Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - octobre 2022.
Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.
Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.
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Il y avait beaucoup de policiers au tribunal judiciaire de Reims, en juin 2021,lors de la présentation des différents acteurs du réseau.F.C
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Seize ans de prison, dont dix ans et onze mois ferme : c’est le cumul des condamnations prononcées à l’encontre de quatre membres d’un réseau qui écoulait de la cocaïne et d’autres produits stupéfiants. Le jour du coup de filet, un kilo de coke et 170 000 euros avaient été saisis.
Quinze lignes téléphoniques utilisées en moins de deux ans, ça fait beaucoup pour un seul homme… Nicolas Sarkozy et son alias Paul Bismuth peuvent aller se rhabiller, alors que Razik Bendjoudi, dit le Chinois, 39 ans, n’a pourtant jamais été chef d’État, ni même un ministre aux compétences élargies. Les siennes seraient plutôt à chercher dans le commerce de produits stupéfiants, si l’on en croit l’esprit mal tourné des policiers rémois qui ont commencé à s’intéresser à lui en 2019. Ils le connaissaient déjà. En 2015, n’avait-il pas été condamné à cinq ans de prison ferme pour un trafic de drogue alors implanté au quartier Croix-Rouge ?
Cette nouvelle enquête concernant Razik Bendjoudi a démarré à partir d’un renseignement anonyme selon lequel un certain Igor, pas d’Hossegor mais des quartiers nord, secteur Sébastopol, revendait des produits stupéfiants. Les surveillances et les écoutes permettaient d’établir qu’il était en lien avec Razik, lequel lui rendait visite ainsi qu’à bien d’autres personnes, pas pour prendre le thé ont vite supputé les policiers.
Les conversations téléphoniques parlaient de « pack de six » , de parties de « tarot » ou encore de « vélo » : « J’ai vendu le vélo, je souhaite en prendre d’autres » . Aucun patronyme cité, bien sûr, mais des sobriquets : le Chinois, le Gros, Rabot… Un jour, les oreilles indiscrètes de la police ont entendu comme surnom un certain Bâtard, mais il s’agissait en fait d’un qualificatif occasionnel désignant l’un des protagonistes qui tardait à livrer le « pack de six » ou autre « vélo » …
Le 8 juin 2021, le commissariat de Reims passait à l’action. Une douzaine de personnes étaient interpellées. Cible principale, Razik Bendjoudi se faisait prendre place des Mouettes aux Épinettes tandis que d’autres policiers débarquaient à la Neuvillette pour arrêter celui qui était décrit comme son « lieutenant » , Mahamadou Diallo, dit Mamar, 39 ans, « l’intermédiaire » par lequel il fallait passer pour commercer avec Razik.
Pas un trafic de drogue sans une nourrice pour stocker la marchandise. Ce rôle était tenu au quartier de la Verrerie par Henrique Sampaio, 35 ans, chez lequel les policiers ont découvert un kilo de cocaïne et 170 000 euros dans des sacs de congélation.
« La seule valeur de cette drogue à l’achat, c’est déjà deux fois plus que l’argent qui a été retrouvé ! » , s’est exclamé le procureur lors du procès de quatre des membres du réseau, la semaine dernière, afin de faire prendre conscience des énormes quantités de produits stupéfiants qui ont dû arroser le marché local pendant deux ans.
Il n’y avait pas que de la cocaïne, mais aussi de l’héroïne (500 grammes saisis), du cannabis (100 grammes) et de l’ecstasy que Razik Bendjoudi, selon l’accusation, écoulait auprès de plusieurs dealers. Seul le dernier prévenu, Vincent Lavoine, 48 ans, se fournissait directement auprès de lui, sans passer par Mamar. Il a été condamné à trois ans de prison dont six mois ferme, peine couverte par la détention provisoire.
Henrique Sampaio a prudemment évité de dénoncer quiconque. Il gardait ce qu’on lui demandait de garder, sans mettre le nez dedans, a-t-il affirmé : « Je me doutais qu’il ne s’agissait pas de tomates, mais je ne pensais pas qu’il y avait autant de drogue et d’argent » . Condamné à trois ans de prison dont seize mois ferme, il a été libéré le soir même : il était détenu depuis seize mois. Mahamadou Diallo n’a pas cette chance : quatre ans de prison, dont trois ans ferme.
Reste Razik Bendjoudi, contre lequel huit ans de prison ont été requis. Son avocat a longuement ferraillé pour tenter de convaincre qu’il n’était le chef d’aucun réseau, qu’il n’y avait pas d’ « organisation pyramidale » mais une « structure gazeuse » au sein de laquelle tous les prévenus revendaient pour financer leur consommation. Les quinze lignes téléphoniques ? Razik avait répondu lui-même : « Je démontais et remontais des téléphones pour me faire de l’argent » . En 2015, il avait écopé de cinq ans d’emprisonnement. En 2022, le curseur monte d’un cran : six ans ferme, maintien en détention.
Les quatre prévenus jugés la semaine dernière auraient pu l’être dès le 11 juin 2021, date de leur présentation en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims, mais les avocats avaient demandé un délai puis obtenu un renvoi de l’affaire devant le parquet, pour obliger celui-ci à ouvrir une information judiciaire : ils dénonçaient une enquête clôturée à la va-vite, alors que d’autres investigations s’imposaient selon eux.
L’instruction n’a finalement guère permis d’en savoir plus. De retour devant le tribunal, la défense a « regretté » de nouvelles lacunes, notamment une « piste guyanaise » insuffisamment exploitée et qui aurait pu mettre en lumière la provenance de la cocaïne.
Les condamnations de la semaine dernière ne sont pas les premières à tomber dans ce dossier. À l’époque des présentations, quatre membres du réseau impliqués à un moindre degré – des revendeurs de deuxième ligne qui faisaient leur business à Reims, Cormontreuil, Mourmelon-le-Petit et Berry-au-Bac – avaient accepté d’être jugés en plaider-coupable. Les peines s’étaient échelonnées de 10 mois de prison avec sursis à 18 mois de prison dont un an ferme. Tout ce petit monde avait été remis en liberté, avec la possibilité de purger les peines de prison ferme sous un mode aménagé.
Décrit comme « le lieutenant » de Razik Bendjoudi, Mahamadou Diallo en aurait également été le « garde du corps ». Il en a la carrure. Au domicile de ce solide gaillard de 39 ans dont le casier judiciaire est aussi musclé que ses bras (17 condamnations), les policiers ont d’ailleurs découvert quelques « présences tranquillisantes », comme on disait au temps des Tontons flingueurs : l’homme dormait avec un pistolet semi-automatique sous son oreiller, chambré, prêt à tirer. Il avait aussi un fusil à pompe et une bonbonnière bien garnie (42 cartouches).
Le prévenu a cependant affirmé que les armes et les munitions ne lui appartenaient pas. À l’en croire, ce sont des amis qui lui avaient demandé de les garder pour partir tranquille en vacances, sans risquer de se les faire voler pendant leur absence.
Fabrice Curlier
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Pour dire au revoir à des policiers qui viennent de vous contrôler, il y a mieux. Illustration
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Le 4 octobre 2020, la brigade anticriminalité décide de contrôler plusieurs jeunes gens regroupés rue Sully, au quartier Murigny. Les vérifications se passent bien mais alors que les policiers repartent, l’un des individus ne trouve rien de mieux que de les saluer avec un majeur levé bien haut…
Interpellé, Hichem Bacha, 23 ans, est un habitué de la chose. D’ailleurs, le mois suivant, il se fait de nouveau arrêter après avoir insulté d’autres policiers, qu’il menace également de mort. Deux ans plus tard, et après quelques péripéties procédurales, les deux affaires jointes en une seule viennent d’être jugées en l’absence de l’intéressé, resté sourd à sa convocation et qui n’entend pas le tribunal prononcer une peine de cinq mois de prison ferme.
Autre groupe de jeunes, autre contrôle, le 16 juin dernier au quartier Croix-Rouge, rue Pierre-Taittinger, adresse connue pour être un point de deal. Il est 22 h 45 et parmi la quinzaine d’individus rassemblés, un premier a une matraque télescopique, un deuxième un couteau à cran d’arrêt et un morceau de résine tandis qu’un troisième est en violation de son contrôle judiciaire qui l’interdit de sortir nuitamment de chez lui.
Les procédures subséquentes ont chacune emprunté un chemin différent, et c’est la détention de la matraque télescopique qui est aujourd’hui jugée par le tribunal. Le procès est cependant vite évacué : le prévenu fait lui aussi faut bond à sa convocation.
Collectionnant les condamnations depuis sa récente majorité (une bonne dizaine), Bryan Nyotchebeu, 19 ans, peut en épingler une nouvelle – de deux mois ferme – à son palmarès.
Dimanche 6 novembre à 13 h 30 au 10 av Léon Blum.
Nombreux lots à gagner, réservation au 03 26 06 56 66.
Site internet : www.etoile-croixdusud.com
Il y a certains coins que la police surveille plus que d’autres, ceux qui ont la réputation d’être fréquentés par des individus se livrant à des commerces aussi fumeux qu’inavouables.
C’est ainsi qu’un groupe fut contrôlé un soir de la semaine à l’angle de la rue Newton et de l’avenue Léon-Blum, au quartier Croix-Rouge. L’un des garçons, âgé de 20 ans, fut trouvé en possession d’un pochon de 2,6 grammes de résine de cannabis, d’une carte bancaire volée et d’un bracelet cassé.
