille (4/6, La Muire) bat Charaï 6-3, 6-2 ; Pusset (4/6, Cormontreuil) bat Martin 6-2, 6-3. Finale : Pusset bat Lacaille 6-0, 6-2. Plus de 50 ans, demi-finale : Visy (15/3, TC Reims) bat About (15/5, TC Reims) 6-3, 6-2. Finale : Cuinet (15/2, Château-Thierry) bat Visy 6-4, 6-2.

Dames, quarts de finale : Sophie Surelle (15/4, La Muire) bat Dominique Sandre (15/3, TC Reims) 6-1, 6-0 ; Estelle Vallas (15/5, Vivaise) bat Clémence Vigneulle (15/4, Bétheny) 6-3, 2-6, 6-3. Demi-finales : Ynola Martins (15/3, ASPTT Châlons) bat Sophie Surelle 6-3, 6-7, 6-2 ; Thimothée Achain (15/3, La Muire) bat Estelle Vallas 6-3, 6-2. Finale : Ynola Martins bat Thimothée Achain 3-6, 6-0, 6-2.

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l’union 160911a
Faits divers : Nuit brûlante à Croix du Sud

L’incendie s’est propagé aux véhicules garés à proximité. Christian Lantenois
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Plusieurs véhicules ont été entièrement et partiellement détruits par le feu dans la nuit de vendredi à samedi rue Raoul-Dufy, quartier Croix-du-Sud à Reims. Lorsque les pompiers sont intervenus aux environs de 3 h 30, trois véhicules étaient entièrement embrasés. Il s’agirait a priori de trois Renault, un Espace, une Megane et une Vel Satis… mais rien n’est moins sûr, l’un des véhicules étant entièrement calciné. Deux autres voitures garées à proximité, une Ford Fiesta et une Peugeot 307, ont été partiellement brûlées en raison de la propagation. Une enquête est actuellement en cours afin de déterminer l’origine de ces feux, même si la piste criminelle semble privilégiée.

Un peu plus tard, vers 5 h 40, les pompiers sont à nouveau intervenus, allée des Gascons, pour circonscrire un nouveau feu de véhicule.

 

 

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l’union 160910d
ADOPTEZ-LES

 

 

MARCO

Mâle de race commune, Marco a aussi été trouvé attaché mais dans le quartier Croix du Sud. N’a pas encore eu la chance d’être adopté.

Il a 2 ans. 250268500987038.

IAGO

Ce chat d’un an a été trouvé près des Coquilles, quartier Croix- Rouge. Il n’a pas été réclamé. Il est testé leucose, stérilisé et identifié 184 LDU.

A voir au refuge d’Ormes, route de Dormans, ouvert de 14 à 18 heures. Tél. 03 26 08 51 94.

 

 

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l’union 160910c
Justice tribunal correctionnel : Séquestrée pendant un cambriolage

Le tribunal n’a pas cru aux dires du prévenu qui assure n’avoir pas participé au vol.
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Reconnu coupable d’avoir participé à un cambriolage commis avec arme et séquestration, ce qu’il conteste, un Rémois a pris trois ans de prison ferme. Il a décidé de faire appel.

Le 3 avril 2015, vers 14 heures, une femme de ménage vaque à ses occupations dans une maison cossue de la rue Léon-Mathieu, au quartier Courlancy à Reims. Ses employeurs sont absents. Seule dans la demeure, elle passe l’aspirateur à l’étage, sans se douter que cette journée apparemment ordinaire va virer au cauchemar.

Trois hommes ont repéré la maison. Clôture escaladée, ils accèdent à la porte d’entrée qui n’est pas fermée à clef. Le bruit de l’aspirateur trahit la présence de la femme de ménage. L’un des malfaiteurs se dissimule le visage avec un vêtement et va au contact.

Un butin de 30 000 euros

Sous la menace d’un couteau, l’agresseur oblige l’employée à rester dans une pièce pendant que ses complices fouillent l’habitation. Montres, bijoux, appareil photo, sac à main, iPad, foulards, parfums… : les cambrioleurs repartent avec un butin de 30 000 euros. La séquestration de la victime aura duré deux heures. Elle n’a pas été frappée, mais reste profondément choquée.

L’homme au couteau a touché son gilet. Sur le vêtement, un profil ADN est isolé : celui d’un mineur de 17 ans originaire du quartier Croix-Rouge. Interpellé en juin 2016, le jeune homme commence par nier les faits, avant de passer aux aveux lorsqu’on le confronte à son empreinte génétique. Il affirme avoir fait le coup avec « un Noir » et un certain Zacharya, de Croix-Rouge. Or, les policiers ont dans leur fichier un Zacharya qui habite le quartier, et qu’ils connaissent déjà pour une affaire de vol avec violence à domicile.

Dans la nuit du 29 au 30 avril 2016, Zacharya Barchan, 21 ans, s’était introduit avec un complice dans l’appartement d’une athlète de haut niveau de l’EFS Reims Athlétisme. La jeune femme fut réveillée par l’irruption des deux hommes. L’un des cambrioleurs la bloquait dans sa chambre pendant que l’autre fouillait le logement. Coureuse de semi-fond originaire de Sedan, l’athlète tentait ensuite de les rattraper. Zacharya Barchan lui faisait un croche-pied : chute, coude fracturé, saison terminée. Interpellés puis jugés le 31 mai 2016, Zacharya prenait trois ans de prison ferme, son complice quatre ans.

Fin juin, extrait de sa cellule dans le cadre de l’enquête sur le cambriolage de la rue Léon-Mathieu, le suspect a contesté toute participation aux faits. Le mineur, lui, a maintenu ses accusations.

Jugé mardi, Zacharya Barchan a réitéré ses dénégations. Son avocat, M e Pascal Ammoura, met en cause les déclarations du mineur. Ce dernier parle d’un « Noir » alors que la femme de ménage a décrit « trois Maghrébins » à partir des quelques indications qu’elle a pu noter (le trio portait lunettes foncées, casquettes et col relevé sur le menton). « Il dit avoir connu Zacharya sur un terrain de foot, alors que mon client ne joue pas au foot. Ses déclarations sont un tissu de mensonges. » Enfin, l’avocat assure que Zacharya se trouvait à Paris le jour des faits, mais sans pouvoir le démontrer de manière catégorique.

Sa plaidoirie est restée vaine. Déclaré coupable, Zacharya Barchan s’est vu signifier une nouvelle peine de trois ans ferme. Il a décidé de faire appel.

