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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2011.


 


Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

Pour consulter les articles d’une autre période, cliquez sur le lien correspondant :

1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008, novembre 2008, décembre 2008, janvier 2009, février 2009, mars 2009, avril 2009, mai 2009, juin 2009, juillet 2009, août 2009, septembre 2009, octobre 2009, novembre 2009, décembre 2009, janvier 2010, février 2010, mars 2010, avril 2010, mai 2010, juin 2010, juillet 2010, août 2010, septembre 2010, octobre 2010, novembre 2010, décembre 2010, janvier 2011, février 2011, mars 2011, avril 2011, mai 2011.

 

 

 

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Union110630b
Un nouveau terrain à Pays-de-France

Un plateau flambant neuf en libre accès.
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À l’issue du lancement du programme de réhabilitation des immeubles dans le quartier Pays de France et de construction des locaux d’activités et des logements situés le long de l’avenue du Général Bonaparte, la maire de Reims a inauguré un nouvel équipement public destiné aux enfants et aux jeunes, en accès libre.

Il s’agit d’un terrain multisport de proximité implanté par la ville qui occupe une surface de 26 x 13 m sur gazon synthétique, ce qui permet la pratique du futsall.

Situé entre le collège et le lycée Joliot-Curie, en-deçà du gymnase Roland-Bourgoin, il remplace celui qui était implanté sur la dalle du parking G8, détruit pour permettre l’implantation d’un futur équipement public de 1 500 m2.

Il est implanté sur un cheminement déjà pratiqué depuis longtemps par les jeunes et les enfants du quartier pour rejoindre une aire de basket-ball de 850 m2 qui, pour l’occasion, a été reprise en enrobé.

La ville de Reims a consacré 131 200 euros à la réalisation de ce nouvel équipement public déjà adopté par les jeunes.

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Union110630a
Fuite de gaz : soixante locataires évacués

Mardi midi, une fuite de gaz a eu d’importantes répercussions puisqu’elle a provoqué l’évacuation de soixante personnes place Jean-Fragonard, dans l’immeuble du n°1.

Une conduite percée lors de travaux par un engin est à l’origine de l’incident.

La mesure d’évacuation a été prise par précaution, le temps pour les services de GrDF de colmater la fuite.

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Union110629f
19 nouvelles parcelles aux jardins familiaux à Pays-de-France

Michel Herbreteau (à gauche) gère désormais 68 parcelles.
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Adeline Hazan et Jean-Pierre Belfie, maires de Reims et de Bezannes, administrateurs de Reims Métropole, ont officialisé vendredi 24 juin, la livraison de 19 nouvelles parcelles, d’une surface totale de 4 098 m² (jardins 3 238 m², allées 860 m², création de 15 places de stationnement), gérées par l’association des Jardins familiaux de Pays de France présidée par Michel Herbreteau, qui passe désormais de 49 à 68 parcelles.

Ces parcelles sont situées sur des terrains de l’agglomération et ont été aménagées par la direction des espaces verts de la Ville de Reims : abris en béton avec portes métalliques, alimentation en eau par le réseau de la concession, décompteur à chaque parcelle.

Elles s’ajoutent à Reims aux 1 550 parcelles actuellement aménagées sur 53 hectares et réparties sur 34 sites, la plupart localisées sur l’espace de la Coulée Verte.

Lieux de vie

La Ville, soucieuse d’écologie, a organisé des réunions publiques de sensibilisation sur l’esthétique des jardins, la protection des ressources en eau et la limitation d’utilisation de produits phytosanitaires.

Elle a distribué des plantes grimpantes et des arbres fruitiers.

Elle incite au compostage par la fourniture de composteurs et de documents de sensibilisation ; à la récupération de l’eau et à l’installation de décompteurs d’eau individuels pour les parcelles alimentées par le réseau.

Ces jardins sont de réels lieux de vie où les personnes se retrouvent, échangent tout en cultivant leur lopin de terre. Parallèlement, l’association des jardins de Pays-de-France, comme sa voisine de Croix-du-Sud, gère les jardins mais aussi propose différentes animations. Régulièrement, elle organise des concours (élection de la plus belle parcelle) ; des pique-niques collectifs, des repas, des tombolas.

Michel Herbreteau et son équipe de bénévoles s’investissent également dans le tissu social en mettant en place des actions pédagogiques avec les écoles et les associations locales voisines.

Grâce à un partenariat avec la Société d’horticulture de Reims, leurs adhérents bénéficient de cours de repiquage et de semis.

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Union110629e
Une base de loisirs en juillet sur l’hippodrome

Un nombre important d’habitants reste sur le quartier Croix-Rouge pendant l’été.
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En présentant l’opération « Un été dans la ville », la maire de Reims Adeline Hazan expliquait : « Nous voulons faire en sorte que l’été appartienne à tout le monde et que tout le monde puisse en profiter. Ceux qui ne partent pas en vacances, tout comme ceux qui partent ou en reviennent ».

C’est dans cette optique que, comme l’année dernière en juillet 2010, la maison de quartier Croix-Rouge va transformer l’hippodrome en base de loisirs du jeudi 7 au mercredi 27 juillet, le samedi étant dédié aux associations qui voudront offrir une prestation complémentaire.

Avec « L’été s’affiche à Croix-Rouge », seront ouverts gratuitement en juillet un espace de loisirs pour tous publics et une scène, à deux pas de l’hippodrome, sous la direction de Slimane Hamdi, animateur de l’espace Pays-de-France en liaison avec les associations de Croix-Rouge, soutenues par l’Etat et la Ville de Reims.

En ce lieu unique, un site de loisirs, de détente et des manifestations artistiques seront proposés à tous les publics : enfants, jeunes et familles. Pour accueillir environ 3 000 personnes en trois semaines sur le site de l’hippodrome mis à disposition à titre gracieux par la Société des courses de Reims, seront mobilisés 25 salariés de la Maison de quartier Croix-Rouge, 30 bénévoles issus des associations et 5 institutions.

En plus du soutien technique municipal et de Reims Métropole, le financement est assuré par la Ville de Reims (28 000 €) l’Etat (28 000 €), les trois organismes logeurs, le Foyer rémois, l’Effort rémois, Reims habitat (6 000 €), le conseil général de la Marne (2 000 €) et le conseil régional de Champagne-Ardenne.

Ce qui attend les visiteurs

• Neuf espaces

Il y aura un accueil spécifique des centres de loisirs des espaces Billard et Watteau en matinée. Dans la journée, neuf espaces de loisirs et d’animations seront ouverts :

- espace accueil/orientation/information,
- espace sport avec terrain ensablé (sandball, beach soccer, beach volley, beach rugby, beach minton, initiation et démonstrations de sports de combat, indiaca, ping-pong, pétanque),
- espace famille/petite enfance (jeux d’eau, peinture, parcours de motricité, éveil corporel autour de la danse, bac à sable),
- espace détente (transats, parasols, buvette),
- espace jeux (jeux de société, matériel de jeux de plein air familial),
- espace d’exposition (photos du projet « Quel chantier », réalisations artistiques réalisées durant l’année ou sur place par les habitants ou associations, graph),
- espace scène (pour les concerts pique-nique et pour la valorisation de talents du quartier avec scène ouverte),
- espace 6/12 ans (deux animateurs proposent des jeux collectifs, éducatifs, de plein air) et
- espace ados (un animateur propose différentes activités à partir d’une malle de jeux).

• Animations ponctuelles

- Le concert d’été de Croix-Rouge le vendredi 8 juillet avec Caos Locos et Cheba Warda en première partie et le chanteur vedette Algérien Cheb Bilal, « Les Tambours de Brazza » Jean Richard Codjia (le 15 juillet musique du monde), Big Charley (le 22 juillet) et des groupes amateurs du quartier (le 24 juillet après-midi).
- L’association Trac ouvrira un atelier « découverte du cirque » sous chapiteau, du 11 au 16 juillet.
- L’association Bike Energy BMX sera présente du 11 au 15 juillet (découverte, initiation et spectacle).
- La semaine du 18 au 22 juillet sera « gonflée » (avec Star-Anim, structures gonflables ludiques pour tous : baby-foot humain, terrain multisports, rodéo, surf, grand slide, water games).
- Les 18, 19, 21 et 22 juillet, l’association Résonances animera des ateliers artistiques et plastiques.
- Le 15 juillet ce sera le tour de l’association Eutectic et l’association « Au-delà d’ici » les 13 et 20 juillet.
- L’association « Arrêt Couleurs » sera active du 9 au 22 juillet avec Cléo Thienot, artiste plasticienne.
- Prévu encore, des animations autour du livre avec la médiathèque Croix-Rouge du 7 au 22 juillet,
- tous les jours sauf les lundis, un grand jeu rallye intergénérationnel le lundi 25 juillet et même une sortie parents enfants au lac des Vieilles-Forges le 27 juillet.

Programme complet sur le site www.maisondequartier-croix-rouge.fr/ Ouverture au public du jeudi 7 juillet au mercredi 27 juillet, du lundi au samedi de 15 à 20 ou 22 heures selon programme.

Hippodrome de Reims Champagne.
Tramway lignes A et B, station Kennedy.
Espace public fermé et sécurisé, accès gratuit.

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Union110629d
Ouverture d’une classe pour sourds et malentendants

REIMS (Marne). Effectifs en hausse, création d’une école pour sourds et malentendants, intégration des salarié(e)s précaires, la prochaine rentrée scolaire se présente sous de bons auspices selon l’adjoint au maire chargé de l’éducation, Jacques Meyer.

ALORS que les écoliers sont déjà en vacances dans leur tête, le service éducation de la Ville termine de préparer la rentrée scolaire 2011/2012 prévue le lundi 5 septembre. Jacques Meyer, adjoint à l’éducation a bien voulu faire le point avec l’union.

Comment se présentent les effectifs de maternelles et de primaires pour la prochaine rentrée ?

- Jacques Meyer : « Nous avons accueilli 14 045 écoliers cette année. Pour la rentrée 2011/2012, nous estimons que nous en aurons 200 de plus. Nous enregistrons cinq fermetures de classes primaires (Dr-Roux, Garbault, Provençaux, Jules-Ferry, La Neuvillette) et une fermeture en maternelle (Jardelle). Nous avons une ouverture sûre en élémentaire à Ravel et deux en maternelle (Billard et Europe Adriatique). De plus si la tendance se poursuit nous ouvrirons trois autres classes maternelles (Clairmarais, Emile-Zola et Danube) et une en primaire (Anquetil). Cela nous oblige à faire des travaux en urgence. On rouvre un bâtiment à Europe et à Clairmarais une maternelle sera accueillie dans l’école primaire. Il nous faut créer de nouveaux postes d’Atsem (agent territorial spécialisé en école maternelle, NDLR). Cette année, nous avons accueilli 658 enfants en moyenne à l’accueil du matin, 5 034 le soir et 5 730 enfants déjeunent régulièrement dans les restaurants scolaires municipaux. Nous avons le plaisir à la rentrée d’ouvrir l’école élémentaire Jamin qui a été rénovée pour 7,4 M€. »

Que représente le budget des écoles à Reims ?

- J.M. : « Ce sont près de 27 millions d’euros dont 13,6 M€ de frais de personnel, 5 M€ pour la restauration scolaire, 3,2 M€ de moyens aux écoles, 3,1 M€ pour la maintenance des bâtiments, 1,487 M€ pour le chauffage et 227 000 € pour l’informatisation des écoles. Nos effectifs : il y a 27 personnes à la direction de l’éducation, 411 Atsem (nous allons en embaucher 4,5 supplémentaires), 45 ouvriers gardiens, 40 animateurs coordinateurs, 750 vacataires sur les temps périscolaires et 200 agents à la caisse des écoles. »

Système des bourses modifié

Vous avez recruté beaucoup.

- J.M. : « Comme promis, nous avons embauché un animateur coordinateur dans chaque groupe scolaire pour superviser les activités extrascolaires. Il y en a 50. En trois ans, nous avons amélioré le sort des personnels précaires, ce qui touche 200 personnes au service éducation et à la caisse des écoles. »

Vous avez annoncé lors d’un conseil de quartier que la Ville allait ouvrir une école pour les sourds et malentendants. Où ?

- J.M.  : « Cela se faisait à l’Institut Michel-Fandre, mais une famille nous a écrit pour que la loi soit respectée et que ces enfants soient accueillis dans des classes normales. L’inspection académique a officialisé la chose et la Ville va donner des moyens. À la rentrée, une douzaine d’enfants vont être accueillis à l’école Gilberte-Droit (Croix-Rouge) et se répartiront dans les classes élémentaires. Un enseignant de Michel-Fandre sera recruté ainsi que des personnes spécialisées dans le langage des signes et une Atsem. Nous travaillerons avec l’Institut qui a la pratique de la langue des signes. »

Vous avez modifié le système des bourses.

- J.M. : « Oui, il existait huit dispositifs et douze niveaux d’interventions financières. Il n’y en a plus que deux qui peuvent être cumulatifs. Une bourse d’aide à la scolarité d’un montant annuel forfaitaire versé à la famille ou à l’étudiant majeur pour les collégiens, les lycéens, apprentis et étudiants et une bourse municipale d’aide à la demi-pension pour les collégiens et lycéens du secteur public. Il se trouve que 1 500 collégiens de l’enseignement public ne touchaient pas la bourse de 65 €. »

Avez-vous des projets dans vos cartons ?

- J.M.  : « Oui nous travaillons à la mise en place d’un guichet unique sur un lieu unique pour les inscriptions des élèves de maternelles et des classes élémentaires, pour la restauration scolaire et la caisse des écoles. Nous réfléchissons aussi à la façon de régler le problème des enfants dont les parents (musulmans etc. NDLR) ne veulent pas qu’ils mangent de viande. Mais ce n’est vraiment pas simple. »

Alain MOYAT

« Nous demandons l’organisation d’une table ronde »

Interrogé sur le mouvement de colère de parents d’élèves des classes à horaires aménagés musique de l’école du Jard, l’adjoint à l’éducation rappelle que la décision a été prise par l’Education nationale et qu’elle ne modifie pas le nombre d’enfants accueillis. « On a reçu des parents et on demande à l’Inspection académique la tenue d’une table ronde très rapidement, y compris pour le collège », ajoute Jacques Meyer.

Sur le principe, l’adjoint estime toutefois que « c’est une bonne chose de mélanger les enfants, quelles que soient leurs origines géographiques dans la ville. D’ailleurs en instaurant ces classes, une classe Cham avait aussi été ouverte à Danube, pour bien montrer que ça ne concernait pas seulement les enfants du centre-ville. Dans les faits, je suis inquiet par contre, si comme il est dit, cela risque de diminuer le nombre d’heures de science au collège Université. »

A.M.

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Union110629c
Formation avec les Francas : Futurs directeurs de centre de vacances

Une vingtaine de jeunes a participé à ce stage.
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Les Francas de Lorraine Champagne-Ardenne ont organisé une session de formation générale BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur). « Le directeur est un acteur éducatif, il prend en compte l’environnement social, éducatif et culturel, il contribue à l’évolution de l’action éducative locale », précise Stéphanie Tadla, chargée de développement Francas pour la région Champagne Ardenne. Seize stagiaires ont suivi cette formation du 13 au 21 juin à Reims et ils vont conduire leur projet pédagogique cet été dans les accueils collectifs de mineurs de toute la région.

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Union110629b
Stages de théâtre et de yoga en juillet à Croix-Rouge

Les vacances d’été approchent, et l’association Croix-Rouge animation et promotion met en repos la majorité de ses activités.

Néanmoins, deux activités ponctuelles sont proposées : le théâtre avec deux stages début juillet et le yoga, avec un stage tous les lundis de juillet.

- Le premier stage de théâtre se déroulera du 4 au 9 juillet de 14à 16 heures.
- Le deuxième stage, les 11, 12, 13, 15 et 16 juillet de 14 à 16 heures, dans la grande salle Lapique de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy (accès par l’impasse Schuman).

Tarifs :
- stage théâtre 50 € ;
- stage yoga 40 €.
- Réservation au secrétariat de l’Acrap (tél. 03.26.0639.54.) ou auprès de l’animateur au 06.31.05.98.35.

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Union110629a
Tennis de table : Le pôle Espoirs reprend du service

Le Châlonnais Clément Chobeau fait partie du premier cru.
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L’abandon du centre régional d’entraînement il y a plus d’une décennie avait laissé les meilleurs Champardennais un brin orphelins.

A la rentrée, le vide sera comblé. Un pôle Espoirs sera étrenné au Creps de Reims. L’inauguration est prévue pour courant septembre en fonction des disponibilités des personnalités locales et du parrain de la première promotion, le Rémois Abdel-Kader Salifou, n° 30 français et n° 123 mondial.

Leur agenda comptera. Celui des huit pensionnaires du Pôle moins puisqu’ils seront là tous les jours (lire ci-dessous). « Nous avons un premier groupe 100 % marnais, allant d’élèves de 6e au lycée », confie Cyril Mayeux.

Le conseiller technique de la Ligue souhaitait ardemment la mise en place de cette structure. A l’avenir, il aimerait un groupe de dix personnes, plutôt des 6es ou 5es. * « Nous sommes dans une discipline où il faut du volume d’entraînement », poursuit le technicien. « Avec les établissements scolaires (le collège François Legros et le lycée Arago) et la conseillère d’éducation du Creps, nous avons mis en place des plannings qui permettront aux joueurs d’être à la salle chaque après-midi et deux matins dans la semaine, le mardi et le jeudi. »

A ce rythme et en profitant d’un entraînement quotidien avec l’élite - marnaise pour l’instant et champardennaise à l’avenir -, la relève de la Ligue doit pouvoir se refaire une place de choix dans les compétitions nationales.

Ph.L.

PROMOTION 2011-2012. - Laurie Vautrelle (8, Epernay), Manon Songis (9, ASC Châlons), Hugo Mahieu (8, Epernay), Clément Chobeau (18, ASC Châlons), Alexis Gosserez (10, ASC Châlons), Matthieu Pérard (13, ASC Châlons), Paul Souchon (15, ORTT), Jérôme Kleinau (15, ORTT).

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Union110628b
Lycée Arago : Les Arts appliqués à l’honneur

Cette deuxième année a été un « franc succès ».
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Non sans fierté, tous les acteurs locaux du programme « Révélation Lancôme » de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy ont fait le bilan à la fin de la deuxième année de l’opération.

Si au cours de la première année, les élèves avaient « essuyé les plâtres avant que tout le monde ne trouve une façon de faire vraiment adaptée », selon les dires de la proviseur, cette deuxième année est en revanche « un franc succès ».

Au terme de multiples travaux dans les domaines culturels, les treize membres de la promotion ont obtenu d’excellents résultats aux différents concours pour lesquels ils s’étaient préparés.

Écoles d’Arts appliqués, d’Architecture, d’Art et de Design, les multi-admissibilité sont légion. Ne reste maintenant qu’à réussir la dernière étape, celle du baccalauréat pour pouvoir intégrer les écoles tant convoitées.

Les études et le financement

Pour les élèves de la filière, le programme aura donc permis d’obtenir de grandes écoles mais pas seulement.

La plupart d’entre elles ayant des frais d’inscription élevés, ils ont, du fait de leur réussite, obtenu une bourse qui leur permettra d’effectuer leurs études sans devoir se soucier d’aucune barrière économique.

L’opération sera reconduite l’an prochain et permettra de nouveau au lycée Arago de se mettre en avant.

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Union110628a
Croix-Rouge : Bientôt une chaufferie à bois

 

Adeline Hazan viendra poser la première pierre de la nouvelle chaufferie bois des quartiers Croix-Rouge et Murigny 1, impasse de la Chaufferie, le mercredi 6 juillet à 10 h 30.

30 000 habitants profitent de la chaufferie actuelle, qui brûle des ordures ménagères, du charbon et du gaz.

Or, si l’on arrive à utiliser 50 % d’énergies renouvelables (contre 34 % aujourd’hui) dans cette chaufferie, la TVA appliquée sur la fourniture de chaleur passera de 19,6 % à 5,5 % avec au final une économie de chauffage de 10 à 15 % pour les locataires.

Pour y parvenir, la Ville va donc faire l’acquisition d’une chaudière à bois, un investissement de plusieurs millions d’euros.

« Notre idée », expliquait l’adjoint Stéphane Joly, « c’est de limiter l’utilisation du charbon surtout au profit du bois, la première source d’énergie renouvelable produite en France. Et nous pourrons utiliser 40 % du bois non exploité de la Montagne de Reims, surtout des feuillus, pour alimenter la nouvelle chaudière. Cela pourrait, dans le même temps, aboutir à la création de sept emplois de bûcherons, sept emplois non délocalisables ».

 

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Union110627d
Les jeunes de l’Acrap visitent l’Elysée

C’est dans la salle des fetes de l’Elysée que les ados ont commencé à poser de nombreuses questions à leur guide.
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Les jeunes footballeurs de l’Acrap, leurs éducateurs et Claude Guillemain, directeur du service marketing et partenariat de l’union-l’ardennais, devant le Palais de l’Elysée.
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Patrick, le chef argentier, mêlant humour et pédagogie, a été très apprécié des jeunes Rémois.
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Des jeunes footballeurs de l’Acrap, le club du quartier Croix-Rouge, sont allés samedi matin visiter le Palais de l’Elysée. Retour sur une journée exceptionnelle.

SAMEDI dernier, quinze jeunes footballeurs du club de l’Acrap ont embarqué à bord d’un minicar à destination de la capitale afin d’y visiter l’un des symboles de la République.

En effet, l’union-l’ardennais qui sponsorise ce club de jeunes, en partenariat avec la Caisse d’Epargne, a organisé cette sortie parisienne avec comme moment fort la visite exceptionnelle du Palais de l’Elysée.

C’est au 55, rue du Faubourg Saint-Honoré, juste devant les grilles de ce qui est aussi la résidence du chef de l’Etat, que les jeunes sont descendus. Après un contrôle d’identité et une première séance photo aux côtés d’un garde républicain, les quinze jeunes, accompagnés de Kamel et Olivier leurs éducateurs, et de Claude Guillemain, directeur du service marketing et partenariat de l’union-l’ardennais, ont franchi la porte pour une des plus belles visites de leur vie.

Des lustres à 300 000 euros

Emerveillés par l’architecture et la taille du bâtiment, les enfants se sont ensuite dirigés vers le perron où un guide et le maître d’hôtel particulier du couple présidentiel les ont chaleureusement accueillis.

« Les enfants, vous venez d’accéder au perron de l’Élysée, le même que de nombreux ministres, chefs d’état et personnalités franchissent lorsqu’ils sont reçus par le président de la République », expliquait le guide aux jeunes, quelque peu impressionnés, tandis que les adultes rencontraient Bruno, chauffeur particulier, originaire de Cormontreuil.

C’est ensuite dans la salle des fêtes que le groupe s’est arrêté, là où se déroulent de nombreuses cérémonies, remises de décorations mais aussi le conseil des ministres. Charmés par la beauté des lieux, les ados ont posé de nombreuses questions : « Il y a combien d’ampoules sur tous ces lustres ? », « Est-ce des diamants qui y sont accrochés ? », « C’est du papier peint sur ce mur ? »…

« Dans tout le Palais de l’Elysée, il y a plusieurs milliers d’ampoules. C’est d’ailleurs l’un des plus gros budgets avec les fleurs et tout ce qui est presse écrite. Quant à la décoration, non ce ne sont pas des diamants mais du cristal de Baccarat. Les plus petits lustres coûtent environ 100 000 euros et les grands valent presque 300 000 euros. Et pour finir, non ce n’est pas du papier peint mais bien une peinture », répondait le guide avant d’inviter les enfants à passer dans un premier salon. Salon des aides de camp, salon des ambassadeurs, salon Pompadour… les enfants ont eu la possibilité de les visiter tous, découvrant l’histoire et la fonction de chacun. Le guide leur a également raconté l’origine de certains mobiliers, pendules ou autres grands tapis, véritables œuvres d’art.

Après un arrêt dans les immenses cuisines, les enfants sont allés à la rencontre de Patrick, chef argentier qui a pris ses fonctions sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. Celui-ci leur a présenté de nombreuses pièces, couteaux, rince-doigts, tasses ou encore couverts en argent en leur précisant la valeur de toute cette vaisselle. Un des moments que les jeunes ont le plus apprécié, l’argentier mêlant humour, pédagogie et amour de son métier pour leur donner de multiples explications.

Une première

« Lorsque nous accompagnons le président lors d’un voyage, nous prenons cette vaisselle. Ce sont des gendarmes qui l’emmènent car centaines pièces coûtent très cher. L’Elysée est un petit village dans lequel vous trouvez tous les corps de métier », leur a expliqué Patrick.

Avant de quitter les lieux, les jeunes ont pu profiter d’un petit-déjeuner offert par le maître d’hôtel du président. Mais tous se posaient la même question : « Est-ce que l’on va voir Nicolas Sarkozy ? ». « Malheureusement, le président a un emploi du temps très chargé. Mais vous avez quand même été chanceux car en dehors des journées du patrimoine, c’est la première fois que nous recevons un groupe au Palais de l’Elysée. »

Malgré cette absence, c’est avec le sourire que les jeunes ont quitté les lieux, raccompagnés par le maître d’hôtel. La journée s’est achevée par un petit tour dans la capitale, mais leur esprit était encore à l’Elysée.

Thierry ACCAO FARIAS
Photos C. LANTENOIS

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Union110627c
Sécurité dans le BTP : Un concours pour les élèves de la filière

Les gagnants ont reçu leurs diplômes au Rectorat.
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Le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics est un de ceux où les risques d’accidents et de maladies professionnelles sont les plus importants.

A ce titre, la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) Nord-Est a signé une convention avec l’Education nationale. Un concours académique d’éducation à la Santé et Sécurité dans le BTP est organisé par Stéphane Collinet et Jean-Pierre Di Napoli, enseignants au lycée Arago. « Les questions portent notamment sur les chutes, les troubles musculo-squelettiques, le travail des seniors, les risques chimiques… », expliquent les enseignants, plutôt satisfaits : « Le nombre de candidats (1 060) a progressé de plus de 30 %. On note une très bonne participation des CFA ». « 14 % des accidents graves et mortels surviennent au cours des premiers mois d’embauche », a rappelé Jean-Claude Lorrain, délégué académique. C’est dire l’importance de développer en amont, dans les établissements de formation, les bons gestes. Les candidats ont été récompensés. Les premiers prix ont été décernés à : Alban Becquet, Christopher Locaille et Benjamin Turquin.

 

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Union110627b
REIMS / Vandalisme : Deux nouvelles voitures incendiées sur le parking infernal

Le feu s’est déclaré vers 4 heures dans la nuit de samedi à dimanche.
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Hier vers 4 heures du matin, les riverains de l’allée des Landais, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, ont été réveillés par plusieurs détonations accompagnées d’une vive lueur.

Il ne s’agissait pas d’un feu d’artifice sauvage mais d’un feu de voiture dont les pneus éclataient les uns après les autres.

Garée en face de la piscine du Château-d’Eau, le long du centre d’action médico-social, l’automobile détruite par les flammes est une Citroën. Elle a brûlé avec une Opel Meriva touchée par propagation.

Un parking à éviter

Si les dégâts sont trop conséquents pour déterminer la cause du sinistre, le voisinage n’en demeure pas moins convaincu d’avoir affaire à un acte criminel.

« Celui qui ne veut plus de sa voiture, il n’a qu’à venir là garer ici. C’est l’endroit idéal pour s’en débarrasser », ironise un riverain. « Ça brûle régulièrement, et c’est comme ça depuis des années, aussi bien sur le parking propre à la piscine que sur les places de stationnement de l’allée des Landais. Je ne fais pas de relevé précis mais je dirai bien que chaque année en moyenne, avec les propagations, ce sont dix voitures qui brûlent. »

Les usagers sont prévenus. Cela dit, d’autres feux de véhicules ailleurs qu’allée des Landais ont été déplorés hier.

Ainsi, vers 1 heure, un incendie suivi d’une propagation a touché quatre voitures rue Jeanne-Jugan, dans les Hauts-de-Murigny. Vers 5 h 30, direction la campagne où un fourgon Renault a brûlé rue Soles-Favy à Ville-Dommange. Il n’était pas signalé volé au moment des faits.

A 7 h 30, les pompiers sont retournés à Croix-Rouge pour éteindre un Renault Master incendié sur un parking de la rue François-Legros.

La veille à 23 heures, dans le même quartier, un feu de détritus s’est déclaré dans un local technique de l’avenue Bonaparte, au n°7.

L’incendie s’est communiqué au volet d’un appartement inoccupé.

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Union110627a
COURCY : Kermesse à l’Institut Michel-Fandre

Martine Jolly et ses jeunes élèves.
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L’Institut Michel-Fandre de Reims est un établissement spécialisé, accueillant des enfants déficients sensoriels ou souffrant de troubles du langage. Cet institut vient d’organiser sa kermesse annuelle, avec le concours de la coopérative et la participation de l’ensemble du personnel. Le nouveau président , M. Chaïs, chef du service ORL du CHU, M. Haffray, le directeur, et M. Pilliet, directeur pédagogique, ont souhaité la bienvenue aux nombreux parents venus assister au spectacle.

Les premiers acteurs étaient les enfants de la classe de maternelle de Martine Jolly. Ils ont tenu les rôles des instruments de musique de Pierre et le loup. Les différents tableaux tels celui des instruments à percussion, des saisons, de Zeus devenu le plus grand dieu de l’Olympe, ou des elfes ont été applaudis par le public. Martine Jolly est enseignante à l’Institut depuis longtemps. Elle est aussi maire de Courcy.

 

 

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Union110626b
Le cirque Medrano aujourd’hui à l’hippodrome : Le chapiteau du Spectaculaire

La magie du cirque va régaler petits et grands.
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Le spectacle « Spectaculaire » proposé par le Cirque Medrano est un festival international qui a fait la sélection de ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle dans le monde du cirque en réunissant en son enceinte les plus grands artistes internationaux.

Il est encore aujourd’hui dimanche, sur le parking de l’hippodrome.

Les athlètes, acrobates, comiques et autres faiseurs de rêves présents dans ce spectacle, plusieurs fois récompensés dans les festivals de cirque les plus prestigieux (Monte-Carlo, Rome, Pékin…), offrent à leur public leurs arts les plus fous !

Au départ acrobate aérien puis clown au cirque Fernando, Geronimo Medrano était mieux connu sous le nom de « clown Boum-Boum », tout simplement car il avait pour habitude de crier « Boum-boum ! » au chef d’orchestre en entrant sur la piste.

En 1897, il entreprend de redonner au cirque Fernando des couleurs vives.

Celui-ci devient alors le Cirque Medrano.

En 1928, son fils reprend le flambeau. On y verra alors défiler des artistes hors pair tels que Fratellini, Achille Zavatta, Grock et Rhum.

Cette renommée permettra également au cirque Medrano d’offrir à son public les spectacles inédits de grands noms du music-hall tels que Buster Keaton et Fernand Raynaud.

Raoul Gibault, en 1987, fera renaître le Cirque Medrano disparu après la libération. Il a réussi à en faire un des plus grands cirques français.

À Reims, il y aura beaucoup de numéros très attendus, et notamment ceux de Sarah Houcke, une femme seule face à la force sauvage ; les Flying Stars, l’adresse et le courage dans une chorégraphie de haut vol ; les Diorios, cascadeurs fous dans leur globe infernal ; Georges Alexis, le plus grand clown du moment.

Il y aura aussi des éléphants, des fauves, des chameaux, des otaries, des chevaux…

Les tarifs : tribune populaire 22 € adulte, 12 € enfant (de 1 à 3 ans) ; tribune d’honneur 28 € adulte, 12 € enfant ; loges 40 € adultes, 12 € enfants. Rencontre avec les animaux de la ménagerie : visite toute la journée de 10 à 18 heures, 2€.

Chapiteau à l’hippodrome aujourd’hui dimanche 26 à 10 h 30, 15h30 et 18 heures.

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Union110626a
REIMS : Voiture non identifiée : Un Orni incendié

Hier vers 2 h 30 du matin, une voiture a été incendiée impasse de Dunkerque à Reims. Il s’agit d’un Orni (objet roulant non identifié) car le véhicule a tellement brûlé que sa marque n’a pu être déterminée.

Impossible également de contacter le propriétaire : aucune plaque n’a été retrouvée.