Concernant la carte bancaire, le jeune homme n’aurait fait que la garder à la demande d’un ami. Le cannabis ne lui appartiendrait pas – les policiers n’ont fait que le trouver à ses côtés, affirme-t-il – et l’enquête n’a pu déterminer si le bracelet cassé provenait d’un vol à l’arraché.
Poursuivi pour la détention des stupéfiants et le recel de la carte bancaire, le personnage s’est vu remettre une convocation pour l’audience correctionnelle du 24 juin 2023.
Visite ludique des expositions « Univers, des mondes grecs aux multivers » et « Mettre la Terre dans le Cie ».
Venez tester vos connaissances célestes à travers une série de quiz. À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
Gratuit.
La compagnie Caktus a choisi de réinterpréter un conte des frères Grimm et d’inviter le public à un temps de création collective.
À 10 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar et à 15 heures, médiathèque Laon-Zola, 2, rue de la Neuvillette.
Réservations au 03 26 35 68 00.
Venez tester vos connaissances célestes à travers une série de quiz. Samedi à 14 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.
Gratuit.
La compagnie Caktus a choisi de réinterpréter un conte des frères Grimm et d’inviter le public à un temps de création collective.
Samedi à 10 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar et à 15 heures, Médiathèque Laon-Zola, 2 rue de la Neuvillette.
Renseignements et réservations au 03 26 35 68 00.
Afin de faire face à l’augmentation du nombre de bénéficiaires et en vue notamment d’assurer les maraudes quotidiennes, l’unité locale de l’association a besoin de renforts pour assurer ses missions.
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L’unité locale organise des réunions d’information destinées aux bénévoles.
Pour en savoir plus, envoyer un mail à ul.reims@croix-rouge.fr ou contacter le 03 26 46 31 93, le mardi et mercredi de 9 à 12 heures et de 12 h 30 à 17 heures, jeudi de 12 h 30 à 17 heures et vendredi de 9 à 13 heures.
Le local est au 3 rue Joliot Curie à Reims.
Organisée par l’Efsra, la corrida « Tout de monde court à Croix-Rouge » se déroule aujourd’hui à Reims.
Le programme débutera par des épreuves destinées aux enfants (14 h 15) avant la course de l’hippodrome (5 000 m) et un relais (2 x 2500 m) à 19 heures.
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Moins médiatisées que le jour de sa mise en examen pour la tentative de meurtre de Christian Lantenois (photo), les visites d’Anes Saïd Khebbeb se multiplient au tribunal depuis son incarcération.
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Écroué depuis mars 2021 pour la tentative de meurtre du photographe de L’union Christian Lantenois, Anes Saïd Khebbeb continue de solder les nombreuses procédures qui n’avaient pas encore été jugées avant son incarcération. Il a repris quatre mois de prison pour des délits routiers.
C’est devenu un habitué de la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Reims, avant une possible comparution devant la cour d’assises de la Marne si la justice décide de maintenir contre lui les poursuites ouvertes pour une « tentative de meurtre » : celle du photographe de L’union – L’Ardennais Christian Lantenois, qu’Anes Saïd Khebbeb est accusé d’avoir blessé très grièvement en le frappant à la tête avec le lourd boîtier de son propre appareil, le 27 février 2021 sur le parking de la médiathèque du quartier Croix-Rouge.
Né en Algérie en avril 1999, le jeune homme a récolté ses premières condamnations au tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, où sa famille s’était installée lors de son arrivée en France en 2012. Il y a environ cinq ans, elle fut relogée à Reims où Anes Saïd Khebbeb, devenu majeur, en situation irrégulière, ne mit pas longtemps pour se faire connaître du commissariat et du tribunal : quatre condamnations pour des affaires de stupéfiants, jusqu’à son incarcération du 3 mars 2021 dans le cadre de l’information judiciaire ouverte après la violente agression de Christian Lantenois.
Cette affaire est toujours à l’instruction et depuis sa mise en examen, Anes Saïd Khebbeb continue d’apparaître régulièrement au tribunal de Reims pour solder les nombreuses procédures antérieures à son incarcération.
Un premier dossier a été jugé en janvier 2021 : trois mois de prison ferme pour le recel d’une voiture volée. Un deuxième a suivi en mai : trois mois ferme pour une conduite sans permis après avoir fait usage de cannabis. Et lundi après-midi, tir groupé avec deux nouvelles procédures jugées à la même audience, par visioconférence.
La première affaire date du 29 juillet 2020. Vers 4 heures du matin, lors d’une patrouille à Croix-Rouge, des policiers remarquent une Renault Twingo qui roule à vive allure tous feux éteints. Sommé de s’arrêter, le conducteur accélère davantage. Il grille cinq feux rouges avant de ralentir à l’angle de la Raoul-Dufy et de l’allée Blanche-Cavarrot : les portières s’ouvrent, les deux occupants sautent en marche, la police court plus vite et les rattrape.
Le conducteur se révèle être Anes Saïd Khebbeb. Il présente les signes manifestes de l’ivresse, mais refuse le dépistage. La Twingo est à lui, qu’il dit avoir achetée bien qu’il ne soit pas titulaire du permis de conduire.
Remis en liberté dans l’attente du traitement de la procédure, le jeune homme refait parler de lui deux mois plus tard. Le 17 septembre 2020 à 0 h 30, les policiers repèrent une Fiat Punto qui roule à vive allure dans le quartier Croix-Rouge. Cette fois-ci, Anes Saïd Khebbeb ne cherche pas à s’échapper. Toujours pas de permis, mais un couteau dans le vide-poches. Le dépistage au cannabis se révèle positif. Là encore, il dit avoir acheté la Fiat. « Vous avez beaucoup de véhicules pour quelqu’un qui ne travaille pas » , souligne la présidente du tribunal, sans réussir à savoir comment il se débrouille pour réussir à se les acheter.
Sans avocat pour se défendre, Anes Saïd Khebbeb reconnaît les faits dans leur globalité. La première fois, il avait tenté de semer les policiers car il avait eu « peur » de se faire contrôler en infraction.
Le tribunal joint les deux procédures et le condamne à quatre mois de prison ferme.
D’autres affaires sont encore en attente de jugement, notamment une détention d’arme à feu et des outrages envers des fonctionnaires de police.
L’information judiciaire ouverte après l’agression de Christian Lantenois, le 27 février 2021, est toujours en cours. Une quinzaine de suspects sont actuellement impliqués dans ce dossier, le principal d’entre eux étant Anes Saïd Khebbeb, accusé d’être celui qui a frappé le journaliste à la tête avec le propre boîtier de son lourd et imposant appareil photo. Il a été mis en examen le 3 mars 2021 pour « tentative de meurtre aggravé » . D’autres mises en examen se sont échelonnées par la suite, notamment après un coup de filet qui a visé au mois de mai 2021 treize membres de la bande. Tous remis en liberté sous contrôle judiciaire, ils sont essentiellement poursuivis pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » . Nombre d’entre eux sont des mineurs.
Le jour des faits, une vingtaine d’individus s’étaient rassemblés sur le parking de la place Georges-Braque, avenue Bonaparte, avec l’intention manifeste de partir en expédition contre une bande rivale. Christian Lantenois en avait été informé, dans un contexte alors marqué pas des affrontements récurrents à Croix-Rouge. Il était en approche à pied près du Quick, lorsque la bande l’avait repéré puis rattrapé sur le parking de la médiathèque. L’un des individus s’enfuyait avec l’appareil photo, volé par crainte de clichés compromettants, selon toute vraisemblance.
Hospitalisé quatre semaines dans le coma, avec un pronostic vital engagé les premiers jours, Christian Lantenois, aujourd’hui âgé de 67 ans, a pu rentrer chez lui après des mois d’une longue rééducation. Il marche, parle, sait s’orienter et peut de nouveau apprécier les plaisirs du quotidien, mais reste diminué par des séquelles persistantes (paralysie faciale, perte d’audition et d’acuité visuelle, fatigue qui s’installe rapidement, difficulté à exprimer des émotions…).
Fabrice Curlier
![]() Les deux groupes de jeunes ont intégré des activités sportives dans leurs programmes respectifs.DR ![]() |
Reims Une dizaine de jeunes issus de la maison de quartier Croix-Rouge ont tenté de créer leur mini-entreprise pour proposer, face à un jury, un séjour écoresponsable.
C’est une façon concrète de dévoiler son potentiel dans l’entrepreneuriat. Une dizaine de jeunes, de la maison de quartier Croix-Rouge à Reims, ont joué le jeu, ce lundi, en vue de développer une mini-entreprise.
Ils devaient proposer un lieu de vacances, mais pas avec une dizaine de piscines à toboggans et des feux d’artifice tous les soirs, non. Certaines conditions devaient être prises en compte : ce séjour doit posséder des valeurs écoresponsables et solidaires. Des termes qui peuvent être inconnus à ces jeunes de 13 ans. « Solidaire, c’est quand on aime bien être seul ? » tente Jade. Raté, mais ce n’est pas grave. Adrien Pothin, de l’Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT), était là pour les coacher et leur expliquer ces termes précis. Car l’objectif de cette journée est de créer un projet avec les valeurs qu’ils viennent d’apprendre, concrétiser l’idée par la réalisation d’une affiche, en utilisant des matériaux recyclés, et pour finir, le présenter devant un jury de professionnels pendant 15 minutes.
