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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - janvier 2010.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008, novembre 2008, décembre 2008, janvier 2009, février 2009, mars 2009, avril 2009, mai 2009, juin 2009, juillet 2009, août 2009, septembre 2009, octobre 2009, novembre 2009, décembre 2009.

 

 

 

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Journal « l’Union » - 100130d

Locataires handicapés : Un ergothérapeute nommé désir

Michel Pétrel suit cette affaire avec attention.
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Lors de la réunion du GADL (Groupement des associations de locataires de Reims) à Croix-Rouge le 19 janvier, en présence de six autres associations de défense des locataires, Michel Petrel, président de l’amicale des locataires « Les jardins suspendus », avenue de Laon, a évoqué le problème suivant : « Nous trouvons intolérable qu’une personne très âgée et très malade attende un an avant la visite d’un ergothérapeute, pour donner l’accord des travaux en vue de l’installation d’une douche. La demande a été faite en décembre 2008 et, à ce jour, aucune réponse… »

L’organisme logeur, Reims habitat, confirme : « Une demande a été effectivement faite en décembre 2008. Elle a été transmise à un ergothérapeute, et nous attendons sa préconisation. » Horacio Madeira (03.26.61.79.56.) est en charge de l’adaptation des logements pour personnes âgées et handicapées au sein de Reims habitat. C’est lui qui a mandaté un ergothérapeute qui doit évaluer avec la personne et en fonction de son handicap, l’aménagement à réaliser. Dès la réception de sa préconisation, et après une rencontre au domicile, les travaux pourront démarrer. L’ensemble de ces aménagements est pris en charge par Reims habitat, aucune participation n’est demandée au locataire. Le délai de réalisation des travaux est de 6 à 8 mois.

Dans le cas présent, soulevé par l’association, il reste à attendre le passage de l’ergothérapeute, attendu depuis plus d’un an !

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Journal « l’Union » - 100130c

Promotion de Pays-de-France : Reines et rois : savourent le spectacle

Un spectacle de charme pour les candidats à la couronne.
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La galette des rois a été l’occasion, pour l’association de Promotion de Pays-de-France, de regrouper soixante invités dimanche 24 janvier, dans la salle municipale François-Mauriac.

Le premier adjoint Éric Quénard représentait la mairie et on remarquait également la présence du conseiller régional Michel Guillaudeau.

Tout ce petit monde a eu droit à un spectacle de choix avec les évolutions de la troupe des « Orientales en couleurs », menée avec beaucoup de grâce par Houria Gauzelin et ses danseuses.

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Journal « l’Union » - 10013b

BASKET-BALL / Nationale 1 féminine : Jamais deux sans trois…

Lyckha Sy ne saura qu’au dernier moment si elle est du déplacement à Laveyron.
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Les Rémoises veulent bonifier leur déplacement dans la Drôme et ainsi se rapprocher de la première moitié du classement.

PHILIPPE SAURET et ses joueuses font preuve de méfiance avant d’entreprendre leur périlleux déplacement à Laveyron, une commune située à 4 km de Saint-Vallier (Drôme). « C’est une équipe qui propose un jeu très agressif mais pas très structuré et donc difficile à cerner ».

Dans une salle réputée chaude, les Rémoises vont donc avoir l’occasion de démontrer leurs progrès. « Par rapport aux deux premiers matches que j’ai coachés, celui-là va être le plus difficile. On va voir si, mentalement, on a franchi un cap », avertit Sauret.

Pas l’idéal

Il ne faudra pas, pourtant, que Zuzana Gujaraidze et ses partenaires oublient l’aspect technique et qu’elles concentrent leurs forces uniquement sur l’aspect mental.

Car, il s’agira de proposer des arguments techniques pour se défaire de l’opposition drômoise et de ses deux intérieures performantes : l’atypique Aurélie Carmona (1,88 m - 12,9 pts - 34,2 % à trois points - 5,2 rebonds) et la Sénégalaise Khadidiatou Gassama (1,87 m - 11,7 pts - 6,7 rbds).

Le groupe rémois n’en manque pas comme il l’a démontré lors de ses deux dernières sorties victorieuses (78-67 à Dunkerque et 63-58 contre Nice). Pourtant, la préparation de cette rencontre n’a pas été idéale. Lyckha Sy s’est donné une petite entorse mardi et fera un essai au dernier moment tandis que Floriane Herrscher (raisons familiales) a manqué l’une des dernières séances.

Dans l’optique du maintien, un troisième succès de rang serait le bienvenu. Et si jamais il pouvait s’agrémenter de la reprise du point average (59-68 à l’aller), la soirée n’en serait que plus belle…

Yves DOGUÉ

RETARD. - Laveyron compte deux matches de retard. Celui de la 14e journée, à Rennes, sera disputé le 28 février. Celui de la 16e, contre Lyon, n’est pas encore fixé.

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Journal « l’Union » - 10013a

Powerlifting : Nouvelles médailles en développé couché

Le Rémois Chardonnet a réussi 132,5 kg pour le compte du FAR.
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Pour la première fois, le club de la garnison a organisé l’échéance majeure du calendrier régional de powerlifting, avec la participation du TOS, qui semblait bouder les organisations précédentes du club local. Ce ne fut toutefois pas un succès pour le premier club de la discipline venu en force, puisqu’un tiers des concurrents ont été éliminés sur des barres trop présomptueuses ; le Force Athlétique Rémoise remportant ainsi le titre par équipes avec 134 points contre 97 aux Aubois.

Au plan individuel, si le club rémois fait aussi bien que le TOS avec 9 titres chacun, c’est sur les places d’honneur que Reims fait la différence avec cinq autres breloques contre deux aux Tosistes.

Suivent Sainte-Savine, 42 points, Mourmelon 30 avec trois titres pour Lopez, Minelle et Deligny (nouveau record régional avec 162,5 kg en vétéran plus de 50 ans), Sedan 29, RHM 10 avec un titre pour Samuel Vautier, 165 kg et Montier-en-Der.

Performances pour le FAR : Henriot 210 kg, Dufils 200, Estèves 170, Loup 155, Merle 147,5 et nouveau record en 67,5 kg espoir ; Fontaine 155, Chardonnet 132,5, Argaillot 135, Chometon 95, Mario 150, Balourdet 100, Dieudonné 122,5, Buzelin 120 et Parmentier 140 kg.

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Journal « l’Union » - 100129f

Ils veulent des caméras

« Même si je n’ai jamais été agressé, je ne serais pas contre des caméras », déclare Roger.
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Yen : « Ce serait super ! »
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Les commerçants les attendent avec impatience.
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Dans la tour Eisenhower, les caméras ont changé la vie des locataires. En bien.
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Comme au Mans, la ligne de tramway rémoise sera truffée de caméras.
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La surveillance vidéo réduit la délinquance et rassure. De plus en plus de Rémois aimeraient en avoir devant leur immeuble.

ILS veulent des caméras de surveillance. Les questions d’éthique et d’atteinte à la vie privée se respectent mais touchent surtout les Rémois qui habitent les quartiers tranquilles de la ville. Les autres qui craignent que leur voiture brûle la nuit, qui connaissent les feux de poubelles de près, qui ont peur de traverser leur hall d’entrée à cause du squat, qui croisent des dealers chaque jour en allant faire leurs courses, ceux-là veulent des caméras.

À Wilson, la demande est soutenue. « Tout le monde en parle et on espère bien en obtenir », témoigne Marc qui affirme qu’une demande officielle a été faite à la Ville. Yen, locataire dans le Wilson rénové, les accueillera avec joie : « Ce serait super. On a été squatté pendant des semaines. La porte a été défoncée, ils l’ont changée je ne sais pas combien de fois. Si c’est surveillé, ils ne viendront plus. »

Il a été observé que la vidéosurveillance ne supprime pas la délinquance mais la déplace. Les délinquants aiment autant traîner hors du champ des caméras. Pourquoi se compliquer la vie. « Ils ont tendance à se poser dans les coins un peu sombres, c’est là qu’il faudrait mettre des caméras.

D’ailleurs, il nous en faudrait partout parce que ça deale à tous les coins de rue », lâchent plusieurs commerçants de la place Mozart.

Baguette et journal sous le bras, canne à la main, Roger vient de faire ses petites courses : « Des caméras de surveillance ? Je ne serais pas contre. Je n’ai jamais été agressé mais pourquoi pas. »

Il a aussi été observé que les caméras agissent autant sur la baisse des incivilités que sur la baisse du sentiment d’insécurité. « On sait bien que ce n’est pas un remède miracle mais c’est dissuasif. Quand je rentre le soir, j’aimerais bien que mon trajet jusqu’à la porte de mon immeuble soit filmé. Je me sentirais plus tranquille », confie une jeune enseignante. Elle est loin d’être la seule à le penser.

Textes : Catherine FREY Photos : Christian LANTENOIS


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Idéales dans les halls d’entrée

Ça sent bon le propre. Pas un tag, pas une boîte aux lettres défoncée et pas un jeune qui traîne son mal de vivre en urinant dans l’ascenseur, les habitants de la tour Einsenhower ne pourraient plus se passer de leurs caméras de surveillance. « Elles ont tout changé. Du jour au lendemain, on a pu vivre normalement », raconte Sandrine. Fini d’avoir peur en traversant le hall. « Je me souviens d’un jour où j’étais descendue avec du linge pour le pressing. Il y avait des jeunes pas très clairs en bas. Ils m’ont demandé si j’avais besoin de quelque chose. J’ai répondu que non, que j’attendais quelqu’un. C’est alors que l’un d’eux s’est mis dans une colère folle, il a tapé du poing dans les boîtes aux lettres en disant que j’avais peur qu’on me vole mon sac. J’ai vraiment eu peur », relate Renelle. « Maintenant on est tranquille. » Sanpan, dont la fille habite la tour, confirme : « Les voyous, ils ne viennent plus ici depuis qu’il y a les caméras. C’est bien sauf qu’on les subit ailleurs, là où j’habite par exemple. J’espère vraiment qu’ils vont aussi nous en mettre des caméras. »

Possible. Les bailleurs y ont de plus en plus recours pour sécuriser leur parc et lutter contre les dégradations. Reims Habitat, par exemple, a prévu d’équiper 30 nouveaux halls d’entrée au cours cette année et il est prévu de mettre des caméras dans les immeubles qui vont être rénovés dans le cadre de l’Anru. « Les caméras ont fait leurs preuves, notre volonté est donc d’en installer de nouvelles. Toutefois ce ne sera fait qu’avec l’assentiment de la majorité des locataires de l’immeuble visé. Il n’est pas question de les imposer. »


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La Ville réticente

La Ville va-t-elle ajouter des caméras ? Rien n’est moins sûr. Éric Quénard, premier adjoint et chargé du dossier, ne s’emballe pas. « Nous avons commencé par demander un bilan des 36 caméras que nous n’avons pas encore reçu. » Les résultats devaient pourtant être communiqués en fin d’année dernière. « Nous attendons encore. » Même sans avoir ce bilan, il a déjà été constaté que les caméras existantes situées au centre-ville, à Croix-Rouge, aux abords du stade et dans la zone de la Neuvillette permettent une bonne centaine d’interpellations supplémentaires par an. Partenaire des forces de l’ordre, la vidéosurveillance facilite le travail des policiers. Il faut ajouter à ce bilan qui tarde à arriver toutes les économies réalisées grâce à la baisse du vandalisme gratuit sur les équipements publics. Le premier adjoint se méfie de ces résultats : « Si on ajoute des caméras pour que l’État puisse réduire les effectifs de la police nationale, je n’adhère pas. De plus, leur efficacité réelle reste à prouver.

On voit que la Grande-Bretagne, le pays le plus avancé dans ce domaine n’a pas réglé ses problèmes en posant des caméras. Enfin Reims va voir arriver une centaine de caméras sur sa ligne de tramway (lire par ailleurs), faut-il encore en rajouter ? » C’est surtout que l’investissement ne coûte pas deux sous : « C’est effectivement l’une des données du problème. L’installation des 36 caméras a coûté près d’1,5 million d’euros et coûte 400.000 euros par an de fonctionnement. » Et comme les caisses ne sont pas très pleines…


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90 caméras sur la ligne de tram

La Ville se dit qu’avec les 90 caméras qui vont être installées dans le tramway, aux stations et aux carrefours, il ne sera pas nécessaire d’en rajouter (lire par ailleurs).

La société Mars précise qu’elle n’installe pas des caméras de surveillance mais des caméras de régulation du trafic de transport en commun (bus et tram). Faut-il en déduire que ces nouvelles caméras ne seront pas reliées aux 36 de la Ville et qu’elles n’offriront donc pas une complémentarité ?

Mars se refuse à répondre pour l’instant à cette question. En revanche Éric Quénard, le premier adjoint, ne cache pas que ce serait intéressant pour la Ville de pouvoir mettre ces nouveaux équipements au service de la collectivité : « Faire en sorte qu’elles soient reliées au même système que les nôtres pourrait être judicieux. » D’autant plus judicieux qu’on n’aura pas besoin d’acheter ces 90 caméras vu qu’on les aura déjà payées via le contrat tramway. Dossier à suivre

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L’hebdo du vendredi- n° 153 - 100129e

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 153 - Semaine du 29 janvier au 04 février 2010


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Concert solidaire

Mardi 2 février à 20h, un concert pop rock au profit des Restos du Cœur organisé par des étudiantes en DUT GEA à l’IUT de Reims réunissant John Grape, The Wires et Libelul se tiendra au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge) à Reims.

Tous les bénéfices seront reversés à l’association.

Tarifs : 5€ en prévente et 7€ sur place. Renseignements au 06 06 52 60 53.


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JUSQU’AU 12 FÉVRIER : « Höfnermaniac ! »

Guitares européennes et japonaises !

Rens. : 03 26 35 68 40

A la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean Louis Debar

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Journal « l’Union » - 100129d

Associations de locataires : Se regrouper pour un combat commun

Sept associations réunies autour des mêmes problèmes.
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Le GADL (Groupement des associations de défense des locataires de Reims) a tenu sa réunion de rentrée dans les locaux de l’association At’Hom. Étaient représentées les associations de défense des locataires : « At’Hom », « Polygones », « Union des locataires de Croix-Rouge », « Et Croix-Rouge, comité Pays-de-France », « Amicale de locataires Naudin », « Amicale de locataires Maryse-Bastié » et « Locataires des Jardins suspendus ».

Déclaré officiellement en association depuis le 16 décembre dernier, le GADL regroupe en effet, pour le moment, sept associations de défense des locataires de Reims, unies pour harmoniser leurs actions auprès des bailleurs de Reims et sa périphérie, et pour uniformiser les applications et règles en matière de logement, loyers, charges, états des lieux et tous points relatifs à la location.

En clair, son message s’adresse aux locataires des mêmes bailleurs (Effort rémois, Foyer rémois et Reims habitat) : « Unissons-nous pour être plus forts ! » Les lacunes des bailleurs concernant le déneigement, les travaux non réalisés et les « consultations locatives menées à la baguette » étaient à l’ordre du jour de cette première rencontre de 2010.

« On n’a pas droit à la parole »

Chaque association a dévoilé la liste de ses revendications. Si certaines sont spécifiques, il est vite apparu des constantes dont la dégradation des relations avec les bailleurs : « on n’a pas droit à la parole », « ils ne respectent pas la loi SRU qui les oblige à entendre leurs locataires », « les réunions de concertation locative ne servent à rien, il n’y a pas de suite, on se renvoie la balle d’un service à l’autre comme au ping-pong ».

Unanimité également pour constater « l’absence de contrôle des travaux effectués par les entreprises prestataires. Beaucoup ne respectent pas leur contrat et livrent un travail bafoué et incomplet et le bailleur ne s’en rend pas compte ».

Les associations se plaignent encore de « l’absence de social en faveur des handicapés et des personnes âgées en particulier », et du problème général de vétusté : « faute de stock, il leur faut des mois et des mois pour obtenir une pièce d’ascenseur ou de radiateur, et bien entendu aucun dédommagement aux locataires victimes de ces longues pannes ».

Enfin, une réalité pour les sept associations : « l’augmentation des charges et la diminution des prestations, en particulier pour les espaces verts ».

Si Reims habitat fait exception positive dans de nombreux domaines, le souhait du GADL, face à ces dysfonctionnements collectifs, est « d’obtenir de certains bailleurs une meilleure écoute au cours des réunions de concertation locative ou autres réunions afin de mener ensemble le très important dossier du logement social ».

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Journal « l’Union » - 100129c

Les travaux du tram sur téléphone portable

Mars a lancé son application sur le site d’Apple, TramReims, qui permet de s’informer sur les travaux du tram avec cartes et images de synthèse à l’appui.
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Mars vient de lancer sa propre application gratuite pour l’Iphone, sur le site internet de la célèbre marque à la pomme colorée.

Une application, appelée aussi une « apps » pour ce téléphone portable, est en fait un petit logiciel permettant de nombreuses choses. Il en existe des milliers, des jeux, gps, dictionnaires, certaines sont très utiles et d’autres totalement superflues voire loufoques… et aujourd’hui, voici une nouvelle application, uniquement dédiée aux avancées du futur tramway rémois, son nom : TramReims.

Pour se la procurer, il suffit de se rendre via le téléphone Next-Gen sur le marché en ligne et de taper son nom dans l’onglet recherche.

Cartes très précises

Une fois installé sur le cellulaire, à quoi ressemble TramReims ? À l’ouverture du logiciel, une jolie photo du cours Langlet avec en arrière-plan la cathédrale, faisant office de page d’accueil. Une fois chargé, c’est très rapide, plusieurs sous-menus sont disponibles : plans, travaux, parkings, images et un autre contenant des vidéos.

Uniquement réservé aux possesseurs de ce portable, TramReims à vrai dire n’est pas une application indispensable, en tout cas pour un Rémois. En revanche pour un touriste, elle peut vraiment s’avérer utile grâce à des cartes précises et à des mises à jours régulières lorsque des modifications interviennent sur le réseau.

Chaque grande ville possède déjà une application de ses réseaux de transport en commun, donc ce n’est pas non plus l’événement quand Mars lance la sienne pour Reims, mais cela permet tout de même d’étendre l’information. En effet, les téléphones portables sont aujourd’hui l’un des supports les plus vendus au monde et une source de bénéfices énorme pour les géants de ce marché. Enfin, il faut savoir que Mars a dû payer la modique somme de… 79 euros pour mettre son application sur le réseau d’Apple et qu’il existe des dizaines de milliers d’applications gratuites, mais aussi payantes.

Thierry ACCAO FARIAS

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Journal « l’Union » - 100129b

Commerce et services de proximité

En partenariat avec les acteurs de l’insertion professionnelle (Jobs’51, 2Mains, les Points Information Jeunesse de la Maison de quartier Croix-Rouge, la Maison de l’Emploi, l’espace Métiers, la Mission locale et le Centre régional information jeunesse), la médiathèque Croix-Rouge, à travers son secteur Emploi-Formation, propose la découverte des formations et des métiers des commerces et services de proximité ainsi que le dispositif d’exonérations de cotisations sociales en cas de création d’entreprise dans une zone urbaine sensible, mercredi 3 février de 14 à 18 heures.

Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis-Debar.

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Journal « l’Union » - 100129a

TENNIS : 170 à Cormontreuil

Limité cette année à 4/6, le tournoi d’hiver du Cormontreuil TC a rassemblé 170 participants. Soit une vingtaine de moins que l’an passé pour une épreuve allant alors jusqu’à 0. Aucun 4/6 n’ayant eu envie de fouler les courts de l’Avenue du Languedoc, le lauréat devrait se trouver entre les six 5/6 : David Jobert (Saint-Dizier), Omar Charai (Guignicourt), Cédric Vivaire (ASPTT Châlons), Sébastien Rajaonary (Paris UC) ainsi que les Européens Yvan Ruelle et Quentin Chauvin. A moins que Guillaume Thierus (Géo-André) ne mette tout le monde d’accord.

En + 35 ans, le désormais sociétaire du CTC, François Bednarek (15), fait figure de favori face aux 15/1, Pierre Goujon (Parques Cormontreuil), Philippe Genty (Bétheny) et Jean-Christophe Cuinet (Château-Thierry).

Du côté des dames, Suzie Kouokam (Saint-Dié), unique 4/6 inscrite, semble armée pour inscrire son nom au palmarès face aux jeunes Rémoises Audrey Sarrazyn (Géo-André) et Audrey Rousseau (Europe Club).

DEMAIN. - 16 h 30 : demi-finales dames ; 18 heures : demi-finales messieurs ; 19 heures : demi-finales + 35 ans ; dimanche, 15 heures : finales dames, messieurs et + 35 ans.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100128a

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7326 du 25 au 31 janvier 2010.


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MODIFICATION DE STATUTS

SARL CYBER CREATION

Société à responsabilité limitée au capital de 9.300 €uros

Siège social :
15 place Henri de Toulouse Lautrec
51100 REIMS
R.C.S. Reims n’ B 419 366 448

Suivant délibération d’une assemblée générale extraordinaire en date du 30 novembre 2009, il résulte que la collectivité des associés a décidé de transférer le siège social de la société de REIMS (51100), 15 place Toulouse Lautrec à ORMES (51370), 16 ter rue de la Briqueterie.

Les statuts ont été modifiés en conséquence.

Le dépôt légal sera effectué au greffe du tribunal de commerce de REIMS.

82113 Pour avis : La gérance.


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VENTE – CESSION - ATTRIBUTION D’APPORTS

INSERTION – CESSION DE FONDS DE COMMERCE

Suivant acte reçu par Maître Alain GROSLAMBERT, Notaire à REIMS, 4 boulevard de la Paix, le 14 janvier 2010, enregistré à Pôle Enregistre- ment de REIMS NORD le 18 janvier 2010, bordereau 63, case n° 1.

A été cédé par Monsieur Abderrezak REZZIKI, commerçant, et Madame Souad RMICHE, son épouse, demeurant ensemble à REIMS (51100). 4 place Henri Denon.

A : Monsieur Abdul Hamid AL KHALIFA, commerçant, et Madame Buthaina AL ASSI, sans profession, son épouse, demeurant ensemble à REIMS (Marne), 2 allée des Béarnais,

Un fonds de commerce de vente sédentaire de linge de maison, ustensiles de cuisine, tapis et serviettes, fruits secs, cacahuètes, pistaches, noisettes, salons marocains et accessoires, exploité à REIMS (Marne), 14 esplanade Paul Cézanne, lui appartenant, connu sous le nom commercial DECO D’ORIENT, et pour lequel le cédant est immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés de REIMS sous le numéro 431 505 734.

Le cessionnaire est propriétaire du fonds vendu à compter du jour de la signature de l’acte. Centrée en jouissance a été fixée au jour de la signature.

La cession est consentie et acceptée moyennant le prix principal de mille cinq cents €uros (1.500,00 €), s’appliquant uniquement à des éléments incorporels.

Le vendeur déclare qu’il n’existe pas de bien matériel.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues en la forme légale dans les dix jours de la dernière en date des insertions prévues par la loi, au siège de Maître GROSLAMBERT où domicile a été élu à cet effet.

82151 Pour insertion : le Notaire.

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Journal « l’Union » - 100127b

ROLLER HOCKEY / Nationale 1 : Une victoire rassurante

Ils sont actuellement à égalité de points en junior avec Rethel.
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Le RHR a renoué avec la victoire samedi à l’occasion de la neuvième journée de championnat. Les Rapaces recevaient les Rafales de Viry-Châtillon contre lesquels ils auront toujours mené. Fayault en échappée ouvrait la marque pour Reims (04’49) mais Enguerrand lui répondait (07’25). Godefroy redonnait l’avantage aux siens en supériorité (08’27) tandis qu’Enguerrand égalisait de nouveau (12’32). Sur une offrande de Rivard, Fayault y allait de son doublé (15’02, 3-2). Les Rémois prenaient trois longueurs d’avance grâce à Rogé, idéalement servi par Morel (17’23), puis Maujean seul face au goal (19’29). Les Rafales allaient réduire l’écart avant la pause par Vachel (22’07) et Debordeneuve dont le tir dévié trompait Haas (22’45, 5-4).

Au retour des vestiaires, les Rémois conservaient le contrôle du match face à des Franciliens privés de palet et contraints de faire des fautes. Morel seul au second poteau reprenait victorieusement une passe de Rogé (28’32).

Dix-sept secondes plus tard, Morel lançait Rogé dont le tir trompait le portier adverse (28’49). Rogé encore signait un triplé sur un tir en angle fermé (32’05) pour porter la marque à 8-4. L’entraîneur Lexcellent corsait un peu plus l’addition d’un tir lointain en avantage numérique (34’24). La seconde réalisation de Debordeneuve (46’12, 9-5) au cours d’une fin de partie agitée restait anecdotique.

Roller hockey : Les juniors premiers de leur poule

On retrouve les juniors du Roller hockey Reims sur deux aires de compétition : les championnats de France juniors et la nationale 3.

« Ils ont entre 16 et 20 ans. Le groupe est homogène et monte en puissance au fur et à mesure des semaines. Ils s’entraînent trois fois par semaine : lundi, mercredi et vendredi », explique Jordane Cheffre, entraîneur.

« Certains s’entraînent avec l’équipe première et deux d’entre eux y sont titulaires. Ils sont actuellement à égalité de points en junior avec Rethel ; et en nationale 3 ils sont premiers de leur poule sur huit équipes, avec une seule défaite. »

Les objectifs ? C’est d’atteindre la demi-finale junior et la finale N3.

L’an dernier, ils ont fini dans les dix premiers français.

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Journal « l’Union » - 100127a

Conseil de quartier Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny

La prochaine réunion du conseil de quartier Croix-Rouge/Hauts-de-Murigny se déroulera le mardi 2 février à 19 heures, dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

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Journal « l’Union » - 100126b

Association de défense : Élections en vue chez les locataires

Geneviève Kaczowka va abandonner ses présidences associatives.
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Geneviève Kaczowka devait être proposée en qualité de nouvelle conseillère municipale de l’équipe Hazan au cours de la réunion du conseil municipal d’hier soir, en remplacement de Sarah Ouaja Ok, 3e adjointe (lire page 4 et 5).

Elle a profité d’une réunion des associations de défense des locataires pour informer ses collègues des conséquences immédiates de cette désignation : « Je devrai abandonner mes fonctions de présidente de l’association de locataires des Polygones et de présidente du Groupement des associations de défense des locataires de Reims. »

Les vice-président(e)s assureront l’intérim jusqu’aux prochaines élections aux conseils d’administration de ces associations (Bernard et Nicole Duchozal pour les Polygones, Claude Stoltz et Claudette Verniolle pour le Gadl).

 

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Journal « l’Union » - 100126a

Square des Droits-de-l’Enfant : la démocratie la tête en bas

Ce square des Droits-de-l’Enfant a déjà été inauguré le 20 novembre dernier.
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À l’heure où la ville va mettre en place un conseil municipal pour la jeunesse (voir une prochaine édition), les élus adultes seraient bien inspirés de ne pas donner le mauvais exemple. Hier soir en effet les conseillers municipaux ont été invités à donner le nom de square des Droits-de-l’Enfant à un espace de jeux situé rue de Salzbourg.

La décision bien sûr a fait l’unanimité. Seul problème, ce square a déjà été baptisé le 20 novembre à l’occasion du vingtième anniversaire des Droits de l’Enfant par le premier adjoint Éric Quénard entouré d’enfants de l’école Sculpteurs Jacques et de l’Institut Michel-Flandre.

On nous avait appris à l’école que les conseils municipaux se réunissaient d’abord pour prendre des décisions et ne les appliquaient qu’ensuite.

A Reims, ce n’est pas le cas. Certes, cela n’empêchera pas la planète de tourner, mais le fonctionnement démocratique aurait tout à gagner à respecter les règles.

D’autant qu’il n’y avait pas urgence puisque cela fait de nombreuses années que la ville, à l’époque avec Marie Annick Roger, adjointe chargée des écoles, créait un événement à l’occasion de la journée des Droits de l’enfant.

A.M.

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Journal « l’Union » - 100124b

1re biennale de l’égalité femmes/hommes : Zoom sur les femmes en résistance

Le sacrifice des femmes au Darfour (Soudan). Pendant la saison des pluies, juste avant l’orage, une femme déplacée du camp de Riyad s’empresse de remplir ses bidons d’eau à une pompe installée au cœur du camp par des ONG internationales.
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Du 13 février au 3 avril, Reims organise sa première biennale de l’égalité femmes-hommes. En mettant à l’honneur les femmes en résistance.

EN proposant à Christiane Kutten le poste d’adjointe à l’égalité femmes/hommes, du jamais vu à Reims, la maire Adeline Hazan avait lancé un signal fort. C’est pour cette raison que cette année, la Ville a décidé de faire un zoom important sur le combat pour la parité femmes/hommes en organisant, du 13 février au 3 avril, la première biennale du genre placée sous le thème de « Femmes en résistance ». À la veille d’un déplacement à Strasbourg où il va être question de la mise en place d’une charte européenne sur la parité femmes/hommes.