Cette même nuit, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré à 0 h 15 rue Pierre-Taittinger, au n°41, puis vers 6 heures au n°2 de la place Dominique-Ingres.

Vendredi vers 22 h 30, une Peugeot a pris feu rue Serge Domine à Châlons-en-Champagne. L’origine reste à déterminer.

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Union110625d
Pays-de-France : Une belle fête malgré la pluie

Malgré la pluie, on s’essaie à la quille à l’ancienne…
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Les jeunes ont pu découvrir la maçonnerie !
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La fête du secteur Pays-de-France, samedi 18 juin, était fort bien préparée par Slimane Hamdi, l’équipe de la maison de quartier Croix-Rouge et l’éducateur du service départemental de prévention, sur le parking du gymnase Jean-Jacques-Lapique.

Malheureusement, elle a été perturbée par une vilaine pluie persistante alors que les trois structures gonflables et la plupart des stands étaient installés en plein air : la Marelle, l’association de Promotion de Pays-de-France, le collectif Croix-Rouge accueil, l’atelier-expo dessin de Joseph Théron, la médiathèque Croix-Rouge et le conseil de quartier, le Point rencontres avec le conseiller municipal Salah Byar, et les Locataires de Croix-Rouge.

Le stand de l’entreprise Perrtuis, qui est occupée à la rénovation du secteur, a été très remarqué : on y enseignait la construction de petits murs en vraies briques !

Un mini-practice de golf, des quilles à l’ancienne et du croquet, un rallye, des Olympiades et un « parcours motricité », un circuit vélo et une épreuve rollers, ont retenu l’attention des familles et des enfants.

Heureusement, à l’intérieur du gymnase Lapique, les jeunes étaient au sec pour pratiquer les activités sarbacane, basket, badminton, football-tirs au but et ping-pong.

Toutes ces animations, proposées par la maison de quartier, ont bénéficié d’un important partenariat de la Maison de l’enfance et du Foyer rémois.

Au final, avec le beau temps revenu, le goûter distribué à tous les participants a remonté le moral des troupes.

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Union110625c
Croix-du-Sud : Le boulodrome est mal entretenu

La propreté laisse à désirer
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Les boulistes de l’association Étoile Croix-du-Sud en ont ras le bol de l’état pitoyable dans lequel se trouve leur terrain de jeux.

Deux semaines durant, il a été encombré de canettes de bière ou encore de morceaux de carrosserie de voiture.

Déjà l’an dernier, ils avaient été confrontés à ce problème. Alors cette fois-ci, ils ont contacté la municipalité.

Fort heureusement pour ces passionnés, la Ville a fait le nécessaire rapidement en envoyant une équipe pour tout nettoyer et en expliquant que le problème ne se reproduira plus puisqu’elle a mandaté désor-mais un prestataire de service pour l’entretien du terrain.

T.A.F.

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Union110625b
Education populaire : Stage de formation avec les Francas

Trente-deux militants, venus des régions Champagne-Ardenne, Lorraine et Bretagne.
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Les Francas de Lorraine Champagne-Ardenne ont organisé une formation des militants autour de « l’action éducative, le projet collectif et le vivre ensemble ».

Cette formation s’est déroulée du 2 au 5 juin à Thillois dans la Marne avec trente-deux militants, venus des régions Champagne-Ardenne, Lorraine et Bretagne.

« Parce que les Francas sont attachés à la démarche d’éducation populaire : s’engager pour agir et apprendre tout à la fois, apprendre soi-même et apprendre aux autres, la formation laisse la place pour que chacun puisse apporter ses savoirs afin de les transmettre à l’ensemble du groupe », explique Stéphanie Tadla, chargée de développement Francas de la région Champagne-Ardenne.

Il s’agit en particulier de permettre aux participants de s’approprier les enjeux de l’animation volontaire et de l’engagement des jeunes : le Bafa, support à l’engagement dans l’action éducative locale, et le Bafa comme support à l’engagement militant.

Renseignements : Francas, 29, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03.26.85.55.18. ou 06.82.91.42.21.

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Union110625a
Voiture, poubelles … Les feux de la nuit

Jeudi vers 23 heures, une Renault Clio a été incendiée allée des Provençaux, devant le n°6, ainsi qu’une poubelle allée des Bourguignons.

Une demi-heure plus tard, les pompiers ont éteint un feu de détritus dans un terrain vague de la rue Francis-Garnier à la Neuvillette, le long du boulevard des Tondeurs.

A 2 heures, retour à Croix-Rouge avec une poubelle en feu avenue Bonaparte.

Deux autres ont brûlé vers 3 heures rue du Pont-Assy (Sainte-Anne) et boulevard Vasco-de-Gama aux Châtillons.

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Union110624b
Feux à Croix-Rouge

Dans la nuit de jeudi à vendredi les sapeurs-pompiers sont intervenus dans le quartier Croix Rouge à Reims pour éteindre une voiture en flammes allée des Bourguignons puis des conteneurs à ordures embrasés allée des Provençaux.

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Union110624a
Voiture et poubelles brûlées

Hier vers 2 h 30, une BMW a été incendiée rue Descartes. Au cours de la nuit une poubelle a brûlé à 0 h 30 rue Charles-d’Estaing à Bétheny, une deuxième à 4 h 30 rue Xavier-Dizi, une troisième une heure plus tard juste à côté, rue Prieur-de-la-Marne.

La veille à 19 h30, une autre poubelle a été mise à feu dans un hall d’immeuble, rue de Rilly-la-Montagne.

Un autre incendie — feu de câble électrique — s’est déclaré hier en fin de matinée chemin Varlager à Fresnes-lès-Reims. Le câble a pris feu après avoir été sectionné par un engin de chantier. Les deux occupants de la maison voisine ont été évacués.

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Union110623f
Quartier Croix-Rouge / Une ville dans la ville

Depuis le mois d’avril, le tramway traverse cet immense quartier, dont la mutation s’achèvera en 2013.
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REIMS (Marne). Croix-Rouge est le plus grand quartier de la cité des sacres. Construit il y a plus de quarante ans, il subit actuellement le plus gros lifting de son existence. Visite guidée dans cette mini-ville de 25 000 habitants.

CROIX-ROUGE est de loin le plus grand quartier de la cité des sacres. En nombre de Rémois tout d’abord puisque celui-ci avoisine les 25 000 habitants, autant qu’Epernay, mais aussi par la multitude d’activités que l’on peut y trouver.

Construit dans les années soixante au sud-ouest de la ville, c’est sous la forme de grands ensembles que cet immense quartier voit le jour. Il a la particularité d’être lui-même découpé en trois secteurs, Université, Pays-de-France et Croix-du-Sud, organisés autour d’un axe principal formé par les avenues Eisenhower, Taittinger et Bonaparte.

7 500 logements

Depuis maintenant cinq ans, Croix-Rouge est en pleine mutation. Il subit un lifting gigantesque dans le cadre du programme de rénovation urbaine mais aussi avec les travaux d’aménagement terminés en avril dernier pour l’arrivée du tramway.

« C’est vrai que cela donne un coup de jeune au quartier. J’ai déjà connu des travaux de peinture de façade il y a plus de dix ans, mais là tous ces changements sont impressionnants », explique Chantal, une habitante de longue date. Les trois bailleurs sociaux associés aux rénovations, Reims habitat, le Foyer rémois et l’Effort rémois, y gèrent, à eux trois, un parc d’environ 7 500 logements sociaux.

Ville dans la ville, Croix-Rouge a de nombreux symboles comme l’hippodrome de Champagne qui, durant toute l’année, accueille les turfistes de toute la France, le centre hospitalier, le plus grand de la région, les coquilles de la Faculté ou encore le Château d’eau de Croix-du-Sud.

Pas de problème pour faire ses courses puisque chacun des trois secteurs possède son propre centre commercial : un à l’hippodrome pour le secteur Université, le centre Arago pour Pays-de-France et le centre Croix-du-Sud pour le secteur du même nom.

Mais on peut également compter sur de nombreux commerces de proximité : coiffeurs, pharmacies, fast-food, restaurants, tabac presse,… ainsi que deux marchés, le mercredi matin à Croix-du-Sud et le samedi matin dans le secteur Université. Sont présents également une multitude de micro-entreprises, d’auto-entrepreneurs ou SARL en tous genres, de la société de maintenance informatique à la boutique de taxiphone, en passant par l’accordeur de piano ou l’entreprise de sécurité…

« Troisième ville de la Marne »

Les services, qu’ils soient publics ou privés, y sont nombreux : antenne municipale de la mairie rue Joliot-Curie ou antenne mobile à Croix-du-Sud, annexe du CCAS, crèche et garderie, commissariat, maison de retraite, permanences d’éducateurs, d’assistantes sociales, médiateur, mission locale… autant de « plus » qui facilitent la vie des habitants.

Autre avantage lorsque l’on vit dans ce grand quartier : les transports en commun. Deux lignes de tramway le desservent, avec de nombreuses possibilités pour rejoindre les autres secteurs de Reims et de l’agglomération via plusieurs lignes de bus mais également la gare TGV à Bezannes et la petite gare Franchet-d’Esperey.

Les équipements sportifs éparpillés dans tout le quartier permettent de pratiquer une multitude de sports. Le plus grand de tous, le complexe sportif Géo-André, sans compter le Creps bien sûr, accueille plus de vingt clubs de différentes disciplines, allant du football au hockey sur glace, ou de l’athlétisme au tennis, tout au long de l’année.

Des éléments qui font dire à de nombreux habitants du quartier que Croix-Rouge serait la troisième plus grande ville de la Marne, derrière Reims et Châlons-en-Champagne.

Thierry ACCAO-FARIAS

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ça bouge à Croix-Rouge !

Plus qu’un simple ravalement de façade, les immeubles de Croix-Rouge subissent une rénovation complète.
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Travaux de rénovation

Jeudi 30 juin à 10h30 à Croix-du-Sud : pose de la première pierre du programme de commerces et logements de l’avenue Bonaparte (Effort rémois). Visite inaugurale des premières réhabilitations d’immeubles côté Degas/Rodin. Inauguration du programme de 36 logements neufs rue Joliot-Curie (Effort rémois). Inauguration de la rue Marie-Laurencin (le long de la nouvelle résidence de 36 logements J.-Curie).

Jeudi 22 septembre dans le secteur Université : visite inaugurale des premières réhabilitations Eisenhower (Reims habitat), pose de la première pierre de la construction des parkings Pergolas et Végétalis et programme Saint-John Perse (Reims habitat). Inauguration des rues Hubert-Carpentier et Aimée-Lallement.

Jeudi 29 septembre dans le secteur Université : inauguration de la Résidence universitaire (Foyer rémois/Crous) avenue Pierre-Taittinger.

Dernier trimestre 2011 :
- A Croix-du-Sud : pose de la première pierre du programme de 20 logements et d’un nouveau pôle médical avenue Bonaparte (en face de Quick).
- A Pays-de-France : lancement du programme de 30 logements rue Joliot-Curie (Foyer rémois). Inauguration de la nouvelle place commerciale Arago.

Evénements culturels

Jeudi 7 juillet sur le parking de l’Hippodrome : l’association Trac installera son chapiteau pour proposer une soirée « cabaret sauvage » valorisant les artistes locaux.

Du 7 au 27 juillet sur le parking de l’Hippodrome : édition 2011 de « L’été s’affiche à Croix-Rouge » avec des spectacles en soirée, des ateliers BMX, un ring gonflable avec la présence du Cram pour faire découvrir la boxe, des jeux gonflables (baby-foot géant).

Joseph Teron, partenaire du Cucs sur Pays-de-France exposera une grande bannière réalisée avec les habitants lors de la fête Pays-de-France du 18 juin. Cette bannière sera ensuite installée sur la palissade de chantier du Foyer rémois en face de La Poste.

Le 8 juillet, le concert d’été de Croix-Rouge proposera une représentation unique dans la région du chanteur de raï Cheb Bilal avec en première partie Caos Locos, un groupe local.

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Quelques chiffres

Les coquilles de la Fac, l’un des symboles du quartier.
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Logement : Croix-Rouge c’est un parc gigantesque de logements, avec trois bailleurs sociaux : Reims habitat avec près de 2 900 logements, L’Effort rémois avec 2 054 logements et le foyer rémois avec 2 360 logements, pour un total de près de 7 500 habitations majoritairement classées en logement social. Les rénovations urbaines vont voir disparaître certaines tours puisque sur tout le quartier 344 logements vont être totalement démolis. Pratiquement autant seront reconstruits. Le coût total de tous les travaux en rapport avec les rénovations urbaines est de 175 000 000 euros.

Population : le plus grand quartier rémois est aussi très jeune puisque 50 % des habitants sont âgés de moins de 30 ans.

Emploi : d’après Éric Quénard, 1er adjoint, le chômage toucherait entre 35 et 40 % de la population. Paradoxalement, c’est sur ce territoire que se trouve le plus grand employeur de Champagne-Ardenne, le CHU, avec 6 800 salariés.

Education : Croix-Rouge est un pôle important avec de nombreuses écoles maternelles et primaires, trois collèges (François-Legros, Joliot-Curie et Georges-Braque), deux lycées (Joliot-Curie et François-Arago). Concernant l’enseignement secondaire, on trouve Reims Mangement School, appelée aussi école supérieure de commerce, et deux facultés : Droits et Lettres et Médecine.

Associations : Croix-Rouge est le quartier regroupant le plus d’associations : sportives telles que l’Acrap, socioculturelles avec la maison de quartier et ses quatre espaces, défense des locataires avec « Et Croix-Rouge » ou encore At’Home, pour l’insertion professionnelle comme 2 Mains,…

Journal : Croix-Rouge, c’est aussi une expérience unique en France puisque l’union a lancé il y a deux ans le journal du quartier « L’Hebdo Croix-Rouge » distribué, chaque semaine, dans plus de 5 000 boîtes aux lettres.

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530 logements réhabilités à Pays-de-France

La maire Adeline Hazan a donné hier le coup d’envoi de la réhabilitation de 530 logements. Bernard SIVADE
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Engagé déjà depuis deux ans sur Pays-de-France, le processus de rénovation urbaine va être boosté. D’ici avril 2013, 530 logements vont être réhabilités et résidentialisés. Le coup d’envoi officiel a été donné hier matin par la maire, Adeline Hazan.

IL n’y a pas qu’à Wilson ou Orgeval où les programmes de rénovation urbaine transforment le visage des quartiers à Reims. Depuis deux ans, le secteur Pays-de-France, dans le quartier de la Croix-Rouge, entame une belle transformation. La passerelle Arago a été détruite, le centre commercial ouvert, la résidence Joséphine démarrée, le tram et un plateau omnisports inaugurés. Et c’est loin d’être fini, comme l’a expliqué la maire Adeline Hazan, en lançant officiellement hier matin avec Christophe Villers, du Foyer rémois, le programme de réhabilitation et de résidentialisation de 530 logements d’ici 2013 de part et d’autre de l’avenue du Général-Bonaparte. Un projet global de 30 M€ hors taxes. « Cette journée est un temps fort qui montre notre volonté collective avec les bailleurs d’améliorer la qualité de vie au quotidien de nos concitoyens avec leur participation », a insisté l’élue.

Le projet

Logements.- Après la destruction (déjà commencée) de 158 logements et 300 places de parking, le Foyer rémois associé à Pertuy va lancer un vaste programme de réhabilitation des logements. Remplacement du système de chauffage et des installations électriques, restitution de la surface des loggias et création de jardins d’hiver, halls d’entrée et autres parties communes rénovés, révision de toutes les menuiseries : tout en procédant à une remise aux normes, les travaux devraient permettre aux locataires de voir immédiatement diminuer leurs charges. Les immeubles seront ensuite résidentialisés avec des clôtures barreaudées et des haies végétales.

Services et commerces.- L’organisme logeur prévoit aussi la création de près de 2 000 m2 de nouveaux locaux en rez-de-chaussée d’immeubles (livrés fin 2012). Équipement public.- Fin 2013, il est prévu de créer un équipement public de 1 500 m2 avec un espace dédié aux musiques amplifiées, un espace pépinière d’entreprises, un espace multi accueil pour les 0-6 ans et un espace pour les activités socioculturelles (salles, bureaux).

Désenclavement.- Afin de désenclaver ces îlots du Foyer rémois, des démolitions sont déjà en cours (allée des Bourguignons, Provençaux, Picards, Limousin, Cref). Elles vont laisser place à des voiries. En 2012, une voie sera créée pour relier l’avenue Bonaparte à la rue Lavoisier. L’allée des Provençaux et la rue des Auvergnats seront prolongées. L’avenue Bonaparte sera reliée à la rue des Auvergnats. Cet été, le reste de la passerelle commerciale Pays-de-France sera démoli.

Tout cela ne se fera malheureusement pas sans nuisance, les habitants sont prévenus. L’avenue Bonaparte sera temporairement fermée. Poussière et bruits vont perturber la quiétude des locataires. Mais ils ne devraient pas le regretter.

Alain MOYAT

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Ces stars ou personnalités qui sont passées par le quartier

Karima Charni.

 

 

Karima Charni, originaire du secteur Université, a débuté dans les cours de danse de la MJC Croix-Rouge.

Elle est aujourd’hui l’animatrice phare de la chaîne de la TNT « W9 » et fait aussi quelques apparitions sur M6.

Elle, que tout un quartier avait soutenue, lorsqu’elle était candidate à l’émission « Star Academy ».

 

 

Nabil Ghrib.

 

 

Nabil Ghrib est un précurseur du rap en Champagne-Ardenne avec son groupe Les Bien Cool à la fin des années quatre-vingt.

Après avoir participé à une multitude de projets aux côtés d’I Am et de la scène hip-hop marseillaise (BO de Taxi, compilation Electro Cypher, album de Freeman, de Nuttea, etc.), il travaille avec les Psy 4 de la Rime et Criollo.

 

 

Salem Kali.

 

 

Salem Kali a débuté le théâtre au Château d’eau. Il enchaîne aujourd’hui les tournages : il a joué dans le chef-d’oeuvre d’Audiard « Un Prophète », et dans « Secret Défense » aux côtés de Gérard Lanvin.

Il a tourné dans les feuilletons de l’été de France 2 « La prophétie d’Avignon » et de TF1 « Vive les vacances » aux côtés de Titoff.

Il sera bientôt sur Canal+ dans la saison 2 de « Braquo ».

 

 

Johnny Nguyen.

 

 

 

Johnny Nguyen, footballeur au Stade de Reims, a signé l’an dernier son premier contrat professionnel, lui qui, à ses débuts, avait foulé la pelouse de Géo-André avec le club de football de l’Acrap, l’une des plus grosses associations du quartier.

 

 

 

Eric Quénard.

 

 

 

Éric Quénard, était, durant ses études, surveillant dans un établissement scolaire du quartier, bien avant d’être élu conseiller général puis d’être nommé premier adjoint au maire de Reims.

 

 

 

Ismaël.

 

 

Ismaël, danseur professionnel, est devenu, en quelques années, l’un des danseurs français les plus connus au monde en participant à de nombreuses battles un peu partout à travers le globe.

La consécration viendra en 2003-2004 puisqu’avec l’équipe « Pokemon », Ismaël est sacré champion du monde de danse hip-hop.

 

 

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Union110623e
En hommage à Alain Polliart : Deuxième brocante de Pays-de-France

Beaucoup de vêtements ont été proposés par les exposants.
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Le dimanche 19 juin, l’association Point Rencontres, en partenariat avec l’association « Et Croix-Rouge ? Comité Pays-de-France », a organisé la deuxième brocante de Pays-de-France qui a connu un grand succès de fréquentation.

48 exposants ont proposé toute la journée leurs étals à la population venue en nombre.

Le montant des droits de place sera utilisé pour la réalisation d’une plaque « hommage des habitants de Pays-de-France » qui sera déposée sur la tombe du bienfaiteur du secteur.

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Union110623d
Gala de fin d’année : La section danse de l’Acrap fête ses 25 ans

Le spectacle a duré près de trois heures.
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Samedi 18 juin, dans la salle des fêtes de Tinqueux, la section dirigée par Virginie Delauzin a présenté son gala de fin d’année.

Devant un nombreux public de parents et d’amis, les différents groupes se sont exprimés et ont présenté le travail de toute une année.

Spectacle varié où la danse classique, moderne, modern’jazz se sont succédé pendant près de trois heures.

Une invitée surprise est venue initier les spectateurs à la danse orientale.

Enfin, après un final émouvant, danseurs et visiteurs se séparaient avec une seule idée : la rentrée de septembre.

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Union110623c
Croix-du-Sud : Qui a le plus beau jardin ?

Le jury prêt à partir à l’action.
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L’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud a organisé son concours annuel de la plus belle parcelle.

A cette fin, le jury chargé de la notation a arpenté les 92 parcelles, dont deux « pédagogiques », dimanche 19 juin.

Le jury était constitué du premier adjoint Éric Quénard et du conseiller municipal Michel Guillaudeau, de jardiniers et de responsables des associations des jardins Rémois, des Trois-Rivières, de Pays-de-France, de la Société d’horticulture de Reims et l’agglomération et de l’Étoile Croix-du-Sud qui ont donné deux notes à chaque parcelle, une note pour les cultures et une note pour l’esthétique.

La remise des prix aura lieu dimanche 11 septembre juste avant un traditionnel barbecue.

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Union110623b
La Comédie / Les amateurs à l’honneur !

« De l’or à Croix-Rouge » : les comédiens de Billard présentent leur court-métrage.
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« Je rêvais d’être » : l’atelier de théâtre et d’écriture de la maison de quartier Orgeval.
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REIMS (Marne). La Comédie, ce sont aussi des ateliers dans les quartiers, encadrés par un collectif artistique, et qui s’inscrivent dans le cadre d’actions à caractère social. Leurs participants : de vrais artistes.

« NOUS avons, cette année, décidé de mettre à l’honneur les amateurs, le travail que toute l’année nous entreprenons avec eux, leur investissement, en intégrant leurs prestations à la fête de fin de saison de la Comédie, d’une manière formelle et festive », explique Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de Reims. Le projet « Des quartiers se racontent » s’inscrit dans le cadre de la solidarité et de la lutte contre l’illettrisme. Un exercice pas si facile ? « Nos comédiennes ont toutes l’écoute et l’humanité nécessaires. C’est un travail où on verbalise des choses à partir de son vécu. »

Exprimer ses rêves

L’enthousiasme de ces amateurs, on a pu le constater lors de la présentation de travaux d’atelier. D’abord « Je rêvais d’être » de l’atelier d’Orgeval, encadré par Mireille Roussel. Des monologues écrits à partir des souvenirs d’enfance, des parcours de personnes de nationalités diverses. « Depuis l’âge de 5 ans, je rêvais d’être danseuse… C’est la faute au lac des cygnes ! » : des textes pleins d’humour, un choix de situations mettant en relief les personnalités, les origines (Espagne, Russie, Indonésie, Algérie), les accents ajoutant encore à la poésie et à l’émotion. « Je n’ai pas eu peur. J’étais prête. J’apprenais mon texte chaque jour. C’était magnifique » confie Farida, à l’issue de la représentation.

Mise en confiance

« De l’or à Croix-Rouge », une histoire de chercheurs d’or, a emmené les auteurs-acteurs de ce court-métrage de type western, du Château d’Eau à la tour des Argonautes, en passant par un cimetière militaire de la région. « Le plus important est qu’ils nous fassent confiance », assure Camille Panonacle, qui a encadré l’atelier avec Christèle Tual. « Nous nous sommes étonnés nous-mêmes. Nous avons dû faire croire que nous étions de vrais artistes… et -en toute modestie- c’est un peu ce que nous sommes devenus ! », sourit Danièle Darbre, qui jouait « Calamity Jane »…

La soirée s’est poursuivie avec « Masculin/Féminin », un projet dirigé par Emilie Rousset, proposant à une vingtaine de jeunes amateurs de répondre à des questions sur leur rapport au monde, à l’amour, à la politique.

Le théâtre ? Un vecteur de cohésion sociale et de culture populaire.

Un avenir incertain pour les projets du collectif

Une nouvelle directive gouvernementale sème l’inquiétude au sein du collectif : « Il n’y a plus de fléchage sur le volet culturel des Cucs (contrats urbains de cohésion sociale). On se retrouve dans une situation très compliquée. Les tutelles locales sont toutes de bonne volonté et sont très intéressées par nos actions, mais on risque de ne plus avoir accès à ces subventions. Ce travail avec les Maisons de Quartier, c’est un début. On souhaiterait aller plus loin dans le projet, qui pourrait aboutir sur quelque chose de beaucoup plus construit, mais les nouvelles dispositions risquent de le mettre en péril », regrette Ludovic Lagarde qui recherche, pour pouvoir continuer à la rentrée, des financements supplémentaires.

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Union110623a
Développement durable

Les premières rencontres internationales de Reims en développement durable se poursuivent ce jeudi sur le campus Croix-Rouge, à partir de 10 heures (voir aussi notre édition du dimanche 19 juin).

L’idée des recherches menées par les spécialistes, « c’est de faire coïncider viabilité environnementale et progression du bien-être de tous.

Cet enjeu prend un relief particulier, dans la perspective de Rio+20, prochaine conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement qui se tiendra en 2012 », explique l’organisateur François Mancebo.

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Union110622b
Patinage : L’Acrap devient le 5e club français

Jean-Luc Ployé : « Outre la labellisation, nous avons été retenus pour l’organisation des France solo 2011-2012 ».
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Avec 160 adhérents, le Reims Acrap patinage achève une saison 2010-2011 plutôt riche et pleine de promesses. Sur le plan des résultats sportif, les Acrapistes sont ainsi devenus le 5e club français sur 36 engagés. Et 3e, en danse solo, devant les villes comme Toulouse, Lyon et Brest.

« Du point de vue individuel, on a participé aux championnats de France à Brive. Sur nos cinq sélectionnés, deux sont montés sur le podium. Il s’agit de Juliette Wary, Solène Manceaux », explique Jean-Luc Ployé, président du Reims Acrap patinage.

« On a obtenu de la part de la part de la Fédération française des sports de glace, l’organisation des France solo 2011-2012. On en est très fiers. D’autant que cela fait très longtemps que la ville de Reims n’avait pas accueilli un tel événement.

Nous avons également obtenu la labellisation de notre club au niveau de la Fédé. Ce qui récompense notre sérieux, notre dynamisme et notre compétitivité », ajoute-t-il.

Dès la rentrée de septembre, l’Acrap mettra sur pied un projet qui intégrera « dans notre pratique sportive des personnes en situation de handicap mental ».

 

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Union110622a
Hockey

Demain, jeudi, à 19 h 30, aura lieu l’assemblée générale ordinaire du Reims Champagne Hockey, au 8, rue Joliot-Curie, dans les locaux de l’IRTS.

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Union110621j

Avec une dizaine d’établissements scolaires : De l’athlétisme pour les Segpa

Les élèves ont participé à plusieurs épreuves.
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Organisée par le collège Maryse-Bastié avec l’équipe de M.Mathieu, la rencontre d’athlétisme des Segpa a regroupé une dizaine d’établissements du département au stade Georges-Hébert grâce au concours de la Ville et des jeunes sapeurs-pompiers.

A l’issue des épreuves, comme c’est la tradition, le classement a été établi au nombre de médailles obtenues. C’est le collège Paulette-Billa (Tinqueux) qui termine à la première place avec 17 médailles suivies de Maryse-Bastié et de Terres-Rouges (Epernay) avec 6 médailles ; Côte Legris (Épernay), Joliot-Curie et l’Éveil (Ville-en-Selve) qui ont eu 4 médailles ; Paul-Fort (3 médailles), Ville-en-Selve (2 médailles) et Thibaud-de-Champagne (Fismes) avec deux médailles.

Quelques élèves sont particulièrement à féliciter pour leur engagement avec deux médailles : Stéve Ladouce, Anthony Couturier, Laurent Lecomte, Jason Faerber, Lenny Baghdadi, Kelly Givron, tous de Paulette-Billa ainsi que Nadir Bryar (Joliot-Curie) et Quentin Lenfant (Côtes Legris).

 

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Union110621i

Passerelles prend sa part de gâteau

 

 

 

Cédric Klapisch, auteur-réalisateur et producteur de cinéma, était dernièrement l’invité des Rencontres Passerelles à RMS.

La salle a pu discuter avec lui après la projection du film « Ma part du gâteau », qui traite du morde de la finance.

Ce qui a permis aussi d’évoquer les budgets des films,..

 

 

 

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Union110621h

Bonnes affaires ou miroir aux alouettes

 

L’Union fédérale de la consommation (UFC Que Choisir) viendra ce mardi 21 juin à 14 h 30 à la médiathèque Croix-Rouge, pour éclairer les consommateurs sur la grande distribution et ses arcanes.

Les têtes de gondoles : bonnes affaires ou miroir aux alouettes ?

La vérité sur les remises promotionnelles, le vrai prix au kilo/litre et à l’unité, les hausses de prix, le changement des comportements.

Autant de sujets qui seront abordés.

Rencontre-débat, entrée libre.

Médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis-Debar.

 

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Union110621g

La Muire : Andruejol comme attendu

Le tournoi du TRC La Muire, limité à 0, s’est conclu sur la victoire logique et attendue de la tête de série n° 1 Gabriel Andruejol (0, Saint-Dizier).

En demi-finale, le néo-Bragard a aisément disposé de Nicolas Aubry (15, TC Reims), le tenant du titre, en 35 minutes alors que Charles Gilles (4/6, Géo-André) créait la sensation en sortant Alexandre Gajanovic (1/6, Reims Europe Club) Au stade ultime, le Haut-Marnais empochait rapidement le set initial (6-1) mais coinçait dans la deuxième manche au point d’être mené 3-1. En serrant le jeu, Andruejol alignait les jeux pour s’imposer 6-4.

8e de finale. - Landrieu (15,TC Reims) bat Bernard (15, Reims Europe Reims) 6-3, 6-0 ; Aubry (15, TC Reims) bat Fossier (15/1, TC Reims) 6-0, 6-1. Quarts de finale. -Aubry bat Szymanski (5/6,TC Reims) 6-4, 4-6, 6-1 ; Gilles (4/6, Géo-André) bat Landrieu 2-1 abandon. Demi-finales. - Andruejol (0, Saint-Dizier) bat Aubry 6-1, 6-0 ; Gilles bat Gajanovic (1/6, Reims Europe Club) 1-6, 6-3, 6-3. Finale. -Andruejol bat Gilles 6-1, 6-4.

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Union110621f

GUEUX

MESSIEURS.

- Quarts de finale : Froment (15/1, Cormontreuil) bat Delvienne (15/1, Dormans) 6-3, 6-1 ; Schwartz (15/1, Betheny) bat Jeance (15/2, Dormans) 6-1, 6-4 ; Pacanowski (15/3, Gueux) bat Goujon ( 15/1, Cormontreuil) G-0,63 ; Poterlot (15/3, Sillery) bat Perez (15/2, Muizon) 6-2, 6-0.
- Demi-finales : Froment bat Schwartz 6-4, 4-6, 6-3 ; Pacanowski bat Poterlot 63,6-1.
- Finale : Pacnowski bat Froment 5-3, 6-2.

+ 45 ans.

- Demi-finales : Leveque (15/4,TC Reims) bat Huet (15/4, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Liegeois (15/3, Villers Marmery) bat Khaitrine (15/4, Cheminots de Reims) 6-2, 6-1.
- Finale Liegeois bat Levaque 7-5, 6-1.

13-14 ans.

- Ramanitra (15/3, Dormans) bat Chardin (15/4, Reims Europe Club) 7-5, 6-1.

DAMES.

- Quarts de finale : Stéphanie Abraham (153, Cormontreuil) bat Claire Ludot (15/4, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Made Pithois (1513, URT) bat Sophie Coroyer (15/3, Géo-André) 6-2 ; Delphine Bavencoff (15/3, URT) bat Anastasia Sidigaeva (non classée, Cormontreuil) 6-3, 7-5 ; Amélie Charpentier (15/2, Betheny) bat Anale Durand (15/3, Reims Europe Club) 6-0, 6-1.
- Demi-finales : Marie Pithois bat Stéphanie Abraham 6-2, 3-6, 6-3 ; Amélie Charpentier bat Delphine Bavencoff 6-3, 6-1.
- Finale : Marie Pithois bat Amélie Charpentier 6-2, 6-1.