Une façon d’apprendre, pour ces jeunes qui n’ont pas encore réalisé de stages professionnels, les codes du monde de l’entreprise. L’animateur, de l’association Entreprendre pour apprendre, choisit lui-même les groupes, « comme dans le monde du travail où on ne choisit pas ses collègues.
Devant quatre jurys, les deux groupes ont présenté leurs projets à tour de rôle. Le premier a monté un séjour près d’un lac avec une tonne d’activités sportives pour une semaine à 200 € TTC.
Le deuxième, lui, a plutôt opté pour des vacances inclusives pour les personnes en situation de handicap, où les entendants peuvent apprendre la langue des signes avec eux, les cinq jours à 150 € TTC. Des projets, et des prix, qui ont fait sourire l’assemblée. Une expérience qui a rappelé pas mal de souvenir à Lucas, un des intervenants de l’association. Il avait participé à cette même journée, il y a cinq ans, alors qu’il n’avait que 17 ans. Et depuis, il a été piqué : « J’étais très timide à l’époque, mais c’est l’une des plus belles expériences de ma vie. Cela m’a permis de prendre confiance en moi et de croire en mes propositions, j’en suis ressorti grandi. » Peut-être que le ressenti sera le même pour ces adolescents du quartier Croix-Rouge.
Cette journée rentre dans le cadre d’un programme développé par Entreprendre pour apprendre Grand Est. L’association se déplace dans les infrastructures accueillant des jeunes de 13 à 25 ans et réalise des journées, comme celle que viennent de vivre ces jeunes de Croix-Rouge.
Marie-Amélie Masson
Si Levallois ne sera pas un hôte simple à « manier », demain (17 heures) à Géo-André pour la 3 e journée, l’ORTT possède des arguments pour faire chuter l’hôte venu des Hauts-de-Seine (1 victoire, 1 revers). Le promu en N1 aligne le même groupe présenté cette saison, Xu Gang (photo) remplaçant le Suisse Rebetaz.
Côté CCTT, les filles, co-leaders en N2, se rendent au Bourget demain, pour faire carton plein sur cette 3 e levée, Loane Massenat suppléant Manon Colson pour sa 1 re cette saison.
De leur côté, les masculins, avec Antonin Gaeng de retour après sa blessure, seront à Issy-les Moulineaux ©, demain pour tenter de confirmer leur beau premier succès face à Bondoufle il y a deux semaines.
![]() Bernadette, 71 ans, leur demande ce que les jeunes apprennent en orthographe pour comparer avec ses souvenirs. Marie-Amélie Masson ![]() |
Reims C’est autour d’une dictée que des personnes âgées et des collégiens se sont rassemblés, lundi 17 octobre, à l’hôtel de ville de Reims, pour la Semaine bleue. L’occasion d’échanger sur les programmes scolaires d’orthographe d’aujourd’hui et d’antan.
J’ avais envie de retourner sur les bancs de l’école ». Bernadette a 71 ans et cela fait un petit moment qu’elle n’y a plus mis les pieds. Ce lundi 17 octobre, elle était assise dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Reims à l’occasion de la Semaine bleue. Un dispositif qui permet aux retraités rémois de participer pendant deux semaines à de nombreuses activités. Une dictée intergénérationnelle était organisée ce jour-là réunissant personnes âgées et collégiens. Ils étaient 125 élèves de cinq collèges de Reims (François Legros, Jean-Baptiste Colbert, Trois Fontaines, Joliot-Curry et Saint André). Une cinquantaine de seniors se sont aussi inscrits. Ils étaient répartis sur plusieurs tables, un ou deux seniors pour cinq, voire six, adolescents.
Christiane, 94 ans, était entourée de Mälye, Baty et Goldwin. Si la première adolescente a peur de faire une faute de conjugaison et la deuxième de mettre les accents aux mauvais endroits, Christiane, elle, redoute le vocabulaire. Alors à quatre, ils se rassurent. « C’est intéressant que des personnes âgées rencontrent des adolescents » , remarque Christophe Chapier, le directeur de la Jeunesse à la Ville. Le premier contact est plus compliqué mais plus enrichissant ! »
C’est Didier Martz, un philosophe rémois, qui fait la lecture d’un extrait d’un livre e Sylvain Tesson, tiré de son livre Panthère des Neiges, paru en 2019 et qui raconte son voyage au Tibet avec un photographe. « Aux premières lueurs, nous rampâmes hors de nos sacs… » Les visages, jeunes et anciens, se décomposent. « Chacun regarde sa feuille ! », rappelle une professeure. Même Bernadette est à deux doigts de regretter sa présence : « Elle est difficile, en plus il y a des mots que je ne comprends pas… » Et presque d’une seule main, 200 stylos ont commencé à gratter le papier.
Toutes les actions et évènements sont regroupés en cinq thématiques. Les personnes âgées peuvent s’inscrire sur une activité par catégorie : culture et patrimoine, gourmandises et saveurs, initiations pratiques et ludiques, sport et bien-être ainsi que spectacles et évènements. La dictée intergénérationnelle géante fait partie de cette dernière catégorie. Il y aura aussi une séance de cinéma-débat intergénérationnelle, ce jeudi 20 octobre, ou encore une après-midi jeux de société au stade Delaune, mercredi 26 octobre. Une balade en triporteur ou encore des olympiades. Une initiation à l’information, pendant sept jours, et un atelier sur des cadrans solaires. Mais aussi des visites de caves et des ateliers culinaires ! Des programmes riches et variés. Toutes les autres activités et les modalités d’inscription sont à retrouver sur le site de la Ville de Reims, www.reims.fr.
Marie-Amélie Masson
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Depuis la Star Academy, l’animatrice native de Reims n’a pas quitté le petit écran, de W9 à LCI en passant par M6 et NRJ 12. Benjamin Decoin / Sipa / Endemol France / TF1
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Candidate lors de la saison 4 du télécrochet il y a dix-huit ans, la Rémoise Karima Charni est désormais animatrice et journaliste. C’est donc tout naturellement qu’elle a accepté de présenter « Le retour au château », l’émission qui suivra chaque prime de la Star Academy et fait son grand retour ce samedi soir.
Que de chemin accompli par la Rémoise Karima Charni depuis sa participation à la quatrième saison de la Star Academy, qui l’a révélée au petit écran en 2004. Si, à l’époque, elle avait quitté l’aventure au bout de quatre courtes semaines, son parcours à la télévision, lui, connaît une belle longévité (lire par ailleurs). À partir de ce samedi soir, c’est à la Star Academy sur TF1, là où tout a commencé, qu’on retrouvera à nouveau la Rémoise à la télévision.
Cette fois-ci, c’est jusqu’à la fin de la saison qu’elle rejoindra le château après le prime tous les samedis soirs. Pas d’élimination ! Car pour le retour d’une des émissions phare de TF1, qui a lancé la carrière de vedettes de la chanson telles que Jenifer, Nolwenn Leroy ou Grégory Lemarchal, pour ne citer qu’eux, la Rémoise fait partie de l’aventure en tant qu’animatrice.
« Je vais coanimer l’After du prime en compagnie de Nikos Aliagas. Je serai postée dans le bus, on sera en duplex : Nikos sur le plateau avec le directeur Michael Goldman et le corps professoral, et moi, dans le bus direction Dammarie-les-Lys. Je ramène les élèves au château ! On va débriefer, discuter, ils vont nous donner leur ressenti », expliquait Karima Charni il y a quelques jours, ravie de regoûter au télécrochet qui l’a révélée. L’émission, proposée sur TF1 à partir de 23 h 35 le samedi, permettra aux téléspectateurs de capter à chaud les états d’âme des apprentis chanteurs, garantit l’animatrice rémoise.
« Les petites engueulades qu’on cachait entre nous (le trajet retour du plateau vers le château, parfois tendu, n’était pas filmé à l’époque, NDLR), là, on ne pourra pas les cacher, on saura absolument tout ce qui va se passer dans le bus ! »
Si un télécrochet l’a fait connaître, l’audiovisuel et l’univers des médias passionnent la trentenaire depuis son plus jeune âge. Née à Reims en 1985, elle grandit dans le quartier Croix-Rouge, et opte pour un bac option cinéma au lycée Georges-Clemenceau, puis un BTS audiovisuel dans une école parisienne.
À l’adolescence, elle découvre le hip-hop avec ses sœurs à la MJC de Croix-Rouge. Un engouement pour la danse qui l’amènera à passer plusieurs castings et auditions, jusqu’à être repérée lors du recrutement des candidats à la Star Academy 4. Grand bien lui fasse quand on voit toutes les portes que ce passage par le télécrochet lui a apporté. « La Star Ac’ m’a appris les bases de l’animation, comment gérer la caméra, le public, les téléspectateurs », confie-t-elle.
Si le quotidien de Karima Charni est bien rempli, entre ses diverses émissions à la radio et à la télévision, Reims sa ville natale n’est jamais très loin : elle revient régulièrement s’y ressourcer, auprès de ses proches qui y habitent toujours. « Ma famille, mes amis et mes habitudes sont à Croix-Rouge, et il ne faut absolument jamais oublier d’où l’on vient ! », nous confiait-elle lors d’une interview il y a quelques années. Ceux qui la suivent sur les réseaux sociaux peuvent y voir le « hashtag » #reims ou #FiereDEtreRemoise ainsi que des photos d’elle avec ses deux sœurs, lors des fêtes de fin d’année qui sont l’occasion d’un retour aux sources bien mérité pour la journaliste et animatrice.
