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Articles du journal l’Union sur le quartier Croix-Rouge - 2008 - novembre.


 

 

Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont de l’Etoile Croix-du-Sud.

Pour consulter les articles d’une autre période, cliquez sur le lien correspondant :

1er trimestre 2007, 2ème trimestre 2007, 3ème trimestre 2007, 4ème trimestre 2007, Janvier-février 2008, Mars-avril 2008, mai-juin 2008, juillet-août 2008, septembre-octobre 2008

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Journal « l’Union » 081130c

Deux spectacles bilingues français - langue des signes

 

Les acteurs de la compagnie La Main tatouée.

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Un spectacle pour tous, malentendants et entendants, à voir en famille, à partir de 6 ans (durée 1 heure), sera présenté par la compagnie La Main tatouée.

« Chaud, froid, chaud » aura lieu à la médiathèque Croix-Rouge, le mercredi 3 décembre à 14 h 30.

C’est un conte d’Oscar Wilde, un conte du désert et des petites formes bilingues, poèmes, aphorismes et jeux de mains.

Par ailleurs, l’association lilloise Signes de Sens, proposera les aventures contées du petit bonhomme des bois, de Pramzy et autres héros, toujours pour un public malentendants et entendants, à partir de 7 ans (durée 1 heure), le samedi 13 décembre à 15 heures.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar (Tél. 03.26.35.68.40).

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Journal « l’Union » 081130b

Au cœur des métiers du commerce

 

Intervenants et élèves ont échangé sur la relation avec la clientèle.

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Dans le cadre de la semaine « Ecoles-Entreprises », le lycée Joliot-Curie a reçu Jean-Yves Hayer, directeur général de Reims Champagne développement, pour une conférence sur la relation/clientèle au travers de trois exemples de sociétés implantées à Reims et qui devraient, dans les années proches, être en mesure de proposer des emplois.

Philosophie

Dans la salle, les élèves concernés (Bac pro vente, commerce et services clients, BTS relations clients et négociations) ont entendu divers intervenants. Ces derniers se sont succédé pour présenter la philosophie qui règne dans leurs différents secteurs (agence de voyages Kuoni, taxis G7, Immac Wstore avec ses 250 commerciaux sédentaires).

Stage de formation ?

Les jeunes se sont inquiétés de savoir si ces sociétés pourraient, dans un premier temps, leur offrir des possibilités de stage pendant leur formation.

A noter qu’une trentaine de professeurs de l’établissement sont allés sur place pour observer les pratiques afin d’adapter au mieux l’enseignement à la demande.

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Journal « l’Union » 081130a

Ils volent le sac à main d’une dame de 99 ans

 

Ils n’ont que 13 ans mais promettent déjà… Mercredi vers 18 h 30, les deux adolescents traînent du côté de l’avenue Léon-Blum, au quartier Croix-du-Sud à Reims, lorsqu’ils repèrent une dame de 99 ans qui revient des courses avec son sac à main.

Les deux garçons entament la conversation avec elle, se proposant de la raccompagner jusqu’au bas de son immeuble. Ça ne se refuse pas : les rues sont si mal fréquentées de nos jours…

Une fois devant l’immeuble, l’un des ados continue de bavarder avec la vieille dame qui a déposé son sac par terre. Il s’agit en fait d’une manœuvre pour détourner son attention et permettre au copain de chiper le sac.

Les jambes fatiguées de la retraitée ne lui ont pas permis de courir derrière les deux voleurs. Rejoints par un copain du même âge, ils se sont rendus dans un supermarché où ils ont dépensé les 30 euros du butin en achats alimentaires.

Malgré son âge, la victime a encore de bons yeux. Grâce à la description fournie aux services de police, une patrouille a retrouvé les garnements un peu plus tard dans la soirée.

Le trio a été remis en liberté avec une convocation devant le juge des enfants.

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Journal « l’Union » 081129e

Gestes déplacés : Une étudiante agressée dans un parc

 

On vient d’apprendre qu’une étudiante rémoise a été agressée mardi après-midi dans le parc Saint-John-Perse à Croix-Rouge. Elève à l’école de commerce Reims Management School, la jeune femme traversait le parc situé près de l’établissement lorsqu’un individu a surgi par-derrière et l’a plaquée au sol.

Au cours de la mêlée, l’homme a touché les attributs féminins de la victime, volontairement semble-t-il, ce qui donne à cette agression une connotation sexuelle.

Confronté aux cris et à la résistance de la victime, il s’est relevé et a pris la fuite à pied. Les recherches menées dans le quartier pour le retrouver sont restées vaines. La jeune femme n’a pas été blessée, mais fortement choquée. Elle n’a pu fournir qu’une description sommaire de son agresseur.

Les services de police s’interrogent sur les motivations de l’individu. Il s’agit d’un cas isolé, aucun fait similaire n’ayant été porté à leur connaissance.

L’enquête a été confiée à la sûreté départementale de Reims.

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Journal « l’Union » 081129d

L’espace Billard recherche des livres

 

L’espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge va renouveler l’expérience réussie il y a deux ans d’une bourse-échange de livres.

Les ouvrages sont échangés ou cédés pour des sommes minimes, destinées à financer un week-end familles fin mai 2009.

Sylvie Brin récupère les livres dont les habitants acceptent de se séparer, leur donnant de la sorte une deuxième vie.

Tous les genres d’ouvrages sont acceptés, pour adultes et pour enfants, jusqu’au 31 décembre, il suffit de les déposer au secrétariat de l’espace Billard, 12 rue Pierre Taittinger (Tél. 03.26.08.08.78.).

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Journal « l’Union » 081129c

Ça chauffe

 

Ce même soir à 23 heures, les pompiers ont été appelés pour une « odeur de brûlé » dans un parking souterrain rue de Rilly-la-Montagne. Ils n’ont trouvé aucun feu.

En fait, l’odeur évoquait celle

Une demi-heure plus tard, des papiers ont été enflammés dans des boîtes aux lettres rue de Rilly-la-Montagne.

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Journal « l’Union » 081129b

Ecroué

 

Lors d’une patrouille à Croix-du-Sud, jeudi vers 6 heures du matin, les policiers ont arrêté un habitant du quartier, Billé Sissoko, 26 ans, qui était recherché pour purger une peine d’un mois d’emprisonnement prononcée par le tribunal de Paris.

Le jeune homme a été écroué.

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Journal « l’Union » 081129a

Prêts pour les chantiers dans les quartiers

 

Les stagiaires avec Dominique Doré, formatrice de la Cram et Marie-France Pernet.

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Des jeunes des différents quartiers ZUS de Reims sont ou vont être intégrés aux entreprises de démolition et de réhabilitation sur les quartiers Wilson et Épinettes. D’autres iront travailler sur le chantier du Foyer rémois dans le virage Arago et encore à la destruction de la passerelle de Pays-de-France. Ces opérations sont menées dans le cadre de la clause insertion de l’Anru, en partenariat entre Pluriel habitat, l’association 2 mains et l’association Jobs’51. Pour que ces chantiers se déroulent dans de bonnes conditions, douze volontaires ont participé à une formation « Gestes et postures » sur la prévention des risques professionnels, dans les locaux de Jobs’51.

L’association 2 Mains se chargera du suivi et de l’accompagnement de ceux de ces jeunes qui en ont besoin. « C’est une idée d’accompagnement qui est née grâce au Groupie Marne que 2 Mains coordonne, un groupe composé de Jobs’51, Alpha logement, la Milo de Reims et Delta formation », confirme Jean-Louis Rumerio (2 Mains).

« La ville encourage cette charte d’insertion qui est une obligation de la rénovation urbaine : 5 % minimum des heures travaillées sur les chantiers de rénovation urbaine doivent en effet être proposées à des personnes sans emploi habitant en zone urbaine sensible », précise Eric Quénard, adjoint au maire : « Les heures travaillées dans le cadre des opérations de rénovation urbaine seront pour elles une sérieuse clé d’entrée dans leur parcours d’insertion. »

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Journal « l’Union » 081128c

Maisons de quartier : un casse-tête pour la mairie

 

Beaucoup d’affirmations sur l’autonomie des maisons, mais rien sur le devenir des contrats aidés menacés.

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Elle était à l’origine opposée au projet de maisons de quartier. Aujourd’hui aux affaires, la nouvelle équipe du Nouveau Reims a bien du mal à gérer le dossier. Du coup elle a décidé de prolonger d’un an la convention avec l’association qui les gère.

ELLES emploient près de 450 salariés (soit près de 250 équivalents temps plein). Elles concernent plus de 10.000 adhérents dispersés partout en ville. Elles coûtent chaque année globalement 4,6M€ à la Ville et 2,2M€ à la Caisse d’allocations familiales.

Les treize maisons de quartier gérées par l’association éponyme posent problème à la ville. Des personnels en contrats aidés sont menacés, la Caisse d’allocation familiale qui finance la partie centre social des Maisons entend, et c’est logique, avoir un droit de contrôle sur son secteur et au-delà des promesses électorales, il faut trouver une solution.

« Il faut encadrer »

Lundi soir, au cours de la réunion de conseil, le sujet a été abordé par Franck Noël (MoDem) surpris de voir que la Ville voulait, en substance, revoir le système des maisons de quartier en revenant à un système autogestionnaire comme cela existait par le passé avec les MJC avec les déficits financiers que la Ville a dû renflouer notamment à Clairmarais, Cercle-Carré, Schweitzer, Le Phare etc.

« L’indépendance des maisons de quartier, d’accord, mais il faut encadrer. »

« Une année ne sera pas de trop »

« On était opposé au dossier » a expliqué la maire Adeline Hazan. « Le projet de fusion MJC-centres sociaux n’était pas bon car le choc des cultures allait nuire à la bonne marche des deux. Malheureusement l’histoire m’a donné raison. De plus, il n’y a pas eu les économies espérées. C’est un dossier difficile à gérer et il nous faut voir comment la Caisse d’allocations familiales peut se réimpliquer de façon satisfaisante. Compte tenu de la complexité du dossier et que la convention avec l’association des maisons de quartier s’achève en février 2009, on va prolonger d’un an la convention. Pour réengager la Caf dans le dossier, un an ne sera pas de trop. »

« Pour des projets autonomes »

Adjointe chargée des maisons de quartier, Pascale Martin qui a perdu tout son humour depuis qu’elle est dans la majorité municipale, a déploré qu’« avec ce système qui n’existe nulle part ailleurs, chaque établissement se soit vidé de son projet ».

Le fonctionnement complexe de l’association qui gère l’ensemble des maisons a selon elle « entravé la vie démocratique et citoyenne de chaque maison et l’action des uns et des autres. Après quatre ans de fusion les derniers bénévoles ont quitté le terrain ».

De plus, a fait remarquer l’élue, « les finances de la Ville ont dû alimenter les maisons pour avoir un équilibre financier, équilibre apparent puisqu’il a été rendu possible grâce à la diminution des activités. »

Pascale Martin a estimé que les maisons de quartier « devaient avoir une mission de service public, décliner la politique municipale du Nouveau Reims et rendre une autonomie de projet aux associations de quartiers ».

Si l’élue a expliqué que l’autonomie de projet serait rendue aux maisons de quartiers qui en feraient la demande, Pascale Martin a dit aussi que pour rassurer la Caf par rapport à cette autonomie souhaitable, l’enveloppe financière qu’elle verse chaque année par convention serait allouée globalement à l’association des maisons de quartier.

Sur les menaces pesant sur l’emploi des contrats aidés, pas un mot. Étonnant pour une adjointe inscrite au Parti communiste français !

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Journal « l’Union » 081128b

150 écoliers ont fêté la Journée internationale des droits de l’Enfant

 

Orama a transcrit en braille les prénoms des enfants.

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150 écoliers réunis au complexe René-Tys.

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Les enfants sont-ils conscients des disparités en matière de droits dans le monde ? Hier, huit classes se sont retrouvées au complexe René-Tys pour bâtir un projet sur la solidarité.

« EN 2003, était signée une charte avec l’Unicef « Reims Ville amie des enfants » qui prévoyait la mise en place d’une opération lors de l’anniversaire de la déclaration des Droits de l’Enfant » rappelle Mary-Line Savoye, chef du service d’animation scolaire. C’est l’aspect ludique qui a été privilégié cette année. L’idée : au centre de la salle, un panneau, caché d’un drap vert, est censé supporter les articles de la déclaration des droits de l’Enfant. On le découvre solennellement : stupeur ! Tous les droits ont disparu.

Une première étape

Les enfants devront les retrouver à travers des jeux, initiés par l’équipe des agents d’animation, en partenariat avec trois associations : Unicef, Acao et Artisans du Monde. 7 écoles (Anquetil, Clairmarais, Adriatique, Louvois, Amundsen-Vasco, Charles-Arnould et Galilée) ainsi que l’Institut Michel-Fandre, ont participé.

« Cette journée est une première étape de mobilisation des enfants. Nous leur proposons de préparer, le reste de l’année, une participation en mai prochain au festival « Rémois et moi et toi » déclare Virginie Coez, adjointe en charge de la lutte contre les discriminations, à l’ouverture. « Ensemble, les différences sont une richesse. Vous représentez cette jeunesse et cette diversité » a-t-elle lancé en direction des enfants, répartis sur les différents jeux.

Sensibiliser et distraire

Sur celui de l’Institut Michel-Fandre, un groupe entoure Orama, 13 ans. « Orama ne voit pas, elle lit avec ses mains » explique Arlène Marche, enseignante spécialisée. Les enfants épellent leur nom que la fillette retranscrit en Braille.

« Cette année, nous avons axé plus particulièrement sur le thème de la malnutrition » précise Marie-Annick Roger, nouvelle présidente de l’Unicef Reims.

Ailleurs, sur un damier géant, les participants doivent retrouver des noms de métiers exercés par des enfants, encadrés par Jean-Paul Massier, président d’Artisans du Monde. « Je n’aimerais pas travailler comme ces enfants, c’est mieux d’aller à l’école » estime Raphaël.

Quant à Monique Dieuleveux, présidente d’Acao, elle anime un jeu de cubes visant à faire retrouver l’article 7, celui du droit à l’éducation. « Facile ! Je sais déjà signer mon prénom » dit Kenza qui vient d’apprendre quelques gestes du langage des signes. « Cette année, les enfants agissent plus, c’est plus vivant » apprécie Nelly Crickboom, directrice de l’école Anquetil. Un spectacle d’Acao et un chant collectif termineront cette belle journée de solidarité.