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Union110621e

Tennis (La Macérienne) / Munier, le passé recomposé

Favori sur le papier, le licencié de Géo-André a justifié sa réputation sur les courts macériens.
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ARDENNES. L’ancien joueur de La Macérienne s’est imposé dimanche après-midi à Belval.

EXISTE-T-IL meilleure préparation qu’un succès sportif pour préparer un examen ?

A la veille d’entamer les épreuves anticipées du baccalauréat de français, Lucie Varenne (5/6, ASPTT Charleville-Mézières) s’est en effet accordée une escapade victorieuse dimanche après-midi à Belval, théâtre du dénouement du tournoi de printemps de La Macérienne.

Directement qualifiée pour la finale, la vice-championne des Ardennes 2e série a probablement profité de son droit d’aînesse et de sa fraîcheur pour disposer de Camille Saint-Mard (15/2, ASPTT Charleville-Mézières), obligée de s’employer pour éliminer Clara Rimbeaux (15/4, Rocroi) puis Catherine Cart (30, La Macérienne).

La « perf » de Dupuis

« Malgré la bonne défense de Camille, la rencontre n’a pas été très serrée, résume Marianne Van Den Schrieck. Lucie a fait prévaloir sa puissance et sa vitesse. »

Exceptionnellement limitée à 1/6 en raison d’un format réduit par l’organisation de la phase finale des championnats de Champagne-Ardenne vétérans deux semaines plus tôt, l’édition 2011 n’a pas échappé à Quentin Munier (1/6, Géo-André Reims).

Habitué des courts carolomacériens où il a passé toute son adolescence, l’ancien meilleur joueur ardennais a néanmoins constaté les progrès constants d’Adrien Dupuis (4/6, La Macérienne). Après avoir précédemment écarté Mathieu Tisserand (15/3, Poix-Terron), ce dernier a perfé en demi-finale pour triompher de Cameron Silvestre (2/6, Saintes) au bout d’une demi-finale à suspense, conclue au jeu décisif du troisième set, avant de pousser le favori de l’épreuve dans ses derniers retranchements.

« En dépit de l’écart de classement, Adrien a accroché son adversaire, explique la juge-arbitre. Si Quentin a commis davantage de fautes dans le premier set, le rapport de forces s’est ensuite inversé. »

Nul doute que les deux protagonistes ont déjà pris date pour l’avenir.

Cédric GOURE

DAMES.

- Quarts de finale : Catherine Cart (30, La Macérienne) bat Iléna Lemouton (15/3, La Macérienne) 7-5, 6-4 ; Camille Saint-Mard (15/2, ASPTT Charleville-Mézières) bat Clara Rimbeaux (15/4, Rocroi) 6-1, 4-6, 6-4.
- Demi-finale : Camille Saint-Mard bat Catherine Cart 6-1, 6-1.
- Finale : Lucie Varenne (5/6, ASPTT Charleville-Mézières) bat Camille Saint-Mard 6-2, 6-2.

MESSIEURS.

- Quarts de finale : Dupuis (4/6, La Macérienne) bat Tisserand (15/3, Poix-Terron) 6-4, 6-4 ; Ladouce (5/6, Revin) bat Iazzolino (15/1, Poix-Terron) 6-4, 6-3.
- Demi-finales : Dupuis bat Silvestre (2/6, Saintes) 6-1, 4-6, 7-6 ; Munier (1/6, Géo-André Reims) bat Ladouce 6-3, 6-3. Finale : Munier bat Dupuis 5-7, 6-3, 6-3.
- Finale 4e série : Richard (30/1, La Macérienne) bat Riciputo (Non-classé, La Macérienne) 6-2, 6-2.

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Union110621d

Quatre voitures brûlées sur un parking

REIMS (Marne). Une épaisse fumée noire s’est élevée dimanche vers 20 heures au-dessus du quartier Croix-Rouge.

Elle provenait de quatre voitures en feu sur un parking du secteur rue Pierre-Taittinger/rue de Rilly-la-Montagne.

L’incendie a détruit une Volvo S40, une Peugeot 307, une 405 et une Rover.

Il s’est déclaré sur l’un des véhicules avant de se propager aux trois autres.

L’origine du sinistre reste à déterminer.

Hier vers 2 h 30 du matin, une autre Peugeot (modèle 407) est partie en fumée rue Raymond-Poincaré à Orgeval.

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Union110621c

Bus caillassé

Un bus des transports urbains a été caillasse rue Joliot-Curie, dimanche après-midi.

La pierre a cassé une vitre.

Aucun blessé n’a été déploré.

Le vandale est en fuite.

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Union110621b

Cuisine grillée

Dimanche vers 23 h 45, une fumée suspecte s’est échappée d’un appartement de la place Georges-Braque, au neuvième étage du n° 18.

Il s’agissait d’aliments oubliés sur le feu.

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Union110621a

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

1 – POUVOIR ADJUDICATEUR :

1.1 Identification du pouvoir adjudicateur :

REGION CHAMPAGNE ARDENNE
Direction de la gestion du patrimoine immobilier
5, rue de Jéricho
51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX
http://www.cr-champagne-ardenne.fr
https://marchespublics.cr-champagne…
Courriel : dgpi-marches@cr-champagne-ardenne.fr
Tél : 03.26.70.31.74
Fax : 03.26.70.88.97

1.2 Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues :

REGION CHAMPAGNE ARDENNE
Direction de la gestion du patrimoine immobilier
5, rue de Jéricho
51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX
Courriel : dgpi-marches@cr-champagne-ardenne.fr
Tél 03 26 70 31 71
Fax : 03.26.70.88.97

1.3 Adresse auprès de laquelle le cahier des charges peut être obtenu :

REGION CHAMPAGNE ARDENNE
Direction de la gestion du patrimoine immobilier
5, rue de Jéricho
51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX
Fax : 03.26.70.88.97
Le dossier est téléchargeable sur la plate forme de dématérialisation, à l’adresse internet suivante : https://marchespublics.cr-champagne…

1.4 Adresse à laquelle les offres ou demande de participation doivent être envoyées :

REGION CHAMPAGNE ARDENNE
A l’attention de Monsieur le Président
5, rue de Jéricho
51037 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX
https://marchespublics.cr-champagne…

2 – OBJET ET CARACTERISTIQUES DU MARCHE :

2.1 – Objet du marché : Maintenance des installations et équipements des établissements publics gérés par la Région Champagne Ardenne.

2.2 – Type de marché : Services
- Services : 12

2.3 – Lieu d’exécution : 8 secteurs géographiques

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Document sans nom

A

Lycées Bazin, Chanzy, Etion, Malaise, Monge, Sévigné à Charleville Mézières, Legta de Rethel et CFA Agricole de Rethel et lycée Verlaine à Rethel.

B

Lycée Moulin à Revin, Legta du Balcon des Ardennes à Saint Laurent et CFA Agricole de Saint Laurent, lycée Bayle à Sedan, lycée de Bazeilles, lycée le Château, lycée Clément à Sedan, Armand à Vivier au Court, Masaryk à Vouziers

C

Lycée Bachelard à Bar sur Aube, Val Moré à Bar sur Seine, Herriot à Sainte Savine, lycée agricole Charles Baltet (site de Crogny aux Loges Margueron et site de Saint Pouange) et CFA Agricole de l’Aube à Saint Pouange, lycées Diderot, Joliot Curie à Romilly sur Seine.

D

Lycée Chrestien de Troyes, Claudel, Les Lombards, Marie de Champagne, Voisin à Troyes.

E

Lycée Viticole et CFA agricole et viticole d’Avize, lycées Bayen,Talon , Oehmichen, EREA Bourneville à Châlons en Champagne, lycée de l’Argonne à Sainte Ménéhould, lycée Fontaine du Vé à Sézanne et lycée agricole de Somme Vesle, Hotel de Région, Arifor à Châlons en Champagne.

F

Lycées Léon Bourgeois et Godart Roger, Orcca à Epernay, lycées Arago,Chagall, Clémenceau, Colbert, Eiffel, Europe, Jean Jaurès, Joliot Curie, Libergier, Roosevelt, Val de Murigny, Yser, Croix Cordier à Reims.

G

Lycées Decomble (site Ashton et site Haut du Val) à Chaumont, Bouchardon, De Gaulle, Pisani et CFA agricole de la Haute Marne à Chaumont, lycée Professionnel agricole de Fayl Billot, lycées Diderot et les Franchises à Langres.

H

Lycées François 1er à Vitry le François, Philippe Lebon à Joinville, Blaise Pascal et Saint Exupéry à Saint Dizier, Emile Baudot et EREA à Wassy.

2.4 – Nomenclature C.P.V. : 50800000-3

2.5 – Couverture par l’Accord sur les Marchés Publics : Oui

2.6 – Division en lots :

Lots

Intitulé

Nomenclature CPV

01 A

 

 

Plomberie, chauffage, ventilation

 

45330000-9
45331100-7
45331210-1

01 B

01 C

01 D

01 E

01 F

01 G

01 H

 

 

 

02 A

 

 

Electricité et systèmes de sécurité incendie

 

 

45311200-2
45312100-8

02 B

02 C

02 D

02 E

02 F

02 G

02 H

 

 

 

03 A

 

 

Protection incendie (RIA, poteaux incendie) - extincteurs –

 

 

45343220-1

03 B

03 C

03 D

03 E

03 F

03 G

03 H

2.7 – Variantes – Options : Sans objet

2.8 – Durée du marché - : 48 mois

3 – RENSEIGNEMENTS D’ORDRE JURIDIQUE, ECONOMIQUE, FINANCIER et TECHNIQUE :

3.1 – Modalités essentielles de financement et de paiement :
- Financement par ressources propres inscrites au budget de la Région,
- Paiement à 30 jours par virement administratif.

3.2 – Conditions de participation : Les candidats produiront un dossier de candidature complet comportant les documents suivants dûment complétés :

3.2.1 Situation propre des opérateurs économiques :

-  Copie du ou des jugements prononcés si le candidat est en redressement judiciaire,
-  Déclaration sur l’honneur du candidat justifiant qu’il n’entre dans aucun des cas mentionnés à l’article 43 du code des marchés publics concernant les interdictions de soumissionner.

► A titre pratique, le candidat remettra le formulaire DC2 (version du 15/09/2010) dûment complété, et le formulaire DC1 en cas de groupement momentané d’entreprises.

3.2.2 Capacité économique et financière :

-  Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les travaux objet du marché réalisés au cours des 3 dernières années.

3.2.3 Capacité technique :

-  Déclaration indiquant les effectifs moyens du candidat et l’importance du personnel d’encadrement pour chacune des 3 dernières années,
-  Présentation d’une liste des travaux exécutés au cours des 5 dernières années,
-  Déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose,
-  Certificats de qualification ou références équivalentes.

4 – PROCEDURE :

4.1 – Type de procédure : Appel d’offres ouvert.

4.2 – Critère d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères et de la pondération suivante :

-  Valeur technique : 60 %,
-  Prix : 40 %.

4.4 – Date limite de réception des offres : 15 septembre 2011 à 16 H 00.

4.5 – Langue : Tous les documents devront être rédigés en langue française.

4.6 – Délai de validité des offres : 120 jours à compter de la date limite de remise des offres.

5 – RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES :

5.1 – Procédures de recours :

5.1.1 Instance chargée des procédures de recours : Tribunal administratif de Châlons en Champagne 25, rue du lycée, 51000 Châlons-en-Champagne. E-mail : greffe.ta-chalons-en champagne@juradm.fr. Tél. 03 26 66 89 87. URL : http://www.ta-chalons-en-champagne….. Fax 03 26 21 01 87.

5.1.2 Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours : Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne 25 rue du lycée, 51000 Châlons-en-Champagne, tél. : 03-26-66-89-87, courriel : greffe.ta-chalons-en-champagne@juradm.fr, télécopieur : 03-26-21-01-87, adresse internet : http://www.ta-chalons-en-champagne….

Introduction des recours :
Référé précontractuel avant la signature du marché (article L. 551-1 du code de justice administrative).
Recours pour excès de pouvoir contre les actes détachables du contrat : deux mois à compter de leur notification et/ou de leur publication (article R. 421-1 du code de justice administrative).
Recours de pleine juridiction à l’encontre du contrat ou certaines de ses clauses : deux mois à compter de la publicité annonçant la conclusion du contrat (CE 16/07/2007 – TROPIC).
Référé contractuel après la conclusion du marché (article L.551-13 et suivants et R.551-7 et suivants du code de justice administrative).

5.2 – Date d’envoi du présent avis : 16 juin 2011.

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Union110621aa

INFORMATION RELATIVE À UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant-propos :
Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.

L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet du B.O.A.M.P (http://djo.journalofficieLgouv.fr/M….

1) Identification de l’organisme qui passe le marché : Maître d’ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE-ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.

2) Procédure de passation : Procédure adaptée selon l’article 28 du Code des Marchés Publics.

REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.

3) Objet du marché : remplacement des éclairages des parties communes des 44 entrées des immeubles Les Hauts-de-Murigny à Reims.

4) Lots : sans objet.

5) Retrait du dossier de consultation : le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT auprès du service commande publique, tél. 03.26.48.62.30 - Fax : 03.26.48.43.27 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr

6) Demandes de renseignements : renseignements administratifs auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, tél. 03.26.48.62.30 - Fax : 03.26.48.43.27. Renseignements techniques auprès de la direction de la maîtrise d’ouvrage Est tél. 03.26.48.43.16 - Fax : 03.26.48.43.40.

7) Date limite de réception des offres : le 6 juillet 2011 à 17 heures.

8) Date d’envoi à la publication : le 16 juin 2011.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110620a
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7399 du 20 au 26 juin 2011.


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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

K.O.S.T MULTISERVICES

Société à responsabilité limitée
au capital de 7.200 €uros
Siège social : 5 rue des Savoyards Rc/a 51100 REIMS
508 343 068 R.C.S. Reims

Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 15/06/2011, il résulte que : Les associés ont décidé la dissolution anticipée de la société à compter du 15/06/2011 et sa mise en liquidation. L’assemblée générale susvisée a nommé comme liquidateur Monsieur Mohamed AIT AMEUR, demeurant 109 allée du Muguet - 51450 BETHENY, avec les pouvoirs les plus étendus pour réaliser les opérations de liquidation et parvenir à la clôture de celle-ci.

Le siège de la liquidation est fixé au siège social, adresse à laquelle toute correspondance devra être envoyée, et, actes et documents relatifs à la liquidation devront être notifiés.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liquidation sera effectué au greffe du tribunal de commerce de REIMS.

Mention sera faite au R.C.S. REIMS.

96397 Pour avis.

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Union110619b

Sortie et spectacle avec l’Acrap

La section danse classique moderne et jazz de I’Acrap, animée par Virginie Delauzun, souhaite organiser une sortie à Paris en avril 2012 avec, au programme, la visite de l’Opéra Garnier et un spectacle de l’école de danse de L’Opéra.

Le coût de cette sortie devrait se situer aux alentours de 70 euros, transport compris.

Les personnes intéressées doivent se faire connaître dès maintenant au secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du président-Kennedy (Té ! 03.26.06.39.54.).

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Union110619a

France 13-14 et 12 ans Seul Belmonte…

Il n’y a plus de Champardennais en lice à Roland-Garros. En 13-14 ans, la paire Wallart-Denolly a échoué aux portes des quarts devant Bouquet-Le Cam : 6-1, 6-3, hier Porte d’Auteuil.

En 12 ans, le 1er tour a été - logiquement - fatal à Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) et Benoît Quentin (15/3, Saint-Dizier) respectivement éliminés par la 5/6 Lucie Devier (Essonne) 6-3, 6-0 et par le 15/1 Thomas Unia 6-2, 6-0.

Face à une joueuse lui rendant presque deux têtes, la petite brune du TC Géo-André résista tant bien que mal dans le set initial avant de rendre les armes physiquement dans le second.

« Les scores sont sévères. Lisa-Marie s’est bien accrochée dans le premier set. Benoît, lui, est tombé sur garçon solide qui fin février, a remporté la Elevens’Cup (à Cattenom), une épreuve de niveau national », commente l’entraîneur régional, Emmanuel Castille.

Le seul régional encore en course est le Saint-Quentinois Alexandre Belmonte qui, entre 15/2 et… entre les gouttes, a éliminé Marceau Bataille (Centre) : 6-3, 7-5.

Après quelques jeux seulement (2-2), l’Axonais était invité à retourner aux vestiaires pour une petite heure.

De retour sur le court n°13, il profitait de l’éclaircie pour s’imposer en 1 h 15.

Un Parisien ce matin

Ce matin, l’opposition devrait être d’un tout autre calibre face au Parisien Constantin Bittoun-Kouzmine (15).

Si deux classements les séparent, le Picard a de réelles chances de franchir un tour supplémentaire.

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Union110618g

Gala de l’Acrap ce soir

La section danse classique moderne et jazz de l’Acrap présentera son gala de fin d’année ce samedi 18 juin à 20 h 30, en la salle des fêtes de Tinqueux (ouverture des portes à 20 heures).

L’entrée est payante (adultes et enfants à partir de 13 ans, 10 euros enfants de 3 à 11 ans, 7 euros), à régler auprès de la responsable, à la salle polyvalente de l’Acrap, 11 avenue du président-Kennedy (Tél 03.26.0639.54.).

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Union110618f

Gala de l’école Supercrampe : Zéro stress pour Trac !

Le mercredi 15 juin, la fin de journée fut festive à souhait : à 17 heures était présenté le gala de fin d’année de l’école de cirque de loisirs Supercrampe, suivi à 19 h 30 d’un spectacle de cirque nommé « Court Cirk Cuit Production », le tout en entrée libre. Le gala a mis en scène des groupes d’enfants de 5 à 7 ans et des adolescents qui présentaient leur travail.

Une fête forraine a été installée à côté du chapiteau afin que tous puissent pique-niquer dans la bonne humeur.

Plus de deux cents personnes étaient présentes. Par la suite, le tout nouveau spectacle à tendance Groucho Marx a réuni une centaine de personnes.

Hier vendredi, la soirée était dédiée aux cultures urbaines, devant l’hippodrome à Croix-Rouge.

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Union110618e

France 13-14 et 12 ans : Wallart continue

Les 12 ans vont entrer en lice aujourd’hui à Roland-Garros. Lisa-Marie Habert (Géo-André, 15/2) aura une tâche ardue face à Lude Devier (Essonne, 5/6). Le Bragard Benoît Quentin (15/3) sera opposé à un 15, Thomas Unia (Côte d’Azur).

L’Aisne sera représentée par le Saint-Quentinois Alexandre Belmonte confronté à un autre 15/2, Marceau Bataille (Centre).

Les meilleures chances reposeront sur la « limitrophe » Lucie Wargnier (Noyon, 3/6), tête de série n° 1 du tournoi.

Dans les doubles, qui ont été perturbés par la pluie, Enzo Wallart associé à Corentin Denolly s’est qualifié pour les quarts : 6-3, 6-2 devant Laurent-Monaco. De quoi ouvrir des horizons au Rémois de Géo-André puisque son partenaire dauphinois, classé à 3/6, s’est aussi hissé en quarts en simple.

En revanche, le tournoi s’est arrêté là pour Cindy Castille (Géo-André) - championne de France de la spécialité en 12 ans - qui en duo avec Jade Rafalovicz, s’est inclinée 4-6, 2-6.

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Union110618d

TENNIS : TRC MUIRE.

Moment attendu sur terre battue, l’épreuve est, cette année encore, amputée du tableau féminin, faute de combattantes.

Reste celui des messieurs, limité à 0, et qui, en toute logique, se disputera entre Gabriel Andruejol (0, Saint-Dizier) et Alexandre Gajanovic (1/6, Reims Europe).

Les classements tombant ensuite à 4/6 avec Charles Gilles (Géo-André) et 5/6 avec le « ténor » de l’ocre, Hervé Szymanski (TC Reims).

A moins que le tenant du titre, Nicolas Aubry (15, TC Reims) ne multiplie les exploits…

Demain, 9 h 30 : demi-finales ; 14 h 30 : finale.

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Union110618c

TENNIS : TC SAINT-MEMMIE.

Stable (122 inscrits), cette 4e édition a comme favori l’unique engagé à la limite, Alexandre Blossier (2/6, Vitry). Reste que les 3/6, Romain Cabrillon (Saint-Dizier) et Christophe Masson (Saint-Memmie) sont de sérieux prétendants.

Ouvert jusqu’à 3/6, le tableau féminin a ses têtes de séries à… 5/6 avec Lucie Grygielski (Géo-André) et Delphine Grillon (Saint-Memmie).

A suivre aussi la Mengeotte Ketty Koniushok (15/1) qui rêve de refaire le coup de dimanche dernier à Saint-Martin-sur-le-Pré en mettant tout le monde d’accord.

Aujourd’hui, 15 heures et 16-h 30 : demi-finales dames ; demain, 9 heures : demi-finales messieurs ; 13 h 30 : finale dames ; 15 heures : finale messieurs.

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Union110618b

NORD-EST DE REIMS / Course-poursuite Le chauffard sème les gendarmes à tombeau ouvert Reims / Trois agressions le même jour : Voleuses et violentes

L’auteur d’un refus d’obtempérer, aggravé d’une mise en danger de la vie d’autrui, a été retrouvé par les gendarmes après avoir réussi à leur échapper la semaine dernière.

Tout commence le vendredi 10 juin à 23 h 45, sur une aire de stockage de betteraves de la RD980, à la sortie de Pontfaverger. Un véhicule y est stationné, phares allumés. Une patrouille de Witry-lès-Reims décide de s’approcher pour vérifier s’il n’y a pas de problème.

Dès qu’il aperçoit les gendarmes, le conducteur démarre à vive allure. Il accélère davantage lorsque la patrouille actionne gyrophare et deux tons.

Pris en chasse, l’individu coupe ses phares et roule tous feux éteints en direction d’Époye. Il s’engage dans le village à tombeau ouvert, fait des embardées, frôle un piéton sur le trottoir, bifurque devant l’église et poursuit sa course folle vers Lavannes.

Avant d’arriver dans la commune, le fuyard quitte la route pour emprunter des chemins à travers champs. Il se retrouve sur la RD20 à Warmeriville, direction l’échangeur de l’A34 à Isles-sur-Suippe où il s’engage à contresens sur la bretelle de sortie.

Un coup de volant à droite le remet sur la bonne bretelle, et le voilà qui file pied au plancher vers les Ardennes. Il roule tellement vite que les gendarmes n’arrivent plus à suivre, sauf à mettre leur vie en danger. Ils perdent sa trace au niveau du Châtelet-sur-Retourne. La partie, cependant, n’est pas perdue car ils disposent d’un joker : le numéro d’immatriculation du véhicule.

Il s’agit d’une Citroën Xantia appartenant à un habitant de Selles, commune proche de Pontfaverger. Convoqué cette semaine à la brigade, l’homme âgé de 37 ans a reconnu être l’auteur du refus d’obtempérer. Son véhicule est assuré, il a le permis et assure n’avoir pas bu le soir des faits.

D’après ses déclarations, il avait pris le volant sous l’effet d’un coup de blues, à la suite de problèmes personnels, et ne voulait voir personne lorsqu’il s’était garé sur l’aire de stockage de betteraves.

La panique aurait fait le reste une fois que la course-poursuite avait commencé.

Remis en liberté, l’automobiliste est convoqué le 15 septembre devant le tribunal correctionnel de Reims. Il sera jugé pour refus d’obtempérer et mise en danger de la vie d’autrui.

Le sexe dit « faible » ne l’est pas toujours. Mardi dernier, quatre Rémoises de 14 à 17 ans ont commis trois agressions en seulement deux heures, au préjudice d’adolescentes toutes frappées et dépouillées de leur téléphone portable.

La bande a d’abord attaqué une élève aux abords du lycée Marc-Chagall. Pendant que l’une des jeunes filles frappait la victime, les autres en ont profité pour lui prendre son mobile. Le même scénario s’est reproduit à 16 h 30 près du collège François-Legros, puis vers 17 h 15 à côté du restaurant McDonald’s de l’avenue Eisenhower. Les coups ont été portés par la quasi-benjamine du groupe, âgée de 14 ans et demi. Déjà connue de la police, elle a tapé fort car les trois victimes nées en 1993, 1997 et 1999 pour la dernière ont subi entre quatre et cinq jours d’incapacité totale.

Informée des différentes agressions, la brigade anticriminalité a retrouvé les voleuses sur Croix-Rouge avant qu’elles ne retournent dans leur quartier de Wilson. Les trois portables ont été récupérés sur elles, mais elles ont contesté les faits.

À les écouter, elles ont trouvé les appareils dans une sacoche… volée à un passant qu’elles ont agressé ! Mensonge, car les jeunes filles confrontées aux plaignantes ont été formellement reconnues.

Elles ont été remises en liberté avec une convocation le 6 septembre devant le juge des enfants.

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Union110618a

Pris en chasse ivre et sans permis, il se renverse avec sa voiture Un délinquant routier condamné pour la dixième fois

« Je tiens à vous remercier de m’avoir mis en prison. En un mois, j’ai pu rencontrer deux spécialistes en addiction à l’alcool. Ça m’a fait du bien car je veux échapper à mon problème. »

Le propos n’est pas banal. Il émane de Rachid El Badaoui, un Rémois 32 ans déjà condamné à dix-huit reprises, dont neuf fois pour des délits routiers.

Sa dernière affaire qui lui vaut d’être détenu remonte au 9 mai. Cette nuit-là, vers 2 h 30, la police le prend en chasse alors qu’il effectue des embardées avenue Eisenhower.

Au volant de sa Renault Clio, le jeune homme grille deux feux rouges et percute un trottoir si violemment que le pneu de la roue avant-droite explose.

Malgré cet incident mécanique, il continue sa route, jusqu’au premier virage de la rue Pierre-Taittinger qu’il loupe complètement.

La Clio effectue un tonneau avant de s’immobiliser sur le flanc, au milieu de la rue.

Vingt-deux mois à purger

Par chance, le conducteur n’est que légèrement blessé au bras.

Le dépistage révèle un taux d’alcoolémie de 2,32 grammes par litre de sang. Il n’a pas le permis - il lui a été retiré - et la Clio est sous le coup d’une mesure de confiscation prononcée dix jours plus tôt par le tribunal pour une affaire du même type, mais elle n’avait pas eu le temps d’être mise en œuvre.

« J’ai un problème d’alcool. Il faut que je me soigne », avait déclaré le prévenu le soir de son incarcération.

Il l’a redit à la barre en des termes qui ont paru sincères à l’accusation.

Le tribunal a condamné Rachid El Badaoui à neuf mois de prison dont cinq assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve comprenant l’obligation de se soigner et de travailler.

Son permis est annulé avec une interdiction de se représenter aux épreuves pendant un an.

Reconduit à la maison d’arrêt, le jeune homme y restera bien plus longtemps que les quatre mois prononcés à l’audience car le parquet a profité de son incarcération pour mettre à exécution plusieurs peines qui traînaient : leur total s’élève à dix-huit mois ferme.

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Union110617e

« Un été dans la ville » / Place à trois mois de spectacles et d’animations

« Un été dans la ville », c’est aussi la fête de la musique mardi 21 juin avec les groupes rémois « Trent » et « Scenic Road » proposant une musique pop-rock, et le chanteur aux influences reggae Gavroche.
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REIMS (Marne). L’opération « Un été dans la ville » a débuté hier. Les Rémois pourront profiter de spectacles et d’animations culturelles et sportives gratuites (ou presque) jusqu’au 18 septembre.

UN avant-goût de ce qui attend les Rémois cet été puisque près de deux cents animations et spectacles sont programmés en ville et dans les quartiers jusqu’au 18 septembre. « Ce qui ne s’est encore jamais vu à Reims. Et les trois quarts seront gratuits ou quasi gratuits », détaille Serge Pugeault, deuxième adjoint en charge du développement économique, des grands projets et de la culture. L’idée ? Faire en sorte que « l’été appartienne à tout le monde et que tout le monde puisse en profiter. Ceux qui ne sont pas partis en vacances, tout comme ceux qui partent ou en reviennent », a expliqué la maire, Adeline Hazan.

De sorte que plus de quarante spectacles seront donnés au Cryptoportique, dans des genres aussi variés que le théâtre, la danse, les concerts de musique, ou encore les arts du cirque.

Nouveaux rendez-vous

Le 21 juin, pour la fête de la musique, de nombreux concerts auront lieu partout en ville : dans le secteur piétonnier, les établissements culturels, la scène du Cryptoportique ou les parcs et jardins.

Parmi les nouveautés, le jazz fait son entrée avec huit concerts programmés entre le 4 juillet et le 9 septembre. Des concerts gratuits agrémentés de débats et d’ateliers au musée Saint-Remi, au palais du Tau, ou encore au Château des grenouilles vertes. Par ailleurs, la maison de quartier de Croix-Rouge transforme l’hippodrome en base de loisirs et la Ville aménage le boulevard Henri-Henrot en aire de promenade en bordure du canal. Fermé à la circulation du 22 au 31 juillet, il invitera à une pause-détente l’espace de dix jours. Enfin, comme Reims fête le 8e centenaire de la cathédrale, la mise en lumière de la grande dame autour de « Rêve de couleurs » se poursuit.

Côté 7e art, quinze projections auront lieu dans douze quartiers, au Cryptoportique et au parc de Champagne. Des séances gratuites et accessibles à tous. Pour ce qui est des activités culturelles et sportives, les jeunes ne sont pas oubliés puisque la Ville met en place tout une kyrielle d’activités dans les quartiers pour les 4-16 ans et que les piscines ouvrent également gratuitement leurs portes et initie à la nage, aux sports aquatiques et de plein air.

« Un été dans la ville » se terminera les 17 et 18 septembre avec le Tremplin des jeunes talents 2011 et les Journées du patrimoine.

Lélia BALAIRE

(*) Karaociné : chants sur des musiques de films.

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Union110617d

France 13-14 ans : plus que les doubles

Après sa perf de la veille, Aurélie Marchal s’est heurtée à la logique des classements (4/6 contre 1/6) face à Vinciane Rémy, hier en 16es des France 13-14 ans à Roland-Garros. Et pourtant la partie avait plus que bien débuté pour la Rémoise de Géo-André dominatrice dans le premier set : 1-6 !

Blessée au poignet, Vinciane Rémy a alors fait appel au kiné et la physionomie a basculé : 2-6, 2-6 : « A priori, le kiné a réussi à débloquer son articulation », souligne l’entraîneur régional, Emmanuel Castille.

En double, la journée a été positive pour les Champardennais. Cindy Castille (associée à Jade Rafalovicz) et Enzo Wallart (avec Corentin Denolly) ont passé le cap du 1er tour, respectivement 6-4, 6-4 devant Rumen-Thomas et 6-1, 6-3 face à Louage-Nicole. Ce n’était pas le jour d’Aurélie Marchal. Associée à Justine Bordessoule, elle s’est inclinée au super tie-break devant Andrianjafitrimo-Elhadj : 6-4, 2-6, 1/0 (8). La suite ne s’annonce pas évidente pour Cindy Castille et sa partenaire opposées aujourd’hui à la paire tête de série n° 2 composée de Fiona Ferro et… Vinciane Rémy : « Avec la blessure au poignet de cette dernière, on ne sait jamais », spécule Emmanuel Castille.

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Union110617c

REIMS / Bara Kasse Codevelle a écopé de 14 années de réclusion criminelle : Une condamnation en demi-teinte

« Je ne minimise pas les faits en disant que j’ai tué personne, » a déclaré Bara Basse Codevelle, avant la délibération. « Si vous me donnez ma chance, je saurai la saisir. Trente ans, c’est m’enterrer vivant.
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Plus de trois heures. C’est le temps qu’il a fallu aux jurés pour fixer le sort de Bara Kasse Codevelle, accusé de tentative d’homicide volontaire aggravée. Reconnu coupable, il a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle.

Un total de 49 plaies par arme blanche - un couteau de cuisine avec une lame de 10 centimètres — et 54 cicatrices traumatiques et postopératoires allant de quelques millimètres à 7 centimètres. Une tentative d’étranglement et trois tentatives de défenestration…

C’est une « véritable miraculée » qui a assisté, avec dignité et courage, pendant ces trois jours au procès de son agresseur, Bara Kasse Codevelle, 23 ans, accusé de tentative d’homicide volontaire aggravé. Un jeune homme qui a reconnu les faits, mais toujours nié s’en souvenir (nos précédentes éditions). Un point déterminant dans la procédure…- qui aurait pu conduire à son acquittement.