Les Rémois qui, il y a dix-huit ans, l’avaient soutenue en tant que candidate, ne rateront probablement pas ce nouveau rendez-vous télévisuel avec cette sympathique ambassadrice de leur ville.
Au sortir de la traditionnelle tournée nationale de la Star Ac’ en 2006, W9 puis M6 offrent à Karima Charni l’antenne pour présenter des émissions musicales (E-classement, Hit Talents, @ vos clips, Fan de stars, Talents tout neufs…) et des concerts événements (Rockcorps, Starfloor). Elle débarque sur NRJ 12 dès 2015, où elle présente le Daily Mag. Elle fait ses preuves à la radio : elle coanime l’émission Lovin’ Fun sur Fun Radio entre 2013 et 2015, et en 2017, Europe 1 lui ouvre les portes et lui confie sa propre émission musicale. Depuis 2019, la Rémoise est à l’antenne de LCI, où elle est journaliste en charge de la rubrique culturelle de la Matinale et participe au Club de l’été, face à un public plus en phase avec ses aspirations d’aujourd’hui.
Ahcène Menacer, 20 ans, né à Charleville-Mézières, entre dans la lumière pour le retour de la Star Ac’. Le jeune homme vit à Paris pour suivre ses études supérieures mais son cœur est à Nouzonville où habitent ses parents et son petit frère. Son talent a tout cassé et renversé 20 000 prétendants sur la ligne de départ. « C’est un peu fou car j’étais encore il y a un mois un étudiant en musicologie à l’université de la Sorbonne qui se produit sur beaucoup de scènes ouvertes en parallèle. J’aime y chanter des reprises, de la pop, de la soul, avec un large répertoire de chansons. C’est là que j’ai été repéré […] J’ai réussi les auditions de The Voice dans le même temps. J’ai choisi la Star Academy car c’est une formation complète où l’on travaille la danse, le chant, le théâtre et l’expression scénique. Ça correspond à ce que je cherche. C’est une chance exceptionnelle que je vais vivre au jour le jour. »
Johanne Chung To Sang
Dans le cadre d’Octobre Rose, les Beastie Derby Girls organisent leur premier tournoi de la saison avec au programme : trois matchs de roller derby.
Les recettes seront reversées à l’association Ensemble pour Elles.
Entrée : 5€. Ouverture des portes à 11 heures.
Au gymnase François-Legros, avenue du Président-Kennedy.
Deux cyclistes ont été légèrement blessés hier après avoir croisé une voiture, le premier à midi au rond-point de la Défense (avenue de l’Yser), le second à 16 h 45 au rond-point de l’avenue du Maréchal-Juin (Croix-Rouge).
Vers 18 h 30, les pompiers ont été requis avenue de l’Yser pour secourir un piéton renversé par une auto.
Les romans de Nicolas Jaillet explorent les frontières des genres : western, thriller, récit historique ou roman d’aventure. Ses derniers romans « Mauvaise graine » et « Fatal Baby » à mi-chemin entre Kill Bill et Bridget Jones sont publiés aux éditions La Manufacture.
À 17 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.
Engagement pour 6 séances les jeudis 13/10, 20/10, 10/11, 17/11, 24/11 et 1er/12 de 17 h 30 à 20 heures.
Renseignements : 03 26 35 68 40.
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Une sauvage agression perpétrée un soir de septembre 2014, à la maison de quartier Billard à Croix-Rouge, reste impunie. Archives
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Reims L’enquête sur une affaire d’œil éborgné a tourné au fiasco devant la cour d’appel : elle a relaxé quatre Tchétchènes qui étaient accusés d’avoir participé à l’attaque d’une maison de quartier à Croix-Rouge, en 2014, au cours de laquelle un étudiant africain avait perdu l’œil gauche.
On a beaucoup parlé ces derniers jours de l’œil gauche d’un supporter corse éborgné par la matraque télescopique d’un policier rémois, un soir d’après-match en 2016. Un œil gauche éborgné, il y en eut un autre à Reims deux ans plus tôt : celui d’un étudiant béninois, crevé au couteau lors de l’attaque de la maison de quartier Billard à Croix-Rouge par une vingtaine de Tchétchènes.
Au terme d’une laborieuse instruction, seules quatre personnes furent condamnées en septembre 2021 par le tribunal correctionnel de Reims ( L’union du 8 septembre 2021) , mais il n’en reste plus aucune aujourd’hui : elles ont toutes été relaxées par la cour d’appel.
Trop d’assaillants, trop d’incertitudes dans les témoignages, trop de lacunes dans l’enquête expliquent un tel fiasco en lien avec des faits survenus il y a tout juste huit ans. Le 27 septembre 2014, une banale dispute éclate entre deux collégiennes, rue Pierre-Taittinger. L’une est Tchétchène, l’autre Africaine. Des proches s’en mêlent, et la gaminerie tourne à la bagarre générale. Les coups échangés, chacun retourne chez soi, mais côté Tchétchène, la température ne retombe pas : il faut laver l’affront.
L’après-midi du 28 septembre, plusieurs membres de la communauté « tournent dans le quartier en voiture pour chasser des Blacks » , rapportent des témoignages cités à l’époque.
Le soir, plusieurs jeunes Noirs assistent à un concert de rap à la maison de quartier Billard. Certains d’entre eux, notamment l’étudiant béninois, étaient présents lors de la rixe. Vers 21 heures, trois Tchétchènes entrent dans la salle. Ils repèrent le groupe, puis se mettent à hurler pour appeler d’autres membres de la communauté. « Une vingtaine » de Tchétchènes font alors irruption en criant « Allah Akbar » , armés de « bâtons » , « battes de base-ball » , « couteaux » et « tessons de bouteille » .
L’étudiant n’a pas le temps de s’enfuir : un coup de couteau lui crève l’œil gauche. Tombé par terre, il est frappé à coups de pied et coups de bâton (main gauche fracturée), de même qu’un ami. À l’arrivée de la police, la bande s’est déjà volatilisée.
Le témoignage de la principale victime (qui porte aujourd’hui une prothèse oculaire, comme le supporter corse) aboutit quinze jours plus tard à la mise en examen de quatre Tchétchènes âgés de 20 à 34 ans. Deux sont remis en liberté sous contrôle judiciaire, les deux autres sont envoyés en détention (ils y resteront cinq mois) et tous, depuis, ne cessent de contester leur participation aux violences. Le tribunal les condamnait cependant à deux ans de prison, dont six mois ferme.
La cour d’appel a jugé le dossier si bancal que même le prévenu absent au procès a été relaxé
Devant la cour d’appel, les avocats Nicolas Brazy et Olivier Chalot ont de nouveau plaidé la relaxe en insistant sur l’absence de preuves, et cette fois-ci, ils ont été suivis : la cour a démoli l’enquête.
S’agissant du prévenu qui aurait éborgné la victime, les déclarations de celle-ci « ne sont corroborées par aucun témoignage » , « aucune investigation n’a été menée pour vérifier » l’emploi du temps donné par le suspect, « aucune investigation téléphonique n’a été diligentée pour vérifier si son téléphone bornait à proximité de la maison de quartier » .
Tel prévenu qui aurait frappé avec une batte de base-ball ? « Aucun autre témoin ne le met en cause directement dans les violences perpétrées » ; Tel autre qui aurait donné des coups de bâton ? « Aucun témoin ne lui impute le moindre geste violent » , « aucune investigation n’a été faite pour vérifier qu’il était bien resté chez lui toute la soirée » .
Au final, relaxe générale. Le dossier lui est apparu tellement bancal que la cour d’appel est allée jusqu’à relaxer le seul des quatre prévenus pourtant jugé en son absence, sans même un avocat pour le représenter : il a disparu des écrans radars depuis qu’il ne respecte plus son contrôle judiciaire.
Le 27 septembre 2014, une banale altercation opposant deux collégiennes, l’une Tchétchène, l’autre Africaine, tourne à la bagarre générale entre les deux communautés.
Le lendemain soir, pour laver l’affront, une vingtaine de Tchétchènes attaquent plusieurs jeunes Noirs à la maison de quartier Croix-Rouge. Un coup de couteau crève l’oeil gauche d’un étudiant béninois.
En octobre 2014, quatre suspects sont mis en examen. Deux d’entre eux sont incarcérés pendant cinq mois. Tous contestent les faits.
Le 7 septembre 2021, le tribunal condamne les quatre prévenus à deux ans de prison dont six mois ferme.
Les avocats font appel. Bien leur en prend car la cour démolit l’enquête et relaxe tout le monde.
Fabrice Curlier
Les Petits Biscuits : Venez jouer ! À partir de 12 ans. Spécial jeux de compétition par équipe sur PC.
À 17 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.
Pour s’inscrire : par téléphone au 03 26 35 68 00 ou sur www.bm-reims.fr
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Le contrebandier revendait du tabac mais aussi de l’alcool importés du Luxembourg Illustration
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Reims Au départ, les policiers intervenaient pour un différend de couple. Au final, ils ont arrêté un contrebandier d’alcool et tabac dont le logement était bien achalandé.