Fabrice Curlier

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l’union 160910b
Le policier à la retraite mettait le feu aux appartements

Le quatrième des cinq feux reprochés à l’ex-policier, le 20 août à Croix-Rouge. Archives
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Retraité de la police nationale, un Rémois de 69 ans a été écroué après avoir allumé cinq incendies dans les différents logements qu’il occupait.

L a vieillesse est un naufrage » , a écrit le général de Gaulle. Cité par le procureur de Reims Matthieu Bourrette, le mot s’adresse à Roger Gaignot, un retraité lymphatique de 69 ans qui comparaît pour la première fois de sa vie devant un tribunal. L’homme, pourtant, connaît bien le palais de justice de Reims. Il y a passé des centaines d’heures avec ses collègues, pour escorter des détenus, du temps où il était fonctionnaire de police, jusqu’à sa retraite en 2002.

Comment a-t-il basculé de l’autre côté de la barrière ? Lui seul pourrait répondre, mais il s’enferme dans le déni : tout va bien dans sa tête, il n’a rien fait, ce n’est pas lui qui a allumé cinq incendies dans les différents appartements qu’il occupait.

Trente évacués, un chien asphyxié lors du dernier incendie

La série commence le 22 juillet 2015. Domicilié à l’époque dans la grande tour de l’allée du Tyrol, à Europe, l’ex-policier met le feu à sa chambre en profitant de l’absence du petit-fils parti promener le chien. Venu l’examiner, un expert le décrit perturbé. Aucune poursuite n’est alors engagée.

Un an plus tard, Roger Gaignot a emménagé chez sa fille, allée Maurice-Lemaître à Croix-Rouge. Vers 0 h 30, le 9 août, un incendie se déclare dans la cuisine. Le 18 août, en pleine nuit, nouveau départ de feu dans sa chambre. Puis encore un autre le 20 août. Sa famille le soupçonne. Placé en garde à vue le 25 août, il nie tout mais une fois libéré, confie à des proches que c’est bien lui l’incendiaire. « J’ai dit ça pour blaguer » , dira-t-il plus tard.

Le dernier acte se joue mardi à 16 h 30, avenue Bonaparte, où Roger Gaignot a trouvé refuge chez des amis. Un carton de vêtements s’enflamme dans sa chambre. Le feu se propage à l’appartement. Trois personnes sont dans le salon. Elles s’enfuient en catastrophe, sans pouvoir prendre leur chien qui périt asphyxié. Une trentaine de voisins sont également évacués. Seul le retraité n’est pas pressé de sortir. Les pompiers doivent aller le chercher.

Aurait-il des tendances suicidaires ? Le procureur lui pose la question lors de son procès jeudi en comparution immédiate. Il ne le pense pas. Et de redire d’une voix molle, le geste lent, regard éteint, qu’il n’y est pour rien : « Jamais je n’ai démarré un début d’incendie. »

Le jugement tombe : coupable, six mois de prison ferme, suivi judiciaire de six années avec obligation de se soigner et d’indemniser les victimes (les montants restent à fixer). En cas de non-respect des obligations, le tribunal fixe à deux ans la peine de prison supplémentaire que l’ex-policier devra effectuer.

Naguère, c’est lui qui ramenait les détenus en cellule. Jeudi, c’est lui que l’escorte a mené en maison d’arrêt.

Le tribunal fusille les expertises psychiatriques

Le tribunal avait deux expertises psychiatriques à sa disposition, la première réalisée lors de la garde à vue du mois d’août : « sujet non dangereux » , indemne de troubles mentaux. Seconde expertise mercredi, par un autre expert : « trouble du comportement qui nécessite un examen plus approfondi » , peut-être révélateur d’un « processus démentiel débutant » . Lui aussi estime « le sujet non dangereux » mais ajoute que « le risque de récidive est manifeste » . Commentaire exaspéré du président Creton : « Si une personne qui remet le feu à des appartements n’est pas considérée comme dangereuse, il va falloir qu’on m’explique la psychiatrie ! »

Fabrice Curlier

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l’union 160910a
Volley-ball tournoi de préparation : Reims affiche complet

Rendez-vous incontournable de la rentrée, le tournoi international du Reims Métropole Volley a fait le plein avec un superbe plateau de 12 équipes masculines et autant de féminines. La présence de deux pensionnaires d’Élite masculine, Calais et Mende, ainsi que celles des Bruxelloises de Barbar Girls relèvent le plateau.

L’occasion, sur trois sites (Halle Universitaire et gymnases Géo-André et Lapique), d’une répétition générale juste avant les trois coups du championnat. « Pour cette 9 e édition, on accueille 350 joueurs et joueuses. On joue sur dix terrains et pour la première journée, il y aura dix matches toutes les heures ! C’est un gros événement qui annonce une 10 e exceptionnelle ! Le spectacle sera au rendez-vous, il y a de la restauration sur place, l’entrée est gratuite mais pas la bière » , s’amuse l’homme à tout faire du RMV, Régis Blanchard.

ENGAGÉS. –

Messieurs, Élite : Calais, Mende Lozère ; Nationale 2 : REIMS, Boulogne-Billancourt, Tours, Villers-Cotterêts ; Nationale 3 : Fontenay-aux-Roses, Sartrouville, ASPTT Rouen, Asnières, Cormeilles ; Régionale : Boulogne-Billancourt (2).

Dames, Nationale 2 : La Fère ; Nationale 3 : Villers-Cotterêts, Strasbourg, Asnièrs, Malakoff, Boulogne-Billancourt, Pantin ; Régionale : Tremblay ; Belgique : Barbar Girls Bruxelles, Neuville-aux-Bois.

Programme. –

Aujourd’hui : première rotation à 14 heures, dernière rotation à 17 heures ; demain : début des rencontres à 10 heures, finales à 16 heures.

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l’union 160909b
AUJOURD’HUI

Permanence d’un écrivain public avec l’association « Je vous écris ces quelques lignes… ». Si vous avez besoin d’écrire des courriers administratifs ou privés, un écrivain public est à votre disposition, gratuitement, pour vous aider.

De 14 à 16 heures, médiathèque Croix-Rouge. Gratuit.

