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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2014.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 


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l’union 140630 d
FLAGRANTS DÉLITS : Sept voleurs appréhendés

Sept voleurs ont été pris en flagrant délit ces derniers jours. Trois d’entre eux ont saccagé l’appartement témoin d’une résidence de standing.

Louis, Étienne et Victor sont étudiants. Ils n’ont jamais fait parler d’eux, ont un casier vierge mais se sont pourtant métamorphosés en parfaites canailles, jeudi dernier.

Vers 4 heures du matin, les trois jeunes gens sont repérés par une patrouille de police alors qu’ils marchent boulevard de la Paix avec un téléviseur et deux ordinateurs portables. Un peu tôt pour déménager…

Interrogés, ils expliquent avoir trouvé les objets prétendument abandonnés sur un chantier. En fait, le butin provient d’un cambriolage commis à la Villa Colbert, une résidence de standing actuellement en construction boulevard de la Paix. Entrés par effraction d’une vitre, les trois compères ne se sont pas contentés de voler. Ils ont saccagé l’appartement témoin. Vitres cassées, murs défoncés… : le préjudice atteint 50 000 euros !

Aucune explication rationnelle à leur expédition nocturne. Jugés en comparution immédiate, les étudiants ont pris chacun trois mois de prison assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Obligation leur est faite d’indemniser la partie civile.

Deux autres cambrioleurs se sont fait cueillir dans la nuit de mardi à mercredi. Âgés de 18 ans, ils se sont introduits par effraction d’une fenêtre dans une habitation du boulevard des Bouches-du-Rhône. Ils y ont dérobé un téléphone portable et une collection de 23 montres à gousset. Le vol a tourné court car ils ont croisé la police en repartant. Remis en liberté, le duo sera jugé le 29 juillet. La victime a pu récupérer ses biens.

Mardi vers 20 h 30, alors qu’il se trouvait près de la gare TGV de Bezannes, un voyageur s’est fait chiper son téléphone par un adolescent qui a détalé en direction du quartier Croix-Rouge. Grâce au signalement, les policiers l’ont rattrapé avenue Léon-Blum. Le téléphone n’était plus sur lui (il déclare l’avoir jeté dans sa fuite). Le garnement, 14 ans, est convoqué avec son père devant le délégué du procureur.

Vendredi vers 23 h 30, les agents de surveillance du CHU repèrent un individu qui tourne autour des voitures stationnées sur le parking des urgences pédiatriques. La police est alertée.

Elle interpelle le suspect à proximité d’un véhicule vitre brisée. Le butin est retrouvé dans ses poches. L’homme se rebelle, porte un coup de tête, ce qui vaudra à ce Rémois de 39 ans d’être également jugé pour des violences sur agents de la force publique. Au fait, en quoi consistait le butin pris dans la voiture ? Une canette d’un soda mondialement connu, et rien d‘autre !

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l’union 140630 c
VANDALISME : Le « chef de gare » met le feu aux caves

Rue Jeanne-Jugan, un étrange locataire a mis le feu à deux reprises dans son immeuble.
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Il joue au chef de gare dans le hall de son immeuble, pousse des cris, simule des malaises, fait peur aux voisins et vient de dérailler un peu plus en allumant deux incendies dans les caves.

Voilà un voisin comme on aime ne pas en avoir ! Déficient intellectuel sous curatelle de l’Udaf, Bertrand P. habite rue Jeanne-Jugan, au quartier Murigny. Quarante-deux ans, grosse barbe, grosse voix, grosses lunettes.

Dans son immeuble, tout le monde le connaît comme étant celui qui pousse des hurlements, erre dans les parties communes, fait ses besoins devant les voisins – dans son vestibule porte ouverte ! –, leur fait peur en se déclarant armé et qu’il va tirer, simule des malaises quand on le croise (petit jeu qu’il pratique également dans les magasins). Criblé de dettes (14 000 euros, dont la moitié en amendes), il « vient fréquemment faire le bazar à l’Udaf », ajoute sa curatrice qui n’en peut plus. Il lui arrive aussi de s’amuser au chef de gare dans le hall de l’immeuble, en sifflant des départs de trains imaginaires à n’importe quelle heure du jour et de la nuit…

Une autre facette du personnage, qu’il dissimulait celle-là, vient d’être mise en lumière par la police.

Le 1er mai, vers 1 h 30 du matin, un conteneur est incendié dans le local à vide-ordures. Les murs, le sol, le plafond sont noircis, l’évacuation d’eau et les gaines électriques détruites : 3 000 euros de dégâts. L’incendie, heureusement, ne s’est pas propagé aux étages. En pleine nuit, les conséquences auraient pu être dramatiques. Le 8 mai, vers 5 heures, une deuxième poubelle prend feu dans le local. Nouvelle facture de 3 000 euros pour Reims-Habitat. Courant juin, un locataire décide de confier ses soupçons aux services de police : la nuit du 1er mai, juste avant l’incendie, il a vu le chef de gare rôder dans le local à vide-ordures. Les enquêteurs le convoquent, ce qui permet de siffler la fin de la partie.

Oui, c’est bien lui qui a brûlé les deux conteneurs alors qu’il était saoul. Il plaide d’abord une mise à feu accidentelle avec son briquet, avant d’admettre l’acte volontaire. « Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. C’était plus fort que moi. » Diagnostic du psychiatre venu l’examiner : « déficience intellectuelle moyenne » qui ne justifie pas une mesure d’internement.

À sa sortie de garde à vue, l’incendiaire ne rejoint donc pas les blouses blanches de l’hôpital mais les robes noires du tribunal réunies en comparution immédiate. Jugement : huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de soins. Accoudé à la barre, le prévenu a du mal à comprendre ce que cela veut dire. En plus, il est sourd. Le président Creton et Me Estelle Fallet doivent rabâcher pour lui expliquer le sens de la décision. Soudain, le déclic : « Je peux rentrer chez moi ? –Oui ! »

Ce sont les voisins qui vont être contents.

F.C.

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l’union 140630 b
CIRCULATION : Un week-end chargé en accidents

Une dizaine d’accidents ont été signalés ce week-end, la plupart provoqués par la pluie (et une vitesse inadaptée).

Samedi à 13 h 10, un automobiliste a percuté un lampadaire rue Newton. Il souffre du genou gauche.

Vers 14 heures, par manque de visibilité, une conductrice s’est avancée au-delà du stop de la rue du Commandant-Lamy pour vérifier si la voie était dégagée rue de Neufchâtel. Une voiture l’a percutée. Sa passagère a été légèrement blessée à l’épaule par le déclenchement du coussin gonflable.

À 15 heures, le dérapage d’un automobiliste s’est terminé sur le toit avenue Mauriac. Il est indemne.

À la même heure, un piéton s’est fait bousculer par une auto avenue du Maréchal-Juin.

Hier vers 2 h 30, une Ford Fiesta s’est couchée avenue de Champagne. Son conducteur présentait quelques coupures sans gravité.

Au même moment, un automobiliste a percuté une autre voiture avenue Koenig après s’être assoupi (deux blessés).

Vers 17 h 30, nouvel accident avenue de Champagne, avec la chute d’un motard légèrement blessé.

Enfin, samedi à 20 h 30, un cyclomotoriste qui la suivait de trop près a percuté une voiture place des Argonautes. Il a détalé en boitant. Le scooter était volé. Lancés à la recherche du fuyard, les policiers l’ont retrouvé au CHU où il a été admis pour une cheville fracturée. Il sera interrogé dès que son état le permettra.

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l’union 140630 a
TENNIS : Les favoris s’imposent à Cormontreuil

Amaury Bylicki et Charlotte Becret, vainqueurs logiques. François Nascimbeni
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Désormais limité à 15/1, le tournoi d’été du Cormontreuil TC a été , hier, favorable aux favoris.

En effet, chez les messieurs, le local Amaury Bylicki (15/1, Cormontreuil) a inscrit son nom au palmarès.

Après avoir éliminé les 15/1 Louis-Emmanuel Mathis (Reims Europe) en quart et Mathieu Navelot (TC Nogentais) en demi, le Cormontreuillois n’a rien lâché au stade ultime face à l’étonnant gaucher ardennais Gaétan Richard (15/2, La Macérienne). Ce dernier s’adjugeait le set initial (6-2) mais Bylicki trouvait les solutions pour enchaîner logiquement 7-5 puis 6-4.

Pas de surprise non plus du côté des dames où la tête de série n°1, la Rémoise, Charlotte Becret (15/1, URT), a fait respecter la hiérarchie en prenant le meilleur (6-4, 7-5) sur la Cormontreuilloise Natacha Jacquot (15/2).

▶ LA MUIRE Julien Lacaille (15/1, TRC La Muire) s’est imposé chez lui, hier à Tinqueux, en perfant en trois manches sur le Seine-et-Marnais Jonathan Brouard (15, Coulommiers). Lire dans une prochaine édition.

▶ MESSIEURS. – Quarts de finale : Mansart (15/1, Dormans) bat Bertaux (15/2, Géo-André) WO ; Richard (15/2, La Macérienne) bat Sarre (15/3, URT) 6-3, 6-2 ; Bylicki (15/1, Cormontreuil) bat Mathis (15/1, Reims Europe) 3-6, 6-2, 7-5 ; Navelot (15/1, TC Nogentais) bat Baudouin (15/2, Cormontreuil) 6-1, 6-0. Demi-finales : Richard bat Mansart 6-1, 6-3 ; Bylicki bat Navelot 6-3, 6-0. Finale : Bylicki bat Richard 2-6, 7-5, 6-4.

▶ DAMES. – Quarts de finale : Soizic De Baets (15/5, Cormontreuil) bat Aude Frey (30, Cormontreuil) 4-6, 7-6, 7-6 ; Laurette Zajac (15/4, Villeneuve-Saint-Germain) bat Pauline Ludwig (15/5, FC Mulhouse) 3-1 ab. Demi-finales : Natacha Jacquot (15/2, Cormontreuil) bat Soizic De Baets 6-4, 6-0 ; Charlotte Becret (15/1, URT) bat Laurette Zajac 6-2, 7-6. Finale : Charlotte Becret bat Natacha Jacquot 6-4, 7-5.

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l’union 140629 c
RENDEZ-VOUS

Brocante, organisée par l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, aujourd’hui di¬manche 29 juin de 8 à 18 heures au Centre commercial des Hauts-de-Murigny, allée Yves-Gandon.

Cette opération est ouverte à tous, profession¬nels et particuliers.

4 euros le mètre linéaire.

Renseignements et inscriptions au 03 51 85 93 73.

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l’union 140629 b
3000 spectateurs au concert d’été du quartier Croix-Rouge

D’abord intimidé par la pluie, le public a afflué au fil de la soirée pour finalement atteindre les 3000 personnes.
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REIMS (51). La foule s’est pressée vendredi soir au concert d’été de Croix-Rouge pour écouter le groupe Deinos, la chanteuse marocaine Statia et le duo malien Amadou et Mariam.

La soirée avait pourtant mal commencé. Déjà, il y avait peu de monde à 20 heures pour le début du concert d’été organisé au quartier Croix-Rouge, sur le parking de l’hippodrome. Une forte averse est tombée, provoquant le repli du faible public. « Faire un concert en plein air est une prise de risque obligatoire, ça fait partie du jeu », sourit Philippe Hiraux, organisateur de l’événement et membre de l’association Trac. Mais une fois les nuages dissipés, le public est revenu, de plus en plus nombreux cette fois-ci, pour finalement atteindre les 3 000 personnes.

Sur scène, la première partie a été assurée par le groupe Deinos MC, vainqueur du Boom Bap festival (le Reims Hip-Hop Festival) organisé par l’association locale Velours. Puis Cheba Statia a réchauffé les cœurs avec sa musique shaabi, originaire du Maroc. « Ça fait du bien d’écouter ce genre de musique », crie Kenza, « ça change du raï et c’est tout aussi beau. » La chanteuse a fait durer le plaisir avant de laisser la scène aux intermittents du spectacle qui ont sensibilité le public aux difficultés qu’ils rencontrent.

Amadou et Mariam sont ensuite montés sur la scène vers 23 heures, ovationnés par un public fervent.« Des artistes comme eux dans un quartier difficile, c’est vraiment rare », s’étonne Claude. « C’est un moyen d’unir tout un quartier derrière la musique. Il devrait y avoir davantage de concerts de ce genre », confie Valérie.

Dans cette même logique d’animation de quartier, du lundi 7 au vendredi 25 juillet, le complexe sportif Géo-André à Croix-Rouge proposera des animations variées pour les plus jeunes et les familles.

De notre correspondant

Yvann Rigaux

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l’union 140629 a
La 9e promotion de cadets sort de l’école de police

Le traditionnel lancer de casquettes qui marque la fin de la cérémonie.
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REIMS (51). Trente-sept cadets de la République ont quitté l’école de police après un an de formation. Leur objectif ? Réussir le concours de gardien de la paix.

La cérémonie de sortie de la 9e promotion de cadets de la République s’est déroulée vendredi à l’école nationale de police de Reims : 15 filles et 22 garçons qui ont suivi une scolarité d’un an afin d’obtenir le maximum de chances de réussite au concours de gardiens de la paix.

Créé en 2004, le statut de cadet de la République vise en effet à « promouvoir l’égalité des chances » au sein de la police nationale, en permettant à des jeunes non titulaires du baccalauréat de préparer le concours dans le cadre d’une formation alternée.

À Reims, la scolarité des cadets s’effectue en alternance avec le lycée professionnel Joliot-Curie, dans le cadre de sa filière « métiers de la sécurité ». Ils ont également effectué deux stages au commissariat de police de Reims et un stage sur leur lieu d’affectation qu’ils rejoindront le 1er septembre, en qualité d’adjoint de sécurité (tous sont affectés en Lorraine, Champagne-Ardenne ou Seine-et-Marne).

À chaque promotion son major. Celui de la 9e est en fait « une » major, Joanna Cantaro. Originaire de Sarreguemines (Moselle), la jeune femme a choisi son affectation dans son département d’origine, à la circonscription de sécurité publique de Metz.

Outre ses bons résultats, Joanna Cantaro s’est particulièrement distinguée dans le domaine sportif, avec une deuxième place au championnat régional de cross-country organisé par la fédération sportive de la police nationale (ce qui lui permettra de participer au championnat de France). Elle fait également partie d’un club de karaté.

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l’union 140628 c
MONTAGNE DE REIMS : 1200 cyclos attendus pour le brevet

 

 

Le BCMR, Brevet cyclotouriste de la Montagne de Reims (souvenir Jacques Lochet), est devenu l’immanquable rendez- vous cyclotouriste au coeur du vignoble champenois.

Organisé par le cyclo club rémois, il proposera de jolies balades, avec, cette année, un partenariat avec le parc régional au travers d’une exposition commentée.

Plus de 1 200 cyclotouristes sont attendus. Cinq parcours seront proposés de 155, 140, 115, 90 et 50 km. « À toutes les familles qui souhaitent pratiquer le vélo, le petit parcours de 50 km est l’occasion de découvrir le cyclotourisme », note le président du CCR, Jean-Claude Duséhu. Il sera proposé également aux accompagnants une randonnée pédestre d’une dizaine de kilomètres.

Les organisateurs offrent la possibilité à ceux qui le souhaitent de s’inscrire en ligne via le site Velo101.com. Les autres formes d’inscription sont disponibles sur le site cycloclubremois.fr. l’accueil et les inscriptions auront lieu au gymnase Géo-André, avenue François Mauriac (quartier Croix-Rouge) dès le samedi 28 juin de 15 à 20 heures, dimanche 29 juin à partir de 5 h 30.

 

 

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l’union 140628 b
RENDEZ-VOUS

Brocante organisée par l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, dimanche 29 juin de 8 à 18 heures au Centre commercial des Hauts-de-Murigny.

Quatre euros le mètre linéaire.

Renseignements et inscriptions : 03 51 85 93 73.

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l’union 140628 a
CORMONTREUIL : un tournoi très ouvert

Avec des effectifs stables (75 inscrits), le tournoi d’été du Cormontreuil TC est, cette année, limité à 15/1. Pas facile chez les messieurs d’émettre le moindre pronostic avec six 15/1 sur la ligne de départ : les Cormontreuillois Jean-Édouard Frognet et Amaury Bylicki, Maxime Mansart (Dormans), Mathieu Navelot (Nogent) ainsi que Louis-Emmanuel et Éloi Mathis (Reims Europe). À moins que l’ancien 2e série Julien Bertaux (15/2, Reims Géo-André) ne mette tout le monde d’accord. En revanche, le tableau féminin est nettement moins fourni puisque Charlotte Becret (15/1, Reims URT) devrait retrouver en finale Natacha Jacquot (15/2, Cormontreuil TC).

▶ HORAIRES. - Demain, 10 heures : demi-finales dames et messieurs ; 15 heures : finales messieurs et dames.

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L’hebdo du vendredi- N° 356- 140627d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 356 - Semaine du 27 juin au 3 juillet 2014

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Manifestation : Les salariés des Maisons de Quartier de Reims en colère

La cinquantaine de salariés se sont fait entendre devant les deux entrées de la CAF, rue des Capucins. © l’Hebdo du Vendredi
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Ce lundi 23 juin, près de 50 salariés se sont réunis devant le siège de la Caisse des Allocations Familiales de Reims munis de tambourins et djembé, bien décidés à faire du bruit. Soutenant l’Association des Maisons de Quartier de la ville, tous manifestaient pour le même motif : la baisse en 2014 de 137 000 euros (sur environ 500 000 euros) de la subvention annuelle, allouée en temps normal par la CAF à l’association. Une baisse qui s’explique par la diminution de 10% des fonds propres de la CAF, commandée par la Caisse Nationale des Allocations Familiales cette année. « A terme, la CAF aimerait même réduire cette subvention à zéro ! », s’exclame Raymond Guignard, délégué syndical Force Ouvrière et directeur de l’espace Billard à Croix-Rouge, qui ne cache pas son inquiétude quant à l’avenir des centres sociaux, en particulier ceux de Reims, Bétheny et Epernay : « Chaque structure doit désormais trouver entre 5 000 et 10 000 euros pour boucler son budget. ». Les manifestants espèrent désormais pouvoir entamer de nouvelles négociations avec la CAF.