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Journal « l’Union » 081128a

Il reconnaît dans la rue son cyclo volé

 

Le 16 octobre, un habitant du quartier Croix-Rouge s’était fait voler son cyclomoteur sur le palier de son immeuble, du côté de la place Dominique-Ingres.

En début de semaine, quelle ne fut pas sa surprise de reconnaître son cyclo dans la rue ! Il était poussé par un adolescent que les policiers sont venus prestement cueillir.

Le garçon a déclaré l’avoir acheté à un jeune du quartier justement bien connu de la police pour de multiples affaires de vols. Interpellé, le suspect est passé aux aveux… en balançant le copain à son tour : il était avec lui le jour du vol.

Au terme des auditions, le récidiviste âgé de 17 ans a été remis en liberté sous contrôle judiciaire après sa présentation au parquet. Son comparse a fait l’objet d’une convocation devant le juge des enfants.

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Journal « l’Union » 081127c

Des bénévoles pour lire et faire lire

 

Régulièrement, l’association « Lire et faire lire » accueille ses nouveaux bénévoles.

Cette association présidée par Claire Metreau propose en effet « d’aller lire auprès de groupes d’enfants, créant des liens intergénérationnels au travers du plaisir de la lecture » explique Mme Azémar.

La dernière réunion qui s’est déroulée jeudi s’est achevée à la médiathèque Croix-Rouge où la comédienne Claire Deborde a montré aux stagiaires tout ce qui est possible d’exploiter dans un livre pour enfants et les différentes façons de le lire.

Ces nouveaux bénévoles sont susceptibles d’aller lire dans les écoles maternelles et primaires et dans les centres de loisirs mais aussi dans des crèches.

Lire et faire lire, 19-23, rue Alphonse-Daudet, Tél. 03.26.84.37.57.

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Journal « l’Union » 081127b

Conférence sur l’engagement

 

Dans le cadre de la journée internationale du bénévolat qui aura lieu le 5 décembre, la Chaire management associatif et Économie solidaire organisent une conférence dans les locaux de Reims Management School le jeudi 4 décembre de 14 à 16 heures, sur le thème de la valorisation de l’engagement.

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Journal « l’Union » 081127a

Les voleurs sévissent

 

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Toujours lundi, avenue Bonaparte à Croix-Rouge, les policiers ont surpris à 22 heures deux quidams se penchant avec curiosité à l’intérieur d’une voiture dont une vitre avait été brisée par un caillou.

L’un des deux a pris la fuite, l’autre a été « serré », en l’occurrence un garçon de 17 ans qui nie la tentative de vol à la roulotte. Il devra toutefois s’en expliquer devant un juge le 6 janvier.

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Journal « l’Union » 081125a

Croix-Rouge accueil : détente et créativité

 

Les nouveaux bénévoles à l’écoute de Claire Deborde.

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Jacqueline Poursinoff, une fidèle de l’atelier couture.

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- Voir toutes les photos.

 

L’atelier créatif et de rencontre du collectif Croix-Rouge accueil (CRA) est ouvert à l’espace Aquarelle tous les vendredis, de 14 heures à 17 h 30.

Le CRA n’est pas une association, mais un collectif de bénévoles qui œuvrent dans le quartier Croix-Rouge depuis des années avec un simple objectif : la convivialité et la solidarité.

« Venez ici apprendre à tout faire ! », lance Jacqueline Poursinoff. Et d’énumérer : « Couture, patchwork, tricot, création ».

- D’autres photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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Journal « l’Union » 081124b

JACQUES-SIMON : Immeubles inondés : ça continue !

 

Le 5, rue Jacques-Simon : un immeuble sinistré.

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Une opération de grande ampleur est entreprise par l’Effort rémois qui remplace tous les compteurs dans le cadre de la « télé-relève à distance » des consommations d’eau, qui seront désormais enregistrées sans visite chez le locataire. Conséquence dramatique : les appartements du 5, rue Jacques-Simon ont été inondés (l’union du 15 novembre) lors de la réouverture de l’eau.

« Le responsable de secteur a visité tous les logements qui ont subi des dégradations et les expertises ont été faites dans la plupart d’entre eux, un locataire va être relogé, c’est de chez lui qu’est partie la principale fuite et malheureusement, il était absent », relate Danielle Bonfils, présidente de l’association de locataires du secteur : « Maintenant cela va être une bataille entre les compagnies d’assurance ! » Quant à l’entreprise qui a procédé à la pose des compteurs, « il n’y a rien à lui reprocher : les ouvriers ont correctement travaillé. En fait, il semble que, là où tout a lâché, ce sont des écrous qui seraient de mauvaise qualité. C’est donc le fabricant qui serait en cause. » Ces écrous ont été retournés au fournisseur, et logiquement tout aurait dû rentrer dans l’ordre, les travaux, dont les compteurs du 1 Gandon, auraient pu se poursuivre sans problème.

« Hélas, le même problème s’est reproduit chez une locataire du 2e étage (à nouveau pompiers, à nouveau pompage d’eau, avec inondation de l’appartement, des paliers et de la cage d’escalier ainsi que des deux logements situés au-dessous d’elle !). Le compteur a été posé à 11 h 30 et l’écrou a lâché à 16 heures ! »

Les installations devaient néanmoins se poursuivre au 3 Gandon, mais seuls trois locataires ont accepté la pose, tous les autres ont refusé pour le moment, trop inquiets ! Geneviève Kaczowka, présidente d’une autre association de locataires également concernée par cette opération compteurs, prévient : « Les locataires des Polygones n’accepteront l’intervention des plombiers que lorsqu’ils auront connaissance de la raison de ces incidents et la certitude qu’ils ne se reproduiront pas ! »

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Journal « l’Union » 081124a

JOLIOT-CURIE : Les pompiers sauveront-ils… le bac pro ?

 

Les élèves étaient décidés à faire grève, mais le directeur de cabinet du recteur a réussi à les en dissuader.

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Au lycée professionnel Joliot-Curie, les élèves du bac sécurité sont inquiets de l’absence d’un des stages prévus. Un retard qui devrait être rattrapé prochainement.

« ON commence à être inquiets ; il nous manque 30 heures depuis le début de l’année, dans une matière coefficient 7 ; on se demande si on va pouvoir passer notre examen et s’il sera valable… » Dimitri a 18 ans, et ses vingt camarades préparant le bac sécurité prévention au lycée professionnel Joliot-Curie de Reims partagent son inquiétude. Ce bac est une nouveauté, et pour tout dire, sa mise en place semble avoir été un peu brouillonne. A tel point que vendredi dernier, les élèves étaient bien décidés à faire grève aujourd’hui.

Le proviseur de l’établissement est au courant de la situation et botte en touche : « Effectivement il manque certaines heures ; le rectorat doit recevoir les élèves, c’est de son côté que se trouve la solution. »

Une solution que ledit rectorat annonce prochaine, pour ne pas dire imminente. Mais auparavant, il recadre le problème : « Il y a eu un certain retard dans les conventions de partenariat prévues dans le cadre de ce bac professionnnel ». Ces partenariats devaient être conclus avec la police d’une part, les pompiers d’autre part : « Le premier ne pose pas de problème, tout est cadré », affirme le cabinet rectoral ; ce que Dimitri confirme : « Nous avons déjà eu des cours, et les stages sont prévus dans deux semaines ». « En revanche, admet le rectorat, nous avons eu du mal à finaliser avec les pompiers. » A cause d’un malentendu ? Si l’on en croit le rectorat, les soldats du feu auraient dans un premier temps donné l’impression de ne pas être intéressés par cette formation lycéenne, ayant déjà la leur ; puis « par hasard, toujours selon le cabinet du rectorat, nous avons appris que finalement le Sdis (service départemental d’incendie et de secours) était intéressé ! »

La version du commandant du Sdis est quelque peu différente : « On nous avait vaguement parlé de ça avant, et puis d’un seul coup en mars dernier, on nous a dit, sans véritable concertation, que ce bac pro était mis en place ; on nous a même dit : la publicité est déjà partie dans les collèges pour les inscriptions ! Or notre participation nécessite des moyens importants, en terme de budget de l’ordre de 20.000 euros par an, et en terme de personnel ! » Après avoir écrit fin août au proviseur car ne voyant rien venir, le patron des pompiers marnais se déclare aujourd’hui dans l’attente d’une réponse du rectorat, en particulier sur le financement. « Notre position, résume le colonel des soldats du feu : nous, on est prêts à faire, mais trouvez-nous le financement ! »

Ignorant ces tractations de coulisses, les élèves, eux, étaient donc à deux doigts de se mettre en grève ; leur décision était prise en fin de semaine dernière ; mais une réunion avec le directeur de cabinet du recteur a réussi à les « retourner ». « On nous a promis que les cours avec les pompiers commenceraient dans trois semaines », indique l’une des lycéennes. Mais il n’est pas dit du tout que ces cours se feront avec les pompiers marnais. « Avec eux ou avec d’autres, ces cours auront bien lieu, confirme le rectorat, pour début décembre au plus tard. Nous allons en informer les parents. »

Le rectorat a-t-il trouvé, sous d’autres cieux, les sauveteurs de son bac pro ?

Antoine Pardessus

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Journal « l’Union » 081122a

Agressé dans le bus

 

Un adolescent de 16 ans a été agressé jeudi soir dans un bus des Tur, au niveau de l’avenue Bonaparte à Croix-Rouge.

Le collégien se trouvait avec deux copains lorsqu’un individu est venu leur demander une cigarette. Vu que le trio ne fume pas, la réponse fut négative. Furieux, l’olibrius a frappé l’ado d’un coup de poing au visage, le blessant suffisamment pour nécessiter son transport au CHU par les sapeurs-pompiers.

L’agresseur est en fuite

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Journal « l’Union » 081121g

Incendie à Croix-Rouge : 15 mois ferme au récidiviste

 

Le 4 mars 2008, vers 7 heures, les flammes ont détruit ce salon de coiffure à Croix-Rouge.

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LE 4 mars 2008, vers 7 heures du matin, des flammes embrasent le salon de coiffure « Tif City », allée des Provençaux au quartier Croix-Rouge. La boutique est entièrement ravagée par le feu et les habitants domiciliés au-dessus du salon doivent être évacués.

Les enquêteurs découvrent rapidement que le rideau de fer du magasin a été forcé et la vitre d’entrée brisée avant que la boutique ne soit incendiée. Sur place, ils retrouvent aussi une goutte de sang qui mène à Toufik Mahamdi, 22 ans. Également poursuivi pour le vol de produits sur place, Ismaël Brarou Selmani, 21 ans, qui a été vu alors qu’il s’emparait de produits coiffants (mousses, gels, soins…) quelques heures après l’incendie.

C’est un renseignement anonyme qui a, au départ, a mis les policiers sur la piste de Toufik Mahamdi. Mais le jeune homme nie farouchement les faits. « Je me suis souvenu que je m’étais battu. J’avais pris deux coups de couteau et la bagarre avait eu lieu à 10 ou 15 mètres du salon de coiffure, » raconte-t-il à la barre du tribunal correctionnel.

« C’est la seule solution pour que mon sang ait été retrouvé dans le salon. » Ismaël Brarou Selmani nie également avoir participé à l’incendie, mais reconnaît s’être servi en produits capillaires. « C’était le bordel après le feu, il y avait des produits partout, je me suis servi. Comme d’autres ».

Le feu « pour effacer l’ADN »

Le substitut du procureur de la République, Marie Truchet, rappelle que plusieurs témoignages « mettent en cause les deux prévenus, notamment l’un d’eux affirme que Toufik Mahamdi s’est coupé au cours de l’effraction et a incendié les lieux pour effacer ses traces ADN. » Le substitut met en avant le fait que le quartier Croix-Rouge « est un quartier sensible où les petits commerces ont du mal à vivre ». Elle souligne le fait que les incendiaires « ont mis en danger les vies des autres habitants » et note que les deux prévenus « ont des antécédents judiciaires importants » (six condamnations au casier pour Ismaël, quatorze pour Toufik dont quelques-unes, déjà, pour des incendies). Elle requiert 18 mois de prison ferme à l’encontre de chacun des deux prévenus.

« C’est lamentable ! » s’insurge l’avocat de Ismaël Brarou Selmani, Me Miravete ? « J’ai l’impression de faire du droit pénal à la petite semaine ! On se base sur le casier de mon client pour le condamner. »

Il rappelle que « la dénonciation anonyme n’est pas admise par la cour européenne des Droits de l’Homme. » Et souligne que son client « s’est servi, après l’incendie, comme bon nombre d’habitants du quartier. Mais il n’a rien à voir avec l’incendie ». Me Thil, pour la défense de Toufik Mahamdi, estime aussi que « même s’il a déjà 14 condamnations à son casier, il ne veut pas endosser une responsabilité qui n’est pas la sienne ». Or « il n’était pas sur les lieux ce jour-là ».

Le tribunal a relaxé Ismaël Brarou Selmani pour les faits d’incendie, en revanche il l’a condamné à six mois de prison ferme pour le vol. Toufik Mahamdi a écopé de 15 mois de prison ferme.

Patricia Buffet

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Journal « l’Union » 081121f

Le local brûle deux fois

 

Mercredi vers 20 heures, les pompiers ont été requis pour un feu de local à vide-ordures esplanade Paul-Cézanne, au n°12.

Un incendiaire rôde-t-il ? Un précédent feu de détritus fut allumé la veille au soir dans ce même immeuble.

Hier à 13 h 30, les pompiers sont retournés dans le quartier pour éteindre un feu de poubelles allée Edgar-Degas, au n°2 (deux conteneurs ont brûlé). Le hall a été envahi par les fumées.

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Journal « l’Union » 081121e

Le plan de rénovation urbaine signé en catimini

 

Le plan de rénovation urbaine a enfin été signé, hier matin, en mairie et en toute discrétion. Personne n’était invité à ce qui est pourtant un événement attendu depuis des années.

Cette signature entre l’Agence nationale de rénovation urbaine (l’Anru), la Ville, la Région et les trois principaux organismes logeurs de Reims, va permettre de déclencher démolitions et restaurations d’immeubles dans les quartiers.