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l’union 160909a
Handball nationale 2 féminine : Coup de jeune à Reims

« JP » Laggia est un enfant du club qu’il souhaite voir continuer à se développer.
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Sous l’impulsion de son nouveau président Jean-Patrick Laggia, le RCH va continuer de se montrer ambitieux tant chez les filles que chez les garçons.

Âgé de 26 ans, « JP » Laggia a débuté dès 10 ans le hand au RCH et a gravi toutes les catégories jusqu’à la N2. Moins disponible pour jouer en raison de ses obligations professionnelles, l’ex-pivot a décidé de devenir dirigeant, rôle qu’il avait déjà tenu avec diverses associations universitaires.

Jean-Patrick, quels sont les objectifs sportifs pour vos équipes ?
Nous sommes sur une année de transition car tout le bureau directeur a changé et il y a eu beaucoup de choses à assimiler à l’intersaison. Pour notre N2 féminine, on voudrait au minimum le maintien. Nos deux entraîneurs Quentin (Petit) et Mathieu (Rousseaux) voudront faire mieux que la saison précédente (5 e ) mais ça ne sera pas une pression. On veut continuer de développer notre centre de formation (en relation avec le lycée Arago) où un gros travail a été fait. Il y a déjà plusieurs de nos très jeunes joueuses qui alimentent la N2 et c’est une grande satisfaction.

Concernant nos garçons de Prénational, on sait qu’on a un très bon groupe capable de se battre pour les premières places. Pour une montée, on verra au moment opportun. Mais, le projet se fera en concertation avec le club de Saint-Brice-Courcelles. Car, dans le cadre de notre convention, le pôle d’excellence masculin est à Saint-Brice et le féminin à Reims.

Parlez-nous des nouvelles têtes dans vos effectifs.
Notre N2 va bénéficier de l’arrivée de Fanny Calmel, 25 ans, qui débarque de Narbonne et qui a connu les accessions de N3 à N1. Elle joue pivot, poste sur lequel on était déjà pourvu mais c’est également une très bon défenseur. Elle devrait apporter de la stabilité dans notre jeune équipe. Chez les garçons, on a réalisé un très beau coup avec l’arrivée de Goss Hanafi au poste d’entraîneur. Il avait déjà joué chez nous avant d’effectuer quelques saisons à Taissy. Il a une grande capacité à fédérer autour de lui et les joueurs ont une grande confiance en lui.

Il va faire progresser l’équipe sur le plan mental concernant la rigueur et l’investissement.

Quelles seront les nouveautés au RCH ?
Il y en aura pleins : on a ouvert un club house (24, rue Boulard) car avec la multitude d’associations à Reims, on n’avait que les créneaux de gymnase et on avait du mal à se retrouver. Là, on a un lieu où tous les licenciés pourront se réunir, où on pourra également accueillir les partenaires, préparer les avant-matches. Le club a également un nouveau logo, un nouveau site internet (reimshandball.fr) et plusieurs nouvelles commissions (matériel, logistique…) et puis il y aura des surprises avant les matches de N2 avec diverses animations !

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l’union 160907c
À faire aujourd’hui : Prends la parole !

 

 

Pour les 11-15 ans.

Viens discuter librement autour d’un goûter.

A 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar, gratuit.

 

 

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l’union 160907b
Le mercredi, c’est permis : La tête dans les étoiles du soir

Rendez-vous à 14 h 30 au planétarium.
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1 Nuit sous les étoiles

Au planétarium, 49, avenue du Général-de-Gaulle (accessible aux enfants des 7 ans), dont le thème est le ciel ce soir. Il s’agit d’une séance d’initiation à l’astronomie destinée à familiariser le public avec le ciel étoilé, tel qu’on peut le voir le soir même, avec le repérage des principales constellations comme la Grande Ourse et des planètes visibles. Rendez-vous à 14 h 30. Réservations fortement conseillées au 03 26 35 34 70. Site internet : http://www.reims.fr/planetarium. Adultes : 6 €, moins de 18 ans et étudiants : 3 €, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, jeunes de la mission locale : gratuit. Il est recommandé de se présenter au moins une demi-heure avant le début de la séance.

2 Atelier

« La noix de coco dans tous sous états » organisé par l’InterG à la médiathèque de Bétheny, rue Farman, de 16 h 30 à 18 h 30, gratuit. Réservation au 03 26 49 18 36.

3 Venez jouer !

Animation pour adultes et enfants à partir de 8 ans : jeux de société et jeux vidéo (Wii) en alternance une semaine sur deux, à la médiathèque Croix-Rouge, rue Jean-Louis Debar, de 14 à 17 heures. Réservation conseillée au 03 26 35 68 40, organisé par le réseau des bibliothèques et médiathèques de Reims.

4 Bébés lecteurs

Séance pour jeune public de six mois à trois ans, un moment de lecture tendresse, autour d’une sélection de livres destinés aux tout-petits, à 10 heures à la bibliothèque Saint-Remi, esplanade des Capucins, réservation au 03 26 85 11 34.

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l’union 160907a
Mystérieux incendie dans un appartement

Le feu a pris au sixième étage, en l’absence de la personne qui l’occupe. Remi Wafflart
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Hier après-midi, vers 15 h 45, de nombreux témoins ont vu une épaisse fumée, puis des flammes, sortir d’un appartement situé au sixième et avant-dernier étage d’un immeuble de l’avenue Bonaparte, au quartier Croix-Rouge.

Une personne l’occupe habituellement, mais elle était absente au moment du sinistre. Aucune victime n’est à déplorer parmi les voisins.

L’appartement situé au n º 17 a subi d’importants dommages. L’origine de l’incendie paraît suspecte, d’autant qu’il ne s’agit pas du premier feu d’origine volontaire déploré dans ce bloc d’immeubles.

Une enquête est en cours.

 

 

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l’union 160906a
Éducation : Des manuels manquent à l’appel

Les livres sont généralement distribués au début de l’été ou à la rentrée. Archives.
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Des parents d’élèves s’étonnent que la réforme du collège s’accompagne dans certains établissements de retards sur la livraison des manuels scolaires.

Ma fille a fait sa rentrée vendredi. Elle n’a reçu qu’un seul manuel, celui de physique-chimie. Et les professeurs semblent démunis car ils n’ont pas de support pour leurs cours et ils auraient eu pour consigne de ne pas utiliser les anciens livres. »

Ce papa ne comprend pas pourquoi, cette année, certaines classes du collège François-Legros, dans lequel est scolarisée sa fille, en troisième, aient commencé à travailler sans support.