L’intention criminelle

C’était là tout l’enjeu de la plaidoirie des avocats et du réquisitoire de l’avocat général. La question centrale de ce procès, celle de l’intention criminelle.

Une intention criminelle que son avocate, Me Sabrina Hachouf, assistante de Me Col-. lard absent tout au long du procès, a toujours démentie avec force et conviction, rappelant « l’amour passion, une passion aveuglante, dévorante tellement forte qu’il n’a pas été capable de maîtriser ses actes, les analyser et les comprendre. Non, il n’a pas tendu un piège à Melle Belhadi. Il entre dans une spirale noire. Il commet l’irréparable, il perd pied. Il était hors système, hors rationalité… Il a même demandé à l’enquêteur s’il était mort ». Et d’étayer ses.propos en se basant sur les rapports des experts : « Altération de la personnalité », « coup de folie », « épisode de confusion mentale », « amnésie totale », « trou de mémoire »…

« Dans son esprit, tout se confond, mais il n’y avait pas cette barbarie de vouloir à tout prix planter ; » argumente son avocate. « Les faits sont là. Ils resteront à jamais gravés. Aujourd’hui, il est venu chercher le pardon de la victime. M. Codevelle n’est pas un criminel. C’est un homme avec sa complexité qui a trop aimé ».

Le « coup de l’amnésie »

Un « coup de l’amnésie » auquel Me Ludot, l’avocat de Sélima Belhadi, n’a jamais voulu adhérer. « Je n’y crois pas ». Il l’a martelé encore et encore. Il va d’ailleurs décocher quelques flèches cinglantes aux experts qui de par leurs rapports ont permis le doute.

« S’il n’a pas réussi à la tuer avec 49 coups de couteau, c’est qu’il n’avait pas l’intention de la tuer ? » Ces paroles de l’expert psychologue le font bondir. Il ne peut admettre de tels propos : « On parle de 49 coups de couteau ; 5 plaies au visage, 10 au cou, :. Elle a des plaies au ventre, dans le vagin, sur le haut des cuisses… Il se déplace jusque dans la cuisine, il ouvre un tiroir, prend le couteau… Il l’a réfléchi, il l’a pensé son acte. Ce jour-là, il voulait la tuer. On veut nous convaincre qu’il n’y avait pas d’intention d’homicide ? On veut nous faire avaler qu’il ne voulait pas lui donner la mort ?Je trouve cela inacceptable. Il y a eu les coups de couteau, l’étranglement, les tentatives de défenestration… Il y a eu 5 tentatives d’homicide en 20 minutes ! ». Et Me Ludot d’insister : « Aujourd’hui, nous ne pouvons admettre autre chose qu’une sanction. Le doute est à mettre dans les cartons ».

Un avis partagé par l’avocat général, Marie Truchet, pour qui « l’intention d’homicide, la volonté de tuer, ne fait aucun doute. J’en suis absolument convaincue. Il voulait la tuer. Aujourd’hui, il a la volonté de nous faire croire que ce n’était pas lui. On parle d’une forme de délire… qui pourrait amener au doute et donc à l’acquittement ».

L’avocat général va peser ses mots et rappeler les faits : « Les menaces sont là, elles sont réelles : « Je vais te tuer, je vais te jeter par la fenêtre »Al donne des coups pour tuer. Il a visé le coeur. Il l’a fait intentionnellement. Ce n’était pas des coups donnés à l’aveuglé. Il était aveuglé par la haine. Il a essayé de l’énucléer._. Il voulait sans vouloir nous dit l’expert ? C’était bien imité quand même ! Je n’ai pas de doute sur sa volonté de la tuer. Elle hurle à la mort, le supplie… et non, il lui dit qu’elle va mourir, qu’elle ira au paradis, lui en enfer… Il y avait la Sélima d’avant, il y aura la Sélima d’après ».. Et de requérir 30 ans de réclusion criminelle, assortie d’une peine supplémentaire : un suivi socio-judiciaire fixé à 7 ans. « Une peine lourde pour un jeune homme de 23 ans, » a-t-elle reconnu, « mais j’ai peur qu’il recommence. Ça recommencera… et ce jour-là, il n’y aura ni policiers, ni pompiers, ni nacelle. Je ne veux pas prendre ce risque. Je vous demande de ne pas prendre ce risque. Si elle n’est pas morte ce 13 mai 2009, c’est grâce à un concours de circonstances extraordinaire ».

Le coup de folie n’a finalement pas été retenu, même s’il a grandement joué dans l’esprit des jurés. Ils n’ont d’ailleurs pas suivi les réquisitions de l’avocat général. Après plus de trois heures de délibérations, Bara Kasse Codevelle a été reconnu coupable des faits reprochés et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Il encourait la réclusion criminelle à perpétuité.

Caroline GARNIER

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Sélima Belhadi : « Je ne lui pardonnerai jamais »

« Je suis conscient de la gravité des faits. Encore une fois, je demande pardon ». Les derniers mots de Bara Kasse Codevelle, avant que les jurés de la cour d’assises ne partent délibérer, ont été pour Sélima, la jeune femme avec qui il a entretenu une relation passionnelle pendant moins de 3 ans.

Un pardon qu’elle lui refuse. « J’aurais pu lui pardonner, s’il avait été sincère dans ses propos, s’il avait eu des remords et des regrets sincères, » a déclaré la victime au sortir de l’audience. Une jeune femme « soulagée qu’il soit condamné. Je le connais, il n’était pas sincère… C’est très difficile pour moi surtout après la journée d’hier (ndlr : mercredi) où il a laissé sous-entendre des choses sur moi. J’ai vécu ça comme le coup de grâce de sa part ». Choquée par le discours de l’accusé, Sélima avait quitté en pleurs la salle d’audience en milieu d’après-midi, pour ne revenir qu’en fin de soirée.

Hier soir, elle a exprimé son « désir d’oublier » et de « se reconstruire. Je vais essayer de faire ce qu’il faut, mais c’est difficile. Ces trois jours de procès ont été extrêmement douloureux pour moi ».

C.G.

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Union110617b

Vitry-le-François : Fin du contrat d’autonomie et retards de paiement de l’Etat « 2 Mains » dans la mouise

« Nous présenterons trois hypothèses de restructuration de l’association au conseil d’administration en fin de semaine prochaine », annoncent Laurent Deutsh et Jean-Louis Rumerio, responsables de l’association 2 Mains.
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La fin du « contrat d’autonomie » et les retards de paiement de l’Etat ont mis l’association d’insertion 2 Mains dans de sérieuses difficultés financières.

DEUX postes de conseiller d’insertion menacés, des retards de salaires, plusieurs mois de bourse impayées aux jeunes titulaires d’un contrat d’autonomie… L’association 2 Mains est en difficulté. Les causes ? La fin décrétée du contrat d’autonomie par le gouvernement, mais aussi des retards de paiement de l’État, qui doit encore plus de 300 000 euros à la structure. « Pour nous, c’est la double peine », commente Jean-Louis Rumerio, le directeur.

L’association 2 Mains et l’Afec, basées à Reims, sont arrivées à Vitry en décembre 2008 après avoir été choisies par l’État comme opérateur du contrat d’autonomie dans le département. Ce dispositif d’accompagnement vers l’emploi destiné aux jeunes des quartiers offrait à ses bénéficiaires une bourse (lire par ailleurs) et faisait partie du Plan espoir banlieue de la secrétaire d’État chargée de la politique de la ville : Fadela Amera.

Fin du plan Espoir banlieue

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : Fadela Amara est sortie du gouvernement et les sites web de promotion pasdequartierpourlechômage.fr ou encore espoir-banlieue.fr sont devenus inactifs.

Les objectifs de la préfecture étaient pourtant ambitieux : signer cent contrats dès la première année. « Le projet était soutenu par la Ville et la sous-préfecture. On avait une certaine pression pour faire des signatures », explique Laurent Deutsh, responsable pédagogique de 2 Mains. Deux conseillers d’insertion vitryats sont recrutés par 2 Mains pour atteindre les objectifs fixés et assurer le suivi des signataires. À l’échelle du département, l’association embauche quinze personnes.

« Nous étions rémunérés selon nos résultats », explique Jean-Louis Rumério. « L’État nous reversait 40 % de la somme à la signature du contrat, 40 % à la fin et les 20 % restants, si la sortie du dispositif se concrétisait par un emploi durable, une formation ou une création d’entreprise. ». La bourse des jeunes s’élevait quant à elle à 300 euros mensuels, pendant six mois.

Mais en juin 2010, les paiements de l’État se sont interrompus, la faute semble-t-il à Chorus, le nouveau logiciel utilisé par l’administration pour payer les prestataires, et au circuit de facturation complexe.

« L’État nous devait environ 500 000 euros. Depuis juin 2010, nous avons vécu sur notre trésorerie et nous avons été contraints de faire appel aux banques pour régler nos factures », détaille Jean-Louis Rumério. Fin 2010, l’association ne peut plus payer les bourses des jeunes sous contrat : une dizaine de personnes sont concernées à Vitry, une centaine dans le département. « Il y a tout de même eu des bourses versées dans les situations urgentes. »

40 % de sorties positives

Ce mois-ci, l’État a payé à peu près un tiers de la somme due, de quoi donner un peu d’air à l’association. Mais depuis l’arrêt du contrat d’autonomie en décembre 2010, plus grand-chose ne justifie le maintien de deux salariés à Vitry. Même pas leur bilan : trente-quatre sorties positives pour quatre-vingt-huit contrats signés.

L’Afec, l’autre opérateur du dispositif présente, elle, un résultat de 29 sorties positives pour 63 contrats. « Nos deux emplois sur Vitry sont menacés, comme les autres », admet Jean-Louis Rumerio. « Nous présenterons trois hypothèses de restructuration de l’association au conseil d’administration en fin de semaine prochaine. »

La salariée de l’Afec est désormais employée ailleurs dans la Marne.

Les jeunes Vitryats perdent, eux, un dispositif d’accompagnement plutôt efficace, que Gérard Moisselin, le préfet de l’époque, qualifiait « d’assurance de réussite ».

Rémi HAVYARIMANA

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Pour bien comprendre

Le contrat d’autonomie visait les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Il permettait à ses signataires de bénéficier pendant 6 mois d’un accompagnement personnalisé et intensif vers un emploi durable, une formation qualifiante ou vers la création d’entreprise. Le jeune percevait également une bourse de 300 euros par mois dont le but était de lever les freins à l’emploi : faire face à des frais de transport, de logement, ou vestimentaire par exemple.

Le dispositif a été lancé en 2008 à titre expérimental dans 35 départements dans le cadre du plan Espoir Banlieue. Dans la Marne, il a été mis en œuvre par l’association 2 Mains, et l’Afec (Association de formation d’enseignement continu de conseil), des structures qui ont toutes deux recruté des conseillers en insertion pour signer des contrats et assurer le suivi des jeunes. L’État a mis fin au contrat d’autonomie fin 2010 dans le département. Un arrêt qualifié de brutal par la direction de 2 mains : « On devait signer 400 contrats sur le département en 2010, à 333, l’État nous a dit stop ».

Du côté de l’Afec, Olivier Brossé rappelle que « le dispositif était expérimental. À la fin de l’expérimentation, 850 contrats d’autonomie ont été signés dans la Marne. Le marché passé avec l’État prévoyait un minimum de 250, et un maximum de 1000 ». Douze jeunes sont toujours sous contrat à Vitry. Le contrat d’autonomie a été maintenu ou relancé dans une dizaine de départements, autour des grandes agglomérations.

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« Ça ne m’a pas servi à grand-chose »

Hicham, un Vitryat de 24 ans résidant à Rome Saint-Charles, est l’un des derniers bénéficiaires du contrat d’autonomie, qu’il a signé le 17 décembre 2010. « Je voulais faire des stages dans le bâtiment comme plaquiste et ensuite entamer une formation. Le premier versement de ma bourse, correspondant au mois de décembre, n’ est intervenu qu’en février 2011. Après, je n’ai plus rien eu jusqu’en juin. Durant cette période, je continuais d’aller aux rendez-vous avec mon conseiller d’insertion, mais je ne recevais pas d’argent. Ça ne m’a pas servi à grand-chose car ces 300 euros étaient mes seuls revenus, sans eux il m’était difficile de me déplacer. » Il y a quelques jours, Hicham a perçu 300 euros. L’association 2 Mains lui doit encore environ 1 300 euros, qu’il obtiendra plus tard, alors que son accompagnement se termine aujourd’hui. Il va toutefois essayer de s’installer à Reims, où habite sa sœur, et tenter de trouver un emploi ou une formation dans le bâtiment.

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L’hebdo du vendredi- n° 218 - 110617a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 218 - Semaine du 17 au 23 juin 2011


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La Comédie - Maisons de quartier : Les amateurs à l’honneur, mais jusqu’à quand ?

A l’image de cette photo extraite du film réalisé en lien avec l’Espace Billard, est-ce la fin de l’aventure pour les comédiens amateurs des Maisons de quartier ?
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A l’occasion de sa fête de fin de saison, vendredi 17 juin, la Comédie de Reims a intégré les présentations des travaux réalisés tout au long de l’année avec les maisons de quartier Orgeval et Billard. Une heureuse première qui pourrait être aussi la dernière.

Cela fait maintenant huit ans que la Comédie de Reims mène des projets dans les différents quartiers de la ville. Et cette année, ces comédiens amateurs, âgés de 25 à 60 ans, seront à l’honneur, sur les planches, lors de la fête de fin de saison de la prestigieuse scène rémoise. « Ces personnes, souvent éloignées de l’univers du théâtre, oublient avec ces travaux les difficultés quotidiennes de la vie. Ils y trouvent un équilibre et jouent avec une grande dignité, et au final, ça fait du théâtre », se réjouit Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de Reims. Cet événement, qui se déroulera le vendredi 10 juin, à partir de 18h30 au sein de l’Atelier, est malheureusement quelque peu terni par le changement de cap de la politique gouvernementale en matière culturelle.

Une banque à qui parler

En effet, cette action en direction des quartiers, dont le budget global avoisine 20 000 euros, était financée jusqu’à cette année par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, plus communément appelé CUCS. Hélas, le volet culturel de ce dispositif a cette année disparu, menaçant du même coup les travaux réalisés par la Comédie avec les Maisons de quartier à partir de la rentrée prochaine. En septembre, la part émanant de l’Etat manquera au budget. Pour pallier à ce désengagement, la Comédie de Reims s’est donc tournée vers le mécénat et semble avoir trouvé avec une banque un nouveau partenaire. Néanmoins, ce nouvel apport ne suffira pas à combler totalement le retrait gouvernemental. Les autres financeurs de l’opération, la ville de Reims et le département de la Marne, devront donc certainement augmenter encore leur contribution.

La fête malgré tout

Néanmoins, cette mauvaise nouvelle ne devrait pas pour autant gâcher la fête de fin de saison de la Comédie de Reims, un tout jeune rendez-vous qui connaîtra ce vendredi 17 juin sa seconde édition. A cette occasion, l’institution rémoise conviera le public à découvrir une mise en espace, une petite forme inspirée d’un scénario, ainsi que la projection du film en résultant. De plus, une vingtaine d’amateurs présenteront une performance théâtrale nommée « Masculin / Féminin ». La suite sera marquée par un tour de chant, façon cabaret, avec David Bichindaritz, accompagné pour l’occasion de quelques membres du collectif artistique. Enfin, à 23h, l’ensemble du public sera convié à rejoindre le dance-floor. Un besoin de faire la fête motivé par la morosité ambiante ? « Le théâtre peut être sérieux mais aussi léger. Ce n’est pas seulement être dans la salle », explique Ludovic Lagarde. « C’est aussi découvrir ceux qui y travaillent lors d’un moment convivial afin de découvrir la Comédie autrement. »

Julien Debant

L’équipe de la Comédie de Reims vous invite à venir fêter avec elle et le collectif artistique la fin de la saison à l’Atelier, 13, rue du Moulin Brûlé. Au programme : performance, cabaret, projections, danse, etc.

A partir de 19h30

Entrée libre sur réservation au 03 26 48 49 00.


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Festivités : C’est beau une ville, l’été

En présence des adjoints Christine Michel et Eric Quénard, Adeline Hazan et Serge Pugeault, adjoint à la culture, ont dévoilé le programme du festival.
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Depuis le 16 juin et jusqu’au 18 septembre, la deuxième édition du festival Un été dans la Ville rythmera la vie culturelle rémoise. Concerts, cinéma, sport et patrimoine… le programme s’annonce chargé.

Étalées sur trois mois, les moult animations proposées se dérouleront aux quatre coins de la ville et seront complètement gratuites. Outre la Fête de la Musique le 21 juin, le meeting d’athlétisme du 5 juillet, le concert estival de Croix- Rouge le 8, la Fête Nationale les 13 et 14, et Festiv’été (du 23 au 28 août) constitueront les principaux temps forts de l’été.

Sur un air de fête

La musique sera la valeur phare d’Un été dans la Ville, à travers des dizaines de spectacles, concerts ou performances organisés presque tous les soirs. Chanson française, percussions, musique celtique, folk, reggae, soul, hip-hop, sketches, spectacles de marionnettes ou théâtre, tous les goûts seront représentés, et notamment sur la scène du cryptoportique où près de trente-quatre rendez-vous sont programmés. Par ailleurs, et c’est une nouveauté cette année, avec Place(s) au jazz, l’association Djaz 51 a concocté huit concerts jazzy entre le 4 juillet et le 9 septembre (les artistes sont à retrouver dans l’Ancien Collège des Jésuites à 19h le 04/07, au Parc de Champagne le 5/07 à 20h, au cryptoportique le 19/07 et le 24 août à 19h, au Château des Grenouilles le 21/08 à 16h, au Palais du Tau le 27/08 à 16h, au musée St Remi à 19h le 31/08 et au caveau de Castelnau le 09/09 en clôture).

Le 7e art étend sa toile

Fort de son succès l’an dernier, Place(s) au cinéma revient cet été avec quinze nouvelles projections en plein air pour tout public, organisées dans treize quartiers de Reims plus deux au parc de Champagne. Outre les deux séances de Passeurs d’Images prévues le 5 juillet et le 23 août, les cinéphiles pourront se rendre les 6, 12, 19, 20, 26, et 27 juillet, et les 2, 3, 4, 9, 10, 16 et 17 août sur différentes places ou esplanades de la ville (places Jean Moulin, de Fermat, Mendes France, des Argonautes, esplanades Paul Cézanne, des Capucins, cryptoportique, square Alexandre Henrot, parvis de la maison de quartier Maison Blanche, parcs Trois Fontaines, de la Cure d’Air, Maryse Bastié).

Sport et patrimoine pour compléter l’offre

Parce que l’été est toujours plus propice à la pratique d’une activité sportive, Un été dans la Ville proposera des animations spéciales de natation dans cinq piscines rémoises.

De même, les 4-11 ans profiteront de Ludosport pour pratiquer le sport de leur choix, encadrés par un professionnel. Les 12-16 ans sont, eux, invités à prendre part aux 55 activités en séances étalées sur les 32 journées que durera le dispositif. Enfin, l’opération Au bonheur des rives, du 22 au 31 juillet, entraînera la fermeture temporaire du boulevard Henri Fermot, ce qui permettra aux riverains de redécouvrir les rives du canal et de la Vesle.

Aymeric Henniaux

Programme complet à retrouver sur www.ville-reims.fr


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JUSQU’AU 25 JUIN : « D’OMBRE ET DE LUMIÈRES »

Des clichés empreints d’humanité sur la cathédrale, ses coulisses et son public, de Noureddine Rhaïssi.

Médiathèques Jean Falala, Croix-Rouge et Zola

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Union110616d

Le tram est plein mais Mars ne donne pas les chiffres

Il y a vraisemblablement du monde dans les rames, mais les voyageurs sont encore nombreux à ne pas valider, d’où le silence de Transdev sur les chiffres.
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Preuve d’un certain succès : quatre nouveaux distributeurs automatiques vont être installés au centre-ville. Gérard PERON
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REIMS (Marne) Pas moyen d’avoir des chiffres sur le nombre de voyageurs qui utilisent le tram. Selon le président de Mars, ça démarre très fort. S’il le dit…

LES chiffres de fréquentation du tramway sont-ils bons ? Difficile de répondre car ni Transdev, ni Mars ne veut communiquer ces chiffres. Doit-on en déduire qu’ils sont mauvais ? Que le tram fait un flop ? « Toutes les cartes Grand R n’ont pas été distribuées, on ne peut donc pas encore faire un bilan. De plus, certaines habitudes n’ont pas encore été prises par nos abonnés », explique Christian Messelyn, président de Mars.

Augmentation imminente des tarifs

Autrement dit, la billétique est toujours en plein cafouillage : « Pas du tout. C’est seulement le contrecoup du succès. Transdev ne s’attendait pas à recevoir plus de 50 000 demandes de cartes. Malheureusement, la mise en place d’un abonnement prend du temps. Il faut faire fabriquer la carte, vérifier les données clients, activer la carte, c’est un peu long. Mais pour preuve du succès, nous avons décidé de racheter quatre nouveaux distributeurs automatiques de billets. On en placera un à la gare, deux à l’Opéra et un rue Chanzy, devant la boutique Citura ».

Les « certaines habitudes » pas encore prises par les abonnés concernent la validation. Les voyageurs paient leur abonnement, ils sont en règle et ne voient pas l’utilité de valider leur titre à chaque fois qu’ils mettent un pied dans le tram.

Les haut-parleurs dans les rames ont beau leur casser les oreilles en rabâchant toutes les deux minutes que la validation est obligatoire, ils ne se sentent pas forcément concernés. Ceux qui poussent le son de leur MP3 pour échapper à ces messages intempestifs encore moins que les autres…

Les chiffres donnés par les valideurs sous-estimeraient trop la fréquentation pour être livrés à la presse. Transdev a pourtant procédé à des comptages manuels, il existe donc des chiffres réels : « Le comptage n’a pas été fait sur un échantillon représentatif donc il n’est pas révélateur », affirme Christian Messelyn. C’est ballot.

On n’aura pas non plus les chiffres d’augmentation des tarifs qui seront votés cet été par Reims Métropole. Mars et Transdev ont fait leurs calculs, défini leur politique et vont soumettre des propositions d’augmentations aux élus. De combien ? « L’augmentation suivra l’inflation, ni plus, ni moins. » Si on s’en réfère aux chiffres de l’inflation dont on dispose à fin mai, le billet devrait prendre 10 centimes. C’est bien assez.

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De moins en moins d’incidents

Pourvu que ça dure ! Depuis une dizaine de jours, les perturbations du trafic tramway se sont raréfiées. Moins d’incidents, de retards, de « merci de votre compréhension ». Ce progrès est le résultat de différents réglages enfin terminés : « Nous avions plusieurs problèmes à résoudre dont le réglage des feux tricolores. Quand le tram arrive à un carrefour, il a systématiquement le feu vert, or ce n’était pas toujours le cas. Souvent, il devait ralentir voire s’arrêter et au bout d’un moment, il perdait un cycle », précise Christian Messelyn.

Un autre souci concernant le signal ferroviaire en haut de l’avenue Léon-Blum a occasionné pas mal de retards : « La signalisation se bloquait et le tram ne pouvait pas passer faute de signal ». S’aventurer sans signal aurait été prendre le risque d’un accident avec une autre rame. « C’est enfin réglé. »

En plus des retards, il y a eu des pannes : « Elles étaient dues à un problème d’alimentation électrique. On avait une surprotection sur l’un des systèmes. Cela veut dire que tout disjonctait pour un petit rien ». Il faut aussi se souvenir d’un incident qui a paralysé le trafic toute une matinée à cause d’un pantographe emmêlé dans le câble aérien à la station Boulingrin : « Ce n’était pas dû à l’orage de la veille mais à une mauvaise manipulation du conducteur qui a changé de mode d’alimentation (sol vers aérien) un peu trop tôt ».

Au final, les pépins ont été bénins. Le système APS* dont tout le monde se méfiait a parfaitement fonctionné et globalement, le matériel fait preuve d’une bonne fiabilité. Dixit le concessionnaire.

C.F.

*Alimentation par le sol.

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Union110616c

Tennis (France 13-14 ans) / La surprise Marchal

La perf d’Aurélie Marchal, ici avec le CTR Yannick Lemaire, témoigne de l’émulation que crée le Centre de ligue.
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On attendait Cindy Castille (Géo-André, 3/6) et c’est finalement sa dauphine régionale, plus âgée d’un an, Aurélie Marchal, qui s’est qualifiée hier, à Roland-Garros pour les 16es des France 13-14 ans.

Opposée à une autre 3/6 du Val-d’Oise, Lola Hendrickx, Cindy Castille (13 ans) peut nourrir d’énormes regrets puisqu’elle a mené 5-1 dans le premier set et 5-4 dans le suivant, pour s’incliner 5-7, 5-7 : « Cela faisait quelques matches qu’elle jouait avec le feu. Cette fois, elle n’a pas su conclure, par manque de lucidité, mais ce genre de défaite peut toujours apporter quelque chose », explique son entraîneur de père.

Wallart passe à côté

Est-ce le fait d’avoir été repêchée ? Aurélie Marchal (4/6) a joué libérée, elle, et a signé une perf en trois sets (6-4, 2-6, 6-2) devant la Bretonne Claire Rumen (2/6). Le prochain tour s’annonce quand même ardu avec, en face, une 1/6 de la Côte-d’Azur, Vinciane Remy, impitoyable (6-1, 6-1) devant une 4/6 (Thelessia Halemai) pour son entrée dans le tournoi.

« Je ne devais pas être là. Ce n’est donc que du bonus pour moi. On verra demain (aujourd’hui) contre Remy, je ne sais pas à quoi m’attendre », glisse l’intéressée.

« Aurélie (transfuge des Vosges) fréquente notre Centre de ligue depuis deux ans. C’est une fille qui est en train de se mettre en marche », constate, lui, le CTR, Yannick Lemaire.

Chez les garçons, Enzo Wallart (Géo-André, 5/6), victime du stress, est passé à côté de son match (3-6, 2-6) devant un 15, David Akinpetide.

L’an dernier, Cindy Castille était devenue championne de France de double en 12 ans, associée à Emmanuelle Salas. Mais cette dernière s’est blessée et le binôme que la Rémoise formera avec Jade Rafalowicz, une autre 13 ans classée 4/6, ne paraît pas suffisamment armé.

Même challenge difficile à relever aujourd’hui pour Aurélie Marchal et Enzo Wallart, appariés respectivement à Justine Bordessoule (3/6) et Corentin Denolly (3/6).

J.-P.P.
(avec Julien Leduc)

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Union110616b

En voiture ou à cyclo : Les nez rouges sont de sortie

En voiture ou à cyclo, plusieurs conducteurs alcoolisés se sont fait prendre par la police ces dernières nuits. L’un d’eux connaît déjà son jugement puisqu’il a été déféré en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.

Lundi vers 22 h 30, Ludovic Laurent, 31 ans, a tourné avec son cyclo, avenue du Général-Kœnig sans mettre de clignotant. Il circulait également sans éclairage. Soumis au dépistage, il a présenté un taux de 2,04 grammes d’alcool par litre de sang.

S’agissant d’un récidiviste, le tribunal l’a condamné à six mois de prison dont trois mois ferme avec placement en détention. Il devra payer 100 euros d’amende et n’a pas le droit de se présenter aux épreuves du permis de conduire avant un délai d’un an.

Dans la nuit de dimanche à lundi, deux autres cyclomotoristes ont oublié de mettre leur clignotant rue Cérès et place de la République. Leur taux avoisinait le gramme par litre.

Vers 1 h 30 cette même nuit, un automobiliste a grillé un stop rue Olivier-Metra, au carrefour du boulevard Lundy. Stoppé par la police, il roulait avec un taux de 1,06 gramme. Une cinquième interpellation a concerné une conductrice qui collait de trop près le véhicule qui la précédait boulevard Foch. Elle a soufflé à 0,47 mg d’alcool par litre d’air expiré (0,94 gramme par litre de sang).

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Union110616a

Assises / 30 ans de réclusion requis contre Bara Kasse Codevelle

bara kasse codevelle Hervé oudin
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REIMS (Marne) Ce matin, l’avocat général convaincu de l’intention d’homicide a requis trente ans de réclusion criminelle contre Bara Kasse Codevelle. Cet après-midi, c’est au tour de la défense de prendre la parole. Elle devrait plaider le coup de folie et demander l’acquittement.

Réactualisé à 13h25. Hier, la cour s’est penchée sur la personnalité de Bara Kasse Codevelle, accusé d’avoir porté 49 coups de couteau à sa compagne. Des faits qu’il reconnaît, mais dont il indique ne pas se souvenir.

« J E ne veux pas la salir ou l’offenser. Je lui ai déjà fait assez de mal. Ça fait deux ans que je pense à elle, à sa famille, au mal que j’ai fait. Je vais être condamné, c’est une certitude… Oui, je suis possessif. Ça me rongeait. C’était plus fort que moi. Elle, je l’aimais trop. Plus que la normale. C’était fusionnel. Pour moi, c’était ma femme, la femme de ma vie. Je la voyais comme la future mère de mes enfants… Je l’aimais à mourir. » Debout, la tête légèrement baissée, Bara Kasse Codevelle, 23 ans, un jeune homme athlétique au regard étrangement enfantin, n’a jamais nié les faits qui lui sont reprochés.

Hier matin, il s’est tourné vers la victime, la fixant droit dans les yeux. « Il n’y a rien sur terre qui puisse effacer le mal que j’ai fait, mais je te demande pardon. »

Depuis mardi, Bara Kasse Codevelle dit « Junior » entend les différents témoins - policiers, pompiers, enquêteurs, amis de la victime, experts - raconter, détailler les moindres minutes de la scène de crime et les quelques jours qui ont précédé le drame… avec un regard troublé vers sa victime.Une jolie jeune femme brune à l’allure frêle et douce, au regard aujourd’hui encore apeuré, mais qui avec courage et dignité affronte l’insoutenable. Une épreuve insupportable pour la Sparnacienne (lire ci-après) qui s’est effondrée à plusieurs reprises, jusqu’à quitter la salle en milieu d’après-midi.

« Une personnalité de type limite »

Après les différents témoignages, la cour s’est donc penchée sur la personnalité de l’accusé.

L’expert psychologue a témoigné « d’une personnalité de type limite », présentant « la base d’une dangerosité criminelle non négligeable ». Il met en exergue « des troubles du développement psychoaffectif en lien avec des maltraitances maternelles précoces et des difficultés à appréhender et élaborer l’ensemble des affects ». Il évoque « une impulsivité d’enfant, un moment de confusion totale » lorsque l’accusé raconte les faits. « Il en fait un récit onirique. Il perd pied de la réalité. Il dérape, il a un trou de mémoire, une amnésie partielle. Il se rappelle avoir pris un couteau et s’être réveillé à l’hôpital. Il voit du sang. Il dit vouloir mourir. Dans son rêve, il se voit sauter. Il déclare : « ça a dépassé tout mon corps ». On peut imaginer un état de déni au moment des faits… ». Et de rapporter « un réel sentiment de regret, de remords et de culpabilité » de sa part.

De leur côté, les experts psychiatres ont conclu que le sujet « ne présentait pas d’état dangereux psychiatrique justifiant un internement », et qu’il « n’avait pas d’abolition du discernement et du contrôle de ses actes au moment des faits ». lls ont cependant estimé que « son discernement était légèrement altéré ».

« Je n’ai pas le cœur noir »

Dubitatif sur « l’amnésie » de l’accusé, Me Ludot a longuement questionné l’expert psychologue sur l’état mental de Bara Kasse Codevelle au moment des faits.