Pauline Canu

 

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Un été à Reims – Concerts : Amadou et Mariam en vedette à Croix-Rouge

Déjà 30 ans de carrière pour le duo malien Amadou & Mariam. © DR
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L’association TRAC, en partenariat avec la Ville de Reims et La Cartonnerie, fête l’été à Croix-Rouge avec Amadou et Mariam. Longtemps surnommés « Le couple aveugle du Mali », le duo promène sa musique depuis près de trente ans à travers le monde. Après un long début de carrière en Afrique, le duo s’est imposé sur la scène internationale depuis « Mon amour, ma chérie » en 1998, puis a confirmé son ascension en 2004 avec l’album « Dimanche à Bamako » produit par Manu Chao.En première partie, Deinos MC, jeune artiste de hip-hop châlonnais et lauréat du tremplin du Reims Boom Bap Festival 2014, et Cheba Statia, chanteuse marocaine de chaâbi.

J.D

> Concert d’été à Croix Rouge, vendredi 27 juin à partir de 20h, parking de l’hippodrome de Reims. Entrée libre.

 

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l’union 140627 c
HAUTS-DE-MURIGNY : La police rencontre les collégiens

Le chef du bureau de police de Croix-Rouge a rencontré les élèves de Georges-Braque.
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- Voir toutes les photos.

Une présence policière a été signalée au collège Georges-Braque, non pour réprimer mais pour aiguillonner le sens civique des élèves.

La police est intervenue au collège Georges-Braque, mais rien de méchant ! Chef du bureau de police de Croix-Rouge, le major Pous est venu rencontrer les collégiens dans le cadre d’un partenariat original qui prévoit des interventions auprès des élèves par des professionnels travaillant dans le quartier.

Ainsi, chaque année, des représentants du service départemental de la prévention, du commissariat de Reims, de la maison de quartier Croix-Rouge (Espace Watteau) et des bailleurs sociaux (Reims-Habitat, Plurial-l’Effort rémois, Alpha- Logement) organisent des interventions à destination des élèves de 6e et de 4e, soit en classe, soit à l’extérieur.

Le major Pous est un habitué de ces rencontres qui permettent un tour d’horizon très constructif. L’objectif est de sensibiliser les collégiens des Hauts-de-Murigny ou des quartiers voisins à l’impact des dégradations sur leur cadre de vie.

À travers des exemples concrets, ils prennent conscience du coût réel des dégradations et de l’impact négatif qu’elles peuvent entraîner sur la qualité de vie des habitants et sur l’image de leur quartier.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 140627 b
RENDEZ-VOUS

Brocante – vide grenier, organisé par l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, dimanche 29 juin de 8 à 18 heures au centre commercial des Hauts-de- Murigny, allée Yves-Gandon.

Cette opération est ouverte à tous, professionnels et particuliers.

4 € le mètre linéaire.

Renseignements et inscriptions chez Logisat, 8 allée Yves-Gandon. 03 51 85 93 73.

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l’union 140627 a
RENDEZ-VOUS

Amadou et Mariam lancent l’été.
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L’association TRAC, en partenariat avec la Ville et La Cartonnerie, fête l’été à Croix-Rouge avec Amadou et Mariam, ce vendredi 27 juin.

À partir de 20 h, en entrée libre sur le parking de l’hippodrome, vous retrouverez en premières parties, Deinos MC, lauréat du tremplin du Boom Bap Festival ainsi que Cheba Statia, chanteuse de chaâbi marocain.

 

 

 

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l’union 140626 g
20 ans de bénévolat pour les femmes étrangères

 

 

L’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), section Marne, a fêté le 20e anniversaire de bénévolat de Michèle Gondoin au sein de l’ATMF. « Elle a encadré l’atelier alphabétisation pendant vingt ans avec dévouement », confirme Mohammed El Haddaoui, le président de la structure.

« Elle a contribué ainsi que ses collègues (des enseignants et des fonctionnaires retraités) à la réalisation de notre projet : grâce à cet atelier alphabétisation, plusieurs femmes d’origine étrangère se sont intégrées progressivement dans la société et dans le monde du travail et certaines ont pu obtenir la nationalité française. »

Les bénévoles de l’atelier, leurs élèves et les membres de l’ATMF ont partagé ensuite un thé de l’amitié en toute convivialité. « Le bénévolat est une des principales richesses de notre association », concluait Mohammed El Haddaoui.

 

 

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l’union 140626 f
HANDICAP : Pas à pas, la ville s’adapte aux malvoyants

Il existe 241 traversées sonores à Reims, comme ici avec M. Leboeuf, président de l’association Le regard au bout des doigts. R. Wafflart
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Nouveaux modules sonores aux feux, bâtiments publics identifiés… Il y a du mieux pour les malvoyants à Reims, même s’il reste beaucoup à faire.

Canne blanche dans une main, télécommande dernier cri dans l’autre, Michel Leboeuf affronte désormais la jungle urbaine rémoise avec plus de sérénité. Pas que tout soit parfait, non, mais le président de l’association Le Regard au bout des doigts, au service des mal et non voyants depuis le 30 avril 2002, tient à le dire haut et fort : de nombreux efforts ont été réalisés ces dernières années dans la cité des sacres pour améliorer la mobilité des déficients visuels. « Il existe des choses à Reims mais les gens ne sont pas au courant ! » regrette-t-il, faisant allusion à ces quinze nouvelles traversées équipées ces jours-ci de modules sonores – trois sur la place du Docteur- Knoëri, deux à Lemoine/Entrepôts en face du magasin Carrefour, trois dans le quartier Robespierre/Lesage, trois à Pommery/Cernay, deux à Duruy- Goulin, deux à Saint-Marceaux/ Labori – à activer grâce à la fameuse télécommande. « Le premier feu parlant, à Reims, a été inauguré le 21 décembre 1995 par Jean Falala à l’angle de la place d’Erlon et du boulevard du Général-Leclerc, se souvient-il. Nous étions la première ville de France à en avoir ! » Aujourd’hui, il existe plus de 241 traversées sonores dans la ville (chiffre de mai 2013), concernant 84 carrefours, précise-t-on du côté de la cellule mobilités de Reims Métropole, qui oeuvre en concertation avec les associations, « plus à même de connaître les itinéraires des déficients visuels ».

Le cours Langlet bientôt sécurisé

Autre avancée significative, selon M. Leboeuf, l’équipement le long du tramway. « D’Orgeval à la rue Thiers, et du pont de Vesle à l’hôpital, à ce jour, tous les feux au rouge indiquent le lieu et comment traverser (en un, deux temps…), toujours grâce à la télécommande. » Prochaine étape, le cours Langlet. « Ses voix piétonnes seront équipées de feux codés en juillet », se réjouit Michel Leboeuf qui note que par là même, les voyants, aussi, auront enfin des feux pour traverser en toute sécurité ! « Rue des Élus, les quatre coins seront équipés ; rue de l’Arbalète, la traversée côté quai ne le sera pas, car trop proche du tramway », précise le président, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et prévoit déjà de demander l’équipement de nombreuses autres traversées.

Côté bâtiments publics, en tout cas, les choses avancent bien, note M. Leboeuf. « Aux abords de nombreux bâtiments, je n’ai qu’à appuyer sur ma télécommande et je sais où je suis. Ensuite, je tourne la molette et la voix me dit comment y accéder, s’il y a une rampe, des marches… » Seul hic : « On a installé des balises, mais on ne nous a pas dit comment ça marchait ! regrette le président. Du coup, il a fallu racheter des télécommandes plus chères, qui fonctionnent avec les deux, feux et balises. J’ai fait une demande de subvention exceptionnelle à la Ville pour en obtenir dix… » Vingt-deux bâtiments rémois, de la piscine à l’antenne municipale en passant par les salles de spectacle, sont déjà équipés, sans compter les six nouvelles balises mises en service mardi au musée du Fort de la Pompelle, aux piscines Orgeval et des Thiolettes, ainsi que sur les maisons de quartier Val-de-Murigny – Espace Turenne, Croix-Rouge – Espace Billard et Jean-Jaurès (deux balises).

Un sacré pas en avant qui ne fait pas oublier à M. Leboeuf ses prochains combats : « Les lumières au sol, place du Forum, qui devraient être filtrées ; les poubelles non rentrées ; ou encore les trottoirs du centre-ville… »

MARION DARDARD

Un problème de ritournelle…

Signaler les traversées piétonnes pour les non voyants, c’est bien. Sauf que « depuis la loi du 8 avril 2002, la voix parlante – féminine pour indiquer le rouge piéton et masculine pour signaler le vert piéton –, a été remplacée par une ritournelle (pour le vert) qui ressemble trop à la cloche du bus ou du tramway », s’insurge Michel Leboeuf. Qui plus est, cette mélodie, qui ne comprend pas assez de notes pour être déposée à la Sacem, « peut donc être utilisée pour un autre usage ! » « Ce n’est vraiment pas sécurisant », complètent Paul Bourgery, membre du Regard au bout des doigts, et Chantal Roger, vice-présidente. « Nous souhaiterions qu’Arnaud Robinet, député, demande à l’Assemblée nationale de remettre la voix parlante pour le feu vert. Notre courrier est prêt à partir. » Une vingtaine d’associations françaises partagent la position de Regard au bout des doigts et se sont regroupées, afin de faire front pour obtenir gain de cause.

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l’union 140626 e
ENVIRONNEMENT : La mission éco-propre de Camille et Louise

Camille Dehaut et Louise Brau-Anthony sensibilisent au tri sélectif.
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Camille Dehaut a 18 ans et Louise Brau-Anthony, 21 ans. Toutes deux ont intégré, il y a six mois, le service civique pour l’association Unis-cités. Leur mission : « Sensibiliser le quartier Pays de France à l’écologie et en particulier au tri sélectif, à la propreté des communs », énumèrent les jeunes femmes. En parallèle de l’installation de containers enterrés au pied des immeubles, les huit jeunes de la mission éco-propre du service civique de l’association, en partenariat avec le Foyer rémois, sont donc allés à la rencontre ses dernières semaines des 8 000 habitants du quartier. « Nous faisons beaucoup de porte-à-porte. Il s’agissait essentiellement de répondre aux principales questions qu’ils se posent sur le tri sélectif, qu’ils n’avaient encore jamais pratiqué, sur les déchetteries ou encore l’installation des bennes à verre », détaille Louise Brau-Anthony. Pour ponctuer cette mission en beauté, lors de la fête de quartier à Croix-Rouge, samedi, Camille et Louise ont animé un atelier à destination des enfants. « La fabrication de castagnettes, maracas et divers bijoux avec des objets recyclés. »

A.B.

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l’union 140626 d
RENDEZ-VOUS

Brocante – vide grenier, organisé par l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, dimanche 29 juin de 8 à 18 heures au Centre commercial des Hauts-de- Murigny, allée Yves-Gandon.

Cette opération est ouverte à tous, professionnels et particuliers.

4 euros le mètre linéaire.

Renseignements et inscriptions chez Logisat, 8 allée Yves-Gandon. Tél. 03 51 85 93 73.

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l’union 140626 c
RENDEZ-VOUS

L’association TRAC, en partenariat avec la Ville de Reims et La Cartonnerie, fête l’été à Croix-Rouge, avec Amadou et Mariam, vendredi 27 juin. À partir de 20 h, en entrée libre sur le parking de l’Hippodrome de Reims, vous retrouverez en premières parties, Deinos MC, lauréat du tremplin du Boom Bap Festival ainsi que Cheba Statia, chanteuse de chaâbi marocain.

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l’union 140626 b
RENDEZ-VOUS

Sortie au château de Breteuil, appelé « le château des familles », autour des contes de Charles Perrault. samedi 28 Juin. Départ à 8 heures devant l’espace Billard. Retour vers 19 heures. Prévoir son pique-nique et son goûter.

Tarif : (adhésion obligatoire), 10 euros par personne de plus de 3 ans.

Sarah Morillon, animatrice référent familles est à la disposition du public pour tout renseignement et inscription (espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger, tél. 03 26 08 08 78 ou espace Watteau, 3 allée Antoine- Watteau, tél. 03 26 36 03 50).

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l’union 140626 a
Des incendies partout

Les pompiers n’ont pas chômé avec une quinzaine d’incendies éteints ces deux derniers jours. Il y a d’abord les feux de voitures. Mardi vers 16 heures, un Ford C-max a été incendié le long d’un champ passage Marx-Dormoy, près du canal à la Neuvillette. Elle est volée. Hier à 5 h 30, une Twingo a brûlé rue Hourelle. Mardi à 11 heures, un feu de détritus s’est déclaré dans une maison désaffectée entre Cernay-lès-Reims et Reims. Un talus herbeux de 300 m2 a brûlé sur la route de Gueux à Muizon, vers 16 heures, puis à Saint- Brice-Courcelles à 17 heures.

Quelques minutes plus tard, nouvelle intervention des pompiers, rue de Rilly-la-Montagne à Reims, pour un feu d’herbe de 100m2.

Au même moment, l’échauffement d’une moissonneuse- batteuse pourrait être à l’origine d’un feu de champ d’escourgeon situé le long de la RD34, près de Val-de-Vesle. Il a parcouru une surface de 1,5 hectare. À 18 heures, un feu de déchets allumé dans une cour de Baslieux-lès-Fismes s’est propagé à un tas de bois et des arbres. Vers 19 h 15, retour à Reims, avec un feu de poubelle dans le local d’un immeuble rue Jean-d’Aulan. Même les thuyas s’y mettent, de plus en pleine nuit, ce qui laisse supposer un acte de malveillance. Ceux-là ont pris feu mardi à 1 heure, place du Généralde- Gaulle à Tinqueux.

Hier à Reims, les incendies ont repris avec un feu d’herbe rue du Docteur- Billard à 13 h 40, un feu de broussailles de 200m2 rue de la Maladrerie à 17 heures, un feu de poubelle boulevard Franchet-d’Espérey à 18 heures.

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l’union 140625 f
RENDEZ-VOUS

L’association TRAC, en partenariat avec la Ville de Reims et La Cartonnerie, fête l’été à Croix-Rouge avec Amadou et Mariam, vendredi 27 juin. À partir de 20 h, en entrée libre sur le parking de l’Hippodrome de Reims, vous retrouverez en premières parties, Deinos MC, lauréat du tremplin du Boom Bap Festival, ainsi que Cheba Statia, chanteuse de chaâbi marocain.

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l’union 140625 e
RENDEZ-VOUS

Deux party crêpes à la Marmite. Les jeunes de la Scop’Ados Croix-Rouge organisent deux Party Crêpes au restaurant associatif la Marmite, avenue Léon-Blum, mercredi 25 juin de 16 à 18 h et le mercredi 2 juillet de 15 h à 18 h, pour financer leurs projets de loisirs.

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l’union 140625 d
RENDEZ-VOUS

L’atelier peinture de l’espace billard de la maison de quartier Croix-Rouge propose l’exposition annuelle de ses plus belles toiles jusqu’à vendredi 27 juin, de 14 à 18 heures, au premier étage du 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Entrée libre.

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l’union 140625 c
RENDEZ-VOUS

Amadou et Mariam se produiront vendredi 27 juin à 20 heures aux abords de l’hippodrome, dans le cadre du programme « Un été à Reims ». Deinos MC, vainqueur du festival rémois « Boom Bap » et Cheba Statia, le chanteuse marocaine de Chaabi, les précéderont.

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l’union 140625 b
RENDEZ-VOUS

Une sortie au château de Breteuil Une sortie conduira les participants au château de Breteuil, appelé le château des familles, le samedi 28 juin, avec visite du château et du parc autour des contes de Charles Perrault. Le départ est fixé à 8 heures devant l’espace Billard. Retour vers 19 heures.

Prévoir son pique-nique et son goûter. Tarif : (adhésion obligatoire), 10 euros par personne de plus de 3 ans.

Sarah Morillon, animatrice référent familles est à la disposition du public pour tout renseignement et inscription à l’espace Billard, 12-14 rue Pierre- Taittinger. Tél. 03 26 08 08 78 ou bien à l’espace Watteau, 3 allée Antoine- Watteau, tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 140625 a
RENDEZ-VOUS

Brocante – vide grenier, organisée par l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, le dimanche 29 juin de 8 à 18 heures au centre commercial des Hauts-de- Murigny, allée Yves-Gandon.

Cette opération est ouverte à tous, professionnels et particuliers. 4 euros le mètre linéaire.

Renseignements et inscriptions chez Logisat, 8 allée Yves- Gandon. Tél. 03 26 51 85 93

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l’union 140624 c
ANIMATION : Bon bilan pour la fête

Un bilan très positif pour la fête du secteur université.
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Maryam Fath, coordinatrice de la grande fête du secteur université, a réuni les participants, professionnels, associatifs et bénévoles le mardi 17 juin à l’espace Billard, pour une réunion bilan en forme de satisfecit.

Cette fête a remporté un énorme succès grâce à un programme époustouflant concocté par l’équipe de Billard sur le thème des arts de la rue.

 

 

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l’union 140624 b
RENDEZ-VOUS

Sortie au château de Breteuil, appelé « le château des familles », autour des contes de Charles Perrault, samedi 28 Juin, départ à 8 heures devant l’espace billard. Retour vers 19 heures.

Prévoir son pique-nique et son goûter. Tarif (adhésion obligatoire) : 10 euros par personne de plus de 3 ans.

Sarah Morillon, animatrice référent familles, est à la disposition du public pour tout renseignement et inscription (espace billard, 12-14, rue Pierre-Taittinger, tél. 03 26 08 08 78 ou espace Watteau, 3, allée Antoine- Watteau, tél. 03 26 36 03 50).

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l’union 140624 a
SOCIAL Les maisons de quartier contre la baisse d’allocations

Une centaine de salariés ont manifesté bruyamment hier sous les fenêtres de la Caf où se tenait un conseil d’administration.
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Hier, en début d’après-midi, une centaine de salariés des maisons de quartier ont manifesté devant les locaux de la Caisse d’allocations familiales.

L es portes de l’accueil de la Caf (Caisse d’allocations familiales) de Reims, rue des Capucins, se sont fermées hier vers 13 heures* en raison d’une manifestation d’une centaine de salariés de l’association des maisons de quartier. Accompagnés par quelques usagers et bénévoles des structures, ils ont manifesté bruyamment alors que se déroulait un conseil d’administration de la Caf.