Qu’avez-vous fait depuis votre élection ?

Christiane Kutten : « Il y a eu un gros travail de réflexion et de rencontres avec les responsables d’associations concernées par toute cette problématique de l’égalité femmes/hommes. Des heures passées sans résultats visibles immédiatement, je le reconnais, mais indispensable pour bâtir quelque chose de solide. Cela a déjà abouti, l’an dernier, à la parution d’un guide pratique contre les violences à l’égard des femmes, à instaurer aussi la mixité dans le staff des conseils de quartiers. »

Charte

« Au niveau interne de la mairie et de Reims métropole, en liaison avec le comité technique paritaire (élus du personnel), nous allons faire un diagnostic pour évaluer de façon précise si l’égalité femmes/hommes est respectée dans les services. La police municipale va recevoir une formation pour savoir comment accueillir des femmes victimes de violence. »

Dans le cadre de votre délégation, vous partez la semaine prochaine à Strasbourg. Pour faire quoi ?

Ch.K. : « Nous allons discuter du contenu d’une charte sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale qui devrait être mise en place au niveau européen. L’ancienne municipalité avait été invitée à y participer mais n’avait pas donné suite alors qu’aujourd’hui la Ville de Reims est prête à la signer. Et à la faire respecter. »

Vous organisez cette année la première biennale de l’égalité femmes/hommes. Pourquoi ?

Ch.K. : « Vous savez que le combat en faveur du Droit des femmes n’est pas nouveau. Nous allons justement fêter cette année le 100e anniversaire de la journée internationale des femmes lancé en 1910 à Copenhague par la seconde internationale socialiste des femmes. Depuis, nourri surtout par les socialistes, un mouvement européen en faveur de la parité se développe. En France les lois Rudy et Genisson sur l’égalité professionnelle et la non-discrimination ont servi de starter aux mouvements pour l’égalité car contrairement à ce que beaucoup pensent, les femmes ne sont pas une catégorie particulière comme on peut parler des migrants, mais représentent la moitié de l’humanité. »

Quel est le but de cette biennale ?

Ch.K. : « A partir du travail et d’une grande exposition réalisée par le photographe Pierre-Yves Ginet intitulé « femmes en Résistance » et qui brosse le portrait de femmes en lutte dans dix-sept pays, du Maroc au Tibet, du Darfour à la Palestine ou au Rwanda, nous allons mettre aussi en valeur dix femmes qui s’investissent, de leur côté à Reims, au sein d’associations. Pierre-Yves Ginet les a photographiées. Elles ont rencontré des lycéens de classes de seconde et des jeunes dans des maisons de quartier qui vont rédiger un portrait écrit dont des extraits alimenteront le catalogue de l’expo. Parallèlement de nombreuses manifestations seront organisées du 13 février au 3 avril en ville (lire par ailleurs).

C’est important que les femmes sachent que la Ville porte un grand intérêt à leur combat. »

Alain MOYAT

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Le programme à toute vitesse

Christiane Kutten : « Les femmes rémoises en résistance seront aussi à l’honneur ».
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Voici l’essentiel du programme (pas encore totalement arrêté) de cette première biennale de l’égalité femmes/hommes organisée du 13 février au 3 avril.

Femmes en résistance

Colonne vertébrale de la biennale, le travail du photographe Pierre-Yves Ginet intitulé « Femmes en résistance » fera l’objet de plusieurs expositions.

La plus importante se tiendra dans les salons d’honneur de l’hôtel de ville avec l’accrochage de 70 images de femmes oppressées de diverses façons et qui ont décidé de lutter par la non-violence, le dialogue, l’abnégation.

À la médiathèque Jean-Falala expo photos : « Darfour, le sacrifice des femmes » ; à la médiathèque Croix-Rouge expo : « Caravanières du Maroc face à la Moudawana » ; à la médiathèque Laon-Zola : « grandes résistantes contemporaines » ; à la Villa Douce : « Les nonnes tibétaines : un combat pour la liberté. »

Dans les quartiers populaires, dix femmes ont été photographiées par Pierre-Yves Ginet. Il s’agit d’Andrée Paté et Yvonne Chatelain, résistantes ; Sophie Soumare, présidente du groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles ; Julianne Unterberger, membre de l’association femmes et mathématiques ; Céline Schifelbein de l’association Ensemble pour elles ; Dafroza Gauthier du collectif parties civiles pour le Rwanda ; Chloé Authelet, membre du planning familial ; Catherine Brion, animatrice du groupe de femmes en insertion ; Gisèle Bienne, auteur ; Nicole Bouvier et Anne-Marie de Pasquale d’ATD quart monde.

Théâtre

Les 10, 11 et 12 mars à la salle Jean-Pierre-Miquel : « Louise Michel » mise en scène de Marie Ruggieri. Un groupe de jeunes volontaires de Unis-cités interviendra dans des établissements scolaires et les maisons de quartiers en présentant des saynètes sur le thème des stéréotypes, du sexisme.

Conférences

Plusieurs conférences seront organisées au cours de la biennale sur les thèmes suivant : « Femmes et développement urbain » ; « la mixité professionnelle », « le code de la famille au Maroc », « la désexuation de l’Etat-civil ».

Par ailleurs, l’association Ex æquo organisera un débat sur la visibilité lesbienne ; des contes pour les enfants sur la question des rapports entre les filles et les garçons seront organisés dans les médiathèques.

En partenariat avec l’association Les Désobéissantes, les Maracasses’pieds organiseront une soirée festive avec une expo de Corinne Thévenet, de la poésie avec Slma tribu, deux concerts et un quiz.

En plus, nombreuses animations dans les médiathèques et les bibliothèques municipales.

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Journal « l’Union » - 100124a

Les étudiants algériens fêtent le nouvel an 2960 : De l’identité nationale des Berbères

Le président Chalal Makhlouf, les personnalités invitées et une jeune étudiante en robe berbère.
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En célébrant le nouvel an berbère, les étudiants algériens de Reims ont lancé officiellement leur association autour d’un bon couscous.

« TOUT le peuple algérien est berbère, même s’il y a des diversités culturelles. L’an 2960, ça signifie que l’Algérie a une très longue histoire et que nous sommes fiers de cette histoire ».

Applaudissements nourris de députés algériens pour leur député de l’immigration en France, Abdel Azzedine. Ce dernier s’exprimait lors de la célébration, hier midi, du nouvel an berbère. Autrement dit, le 12 janvier 2960. Cette manifestation chaleureuse marquait ainsi le lancement officiel de l’association des étudiants algériens de Reims.

Cette association est née en novembre dernier, sous la présidence de Chalal Makhlouf. Pour le moment, elle réunit une centaine de membres, mais elle est ouverte à l’ensemble des étudiants rémois.

En marquant « Yennayer », les étudiants algériens ont commémoré à la fois l’avènement de Sheshnaq, le Berbère fondateur de la XXIIe dynastie égyptienne, et le mariage de son fils avec la princesse Makara, fille du pharaon de l’époque, soit les années 950 avant Jésus-Christ. Au-delà de ce fait historique, les étudiants algériens se sont retrouvés avec les représentants des étudiants marocains, africains, maliens et même chinois. Parmi les personnalités, le conseiller municipal délégué à l’enseignement, Dominique Bunel. Mais aussi Sabrina Ghallal, la jeune conseillère générale, elle-même originaire de l’Algérie où elle se rend deux fois par an pour retrouver sa famille.

« Je vous encourage à aller loin dans votre association, de vivre votre identité, vos valeurs que je partage avec vous », a insisté la jeune élue.

Autre personnalité : le chef de cabinet du préfet de région, conseiller du président de la République, Rachid Kaci, qui s’est dit « militant de la cause Berbère », qui s’est plu à souligner « le chemin parcouru depuis trois décennies » par son pays.

Ce chemin semé d’embûches a été évoqué par M. Azzedine, qui a rappelé la période sanglante du terrorisme algérien et de la lutte du pays « pour lui-même et pour les autres pays » contre le terrorisme islamiste. Une période qui a freiné le développement de l’Algérie, mais qui semble terminée. De ce fait, « nous nous développons grâce à 150 milliards d’investissements dans les infrastructures. Nous avons pris le chemin de la paix et de la démocratie », a conclu le député algérien.

L’association des étudiants algériens peut désormais se consacrer à ses buts : assurer la cohésion de ses membres et mener ses actions pour « montrer la richesse de la culture algérienne ».

J.-F. SCHERPEREEL

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Journal « l’Union » - 100123b

La police « audite » l’Urca

Du côté de la présidence de l’université, on commence à en avoir assez des dégradations, intrusions, agressions et autres actes de vandalisme qui ont tendance à se répéter, notamment au Moulin de la Housse, mais qui n’épargnent pas le pôle santé, ni Croix-Rouge.

L’Urca (Université Reims Champagne-Ardenne) s’est donc rapprochée de la police pour lui confier un audit, qui doit aider à l’élaboration d’un schéma directeur de sécurité.

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Journal « l’Union » - 100123a

Feu vert pour le café associatif de Croix-du-Sud

Le chantier d’aménagement d’un café associatif à Croix-Rouge, à proximité immédiate de l’association Etoile Croix-du-Sud, sera lancé le jeudi 28 janvier à 14 h 30 au 5, avenue Léon-Blum par Adeline Hazan, maire de Reims, et Eric Quénard, premier adjoint, en présence d’Alain Nicole, directeur général de l’Effort rémois, et de Jean-Michel Gauthier, président de l’association 2 Mains, qui gérera le café associatif.

Cette opération innovante fondée sur la citoyenneté et l’insertion est menée dans le cadre de la politique de la Ville.

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L’hebdo du vendredi- n° 152 - 100122d

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 152 - Semaine du 22 au 28 janvier 2010


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Basket NF1 : une classe d’écart

Mercredi face à Mondeville, 7ème de LFB, le Reims Basket Féminin n’a pas fait le poids, défaite 76 à 52, laissant à son adversaire le soin de poursuivre la route en Coupe de France.

Les filles de Philippe Sauret (10èmes) retrouveront le championnat le 30 janvier avec un déplacement dans la Drôme sur le parquet de Laveyron (14ème).


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Théâtre : « La comédie du langage »

Interprêté par la Cie « Les Feux Faut les », d’après un texte de Jean Tardieu.

A 20h30 – Tarifs : 1/3 €

Au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge)


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Concerts : « Soirée punk »

Breaking of Wind présente les groups Begardound (paris), Trouble every day (Nantes) et Enversetcontretous (Reims).

A 20h30 – Tarif : 4€

Au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge)


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« Höfnermaniac ! »

Guitares européennes et japonaises !

Jusqu’au 12 février

Rens. : 03 26 35 68 40

A la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean Louis Debar

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Journal « l’Union » - 100122c

Commerce de proximité / 26 enseignes obtiennent la Charte de qualité

Les diplômes 2010 ont été remis à la chambre de commerce et d’industrie.
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Le diplôme, bien encadré, se présente comme un disque d’or : la « Charte de qualité » est un précieux label accordé aux entreprises de commerce, artisanat ou services qui en ont accepté les critères de sélection et les 7 engagements requis autour de l’accueil, de l’écoute et du conseil.

Réunis à la chambre de commerce, les 26 lauréats rémois 2010 sont issus de 17 quartiers et appartiennent à l’association connue sous le nom d’Ucar. Marie Delandre en est actuellement la présidente par intérim et lors de la remise des diplômes, le président de la CCI François Cravoisier a précisé qu’il serait toujours aux côtés de cette association : « Je suis attaché au commerce de proximité, indispensable dans le cœur des villes. Je souhaite que l’Ucar - sous ce nom ou sous un autre - poursuive son action. Il ne faut pas perdre vos acquis et même les développer. Vous avez été novateurs en ce qui concerne cette charte de qualité. Bravo à ceux qui ont accepté ce challenge ».

10 ans déjà

Au nom de la Ville de Reims, l’adjointe Marie-Noëlle Gabet a associé ses compliments à ceux du président de la CCI, signataire des diplômes. Il y a 10 ans que les Rémois participent à cette dynamique : le premier quartier a été les Châtillons et c’est là qu’on trouve encore le plus de lauréats (pharmacie des Argonautes, Shopi la Rémoise, Horizon tatouage, Optique des Châtillons, Diffusion 4 coiffure, laverie des Châtillons et la Médina).

Le quartier Jean-Jaurès est cité trois fois (Salon Isabelle Millet, Optique conseil et Comptoir de viandes). A Sainte-Anne, deux noms (à nouveau la Médina et Le Fournil de Sainte-Anne). On peut aussi noter que l’enseigne « Aux fruits de la Moisson » est récompensée dans quatre quartiers : Pommery, Wilson, Croix-du-Sud et Hippodrome.

Les autres quartiers n’ont qu’un seul représentant, comme Biscuits Murigny, boulangerie Langlois (Neufchâtel-Luton), pharmacie Verdure (Maison-Blanche), Le Sourire de Reims (Actipôle la Neuvillette), Au parvis de Saint-Maurice (Université Barbâtre), le petit Basque (quartier Paris), la pharmacie Vauban (Turenne V.), la pharmacie Dupouy (Jeanne Jugan), le Salon Jamin et pour le quartier Laon, Jolly Sarl.

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Journal « l’Union » - 100122b

ROLLER HOCKEY / Nationale 1 : On doit gagner »

Auteur d’un excellent début de saison, Florian Fayault fait partie des jeunes sur lesquels le RHR peut s’appuyer.
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Les Rapaces reçoivent, demain pour le compte de la 9e journée, les Rafales de Viry-Châtillon. Une équipe toujours difficile à manœuvrer et un concurrent direct en milieu de tableau. Le RHR pourra compter, une fois de plus, sur sa jeune garde talentueuse, emmenée par le junior Florian Fayault auteur d’un excellent début de saison.

Un autre junior, le défenseur Clément Breteche, effectuera demain sa première apparition dans un groupe qui affiche complet.

Florian, comment se passe votre première saison en N1 ?

« Très bien. Je connaissais déjà quelques membres du groupe, donc je pense que ça m’a permis de bien m’intégrer. Il y a une grosse différence par rapport à la N2, c’est beaucoup plus technique et le niveau est assez élevé. »

L’équipe est-elle prête pour cette rencontre ?

« Je pense, ça tourne bien à l’entraînement et, en plus, nous serons à la maison. Nous n’avons donc pas le droit à l’erreur si nous voulons viser les play-offs. Nous avons une bonne équipe, nous devons gagner. »

Reims est-il avantagé par les modifications d’effectif à Viry ?

« Oui, Bouchère et Gautereau (deux des meilleurs pointeurs castelvirois) sont partis à Paris XIII pendant la trêve. C’est une grosse perte pour eux, ils sont moins forts c’est donc bon pour nous… »

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Journal « l’Union » - 100122a

Feux divers

… Toujours hier, à 8 heures, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré allée des Bourguignons, au n°4….

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Journal « l’Union » - 100121d

« Croix-Rouge plage en juillet » : Pourquoi pas aussi au mois d’août ?

« Pour les nombreux habitants qui ne partent pas en vacances », la Maison de quartier Croix-Rouge va innover en créant de toutes pièces une « plage » sur l’hippodrome, avec de nombreuses animations, du 26 juin au 23 juillet. Ce projet, qui en a surpris plus d’un, provoque déjà un engouement certain, tant auprès des habitants du quartier qu’auprès des Rémois en général. Il suffit d’entendre les commentaires de jeunes gens de tous les quartiers, place d’Erlon, pour en être convaincu : « On va s’éclater à Croix-Rouge ! »

Du monde sur la plage !

C’est pourquoi des habitants s’interrogent : « Pourquoi arrêter tout le 23 juillet ? En août, les habitants partent-ils donc tous en vacances ? » Une réponse pourrait être : « Normal, les personnels de la Maison de quartier sont tous eux-mêmes en repos à cette période-là… »

Mais Élisabeth Causin, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge apporte un démenti : « Non ! Si nous avions voulu prolonger cette animation en août, nous aurions trouvé du personnel. En réalité, « Croix-Rouge plage » est une expérience. Pour ce premier essai, nous avons programmé volontairement 28 jours. Sa mise en place est très lourde ! Par ailleurs, nous aurions eu un vrai problème de budget, notamment en matière de personnel, en prolongeant un mois de plus… »

Si l’essai est concluant, et gageons qu’il le sera, la Maison de quartier en tirera les leçons et avisera pour les années suivantes…

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Journal « l’Union » - 100121c

TENNIS / Assemblée générale de la Ligue : Au beau fixe

Pour le président Roger Moreaux, le cru 2009 a été excellent, ou presque.
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Organisée au Centre des Congrès de Reims, l’AG de la Ligue a été d’un excellent niveau. LA grand-messe du tennis régional a permis de constater que le baromètre était d’une manière générale au beau fixe. Comme d’ailleurs les relations entre toutes les parties et les intervenants.

« Le gros point positif est incontestablement l’annonce du début des travaux du Centre de Ligue au mois de Mars. Ensuite, on ne peut être que très satisfait de l’augmentation du nombre des licences (ndlr : la région comptait 18.721 licenciés en 2009 contre 18.404 en 2008 soit + 1,79 %). Il ne faut oublier que nous sommes la première région en terme de dépopulation et nous sommes sur le podium au niveau du chômage. Nos chiffres à la hausse sont donc paradoxaux. Cela vient certainement des actions diverses et attractives que nous avons pu mener. Tout cela entraîne de la convivialité et lorsque le plaisir est là… », notait Roger Moreaux.

« Période basse »

Tout n’est cependant pas parfait dans le monde de la petite balle jaune régional et le président réélu l’an passé l’a parfaitement identifié : « Je constate que la très grande majorité des représentants des clubs, des Comités, des Ligues, des commissions sont des « vieux ». Cela m’amène à réfléchir sur le bénévolat et il va falloir se pencher sur le renouvellement des personnes en charge du Tennis. Mais cela ne sera pas simple, car nous croulons sous les responsabilités. Ensuite, le principal point négatif est que nous traversons depuis, deux ou trois ans, une passe difficile au niveau des jeunes. Mais pourquoi, une région comme la nôtre, devrait avoir tout le temps des jeunes talentueux ? Il faut savoir accepter de connaître une période basse ».

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La Marne en tête

Avec 8.499 licenciés, la Marne mène toujours la danse devant l’Aube (3.956), la Haute-Marne (3.143) et les Ardennes (3.122).

LICENCES. - L’augmentation du nombre de licenciés régionaux est quasiment identique au plan national puisque la FFT a enregistré une hausse de 1,79 % (1 125.201 licenciés en 2009 contre 1 105.445 en 2008).

REPARTITION. - Avec 8.499 licenciés, la Marne mène forcément toujours la danse devant l’Aube (3.956), la Haute-Marne (3.143) et les Ardennes (3.122).

REPARTITION BIS. - Sur les 18.721 licenciés que compte la région, 9.692 (52 %) sont des jeunes, 3.208 (17 %) des seniors et 5.824 (31 %) des seniors +. Par ailleurs, 12.675 sont des hommes et 6.049 des femmes.

FINANCES. - Une fois encore, la commission des finances a bien travaillé puisque pour 2009 le bilan est excédentaire de 20.157,94 euros.

MEDAILLES. - A l’issue de cette AG, de nombreuses médailles ont été décernées. Ainsi ont reçu la médaille d’argent de la FFT : Marie-Josèphe Alluchon (TC Reims), Jean-Denis Engel (Romilly), Pierre Fazilleau (La Vaure), Catherine Crozat (Société Nautique Epernay), Denis Boulet (Sedan) et Daniel Crance (Semoutiers). Pour la médaille vermeil : Pierre Burgat (Prauthoy), Anicet Lavocat (Chateauvillain), Jean-Pierre Vasseur (Géo-André), le secrétaire général de la Ligue Jean-Pierre Valade (TRC Muire) et le président de la Ligue Roger Moreaux (ASPTT Châlons).

CLUB. - Avec notamment les réaffiliations du TC Canton de Prauthoy (Haute-Marne) et du TC Chavanges (Aube) ainsi que la création du TC Barberey Saint Sulpice (Aube), la région est passée de 207 à 209 clubs.

PALMARES. - Le TC Reims est toujours le plus « gros » club champardennais (650 licenciés contre 601 l’an passé). Il devance le CO Saint-Dizier (526 contre 573 en 2008), l’URT (408 contre 384), le Reims Europe Club (400 contre 432) et le TC Sedan (338 contre 306).

DEPARTEMENT. - Seule la Haute-Marne s’est montrée déficitaire en nombre de licenciés (3.143 contre 3.177 en 2008 soit - 1,07 %). La Marne a quelque peu stagné (8.499 contre 8.466 soit + 0,33 %), les Ardennes sont en légère progression (3.122 contre 3.083 soit + 1,23 %) alors que l’Aube a fait un bond de + 7,67 % en passant de 3.673 à 3.956.

FFT. - L’assemblée générale de la FFT se tiendra à Roland-Garros les 30 et 31 janvier.

DELEGUES. - Pendant cette AG a eu lieu l’élection des délégués champardennais à l’AG de la FFT. Ont été élus : Roger Moreaux (suppléante Solange Joly), Daniel Petit (suppléante Bernadette Chevriot) et Jean-Pierre Valade (suppléant David Mennetret).

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tennis / AG de la Ligue : Au beau fixe

Le président Roger Moreaux, entouré de Christine Michel et Serge Rothier, a relevé de nombreux points de satisfaction.
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Organisée au Centre des Congrès de Reims, l’Assemblée Générale de la Ligue a été, samedi après-midi, d’un excellent niveau. « Ce fut une bonne AG avec un taux de participation très élevé (305 voix pour un quorum à 216), ce qui a d’ailleurs fait très plaisir à l’adjointe aux sports de la ville de Reims qui en était presque étonnée », se félicitait le président Roger Moreaux.

Avant d’apporter de plus amples explications : « Je suis très satisfait car beaucoup ont loué le professionnalisme des salariés de la Ligue. Cela prouve que les gens s’investissent. Ils donnent de leur temps et c’est éminemment respectable. Cela permet aussi de relativiser car, ne l’oublions pas, le tennis n’est qu’un loisir. Il faut remettre le rôle de l’humain à sa juste place ».

Reste que cette grand-messe du tennis régional a permis de constater que le baromètre était d’une manière générale au beau fixe. Comme d’ailleurs les relations entre toutes les parties et les intervenants.

« Le gros point positif est incontestablement l’annonce du début des travaux du Centre de Ligue au mois de mars. Ensuite, on ne peut être que très satisfait de l’augmentation du nombre des licences (la région comptait 18.721 licenciés en 2009 contre 18.404 en 2008 soit + 1,79 %, *).

Il ne faut pas oublier que nous sommes la première région en terme de dépopulation et nous sommes sur le podium au niveau du chômage. Nos chiffres à la hausse sont donc paradoxaux. Cela vient certainement des actions diverses et attractives que nous avons pu mener. Tout cela entraîne de la convivialité et lorsque le plaisir est là, la fidélisation est également présente », notait Roger Moreaux.

Renouvellement souhaitable

Tout n’est cependant pas parfait dans le monde régional de la petite balle jaune et le président réélu l’an passé l’a identifié : « Je constate que la très grande majorité des représentants des clubs, des comités, des ligues, des commissions sont des « vieux ». Cela m’amène à réfléchir sur le bénévolat et il va falloir se pencher sur le renouvellement des personnes en charge du tennis. Mais cela ne sera pas simple car nous croulons sous les responsabilités. Ensuite, le principal point négatif est que nous traversons, depuis deux ou trois ans, une passe difficile au niveau des jeunes. Mais pourquoi, une région comme la nôtre, devrait avoir tout le temps des jeunes talentueux ? Il faut accepter de connaître une période basse ».

Pas totalement car, par exemple, Cindy Castille (5/6, Géo-André) est la cinquième Française de sa catégorie d’âge.

(*) Avec les réaffiliations du TC Canton de Prauthoy (Haute-Marne) et du TC Chavanges (Aube) ainsi que la création du TC Barberey Saint-Sulpice (Aube), la région est passée de 207 à 209 clubs.

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Journal « l’Union » - 100121b

Feux divers : Les incendies de la nuit

… Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 heure, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré allée des Savoyards, au n°21…

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Journal « l’Union » - 100121a

basket-ball / Coupe de France féminine (16es de finale) : Un coup pour rien

Coéquipières la saison dernière, Manon Sinico et Valeriya Berezhynska ne se sont fait aucun cadeau hier soir sur le parquet de René-Tys.
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Entre des Rémoises de milieu de tableau de N1 et des Mondevillaises dans le peloton de tête de la Ligue, il n’y a pas eu de match hier soir.

DISONS-LE tout net : ce genre de rencontre n’apporte rien. Ni à la formation hiérarchiquement supérieure, ni au petit Poucet et encore moins au basket. Hier, les Rémoises ont d’abord regardé leurs adversaires avant de se tester avec une opposition de Ligue. La bonne nouvelle, c’est que tout le monde est sorti indemne de ce match.

LA MEME ISSUE
(8-23)

Le suspense a duré… deux minutes. Face à Mondeville, pensionnaire de la Ligue, le RBF semble complexé. A moins que les filles, inconsciemment, ne cherchent à ménager leurs forces, à les conserver pour le championnat. Après deux minutes donc, les Normandes mènent 7-2 grâce à leur duo US Williams - Johnson.

Chaque possession rémoise se transforme en cauchemar avec une issue, toujours la même, favorable aux Mondevillaises. Berezhynska et Sene, les anciennes Jacquistes, montrent qu’elles n’ont pas perdu leurs repères avant que Costaz ne boucle, déjà, l’affaire (8-23).

DÉJA FIXÉS
(20-41)

Les Calvadosiennes ne se désunissent pas. Heureusement, les Marnaises s’accrochent davantage. Elles reviennent à 12 points sur deux lancers de la pugnace Sy (16-28, 15e) puis sur un drive de Bourdeau (20-32). Cela suffit à piquer au vif les Normandes qui signent un 9-0 lors des trois dernières minutes.

Il y a bien longtemps que les coaches sont fixés sur leur sort et qu’ils n’hésitent pas à solliciter leurs bancs. L’objectif, désormais, est de ne blesser personne et, pour les Rémoises, de finir la soirée sans perdre la face (20-41).

DOMINATION NORMANDE
(36-62)

Le troisième quart n’est pas de nature à rassurer sur la capacité des Rémoises à limiter les dégâts. Durant ces dix minutes, elles subissent un peu plus la domination normande. La meneuse de poche, Johnson, fait apprécier sa vitesse de course et son adresse périphérique. A 30-59 (28e), on se dit que la note va être salée. Les Rémoises l’ont compris qui signent un 6-0 leur valant d’aborder les dix dernières minutes avec 26 longueurs de retard (36-62).

POINT D’HONNEUR
(52-76)

Avec une Sinico toujours en mal d’adresse, les Rémoises inscrivent à nouveau trois paniers de suite. Elles ne sont « plus qu’à » 23 points (43-66) mais se mettent soudainement à bégayer devant le cercle normand. La barre des trente points se rapproche dangereusement après une série de Mondeville (45-74, 38e).

Les filles de Philippe Sauret mettent un point d’honneur à finir en beauté, à remporter l’ultime quart et à figer la marque à 52-76.

Yves DOGUÉ

VENDREDI. - La prochaine rencontre à domicile des Rémoises aura lieu un vendredi soir. Ce sera le 5 février à René-Tys contre le Centre fédéral.

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Journal « l’Union » - 100120h

Espaces Billard et Nacelle : Les projets pour 2010

Le groupe « Au fil des mots » a présenté de bien belles écritures.
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Il n’y a plus de président à l’espace Billard. « Je lance un appel à volontaire car nous en recherchons un ou une pour animer notre contrat de projet actuellement à l’étude », expliquait Élisabeth Causin, directrice de la Maison de quartier Croix-Rouge avant de présenter, devant une cinquantaine de personnes, les vœux des espaces Billard et Nacelle.

« Le plan que nous proposons se décline en cinq axes : accompagner les initiatives des habitants, développer les liens entre les espaces Billard et la Nacelle, garder comme fil rouge un travail sur le langage dans nos différentes animations, sensibiliser les habitants à la diversité culturelle et développer l’accueil des personnes porteuses de handicaps. »

Avant la traditionnelle galette des rois, le groupe « Au fil des mots », présenté par Catherine Pierrejean, animatrice à la Maison de quartier, a offert un spectacle de lectures de textes. Il s’agissait d’écrits réalisés par des jeunes adultes au cours d’un précédent atelier d’écriture : un bien joli moment fort applaudi par le public.