« J’assume mes actes… », a rétorqué l’accusé en invectivant l’avocat de la partie civile. « Je n’ai pas de tactique. Je ne me souviens pas d’avoir mis les coups de couteau. Je suis sincère et je ne mens pas. Quand on m’a dit ce que j’avais fait, j’ai cru à une blague. Même aujourd’hui, ça fait deux ans, je ne me rappelle pas ! Et Dieu merci que je ne me souvienne pas de ces images. Si je devais m’en souvenir, je ne serais pas là. Je me serais mis la corde au cou… Je n’ai pas le cœur noir. Je regrette amèrement ce que j’ai fait. Ça me dépassait… Il y avait une part en moi que je ne pouvais pas contrôler. L’homme qui comparaît devant vous n’a rien à voir avec celui qui a commis cet acte. »

De souvenirs, il ne garde que son arrivée dans l’appartement. Pour lui, une séparation de plus… « C’est vague dans ma tête. J’étais en train de m’alcooliser, de fumer… Quand elle est rentrée, j’étais complètement détaché. J’ai voulu lui parler. Elle faisait tout pour me pousser à bout… Elle m’a insulté : « Fils de… », « Enfant de la Ddass »… Je ne sais pas ce qui s’est passé après. J’ai des flashs. Parfois, je me vois avec un couteau à la main. J’ai des images qui me reviennent, mais je ne sais même pas si c’est la réalité ou mon imagination. »

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Itinéraire d’un enfant battu

Bara Kasse Codevelle sera fixé ce soir sur son sort… après les plaidoiries des avocats, les réquisitions de l’avocat général, après que les jurés auront délibéré en leur âme et conscience.

L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité, sauf à ce que le « coup de folie » soit retenu. Le témoignage de sa mère, hier en fin de soirée, sera un élément déterminant en ce sens. Car l’histoire de Bara Kasse Codevelle est celle d’un enfant battu.

Les experts évoqueront « une enfance douloureuse », « un petit garçon dont la mère brisera les deux bras à l’âge de 9 ans… ». Elle a d’ailleurs été condamnée pour ces faits de violence sur son fils.

Hier soir, elle est venue attester elle-même de cette enfance qu’elle « regrette » et marque une période « douloureuse » pour elle et son fils.

« Je voulais une fille. Je ne l’ai pas vraiment accepté. Je lui faisais subir des choses qu’on ne peut pas faire subir à un enfant. Je ne sais pas pourquoi. Je lui ai cassé les bras. Je le tapais pour un oui pour un non… J’ai payé. J’ai été condamnée à trois ans de prison ferme… »

Sur ces mots, Barra Kasse Codevelle a quitté la salle. L’audience a été suspendue en son absence… le temps qu’il reprenne ses esprits.

Et sa mère de lui avouer : « Aujourd’hui je voudrais dire à Junior que je l’aime. Que Junior me pardonne. Je demande pardon à la famille de Sélima. »

C.G.

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L’insoutenable témoignage de Sélima

La voix à peine audible, la respiration coupée par l’émotion, Sélima Belhadi s’est avancée tremblante à la barre.

Face à la cour, elle a raconté la journée qui a précédé le drame, jusqu’à son arrivée dans l’appartement pour récupérer ses affaires.

Elle venait tout juste de rompre l’après-midi même. Bien que très éprouvée, elle s’exprime abondamment sur les faits.

Le 13 mai 2009, cette date est gravée dans sa mémoire.

« Je suis allée à l’appartement le soir même. Junior n’était pas censé être là. J’étais convaincue qu’il ne serait pas là, mais je n’ai pas été surprise de le voir. Je suis allée directement dans la chambre chercher mes affaires. Il est venu me rejoindre. Il a tenté un dialogue que j’ai refusé à plusieurs reprises. Je voulais juste récupérer ma carte Bleue… Je me suis énervée, je l’ai attrapé par le col, lui aussi. Il m’a jetée sur le canapé et m’a donné des coups de poing au visage. Il a tenté de m’étrangler. Selma a tenté de nous séparer en appelant les secours… ». La voix entrecoupée de sanglots, Sélima poursuit avec peine. « Il a saisi ma jambe et dit qu’il me jetterait par la fenêtre. J’ai pas compris ce qu’il faisait… Il est revenu avec un couteau. »

Elle s’effondre à la barre, ne peut poursuivre plus avant.

« Il m’a embrassée une dernière fois »

Après quelques secondes, elle reprend non sans difficultés. Un témoignage éprouvant. « J’ai tenté de me protéger. En vain. Je l’ai supplié d’arrêter. Je ne pensais pas qu’il allait frapper tous ces coups. Je pensais que ça allait s’arrêter… Il me soulevait, a ouvert la fenêtre. J’étais posée sur le rebord. Il m’a dit qu’on allait mourir tous les deux. Il me regardait droit dans les yeux et a dit que ce n’était pas grave. J’irais au paradis, lui en enfer. Il m’a embrassée une dernière fois. A ce moment-là, j’ai su que j’allais mourir, que c’était fini. Je sentais mon sang couler, je n’arrivais plus à respirer… Je me suis retrouvée sur la nacelle. Et j’ai dû perdre connaissance. »

Hier, c’est une jeune femme brisée, meurtrie dans son corps et son psychisme, alimentée d’une immense culpabilité, qui s’est présentée à la barre. Aujourd’hui, elle se reconstruit lentement.

« Je ne sais pas si j’avance vraiment. Mon corps est une souffrance. J’ai perdu confiance en moi. Je n’avais pas la force de reprendre les études. Je voulais être juge des affaires familiales… »

Et lorsque Me Ludot lui demande ce qu’elle a vu dans les yeux de son agresseur, elle répond : « Si ça avait été un coup de folie, au moment où il me regardait dans les yeux, il aurait arrêté. J’ai vu quelqu’un de froid et détaché. C’était le regard de quelqu’un de tout à fait conscient de ce qu’il faisait. Il a même demandé à ce que je fasse mes prières. »

Et d’avouer lors de son témoignage : « Je pense que je l’aimais tout autant qu’il m’aimait, sans la possessivité maladive ».

C.G.

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Union110615e

Tennis (France 13-14 ans) / Cindy en lice

En cas de victoire aujourd’hui, la Rémoise tombera sur une 1/6. Aïe, aïe, aïe…
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Roland-Garros va se retrouver à nouveau au cœur de l’actualité avec les trois coups des France jeunes aujourd’hui.

Les 13-14 ans vont ouvrir le bal avec trois Champardennais (de Géo-André) en lice : Cindy Castille, Enzo Wallart et Aurélie Marchal qui a été repêchée. La Picardie sera représentée par la Clermontoise Cassandre Jumel (5/6) et le Creillois Thibault Lecoustre (15/2).

Face à une 3/6 francilienne

L’an passé, la Givetoise Claire Makhloufi, avec un classement à 2/6, avait atteint les quarts. Cindy Castille (3/6), quart de finaliste et championne de France en double chez les 12 ans en 2010, cherchera à atteindre ce niveau dans un tournoi qui va se jouer à - 2/6 (Victoria Muntean, Fiona Ferro, Mathilde Armitano).

La Rémoise débutera contre une autre 3/6 du Val-d’Oise, Lola Hendrickx, avec, malheureusement, une 1/6 à suivre, Alice Ramé. Aurélie Marchal (4/6) et Enzo Wallart (5/6) seront opposés respectivement à la Bretonne Claire Rumen (2/6) et au Dyonisien David Akinpetide (15).

J.-P.P.

 

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Union110615d

Tennis (Champagne-Ardenne) / Le bonus pour Fromentin / Dommage pour Deborah

Jean-Baptiste Fromentin ….
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… a vaincu Freddy Heleine en finale des 3e série. Florian Mary a, quant à lui, subi la loi de Jean Miraille en finale des 4e série. François NASCIMBENI
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Ketty Koniushok, lauréate chez les 3e série.
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Marie-Laure Masson…
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… a battu la Calcéenne Deborah Calabrese en finale des 4e série. François NASCIMBENI
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Dimanche, le Creps de Reims a accueilli les finales des championnats de Champagne pour la dernière fois. En 2012, le rendez-vous aura lieu sur les courts du nouveau siège de la ligue.

La bonne opération en 3e série a été réalisée par l’Européen Jean-Baptiste Fromentin qui a perfé (avec bonus !) contre Freddy Heleine, engagé à 15 mais désormais classé à 5/6.

La finale la plus disputée a été celle des 4e série avec un bras de fer dont Jean Miraille est sorti vainqueur devant le Bezannais Florian Mary.

Déception

Chez les dames, la Calcéenne Deborah Calabrese (Chooz, 30/1) avait du mal à exprimer sa déception après sa défaite devant Marie-Laure Masson (arrivée à Bar-sur-Seine cette saison), non classée certes qui a joué à un niveau 15/5. Ce qui explique ses deux perfs à 30/1…

Finaliste malheureuse chez les + de 35 ans (6-7,6-7), la « beacheuse » diplômée Ketty Koniushok (Saint-Memmie) s’est cette fois imposée en 3e série.

J.-P.P.

4e série

Féminines. - Finale : Marie-Laure Masson (Foyer Barséquanais, NC) bat Deborah Calabrese (Chooz, 30/1) 6-1, 6-2.

Masculins. - Demi-finales : Jean Miraille (TC Sancéen, 30/1) bat Basile Boffy (Chaumont, 30/1) 6-0, 6-1 ; Florian Mary (Bezannes, 15/5) bat Johan Serafini (Mouzon, 30/1) 6-0, 7-6. Finale : Jean Miraille bat Florian Mary 7-5, 7-5.

3e série

Féminines. - Demi-finales : Cécile Mannevy (Bar-sur-Aube, 15/2) bat Lisa-Marie Habert (Géo-André, 15/2) 7-5, 6-4 ; Ketty Koniushok (Saint-Memmie, 15/1) bat Sylvia Ravenet (Bar-sur-Aube, 15/2) 6-2, 6-3. Finale : Ketty Koniushok bat Cécile Manevy 6-3, 6-0.

Masculins - Demi-finales : Jean-Baptiste Fromentin (Reims Europe, 15/1) batTony Bablin (Creney, 15/1) 6-4, 6-2 ; Freddy Heleine (Rosières, 15) bat Denis Chabaud (Langres, 15/1) 7-6 (2), 1-6, 6-1. Finale : Jean-Baptiste Fromentin bat Freddy Heleine 7-5, 6-3.

 

 

 

 

 

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Union110615c

Saint-Martin-sur-le-Pré : Joly et Koniushok en outsiders

Limitée à 5/6, la 19e édition du tournoi du TC Saint-Martin-sur-le-Pré a souri aux outsiders.

En effet, dans un tableau masculin dense et homogène, Sébastien Joly (15, ASPTT Châlons) a su déjouer les pronostics. Une demi-surprise en fait puisque le postier châlonnais possède une solide expérience (classé 0 en 1996). Après s’être offert le scalp de Quentin Chauvin (5/6, Europe Club) en quarts, il a toutefois dû batailler ferme face au prometteur néo-sociétaire de Géo-André Lucas Henry (15/1). Au stade ultime, le Châlonnais a pris le meilleur sur Maxime Puberl (5/6, TC Reims), 7-6, 6-2.

Du côté des dames, Ketty Koniushok (15/1, Saint-Memmie) a créé la sensation en triomphant nettement de ses camarades de clubs les sœurs Grillon.

Tout d’abord, de la tête de série n° 1, Delphine ( 5/6), en demi-finale (6-1, 6-1), puis d’Alice (15), en finale.

MESSIEURS

Quarts de finales : Joly (15, ASPTT Châlons) bat Chauvin (5/6, Reims Europe Club) 6-2, 6-0 ; bat Tony15/1, Géo-André) bat Goussin (5/6, ASPTTTroyes 7-5, 6-4 ; Mouton (5/6, ASPTT Châlons) bat Noizet (15, Suippes) 6-1:6-1 ; Puberl (5/6,TC Reims) bat Cailleux (15,TC Reims) 6-4, 7-6.

Demi-finales : Joly bat Henry 1-6, 7-6, 6-4 ; Puberl bat Mouton 3-6, 6-4, 7-5.

Finale : Joly bat Puberl 7-6,6-2.

DAMES

Quarts de finales : Camille Neff (15/2, Géo-André) bat Angélique Selosse (15/3, Géo-André) 6-1, 6-1 ; Ketty Koniushok (15/1, Saint-Memmie) bat Anaïs Durand (15/3, Reims Europe Club) 6-3, 6-1.

Demi-finales : Alice Grillon (15, Saint-Memmie) bat Camille Neff 6-3, 6-0 ; Ketty Koniushok bat Del phine Grillon (5/6, Saint-Memmie) 6-1, 6-0.

Finale : Ketty Koniushok bat Alice Grillon 6-0, 6-3. .

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Union110615b

Feux de détritus

Lundi vers 22 h 30, des détritus ont pris feu dans une poubelle rue de Solferino. Les pompiers ont éteint l’incendie avant qu’il ne se propage au conteneur.

Hier midi, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré allée des Picards, au n° 2.

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Union110615a

Assisses / Les témoins évoquent « une vision d’horreur »

bara kasse codevelle Hervé oudin
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REIMS (Marne) Depuis hier, Bara Kasse Codevelle comparaît devant la cour d’assises de Reims pour tentative d’homicide volontaire aggravé. Il fait face à sa victime, Sélima Belhadi, une jeune femme de 22 ans, poignardée à 49 reprises et sauvée d’une mort certaine par l’intervention simultanée des policiers et pompiers rémois.

« IL y avait du sang partout. C’était une vision d’horreur… » Hier après-midi, tour à tour, les témoins, policiers et sapeurs-pompiers, ont évoqué la scène, telle qu’ils l’ont vécue ce 13 mai 2009 dans cet appartement au 7e étage du 18, allée des Bourguignons, dans le quartier Croix-Rouge à Reims (notre édition du 13 juin). De ces quelques minutes où la vie de Sélima Belhadi a failli basculer dans le vide.

Avec douleur, les larmes coulant sur ses joues, Sélima Belhadi, aujourd’hui âgée de 22 ans, a fait face à son agresseur, revivant avec courage la scène vue par les différents protagonistes : policiers, pompiers, enquêteurs… Des policiers appelés ce 13 mai pour un différend conjugal avec une personne blessée par arme blanche. Ils vont resituer les événements de la soirée. Du moment où ils vont pénétrer dans l’appartement jusqu’au sauvetage inespéré de la jeune femme.

VIDEO. Retour sur ce premier jour de procès
« Il préfère mourir »

Ce soir-là, toutes les portes sont ouvertes, sauf celle de la chambre au fond du couloir où le prévenu s’est réfugié avec sa victime. Policiers et pompiers vont tenter de le calmer, de le raisonner. En vain. Il va insulter les policiers, menacer de se jeter dans le vide avec sa victime. Et les témoins d’évoquer un homme « agressif », « surexcité »…

« On entendait gémir la victime de l’autre côté de la porte », ajoute cette policière. « Elle disait qu’elle ne pouvait plus respirer, qu’elle allait mourir. »

Policiers et pompiers vont alors convenir d’une stratégie commune et coordonner leurs interventions. Il faut attendre l’arrivée de la nacelle avant de bouger. Ils vont tenter à nouveau de raisonner le prévenu…

Tous racontent la même scène et témoignent d’un homme « énervé » qui refuse de parler aux policiers, hurle aux pompiers de prendre en note son « testament ». Il « préfère mourir que d’aller en prison ».

L’ordre de défoncer la porte est donné… Aussitôt Bara Kasse Codevelle se jette dans le vide, avec sa victime dans les bras. Ils seront sauvés « in extremis ».

« Il était à califourchon sur le balcon. Il tenait la femme dans ses bras… Il a basculé dans le vide avec elle. Nous avons juste eu le temps de les rattraper », se souviennent les policiers. Il va s’agir alors de maîtriser Bara Kasse Codevelle qui refuse de se laisser interpeller, frappe un policier… bien déterminé à se jeter dans le vide.

Hier, il s’agissait pour la cour de déterminer les circonstances exactes du sauvetage. La position de la nacelle au moment où le couple bascule dans le vide.

Coup de folie ?

Les gestes, les mots, le comportement du prévenu. Les paroles de la victime… Etait-elle consciente, inconsciente ? Etait-il agressif, excité ? Avait-il conscience de ses actes ? Avait-il l’intention de se jeter dans le vide avec elle ? A-t-il ou non simulé la crise d’asthme qui a suivi son interpellation ? Voulait-il vraiment mourir avec Sélima ou tout simplement échapper à la police ? Etat de choc ou comportement délibéré ?

Les événements qui vont suivre son interpellation seront également examinés à la loupe. Les enquêteurs vont alors aborder la difficile garde à vue du prévenu, qui sera entravé du fait d’une certaine violence envers lui-même et d’une volonté manifeste de « mourir ». Seul avec son médecin, il ingérera l’équivalent d’un verre de détergent engendrant une hospitalisation. Pour Me Ludot, avocat de la partie civile, l’intention criminelle ne fait pas de doute. Pour Me Hachouf, avocat du détenu, il s’agit d’expliquer son geste par l’amour passionnel qu’il portait à sa compagne.

Aujourd’hui, la cour entendra les différents experts psychiatriques, ainsi que le témoignage de la victime, qui est restée consciente tout au long des événements… Bara Kasse Codevelle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Caroline GARNIER

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Selma Bennani : « Il voulait la défigurer »

Les scellés, dans lesquels est notamment conservé le couteau qui a servi à poignarder la victime.
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« Il visait le visage. Il avait vraiment envie de la défigurer. Il a même tenté de lui arracher l’œil en pointant l’extrémité de son couteau au niveau de son œil droit. » Selma Bennani, seul témoin direct de la scène qui s’est jouée ce 13 mai 2009, a témoigné hier, en fin de soirée, de la violence de l’agression dont a été victime son ami Sélima.

« Il était jaloux et possessif », raconte-t-elle. « Il lui interdisait de voir du monde. Ils se disputaient régulièrement, se séparaient souvent… Cet après-midi-là, ils étaient à l’arrêt de bus. Il l’avait bousculée… Elle lui a dit qu’elle ne voulait plus le voir, que c’était fini, qu’elle viendrait chercher ses affaires le soir même. Lorsqu’on est arrivé le soir, il était là. Il était calme. Il était assis sur le canapé…

Elle est allée dans la chambre chercher ses affaires. A ce moment-là, tout se passait bien… Elle a voulu récupérer sa carte bleue. Ça a dégénéré. Il lui a donné des coups de poing. Au moment où j’appelais les secours, il est arrivé avec un couteau et s’est jeté sur elle. Il a essayé de lui taillader le visage, il l’a touchée au cou… Elle hurlait à la mort. Il a tapé dans le ventre… Je suis sortie en courant, j’ai frappé chez les voisins pour appeler au secours. »

C.G.

 

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Union110614c

TENNIS Championnats de Champagne-Ardenne (2e série) : Marie retrouvera Roland

Retour gagnant pour Marie Menacer qui a dominé Charline Braidy en finale. François NASCIMBENI
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Le derby ardennais a eu lieu avec une perf à la clé pour Marie Menacer qui, victorieuse de Charline Braidy, a gagné le droit de fouler à nouveau la terre battue d’Auteuil.

DELOBELLE-BRAIDY : ce fusil à deux coups a eu raison de Charline Braidy, tête de série à - 4/6. Le matin, sur les courts couverts du Creps de Reims (*), la Carolo de Géo-André a forcément laissé de la « gomme » devant Servane Delobelle dans une demi-finale qui aura duré 2 h 30 : 7-6 (2), 6-3 : « Elle a perdu de l’énergie physique et nerveuse », assurait son coach, Stéphane Heyd.

La vice-championne 2010 sortait tout juste, également, cette semaine, d’un Future (10 000 dollars) à Almere (Pays-Bas) où après s’être extraite des qualifications, elle avait passé un tour.

Cette accumulation de matches n’explique pas tout. Son sacre entre Ardennaises de 20 et 19 ans, Marie Menacer est allé le chercher avec la « gnac » d’une revenante sortie par le haut de l’inévitable guerre des nerfs.

« Gérer le non-jeu »

L’essentiel de la finale a reposé sur le culot retrouvé de la Nouzonnaise de l’Europe, percutante sur ses revers à deux mains.

Ça et là, une certaine « friabilité » mentale s’est manifestée mais à chaque fois, l’ancien pensionnaire de Roland-Garros a su la combattre. Comme dans le 1er set, où menant très vite 3-0, elle s’est égarée, notamment au service, pour se faire reprendre (3-3). Au bout du compte, le sort de cette manche aura basculé sur une double faute de Charline Braidy à 5-5 suivie d’un ultime jeu blanc de Marie Menacer.

Des risques, l’élève de Stéphane Limouzin en aura pris constamment.

Témoin encore à 1-0 dans le 2e set où elle aura converti un break à 2-0 sur un amorti avec plusieurs avantages. Un point important psychologiquement mais pas décisif puisqu’une fois encore, Charline Braidy parvint à recoller à 3-3.

Toujours sur la défensive, la Carolo ne put que retarder l’échéance, perdant son engagement à 4-4 pour s’incliner 6-4.

Ces championnats auront bien été ceux de la résurrection de Marie : « J’y croyais beaucoup », admettait Stéphane Limouzin, qui, comme Laëtitia Tordo, évoquait « une victoire à point nommé » « Il y a longtemps que je ne l’avais pas vu jouer comme ça ».

Jolly avec la manière

« Il reste à gérer le non jeu : c’est-à-dire tout ce qu’il y a autour du jeu », enchaînait le coach de la Macérienne, prompte à se laisser déconcentrer par un fait de jeu.

Signe de ces petits riens qui l’empêchent de se lâcher définitivement, Marie Menacer a entamé sa finale avec un bandage à la cuisse gauche et s’est plaint à l’échauffement d’une douleur à l’épaule : « C’est la manifestation de tous les enjeux : son corps la fait souffrir ».

Si, hier, la Carolo « a démystifié Reims », elle s’est surtout offert un billet pour les France et Roland-Garros, un lieu qui a une signification hautement symbolique pour elle.

Chez les garçons, Sébastien Jolly a conservé son titre sur un score juste inversé (6-4, 7-5) face à Nicolas Beuque : « Sébastien a joué à - 30 », témoignait l’ancien responsable du Pôle France, Gérard Valentin.

Jean-Pierre PRAULT

(*) II s’agissait des derniers championnats au Creps, les prochains auront lieu dans le nouveau Centre de Ligue, aux Thiolettes. Les coupes de ce cru 2011 seront remises en novembre, par Jean Gachassin, lors de l’inauguration officielle.

Dames (2ème série)

Demi-finale :
- Marie Menacer (Reims Europe, - 2/6) bat Amélie Thévenot (Chaumont, 1/6) 6-1, 6-3 ;
- Charline Braidy (Géo-André, - 4/6) bat Servane Delobelle (Cormontreuil, 1/6) 7-6 (2),

Finale :
- Menacer bat Braidy 7-5, 6-4.

Messieurs (2e série)

Demi-finale :
- Nicolas Beuque (Cormontreuil, (-2/6) bat Arnaud Lalouette (Vitry, 0) 6-2, 6-4) ; Sébastien Jolly (Cormontreuil, -2/6) bat Gabriel Andruejol (COSD, 0) 6-1, 7-5.

Finale :
- Jolly bat Beuque 6-4, 7-5.

Les résultats des 3e et 4e séries dans une prochaine édition.

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Union110614b

Tennis (Bucy-le-Long) / Landrieu expéditif

Toujours « limité » à 4/6, le tournoi de Bucy-le-Long a réuni 139 compétiteurs. Les quatre finalistes ont passé plus ou moins de temps sur les courts, samedi soir… Si les deux jeunes favorites rémoises Maéva Spooner (15) et Clémence Krug (15) se sont rendues coup pour coup, ça n’a pas vraiment été le cas de Benjamin Landrieu (15/2) et de Baptiste Mouton (15/1) !

En 50 minutes !)

« Elles se jouent quatre fois par an depuis dix ans ! » Papa Krug « plantait » le décor au bord des courts extérieurs. Le bilan « équilibré » s’est ainsi poursuivi. Mais Maéva a dû suer pour décrocher le Graal (7-6, 2-6, 7-5). La longueur des échanges féminins contrastait avec la finale masculine. A sens unique ! Landrieu, ancien 0 - de 18 à 20 ans - âgé de 26 ans, jouait juste dans le set initial. Services à plats efficaces, coups liftés du fond de court… Mouton était « tondu » puisque voulant trop forcer dans ce rapport (6-0).

Le nonchalant Soissonnais de 19 ans s’accrochait en « balançant du lourd » loin derrière sa ligne (2-2). Venant plus souvent au filet, Landrieu remportait le match (6-2). Le Rémois a « perfé », cette saison, jusqu’à 4/6 et n’a perdu que cinq fois pour 25 victoires… « Je vais remonter à 5/6 voire à 4/6 », concluait Landrieu. Un passage glorieux, en quelque sorte, de 50 minutes !

DAMES

Quarts de finale : Angélique Selosse (15/3, Géo-André Reims) bat Cécile Lambert (30, Château-Thierry) 6-3, 7-6 ; Alexandra Mauroy (15/1, Soissons) bat Lisa-Marie Habert (15/1, GAR) 3-6, 6-1, 6-4.

Demi-finales : Clémence Krug (15, Reims Europe Club) bat Angélique Selosse par WO ; Maéva Spooner (15, GAR) bat Alexandra Mauroy 6-2, 6-0.

Finale : Spooner bat Krug 7-6, 2-6, 7-5.

MESSIEURS

Quarts de finale : Y. Fossier (15/1, TC Reims) bat Ruelle (5/6, Soissons) 6-4, 6-3 ; B. Mouton (15/1, Soissons) bat Bertaux (15, TCR) 7-6, 6-3 ; Naert (4/6, Viry-Noureuil) bat Pierre (15/1, REC) 6-2, 7-5 ; Landrieu (15/2, TCR) bat Sentissi (5/6, TCR) 7-5, 6-2.

Demi-finales : Mouton bat Fossier 6-0, 6-1 ; Landrieu bat Naert 6-4, 4-6, 6-2.

Finale : Landrieu bat Mouton 6-2, 6-0.

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Union110614a

Ce week-end : Trois voitures et un scooter brûlés.

Samedi vers 23b 40, une Opel Vectra non signalée volée a brûlé rue du Pont-Assy.

Deux autres voitures ont flambé à Reims dans la nuit de dimanche à lundi, la première à 0 h 30 allée des Bourguignons (une Renault Mégane), la seconde à 5 h 30 impasse de Dunkerque (une BMW).

Dimanche vers 14 h 15, c’est un cyclomoteur qui a pris feu rue de La Gabelle, près de la sous-préfecture. Le feu a légèrement noirci un mur.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110613d
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7398 du 13 au 19 juin 2011.


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CONSTITUTION DE SOCIETE - AVIS DE CONSTITUTION

Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 5 mai 2011. il a été constitué la société à responsabilité limitée présentant les caractéristiques suivantes :

FORME : S.A.R.L. DENOMINATION OZBE.
CAPITAL : 6.000 € (six mille €uros), divisé en 300 parts de 20 € chacune entièrement souscrites et libérées.
OBJET : —Travaux de ravalements extérieurs ; — Maçonnerie générale & enduits décoratives, isolations thermique ; — Pose de carrelage, faïence et des dalles de terrasses.
DUREE : 99 années à compter de son enregistrement au R.C.S.
SIEGE SOCIAL : 33 avenue Général Eisenhower - 51100 REIMS.
GERANCE : Monsieur BERKE Tahsin, demeurant 37 rue Pierre Taittinger -51100 REIMS.
DEBUT D’ACTIVITÉ : 15 mai 2011. La société sera immatriculée au R.C.S. de REIMS (Marne).
96342 Pour avis Le gérant.


CONSTITUTION DE SOCIETE - AVIS DE CONSTITUTION

Avis est donné de la constitution 1 d’une société présentant les caracté¬ristiques suivantes :

DENOMINATION : PC. Sônmez. FORME Société à responsabilité limitée.
SIEGE SOCIAL 19 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS.
OBJET : Bâtiment.
DUREE : 99 années.
CAPITAL : 8.000 €.
GÉRANCE : M. Sônmez Galip, demeurant 19 rue Pierre Taittinger -51100 REIMS.
IMMATRICULATION : Au R.C.S. de REIMS.

96307 Pour avis.

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Union110613c

Théâtre / Les aventures pleines d’humour de Zoé

« Zoé’s Adventures » sera présentée à cinq reprises, les 14 et 15 juin et 1er et 2 juillet au Crous ainsi que le 22 juin à la maison de quartier Maison-Blanche.
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REIMS (marne) « La Compagnie sans nom » propose « Zoe’s Adventures », une pièce de théâtre qui parodie le cinéma.

« LA Compagnie sans nom » présentera les 14 et 15 juin et les 1er et 2 juillet, dans la salle de spectacle du Crous, et le 22 juin, à la maison de quartier Maison-Blanche, sa toute nouvelle pièce de théâtre. Laquelle, au contraire de la troupe qui l’interprète, a bel et bien un intitulé, en l’occurrence « Zoé’s Adventures ».

L’histoire de cette troupe de théâtre est simple puisqu’elle regroupe de jeunes Rémois d’un même cercle amical et quelques autres croisés dans les différents cours de théâtre du Crous, tous ayant la volonté de pratiquer leur passion.

Les 13 comédiens proposeront durant près d’une heure trois quarts les aventures de Zoé (interprétée par Caroline Devorsine), une jeune femme atteinte d’un drôle de symptôme : la cinématogite aiguë. « Zoé interprète sa vie comme dans un film. Le début de la pièce la montrera en rendez-vous chez un médecin qui bouleversera sa vie », explique Grégory Sacré, auteur et co-metteur en scène de la pièce avec son ami Boun-Mi.

Depuis le mois de janvier, ces acteurs amateurs travaillent sur leur pièce, écrite donc par Grégory Sacré qui, en grand fan de cinéma, multiplie les clins d’œil au septième art. « C’est une pièce triste mais drôle, mais vraiment plus drôle que triste (rires). C’est vraiment une parodie du cinéma. Nous avons travaillé dessus les jeudis soir à la maison de quartier Maison-Blanche, là où nous répétons », ajoute-t-il.

Pas question d’en dévoiler plus pour le metteur en scène mais quoi de plus normal car, comme un bon film, une pièce de théâtre est nettement plus appréciable lorsque l’on en connaît un minimum sur son contenu.

« Zoé’s Adventures » est la pièce à ne pas manquer en ce mois de juin.

Réservations : compagniesansnom@gmail.com

 

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Union110613b

Tennis (Championnats de Champagne) / Delobelle la belle cote

Marie Menacer a pris le meilleur sur Claire Makhloufi dans le choc entre Ardennaises.
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« L’Américain »Thibault Visy a connu une petite désillusion face à Nicolas Beuque.
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Ardennes. Servane la revenante peut-elle redevenir la n° 1 régionale à 1/6 ? Réponse déjà ce matin face à Charline Braidy.

TETE de série à - 4/6 (qualifiée à ce titre directement pour les demi finales), Charline Braidy a senti monter la pression, hier au Creps de Reims.

Spectatrice attentive derrière le grillage, la Carolo de Géo-André a vu Marie Menacer ne pas se laisser surprendre par le culot dé Claire Makhloufi : « Je voulais montrer que j’étais toujours là », expliquait la - 2/6 de l’Europe (coachée par Stéphane Limouzin).

La Givetoise (de Géo-André également) n’a pas réussi la même perf que l’an dernier où elle avait sorti Laetitia Tordo (0)- présente aussi hier- dans un derby ardennais déjà.

Le match disputé auparavant et la « cadence très difficile à suivre » imposée par sa rivale « durant tout le premier set » 16-4) se sont payés cash dans la seconde manche (6-2) mais Claire Makhloufi - qui venait de fêter ses 15 ans vendredi -préférait positiver : « Ce sont de bons matches à disputer… » Visiblement, Marie Menacer n’était qu’à demi satisfaite de sa victoire : « La manière laisse à désirer. Mais l’important était de passer et de se lancer dans la compétition… »

Une compétition dans laquelle la Cormontreuilloise Servane Delobelle est entrée à la manière d’un TGV : 6-0, 6-0 en 18 minutes en début d’après-midi (face à la 15 Nora Bret) et 6-1, 6-1 en à peine plus de temps en fin de journée (devant la 4/6 Claire Duter).

« De la place »

Ex n° 30 (classée 1/6), la « challenger » n’est pas loin d’avoir enfilé la tenue de grande favorite : « Comme je n’ai pas le temps de m’entraîner, ces matches sont l’occasion pour moi de refaire mes gammes, de me fixer des objectifs, comme monter à la volée. Je n’oublie pas non plus que derrière ces championnats, mardi (demain), j’ai un examen au Creps dans le cadre de mon Diplôme d’État ».