« Et comme le programme a changé, ils ne peuvent pas prendre les anciens livres. Cette situation ne concerne pas toutes les classes. En 6 e , ils ont eu leurs livres. En 5 e , ils ont eu 3 livres sur les 7 ou 8 qu’ils attendent » , poursuit le père de famille un peu inquiet pour ses enfants.

Contactée, la principale de l’établissement semble un peu agacée par la question. « Si les parents sont inquiets, s’ils veulent en savoir plus, ils n’ont qu’à venir me voir. Je leur expliquerai que la distribution des manuels aux élèves fait partie de la pédagogie des enseignants. La rentrée a été préparée en concertation avec les équipes. Il n’y a aucun souci. Ce qui devait être livré l’a été et personne n’est venu se plaindre auprès de moi » , affirme-t-elle.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 160905a
Musique / Deux programmes originaux de l’Ensemble baroque Akadêmia

« Orfeo, par-delà le Gange » a été créé en 2013 à New Delhi.
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Dirigé par Françoise Lasserre, l’Ensemble baroque vocal et instrumental Akadêmia continue de fêter son trentième anniversaire et proposera prochainement, à Reims, deux concerts-spectacles. Le public pourra ainsi découvrir, mardi 4 octobre, à l’Opéra de Reims, Orfeo, par-delà le Gange, créé en 2013 à New Delhi. Le même jour, dans l’après-midi, la danseuse et les instrumentistes indiens inviteront le public à une rencontre à la médiathèque Croix-Rouge, dans le cadre de sa résidence à Reims.

Auparavant, Akadêmia donnera, samedi 17 septembre, à l’église Saint-Jacques, dans le cadre du festival Agapé, un concert consacré à Johann Christoph Bach.

 

 

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l’union 160904c
Tennis : Indécis à Sillery

Le tournoi du TC Sillery a encore fait le plein avec 103 inscrits pour cette 22 e édition limitée à 2/6.

Chez les messieurs, on peut citer les quatre 4/6 Cyril Pusset (Cormontreuil), Julien Lacaille (TRC Muire), Valentin Godart (Sedan), Hugo Chapoutot (TC Troyes) ou les trois 5/6 Bastien Villenet (Taissy), Sébastien Choiselat (Reims Europe Club) ou Florian Collot (Cormontreuil).

Du côté des dames, le titre devrait logiquement se jouer à 3/6 entre Charlotte Niay (Dunkerque) et Caroline Girard (Géo-André) mais la concurrence sera sévère avec les 4/6 Lisa-Marie Habert (Reims Europe Club), Angélique Selosse (Cap d’Agde) et surtout Manon Hermens (Cormontreuil), la tenante du titre.

Aujourd’hui, demi-finales dames à 9 heures ; demi-finales messieurs à 10 h 30 ; finale + 35 ans à 14 heures ; finales messieurs et dames à 15 h 30.

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l’union 160904b
Justice : Il parle peu le français, mais connaît les insultes de base

Convoqué pour avoir outragé des policiers, un Tchétchène de 28 ans se présente à la barre. Il est en France depuis cinq ans, habite au quartier Croix-Rouge, n’a pas de travail actuellement et comparaît avec l’assistance d’une interprète.

« Est-ce que vous parlez français ? » , lui demande le président. « Un peu. » À défaut de maîtriser parfaitement la langue de Voltaire, le Tchétchène en connaît au moins les insultes de base.

Le 18 juin, une patrouille de police met pied à terre avenue Léon-Blum pour verbaliser une Golf Passat en stationnement gênant. À la vue des uniformes, le conducteur rejoint précipitamment son auto et démarre tandis qu’un ami sort de la supérette voisine. C’est le prévenu.

D’après les policiers, il leur fait un bras d’honneur puis leur lance – en français – un cinglant « Bande de fils de p… ! » .

« Il parlait et comprenait parfaitement le français au moment de nos constatations » , insistent les fonctionnaires de police sur leur procès-verbal.

À la barre, via l’interprète, le Tchétchène nie le bras d’honneur et les insultes. Le juge ne le croit pas.

Déclaré coupable des outrages, l’homme est sanctionné au portefeuille : 400 euros d’amende.

F.C.

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l’union 160904a
Faits divers : Il menace de se suicider en se filmant arme au poing

Mardi matin, une jeune femme reçoit deux vidéos inquiétantes d’un ami : il lui annonce son intention de mettre fin à ses jours, en exhibant une arme de poing et des munitions.

La demoiselle prévient le commissariat. Saisie du dossier, la sûreté départementale de Reims localise le domicile du suicidaire au quartier Croix-Rouge. Il se trouve chez lui quand les enquêteurs s’y présentent avec les précautions d’usage.

L’homme, 33 ans, n’oppose aucune résistance. L’arme avec laquelle il s’était filmé est découverte. Il s’agit d’un pistolet d’alarme trafiqué. Quant aux munitions, il y en a une cinquantaine, toutes de calibre 9 mm (incompatible avec le pistolet). D’après ses déclarations, il aurait trouvé le lot par hasard, dans un coin de Croix-Rouge, et avait l’intention de ramener sa découverte au commissariat. Ça tombe bien, les policiers sont venus chercher les munitions eux-mêmes…

L’enquête n’a pas établi de lien avec une quelconque activité criminelle. Reste la détention illégale de l’arme et des munitions. Présenté au procureur dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable), l’homme a accepté d’être condamné à une peine de six mois de prison intégralement assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Il a l’obligation de se soigner et de trouver un travail ou une formation.

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l’union 160903a
Le scootériste qui a percuté le tramway refait parler de lui

Seconde arrestation pour un scootériste adepte de la conduite sans casque. Illustration
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Se prendre le tramway dans la figure alors qu’il roulait n’importe comment n’a pas refroidi ce jeune cyclomotoriste de Croix-Rouge. Samedi dernier, sans casque ni assurance, il s’était fait percuter par une rame en traversant les voies au rouge, avenue Bonaparte (L’union de lundi et mercredi). Il fut légèrement blessé, son passager évacué au CHU avec une cheville fracturée, le traminot conduit dans une clinique en état de choc et la rame reconduite au dépôt avec un léger enfoncement à l’avant. De plus, le test salivaire aux drogues se révélait positif, mais une confirmation par prise de sang est nécessaire. Placé en garde à vue à sa sortie de l’hôpital, le cyclomotoriste fut donc relâché dans l’attente du résultat. Il pilotait son propre scooter qu’il n’avait pas eu le temps d’assurer, dit-il, car il venait de l’acheter.