L’enveloppe globale se monte à 468 millions d’euros. La participation de l’Anru s’élève à 99 millions, la Ville donne 28 millions, Reims Métropole 6 millions, les bailleurs 253 millions, le conseil général, la Région et la Caisse des Dépôt verse le reste.

Si la Ville veut rester discrète sur ce programme, c’est à coup sûr pour préserver la campagne électorale d’Éric Quénard, en charge du dossier des quartiers. Elle a trop peur qu’en dévoilant dès maintenant le programme des démolitions et des « non » démolitions, elle lui fasse perdre des voix. Notamment sur Croix-Rouge où 449 démolitions et 381 constructions et réhabilitations sont prévues. Ils ont tellement peur qu’ils n’ont même pas invité le communiste et membre de la majorité, Michel Guillaudeau, à la signature. C’est dire la confiance qui règne entre les élus de la municipalité.

Catherine Vautrin, qui a beaucoup œuvré avec son copain Borloo pour avoir l’argent de l’Anru, n’était pas plus conviée.

Officiellement, la Ville fait savoir qu’elle préfère attendre de rencontrer les habitants avant de communiquer. En janvier, bien après les élections. Autrement dit, bien après la potentielle élection d’Éric Quénard comme député. La concertation si chère à la maire peut bien attendre un scrutin.

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Journal « l’Union » 081121d

Le père Noël sort enfin du centre-ville

 

Cette année, la Ville a décidé que le père Noël sillonnerait les quartiers.

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Une patinoire gratuite place du Forum, des artisans d’art et un père Noël qui ira dans chaque quartier de la ville. Les festivités 2008 et leurs nouveautés seront lancées aujourd’hui.

ON avait fini par croire que le père Noël s’était embourgeoisé.

Chaque année, il paradait place d’Erlon le matin et place d’Erlon l’après-midi. Il n’allait même pas jusqu’à la fête foraine sur les Promenades. Et ne quittait sa place que pour un petit tour en ville mais surtout pas hors des limites du centre. On a même cru qu’il était devenu radin quand soudainement, l’année passée, il avait décrété payante l’entrée de son chalet. Heureusement, raison lui était revenue en lisant la presse et il avait vite réinstauré la gratuité.

Cette année, poussé par un vent de gauche qui souffle de la mairie, le père Noël va sortir le carrosse et les rennes pour sillonner tous les quartiers de Reims. C’est la grande nouveauté de cette édition 2008.

Enfin, six nouveaux sapins vont pousser ou seront décorés avenue Bonaparte (épicéa existant), au centre commercial Hippodrome, sur l’esplanade Fléchambault, place des Argonautes (cèdre existant), place Luton et place René-Clair.

Artisans d’art place du Forum

Le père Noël ne manquera pas d’éclairage grâce aux illuminations sauf sur le trajet du futur tramway où ça brillera un peu moins que d’habitude. Tant pis si c’est là que les Rémois en ont le plus besoin.

Toutes les lampes utilisées seront désormais basse puissance (l’année dernière, 85 % du parc l’était). On avait dépensé 7.500 euros d’électricité pour Noël en 2007, ce devrait être du même ordre. Les forains ont bien fait de rouspéter l’année dernière car ils auront enfin des guirlandes pour éclairer entre leurs manèges.

L’attraction vedette de cette année devrait être la patinoire gratuite de la place du Forum. Il aurait été plus révolutionnaire de monter une telle attraction au cœur de Croix-Rouge ou encore aux Épinettes mais c’est déjà bien de faire vivre le Forum. En plus de la glisse, la place accueillera 30 artisans d’art (des vrais). La place d’Erlon aura les chalets et animations habituelles des Vitrines de Reims dont un palais enchanté pour les enfants (payant).

Lancement des festivités dès ce matin avec l’inauguration de la patinoire.

Le père Noël, qui a quitté sa Laponie hier, est attendu vers 18 heures à Reims. Juste à temps pour l’allumage des guirlandes.

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Son agenda des quartiers

Samedi 6 décembre

Saint Nicolas et le Père Fouettard en calèche dans le quartier de l’hippodrome.

Mini-marché de Saint-Nicolas : Centre commercial Hippodrome de 8 à 19 heures.

Jeudi 11 décembre

Père Noël en calèche dans les quartiers Pays de France, Hauts de Murigny.

Chalet du père Noël : place Auguste-Rodin (quartier Croix-du-Sud).

Vendredi 12 décembre

Père Noël en calèche dans les quartiers Croix du Sud et Jeanne-Jugan.

Chalet du père Noël : place Auguste-Rodin (quartier Croix-du-Sud).

Auteur : Catherine Frey

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Journal « l’Union » 081121c

Les écrivains publics bénévoles cherchent d’autres plumes

 

Courriers administratifs, requêtes, réclamations… comment s’en sortir si on ne maîtrise pas la langue, l’écriture ? Joëlle Sesti, membre de l’association « Je vous écris ces quelques lignes », présidée par Robert Dumortier, est là pour aider.

Elle s’installe avec ses papiers, enveloppes et stylos, dans une salle de l’antenne municipale Croix-Rouge. Comme une dizaine d’autres bénévoles, elle est écrivain public. Un rôle qui nécessite, outre les qualités rédactionnelles, des qualités humaines.

D’abord écouter : « La personne vous explique son problème dans le détail. Surtout, ne pas juger, essayer seulement de l’orienter ». Être curieux, patient, sans tomber dans la pédagogie : « On ne cherche pas à leur apprendre à écrire, nous sommes leur plume ». Sans juger : « Même si nous ne sommes pas toujours d’accord avec la teneur du courrier, notre rôle n’est pas de moraliser ». Il arrive à Joëlle d’écrire… des lettres d’amour ! « Dans un courrier privé, tendre, on met forcément un peu de soi, puisque ça passe par nos mots. »

S’étendre aux autres quartiers

Leur satisfaction ? « Quand on relit la lettre, voir un grand sourire sur leur visage. On n’en demande pas plus ! »

Une habitante du quartier arrive, un courrier à la main : « Heureusement que cette dame est là pour nous aider. Elle comprend bien ce que nous voulons. Sans elle, qu’est-ce qu’on deviendrait ? »

L’association, qui intervient aux antennes mairie de Croix-Rouge (mardi de 15 heures à 17 h 30), Orgeval (vendredi de 9 h 30 à 11 h 30) et à la Maison des associations (lundi de 14 à 18 heures), voire sur rendez-vous, aimerait bien ouvrir d’autres permanences et recherche donc des bénévoles. « Les intéressés seront les bienvenus à notre assemblée générale du 5 décembre à 18 heures à l’espace Billard. »

Contact : 06.27.20.61.30. ou 06.86.54.55.70.

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Journal « l’Union » 081121b

INFORMATION RELATIVE A UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

 

« Je vous écris ces quelques lignes » : une aide pour les courriers.

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Avant - propos :

Cette information est destinée à renseigner les candidats sur les éléments généraux d’une procédure de consultation lancée par Reims habitat.

L’intégralité de l’avis d’appel public à la concurrence est consultable sur le site internet de Reims habitat (www.reims-habitat.fr) et du B.O.A.M.P (http://djo.journal-officiel.gouv.fr…)

1) Identification de l’organisme qui passe le marché :

Maître d’Ouvrage :

Reims habitat Champagne-Ardenne

71, avenue d’Epernay

B.P. 2720

51055 REIMS CEDEX

2) Procédure de passation : Procédure adaptée selon l’article 28 du Code des Marchés Publics

3) Objet des marchés : marché de travaux : DECONSTRUCTION DE 46 LOGEMENTS 25/27 ET 29/31 DU GENERAL EISENHOWER- QUARTIER CROIX ROUGE A REIMS

4) Nombre et consistance des Lots :

Les travaux sont répartis en 1 lot désignés ci-dessous :

Lot 4 : Gros œuvre / VRD

Les autres lots sont en cours d’attribution.

L’exécution du marché comporte une clause d’insertion par l’activité économique obligatoire

5) Délai d’exécution global : 6 mois (non comprise la période de préparation de 1 mois et la période des congés payés)

6) Retrait du dossier et du règlement de consultation :

Le dossier peut être retiré gratuitement à Reims habitat Champagne Ardenne Tél : 03.26.48.43.43 Fax : 03.26.48.43.40 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr

7) Justifications à produire : Suivant articles 43 à 45 du Code des marchés publics

8) Critères d’attribution :

Prix : 70 %

Valeur technique 30 %

9) Délai de validité des offres : 120 jours

10) Remise des offres :

Les offres doivent être envoyées ou remises à :

Monsieur le Directeur Général de Reims habitat Champagne Ardenne

71, Avenue d’Epernay

51100 REIMS

Les offres peuvent également être transmises par voie électronique en toute confidentialité et de manière sécurisée sur le site : www.reims-habitat.fr – rubrique marchés publics.

11) Autres renseignements :

Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du Service Commande Publique de Reims habitat Champagne Ardenne : Tél. 03.26.48.62.30. Fax : 03.26.48.43.40

Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la Direction des programmes techniques et spécifiques de Reims habitat Champagne Ardenne. – Tél. 03.26.48.43.14. Fax : 03.26.48.43.40 ou auprès du cabinet Thierry SILVERT, maître d’œuvre tel : 03.44.44.26.19. Fax : 03.44.09.15.96

12) Date limite de remise des offres : Le Lundi 1er décembre 2008 à 17H00

13) Date d’envoi de l’avis à la publication : Le 18 novembre 2008

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Journal « l’Union » 081121a

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE

 

1) Identification de l’organisme qui passe le marché :

Maître d’Ouvrage :

Reims habitat Champagne Ardenne

71, avenue d’Epernay

B.P. 2720

51055 REIMS CEDEX

2) Procédure de passation : Procédure adaptée suivant article 28 du CMP

3) Objet des marchés : Réfection des terrasses inaccessibles pour les immeubles situés au 32 - 34-36 Esplanade Eisenhower à Reims.

4) Nombre et consistance des lots : 2 lots

- 1 er lot : Etancheité

- 2ème lot : Electricité.

5) Modalité d’attribution des lots : Marchés séparé.

6) Délai d’exécution : 1 mois, la période de préparation de 2 semaines n’étant pas comprise. Le délai d’exécution est fixé hors congés payés et hors intempéries.

7) Justifications à produire : Suivant articles 43 à 45 du CMP (voir Règlement de consultation)

8) Critères d’attribution :

- Valeur technique de l’offre pour 20 %,

- Délai d’exécution pour 20%,

- Prix des prestations pour 60 %.

9) Retrait du dossier et du règlement de consultation :

Le dossier peut être retiré gratuitement à Reims habitat Champagne Ardenne Tél. : 03.26.48.43.43 Fax : 03.26.48.43.40 ou être consulté et téléchargé gratuitement sur le site : www.reims-habitat.fr

10) Autres renseignements : Les renseignements d’ordre administratif peuvent être obtenus auprès du Service Commande Publique de Reims habitat Tél. 03.26.48.62.30

Les renseignements d’ordre technique peuvent être obtenus auprès de la Construction de Reims habitat Tél. 03.26.48.43.16, Fax 03.26.48.43.40

11) Remise des offres :

Les offres doivent être envoyées ou remises contre récépissé à :

Monsieur le Directeur Général de Reims – Habitat Champagne Ardenne

71, Avenue d’Epernay

51100 REIMS

12) Date limite de remise des offres : Le 11 décembre 2008 à 17H00

13) Date d’envoi de l’avis à la publication : Le 18 novembre 2008 à 17H00

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Journal « l’Union » 081120d

Fête du livre à la médiathèque Croix-Rouge

 

 

Vendredi, dans le cadre de la fête du livre organisée par la médiathèque Croix-rouge, les élèves de BTS 1, encadrés par Mme Prunas, professeur de français, et de M. Bardoux, documentaliste, sont allés à la rencontre de Franck Pavloff, l’auteur de « Matin Brun », pour évoquer la lecture du livre « Après moi, Hiroshima », étudié précédemment en classe.

Une rencontre sous le signe de la simplicité, où les échanges ont permis, grâce aux questions des élèves, de mieux cerner les motivations, les sentiments et la personnalité de l’écrivain.

- D’autres photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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Journal « l’Union » 081120c

Les panthères grises en forme

 

Plusieurs rendez-vous à venir pour les Panthères grises de Reims et l’association Femmes d’hier, d’aujourd’hui et de demain (F3) :

- Vendredi 28 novembre à 17 heures, conférence au Café de la solidarité des âges, à la brasserie Saint-Maurice, place Museux, sur les problèmes de logement pour tous, jeunes et anciens.

- Lundi 1er décembre à 17 heures, réunion à l’espace la Nacelle de la Maison de quartier Croix-Rouge, 3 rue du Docteur-Billard, sur le thème de la consommation, du décryptage des étiquettes et sur l’initiation à l’ordinateur.

- Jeudi 18 décembre à 17 heures, au Café de la solidarité des âges, conférence sur la lutte contre la solitude des jeunes et des personnes âgées.

Entrées gratuites.

Renseignements auprès de la présidente Renate Gossard, au 03.26.08.22.10.

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Journal « l’Union » 081120b

Eisenhower : les jeunes persistent et… signent

 

Les jeunes aimeraient notamment un city-stade comme à Pays-de-France et à Croix-du-Sud.

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Le Collectif des locataires de Croix-Rouge a récemment créé une section jeunes, forte d’une trentaine d’adhérents sur le secteur Eisenhower.

Celle-ci a lancé une pétition (138 signatures), en vue d’influencer les responsables du montage financier de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.

Les jeunes demandent que le secteur Eisenhower dispose d’une plateforme dite city-sport ou city-stade. Ils revendiquent la création d’un espace vert avec des structures pour les enfants, le tout sur le terrain qui sera dégagé après la destruction des immeubles 25/27 et 29/31 avenue du Général-Eisenhower.

La pétition a été transmise à la maire de Reims et au directeur général de Reims habitat.

 

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Journal « l’Union » 081120a

Des travaux à tout-va

 

Chaque semaine de nouveaux travaux sont programmés sur les voiries de la Ville. Voici la liste de ceux annoncés pour les jours qui viennent à Reims.