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Journal « l’Union » - 100120g

Eisenhower-Université : Les plus beaux balcons de Noël récompensés

Les gagnants du concours avec les organisateurs.
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Les balcons de Noël décorés dans le secteur Eisenhower-Université ont été encore nombreux cette année. Les plus beaux d’entre eux ont été récompensés au concours annuel organisé par Reims habitat devant une cinquantaine de locataires.

« Cette compétition de lumière au cours de laquelle vous avez illuminé le quartier de mille feux, cela a donné de belles couleurs au quartier », appréciait Domitille Rouhi de Reims habitat. « Un quartier où l’on vit bien et en bonne amitié », précisait François Toublan. Le jury qui est passé dans le quartier en décembre a relevé plus de 50 réalisations intéressantes : il fallait en sélectionner six ! Il y avait donc de la surprise dans l’air parmi les locataires avenue du Général-Eisenhower et rues Pierre-Taittinger, Rilly-la-Montagne, Docteur-Billard, Gilberte et Jean-Droit !

La proclamation des résultats et la remise des prix ont eu lieu vendredi à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge, en présence de tout l’état-major de Reims habitat et de Michel Guillaudeau, conseiller municipal. Très ému, Patrick Baudet, directeur général de Reims habitat n’a pas pu prononcer l’allocution d’usage : « Je pense trop à Micheline Sage, organisatrice de ce concours depuis des années et qui nous a quittés en juin dernier. Son dynamisme, sa bonne humeur, ses coups de gueule et son humour nous manquent terriblement ce soir ! »

C’est donc Domitille Rouhi, entourée d’Hervé Payen, Philippe Bréjard et François Toublan, qui a proclamé les résultats et remis les récompenses sous forme de chèques : « de quoi vous équiper encore plus pour les années prochaines ! »

Le palmarès

Premiers prix ex æquo : Francis Devreeze (41, Taittinger) et Bernard Dufour (15, Eisenhower). Troisième prix : Joël Larcher (6, Eisenhower).

Quatrièmes prix ex æquo : Philippe Grelet (8, Rilly-la-Montagne) et Christophe Joly (33, Eisenhower).

Sixième prix : Éric Didier (8, Rilly-la-Montagne).

Pour Francis Devreeze, qui vient du Nord, « cette première participation ne sera pas la dernière ! » Il a investi près de 1.000 euros dans son balcon dont la décoration, l’an prochain « sera axée sur le thème de la crèche ».

Quant à Bernard Dufour, premier prix ex æquo, c’est au contraire un habitué qui voit là la juste récompense d’une participation régulière : « dès la première année, ma femme et moi avons été au rendez-vous. À raison de 100 euros chaque année, nous avons maintenant pour 1.000 euros de matériel en jeu et nous n’avons pas tout utilisé ! »

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Journal « l’Union » - 100120f

Grande bourse aux livres : Vos dons espérés à l’espace Billard

L’édition 2009 était une réussite avec plus de 10.000 ouvrages collectés et distribués.
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Pour préparer sa troisième bourse aux livres qui se déroulera du samedi 27 février au vendredi 5 mars, l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge est à la recherche de livres.

« Si vous possédez des livres et si vous souhaitez vous en séparer, la Maison de quartier peut vous y aider. Nous recherchons toutes sortes de livres, pour offrir le plus large éventail de choix possible. »

L’édition 2009 a été une réussite avec plus de 10.000 ouvrages présentés au choix du public : BD, romans, épouvante, petite enfance, policiers, classiques, jeunesse, nature, animaux, dictionnaires, guerre, manuels scolaires, histoire, monde, géographie, cuisine, bricolage, environnement, loisirs créatifs…

Pour tous renseignements : Sylvie Brin, espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger. Tél.03.26.08.08.78.

 

 

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Journal « l’Union » - 100120e

Cirque éducatif : Rendez-vous pris pour 2011

« Rendez-vous pour la 30e édition » a dit la maire de Reims après la séance de gala…
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Les animations culturelles prévues ce mois de janvier en partenariat avec le Cirque éducatif se succèdent en divers points de la ville : médiathèques Croix-Rouge et Jean-Falala, bibliothèques pour tous, Centre international de séjour et Maison de la vie associative pour des expositions.

Plusieurs écoles exposent aussi au Cirque municipal des travaux préparés avec le service de l’Education.

Sur la piste, les enfants des ateliers animés par les artistes donneront une audition publique le samedi 30 janvier à 19 heures. Chaque jour, des écoles de toute la région convergent vers Reims pour assister au spectacle. Les séances tout public sont également très prisées et celle du samedi 16, plus officielle, a rassemblé sur les gradins toutes les personnalités entourant Madame la Maire Adeline Hazan.

A l’issue de ce gala, Daniel Lemaître, président de Reims en Fêtes, association chargée, avec ses bénévoles, de la diffusion, de la location et du placement, a accueilli les invités et exprimé sa reconnaissance à Hugues Hotier et à la Ville de Reims pour son apport technique et financier.

Président de l’association du Cirque Educatif, Hugues Hotier a dit son émotion devant les réactions du public et remercié les artistes de la nouvelle troupe qui ont su aller au devant des attentes des enfants et des enseignants.

Tour du monde poétique

Représentant à la fois le Recteur et L’inspectrice d’Académie, Christian Adnot a souligné l’implication de groupes d’enseignants : « Ils soutiennent cet acte éducatif qui offre un tour du monde poétique, avec des artistes de grande qualité ».

Enfin Madame Hazan a salué la présence de Christian Entem, maire de Sin-le-Noble, qui avait fait le déplacement depuis cette commune près de Douai (le Cirque éducatif y dresse un chapiteau en Février depuis la création de l’association).

La maire a dit combien la Ville de Reims pouvait être fière d’avoir un des rares cirques en dur : « Un lieu magique… Et je salue le travail qui a été accompli ici avec l’Education nationale et qui a permis de renforcer la thématique. Je vous apporte les encouragements de la municipalité et je vous donne rendez-vous pour la 30e édition en 2011 ».

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Journal « l’Union » - 100120d

Une boulangerie braquée au couteau de boucher

Flanqué de deux complices qui faisaient le guet à l’extérieur, le braqueur armé d’un couteau de boucher a tenté de voler la caisse enregistreuse de cette boulangerie des Hauts-de-Murigny.
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Sous la menace d’un couteau de boucher, un individu masqué a voulu s’emparer de la caisse d’une boulangerie de Reims. Il a finalement pris la fuite sans pouvoir l’emporter.

LES braqueurs étaient de sortie ce week-end dans l’agglomération rémoise. En plus du restaurant Quick de Cormontreuil dont le coffre-fort a été dévalisé avec séquestration du personnel (notre précédente édition), une autre équipe, visiblement moins professionnelle que la précédente, s’est attaquée samedi soir à la boulangerie du centre commercial des Hauts-de-Murigny, allée Yves-Gandon à Reims.

« J’ai cru à une blague »

Les auteurs étaient trois. Deux sont restés à l’extérieur pendant que le troisième a tenté de s’emparer de la caisse enregistreuse sous la menace d’une feuille de boucher, un couteau impressionnant utilisé en boucherie et dont la lame a le format d’une feuille A5 (d’où son nom).

« Il était 18 h 30. Il n’y avait pas de client. J’étais seule dans la boulangerie quand quelqu’un est entré avec le visage dissimulé par une écharpe », raconte la vendeuse. « Il m’a dit : « la caisse ! ». J’ai cru à une blague car des collégiens m’ont fait déjà cette plaisanterie. J’ai d’ailleurs répondu : « Tu rigoles ou quoi ? » Il a redemandé la caisse et a sorti de sa poche une feuille de boucher. Il ne l’a pas sortie complètement. Il me l’a montrée, histoire que j’ai peur. »

La vision de l’arme a eu l’effet escompté. « Je suis devenue toute tremblante. J’ai reculé au fond de la boulangerie. Il s’est précipité sur la caisse enregistreuse et a tiré trois à quatre fois dessus pour l’emporter. Le fil électrique a cédé. Il y a eu une étincelle et je ne sais pas pourquoi, il est reparti sans prendre la caisse. »

Ses deux complices l’attendaient au coin du centre commercial, devant la pharmacie. Ils ont pris la fuite en direction du quartier Croix-Rouge. Alertés, trois commerçants se sont lancés à leur poursuite mais ils les ont rapidement perdus de vue.

Le malfaiteur entré dans la boulangerie était de grande taille, 1m80 selon la vendeuse. « Il avait une écharpe et une capuche. J’aurais pu voir ses yeux en le fixant mais il évitait de me regarder. Il était méfiant. »

L’individu et ses comparses n’ont toujours pas été retrouvés. La victime, quant à elle, a repris le travail, non sans une certaine appréhension. « Ce n’est pas évident. Maintenant, j’ai un peu peur quand il n’y a plus de clients dans la boulangerie. »

F.C.

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Journal « l’Union » - 100120c

Privés de hip-hop

Les invités au gala du cirque éducatif ont été privés de hiphop : le jeune artiste Victor Rossi, qui jongle sur ces rythmes actuels, s’est absenté six jours pour participer avec sa famille (les Rossyans) à une prestation pour le cirque de Monte-Carlo.

Il a été remplacé par l’excellent humoriste jongleur James Goodwin, bien connu au cirque éducatif : cet habitant de Champfleury est l’époux d’une enseignante rémoise. De son vrai nom Victor Vassiliev, il avait fort heureusement une semaine libre entre ses engagements à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ses fans l’ont revu avec plaisir.

Quant à Victor Rossi, il sera à la médiathèque Croix-Rouge le 27 janvier à 14 heures.

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Journal « l’Union » - 100120b

Nouveau cap pour les maisons de quartier

La Ville de Reims, propriétaire de la plupart des maisons de quartier, a rénové celle des Trois-Piliers.
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Les maisons de quartier sont nées de la fusion entre les MJC et les centres sociaux. Il a fallu 5 ans pour tenir ce pari voulu par Jean-Louis Schneiter. Pascale Martin voudrait, elle, changer un peu le fonctionnement. Le président de l’association qui gère les maisons lui répond. Du côté de Schweitzer, une pétition est lancée contre le déménagement prévu à Charles-Roche.

Voilà trois ans que la fusion des Maisons des jeunes et de la culture (MJC) et des centres sociaux est terminée, alors qu’elle avait débuté en 2002, à l’initiative de Jean-Louis Schneiter. Le déficit des MJC était en effet dramatique. « Cette fusion était justifiée du côté économique, mais elle a été douloureuse », explique Pascale Martin, adjointe aujourd’hui, militante communiste pour l’éducation populaire à l’époque.

Le souci d’économie était réel, mais comme les centres sociaux dépendaient de la Caf et les MJC des adhérents, il a fallu faire cohabiter deux façons de gérer pour créer les maisons de quartier.

Une association est née (l’ADMQ, association des maisons de quartier) pour chapeauter toutes les structures. « Il y a 15 maisons de quartier, qui ont de un à quatre espaces différents. Par exemple, à Murigny, il y a l’enfance et la petite enfance à Turenne, le sport et la culture au Ludoval et les jeunes et la musique à Apollinaire », explique Jean-Pierre Ettel, président de l’ADMQ.

Quelle fréquentation ?

Si les moyens financiers sont différents d’un quartier à l’autre, chaque maison doit répondre au maximum aux besoins du public, « qu’il soit chômeur, salarié, et de la petite enfance aux seniors », poursuit M. Ettel.

C’est vrai qu’on trouve de tout dans ces lieux : crèche, halte-garderie, sports en tout genre, activités pendant les vacances scolaires, animations de quartier comme les cross, corrida, les carnavals, le service municipal d’accueil, les festivals (Croix-Rouge s’affiche), les permanences sociales, etc.

« C’est le meilleur outil de décentralisation dans les quartiers », se félicite Pascale Martin, qui aimerait toutefois revoir le fonctionnement de l’association des maisons de quartier (voir ci-contre).

Edith-Piaf à Wilson

Car elle estime à seulement 4-5 % la fréquentation par la population de ces maisons. Faux, lui répond Jean-Jacques Ettel : « Il y a les adhérents, mais aussi les associations qui utilisent les locaux, et tous ceux qui participent aux manifestations, comme les carnavals, les cross, les conférences. Cela concerne beaucoup de monde ! »

En tout cas, la Ville verse le tiers du budget de fonctionnement des MQ, ce qui représente 4 millions d’euros. « Et nous mettons les locaux à disposition gratuitement. Nous les entretenons (NDLR : une petite partie appartient aux organismes logeurs) avec 4,761 millions de travaux estimatifs, qui ont été votés lors du débat d’orientation budgétaire, mais pas échéancés. »

Jean-Pierre Ettel le reconnaît d’ailleurs : « Il y a un nouvel équipement à Wilson-Sainte-Anne, qui va s’appeler Edith-Piaf, et des nouveaux locaux aussi à Trois-Piliers, qui sont nettement plus agréables ».

L’adjointe a des idées et des convictions, mais elle veut faire passer le message en douceur. « Je ne peux pas être commandeur et payeur. Je suis entendue. Le changement de statuts de l’association est en route… »

Pourquoi pas « un café ouvert par les jeunes, ou des jeunes du quartier qui s’investissent dans les centres aérés comme animateurs ? » lance Pascale Martin.

Guillaume FLATET

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Le débat Martin-Ettel

Pascale Martin veut, doucement mais sûrement, changer le fonctionnement de l’association des maisons de quartier. Voici ses propositions et les réponses de Jean-Pierre Ettel.

Fonctionnement

P.M. : « Les maisons de quartier ont perdu la personne morale, il n’y a qu’un conseil d’administration à l’association. Chaque maison a un conseil d’orientation, mais toutes ne sont pas représentées au CA. C’est du suffrage indirect en cascade, avec une grosse déperdition entre décision et application. »

J.-P.E : « Chaque conseil d’orientation est un CA sans personnalité morale. L’AG des adhérents élit le conseil d’orientation, avec un président et un vice-président qui sont présents au CA de l’association. Deux maisons n’ont pas de représentants : Maison-Blanche car et Orgeval car il n’y a pas de conseil dans cette dernière. Il est difficile de mobiliser les habitants. »

Projets

P.M. : « Tout est un peu mélangé en ce moment. On n’y retrouve pas ses petits. Je voudrais qu’il y ait trois secteurs distincts : les services publics (halte-garderie, centres de loisirs, SMA) ; l’aide sociale (caisse des écoles, PMI, missions locales, discriminations, égalité hommes-femmes). Il faudrait qu’il y ait une mise en mouvement des projets de toutes les institutions et associations qui œuvrent dans le social, et pas seulement des permanences ; troisième secteur, développer l’initiative personnelle et citoyenne, avec un projet propre de territoire : Croix-Rouge s’affiche, « c’est nous » doivent pouvoir dire les adhérents de la maison de quartier. N’oublions pas les projets Cucs (NDLR : contrats urbains de cohésion sociale), cofinancés par les Ville et l’Etat. Il y a aussi les projets transversaux, entre maisons de quartier. Cela existe sur une semaine depuis 2-3 ans, je voudrais que cela soit fait toute l’année. »

J.-P.E. : « Le système actuel est bon. Il est, c’est vrai, difficile de mobiliser sur le long terme. Il faut situer les soucis du quartier à l’échelle de la ville. D’ailleurs, chaque président de maison est membre de droit des conseils de quartier. Nous avons plein de bénévoles qui donnent de leur temps. Je souhaiterai surtout, pour l’avenir, que les projets soient porteurs des vraies réalités de la vie des gens. »

Autonomie

P.M. : « Je veux rendre de l’autonomie à chaque maison de quartier : c’est sans doute mal compris de l’AMQ, qui se sent investi d’une mission associative. Chaque maison doit retrouver un CA. certes, elles sont soulagées de ne plus avoir la gestion, financière et administrative, mais il faut une participation citoyenne aux projets et aux décisions. »

J.-P.E. : « Pascale Martin se trompe : chaque maison doit renouveler son agrément de centre social auprès de la Caf tous les 4 ans. Pour cela, elle doit présenter un projet, comprenant le bilan des 4 ans passés, un diagnostic et les priorités pour les 4 ans suivants.  »

G.F.

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Démolition de Schweitzer : Charles-Roche leur fait peur

L’ancienne MJC Schweitzer, actuellement un des deux espaces de la maison de quartier Orgeval, va être détruite. « C’était une nécessité. Tout est cassé, c’est une catastrophe. J’étais là quand elle a été construite. C’était bien jusqu’en 1986. c’est devenu infernal par la suite », explique Yannick Joussaume, président de l’association Dynamic Thiérot, principale utilisatrice de Schweitzer.

Une maison toute neuve, c’est donc le bonheur ? « Non, car ils veulent nous faire déménager à Charles-Roche. Et ça n’ira pas. C’est plutôt enfermé, ce n’est pas sécurisé, avec beaucoup d’incivilités. Il y a, là-bas, une nouvelle génération à redouter. »

Auteur d’une pétition qui a recueilli pour l’instant près de 200 signatures, l’ex-président de Schweitzer dénonce un manque de concertation avec les gens du terrain. « La population un peu excentrée de Charles-Roche ne veut pas y aller. Je ne sais pas si la structure va résister aux jeunes de là-bas. »

Un questionnaire a été distribué aux habitants, mais l’association Dynamic Thiérot pense que tout est déjà décidé, « pour laisser la place aux promoteurs, le foncier au détriment du social et des espaces verts ».

Dynamic Thiérot, forte de ses 125 adhérents et de ses 17 activités, veut faire bouger les choses. « Abdel, qui s’occupe parfaitement bien des jeunes du quartier, va s’en aller, et il dit qu’il n’y a personne derrière. »

La future maison Charles-Roche devrait faire 1.000 m2, « ce qui ne sera pas suffisant, notamment pour la boxe qui marche très fort. Mais tout change tout le temps ! »

Selon Yannick Joussaume, des élus, lors de réunions publiques, lui ont affirmé que le dossier était déjà signé. « La maison Schweitzer dépend de l’Anru (NDLR : rénovation urbaine). Elle sera reconstruite à l’îlot Charles-Roche. Les adhérents ont le choix entre garder Poincaré ou tout faire à Charles-Roche », précise l’adjointe Pascale Martin.

Dans leur pétition, les adhérents de Dynamic Thiérot demandent une salle pour 200 personnes avec cuisine et toilettes, « pour accueillir toutes les familles pour des mariages, communions, baptêmes, vernissages, expositions, réunions publiques… »

Pour Yannick Joussaume, le local serait rentable, entre son association, la boxe, la danse aussi… Mais il revient encore sur sa peur du déménagement : « Je connais les leaders de Charles-Roche, ils étaient dans mon équipe de foot. Mais ils ne maîtrisent plus les jeunes… »

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Repères

Il y a 13 maisons de quartier à Reims, et 25 espaces : Les Sources (La Neuvillette, Trois-Fontaines), Maison-Blanche, Orgeval (Poincaré, Schweitzer), Arènes-du-Sud (Saint-Remi, Verrerie), Cernay-Europe, Wilson (Claudel, Mozart, Sainte-Anne) Châtillons, Clairmarais, Croix-Rouge (Billard, Ethnic’s, La Nacelle, Watteau), Epinettes, Trois-Piliers, Val-de-Murigny (Turenne, Apollinaire, Ludoval) et Jean-Jaurès (Chalet, Le Flambeau).

Il y a, en tout, 400 salariés, pour 300 équivalents temps plein. 1.000 personnes travaillent sur l’année. Le budget est de 12 millions d’euros.

Pour contacter l’association des maisons de quartier : www.maisondequartier-reims.fr

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Journal « l’Union » - 100120a

BASKET-BALL / Coupe de France féminine (16e de finale) : Le RBF se frotte à l’élite

Floriane Herrscher et les Rémoises ont retrouvé du mordant depuis le retour aux commandes de Philippe Sauret. Sera-ce suffisant face à un tel calibre ?
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En recevant Mondeville, une valeur sûre de la Ligue, les Rémoises savent qu’elles vont devoir élever leur niveau de jeu défensif.

C’EST la « récréation » ce soir pour les Rémoises du RBF (20 heures, René-Tys), conviées à se frotter à un club de Ligue à l’occasion des 16es de finale de la Coupe. Hôte de marque, Mondeville n’est pas totalement inconnu des Marnaises puisque deux anciennes Jacquistes défendent aujourd’hui, et plutôt bien, les couleurs normandes.

Sans illusion

Avec 15 points de moyenne, l’intérieure ukrainienne Valeriya Berezhynska (1,93 m) est tout simplement la top marqueuse du groupe d’Hervé Coudray et sa meilleure rebondeuse (6,2). Elle est aussi dangereuse sous le cercle (54,7 %) que derrière la ligne des 6,25 m (42,9 %). Le passé rémois de Yacine Sene est plus lointain. Depuis son passage dans la cité des sacres, cette longiligne ailière a pris… une autre dimension au point d’être indispensable (33’ de temps de jeu) à l’équilibre mondevillois.

Ces deux éléments, mais aussi la meneuse de poche américaine Temeka Johnson (14,5 pts - 6 rebonds et 3 passes), pigiste médicale de la meneuse Caroline Aubert, et sa compatriote Lenae Williams (14 pts - 45,3 % à trois points) ou encore Aurélie Bonnan, meilleure évaluation du groupe ainsi que la grande intérieure lettone Aija Putnina (1,92 m) constituent une redoutable armada. Très forte. Trop forte pour les Rémoises.

Les Normandes, actuelles 7es de l’élite hexagonale (mais avec deux matches de moins contre Bourges samedi et Calais), sont potentiellement 5es. Elles viennent de démontrer qu’elles savent aborder avec sérieux les adversaires supposés plus faibles en allant s’imposer sans soucis sur le parquet de Limoges (62-83).

Les Rémoises, qui ont retrouvé des couleurs depuis le retour aux commandes de Philippe Sauret (*), ne se font guère d’illusions. Elles vont pouvoir ainsi continuer à travailler, à développer les qualités du groupe et à donner du temps de jeu à leurs jeunes pousses. « Ce genre de match n’est jamais simple à aborder. Il a le mérite de permettre à chaque joueuse, à chaque poste, de se confronter au niveau supérieur », souligne Philippe Sauret.

Yves DOGUÉ

(*) Deux victoires à Dunkerque, pensionnaire du haut du tableau, et contre Nice qui restait sur une série de 8 succès lors des 9 dernières journées

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Journal « l’Union » - 100119e

TENNIS DE TABLE / Critérium N2 : Placés mais pas gagnants !

Le Châlonnais Benjamin Malingre s’est incliné en finale.
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On attendait peut-être mieux encore du 3e tour du critérium fédéral de zone. Disputés à Charleville-Mézières, ces N2 n’ont pas permis à un Marnais de remporter une catégorie mais les motifs de satisfaction ne manquent pas pour autant.

Sur les 17 engagés, le département a placé sept éléments sur le podium. Chez les féminines, Laurie Vautrelle (Epernay) a été battue en finale du tableau moins de 13 ans. Manon Songis (ASC Châlons) poursuit sa progression avec une 3e position en moins de 15 ans.

Sept podiums

Enfin, en Elite, Dominique Vaucouleur (Bouzy-Ambonnay), dans un derby champenois, a été vaincue en finale par Amandine Gagneur (Romilly).

Côté masculin, les Marnais ont aussi joué les « Poulidor ». D’abord avec Mathieu Triquenot (ORTT) qui a buté sur la dernière marche en moins de 13 ans. Thomas Deval (Servance) l’a ramené à la raison.

En moins de 18 ans, Benjamin Malingre avait sorti en quart de finale son équipier à l’ASC Châlons, Maxime Chobeau. En finale, Lucas Favre (Haguenau) ne lui a pas laissé le dernier mot.

En seniors enfin, les demi-finales ont viré au derby entre Sedan et Reims. Guillaume Francart (2e) et Guillaume Gallois (3e) ont trouvé leur maître : Eddy Lisima. Les Rémois le connaissent par cœur puisque Lisima a joué à l’ORTT et s’entraîne encore régulièrement au club.

Ph.L.

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Journal « l’Union » - 100119d

HALTEROPHILIE / Nationale 1B : Le RHM a des regrets

Allan Poiret était pourtant en forme. Le champion de France juniors 2009 a pulvérisé ses records pour apporter 65 points.
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Après un premier tour à Gennevilliers, Reims accueillait samedi la deuxième des quatre journées de championnat par équipes. Le RHM recevait Saint-Marcellin et Sélestat.

A priori, la triangulaire devait asseoir la supériorité des Saint-Marcellinois mais un zéro à l’arraché a renvoyé les Isérois à leurs études.

« On a manqué de réussite »

La voie était dégagée pour les hommes de David Baechler et Jean-Claude Chavigny. Malheureusement, le RHM n’a pas saisi l’opportunité.

Avec un total de 297 points (*), il s’est fait doubler par Sélestat (299). Le résultat n’hypothèque pas les chances de maintien des Marnais mais laisse un goût amer. « On a manqué de réussite, assurait David Baechler. Physiquement et mentalement, Sélestat était plus pointu que nous. Il a été plus malin en sachant jouer avec ses petits gabarits qui décomptent moins de poids de corps. Nous, on est resté sur nos barres. On est déçu, surtout que c’est la deuxième fois que nous restons sous la barre des 300 points. »

Dans le détail, le RHM, privé de son vétéran David Baechler blessé, a pu compter sur un Allan Poiret en pleine forme. Le champion de France juniors 2009 (il défendra son titre à Orléans fin mai) a pulvérisé ses records pour apporter 65 points à l’équipe. C’est le quatrième meilleur total de la formation devant un François Kesler en retrait (62) et derrière le revenant « Pierrot » Drubigny (72), Stéphane Magnin (75) et un Ernest Dos Santos (85) à l’aise à l’épaulé-jeté mais capable de mieux à l’arraché.

Désormais 5e du général, Reims a deux journées pour asseoir sa position. La prochaine est programmée à Blois le 8 mai. Quimper, déjà relégué, sera le troisième du plateau.

Ph.L.

(*) Poids total soulevé à l’arraché et à l’épaulé-jeté moins deux fois le poids de corps des athlètes.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100119c

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7325 du 18 au 24 janvier 2010.


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SABINE.

Des démonstrations avaient déjà eu lieu l’an dernier.
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La deuxième édition du Salon SABINE, Salon du Bâtiment Innovant du Nord-Est, est organisée les 3, 4, 5 février 2010 à Reims. Événement déjà incontournable pour les professionnels du secteur, SABINE permet également aux centres de formations et à leurs jeunes de mettre en avant leurs compétences.

Le savoir-faire du bâtiment à l’honneur lors du salon SABINE

Innovation et développement durable sont les mots clés du Salon SABINE, et plus généralement du secteur du bâtiment. Les centres de formation sont en première ligne de ces problématiques en enseignant aujourd’hui les techniques qui seront appliquées demain dans la construction.

Le pôle de démonstration du salon SABINE permettra ainsi à ces organismes de montrer le savoir-faire de leurs jeunes aux entreprises, mais aussi de séduire de nouveaux élèves. Le Parc des expositions de Reims accueillera donc le futur du bâtiment régional du 3 au 5 février.

L’ensemble des spécialités seront ainsi présentées : aménagement intérieur et finitions (plâtrerie, menuiserie intérieure, peinture), gros œuvre et structure (fondation, charpente, maçonnerie), équipements techniques (plomberie, électricité et domotique, énergies renouvelables), ingénierie, bureaux d’études et services (certification et contrôle technique), aménagement extérieur : (terrassement et assainissement, espaces verts et paysages), matériel et outillage (engins de chantier, sécurité), enveloppe (couverture, isolation).

MONTRER SON SAVOIR-FAIRE

Les quatre Centres de Formation des Apprentis de Champagne-Ardenne seront regroupés sur un espace commun. « Nous allons nous répartir les interventions pour présenter les compétences de nos jeunes en pans de bois, briques monomurs, revêtements routiers à froid… mais aussi les aspects technologiques en domotique qui font le « bâtiment intelligent », sans oublier les énergies renouvelables comme le photovoltaïque », présente Jean-Michel Christe, directeur général du CFA BTP de la Marne.

Une vingtaine d’apprentis et leurs formateurs seront ainsi présents. « Il s’agit de la vitrine de l’année car ce salon est hautement qualitatif En plus de pouvoir séduire les entreprises, nos élèves vont pouvoir présenter leurs formations à d’autres jeunes ». Les Olympiades des métiers récompenseront d’ailleurs les meilleurs de chaque spécialité.

Le rectorat a également organisé un stand de 500 m’ pour permettre aux lycées du bâtiment d’avoir une plus grande visibilité. Cet espace de l’Éducation Nationale va regrouper sept établissements : les lycées Yser et Arago (Reims), Croix-Cordier (Tinqueux), Armand-Malaise (Charleville-Mézières), les Lombards (Troyes) et Charles-de-Gaulle (Chaumont). Une dizaine d’élèves par institutions montreront notamment leurs capacités en terme de développement durable (photovoltaïque, murs végétalisés). Le Greta et l’Onisep seront aussi présents sur ce stand. Des présentations et signatures de conventions animeront cet espace. Les formateurs et stagiaires de l’AFPA ont eux choisi de cibler les nouveaux procédés en génie climatique : nouvelles technologies et outils de diagnostic.