Le garçon n’a pas mis longtemps pour retrouver monture à son aise. Mardi à 23 heures, la police l’a repéré avenue Bonaparte, sans casque, sur un puissant scooter T-Max. Il a refusé de s’arrêter, et n’a été rattrapé qu’après une kyrielle d’infractions routières (vitesse excessive, feux et stops grillés…).

Âgé de 22 ans, le chauffard est ressorti du commissariat avec une convocation en correctionnelle. Le T-Max lui avait été prêté par un ami.

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l’union 160902c
Rentrée : Pas toujours facile de faire respecter l’arrêté de sécurité

Dispositifs de sécurité renforcés, hier matin, aux abords des écoles Anquetil, Jamin et Carteret. Le stationnement y est, normalement, interdit. Et des barrières mobiles sont installées là où il n’y a pas de protection fixe./i>
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Commencer par dessiner, c’est cool la rentrée… Christian Lantenois
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Le moment de la séparation, ici à Carteret.
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Les élus en visite chez les petits, à l’école Galilée, à Croix-Rouge. Christian Lantenois
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Pour Muriel Jourd’Heuil, directrice de Provençaux, la vigilance, c’est toute l’année.
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Devant l’école Carteret, hier matin, des voitures stationnaient malgré les panneaux, comme si de rien n’était. À Pommery ou Galilée, en revanche, aucun problème. Consignes observées.

Le stationnement et l’arrêt sont désormais interdits devant les écoles de Reims, publiques comme privées, pour cause de risques terroristes. Mais cette nouvelle disposition prise par arrêté municipal n’est pas évidente à faire respecter. Exemple hier matin devant l’école Carteret. Laurent, 35 ans, venait y conduire son petit Liam en CE1. Ce papa était venu en voiture, et s’était garé… devant l’école, comme si de rien n’était. « Je n’étais pas au courant de l’interdiction, dit-il. C’est vrai que j’ai vu les panneaux sur le trottoir, reconnaît-il, mais on ne sait pas forcément pourquoi ils sont là, on se dit que c’est peut-être pour un autre événement particulier. » Sur lesdits panneaux, on découvre en même temps l’arrêté municipal, mais écrit en tout petit. Impossible de le lire quand on est au volant évidemment ; ce feuillet est toutefois accompagné d’une affichette en caractères sensiblement plus gras ; sur laquelle est écrit « stationnement interdit du 1 er septembre au 8 juillet 2017 ». Si on lit trop rapidement, on peut ainsi avoir l’impression que l’interdiction ne portera que sur l’année prochaine… puisque la mention 2016 n’apparaît pas.

Quoi qu’il en soit, Laurent n’était pas le seul à avoir garé sa voiture de cette façon. Tous les emplacements disponibles devant l’établissement étaient occupés. Il faut dire que ce stationnement restait possible : une brochette de barrières mobiles (Vauban) se trouvait certes à proximité, mais, contrairement à ce que l’on pouvait voir par exemple devant l’école Jamin voisine, elles n’avaient pas été mises en place, attendant sagement sur un coin du trottoir emboîtées les unes dans les autres.

Et certains parents, n’ayant malgré tout plus trouvé de place, avaient laissé tout bonnement leur voiture sur la chaussée devant l’école, feux de détresse clignotant, comme avant l’arrêté. Benoît pour sa part amenait ses deux enfants entrant chez les moyens, et lui était au courant du fameux arrêté : « J’avais vu un tract ce week-end » . Il est venu à pied. Mais il faut dire qu’il habite… juste en face de l’école.

Même scénario à Provençaux. Difficile d’empêcher les parents de se garer, alors que l’école fait face à un parking. Les panneaux sont passés inaperçus, à peine regardés.

Autre école, autre cas de figure : « Un miracle ! » , s’est écriée de son côté la directrice de l’école Pommery, Yamina Benrabah, faisant allusion au fait que les parents ne se sont pas garés en double file comme les années précédentes. De quoi satisfaire le maire, Arnaud Robinet, venu dans cet établissement avec sa première adjointe, Véronique Marchet, et des collaborateurs, voir comment se déroulait la rentrée. Cette école fait partie des plus anciennes, la cour est située à l’intérieur. Des barrières fixes sont posées. La sécurité est plus facilement assurée dans ce type d’école que dans les plus récentes.

À Galilée, dans le quartier Croix-Rouge, les élus sont surtout venus constater l’évolution numérique et découvrir les travaux effectués pendant l’été, notamment ceux qui touchent l’accessibilité. Ils ont été accueillis par les sanglots déchirants de quelques bambins de maternelle, profitant de l’ouverture de la porte pour attirer l’attention sur leur tourment. Nathalie Giudice, la directrice, a doucement refermé l’accès. Elle est habituée aux pleurs des petits (et des parents) le jour de la rentrée dans son établissement qui compte plus de 400 élèves…

Antoine Pardessus et Marie-Christine Lardenois

L’Essentiel

-  Dans les 105 écoles maternelles et élémentaires, plus de 15 000 enfants ont repris le chemin de l’école hier. Un chiffre en hausse de 400 petits Rémois.
-  Le maire, des élus, membres des équipes pédagogiques, et de la caisse des écoles, sont allés prendre le pouls en ce premier jour, notamment à Galilée et Pommery, deux gros établissements.
-  Ils ont pu constater que selon les cas, certains parents ont bien respecté l’interdiction de stationner. D’autres l’ont ignorée.