Rue Pierre-Taittinger : en raison de travaux sur chaussée (tramway), les usagers circulant rue Pierre-Taittinger, jusqu’au 16 janvier 2009, devront se conformer aux restrictions de circulation imposées par la signalisation réglementaire de chantier.

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Journal « l’Union » 081119a

Madeleine Terrien n’est plus

 

Avec le décès de Madeleine Terrien survenu dans sa 95e année, c’est le monde des arts et des lettres rémois qui perd l’une de ses plus fortes personnalités.

Native d’Origny-en-Thiérache (Aisne) où elle avait vu le jour en juin 1914, Madeleine Triqueneaux, comptable avait épousé Henri Terrien exerçant la même profession.

Arrivés tous deux à Reims en 1939 ils se sont vite intégrés en tenant le Familistère de la rue Chanzy.

Passionnée de chant : elle était soprano, c’est pourtant vers la peinture qu’elle se tourne à l’âge de la retraite.

Douée, elle apprend vite sous les conseils d’Alain Percy et réalisera de nombreuses œuvres au couteau, autant d’hymnes à la nature admirés par un nombreux public lors de ses expositions.

Pédagogue, femme de caractère, Madeleine donna de nombreux cours de peinture, au centre social Billard, à la prison durant cinq ans, à la MJC le Phare avant d’ouvrir son propre atelier où elle a donné des cours jusqu’à son décès.

Chevalier des arts et des lettres

Madeleine Terrien était chevalier des arts et des lettres.

Elle était membre de la société des poètes et des artistes de France.

A ses cinq enfants dont Monique Duchateau, salariée du journal, ses dix petits-enfants, ses arrières et arrière-petits-enfants et toute sa famille l’union présente ses condoléances.

Les obsèques de Madeleine Terrien seront célébrées ce mercredi 19 novembre à 15 heures en l’église Saint-Bruno de Reims.

Alain Moyat

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Journal « l’Union » 081118d

Neandertal

 

 

 

 

Claudine Cohen, paléontologue et historienne des sciences, viendra parler de l’homme de Neandertal lors d’une conférence tout public à la médiathèque Croix-Rouge, samedi 22 novembre à 14h 30, dans le cadre de la fête de la Science.

Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar (Tél. 03.26.35.68.46)

 

 

 

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Journal « l’Union » 081118c

Une belle fête du livre à Croix-Rouge

 

Les artistes invités : de gauche à droite, Franck Pavloff Vincent Cuvellier, Isabelle Simon et Edmée Cannard

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- Voir toutes les photos.

Quatre artistes étaient invités par Muriel Masini et son équipe pour la fête du livre 2008 à la médiathèque Croix-Rouge : Isabelle Simon, plasticienne, auteur et illustratrice, Edmée Cannard, illustratrice, plasticienne et peintre, Vincent Cuvellier, auteur de romans, albums et textes poétiques et Frank Pavloff, écrivain, directeur de collections pour la jeunesse.

Ils ont consacré le vendredi 14 novembre aux enfants et le samedi 15 au public adultes, avec exposition, dédicaces, des rencontres et des ateliers de création.

C’est Corinne Berriot qui a ouvert la fête par une allocution dans laquelle la conseillère municipale a cédé la place à l’enseignante, convaincue de la valeur du livre et de la lecture.

Néandertal

Claudine Cohen, paléontologue et historienne des sciences, viendra parler de l’homme de Néandertal lors d’une conférence tout public à la médiathèque Croix-Rouge, samedi 22 novembre à 14 h 30, dans le cadre de la fête de la Science.

Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar (Tél. 03.26.35.68.46).

- D’autres photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

Journal « l’Union » 081118b

Les Maisons de quartier font machine arrière

 

Pascale Martin (en médaillon), adjoint en charge des Maisons de quartier de Reims.

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L’association des Maisons de quartier de Reims s’apprête à retrouver une certaine autonomie. Avec un fonctionnement qui, a priori, ressemblerait à celui des MJC.

CRÉÉE il y a environ cinq ans, l’association des Maisons de quartier de Reims (AMQR) est née de la fusion des centres sociaux et des maisons des jeunes et de la culture, plus connus sous le nom de MJC. Cette fusion était une initiative de l’ancienne municipalité et plus précisément de l’adjoint à la jeunesse de l’époque, Franck Noël.

Comme les MJC

Aujourd’hui, l’association compte un peu plus de 300 salariés à temps plein, sans compter les vacataires, pour 13 maisons éparpillées dans tous les quartiers de la ville. Plus de 10.000 personnes ont participé aux diverses actions mises en place par l’association pour la saison 2008. Dans quelques semaines, aura lieu la signature de la convention entre l’AMQR et la ville de Reims. Cette convention, n’est rien d’autre que la subvention que verse la mairie à l’association pour diverses dépenses dont les salaires des personnes qu’elle emploie (3.600.000 € pour l’année 2008). Longtemps critiquée par la nouvelle équipe municipale lorsque celle-ci tenait le rôle de l’opposition, l’AMQR va, selon les dires de Pascale Martin, adjoint en charge des Maisons de quartier, revenir à une auto gestion plus classique comme à l’époque des MJC, une sorte de nouvelle indépendance. Pour se faire, chaque maison serait à nouveau gérée par un conseil d’administration dans lequel on retrouverait des bénévoles qui habitent le quartier concerné. Quatre secteurs seraient bien visibles dans chacune d’entre elles : un secteur public contenant les haltes-garderies, les centres de loisirs, le périscolaire, les PMI, les aides sociales et des permanences diverses comme par exemple celle de la mission locale. Le second concernerait le sport et la culture, les interventions auprès des écoles, le soutien à la vie associative ainsi que des commandes publiques. Le troisième sera axé sur les projets territorialités autonomes. Et le dernier lui, essentiellement consacré aux actions communes.

Le siège social situé dans le quartier Orgeval, gardera un aspect de gestion en ce qui concerne le personnel et l’administratif. Il y aura tout de même un conseil AMQR composé des élus de l’association et des deux plus gros partenaires financiers que sont la Ville et la Caisse d’allocations familiales, qui gardera un œil sur toutes les petites maisons de la ville. À savoir qu’un avenant d’une année sera signé, stipulant qu’au terme de cette année, il faudra que l’autonomie de chaque structure soit bel et bien engagée.

En poste depuis la création des Maisons de quartier, Pascale Enfer, directrice de l’association a donné sa démission, et son préavis se terminera au mois de décembre. Alors qui va lui succéder ? Un nom revient souvent, celui de Benoît Guinet, actuel directeur adjoint. Il semblerait que tout se décidera demain lors d’un conseil d’administration.

« On ne peut rien dire pour le moment, tout se décidera demain. », explique Jean-Pierre Ettel, président des MQR. 2009 sera l’année du changement pour l’association des Maisons de quartier de Reims.

Thierry Accao Farias

 

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Pôle Sud reconduit le dispositif « Jeunes Talents »

 

Boris Claudel, coordinateur du réseau Pole Sud Musique.

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Le réseau Pôle Sud Musique est né du rapprochement de divers acteurs rémois développant une réelle politique culturelle liée aux musiques actuelles et aux amateurs désirant établir des passerelles entre leurs différents projets culturels. Déclaré « Pôle de compétences Musiques actuelles » des maisons de Quartier de Reims, c’est un relais entre amateurs et professionnels.

Le dispositif « Jeunes Talents », véritable tremplin musical, fait partie de ces actions. Il s’adresse à de jeunes formations musicales en devenir ayant leur propre répertoire original et surtout voulant franchir un cap dans la musique.

« Nous allons sélectionner des groupes en tout début de carrière pour les aider à se développer », explique Boris Claudel, coordinateur du réseau.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 décembre. Chaque groupe doit fournir un dossier de présentation, ainsi qu’une maquette de ses chansons. À l’issue de cette première étape de présélection, six groupes seront choisis par un jury. Ils devront passer par une deuxième étape sélective, lors d’un concert au mois de décembre. Après la prestation scénique des candidats, le jury formé de professionnels élira trois lauréats. Les vainqueurs de ces sélections se verront offrir un suivi artistique découpé en deux périodes de six mois. La première partie consiste en un accompagnement pointilleux des groupes par des pros du spectacle. Des cours de chant avec Jean-Pierre Gardé, de l’expression scénique avec Élena Llorio et des répétitions avec Benjamin Pallard. Ils profiteront aussi d’une journée de résidence à la Carto pour bénéficier de conditions réelles et d’une mise en situation grandeur nature. Et pour conclure ces six premiers mois, un vrai concert à la Cartonnerie le 5 juin avec les moyens professionnels. La seconde partie permettra aux lauréats du dispositif de pouvoir se produire dans plusieurs lieux de la ville et ainsi d’accroître leur expérience en matière de représentation.

Thierry Accao Farias

 

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Fréquentez-vous les maisons de quartier ?

 

Radka Panova

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Radka Panova, 26 ans, en recherche d’emploi.

Radka Panova, 26 ans, en recherche d’emploi : « Pour mon bébé de 6 mois, j’ai pris contact avec la maison de quartier des Trois-Piliers pour l’inscrire à la halte-garderie.

Comme il n’y avait pas de place, on m’a mise sur une liste d’attente.

Plus tard, j’inscrirai mon enfant aux activités, mais à Clairmarais. »

 

 

 

Cécile Dinet et Tifany Lesieur

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Cécile Dinet et Tifany Lesieur, 21 et 19 ans.

Cécile Dinet et Tifany Lesieur, 21 et 19 ans : « Toutes les deux nous avons été dans les maisons de quartier Billard et Trois-Fontaines, vers 5-8 ans.

Nous en avons gardé un excellent souvenir.

Quand nous aurons des enfants, nous les inscrirons dans une maison de quartier eux aussi. »

 

 

 

Emilie Roupsy, 18 ans, étudiante.

Emilie Roupsy, 18 ans, étudiante : « Quand j’étais petite, j’allais à la maison de quartier des Trois-Fontaines.

Ensuite, j’ai pris des cours de guitare à la maison de quartier Clairmarais.

Aujourd’hui, je viens à l’Espace Le Flambeau, je participe au projet « Noël dans les rues », pou mon BTS de tourisme. »

Johan Meloute, 18 ans, lycéen.

Johan Meloute, 18 ans, lycéen : « Quand j’étais ado j’étais inscrit à la maison de quartier de Croix-Rouge. Je participais surtout aux activités sportives.

J’en garde un très bon souvenir.

Aujourd’hui je me suis investi à fond dans le sport et je ne pratique plus que le foot au sein du club de Sainte-Anne. »

Geoffroy, Ckaousse et Soufiane, 15 ans, lycéens

Geoffroy, Ckaousse et Soufiane, 15 ans, lycéens :

« Nous avons été tous les trois inscrits dans les maisons de quartier Croix-Rouge et Châtillons.

On aimait beaucoup les sorties et les d’activités. C’était sympa, et on avait beaucoup de copains.

Maintenant, on fait surtout du foot. »

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Journal « l’Union » 081118a

Les incendiaires rôdent

 

Des petits incendies continuent d’agiter l’avenue Bonaparte. Dimanche vers 17 h 45, un coffret EDF a pris feu au niveau du n° 1.

S’agissant d’un coffret qui n’est plus en service, l’origine du feu ne peut être que criminelle.

Hier vers 2 heures du matin, les pompiers sont retournés avenue Bonaparte pour éteindre un incendie qui a détruit trois poubelles devant le n° 17.

A 18 h 30 hier soir, un autre feu de poubelle a enfumé les communs de l’immeuble situé au n° 38 rue de Rilly-la-Montagne

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Journal « l’Union » 081115a

Plusieurs appartements inondés allée Jacques-Simon

 

C’est une mémorable mésaventure qu’ont vécue les habitants de l’immeuble du 1, allée Jacques-Simon à Croix-Rouge dans le quartier Hauts-de-Murigny, à la limite de Croix-du-Sud.

L’Effort rémois, organisme logeur de ce secteur, avait décidé le changement de tous les compteurs d’eau, ce qui a été fait dans la journée du jeudi 13 novembre.

Malheureusement, quand les plombiers ont voulu rétablir l’eau, tous les compteurs nouvellement posés ont cédé et ce fut l’inondation dans tous les appartements.

Danielle Bonfils, présidente de l’amicale de défense des locataires At’Hom raconte : « Il y avait de deux à quatre centimètres d’eau dans tous les appartements, l’eau coulait sous les portes avant de gagner les paliers, l’ascenseur et les escaliers jusque dans le hall d’entrée ! »

Les pompiers ont coupé l’eau, condamné l’ascenseur et aspiré l’eau, aidés par les habitants raclettes en main.

Il faudra refaire tous ces appartements : moquettes hors d’usage, papiers peints détrempés et autres dégâts des eaux.

« Les pompiers et les locataires ont appelé l’Effort rémois au secours » assure Danielle Bonfils, si bien que le responsable de l’agence Croix-Rouge a fini par se déplacer sur les lieux.

Sans eau, sans ascenseur, les locataires vont maintenant attendre les réparations et mettre en route les procédures d’assurances et d’expertises, toujours longues dans ces cas où l’urgence serait plutôt de rigueur.

« Les plombiers doivent venir changer les compteurs dans les autres immeubles, mais nous refuserons de les laisser entrer, nous ne voulons pas prendre le même risque ! » prévient Danielle Bonfils.

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L’hebdo du vendredi- n° 100 - 081114a

Le quartier Croix-Rouge dans « l’Hebdo du Vendredi »
Journal gratuit d’information rémoise
N ° 100 - Semaine du 14 au 20 novembre 2008

 

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Faites de la science… une fête !

 

La Fête de la science est l’occasion rêvée de partir à la rencontre du monde de la recherche et de l’actualité scientifique.

Pour sa 17e édition, l’accent est mis sur la « recherche européenne au service de la société ».

Du 17 au 23 novembre, près de 70 activités seront proposées au public dans tout le département. Astronomie, environnement, nouvelles technologies, santé ou biodiversité, une multitude de thèmes seront abordés lors de divers spectacles, démonstrations, visites, conférences et expositions.