PHILIPPE DEM00R

Bilan-2009

La première édition du salon SABINE a rassemblé 4 240 participants dont 660 industriels, 2 430 professionnels du bâtiment (entreprises, artisans et prescripteurs), ainsi que 1 150 étudiants et enseignants.


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LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement du 08/12/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de BENAYED Sidi-Mohamed, 15 av. Général Eisenhower - 51100 REIMS.

Activité Vente non sédentaire de produits ménagers, vaisselle, ustensiles de cuisine et tous commerces. R.C.S. REIMS 2002 A 49 - A 441 154 267.

81790 Le greffier Bernadette DELPY.


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LIQUIDATION JUDICIAIRE

Par jugement du 08/12/2009, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : BANIMBADIO TUSIAMA Jack, 5 all. E des Picards - 51100 REIMS.

Activité : Achat véhicules, matériels automobile (neuf et occasion), importation exportation. R.C.S. REIMS 2003 A 10 - A 444 804 397.

81791 Le greffier : Bernadette DELPY.


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AVIS DE DEPOT DES RELEVES DE CREANCES SALARIALES

Article L 625.1 du N.C.C.
Article 120 du décret du 28 décembre 2005

Le relevé des créances salariales de l’EURL CYBER-DYC, 10 place Maurice Utrillo à 51100 REIMS, a été déposé au greffe du tribunal de commerce de REIMS le 28 avril 2009.

Les salariés dont la créance ne figure pas en tout ou partie sur ces relevés peuvent saisir à peine de forclusion le conseil des prud’hommes compétent dans un délai de deux mois à compter de la présente publication.

81958 F. DELTOUR.

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Journal « l’Union » - 100119b

Non-respect des statuts : les jardins de Saint-Brice éjectés de la Fédération

Le président Michel Mangelinck : « On nous a « sortis » de la Fédération ! »
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La dernière assemblée générale de « Jardinot », l’association des Jardins familiaux de Saint-Brice-Courcelles, s’est déroulée sans la Fédération des jardins familiaux de l’agglomération de Reims : « En effet, j’ai été « sorti » par le président Didier Klodawski, pour non-respect des statuts », regrette le président Michel Mangelinck.

Explication : l’article 1 des statuts de la Fédération stipule que « cette fédération a pour but de regrouper des associations de jardins familiaux, régies par la loi de 1901, dont le siège social est situé dans la Communauté d’agglomération de Reims », et que l’article 7 « Conditions d’adhésion » insiste : « Pour devenir membre de la Fédération, l’association de jardins familiaux doit avoir son siège social situé dans la Communauté d’agglomération de Reims ».

En conformité avec la loi

C’est pour ce point de procédure qu’une des associations historiques de l’agglomération vient d’être exclue.

Pour Michel Mangelinck, « le centre des jardins de Saint-Brice de Jardinot est géré sous couvert de nos statuts nationaux déclarés le 11 septembre 1942 sous le n° 3535 et publiés au JO du 25 septembre 1942. Son règlement intérieur qui nous donne le choix de déposer des statuts locaux ou de vivre en comité. C’est cette deuxième solution qui avait été choisie par mes prédécesseurs depuis 1976 et que j’ai continuée. Notre comité est donc bien légal et j’en suis le correspondant et le président, conformément à ce règlement intérieur ».

À Saint-Brice-Courcelles, les jardiniers ont approuvé la décision de leur président de rompre tout contact avec la Fédération : « Ils ne veulent plus entendre parler de M. Klodawski », précise Michel Mangelinck. « Pour ma part, il m’a fortement déçu et je l’ai effacé de ma mémoire. »

Une solution ?

Alors, y a-t-il une solution à ce problème ? Les vingt-quatre jardiniers de Jardinot, exclus, pourront-ils un jour retrouver leur place au sein de la Fédération ?

Selon Didier Klodawski, c’est simple : « La dernière assemblée générale de la Fédération a demandé à Michel Mangelinck de constituer une association locale de jardins familiaux (Jardinot ou autre). »

Ensuite, il suffira que le président dépose une demande de réintégration à la Fédération : « Tout est possible, d’autant qu’une centaine de centres de jardins de Jardinot ont déjà créé leur association locale tout en restant affiliés à Jardinot national ! »

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Journal « l’Union » - 100119a

Mutilations sexuelles / « Il y a de quoi être horrifiée ! »

MARNE. Certains Africains veulent perpétuer des pratiques ancestrales mutilantes pour les femmes, excision ou pire, infibulation. Sophie Soumaré apporte son aide aux victimes.

« V ous avez par exemple l’histoire de A. C’est une Européenne, une Française, d’une trentaine d’années, mariée à un Guinéen. Ils ont une fille, âgée, à présent, de 5 ans. Or cette femme est actuellement paniquée, parce que le couple est en instance de divorce, et que le père veut ramener sa fille dans son pays pour la faire exciser. C’est la grand-mère de la fillette qui m’a alertée par téléphone, horrifiée en pensant à ce qui attendrait sa petite-fille ! » Et effectivement, il y a de quoi ! Si l’on se rapporte à l’ouvrage référence en la matière « Victoire sur l’excision » du chirurgien Pierre Foldes, cette excision (ablation du clitoris dans sa version minimale) est un véritable calvaire pour la patiente.

Encore pire que l’excision

Des cas du genre de celui de A., Sophie Soumaré en croise régulièrement à sa permanence hebdomadaire, à la maison de quartier Billard à Croix-Rouge. « Ce que l’on voit se développer, poursuit-elle, plus que l’excision, c’est l’infibulation : là, il ne s’agit plus seulement d’enlever le clitoris, et éventuellement tout ou partie des petites lèvres, mais d’enlever aussi les grandes lèvres, et de suturer bord à bord ! On laisse juste un petit orifice pour que la femme puisse uriner. Cette opération est particulièrement pénible : pour la femme, uriner devient déjà tout un problème : l’urine ne s’écoule pas normalement, et cela demande bien plus de temps que la normale. Vous avez aussi un problème d’évacuation du sang lors des règles. »

Passible des assises

« En tout, j’ai eu une vingtaine d’affaires de mutilations pour 2009 », estime-t-elle pour donner un ordre de grandeur. C’est moins quand même qu’à une époque, car depuis 2006, une loi est passée par là dans notre pays, considérant désormais toutes les mutilations sexuelles comme des crimes, et donc les rendant passibles des assises. « Et les poursuites sont possibles même si la mutilation a été faite à l’étranger, dans le cas où la victime est citoyenne française ou si elle réside en France. Ça a calmé certains », ajoute Mme Soumaré.

Ces pratiques, pour le moins déconcertantes, pour ne pas dire révoltantes, sont un héritage culturel encore vivace dans certains pays d’Afrique (lire par ailleurs). Sophie Soumaré, d’origine malienne, en a été, elle-même, victime à l’âge de 8 ans, et elle se bat contre elles de longue date désormais, sous l’emblème du Gams*. Avec une conviction et une ténacité qui lui ont valu d’être honorée dernièrement de l’ordre du Mérite (notre édition du 16 décembre).

Mais le combat n’est pas fini. Notre militante anti mutilations sexuelles a par exemple entendu parler dernièrement d’une famille, où le mari a fait part de son intention de faire venir à Reims un exciseur de Paris pour « opérer » à domicile sa future fille.

Antoine Pardessus

* Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles. Contact : 06.32.22.79.99.

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Témoignage : « Au couteau, à vif, sans anesthésie… »

Sophie Soumaré sait de quoi elle parle quand elle se bat contre les mutilations sexuelles, car elle a, elle-même, subi l’excision : « Un jour, on a rassemblé toutes les filles du village entre 8 et 14 ans, et on nous a conduites dans une case à l’écart, encadrées par les femmes âgées, les sages. Les mamans nous avaient préparées psychologiquement avant ; elles nous avaient dit qu’on allait avoir très mal, mais qu’il ne fallait surtout pas crier, sans quoi cela risquait d’attirer le malheur sur la famille.

Nous sommes passées les unes après les autres ; comme j’avais 8 ans, j’étais la plus jeune, je suis passée la dernière ; j’ai encore en mémoire les linges qui étaient tout tachés de sang. On nous allonge sur des planches à même le sol, et il y a trois femmes pour nous tenir : une qui tient les jambes, une autre qui maintient la poitrine, la troisième qui met sa main sur la bouche pour qu’on n’entende pas de cri.

La douleur est horrible. Ça se passe à vif, sans anesthésie, avec le même couteau pour tout le monde. La mère n’est pas présente, elle attend à l’écart. Et il n’y a pas de médecin. En cas de complications, les sages ne peuvent faire que des incantations.

Pendant quatre semaines, le temps de la cicatrisation, on reste en dehors du village ; les sages nous donnent alors des conseils, comment uriner pour éviter que ça coule sur la plaie par exemple ; et quand on retourne au village, c’est la fête en l’honneur de celles qui sont devenues des femmes ! A cette époque, je croyais que toutes les femmes du monde devaient subir cette épreuve… »

Cela se passait au Mali, au début des années 60.

Recueilli par A.P.

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Garantie de virginité ou sécurité de l’enfant à naître

Excision ou infibulation, ces pratiques remontent à la nuit des temps ou presque dans certains pays africains. « On trouve des traces d’infibulation sur les momies égyptiennes », indique Mme Soumaré. Les justifications sont diverses, variant selon les ethnies : « Chez les Dogons, par exemple, une fille non excisée n’a pas d’identité ; ailleurs on affirme que la présence du clitoris rend l’homme impuissant. D’autres encore disent que le clitoris est dangereux pour l’enfant à naître, on pratique donc l’excision avant un accouchement… Quant à l’infibulation, elle vise généralement à garantir la virginité de la femme jusqu’au mariage. »

A.P.

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On en reparle le 6 février

L’occasion de reparler plus spécialement des excisions, infibulation et autres mutilations sexuelles se présentera le samedi 6 février, journée internationale de lutte contre ces pratiques depuis une décision de l’ONU remontant à 2003.

Lors de notre visite, la directrice de l’antenne du Gams pour la Champagne-Ardenne, Mme Soumaré, ne savait pas si une action particulière allait être menée ce jour-là à Reims.

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Journal « l’Union » - 100118c

Association des Maisons de quartier : Un pilier de l’action sociale

Jean-Pierre Ettel : « Repenser nos missions, renforcer les partenariats ».
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Diversifier les animations vers tous les publics, dans une logique éducative et citoyenne : les Maisons de quartier doivent s’engager dans une démarche de redéfinition et d’innovation.

« LA période des vœux est l’occasion de nous projeter vers l’avenir. » Par cette introduction, le président de l’association des Maisons de quartier, Jean-Pierre Ettel, a voulu montrer aux bénévoles et professionnels, réunis au Ludoval, que la préoccupation permanente était l’adaptation à un environnement en constante mutation.

Le renouvellement de l’agrément « centre social » a été l’occasion de travaux en profondeur avec les partenaires locaux.

Un audit a été confié au cabinet KPMG qui devrait proposer dans les prochaines semaines les orientations utiles à la définition d’une convention pluriannuelle avec la Ville autour de la question : Quels lieux et quels moyens pour permettre quelle vie sociale pour les habitants dans les années à venir ? « Les projets de rénovation urbaine sur Reims nous amènent à repenser nos missions. »

Souhaitant la remise en route de la commission tripartite Ville-Caf-association, le président Ettel a insisté sur la nécessité d’un lieu « où croiser nos analyses et définir ensemble les objectifs prioritaires ».

Décentraliser

Pour Pascale Martin, adjointe au maire chargée des Maisons de quartier, il convient d’amener les grands équipements culturels et sportifs à décentraliser leurs activités « dans une logique éducative et citoyenne ».

Rendre de l’autonomie aux Maisons de Quartier était l’un des souhaits du « Nouveau Reims » : « C’est un chantier d’une taille surdimensionnée, dans une structure démesurée », estime Mme Martin, ajoutant « Si chacun y travaille dans son coin, cela ne suffira pas ».

Financer

Dans le cadre d’un budget restreint, la Ville maintient sa subvention : 76 000 euros pour financer les postes techniques de la future Maison de quartier Wilson, 80 000 euros d’équipements, 20 000 euros pour amorcer l’alignement des tarifs de l’accueil de loisirs sur ceux de la Caisse des Ecoles.

Trois nouveaux postes seront financés en halte-garderie. Les diagnostics techniques ont été réalisés et 4,7 millions d’ouverture de crédits ont été inscrits au PPI (Programme pluriannuel d’investissements).

Dans le cadre de la rénovation urbaine (Anru), la MQ Orgeval sera reconstruite, et un nouvel équipement à « Pays de France » fait l’objet d’une concertation soutenue.

« Nous souhaitons que l’association devienne le pilier de l’action sociale des quartiers, grâce à ses moyens, sa couverture du territoire, ses réseaux, ses professionnels et ses militants. »

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Journal « l’Union » - 100118b

ROLLER-HOCKEY / Nationale 1 : Le RHR sur la glace…

Le match opposant samedi Pont-de-Metz (près d’Amiens) à Reims a duré un peu plus de vingt-quatre minutes avant que les arbitres ne décident d’y mettre un terme.

En effet, si la partie avait commencé dans de bonnes conditions, les Rémois ouvrant le score par Rogé (2e), le parquet devenait vite impraticable.

L’humidité remontant du sol, l’intégralité de la piste picarde s’était transformée en patinoire.

Interrompue à 3-1 en faveur des Greenfalcons, le score de la partie reste cependant anecdotique puisque celle-ci devra être rejouée.

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Journal « l’Union » - 100118a

BASKET-BALL / Nationale 1 féminine : Des Rémoises renversantes

Zuzana Gujaraidze et ses partenaires ont fini par prendre le dessus sur Jeanne Senghor et les Niçoises.
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Le RBF, grâce à un quatrième quart efficacement mené des deux côtés du terrain, a arraché la victoire aux Niçoises (63-58).

QUEL coach oserait nier l’importance d’une défense de fer ? Surtout pas Philippe Sauret qui a fait de ce secteur la pierre angulaire du RBF.

« Tant que nous tenions en défense, nos chances de revenir sur Nice étaient réelles ». Car les Rémoises, après une première mi-temps équilibrée (27-29) avaient lâché du lest dans le troisième quart sous la double action de Luhaka (sous le cercle) et de Cayot qui commençait à justifier sa réputation de gâchette (41-48, 30e).

L’affaire paraissait mal engagée. Elle l’était d’autant plus que deux minutes après le début du dernier quart, Philippe Sauret était contraint de prendre un temps mort pour stopper la marche en avant de Nice.

Véritables sangsues

Ce rappel de la troupe sur le côté… recentra les Rémoises. Silbande, qui venait de porter la marque à 43-52 manqua le lancer qui accompagnait son panier. La défense marnaise fit le reste. A l’image d’un secteur intérieur qui priva la redoutable Senghor de positions de shoot, les « petites » se muèrent en véritables sangsues.

Le résultat ne se fit pas attendre. En moins de trois minutes, le RBF revint sur les talons niçois (51-52) grâce à une Sinico enfin débarrassée de sa maladresse (1/12 à la 33e) puis grâce à une contre-attaque conclue par Gujaraidze et un bonus de Dieng.

Et comme Olga Tarasenko, la coach adverse, « oublia » de prendre un temps mort pour casser la série rémoise et qu’elle s’attira les foudres de Monsieur Achddou - sa faute technique coûta quatre points à son équipe -, les filles de Sauret signèrent un 16-0 déterminant qui les amena à la 38e dans une situation confortable (59-52).

« On n’a pris que 58 points », concluait Philippe Sauret. Cela a suffi à son bonheur et à décrocher un deuxième succès consécutif qui permet aux Rémoises de se glisser à la 10e place, au milieu d’un peloton (7 équipes en deux points) visant la première moitié du classement.

Yves DOGUÉ

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Journal « l’Union » - 100116e

Remise de coupes à Pays-de-France : Les plus belles parcelles primées

Les gagnants du concours 2009.
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- Voir toutes les photos.

Deux concours « de belles parcelles » étaient organisés pour les 49 jardiniers de Pays-de-France : « potager et fleurs » et « potager simple ». Le jury qui est passé dans les jardins a rendu son verdict et quatorze parcelles ont été sélectionnées.

Les jardiniers gagnants ont été réunis dans la salle Mauriac et, sous les applaudissements de leurs confrères, ils ont reçu un bon d’achat offert par le Foyer rémois et une coupe de l’association, avec en prime, les félicitations de Michel Herbreteau, président, Éric Quénard, premier adjoint et Michel Guillaudeau, conseiller général.

Concours « jardins potagers et fleurs »

1. Christophe Buiron, 2. Lucienne Berini, 3. Americo Azevedo, 4. Amaury Lecomte, 5. Menouar Ait Ahcene, 6. Jacques Fonte, 7, Claude Mirbel.

Concours « jardins potagers »

1. Thierry Cury, 2. Jean-Claude Hirault et Pascal Lochon, 4. Pascal Hanquez, 5. Yves Monflier, 6. Yahia Bourebrab, 7. Annie Aubin.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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Journal « l’Union » - 100116d

Apprendre à nager pendant les vacances


La Ville de Reims met en place pour la 2ème fois lors de vacances scolaires un dispositif gratuit d’apprentissage de la natation pour les enfants en CM1/CM2 dans les piscines Orgeval, Château d’Eau et Louvois.

Ainsi, du 8 au 19 février, des groupes de 12 à 15 Rémois (es) seront constitués pour apprendre à nager en matinée.

Ils vont donc découvrir l’eau, être initiés, apprendre à nager après une évaluation avec présence obligatoire organisée le 1er jour du stage.

Trois créneaux horaires sont prévus chaque jour, selon le niveau : 9 heures/9 h 45, 10 heures/10 h 45, et 11 heures/11 h 45. Inscription à partir du mardi 26 janvier, le mardi, le mercredi et le jeudi, de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures à l’accueil de la piscine de son choix.

Louvois, 1, boulevard des Phéniciens, té1.03.26.82.29.39, Château d’Eau, 12, allée des Landais, tél.03.26.86.18.83, Orgeval, 25, rue Raymond-Poincaré, tél.03.26.77.49.60. Attention : pas d’inscription par téléphone ni internet.

Une fiche d’autorisation parentale doit être remplie.

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Journal « l’Union » - 100116c

Chantier du tramway : Reprise des travaux

Il n’y a guère que sous la tente que le travail avait repris dans le froid. Et pour cause : ils avaient un chauffage à l’intérieur.
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Les vacances sont finies pour les ouvriers qui travaillent sur le chantier du tramway. À partir de ce lundi et sauf nouvelle dégringolade du thermomètre, la plupart des équipes vont reprendre où elles en étaient avant la trêve de Noël. Elles auraient déjà dû reprendre il y a deux semaines, en même temps que les écoliers, mais le climat ne l’a pas permis. À l’exception tout de même de ceux qui bossaient sous la tente sur le pont de Vesle car ils avaient un chauffage d’appoint pour travailler.

Le redoux date déjà de quelques jours mais après le gel, les engins sont obligés d’attendre un peu pour éviter de défoncer le sol. D’où cette reprise prévue seulement lundi.

Pendant ces deux semaines, les ouvriers n’étaient pas en congés ou RTT forcés, ils étaient en « intempérie ». « Cela signifie qu’ils sont rémunérés par une caisse spéciale à laquelle leurs patrons cotisent. Une caisse d’assurance du bâtiment en quelque sorte », explique-t-on à la fédération du bâtiment. Ceux qui n’étaient pas en intempérie ont été affectés à l’entretien, la maintenance ou bien ont été envoyés en formation.

Puisque les réjouissances reprennent, voici les principales modifications de circulation annoncées :

Avenue de Laon : le carrefour de la rue Goulin et de l’avenue de Laon sera fermé. La rue Goulin sera mise en impasse avec un double-sens de circulation.

Rue de Vesle : le carrefour Vesle-Jeanne-d’Arc sera fermé à la circulation jusqu’à mercredi soir. La rue Jeanne-d’Arc sera mise en impasse.

Avenue Léon-Blum : à partir du lundi 1er février, le chantier basculera avenue Léon-Blum côté droit avec un changement du sens de circulation de la rue Joliot-Curie vers l’avenue Bonaparte.

C.F.

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Journal « l’Union » - 100116b

Nouveau projet de « 2 mains » : Ouvrir un café-restau associatif

C’est dans ce local jouxtant l’Étoile Croix-du-Sud que l’association « 2 Mains » compte installer son café-restau associatif.
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Avec maintenant 23 salariés, il est déjà loin le temps où « 2 Mains » était une « petite association de Croix-du-Sud ». Désormais il faut compter avec elle aussi bien à Reims qu’à Châlons-en-Champagne et à Vitry-le François « où il y a un potentiel énorme ! », précise Jean-Louis Rumerio, le directeur.

Cette structure, dont l’objectif est d’« amener vers l’emploi des personnes de 16 à 30 ans en rupture sociale et professionnelle, et répondre aux difficultés d’accès à la formation et à l’emploi des jeunes des zones urbaines sensibles », annonce « certainement encore quelques bonnes surprises pour 2010 ». Mais, chut : c’est encore secret !

Jardin d’insertion

On sait déjà que l’une de ces surprises est « un nouveau projet spécialement dédié aux personnes les plus éloignées de l’emploi : la création d’un jardin d’insertion sur la zone d’activités du Bois-Legras à Vitry-le-François ».

Concernant l’autre « surprise », dans le cadre de l’opération de Gestion urbaine de proximité, la Ville de Reims et l’Effort Rémois sont d’accord pour signer une convention en vue de l’ouverture d’un café-restau associatif, ouvert à tous dans le quartier Croix-Rouge, géré par 2 Mains, avec trois salariés prévus pour débuter et qui proposera des animations vers et pour les habitants de tous âges, en partenariat avec les acteurs du quartier.

L’Effort Rémois réalisera les travaux de rénovation et de mise aux normes d’un local situé au 5 avenue Léon-Blum (l’ancienne bibliothèque pour tous située contre l’Étoile Croix-du-Sud), travaux que l’Effort financera à hauteur de 60 %, soit 19.560 euros, la Ville de Reims s’engageant à un soutien financier de 40 %, soit 13.040 euros.

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Journal « l’Union » - 100116a

basket-ball / Nationale 1 féminine : Attention au coup de froid !

Alexia Kusion sait qu’il faudra éviter le dérapage sur le parquet breton, capable de « s’enflammer » à tout moment…
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Leaders, les Flammes Carolos se méfient cependant de leur lointain périple en Bretagne.

LA salle de sport Jean-Coulon de Pleyber-Christ est réputée pour… son manque de chauffage. « Quand vous arrivez là-bas, on vous prête des couvertures », ironise Alexia Kusion.

Mais, souvent, la température monte d’un cran sur le parquet tant la formation finistérienne s’y montre dangereuse.

Dans son enceinte, elle a notamment battu Strasbourg et Lyon, deux membres du Top 8 de la division.

« Equipe atypique »

« Ce n’est effectivement pas si simple que ça de la faire déjouer, prévient Romuald Yernaux qui pourra cependant compter sur un effectif au complet en Bretagne. C’est l’une des équipes qui peut perdre ou gagner contre n’importe qui. Elle est atypique dans son jeu en étant agressive et très présente au rebond offensif. Elle est capable de jouer sur l’euphorie. »

Une fois de plus le mot d’ordre est, par conséquent, « vigilance ». Et, une nouvelle fois, les Carolomacériennes devront faire preuve de beaucoup de « rigueur », notamment sur le plan défensif.

Mais, la troupe du président Gidoin a prouvé depuis le début de la saison, via seize journées maintenant qu’elle tenait la route dans n’importe quelles circonstances. « Nous devons nous montrer blindés mentalement, reconnaît le technicien du FCBA. Malgré le contexte particulier qui nous attend, nous n’éprouvons pas de stress. Nous sommes sûrs de nos forces. »

Avec deux succès d’avance sur son dauphin, Le Hainaut, Charleville peut éventuellement se permettre un faux pas. Mais, Romuald Yernaux sait aussi que le gain de la première place de la saison régulière s’obtiendra en déjouant les pièges tel celui représenté par Pleyber-Christ ce soir. Si le FCBA veut effectuer un pas supplémentaire dans sa quête, il doit donc passer avec succès le test finistérien.

Sylvain POHU

17e JOURNÉE. - Ce soir, 18 h 15 : Lyon - Centre fédéral ; 20 heures : La Roche-sur-Yon - Strasbourg ; Rezé - Charnay et Mâcon ; Voiron - Dunkerque ; Reims - Nice ; Le Hainaut - Laveyron ; Tours - Rennes ; Pleyber-Christ - CHARLEVILLE-MÉZIÈRES.

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Journal « l’Union » - 100115c

HALTEROPHILIE / Nationale 1B (2e journée) : Pierre reprend la barre

« Je suis excité de revenir, surtout pour une compétition à la maison ».
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En l’absence de David Baechler, Pierre Drubigny a accepté de revenir aider le Reims HM. Un moment qu’il attend avec impatience.

CONTRARIÉS par ses genoux, David Baechler (37 ans) a jeté l’éponge. Demain, au gymnase François-Legros, le capitaine de route du RHM ne défiera pas Sélestat (8e du classement) et le redoutable Saint-Marcellin (2e) qui se présentera avec son international italien, Maurizio Bombaci.

Heureusement, Reims (6e) dispose d’une carte joker. Il a relancé Pierre Drubigny dont l’expérience sera précieuse dans une triangulaire très ouverte.

L’infirmier au CHU de Reims effectue son retour aux côtés de Stéphane Magnin, Ernest Dos Santos, François Kesler et Allan Poiret.

Pierre, comment appréhendez-vous ce retour à la barre ?

« J’avais arrêté pour des raisons professionnelles. Je reviens avec plaisir pour donner un coup de main à l’équipe mais je ne ferai aucune compétition individuelle cette saison. Je prépare le concours d’infirmier anesthésiste. J’effectue donc un retour en pointillés. »

Quels seront vos objectifs ?

« Il faut être raisonnable. Je vais donner le maximum mais je manque de préparation. En 2007/2008, ma meilleure saison, je valais 127 kg à l’arraché et 148 à l’épaulé-jeté. Des barres comme celles-ci seront hors de portée samedi. Avec 110 kg à l’arraché et 120 à 130 à l’épaulé-jeté, ce serait déjà bien. »

Malgré votre recul, vous restez une valeur sûre du club…

« Il y a d’autres leaders dans l’équipe et le gamin (Allan Poiret, champion de France juniors en titre) est prometteur. Notre objectif est le maintien. A titre personnel, je suis excité à l’idée de revenir, surtout pour une compétition à la maison. J’ai hâte d’enfiler les chaussures et la combinaison, de retrouver les sensations de la barre et de revoir les gens du club. Cela me démange et cela peut me motiver encore plus même si c’est compliqué de jongler entre mon emploi du temps professionnel et les heures d’entraînements. »

Recueilli par Ph.L.

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Journal « l’Union » - 100115b

Roller hockey / Nationale 1 : Se refaire en Picardie

Le Roller Hockey Reims tentera de débuter l’année de meilleure manière qu’il n’avait achevé la précédente puisqu’il s’était incliné (2-6) à Moreuil avant les fêtes.

Pour cela, les joueurs du président Bock se rendent de nouveau en Picardie, à l’occasion de la huitième levée du championnat.

Muller est reparti à Rethel

Chez les Greenfalcons de Pont-de-Metz, les Rapaces sont une nouvelle fois dans l’obligation de s’imposer s’ils veulent pouvoir lutter jusqu’au bout dans la première partie de tableau. Pour le moment, seul Paris XIII, avec dix-neuf points, semble hors de portée des joueurs de la cité des sacres, 5es avec dix unités, à trois longueurs de la 2e place.

Rien ne semble perdu donc, mais Julien Tarte et ses hommes devront se méfier de Messipontins toujours difficiles à manœuvrer à domicile. D’autant qu’ils luttent pour le maintien et qu’ils restent sur une défaite chez la lanterne rouge troyenne (1-3).

A l’exception du gardien Christophe Muller, reparti à Rethel suppléer Martin Bradette en Elite, les Rémois sont au complet.

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L’hebdo du vendredi- n° 151 - 100115a

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 151 - Semaine du 08 au 21 janvier 2010

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Concerts : « Soirée métal »

L’association Riktus & Caktus présente les groupes Mechanical Seed, Spencer Hill et Ashes to dust.

A 20h30 – Tarif : 4€

Au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge)


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Théâtre : « La comédie du langage »

Interprèté par la cie « Les Feux Faut les », d’après un texte de Jean Tardieu.