Ce piquet de grève fait suite à la décision de la Caisse de réduire de 25 % le montant de leur subvention sur fonds propres. Soit une baisse de 137 000 euros sur un total de 550 000 euros. Jusqu’à sa suppression dans les quatre ans. « Depuis leurs origines, les maisons de quartier perçoivent ce type de subventions. Et là, ils décident d’un seul coup de les supprimer. Sans même entrer en discussion, s’insurge Raymond Guignard, délégué syndical qui dénonce une « attitude hostile ». L’intersyndicale FO, CFDT et CGT demande que la Caf revienne sur sa décision et procède à de nouvelles discussions. « Nous devons nous mettre autour d’une table pour discuter d’une nouvelle convention. »

14 espaces fermés sur 22

L’association des maisons de quartier de Reims gère treize structures (et 22 espaces) qui proposent des équipements ouverts à tous : Petite Enfance, Enfance, Jeunesse, Adultes et seniors, familles. Les habitants peuvent y pratiquer des activités socioculturelles, sportives et culturelles et y trouver des lieux de socialisation et de loisirs pour les enfants avec les accueils de loisirs et les multi-accueils. « On n’a même pas été prévenus, fulmine Benoît, animateur à Wilson. Notre secteur enfance était déficitaire. Nous avons fait de gros efforts pour redresser la barre en supprimant déjà des actions. Et là, c’est le coup de bambou ! Ce sont les familles et les enfants qui vont en pâtir. Nos actions, c’est de leur permettre d’avoir des moments de partage qu’ils n’ont pas les moyens d’avoir par ailleurs… C’est aussi un élément fondamental de cohésion dans des quartiers souvent difficiles. »

Une assemblée prévue Vendredi

Les portes de la Caf ont pu rouvrir vers 14 h 30, alors que les manifestants se dispersaient pour reprendre le travail. Au total, selon les syndicats, 14 espaces des maisons de quartier (sur les 22 que compte la Ville) sont restés fermés entre 13 et 15 heures hier. Une assemblée des salariés est prévue vendredi prochain à la maison de quartier des Châtillons « pour décider de la suite du mouvement », explique Frédéric Destannes, délégué syndical.« Mais on sait qu’on ne s’arrêtera pas là. »

ALICE RENARD

▶ * Le public pouvait tout de même entrer par la rue du Ruisselet.

« On ne peut plus suivre »

« Nous ne pouvons malheureusement pas faire autrement, répond Robert Wojciechowski, directeur de la Caf. Nos propres crédits sont également en baisse. Il faut aussi savoir que si la subvention en fonds propres, c’est-à-dire une somme d’argent non affecté, est amputée cette année, les financements de prestations de services (de l’argent affecté cette fois) ont eux quasi-doublé depuis 2007. C’est juste une écriture comptable. La perte est donc largement compensée. » Quant au refus d’entrer en discussion, le directeur avoue ne pas comprendre. « Une réunion était prévue en fin d’année dernière mais elle n’a pas pu avoir lieu en raison de l’absence d’Éric Quénard, premier adjoint de l’époque. Nous souhaitons nous aussi nous mettre autour d’une table avec l’association et la Ville. Il faut arrêter ce jeu de dupe, cette inflation des équipements. En 2012-2013, le personnel des maisons de quartier a augmenté de 10 %. On ne peut plus suivre. On ne peut plus tout financer. »

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l’union 140623 g
SANTÉ : Une journée dédiée aux enfants

Deux cents personnes ont participé à cette journée.
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Des spécialistes de l’action médico-sociale précoce se sont réunis pour réfléchir à leurs pratiques et améliorer les soins aux enfants.

Géré par l’association Bien naître en Champagne Ardenne que préside le professeur Morville, le Centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) de Reims est un établissement qui accueille des enfants de la naissance à 6 ans.

Le CAMSP porte sur deux axes d’intervention : d’une part, la prise en charge précoce pluridisciplinaire des enfants présentant des difficultés au cours de leur développement ou porteur de handicaps orientés par un médecin (traitant, scolaire, pédiatre hospitalier, PMI), et d’autre part, la surveillance systématique des enfants des départements de la Marne et des Ardennes, nés prématurément, de petit poids de naissance ou ayant présenté des difficultés à la naissance.Ce suivi permet de repérer précocement des difficultés et ainsi de proposer une prise en charge le plus rapidement possible.

Des comédiens pour aider à réfléchir

C’est au Creps que s’est réuni l’ensemble des acteurs régionaux impliqués dans le champ des troubles du développement de l’enfant pour une journée d’étude ayant pour thème l’approche pluridisciplinaire.

Des interventions témoignant de leurs pratiques et de leurs questionnements émanant des différents professionnels impliqués dans ce domaine se sont succédé pour le plus grand intérêt des 200 personnes qui ont assisté à la manifestation.

À noter que dans son orientation résolument pluridisciplinaire, la journée a également donné une place à des expressions plus insolites en lien avec la thématique, avec l’intervention des troupes de comédiens régionales que sont Coucou scène nous (Annick Bardot et Jacky Girault) et le collectif artistique Arsis Fabrica (Nathalie Azam), avec notamment les prestations des improvisateurs locaux Sébastien Denigues et Florian Sevin.

À SAVOIR

Les missions des CAMSP sont : le dépistage des difficultés de développement du jeune enfant ; la prise en charge des enfants qui présentent un handicap ; l’accompagnement des parents ; l’intégration de l’enfant dans les lieux de vie habituels (halte-garderie, crèche, école) ; la prévention des éventuelles complications du handicap ; le travail en réseau avec les différents acteurs de la petite enfance…

▶ CAMSP de Reims, 5 bis allée des Landais. Tél. : 03 26 35 35 23.

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l’union 140623 f
AMÉNAGEMENT : Le parking G17 refait à neuf

La population apprécie beaucoup les travaux effectués par les collégiens.
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- Voir toutes les photos.

Depuis neuf ans, Reims habitat mène un partenariat avec le collège Georges-Braque intitulé « Se responsabiliser vis-à-vis du patrimoine et de son cadre de vie », afin de sensibiliser les élèves au respect de leur environnement.

Reconquête de l’espace

Ce partenariat souhaite les faire participer à la vie du quartier et les valoriser en leur faisant concevoir des projets d’aménagement. C’est dans ce cadre que Reims habitat a inauguré, lundi 16 juin, un travail d’envergure mené conjointement avec les collégiens et leur professeur d’arts plastiques, Sophie Hasslauer.

Les élèves ont conçu un projet d’aménagement esthétique et fonctionnel de la dalle du parking G17, place Maurice-Utrillo. Ils ont ainsi pu se mettre dans la peau de chefs de projet et imaginer, en intégrant les contraintes techniques qui leur étaient données, ces aménagements visant à faire vivre de nouveau cet espace autrefois délaissé par les habitants du quartier.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 140623 e
RENDEZ-VOUS

Brocante aux Hauts-de-Murigny avec l’association des commerçants et entreprises des Hauts-de-Murigny, dimanche 29 juin de 8 à 18 heures au Centre commercial des Hauts-de- Murigny, allée Yves-Gandon. Ouvert à tous, professionnels et particuliers (4 € le mètre linéaire). Buvette et restauration.

Renseignements et inscriptions chez Logisat, 8 allée Yves-Gandon. Tél. 03 51 85 93 73.

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l’union 140623 d
RENDEZ-VOUS

Le football-club SIRES en assemblée générale extraordinaire lundi 23 juin, à 18 heures, au siège, 11 rue Pierre-Taittinger.

Au programme, la mise en conformité du conseil d’administration et du bureau.

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l’union 140623 c
RENDEZ-VOUS

Deux « party crêpes » à la Marmite par les jeunes de la Scop’Ados Croix-Rouge, avenue Léon-Blum, à Croix-du-Sud, mercredi 25 juin de 16 à 18 heures et mercredi 2 juillet de 15 à 18 heures, pour financer une partie de leurs projets de loisirs.

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l’union 140623 b
RENDEZ-VOUS

Sortie au château de Breteuil, samedi 28 Juin, avec visite du château et du parc autour des contes de Charles Perrault. Départ à 8 heures devant l’espace Billard.
Retour vers 19 heures.
Prévoir son pique-nique et son goûter.
Tarif : (adhésion obligatoire), 10 euros par personne de plus de 3 ans. Contact : Sarah Morillon, animatrice référent familles. Espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

Tél. 03 26 08 08 78. Ou Espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau. Tél. 03 26 36 03 50.

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l’union 140623 a
CONCERT : Amadou et Mariam à Croix-Rouge

Le traditionnel concert d’été de Croix-Rouge, dans le cadre d’Un été à Reims, présentera gratuitement le duo malien Amadou et Mariam, vendredi 27 juin sur le parking de l’hippodrome de Reims (accès tramway lignes A et B, station Kennedy).

À partir de 20 heures, en première partie, on pourra entendre Deinos MC, un jeune artiste de hip-hop châlonnais, capable de jouer sur scène comme dans la rue, avec un micro ou avec sa seule voix comme haut-parleur, il est, depuis cette année, soutenu par Pôle Sud musique. Il a également été lauréat du Boom Bap Festival 2014.

Après Deinos MC, ce sera la tour de Cheba Statia (raï marocain), talentueuse chanteuse marocaine de chaâbi, originaire de Setat. Lorsqu’elle enregistre son tout premier morceau, « Hbibi Zahouani », l’artiste est loin de se douter du succès qu’elle va rencontrer…

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l’union 140621 g
RENDEZ-VOUS

Sortie au château de Breteuil, appelé « le château des familles », autour des contes de Charles Perrault.
samedi 28 Juin. Départ à 8 heures devant l’espace Billard.
Retour vers 19 heures.
Prévoir son pique-nique et son goûter.
Tarif : (adhésion obligatoire), 10 € par personne de plus de 3 ans.
Sarah Morillon, animatrice référent familles est à la disposition du public pour tout renseignement et inscription (espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger, 03 26 08 08 78 ou espace Watteau, 3 allée Antoine-Watteau, 03 26 36 03 50).

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l’union 140621 f
FAITS ET MÉFAITS : La voiture brûle, les poubelles aussi

Jeudi vers 2 h 30, une Peugeot 306 a été incendiée avenue Bonaparte. La veille au soir, une poubelle a brûlé dans un hall d’immeuble de la rue du Chalet, des broussailles boulevard du Val-de-Vesle, des détritus rue Germaine-Tillion (secteur Épinettes).

Hier à 13 h 30, un feu de végétation s’est déclaré rue du Docteur-Billard, suivi à 14 heures d’un feu de poubelle place Georges-Braque.

Vers17 heures, les pompiers ont éteint un feu de broussailles aux Eaux-Vannes.

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l’union 140621 e
EXPOSITION : Les filles se réapproprient le patrimoine culturel rémois

Enthousiasme au moment de la découverte de l’exposition. M.D.
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Les filles des maisons de quartier ont été invitées à monter une exposition sur les lieux culturels rémois pour se réapproprier leur ville.

Elles peuvent être fières, les filles des maisons de quartier Croix-du- Sud, Wilson Sainte-Anne et Clairmarais. Treize d’entre elles, âgées de 12 à 16 ans, se sont lancées, il y a neuf mois, dans un grand projet de photographies et de recherches historiques, qui a débouché sur le vernissage, il y a peu, d’une belle exposition, « Culture filles », consacrée aux lieux culturels qui les entourent. Pour l’occasion, le collectif Footzbeul a dévoilé son compte rendu d’atelier baptisé « Coeur et terre ».

« On réfléchissait, en association des maisons de quartier, à un projet transversal entre plusieurs structures, raconte Mokthar Benzaidi, animateur de secteur à la maison de quartier Clairmarais. En discutant entre nous, les animateurs, on s’était rendu compte que les cartes d’activités étaient souvent en faveur des garçons, avec du foot, de la boxe, du karting… et qu’on retrouvait les filles toujours dans les mêmes thématiques, comme le hiphop, la danse orientale. Mais aussi que très peu de structures accueillaient les deux, filles et garçons, alors que l’une de nos valeurs est de favoriser la mixité. » Ainsi est née l’idée de mettre en place un projet porté uniquement par les filles, autour de la culture, « un axe qu’on privilégie auprès des jeunes ». Objectif : leur permettre d’apporter un regard critique sur elles-mêmes et l’endroit où elles vivent. « Et en même temps, les familiariser avec leur propre ville et les lieux culturels qui les entourent », insiste Mokthar, heureux de voir que les participantes se sont autant impliquées dans l’aventure.

« L’idée était d’abord de faire de la photo. Puis elles ont recherché l’histoire des lieux, ont apporté un aspect critique. » Une quinzaine de sites rémois ont ainsi été passés au crible, des halles du Boulingrin à Saint-Remi en passant par la cathédrale ou la friche du Sernam, avec le soutien de la Ville – notamment la Mission de lutte contre les discriminations – qui a mis à disposition un animateur et un contrat avenir sur le projet. La Ville, qui n’exclut d’ailleurs pas d’accueillir cette exposition à la mairie, après les maisons de quartier…

« On a visité des lieux qu’on ne connaissait pas », s’est réjouie Édith, 16 ans, en découvrant les panneaux. « On passe devant certains monuments tous les jours, mais on ne fait pas attention », a ajouté Alice. « C’était une redécouverte, une belle expérience », qui sera peut-être complétée par un voyage dans une ville jumelée pour permettre aux filles de poursuivre la démarche… L’idée est lancée !

M.D.

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l’union 140621 d
RENDEZ-VOUS

Exposition annuelle de l’atelier peinture de l’espace Billard (maison de quartier Croix-Rouge) du samedi 21 au vendredi 27 juin de 14 à 18 heures, au premier étage du 12-14, rue Pierre- Taittinger.

Entrée libre, fermé le dimanche.

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l’union 140621 c
RENDEZ-VOUS

Le football-club Sires réunira une assemblée générale extraordinaire lundi 23 juin, à 18 heures, au siège, 11 rue Pierre-Taittinger. Au programme, la mise en conformité du conseil d’administration et du bureau.

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l’union 140621 b
RENDEZ-VOUS

Trois petites histoires en musique classique, jeune public à partir de 2 ans, à 15 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.

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l’union 140621 a
BOUZY, TRIGNY, REIMS : Les cambrioleurs rôdent

Jeudi vers 2 h 30 du matin, des individus ont fracturé le barillet de la porte d’entrée pour s’introduire au domicile d’un couple de Bouzy qui dormait à l’étage. Apeuré, le chat est allé dans la chambre, ce qui a réveillé les propriétaires. Le temps de descendre, les malfaiteurs étaient déjà repartis. Ils ont fouillé plusieurs pièces mais n’ont rien emporté.

Toujours jeudi, mais en pleine journée à 14 h 30, des rôdeurs ont profité de l’absence des propriétaires pour s’introduire dans une maison de Trigny, commune viticole du massif de Saint-Thierry. Entrés par effraction d’une portefenêtre, ils ont dérobé deux ordinateurs portables posés sur la table de la salle à manger, mais le butin aurait pu être bien plus important si la maison n’avait pas été équipée d’une alarme : elle s’est déclenchée, provoquant le départ précipité des intrus qui n’ont pas eu le temps de voler autre chose.

Des cambrioleurs en fuite, quelques autres arrêtés. Le 16 juin à 15 h 30, trois individus ont escaladé la clôture d’une maison de la rue Mazarin, dans le quartier Murigny à Reims. Ils s’apprêtaient à fracturer une fenêtre donnant sur le jardin quand une voisine les a surpris. Débandade générale, avec franchissement de la clôture au galop. L’enquête de police a permis d’identifier les trois fuyards. Ce sont des adolescents de 14 et 15 ans originaires du quartier Croix- Rouge pour deux d’entre eux, des Châtillons pour le troisième.

Présentés au juge des enfants, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de faire l’école buissonnière et de se contacter les uns les autres jusqu’à la date de leur procès.

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L’hebdo du vendredi- N° 355- 140620d
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 355 - Semaine du 20 au 26 juin 2014

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Fête de la Musique : L’éclectisme est de rigueur

Outre les scènes programmées par la municipalité, de nombreux artistes se produiront également dans les rues de la ville. © l’Hebdo du Vendredi
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Dix scènes pour pas moins de 18 concerts, mais aussi du folklore et plein d’autres surprises. Pour sa 31e édition (la manifestation a été créée par l’ancien ministre de la culture, Jack Lang, en 1982 mais officiellement déclarée le 21 juin de l’année suivante), la Fête de la Musique jouera encore plus cette année la carte de l’éclectisme à Reims. Dans la diversité des lieux investis par les artistes, déjà, puisque le public sera le bienvenu dans les cours du musée Saint-Remi et du Palais du Tau, au cryptoportique, au Parc de Champagne, sur les places Brouette, du 11 novembre et Saint-Thomas, ainsi qu’au parc Saint-Bruno à Croix-Rouge, sur le parking de la Fileuse à Orgeval et au théâtre de Verdure (allée J-S. Bach) à Wilson. De même, le parvis de l’Hôtel de Ville et le chapiteau du Temps des Cerises (30, rue de la Cerisaie) accueilleront également des concerts et spectacles samedi. Eclectisme, ensuite, dans la programmation musicale prévue avec, selon les lieux, du jazz, du punk, du grunge, du folk, du rock, de la chanson française, des fanfares, du hip-hop, du reggae, de la musique traditionnelle (marocaine, turque…), sans oublier les chorales, l’ensemble vocal d’enfants, les orchestres à cordes et à vent du Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims. Outre la programmation prévue par la municipalité, de nombreuses formations musicales prendront également part à la fête, soit sur des points fixes soit en déambulation. Une belle soirée en perspective !

Aymeric Henniaux

> Programmation complète : www.reims.fr/culture-patrimo…

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l’union 140620 c
SOCIAL : Selon le nouveau classement, les zones de pauvreté s’étendent

Châtillons fait partie des nouveaux quartiers concernés par le dispositif. Remi Wafflart
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Cindy et Muriam Guiller habitent dans une tour du quartier Walbaum, considéré désormais comme défavorisé
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Les quartiers éligibles à des aides spécifiques de l’État sur le critère du revenu de leurs habitants vont être plus nombreux. La pauvreté gagne du terrain.

Au pied des immeubles de la rue Auguste-Walbaum, deux retraitées papotent. Cela fait plus de quarante ans que ces femmes vivent dans le quartier. Elles l’ont vu changer. Il n’y a plus guère de commerces. Il faut aller faire les courses avenue de Laon. « C’est moins bien maintenant. Il y a des bandes qui font du bruit. Hier, ils ont brûlé des papiers dans l’entrée de mon immeuble », regrette l’une d’elles. « On partirait bien », avoue la deuxième, « mais pour aller où ? ».