L’Europe au cœur de cette 17e édition Dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne, il s’agira de montrer comment la recherche européenne peut se mettre au service de la société, par exemple en anticipant les mutations en cours, par des innovations. Cette thématique sera largement abordée au bâtiment 13 du Campus Croix-Rouge (rue Pierre Taittinger) où une conférence sur la recherche et l’enseignement supérieur en Europe sera proposée le 18 novembre à 17h. Etudiants « Erasmus », laboratoires de recherche, pôles de compétitivité, les intervenants expliqueront l’organisation des filières et des acteurs de la recherche en Europe, et notamment au niveau universitaire. Dans la même veine, un atelier-création sur la fabrique de drapeaux européens se tiendra au bâtiment K du campus sciences Moulin de la Housse le 21 novembre de 9h à 12h et de 14h à 17h pour les scolaires, et le 22 novembre 9h-12h et 13h-17h pour le public. A l’aide de machines automatisées, chacun pourra s’exercer à recomposer les étendards des Etats de l’U.E.

Des animations à ne pas manquer Le Planétarium (1, place Museux) présentera une exposition faisant revivre de la plus réaliste des manières, le récit d’une véritable aventure scientifique. Le public revivra ainsi la mission « CoRoT », où la mise en orbite d’un télescope spatial ayant pour objectif de détecter d’éventuelles planètes situées en dehors du système solaire. L’exposition se tiendra du 17 au 21 novembre de 9h à 12h et de 14h à 18h pour les scolaires, et les 22 et 23 novembre de 14h à 18h pour le public. Le gymnase du campus Croix-Rouge accueillera quant à lui le défi Eurobotique le 22 novembre à partir de 13h. Seize équipes régionales feront s’affronter leur robot respectif sur cinq épreuves et le public pourra voter pour son équipe favorite. Enfin, une exposition interactive intitulée « Séismes et tsunamis : vivre avec le risque » permettra de comprendre l’origine des tremblements de terre et leur répartition. Une plateforme vibrante permettra au visiteur d’être soumis aux mouvements réels des séismes.

Aymeric Henniaux

Programme complet sur www.fetedelascience.fr et www.accustica.org ou au 03.26.06.73.79

 

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La compagnie « Les Objets Volants » fête de la science

 

En partenariat avec l’association Accustica, l’Université de Reims et le Centre Culturel du CROUS, la compagnie « Les Objets Volants » propose des spectacles Contrepoint à l’occasion de la fête de la science.

Mercredi 19 novembre à 18h30, conférence (gratuit), URCA, Campus Moulin de la Housse, à la bibliothèque universitaire de Reims sur le thème : Histoire comparée du jonglage et de l’internet,Jeudi 20 novembre 20h30, spectacle Contrepoint : « Une aventure jonglistique » (gratuit) tout public et scolaires à l’URCA - Centre culturel du CROUS - Campus Croix Rouge – Reims.

« Contrepoint » est un spectacle qui défriche une nouvelle manière d’écrire le jonglage, avec l’utilisation massive des notations et des outils informatiques.

L’emploi de ces outils permet d’aller au-delà des habitudes du corps et de l’esprit, pour faire place à l’innovation – à la manière où l’ordinateur a révolutionné la musique. Avec une partition hypnotique et minimaliste, le spectacle captive le regard des spectateurs par la profusion des variations.

Information sur le site internet www.lesobjetsvolants.com

Contact : prod@lesobjetsvolants.com, info@lesobjetsvolants.com

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 081113c

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »
Numéro 7263 du 10 au 16 novembre 2008
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CONSTITUTION DE SOCIETE 
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Maître Jérôme GOURION

Notaire à REIMS (Marne) 16 rue Thiers

Tél. : 03.26.47.90.80

Fax : 03.26.47.76.29

AVIS DE CONSTITUTION

ACTE : Maitre Jérôme GOURION, Notaire à REIMS, du 31 octobre 2008, enregistré à REIMS NORD le 31 octobre 2008, bordereau 2008/1186, case n°1.

DENOMINATION : "LE MEKONG". FORME : Société à responsabilité limitée.

CAPITAL SOCIAL : Cinq mille €uros (5.000,00 €).

SIEGE SOCIAL : 5 allée des Landais à REIMS (Marne).

OBJET SOCIAL : La vente de produits alimentaires asiatiques, produits artisanaux asiatiques, plats cuisinés prêts à emporter, toutes spécialités alimentaires et artisanales de quelque origine que ce soit, l’exercice de l’activité de traiteur.

DUREE : 50 ans à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés.

APPORTS : En numéraire.

CESSION DE PARTS : Les parts sociales sont librement cessibles entre associés. Elles ne peuvent être cédées à des tiers étrangers à la société, et, au sein de la famille du cédant, qu’avec le consentement de la majorité des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales, cette majorité étant déterminée compte tenu de la personne et des parts de l’associé cédant.

GÉRANTE : Mademoiselle VILAYVANH Simone, demeurant à REIMS (Marne), 5 allée des Landais.

IMMATRICULATION : La société sera immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de REIMS

Pour avis : Jérôme GOURION, 70075 Notaire à REIMS.

70075

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MODIFICATION DE STATUTS 
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Par décision de l’associé unique en date du 27 octobre 2008. SARL Setti Transport, au capital de 10.000 6, siège social au 17 av. du Général Bonaparte à REIMS, R.C.S. REIMS 507 740 561, se voit étendre son objet social à l’activité du transport de toute marchandise de tous tonnages en national et international avec location de véhicule avec chauffeur.

La modification sera effectuée au R.C.S. de REIMS.

70103

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Journal « l’Union » 081113b

La fête du livre samedi à Croix-Rouge

 

Franck Pavloff : « Le goût impérieux de bousculer les barbelés ».

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La fête du Livre se déroulera, pour le public, samedi 15 novembre à la médiathèque Croix-Rouge, le vendredi 14 étant consacré aux rencontres avec les classes.

Une exposition, des ateliers et des rencontres avec des auteurs et des illustrateurs sont au programme.

Rencontres

De 10 à 11 heures, deux rencontres petit-déjeuner, l’une avec Franck Pavloff, l’autre avec Vincent Cuvellier ; de 14 heures à 15 h 15, rencontre avec Franck Pavloff, puis de 16 heures à 17 h 30, rencontre avec Vincent Cuvellier.

Ateliers

De 10 heures à 11 h 30 et de 16 heures à 17 h 30, ateliers d’illustration et rencontre avec Edmée Cannard « Maisons du monde, maisons des rêves » et atelier d’illustration - rencontre avec Isabelle Simon, illustrations en collages.

Dédicaces

De 14 heures à 15 h 45, avec Edmée Cannard, Isabelle Simon et Vincent Cuvellier.

Lecture-spectacle

De 11 h 30 à 12 heures et de 17 heures à 17 h 30, « Matin brun » de Franck Pavloff. Lecture mise en scène par la Compagnie La Baraque foraine.

Exposition

Illustrations d’Edmée Cannard et Isabelle Simon.

Entrée libre. Médiathèque Croix-Rouge - 19, rue Jean-Louis-Debar. Renseignements, réservations par téléphone au 03.26.35.68.51.

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Journal « l’Union » 081113a

Plus de supermarché à Pays-de-France

 

Démolition de la passerelle Pays-de-France : c’est décidé.

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Lors d’une réunion avec le maire (Jean-Louis Schneiter à l’époque) M. Assefar, gérant du supermarché Diagonal avait exposé son problème : « Je suis propriétaire du fonds et des murs, je me suis installé dans le cadre de la zone franche et j’ai beaucoup investi dans ce commerce qui tourne bien et répond à une demande de la population, j’ai embauché, et maintenant, avec les travaux de rénovation urbaine, on me pousse vers la sortie : le Foyer Rémois me propose un local de 200 m2 pour reloger mon supermarché de 800 m2 ! Je n’ai plus qu’à fermer ! »

Tous les commerces du centre commercial Pays-de-France sont situés à hauteur de la passerelle qui traverse l’avenue Bonaparte et qui va être démolie (le premier appel d’offres a été publié).

Ces commerçants ont reçu des propositions du Foyer rémois et sont prioritaires pour emménager dans les futurs commerces en cours de construction dans le virage Arago-Bonaparte en rez-de-rue et dont l’ouverture est prévue au printemps.

La démolition de la passerelle est annoncée en deux temps : la partie centrale pour le tramway pendant l’été puis les deux extrémités à l’automne. L’inquiétude de la population porte sur la disparition de cette supérette très importante pour les 6.500 habitants de Pays-de-France et qui ne sera pas remplacée dans le nouveau centre commercial et sur la disparition de l’Aquarelle (ancienne agence du Foyer rémois), un local utilisé par les associations et la maison de quartier.

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Journal « l’Union » 081112d

Football : le FC Atlas sur de bons rails

 

« Nous sommes des gagneurs ; nous aimerions finir dans les quatre premiers », note Nordine Lakbachi, entraîneur.

Après un début de championnat balbutiant, le FC Atlas retrouve ses prouesses qui ont été au cœur de son ascension en 2e série du District Marne de football. Il vient d’enregistrer deux victoires contre Witry-lès-Reims (10-0) et l’Amcir (6-0).

« L’équipe s’en sort bien. On a d’excellents éléments. Simplement il nous manque encore de la cohésion, le punch et un bon finish : c’est le défi qui attend le staff et l’ensemble des joueurs », estime Hichem Boussoufi, président.

« Nous sommes dans un groupe appréciable, avec des formations compétitives ayant un très bon niveau de jeu. J’ai remarqué aussi un extraordinaire fair-play de la part des uns et des autres », poursuit-il. « Nous sommes des gagneurs ; nous aimerions finir dans les quatre premiers pour une première année dans cette nouvelle série. Les premiers matchs n’ont pas été faciles. Mais nous y arriverons avec un mental d’acier. Attendez-vous à des surprises », argumente l’entraîneur Nordine Lakbachi.

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Journal « l’Union » 081112c

Animations bibliothèques

 

L’air du conte : lecture d’extraits de textes de Vincent Cuvellier et Franck Pavloff à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar, à 15 heures. Pour les enfants à partir de 8 ans.

Sophie raconte… : histoires pour les enfants à partir de 4 ans à la médiathèque Jean-Falala, de 15 h 30 à 16 heures.

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Journal « l’Union » 081112b

Noël avec les bénévoles de l’Unicef

 

Noël approche et, comme chaque année, l’Unicef va s’installer dans de nombreux endroits pour vendre ses cartes de voeux et des cadeaux pour les enfants et pour les adultes.

En novembre, paquets cadeaux chez Nature et Découverte du 17 au 30, excepté le dimanche 23 et sur le marché de Noël à Cormontreuil vendredi 28 de 16 à 20 heures, samedi 29 de 10 à 20 heures et dimanche 30 de 10 à 18 heures. « Nous aurions besoin de bénévoles pour venir nous aider », demande Marie-Annick Roger, présidente du comité Marne de l’Unicef.

Se faire connaître au 12, place Georges-Braque (Tél. 03.26.05.80.10. unicef51@unicef.fr).

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Journal « l’Union » 081112a

Différend familial : L’homme au sabre condamné

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers ont arrêté un Rémois accusé par sa mère de l’avoir menacée de mort avec un sabre japonais lors d’un différend au domicile familial, place Auguste-Rodin (l’union de lundi).

Jugé en comparution immédiate, Jean-Philippe Mauroy, 35 ans, a contesté les faits.

D’après ses déclarations, il dormait dans son lit au moment des menaces rapportées par sa mère.

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Journal « l’Union » 081111c

AVIS DE CONSTITUTION

 

Dénomination : ECLAIRTRANSPORT.

Forme sociale : E.U.R.L.

Siège social : 39, rue Pierre-Taittinger, 51100 Reims.

Capital social : 1.500 euros. Objet social : transport. Durée : 99 ans.

Gérants : Yassine ASNOUNE, 39, rue Pierre-Taittinger, 51100 Reims.

La société sera immatriculée au R.C.S. de Reims.

Pour avis.

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Journal « l’Union » 081111b

Homicide : L’auteur présumé déclare avoir poignardé « le diable »

 

Arrêté devant ce foyer Sonacotra une heure après le meurtre qu’il aurait commis sous l’emprise d’une bouffée délirante, l’auteur présumé, qui attendait la police, s’est dénoncé en appelant les pompiers d’une cabine.

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L’HOMME qui a reconnu le meurtre d’un locataire du quartier Croix-Rouge ce week-end à Reims sera-t-il jugé un jour ? C’est la question centrale à laquelle devra répondre l’information judiciaire ouverte contre Abdelkader Naar, 43 ans, écroué samedi soir pour « homicide volontaire ».

Ses explications recueillies en garde à vue sont en effet révélatrices de troubles psychiatriques sévères de nature à se demander s’il était pénalement responsable de ses actes au moment des faits. La victime était un ami, Mohammed Badji, 54 ans. D’après ses déclarations, il l’a poignardé car il a vu en lui « le diable », « le démon », « après avoir entendu des « voix » l’autorisant à le tuer » ajoute une source proche de l’enquête.

Sans emploi, Mohammed Badji habitait seul dans un studio du 11 avenue Bonaparte. Arrivé à Croix-Rouge en 2005, ce natif de Vitry-le-François menait une existence discrète. Peu de monde le connaissait dans le quartier. On sait seulement qu’il avait trois enfants (deux garçons de 12 et 15 ans ainsi qu’une fille de deux ans née d’une autre union).

Abdelkader Naar le considérait comme un bon copain. Lui aussi sans travail, cet homme hébergé au foyer Sonacotra de Courlancy lui rendait régulièrement visite avenue Bonaparte.

Samedi, il est encore venu chez lui sauf qu’il était 3 heures du matin Mohammed Badji dormait. Il lui a ouvert la porte. Sans doute l’a-t-il accueilli fraîchement en raison de l’heure tardive. A-t-il eu un mot de travers qui aurait déplu ?

En garde à vue, Abdelkader Naar a déclaré ne pas avoir été reçu comme aurait dû l’être un ami. « Son discours est confus, décousu, incohérent », prévient un policier avant de résumer la logique qui semble avoir animé le meurtrier présumé : « Il est mal reçu par son ami. Donc, ce n’est plus un ami mais un ennemi, une mauvaise personne. C’est donc quelqu’un qui ne mérite pas de vivre et qu’il faut éliminer. »

Toujours d’après les aveux, l’homme, dans son délire, a assimilé la victime au « diable », au « démon » et autres entités malfaisantes. Il a entendu des « voix » l’autorisant à la tuer.