A20h30 – Tarifs : 1/3 €

Au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge)


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Concerts : « Soirée punk »

L’association Breaking of Wind présente les groupes Begardound (paris), Trouble every day (Nantes) et Enversetcontretous (Reims).

A 20h30 – Tarif : 4€

Au centre culturel du CROUS, rue de Rilly-la-Montagne (campus Croix-Rouge)


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JUSQU’AU 12 FÉVRIER : « Höfnermaniac ! »

Guitares européennes et japonaises !

Rens. : 03 26 35 68 40

A la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean Louis Debar


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Basket NF1 : un nouvel effet Sauret ?

Pour son retour à la tête du Reims Basket Féminin, en remplacement de Fabrice Lefrançois, Philippe Sauret ne pouvait rêver mieux.

En effet, l’emblématique coach rémois a mené ses joueuses à la victoire sur le parquet de la très bonne équipe de Dunkerque, pourtant 4ème du classement. Score final : 78-67 en faveur des Rémoises.

Remontées en 10ème position, ces dernières ont maintenant l’occasion de montrer à leur public leur nouvelle détermination lors de la réception de Nice (6ème), une équipe redoutable qui reste sur cinq succès de rang.

Une excellente série où figurent parmi les victimes Charleville et l’Union Hainaut, respectivement 1er et 2ème au classement.

Rendez-vous samedi 16 janvier à 18h à René Tys.


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Roller N1 : la reprise a Sonné

Après un mois de trêve et un dernier match perdu en décembre à Moreuil (6-2), le RHR retrouve le championnat de N1 au sein duquel il se classe 5ème sur 8.

Ce week-end, les Rapaces ont rendez- vous sur le terrain de Pont de Metz, avant-dernier du classement. Le club rémois devra toutefois se méfier d’un adversaire qui avait bien résisté lors du match aller.

C’était à l’occasion de la 1ère journée de championnat et le RHR s’était imposé 6-5.

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Journal « l’Union » - 100114b

Pays-de-France : De nouvelles parcelles pour les jardins familiaux

Belle participation associative avec 47 personnes dans la salle Mauriac.
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L’association des jardins familiaux de Pays-de-France a réuni son assemblée générale ordinaire dimanche 10 janvier dans la salle municipale Croix-Rouge dans une ambiance de parfaite sérénité. À la table officielle, Michel Herbreteau, président, Jacques Fonte, secrétaire et Jean-Claude Hirault, trésorier, étaient entourés de Michel Guillaudeau, conseiller général, et Éric Quénard, premier adjoint. Dans la salle, on remarquait la présence des représentants des autres associations de jardins familiaux de Reims et l’agglomération, de Jean Kozycki, président de la Société d’horticulture de Reims, et des administrateurs.

Ces derniers seront désormais plus nombreux puisqu’à l’issue d’un vote, si Jean-Claude Hirault et Jacques Pigne ont été reconduits pour un nouveau mandat, quatre nouveaux volontaires ont été élus.

La grande surprise du chef

Raymond Joannesse, adjoint aux espaces verts, l’avait déjà annoncé la veille aux jardins de Croix-du-Sud, et Éric Quénard a confirmé une excellente nouvelle : « 19 nouvelles parcelles vont être préparées et vous seront attribuées par la Communauté d’agglomération de Reims en 2010, qui a la volonté de consolider et développer les jardins ! »

L’association passera donc de 49 à 68 jardins, qui seront placés sous la responsabilité de la Car. La Ville de Reims, qui subventionne à hauteur de 2.200 euros en fonctionnement et 1.500 euros en équipement, devra donc revoir sa copie à la hausse.

Les comptes, vérifiés par Micheline Lecomte, sont sains. Avec 7.027 euros de dépenses (dont 75 m3 de compost fertilisation, un taille-haie et des travaux aux portillons) pour 8.297 euros de recettes, il reste 1.270 euros en solde positif dans les caisses de l’association.

Avant le pot amical et la galette des Rois, le président a tenu à remercier M. Lavoisy et la direction des espaces verts de la ville « qui intervient régulièrement pour assurer la propreté des abords : déchets verts et détritus, autour des jardins ».

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Journal « l’Union » - 100114a

La drogue était au chaud : Arrêté avec 8 grammes de cannabis dans le caleçon

Il y a quelques jours, les policiers ont arrêté à Murigny un toxicomane qui avait dissimulé une dose d’héroïne dans son slip (l’union de samedi). Un cas similaire s’est répété lundi soir à Croix-Rouge, sauf qu’il ne s’agissait plus d’un slip mais d’un caleçon, et de cannabis au lieu d’héroïne.

Les faits se sont produits vers 18 heures, avenue du Général-Eisenhower. Deux jeunes gens qui fumaient un joint dans le hall du n° 53 ont pris la fuite en voyant arriver la police. Ils n’ont pas couru assez vite. Le plus âgé, 25 ans, n’avait que le joint à se reprocher. Il a fait l’objet d’une ordonnance pénale (110 € d’amende à payer). En revanche, son camarade, âgé de 17 ans, avait 11 grammes de cannabis dans les poches, plus 8 grammes retrouvés dans son caleçon. D’après ses explications, il aurait trouvé la drogue dans une boîte aux lettres dégradée. Il a été remis en liberté avec une convocation devant le délégué du parquet des mineurs.

Mardi vers 0 h 30, un autre consommateur de cannabis s’est fait prendre, rue Igor-Stravinski, au quartier Murigny. Il a jeté les cinq barrettes qu’il détenait dans un bac à fleurs, mais les policiers ont eu le temps de s’en apercevoir. Le jeune homme âgé de 18 ans devra payer une amende de 410 euros.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 100113f

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »

Numéro 7324 du 11 au 17 janvier 2010.


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MODIFICATION DE STATUTS

Aux termes de l’assemblée générale ordinaire en date du 21 décembre 2009, l’associé unique de la SARL LOGISAT, au capital social de 1.000 €, siège social : 63 av. du Général Eisenhower - 51100 REIMS. 505 002 642 R.C.S. REIMS, a décidé d’augmenter le capital social de la société et de modifier la gérance de la société au 1er janvier 2010.

ANCIENNES MENTIONS

CAPITAL SOCIAL : 1.000 €.

GERANT : Monsieur Thibaut CARON, demeurant au 4 place Toulouse Lautrec - 51100 REIMS.

NOUVELLES MENTIONS

CAPITAL SOCIAL : 2.000 €.

COGERANTS :

Thibaut CARON, demeurant au 4 place Toulouse Lautrec -51100 REIMS, et

Monsieur Nicolas ZEBIC, demeurant 33 rue de la Garenne - 51500 TAISSY.

Le dépôt légal sera effectué au greffe du tribunal de commerce de REIMS.

81536 Pour avis : La gérance.


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MODIFICATION DE STATUTS

S.M.E.
SARL au capital de 2.000 Euros
19 rue des Savoyards - 51100 REIMS
500 531 967 R.C.S. Reims

Par AGE du 4 janvier 2010, le siège social a été transféré au 103 boulevard Mac Donald - 75019 PARIS.

Modification au R.C.S. de REIMS. 91579

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Journal « l’Union » - 100113e

Tennis : Aurélie Marchal sera à Tarbes pour les Petits As

Aurélie Marchal, en compagnie d’Anthony Petit, responsable
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C’est à partir du mois de juillet qu’Aurélie Marchal a intégré le centre de formation du Tennis club Géo-André.

Une entrée plutôt réussie puisqu’elle vient de se qualifier pour le tournoi des Petits As à Tarbes.

« Elle a obtenu cette qualification en remportant la rencontre pré-qualificative de Freyming, où elle a gagné jusqu’à 4/6 en finale. Classée 5/6, elle sera la seule représentante de la région Champagne-Ardenne. Nous sommes vraiment satisfaits de ses trois-quatre premiers mois de travail intensifs.

Cela démontre qu’elle avait été mise sur la bonne voie. En sachant que pour Tarbes l’année de référence ce sont des filles qui ont vu le jour en 96 alors qu’elle est née en 97 », analyse Anthony Petit, responsable du centre.

Pour autant, ce tournoi de Tarbes s’annonce compliqué pour Aurélie.

Juste après sa victoire à Freyming, elle s’est blessée au tendon d’Achille, ce qui a entraîné une coupure de cinq semaines. « On va bosser au maximum les semaines qui nous restent ; et on prendra les matches comme ils viennent », assure Anthony Petit. « Je suis inquiète par rapport à mon manque de préparation », avoue la qualifiée.

Normal, elle n’a repris les entraînements que le lundi 4 janvier, et elle joue le mercredi 20.

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Journal « l’Union » - 100113d

Le ras-le-bol des étudiants / Quand la faculté prend des allures de ruines

La fac s’écroule et sa réputation avec.
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Alors que la ville de Reims s’apprête à accueillir Sciences-Po et que Reims Management School ne cesse de monter dans le classement des meilleures écoles du monde, la faculté de droit et de lettres, située dans le secteur de Croix-Rouge, tombe en ruines depuis plusieurs années maintenant.

Certes une nouvelle résidence pour les étudiants devrait voir le jour d’ici un an et la fac s’est dotée d’une bibliothèque flambant neuve, mais les salles de cours et les amphis ressemblent de plus en plus à des ruines.

« C’est honteux ! Vous avez vu la tête de la fac ? Honnêtement, je regrette d’avoir choisi Reims pour venir étudier. On caille dans les classes et le décor est honteux », explique Thomas, étudiant en langue.

« Les élus sont aussi responsables que les dirigeants de l’université. Nous ne demandons qu’une seule chose : pouvoir étudier dans des conditions décentes. »

Après une année mouvementée en termes de grèves, Thomas est persuadé que les prochaines revendications des étudiants vont se faire entendre.

« Les étudiants parlent entre eux et avant qu’ils se décident à bouger pour se faire entendre à ce sujet, il n’y a pas loin. Le ras-le-bol est général, je vous l’assure », ajoute le jeune homme.

Alors que l’équipe municipale d’Adeline Hazan, l’opposition ainsi que les dirigeants de la faculté sont au courant de ce problème majeur, rien ne se passe : la fac s’écroule et sa réputation aussi.

2010 sera peut-être l’année de la naissance de Sciences-Po mais peut-être aussi celle des funérailles de la fac et de ses emblématiques coquilles.

Espérons que le nécessaire sera fait pour sauver l’une des fiertés des habitants.

T.A.F.

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Journal « l’Union » - 100113c

Transaction de cannabis

De passage avenue Bonaparte, lundi vers 17 heures, une patrouille de la brigade anticriminalité a repéré deux individus suspects qui sont allés rejoindre un hall d’immeuble de l’allée des Picards.

Quand ils en sont ressortis, l’un des garçons avait plusieurs morceaux de résine de cannabis à la main. Il venait de faire affaire avec le deuxième comparse.

L’interpellation a suivi. Agés de 17 et 20 ans, les deux jeunes gens ont fait l’objet d’une convocation devant les juridictions compétentes.

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Journal « l’Union » - 100113b

Fumée sans feu

Appelés pour un feu de cave au 4 allée des Gascons, hier à 7 h 30, les pompiers ont en fait découvert une rupture de canalisation d’eau chaude (la fumée était de la vapeur).

La veille à 23 h 45, un « incendie » signalé rue de Bezannes s’est révélé être une surchauffe de chaudière.

En revanche, hier midi, un feu de friteuse s’est bien déclaré rue de Neufchâtel mais il a été éteint avant l’arrivée des secours.

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Journal « l’Union » - 100113a

Feux de voitures

Hier, peu après minuit, un Renault Scénic a pris feu rue de Florence. Une Audi A3 a subi le même sort à 5 heures du matin allée Robert-Duterque (secteur Eisenhower).

Les incendies sont suspects. Une voiture rue de Florence et deux véhicules allée Robert-Duterque ont été endommagés par propagation.

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Journal « l’Union » - 100112d

Croix-du-Sud : Nouveau départ pour les jardins familiaux

Près de 70 personnes à la réunion : du jamais vu !
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Après la refonte des statuts, de nouveaux administrateurs ont été désignés.
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L’association des jardins familiaux de Croix-du-Sud a réuni une assemblée générale extraordinaire samedi 9 janvier, dans les locaux de l’Étoile Croix-du-Sud avec un record de participation !

La présidente Évelyne Nkounkou et son bureau ont accueilli l’adjoint Raymond Joannesse, représentant la maire de Reims, Michel Guillaudeau, conseiller régional, Éric Quénard, conseiller général, Alain Chevallier, représentant l’Effort rémois et les représentants d’autres associations de jardins de Reims et l’agglomération.

Après lecture des rapports de la présidente, approuvés à l’unanimité sous les applaudissements, l’examen du compte financier n’a pas posé de problème : avec 16.037 euros de dépenses pour 16.481 euros de recettes (dont 7.615 euros de subventions Ville de Reims), l’année 2008-2009 présente un solde positif de 444 euros. Et pourtant, l’association a dû racheter une tondeuse, un motoculteur et une remorque volés, réparer une cabane brisée et équiper en matériel trois zones de stockage du matériel à la suite de l’agrandissement des jardins en trois zones (rocades) voisines mais distinctes. Jean-Pierre Malissart, qui a vérifié les comptes, a salué le travail exceptionnel de Michèle Moreau, la trésorière. Il sera désormais assisté d’un nouveau bénévole : Jérôme Weiler.

L’objectif principal de cette réunion était la refonte des statuts, maintenant que l’association ne dépend plus de l’Effort rémois, mais de la communauté d’agglomération de Reims. Cette formalité terminée, restait à désigner de nouveaux administrateurs. Quatre volontaires ont été élus par vote à bulletins secrets : Robert Baudin, Jean-Michel Gauthier, Patricia Lefèvre et Christian Loiseau.

La fin de cette belle réunion a été ternie par l’intervention de l’ancien président démissionnaire Georgy Weiler qui n’a pas digéré son départ et, par une batterie de douze questions, a entrepris de dénigrer le travail de la nouvelle équipe. Éric Quénard a dû remettre les pendules à l’heure : « la nouvelle équipe a bien fait son travail, avec compétence, professionnalisme et sérieux. Il ne peut y avoir le moindre doute à ce sujet ! »

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Journal « l’Union » - 100112c

Secteur La Lézardière : Ras le bol des détritus et déchets sauvages

Les abords de la rue Guyard sont souillés.
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Un habitant du secteur de La Lézardière, qui « parle au nom des résidents » s’interroge : « Est-ce normal que les riverains du quartier de La Lézardière subissent la présence de déchets sauvages (bouteilles en plastique, en verre, canettes, papiers, cartons, grands et petits sacs plastiques éventrés, etc…) lors de leurs promenades quotidiennes ou dominicales avenue François-Mauriac au niveau de la rue Guyard ? »

Le service Déchetterie a été contacté plusieurs fois, « mais en vain… ».

Ces détritus bordent la piste cyclable et/ou le passage des piétons, ce qui est d’autant plus désagréable qu’ils reposent ici depuis cet été : « A quand un grand nettoyage ? »

Informé de ces désordres, le premier adjoint Éric Quénard met une fois de plus les choses au point : « Il ne faut pas intervenir auprès des services, mais auprès des élus qui sont responsables de ces affaires ! » Il assure qu’il va faire le nécessaire « pour que la situation soit rapidement réglée, peut-être avant l’assemblée générale de l’association de propriétaires mardi 26 janvier »…

 

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Journal « l’Union » - 100112b

Une soirée Chili con carne à l’espace Billard

Les groupes « Sorties » et « Escapades » proposent une grande soirée Chili con carne, avec en dessert un loto gratuit, le samedi 16 janvier à 20 heures dans la salle Madeleine-Terrien de l’espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

Le nombre de places est limité. Inscriptions auprès de Sylvie Brin au 03.26.08.08.78. (Adultes 10 euros, enfants 8 euros).

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Journal « l’Union » - 100112a

Des aides pour le commerce rémois : FISAC en ZUS.

À Reims, les quartiers concernés sont Croix-Rouge, Wilson, Orgeval (photo), Épinettes et Châtillons.
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La ville de Reims vient de s’engager, en partenariat avec l’État, la CCI de Reims-Epernay, la chambre des métiers et de l’artisanat de la Marne et les associations de commerçants et d’artisans, sur un vaste programme de redynamisation du tissu économique des quartiers et, par voie de conséquence, de leurs emplois. L’outil ? La mise en place d’un Fisac en ZUS (fonds d’intervention pour les services, le commerce et l’artisanat en zone urbaine sensible) intégrant un plan de communication et des ateliers urbains de proximité à destination des entreprises et des commerces.

Le Fisac en ZUS mis en place à Reims concerne les quartiers Croix-Rouge, Wilson, Orgeval, Épinettes et Châtillons. Au cœur du dispositif, une subvention individuelle peut être accordée sur dossier aux entreprises commerciales, artisanales ou de services inscrites au registre du commerce et/ou au répertoire des métiers, justifiant d’au moins six mois d’activité, à jour de leurs obligations sociales et fiscales, localisées ou projetant de s’implanter sur le territoire des quartiers concernés, leur chiffre d’affaires devant être inférieur à 800 000 € HT. La subvention peut couvrir, quant à elle, jusqu’à 40 % des investissements d’une société (aménagement immobilier, devanture, outil de production…) et les dépenses éligibles peuvent aller de 5 000 € à 50 000 €.

Informations Delphine Massart. Tél. : 03.26.77.87.66 / delphine.massart@ mairie-reims.fr

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Journal « l’Union » - 100111f

La Ville va construire un terrain multisport par an : Pas assez de coins pour jouer

Tous les projets seront décidés au sein des conseils de quartier.
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Dans les quartiers rémois où il n’y a pas de terrain en libre accès pour les jeunes, les parents en réclament. La Ville commence à faire le nécessaire.

DES terrains de sport pour les jeunes. La demande revient comme un refrain depuis des années dans les conseils de quartier.

Les parents rémois réclament des terrains en libre accès pour que leurs grands ados puissent se défouler autrement qu’en compagnie de leur console vidéo.

Lors de sa campagne électorale, Adeline Hazan avait promis de trouver des solutions, voire même d’ouvrir les cours d’école pour qu’il y ait un terrain accessible dans chaque quartier où il en manque. Où en est cette promesse ? « Elle est en cours de réalisation. Nous sommes en train d’établir une cartographie des quartiers et des terrains pour commencer à aménager », répond Christine Michel, adjointe au sport.

Ouvrir les terrains enclavés

« Il est d’ores et déjà décidé de construire un terrain multisport par an. Celui de 2010 devrait concerner Europe ». Il sera à la place de deux courts de tennis inutilisés situés à proximité de la piscine. « Toujours à Europe, il est également prévu d’ouvrir un terrain pour l’instant enclavé situé derrière le lycée Yser ».

À Orgeval, trois ou quatre terrains vont aussi être mis en libre accès. Ils se trouvent derrière le gymnase Gallieni. A Croix-Rouge, les jeunes ont perdu un bon carré d’herbe à cause de la rénovation urbaine entre Blum et Dufy mais, selon Éric Quénard le premier adjoint, « il n’était pas utilisé ». C’est le terrain de l’école Gilberte-et-Jean-Droit qui est beaucoup utilisé mais sans autorisation : « Les jeunes escaladent pour aller jouer là et gênent les riverains. Nous allons y remédier en mettant à leur disposition le terrain de l’école Billard ».

Saint-Symphorien bientôt accessible

À Wilson, une grande aire de jeux multisport va être aménagée devant la maison de quartier. Aux Épinettes « où existe déjà un terrain de foot », il est surtout question de créer des aires pour les jeunes enfants.

Les quartiers HLM ne seront pas les seuls concernés : « Bien sûr que non. Tous les quartiers où nous décèlerons un besoin seront équipés ». Clairamarais a déjà ce qu’il faut mais « il est possible, par exemple, que l’on transforme les terrains de tennis sous-utilisés en terrain de foot ». Les sports de rue à la mode ont changé (lire par ailleurs), « nous devons nous adapter ». Au centre-ville, le terrain de sport de la place Saint-Symphorien n’est pas en libre accès mais cela n’empêche personne d’y aller jouer : « Nous allons aménager un portillon pour que les jeunes puissent y aller légalement jusqu’à 21 h 30 ou 22 heures l’été ».

Tous les projets seront décidés au sein des différents conseils de quartier pour éviter que « ces nouveaux terrains créent des conflits avec les riverains », souligne l’adjointe au sport. Car les parents veulent que leurs jeunes se défoulent mais pas qu’ils ruinent leur sieste estivale.

Catherine FREY

Photo Remi WAFFLART


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Foot, skate, BMX…


Excepté peut-être pendant Roland-Garros, les terrains de tennis répartis en ville ont tendance à prendre la poussière. Le basket se maintient mais a du mal à résister à un foot toujours plus puissant. « On observe que sur les terrains multisports, c’est toujours le football qui domine », a constaté l’adjoint aux sports.

Le roller recule un brin mais le skate se porte si bien qu’il dérange les oreilles des riverains. Faute d’espace adéquate, les adeptes de la glisse s’éclatent sur les trottoirs : « Il existe un skate parc le long du canal du côté des Régates et un autre vers Orgeval. On se rend compte que celui d’Orgeval n’est pas tellement utilisé par les gens du quartier mais par des jeunes qui viennent de plus loin. On en tirera peut-être des conséquences. De plus, il est toujours question de créer une halle de la glisse. Beaucoup de villes l’ont fait en réaffectant des anciens gymnases. Le tout est de bien étudier où la mettre pour être certain que les jeunes pourront y venir facilement ».

Le BMX est en forte progression : « Nous en tenons compte. Il est prévu d’ouvrir des terrains avec quelques bosses pour permettre sa pratique ».

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Ce qu’ils en pensent

 

 

 

Audrey Gonet, 28 ans, conseillère (Jean-Jaurès)

« Dans le vaste quartier où j’habite je n’en connais pas beaucoup. Peut-être le terrain de jeux pour enfants de la rue de Bétheny, ou le terrain de boules devant le cimetière de l’Est… C’est très regrettable pour un périmètre aussi étendu. Dans ce secteur, pourquoi ne pas transformer le parking de la place Brouette en aire de jeux gratuite pour tous ? Il nous reste heureusement les parcs Léo-Lagrange et de Champagne ! »

 

 

 

 

 

 

Kevin Paillet, 16 ans, lycéen (Tinqueux)

« Il y a, à Tinqueux, un parc d’activités plutôt réservé aux petits enfants, sinon un bel espace boisé à La Haubette, rue François-Dor : la Cure d’air, plutôt destiné au footing. Il n’y a plus grand-chose de public et de gratuit dans le secteur. Moi, je pratique surtout les arts martiaux en salle, mais je souhaiterais que les gymnases municipaux soient ouverts gratuitement aux jeunes pour le foot en salle. »

 

 

 

 

 

 

Hugo Bonaca, 21 ans, étudiant (Clemenceau)

« Dans mon coin, il y a la Butte Saint-Nicaise avec ses reliefs, mais pas grand-chose d’intéressant à l’horizon pour le tout public. Il y a bien un terrain de foot libre d’accès près de la piscine des Thiolettes et un parc enfantin rue Gustave-Laurent. En périphérie, route de Cernay, il y a un autre terrain de foot assez isolé. Pour le reste, je fréquente surtout les parcs Léo-Lagrange, de Champagne, et aussi la Coulée verte. »

 

 

 

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Journal « l’Union » - 100111e

Une soirée Chili con carne à l’espace Billard

Les groupes « Sorties » et « Escapades » proposent une grande soirée Chili con carne, avec en dessert un loto gratuit, le samedi 16 janvier à 20 heures dans la salle Madeleine-Terrien de l’espace Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

Le nombre de places est limité. Inscriptions auprès de Sylvie Brin au 03.26.08.08.78. (Adultes 10 euros, enfants 8 euros).

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Journal « l’Union » - 100111d

Pétanque à Croix-du-Sud

La section pétanque de l’association Étoile Croix-du-Sud organise son premier concours de belote de la nouvelle année le samedi 16 janvier au siège, 5, avenue Léon-Blum.

Inscriptions à partir de 13 h 30 (16 euros par équipe). Début du jeu à 14 h 30.

Responsable : Jean-Michel Gauthier 06.11.68.16.48.

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Journal « l’Union » - 100111c

Les balcons de Noël récompensés

Les balcons de Noël décorés dans le secteur Eisenhower-Université ont été encore nombreux cette année.

La proclamation des résultats et la remise des prix auront lieu vendredi 15 janvier à 17 h 30, à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 14-16, rue Pierre-Taittinger, dans la salle familiale.

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Journal « l’Union » - 100111b

Feux de poubelles et de voiture : Quatre incendiaires arrêtés

Trois affaires d’incendies volontaires ont été élucidées. Elles mettent en cause un adulte et trois mineurs.

DES trois affaires, la plus ancienne remonte au 23 octobre. Ce jour-là, un incendie avait été allumé dans un local à vide-ordures de la rue René-Descartes, au quartier des Châtillons. Trois conteneurs avaient brûlé. L’enquête de voisinage a permis d’identifier un suspect vu sur les lieux. Convoqué jeudi à l’hôtel de police, il a reconnu les faits. C’est un homme de 39 ans qui n’avait pas supporté la rupture amoureuse avec une habitante de l’immeuble. Par dépit, il avait donc mis le feu au local à vide-ordures…

L’homme est ressorti du commissariat avec une convocation pour le 9 février devant le tribunal correctionnel.

Jeudi soir, vers 23 heures, la poubelle d’un particulier est partie en fumée allée Léon-Michaud, au quartier de l’Europe. La victime a pu donner la description d’un fuyard, retrouvé rue Verrier par une patrouille de la brigade anticriminalité.

Couteau et briquets

Le suspect appréhendé est un adolescent de 16 ans qui avait eu maille à partir avec le propriétaire du conteneur, d’où la mise à feu. Il avait sur lui quelques briquets ainsi qu’un couteau. Le garçon ira voir le juge des enfants. Une copine l’accompagnait. Elle a été mise hors de cause.

Le troisième et dernier dossier a pour cadre la rue de Roubaix, au quartier Maison-Blanche. Une Peugeot 306 y a été incendiée hier matin, vers 1 heure. Les auteurs présumés - deux mineurs - n’ont pas eu le temps de s’enfuir. Une patrouille de police leur est tombée dessus. L’enquête les concernant était toujours en cours hier soir.

Vers 5 heures du matin, un Renault Scénic a également brûlé à Croix-Rouge, avenue Bonaparte, devant le n° 3, mais aucune interpellation n’a été effectuée. Il s’agit probablement d’un acte criminel (des voitures brûlent régulièrement à cet endroit).

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Journal « l’Union » - 100111a

BASKET-BALL / Nationale 1 féminine : Le sourire retrouvé des Rémoises

Jenny Fouasseau a fêté ses 18 ans par un beau succès à Dunkerque…
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Le RBF et son nouvel entraîneur Philippe Sauret ont bien négocié leur difficile match de reprise en s’imposant sur le parquet de Dunkerque.

LE fameux choc psychologique a encore « frappé » ! Revenu aux affaires mercredi, Philippe Sauret a conduit son groupe à la victoire en terre dunkerquoise (67-78). La tâche n’était pas aisée face à des Nordistes qui pointaient en quatrième position avant cette journée.

« Mais, il ne faut pas tomber dans l’euphorie », prévient le coach rémois qui anticipe déjà la venue de Nice, samedi, « une équipe qui reste sur cinq succès consécutifs ». « Il va falloir vaincre le syndrome du match à la maison où nous avons laissé échapper trop de points jusqu’à maintenant ».

A l’extérieur, le bilan est plutôt satisfaisant. A Dunkerque, les filles du RBF ont signé leur quatrième victoire sur la route. « Pourtant, cela avait mal commencé puisque nous étions menées 7-0. On n’était pas dans le rythme. Mais on s’est remobilisé par la défense ».

« On a bien négocié leur zone »

Et puis, le technicien rémois a largement et rapidement puisé dans ses réserves. « J’avais déjà utilisé neuf joueuses après treize minutes. Tout le monde était concerné ».

A grand rendort de rebonds (même si quelques ballons leur ont échappé sous le cercle adverse) et de courses, Zuzana Gujaraidze et ses copines ont donc comblé leur handicap initial pour virer à mi-parcours avec une seule longueurs de retard (39-38).

Qu’est-ce qui a changé alors ? « On a imprimé notre tempo en deuxième mi-temps et on a bien négocié la zone de Dunkerque. Jenny (Fouasseau) a inscrit trois paniers dont un bonus, Manon (Sinico) a marqué pratiquement tous ses points en deuxième période et on a trouvé nos intérieures ».

Voilà comment les Rémoises ont pu créer un premier écart au bon moment dans ce match. Il leur a suffi ensuite de s’appliquer à limiter les pertes de balle - pas facile quand on privilégie le jeu rapide - pour mener à bien ce premier match retour et pour fêter, avec la manière, les 18 ans de Jenny Fouasseau.