L’heure de vérité va sonner ce matin, 10 h 30, en demi-finale face à Charline Braidy : « On l’a vu à Roland-Garros : la maturité paye. C’est sûr qu’il y a la place. J’ai déjà battu Charline mais elle vient de bien se comporter dans un 10 000 dollars aux Pays-Bas. La pluie qui est annoncée peut également nous amener à jouer à l’intérieur, ce qui serait une donnée supplémentaire à prendre en compte ». De son côté, pour défier Charline Braidy ou Servane Delobelle (« C’est une fille super que j’apprécie beaucoup. On s’est croisées au Centre à Roland-Garros. Ce ne sera pas la même qualité de balle… »), Marie Menacer devra écarter Amélie Thévenot (1/6) qui, hier soir, a profité du forfait de la Bragarde Mélanie Maietti (-2/6), la tête de série n° 2 : « Elle avait laissé un message la veille sur le répondeur de la Ligue pour annoncer son wo mais la ligue est fermée le samedi :.. », confiait le président du comité de la Marne, Jean-Pierre Vasseur.

Gaby ô Gaby

Chez les garçons, l’Européen Gabriel Andruejol (0) a fait le show (6-3, 6-2) face au rescapé Sébastien Paillard (Géo-André, 3/6) pour rejoindre en demi-finale Sébastien Jolly.

La prestation de Thibault Visy (0), au sortir du championnat des universités US (NCAA) avec perf à la clé devant Emilio Gomez, un 580e à l’ATP, était attendue. Mais Nicolas Beuque (-2/6) s’est montré intraitable : 6-2, 6-0.

L’aventure continue en revanche pour Arnaud Lalouette (Vitry, 0), avec une perf (6-3, 6-4) à la clé devant Jean-Charles Robert (Cormontreuil, -2/6) handicapé, à sa décharge, par une blessure à l’épaule…

Jean-Pierre PRAULT

AUJOURD’HUI.
- A partir de 9 heures : demi-finale 3e série D et H ;
- 10 h 30 : demi 2e série D et H ;
- 14 heures : finales 3e série D et H, 4e série H et D ;
- 16 heures : finales 2e série H et D.

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Union110613a

Le procès de Bara Kasse Codevelle s’ouvre demain

Bara Kasse Codevelle est détenu à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne depuis le 15 mai 2009.
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REIMS (Marne) Bara Kasse Codevelle, dit Junior, sera jugé à partir de demain et pendant trois jours devant la cour d’assises de Reims pour tentative d’homicide volontaire aggravé. Il comparaîtra pour avoir porté 49 coups de couteau à sa compagne en 2009 et menacé de se défenestrer avec elle.

« MÊME si cela lui est pénible, ma cliente sera là. Il le fallait ». Me Emmanuel Ludot, avocat au barreau de Reims, reconnaît avoir eu du mal à convaincre sa cliente d’affronter Bara Kasse Codevelle, dit Junior, le compagnon qu’elle a fréquenté pendant plusieurs années et qui, le 13 mai 2009, peu avant 21 heures, l’a criblée de coups de couteaux avant de menacer de se défenestrer avec elle du 7e étage d’un immeuble de l’allée des Bourguignons, quartier Croix-Rouge à Reims.

Ce 13 mai 2009, la jeune femme, une étudiante de 20 ans, est à l’appartement.

Elle est venue récupérer ses affaires et rompre définitivement avec son petit copain.

Une séparation qui va sérieusement dégénérer. Lorsque les forces de police arrivent ce soir-là, vers 21 heures, ils trouvent un homme assis sur le rebord d’une fenêtre, qui menace de se jeter dans le vide avec une femme ensanglantée dans les bras (nos éditions des 14, 15, 16 mai et 13 juin 2009).

49 coups de couteau

La jeune femme ne devra sa survie qu’à l’intervention des pompiers, rattrapée à l’ultime instant par la nacelle de la grande échelle.

Une miraculée… Hospitalisée dans un état grave, avec un pronostic vital réservé, elle survivra à ses nombreuses blessures.

L’enquête révélera 49 coups de couteau portés principalement au torse, aux bras, au ventre et au visage. Après quelques jours de coma, plusieurs semaines de convalescence et de nombreuses interventions chirurgicales, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 22 ans, reprend peu à peu goût à la vie.

« Elle va mieux, » reconnaît Me Ludot. « Jusque-là, elle avait totalement arrêté ses études de droit. Elle vient juste de reprendre ». Demain, elle devra pourtant revivre ce déchaînement de violence, un traumatisme qui lui laissera des séquelles à vie.

Bara Kasse Codevelle comparaîtra demain en tant que détenu.

Une information judiciaire avait été ouverte le 15 mai 2009 à son encontre du chef de tentative d’homicide sur concubin. Il avait alors été déféré devant le magistrat instructeur, mis en examen et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Châlons-en-Champagne. Pendant trois jours, il sera défendu par le très médiatique avocat au barreau de Marseille, Me Gilbert Collard (lire par ailleurs).

Il est fort probable que ce dernier insiste sur la personnalité de son client, un jeune homme perturbé qui avait été hospitalisé après son arrestation et avait notamment tenté de s’injecter du détergent. Tout l’enjeu sera là. Avait-il toute sa tête au moment des faits ou s’agit-il d’un coup de folie lié à la passion ?

Bara Kasse Codevelle, 24 ans, encourt 30 ans de réclusion criminelle.

Caroline GARNIER

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Me Ludot contre Me Collard : deux ténors du barreau face à face

Me Gilbert Collard…
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L’un est avocat au barreau de Reims, l’autre au barreau de Marseille. Ils ont chacun leur originalité, mais ont ceci en commun : être tous deux sur le devant de la scène médiatique.

Me Ludot s’est dernièrement fait remarquer en défendant une cliente ayant glissé sur une frite dans un restaurant Quick à Reims, d’un autre s’étant cassé une dent sur une saucisse de Strasbourg de marque Jean-Caby.

Il s’est fait le défenseur d’un couple de femmes homosexuelles désireuses de se marier.

Plus récemment, il a assigné devant les prud’hommes le couple le plus glamour d’Hollywood, Brad Pitt et Angelina Jolie, pour licenciement abusif d’une secrétaire.

Le 22 juin, il assigne en référé la société Facebook pour la contraindre à faire fermer la page Facebook d’un délinquant sexuel déjà condamné.

Il fut également en 2004 le défenseur de Saddam Hussein, en 2009, celui de Youssouf Fofana…

Depuis quelques années, Me Emmanuel Ludot est donc sur tous les fronts… De là à faire de l’ombre au non moins célèbre Gilbert Collard ?

Avocat et écrivain français, Gilbert Collard s’est pour sa part illustré dans de nombreuses affaires médiatiques : Laurent Gbagbo, Patrice Alègre, Marine Le Pen, Richard Virenque, Brigitte Bardot ou encore partie civile dans le procès de Klaus Barbie ou celui de Christian Ranucci.

Il est à l’origine de l’affaire Miss France 1961 contre Mme de Fontenay. L’affaire Tron, c’est également lui.

La semaine dernière, il confirmait avoir également été approché par des émissaires de Kadhafi…

Demain, sauf à ce que Me Collard se fasse représenter, les deux ténors du barreau vont s’affronter à l’occasion d’un procès aux assises, certes moins médiatique, mais tout aussi douloureux.

C.G

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Des quartiers de Reims à Montréal

Le groupe MGGB avec GB, Gilbert Rivera Capellan, et Mohammed Ghrib, originaire du quartier Croix-Rouge à Reims.
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HOUSE. Mohammed Ghrib est un artiste originaire de Reims. Depuis trois ans, il habite au Canada où son nom commence à faire beaucoup de bruit dans le monde de l’électro. Rencontre exclusive avec cet enfant de Croix-Rouge.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

MG, de mon vrai nom Mohammed Ghrib, originaire de la ville de Reims et vivant maintenant au Canada. Je suis compositeur, ingénieur du son et réalisateur artistique pour One Island Music/One Island Films. Membre du collectif rémois B.I. City Gang et du groupe MGGB avec GB (Gilbert Rivera Capellan, membre du groupe Criollo).

Comment es-tu entré dans le monde de la musique ?

Je suis tombé dedans très tôt. Ça a commencé avec le groupe rémois « Les Bien Cool », dont mes deux frères étaient membres. J’entendais parler de musique à longueur de journée à la maison mais bon, je ne me plains pas car ça me permet aujourd’hui d’avoir une bonne culture musicale. Mes deux frères sont aussi ingénieurs du son et compositeurs, donc j’ai vite été attiré par ce milieu, passant toutes mes vacances scolaires enfermé dans les studios en mode stagiaire.

Actuellement, tu te trouves au Canada. Pourquoi es-tu là-bas ?

Cela fait maintenant trois ans et demi que je suis au Canada. J’y suis allé pour les études, j’ai étudié dans une école d’ingénieur du son, dont j’ai été diplômé, et en même temps tout s’est enchaîné super vite. J’ai commencé à faire des tournées avec des artistes canadiens et français, des projets d’album comme ingénieur du son et compositeur. J’ai vraiment aimé ce style de vie à l’américaine. À la base, j’y étais allé pour un an mais cela fait maintenant trois années et demie que je suis ici. Je suis tombé amoureux de Montréal.

Parle-nous de One Island Music et de ses activités.

One Island Music et One Island Films est un label indépendant qui offre une variété de services professionnels comme le mix, le mastering et la production, la création de musiques originales pour la pub, la TV, les jeux vidéo, le cinéma, le web, etc… et dédié au développement, à la production et la réalisation de vidéoclips, de longs-métrages et de documentaires. Fondé au Canada, à Montréal, One Island Music étend aujourd’hui ses activités de la France à la République dominicaine et aux États-Unis. C’est une jeune entreprise qui a quand même déjà travaillé avec des artistes établis, tels que Zaho, IAM, Psy 4 de la rime, entre autres.

Originaire de Croix-Rouge à Reims, quels rapports gardes-tu avec le quartier qui t’a vu grandir ?

Je suis toujours attaché à mon quartier, non seulement car j’y ai grandi mais aussi parce que tous mes amis sont là. Je fais partie du B.I. City Gang, donc je suis connecté en permanence avec le quartier Croix-Rouge.

Des projets pour la suite ?

Oui, bien sûr ! GB et moi composons beaucoup pour d’autres artistes mais on est aussi vraiment focus sur l’album électro MGGB. On a commencé à monter un setup machine, instrument, percussion, voix pour les shows. À ne pas oublier aussi, la mixtape de 6rano (B.I. City Gang) « La Bergerie vol.1 », qui arrive très prochainement.

Quelles sont tes expériences et ton actualité dans la musique ?

Pour ce qui est de notre actualité musicale, on vient de sortir notre deuxième vidéoclip du single qui s’intitule « Put Your Glasses On ». Il y a aussi plusieurs remix électro déjà sur le net et beaucoup d’autres à venir.

Zaho, Criollo, Iam, Psy 4 de la rime… Quelle est la collaboration qui t’a le plus marqué ?

Il y a celle avec le groupe latino Criollo, qui a été une expérience vraiment super car on s’est enfermé pendant un an dans une maison avec un studio au sous-sol pour produire l’album « El Portal ». Ça a été très enrichissant pour moi car, en plus de la musique, il y avait la vie en communauté, donc beaucoup de souvenirs. C’est aussi grâce à ce projet que j’ai rencontré GB, l’homogénéité musicale s’est faite automatiquement. Il y a aussi la collaboration avec le rappeur Alonzo (Psy 4 de la rime). Il préparait son album solo et, de passage à Montréal, il est passé au studio pour écouter des beats mais celui qu’il a choisi était destiné pour notre projet solo. Il a écouté trois secondes du morceau et il savait que c’était ça qu’il voulait : c’est le titre « Physio » sur l’album « Les Temps modernes ».

Tu as également remixé un titre du groupe rémois « The Shoes », qui en a eu l’idée ?

J’ai rencontré Guillaume Brière, du groupe The Shoes, lors de mon dernier séjour à Reims dans les studios de la Cartonnerie. Nous avons fait connaissance et écouté beaucoup d’instrumentaux de l’un et de l’autre. On a aussi parlé de collaborer sur des titres mais l’occasion de travailler ensemble ne s’est pas encore présentée. Donc, avec GB, on a décidé de remixer le titre « Cover Your Eyes » car on a vraiment aimé leur album.

Le mot de la fin…

Même au Canada, je représente la scène rémoise. Reims abrite beaucoup de talents et de nouveaux artistes, donc il faut rester à l’écoute et, surtout, supporter. Ne pas oublier de toujours faire de la musique avec passion car la musique, c’est la vie, et la vie, c’est la musique.

Propos recueillis par Thierry Accao Farias

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TENNIS / Championnats de Champagne La perf de Gilles

La 1re journée des championnats de Champagne, hier au Creps de Reims, se sera transformée en voie royale pour la non classée Marie-Laure Masson. Grâce à sa perf devant Leslie Lancelot et une conjonction de wo, la Barséquanaise s’est directement qualifiée pour la finale des 4e série, demain, où elle affrontera Deborah Calabrese (Chooz).

En 2e série, après avoir perfé en tout début d’après-midi, Amélie Zarev (5/6) a résisté dans la soirée à Jackie Lassaux (Géo-André, 2/6).

Charles Gilles (Géo-André, 4/6) est parvenu, lui, à enchaîner avec une perf à la clé en trois manches disputées face à Alexandre Blossier (Vitry, 2/6).

Les premiers chocs sont attendus aujourd’hui (à partir de 10 heures, dernier match à 19 heures) avec l’entrée en lice des 1/6 Claire Makhloufi (11 h 30), Servane Delobelle, Amélie Thévenot (14 h 30) chez les filles, et des 0 et - 2/6 Thibault Visy (13 heures), Gabriel Andruejol, Nicolas Beuque, Jean-Charles Robert (17 h 30) chez les garçons.

2e SERIE

Messieurs :
Julien Evrard (URT, 5/6) bat Julien Jolly (Cormontreuil, 3/6) par wo ; Charles Gilles (Géo-André, 4/6) bat Trajcevski (Foyer Barsequanais, 4/6) 6-2, 6-1 ; Sébastien Paillard (Géo-André, 3/6) bat Laurent Guillemard (Cormontreuil, 15) 6-1, 6-0.

2e tour :
Theo Castelhano (Vitry, 2/6) bat Julien Evrard 5-7, 6-4, 6-4 ; Charles Gilles bat Alexandre Blossier (Vitry, 2/6) 6-4, 6-7, 7-6.

Dames :
Amélie Zarev (Reims Europe, 5/6) bat Audrey Sarrazyn (TC Reims, 4/6) 4-6, 7-5, 6-1 ; Mathilde Jacquin (Saint-Memmie, 4/6) bat Annick Fleurentin (Troyes, 5/6) 6-2, 6-1 ; Aurélie Marchal (Géo-André, 5/6) bat Carine Gruzelle (TC Dervois, 15) 6-3, 6-4 ; Claire Duter (Sedan, 4/6) bat Claire Génin (Géo-André, 4/6) 6-4, 6-3.

2e tour :
Jackie Lassaux bat Amélie Zarev 7-5, 6-3.

4e SERIE

Messieurs :
Basile Boffy (Chaumont, 30/1) bat Jean-Philippe Robert (Nautique Epernay, 30) 7-6, 6-1 ; Jean Miraille (TC Sancéen, 30/1) bat Bruno Farison (Nouzonville, 30/1) 6-3, 6-0 ; Johan Serafini (TC Mouzonnais, 30/1) bat Francky Fort (Ca Rolampontais, 30/3) 6-2, 4-6, 6-1.

Dames :
Marie-Laure Masson (Foyer Barsequanais, NC) bat Leslie Lancelot (TC Reims, 30/1) 5-7, 6-2, 6-4 ; Karine Jaumot (Cormontreuil, NC) et Hélène Thiébaut (TC Dervois, NC) wo toutes les deux.

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La reine Margaux a trouvé son roi

La Rémoise et son partenaire bisontin vont perfectionner leur duo au pôle France « danse sur glace » de Lyon.
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Danser sur glace sous-entend danser en couple. Les performances individuelles de Margaux Abib-Gruet ont attiré l’œil des techniciens hexagonaux. Elle patinera avec Grégory Brissaud la saison prochaine.

DANS le milieu de la danse sur glace, les garçons sont les rois du pétrole. Le microcosme de la discipline connaît cette vérité et… l’a acceptée. Il n’y a qu’à observer une séance d’entraînement de n’importe quel club pour s’en persuader. A 90 % voire plus, la population est féminine.

Peu importe dans les petites catégories puisque des compétitions « solo » offrent l’occasion à chacun de s’exprimer mais dès que l’on atteint l’adolescence, la situation devient délicate. « La finalité de la danse sur glace, c’est le couple », souligne Jean-Luc Ployé, le président du Rap (Reims Acrap patinage). Et des garçons, il n’y en a pas beaucoup…

Talents naissants

Alors, les rois du pétrole peuvent choisir, non pas l’élue de leur cœur, mais celle de leurs ambitions sportives. Le club rémois vient de vivre cette situation.

Margaux Abib-Gruet a 14 ans. En 2010, elle a décroché une belle médaille de bronze lors des championnats de France minimes et, tout naturellement, sa longue silhouette a attiré les regards de nombre d’entraîneurs.

« Des contacts ont été établis avec la responsable technique de Besançon », souligne Jean-Luc Ployé. La technicienne doubiste Diane Ackerer a parlé des qualités de la jeune fille à Ludivine Lemaire, la technicienne marnaise.

Puis, elle a vanté celles de son protégé avec l’idée de faire patiner ensemble ces deux jeunes gens. Voilà comment, après un essai concluant, Margaux Abib-Gruet, la Rémoise et Grégory Brissaud, le Bisontin (bientôt 16 ans) se sont associés avec la volonté de progresser à pas de géants, de marquer les esprits des sommités de la danse, de se qualifier pour les championnats de France juniors puis d’exporter leurs talents naissants sur les glaces européennes et mondiales. C’est du moins le projet que Margaux et Grégory nourrissent à moyen terme.

Bien sûr, afin de réaliser leurs rêves, ils devront effacer quelques obstacles. Techniques lors des séances spécifiques, chorégraphiques, esthétiques… « L’esthétisme est capital », ajoute le président Ployé. Un bon point, Margaux (1,65 m) et Grégory (1,87 m) vont bien ensemble. Pour Margaux, il faudra aussi s’habituer à la vie… lyonnaise.

Cha-cha et danse orientale

Car, le couple en devenir a tapé dans l’œil de la responsable technique du pôle France, basé à Lyon. C’est donc du côté de la patinoire Charlemagne que Margaux et Grégory perfectionneront leurs fondamentaux dès la saison prochaine. La jeune Rémoise suivra sa seconde à Lyon où l’accompagnera sa maman. Tous les matins dès 6 heures et tous les midis, ces champions en herbe travailleront leurs programmes (un cha-cha et une danse orientale).

Ils ne manqueront pas non plus de venir s’entraîner sur leurs glaces d’origine : à Besançon et à Barot où ils évolueront sous les regards envieux des élèves de Ludivine Lemaire. Là, ils croiseront peut-être un autre couple où le roi du pétrole, cette fois, sera rémois.

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Des larmes et des sourires

Ludivine Lemaire se réjouit de ce qui arrive à sa protégée mais cela n’empêche pas un pincement au cœur après huit saisons passées ensemble à l’entraînement.
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Sur le visage de Ludivine Lemaire, les larmes peuvent succéder à un joli sourire. En fait, l’entraîneur du Rap ne sait pas si elle doit se réjouir ou regretter de voir partir - vers de hautes destinées, du moins l’espère-t-elle - sa protégée, Margaux Abib-Gruet. « Je revois, comme si c’était hier, son arrivée au club, souligne-t-elle. Elle était tout de rose vêtue. Le justaucorps, les collants, un petit tutu mais ce sont surtout ses qualités d’agilité sur la glace qui ont attiré mon regard ».

« Il n’y a pas mieux »

Il y a huit ans, la petite fille a donc intégré le groupe compétition en cours d’année. « Sans que cela ne pose le moindre problème même si elle était très, très timide ». Depuis, la discrétion et la réserve de Margaux se sont naturellement estompées.

« Je suis contente pour elle, avoue Ludivine Lemaire. C’est une super opportunité. Le pôle France de Lyon, avec Muriel Zazoui-Boucher et Romain Haguenauer, il n’y a pas mieux ».

Margaux et Grégory vont donc patiner dans les traces prestigieuses de Marina Anissina et Gwendael Peizerat, d’Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, de Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat ou encore d’Alia Ouabdesselam et de l’ancien Châlonnais et Rémois Benjamin Delmas. Un lourd héritage mais des promesses de lendemains qui chantent. Depuis Reims, Ludivine Lemaire essaiera de ne pas manquer une miette des progrès de celle qu’elle va devoir se résoudre à appeler son ex-protégée.

Textes Yves DOGUÉ

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Union110612a

Un incendiaire de 16 ans arrêté

Pas facile de vivre ou de travailler dans l’immeuble situé au n°33 de la rue Pierre-Taittinger, au quartier Croix-Rouge. Le hall d’entrée est souvent envahi par de jeunes désœuvrés qui tuent le temps comme ils peuvent, par exemple en jouant avec un briquet.

Ainsi, mercredi vers 17 heures, des papiers ont été incendiés à l’intérieur du hall. L’intervention de la police a permis d’identifier l’auteur présumé, un adolescent de 16 ans qui a contesté les faits malgré les éléments réunis à son encontre.

Il a été remis à sa mère dans l’attente d’une convocation ultérieure devant la justice.

Vendredi vers 0 h 35, dans le même quartier, une voiture de marque Suzuki a été incendiée rue de Rilly-la-Montagne. Vers 4 heures, une Renault Modus a brûlé rue de Saint-Brice (secteur Clairmarais).

Toujours vendredi, à 16 h 30, un feu de détritus a été allumé dans le magasin désaffecté Babou, zone Cora-Nord.

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Union110611d

Championnat de France UNSS de football : Bilan satisfaisant pour François-Legros

L’équipe du collège François-Legros, fière d’avoir participé aux championnats de France.
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Malgré le résultat, l’équipe du collège François-Legros n’a pas démérité et espère pouvoir faire mieux l’an prochain.

C’est à Bétheny que s’est tenu, cette année, le championnat de France minimes de football UNSS (Union national du sport scolaire). Après les qualifications intra-académie, les collégiens, en classes de quatrième et troisième, se sont affrontés pendant trois jours afin de déterminer le champion national.

Faire aussi bien l’an prochain

À ce petit jeu, les grands gagnants sont originaires de Behren-lès-Forbach (Moselle), sacrés après avoir dominé Les Abrets (Isère) lors de la finale masculine. Côté filles, Montpellier s’impose devant Vannes et Strasbourg.

Si dans cette deuxième catégorie, l’académie de Reims n’était pas représentée, les garçons comptaient, eux, deux équipes parmi les seize participants à la phase finale.

Parmi ces deux équipes, celle du collège François-Legros a eu droit à une seconde chance puisque, non qualifiée à la suite du championnat académique, elle a été repêchée après une défection. Au final, Orhan Karabulit, le capitaine, et ses coéquipiers terminent à l’avant-dernière place mais devant Charleville. L’équipe termine donc meilleure équipe de l’académie en ayant, en plus, pris une revanche contre ceux qui les avaient éliminés.

Heureux d’avoir participé, les élèves du quartier Croix-Rouge tenteront de faire aussi bien l’an prochain, en essayant, cette fois-ci, de se qualifier directement pour les finales nationales.

V.P.

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Union110611c

TENNIS / Championnats de Champagne-Ardenne seniors : Marie est de retour

Marie Menacer voudrait confirmer son renouveau sur les courts du Creps de Reims.
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Charline Braidy va trouver la revenante Marie Menacer sur sa route. A condition de battre Servane Delobelle en demi-finale.

L’AN dernier, Sébastien Jolly avait fait la grimace : chagriné que l’on insiste sur les absent(e) s dans un premier temps, puis sur l’âge des champions de Champagne 2e série, déjà sacrés en + de 35 ans, ce qui ne constituait franchement pas un signe de renouvellement…

Ce week-end de Pentecôte au Creps de Reims, le Cormontreuilllois (-2/6) remettra le couvert avec l’ambition de bisser, même s’il n’a pas défendu son titre des + de 35 ans la semaine dernière : « Des problèmes personnels mais rien de grave. Je serai bien là… »

Visy l’Américain

Entre coéquipiers du CTC, la contradiction sera portée par les deux autres négatifs, Jean-Charles Robert et Nicolas Beuque, mais aussi par Thibault Visy (0) : « C’est une bonne chose, c’est quelqu’un qu’on apprécie ».

L’étudiant (20 ans), qui se partage entre l’université de San Diego (où il évolue en NCAA) et Cormontreuil, représentera la relève avec l’Européen Gabriel Andruejol (0), 23 ans.

Chez les filles, la donne sera différente. L’âge ou plutôt ses conséquences, ont eu raison de la tenante Caroline Colomb (- 2/6) et de Laetitia Tordo (0), sortie en quarts de finale l’an passé par une étonnante Claire Makhloufi (14 ans).

La Troyenne, opérée des croisés du genou, a préféré s’abstenir sur le dur et l’Ardennaise de l’Europe a laissé une cheville à Villeneuve-d’Ascq, lors des Interclubs : « Il était question d’une wild-card pour les France vétérans mais la blessure est si sérieuse que je pense que ça ne sera pas possible ».

La voie n’en est pas pour autant dégagée pour Charline Braidy (Géo-André, -4/6), perturbée en finale par le métier et le jeu si particulier de Caroline Colomb, qui fair-play (et déjà qualifiée en + de 35 ans), lui avait cédé son billet pour Roland-Garros.

Si la blessure de la Rémoise Nathalie Mohn, à nouveau out (cheville et adducteur), ne laissera aucun regret puisque son entraîneur Pheng avait décidé de faire l’impasse, le grand retour de Marie Menacer va apporter la touche de piment nécessaire.

Toujours licenciée à l’Europe (elle a participé à la montée en N1B) mais entraînée par Stéphane Limouzin depuis la saison dernière, la Nouzonnaise s’est refait une santé et un moral.

En début d’année, la - 2/6 a perfé deux fois à - 15 (devant Josepha Adam et Flora Birnbaum) et a accroché (6-7 avec des balles de set, 2-6) Yulia Fedossova (n° 26 et future lauréate) au CNGT de Montreuil.

L’objectif de celle qui fut l’une des espoirs de sa génération avant d’être perturbée par des blessures est clairement annoncé : se qualifier pour les championnats de France et retrouver la terre battue de Roland-Garros : « Je veux retrouver un classement à - 15. En juillet, je vais faire une tournée en France puis je disputerai des 10 000 dollars ».

Attention à Servane

Braidy (20 ans en août)-Menacer (19 ans fêtés en février) : la finale devrait être placée sous le signe de l’avenir. Mais personne - c’est le jeu - n’en voudra à Servane Delobelle (26 ans) de brouiller les cartes.

Celle qui fut n° 30 française a prouvé lors de l’Open de Reims que même redescendue à 1/6 et tout en privilégiant sa reconversion (DE), elle pouvait rivaliser avec une assimilée n° 34 et accessoirement 450e mondiale…

L’heure de vérité sonnera en demi-finale pour Charline Braidy opposée à la Cormontreuilloise : « Elle m’a déjà battue cet hiver. Cette année, je n’ai pas fait de Roland-Garros un objectif. Je n’ai donc pas focalisé sur ces championnats », assure-t-elle. Une façon d’évacuer la pression ?

Jean-Pierre PRAULT

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Union110611b

Cédric Klapisch à RMS

Mercredi 15 juin, nouvelle conférence Passerelles avec Cédric Klapisch au Grand amphi de RMS.

En collaboration avec les étudiants du Bureau des ans de RMS et dans le cadre de l’électif Cinéma de RMS, les rencontres Passerelles reçoivent Cédric Klapisch.

De 17 heures à 18 h 30 : projection du film « Ma part du gâteau » sorti en 2011.

De 18 h 30 à 19 h 30 : rencontre autour du film avec le réalisateur.

Sur réservation : www.passerelles.net

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Union110611a

Il n’y avait pas de cadavre…

Grosse inquiétude, mercredi matin, dans un immeuble de l’allée Edgar-Degas, au n° 16 : une odeur nauséabonde dans les communs a laissé croire à certaines personnes qu’un cadavre se décomposait quelque part.

Les pompiers sont venus effectuer des reconnaissances. Eux aussi ont humé la pestilence. Ils en ont finalement découvert l’origine dans le local à poubelles.

Il ne s’agissait pas d’un cadavre mais d’excréments jetés à cet endroit…

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Union110610b

Double agression dans le tram

REIMS (Marne). Le sexe dit faible ne l’est pas toujours. Mercredi vers 19 h 50, cinq jeunes filles accompagnées d’un homme montent dans le tramway à la station Arago, direction centre-ville.

« Le tram venait de subir un retard de 25 minutes à cause d’un problème d’aiguillage à Croix-du-Sud », témoigne une aide-soignante qui se rendait à son travail de nuit dans une clinique. « Apparemment, le fait d’avoir attendu longtemps a énervé ces jeunes filles car elles étaient très excitées en montant dans la rame. Peut-être aussi qu’elles avaient bu. »

L’homme n’a fait qu’un bout de voyage avec les demoiselles. « A l’arrêt suivant, Kennedy, il est descendu en faisant un compliment à une jeune femme qui montait. Il lui a dit : « Vous êtes charmante, je vous fais passer ». Je ne sais pas s’il y en a une du groupe qui est amoureuse de lui mais je les ai entendu dire entre elles : « Celle-là, on va se la faire ! » Une fois que le tram a redémarré, ils l’ont agressée verbalement avant de la tirer par les cheveux et de la gifler. Le chauffeur s’est arrêté au niveau de la fac pour lui venir en aide. Lui aussi s’est fait insulter. Il est resté très calme, très professionnel. Il a demandé aux filles de se calmer mais il s’est pris une gifle. Elles ont ensuite donné des coups de pied dans les portes pour sortir. Il y en a une qui a cédé. Elles sont parties tranquillement et ont attendu qu’un bus arrive pour monter dedans. »

Le chauffeur n’a pas été blessé, la passagère non plus. Les cinq furies, quant à elles, courent toujours.

D’après l’aide-soignante, elles sont âgées de 16-18 ans. Il n’y avait qu’elle et la victime dans le compartiment lors de l’agression. Le tram a été bloqué une dizaine de minutes, le temps pour la police de procéder au recueil des renseignements.

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L’hebdo du vendredi- n° 217 - 110610a
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 217 - Semaine du 10 au 16 juin 2011


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Ciné - Rencontre : Klapisch à RMS

Cédric Klapisch présentera "Ma part du gâteau".
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En collaboration avec les étudiants du Bureau des Arts de RMS et dans le cadre de l’électif Cinéma de RMS, les Rencontres Passerelles recevront Cédric Klapisch, mercredi 15 juin, à partir de 18h30.

Cette rencontre avec le réalisateur du "Péril jeune" et de"l’Auberge espagnole" sera précédée par la projection de "Ma part du gâteau", son dernier film sorti en2011.

Entrée libre sur réservations.

Renseignements sur www.passerelles.net

 

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Union110609b

Cognée contre un mur, giflée, tirée par les cheveux : Un concubin violent condamné à 27 mois de prison ferme

La justice ne badine pas avec les violences faites aux femmes.

Dans la nuit du 27 au 28 mai, lors d’une violente dispute provoquée par une consommation excessive d’alcool, un locataire de la place Dominique-Ingres a saisi à deux mains la tête de sa concubine pour la cogner contre un mur.

Six points de suture

La victime est tombée par terre. Son agresseur l’a ensuite relevée par les cheveux pour la gifler. Bilan : six points de suture, sept jours d’incapacité totale de travail.

Interpellé par les policiers, l’homme est déjà bien connu des tribunaux, si bien qu’il a été écroué dans l’attente de son procès.

Sursis révoqué

Jugé en état de récidive légale, Eric Brunoro, 40 ans, a écopé d’une peine significative : deux ans de prison ferme. Les juges ont également révoqué un sursis de trois mois, ce qui porte à vingt-sept mois d’emprisonnement le prix à payer pour ses brutalités envers la victime.

Le maintien en détention du prévenu a été ordonné.

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Union110609a

Voitures et poubelles : Les incendiaires rôdent toujours

Des voitures ont encore brûlé nuitamment à Reims, une première rue Pierre-Fresnay hier à 0 h 30, une deuxième avenue Saint-Pol à 3 h 30.