L’attaque a dû être brutale, soudaine, car Mohammed Badji n’a pas eu le temps de se défendre (aucun désordre n’a été retrouvé dans le studio). L’arme du crime est un couteau de cuisine lui appartenant. Il en a reçu deux coups au thorax dont l’un, mortel, a touché le cœur. Abdelkader Naar aurait ensuite refermé la porte et serait reparti à pied vers le foyer Sonacotra. En chemin, l’idée lui est venue d’appeler les pompiers d’une cabine, en donnant son nom et son adresse, pour leur demander d’aller voir un ami de l’avenue Bonaparte au motif qu’il aurait peut-être eu un « problème ». La macabre découverte a suivi. Lorsque des policiers se sont présentés à 4 h 15 devant le foyer, l’homme, qui était dehors, est spontanément venu vers eux. Il a tout de suite avoué le meurtre. Il n’avait pas bu. Son comportement déroutant a justifié une incarcération en milieu spécialisé, et non dans une maison d’arrêt classique, pour ne faire courir aucun risque à autrui.

Fabrice Curlier

 

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Une inquiétante personnalité

 

Le meurtrier présumé de Mohammed Badji n’a pas encore été examiné par un psychiatre mais les symptômes qu’il présente semblent évoquer un état schizophrène, une pathologie mentale caractérisée par des manifestations délirantes (avec des impulsions soudaines et irraisonnées, notamment liées à un délire de persécution) et une dissociation de la personnalité. Lors des auditions menées par les policiers de la sûreté départementale de Reims, l’homme a présenté deux visages, passant de l’un à l’autre subitement : tantôt calme, sérieux, posé ; tantôt frondeur, agité, secoué par des « rires d’illuminé ». L’auteur présumé du crime vivait depuis plusieurs années au foyer Sonacotra de la rue Jules-Siegfried (près de la clinique Courlancy).

D’après les premiers renseignements recueillis, il ne s’y est jamais fait remarquer pour des violences. « Je l’ai vu samedi dans le couloir avec plusieurs policiers. Il avait les menottes mais je n’ai pas fait le rapprochement avec le meurtre » explique un voisin. « Il ne faisait pas le chantier ici. Il était calme mais ce n’est pas quelqu’un qui attirait les gens. Il ne parlait pas, même pas bonjour-bonsoir. Quand on croisait son regard, on voyait qu’il n’était pas tout seul dans sa tête. Il semblait ailleurs, dans un autre monde. Le seul problème que nous avons eu avec lui, c’est l’état de sa chambre. Il ne s’en occupait pas. C’est Bagdad à l’intérieur. Ça gênait tout le monde à cause des odeurs quand il ouvrait la porte. » Par le passé, l’homme aurait déjà été suivi pour des problèmes psychiatriques - mais il n’était plus sous traitement - et fut arrêté au moins une fois pour des violences. C’était en septembre 2000, lors d’une violente dispute au domicile de son père, place des Mouettes au quartier des Epinettes. Il l’avait blessé de plusieurs coups de couteau aux bras, au visage et au thorax.

F.C.

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Journal « l’Union » 081111a

Les voitures brûlent

 

Ce même soir à Reims, les pompiers ont éteint deux feux de voitures, le premier à 19 h 30 rue Adolphe-Laberte (Orgeval), le second à 21 h 20 place Maurice-Utrillo (Croix-Rouge).

Tous ces incendies sont éminemment suspects.

Vers 23 heures, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré allée des Picards, au n°3.

Dimanche à 21 h 10, un feu de poubelle allumé au 13 rue Taittinger a été éteint par un locataire.

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Journal « l’Union » 081110d

Prendre un bol d’air

 

Vincent Girardin, accompagnateur des Marcheurs du dimanche à l’espace Watteau, 3, allée Antoine-Watteau (Tél. 06.12.99.83.09.) propose deux sorties en novembre :

- dimanche 16, vers le lac du Der (13 km), départ à 7 h 30 pour une randonnée de la journée (prévoir le pique-nique)

- et dimanche 23, à Verzy (12 km), départ à 8 h 15.

De son côté, Sylvie Brin, organisatrice des sorties nature « Bol d’air » à l’espace Billard, 12 rue Pierre-Taittinger (Tél : 03.26.08.08.78.), propose de découvrir les oiseaux dans la ville, dimanche 23 novembre à partir de 9 heures.

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Journal « l’Union » 081110c

À la médiathèque Croix-Rouge

 

Mercredi 12 novembre à 15 heures, air du conte, lectures. Extraits de textes de Vincent Cuvellier et de Franck Pavloff, auteurs invités à la Fête du livre. À partir de 8 ans.

Jusqu’au 15 novembre, expo d’œuvres d’Edmée Cannard et de photos d’Isabelle Simon.

Samedi 15 novembre, à 11 h 30 ou 17 heures, à partir de 10 ans, lecture spectacle : Matin brun de Franck Pavloff, par la Cie lilloise La baraque foraine. Un texte court et efficace, qui pose clairement la question de l’engagement et de la résistance.

Mercredi 19 novembre à 17 heures, projection de diapositives : le joli voyage de Petite Souris, texte et illustrations de P. Le Querré.

Samedi 22 novembre à 9 h30, l’heure des bébés, un moment de lecture tendresse pour les tout-petits de 6 mois à 3 ans et leurs parents. La séance s’achève par la projection de très courts métrages pour les tout-petits.

Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar, Tél. 03.26.35.68.46.

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Journal « l’Union » 081110b

Fils dangereux : Il menace de mort sa mère avec un sabre japonais

 

Un Rémois de 35 ans a été placé samedi en détention provisoire. Il avait, ce même jour, peu après minuit, menacé de mort sa mère avec un… sabre japonais. Les faits se sont déroulés place Rodin, à Reims.

Ce type d’instrument, très dangereux, semble très en vogue en ce moment puisque plusieurs affaires mettant en scène l’arme tranchante ont été déplorées ces derniers jours par les services de police.

Cette fois, la mère de l’agresseur présumé a déposé plainte contre son fils. L’homme a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de police. À l’issue de sa garde à vue, il a été déféré au parquet qui a estimé les faits suffisamment graves pour demander le placement en détention du Rémois.

L’homme a été écroué en attendant d’être jugé, ce lundi 10 novembre, selon la procédure de comparution immédiate, par le tribunal correctionnel de Reims. Il devrait y répondre de menaces de mort réitérées, commises avec armes sur un ascendant. La semaine dernière, justement, le tribunal correctionnel de Reims jugeait un jeune homme qui avait lui aussi utilisé un sabre japonais. Le 6 juillet 2007, une bagarre avait éclaté à Aÿ. Joffrey L. avait décidé de prêter main-forte à un copain et était intervenu avec un sabre japonais qui présentait une lame tranchante de… 70cm !

Heureusement, personne n’avait été blessé par cette arme singulière. En son absence, le jeune homme a été condamné à 15 jours de prison avec sursis.

P.B.

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Journal « l’Union » 081110a

Le meurtrier présumé placé en détention provisoire

 

La victime a été retrouvée morte dans son appartement situé au 3e étage du 1 avenue Bonaparte.

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Quelques heures seulement après que le corps d’un homme de 54 ans a été découvert à son domicile de l’avenue Bonaparte, l’auteur présumé des coups de couteau qui lui ont coûté la vie a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué.

L’enquête aura été rondement menée par la Sûreté départementale du commissariat de police de Reims.

Samedi, vers 3 h 30 du matin, un homme âgé de 54 ans a été découvert mort par les sapeurs-pompiers dans son appartement situé au 11 avenue du Général-Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge. Les secours n’ont rien pu faire pour le réanimer. Le corps portait les traces de plusieurs coups de couteau (l’union d’hier).

Dans le voisinage, l’homme - qui vivait seul mais était, selon nos sources, père de plusieurs enfants - ne semble pas connu. Et personne, samedi, n’a entendu de cris ou de bruits inhabituels. Il faut dire, comme le faisaient remarquer les habitants dans le hall de cet immeuble de 8 étages, « on dormait bien parce qu’on a eu des nuits agitées le week-end précédent ! ». L’avenue Bonaparte avait, en effet, été le théâtre de plusieurs incendies et incidents avec les pompiers et les forces de l’ordre (nos précédentes éditions). Les services de police ont immédiatement ouvert une enquête qui s’est dirigée vers l’homme qui avait alerté les sapeurs-pompiers sur les blessures de l’habitant du « 11 Bonaparte ».

L’appelant avait, en effet, donné des détails qui pouvaient laisser penser qu’il avait été, à tout le moins, témoin des faits. L’auteur du coup de téléphone avait également laissé aux sapeurs-pompiers son identité ainsi que son adresse, à Reims.

À l’arrivée des policiers, en pleine nuit à son domicile, l’auteur de l’appel - âgé de 43 ans - aurait reconnu avoir donné plusieurs coups de couteau au quinquagénaire qu’il connaissait, le blessant mortellement. On ignorait hier les causes de cette irruption de violence qui a tragiquement mené au décès du quinquagénaire, mais il semble que les deux protagonistes n’avaient pas consommé d’alcool.

Le meurtrier présumé a été placé en garde à vue dès samedi aux premières heures. En fin de soirée, il était déféré au parquet de Reims, qui décidait d’ouvrir une information judiciaire pour homicide volontaire.

L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée - pas plus que celle de la victime dont les services de police tentaient hier de joindre la famille - a été présenté à un juge d’instruction puis au juge des libertés et de la détention. Il a été mis en examen pour homicide volontaire et a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Reims.

L’instruction de ce dossier va maintenant se poursuivre afin de déterminer précisément les raisons qui ont poussé l’auteur présumé des coups à commettre cet acte irréparable.

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Journal « l’Union » 081109c

Un homme meurt sous les coups de couteau

 

C’est au « 11 Bonaparte » que s’est déroulé le drame hier matin.

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Aucun des locataires rencontrés n’a entendu quoi que ce soit.

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La victime est décédée au 3e étage de l’immeuble. C’est celui qui a prévenu les secours qui a été placé en garde à vue.

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En cette fin de matinée ensoleillée, les habitants du « 11 Bonaparte » descendent tranquillement chercher leur courrier. Les uns ne s’arrêtent pas dans le hall et reprennent immédiatement l’ascenseur flambant neuf.

D’autres discutent. L’odeur des incendies du week-end précédent (lire nos précédentes éditions) est encore tenace et les conversations qui s’engagent portent sur les nuits agitées qu’a connues le quartier.

Mais personne ne parle du drame qui s’est joué dans l’immeuble de huit étages, au petit matin. « Il y a eu un problème ? Un autre feu ? » interroge cette mère de famille. « Non, plus grave, un homme serait mort. ». Les questions fusent : « ça s’est passé vers quelle heure ? Vers 3 heures ? ».

Cette femme, qui sort avec son chariot à roulettes faire ses courses, affirme n’avoir « rien entendu ». Son voisin confirme : « nous, on dormait à cette heure-là. On n’a rien entendu non plus. » La femme poursuit : « c’est même étonnant, mon fils a joué à l’ordinateur jusqu’à 4 heures du matin, il m’aurait dit s’il avait vu ou entendu quelque chose ».

C’est pourtant bien vers 3 h 30 qu’au 3e étage du 11, avenue du Général-Bonaparte, un homme de 54 ans est mort sous les coups de couteau. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont reçu les premiers l’appel d’un homme qui signalait les blessures de la victime, au 11, avenue Bonaparte.

À leur arrivée, les sapeurs-pompiers n’ont rien pu faire pour sauver la victime qui était déjà décédée. L’homme qui avait alerté les secours avait heureusement donné ses coordonnées et son adresse, à Reims.

Le service de la Sûreté départementale a dépêché une équipe d’enquêteurs au domicile du requérant car il semblait être plutôt bien informé sur ce qui s’était passé au domicile de la victime. L’homme, âgé de 43 ans, aurait spontanément reconnu avoir donné des coups de couteau à la victime, un homme qu’il connaissait.

Hier, au 3e étage, personne n’a ouvert sa porte aux journalistes. Et dans les étages, aucun des locataires rencontrés n’a entendu quoi que ce soit. « Vous savez, il y a de drôles de cas dans l’immeuble, » confie une jeune mère de famille qui ne semble pas étonnée par la nouvelle du décès d’un de ses voisins. « Moi, j’ai des enfants et j’ai décidé de quitter le quartier. C’est fini ».

L’homme suspecté d’avoir donné les coups de couteau était hier soir en garde à vue. Son identité - pas plus que celle de la victime - n’ont été révélées.

Le suspect devrait être déféré au parquet rapidement. Parallèlement, le procureur de la République devrait ordonner une autopsie sur le corps de la victime afin de déterminer exactement les causes du décès.

Hier soir, le parquet a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide.

Patricia Buffet

 

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Journal « l’Union » 081109b

Les voleurs défilent à l’hôtel de police

 

Plusieurs voleurs ont défilé toute la semaine au commissariat de Reims.

….

Mercredi, les policiers sont allés chercher au quartier Croix-Rouge un mineur de 16 ans bien connu de leurs services.

Il avait trois nouvelles affaires sur le dos. Le 29 octobre, avec un copain de son âge, il a fracturé six boxes de garage rue Cognac-Jay. Butin : un scooter.

Il roulait avec, deux jours plus tard, lorsqu’il a percuté une Renault Clio avenue Bonaparte. Indemne, il a détalé en abandonnant le cyclo (seconde procédure pour délit de fuite).

Troisième procédure : le vol, à la même époque, du cyclomoteur d’un livreur de pizzas rue Jeanne-Jugan. Présenté au parquet, le mineur a été écroué dans l’attente de son jugement le 3 décembre.

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Journal « l’Union » 081109a

Fumer du cannabis, c’est interdit

 

L’alcool embrouille les esprits, le cannabis aussi. Un soir de la semaine, vers 21 heures, un Rémois de 26 ans a gratuitement insulté des policiers qui passaient devant lui avenue Eisenhower : « Tiens, voilà les tarlouzes ! » Ces profondes paroles ont été prononcées en pleine extase cannabique.

Interpellé en possession de quatre grammes de résine, l’insolent devra se soumettre à une injonction thérapeutique.