Yves DOGUÉ

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Journal « l’Union » - 100110a

Nationale 1 féminine : Le RBF doit rebondir

Floriane Herrscher et les Rémoises ont réussi une grande prestation défensive dans le Nord.
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Les Rémoises ont négocié avec une audace monstre leur déplacement à Dunkerque. L’effet Sauret ?

L’ENTRAINEUR dunkerquois Sébastien Devos avait déclaré dans la semaine que ses protégées allaient vivre une rencontre difficile face aux Rémoises.

Cela se confirmait dès la mise en route, car même si Amélie Fresnais et Bénédicte Fombonne donnaient un avantage de sept points aux Nordistes, les Rémoises ne laissaient pas la marge évoluer.

En manque de rythme, Dunkerque n’enchaînait pas sur son bon début de match. Les Marnaises en profitaient pour recoller au score grâce à Zuzana Gujaraidze et Marlyse Nogueira (11-11, 7e).

Les Dunkerquoises, guère en verve dans les solutions pour percer la défense rémoise, abordaient le deuxième quart temps avec le plus petit des avantages (19-18).

Sauret : « On était là pour gagner »

A la 14e (30-24), Dunkerque pensait bien tenir les rênes du match, mais c’était sans compter sur l’engagement de son hôte qui ne se laissait pas manœuvrer. Emmené par une Gujaraidze des grands jours, Reims ne se laissait jamais distancer et pouvait aborder la deuxième période sereinement (34-33)

Malgré les quinze points de Mariame Dia durant le troisième quart temps, Dunkerque ne pouvait se mettre à l’abri. Du côté des visiteuses, Manon Sinico empilait les paniers primés (trois), et le RBF prenait la main (47-54, 28e).

Dia et Fombonne permettaient à Dunkerque de réduire l’écart (52-54, 30e). Mais en l’espace de trois minutes, Reims, par Herrscher et Sinico, remettait les locales dans l’obligation de réagir.

La réaction n’était pas de nature à inquiéter les protégées de Philippe Sauret, bien plus volontaires et inspirées que les Dunkerquoises. « On a un effectif plus large que Dunkerque, cela nous a permis d’user nos adversaires. On n’avait rien à perdre, on était là pour gagner.

Cela va nous mettre en confiance, mais on ne pas dire que c’est acquis. Notre solidarité défensive en seconde période et une présence aux rebonds ont fait la différence », déclarait Philippe Sauret, le coach rémois.

DUNKERQUE. - Reims bat Dunkerque 78-67 (18-19, 15-15, 21-18, 24-15).

DUNKERQUE : Fresnais 13, Watrelot, Carlier 4, Dia 27, Leroy, Adler 4, Fombonne 15, Kurtosi, Matanga 3, Bal 3.

REIMS : Fouasseau 7, Nogueira 4, Mendy, Sy 5, Remazeilles, Dieng 10, Herrscher 16, Sinico 18, Gujaraidze 18.

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Journal « l’Union » - 100109c

Reims / Retour sur la rixe mortelle entre concubins : Morte neuf jours après avoir reçu un coup de couteau

L’altercation survenue derrière cette porte (placée depuis sous scellés) est passée inaperçue du voisinage
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Le drame s’est produit au dixième et dernier étage de cette tour. Blessée d’un coup de couteau par son concubin le 22 décembre, la victime est morte une semaine plus tard sans être sortie de chez elle.
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Dans la nuit du 30 au 31 décembre, une Rémoise décédait chez elle après une rixe avec son ami. On sait désormais qu’elle est morte d’un coup de couteau reçu neuf jours plus tôt. Le couple n’avait pas alerté les secours.

MALGRÉ les disputes, malgré les violences, ils restaient attachés l’un à l’autre, soudés par un amour irrationnel. Kheltouma Benkhemmassa en est morte, son ami Michel Toumert est en prison.

Une semaine après l’incarcération de cet homme de 55 ans, on en sait un peu plus sur les faits qui ont coûté la vie à sa compagne dans leur appartement du quartier Croix-Rouge à Reims, place Dominique-Ingres (l’union des 2 et 3 janvier).

Kheltouma Benkhemmassa, 51 ans, est décédée dans la nuit du 30 au 31 décembre, mais le coup de couteau à l’origine de sa mort datait du 22 décembre. Pendant neuf jours, elle est restée chez elle, se soignant avec l’aide de son concubin avant de mourir des suites d’une probable septicémie provoquée par une infection de la plaie.

Plaie à la jambe

Telle est la version de Michel Toumert. Les premières constatations ont tendance à la confirmer. Les enquêteurs ont notamment retrouvé une sorte d’agenda sur lequel il inscrivait les soins apportés à sa compagne, laquelle aurait refusé d’appeler les secours par crainte d’être hospitalisée et séparée de ses chats. L’homme aurait cependant pu donner l’alerte lui-même. Il s’est abstenu de le faire.

Le couple est originaire d’Algérie. Sans emploi, Kheltouma Benkhemmassa vivait depuis une dizaine d’années avec Michel Toumert, un ancien ouvrier de Renault devenu invalide à la suite d’une hernie.

Ils se disputaient fréquemment. Les interventions de la police étaient nombreuses à leur domicile. À trois reprises, Michel Toumert fut condamné pour des violences, mais l’amour restait le plus fort. Un voisin se souvient d’avoir vu le concubin être mis à la porte de l’appartement, quelques jours avant la rixe fatidique. Comme les fois précédentes, la porte s’était rouverte pour le faire revenir.

Ce 22 décembre, selon Michel Toumert, une nouvelle dispute l’a opposé à sa compagne. Elle lui aurait porté un coup de couteau à la jambe. En réponse, lui-même l’aurait frappée à la cuisse, occasionnant une blessure saignante.

Il aurait posé un garrot, puis une compresse (régulièrement changée par la suite) après avoir stoppé l’hémorragie. Les secours n’ont pas été prévenus. Le couple vivait replié sur lui-même, si bien qu’aucune personne n’a été informée de l’altercation.

Décédée dans le salon

Suite au coup de couteau, la concubine, qui ne voulait plus partager la chambre avec son ami, dormait sur un matelas dans le salon.

Les jours suivants, elle s’alimentait normalement, se déplaçait dans l’appartement, affirme le concubin. Son état de santé n’avait rien d’inquiétant, du moins en apparence, jusqu’à ce qu’il se dégrade une semaine plus tard.

Toujours d’après les déclarations du quinquagénaire, la victime n’allait pas bien lorsqu’il l’a laissée dans le salon le 30 décembre au soir. Il est allé se coucher. Le lendemain vers 5 heures, il l’a retrouvée morte sur le matelas. Il a prévenu la police.

Mis en examen le 1er janvier pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », crime pour lequel il encourt au maximum quinze ans de réclusion criminelle, Michel Toumert a été écroué. Il le souhaitait. Effondré par la mort de son amie, il a dit que sa place était en prison.

Fabrice CURLIER

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Journal « l’Union » - 100109b

Sarah, Tony, Jean-Claude et les autres…

En route pour la maraude ! Lors de leur virée d’accompagnement, la directrice de service et le directeur de cabinet représentant la préfecture vont croiser ce soir-là différents visages. Ceux des bénévoles de la Croix-Rouge, avec lesquels tout commence chaque soir au siège rémois, rue Houzeau-Muiron. Leur point commun ? La bonne humeur.

Illustration parfaite avec le visage de Sarah par exemple, jeune femme de 20 ans : « Je travaille à l’école de commerce, et je participe au Samu social depuis un an. Ce qui m’a marquée ? Lors de ma première maraude, la rencontre avec Marcel, un SDF qui vit dans un garage près du magasin ED dans le quartier Croix-Rouge ; c’était mon premier contact avec la réalité de la misère et c’est ça qui m’a poussée à continuer. Ça ne me coûte rien de donner un sourire ! » Ou celui de Jean-Jacques, un barbu à lunettes : « Moi j’ai 53 ans, et je travaille dans une entreprise de nettoyage industriel. J’ai toujours aimé faire du social ! » Sans oublier Eric, 43 ans, le patron du Samu social, qui pilote la visite. « Ça fait sept ans que je m’implique à la Croix-Rouge, et sinon, je suis commercial chez Volvo travaux publics. On ne refera pas la société d’un coup ; c’est chacun là où il est, qui fera avancer les choses dans le bon sens. »

Et puis il y a aussi bien sûr les visages de l’autre catégorie des acteurs de la maraude, ceux des SDF, les « abîmés de la vie » comme dit ce même Eric : « Ils peuvent provenir aujourd’hui de toutes les classes sociales, mais ils ont tous un point commun : au départ ils ont tous rencontré un problème, à chercher dans la trilogie habituelle : chômage, famille, alcool. » Parmi eux, apparaît ainsi au cours d’une halte distribution de soupe près de la gare, Tony, 21 ans, casquette sur la tête : « J’ai connu la rue depuis l’âge de 10 ans ; j’en sors ou j’y retourne par périodes… » Son problème à lui ? « Je me suis retrouvé surendetté du fait de ma famille ! »

Jean-Claude lui aussi a eu des problèmes d’argent : « J’ai eu 3.000 euros de loyers impayés à la suite d’un arrêt maladie. Maintenant, je vis habituellement dans une maison de garde-barrière sans chauffage ni eau. » Se joint à eux l’énigmatique « Caméléon », l’œil malicieux sa canette de bière à la main : « Moi ? J’ai un boulot ! Je suis technicien son. Mais un smicard qui paye un loyer égale un RMiste, alors je m’arrange pour ne pas payer de loyer. » Ils ont chacun leur parcours, leur histoire et leur philosophie, les visages de la maraude…

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Journal « l’Union » - 100109a

Nationale 1 féminine : Le RBF doit rebondir

Dans le Nord, les Rémoises de Magali Mendy se devront de mettre du rythme pour tenir la distance, derrière une bonne défense.
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La lutte sous les panneaux sera décisive ce soir à Dunkerque. Pour son retour sur le banc, Philippe Sauret demandera davantage d’agressivité

PHYSIQUEMENT, les Rémoises ne changeront pas. Fort de ce constat, Philippe Sauret, qui vient de reprendre les rênes de l’équipe, a consacré ses premières séances à l’essentiel : le mental et l’agressivité qui va avec, sans lesquels les plus grands desseins sont impossibles. Ce soir, à Dunkerque (4e), les Rémoises vont alors devoir présenter un autre visage, moins lisse, plus méchant.

« Moi, j’y vais pour gagner », affirme Sauret qui mise donc davantage sur un état d’esprit guerrier que sur le fameux choc psychologique accompagnant le changement d’entraîneur.

Contrôle aérien

De l’agressivité, il en faudra à Zuzana Gujaraïdze et à ses partenaires pour prendre leur revanche de l’aller (59-73) et neutraliser les forces nordistes. « Pour jouer au basket (et gagner), il faut prendre des rebonds », précise le technicien rémois.

« Les rebonds, ce sont des duels, de l’agressivité, du placement, de la concentration ». Mais les Rémoises occupent la dernière place (29,8 rebonds) du classement « du contrôle aérien » ! « Il faut que l’on arrive à faire douter nos rivales, qu’elles butent devant notre défense ».

Pas facile à réaliser quand on a devant soi, comme ce soir, des filles qui ont déjà fréquenté l’élite hexagonale - Dia (16,6 pts et 11 rebonds), Fombonne (11 pts, 7,5 rbds) -, des habituées de la N1 - les anciennes Rémoises Fresnais 9,2 pts, 4 passes décisives) et Adler (7,1 pts) - ou une étrangère bien intégrée (l’intérieure hongroise Kurtosi, 13 pts et 7,5 rbds). En tout cas, les Marnaises, qui pourront peut-être utiliser Fatou Dieng par séquences (les médecins ont donné leur accord), auront bien besoin de toutes leurs forces, leurs cadres mais aussi (et surtout ?) leurs jeunes. Face à un groupe maritime qui a eu du mal à finir la phase aller (3 défaites en décembre) et qui s’appuie sur un noyau de cinq joueuses, cela pourrait être déterminant.

Yves DOGUÉ

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Journal « l’Union » - 100108d

Croix-Rouge : Les anciens choyés

Les personnes âgées sont choyées à l’Acrap et, ici, à l’APPF.
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Le repas du 3e âge de l’Acrap se déroulera dimanche 17 janvier, dans la salle polyvalente de l’association, à partir de 12 h 30. Repas réservé principalement aux personnes âgées du quartier Croix-Rouge de 65 ans et plus (avec conjoint, même moins âgé). Le repas est à 15 euros + adhésion Acrap.

L’association de promotion de Pays-de-France (APPF) propose son repas des anciens, samedi 23 janvier, et son après-midi « galette des rois », dimanche 24 janvier.

Deux événements festifs sur un week-end, dans la même salle municipale Croix-Rouge, 4, avenue François-Mauriac.

 

 

 

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Journal « l’Union » - 100108c

Belote à Croix-du-Sud

La section pétanque de l’association Étoile Croix-du-Sud organise son premier concours de belote de la nouvelle année le samedi 16 janvier au siège, 5, avenue Léon-Blum.

Inscriptions à partir de 13 h 30 (16 euros par équipe).

Début du jeu à 14h 30.

Renseignements auprès du responsable, Jean-Michel Gauthier, au 06.11.68.16.48.

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Journal « l’Union » - 100108b

Rafale-Université : les beaux balcons de Noël récompensés

Les balcons de Noël décorés dans le secteur Eisenhower-Université ont été encore nombreux cette année. Les plus beaux d’entre eux seront honorés et récompensés, même si les occupants de l’appartement ne se sont pas inscrits au concours organisé par Reims Habitat.

En effet, un jury est passé dans le quartier le 10 décembre et a relevé les plus belles réalisations. Il y aura donc de la surprise dans l’air pour certains locataires, avenue du Général-Eisenhower et rues Pierre-Taittinger, Rilly-la-Montagne, Docteur-Billard, Gilberte et Jean-Droit !

La proclamation des résultats et la remise des prix auront lieu vendredi 15 janvier à 17h 30, à l’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge, 14-16, rue Pierre-Taittinger, dans la salle familiale.

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Journal « l’Union » - 100108a

Voiture brûlée : Des représailles ?

La Fiat était immatriculée dans les Pyrénées-Orientales. Est-ce pour cette raison qu’elle a été choisie par les vandales ?
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« Là, je sais pas quoi faire, c’est complètement fou, je découvre, j’ai un coup au cœur ! » Bien désemparé, ce jeune homme, hier matin, dans la rue Jean-Louis Debar à Reims, toute proche de la médiathèque du quartier Croix-Rouge.

Il venait de constater que sa voiture, une Fiat 500, était réduite en cendres ! Les faits s’étaient produits au cours de la nuit, vers quatre heures et demie du matin. « J’étais arrivé de Perpignan, dimanche à Reims, pour voir la famille », raconte la victime du vandalisme, « et je devais repartir en vacances ce matin (jeudi, NDLR) avec ma voiture bien sûr ! »

Pour quitter la cité des sacres, il devra trouver un autre moyen… Pourquoi avoir fait flamber cette petite Fiat, plus qu’une autre voiture ? Parce qu’elle détonnait avec son immatriculation dans le 66 ? Ou s’agirait-il de lointaines représailles ? « J’avais eu un accrochage avec des jeunes du quartier Croix-Rouge lors d’un de mes précédents passages à Reims, en octobre dernier », se souvient en effet notre victime. « Est-ce que ça a un rapport ? »

Toujours est-il que le jeune Perpignanais gardera un bien mauvais souvenir de sa venue à Reims du début 2010

A.P.

 

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L’hebdo du vendredi- n° 150 - 100107b

Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N ° 150 - Semaine du 08 au 14 janvier 2010

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Théâtre au CROUS

Le Centre culturel du CROUS, Campus Croix-Rouge, rue de Rilly la Montagne à Reims, présente mercredi 13 janvier à 20h30 : « Ce que j’ai fait quand j’ai compris que j’étais un morceau de machine qui ne sauvera pas le monde ». Présentée par la compagnie « C’est la nuit », texte et mise en scène de Pascal Adam, avec Fabien Joubert, la pièce a été jouée au festival d’Avignon off 2009. Infos et réservations : Bureau de la Vie Etudiante de l’Université : bve@univ-reims.fr ou 03 26 91 81 48.

La Compagnie Les Feux faut les… ? donnera quant à elle « La Comédie du langage », de Jean Tardieu, vendredi 22 janvier à 20h30 au Centre Culturel du Crous de Reims.

Réservations et renseignements par mail : lesfeuxfautles@yahoo.fr


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Basket NF1. : Sauret reprend la main

En difficulté depuis le début de la saison, seulement classé 13ème sur 16 de la NF1 à la mi-saison, le Reims Basket Féminin a décidé de changer d’homme fort sur le banc. Exit le jeune Fabrice Lefrançois et bonjour Philippe Sauret.

« Ce fut une décision très difficile mais il fallait provoquer un choc psychologique » a justifié le président du club Bernard Lavergne. Quand au retour de Philippe Sauret aux manettes, qui n’aura finalement fait un break que pendant 6 mois, un choix évident pour le président « pour apporter de l’expérience et redonner confiance aux jeunes et aux cadres de l’équipe ».

Samedi 9 janvier, le RBF et son nouveau coach auront un difficile déplacement à négocier à Dunkerque, 4ème du classement.

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Journal « l’Union » - 100107a

BASKET-BALL / Nationale 1 féminine : Retour vers le futur

Philippe Sauret, l’an passé aux rênes rémoises de Saint-Jacques, devant Fabrice Lefrançois. Qui cède sa place au premier pour sortir de l’ornière en une demi-saison.
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Les résultats aller n’ont pas répondu aux attentes du club. Exit Fabrice Lefrançois qui cède son poste à son prédécesseur, Philippe Sauret.

ON ne pourra pas reprocher aux dirigeants du RBF (Reims Basket Féminin) de rester les deux pieds dans la même basket ! « Les résultats et le classement (13e sur 16) sont inquiétants », souligne Bernard Lavergne. Le président et son comité directeur ont donc tranché : « Nous avons décidé de ne plus confier la responsabilité de l’équipe première à Fabrice Lefrançois ».

La suite du communiqué est révélatrice de la période de doute traversée par le club rémois. « La décision a été difficile à prendre ».

Eviter le scénario catastrophe

Qui pour actionner le levier d’un nouveau départ ? Le président rémois n’a pas eu à chercher bien loin. « Notre choix a été sportif mais économique également ». Le nom de Philippe Sauret s’est imposé de suite aux dirigeants. Ses qualités de « meneur d’hommes », ses compétences techniques, sa connaissance du club ne se discutent pas même si elles ne constituent pas une garantie.

Mais la tâche sera ardue pour éviter l’une des quatre places relégables sachant que le Centre fédéral, dernier, est maintenu d’office dans la division.

Le fameux choc psychologique sera-t-il suffisant pour éviter le scénario catastrophe d’une deuxième descente en deux ans ? Philippe Sauret et Bernard Lavergne connaissent trop le monde du sport pour confier leur destin à ce seul changement. « Il va falloir que nos leaders soient présentes tout le temps », prévient le coach. « Et faire progresser mentalement le groupe, pour que l’amalgame leaders - jeunes se fasse enfin ».

Toutes ces belles paroles seront vaines si cela ne se traduit pas sur le parquet par une défense plus performante que lors de la phase aller (14e de N1, 72 points de moyenne).

Cet aspect du jeu doit (re) devenir l’un des atouts rémois. Un atout permettant la réalisation d’exploits mais aussi et surtout permettant de gagner les matches contre des rivales directes. Car, depuis le début de saison, les Rémoises ont beaucoup (trop) gâché face à des formations de « leur » championnat.

Mais, avec de l’envie et de l’enthousiasme, on peut déplacer des montagnes. Ou au moins les vaincre…

Yves DOGUÉ

GRIPPE. - Fatou Dieng est grippée et sera absente lors du déplacement de samedi à Dunkerque. Elle est « isolée » du groupe par mesure de précaution pendant une semaine.

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Journal « l’Union » - 100106c

29e Cirque éducatif du 7 au 31 janvier : les scolaires entrent en piste

Des élèves de Billard se sont initiés au mime avec Daniel D’Agnillo.
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Les Verts du Pays rémois auraient voulu purement et simplement supprimer le Cirque éducatif au prétexte qu’on y présente, selon eux, des animaux toujours ou trop souvent maltraités au quotidien !

La maire avait promis de revoir la formule, insatisfaisante à son goût, pour y impliquer beaucoup plus les scolaires. La 29e édition du Cirque éducatif qui lèvera son rideau demain au Cirque va permettre de voir qu’en quelques mois la donne a un peu changé et qu’il existe désormais un lien un peu plus solide entre les activités scolaires et le cirque.

Transféré depuis septembre 2009 seulement à la direction de l’Éducation (il dépendait avant de la Culture), le Cirque éducatif va tenter de justifier désormais son qualificatif.

« Je connais bien Hugues Hotier, le père du Cirque éducatif qui était prof à la fac de Bordeaux », explique Jacques Meyer, adjoint aux affaires scolaires. « Avec le service Éducation, nous avons commencé depuis plusieurs mois à mieux impliquer les élèves et les classes dans cette opération. Cette année, ce sont cinq classes de primaire et une soixantaine d’enfants qui ont pu s’investir dans des activités en lien avec le cirque au moment du temps périscolaire de 16 h 30 à 17 h 45 ».

Durant le premier trimestre des élèves de l’école primaire Louvois ont pu s’initier au jonglage avec l’association TRAC. Sous la responsabilité de Mme Bourscheidt, le mime Daniel D’Agnillo intervient aux écoles Gilberte-Droit et Billard (notre photo) ainsi qu’à Général-Carré. En arts plastiques, Laurence Maingot anime un atelier peinture sur le thème du cirque à l’école Prieur-de-la-Marne.

Tous ces écoliers vont avoir le plaisir de présenter leur travail aux artistes, montrer ce qu’ils savent faire quand ils se rendront pour assister au spectacle proposé au Cirque. Récompense de leur implication dans ce travail autour du cirque, leur classe sera d’ailleurs accueillie gratuitement au spectacle.

Pour l’an prochain, il est d’ores et déjà prévu d’autres actions dans le milieu scolaire. Par ailleurs, au sein d’un comité de pilotage, la direction de l’Éducation va travailler avec l’Éducation nationale pour l’élaboration du livret pédagogique du spectacle.

Alain MOYAT

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Journal « l’Union » - 100106b

BASKET-BALL / Amical : Encourageant pour le RBF

Pour le rythme et l’intensité, vous repasserez ! Mais Zuzana Gujaraidze et les Rémoises se sont offert un test de valeur face au leader de N1F, le FCBA de Zuzana Ondrejova.
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Défaites sur le fil, les Rémoises ont longtemps tenu tête au leader carolo, hier, à René-Tys. De quoi positiver pour la reprise du championnat samedi à Dunkerque.

CERTES, ce n’était qu’un match amical, disputé qui plus est dans des conditions précaires : absence de chauffage et de tableau d’affichage. Certes, le rythme et l’intensité ont fait défaut. Ce n’était pas non plus un « grand » Charleville en face, pas digne en tout cas de son rang de leader de Nationale 1. Celui-ci se faisait d’ailleurs sévèrement rudoyer par son coach à l’issue d’un catastrophique deuxième quart temps qui le voyait perdre les commandes à la pause (27-29).

Lefrançois : « Challenge relevé »

Mais les Rémoises ont tout de même eu de quoi retirer du positif de leur courte défaite sur le parquet de René-Tys (55-52). « On savait que Charleville jouait très dur et imposait un combat physique de tous les instants, expliquait avec le sourire Fabrice Lefrançois. Idéal comme match de préparation !

On a relevé le challenge. Le score est anecdotique, ce qui compte, c’est le regain de solidarité défensive affiché. J’espère qu’on va continuer sur cette lignée. » Le coach rémois sera vite fixé, le championnat reprenant samedi avec du lourd d’entrée. Le RBF (13e, 20 points) se déplace à Dunkerque (4e, 25). « On a besoin de victoires et j’espère qu’elles vont venir vite. » Absente hier pour cause de grippe, la meneuse Fatou Dieng ne sera pas de trop pour caresser ce dessein.

Côté ardennais, le discours était tout autre. « Même si notre hôte n’y était pour rien, il est difficile de demander beaucoup de rigueur aux filles dans de telles conditions, racontait, un brin agacé, le coach ardennais Romuald Yernaux. J’ai noté quelques bonnes relations mais c’était très insuffisant. Notre jeu demande beaucoup de rythme, on n’a jamais su en imposer… A l’arrivée, on a proposé une prestation médiocre ! » Ses joueuses sont prévenues, un sursaut est attendu samedi à domicile face à Roche Vendée (5e, 24).

R.T.

REIMS. - Flammes Carolo Basket Ardennes (N1F) bat Reims Basket Féminin (N1F) 55-52 (16-12, 11-17, 18-10, 10-13).

REIMS : Bourdeau 4, Mendy 8, Herrscher 6, Sinico 11, Gujaraidze 11, puis Fouasseau 3, Sy 9, Remazeilles, Gabaud, Misset.

CHARLEVILLE-MEZIERES : Bouderra 9, M’Boma 7, Kusion 2, Diawara 16, Ondrejova 2, puis Contessi 9, Ouerghi 7, Thomaze 3, Montero, Pelissou.

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Journal « l’Union » - 100106a

TENNIS DE TABLE / Pro B féminine : L’ORTT avale la fève

Kolarova et les Rémoises ont sombré dans le Finistère.
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Quimper est décidément la bête noire de Reims. La saison passée, déjà, les Bretonnes avaient joué un vilain tour aux Champenoises en s’imposant à René-Tys. Cette fois, la chute s’est produite dans le Finistère.

Seul leader avant la soirée, l’ORTT est tombé de son piédestal. La faute à plein de détails mal négociés. Si Tong Hao avait assuré l’essentiel contre Anne-Sophie Gourin en ouverture, Cécile Ozer allait ensuite s’écrouler contre Emmanuelle Lennon. La Belge menait pourtant deux manches à zéro avant de connaître un terrible passage à vide dont elle n’est pas coutumière.

Ozer craque

A 2-0, l’Olympique aurait pris l’ascendant mais, au contraire, il ne se remit jamais de cette perf de la n°3 cornouaillaise. Nina Kolarova, accrocheuse contre Li Ziqi avec une balle de set dans la première manche et une deuxième remportée, ne put mener à bien sa mission. Quimper virait en tête à la pause (2-1).

Jamais l’ORTT ne fut en mesure d’inverser la tendance. Marquée par son échec initial, Ozer s’inclinait, encore à la belle, contre Gourin, une gauchère qui lui réussit peu. La Belge, d’ordinaire fiable, lâcha prise dans ce tie-break. Le trou était creusé et comme Hao fut incapable de le boucher contre sa compatriote Ziqi…

Les Olympiennes n’avaient été battues qu’une fois cette saison, à Serris (4-0). Elles se souviendront de cette première en 2010, au bout de la terre et au bout de la nuit (trois heures de jeu)…

Ph.L.

QUIMPER. - Quimper CTT bat Olympique rémois 4-1.

Tong HAO (n°16, ORTT) bat Anne-Sophie Gourin (n°61, Quimper) 3-1 (13-11, 10-12, 11-6, 11-8) ; Emmanuelle Lennon (n°72, Quimper) bat Cécile OZER (n°48, ORTT) 3-2 (8-11, 8-11, 11-5, 11-9, 11-7) ; Li Ziqi (n°29, Quimper) bat Nina KOLAROVA (n°79, ORTT) 3-1 (13-11, 11-13, 11-4, 11-4) ; Gourin bat OZER 3-2 (11-7, 11-13, 11-4, 6-11, 11-3) ; Ziqi bat HAO 3-2 (11-8, 9-11, 8-11, 11-5, 11-6).

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Journal « l’Union » - 100105e

Atelier couture à Croix-Rouge : Apprendre à coudre : un bon plan anti-crise

Marion Garduno est une fidèle de l’atelier couture.
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La section couture de l’Acrap (Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion) est animée par Bernadette Canu. L’atelier est ouvert le lundi de 14 à 20 heures (3 séances de 2 heures), le jeudi de 9 à 11 heures et le vendredi de 18 h 15 à 20 h 15. Un créneau pourrait être ouvert le mercredi de 9 à 11 heures pour les enfants à partir de 4 ans, s’il y avait suffisamment d’inscriptions.

« Cette activité est ouverte à toutes, débutantes désireuses d’apprendre, en séances individuelles, ou couturières confirmées souhaitant se perfectionner », précise Bernadette Canu, fière de recevoir parmi ses fidèles participantes quelques jeunes filles souffrant de handicap.