Elles ne savent pas encore que leur quartier doit faire partie des « territoires cibles », comme on dit dans les hautes sphères de l’État, depuis qu’un nouveau classement pour la politique de la ville a été décidé sur un seul critère, le revenu des habitants (L’union du 17 juin), basé sur le revenu médian de référence. Les zones retenues sont celles où plus de la moitié de la population vit avec moins de 11 250 euros par an (937 euros par mois). Pour les zones concernées, cela signifie davantage de moyens. Mais pour faire quoi ? C’est la question que se posent Cindy et Myriam Guiller. La mère et la fille habitent dans une tour de douze étages. Elles font partie des bénévoles de la maison de quartier des Trois-Fontaines. Elles connaissent les besoins des gens qui vivent ici. « Il faudrait un vrai parc pour les enfants avec des jeux. Et ce serait bien de rénover un peu les immeubles. J’habite au dernier étage. Il y a beaucoup de pigeons et ils nichent dans les escaliers. » Les deux femmes n’ont pas la folie des grandeurs et elles voient les bons côtés de leur quartier. « On a organisé une fête des voisins. C’était très bien. On fait bouger les choses », disent-elles. Walbaum n’est pas le seul quartier qui vient s’ajouter aux territoires déjà aidés par l’État. Il faut ajouter Châtillons, Maison- Blanche, Pommery, à ceux qui étaient déjà définis comme quartiers prioritaires, c’est-à-dire Wilson, Orgeval, Croix-Rouge et Epinettes. Impossible de connaître le montant que l’État va verser à la Ville et/ou l’Agglo, pour aider ces zones supplémentaires. La préfecture refuse de communiquer sur le sujet avant une conférence de presse prévue la semaine prochaine. Et à la mairie, on avoue ne pas connaître le budget. « On attendait la liste pour réfléchir avec les habitants, mettre en place des actions qui correspondent à leurs besoins, ne rien imposer », explique Fatima El Haoussine, l’adjointe chargée du logement et de la rénovation urbaine. « Nous voulons diluer un peu la pauvreté, éviter les concentrations, faire en sorte qu’il y ait davantage de mixité dans certains quartiers de la ville. » Priorité aux jeunes et aux mères isolées L’élue prend l’exemple de l’équipement qui avait été prévu dans Croix-Rouge, plus précisément dans la partie Pays-de-France. « La question de cet équipement n’était pas réfléchie. Quand on va à la rencontre des habitants, on se rend compte que leur priorité n’est pas dans une salle de spectacles et une maison de quartier. Ce qu’ils veulent, ce sont des éléments qui répondent à l’urgence. Leur préoccupation, c’est l’emploi ».

L’opposition municipale est plutôt favorable aux nouvelles dispositions. Lorsqu’il était 1er adjoint au maire, Éric Quénard (PS) avait beaucoup travaillé sur la politique de la ville avec François Lamy, le prédécesseur de Najat Vallaud- Belkacem. Le conseiller estime que ce nouveau classement « présente plusieurs intérêts, et pour commencer, la simplification ». Personne ne regrettera la multiplication des zonages et acronymes comme ZUS, CUCS et autres ZFU. Et l’ajout de certains quartiers rémois va, toujours selon Éric Quénard, « renforcer la présence de l’État à condition que la Ville et l’Agglo confortent leur engagement financier ».

Toutefois, ce classement est aussi « le constat des poches de pauvreté que nous avons. Et là où se trouve cette pauvreté, il faut accentuer la concentration des moyens. Nous serons vigilants à ce que la Ville dote ces quartiers de beaucoup de ressources. Surtout après l’annulation de l’investissement de 6 millions d’euros dans le secteur du Pays-de- France alors qu’il avait fait l’objet d’une grande concertation avec les bailleurs locaux. ».

L’emploi des jeunes et la sortie de la pauvreté des mères isolées devraient être les priorités fixées par les prochains contrats de ville.

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

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l’union 140620 b
MUSIQUE : De la musique un peu partout demain

Jacques-Marie Pinsson chantera au Boulingrin. A.P.
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La musique sera fêtée demain samedi en divers lieux de Reims. Voici un aperçu des rendez-vous annoncés, dont certains avec des formations chorales :

Musée Saint-Remi, de 14 à 16 heures.

Cour du palais du Tau, à 15 h 15 (avec ensemble vocal d’enfants du conservatoire, et choeur Dom Pérignon) jusque 18 heures.

Cryptoportique, de 19 heures à minuit.

Parc de Champagne de 17 à 18 heures.

Place du 11-novembre (avec chorales d’enfants), à 16 heures, 19 heures, 20 h 30 et 22 h 15.

Place Brouette, de 20 heures à 23 h 30.

Place St-Thomas, de 20 à 22 heures.

Parc St-Bruno (Croix-rouge) de 15 à 22 heures.

La Fileuse (Orgeval) de 18 heures à 23 heures.

Halles du Boulingrin, de 10 h 30 à 12 h 30 (chorale Sourire de Reims à midi).

Place de la République, de 18 heures à minuit.

Allée Jean-Sébastien-Bach (Wilson), de 17 h 30 à 22 heures.

Rue de la Cerisaie, à partir de 19 heures.

Place de l’hôtel de ville, à partir de 16 heures.

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l’union 140620 a
RENDEZ-VOUS

Exposition annuelle de l’atelier peinture de l’espace Billard (maison de quartier Croix-Rouge) du samedi 21 au vendredi 27 juin de 14 à 18 heures, au premier étage du 12-14, rue Pierre-Taittinger.

Entrée libre, fermée le dimanche.

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l’union 140618 b
CONCERTS : Une fête de la musique très « Eklectik »

Le duo rémois Eklectik Musique se définit comme un groupe de hip-hop alternatif. MG photo
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Samedi soir, le duo rémois Eklectik Musique chantera sur la scène du cryptoportique. Il sera suivi de quatre autres groupes.

Son style musical, il le définit comme du « hip-hop alternatif ». Chanteur, ou plutôt rappeur, Vice - prononcez vaïce - se réjouit à l’idée de monter samedi sur la scène du cryptoportique pour la fête de la musique. Avec Lady Double B, qu’il connaît depuis le lycée – ils étaient élèves à Marc-Chagall –, le bientôt trentenaire interpréteta plusieurs morceaux de leur album « En noir et blanc » sorti en février dernier. « Avec Lady Double B, on s’est bien trouvés car si j’écris les textes, elle apporte la musique. Nous sommes très complémentaires », indique Vice qui travaille comme éducateur sportif quand il ne chante pas. En 2009, le duo a créé le groupe Eklectik Musique. En 2012, sortait son premier album sur lequel figure « Face au cancer », une chanson très forte. « Nous avons chacun perdu un proche du cancer et avions envie d’évoquer cette épreuve. Nous avons tourné notre clip à l’institut Jean-Godinot de Reims. »

Ce projet avait notamment été réalisé grâce à un prix « Envie d’Agir », une aide de la Région Champagne- Ardenne, de la Ville de Reims, de la Ligue marnaise contre le cancer et de l’association Roseau. « Nous soutenons depuis cette dernière association dont le projet est d’ouvrir une maison d’accueil pour les familles des malades. » Aujourd’hui, le duo s’inspire de tout ce qu’il vit au quotidien et aime mixer les différents types de musique. « Au départ, j’écoutais essentiellement du rap français, mes groupes et chanteurs de prédilection étant IAM, NTM et Oxo Puccino, raconte Adrien Dubois. Puis j’ai emprunté de très nombreux albums à la médiathèque de Reims pour tester toutes sortes de styles et avoir ainsi une plus grande ouverture d’esprit. »

Cinquante mots pour une chanson

Le Rémois et son amie Lady Double B qui vit à La Rochelle ont déjà assuré plusieurs concerts, essentiellement à Paris et sa région. Pour la fête de la musique, ce samedi au cryptoportique, ils ont imaginé un concept novateur : « Sur les réseaux sociaux, nous avons demandé à ceux qui nous suivent de nous communiquer un mot qu’ils aiment tout particulièrement ou qui correspond à un événement important de leur vie. À partir de ces mots – nous en avons retenu cinquante – nous avons composé une chanson que nous chanterons pour la première fois lors de la soirée du 21 juin ». Sur la scène du cryptoportique, Eklectik Musique se produira avec quatre autres groupes : Dosser, Grand morse, In, Pluie de bisous.

VALÉRIE COULET

▶ Samedi 21 juin à partir de 19 h 30, place du Forum. Accès libre.

Dix scènes différentes

Outre les initiatives et concerts spontanés des particuliers, des bars ou restaurants, dix-huit concerts seront proposés samedi, sur dix scènes réparties dans toute la ville : place Brouette, place du 11-Novembre, place Saint-Thomas, dans la cour du Palais du Tau, dans la cour du musée historique Saint-Remi, au parc de Champagne, au cryptoportique et dans les quartiers Wilson (théâtre de Verdure, allée J.-S Bach), Croix-Rouge (parc Saint-Bruno) et Orgeval (parking de la Fileuse/friche artistique de Reims). Ànoter que la programmation des trois scènes dans les quartiers Wilson, Croix-Rouge et Orgeval, a été confiée à deux associations : Velours et Oxal’art. Côté folklore, les traditionnels Sacres du Folklore se tiendront dès 16 heures place de l’hôtel de ville (concerts et spectacles folkloriques organisés par les Jolivettes). À ne pas oublier même si elle est excentrée : la scène du Temps des cerises dès 19 heures. Enfin, la Fanfare à Paulette proposera une version déambulatoire de la fête de la musique dans la ville, de 18 h 30 à 20 h 30, en partenariat avec Citura.

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l’union 140618 a
TRIBUNAL : Une agression dans le tramway sanctionnée par six mois de prison

L’agression s’était produite dans la traversée de Croix-Rouge, près du campus. archives
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Pour avoir agressé un passager et son ami dans le tramway de Reims, en juin 2013, trois hommes ont écopé de six mois de prison ferme.

L ’affaire survenue le 7 juin 2013 fit grand bruit à l’époque. Selon son propre témoignage, un passager du tramway de Reims qui se préparait un sandwich au jambon beurre fut agressé par un homme qui l’accusait de manger volontairement du porc devant lui pour le provoquer et porter atteinte à ses convictions religieuses (L’union du 13 juin 2013). D’après le plaignant, l’individu, après avoir réitéré son refus de le voir manger le sandwich en sa présence, s’était précipité sur lui avec deux acolytes pour le frapper de coups de poing au visage. Un ami de la victime qui tentait de s’interposer fut également frappé. Le trio prenait la fuite à la station suivante, près du campus Croix-Rouge.

« Un malentendu »

Les trois agresseurs ont été identifiés. Et c’est une tout autre version qu’ils ont exposée lundi aux magistrats du tribunal devant lesquels ils comparaissaient pour « violences en réunion ». Premier à s’être levé pour rejoindre le carré où étaient assis les deux amis, Youcef Benabed, 25 ans, déclare avoir agi ainsi pour « maîtriser » la principale victime qui aurait manifesté son intention de « sortir un couteau ». « Quand j’ai entendu ça, j’ai repensé au coup de couteau que j’avais déjà pris lors d’une agression. C’est un malentendu. » Il n’a jamais été question de sandwich jambon beurre, dit-il, sans être contredit d’ailleurs pendant la suite des débats (auxquels les plaignants n’assistaient pas). Florian Piddiu, 25 ans, mis en cause dans un second temps – il a frappé celui qui tentait de s’interposer – s’est présenté pour sa part comme une victime, tout comme le troisième larron, Dahim Belfatmi, 25 ans, qui affirme lui aussi s’être seulement « défendu ». « Si vous êtes victimes, vous vous manifestez, mais vous n’avez rien signalé aux services de police. C’est votre groupe qui va assaillir les plaignants ! », conteste la présidente en se référant à la vidéosurveillance. Toujours est-il que si des mots, des insultes, ont sans nul doute été échangés entre les deux groupes, on n’en connaîtra jamais la teneur. « M.Benabed demande des explications à ce groupe d’individus qui parlent fort », souligne le procureur adjoint Laurent de Caigny dans son réquisitoire. « Ce n’est pas à lui de faire régner la tranquillité dans le tramway. À supposer qu’il ait voulu se comporter comme un citoyen pris d’un sentiment d’insécurité, il peut appeler un agent, faire usage de l’arrêt d’urgence, et attendre les secours. C’est une agression gratuite. Il s’agit de trois délinquants aguerris qui se font passer pour des victimes. Je les ai connus un peu plus flamboyants. » Et de requérir six mois de prison pour chacun. Une peine suivie par le tribunal. L’affaire jugée, Youcef Benabed est resté à la barre pour répondre d’un autre dossier, en l’occurrence une extorsion pour laquelle il a récolté quatre mois d’emprisonnement supplémentaires.

M.D.

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l’union 140617 a
3 QUESTIONS À MICHEL AUDOUY : « Le vivant, un enjeu pour la ville de demain »

Architecte-paysagiste, Michel Audouy veut réconcilier milieux urbains et naturels, pour renouer avec une tradition plus ancienne qu’il n’y paraît.

▶ La ville peut-elle vraiment laisser une place à la nature ?
Cela a toujours été le cas depuis les Jardins de Babylone. Au XIXe siècle, les grands parcs publics se sont multipliés. L’essor du végétal en ville était censé compenser l’éloignement de la campagne, et rétablir une forme d’équilibre par rapport à la dégradation du milieu urbain qu’induit le développement industriel. C’est aussi le point de départ d’un urbanisme paysager, très bien illustré par les cités-jardins comme Chemin-Vert ou Maison- Blanche.

▶ Quand a-t-on rompu avec cette tradition ?
Tout s’est emballé quand les villes se sont étendues dans la deuxième moitié du XXe siècle. Sous couvert de devoir loger les populations attirées en ville par le travail, nous sommes devenus très destructeurs. Mais en réaction aux grands ensembles, des précurseurs sont vite apparus. Jacques Simon crée par exemple le Parc Saint-John-Perse, dans le quartier Croix-Rouge, en 1973.

▶ Quel est le concept de ville fertile, que vous avez inventé ?
L’écologie est l’un des enjeux de la ville de demain, mais il faut l’intégrer dans une conception culturelle, fonctionnelle, historique de la cité. La ville fertile doit être construite en laissant une place au milieu vivant élargi, pour que les gens se retrouvent dans ces lieux, en les adaptant à des usages contemporains.

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l’union 140616 b
FAITS ET MÉFAITS : Trois incendies en deux jours

Vendredi soir, les pompiers sont intervenus rue des Savoyards dans le quartier Croix-Rouge à Reims pour éteindre un feu de matelas devant une porte palière. Une personne, légèrement brûlée à la main, a été transportée au CHU.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers minuit, rebelote. Cette fois, c’est la sonnette qui flambe. Même immeuble, même étage, même victime. La prochaine fête des voisins risque d’être animée.

Hier en fin de journée, vers 17 heures, l’adresse avait changé, les pompiers ont été appelés pour un feu de garage d’une maison désaffectée avenue Jean-Jaurès à Reims.

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l’union 140616 a
D’ERLON EN LARGE

C’est la belle histoire du week-end. Hier matin, les pompiers ne sont pas intervenus pour éteindre un feu d’appartement ou désincarcérer une victime d’accident de la route. Non, ils sont arrivés en quatrième vitesse pour secourir une future jeune maman sur le point… d’accoucher dans le tramway, stationné arrêt Arago sur l’avenue du Général-Bonaparte dans le quartier Croix-Rouge. Vers 7 h 30, le nouveau-né a pointé le petit bout de son nez dans l’ambulance des pompiers. Pas le temps d’arriver à la maternité. Encore un qui risque fort de porter le prénom d’un pompier…

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l’union 140615 c
RENDEZ-VOUS

Concours de pétanque en doublettes, aujourd’hui au boulodrome Léon-Blum, organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud. Participation : 10 euros par équipe. Inscriptions à 13 h 30.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 140615 b
EN IMAGE À REIMS

 

Les Championnats de France de badminton UNSS (catégorie collèges) se sont déroulés à Reims.

En Excellence, le titre est revenu aux Bretons de Dinard.

Dans la compétition par établissement, c’est Clayes-Souilly (académie de Créteil) qui est sacré. Le collège de Mareuil-le-Port (photo) se classe 22e. À noter la participation efficace des lycées Eiffel et Joliot-Curie au bon déroulement des tournois.

 

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l’union 140615 a
FAITS DIVERS : Feu de matelas à Croix-Rouge

Vendredi soir, les pompiers sont appelés pour un départ de feu à Reims rue des Savoyards dans le quartier Croix-Rouge à Reims. C’est en effet un matelas qui flambe devant une porte palière.

Les soldats du feu sont venus à bout des flammes avant de transporter au CHU une personne légèrement brûlée à la main.

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l’union 140614 c
SOCIAL : La concertation, maître mot dans les maisons de quartier

Des usagers des structures ont témoigné pendant la réunion.
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Plus de 170 personnes, salariés et bénévoles, ont assisté à l’assemblée générale de l’association des maisons de quartier qui se tenait à Châtillons. Avec 8 200 adhérents et 446 salariés sur l’ensemble des 23 structures, l’association est un énorme dispositif d’accueil et d’échanges, avec un objectif de développement de lien, avec notamment des référents familles. « Notre rôle ? Mettre en place des actions d’accompagnement à la fois parentales et intergénérationnelles, organiser des sorties culturelles », explique Hafida El Gurich. « On parle de tout, les enfants apprennent la vie en collectivité, c’est une bonne idée », témoigne une maman. Arnaud Robinet a évoqué quelques points comme la réouverture de l’espace Louise-Michel, fermé en raison de dégradations volontaires, ce qui a entraîné une perte d’adhérents et une lassitude grandissante de la part des associations locales et des habitants. Le maire a décidé d’allouer un budget supplémentaire de 175 000 euros pour la sécurisation du site et souhaite associer les associations du quartier dans un mode de gestion novateur. L’abandon du projet « centre culturel Croix-Rouge » (l’union des 19 et 27/05), l’étude des besoins en locaux, la remise aux normes de bâtiments, l’implication des maisons de quartiers dans les nouveaux rythmes scolaires ont été évoqués. Un point inquiète l’association : la réduction de la participation de la CAF dont le budget d’action sociale va diminuer de 20 % sur les quatre années à venir. « Cette amputation aura des conséquences sévères pour le personnel et pour les activités », a précisé le trésorier. « La ville ne pourra pas se substituer aux défaillances de la CAF », a insisté Arnaud Robinet qui souhaite pouvoir réunir les parties autour d’une table en vue de l’établissement d’une convention collective triennale.

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l’union 140614 b
AUJOURD’HUI

Assemblée générale du Collectif interculturel d’associations de migrants à l’IRTS (8, rue Joliot Curie), à partir de 15 h 30.

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l’union 140614 a
AMÉNAGEMENT : La médiathèque ferme tout l’été

« À la réouverture, il y aura du personnel en plus pour expliquer le nouveau fonctionnement », dixit la directrice C. Lantenois
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« Nous allons multiplier par deux les connexions internet et les postes de traitement de texte » Mme Quereux-Sbaï, directrice
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Jusqu’au 30 août, la médiathèque Jean-Falala sera interdite au public pour automatiser les emprunts. En parallèle, tout le rez-de-chaussée sera repensé.