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Journal « l’Union » 081108a

Reims / Violences urbaines à Croix-Rouge : Onze jeunes incendiaires devant la justice

 

PLUSIEURS collégiens du quartier Croix-Rouge ont raté, jeudi matin, la reprise des cours. Ils étaient retenus au commissariat de Reims dans le cadre des enquêtes sur les incendies qui ont agité le secteur de l’avenue Bonaparte trois soirs de suite, de dimanche à mardi (nos précédentes éditions).

Parmi eux, deux des individus qui ont lancé des cocktails Molotov sur des pompiers venus éteindre un feu de poubelle. Ils n’ont que 14 ans, comme la plupart des onze jeunes finalement mis en cause dans la totalité des différentes affaires. Quatre ont 13 ans, un cinquième 15 ans. Le seul majeur est une lycéenne de 19 ans.

Enquête de voisinage, surveillance du terrain, arrestations en flagrant délit, auditions des suspects… Les différentes unités de la sécurité publique de Reims ont mis les bouchées doubles pour identifier les fauteurs de troubles.

Tout commence dimanche soir avec trois feux de poubelles à 19 h 40 avenue Bonaparte. Vers 21 heures, la dégradation d’une armoire électrique plonge le quartier dans le noir. Un quatrième conteneur est incendié, puis un canapé dans un hall d’immeuble.

Lundi soir, les incendies reprennent à un rythme plus soutenu. Entre 20 heures et 22 h 15, six poubelles brûlent avenue Bonaparte, allée des Picards, rue des Savoyards. Deux scooters volés sont incendiés sur les pelouses de l’allée des Limousins.

La série aurait peut-être continué mais les policiers veillaient. À 22 h 15, lors du dernier feu de poubelle, quatre ados de 13 à 15 ans sont pris en flagrant délit. Un cinquième est cueilli le lendemain. Ils reconnaissent tous les incendies de la soirée. Deux d’entre eux sont déjà bien connus de la police. Âgés de 13 et 14 ans, ce sont d’ailleurs les meneurs… et avouent leur implication dans les feux de la veille. Ils avaient « recruté » trois autres collégiens et une lycéenne de 19 ans.

Au terme des auditions, le plus récidiviste des meneurs (onze affaires à son actif) a été présenté au juge des enfants et placé dans un centre d’éducation renforcée. Ses copains sont convoqués devant la justice le 9 décembre tandis que la lycéenne - privilège de la majorité - a été jugée en comparution immédiate. Terrorisée à l’audience, elle a pris trois mois de prison avec sursis. Elle déclare avoir agi sous l’influence néfaste du principal pyromane.

Sa bande démantelée, une autre a pris le relais mardi soir. Vers 21 heures, une quinzaine d’individus, visages masqués avec écharpes, capuches et cagoules, mettent le feu à une poubelle avenue Bonaparte. À 22 h 30, le même groupe incendie une seconde poubelle. Les pompiers interviennent. Deux cocktails Molotov remplis d’essence s’écrasent à un mètre d’eux. Les pompiers se replient, le groupe brûle une Renault 21, la police surgit et arrête deux des auteurs. Ces collégiens de 14 ans - inconnus de la justice - ont été mis en examen puis laissés libres sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit pour identifier leurs complices.

Deux cocktails Molotov ont été lancés mais la bande avait manifestement l’intention de prolonger les hostilités. Cinq ou six autres bouteilles incendiaires prêtes à l’emploi ont été retrouvées.

Fabrice Curlier

 

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Aucun lien apparent avec le caillassage de dimanche

 

Avant les interpellations, les policiers pensaient que les incendies allumés à partir de dimanche soir au quartier Croix-Rouge étaient une réponse à l’interpellation d’un jeune majeur lors d’un caillassage en fin de journée avenue Bonaparte. Cette explication ne semble plus tenir.

« Aucun des jeunes que nous avons arrêtés n’a fait état de cet incident. Ils n’ont aucun lien avec la personne appréhendée. En plus, elle n’est même pas du quartier. »

Le caillassage s’est produit dimanche, vers 17 h 30.

Victime d’un vol de sacoche dans sa voiture, un automobiliste a été menacé avenue Bonaparte par un groupe de jeunes.

Il a prévenu le commissariat. Arrivés sur place, les policiers ont retrouvé la sacoche dissimulée dans des fourrés.

Au moment de la récupérer, ils ont été pris à partie par une trentaine d’individus au motif qu’ils n’avaient rien à faire ici, dixit les agresseurs.

Victimes de jets de pierres et d’une bouteille de champagne qui s’est brisée contre une barrière derrière laquelle ils s’étaient abrités, les policiers ont dispersé les assaillants à coups de gaz lacrymogène.

Ils ont arrêté l’auteur présumé du jet de bouteille mais il a contesté les faits.

Il s’agit d’un jeune majeur domicilié dans le secteur de l’avenue de Laon.

D’après ses déclarations, il était venu jouer au foot sur les terrains de l’avenue Bonaparte, d’où sa présence au moment des échauffourées.

Il a été remis en liberté, sans suite judiciaire pour l’instant.

F.C.

 

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« Mettre le feu, ça les amuse »

 

Pourquoi des gamins de 13 ou 14 ans ont-ils mis le feu trois soirs de suite dans leur quartier ? « Des explications ? Mais ils n’en ont pas ! » répond sèchement un policier chargé de l’enquête.

« Il n’y a aucune motivation particulière. D’après ce qu’ils ont raconté, c’est le plaisir de mettre le feu, de foutre le bordel dans le quartier. Ça fait venir la police et les pompiers, ça les amuse, disent-ils. Ils trouvent ça marrant. Ce sont de jeunes désœuvrés qui s’emm… pendant les vacances et que les parents* laissent traîner dehors tard le soir. »

Certains n’étaient pas connus de la justice, d’autres au contraire sont déjà des délinquants confirmés qui ont exercé une influence néfaste sur les premiers, les entraînant dans leurs mauvais coups. « Au début de ma carrière, les jeunes délinquants prenaient plaisir à casser les ampoules ou dégrader les interrupteurs », se souvient un commandant de police. « Aujourd’hui, à 13-14 ans, ils fument tous, ils ont des briquets, ils mettent le feu aux poubelles ou aux voitures, comme ça, sans réfléchir. C’est devenu un geste réflexe. Quand on discute avec eux, on se rend compte qu’ils n’ont aucune conscience de la gravité de leurs actes. Ils vous racontent ça comme s’il s’agissait d’un jeu vidéo. »

C’est notamment le cas des deux collégiens de 14 ans qui ont jeté les cocktails Molotov sur les pompiers. Les bouteilles enflammées étaient remplies d’essence. Elles sont tombées à un mètre des sauveteurs. Et pourtant, en garde à vue, l’idée même que les pompiers auraient pu être brûlés vifs a paru virtuelle aux deux ados. Ils ont incendié la Renault 21 d’une petite dame du quartier, de condition modeste, comme eux. Ça ne leur est pas venu à l’esprit.

Leur comportement est d’autant plus incompréhensible, voire inquiétant, qu’ils étaient totalement inconnus des services de police et de justice. « Comme souvent, l’effet de groupe a été déterminant dans le passage à l’acte », constate un policier.

F.C.

*Les familles défaillantes vont d’ailleurs faire l’objet de poursuites engagées par le procureur (lire l’union de jeudi).

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L’hebdo du vendredi- n° 99 - 081107c

Le quartier Croix-Rouge dans « l’Hebdo du Vendredi »
Journal gratuit d’information rémoise
N ° 99 - Semaine du 07 au 13 novembre 2008

 

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Vacances buissonnières avant la rentrée

 

Vacances au lycée : Ambiance (de travail) conviviale et efficace.

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Initié en août dernier au lycée Arago, le dispositif « Réussite scolaire » s’est poursuivi durant les vacances de la Toussaint avec des élèves et des organisateurs toujours plus motivés.

Ça ressemble à l’école de tous les jours : salles de classe, groupes d’élèves, profs, bavardages à la pause de 11h… Mais ce n’est pas vraiment l’école. Ça se passe pendant les vacances et les participants, une quarantaine de volontaires répartis sur 3 jours, fréquentent habituellement différents lycées et sections (Val de Murigny, Libergier ou Arago, filière générale ou technologique). Leur journée de vacancier à l’école commence à 9h00.

Le matin, c’est renforcement et soutien scolaires. « On peut revenir sur les bases et éclaircir tous les points du cours : le suivi est assez personnel et les profs, disponibles, nous consacrent tout le temps dont on a besoin », reconnaît Adrien, élève en terminale technologique et déjà présent à la cession d’août. Cours de méthodologie, de conversation anglaise, recherche documentaire, application pratique des maths sur ordinateur… Les matières se croisent, les profs se concertent et le dispositif prend de l’ampleur, visant à rétablir l’égalité des chances empêchée par les cours à domicile souvent coûteux. L’objectif est avant tout de faire découvrir une autre école, à tous les élèves qui en expriment la nécessité : « on essaye d’ajouter une valeur à l’enseignement habituel », précise Abdou Raimi, professeur d’économie particulièrement enthousiaste. « Ce programme, complémentaire des cours ordinaires, fonctionne un peu comme une thérapie : dans la continuité. Il s’agit d’exploiter aumieux le potentiel des élèves et surtout, de leur apprendre comment bien travailler ». Et pas seulement en classe.

En dehors des murs

L’après-midi a d’autres vertus : découverte de l’enseignement supérieur, activités culturelles et sportives peu rencontrées (aviron, escalade, atelier d’expression personnelle)… Un plus pour le dispositif Réussite Scolaire, qui séduit de plus en plus de vacanciers. « Les élèves résidant en quartier difficile ont tendance à considérer la barrière sociale comme un frein à la poursuite de leurs études », regrette Benoît Dieu, chargé de mission auprès du recteur. « Nous essayons de leur donner les meilleurs outils afin de bien préparer leur projet ». C’est donc grâce à quelques visites, à l’Université ou au CROUS, que l’avenir d’Adrien a pu se préciser : si tout se passe bien, dans 5 ans, il entamera son Master d’informatique en Australie. En attendant, c’est au lycée qu’il passera, sans hésiter, une partie de ses vacances de février.

Pauline Godart

 

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Nutrition santé

 

Venez partager votre expérience et recueillir des informations pratiques lors de réunions de groupe, gratuites et ludiques, organisées par le Maison de la Nutrition, 7, place Toulouse Lautrec à Reims. La réunion de la Maison de la Nutrition, pour les personnes en surpoids ou diabétiques type 2, à risque cardiovasculaire, sur le thème « Faites de votre alimentation votre alliée santé » aura lieu le mercredi 12 novembre à 9 h 30.

L’autre thème abordé « Apprendre à maîtriser le risque cardio-vasculaire » sera débattu le lundi 17 novembre à 18 h 30. Inscriptions obligatoires au 03 26 48 00 00 ou mdn.reims@wanadoo.fr. Renseignements au www.maisonnutrition. fr

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Journal « l’Union » 081107b

Taxe d’habitation

 

Dans l’union du 4 novembre, sous le titre « Taxe d’habitation « injuste », nous avons relaté l’intervention d’Isabelle Mallinger, secrétaire de l’amicale des locataires des Hauts-de-Murigny, à propos de l’engagement, pris en octobre 2007, par la députée Catherine Vautrin d’intervenir à l’échelon parlementaire pour faire baisser le montant de la taxe d’habitation très élevée à Croix-Rouge.

Mme Mallinger tient à préciser que ce n’est pas elle qui a affirmé que « cette promesse n’a pas été tenue » contrairement à ce que l’article peut laisser croire : « Ces mots m’ont été attribués à tort, ils n’ont d’ailleurs été tenus par personne ». À la table officielle, peut-être, mais dans la salle, des locataires ne se sont pas gênés pour le dire !

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Journal « l’Union » 081107a

Semaine sur l’alimentation à Croix-Rouge

 

Du 14 au 23 novembre, la Maison de quartier Croix-Rouge met en place une semaine thématique autour de l’alimentation, animée par les deux animatrices Familles, Alexandra Babin (espace Watteau) et Elham Kouch (secteur Pays-de-France). Le point de démarrage sera la Journée mondiale du diabète, vendredi 14 novembre, Billard étant l’un des lieux d’accueil de la manifestation.

« Le vendredi 21, nous souhaitons rassembler des familles des trois secteurs Croix-du-Sud, Pays-de-France et Université/Eisenhower autour d’un repas : chacun apportant une spécialité ».

Des animations s’adresseront aux enfants, parents et familles avec ateliers cuisine, sortie au marché de Croix-du-Sud, balades de santé au parc Léo-Lagrange, repas en commun, jeux sur l’alimentation, petits-déjeuners équilibrés, exposition préparée par la Marelle et l’Appf, rencontres intergénérationnelles, ateliers : coiffure, maquillage, photos, défilé.

Pour plus d’infos tél.03.26.08.08.78.

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Journal « l’Union » 081106c

Une nouvelle organisation des activités à Croix-Rouge

 

Yves Pringault a proposé une nouvelle gestion du Festival.

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Les différentes actions du dossier festival « Croix-Rouge s’affiche », déposé par la Maison de quartier dans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale, manquent de lisibilité pour les financeurs. Yves Pringault, directeur « Jeunesse » à la maison de quartier Croix-Rouge, a donc proposé une nouvelle organisation aux acteurs associatifs et aux partenaires de terrain du quartier.

Le dossier « Festival Croix-Rouge s’affiche » pourrait désormais se décliner en quatre parties : « les fêtes de quartier » (exemple : la fête du secteur Croix-du-Sud 2009), le festival « Croix-Rouge s’affiche » (du 21 au 28 mai), « les animations culturelles et le bénévolat de proximité et de quartier » (exemples : actions cinéma, concerts pour la jeunesse,…) et « J’anime mon quartier » (exemples : crêpes solidarité, fête des voisins, brocante de secteur,…).

Trois directeurs de proximité sont désignés : Marie-Élisabeth Causin (espace Billard) pour le secteur Université, Yves Pringault (directeur Jeunesse) pour le secteur Pays-de-France et Patrick Schmid (espace Watteau) pour le secteur Croix-du-Sud. L’un des avantages d’une telle distribution tient dans le financement qui pourrait être partagé avec les associations partenaires selon la nature et l’importance des événements. Elle apporte également l’assurance d’une aide matérielle et en personnel en cas d’initiatives des habitants ou des associations, la maison de quartier ayant alors un rôle de soutien.