À Provençaux, la sécurité est renforcée depuis Charlie Hebdo Caroline Garnier

À l’école Provençaux, tristement mise en lumière lors des attentats de Charlie Hebdo, la directrice Muriel Jourd’Heuil n’a pas attendu cette rentrée pour mettre en place d’importantes mesures de sécurité. « Ça n’a pas été facile pour nous. Lorsque le GIGN a débarqué pour les frères Kouachi, l’école est passée en boucle à la télé. Dès le lendemain, il a fallu prendre des mesures. Nous avons réfléchi à la situation et fermé les grilles. Les parents ne rentraient plus, sauf sur rendez-vous. Nous avons déjà pris l’habitude depuis un an d’accompagner tous les élèves à la grille. Les entrées et sorties sont strictement filtrées. C’est compliqué à gérer, mais nous n’avons pas le choix. Le quartier aussi l’exige. »

L’école élémentaire Provençaux a cette particularité d’accueillir entre 240 et 260 élèves tout au long de l’année dans 11 classes. Ici, 25 nationalités se côtoient au quotidien. Hier, ils étaient 248 à faire leur rentrée. La directrice ne sait pas combien ils seront demain. « L’effectif n’est jamais stable. Il y a des entrées et sorties tout au long de l’année. Un grand nombre d’enfants n’ont pas eu une scolarité stable. Certains ont fait plusieurs écoles, plusieurs pays. Certains n’ont jamais été scolarisés… Beaucoup ne parlent pas bien le français. C’est compliqué pour l’équipe en place. Les enseignants doivent s’adapter. Le niveau n’est pas égal d’un élève à l’autre… » La directrice doit également faire face à des élèves au comportement particulièrement difficile. « L’an passé, j’ai dû faire une trentaine de remontées d’incidents auprès de l’inspecteur d’académie. Nous connaissons des situations de violences récurrentes ici. Je ne parle pas de simples bagarres… Sans compter les signalements. C’est très vite explosif. À Provençaux, il faut être vigilant du début à la fin de l’année. »

Des exercices de sécurité programmés à l’école Martin-Peller

À Martin-Peller, l’école rose bonbon de la rue Passe-Demoiselles, la rentrée s’est déroulée sans encombre. Tous les parents qui le souhaitaient ont pu pénétrer dans l’enceinte de l’établissement scolaire et même accompagner leur enfant jusque dans la classe. « Je surveille tout le monde et ces allées et venues ne sont acceptés que le jour de la rentrée. Dès vendredi, les parents ne pourront plus entrer à l’intérieur de l’école », indiquait le gardien, assurant connaître la majorité des familles.

Marie-Christine Mollimard, la directrice, poursuivait : « Cette année, l’accent sera mis sur les mesures de sécurité. À chaque ouverture de porte extérieure, soit le matin, le midi et le soir, un filtrage sera assuré par un adulte. » Plusieurs exercices liés au plan de mise en sécurité seront organisés au cours de l’année, dont un contre les intrusions, d’ici aux vacances de la Toussaint. À la fin de ce mois de septembre, une réunion d’information, pendant laquelle la sécurité sera abordée, sera d’ailleurs proposée aux parents. Au cours de l’année scolaire, l’équipe éducative devra organiser trois exercices alerte au feu, trois exercices de confinement en cas d’alerte au gaz ainsi que deux exercices en cas d’intrusion dans l’école. « Nous ferons naturellement attention à ne pas faire peur aux enfants, en employant un vocabulaire adapté et en insistant sur le fait que les exercices sont préventifs. »

Valérie Coulet

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l’union 160902b
AUJOURD’HUI

Permanence d’un écrivain public avec l’association « Je vous écris ces quelques lignes… ». De 14 à 16 heures à la médiathèque Croix-Rouge. Gratuit.

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l’union 160902a
Faits et méfaits : Les incendies de la rentrée

Hier matin, vers 9 h 45, un dégagement de fumée signalé dans une habitation de la rue Arthur-Décès provenait d’aliments oubliés sur le feu. Vers 13 h 30, un feu de chaumes s’est déclaré à la sortie de Bazancourt, en direction de Roizy. Au même moment, des déchets végétaux ont brûlé dans un dépotoir de Lavannes, le long de la route de d’Époye. Les flammes se sont propagées au talus. Elles ont parcouru 2 000 m 2 avant d’être stoppées par les pompiers.

À 14 h 45, le moteur d’un bus s’est échauffé devant le collège Joliot-Curie à Reims. Il a été refroidi avant l’arrivée des secours. À 17 h 30, les pompiers ont noyé d’un coup de lance un début de feu de voiture avenue Jean-Jaurès.

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l’union 160901e
Livres : Jour de rentrée, hier, à la médiathèque

Le public a rapidement retrouvé ses habitudes dans les rayons et pu faire le plein d’ouvrages.
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Éléonore Debar, responsable de la médiathèque Croix-Rouge.
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La deuxième médiathèque de la ville en termes de fréquentation, celle de Croix-Rouge, a rouvert hier matin après deux mois de fermeture pour travaux. Les usagers sont ravis.

Bonjour, content de vous revoir ! » Cette phrase, les salariés de la médiathèque de Croix-Rouge, rue Jean-Louis-Debar, l’ont entendue à maintes reprises hier. Preuve que la réouverture de cette structure était attendue avec impatience.

Et pas seulement par le public de Croix-Rouge. Cette médiathèque attire des usagers de toute la ville, notamment pour des raisons d’accès facile par les transports en commun comme le tram, ou de stationnement plus aisé que dans le centre pour les voitures. C’est ce qui en fait la deuxième médiathèque rémoise après Falala avec 82 000 entrées par an. D’ailleurs, 16 personnes y travaillent et 9 bibliothécaires hors les murs (qui exercent dans d’autres sites) y sont basés.

Mais alors quoi de neuf après les travaux dans ce lieu très fréquenté ? Le sol du premier étage a été entièrement changé, l’éclairage a été renforcé, la signalétique est davantage aux normes, notamment sur les vitres, pour les personnes à mobilité réduite et les mal voyants, les rampes entourant l’escalier qui mène au premier étage ont été poursuivies par des ouvrages en métal. Tout cela pour répondre aux nouvelles normes de sécurité et accentuer le confort.

Le confort de lecture a aussi été un peu revu avec de grands fauteuils colorés, des indications plus claires, des coins conviviaux dédiés à l’apprentissage du français ou des langues étrangères.

Le bâtiment est agréable, lumineux, l’endroit sent encore le neuf depuis les travaux et les espaces de lecture ont été pris d’assaut hier, le public souhaitant sans doute profiter du dernier jour avant la rentrée scolaire.

« C’est un endroit rassurant, les collections ont été agréablement réaménagées. Il y a des blocs de prises pour les PC portables » , a pu constater avec plaisir Pascal Labelle, l’adjoint chargé de la culture, venu se rendre compte des changements avec Didier Houdelet, le conseiller municipal délégué aux spectacles vivants. Tous deux ont fait le tour de la médiathèque en compagnie de sa responsable, appréciant les changements qui ont coûté 84 000 €.

Marie-Christine Lardenois

3 questions à : « Notre public était impatient de revenir »

Est-ce que le public attendait cette réouverture ?