Il va falloir faire sans. Les jeunes qui ont pris l’habitude de réviser à la médiathèque avec une vue privilégiée sur la cathédrale tout comme les parents qui emmènent leurs enfants choisir des livres durant les grandes vacances vont devoir s’organiser autrement. L’accès à la médiathèque Jean-Falala sera interdit pendant près de trois mois. Dernier jour d’ouverture, samedi. Après la bibliothèque Holden, la médiathèque Laon-Zola et la médiathèque Croix-Rouge –qui doit rouvrir la semaine prochaine–, c’est donc autour du site Jean-Falala de connaître cette petite révolution technique : l’automatisation des prêts.

Fini les codes-barres, place à la radio- identification ou RFID. Une fermeture de près de trois mois, indispensable selon la Ville, pour pucer les 100 000 livres, 18 000 CD et 10 000 DVD du site. Quel changement pour l’usager ? Un gain de temps. Le personnel de la médiathèque dévolu jusqu’à présent à cette tâche pourra se concentrer sur sa vocation première : informer, conseiller, aiguiller les usagers. Tandis que des automates se chargeront de gérer, jour et nuit, les prêts et les retours.

Une modernisation qui s’accompagne d’une refonte totale du hall d’entrée : « L’emplacement presse va devenir une cafétéria. Les périodiques seront déplacés dans le hall d’entrée afin de gagner en visibilité avec un point détente. Nous allons aussi multiplié par deux les connexions internet et les postes de traitement de textes », explique la directrice du réseau des sept bibliothèques et médiathèques de la ville, Delphine Quereux-Sbaï. Le personnel profite aussi de la fermeture pour faire un gros travail sur les collections. « Nous allons ranger les films par genre (drame, comédie, etc.) et plus par nom de réalisateurs. Et les BD jeunesse seront rangés par personnages pour que les enfants s’y retrouvent plus facilement. »

Le réseau compte actuellement 27 000 abonnements, « et la moitié des prêts sont effectués à la médiathèque Falala. On peut emprunter quinze documents par carte. Avec la fermeture, les emprunts sont prolongés jusqu’à fin septembre. »

Mais il est possible de ramener les documents sur les autres sites. « L’occasion ainsi de découvrir les autres bibliothèques et médiathèque du réseau », ajoute Delphine Quereux- Sbaï.

AURÉLIE BEAUSSART

L’ESSENTIEL

▶ En 2014, les bibliothèques se modernisent pour un coût de 945 000 €.
▶ Du 13 au 19 mai, la bibliothèque Holden est passée à la radio-identification même si aucun automate n’y a été installé.
▶ Du 20 mai au 2 juin, la médiathèque Laon-Zola adopte le nouveau système.
▶ Du 3 juin au 16 juin, la médiathèque Croix-Rouge.
▶ Du 17 juin au 1er septembre, médiathèque Jean Falala.
▶ Du 5 août au 1er septembre, ce sera au tour de la bibliothèque du Chemin-Vert. Comme pour le site Holden, les prêts et retours continueront d’être enregistrés par des bibliothécaires.

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L’hebdo du vendredi- N° 354- 140613e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 354 - Semaine du 13 au 19 juin 2014

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Un Été à Reims : Nolwenn, Amadou et Mariam au programme !

Avec Place(s) au ciné, les Rémois pourront à nouveau profiter du cinéma en plein air cet été. © J.D
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Changement de municipalité oblige, Un Été dans la Ville devient cette année Un Été à Reims. Une manière, pour Pascal Labelle, adjoint au maire en charge de la Culture, « de mieux identifier la ville pour la faire mieux rayonner dans notre région, en France et même à l’international ». Jusqu’au 6 septembre, ce sont près de 80 soirées qui rythmeront l’été des Rémois et des touristes de passage dans la cité des Sacres, dont pas moins de 50 spectacles, musicaux pour la plupart, aux Jardins du Cryptoportique (avec notamment la présence d’Aissate Ba, le 24 juillet). Partout dans la ville, le Jazz sera aussi de la partie pendant la période estivale avec toute une programmation de Djazz 51 et Jazzus. Parmi les manifestations devenues incontournables ces dernières années, signalons le retour de Place(s) au ciné, en partenariat avec Télécentre Bernon et la Pellicule ensorcelée, avec, cet été, de grands films comme Mud, sur les rives du Mississippi, Beetlejuice, Tarzan, le Grand blond avec une chaussure noire… diffusés gratuitement et en plein air. Autres temps forts, Au bonheur des Rives, de retour bd Henri Henrot du 26 juillet au 10 août, ainsi que Place(s) aux expos, du Jardin de Simples et de l’exposition consacrée aux abeilles au Parc de Champagne jusqu’au cryptoportique, au quartier du Chemin Vert et aux Halles Boulingrin qui accueilleront également diverses performances. Du côté des têtes d’affiches attendues pour donner l’envergure de ces festivités, le duo Amadou et Mariam se produira le 27 juin près de l’hippodrome, dans le cadre du grand concert d’été de Croix-Rouge, et Nolwenn Leroy sera, elle, la vedette du concert du dimanche 13 juillet (à partir de 20h place du Boulingrin, Abba Gold en 1e partie).

Aymeric Henniaux

> infoculture-reims.fr

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l’union 140613 d
RENDEZ-VOUS

Un concours de pétanque en doublettes est organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 15 juin sur le boulodrome Léon-Blum (10 € par équipe), inscriptions à 13 h 30.

Renseignements au 03 26 06 56 66.

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l’union 140613 c
FAITS ET MÉFAITS : L’enfant savait lire et écrire

Dans notre édition d’hier, nous relations la condamnation d’un père qui, dans l’enceinte de l’établissement où est scolarisé son fils, s’était livré à diverses menaces et des violences. La raison de sa colère était qu’il ne supportait pas l’idée que son fils, en proie à des difficultés d’apprentissage, puisse être orienté vers un institut médico-éducatif (IME).

A l’audience, la présidente avait précisé que l’enfant âgé de huit ans ne savait « ni lire ni écrire ». Hier matin, la directrice de l’école primaire concernée a tenu à préciser que, si difficultés d’apprentissage il y avait, cet enfant savait lire et écrire.

Dont acte.

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l’union 140613 b
D’ERLON EN LARGE

Lundi prochain les collégiens de Joliot-Curie découvriront dans leur établissement deux véhicules innovants car électriques, la Zoé de Renault, et le scooter à trois roues Tri’Ode. Qu’ils ne se méprennent pas : ce ne seront pas des lots destinés à récompenser les meilleures notes au brevet ! Tout au plus pourront-ils leur donner des idées de cadeaux en cas de future réussite au bac…

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l’union 140613 a
FOOTBALL UN COUPLE RÉMOIS AU COEUR DU MONDIAL : « C’est l’histoire d’un rêve… »

Soir de finale (en avril au SDF) pour Morgan Delcampe et son amie Stéphanie. Un avant-goût « brésilien ».t
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Dès qu’il a su « en août dernier » que les premiers billets d’avion étaient disponibles direction le Brésil, il n’a pas hésité une seconde. Morgan Delcampe a tracé son itinéraire, en fonction du calendrier de cette 20e Coupe du monde. Surtout, il a orienté son circuit selon le parcours de la sélection brésilienne de Luiz Felipe Scolari, dont il devait suivre la première sortie, hier soir, contre la Croatie à Sao Paulo (3-1).

Ce Rémois de Croix-Rouge, qui a évolué « à Fismes, chez les jeunes » puis plus tard « à Tinqueux, en DHR au milieu de terrain », mais qui ne joue plus aujourd’hui, s’est comme déjà téléporté sur les plages de Rio ou à Fortaleza, où il bouclera son séjour avec son amie Stéphanie, qui part un peu plus tard.

Alors, pourquoi le Brésil ? « Je rêve d’y aller depuis que je suis gamin », avance cet ouvrier viticole de 29 ans, qui séjournera entre « chambres d’hôte et auberge de jeunesse ». Pour une période assez longue, Morgan Delcampe – qui part aussi avec un ami parisien – et sa compagne se sont efforcés « d’apprendre la langue mais on n’a pas forcément eu le temps. On a les bases », préciset- il.

Lesquelles vont servir pour se guider et assouvir une passion auriverde à plein gaz.

Sept matches, deux rencontres couperet

Car, après l’ouverture en fanfare, hier, le Marnais s’est concocté un joli programme (lire ci-contre) jusqu’aux portes du dernier carré. Et aussi déboursé quelque « 4 000 euros hors argent de poche et nourriture » pour vivre un mondial pas comme les autres.

Et les Bleus de Deschamps dans l’affaire ? « Ne pas les voir n’est pas un regret. Je suis très Brésil, je voulais voir le Maracana et je suis supporter des Corinthians de Sao Paulo. Je pense que la France peut aller en quart ». Et la toute fin de compétition ? « Le problème pour la finale ou les demis n’était pas tant le prix des billets, mais surtout la difficulté à se les procurer. Je ne m’inquiète pas du tout pour l’ambiance, je serais allé au Brésil même sans pouvoir assister au moindre match ! Les Fan Fest (rassemblements gratuits avec écrans géants sur les plages ou ailleurs) m’auraient suffi », dixit Morgan Delcampe, qui, depuis son arrivée, mardi, aura eu, déjà, un premier ressenti. Même si le Brésil coince avant ? « Bom Viagem » (bon voyage en version portugaise) quand même !

CHRISTOPHE DEVAUD

Un « mondialiste » en puissance

Morgan Delcampe ne va pas étrenner ses galons de Coupe du monde dans l’hémisphère sud. Il a ouvert son compteur, à 13 ans, lors d’un « Pays-Bas- Belgique lors de France-98 », avant de rempiler huit ans plus tard, « à Munich pour… Brésil – Australie ». Soit, avec cette deuxième édition brésilienne, une troisième Coupe du monde au palmarès.

Ce soir, place à Chili – Australie (Cuïaba), Colombie – Côte d’Ivoire (Brasilia, le 19), Belgique – Russie (Maracana à Rio, 22). Le couple posera ses valises alors à Fortaleza, bien plus au nord du pays, le lendemain (24) pour assister à Grèce – Côte d’Ivoire, dernier match de poule.

Avant d’entamer les matches à élimination directe, avec, toujours en fil conducteur, le Brésil : « Il peut y disputer son huitième de finale le 29 juin mais aussi son quart le 4 juillet », spécule Morgan Delcampe.

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l’union 140612 c
ART URBAIN : Une performance insolite dans les Halles du Boulingrin

Plus qu’un spectacle, c’était plutôt un cheminement de gestes et déplacements.
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Des collégiens ont transformé le carreau des Halles du Boulingrin en piste de roller et scène de danse et de musique, pour une création artistique à caractère urbain.

Jeudi, 20 heures. Devant les Halles, des élèves de François-Legros distribuent des tracts aux passants. Avec ceux de Robert-Schuman et Joliot- Curie, ils font partie d’un projet citoyen construit avec quelques partenaires locaux, dont Césaré, la Fileuse, Neoma Business School, Radio Primitive et le Reims rollers club Champagne.

« On a voulu se mettre à l’écoute d’un lieu, celui des Halles du Boulingrin. Les Halles, c’est un endroit dans lequel on circule. Boulingrin, à l’origine, c’est un terrain de boules. On a donc travaillé sur des objets qui roulent » explique Céline Pierre. Plasticienne architecte, elle fait partie, avec Laurent Plagnol et Ephia Gburek, chorégraphe performeuse, du collectif CP & LP à l’origine de la démarche.

Plus qu’un spectacle, c’était plutôt un cheminement d’actions, de gestes et déplacements, une trajectoire à travers les sons et les mots.

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l’union 140612 b
JUSTICE : Un père de famille électrique

L’incident s’était produit dans une école du quartier Croix-Rouge. Archives Remi Wafflart
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En colère contre les enseignants de son fils, il avait menacé de poser une bombe dans l’école et, devant d’autres élèves, s’était montré violent.

Âgé de huit ans, son fils ne sait ni lire, ni écrire mais aucun doute pour son père, c’est seulement qu’il est « fainéant ». Fin mai, l’équipe éducative de l’école primaire propose à la mère une orientation vers un établissement spécialisé. La nouvelle est douloureuse.

Peu après, son mari, Mohamed B. (anonymat requis pour préserver son fils, ndlr), qui ne s’était pas rendu aux réunions, file à l’école et disjoncte. Arrivé en criant à l’heure où les enfants se rendent à la cantine, il menace de déposer une bombe à l’école et, geste à l’appui, de se suicider.

Décidément inspiré, il renverse une table et un porte-manteau situés à l’entrée du bureau le plus proche. Témoins effrayés de la scène, des enfants pleurent.

Mardi, la présidente du tribunal interroge le prévenu : « Pourquoi n’êtes-vous pas allé aux réunions ? – Parce qu’ils utilisent des mots que je ne connais pas et ça m’énerve. » Mohamed B. explique d’ailleurs ne pas savoir ce qu’est un IME (institut médico-éducatif), source pourtant de sa colère. Il tente d’expliquer : « Ça m’a pris aux tripes, c’était l’effet de la colère… Mais je ne visais personne (…) Si mon enfant, plus tard, c’est un dealer, je me suiciderai ! – Prenez d’abord le temps de lui parler de vos séjours en détention ! », moque le procureur adjoint. Car Mohamed B. n’en est pas à son premier écart : trois condamnations, dont deux pour violences. Tout en maladresse, le prévenu se tourne vers le magistrat : « Mais mon fils, j’aimerais bien le voir procureur de la République – Ah, c’est très bien ça !, réplique d’un oeil gourmand le procureur adjoint qui requiert un an de prison avec maintien en détention.

Les juges se montrent plus cléments : un an de prison, dont six mois avec sursis. Maintien en détention. Obligation de travail et de se faire soigner.

MATHIEU LIVOREIL

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l’union 140612 a
Un été à Reims, c’est aussi…

– La fête de la musique, samedi 21 juin, jusqu’à 2 heures, avec dix scènes et dix-huit concerts au centre-ville et dans les quartiers.

– Le concert d’été à Croix-Rouge, le vendredi 27 juin à 20 heures aux abords de l’hippodrome : Amadou et Mariam se produiront après les gagnants du Boom Bap festival, Deinos MC, et la chanteuse marocaine Cheba Statia. À noter que « L’été s’affiche à Croix-Rouge » se déroulera du 5 au 27 juillet.

– Le Tour de France le 10 juillet et les championnats de France d’athlétisme Élite du 11 au 13 juillet.

– La finale de la coupe du monde de football sur écran géant place de l’Hôtel-de-Ville, le grand concert de Nolwenn Leroy (ABBA Gold en première partie) place du Boulingrin et le feu d’artifice, tout cela le 13 juillet au soir.

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l’union 140611 c
SPORT : « On tourne largement sur nos fonds propres »

Le sport, Bruno Génard connaît. Il a participé aux JO en 1984 et 1988. Remi Wafflart
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Directeur du Creps depuis dix mois, Bruno Génard doit gérer près de 150 jeunes sportifs internes.

Ancien directeur du Centre de ressources, d’expertise et de performances sportives (Creps) d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Bruno Génard est le directeur du Creps de Reims depuis le mois de septembre 2013. Inspecteur de la jeunesse et des sports et quatrième de pentathlon moderne aux jeux Olympiques de 1988, il est à la tête d’un établissement qui accueille chaque année 300 sportifs de haut niveau, dont 140 internes. La plupart d’entre eux sont des mineurs scolarisés dans les établissements partenaires (lycées Arago, Brière, Joliot-Curie, Libergier, collège Legros), qui espèrent devenir sportifs de haut niveau. Pas de tout repos.

▶ Quelles sont les différentes missions du Creps ?
Nous mettons l’accent sur le sport de haut niveau, bien sûr, à travers la pratique sportive et nos différentes formations. Nous accueillons également les professionnels qui séjournent à Reims, comme l’équipe féminine de Tunisie de handball qui était venue à Reims (le 28 novembre 2013). Mais pas seulement. Nous disposons de conventions avec plus de 30 clubs qui viennent une à deux fois par semaine et pendant les vacances, pratiquer le sport sur nos installations. C’est important de ne pas négliger le tissu local.

▶ Quels sont les projets que voussouhaitez développer ?
Dans l’immédiat, nous allons refaire les cinq courts du pôle espoir de tennis, qui commencent à être décrépis. Cela devrait coûter 200 000 euros. Le président de la Région, Jean-Paul Bachy, n’a pas dit non. Ensuite, nous devons refaire le parquet du terrain de handball. Le coût est estimé à 80 000 euros, que nous allons pouvoir financer grâce aux 170 000 euros de bénéfices que nous avons réalisés cette année. Enfin, nous disposons d’un terrain en stabilisé à l’abandon que nous aimerions transformer en terrain synthétique pour accueillir une équipe de football féminin, un projet coûteux.

▶ Et du côté du suivi médical ?
C’est un domaine qui mobilise quatre médecins, une infirmière, un kiné et un diététicien. Lorsque l’équipement a été fondé, il y a 30 ans, c’était une simple infirmerie. Désormais, nous formons des sportifs de haut niveau et nous aimerions l’agrandir. Le personnel s’occupe de 250 stagiaires et d’autres sportifs de haut niveau extérieurs, soit 450 personnes. C’est une grosse activité dans un petit endroit.

▶ Quelle est la santé financière du Creps ?
Nous disposons d’un budget de 5 millions d’euros et employons 65 personnes à temps plein. Nous sommes sous l’égide du ministère des Sports et non de la Région. L’État diminue son engagement dans de nombreuses structures publiques et ne met pas autant de moyens que dans le passé, mais nous tournons largement sur nos fonds propres, qui représentent 45 % de notre budget. La Région finance la moitié des formations que nous proposons et les fédérations nous soutiennent. Nous ne sommes pas à plaindre.

▶ Comment dégagez-vous vos ressources ?
Nous accueillons des sportifs extérieurs au Creps tout au long de l’année grâce à nos services d’hôtellerie, et ses 75 lits d’appoints, et de restauration. Ce n’est pas le luxe, mais c’est très propre et neuf. Nous avons également une salle de conférence de 200 places pour les entreprises. Il faut être inventif.