Le 27 septembre, vers 22 heures, les policiers sont requis pour un différend de couple allée Maurice-Lemaître, au quartier Croix-Rouge. À l’arrivée, Monsieur – qui n’habite pas sur place – n’est plus là. Reste Madame qui dit avoir été insultée. Manifestement, elle a une dent contre lui car elle signale la présence d’une sacoche laissée par celui-ci. À l’intérieur, plein de billets : 6 000 euros au total ! D’après ce qu’elle croit savoir, l’argent proviendrait de la revente de cigarettes.
Voilà qui intéresse beaucoup les agents. Recherché, l’homme est retrouvé la nuit même devant son immeuble de la rue François-Arago. La perquisition domiciliaire s’en suit.
En fait d’appartement, c’est une réserve de buraliste : 41 pots de tabac, 142 paquets de cigarettes et 335 cartouches (dix paquets chacune), soit environ 70 000 cigarettes. Le logement est également achalandé comme un bar : deux fûts de bière, 15 bouteilles de rhum, 45 bouteilles de pastis, 61 bouteilles de champagne et 86 bouteilles de vodka. Les policiers découvrent aussi des vêtements contrefaits et de l’outillage, ainsi que 700 euros dans une caisse.
Placé en garde à vue, l’individu âgé de 57 ans n’a pas fait mystère de son business : il faisait de la contrebande auprès de particuliers, avec de l’alcool et du tabac importés du Luxembourg (la provenance de l’outillage et des vêtements est plus nébuleuse).
Présenté au parquet dans le cadre d’un plaider-coupable, il a accepté la sanction financière qui lui était proposée : 150 jours-amende à 50 euros, soit 7 500 euros à payer dans un délai de 150 jours s’il ne veut pas partir en prison pour une durée équivalente.
Les 6 700 euros et tous les produits saisis ont été confisqués.
Avec ses quelque 70 000 cigarettes, le contrebandier de Croix-Rouge faisait cependant petit bras comparé à ces deux Normands jugés par le tribunal correctionnel de Reims : 279,2 kilos de tabac à bord de leur fourgon Ford Transit le jour où la douane leur a mis la main dessus, le 22 mai 2022 au péage de Taissy sur l’A4. Valeur de la marchandise sur le marché légal : 132 500 euros.
Âgés de 18 et 27 ans, les deux prévenus rentraient à Alençon, dans l’Orne, après être allés chercher la marchandise au Luxembourg pour le compte d’un individu qu’ils n’ont pas voulu dénoncer. Ils avaient une dette de cannabis envers lui (500 euros pour l’un, 1 500 euros pour l’autre), que le commanditaire aurait accepté d’éponger en échange de cette importation de tabac.
Les deux passeurs ont été condamnés à payer l’amende douanière, arrondie à 132 000 euros. Les voilà partis pour cotiser de nombreuses années auprès de l’administration, sachant qu’il leur reste aussi à rembourser la dette de cannabis envers le commanditaire : vu la brillante réussite de la mission qu’il leur avait été confiée, on peut supposer qu’il va leur demander de passer à l’encaissement.
Fabrice Curlier
« À la rencontre de Mister Blue »… Reims est devenu le centre d’un complot mondial, si vous voulez découvrir la vérité, venez à la rencontre de Mister Blue. Six ex-agents de service secrets venus du monde entier débarquent dans votre cité pour vous révéler la vérité.
Samedi à la Maison de quartier Croix-Rouge, 2 allée des Landais. À partir de 10 heures, plusieurs horaires.
Gratuit, renseignements au 06 08 74 39 07 ou http://www.maisondequartier-reims.f…
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La deuxième journée de la poule 4 de Nationale 1 propose le premier derby de la saison : l’Olympique rémois va défier Charleville-Mézières et le Chalonnais Clément Chobeau (nº 124) à Géo-André samedi après-midi. Vainqueurs surprise à Issy-lès-Moulineaux lors de la première journée le 24 septembre (8-4), les joueurs de l’ORTT ne partiront pas favoris même si les Carolos ont perdu leur première rencontre contre Cestan (8-4).
« Ils avaient bidouillé en faisant notamment jouer un élément de leur équipe réserve. Ils vont se renforcer et vont vouloir se venger, on les connaît très bien », avoue Albert Gauvin, le président du club marnais qui ne part cependant pas battu. « Après la bonne surprise de la première journée, on ne sait jamais. Un match reste un match ! » Reims présentera le même quatuor qu’en région parisienne (Kayodé-Créange-Boehler-Rebetez).
D’autre part, les deux équipes châlonnaises évolueront à domicile, au gymnase Le Corbusier de Saint-Memmie. En N2, les filles doivent impérativement prendre le meilleur sur Fontenay en comptant sur le retour de Clémence Legris absente lors du premier tour. En N3, les garçons défieront Bondoufle sans Antonin Gaeng, arrêté en raison d’une entorse de la cheville que les dirigeants espèrent récupérer pour le prochain match.
NATIONALE 1 Samedi, 17 heures, complexe Géo-André de Reims : Olympique rémois - CMATT.
NATIONALE 3 Samedi, 16 heures, gymnase Le Corbusier Saint-Memmie : Châlons TT - Bondoufle.
NATIONALE 2 FÉMININE Samedi, 17 heures, gymnase Le Corbusier, Saint-Memmie : Châlons TT - Fontenay.
Sylvain Pohu
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De la musique populaire à la musique savante, Félicien Brut n’a de cesse de défendre le caractère métissé et polymorphe de l’accordéon. Il est en concert ce soir à Reims. Caroline Doutre
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Ce soir, au Théâtre du Chemin Vert, l’accordéoniste Félicien Brut se produira dans le cadre des Concerts de Poche. Un concept imaginé par la pianiste Gisèle Magnan pour que les musiques dites « savantes » soient accessibles au plus grand nombre.
Félicien Brut, quel a été votre parcours ?
Je viens de la musique populaire et du musette. Je suis né en Auvergne et, dans cette région, la présence de l’accordéon, via les bals populaires, était très importante il y a trente ans. J’ai pris des cours pour jouer notamment Le petit vin blanc et La java bleue. Petit, j’ai intégré une école internationale qui recevait des accordéonistes du monde entier. C’est là que j’ai entendu jouer des musiques du monde, du jazz, de la musique classique. Ensuite j’ai passé des concours internationaux et là, pour la première fois, j’ai entendu des accordéonistes d’Europe de l’Est et du Nord qui jouaient soit de la musique contemporaine soit de la musique classique ou baroque. Je ne peux pas dire que ça a été de suite l’amour fou car je me cantonnais dans le musette et ce qui aura été réellement l’élément déclencheur c’est au moment de mes 20 ans, au Pôle supérieur de Bordeaux, où j’ai fréquenté d’autres instrumentistes. J’ai trouvé ça génial la musique de chambre et c’est à ce moment-là que j’ai pris le virage de la musique classique.
Comment fonctionne les Concerts de Poche ?
En 2005, Gisèle Magnan a mis en place dans toute la France un concept « pas de concert sans ateliers et pas d’atelier sans concert ». Quand elle a monté cette structure elle a de suite voulu mêler au concert des actions de médiation. Que ce soit avec des enfants, des détenus, des personnes âgées ou des gens souffrant de handicap mental ou physique. Avant les concerts, il y a toujours des musiciens qui vont rencontrer ces publics-là. Ça se passe dans le secteur où se joue le concert. Dès 2006, des projets ont été menés à Reims. Depuis on a mené 59 projets et cette année nous en aurons trois. Le concert que je donne au Chemin Vert ce 6 octobre, puis le 2 décembre ce sera au conservatoire avec le soliste Raphaël Sheller. Des habitants du quartier Châtillon seront sur scène avec les musiciens du concert pour réaliser une première partie de chant choral. Au printemps 2023, on interviendra au quartier Croix-Rouge en lien avec la cité éducative.
Comment vous êtes-vous impliqué dans les Concerts de Poche ?
Ça fait plusieurs années qu’on travaille ensemble régulièrement, trois fois dans l’année je fais un concert pour eux. Auparavant j’ai enseigné au conservatoire de Libourne et après à Châteauroux. Il y a un moment j’ai imaginé un projet sur les conseils de Richard Galliano qui s’appelle Le Pari des bretelles. Il mêle le musette et la musique classique. C’est un programme accordéon et quintette à cordes. Le contrebassiste avec qui je travaillais, lui travaillait aussi pour les Concerts de Poche. La première fois que j’y ai joué, j’ai tout de suite adoré le concept.
À qui s’adressent ces Concerts de Poche ?
À des gens qui n’ont pas forcément l’habitude des opéras, du théâtre ou du conservatoire. À Reims, les Flâneries musicales drainent un public d’amateurs et d’initiés. Les Concerts de Poche, via des actions qui sont faites en amont, ont pour vocation de rencontrer un public qui n’a pas l’habitude d’écouter de la musique classique. Je trouve ça vraiment génial.
Qu’allez-vous proposer ce soir au Chemin Vert ?