« Ici, on peut évidemment réaliser des retouches, des coussins, des draps et du patchwork, mais surtout des vêtements : jupes, robes, tailleurs,… »

Tous les ans, la section est mise à contribution pour réaliser les costumes des jeunes patineurs du Reims Acrap patinage (RAP) à l’occasion de son gala sur la glace de Bocquaine : un régal de formes et de couleurs sur un thème imposé !

La plus jeune apprentie, de 13 ans, s’entend très bien avec l’aînée âgée de 70 ans, « tant l’ambiance ici est détendue et conviviale ».

Renseignements et inscriptions au secrétariat de l’Acrap, 11, avenue du Président-Kennedy (tél. 03.26.06.39.54.).

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Journal « l’Union » - 100105d

Rénovation urbaine et résidentialisation : « Ça ne changera rien »

« Dès le matin, ça sent l’urine, certains font pipi partout… », explique cette dame qui nettoie les parties communes.
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Avant de résidentialiser il y a du boulot de nettoyage
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Suffira-t-il de poser quelques murets et quelques portails pour changer l’atmosphère générale ?
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Peu informés qu’on va maquiller leurs blocs en résidence, les locataires des Provençaux accueillent ça comme un cheveu sur la soupe.

« RÉSIDENTIALI… QUOI ? » La future résidentialisation des blocs allée des Provençaux à Croix-Rouge ne provoque pas d’applaudissements dans les cages d’escaliers. Surtout pas dans celle du 4 Provençaux qui ressemble à une porcherie. Au rez-de-chaussée, une dame est pourtant en train de nettoyer le sol avec application. Heureusement qu’elle ne voit pas ce qui l’attend dans les étages.

« J’ai l’habitude, c’est toujours comme ça. Quand j’arrive le matin, je respire l’odeur d’urine, ils font pipi partout. Avant je travaillais dans le Nord, quand je suis arrivée à Reims je n’en revenais pas tellement c’est sale. Là-bas, ils repeignaient les communs tous les deux ans, ici, ça fait trois ans que je nettoie autour des mêmes graffitis. »

Tout cela va bientôt changer puisqu’ils vont résidentialiser le secteur : « Ils vont en faire des résidences ? Avant, il faudra faire un tri des locataires, sinon ça ne servira à rien. » Dans les étages, personne n’est au courant de cette amélioration prévue de l’habitat. Au 6e, seul palier à peu près propre, un homme en slip répond laconiquement que « ça ne l’intéresse pas ». Il n’est pas disposé à en dire plus.

Pas d’invitation

Allons voir au 2 Provençaux. Beaucoup plus clean que le voisin. Ici, les locataires n’urinent pas encore dans les escaliers. Patricia Lefeuvre regagne son appartement : « Faire des résidences ? Je ne vois pas l’intérêt et personne ne nous en a parlé. » Bizarre car la Ville était censée inviter les habitants à un atelier urbain de proximité il y a trois semaines dans la salle François-Mauriac. Pas moyen de trouver un locataire qui a reçu l’invitation… « Pas au courant », lâche Julien qui préférerait qu’ils commencent par améliorer le chauffage. Après réflexion, « ça peut être que bien de résidentialiser mais ça dépendra des gens. Ils ont déjà du mal à mettre une poubelle dans un trou alors… » Barka Metareche a peu d’espoir : « Ça ne changera rien. Vu la population qui vit là. Ce sont les habitants de l’immeuble eux-mêmes qui dégradent, pas des gens qui viennent de l’extérieur. »

Au 6 Provençaux (plutôt propre aussi), Christian Chaloine, papy toujours au courant de tout, assure que personne ne lui a jamais parlé résidentialisation. D’ailleurs, ça ne le passionne pas. « Si cela consiste à fermer le parking et à empêcher les voitures de prendre la voie pompier, ce sera une bonne chose. Mais il y a longtemps tout cela devrait être fait. »

C.F.

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« Au moins, on aura essayé… »

Comme la Ville a oublié d’inviter les locataires des Provençaux à l’atelier urbain de proximité, c’est Jean-Denis Mege, directeur du développement au Foyer rémois, qui va leur expliquer en quoi consiste une résidentialisation : « C’est une façon de séparer un immeuble de l’espace public. Pour l’instant, sur Pays-de-France, on a la route, le trottoir et les halls d’immeubles et tout cela se mélangent. Après résidentialisation, les blocs auront chacun leur espace privé. On le matérialisera soit par une grille, soit par un muret, soit par une haie végétale. » Ce sera plus beau mais pas seulement : « Cela sert à apaiser les halls d’entrée. Le fait que ça ait l’air d’une propriété privée doit dissuader les jeunes d’y squatter aussi facilement qu’ils le font aujourd’hui. »

Toujours le même scénario

Joli sur le papier mais on imagine mal le 4 Provençaux devenir vivable parce qu’il y a un muret posé devant : « La situation n’a pas toujours été comme ça au 4 Provençaux. Il suffit que deux ou trois mômes se fassent sortir du collège à 16 ans. Ensuite, leur père les colle dehors toute la journée en leur disant d’aller chercher du taf. Ils se disent que ce sera assez de travailler à 18 ans et se mettent à squatter la cage d’escalier de l’un d’entre eux. Au bout d’un moment, ils organisent un petit trafic pour se faire des sous, s’embrouillent avec un locataire, dégradent un truc en représailles et c’est parti. La police met huit mois à démanteler le trafic et nous, on met neuf mois à récupérer le bloc pour le rendre à nouveau vivable pour nos locataires. C’est à chaque fois le même scénario. On use de tous les moyens légaux pour régler ces problèmes le plus vite possible mais sans aller trop vite car alors on nous accuse de brusquer les jeunes. C’est le paradoxe français, on le connaît, on bosse avec. On n’a pas la prétention de régler tous les problèmes en résidentialisant mais si au moins on améliore les choses ne serait-ce qu’à 60 %, cela aura valu le coup de le faire. »

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Journal « l’Union » - 100105c

Théâtre au centre culturel du Crous : Pascal Adam refait le monde à sa façon

Fabien Joubert assure seul ce spectacle.
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Après s’être produit au festival « off » d’Avignon, Pascal Adam présente « Ce que j’ai fait quand j’ai compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde » à Reims.

UN regard sans complaisance sur notre société servi par une remarquable interprétation de Fabien Joubert : voilà comment on peut définir le spectacle de Pascal Adam, « Ce que j’ai fait quand j’ai compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde ».

L’auteur et metteur en scène rémois présentera son œuvre au centre culturel du Crous, mercredi 13 janvier.

Par ce spectacle, il s’attaque au monde, à travers un personnage. « Je m’appelle Joseph Vronsky. Mon personnage aussi s’appelle Joseph Vronsky. Bref, nous sommes Joseph Vronsky. »

Il fustige le star-system

Entre ces deux ou trois Joseph Vronsky, il y a le monde. Le monde de Monsieur Martin et d’Élisabeth Bouchon. Le monde du producteur Albert Pondu et de Louise Hermosure, la star qui n’existe pas. Le monde d’après Auschwitz où chacun fait, fait, fait, ce qui lui plaît, plaît, plaît. Le monde où la sociale-pornographie sert d’habillage esthétique à la technologie planétaire. Le monde comme machine à produire industriellement de généreux fantasmes qui s’incarnent en bain de sang, mais toujours en musique.

La comédie moque tout ce dont elle parle. Et, dans un monde où rien n’est respectable, elle doit parler de tout. Et s’il y a des gens que ça ne fait pas rire ? Dommages collatéraux… Pascal Adam fustige le star-system, la productivité érigée en valeur centrale ou encore la « sociale-pornographie ». Humour noir et grincements de dents garantis.

Que l’on partage ou que l’on rejette son message, l’auteur rémois « titille » et atteint son plus bel objectif : faire réfléchir.

Pascal Adam est auteur, metteur en scène et comédien. Il a été l’élève puis l’assistant de Christian Schiaretti au centre dramatique de Reims puis a fondé sa compagnie « C’est la nuit ».

Il cultive dans ses textes un esprit de subversion aux discours ambiants sur la modernité, sur la croyance absolue et aveugle de la société dans le progrès. Le tout avec un humour souvent noir.

« Comment parler au théâtre, sans détour ou abusif recours à la métaphore, du monde contemporain ? » Pascal Adam pense l’écriture dramatique comme cet art depuis toujours au croisement du droit, de la technique et de la parole, et donc comme l’un des arts les mieux faits pour dire le monde ; et sa représentation spectaculaire comme une habile et mensongère publicité pour le texte.

« Ce que j’ai fait quand j’ai compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde », mise en scène par Pascal Adam, avec Fabien Joubert, mercredi 13 janvier, à 20 h 30 au centre culturel du Crous, campus Croix-Rouge. Info et réservations au bureau de la vie étudiante de l’université, bve@univ-reims.fr ou tél. 03.26.91.81.48.

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Journal « l’Union » - 100105b

TENNIS DE TABLE / Pro-Tour (Grande Finale) : A l’assaut des plus grands

Abdel-Kader Salifou va enchaîner simple et double, au côté de Christophe Legoût.
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A Macao cette semaine, Salifou dispute l’équivalent du Masters de tennis. Le Rémois intègre une élite très resserrée.

ABDEL-KADER SALIFOU est un coriace. Longtemps miné par un mal de dos qui l’empêchait d’exploiter un physique pivot de son jeu, le Rémois a repris sa marche en avant. Il touchera dès ce début 2010 les dividendes de ses sacrifices.

Cette semaine, à Macao, le Rémois dispute la Grande Finale des Pro-Tour, le Masters du tennis de table où il n’y a que huit qualifiés par tableau (*).

Formé à l’ORTT par Philippe Georgelin et Manasse Batix, l’enfant de Croix-Rouge s’envole aujourd’hui, atterrit demain et entre en lice après-demain.

Mattenet aussi

Le Rémois de l’EP Issy-les-Moulineaux est qualifié en moins de 21 ans. C’était attendu. Il l’est aussi en double associé à Christophe Legoût et ça, c’est la divine surprise. « On n’était pas dans la course, confie Abdel. C’est au cours du dernier Pro-Tour, en Pologne, que j’ai dit à mon partenaire qu’on pouvait se qualifier. On en était aux 16es de finale et, d’après mes calculs, il fallait atteindre la finale. » Ce fut chose faite. Ni plus, ni moins.

« Je suis fier et heureux de cette qualification en double. En plus, l’autre paire française, Mattenet-Lebesson l’est aussi. C’est toute l’équipe de France qui est qualifiée. » Tout le collectif Bleu ou presque puisque Damien Eloi ne l’est pas en simple. Tout ou presque donc et beaucoup de la Marne puisque Mattenet (n°86 mondial) est originaire de Montmirail.

Ce doublé perpétue aussi la tradition française. « On a la réputation d’être bons en double et dans les compétitions par équipe, note Salifou. A Macao, ce sera dur mais si le tirage est favorable, on peut espérer une médaille. »

Espoir de podium en double messieurs et vraie revendication de médaille en simple moins de 21 ans. Une quatrième place au bilan 2009 donne du corps à cette ambition. « C’était un rêve dans un coin de ma tête. Mon coach, Stéphane Hucliez (l’ancien Châlonnais), ne m’en a pas parlé mais je sais qu’il pense la même chose. On travaille ensemble depuis huit ans. On se connaît sur le bout des doigts. »

Cette complicité a permis de Salifou, débarrassé donc de ses pépins de santé, de se stabiliser dans la hiérarchie mondiale (n° 171), de mater des pensionnaires du Top 100 et permet de mettre le cap sur Londres-2012. « Les JO sont un objectif. Les moyens ont été mis à notre disposition par la FFTT. A nous de nous qualifier », conclut Salifou qui, pour se donner toutes les chances, a mis ses études (son bac STG en poche en 2007) entre parenthèses.

Philippe LAUNAY

(*) Sept le sont au cumul des points récoltés dans l’année sur les Pro-Tour (l’équivalent des Masters-1000 au tennis) et le huitième est un représentant du pays d’accueil. Pour revendiquer une qualification, il faut avoir participé à au moins quatre tournois Pro-Tour dans l’année.

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Journal « l’Union » - 100105a

Nationale 1 féminine : Reims teste ses schémas

Lycka Sy, blessée deux mois (entorse genou), effectue son retour.
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A quatre jours de la reprise du championnat, à Dunkerque pour les premières et face à La Roche-sur-Yon pour les secondes, Rémoises et Carolos s’affrontent ce soir en amical (19 h 30, salle René-Tys).

Le RBF a repris l’entraînement plus tard que le FCBA. A ce déficit s’ajoute l’absence de Fatou Dieng. La meneuse sénégalaise (état grippal) sera ménagée.

« Match de travail »

En revanche, Fabrice Lefrançois a récupéré ses jeunes, qu’une gastro avait laissé sur le flanc. « On a travaillé de nouvelles situations offensives. C’est bien de les tester en opposition, assure le coach rémois.

Défensivement, nous apporterons aussi des modifications. Il est important de voir sur quels schémas les filles sont les plus à l’aise. »

Fabrice Lefrançois attend avec impatience cette séance studieuse. Comme son homologue ardennais. « C’est un match de travail, concède Romuald Yernaux. Ça nous garantit en tout cas de bien travailler et de créer les automatismes par rapport aux nouvelles choses mises en place à l’entraînement.

Ça va nous permettre de nous remettre en jambes de façon plus concrète par rapport à l’approche d’un match de championnat. »

Malades lors de la reprise en début de semaine dernière, Djéné Diawara et Sarra Ouerghi sont totalement rétablies.

Le technicien carolomacérien pourra donc compter sur son groupe habituel dans la Marne.

S.P. et Ph.L.

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100104g - VRI janvier2010

Le quartier Croix-Rouge dans VRI 263 de janvier 2010

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« Le FISAC, c’est déjà du concret »


« Le Fond d’intervention pour les services et le commerce en zone urbaine sensible (FISAC) c’est déjà du concret », certifie Éric Quénard, 1’ adjoint à la maire de Reims, en charge de la Politique de la Ville et des Opérations de Renouvellement Urbain.

Le FISAC permet aux entreprises, implantées en zone urbaine sensible et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 800000 euros par an, d’obtenir une aide à l’investissement. Ce fonds d’État est aujourd’hui disponible. Dans chaque quartier concerné par cette aide, Éric Quénard et Marie-Noëlle Gabet, adjointe au Commerce et à l’Artisanat, multiplient les interventions pour expliquer l’intérêt du dispositif. Orhan Yassar, entrepreneur et gérant de Champagne PVC, faisait partie des sceptiques : « Je ne voulais pas assister à la réunion. Je n’ai jamais reçu d’aides pour lancer mon entreprise. » Malgré ses réticences, le jeune entrepreneur s’est rendu à la réunion FISAC organisée le 11 décembre dernier. Au terme de la réunion, Orhan Yassar a catégoriquement revu son jugement : « C’est une aide très intéressante. Se dire qu’elle peut couvrir jusqu’à 40 % d’investissement… » Orhan projette donc de solliciter l’aide du FISAC pour l’achat d’un camion. « Une aide bien venue, surtout en ce moment. »

H. C.

Pour plus d’informations contactez Delphine Massait chargée de mission FISAC pour la Ville de Reims 0326778766.


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Portrait : y-media, un modèle d’initiative économique


Après trois ans d’existence, des dizaines de clients chaque jour et un arrêt tramway bientôt à proximité de la place Maurice-Utrillo, y-média voit l’avenir en rose.
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Grâce à sa détermination et quelques aides financières, Chantal Domboué a créé son entreprise dans le quartier Croix-Rouge. Preuve que l’initiative économique est possible partout à Reims.

Chantal Domboué, 51 ans, a créé son activité place Maurice Utrillo, dans le quartier Croix-Rouge. Voilà maintenant trois ans que son entreprise de services offre la possibilité aux gens du quartier de consulter Internet ou de téléphoner à l’étranger à moindre coût. « Jusqu’à trois fois moins cher qu’une communication classique », certifie la jeune entrepreneuse. Le secret c’est Internet, et l’exploitation des services offerts par les opérateurs. « Je propose l’accès aux services internet pour les personnes qui n’ont pas la possibilité financière ou pas l’utilité de disposer d’internet chez eux » explique Chantal.

Chaque jour, soixante à quatre-vingt personnes poussent la porte d’Y-média, son entreprise. L’endroit, un ancien logement de Reims Habitat, a été savamment transformé pour recevoir du public. D’importants travaux ont été nécessaires, mais le résultat est spectaculaire. Le local accueille une dizaine d’ordinateurs connectés à la Toile et des cabines téléphoniques individuelles qui accordent un peu d’intimité à ses utilisateurs.

Ainsi, sans plan de communication, avec simplement la force du bouche à oreille, la petite boutique de Chantal Domboué est devenue incontournable dans le quartier. « J’ai toutes sortes de clients, des étudiants, des pensionnaires de la résidence pour personnes âgées juste à côté, ou des demandeurs d’emploi. » Son entreprise réalise un chiffre d’affaires de 9 000 euros TTC chaque mois, de quoi dégager, un vrai salaire.

Des aides pour démarrer son activité

Le parcours de Chantal Domboué est admirable. Cette ancienne femme de ménage s’est formée grâce aux cours du soir. Elle a lancé, il y a trois ans, son entreprise avec un DUT de gestion en poche.

« Le plus dur a été réunir le capital de départ. Car ma situation bancaire ne me permettait pas d’obtenir un prêt à la banque », avoue-t-elle. Comme souvent chez Chantal Domboué, c’est sur Internet qu’elle trouve la solution à ses problèmes. Grâce à l’association pour le Droit à l’initiative économique (l’Adie), un organisme qui prête de l’argent aux personnes voulant créer leur entreprise, mais qui sont exclues des prêts bancaires traditionnels, Chantal Domboué se voit prêter une première somme de 6 000 euros. Puis obtient un prêt solidaire de 2 500 euros. Poursuivant ses démarches, elle perçoit une subvention de la "Fondation de la deuxième chance" (3 700 euros) et une aide du Conseil régional appelée l’Envol. (7 600). Au total, ce sont près de 20 000 euros (dont près de 12 000 aides financières offertes) qui ont permis à Chantal de créer y-média. « Je me suis rendue compte que beaucoup d’organismes pouvaient aider financièrement les créations d’entreprise, il faut juste prospecter et s’armer de courage. » « Je vais déposer un dossier Fisac »

Son expérience, Chantal Domboué est venue en témoigner, en novembre dernier, lors de la rencontre Créa Reims, organisée par la Ville de Reims et animée par les membres de l’Adie. Eric Quénard, premier adjoint à la maire de Reims, en charge de la Politique de la Ville, a présidé cette rencontre devant un parterre d’une quarantaine de porteurs de projets : « /Il est primordial de communiquer sur les aides financières disponibles au démarrage de son activité. Beaucoup de dispositifs existent comme le Fisac qui est une aide à l’investissement » Justement, Chantal Domboué compte bien déposer un dossier Fisac pour financer l’insonorisation de ses cabines téléphoniques.

Et Chantal Domboué de conclure : « Le plus important est de solliciter toutes les aides possibles », paroles d’entrepreneuse.

H. C.

Y-média, 12 place Maurice-Utrillo, 03 26 06 5626.

Association pour le Droit à l’initiative économique, 01 19 33 1730.

Contact Fisac, Delphine Massait chargée de Mission Fisac, 03 26 77 87 66. y-media


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VIE ASSOCIATIVE : CUCS 2010 : place aux projets


Le Contrat Urbain de Cohésion sociale(CUCS) a été reconduit pour l’année 2010.Celui-ci à vocation, grâce à des fonds de l’Etat, de la Ville de Reims et Reims Métropole, de soutenir les associations afin que ces dernières engagent des actions innovantes en faveur des quartiers dits “prioritaires”. Ainsi, à Reims, ce sont 183projets qui ont été menés en 2009, impliquant43 associations. Pour 2010, le CUCS sera doté de 1,3 million d’euros.

Le 9 décembre dernier, devant une cinquantaine de responsables associatifs, Eric Quénard, 1er adjoint à la maire de Reims, en charge de la Politique de la Ville et Jean- Jacques Caron, sous-préfet de Reims, ont présenté la nouvelle mouture de cet appel à projets 2010. Cette année, les cofinanceurs entendent recentrer les critères de recevabilité des dossiers autour de six grands axes : l’accompagnement des opérations de renouvellement urbain, l’accès à l’emploi et à l’insertion, la citoyenneté (la prévention de la délinquance), la lutte contre les discriminations, la réussite éducative (et l’aide à la parentalité) et la santé. Des thèmes cruciaux qui correspondent « aux priorités de la politique menée par la collectivité », souligne Eric Quénard. L’appel à projets 2010 est aujourd’hui ouvert et les associations intéressées ont jusqu’au 30 janvier pour déposer leur dossier.

H. C.

Pour plus de renseignements et pour une aide sur les démarches à suivre, contactez la Direction de la Politique de la Ville et de l’Habitat au 03 26356173.


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REIMS 2020 : Notre avenir en débat


Les propositions des trois équipes d’architectes-urbanistes de renommée internationale, chargées par Reims Métropole d’inventer notre métropole de demain, ont été présentées fin novembre lors d’un grand colloque au Centre des Congrès.

L’ensemble de ce travail s’appuie sur une immense concertation qui se poursuit en 2010.

Revivez les temps forts de ce rendez-vous.

16 h 45

Présentation de l’équipe de Christian Devillers Développement durable et grands pôles de vie

Pour l’avenir, l’équipe Devillers mise elle-aussi sur la force du G10 qui représente 10 villes englobant un territoire de près d’un million d’habitants. Il est ainsi suggéré de coordonner les projets de développement dans les domaines de la santé, de l’université, de la culture, de l’emploi, et du commerce… D’autre part, l’équipe diagnostique une agglomération fragmentée par l’autoroute, la Vesle, les voies ferrées et les grandes emprises privées. Il est donc proposé de réunifier la ville en réinvestissant par exemple les friches ferroviaires et en mettant en place des circulations douces.

En outre, l’architecte Christian Devillers propose de faire du développement durable le fondement du projet Reims 2020. Pour cela, il préconise par exemple des objectifs forts en matière de production énergétique, et conseille d’augmenter la part des transports collectifs. Côté transports justement, il est proposé de démolir à terme la section centrale de l’autoroute ainsi que l’échangeur sud et de la remplacer par un boulevard urbain. En outre, 2 nouvelles lignes de tramway et 6 nouvelles haltes ferroviaires pourraient voir le jour en 2020 pour mieux desservir la ville d’Est en Ouest ainsi que les futurs quartiers. Un autre axe majeur d’intervention consisterait à densifier la ville en l’unifiant et la maillant grâce au développement des pôles de vie suivants : St Brice Courcelles/Bois d’Amour, Betheny nord et est, Farman-Université, Bezannes / Hippodrome/Croix-Rouge. Il est notamment envisagé de créer sur le secteur Bétheny nord une ferme bio pédagogique.

Enfin, concernant le centre-ville, l’équipe propose d’étendre le centre tertiaire Clairmarais sur le Boulingrin et sur Jacob Delafon, mettre en valeur le centre monumental (Place du Forum, Place de l’Hôtel de Ville) et le pôle Saint-Remi/Place des Droits de l’Homme, requalifier la place de la République, agrandir et réunifier les Promenades.


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REIMS VITAL’ADO : RVA fait naître des vocations


Depuis 2007, la Ville de Reims, en partenariat avec les Francas de la Marne, la Caisse des écoles, l’association des maisons de quartier et l’association étoile Croix-du-Sud, donne la possibilité aux jeunes qui sont dans leur dernière année (16 ans) de participation au dispositif Reims Vital’Ado de découvrir les métiers de l’animation grâce au Projet animateur junior.

Celui-ci comprend une journée d’observation dans le centre Reims Vital’Ado. Ensuite, les jeunes ont dû suivre un stage d’une semaine dans une des structures partenaires.

Au terne de ce dispositif, un jury, composé de tous les partenaires, a délibéré pour offrir aux jeunes, qui se sont le plus investis, une attestation de bourses BAFA.

Grâce à celle-ci, 19 jeunes se verront offrir ce diplôme qui ouvre aux métiers de l’animation.


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Une année active pour les Conseils de quartier


Trait d’union vivant entre la population et la Ville, ils ont permis de faire remonter des préoccupations et d’y apporter de premières réponses.

Quelques exemples d’initiatives.

Croix-Rouge-Hauts de Murigny

Des sujets tels que les espaces verts, les prestations d’aide sociale délivrées par le CCAS, le bilan du festival Croix-Rouge s’Affiche et le renouvellement urbain ont fait l’objet d’un débat.

Deux commissions dont une consacrée à la découverte du quartier ont été mises en place.

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Journal « l’Union » - 100104f

Quartier Croix-Rouge : Ce qui vous attend en 2010

Junior, vainqueur de l’émission de M6, « Incroyable talent ».
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Ismaël organise son battle depuis trois ans.
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2010 va démarrer très fort puisque le 16 janvier se déroulera le battle de « Footzbeul » avec des « stars » du hip-hop français et des surprises.

EN terme de gros événements, Croix-Rouge risque d’être très bien fourni en 2010. Et cela débute dès le samedi 16 janvier à 14 heures, au gymnase Roland-Bourgoin avec un rendez-vous à ne pas manquer : « Le battle Footzbeul » (en danse, un battle équivaut à un tournoi pour le foot ou le basket).

Ce concours porte le nom de la plus grosse équipe de danse de la région, l’équipe d’Ismaël, champion du monde de break et organisateur de cet événement, qui prend de plus en plus d’ampleur depuis trois ans.

« Ce sera la troisième édition du battle « Footzbeul ». La première année, il y avait douze équipes inscrites et le lot des gagnants était un bon d’achat de 300 euros. La seconde édition a rassemblé 27 équipes. Cette fois, les gagnants avaient reçu un bon d’achat de 450 euros », se souvient Ismaël.

Lors des précédentes éditions, Ismaël s’était tourné vers les maisons de quartier Maison-Blanche et Châtillons, mais pour la version 2010, il a tout organisé par ses propres moyens et grâce à diverses subventions.

Cyril de « Secret Story »

« Cette année, il y aura 57 équipes et 1.000 euros cash pour les vainqueurs ! Il y aura des danseurs de toute la France, des peu connus et quatre invités de marque. Dans le jury, il y aura « Lil Kash » que tout le monde connaît sous le nom de Cyril qui a participé à la saison 2 de « Secret Story » sur TF1. Il y aura également Poussone qui est du coin, Cédric de Dijon et Junior qui a remporté l’émission « Incroyable Talent » sur M6 », ajoute Ismaël.

Le Battle « Footzbeul » est en train de devenir - si ça ne l’est déjà -, le plus grand événement de danse de la région et les ambitions d’Ismaël, quant à cette aventure, ne s’arrêtent pas là. « Cette année, le battle a pris du volume. C’est une manifestation à l’échelle nationale en terme de participants, mais mon objectif est qu’il devienne un battle international. Donc pour la quatrième édition, je vais faire venir des artistes de toute l’Europe voire du monde entier », conclut le danseur.

« Footzbeul » est devenu une marque de fabrique « made in Reims », un mouvement suivi par de nombreux Rémois qui portent des tee-shirts à l’effigie du groupe.

Aujourd’hui à Reims, ce n’est plus NTM mais bien FTZ - pour « Footzbeul » -, que l’on peut voir peint sur les murs.

T.A.F.

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Journal « l’Union » - 100104e

A la médiathèque Croix-Rouge : En janvier, le cirque tient la vedette

Le centre n’a pas manqué d’ambiance pendant ces vacances de Noël.
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Tout au long de ce mois de janvier, la médiathèque Croix-Rouge se transformera en sorte de grand chapiteau, pour accueillir différents spectacles de cirque.

Mercredi 6 janvier, de 14 h 30 à 16 heures, bienvenue au cirque avec la Toile filante. Projection de « Un jour au cirque » d’Edward Buzzel (États-Unis, 1939. Version en français). Un numéro de trapèze au cirque, c’est impressionnant. Mais en y ajoutant un gorille en vadrouille, et trois Marx Brothers en folie, on obtient des scènes rocambolesques dont Harpo, Groucho et Chico ont le secret. Ainsi, pour venir en aide au propriétaire d’un cirque victime d’escrocs, le trio le plus dévastateur du cinéma n’hésite pas un instant à transformer le spectacle du « Wilson’s Wonder Circus » en une apocalypse loufoque… (à partir de 8 ans).

Mercredi 13 janvier, à 11 heures, la Ronde des albums, sur le thème du cirque. « Entendez-vous ces rires et ces applaudissements… Non ? et bien venez plus près ! » (enfants de 4 à 8 ans).

Mercredi 13 janvier, à 14 h 30, Julie raconte : « La fleur du clown », extrait de « La fleur du clown et autres contes de cirque » (éditions Rageot). Dans sa roulotte, Pipo le clown a une amie, une fleur. Elle est rouge mais elle dépérit… (à partir de 5 ans).