Vers 4 heures, un feu de poubelle s’est propagé à une auto et un tas de poutres devant une maison en travaux rue Gustave-Laurent. Les pompiers ont éteint l’incendie alors qu’il léchait la façade. Les occupants (un couple et trois enfants) avaient évacué la maison avant leur arrivée.

Un feu de local à vide-ordures s’est déclaré à 4 h 30 allée de Lisbonne, un autre juste avant midi allée des Bourguignons. A 16 h 45, un incendie a été allumé dans un squat de l’avenue Bonaparte, au n° 7.

Mardi, vers 21 h 30, une Ford Focus a brûlé devant le fort de Fresne-lès-Reims. Elle venait d’être volée à Bétheny.

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Union110608b

Basket-ball / 440 enfants au challenge des sacres

Du monde pour ce challenge …
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Dimanche, 440 enfants ont foulé le parquet Laurent-Bourgoin, à l’occasion de la quinzième édition du challenge des sacres. Invités par le Reims Champagne basket et originaires de la Marne, de l’est de la France, mais aussi du Luxembourg et de la Belgique, ils ont participé à des matches obéissant à une formule championnat, suivie des éliminatoires et finales. « C’est avant tout un tournoi international. Ouvert aux mini-poussins, poussins et benjamins, il accueille depuis l’année dernière les équipes féminines. Ce qui est un plus. Nous voulons que ça soit une vraie fête rassemblant tout le monde », a confié Thomas Myem, un des organisateurs.

« Et puis il y a aussi un autre facteur : nous sommes convaincus qu’une telle manifestation aide nos jeunes à s’ouvrir, à se confronter à d’autres venant d’ailleurs. »

Chez les poussines, la finale avait les couleurs d’un derby. Puisqu’elle a opposé Reims basket féminin à Cormontreuil (qui a gagné sur un score de 24-10). « On a eu une équipe qui était assez agressive et dominante physiquement. Mais, il faut qu’on continue à travailler avec chaque joueuse, à faire preuve d’agressivité dans le jeu », a souligné Elise Berteaux, entraîneur des Rémoises.

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Union110608a

Elle défigure sa rivale avec une pince à épiler

Un coup de ciseaux dans le dos lors d’une rixe entre hommes le mois dernier a connu un prolongement inattendu ce week-end avec un coup de pince à épiler lors d’une rixe entre femmes.

Ça peut faire prêter à sourire mais la victime a eu la joue largement tailladée : douze jours d’incapacité totale de travail. Il faut dire que la pince à épiler était un modèle équipé d’une lame de rasoir longue de deux centimètres…

Le premier épisode se joue le 24 mai, place Jean-Fragonard à Reims. Vers 21 heures, une violente dispute éclate entre connaissances pour un motif qui ne serait pas étranger à une histoire de filles : l’homme qui reste sur le carreau, blessé d’un coup de ciseaux dans le dos en présence de sa femme, a pour ex-copine l’actuelle amie de l’agresseur.

Pince, tesson et couteau-scie

Celui-ci est arrêté quelques jours plus tard avec un cousin accusé de complicité. Présentés le 27 mai en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel, les deux cousins sont écroués dans l’attente de leur procès renvoyé au 21 juin.

Deuxième acte dimanche à 1 h 30 du matin. La copine de l’agresseur, Lola, 27 ans, rencontre par hasard la femme de l’agressé, Lousla, 26 ans, dans la discothèque de la rue Lesage. A partir de là, les versions divergent.

Lola affirme que Lousla lui a pris la tête et l’a cognée contre un mur, avant de sentir qu’on lui coupait le visage « au couteau ».

D’après Lousla, Lola l’a provoquée - « C’est la sal… qui a mis mon copain en taule ! » - avant de s’approcher, l’air menaçant. De crainte de se faire agresser, elle reconnaît l’avoir frappée de plusieurs coups de poing qui l’ont projetée sur une table.

Furieuse, Lola aurait alors cassé un verre pour revenir à la charge avec le tesson. C’est à ce moment-là que Lousla lui aurait planté le rasoir de sa pince à épiler dans le visage : entaille de cinq centimètres, de la pommette à la commissure des lèvres.

Elle avait également un redoutable couteau-scie à double lame, long de trente centimètres, mais Lousla affirme ne pas l’avoir utilisé. Les constatations médicales lui donnent raison car la lame crénelée du couteau-scie aurait déchiqueté la joue de la victime. Or, la blessure que présente celle-ci est une coupure plutôt nette compatible avec une lame de rasoir.

Deux procès sous tension

Le couteau et la pince à épiler sont tombés par terre lors de la bagarre. Le premier a été retrouvé, pas la seconde. En fuite à l’arrivée de la police, la jeune femme s’est présentée au commissariat quelques heures plus tard.

« Elle a été traumatisée par l’agression de son mari. C’est pour cette raison qu’elle avait ce couteau sur elle. Elle avait peur des représailles », explique son avocat, Me Antoine Flasaquier.

Lors de sa présentation lundi soir devant le juge des libertés et de la détention, le parquet a réclamé son incarcération en vue d’une comparution immédiate le lendemain mais le juge, après avoir écouté la défense, a préféré la remettre en liberté sous contrôle judiciaire.

La date du procès a été fixée au 27 juin, une semaine après celle des deux cousins. Deux audiences sous surveillance, vu les tensions entre les uns et les autres.

F.C.

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Union110607a

PROCEDURES ADAPTEES

Avis 2032898 / 1 juin 2011

Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur : Conseil Général de la Marne CG 51

Correspondant : M. le Président du Conseil Général de la Marne, 2 bis rue de Jessaint, 51038 Chalons en champagne cedex, tél. : 03 26 69 49 68, télécopieur : 03 26 69 51 29, courriel : marchespublics@cg51.fr, adresse internet du profil acheteur : https://www.achatpublic.com

Principale(s) Activité(s) du pouvoir adjudicateur : Services généraux des administrations publiques

Objet du marché : Collèges rémois - Automatisation des portails et réhausse de clotures -

Type de marché de travaux : exécution

La procédure d’achat du présent avis n’est pas couverte par l’accord sur les marchés publics de l’OMC.

L’avis implique un marché public

Caractéristiques principales :

Des variantes seront-elles prises en compte : oui
Prestations divisées en lots : oui
Possibilité de présenter une offre pour un ou plusieurs lots

Date prévisionnelle de commencement des travaux (Marché de travaux) : 05 septembre 2011

Cautionnement et garanties exigés : Une retenue de garantie de 5% du montant initial du marché sera prélevée sur le montant de chaque acompte

Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou références aux textes qui les réglementent : Financement : budget de la collectivité - ressources propres - Paiement : articles 86 à 100 du code des Marchés Publics - Virement - Possibilité d’une avance sous réserve de constituer une garantie à première demande - Les prix sont fermes actualisables - Paiement à 30 jours.

Forme juridique que devra revêtir le groupement d’opérateurs économiques attributaire du marché : Le pouvoir adjudicateur ne souhaite imposer aucune forme de groupement à l’attributaire du marché

Langues pouvant être utilisées dans l’offre ou la candidature : français.

Unité monétaire utilisée, l’euro

Conditions de participation :
Critères de sélection des candidatures : Capacités et garanties professionnelles, techniques et financières.

Justifications à produire quant aux qualités et capacités du candidat :
Copie du ou des jugements prononcés, si le candidat est en redressement judiciaire.
Déclaration sur l’honneur du candidat justifiant qu’il n’entre dans aucun des cas mentionnés à l’article 43 du code des marchés publics concernant les interdictions de soumissionner.
Déclaration concernant le respect de l’obligation d’emploi mentionnée aux articles L.5212-1 à L.5212-4 du code du travail.
Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marché, réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles.
Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels.
Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l’importance du personnel d’encadrement pour chacune des trois dernières années.
Présentation d’une liste des travaux exécutés au cours des cinq dernières années, appuyée d’attestations de bonne exécution pour les travaux les plus importants.
Déclaration indiquant l’outillage, le matériel et l’équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation de marchés de même nature.

Autres renseignements demandés :
Se référer au réglement de consultation

Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci dessous (par ordre de priorité décroissante) :
Valeur technique des prestations
Prix

Type de procédure : Procédure adaptée

Date limite de réception des offres : 28 juin 2011 à 12 h 00

Délai minimum de validité des offres : 150 jours à compter de la date limite de réception des offres.

Numéro de référence attribué par le pouvoir adjudicateur / l’entité adjudicatrice : PORTAILS

Renseignements complémentaires : Le délai d’exécution de l’ensemble des lots est de 4 mois.

Une visite sur site est conseillée. S’adresser aux gestionnaires des collèges :
- Pour le collège G.Braque à Reims : Melle BELMER au 03.26.37.07.92
- Pour le collège St Rémi à Reims : Mme BELOTTI au 03.26.85.50.93
- Pour le collège R.Schuman à Reims : Mme LAVAL au 03.26.07.03.58
- Pour le collège P.Fort à Reims : Mme BABACI au 03.26.06.60.14

Date d’envoi du présent avis à la publication : 01 juin 2011

Adresse auprès de laquelle des renseignements d’ordre administratif et technique peuvent être obtenus : M. Vincent DROBEZ , Conseil général de la Marne - Service des Etudes et Travaux Bâtiments, 2 bis rue de Jessaint, 51038 Châlons en Champagne cedex, tél. : 03 26 69 40 20

Adresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : Conseil général de la Marne -Service des Marchés Publics - Bureau A 019, 2 bis rue de Jessaint, 51038 Chalons en champagne cedex, tél. : 03 26 69 49 68, télécopieur : 03 26 69 51 29, courriel : marchespublics@cg51.fr, adresse internet : https://www.achatpublic.com

Adresse à laquelle les offres/candidatures/projets/demandes de participation doivent être envoyés : Conseil général de la Marne - Service des Marchés Publics - Bureau A 019, 2 bis rue de Jessaint, 51038 Châlons en Champagne cedex, tél. : 03 26 69 49 68, adresse internet : https://www.achatpublic.com

Instance chargée des procédures de recours : Tribunal Administratif, 25 rue du Lycée, 51036 Châlons en Champagne Cedex, tél. : 03 26 66 86 87, télécopieur : 03 26 21 01 87, courriel : greffe.ta-chalons-en-champagne@juradm.fr, adresse internet : http://chalons-en-champagne.tribuna…

Service auprès duquel des renseignements peuvent être obtenus concernant l’introduction des recours : Tribunal Administratif, 25 rue du Lycée, 51036 Châlons en Champagne Cedex, tél. : 03 26 66 86 87, télécopieur : 03 26 21 01 87, courriel : greffe.ta-chalons-en-champagne@juradm.fr, adresse internet : http://chalons-en-champagne.tribuna…

Nature et désignation des lots :

Lot(s) 1 Collège G.Braque - Automatisation et clôture
Collège G.Braque - Automatisation et clôture
Informations complémentaires :
Option 1 : Batterie de secours pour le portail d’entrée du parking professeurs
Option 2 : Batterie de secours pour le portail de sortie du parking professeurs
Option 3 : Contrat d’entretien
Option 4 : Clôture en barreaudage

Lot(s) 2 Collège P.Fort - Automatisation et clôture
Collège P.Fort - Automatisation et clôture
Informations complémentaires :
Option 1 : Batterie de secours pour le portail d’entrée des livraisons
Option 2 : Batterie de secours pour le portail entre les logements et le parking professeurs
Option 3 : Contrat d’entretien

Lot(s) 3 Collège St Rémi - Clôture
Collège St Rémi – Clôture

Lot(s) 4 Collège R.Schuman - Automatisation et clôture
Collège R.Schuman - Automatisation et clôture
Informations complémentaires :
Option 1 : Batterie de secours pour le portail d’entrée logements
Option 2 : Batterie de secours pour le portail du parking professeurs
Option 3 : Contrat d’entretien


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110606g
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7397 du 06 au 12 juin 2011.


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DISSOLUTION DE SOCIETE - CLOTURE DE LIQUIDATION

SARL DE L’HIPPODROME

Société en liquidation au capital de7.500 €uros

Siège social :
140 avenue d’Epernay
51100 REIMS (Marne)
494 022 536 R.C.S. Reims

L’assemblée générale réunie le 24 mai 2011 a approuvé le compte définitif de liquidation, déchargé Monsieur Raphaël MISURIELLO et Madame Corinne RONCIAUX-LAHOTE de leur mandat de co-liquidateurs, donné à ces derniers quitus de leur gestion constaté la clôture de liquidation à compter de ce jour.

Les comptes de liquidation seront déposés au greffe du tribunal de commerce de REIMS, en annexe au R.C.S.

96045 Pour avis.


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MODIFICATION DE STATUTS

ICOSIUM EXPORT CONSEIL, SARL au capital de 8.000 €, siège social : 43 rue Pierre Taittinger - 51100 REIMS, 493 862 072 R.C.S. REIMS.

L’AGE du 26/03/2011 a décidé de transférer le siège social de la société au 4 rue de la Libération - 51370 ST BRICE COURCELLES, à compter du 15/04/2011.

Mention au R.C.S. de REIMS.

96028

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Union110606f

Médiathèque Croix-Rouge / Rien que pour les enfants

La marionnette « Tuireli, Tuirelo » de la Compagnie Atipik, charmera les enfants
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Mercredi 8 juin à 10 heures, dans le cadre de « Grandes histoires pour petites oreilles », la médiathèque invite Marie Secondé, praticienne bien-être et relaxation.

Elle fera découvrir aux parents la communication par le toucher, par des démonstrations et des petits exercices pour leur faire ressentir le bien-être. Ils pourront le transmettre à leurs enfants par des gestes simples.

Mercredi 15 juin à 10 h 30, Julie raconte « Le Samouraï noir », un extrait des « Contes et légendes des ogres et des géants » de Gudule (éditions Nathan), « une version asiatique du Petit Poucet, peut-être plus cruelle… ». Ce conte est interprété en Langue des signes française par Cyril Schuer. _ _ Pour tous à partir de 6 ans.

Mercredi 15 juin à 16 heures, la Compagnie Atipik avec Élisabeth Algisi, propose un spectacle original mêlant le conte, le jeu d’acteur et la marionnette : « Tuireli, Tuirelo ».
Âge : 18 mois - 3 ans, durée : 20 minutes.

Samedi 18 juin et mercredi 29 juin à 9 h 30, l’heure des bébés est un moment de lecture tendresse pour les tout-petits de 6 mois à 3 ans et leurs parents que les bibliothécaires accueillent avec des histoires à lire ensemble.
Durée : environ une demi-heure.
Suivi de projection « Petits courts pour petits bouts ».

Samedi 18 juin à 16 heures, un ciné-concert sera offert par le Ciné Baby : « La Petite Taupe ». Olivier Leroy (voix, clavier, harmonium) et Pierre-Yves Prothais (percussions, mini-batterie, xylophone, luth africain, guimbarde, voix) accompagneront les films de bruitages acoustiques.
Trente minutes durant, un régal pour les tout-petits dès 2 ans et leurs parents !

Mercredi 22 juin à 16 heures, Dominique Hoff, musicienne, chanteuse lyrique (mezzo-soprano) et en voix « naturelle », proposera pour les 6 mois - 3 ans « Cajolage, contes et chants de tous les pays : des chants dans toutes les langues et, chaque fois, juste avant, un moment conté, une histoire qui dévoile le sens des paroles du chant. »

Samedi 25 juin à 10 heures, le percussionniste Amdy Seck de l’association Arts et cultures de l’Afrique de l’Ouest proposera son « Jardin musical pour petites oreilles ».

Pour toutes ces activités, l’entrée est gratuite mais une inscription est obligatoire auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.

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Union110606e

Espace Billard / Une semaine consacrée au théâtre

L’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge organise une semaine théâtrale coordonnée par Catherine Pierrejean, animatrice du secteur contes, du 7 au 10 juin, dans la salle de spectacle du Crous, rue de Rilly-la-Montagne.

Tous les spectacles proposés sont gratuits sous réservation préalable à l’espace Billard (03.26.08.08.78.).

Ce mardi 7 juin à 10 heures (réservé aux scolaires) :
- Présentation des « contes de Nasreddine Hodja » par les élèves de la 4e à projet du collège François-Legros.
- Adaptation théâtralisée de « Félicien Moutarde » de Fabrice Melquiot par une classe de CM2 de l’école Blanche-Cavarrot (Projet Thea).
- Adaptation théâtralisée des « Souliers de sable » de Suzanne Lebeau par une classe de CP de l’école Blanche-Cavarrot (Projet Thea).
- A 19 heures : représentation des élèves des CP et CM2 (Projet Thea) de L’école Blanche-Cavarrot devant leurs parents.

Mercredi 8 juin à 14 h 30 :
- « Histoires envalisées du Père Castor » Auteur et interprète, Zémanel (Acte 2), pour un public d’enfants de 5 à 10 ans (Groupes constitués, « accueils loisirs » et tout public).

Jeudi 9 juin à 14 h 30 :
- présentation des « Contes de Nasreddine Hodja » par les élèves de la 4e à projet du collège François-Legros.
- A 19 heures : « De l’or à Croix-Rouge ». Représentation de l’atelier écriture et théâtre encadré par Christelle Tual et Camille Panonacle de la Comédie de Reims (durée : 15 mn). Pour un public adultes (tout public et groupes constitués).
- « L’enfer des planches » d’après « Sur le fil du rasoir » de P. Absous et « La gourmandise » de J.-P. Allègre (Compagnie Yapadlez’Art, Public : adultes.)

Vendredi 10 juin à 18 h 30 :
- « Interférence » (Spectacle solo de jonglerie et mime) par la compagnie Mister Fred (public familial).

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Union110606d

Sortie à Amnéville

La Maison de quartier Croix-Rouge propose une sortie au zoo d’Amnéville le samedi 11 juin.

Tarifs : après une adhésion famille de 12 euros, adultes 12 euros, enfants 10 euros.
Le départ est prévu à 7 h 45, devant le lycée Arago et le retour vers 19 h 30.
Prévoir le pique-nique et le goûter.

Renseignements et inscriptions à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau (Tél. 03.26.36.03.50.) ou à l’espace Pays-de-France (Tél. 03.26.82.53.48.).

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Union110606c

Patinage

Le Reims Acrap patinage tiendra son assemblée générale le jeudi 9 juin à 20 h 30 dans la grande salle de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy.

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Union110606b

Deux pannes de tram ce week-end

Hier matin, les équipes de maintenance ont dû réparer la ligne aérienne à la station Boulingrin.
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REIMS (Marne). C’était un week-end sans pour le tramway tombé deux fois en panne. Laissés en plan sans information, les voyageurs en ont fait les frais.

PAS terrible le tramway ce week-end. Deux pannes d’importance ont affecté le réseau samedi en début d’après-midi et dimanche matin.

Le trafic a été interrompu pendant environ une heure, samedi, entre Orgeval et la gare. Une rame rose a, semble-t-il, fait disjoncter le système pour des raisons encore indéterminées.

Les tramways pouvaient aller jusqu’à Neufchâtel mais ne pouvaient revenir que jusqu’à Jean-Macé. Il était autour de 14 heures, heure à laquelle de nombreux Rémois s’apprêtaient à aller aux Fêtes Johanniques. Ils ont dû trouver un bus ou faire la route à pied sous le soleil. Le trafic est à peu près redevenu normal dans l’après-midi mais selon des horaires fluctuants.

Dimanche matin, c’est la rame jaune qui a tout collé en panne et c’est encore Orgeval qui s’est retrouvé à pied.

L’incident s’est produit à la station Boulingrin à 7 h 15. Alors que le conducteur changeait de mode d’alimentation électrique, un tendeur a lâché sur la ligne aérienne.

Et ce sans raison logique. Les fortes pluies de la veille avaient-elles fragilisé l’installation ? L’enquête des techniciens le dira.

Retour à la normale vers midi

Après la rupture du tendeur, le câble d’alimentation est passé sous le pantographe et s’est emmêlé avec. C’était la panne. Les rames venant de Croix-Rouge ne pouvaient plus aller que jusqu’à Vesle.

Rapidement sur place, les équipes de maintenance d’Alstom ont dû monter sur la rame pour dégager le pantographe devenu inutilisable.

Il a ensuite fallu réparer la ligne aérienne et faire remorquer la rame jaune. Tout cela a pris un peu de temps. Le trafic normal a repris un peu avant midi. Les pannes techniques sont regrettables mais font partie des aléas des premiers mois de mise en route d’un tramway.

Ce qui est moins acceptable, c’est l’absence totale d’information aux voyageurs. Ils attendent en station sans savoir ce qu’il se passe.

Ils ne savent pas si un tram va finalement arriver ou pas du tout.

Et quand il arrive, on ne leur dit pas pourquoi il y a des perturbations. Tout ce qu’on leur dit, c’est « Merci pour votre compréhension ». À la longue, c’est un peu juste…

Catherine FREY

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Union110606a

Tennis (Régionaux jeunes) / Emprise marnaise

A Cindy Castille le duel « fratricide » des Geo-André. Du coup, elle valide son billet pour la porte d’Auteuil.
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Manifestement, les championnats régionaux des jeunes ont délivré, hier au Creps de Reims, un palmarès sans surprise.

En effet, dans une compétition où tous les regards étaient tournés vers le tableau féminin, les finales attendues ont souri aux favorites. Comme prévu, en 12 ans, Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) n’a laissé aucune chance à son adversaire ardennaise.

En 13/14 ans, le choc des 4/6 de Géo-André a tenu toutes ses promesses. Déterminée à souhait, Cindy Castille a ainsi décroché son ticket pour Roland-Garros en empochant le jeu décisif de la « belle » face à Aurélie Marchal !

En 15/16 ans, Claire Makhloufi (1/6, Géo-André) a fait respecter la hiérarchie face à Claire Duter (4/6, Sedan) alors que, dans la catégorie reine des 17/18 ans, la néo-Bragarde Mélanie Maietti (- 2/6, Saint Dizier) s’est offert le droit de fouler l’ocre de la Porte d’Auteuil en disposant de Jackie Lassaux (2/6, Géo-André), non sans difficulté tant la Rémoise a chèrement vendu sa peau.

A noter, toutefois, que la seule surprise est venue de l’Ardennaise Marie Barbe (30/2, Les Mazures Renwez), qui a multiplié les « perfs » et pris le meilleur, au stade ultime, sur la Witryate Alexane Habert (30).

Du coup, le « 08 » n’a pas fait chou blanc, comme l’an dernier, minimum exigé par le CTD, Jean-Charles Dubois.

Garçons au top !

Chez les garçons, où le niveau était, cette année, guère élevé, les Marnais ont brillé en remportant cinq titres sur huit !

Avec, notamment, un triplé chez les « petits » : Matis Amier (30/5, Société Nautique Epernay), Clément Zarev (30/1, Reims Europe Club) et Gauthier Henry (15/4, Géo-André) respectivement en 9, 10, et 11 ans !

Quant à Enzo Wallart (5/6, Géo-André) qui présentait, en 13/14 ans, la particularité de posséder le classement le plus élevé de toute la compétition masculine (!), il s’est lui aussi qualifié pour les France en battant, en trois sets, le Cormontreuillois Constant De La Bassetière (15/1).

GARCONS

9 ans : Amier (30/5, Société Nautique Epernay) bat Coulon (30/4, Rivière de Corps) 5-0, 5-0 ;
10 ans : Zarev (30/1, Reims Europe Club) bat Godart (30/1, La Macérienne) 5-2, 5-4.
11 ans : Henry (15/4, Géo-André) bat Villenet (15/4, Taissy) 4-6, 6-0, 6-2 ;
12 ans : Benoit (15/3, Saint-Dizier) bat Mouilleron (15/4, ASPTT Troyes) 6-1, 6-4.
13-14 ans : Wallart (5/6, Géo-André) bat De La Bassetière (15/1, Cormontreuil) 6-3, 3-6, 7-5 ;
15-16 ans : Leveque (15/1, Saint Memmie) bat Brice (15/1, Givet) 7-5, 6-2.
17-18 ans : Lecas-Regazzoni (15, Foyer Barsequanais) bat Benhayoun (15/3, Géo-André) 6-2, 6-4.

FILLES

9 ans : Savine Erler (30/3, TC Troyes) bat Médina Berthelemy (30/5, Sedan) 5-0, 5-2 ;
10 ans : Marie Barbe (30/2, Mazures les Renwez) bat Alexane Habert (30, Witry-les-Reims) 5-3, 4-5, 5-4.
11 ans : Ilona Lopes (15/5, Romilly) bat Sara Salles (30/1, Vitry) 6-3, 6-4 ;
12 ans : Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) bat Iléna Lemouton (15/3, La Macérienne) 6-2, 6-1.
13-14 ans : Cindy Castille (4/6, Géo-André) bat Aurélie Marchal (4/6, Géo-André) 6-7, 6-2, 7-6 ;
15-16 ans : Claire Makhloufi (1/5, Géo-André) bat Claire Duter (4/6, Sedan) 6-0, 6-2 ;
17-18 ans : Mélanie Maietti (-2/6, Saint Dizier) bat Jackie Lassaux (2/6, Géo-André) 4-6, 6-4, 7-5.

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Union110605c

Tennis / Championnats régionaux de jeunes / Les favoris sont là !

Enzo Wallart (ci-dessous) prêt pour un mano a mano avec Constant De la Bassetière.
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Kannibal Holocost représentera la cité des sacres
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CHAMPAGNE-ARDENNE. Les billets pour Roland-Garros vont se vendre chèrement, aujourd’hui au Creps de Reims.

BAIGNÉE par le soleil, la deuxième journée des championnats régionaux des jeunes (9/18 ans) s’est déroulée, hier au Creps de Reims, sans véritable remous.

Chez les garçons, en 9 ans, comme on pouvait s’y attendre, Matis Amier (30/5, Nautique Epernay) - le fils de Yassine le moniteur sparnacien - s’est brillamment qualifié en finale contre l’Aubois Antoine Coulon.

Dans la catégorie juste supérieure, la finale à 30/1 entre Clément Zarev (Europe Club) et Valentin Godart (La Macérienne) s’annonce indécise. Idem en 11 ans entre les 15/4 Gauthier Henry (Géo-André) et Bastien Villenet (Taissy).

En 13/14 ans, les deux favoris marnais Enzo Wallart (5/6, Géo-André) et Constant De La Bassetière (15/1, Cormontreuil) ont répondu présent et livreront une finale, à n’en pas douter, de haut vol !

Elvire résiste…

Du côté des demoiselles, en 10 ans, l’Ardennaise Marie Barbe (30/2, Mazures-les-Renwez) a créé une petite surprise en éliminant la Mengeotte Léanna Clauss (30/1) mais la tâche sera autrement plus ardue cet après-midi contre la Witryate Alexane Habert (30).

En 11 ans, la tête de série n°1 Ilona Lopes (15/5, Romilly) a éprouvé les pires difficultés pour venir à bout de la Rémoise de Géo-André, Elvire Prault (30) qui n’a craqué que dans le 3e set. Une aubaine car la partie pourrait être plus abordable au stade ultime contre la Vitryate Sara Salles (30/1).

Si Lisa-Marie Habert (15/2, Géo-André) est la grande favorite des 12 ans, pas facile d’émettre le moindre pronostic dans le choc attendu entre les 4/6 de Géo-André Aurélie Marchal et Cindy Castille en 13/14 ans.

Enfin, chez les plus grandes, Claire Duter (4/6, Sedan) et Jackie Lassaux (2/6, Géo-André) ont fait le métier pour affronter en finale les ténors de leur catégorie à savoir respectivement Claire Makhloufi (1/6, Géo-André) en 15/16 ans et Mélanie Maietti (- 2/6, Saint Dizier) en 17/18 ans. Avec en jeu des tickets pour Roland-Garros ou Blois pour les plus jeunes, les empoignades finales s’annoncent passionnantes…

FILLES

9 ans.
- Demi : Madina Berthelemy (30/5, Sedan) bat Marie-Amélie Comarlot (30/5, Saint-Memmie) 4-5, 5-0, 5-1 ; Savine Erler (30/3,TCTroyes) bat Ilana Wasselin (non classée, Saint Dizier) 5-0, 5-1.
10 ans.
- Demi : Marie Barbe (30/2, Mazures-lesRenwez) bat Léanna Clauss (30/1, Saint-Memmie) 3-5, 5-3, 5-1.
11 ans.
- Demi : Sara Salles (30/1, Vitry) bat Ana% Lamare (30, Langres) 4-6, 6-3, 2-1 abandon ; lissa Lopes (15/5, Romilly) bar Elvire Prault (30, Géo-André) 6-3, 2-6, 6-1.
12 ans.
- Demi : IIéna Lemouton (15/3, La Macérienne) bat Mathilde Heleine (30/1, Rosières) par WO.
13/14 ans.
- Demi : Aurélie Marcha ! (4/6, Géo-André) bat Clémence Krug (15, Reims Europe Club) 6-3, 6-1 ; Cindy Castille (4/6, Géo-André) bat Camille Saint-Mard (15/2, ASPTT Charleville) par WO.
15/16 ans.
- Demi : Claire Duter (4/6, Sedan) bat Paulyne Blaszczyk (15/2, Romilly) 3-6, 6-3, 6-2.
17/18 ans.
- Demi : Jackie Lassaux (2/6, Géo-André) bat Juliette Clément (5/6, ASPTTTroyes) 6-1, 7-5.

GARÇONS

9 ans.
- Demi : Coulon (30/4, Rivières de Corps) bat Bourgeois (30/4, Cormontreuil) 5-2, 5-2 ;Amier (30/5, Nautique Epernay) bat Quinet (30/4, TC Brevonnais) 5-2, 5-0.
10 ans.
- Demi : Zarev (30/1, Reims Europe Club) bat Peurichard (30/1,Taissy) 5-4, 5-1 ; Godart (30/1, La Macérienne) bat Roussel (30/1, Vitry) 5-4, 2-5, 5-1.
11 ans.
- Demi : Henry (15/4, Géo-André) bat Maire (30, Nogent) 6-7, 6-3, 6-3 ;Villenet (15/4,Taissy) bat Clement (30, ASPTT Troyes) 6-1, 1-6, 6-3.
12 ans.
- Demi : Mouilleron (15/4, ASPTTTroyes) bat Vautrin (15/3, Langres) 6-4, 6-1 ; Benoit (15/3, Saint-Dizier) bat Deom (30, La Macérienne) 6-1, 6-2.
13/14 ans.
- Demi De La Bassetière (15/1, Cormontreuil) bat Jonasz (15/2, Montmirail) 7-5, 6-3 ; Wallart (5/6, Géo-André) bat Compas (15/4, Géo-André) 6-1, 6-2.
15/16 ans.
- Demi : Brice (15/1, Givet) - Fazilleau (15/1, La Vaure) ; Léveque (15/1, Saint Memmie) -Janin (15/1, Rivières-de-Corps), en cours hier soir.
17/18 ans.
- Demi : Benhayoun (15/3, Géo-André) - R’Ghigha (15/5, Joinville) aujourd’hui à 9 heures.

FINALES.

- Aujourd’hui, 10 heures : 9 ans garçons et filles ; 11 h 30 : 10 et 11 ans garçons et filles ; 13 heures : 12 et 13/14 ans garçons et filles ; 14h 30 15/16 et 17/18 ans garçons et filles.

16 h 30 : remise des récompenses.

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Union110605b

Danse sur glace / Quand le Rap passe un cap

Un cru 2010/2011 à marquer d’une pierre blanche pour le club rémois.
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Petit à petit, le Rap (Reims Acrap Patinage) fait son nid. Ses résultats, en constante progression, l’ont propulsé au 3e rang (sur 36) des clubs « solo ».

Pour atteindre ce niveau d’excellence, le club du président Ployé s’est appuyé sur le travail de son staff technique : Ludivine Lemaire assisté de Jourdao Da Barbara, Sébastien Wasniewski et de la prof de danse classique Nadia Deneuvilliers. Les résultats ne se sont pas fait attendre avec cinq qualifiés pour les France de Brive.

Ronan Manceaux, Jeanne Reppel et Camille Renault ont poursuivi leur apprentissage lors du rendez-vous corrézien. Solène Manceaux et Juliette Wary ont pris date pour les saisons à venir en s’invitant sur le podium de leurs catégories.

Mais, comme pour les iceberg, la partie immergée du travail quotidien, s’est manifestée par les bons résultats aux tournois de France de 1re division : 2e club au Havre (7 podiums), 2e à Reims (6 podiums), 1er à Cholet (4 podiums) et 1er à Fontenay-sous-Bois (9 podiums), le Rap est monté en puissance. Il a aussi travaillé en profondeur, en témoignent les résultats en 2e division.