Ça fait très longtemps que je n’ai pas joué tout seul. Ces dernières années j’ai fait énormément de musique de chambre et des concours internationaux dans un répertoire swing. Je viens d’enregistrer un disque avec orchestre, et je me suis dit que ce serait bien d’enregistrer un programme solo et je vais le jouer pour la quatrième date au Chemin Vert. Ce programme solo s’appelle J’ai deux amours, il s’inspire du disque qui va sortir. Ça raconte cette dichotomie permanente de mon parcours. Je vais jouer des pièces qui évoquent Paris et des lieux mythiques de la capitale. Il va y avoir trois thématiques, tout d’abord des pièces de compositeurs qui ont vécu à Paris comme Liszt ou Rossini et un clin d’œil à Chopin, ensuite je vais jouer des chansons liées au Paris du Joséphine Baker et je jouerai une création originale pour accordéon qui s’appelle Impasse de Franck Angéli. Elle raconte la perte d’un être cher et la remise en question que ça peut représenter. Un thème qui m’est cher.
Comment réagissent les gens qui viennent à vos Concerts de Poche ?
Je pense que quelqu’un qui n’a pas l’habitude d’écouter de la musique classique peut aller au concert, ça va lui plaire ou pas, mais ce n’est pas grave car je pense que le concert ou le spectacle vivant c’est aussi ça se poser des questions. La musique classique n’est pas réservée à une élite mais il faut que les gens aient le courage de pousser les portes pour venir aux Concerts de Poche. Les prix sont entre 6 et 10 €. C’est modique, c’est moins cher qu’une place de ciné. Ils risquent juste de s’ennuyer dans le pire des cas mais il y a aussi des chances qu’ils trouvent ça bien et que ça les inspire. Perdre une heure de sa vie ce n’est pas si grave.
Propos recueillis par notre correspondant Daniel Balbo
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Reims Entre pétition en ligne, parents indignés et communication a minima de la mairie, la décision de fermer temporairement cet équipement emblématique provoque un tollé parmi les habitués du lieu.
En brasse coulée. Depuis que s’est diffusée la nouvelle de la fermeture de la piscine Talleyrand à partir des vacances de la Toussaint, la Ville semble avoir bien du mal à contenir les vagues de colère de parents qui se retrouvent le bec dans l’eau. Atterrés et furieux. À l’instar de cette maman dont le fils de 13 ans prend des cours de natation à la piscine Talleyrand, tous les jeudis à partir de 18 heures, avec la Rems (Régie des équipements municipaux sportifs). « Je ne sais pas où mon fils va poursuivre ses cours de natation. Je n’ai aucune nouvelle » , confie-t-elle, agacée.
Le coup de téléphone donné à la direction des sports de la Ville de Reims, ce mercredi, ne l’a pas beaucoup avancée. Au bout du fil, on lui dit qu’elle « recevra un mail » mais qu’à l’heure actuelle, il est impossible de lui dire où ira nager son fils si un créneau lui est réattribué. Seule certitude, « ce ne sera pas à l’UCPA » . Traduction, ce sera à Orgeval, Château d’Eau (Croix-Rouge), Les Thiolettes (Europe) ou Louvois (Châtillons). « Mon fils va à pied à Talleyrand car on habite en centre-ville. Évidemment ce ne sera plus possible s’il doit aller dans une autre piscine et je n’aurai pas la possibilité de l’y conduire aux horaires de ses cours. » Cours payés d’avance. 177 euros en l’occurrence. À la mairie, on lui indique qu’elle peut demander à se faire rembourser.
Si l’adjoint au maire Raphaël Blanchard s’en défend comme il peut, la brutalité de l’annonce ne passe pas du tout auprès des Rémois. « Fermer une piscine sans donner de date de réouverture, c’est aberrant » , glisse un élu local, qui évoque, en off, une « communication catastrophique » . L’incapacité de la mairie à dire quand le bassin rouvrira ses portes contribue à entretenir les doutes sur l’avenir de cette piscine. « Il y a un loup » , craint-on, ici et là. Au point que certains imaginent que la mairie fait un test pour voir comment passerait auprès de la population une fermeture définitive de l’équipement. Spoiler : extrêmement mal.
Ce père de famille n’oublie pas « l’énorme cicatrice qu’avait été, à l’époque, la fermeture du Nautilud » . Et puis Talleyrand, c’est aussi un bout de patrimoine. D’art déco en l’occurrence. Raphaël Blanchard a beau certifier dans nos colonnes que l’équipement fait l’objet d’une « attention particulière » de la Ville, il peine visiblement à convaincre.
La pétition en ligne, ouverte mardi, avait déjà recueilli hier soir plus de 550 signatures. Elle est accompagnée de nombreux commentaires, souvent cinglants, de la part des « naufragés de Talleyrand » , comme formule cette adepte de l’aquagym, qui se retrouve privée de bassin du jour au lendemain. Parmi les doléances, celles de Sylvain Robbe : « Je suis professeur d’EPS, et je sais combien il est important de savoir nager. Avec la Covid-19, de plus en plus d’enfants qui ne sont pas allés à la piscine, arrivent au collège sans savoir nager. Ces choix politiques conduiront forcément à une augmentation du nombre de décès par noyade dans les années à venir. »
Pour rappel, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin ont tenu une conférence de presse, vendredi 30 septembre, pour donner les grandes lignes du plan de sobriété de la Ville et de la communauté urbaine. Et rappeler la nécessité de faire des économies d’énergie. Dont le bassin de Talleyrand est un dommage collatéral. Le fond du propos est globalement admis. Mais certains observateurs s’étonnent que le choix n’ait pas été fait de fermer une patinoire « plutôt qu’une piscine alors qu’on nous serine à longueur de temps que l’apprentissage de la nage est primordial ».
Olivier Durand
Le parti pris est pour le moins minimaliste, de la part d’une mairie qui a pourtant l’habitude de communiquer à tout va. Aucun communiqué de presse ni aucune information sur le site de la Ville (un comble) où la seule mention de la fermeture de la piscine Talleyrand est à trouver (au conditionnel de surcroît) dans le PDF sur le plan de sobriété. On a connu la mairie plus bavarde.
L’exécutif aurait-il sciemment voulu noyer l’information au milieu de la kyrielle de mesures visant à baisser la facture énergétique ? Si tel était le but, c’est raté.
Par LEA de Champagne, coanimé par un binôme sourd/entendant.
Un atelier interactif pour s’initier à l’expression et à la compréhension de la gestuelle.
À 15 h 30, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.
Hier à 7 h 50, un enfant de 11 ans a été percuté à faible vitesse par une voiture devant le collège Georges-Braque.
Blessé légèrement, il a été conduit à l’hôpital américain par les pompiers.
Un colloque sur le thème « agroécologie, paysages et aménagement » est organisé ce vendredi 7 octobre de 13 heures à 17 h 30 sur le campus Croix-Rouge de l’université de Reims Champagne-Ardenne. Il dressera un bilan du partenariat scientifique conclu, en juillet 2021, entre l’Urca et l’association Symbiose qui rassemble des chercheurs, agriculteurs, chasseurs, apiculteurs, naturalistes, techniciens et financeurs champardennais autour de l’enjeu de la biodiversité.
Les sapeurs-pompiers sont intervenus allée Edgar-Degas dans la nuit de samedi à dimanche vers 3 h 15 pour un feu de voiture. Un Ford Ranger, un pick-up, était totalement embrasé à leur arrivée. Les flammes commençaient même à se propager à deux autres voitures garées à proximité. L’incendie a été éteint au moyen d’une lance.
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Sur le toit de l’école Gallieni, 100 panneaux permettent la production électrique nécessaire au fonctionnement du goupe scolaire. Le surplus est dispatché vers d’autres écoles de la ville. Aurélien Laudy
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La Ville a signé une convention d’autoconsommation collective avec Enedis. Les panneaux solaires installés sur les deux groupes scolaires rémois permettent un partage de la production d’énergie solaire avec d’autres écoles.
Dans le cadre de la stratégie bas carbone et de transition énergétique, la Ville de Reims dote progressivement son patrimoine de production d’électricité photovoltaïque, avec en vue l’objectif de devenir le plus autonome possible et d’une manière plus générale, afin de réduire sa facture énergétique.
Chaque groupe deviendra “producteur” d’énergie pour les groupes scolaires présents dans un rayon de 2 km alentour
À l’instar de la Maison de quartier Louise-Michel (Wilson) et du gymnase Lapique (Crois-Rouge), depuis quelques semaines, les groupes scolaires Gallieni et Mazarin sont producteurs d’électricité. 100 panneaux photovoltaïques ont été déployés sur chacune des écoles afin de les rendre autonomes dans leur consommation énergétique (une première tranche de 54 panneaux avait été installée à l’été 2021). Mais la Ville a souhaité aller plus loin en signant avec Enedis, une convention pour la mise en place d’opérations d’autoconsommation collective. En clair, il s’agit, lorsque la production d’électricité est plus forte que les besoins, de pouvoir dispatcher cette production vers d’autres bâtiments publics.
« Lorsque la production d’électricité issue des panneaux solaires de chacun de ces deux groupes scolaires sera supérieure aux besoins de ses propres bâtiments, alors chaque groupe deviendra « producteur » d’énergie pour les groupes scolaires présents dans un rayon de 2 km alentours », détaille le maire, Arnaud Robinet. Un système nommé « autoconsommation collective », c’est-à-dire « une organisation de partage local de la production d’énergie solaire entre plusieurs sites consommateurs ».
Le groupe scolaire Gallieni exportera sa production électrique d’origine photovoltaïque en surplus vers les groupes scolaires Anquetil, Charles-Arnould, Emile-Zola, Trois Fontaines et La Neuvillette. Le groupe scolaire Mazarin pourra fournir quant à lui ses surplus de production d’électricité aux groupes scolaires Sully, Cavelier de la Salle, Vasco de Gama, Jean-d’Aulan et Blanche-Cavarrot.