▶ Comment décrivez-vous votre travail ?
C’est un travail fatigant mais palpitant. Il faut être vigilant car nous accueillons des jeunes adultes âgés de 18 à 20 ans, qui cohabitent avec des jeunes collégiens. On peut avoir entre cinq et dix problèmes par jour et il faut trouver des solutions pour chacun d’eux. On ne s’ennuie pas ! J’ai une équipe jeune et dynamique, des agents qui travaillent bien et les gamins sont respectueux (quatre conseils disciplinaires cette année). Je suis un directeur heureux !

Propos recueillis par SIMON KSIAZENICKI

La fierté du lycée Arago

Le lycée Arago accueille une centaine d’élèves du Creps. Ils y suivent des cours dans des classes traditionnelles, avec les autres lycéens. Selon les statistiques, les lycéens du Creps obtiennent des résultats aux examens supérieurs à la moyenne nationale. Le proviseur de l’établissement, Yannick Tschens, en est ravi. « C’est une fierté d’avoir des jeunes qui réussissent sur les deux fronts. Et pour les autres élèves, c’est exaltant de côtoyer des sportifs accessibles qui disputeront peut-être un jour les jeux Olympiques. Ça peut être une source d’inspiration. »

Les jeunes sportifs sont suivis au quotidien puisqu’une Conseillère principale d’éducation (CPE) a été affectée aux cinq établissements qui accueillent des élèves du Creps. Séverine Delanglez, professeur d’éducation physique, s’attache à développer un suivi individualisé de chaque élève et fait le lien entre les établissements scolaires et les jeunes sportifs. Et de l’aveu de tous ses collaborateurs, le travail effectué depuis le mois de septembre est très efficace. « Le but, c’est d’évaluer les besoins réels des élèves afin qu’ils soient acteurs de leur projet scolaire, explique-t-elle. En sport, ça fonctionne, ils connaissent les gestes qu’ils doivent travailler, répéter. Pourquoi pas dans l’éducation ? »

Pour autant, pas question de traiter différemment les élèves issus du Creps. Le proviseur assure que tous sont logés à la même enseigne. « Il n’y a pas de passe-droit. Sinon, ces jeunes gens ne seraient plus des modèles mais des privilégiés. »

À SAVOIR

Le Creps de Reims c’est…

▶ Près de 300 sportifs de haut niveau accueillis chaque année, dont 140 résidents internes
▶ 2 pôles France : sport adapté athlétisme, sport adapté football
▶ 1 pôle France jeunes : escrime
▶ 7 pôles Espoirs : athlétisme, basket-ball, football, handball, judo, tennis de table, tennis
▶ 2 centres de formation de club professionnel : basket-ball (CCRB), football (Stade de Reims)
▶ 1 centre de formation : basket (Reims basket Féminin)
▶ 200 éducateurs et animateurs formés chaque année.

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l’union 140611 b
ANIMATIONS : Quatre jours de fête à Clairmarais

« Coeur et Terre », un spectacle inspiré du hip-hop qui traite de la double culture.
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Pour faire la fête, plusieurs jours ne sont pas de trop. C’est ainsi que la maison de quartier Clairmarais a décidé d’étendre les festivités.

Traditionnellement, la fête du quartier Clairmarais se déroulait le samedi. Cette année, les organisateurs ont vu grand. « On a établi un programme sur trois soirées et une journée complète, avec un thème différent chaque jour : théâtre, musique, jeunesse et habitants ». Ce vendredi, ce sont les danseurs de « Coeur et Terre », spectacle créé par le chorégraphe Ismaël Taggae, qui se produiront. « C’est une écriture chorégraphique contemporaine inspirée du hip-hop, qui traite de la double culture et où tout le monde pourra s’y retrouver », explique-t-il. Le thème : l’histoire d’une jeune fille née en France, mais issue d’une autre culture. Elle se cherche, pour finir par découvrir que son coeur est accroché aux deux pays. Un projet qui mélange vidéo, photo et danse : « On peut plus facilement faire passer un message par l’expression du corps et de la musique ».

Le même soir sera présenté un projet commun aux maisons de quartier Clairmarais, Croix-Rouge et Wilson : « Des jeunes filles sont allées photographier des lieux du patrimoine rémois. Le but était d’avoir un regard critique sur ces endroits de leur ville et de le retranscrire à travers une exposition », explique Mokthar Benzaidi, animateur du secteur jeunesse.

▶ Maison de quartier Clairmarais. 73, rue Alexandre-Henrot. Tél. 03 26 47 05 11. Restauration et buvette sur place pour chacune des journées.

 

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l’union 140611 a
FAITS ET MÉFAITS : Un matelas incendié dans le squat

Hier vers 5 h 30, un matelas a brûlé dans un appartement inoccupé de l’esplanade Eisenhower, au rez-de-chaussée du no45.

Les pompiers ont procédé à l’extinction et ventilé les lieux.

La veille à 22 h 20, un feu d’origine électrique s’est déclaré sur un lampadaire devant le Lidl route de Witry.

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l’union 140610 d
RENDEZ-VOUS

Des aménagements de la terrasse du parking G17 à Croix-du-Sud ont été imaginés par des élèves du collège Georges-Braque, sous la direction de leur professeur d’arts plastiques, Sophie Hasslauer.

Patrick Baudet, directeur général de Reims habitat, et Olivier Leloux, principal du collège Georges-Braque, procèderont à l’inauguration de cette réalisation lundi 16 juin à 17 heures place Maurice-Utrillo, à proximité de la succursale de Reims habitat.

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l’union 140610 c
FAITS ET MÉFAITS : Les poubelles aussi ont chaud

Un feu de poubelle s’est déclaré hier midi allée des Gascons, dans le local à vide-ordures d’un immeuble du quartier Croix-Rouge.

Les pompiers ont procédé à l’extinction du sinistre au moyen d’une petite lance.

L’origine de l’incendie reste à déterminer.

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l’union 140610 b
FAITS ET MÉFAITS : Injures et accident lors d’un rodéo à cyclo

Dimanche en fin d’après-midi, excédé par le rodéo d’un cyclomotoriste avenue Bonaparte, un riverain fortement alcoolisé l’a injurié à son passage. Démuni de casque sur son cyclo non assuré, le jeune homme, qui circulait par moments sur sa seule roue arrière, a freiné pour répondre aux insultes. Suivait une voiture dont le conducteur, surpris, n’a pu l’éviter.

Aussitôt après l’accident, « un attroupement énorme » s’est formé, selon les témoins, et « cinq voitures de police » sont intervenues pour calmer les esprits. Le cyclomotoriste est indemne. Il va faire l’objet d’une procédure pour défaut de casque et d’assurance.

Quant à l’homme qui l’a insulté, interpellé pour « ivresse publique et manifeste », il est parti cuver ses libations au commissariat.

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l’union 140610 a
TENNIS CHAMPIONNATS DE LIGUE : De La Bassetière première

Thibaut Visy n’a rien pu faire face à Constant de La Bassetière
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Les nombreux spectateurs de la finale masculine des championnats de ligue individuels 2e séries ont assisté hier, au centre de Ligue de Reims, à un moment historique. En effet, le prodige du Cormontreuil TC Constant de La Bassetière (0) est devenu à 16 ans le plus jeune champion de Champagne de l’histoire ! Pour cela, il a sorti le tenant du titre Jean- Charles Robert (1/6, Cormontreuil) en demi puis a démontré l’étendue de son talent au stade ultime face au champion 2012 Thibaut Visy (-2/6, Cormontreuil). Pourtant, ce dernier empochait le premier set (6-4) mais ensuite de La Bassetière dominait les débats en n’étant quasiment jamais inquiété sur son service et en poussant à la faute son adversaire. « On a fait une grosse finale. Thibaut a baissé physiquement sur la fin alors que j’ai su garder le cap. Je suis content car je suis allé la chercher », estimait le lauréat 2014. Même son de cloche chez le perdant qui a su se montrer très fair-play : « Il a fait très chaud et plus le match avançait plus Constant se sentait de mieux en mieux alors que moi, c’était l’inverse ! Je dois le féliciter car il a très bien joué. »

Après le forfait de Cindy Castille (- 4/6, Cormontreuil), Julie Gervais (0, ASPTT Charleville) a survolé les débats comme en témoigne le 6-0, 6-1 en finale face Maëva Spooner (4/6, Géo-André). De quoi faire encore plus regretter une opposition contre Cindy Castille d’autant que la Carolo joue actuellement - 15.

Chaud dedans !

Rendus impraticables en raison de bosses pouvant entraîner des entorses aux plus téméraires, les courts extérieurs du centre de Ligue de Reims ont encore causé les pires tracas aux organisateurs. Comme pour les championnats de Ligue jeunes, les rencontres ont eu lieu à l’intérieur ! Reste qu’avec ces chaleurs caniculaires, de nombreux joueurs ont montré leur mécontentement. Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil), après deux matches héroïques en trois sets dimanche, afait un léger malaise – sans gravité – qui l’a obligé à déclarer forfait pour sa demi-finale.

MESSIEURS. – Demi-finales : de La Bassetière (0, Cormontreuil) bat Robert (1/6, Cormontreuil) 6-1, 6-2 ; Visy (-2/6, Cormontreuil) bat Soumet (2/6, Cormontreuil) par WO ; finale : de La Bassetière bat Visy 4-6, 6-3, 6-2.

DAMES. – Finale : Julie Gervais (0, ASPTT Charleville) bat Maëva Spooner (4/6, Géo-André) 6-0, 6-1.

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l’union 140609 b
TERRORISME : Comment empêcher que des jeunes ne partent faire le jihad

Environ 200 Français ou résidents français de retour dans l’Hexagone sont actuellement visés par la justice pour avoir participé au jihad en Syrie. Photo d’illustration
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La tuerie au Musée juif de Bruxelles soulève la question de l’attirance de certains jeunes Français pour le jihad. À Reims, ils sont nombreux à s’interroger sur comment enrayer ce phénomène.

L es visages sont graves. Ils sont réunis pour échanger sur la montée actuelle de l’antisémitisme et pour réfléchir sur le meilleur moyen de lutter contre. Ils ont besoin de comprendre pourquoi de jeunes Français partent au jihad et reviennent plein de haine, formés à tuer.

Il y a là des juifs, mais aussi des catholiques et des protestants, venus de Reims, des villes voisines et des Ardennes. Un tour de salle permet à chacun de se présenter. Tous ont un point commun : ils s’inquiètent. Ils sont inquiets pour eux-mêmes, pour leurs proches, pour leurs amis, pour l’avenir. La tuerie au musée juif de Bruxelles a été le déclencheur de cette réunion mais ce n’est, hélas, « qu’un événement de plus ».

Une Rémoise raconte son vécu : « Dans le quartier Croix-Rouge à Reims, les choses ont commencé à changer en 1995. C’est le moment où nous avons vu arriver les paraboles puis le web. La chaîne Al Jazeera est apparue sur les écrans dans les immeubles. Pas la version occidentale mais la version anti-israélienne, anti- juive. En quelques années, on a vu les enfants devenir haineux. Vingt ans ont passé. On se retrouve aujourd’hui avec une lame de fond impossible à gérer. » Elle, a fini par déménager. Pour préserver ses enfants. Une dame intervient : « Je trouve qu’on n’entend pas assez les musulmans modérés, ils ont pourtant un rôle à jouer. » L’enseignante répond : « À Croix-Rouge, par exemple, on est soumis aux menaces constamment. Personne ne peut parler. »

« Les musulmans ont un rôle à jouer »

Une remarque parmi l’assistance : « Le gouvernement tient un discours ferme. Cazeneuve (le ministre de l’Intérieur)a dit qu’il allait renforcer la sécurité. » De la rhétorique, lui répond-on. « Le discours est rassurant pour la population mais les forces de l’ordre manquent terriblement de moyens. Elles évitent beaucoup d’attentats. On ne le sait pas toujours d’ailleurs. Ce sont les effectifs qui manquent. Au lendemain d’un attentat sur une synagogue, on avait entendu Nicolas Sarkozy dire qu’il allait, dès le lendemain, faire surveiller tous les sites sensibles par 2 000 policiers. Quand on sait qu’il y a déjà 1 500 sites sensibles rien qu’à Paris, on comprend tout de suite que l’intention est bonne mais les moyens ne sont pas à la hauteur. » La répression ne pourra pas être la solution, conclut un participant. Les interventions s’enchaînent. « De toute façon on ne peut pas arrêter quelqu’un qui part faire le jihad. On touche là aux limites de la démocratie. »

« Il faut agir au niveau de l’école primaire »

« Un député envisage de faire constituer en délit le retour du jihad », intervient une personne. « Alors le jeune qui revient ira en prison où il en embrigadera d’autres. Il faut se méfier des lois qui se retournent contre nous », lui répondon. Il faut procéder autrement. Une enseignante demande la parole : « Je viens de l’enseignement primaire. Je crois que c’est à ce moment- là qu’il faut agir. Quand les jeunes sont au collège, c’est déjà trop tard. » Elle raconte ses années d’enseignement post-soixante-huitard remplies d’interculturel où tout se vaut : « Je regrette mais tout ne se vaut pas. Résultat, aujourd’hui il y a des sujets dont on ne peut plus parler. Ils sont devenus tabous. La mémoire de la Shoah est au programme mais les enseignants préfèrent éviter d’en parler. »

Elle se souvient d’une sortie de classe à une commémoration patriotique : « Les collégiens avaient honte de chanter la Marseillaise. Je leur ai demandé pourquoi. C’est la chanson à Le Pen m’ont-ils répondu… L’extrême droite a confisqué les symboles républicains. » Pour « détendre » un peu l’atmosphère, un participant raconte l’histoire de la souris palestinienne : « À la télévision palestinienne, il y a des émissions pour les enfants, dont une avec une souris appelée Farfour. Elle raconte aux petits que quand ils seront grands ils feront disparaître Israël. Comme la souris ressemblait un peu trop à Mickey, Disney a réagi et demandé sa disparition. Résultat : Farfour est morte à l’écran… tuée par des soldats israéliens ! » Un autre complète : « Pour les islamistes radicaux, il n’y a pas de différence entre juifs et israéliens. Ils utilisent le même mot : Yahoud. » Les médias, les politiques, sont montrés du doigt : « Les mensonges de la propagande anti-israélienne ne sont presque jamais dénoncés. Même quand ils sont flagrants », notent les participants. « Ils entretiennent la haine et poussent les jeunes Français au jihad. »

CATHERINE FREY

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l’union 140609 a
TENNIS : Demies 100% Cormontreuilloises

Décidément, le Cormontreuil TC a démontré sa suprématie chez les messieurs en plaçant hier quatre de ses joueurs en demi-finales des championnats de ligue 2e séries ! Ainsi, ce matin (9 h 30), Constant De La Bassetiere (0) sera opposé au tenant du titre Jean- Charles Ribert (1/6) alors que le grand favori Thibaut Visy (-2/6) se mesurera à l’ancien - 15 Manuel Soumet (2/6).

Pas vraiment de surprise du côté des dames où Julie Gervais (0, ASPTT Charleville) s’est montrée expéditive (6-0, 6-0) face à Noémie Bellott (5/6, Géo- André) pour affronter au stade ultime Maëva Spooner (4/6, Géo-André) qui se voit là récompenser de sa belle saison.

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l’union 140608 b
TRIATHLON : Arago champion de France à Xonrupt

Le lycée Arago de Reims avait déplacé deux équipes vendredi à Xonrupt. Une sur le triathlon et une autre en duathlon.

Emmené par Lucie Picard, le groupe de triathlon (Florian Alignon, Lucie Reghem et Antoine Blacas) a été sacré champion de France dans les Vosges.

Le duathlon (Cécile Lejeune, Théotime Mengual, Noémie Petitfourt et Vincent Lafleur) a terminé 5e.

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l’union 140608 a
TENNIS CHAMPIONNATS DE LIGUE : Castille forfait

Coup de tonnerre hier au centre de Ligue où pour l’ouverture des championnats régionaux individuels seniors, la tête de série n°1, tenante du titre et grande favorite Cindy Castille (- 4/6, Cormontreuil) à du déclarer forfait pour s’être blessée aux abdominaux la veille en finale régionale des 15/ 16 ans !

Inutile de dire qu’un boulevard s’est ouvert pour Julie Gervais (0, ASPTT Charleville).

Chez les messieurs, à noter l’entrée en lice des ténors (Visy, De La Bassetière, Robert) aujourd’hui.

▶ MESSIEURS. – Premier tour : Barre (4/6, TC des Deux-Vallées) bat Nicolas Birot (3/6, Reims Europe Ckub) 6-2, 6-1 ; deuxième tour : Seuret (3/6, Reims Europe Club) bat Raulin (15, Rivière de Corps) par WO ; Messin (2/6, Saint-Dizier) 6-4, 6-2 ; Soumet (2/6, Cormontreuil) bat Dermonsir (4/6, Romilly) 6-4, 6-3.

▶ DAMES. – Premier tour : Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) bat Fanny Jarles (3/6, Saint-Dizier) 6-2, 3-6, 6-2 ; Noémie Bellott (5/6, Géo-André) bat Pauline Blaszczyk (3/6, Romilly) 6-2, 6-2 ; Maëva Spooner (4/6, Géo-André) bat Clémence Krug (3/6, Reims Europe Club) 6-4, 3-6, 6-1 ; Laure Chardin (3/6, Romilly) bat Lisa-Marie Habert (4/6, Reims Europe Club) 7-6, 6-1.

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l’union 140607 c
RÉCOMPENSE : La médaille de la famille pour Thi-Bach-Ngoc Vu

La famille Vu est presque au grand complet.
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Thi-Bach-Ngoc Vu a eu sept enfants dont quatre sont nés au Vietnam, après son mariage en 1972. Arrivée en France en 1978, la famille Vu s’installe à Reims, d’abord dans le quartier Croix-Rouge avant d’acheter une maison à Murigny. Trois enfants naîtront à Reims. M. Vu était professeur de mathématiques au Vietnam et il a veillé de très près sur la scolarité des sept enfants. Ces parents sont maintenant fiers de leur réussite : tous ont obtenu le Bac S. Ils sont aussi sportifs et participent régulièrement au RATJ. Seize petits-enfants âgés de 2 à 15 ans marchent sur les traces de leurs grands-parents, très présents. Mme Hu, qui continue à travailler comme couturière dans un magasin de retouches, prend par ailleurs grand plaisir à confectionner les costumes de carnaval pour les élèves de sa fille enseignante.

Ces derniers jours, la famille a participé à la fête des voisins : « Nous avons aussi gardé les traditions liées à nos racines vietnamiennes et au Nouvel An chinois, nous préparons l’enveloppe rouge qui récompense ceux qui ont bien travaillé durant l’année ». M. Vu, électricien aux Ateliers municipaux, a pris sa retraite en 2011 mais il reste encore quelques mois à son épouse avant d’en profiter à son tour : les petits-enfants en seront les premiers bénéficiaires.