Mais, comme souvent, les sportifs de bon niveau sont confrontés à la dure réalité des études. Justine Delaunois, par exemple, concilie hypokhâgne et danse…

Y.D.

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Union110605a

Quand l’art et la science s’unissent

Un projet de médiation culturelle autour de la biodiversité.
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REIMS (Marne). Sensibiliser les publics aux principes de base du développement durable : un projet mêlant arts et nature se poursuit jusqu’en novembre dans les maisons de quartier.

LES plus jeunes ont de 3 mois à 3 ans ! Ils ont fait pousser des plants de potiron et élevé des escargots. D’autres ont effectué des « promenades jardinières » et observé les papillons, les abeilles. Les sciences naturelles étant une source inépuisable d’inspiration artistique, les plus grands sont partis à la recherche des bestioles dans les toiles du musée des Beaux-arts. Ces activités et bien d’autres encore sont le fruit d’un projet mené avec l’association des maisons de quartier par Robert Kindelberger avec un grand nombre de partenaires, notamment Accustica, les musées de la ville, le Frac, le « SEL »… Deux artistes rémois ont encadré des ateliers d’enfants : le plasticien Joseph Théron et le photographe Guillaume Gellert. Ce dernier décrit le principe de sa « boîte à sténopé » : « Une petite chambre noire percée d’un trou d’aiguille qui permet de capturer des images. La photographie, c’est toujours magique, surtout quand on fabrique son propre matériel ». Avec Joseph Théron, ils ont peint, dessiné, fabriqué des animaux étranges à partir de matériaux récupérés dans la nature. Les travaux étaient exposés à la Villa Douce pour… un soir ! L’expo tournera ensuite dans les différentes maisons de quartier.

Sensibiliser à la biodiversité

La soirée était surtout l’occasion de faire le point sur cette action qui va continuer jusqu’en octobre, notamment avec un atelier du patrimoine de la Ville de Reims : « Nous allons chercher, en centre-ville, les représentations de la faune et de la flore sur les façades des immeubles « art déco » de la reconstruction de Reims », expliquait Richard Mathiot, responsable de ces ateliers. Adjoint au développement durable, Raymond Joannesse est aussi vice-président du conseil régional en charge des problèmes de la biodiversité. C’est dire si ce projet l’intéresse : « La biodiversité, nous savons que c’est un enjeu majeur de notre vie. La société qui veut survivre doit regarder beaucoup plus loin que l’immédiat. Il faut sensibiliser les enfants : ce sont eux qui sont l’avenir ».

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Union110604a

Championnats de France de danse / Kannibal Holocost représentera Reims

Kannibal Holocost représentera la cité des sacres
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REIMS (Marne). Kannibal Holocost est le nom du collectif de danseurs qui représentera la cité des sacres aux championnats de France de danse qui se dérouleront en juillet dans les célèbres arènes de Nîmes.

KANNIBAL HOLOCOST est le nom du collectif rémois qui représentera la cité des sacres aux championnats de France de danse, appelés Battle of the Year ou BOTY, qui se dérouleront le 9 juillet dans les arènes de Nîmes.

C’est à Metz que le collectif a obtenu son billet pour la finale nationale en battant une équipe de cette ville. Cela leur a directement ouvert les portes des arènes puisque les deux finalistes de ces sélections ont été choisis.

Onze danseurs

Kannibal Holocost a subi en janvier dernier un gros lifting puisque le collectif qui existait depuis pas mal d’années a évolué avec l’arrivée de danseurs en provenance d’autres équipes rémoises et nationales.

Désormais, le « crew » comme on dit dans le hip-hop est composé de onze danseurs dont neuf Rémois (certains originaires de Croix-Rouge et d’autres y ayant débuté la danse) : Charly, Rim-Ka, Witoz, Mingos, Newtown, Guins, Cédric, Agglo, John, Fani et de Néral, le Rémois qui a sans nul doute le plus l’esprit hip-hop de Reims et de la région.

« L’événement est énorme, le vainqueur sera directement qualifié pour les finales mondiales. Beaucoup d’entre nous ont déjà participé au Battle of the Year mais dans d’autres collectifs. Aujourd’hui, tous ensemble, c’est vraiment une première ! » expliquent Rim-Ka et Chaly, deux des danseurs de Kannibal Holocost. Comme toutes les grandes compétitions de danse hip-hop, le Battle of the Year verra sortir son édition DVD mais pas seulement puisqu’il sera également retransmis en direct sur Eurosport, la chaîne de télévision spécialisée dans le sport.

Une compétition de prestige

Pour préparer leur prestation, les danseurs ont répété de nombreuses heures durant deux mois afin de peaufiner leur passage de six minutes au minimum.

Comme c’est le cas dans le patinage artistique, un jury sera chargé de les noter sur de nombreux critères, techniques mais aussi esthétiques.

« C’est très pointu, nous serons jugés sur la synchronisation de nos chorégraphies mais également sur un tas de critères techniques propres à chacun des styles de danse que nous présenterons. C’est loin d’être de la rigolade car il y aura des pointures chez nos adversaires et chez les juges qui nous noteront », ajoute le collectif.

Fort de l’expérience de certains de ses membres, Kannibal Holocost va multiplier les participations à des compétitions de danse en France mais aussi à l’étranger, le tout en gardant un pied bien ancré dans la cité des sacres puisque certains danseurs y donnent des cours tout au long de l’année (maison de quartier, Reims Vital Ados entre autres).

Thierry ACCAO FARIAS

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Union110603b

Concours d’expression : Le collège Joliot-Curie récompensé

Les élèves ont reçu leur récompense au Sénat.
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Le président du Sénat, Gérard Larcher, le président de la délégation sénatoriale à la prospective, Joël Bourdin, et Fabienne Keller, auteur du rapport de la délégation à la prospective du Sénat sur « l’avenir des années collège en zones sensibles », ont remis, au Sénat, le prix d’expression des collégiens aux élèves du lycée Joliot-Curie de Reims.

Montage photos

Les jeunes du collège Joliot-Curie ont été récompensés pour la réalisation d’un montage photos soumis dans le cadre du concours d’expression « L’avenir des années collège en zones urbaines sensibles », organisé dans le prolongement de la mission de réflexion du Sénat sur ce thème et dont le rapport a été rendu public en mars.

En proposant aux jeunes de s’exprimer à travers des écrits, des dessins, des photos et vidéos, ce concours permet de replacer les jeunes au centre de la réflexion sur l’avenir des années collège.

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Union110603a

Contrôle d’alcoolémie positif

Quarante et un : c’est le nombre total de véhicules contrôlés par les policiers rémois, mardi, entre 23 h 45 et 0 h 45, lors d’une opération survenue place des Combattants de l’AFN.

Bilan : seul un automobiliste a été épinglé pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique.

Celui-ci accusait en l’occurrence un taux délictuel de 1,14 g d’alcool par litre de sang.

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Union110602b

Les jeunes au Creps

Organisés pour la dernière année au Creps de Reims, les Championnats régionaux des jeunes (9/18 ans) livreront dimanche leur palmarès.

Avec 90 garçons et filles sur la ligne de départ, cette compétition s’annonce passionnante, d’autant qu’elle est qualificative pour les championnats de France à Roland-Garros.

Regards vers les filles

Toutefois, cette année, les tableaux masculins ne sont guère qualitatifs.

Ainsi, en 13/14 ans, le titre devrait logiquement revenir à Enzo Wallart (5/6, Géo-André). Le Rémois présentant, de surcroît, la particularité de posséder le plus haut classement de toutes les catégories d’âge !

De fait, en 15/16 ans, le titre se jouera à 15/1 entre cinq prétendants dont le Mengeot Benjamin Levêque ou le Connantrat Corentin Fazilleau.

Quant à la catégorie reine de 17-18 ans, le 15 du Foyer barséquannais, Thomas Leca-Regazzoni, est grand favori puisque la concurrence pointe à 15/3 ou 15/5.

Les regards risquent fort, dans ces conditions, d’être tournés vers les filles où les petites prodiges champardennaises seront suivies avec attention.

En 13/14 ans, l’opposition des 4/6 de Géo-André, Cindy Castille et Aurélie Marchal, vaudra à coup sûr le déplacement.

En 15/16 ans, Claire Makhloufi (1/6, Géo-André) devrait accrocher un nouveau titre à son palmarès face à Claire Duter (4/6, Sedan).

Enfin, en 17/18 ans, la néo-Bragarde Mélanie Maietti (- 2/6, ex-Lunéville) viendra chercher son ticket pour la porte d’Auteuil face à Jackie Lassaux (2/6, Géo-André).

AUJOURD’HUI. - Début des rencontres à 9 heures.
SAMEDI. - Début des rencontres à 10 heures.
DIMANCHE. - Début des finales à 10 heures. Dernières finales à 14 h 30. Remise des prix vers 16 h 30.

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Union110602a

RMS / Apprendre la couture c’est top !

Les étudiantes couturières ont joué les mannequins !
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REIMS (Marne). La mode ? Une passion, mais aussi un vrai projet d’études et un créneau de débouchés pour des étudiantes de RMS.

ELLES sont jeunes, branchées… et elles ont appris la couture ! Pour ce groupe d’étudiantes en 1re année à Reims Management School, on peut très bien travailler la finance ou le marketing… et apprendre à coudre.

« Nous voulons casser l’image traditionnelle un peu vieillotte de la couture », assurent Mégane Belfqih et Parysatis Peymanis, respectivement présidente et vice-présidente de l’association qu’elles viennent de baptiser « DIO » (Do it Ourselves : On le fait nous-mêmes).

Non, la couture ce n’est pas ringard, d’ailleurs, leur slogan est : « La couture c’est un jeu d’enfant ! ».

« Nous sommes une bande d’amies, toutes passionnées de mode. Nous avons vraiment eu envie d’apprendre à réaliser nos vêtements, avons cherché un professeur… et nous avons trouvé Véronique Didier ! ». Un bon choix : costumière de théâtre, couturière, Véronique Didier sait également transmettre son savoir-faire avec pédagogie. « Je leur ai dit tout de suite que si elles voulaient faire du bricolage… elles étaient mal tombées. Je voulais leur apprendre les vraies techniques de l’habillement industriel : la couture, c’est un vrai métier ! ».

Un vrai projet d’études

Au premier cours, à la maison de quartier Cernay-Europe qui les accueille avec leur machine à coudre, elles étaient trois… il a fallu s’arrêter à douze ! « On a dû se limiter à des formes et à des techniques simples pour avoir des résultats rapides. » Petite robe noire « 3 trous » chère à Jackie Kennedy, jupettes froncées ou shorts, quelques robes plus structurées pour les plus habiles : « C’est une fierté quand on a fini : on est en extase devant nos tenues ! » sourient les modernes « petites mains ».

Elles sont tellement occupées par leur nouvelle passion qu’elles répondent aux sollicitations diverses par un : « On ne peut pas : On a couture ! » Ce qui évidemment fait se marrer les copains du campus !

Elles ont décidé de faire admirer leurs créations lundi en portant leurs tenues lors d’un défilé, très glamour et très applaudi, sur « red carpet » ! Futilités ? Pas du tout. Leur projet s’insère dans leur cursus d’études, pour être « team leader » : créer un événement, le mener à bien de A à Z. « On souhaite élargir notre idée en termes de partenariats. On a des contacts avec des écoles de stylisme, comme « Esmod », des éditeurs comme « Jalouse » ou « L’Officiel » qui nous proposent des conférences, de montrer les différents métiers de la mode. » Les jolies têtes sont aussi des têtes pensantes…

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Union110601h

Judo / Open par équipes de Reims. Le doublé de Marnaval

Les Marnavalais ont fait main basse sur le 1er Open du Dojo Rémois.
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C’était son premier Open par équipes et le moins que l’on puisse dire est que le Dojo Rémois ne pouvait pas espérer meilleur club pour ouvrir son palmarès.

Le JC Marnaval a en effet réalisé un coup double en s’imposant à la fois chez les garçons (avec le Rémois Mathias Boucher en renfort) et les filles.

Dans le tableau masculin, les Haut-Marnais ont pris le meilleur en finale sur les Ardennais de Juniville. Auxerre complète le podium.

Reims Judo présentait deux formations, l’une en association avec l’AS Croix-Rouge et l’autre en partenariat avec Fismes.

Elles terminent 5es.

Chez les féminines, le JC Marnaval a devancé Asnières et le Creps de Reims. Reims Judo (avec l’apport de la Fismoise Hélène Granjoux) termine 4e.

 

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Union110601g

Les collégiens améliorent le cadre de vie aux Hauts-de-Murigny. Une terrasse en forme de pièce de puzzle sur la place Utrillo

Sympa la terrasse en forme de pièce de puzzle.
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Chaque année scolaire, les élèves du collège Georges-Braque participent à l’amélioration de leur cadre de vie, à travers un projet mené en partenariat avec le service Développement social de Reims habitat et la succursale Murigny, animée par Arnaud Prieux.

Sous la conduite de leur professeur d’arts plastiques, Sophie Hasslauer et de Cédric Benadjaoud, éducateur du service départemental de prévention, les élèves de la classe de 3e 4 ont réalisé l’installation d’une terrasse en forme originale de pièce de puzzle, sur la place Maurice-Utrillo, dans le secteur des Hauts-de-Murigny.

Cette terrasse a été conçue et réalisée par leurs camarades des années scolaires précédentes. Elle vient compléter les réalisations déjà accomplies par plusieurs classes de l’établissement, sur cette même place.

La pièce géante a pris forme au cours de plusieurs séances de travail, tout au long du mois de mai. Ainsi, après des dizaines de coups de scie, des centaines de trous et de tours de vis, les élèves ont enfin pu livrer cette réalisation aux habitants.

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Union110601f

Samedi animé à Croix-Rouge : Le secteur Université en fête

La fanfare des Boules de feu et l’association Bike Energy ont tenu la scène tout l’après-midi.
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L’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge a offert aux habitants du secteur Eisenhower Université une belle fête de quartier, samedi 28 mai, sous un soleil radieux.

Deux attractions ont ponctué cet après-midi. La première, c’est la formidable prestation de Simon Rogier, moniteur cycliste français de l’association Bike Energy School (bikeenergy.com) qui, en solo ou avec une dizaine d’apprentis « bikeurs » dûment casqués et équipés, a monopolisé l’attention du public avec son engin à deux roues virevoltant dans les airs.

Deuxième attraction de l’après-midi, les « Boules de feu », la fanfare des étudiants en médecine, des habitués de Croix-Rouge qui, après une balade dans le quartier, ont donné un concert endiablé devant la maison de quartier.

Les habitants et surtout les enfants avaient, au-delà de ces deux grosses attractions, largement de quoi s’occuper devant tous les stands installés sur la place Billard. De très nombreuses associations et de structures du quartier avaient en effet répondu présentes à l’invitation d’Élisabeth Causin, directrice de la maison de quartier Croix-Rouge, de son adjoint Yassine Ramdani et des personnels des espaces Billard et la Nacelle.

L’objectif annoncé de cette fête de quartier était « de partager un moment festif et convivial entre voisins », objectif largement atteint selon Saïda Soumaya, conseillère municipale représentant la maire de Reims, Jean-Pierre Ettel, président des maisons de quartier de Reims, et le conseiller municipal Salah Byar.

Prochains rendez-vous pour le public : la fête du secteur Pays-de-France, le samedi 18 juin à partir de 14 heures sur le parking du gymnase Jean-Jacques-Lapique, rue François-Arago (à côté du lycée), et la prochaine brocante à Pays-de-France le dimanche 19 juin, dédiée à la mémoire d’Alain Polliart.

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Union110601e

Médiathèque Croix-Rouge : Tout savoir sur les métiers de bouche

Le lycée des métiers de l’hôtellerie et de l’alimentation Gustave-Eiffel, très fréquenté.
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Mercredi 18 mai, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge, les lycéens, étudiants et autres chercheurs d’emploi étaient invités à découvrir « les métiers de bouche ». En effet, l’espace métiers de la médiathèque, la Maison de l’emploi et des métiers du bassin rémois et la mission locale pour la jeunesse de Reims et du Pays rémois organisaient leur 3e rencontre consacrée à ces métiers.

Après le passage obligé devant le stand accueil et orientation et un rayon d’ouvrages spécialisés à consulter, les demandeurs d’emploi se sont dirigés vers les tables des professionnels : restaurateur (avec Les Coteaux de Reims et Le Refuge de Cormontreuil), pâtissier (avec M. Biston, de Reims), chocolatier, traiteur, charcutier, fromager, boulanger…

L’association intermédiaire Job’s 51 ne manque jamais de telles occasions, et Hubert Leclercq, conseiller, pilotait une dizaine de demandeurs sur les stands et en particulier devant le lycée des métiers de l’hôtellerie et de l’alimentation Gustave-Eiffel, devant le CFA interpro de la Marne (pôle des métiers de bouche) ou encore à la plateforme des vocations de Pôle emploi.

Prochain rendez-vous : mercredi 8 juin, avec les métiers du bâtiment durable (responsable qualité sécurité, technicien de maintenance éolienne, technicien en qualité de l’air, ingénieur sites et sols pollués,…) à la médiathèque Laon-Zola 2, rue de la Neuvillette Tél. 03.26.47.79.41.

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Rues Gandon et Détré : A la bonne franquette

 

 

 

Vendredi soir 27 mai, pour la fête des voisins et malgré la fraîcheur, les habitants des rues Armand-Gandon et Jacques-Détré ont organisé une rencontre des anciens et des nouveaux voisins dans une ambiance bien sympathique.

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Union110601c

Du 10 au 12 juin : Trois jours pour découvrir la capoeira

Romain Coyard : « Nous voulons réaliser une manifestation sportive propre à Reims. »
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L’association sportive de capoeira à Reims organisera, du 10 au 12 juin, les premières Rencontres culturelles Brésil-Champagne de la capoeira. Un événement qui s’articulera autour du passage de grades chez les enfants. « Il y aura aussi plusieurs temps forts, notamment des entraînements techniques, des cours de percussion, des danses brésiliennes, des démonstrations (samedi, de 16 h 30 à 18 heures, place d’Erlon) ainsi que des spectacles (dimanche, de 13 h 30 à 15 heures, au gymnase Géo-André) », indique Romain Coyard, président de l’association sportive de capoeira à Reims.

« Notre intention est de réaliser une manifestation sportive propre à Reims dans le but de faire connaître notre pratique. La capoeira est un art martial brésilien qui apporte à ses pratiquants un équilibre, la souplesse et le sens du rythme », ajoute-t-il. Sont attendus, pour ces trois jours, de nombreux capoeristes, originaires de Paris, de Strasbourg ou encore du Brésil.

Tél. 06.60.14.34.53.

 

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Union110601b

Stage de danse orientale

Virginie Delauzun, responsable de la section danse à l’association Croix-Rouge animation et promotion, organise un stage de danse orientale le dimanche 5 juin, dans la salle de l’Acrap, 11, avenue du président-Kennedy, de 14 heures à 15 h 30 pour les enfants, de 15h 45à 17h 15 pour les ados et les adultes.

Tarifs : adhérents : 15 euros ; non adhérents : 20 euros. Ce stage est proposé par Fiona, professeur de danse orientale à Reims. 11 est ouvert à toute personne désirant découvrir cette discipline.

Renseignements et inscriptions à l’Acrap au tél 03.26.06.39.54. ou auprès de Virginie Delauzun, tél. 03 26.61.03.68.).

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Union110601a

TENNIS / Championnats de Champagne-Ardenne des jeunes Un titre sinon rien

Le Givetois Kévin Dubois aimerait s’offrir un trophée qui lui a échappé de peu l’année dernière.
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Bredouille l’année dernière, le Comité des Ardennes espère qualifier au moins un représentant aux championnats de France.

A l’heure où les Internationaux de France sont entrés dans leur phase finale, les meilleurs jeunes champardennais rêvent de fouler l’ocre de Roland-Garros l’été prochain dans le prolongement des championnats de Champagne-Ardenne disputés demain, samedi et dimanche sur les courts du Creps à Reims.

En lever de rideau, un rassemblement est organisé dès aujourd’hui à Troyes pour les 8 ans. Si aucun titre officiel ne sera distribué, Maëlia Dufeux (Non-classée, Poix-Terron), Haréna Valette (Non-classée, Vrigne-aux-Bois), Heather Fossier (Non-classée, Rocroi) et Anicet Caron (Non-classé, La Macérienne) viseront néanmoins un bon classement.

La revanche de Dubois ?

Pendant trois jours, leurs aînés essaieront d’enrichir le palmarès d’un comité vierge de titre en 2010, même si la Nouzonnaise Marie Ménacer (17-18 ans, Europe Reims), la Machaulaise Audrey Rousseaux (15-16 ans, Europe Reims) et la Givetoise Claire Makhloufi (13-14 ans, Géo-André Reims) doivent beaucoup à l’école ardennaise. « Nous avons relancé notre politique de formation depuis deux ans, rappelle le conseiller sportif départemental Jean-Charles Dubois. Nous espérons conquérir un ou deux titres dès cette année. » Les meilleures chances féminines devraient ainsi reposer sur les petites catégories, à l’image de Marie Barbe (30/2, Les Mazures-Renwez) qui, dans la foulée de son succès aux Bottes de Nevers, a déjà dominé trois fois Alexane Habert (30, Witry-lès-Reims), co-favorite avec Iloé Wallart (30, Géo-André Reims) en 10 ans.

A l’étage au-dessus, Lara Kreidieh (30/2, Sedan) en 11 ans et Iléna Lemouton (15/3, La Macérienne) en 12 ans pourraient jouer les trouble-fête, là où Claire Duter (4/6, Sedan) devrait logiquement être barrée par Claire Makhloufi (1/6, Géo-André Reims) en 15-16 ans.

Les dirigeants ardennais fondent également quelques espoirs dans l’épreuve masculine. Finaliste malheureux l’année dernière, Kévin Dubois (15, Givet) pourrait fomenter sa revanche en 17-18 ans, alors que Quentin Brice (15/1, Givet) semble un candidat crédible pour succéder à l’Aubois Julien Conrath en 15-16 ans.

Dans le prolongement de sa troisième place aux Petits Marcassins, Valentin Godart (30/1, La Macérienne) figurera enfin avec Enzo Desramée (30/1, La Macérienne) parmi les candidats au trophée en 10 ans.

Cédric GOURE

AUJOURD’HUI. - Rassemblement régional 8 ans à Troyes.
DEMAIN. - Championnats de Champagne-Ardenne 9-18 ans, puis samedi et dimanche, à Reims.


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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 110531c
Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7396 du 30 mai au 5 juin 2011.


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TRIBUNAUX DE COMMERCE : LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement en date du 24/05/2011, le tribunal de commerce de REIMS a décidé la résolution du plan de redressement, a ouvert une procédure de liquidation judiciaire à l’encontre de VARLET Jean-François Raymond Georges, 3 rue Marie Dominique Maingot - 51100 REIMS. R.C.S. REIMS 2005 A 123 - 332 353 614. Activité Restauration de pianos, achat et vente de pianos.

Mandataire judiciaire SCP DARGENT TIRMANT RAULET. (Maître Bruno RAULET), 34 rue des Moulins - 51100 REIMS.

Les créanciers sont avisés d’avoir à adresser d’urgence leurs titres de créance au mandataire judiciaire sus-désigné.

95986 Le greffier : Bernadette DELPY.

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Union110531b

Simple, clair et pratique : Nouveau site internet pour les Maisons de quartiers

La page d’accueil du site.
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Ouvertes à tous les âges et riches de mille et une activités et services, les treize maisons de quartier ont enfin un site internet à la hauteur de leur rôle au service de la population rémoise.

Depuis 2002, les 26 centres sociaux et Maisons de jeunes et de la culture ont cédé la place à 13 maisons de quartier. Si la mise en place de ces nouvelles structures via l’association des maisons de quartier n’est pas si simple à réaliser, les Rémois vont apprécier la mise en place du nouveau site internet : www.maisondequartier-reims.fr, qui est une mine d’informations. Facile d’usage, rapide, il va permettre à tous de savoir ce que leur propose comme loisirs et comme services la Maison de quartier la plus proche de chez eux, mais aussi leur permettre, à la carte et par catégorie d’âges, de savoir où ils peuvent pratiquer le sport de leur choix, garder leur enfant, se faire vacciner, rencontrer une assistante sociale, faire de la musique ou louer une salle pour une soirée familiale ou une répétition musicale.

Les objectifs

Pas inintéressant. Avant de proposer son riche panel d’activités dans ses treize structures, l’association des Maisons de quartier rappelle son rôle au service de toutes les catégories d’habitants, de la petite enfance aux seniors et ses valeurs. Des activités à caractère social, familial, éducatif, socioculturel et culturel. Et l’on rappelle qu’une Maison de quartier est un foyer d’initiatives porté par des habitants et appuyés par des professionnels qui met en œuvre un projet de développement social pour la population de tout un territoire.

Quelles activités ?

En quelques clics, vous pourrez découvrir toutes les activités et les services proposés dans les Maison de quartier grâce à différents partenaires : la ville, la caisse d’allocations familiales, le département, mais aussi tout le monde associatif.

Par catégorie d’âge (de 0 à 5 ans, de 6 à 12 ans, de 13 à 17 ans, plus de 18 ans et seniors), par pôle thématique vous pouvez trouver l’activité que vous cherchez ou en découvrir que vous ne connaissez pas.

De l’aïkido à Val-de-Murine au VTT à Clairmarais, du chant choral au studio d’enregistrement, de la danse country au hip-hop, de l’anglais au cours de théâtre, de la cuisine au café parents ou club senior.

Une large place est bien sûr consacrée aux services proposés par le département, Mars (aide aux victimes) etc. : relais assistante maternelle, conciliation, bibliothèque, éducation à la prévention. Vous saurez où vous pourrez disposer d’une salle pour des soirées familiales (dommage que les prix ne soient pas indiqués NDLR). Si vous voulez faire garder vos enfants de 3 mois à 5 ans, vous découvrirez les sites multi accueil (qui remplacent les halte garderies d’antan), les possibilités d’accueil le mercredi et durant les petites vacances.

Un seul regret peut-être, la séquence actualité est un peu pauvre ou périmée. Mais pour le reste, chapeau.

Alain MOYAT

www.maisondequartier-reims.fr

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Union110531a

Tennis (Interclubs) / La montée pour les « Européennes »

Pour la 5e et dernière journée des Interclubs, tous les regards étaient tournés vers les Thiolettes où les filles de l’Europe Club jouaient la montée contre Sarreguemines, la lanterne rouge de la poule. La logique a été respectée même si les Rémoises menaient seulement 3-2 à l’issue des simples. Nathalie Mohn, victime d’une blessure à la cuisse, a dû abandonner et que l’habituelle n° 5 Laetitia Tordo était absente pour cause d’une fracture de la malléole. Avec un poids d’équipe nettement supérieur, les « Européennes » ont aisément remporté les doubles pour gagner le droit d’évoluer en N1B l’an prochain.

Pour le reste, tout était déjà joué. Ainsi, Cormontreuil a quitté la N2 en subissant une lourde défaite à Melun (8-0). Même score en N3 pour Vitry qui, assuré de son maintien, a présenté une équipe bien trop faible pour lutter contre le leader Belfort. En N4, battu à Nancy (4-3), le Reims Europe Club n’aura donc pas gagné un seul match cette saison et retourne à la case prénationale alors que le TC Géo-André a très brillamment assuré son maintien en allant dominer la réserve de Paris Jean-Bouin (7-1).

Enfin, en N3 féminine, les filles de Géo-André ont impressionné en prenant le meilleur sur Merlebach (5-2) avec trois « perfs » en simple. Un succès qui pourrait même propulser la troupe de Geoffrey Alessio en division supérieure suivant la probable refonte des championnats.

MELUN. – Melun TC Val de Seine bat Cormontreuil TC 8-0.
Marse (-30) bat Robert (-2/6) 6-3, 6-3 ; Hernando Ruano (-15) bat Jolly (-2/6) 6-3, 6-1 ; Kromann (-15) bat Beuque (-2/6) 6-3, 6-1 ; Charron (-4/6) bat Visy (0) 7-5, 6-4 ; Fabrici (3/6) bat Soumet (2/6) 7-6, 6-4. Marse –Hernando Ruano battent Robert – Visy 7-6, 6-0 ; Kromann – Fabrici battent Beuque – Soumet 6-1, 6-4.

N3

BELFORT. – ASM Belfort bat TC Vitryat 8-0.
Nussbaum (-15) bat Lalouette (0) 6-3, 5-7, 7-5 ; Schena (-15) bat Blossier (2/6) 6-2, 6-1 ; Meyer (-4/6) bat G.Jeanrat (15) 6-2, 6-0 ; Dubois (1/6) bat Mulat (15/1) 6-3, 6-2 ; Rigon (2/6) bat B.Jeanrat (15/2) 6-0, 6-1. Schena – Meyer battent Blossier – G.Jeanrat 6-0, 6-3 ; Dubois – Rigon battent Mulat – B. Jeanrat 5-7, 7-6, 1-0.

N4

NANCY. – TC Nancy Foret de Haye bat Reims Europe Club 4-3.
Leonet (0) bat Gajanovic (1/6, REC) 7-5, 6-4 ; Bourgoin (1/6) bat Seuret (2/6, REC) 6-3, 6-4 ; Tiessen (3/6) bat Castelhano (2/6, REC) 7-5, 6-4 ; Bonnet (3/6, REC) bat Faggioli (15) 7-5, 6-1 ; Clausse (5/6, REC) bat Briquet (15) 6-1, 6-0. Bourgoin – Tiessen battent Gajanovic – Castelhano 1-0 abandon ; Seuret – Bonnet battent Leonet – Faggioli 1-0 abandon.

PARIS. – TC Géo-André bat Paris Jean Bouin (B) 7-1.
Kalaydjian (0) bat Munier (1/6, Géo-André) 4-6, 7-5, 6-0 ; Pacanowski (2/6, Géo-André) bat Bismuth (3/6) 6-1, 6-3 ; Pignon (3/6, Géo-André) bat T. Oumaouche (15) 6-1, 6-4 ; Paillard (3/6, Géo-André) bat Bensoussan (15) 6-2, 6-0 ; Leroy (4/6, Géo-André) bat R. Oumaouche (15) 6-3, 6-4. Pacanowski – Paillard battent Kalaydjian – T. Oumaouche 6-4, 6-1 ; Leroy – Pignon battent Bismuth – Bensoussan 6-1, 6-4.

N2F

REIMS. – Reims Europe Club bat AS Sarreguemines 6-2.
Magdalena Kiszczynska (-30, REC) bat Sylvie Philippi (2/6) 6-0, 6-0 ; Oriane Lanier (2/6) bat Nathalie Mohn (-4/6, REC) 5-4 abandon ; Sabrina Bamburac (-4/6, REC) bat Déborah Krieger (2/6) 7-5, 6-1 ; Marie Menacer (-2/6, REC) bat Carole Stroh (3/6) 6-3, 6-3 ; Sabrina Hilpert (4/6) bat Emilie Gaillot (3/6, REC) 6-3, 6-2. Magdalena Kiszczynka – Sabrina Bamburac battent Oriane Lanier – Sylvie Philippi 6-1, 6-2 ; MarieMenacer – Muriel Legué (5/6, REC) battent Déborah Krieger – Carole Stroh 6-4, 6-1.

N3F

REIMS. – TC Géo-André bat Freyming Merlebach 5-2
Tania Ostertag (-30) bat Charline Braidy (-4/6, Géo-André) 6-4, 4-6, 6-2 ; Claire Makhloufi (1/6, Géo-André) bat Mylène Hernja (2/6) 6-3, 6-1 ; Cindy Castille (4/6, Géo-André) bat Claire Houdelstein (3/6) 7-6, 6-3 ; Aurélie Marchal (4/6, Géo-André) bat Mathilde Wieder (3/6) 6-2, 4-6, 6-2 ; Maeva Spooner (15, Géo-André) bat Céline Houdelstein (4/6) 6-2, 3-6, 7-6. Tania Ostertag – Claire Houdelstein battent Charline Braidy – Aurélie Marchal 4-6, 7-6, 1-0 (10/8) ; Claire Makhloufi – Cindy Castille battent Mathilde Wieder – Céline Houdelstein 6-2, 6-0.


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