Pour être plus précis, l’énergie n’ira pas directement vers les écoles citées. Le surplus produit sera réinjecté dans le réseau électrique existant du quartier et une déduction sera opérée sur les factures des écoles liées par cette convention. Néanmoins, ces consommateurs et producteurs sont rassemblés au sein d’une structure juridique commune appelée « personne morale organisatrice ». « Cette disposition procure de multiples avantages : elle permet d’être plus ambitieux en termes de puissance installée, de ne plus perdre l’électricité produite lorsque le besoin du bâtiment est inférieur à la production et de réduire le temps de retour des investissements », précise la Ville.
Reims, la première collectivité du département
« Il s’agit de la première opération d’autoconsommation collective et nous sommes la première collectivité du département et certainement de la Région à s’ancrer dans cette démarche », félicite Arnaud Robinet. « La stratégie menée ici doit d’une part répondre aux ambitions bas-carbone mais aussi assurer l’indépendance énergétique des équipements. Et l’actualité nous donne raison de vouloir aller plus loin dans cette démarche ».
D’ailleurs, au sein du groupe scolaire Joliot-Curie, des panneaux solaires sont en cours d’installations. D’ici peu, d’autres devraient pousser à la Maison de quartier des Chatillons, ainsi qu’à l’ESAD (la couverture photovoltaïque est intégrée dans le projet) et une étude de faisabilité est en cours dans le projet de la station d’épuration. L’objectif étant de diminuer les consommations d’énergie primaire de 40 % d’ici 2030.
Caroline Denime
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Alexis Fontes a transmis à de jeunes Rémois son savoir-faire de combattant mais aussi les valeurs de son sport. Aurélien Laudy
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Une cinquantaine d’enfants ont suivi une initiation aux arts martiaux mixtes, sous la houlette de professionnels. Objectif : transmettre un enseignement et des valeurs aux jeunes.
Ce 28 septembre n’était pas un mercredi comme les autres pour une cinquantaine d’enfants de Reims. À leur programme : une séance de découverte des arts martiaux mixtes, sous la houlette de combattants de l’Europe Top Team, le grand club local pour cette discipline. « Faire découvrir aux plus jeunes, c’est un objectif pour nous , souligne Jérôme Pourrut, le président de la fédération Hexagone MMA, qui avait organisé un gala professionnel à l’Arena en début d’année. On a montré le côté professionnel en février, là c’est autre chose qu’on met en place pour que les jeunes comprennent ce qu’est le MMA. C’est un sport de combat, comme tous les autres, à part qu’il est la synthèse des sports de combat. »
Ainsi, si ces petits Rémois ont vu les trois aspects de cette discipline – pieds-poings, lutte et travail au sol –, ils ont surtout écouté avec attention les conseils des pros pour en tirer des leçons en dehors du ring sur lequel ils sont montés le temps d’un après-midi.
« Cela peut apporter aux jeunes beaucoup de valeurs qu’on retrouve dans le MMA comme dans tous les sports de combat : l’amitié, le respect, la modestie, le contrôle de soi , égrène le combattant international Alexis Fontes. Avec les maisons de quartier, il y a un gros travail pédagogique qui est fait. Beaucoup de jeunes se cherchent aujourd’hui et le sport peut être une porte de secours, pour devenir quelqu’un et faire quelque chose de sa vie. »
Ceux à qui il a transmis ce message venaient de quartiers périphériques ou d’aires de gens du voyage. « Être sous la direction d’un pro, ça leur change , note Juliette Robin, médiatrice sociale à Ligue de l’enseignement. Le but, c’est de les faire sortir, de leur faire faire du sport et que ce soit un moyen de sociabilisation. »
Après deux heures, les enfants sortent du ring ravis. « Je voulais venir essayer le MMA, voir comment ça fait , explique Nikoloz, 13 ans, venu du quartier Croix-Rouge. Je connaissais de nom mais je n’avais jamais pratiqué et j’aimerais en refaire. »
Mission transmission accomplie.
Loïc Bécart
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« L’Urca compte devenir LA référence en matière de bio-économie dans moins de dix ans », a promis Guillaume Gellé, lors d’une conférence de presse vendredi. Stéphanie Jayet
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Les effectifs de l’Urca se tassent légèrement, ce qui permet à l’établissement de souffler un peu et de se concentrer sur sa grande ambition : la bio-économie.
Après plusieurs années de hausse sensible, le nombre d’étudiants à l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) poursuit sa baisse. L’estimation de -3,7 %, fait passer le nombre d’inscrits autour de 28 000 contre 28 500 l’année dernière. « Cette baisse s’explique par une diminution du nombre de bacheliers liée à l’évolution de la démographie » , précise Guillaume Gellé, président de l’Urca.
Les effectifs diminuent dans les facultés de sciences (-8,5 %), sciences économiques (-7 %), lettres (-5 %), sur le site ardennais de l’école d’ingénieurs Eisine (-6,8 %) et à l’IUT (-16 % à celui de Charleville). En revanche, les effectifs montent dans les instituts de formation des professeurs (Inspe) de Charleville (+30 %) et Chaumont (+25 %) et au centre d’apprentissage de l’Urca (+4 %). Dans les autres filières, l’effectif est constant, notamment dans les disciplines traditionnellement les plus demandées comme le droit et le sport (staps).
« Notre université est plutôt calibrée pour recevoir autour 24 000 étudiants. Nous sommes en sur-régime depuis quelques années, cette baisse n’est donc pas problématique » , indique le président.
Les enseignants chercheurs sont 1 450. Une campagne d’emploi est en préparation sans que l’on sache sur combien de recrutements elle débouchera : « Nous avons prévu d’en discuter le 15 octobre. »
La bio-économie est plus que jamais la grande ambition de l’université de Reims. L’obtention, cet été, de 21 millions d’euros de financement dans le cadre d’un appel à projets va permettre de faire décoller significativement la recherche de ce chantier d’avenir. « L’Urca est déjà une référence en matière de bio-économie. Dans moins de dix ans, l’ambition est de devenir LA référence » , espère Guillaume Gellé. Deux nouvelles formations viennent renforcer la filière : un diplôme universitaire biotechnologies, chimie et bioéconomie (bac+1) et une licence professionnelle bio-industries et biotechnologies (bac+3).
Comme l’an dernier, la rentrée a été marquée sur le campus Croix-Rouge par des problèmes de disponibilité de salles, provoquant l’annulation de cours. Ce sont les étudiants de sciences-éco qui en auraient le plus pâti.
« Il y a en effet quelques dysfonctionnements. Nous travaillons à les résoudre. Nous avons fermé les préfabriqués qui accueillaient des cours. En conséquence, il a fallu gérer au plus près l’attribution des salles. À ce sujet, je constate qu’il n’y a jamais de problème de salles les lundis, mercredis ou vendredis. Je rappelle aux enseignants chercheurs que leur métier est d’enseigner à l’Urca et pas seulement le mardi et le jeudi » , tacle Guillaume Gellé. « Certaines mentalités mettent du temps à changer. Je pense que le système d’attribution des salles sera définitivement opérationnel au second semestre. Le problème ne devrait plus se poser à chaque rentrée. »
Les finances de l’université ne sont pas dans le rouge mais suscitent quelques inquiétudes. « Il y a des inconnues. Nous ne savons pas, par exemple, comment sera compensée l’augmentation du point d’indice de +3,5 % des agents. L’État a prévu de compenser cette augmentation à travers sa dotation en 2023 mais il semble n’avoir rien prévu pour 2022. Ce sera difficile d’y faire face, surtout que cela s’ajoute à d’autres augmentations, sans parler du coût de l’énergie. »
Comme nous l’avons déjà écrit, l’Urca ne fera pas travailler ses étudiants à distance pour économiser le chauffage. Il est toutefois prévu un plan de sobriété énergétique. « Notre objectif est d’atteindre d’ici deux ans une réduction de 10 % de notre consommation d’énergie par rapport à 2019 et de réduire de 40 % d’ici 2050. » La facture annuelle est fortement à la hausse : « Elle était de 3,6 millions en 2021, elle est estimée à 5,1 millions en 2022 et à 8,2 millions en 2023. »
Catherine frey
![]() Les futurs généralistes concernés n’ont pas vraiment envie de faire une dixième année avant de pouvoir s’installer. Remi Wafflart ![]() |
La perspective d’être interne une année de plus pour aller excercer dans les déserts médicaux ne séduit pas vraiment les futurs médecins généralistes.
Le gouvernement semble avoir trouvé une solution pour repeupler en médecins généralistes campagnes et quartiers sensibles. Il a le projet d’ajouter une année d’internat aux futurs praticiens à la fin de leurs neuf années d’études. Ils la passeront à exercer dans un désert médical. Ce sera formateur pour eux et ce sera un soulagement pour les personnes qui peinent à trouver un médecin dans certaines zones.
Et qui sait, certains internes finiront par s’installer durablement, séduits par la gentillesse des Ardennais, les jolis paysages de Thiérache ou l’exotisme plein de vie du quartier Croix-Rouge à Reims.
Pour l’instant, les futurs médecins ne sont pas séduits par la perspective d’être étudiants une année de plus. « Les pauvres. C’est horrible » , lâche Anna. « Inadmissible même » , ajoute Sarah.