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l’union 140607 b
STUPÉFIANT ! : La cocaïne voyageait dans les potirons

2 kg de cocaïne ne finiront pas en ligne.
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« Allô cousin, pourquoi tu tousses ? » Si le célèbre Tonton de Fernand Reynaud n’existait que dans son sketch, ce cousin-là est bien réel, et très inquiet depuis la descente des douanes chez son ingénue cousine.

Originaire du Surinam (Amérique du Sud), la demoiselle habite à Croix- Rouge, loin de Cayenne d’où un colis lui est expédié par Chronopost le 22 mai : 12 kilos d’oranges, ananas, potirons, gingembre et pois sauvages qu’elle doit réceptionner pour le compte de son cousin domicilié aux Pays-Bas. « Il m’a appelée pour me demander de garder le paquet. C’est la troisième fois que j’en reçois un. Un coup, c’est lui qui est venu le chercher, l’autre fois, il a envoyé quelqu’un. » Le cousin était pressé de les récupérer, car lui et son préposé avaient fait le déplacement à Reims « le jour même ». Que contenaient ces précédents colis ? La cousine n’en sait rien. Elle ne s’est pas permis d’ouvrir. Une pudeur que n’ont pas eue les douanes à Roissy. Deux potirons, une orange et un ananas étaient farcis de poudre blanche : deux kilos de cocaïne ! « Allô cousin, pourquoi tu tousses ? » La valeur de la drogue est estimée à 71 460 euros. Les gabelous referment le paquet et vont le remettre euxmêmes à la destinatrice. Ils se présentent chez elle lundi matin. « On a sonné. J’ai ouvert. Ils m’ont demandé si ce paquet était pour moi. J’ai dit oui. » Une douanière prend un couteau dans la cuisine, lui fait ouvrir le colis. Un nuage de poudre s’en échappe. Arrestation, garde à vue pour « importation de produits stupéfiants ».

Aux 400 coups, l’ami de la jeune femme – qui prétend ne pas connaître le cousin – arrive à le contacter via Facebook. Il lui annonce que sa cousine a été arrêtée à cause du colis qu’elle devait garder pour lui.

« Allô cousin, pourquoi tu tousses ? » Le concubin exige des explications. Il obtient du cousin son numéro. La discussion est houleuse. On le sait car il l’a enregistrée ! Avocate de la cousine, Me Elisabeth Rota-Gualtieri en a pris connaissance juste avant son procès en comparution immédiate. « Ils parlent dans leur langue. Je n’ai rien compris mais une amie de ma cliente m’a traduit au fur et à mesure ce que déclarait le cousin : “Il faut surtout pas qu’elle dise que c’est moi ! Je la paierai pour ça ! Je paierai, je paierai !” »

Me Rota-Gualtieri est convaincue de l’innocence de la jeune femme, inconnue de la justice, insérée, abusée selon elle par le cousin qui prévoyait d’ailleurs de s’attarder à Reims le jour où il devait récupérer les fruits. Avaitil des clients à fournir ?

Le tribunal relaxe la cousine, au grand soulagement de son ami dont la conversation enregistrée et le numéro composé peuvent intéresser à tout moment un service d’enquête. « Allô cousin, pourquoi tu tousses plus ? »

FABRICE CURLIER

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l’union 140607 a
TENNIS CHAMPIONNATS DE LIGUE SENIORS : Visy et Castille favoris

Après les jeunes et les vétérans, place désormais au championnat de Ligue individuels seniors qui aura lieu d’aujourd’hui à lundi au centre de ligue de Reims. Le tenant du titre Jean-Charles Robert (1/6, Cormontreuil) aura du mal à conserver sa couronne face au favori Thibaut Visy (- 2/6, Cormontreuil) finaliste malheureux l’an passé et avide de revanche. Ce match 100 % cormontreuillois pourrait être arbitré par un autre sociétaire du CTC : pas Sébastien Jolly (1/6) forfait (mollet) mais Constant De La Bassetiere (0) qui accumule les bonnes performances.

Chez les dames, le remake de 2013 entre les - 4/6 du Cormontreuil TC Cindy Castille et Claire Makhloufi ne pourra pas avoir lieu. Cette dernière, en pleine préparation du baccalauréat, a préféré renoncer. Cindy Castille a donc toutes les chances de conserver son bien mais elle devra se méfier de Julie Gervais (0, ASPTT Charleville) qui, en tant qu’ex - 30 (en 2009), possède suffisamment d’arguments pour la gêner. En Espérance (3e série), les 15/1 Anthony Ladouce (TC Les Mazures/Renwez) , Guillaume Thierus (Géo-André), Gauthier Segard (Dormans) ainsi que le récent champion de Champagne des +45 ans Laurent Fromholtz (Chaumont) seront favoris alors que le titre féminin devrait se jouer entre Caroline Deglave (15, Cormontreuil) et Charlotte Becret (15/1, URT). En Omniun (4e série), il est compliqué, comme toujours, d’émettre le moindre pronostic avec huit 30/1 dans chaque tableau !

▶ DEMAIN. – 15 heures : demi-finales messieurs et dames 3e série ; 16 h 30 : demi-finales messieurs et dames (4e séries) ; 19 h 30 : demi-finales dames 2e série.

▶ LUNDI. – 9 h 30 : demi-finales messieurs 2e série ; 13 h 30 : finales messieurs et dames 3e et 4e série ; 15 heures : finales messieurs et dames 2e série.

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l’union 140606 a
UNSS : Arago 5e à Toulouse

Les lycées Roosevelt et Arago de Reims étaient en lice en début de semaine aux France UNSS qui se déroulaient à Toulouse (Haute-Garonne).

Roosevelt a terminé 6e du classement par équipes open garçons alors qu’Arago s’est classé 5e du challenge relais filles, 27e du challenge course et 10e du classement relais garçons.

La meilleure performance a été à mettre à l’actif du cadet Paul Furchert(Arago) qui a réalisé 11’’12 sur 100 m, son nouveau record.

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l’union 140605 a
MALTRAITANCE : Des chats martyrisés à Croix-Rouge

Caramel a été retrouvé vendredi dernier avec la queue cassée.
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Un matou énucléé, trois autres la queue cassée ou mise à feu… Les cas de chats martyrisés se multiplient dans un même secteur de Croix-Rouge.

Cassis, Simba, Prince ou Caramel sont des chats de la rue. Grisette avait un foyer. Tous ont cependant en commun d’avoir subi des actes de cruauté commis ces dernières semaines à Croix-Rouge, dans un même secteur délimité par l’avenue Bonaparte, l’allée des Landais et l’allée des Bourguignons.

Dernier cas en date : dimanche, allée des Landais, où une voiture qui ne s’est pas arrêtée a percuté la petite Grisette. A-t-elle été tuée sur le coup ? Ou bien était-elle encore vivante, assommée ? Toujours est-il que « des gamins » se sont précipités sur son corps inerte pour lui arracher un oeil ! Grisette a été retrouvée morte. « Quelqu’un a coursé les gamins, mais ils ont pu s’enfuir », indique une voisine oeuvrant pour « les Oubliés de la Marne », « une association qui s’occupe de récupérer les animaux abandonnés ou maltraités, et de les placer en famille pour les adopter ».

Plainte au commissariat

Avant l’énucléation de dimanche, l’association recensait déjà « quatre chats blessés dans le même quartier ». Le premier est Cassis, retrouvé le 12 avril avec la queue enflammée ! « Ça venait de se produire car il avait la queue en feu lorsqu’une dame l’a vu. Elle a pu l’éteindre. Il a eu les poils brûlés. Aujourd’hui, ça repousse mais ce n’est pas encore très beau. »

Les bénévoles de l’association nourrissent régulièrement les chats du quartier. Le 25 avril, Simba est arrivé en boitant. « Il n’avait rien de cassé mais le vétérinaire nous a dit qu’il avait quand même été frappé. » Le 30 mai, c’est Caramel qui a été retrouvé avec « la queue cassée », puis Prince le 1er juin. « On a d’abord cru que Caramel avait eu un accident, mais quand deux jours plus tard, au même endroit, on a vu Prince arriver lui aussi avec la queue cassée, on s’est dit que ça ne pouvait être que volontaire. Peut-être ont-ils été pris dans un piège. »

Suite aux maltraitances sur les quatre chats, l’association a porté plainte contre X. pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal ». Depuis, Cassis a été adopté, Simba va bientôt l’être, Caramel est provisoirement hébergé en famille d’accueil, seul Prince est toujours dehors. Créée il y a 18 mois, l’association des « Oubliés de la Marne » cherche d’ailleurs des familles d’accueil pour héberger les chiens et chats qu’elle récupère, un local ainsi que des bonnes âmes prêtes à l’aider par des dons d’argent ou de matériels (couvertures, litières…). Sa présidente, Karine Guionnet, peut être contactée au 06 02 68 30 66.

F.C.

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l’union 140604 d
SPORT : Le président du Football-club Sires poussé dehors

Les adhérents veulent être gérés dans le respect de la loi de 1901.
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Dans le quartier Croix-Rouge, la section football a fait scission en août 2012 en quittant le navire Acrap, avec 175 adhérents. Un bénévole, Marc Millard, créait alors le football-club Sires (Session Itinérante de Réinsertion et d’Encadrement) dont il a tout naturellement pris le titre de président fondateur, mais sans passer par la case « assemblée générale constitutive ».

Les conditions de fonctionnement ont changé, et lors de l’assemblée générale du 30 mai dernier, une majorité des 40 personnes présentes a d’emblée évoqué son inéligibilité statutaire. Par un vote à main levée quasiment unanime, l’assemblée a exigé son départ : « Vous êtes illégitime, car vous n’avez pas été élu par une assemblée générale. Vous devez quitter votre poste ! », résumait ainsi Ahcène Amimer au nom de ses camarades.

Prochaine assemblée le 24 juin

Et c’est aux cris de « Au-revoir président ! » que la décision a été prise de réunir une nouvelle assemblée générale extraordinaire lundi 23 juin prochain à 18 heures, au siège 11, rue Pierre- Taittinger, avec pour objectif la constitution d’un vrai conseil d’administration légitime qui sera chargé ensuite d’élire un nouveau bureau.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 140604 c
STUPÉFIANTS : Cinq ans de prison pour l’une des têtes du réseau

Les perquisitions avaient abouti à la découverte d’armes et de drogues.
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Le douzième homme impliqué dans le réseau de stupéfiants de Croix-rouge a été jugé hier. Le tribunal lui inflige cinq ans de prison.

Onze hommes avaient été jugés la semaine dernière pour un ample trafic de drogues organisé dans le quartier Croix-Rouge (notre édition du 29 mai). Il en manquait un douzième, pour cause de délais de convocation. Son tour est venu hier. Il s’agit de Razick Benjoudi, âgé de bientôt 30 ans. Le tribunal lui a infligé la peine la plus sévère de tout le groupe, à savoir cinq ans de prison, à quoi s’ajoute une amende douanière de 230 000 euros.

Et pourtant son avocat, Me Ludot, a essayé toutes les ficelles possibles. Il commençait par demander la nullité de la procédure, estimant notamment que son client n’aurait pas « un procès juste et équitable ». Sans succès. Le ministère public le renvoyait dans ses cordes, demandant aux juges de « mettre un coup d’arrêt à ces stratégies dilatoires ».

Puis lors de sa plaidoirie, l’avocat mettait en doute « la fiabilité des déclarations recueillies par les enquêteurs » ; « et puis si l’on fait la comparaison entre les déclarations et les résultats des perquisitions, on aura du mal à s’y retrouver . » « Où est l’enrichissement personnel de M. Benjoudi dans cette affaire ? lançait-il également ; à raison de 10 000 euros par jour qu’il aurait gagnés, on aurait dû trouver la trace de 720 000 euros. Où sont-ils ? »

Il tenta aussi de déclarer « irrecevable » la demande d’amende des douanes, insuffisamment motivée à ses yeux. Sans plus de succès. Il est vrai que la présidente du tribunal venait d’égrener une longue liste de témoignages, de comptes rendus de surveillance policière mise en place du côté de la place Georges-Braque à la suite d’un renseignement anonyme fourni en juin 2012, de comptes rendus d’écoutes téléphoniques, faisant état de rendez-vous de livraison et de vente de « marchandise », de contacts avec la Belgique et les Pays-Bas, de sac de sport rempli de billets, ou encore d’empreinte digitale laissée sur l’emballage d’une balance. Des éléments tellement nombreux et accablants que le substitut du procureur n’avait guère besoin d’en rajouter. « Si M. Benjoudi n’est pas le cerveau de la bande, il y tient incontestablement un des rôles principaux », concluait-il. Les juges ont partagé cet avis.

ANTOINE PARDESSUS

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l’union 140604 b
RENDEZ-VOUS

Rencontres de mamans : venez passer un moment agréable, prendre du temps pour vous et discuter avec d’autres mamans, les jeudis de 14 à 16 heures, à la Marelle, 3 allée des Picards (accès libre) : - jeudi 5 juin, rencontre théâtrale sur le thème du bonheur. - Jeudi 19 juin, atelier papotage, goûter et bilan de l’année.

Renseignements et inscriptions auprès d’Alexandra Babin, animatrice référent famille à l’espace Watteau (03 26 36 03 50).

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l’union 140604 a
VENTE DE PATRIMOINE OUVERTE À TOUS (à titre de résidence principale)

Appartements à vendre A Reims :

3, all. J. Simon : T4 - 2e étg - 80 m2 envir. - cave - parkg - lots 35-60-383 - DPE en cours - 121.700 € (réf. ER.10284).
5, all. J. Simon : T4 - 2e étg - 87 m2 envir. - cave - parkg - lots 86-121-332 - DPE en cours - 141.100 € (réf. ER.10310).
1B, rue Gust Laurent : T4 - 5e étg - 78 m2 envir. - cave - parkg - lots 230-372 - DPE en cours - 165.400 € (réf. ER.12506).
1D, rue Gust Laurent : T3 - 3e étg - 67 m2 envir. - cave - parkg - lots 279-379 - DPE en cours - 140.400 € (réf. ER.12528).
15, rue Cauras : T4 - 2e étg - 81 m2 envir. - box - lots 136 - DPE en cours - 139.900 € (réf. ER.13329).

A Châlons-en-Champagne :

9, rue St-Dominique : T3 - 3e étg - 68 m2 envir. - lot 408 - DPE en cours - 86.100 € FAI (réf. ER.19299).
Maison à vendre A Châlons-en-Champagne :
4, rue du Grenier à Sel : T6 - 138 m2 hab. envir. - DPE en cours - 145.600 € FAI (réf. ER.18516).

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale - Réservées pendant 2 mois aux locataires de l’EFFORT REMOIS (à compter de la date de parution). Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires de l’EFFORT REMOIS.
Pour tous renseignements : Reims : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Châlons-en-Champagne : 03.26.22.91.93.

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l’union 140603 c
TENNIS CHAMPIONNATS DE CHAMPAGNE JEUNES : Une édition tronquée

Un beau tableau d’honneur pour les Régionaux jeunes.
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Organisés au Centre de ligue de Reims, les championnats régionaux des jeunes ont vécu une édition 2014 quelque peu spéciale. En raison de la 5e journée des critériums, plusieurs finales n’ont en effet pas eu lieu.

Ainsi, chez les garçons, en 15/16 ans les demi-finales Jonasz (2/6, Montmirail) – Vial (4/6, Saint Dizier) et De la Bassetiere (0, Cormontreuil) – Collot (15/2, Cormontreuil) se disputeront samedi prochain.

La finale est programmée au 14 juin.

Chez les filles, en 15/16 ans, Cindy Castille (-4/6, Cormontreuil) affrontera vendredi Amélie Zarev (3/6, Reims Europe Club) ou Noémie Bellot (5/6, Géo-André) alors que la date de la finale des 17/18 ans entre Claire Makhloufi (-4/6, Cormontreuil) et Maêva Spooner (4/6, Géo-André) n’a pas encore trouvé de place dans le calendrier.

Et inutile de dire que ces matches seront disputés puisque les lauréats sont qualifiés pour les Championnats de France dans le prestigieux cadre de Roland-Garros ! Ce sera du 14 au 19 août pour les 15/ 16 ans et du 18 au 23 août pour les 17/18 ans.

Pour le reste, la logique a souvent été respectée avec notamment les titres de Léana Clauss (15, Saint Memmie) en 13 ans, Elvire Prault (15/1, Géo-André) en 14 ans ou de Louis Compas (3/6, Géo-André) en 17/18 ans. Le Trophée Perrier, Porte d’Auteuil, se jouera pour les 13 ans du 21 au 26 juin et du 18 au 23 juin.

▶ FILLES. - 11 ans : Mathilde Sarcelet (15/5, TC Ménehildien) bat Maëlia Dufeux (15/5, Poix-Terron) 6-0, 6-1 ; - 12 ans : Sarah Leroy (15/4, Géo-André) bat Savine Erler (15/4, TC Troyes) 6-3, 4-6, 6-3 ; - 13 ans : Léana Clauss (15, Saint-Memmie) bat Marie Barbe (15/1, Les Mazures) 6-3, 6-0 ; - 14 ans : Elvire Prault (15/1, Géo-André) bat Ilona Lopes (15/5, Romilly) 6-4, 6-4.

▶ GARÇONS. - 11 ans : De La Bassetiere (30, Cormontreuil) bat Duguit (30, Taissy) 6-2, 6-2 ; - 12 ans : Quinet (15/2, TC Troyes) bat Clauss (15/3, Saint-Memmie) 6-0, 6-2 ; - 13 ans : Bonna (15/1, ASPTT Charleville) bat Roussel (15/1, Vitry) 6-3, 6-3 ; - 14 ans : Villenet (15/1, Taissy) bat G.Henry (15/1, Géo-André) 7-5, 6-4 ; - 17/18 ans : Compas (3/6, Géo-André) bat L. Henry (15, Géo-André) 6-3, 6-3.

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l’union 140603 b
TENNIS : DQDN4 : des Vitryats Etonnants

La 5e et dernière journée de Division qualificative à la division nationale 4 (DQDN4) a généré une surprise de taille. En effet, dans la poule B masculine, le match pour la première place a été remporté par le TC Vitryat aux dépens du favori Reims Géo-André. Pensant jouer tout juste le maintien, la troupe d’Arnaud Lalouette a cumulé les « perfs », comme contre les Rémois, pour s’offrir le droit de disputer le barrage. Dans l’autre poule, il n’y a pas eu besoin de sortir la calculette puisque les Rémois de l’Europe Club ont battu l‘ASPTT Troyes alors que le CO Saint-Dizier assurait sa première place en disposant largement des Ardennais du TC Les Mazures/ Renwez.