Oui, les gens étaient impatients de franchir à nouveau la porte et de revenir dans ce lieu qu’ils apprécient parce qu’il est convivial. Dès le matin, à 10 heures, nous avons des habitués qui viennent lire les journaux quotidiens, avec en tête la presse régionale…

Ce bâtiment est encore en très bon état. Il date de quelle année ?

Il a été bâti en 2003 et il n’a pas beaucoup vieilli en treize ans parce qu’il a été bien pensé par l’architecte, tout en sobriété. En tout cas, il est très fréquenté. Nous avons entre 250 et 500 personnes chaque jour. Les jours de plus forte affluence sont le mercredi et le samedi.

Organisez-vous des animations pour attirer encore plus de public et l’amener à la lecture ?

Oui, nous avons par exemple les Quadrimusicales, des jours de concerts dans les médiathèques. Le prochain est prévu avec Angel le mardi 20 septembre. Nous organisons aussi régulièrement des expositions, des jeux de société.

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l’union 160901d
Economie : « Créer des emplois durables » Propos recueillis par David Gauthier

Cécile Oudiette, directrice d’Innovact, veut impliquer les privés. D. G.
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La structure Innovact Center, qui accompagne des start-up sur le territoire, est devenue autonome depuis le 1 er août. Des chefs d’entreprise ont rejoint sa gouvernance.

Les entreprises innovantes de demain sont peut-être actuellement en maturation dans les locaux d’Innovact Center, à Croix-Rouge. La structure accompagne chaque année une promotion de start-up, en leur proposant un hébergement et une formation. Si elle continue d’être subventionnée en grande partie par la collectivité, Innovact bénéficie depuis le 1 er août de financements privés. Entretien avec la directrice, Cécile Oudiette.

Pourquoi vous être éloigné de l’agence de développement économique Invest in Reims ?
La gouvernance n’était pas optimale pour créer le bon environnement pour nos start-up. Avec Invest in Reims, nous n’avions pas la proximité avec les chefs d’entreprise. Impliquer des privés, cela les met en responsabilité par rapport à nos jeunes boîtes. Ils s’engagent auprès des collectivités, sont impliqués dans le processus.

L’intégration de ces six partenaires privés (la Caisse d’épargne Lorraine Champagne-Ardenne, entre autres) va-t-elle modifier les missions de votre structure ?
Absolument pas. Notre rôle est toujours d’accompagner des start-up pour créer des emplois durables et qualifiés sur le territoire. Nous leur fournissons tout ce qu’il faut pour se développer : l’hébergement, la formation, l’environnement. Nous sommes des théoriciens de la création de start-up, nous avons besoin d’être entourés d’entreprises qui ont vécu cette aventure-là.

Ces chefs d’entreprise ne risquent-ils pas d’influencer votre sélection ?
Ils auront bien sûr leur mot à dire sur le type d’entreprises qu’ils souhaitent accompagner. Mais ils sont tous très impliqués dans le territoire, les intérêts propres passent au second plan. L’objectif est de tendre vers une majorité de fonds privés, d’intégrer plus d’entreprises pour représenter tous les secteurs d’activité. Je pense notamment à l’industrie et les nouvelles technologies. Un vrai échange va s’instaurer entre les néoentrepreneurs et ces personnes plus expérimentées.

Quel est le critère le plus important, lors du choix d’une start-up ?
Proposer une offre viable ! C’est le plus grand facteur d’échec : l’offre n’est parfois pas ciblée. Certains imaginent que leur produit est révolutionnaire, qu’il va se vendre comme des petits pains. Mais la start-up doit répondre à un besoin. La réflexion doit avoir lieu en amont. Il n’est jamais trop tard : une de nos start-up, ici depuis un an, a totalement changé son offre récemment.

Avez-vous un retour sur les start-up que vous avez pu accompagner ?
Nous ne perdons jamais vraiment contact. Certaines sont devenues viables et dégagent un chiffre d’affaires. Il y a 3D morphoz, qui propose de l’impression 3D. Ils sont actuellement sur la foire de Châlons. BIOptimize fonctionne très bien aussi. Ils ont développé un algorithme pour anticiper les réactions des patients aux médicaments. Même les start-up qui n’ont pas fonctionné, ce n’est pas perdu. Certaines vont revenir dans nos locaux pour débattre, témoigner de leurs parcours et de leurs erreurs. La rentrée des start-up se fera la semaine du 12 septembre.

David Gauthier

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l’union 160901c
Le cyclomotoriste accidenté contre le tramway laissé libre

Samedi vers 20 heures, une rame du tramway a percuté un scooter avenue Bonaparte (L’union de lundi). L’accident a fait trois blessés : le cyclomotoriste de 22 ans, son passager de 21 ans (cheville fracturée) et le traminot (état de choc). La circulation du tramway a été interrompue une heure.

Placé en garde à vue à sa sortie d’hôpital, le cyclomotoriste roulait sans casque, sur un scooter non assuré, et a traversé les voies alors que le feu était au rouge avant d’être contrôlé positif aux stupéfiants lors du dépistage salivaire. Ce résultat doit cependant être confirmé par une prise de sang. Laissé libre, le pilote sera reconvoqué lorsque la police aura pris connaissance de l’analyse sanguine.

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l’union 160901b
Faits et méfaits : Dans un hall, avec 900 euros en poche

Lors d’une ronde à Croix-Rouge, des policiers ont vu un jeune homme en rejoindre un autre dans un hall d’immeuble. Rien de répréhensible, sauf que la personne déjà présente dans le hall a tenté de se dissimuler en apercevant la patrouille. Le contrôle a suivi. Des deux garçons, celui qui venait d’arriver détenait sept grammes de résine de cannabis et 900 euros en liquide provenant de ses économies, a-t-il dit. Âgé d’une vingtaine d’années, il a été remis en liberté avec une convocation en justice.