Les deux jeunes filles font une pause au soleil dans la cour de la faculté de médecine de Reims. Elles sont en 6 e année, l’une veut devenir cardiologue, la seconde chirurgienne. « Honnêtement, les généralistes sont suffisamment formés avec leurs neuf ans d’études. Dès la fin de la 6 e année même, je dirais. Dans la plupart des autres pays, ils peuvent exercer au bout de sept ans. Ici on voudrait leur ajouter une 10 e année ! »
Ce sera pour la bonne cause puisqu’il s’agit de les envoyer dans les zones où les médecins ne sont plus assez nombreux. « À mon avis, ce n’est pas la meilleure solution. Ils seront moins payés qu’un titulaire et obligés d’aller à un endroit qu’ils n’auront pas choisi. C’est le meilleur moyen d’en avoir moins. Ce serait mieux d’investir dans la formation et d’admettre davantage d’étudiants en 2 e année » , intervient Jules, inscrit en 3 e année de pharmacie.
L’internat est encore une perspective lointaine pour Maria et Mathilde, étudiantes en 3 e année. « Je me dis déjà que je ne ferai pas médecine générale si c’est pour être envoyée dans un désert médical. J’ai envie de travailler en CHU, pas de partir à la campagne. Il faut que ce soit une vocation d’aller dans un désert » , estime Mathilde. « Travailler dans ces secteurs se résume à faire de la gériatrie et un peu de pédiatrie, ce sont des disciplines trop compliquées pour un début de carrière » , assure Maria. « En 10 e année, on aura autour de 30 ans, on sera sûrement en couple et peut-être avec des enfants. Comment contraindre notre famille à vivre un an dans un désert ? »
Véronique Perdereau, rectrice déléguée à l’enseignement supérieur pour le Grand Est répond que « ce sera très enrichissant pour les étudiants d’aller au contact des patients dans des zones peu dotées. Cette année supplémentaire permettra de mieux préparer les médecins avant leur installation. Et la filière de médecine générale qui comporte moins d’années d’internat que les autres ne sera plus le parent pauvre des spécialités. »
Sarah Daubresse, vice-présidente de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), n’est pas convaincue : « Dire qu’on revalorise la filière est un discours. En réalité, on cherche à nous imposer d’aller à 30 ans exercer dans une zone peu attractive pour remédier à un problème général du système de santé. Ce n’est pas une solution pérenne car on n’y restera pas. » Les représentants des étudiants n’ont pas vu venir ce pavé dans la mare. « Cette proposition n’est pas sortie d’un chapeau. On en parle depuis 2008 mais on ne s’attendait pas à cette précipitation soudaine » , explique Sarah. « Une année supplémentaire est envisageable uniquement si elle s’accompagne de cours théoriques du type : comment gérer un cabinet, gérer un assistant, monter une maison de santé etc. En aucun cas, il ne faudra obliger les internes à aller où ils n’ont pas envie d’aller. S’il s’agit d’incitations, pas de souci mais il faudra que le statut des jeunes médecins soit bien cadré. Il faudra prévoir l’accompagnement pédagogique, proposer un logement, indemniser le transport, revaloriser la rémunération etc. »
Tous ces points devraient être discutés lors de la phase de concertation qui va être organisée.
Les étudiants rémois ont un avantage pour se faire entendre. C’est leur doyenne qui a été choisie par le gouvernement pour organiser cette concertation.
Catherine Frey
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Une cinquantaine d’enfants rémois ont participé, hier après-midi, au gymnase Géo-André, à une initiation aux arts martiaux mixtes.
Celle-ci a été dirigée par des combattants de l’Europe Top Team, notamment son fer de lance, le combattant international Alexis Fontes.
Le tout a eu lieu sous le regard de Jérôme Pourrut, le président d’Hexagone MMA, qui avait organisé une soirée à l’Arena en février dernier
L’événement devrait revenir à Reims au deuxième trimestre 2023.
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La Marmite Lab bouillonne à nouveau les mardis et jeudis midi. La cuisine et le service sont assurés par les stagiaires du Greta de la Marne.
Ça bouillonne à nouveau dans la Marmite. Un nouveau restaurant pédagogique vient d’être inauguré dans les locaux associatifs de la place Léon Blum, quartier Croix-Rouge. À la manœuvre de ce projet, le Greta de la Marne qui voit dans cet espace, un lieu d’application tant pour les serveurs que pour les cuisiniers, des stagiaires dont l’objectif est de décrocher un certificat professionnel. Chaque semaine, à la Marmite Lab, les mardis et jeudis midis, les tables seront dressées et le menu élaboré pour recevoir la clientèle. « Nous souhaitons proposer une cuisine traditionnelle. Un tarif défiant toute concurrence est appliqué et nous nous attachons à utiliser des produits locaux et de qualité », invite Romuald Bourgain, en charge du secteur restauration du Greta de la Marne.
Sont attendus là, des habitants du quartier mais aussi les salariés du sud de la ville, alors que l’adresse se trouve toute proche de Bezannes. « Ce n’est pas anodin d’être dans ce quartier, il s’agit d’apporter une activité nouvelle et fédératrice », poursuit le formateur du Greta.
Voilà deux ans que la Marmite Lab attendait des repreneurs. L’ancien restaurant associatif avait fait l’objet d’un appel à candidatures lancé à l’été 2019 par Plurial Novilia, le propriétaire des lieux. La Marmite Lab cherchait alors une structure qui voudrait investir sa cuisine avec comme objectif de travailler sur le social-emploi.
Un concept qui a attiré l’attention du centre de formations professionnelles qualifiantes pour adultes marnais. Cet espace financé par le bailleur avait toujours eu vocation à être un restaurant, mais les deux associations – extérieures au quartier – qui le tenaient, n’avaient, à l’époque pour différentes raisons, pas réussi à pérenniser l’activité.
Caroline Denime
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Les voitures concernées étaient stationnées sur le parking du campus Croix-Rouge situé près de la bibliothèque. M.D.
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Ennuis de freinage et pertes de contrôle : une dizaine de véhicules ont perdu les pédales en sortant du parking de l’université à Croix-Rouge, mardi après-midi, à la suite d’actes de malveillance. L’Urca a décidé de renforcer la surveillance sur les lieux tandis que la police enquête.
C’est sur le groupe Facebook des « Étudiants de Reims » que le premier témoignage a été publié, mardi peu après 14 heures : Juliette, étudiante, indiquait avoir rencontré, comme d’autres camarades, un ennui avec son véhicule en sortant du parking de l’université. « Nous sommes actuellement trois étudiants garés à l’URCA Croix-Rouge à avoir eu ce même problème pendant midi » , a-t-elle écrit, suscitant plusieurs commentaires allant dans le même sens. « Notre voiture a eu des soucis de freinage, une odeur de brûlé s’en échappait + des soucis de perte de contrôle du véhicule »
Dans la foulée, Solène confirmait à son tour, pour mettre en garde les usagers, que plusieurs étudiants (une dizaine) avaient subi la même déconvenue avec leur véhicule, le même jour, au sein du parking de l’université mais aussi celui de l’IRTS tout proche. Avec des symptômes similaires : « Freins qui lâchent, perte de contrôle du véhicule, une odeur de brûlé, d’essence. » Avant de rappeler la procédure à suivre : porter plainte au commissariat et envoyer un mail à l’administration de la fac. Hier en fin d’après-midi, sept plaintes avaient été déposées.
Contacté, le vice-président de l’Urca, également fonctionnaire sécurité défense, confirmait hier midi qu’une dizaine de véhicules avaient été atteints « de différentes manières » la veille sur le parking, situé près de la bibliothèque universitaire, a priori dans l’après-midi. « Il semble que ce n’est pas juste du bris de glace ou des coups sur la carrosserie. Il y a l’air d’avoir des dégradations plus sérieuses. C’est assez étonnant. De cette ampleur, c’est inédit » , indiquait Olivier Dupéron, assurant prendre en compte cette affaire « avec beaucoup d’attention » . « Des dégradations isolées, ça arrive, mais de manière aussi coordonnée, c’est à prendre avec beaucoup de vigilance. Je n’ai jamais connu cela sur nos sites. »
L’Université, qui a reçu l’information par les services du campus et les réseaux sociaux hier matin, n’a pas tardé à réagir, comme le dévoile M. Dupéron : « La première décision a été de renforcer la présence de notre société de surveillance. Dès maintenant et cet après-midi (mercredi, NDLR) , il y aura un agent en plus présent sur site. Ce dispositif va être maintenu au-delà de cette journée et durera quelque temps. »
Pas question, en revanche, de porter plainte : s’agissant de véhicules privés, l’Urca ne peut pas agir à la place des étudiants ; mais se tient évidemment à leur disposition « pour les aider et les accompagner » . « On a quand même contacté nos relais auprès des services de police pour un échange d’informations et connaître les suites qui pourront être données » , souligne Olivier Dupéron, avant de rappeler que le site est équipé de caméras de vidéosurveillance, dont les enregistrements peuvent être consultés sur réquisition judiciaire.
Selon les services de police, qui ont fait expertiser l’une des voitures concernées, l’hypothèse privilégiée est la suivante : du produit style détergent aurait été aspergé sur les disques et plaquettes de freins, occasionnant une perte de freinage jusqu’à séchage du produit. Une procédure pour « mise en danger de la vie d’autrui » est en cours.
Marion Dardard