Pas de surprise chez les dames, où Romilly-sur-Seine et le TC Troyes ont assuré un barrage 100 % aubois. Enfin, pour la relégation, les messieurs de l’ASPTT Châlons et du TC Reims ainsi que les dames de l’URT Reims et du TC Reims évolueront en division inférieure la saison prochaine.

Messieurs. – Poule A : TC Montmirail – ASPTT Châlons 6-0 ; Reims Europe Club – ASPTT Troyes 4-2 ; CO Saint- Dizier – TC Les Mazures/Renwez 6-0. Poule B : Romilly-sur-Seine – TC Reims 4-2 ; Bar-sur-Seine – URT Reims 1-5 ; TC Vitry – TC Géo-André Reims 5-1.

Dames. – Poule A : Romilly – TC Saint Memmie 3-3 ; URT – TC des Deux Vallées Buchères 1-5 ; Reims EC (2) – TC Montmirail 6-0. Poule B : TC Sedan – ASPTT Charleville-Mézières 1-5 ; TC Reims – TC Troyes 0-6.

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l’union 140603 a
TENNIS CHAMPIONNATS NATIONAUX : C’est bon pour les garçons

La dernière journée des critériums a, dimanche, confirmé la situation des Champardennais. Chez les messieurs, en N4, Cormontreuil avait déjà assuré la montée et a bouclé sa saison en dominant Lons-le-Saunier.

Le CTC s’est permis de n’aligner ni Jean-Charles Robert, ni Sébastien Jolly. En revanche, Cyril Pusset (5/6), le coach, a perfé à 4/6. De son côté, le TC Troyes, sans ses étrangers, s’est incliné (6-0) dans le match pour la première place contre Corbeille. Reste que les Aubois étaient assurés de finir 2es et donc d’accéder en N3 !

Chez les dames, il n’y a pas eu de miracle pour le TC Géo-André Reims, qui a été battu par le TC du Grand Versailles et qui évoluera donc l’an prochain à l’échelon inférieur.

Comme sur les quatre premières journées, l’état d’esprit et l’implication des Rémoises n’est pas à remettre en cause mais le niveau était trop élevé pour Noémie Bellott et ses copines. Enfin, en N4, Saint-Dizier, sans ses étrangères, a été surpris à domicile par la lanterne rouge, Annecy.

Résultat, les Bragardes finissent 5es et descendent en DQDN4.

▶ CORMONTREUIL. – CORMONTREUIL TC BAT TC DU BASSIN DE LONS-LE-SAUNIER 5-1.
Salomon (-2/6, Cormontreuil) bat Guyon (1/6) 6-4, 5-3 abandon ; Visy (-2/6, Cormontreuil) bat Carlot (2/6) 6-2, 6-1 ; De la Bassetiere (0, Cormontreuil) bat Pageault (4/6) 6-1, 6-3 ; Pusset (5/6, Cormontreuil) bat Bouquier (4/6) 6-1, 7-5 ; Carlot / Pageault battent Salomon / De la Bassetiere 4-6, 7-6, 1-0 (11/9) ; Visy / Pusset battent Bouquier / Moncharmont (15/1) 6-3, 6-2.

▶ VERSAILLES. – TC DU GRAND VERSAILLES BAT TC GÉO-ANDRÉ REIMS 5-1.
Fabienne Desplanques (1/6) bat Angela Charles-Alfred (3/6, Géo-André) 6-2, 6-3 ; Cornelia Villemur (2/6) bat Maëva Spooner (4/6, Géo-André) 6-1, 6-3 ; Noémie Bellott (5/6, Géo-André) bat Fabienne Coullin (5/6) 7-5, 6-4 ; Sihem Benattia (5/6) bat Angélique Selosse (15/1, Géo-André) 6-0, 6-1 ; Fabienne Desplanques / Cornelia Villemur battent Angela Charles-Alfred / Noémie Bellott 6-4, 1-6, 1-0 ; Fabienne Coullin / Sihem Benattia battent Maëva Spooner / Angélique Selosse 6-4, 7-5.

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l’union 140602 b
JUDO : Les forces s’unissent à Reims

Le Judo Reims Métropole s’impose d’emblée comme club phare de la discipline.
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À part le nom, rien ne change ! Le 21 mai, le Judo Reims Métropole (JRM) a été porté sur les fonts baptismaux.

En présence de François Bock (OMS) et Benoît Forthoffer (président du comité Marne), l’assemblée générale constitutive a officialisé une démarche initiée il y a plusieurs mois. Plusieurs années même si on y inclut les opérations menées conjointement par le Reims Judo et l’AS Croix-Rouge (notamment le Challenge rémois jeunes). L’adhésion va provoquer obligatoirement la dissolution des trois clubs au terme de cette saison.

Supernant directeur technique

La nouvelle entité sera baptisée dès la rentrée 2014 et comptera 650 licenciés, soit la 12e fréquentation sur 5 500 clubs en France. Unir ses forces et mutualiser les moyens, la philosophie est simple et les « nouveaux mariés » n’ont pas agi sous la pression d’éléments extérieurs (financiers par exemple). « On y réfléchissait depuis longtemps et les comités directeurs de Reims Judo et de l’AS Croix-Rouge ont trouvé un accord cette saison. Notre volonté est de mettre en place un outil qui serve les intérêts des adhérents et de permettre à chacun de tirer un bénéfice pédagogique », précise Jean Dressayre, viceprésident du JRM.

La coopération a tout de suite intéressé le Judorex de Saint-Brice, soucieux de faire progresser ses éléments et de rompre son relatif isolement. La porte n’est pas fermée à d’autres mais pour la saison prochaine maintenant.

Dans les faits, rien ne change donc puisque les 4-11 ans resteront dans la salle qu’ils fréquentaient cette saison. En revanche, il y aura réunion des plus grands et, surtout, des compétiteurs à René-Tys ou François-Legros. Xavier Supernant (6e dan) a été promu directeur technique du Judo Reims Métropole mais il aura autour de lui une équipe dense avec un total de 11 éducateurs diplômés.

▶ BUREAU. – Président : Laurent Bernard ; vice-présidents : Jean Dressayre (1er), Jean-Philippe Claudel (2e), Pascal Robinet (3e) ; trésorier : Ludovic Martin-Kleisch ; secrétaire : Fabien Bossus.

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l’union 140602 a
BADMINTON : UNSS : le Championnat de France à Reims

D’aujourd’hui à vendredi, le service régional UNSS de l’Académie de Reims et le service départemental UNSS organisent les Championnats de France « collèges ».

Ils regrouperont 54 équipes sur quatre sites rémois : Halle Universitaire ainsi que les gymnases Lapique, Joliot-Curie et Bourgoin.

Les finales se dérouleront à Lapique mercredi (14 heures) pour les équipes d’établissements et vendredi (14 heures) pour la catégorie Excellence.

Le collège Nicaise (Mareuil-le- Port) représentera l’Académie en « établissements » et le collège Mutualiste de Vouziers en Excellence.

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l’union 140601 b
TENNIS : Interclubs nationaux : une der à enjeu

L’exercice 2014 des critériums nationaux se clôture aujourd’hui avec une ultime journée pleine d’enjeux. Pas pour le CTC qui a assuré la montTENNIS : Interclubs nationaux : une der à enjeuée la semaine dernière et qui cherchera, à domicile, à rester invaincu face à l’avant dernier le TC du Bassin de Lons-le-Saunier. En revanche, toujours en N4, le TC Troyes disputera le match de la montée à Corbeille-Essonnes.

Comptant le même nombre de points que les Aubois, les banlieusards parisiens seront néanmoins favoris tant ils ont impressionné cette année en ne perdant qu’un seul match sur 24 ! Du côté des dames, en N3, le TC Géo-André est tout simplement condamné à l’exploit sur la terre battue du TC du Grand Versailles. Mission plus que difficile puisque les Yvelinoises sont leaders et doivent assurer la montée.

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l’union 140601 a
TENNIS : DQDN4 : on ferme aussi

Manifestement, la dernière journée de DQDN4 s’annonce passionnante. Surtout chez les messieurs où rien n’est encore joué. Ainsi, en poule A, tous les regards seront tournés vers le choc entre le Reims Europe Club et l’ASPTT Troyes. À égalité avec les Bragards mais en tête au set-average, les Troyens se doivent de gagner largement mais les « Européens » vendront chèrement leurs peaux alors que le COSD aura un match facile face au TC Les Mazures/Renwez. Dans l’autre poule, la rencontre entre le TC Vitry et le TC Géo-André sera tout simplement la finale. Du côté des dames, il y aura moins de suspense car Romilly semble intouchable en poule A alors que le TC Troyes a repris la main dans l’autre poule après son succès contre Vitry.

Reste aux Troyennes à ne pas perdre à Reims pour aller aux barrages.

▶ MESSIEURS.- Poule A : TC Montmirail - ASPTT Châlons, Reims Europe Club - ASPTT Troyes, CO Saint Dizier - TC Les Mazures Renwez. Poule B : Romilly - TC Reims, Foyer Barsequanais - URT, TC Vitry - TC Géo-André.

▶ DAMES.- Poule A : Romilly - Saint Memmie, URT - TC les Deux Vallées, Reims Europe Club (2) - TC Montmirail. Poule B : TC Sedan - ASPTT Charleville, TC Reims - TC Troyes. Exempt : TC Vitry.

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l’union 140531 c
FAMILLE : La parentalité au cœur d’un forum interactif

La deuxième édition du forum parentalité se tiendra dans une semaine.
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Samedi prochain, l’association Femmes relais 51 organise un forum à la faculté de Reims. Au programme : info, saynètes et débat.

L ’association Femmes relais 51 organise son deuxième forum « Parentalité », samedi 7 juin, de 14 à 17 heures, à la faculté des lettres et des sciences de Croix- Rouge (amphithéâtre numéro 10). Cette action est destinée à tous les publics. Pour les personnes originaires de Turquie, du Maghreb et des pays russophones, des interprètes seront sur place.

Une dizaine de stands d’information et de sensibilisation seront tenus par des partenaires spécialisés tels que le Cerf-Volant, Planète parents, le Relais des parents, Paroles de parents et bien d’autres…

À ces derniers viendra se joindre la troupe de théâtre forum « 3, 2, Interprètes » qui jouera des saynètes liées au thème de la parentalité. Des professionnels et des usagers s’impliqueront aux côtés de cette troupe. Enfin, le théâtre forum rendra cette journée interactive, avec le public qui pourra échanger sur le contenu de ces saynètes avec trois professionnels (Me Nawel Hami du barreau de Reims, Mohamed Chérif, directeur du Ciam, et Patrick Colin, psychologue à la Maison de l’enfance), sous forme de table ronde.

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l’union 140531 b
LOISIRS : Ils dynamisent le quartier

L’association Jeu’ns Activity va animer le mois de juin, dans le quartier Croix-Rouge
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Dans le quartier Croix-Rouge, l’association Jeu’ns Activity a concocté pour le mois de juin un beau programme.

Ce sont neuf jeunes en mission au sein des directions de la jeunesse, de la politique de la Ville et de la culture – en service civique ou en contrat emploi d’avenir – qui ont conçu ce programme, composé de six aprèsmidi récréatifs, selon des thèmes renouvelés. Au fil de ces rendez-vous, une vingtaine d’associations implantées à Reims proposeront des activités ludiques et culturelles. Rendezvous sur la place du centre commercial Bonaparte, face à la Maison de projet. L’entrée à Jeu’ns Activity est gratuite.

Voici le programme du mois de juin.
- Le mercredi 4 juin : « L’art vivant en mouvement », de 14 à 19 heures, avec des ateliers participatifs d’arts vivants, contes et spectacles de rue.
- Le mercredi 18 juin : « Autour du monde », de 14 à 19 heures : ateliers manuels, customisation, défilés.
- Le mercredi 25 juin : « Fais bouger ton sport », de 14 heures à 20 h 30, avec danse, arts martiaux et autres activités.

▶ Pour plus d’informations, contact au 03 26 36 40 80.

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l’union 140531 a
TENNIS CHAMPIONNATS RÉGIONAUX : Les jeunes en lice à Reims

La Fédération ayant exigé les résultats pour le 2 juin, la Ligue a été contrainte d’organiser les Championnats de Champagne (des 11 aux 17/18 ans) en même temps que la 5e et dernière journée des critériums !

Le programme est donc à la carte au Centre de Ligue de Reims avec des finales aujourd’hui et demain. Les plus importantes (15/16 ans avec Constant De La Bassetière et Cindy Castille ou 17/18 ans avec une opposition Claire Makhloufi – Maëva Spooner) ont été décalées à une date ultérieure ! Chez les garçons, tous les tableaux sont indécis hormis peut-être en 17/18 ans où Louis Compas (3/6, Géo-André) partira avec la faveur des pronostics face à son camarade de club Lucas Henry (15). Du côté des filles, Léana Clauss (15, Saint-Memmie) et Elvire Prault (15/1, Géo-André) sont les grandes favorites en 13 et 14 ans.

▶ PROGRAMME. – Aujourd’hui, 16 h 30 : finale 17/18 ans garçons ; 18 heures : finales 13 et 14 ans filles ; demain, 10 heures : finales 13 ans garçons, 11 ans garçons et filles ; 11 h 30 : finales 14 ans garçons, 12 ans garçons et filles.

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L’hebdo du vendredi- N° 352- 140530e
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 352 - Semaine du 30 mai au 5 juin 2014

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Flâneries Musicales : ciné en musique à Croix-Rouge

Les Flâneries Musicales de Reims et la Pellicule Ensorcelée vous invitent, samedi 31 mai à 16h, à la médiathèque Croix-Rouge, à un voyage musical et cinématographique de courts-métrages d’animation. Comme au cinéma d’antan, les musiciens sont là en chair et en os. Ils mijotent leur musique, préparent leurs instruments et vous emportent dans l’univers onirique du « Cyclope de la Mer » du haut de son phare, dans les aventures d’une grenouille au coeur des profondeurs de la forêt tropicale d’ « Amazonia », d’un petit cochon « Ormie » qui meurt d’envie de manger des cookies ou encore dans l’aventure de deux poulpes amoureux dans la course folle d’« Oktapodi ».

Entrée libre.

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FLÂNERIES : Les percussions font vibrer les dessins animés

Charlène et Théo, en répétition au conservatoire. Prochain ciné-concert : demain
- Agrandir la photo

Action culturelle des Flâneries musicales, les ciné-concerts essaiment dans Reims et donnent leur chance à des élèves du conservatoire.

Fouet, castagnettes, crécelle, sifflet : à chaque situation son instrument… quitte à le détourner. Accompagner un film d’animation, pour un musicien, c’est s’ouvrir un vaste champ de possibles et d’explorations ! Trois « grands » élèves du conservatoire à rayonnement régional sont ravis d’en faire l’expérience, grâce aux Flâneries musicales de Reims et à La Pellicule ensorcelée.

Le cycle de ciné-concerts (qui sont aussi des ciné-goûters) se poursuit, samedi, dans différentes maisons de quartier. Et c’est avec gourmandise (mais quand même une pointe d’inquiétude) que Charlène Tournant, Tristan Pereira et Théo Diblanc se sont attelés à l’exercice. Ils ont choisi les dessins animés qui les inspiraient le plus et imaginé, avec Mylène Menteaux, percussionniste, quelles mélodies et quels « bruitages » correspondraient le mieux aux atmosphères, aux moments comiques, aux mimiques des personnages et animaux.

Pas toujours facile, avouent les jeunes qui se destinent à devenir professionnels, de se détacher d’une partition. Mais ils s’appliquent à suivre les péripéties de leurs héros. Jérôme Descamps, programmateur de La Pellicule ensorcelée, est venu les encourager pendant leurs répétitions. Et même les « bousculer » un peu : « Lâchez-vous, amusezvous ! Expérimentez, explorez, osez. C’est le moment de tester plein de choses. Pas grave si vous n’êtes pas exactement synchro avec l’image. Votre énergie va être ressentie par le public, en même temps que celle du film ». Une expérience artistique inédite pour beaucoup de ceux qui participent à ces projections. Ces concerts sont, aussi, une façon de renouer avec les origines du cinéma, quand la musique fait vibrer et résonner autrement les images.

ANNE DESPAGNE

PROGRAMME

▶ Samedi 31 mai de 14 à 20 heures et dimanche 1er juin de 11 à 19 heures. 171 , rue de Courcelles. Entrée libre. 03 26 47 09 78 ou 06 88 83 65 33.
▶ Samedi 31 mai à 16 heures à la médiathèque Croix-Rouge (19 rue Jean-Louis-Debar).
▶ Samedi 14 juin à 18 heures à la Maison de quartier Les Épinettes (5, rue du Général Jean-Baptiste-Corbineau).
▶ Projections tout public dès 8 ans. Spectacles gratuits suivis d’un goûter. Renseignements au 03 26 36 78 15.
▶ Le camion billetterie des Flâneries se trouvera samedi de 9 à 13 heures au marché du Boulingrin et de 14 h 30 à 19 h 30 sur la place d’Erlon.

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RENDEZ-VOUS

Un forum parentalité, organisé par l’association Femmes Relais 51, aura lieu samedi 7 juin de 14 à 17 heures, à la faculté des lettres et des sciences de Croix-Rouge (amphithéâtre n° 10).

Cette action est destinée à tous les publics.

Pour les personnes originaires de Turquie, du Maghreb et des pays russophones, des interprètes seront sur place.

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RENDEZ-VOUS

Rencontres de mamans les jeudis de 14 à 16 heures, à la Marelle, 3 allée des Picards (accès libre) : - jeudi 5 juin, rencontre théâtrale sur le thème du bonheur. - Jeudi 19 juin, atelier papotage, goûter et bilan de l’année.

Renseignements et inscriptions auprès d’Alexandra Babin : 03 26 36 03 50.

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l’union 140530 a
FAITS ET MÉFAITS : Elle vole son amant parti sous la douche

Mardi soir, une demoiselle de 19 ans rend visite à un copain de 25 ans domicilié du côté de l’hippodrome. Au programme : séance de galipettes.

Les ébats terminés, le garçon part se doucher. La jeune fille en profite pour lui voler une somme de 100 euros…

Son amant s’en aperçoit. La police s’invite au sein du couple. Au final, l’argent a été restitué, la victime ne dépose pas plainte, la demoiselle laissée libre.


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