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l’union 160901a
Justice tribunal correctionnel : Prison pour fausse dénonciation

Coup de poing contre lacrymo, qui a agressé qui dans cette affaire ? Illustration
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C’était le 7 mars dernier. Ou le 6. Ce qui pose problème. Parmi les certitudes de ce dossier, celle-ci : Rémois de 20 ans, Alain-Eddine Ghorieb s’est fait poser des points de suture après avoir été blessé à une arcade sourcilière. Il nomme son agresseur. Mardi, face à un Alain-Eddine jugé pour dénonciation mensongère, le président poursuit : « Sauf que là où ça ne marche pas, c’est que celui que vous désignez était en train de faire un travail d’intérêt général… – Tout à fait Monsieur le juge, ce qui veut dire que je me suis trompé d’heure ou de jour. – Vous ne vous êtes pas trompé d’agresseur, plutôt ? – Non. »

Une caméra de vidéosurveillance a en revanche immortalisé le prévenu – après son passage aux urgences – en train de vouloir rentrer de force dans un immeuble du même quartier Croix-Rouge. Là-même où habitait son supposé agresseur. « Mais je ne savais pas qu’il habitait là ! » , jure-t-il.

Le substitut en est convaincu, « on voit bien que c’est lui l’agresseur ! » L’avocate de la défense contre-attaque : « Mon client a été menacé et gazé à la lacrymo, c’est avéré ! Il y a des éléments médicaux dans ce dossier, même si on n’arrive pas à situer cette agression dans le temps ! » Trois mois de prison pour Alain-Eddine Ghorieb, tranchent les juges.

M.L.

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l’union 160831c
Rendez-vous : Rentrée au collège François-Legros

Jeudi 1 er septembre dès 8 h 30 pour les 6 es. Accueil par les professeurs jusqu’à 12 heures. Repas à la cantine, possible même pour les externes après l’achat d’un ticket au service gestion. Retour dans les classes de 13 h 30 à 15 h 30.

Vendredi 2 septembre : rentrée des 5 es, 4 es et 3 es de 8 h 30 à 12 heures puis repas à la demi-pension. Les élèves de 6 e n’auront pas cours ce jour-là.

Lundi 5 septembre : emplois du temps normaux pour toutes les classes.

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l’union 160831b
Tennis open de fismes : Deux retours victorieux

Les finalistes prennent la pose.
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Après plus de 200 heures de jeux et 130 matches en un peu plus de deux semaines de compétition, le verdict a été rendu sur les courts du Tennis-Club de Fismes et de Jonchery. La finale dames a été indécise jusqu’en la fin du deuxième set où Valérie Bertrand (5/6, TRC La Muire) a pris définitivement le dessus sur la joueuse de Vivaise Cécile Grandjean (5/6). La première manche a pourtant été une formalité pour la joueuse originaire de Tinqueux en débordant très souvent son adversaire. Valérie Bertrand s’est adaptée petit à petit et la fatigue aidant, elle a fait le break en milieu de seconde manche pour la remporter en 27 minutes. La dernière manche fut expéditive (6-0), la jeune axonaise ne trouvait plus les forces pour contrer la régularité de son aînée.

Côté garçons, Ce fut également un retour victorieux en compétition après trois ans d’absence pour l’ancien joueur négatif (- 15) Gaëtan Lemoine (0, Roissy). Le joueur, passé notamment par Guignicourt et le Reims Europe Club, n’a pas beaucoup été inquiété par le jeune Nicolas Jonasz (1/6 Montmirail). Quelques coups ont permis au jeune sud marnais de rester dans le match mais il y avait trop de beaux restes à Gaëtan Lemoine pour pouvoir maîtriser la rencontre.

FISMES. –

Dames, demi-finales : Valérie Bertrand (5/6, TRC La Muire) bat Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Eruope-Club) 6-2, 6-2 ; Cécile Grandjean (5/6, Vivaise) bat Léna Ladjmi 5/6, Villeneuve-Saint-Germain) 6-2, 7-5 ; finale : Bertrand bat Grandjean 1-6, 6-3, 6-0.

Messieurs, demi-finales : Gaëtan Lemoine (0, Roissy-en-Brie) bat Charles Gilles (3/6, TC Géo-André) 6-1, 6-3 ;

Nicolas Jonasz (1/6, TC Montmirail) bat Pascal Bonnet (2/6, Cheminots Reims) 6-4, 2-6, 6-2

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l’union 160831a
Tennis : GUIGNICOURT. –

Messieurs, quarts de finale : Aubry (1/6, Viry Noureuil) bat N’Guyen Van Duong (- 2/6, US Metro) 6-3, 6-4 ; Feitt (- 4/6, Argentine) bat Levêque (0, Guignicourt ) 6-2 abandon ; demi-finales : Remond (-15, Le Relecq Kerhuon) bat N’Guyen Van Duong (repêché) 6-1, 5-6 abandon ; Thivant (N°57, US Fontenay) bat Feitt 7-6, 6-4 ; finale : Remond bat Thivant 7-5 abandon.

Dames, quarts de finale : Jackie Lassaux (3/6, Côte des Blancs) bat Camille Kleiber (3/6, Guignicourt) 7-5, 6-3 ; Élise Renard (3/6, Cormontreuil) bat Charlotte Niay (3/6, Dunkerque) 6-4, 6-4 ; demi-finales : Zoé Richard (2/6, Dijon) bat Lassaux 4-6, 6-2, 6-2 ; Renard bat Juliette Leroux (1/6, Orsay) 7-6, 6-1 ; finale : Richard bat Renard 7-5, 6-4.

+ 35 ans, demi-finales : Lahaye (15/3, Vivaise) bat Levêque (15-3, TC Reims) 6-1, 6-1 ; Dehu (15/2, URT) bat Wysocki (15/3, Vivaise) 6-1, 6-1 ; finale : Dehu bat Lahaye 6-0, 6-0.

+ 45 ans, demi-finales : Muller (15/3, Cauroy-lès-Hermonville) bat Magron (30, Guignicourt ) 6-4, 6-1 ; Luthar (15/3, Cheminots Reims) bat Capelli (15/5, Bétheny) 6-0, 6-1 ; finale : Muller bat Luthar 6-2, 6-3.

+ 55 ans, demi-finales : Renard (30, Guignicourt) bat Duguet (30, Witry-lès-Reims) 7-5, 6-4 ; Huet (15/5, Géo-André) bat Rambaut (30/1, Géo-André) 4-6, 6-2, 6-2 ; finale : Huet bat Renard 7-5, 6-2. +

35 ans dames, demi-finales : Laëtitia Thevenin (30/2, Guignicourt) bat Christelle Raby (30, Guignicourt) 3-6, 6-4, 6-2 ; Agnès Bachelard (30/2, Witry-lès-Reims) bat Laurence Ply (30, Cheminots Reims) par WO ; finale : Thevenin bat Bachelard 6-4, 6-2.


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