Mercredi 20 janvier, à 16 h 30, diapositives : « Merveilleux ami », texte et illustrations d’Olivier et Patrick Souday. « Chut… entrez dans la chambre de petit clown… Écoutez et suivez-le dans son rêve… » (enfants de 4 à 8 ans).

Mercredi 27 janvier, à 14 heures, numéro de jonglage du cirque éducatif suivi d’un échange avec l’artiste. Jongleur rappeur de 18 ans, Victor Rossi est un authentique enfant de la balle. Il représente la 4e génération de la famille Rossi qui a fourni au cirque, des grands numéros de clowns. Il vole de ses propres ailes et a choisi le jonglage dans lequel il excelle. L’originalité de son numéro vient du style hip-hop. (Pour tous).

Toutes les animations sont gratuites, mais l’inscription préalable est indispensable auprès du secteur jeunesse ou au 03.26.35.68.51.

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Journal « l’Union » - 100104d

Les jardins familiaux bientôt en assemblées : Vers une association commune ?

À Pays-de-France, Michel Herbreteau procédera à la remise des coupes du concours 2009.
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Désormais, les 49 jardins de Pays-de-France et les 92 jardins, dont deux parcelles pédagogiques (Étoile Croix-du-Sud et APPF) de Croix-du-Sud, se sont rejoints géographiquement et occupent toute la longueur de la rue Joliot-Curie. Par ailleurs, les jardins de Croix-du-Sud n’appartiennent plus à l’Effort rémois, mais à la Car qui les ouvre à l’ensemble de la population de l’agglomération. C’est pourquoi, les jardiniers espèrent assister, un jour peut-être, à une fusion de deux associations et à la création d’une grande « association des jardins familiaux de Croix-Rouge », avec 141 parcelles. Voire davantage, puisque la Car envisage de créer de nouvelles parcelles côté Pays-de-France.

En attendant, chaque association gère son affaire et les assemblées générales se suivent et se ressemblent : samedi 9 janvier à 9 h 30 pour les jardins familiaux de Croix du Sud (assemblée générale extraordinaire) dans la salle de l’Étoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum, et dimanche 10 janvier à 9 h 45 pour les jardins familiaux de Pays-de-France (suivie de la remise des coupes du concours 2009) dans la salle municipale Croix-Rouge, 4 avenue François-Mauriac.

Didier Klodawski, patron de la Fédération des jardins familiaux de Reims et de l’agglomération, devra donc se déplacer deux jours de suite. En revanche, à la mairie, les adjoints se sont partagé le travail : Raymond Joannesse viendra à Croix-du-Sud et Éric Quénard à Pays-de-France.

 

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Journal « l’Union » - 100104c

Avant-après les travaux du tram… avenue du Maréchal-Juin / Terminus au CHU

Avant, la voiture était reine sur cette avenue.
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Certains riverains de ce coin de Croix-Rouge se réjouissent d’avoir bientôt le tram. D’autres voient surtout les inconvénients pour la voiture.

GHISLAINE et Julien ne réagissent pas de la même façon à la perspective de l’arrivée du tram dans leur quartier. Elle, espère avoir quitté le secteur, tellement « j’en ai assez de ces travaux et du bruit la nuit sur cette route défoncée ». Lui, a décidé qu’il prendrait le tram « rien que pour compenser les deux ans de galère qu’on aura vécus pendant son installation ».

Avenue du Maréchal-Juin, le tram roulera sur du gazon du côté CHU de l’avenue. Une station est prévue pour desservir l’hôpital. Ce sera aussi l’un des terminus de la ligne. Lise Besson s’en réjouit : « Le paysage va être plus attrayant et plus vert après. Le tram sera bien pour aller en ville et moins polluant. Peut-être aussi que ce sera un peu plus cher ». Il y a peu de chance que le ticket de bus/tram soit encore à un euro comme aujourd’hui.

Un accès plus compliqué

Quel que soit le prix, Souleymane Kourouma, étudiant en finances, est contre le tramway depuis le début : « Je préférais avant. Maintenant, l’accès à notre quartier est compliqué ». Sarah Léandre est, au contraire, « complètement pour le tram » mais, tout comme Souleymane, elle espère que l’accès aux immeubles de la place Utrillo va se simplifier : « Avec les travaux, on est obligé d’aller faire le tour au bout de l’avenue et de revenir.

Contraignant ». Karim Hadj Doula, professeur stagiaire à Paris, constate que le tramway « va prendre énormément de place à la voiture ». Les arguments écologiques le touchent peu : « On nous a habitués à la voiture pendant des années et soudain on pense à la nature et on nous dit qu’il faudrait ne plus la prendre. Ce n’est pas si simple. Moi qui vais à Paris tous les jours, je ne me vois pas prendre le tram puis le TGV. Et pourquoi, selon vous ? Parce que je n’ai pas les moyens de payer le TGV ».

Plus facile d’être écolo quand on a un gros salaire. Plus qu’à espérer que le tram ne sera pas trop cher.

C.F.

Au milieu des cornouillers

S’il y a moins de place pour la voiture, avenue du Maréchal-Juin, ce sera fait exprès. « Notre but est de rééquilibrer le partage de l’espace », souligne Christian Messelyn, le président de Mars.

Même s’il y aura deux arbres de moins qu’avant, l’aspect général de l’avenue sera plus vert. Notamment grâce à la plate-forme engazonnée. « Nous allons planter, à l’automne prochain, des merisiers et des cornouillers ». Sarah Léandre (lire par ailleurs) sera déçue car il faudra continuer à faire le tour pour accéder aux parkings, quand on arrive par le mauvais côté. Mars ne s’occupera pas d’aménager le cheminement depuis le terminus jusqu’à l’entrée de l’hôpital. Ce sera le travail du CHU dans le cadre ses propres travaux.

Sur ce tronçon, les travaux seront terminés fin août. Ghislaine doit donc se dépêcher si elle veut déménager avant la fin.

Commentaire : Fin de la série

Voilà, nous avons fait le tour.

De Neufchâtel au CHU, de semaine en semaine, nous vous avons baladé sur la ligne de tramway en construction et surtout, nous avons rencontré les gens qui y vivent. Qu’en ressort-il ? Que les Rémois qui subissent les travaux en bas de chez eux sont fatigués. Il ressort aussi que plus la pose des rails et des trottoirs avance, plus ils réalisent leur futur privilège. À condition, toutefois, que le prix du billet ne flambe pas. Car si beaucoup ont fini par accepter ce tram qu’on leur a imposé, les Rémois le repousseront à nouveau s’il leur coûte plus cher que le bus actuel. Impossible d’avancer un tarif pour le moment. 1, 20 euro au mieux, 1,50 euro au pire. Notre seule garantie est de savoir que Mars n’aura aucun intérêt à faire trop cher. Ses rames, il devra les remplir s’il veut remplir ses caisses. En attendant de les revoir pour leurs impressions après la mise en service, merci à tous ceux qui nous ont apporté leur témoignage pendant cette série.

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Journal « l’Union » - 100104b

Tennis / TC Reims (jeunes) : Aurélie mais pas Cindy

Rue Lagrive à Reims, Maurine Léna (à gauche) et Cindy Castille étaient accompagnées par leur papa-entraîneur.
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Encore un peu tendre, Cindy Castille (Géo-André) n’accompagnera pas Aurélie Marchal aux Petits As de Tarbes.

SE qualifier pour les Petits As à même pas 12 ans (elle les fêtera en juin) ressemblait à une gageure pour Cindy Castille. Ce pari s’est achevé en finale hier après-midi sur la terre battue du TC Reims.

La fille de l’entraîneur fédéral de la ligue (5/6) s’est heurtée à la logique des classements face à la 2/6 de Marolles-en-Brie (Val-de-Marne), Maurine Léna, venue chercher en Champagne son billet pour Tarbes.

« Une bonne expérience »

La Francilienne avait aussi pour elle de s’être déjà qualifiée pour l’édition 2009 où elle avait échoué au 1er tour face à une 1/6.

Le premier set perdu 6-3 a été plus disputé que ne l’indique le score. Trois jeux au moins auraient pu basculer pour la Rémoise en passe de conclure plusieurs avantages.

« La finition et la puissance » ont fini par faire la différence dans la deuxième manche (6-0) : « C’est une bonne expérience. C’était la première fois que Cindy rencontrait une 2/6 en match officiel », soulignait Emmanuel Castille.

Cindy a deux années (2010 et 2011) devant elle pour transformer cet essai. Le dénouement rémois peut laisser des regrets à Claire Makhloufi, qui s’était qualifiée l’an dernier, rue Lagrive.

Entre 2/6, le coup était jouable mais la Givetoise est pour l’instant out. Opérée en novembre du genou (maladie de Osgood-Schlatter), elle commence à peine à remarcher…

En garçons également, les visas rémois ont échappé aux « régionaux » Lucas Henry (Bouzy) et Enzo Wallart (Géo-André), tous deux 15/2 et qui ont échoué logiquement devant des 15/1 « descendus » de Senlis (Pierre-Emmanuel Fossier) et de Sarreguemines (Hugo Schott). Le premier a quand même failli perfer devant Schott (4-6 dans le troisième set). En finale, Fossier a dominé le Lorrain, offrant un ticket à la Picardie.

Visa direct pour Margot

La Champagne-Ardenne sera malgré tout représentée au « Mondial » de Tarbes, du 21 au 31 janvier.

Membre du Pôle d’entraînement du TC Géo-André depuis la dernière rentrée, Aurélie Marchal est allée chercher sa qualif dans sa région d’origine (la Lorraine) début décembre. A cette transfuge s’ajoutera l’exilée Margot Crémont, passée de 3/6 à 1/6 et directement retenue pour l’épreuve où se sont révélés pas mal de champions.

La Bouzillonne (stoppée l’an dernier au 2e tour et qui abattra sa dernière carte à Tarbes) s’entraîne désormais au Pôle des Hauts-de-Nîmes.

Jean-Pierre PRAULT

AISNE. - Battu l’an dernier en finale du Tournoi du TC Reims, le Villeneuvois Enzo Vidal s’est vengé en s’imposant chez les 10 ans : 5-3, 5-1 devant Baptiste Breton.

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Journal « l’Union » - 100104a

TENNIS / TC Reims (jeunes) : Vidal sacré rue Lagrive

Enzo Vidal (à gauche) a été plus heureux qu’Elvire Prault (Bucy-le-Long) battue en finale…
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Se qualifier pour les Petits As à même pas 12 ans (elle les fêtera en juin) ressemblait à une gageure pour Cindy Castille. Ce pari s’est achevé en finale hier après-midi sur la terre battue du TC Reims. La fille de l’entraîneur fédéral de la ligue (5/6) s’est heurtée à la logique des classements face à la 2/6 de Marolles-en-Brie (Val-de-Marne) Maurine Léna, venue chercher en Champagne son billet pour Tarbes.

Un ticket picard

La Francilienne avait aussi pour elle de s’être déjà qualifiée pour l’édition 2009 où elle avait échoué au 1er tour face à une 1/6.

Le dénouement rémois peut laisser des regrets à Claire Makhloufi, qui s’était qualifiée l’an dernier, rue Lagrive.

Entre 2/6, le coup était jouable mais la Givetoise est pour l’instant out. Opérée en novembre du genou (maladie de Osgood-Schlatter), elle commence à peine à remarcher…

En garçons également, les visas rémois ont échappé aux « régionaux » Lucas Henry (Bouzy) et Enzo Wallart (Géo-André), tous deux 15/2, et qui ont échoué logiquement devant des 15/1 « descendus » de Senlis (Pierre-Emmanuel Fossier) et de Sarreguemines (Hugo Schott). Le premier a quand même failli perfer devant Schott (4-6 dans le 3e set).

En finale, Fossier a dominé le Lorrain, offrant un ticket à la Picardie.

En marge de la course des billets pour les Petits As, battu l’an dernier en finale, le Villeneuvois Enzo Vidal s’est vengé en s’imposant chez les 10 ans : 5-3, 5-1 devant le Rémois de La Muire, Baptiste Breton.

J.-P.P.

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Journal « l’Union » - 100103b

Reims / Violences mortelles : Le concubin en détention

Comme on pouvait le supposer, l’auteur présumé des violences ayant entraîné la mort d’une femme, mercredi, dans un appartement du quartier Croix-Rouge à Reims (notre édition d’hier) a été placé en détention provisoire à l’issue de sa présentation au juge d’instruction. Les violences sont intervenues dans un contexte de misère sociale et de beuverie.

Rappelons que l’auteur présumé est un homme de 55 ans, la victime une femme de 51 ans, sa concubine, et que le couple demeurait dans un immeuble de la place Dominique-Ingres.

L’homme, qui a reconnu les faits, devra répondre, devant les assises, de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

A.P.

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Journal « l’Union » - 100103a

Reprise : Le RBF reprend pied au plancher

Plus de 2 h 30 au compteur pour les Rémoises.
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Les Rémoises se souviendront de la reprise 2010. Plus de 2 h 30 de courses et de shoots ont rythmé hier après-midi les retrouvailles à la halle universitaire (sans Fouasseau malade). Il n’en était pas une qui demandait du rab…

Si chacune avait son compte, Fabrice Lefrançois y était pour quelque chose mais le coach pouvait difficilement faire autrement. « On aurait aimé reprendre plus tôt mais, avec la fermeture de René-Tys, on a eu du mal à trouver une salle. Pour compenser, le contenu de cette séance a été assez dense. »

Aujourd’hui, deux autres entraînements seront organisés dans l’enceinte de Croix-Rouge avant de reprendre possession de René-Tys lundi (19 heures). Ce programme est copieux mais l’enjeu est de taille pour le RBF qui renouera avec la compétition en croisant la route de deux poids lourds : à Dunkerque (4e) le samedi 9 puis contre Nice (6e) le 16. Les Dunkerquoises de l’ex-Jacquiste Amélie Fresnais sont candidates au podium et les Niçoises sont invaincues depuis quatre matches. Les Rémoises devront être au top pour ne pas voir leur position (13e) se fragiliser.

Besoin de sérénité

Même jeune, son effectif doit lui permettre d’accrocher la 11e place, la première de non-relégable. « Avec le retour en forme de Sinico, l’effectif est plus stable. On a besoin de nos cadres dans ce championnat où trois équipes se dégagent et où toutes les autres se tiennent », note le technicien.

Dans cet espace très ouvert, le RBF se doit de faire sa place avec un ou deux succès qui ramèneraient « de la sérénité ».

Mardi (19 h 30, René-Tys), l’opposition amicale contre le leader carolo peut déjà amener ce soupçon de confiance.

Ph.L.

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Journal « l’Union » - 100102d

Avant-après les travaux du tram… avenue Léon Blum : Dernier arrêt avant la gare

Excepté sa petite passerelle, aujourd’hui disparue, l’avenue manquait un peu de charme.
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De larges trottoirs et un bon coup de vert sont prévus pour le printemps.
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Pour l’instant, ils en ont surtout assez des travaux à Croix-du-Sud. Mais pour après, certains se réjouissent d’habiter sur la ligne.

CHRISTELLE GOBLET n’est pas du genre à se laisser bercer par les beaux discours. « S’ils ont fait passer le tramway par ici, c’est parce qu’ils ont choisi le chemin le plus court pour aller à la gare de Bezannes. Ils n’ont pas fait cela pour les riverains qui habitent là. » D’ailleurs, ce tramway « ne va pas retirer les immeubles qui sont autour et ne va pas améliorer la vie des gens qui vivent dedans. Bon, à part cela, ce sera tout de même plus joli ».

Daniel Ferlin, ancien des VMC, estime aussi que ce sera plus beau et surtout « plus vert avec le gazon au milieu ». « En plus la pelouse devrait amortir le bruit du tram. » Daniel prendra le tram « s’il n’est pas trop cher » mais espère que la route en bas de l’avenue ne sera plus coupée pour aller vers Bezannes comme c’est le cas actuellement pendant les travaux.

Pas super enthousiaste, la coiffeuse de l’avenue attend de voir : « Je suis déjà contente de la disparition de la passerelle qui mangeait de la lumière, pour le tram il faudra voir à l’usage. Si seulement les travaux n’étaient pas si long… »

Daniel Guerbette est davantage optimiste : « Je pense que ce sera bien. J’ai un frère du côté de l’avenue de Laon que je vais voir deux fois par semaine, je vais être avantagé ». Romain Habib regrette la réduction de la place laissée aux voitures mais « si on peut se faire bronzer sur la pelouse entre deux trams, ce sera pas mal ».

Romain plaisante mais pourtant il aura le temps de prendre un coup de soleil sur la plate-forme, car ce tronçon de l’avenue Léon-Blum destiné à desservir la gare ne verra passer une rame que toutes les 18 minutes. Pas assez long tout de même pour organiser un pique-nique.

C.F.

Fin des travaux fin avril

« Ce que dit Christelle Goblet (lire par ailleurs) n’est pas entièrement vrai », répond Christian Messelyn, président de Mars qui construit et gérera le tram. « Dans le projet initial, les rames passaient avenue Léon-Blum dans le seul but de rejoindre le centre de maintenance du tramway.

En réfléchissant, nous nous sommes dit que c’était dommage de passer dans une avenue sans aucun bénéfice pour les habitants. Nous avons donc décidé de faire une station.

C’est seulement ensuite que nous avons envisagé de prolonger jusqu’à la gare car alors le coût supplémentaire devenait modique. Voilà notre cheminement de pensée. »

Pour rassurer Daniel Ferlon, Christian Messelyn précise que « le tram ne sera pas plus cher que le bus et qu’il offrira des services supplémentaires ».

Quant à la route coupée en bas : « Elle sera rouverte et nous allons aménager un rond-point à cet endroit ».

Pour ceux qui en ont assez de la boue, le président de Mars annonce la fin des travaux pour la mi-avril 2010.

Les nouveaux arbres seront plantés dès le printemps prochain, il s’agira d’Aulnes de Corse à la fleur vert jaune.

Ces arbres et le gazon au milieu de la route donneront un coup de vert à l’avenue.

Un coup de vert trompeur car, en réalité, il y aura au final trente-trois arbres de moins qu’avant les travaux.

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Journal « l’Union » - 100102c

Les habitants de Pays-de-France font front : La chaleur enfin de retour

Travaux, froid et saleté : un quotidien pas facile à vivre à Pays-de-France.
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Début décembre, l’association de défense des locataires de Pays-de-France lançait un SOS : « Une fois encore, le chauffage collectif est défaillant à Pays-de-France ! Malgré de nombreuses interventions auprès de la gérance, c’est toujours la même situation ! » protestait Jean-Pierre Bauwens, trésorier de l’association.

« Sans compter que l’usage de l’eau chaude sanitaire est très limité. Les locataires en ont ras le bol d’être pris pour des vaches à lait dans ce quartier qui a la fiscalité la plus élevée et qui, en plus, est sale, notamment aux abords de la pharmacie ! »

Or, la semaine suivante, une réunion d’information sur la résidentialisation des immeubles 2-4-6-8-10 Provençaux, 1-2 Béarnais et 1-3 Bonaparte était organisée dans la salle municipale Croix-Rouge, avenue François-Mauriac.

Se faire entendre

Les habitants ont attendu en vain Christophe Villers, directeur général du Foyer rémois, qui était annoncé mais n’est pas venu.

Les habitants ont exprimé en masse leur mécontentement auprès d’Éric Quénard, premier adjoint, avec des propos parfois « vigoureux ».

Résultat des courses : dès le lendemain, le Foyer rémois prenait le taureau par les cornes, la panne était trouvée et la réparation vite menée.

Deux jours plus tard, lors de la fête « des bonbons de Marceau », Bertrand Quesnel (le Foyer rémois) a pu confirmer à Jean-Pierre Bauwens et à Roseline Marandon, présidente de l’association des locataires, que tout était rentré dans l’ordre La démocratie participative a parfois du bon.

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Journal « l’Union » - 100102b

Homicide involontaire : Issue fatale pour la dispute entre concubins

Dans cet immeuble, le drame s’est joué
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Un homme d’une cinquantaine d’années a été mis en examen hier pour des violences volontaires ayant entraîné la mort.

Un drame de la violence conjugale a fait une nouvelle victime à Reims. On apprenait en effet hier qu’une femme de 51 ans, dont l’identité n’a pas été communiquée, avait trouvé la mort sous les coups de son concubin.

Coup de couteau

L’homme, âgé de 55 ans et domicilié à Reims dans le quartier Croix-Rouge, place Dominique-Ingres, a été mis en examen hier pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Les faits remontent à mercredi. Ils ont pour cadre l’appartement du couple, au 10’ étage d’un grand immeuble du quartier populaire rémois, appartement qui depuis, a été placé sous scellés.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme aurait porté des coups à la femme, dont au moins un à l’aide d’un couteau, dans des circonstances qui restent à déterminer : violences habituelles, crise de colère subite, effet de l’alcool ?…. On en était réduit hier aux hypothèses. On ne pouvait non plus préciser si c’est bien le coup avec arme qui est responsable du décès. Il appartiendra aux enquêteurs de répondre à ces questions, dans, le cadre de l’information ouverte par le parquet.

Il semble en tout état de cause qu’il n’y ait pas eu préméditation, et selon le témoignage d’un voisin de palier, les faits semblent s’être produits assez discrètement : lui-même n’avait rien noté de particulier avant l’arrivée de la police. L’hypothèse d’une dispute ayant dégénéré entre les deux concubins semble donc la plus plausible.

L’interpellation pour sa part n’a pas posé de problème : à la suite des gestes fatals, l’homme avait appelé la police lui-même. Déféré au parquet, il a reconnu les faits. Il a été présenté hier à un juge d’instruction qui devait se prononcer notamment sur une mise en détention provisoire.

Selon le voisin, le couple était arrivé il y a seulement un an environ dans l’immeuble, et ne faisait pas spécialement parler de lui. « Je ne les connaissais pas, et personne ne les connaissait vraiment ici. »

Antoine PARDESSUS

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Journal « l’Union » - 100102a

REIMS / Prison ferme pour quatre Rémois : Frappé et volé pour avoir refusé de la drogue

Pour quatre Rémois, c’est en prison que l’année 2009 s’est achevée. Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel qui jugeait le jour de la Saint-Sylvestre, cinq prévenus accusés notamment de vol avec violence en récidive justifiant ainsi la procédure de comparution immédiate dont ils ont fait l’objet.

Les faits remontent à la soirée du lundi 28 décembre dans le quartier Croix-Rouge à Reims. Vers 17 heures, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui sortait d’un bureau de tabac est accosté par un individu qui lui propose des produits stupéfiants. Refus net du jeune homme. Loin de décourager le dealer, le refus déclenche chez lui une vague de violence. Il emmène alors de force sa victime vers un immeuble proche du bureau de tabac avant de l’entraîner dans une cave. Là, il est roué de coups par plusieurs individus qui n’hésitent pas à s’emparer de son téléphone portable et de faire main basse sur son argent et ses bijoux. Leur petite affaire conclue, les agresseurs s’enfuient laissant leur victime sur place. Groggy mais déterminé à retrouver ceux qui l’ont frappé, le jeune homme rejoint son véhicule dans laquelle patientait son amie. Le couple contacte alors les services de police mais décide parallèlement de mener ses propres recherches dans le périmètre où s’est déroulée l’agression. Coup de chance puisqu’il parvient à retrouver la trace de ses agresseurs.

Des cigarettes de la même marque

Cinq hommes âgés de 19 à 21 ans sont interpellés et placés en garde à vue au commissariat mais seul, l’un d’entre eux avoue le vol avec violence. Il déclare même avoir agi seul, les quatre autres niant farouchement. Pourtant, sur l’un d’entre eux, les policiers retrouveront plusieurs cigarettes de la même marque que celles dérobées sur leur victime. Avisé, le Parquet décide d’écrouer deux d’entre eux dans l’attente de leur comparution de jeudi. Les autres sont ressortis libre du commissariat mais munis d’une convocation.

Mohamed Ramdam a été condamné à un mois de prison ferme pour recel de vol avec violence en récidive. Léwani Lakoba s’est vu infliger une peine de neuf mois d’emprisonnement et Mohamed Noujoum, une peine de trois mois de prison pour vol avec violence en récidive. Le tribunal a décidé de leur maintien en détention. Un mandat de dépôt a été demandé à l’encontre de Youcef Benabed, condamné pour les mêmes motifs à six mois de prison ferme. Seul, Christophe a été relaxé au bénéfice du doute.

Corinne LANGE

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Journal « l’Union » - 091231b

Médiathèque Croix-Rouge : Une exposition de guitares vintage exceptionnelles

Des guitares précieusement collectées à découvrir du 6 janvier au 12 février.
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Du mercredi 6 janvier au 12 février, la médiathèque Croix-Rouge propose « Höfnermaniac ! », une exposition de guitares vintage européennes et japonaises.

« C’est la crise ! Nous autres, pauvres guitaristes fauchés, pouvons désormais oublier le rêve d’acquérir, sur le marché vintage, une vieille Fender, une précieuse Gibson ou autre américaine surcotée… Sortons du placard nos européennes, nos copies japonaises des 70’s ! Et ces guitares kitch qui déclenchaient encore voici quelques années hilarité et sarcasmes, quand on osait les déballer… », explique Fred l’animateur.

Essayez-les

Quelques exemplaires de ces guitares patiemment collectées par un amateur acharné seront exposés, ainsi que des chambres d’écho analogiques à bandes, issues de sa collection.

Cerise sur le gâteau : les amateurs pourront essayer les guitares (Höfner, Framus, Ibanez etc..) qui seront sorties des vitrines les jours suivants : samedi 9 janvier de 10 à 12 heures, mercredi 13 janvier de 14 à 16 heures, samedi 23 janvier de 10 à 12 heures et samedi 30 janvier de 10 à 12 heures, ou sur rendez-vous (contact au 03.26.35.68.43).

 

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Journal « l’Union » - 091231a

INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

Avant-propos : Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par REIMS HABITAT.

L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de REIMS HABITAT www.reims- habitat.fr et du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr/ MarchesPublics)

1) Identification de l’organisme qui passe le marché : maître d’Ouvrage : REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, B.P. 2720, 51055 Reims cedex.

2) Procédure de passation : procédure adaptée suivant article 28 du C.M.P.

3) Objet du marché : mission de maîtrise d’œuvre dans le cadre de la construction de 32 logements collectifs et 800 m2 de SHON d’activités économiques - Rue Pierre-Taittinger - quartier Croix-Rouge à Reims.

Cette opération s’inscrit dans une politique volontaire de REIMS-HABITAT de respect de l’environnement. A ce titre, l’opération bénéficiera d’une double certification H et E et QUALITEL. Le profil recherché est le profil A. La performance énergétique : BBC Effinergie.

Le maître d’œuvre devra satisfaire à l’ensemble de ces certifications.

REIMS HABITAT se réserve la possibilité de négocier avec tout ou partie des candidats ayant remis une offre.

4) Délai d’exécution : 18 mois.

5) Retrait du dossier et du règlement de consultation : Le dossier peut être retiré gratuitement à REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE Tél. : 03.26.48.43.43 Fax : 03.26.48.43.40 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr

6) Autres renseignements : Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du service commande publique de REIMS HABITAT, Tél. 03.26.48.62.30.

Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la direction des programmes techniques et spécifiques de REIMS HABITAT. Tél. 03.26.48.43.14, Fax 03.26.48.43.40.

7) Remise des offres : les offres doivent être envoyées ou remises à : Monsieur le Directeur Général de REIMS HABITAT CHAMPAGNE ARDENNE, 71, avenue d’Epernay, 51100 Reims.

8) Date limite de remise des offres : le 15 janvier 2010 à 17 heures.

9) Date d’envoi de l’avis à la publication : le 24 décembre 2009.

51AO1712157

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Journal « l’Union » - 091230b

Ordures ménagères : Collectes perturbées

A l’occasion du jour de l’an, l’organisation du service de collecte est fortement perturbée. Les dispositifs mis en place pour vendredi 1er janvier sont les suivants :

- Pour le centre-ville, la collecte est maintenue. La collecte du tri et la collecte des ordures ménagères du jeudi 31 décembre est avancée d’une heure afin de s’achever avant minuit.
- Pour les quartiers Murigny, Croix-du-Sud, Pays de France, Châtillons et Sainte-Anne, la collecte des ordures ménagères est annulée. Concernant les quartiers Pays-de-France et Croix-du-Sud, le ramassage des déchets résiduels est reporté au lundi 4 janvier.
- Pour les quartiers Laon, Clairmarais, Saint-Remi, Verrerie, Chemin-Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neuvillette, la collecte des ordures ménagères du vendredi 1er janvier est reportée au samedi 2.
- Concernant la collecte sélective uniquement, pour les quartiers Saint-Remi, Verrerie, Chemin Vert, Clemenceau, Trois-Fontaines et La Neuvillette, le ramassage est reporté au lundi 4 janvier.


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