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Journal « l’Union » 081106b

Incendie dans un appartement

 

Hier soir, vers 21 h 30, un incendie a enfumé un appartement de l’allée des Landais, au quartier Croix-Rouge.

Le sinistre a pris au n°5, au premier étage d’un immeuble qui en compte dix. Il s’agissait d’un feu de canapé éteint par les sapeurs-pompiers au moyen d’une petite lance.

Une personne - qui pourrait être le locataire de l’appartement - a été légèrement incommodée par les fumées. Elle a reçu des soins dans l’ambulance. Un relogement s’impose.

Les policiers ont ouvert une enquête pour déterminer l’origine de l’incendie.

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Journal « l’Union » 081106a

Cocktails Molotov sur les pompiers : 13 arrestations

 

Une voiture calcinée (photo) et quelques conteneurs brûlés, derniers vestiges hier matin des incendies de la veille avenue Bonaparte et pendant lesquels les pompiers ont essuyé des jets de cocktails Molotov.

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Mardi, pour le troisième soir consécutif, des incendiaires ont sévi à Croix-Rouge mais ils ont franchi un cran avec des jets de cocktails Molotov sur les pompiers. La réaction policière n’a pas tardé. Treize mineurs ont été arrêtés.

LES incendiaires qui sévissent depuis dimanche soir dans le quartier Croix-Rouge à Reims ont franchi un cran dans la gravité de leurs actes. Appelés pour éteindre un feu de poubelle avenue Bonaparte, mardi vers 22 h 15, les sapeurs-pompiers ont essuyé des jets de cocktails Molotov. Pour certains des auteurs, cette agression ne restera pas impunie car les policiers intervenus en flagrant délit ont pu arrêter deux suspects. Ce sont des mineurs. D’autres adolescents ont également été arrêtés à la suite des incendies allumés les soirs précédents.

« Les enquêtes sont en cours et progressent rapidement » indiquait-on hier au commissariat. En fin de journée, le nombre des gardes à vue s’élevait à treize. Certaines ont été prolongées, d’autres levées avec la présentation des premiers suspects en soirée devant le parquet des mineurs.

Le grand ménage en cours devrait permettre de ramener le calme dans le secteur de l’avenue Bonaparte. A la suite des premiers feux de dimanche, la surveillance fut renforcée, ce qui a permis les arrestations. « Il y a eu une réaction immédiate des services de police » se félicite le procureur de Reims, Madeleine Simoncello. Mardi vers 22 h 15, lorsque les pompiers ont été informés d’un feu de poubelle avenue Bonaparte, un premier conteneur avait déjà brûlé une heure auparavant près d’un arrêt de bus, devant le lycée Arago. « Alors qu’ils procédaient à l’extinction du feu de poubelle, il y a eu des jets de cocktails Molotov, directs et précis, en direction des pompiers » confirme le lieutenant-colonel Pascal Colin, directeur du Service départemental d’incendie et de secours. « Nos hommes étaient à pied. Ce sont eux qui étaient visés. Il n’y a aucun doute là-dessus. Les cocktails Molotov sont tombés un mètre devant eux.

Heureusement, ils ont raté leurs cibles et n’ont pas explosé en s’écrasant au sol. Il n’y a pas eu de blessés ni de dégâts sur le fourgon. Les dégâts, ils sont plutôt dans la tête des pompiers. Ce sont des agissements inadmissibles. Les personnels concernés ont décidé de porter plainte en leur nom propre. De notre côté, nous allons également porter plainte au nom du Service départemental d’incendie et de secours ». L’équipage agressé mardi soir a préféré se replier en attendant l’intervention de la police. Elle n’a pas tardé avec l’arrestation des suspects.

L’enquête devra déterminer leur implication éventuelle dans un feu de voiture allumé à la même heure avenue Bonaparte.

La veille lundi, entre 20 heures et 22 h 30, deux scooters, quatre voitures et plusieurs poubelles ont déjà brûlé dans le même secteur. La série avait commencé dimanche soir avec trois feux de poubelles, peu de temps après l’arrestation d’un jeune du quartier soupçonné d’avoir participé au caillassage d’une patrouille avenue Bonaparte (il a été relâché faute d’éléments à charge).

Cette intervention - au cours de laquelle une trentaine d’individus ont jeté des projectiles sur les policiers - a-t-elle été le facteur déclenchant des violences urbaines ? La réponse viendra peut-être des nombreux interrogatoires en cours.

 

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Les parents des jeunes interpellés ont du souci à se faire

 

Aucune information ne filtre pour l’instant des auditions menées tous azimuts par les services de police. Les enquêtes sont toujours en cours. On en saura peut-être plus dans les jours à venir mais le procureur de la République de Reims Madeleine Simoncello a d’ores et déjà révélé une indication sur l’âge des mis en cause.

« Le constat malheureux que nous faisons est qu’ils sont de plus en plus jeunes. La plupart d’entre eux ont 13 ou 14 ans. Ce sont les vacances, ils traînent le soir et font n’importe quoi. »

Leurs parents ont du souci à se faire. « Jouer les naïfs, ça suffit ! » tonne le procureur. « Les parents sont suffisamment prévenus de ce qui se passe la nuit dans les quartiers, surtout dans un contexte marqué par des incidents les soirs précédents. Ils sont responsables de leurs enfants. Ils ne peuvent pas les laisser traîner dehors à des heures tardives et s’étonner ensuite qu’ils commettent des bêtises. Nous allons traiter en priorité les procédures de mineurs et ensuite, nous nous occuperons des parents. » Comme elle l’a déjà annoncé lors de précédentes affaires, Mme Simoncello envisage de les poursuivre sur le fondement de l’article 227-17 du Code pénal qui punit « le fait, par le père ou la mère légitime, de se soustraire à ses obligations au point de compromettre gravement la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur ». La peine maximale encourue est de deux ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende mais le parquet dispose d’une palette de réponses judiciaires graduées contre les parents qui feront l’objet de cette procédure.

Plutôt que de les renvoyer directement devant le tribunal correctionnel, ils peuvent être avertis par un rappel à la loi ou obligés de suivre des « stages parentaux » pendant lesquels ils sont amenés à réviser tous les devoirs qu’ils ont envers leurs enfants.

F.C.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 081105c

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »
Numéro 7262 du 03 au 09 novembre 2008
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ENTREPRISES 

Internet 
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Reimstv.fr : c’est très Net ! 
 

Les visites quotidiennes dépassent déjà la centaine. Un début encourageant.

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Comment ça, il ne se passe rien à Reims ? Justement, deux Rémois passionnés de multimédia ont décidé de prouver le contraire.

Le refrain est éternel : c’est toujours mieux chez le voisin. Ainsi, il faut bien le dire, les Rémois ne sont pas toujours très tendres à l’égard de- leur ville. Parmi les griefs qui sont faits à la Cité des sacres, on relève souvent le péremptoire : il ne se passe rien à Reims ». Ce que dément sans doute le recensement des manifestations diverses et variées proposées tout au long de l’année. N’empêche, l’image demeure, qui agace deux jeunes Rémois, Dimitri Bois (34 ans) et Silvère Beauny (24 ans), respectivement responsable commercial et graphiste dans la même entreprise locale, et également passionnés par le multimédia.

Alors, pourquoi ne pas montrer aux Rémois, par le biais d’Internet, tout ce qu’ils manquent sans le savoir ? C’est l’idée simple qui a prévalu à la création de reimstv.fr, site Web sur lequel on trouve, en vidéo, des présentations et des comptes rendus de toutes les manifestations (ou presque) qui se déroulent à Reims. « Nous travaillons sous forme de reportages journalistiques, d’une durée de 3 à 4 minutes pour que cela reste dynamique. C’est aussi pour nous une façon clin d’œil de dire aux Rémois : vous n’avez pas bougé ? Regardez ce que vous avez raté ! »

AU FOUR ET AU MOULIN

À partir de sites dédiés à la vidéo, l’apparition de la Web TV est assez récente… et n’existait pas, jusqu’à présent, à Reims. Captation d’images vidéo, interviews, montage informatique et diffusion Internet, Dimitri et Silvère sont en permanence au four et au moulin. « En semaine, nous sommes sur… le terrain les soirs de matches, et lors des concerts. Nous assurons le montage dans la foulée pour une diffusion deux jours plus tard. Quant aux week-ends… » Pour » travailler », ils ont noué des partenariats notamment avec le magazine Sortir à Reims, la Cartonnerie, le Manège, la Ville de Reims, le café-théâtre L’Affiche, le RCB, des radios locales, etc. Leur objectif est de traiter le plus de sujets possibles pour une diffusion quotidienne.

UNE CENTAINE DE VISITES QUOTIDIENNES

Ils aimeraient aussi réaliser des émissions à thème, en studio, ce que leur total bénévolat au sein de l’association Reimstv, créée en septembre pour la circonstance, ne permet pas encore. Pour l’instant, Reimstv cherche son public, mais la croissance est prometteuse (sur la toile le « bouche à oreille » va vite) le premier reportage a été mis en ligne à la rentrée de septembre et les visites quotidiennes dépassent déjà la centaine. Très encourageant… mais il va falloir « assurer ». L’occasion est belle pour Dimitri et Silvère de lancer un appel à tous les passionnés (compétents) qui souhaiteraient les rejoindre pour développer l’association. Un bon courriel fera l’affaire : reimstv@gmail.com.

En attendant, avant de prétendre qu’il ne se passe rien à Reims, une visite à reimstv.fr s’impose !

JACQUES RIVIÈRE

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TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS 
EXTRAIT DES MINUTES DU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE REIMS 
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CLOTURE POUR INSUFFISANCE D’ACTIF

Par jugement du 28/10/2008, le tribunal a prononcé la clôture pour insuffisance d’actif de la liquidation judiciaire de : SARL DALC, 10 cours Eisenhower 51000 REIMS.

Activité : Maçonnerie générale, électricité.

Le greffier Bernadette DELPY

69880

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CONSTITUTION DE SOCIETE 
 

Par acte sous seing privé en date du 22 octobre 2008, il est constitué une société dont les caractéristiques sont les suivantes :

FORME : Société à responsabilité DENOMINATION : SARL RCPR.

SIÈGE SOCIAL :12 rue du Président Eisenhower - 51100 REIMS.

OBJET : La société a pour objet :

— L’exploitation, directe ou en location gérance, d’un ou plusieurs fonds artisanaux de plomberie, chauffage et électricité générale et industrielle, ainsi que l’achat et la vente de produits s’y rapportant ;

— L’activité de peinture, revêtement de sols et murs, menuiserie intérieure et extérieure, menuiserie PVC, bois, aluminium, et plus généralement, la rénovation de l’habitat, ainsi que l’achat et la vente de produits s’y rapportant ;

— Et plus généralement, toutes opérations, de quelques natures qu’elles soient, juridiques, économiques et financières. se rattachant à l’objet sus-indiqué ou à tous autres objets similaires ou connexes, de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par la société, son extension ou son développement.

DURÉE : 99 ans.

CAPITAL : 1.000 .

GERANT : Monsieur MANSOUR Thierry, né le 4 octobre 1964 à LAHR (Allemagne), et demeurant, 10

d’Auménancourt - 5110 Saint-Etienne-Sur-Suippe

IMMATRICULATION : R.C.S. de REIMS.

69870

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Journal « l’Union » 081105b

Tennis et formation : Géo-André accroît sa capacité d’accueil

 

La nouvelle organisation couvre les années d’âge de 1998 à 1991.

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Cette année, le centre de formation du Tennis club de Géo-André a fait le choix de l’innovation à travers une formule qui propose les mêmes prestations aux externes qu’aux internes notamment en termes de suivi sportif. Ce qui fait que le groupe d’entraînement est passé de 13 à 26 enfants.

Le nombre d’entraîneurs a aussi augmenté. Ils sont actuellement 7 au lieu de 4. Auxquels il faut ajouter deux préparateurs physiques et une personne s’occupant des déplacements des joueurs à l’occasion des tournois.

« On était dans l’attente des nouvelles pistes de l’organisation du sport de haut niveau de la part du ministère. Or le colloque post-olympique de Talence n’a pas débouché sur une annonce quant à la création de nouvelles filières d’homologation concernant les centres privés ou centres-clubs. Cela est une déception pour nous », souligne Anthony Petit, responsable du centre de formation.

Toutefois, « nous gardons comme mission prioritaire d’intégrer dans notre structure les athlètes placés sur les listes espoirs, et à condition que ceux-ci ne fassent pas partie du pôle France, car nous respectons la filière fédérale. Ainsi je me rendrai en Floride sur l’invitation de l’ancienne championne de tennis, Justine Henin, qui ouvre un centre d’entraînement là-bas, où il y a deux joueurs français dont je dois rencontrer les familles pour leur proposer une plate-forme d’entraînement lorsqu’ils viendront en France. Si on est d’accord sur le contrat, ils seront inscrits au club et défendront les couleurs de la région dans toutes les compétitions. »

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Journal « l’Union » 081105a

Six voitures et une quinzaine de poubelles incendiées

 

Trois des six voitures détruites par le feu dans la nuit de lundi à mardi ont brûlé d’un coup place Jean-Fragonard.

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Des incendiaires ont encore sévi à Reims dans la nuit de lundi à mardi, avec un total de six véhicules et d’une quinzaine de poubelles brûlées.

Comme la veille, dimanche soir, les exactions ont principalement concerné le quartier Croix-Rouge.

Vers 19 heures, un Renault Espace a pris feu sur un parking de la place Jean-Fragonard. Deux voitures stationnées de chaque côté ont été détruites par la propagation des flammes (une 405 et un Renault Scénic).

Vers 20 heures, une Ford Sierra a été incendiée avenue Bonaparte. Vingt minutes plus tard, c’est un scooter qui est parti en fumée allée des Limousins.

Les pompiers sont revenus au même endroit à 21 h 30 pour éteindre deux feux de poubelles. Vers 22 heures, direction allée des Picards, puis à 22 h 30 avenue Bonaparte, là encore pour des feux de conteneurs.

La veille au soir, plusieurs poubelles avaient déjà brûlé avenue Bonaparte après le caillassage d’une patrouille de police appelée pour un vol dans une voiture (un suspect fut interpellé - notre précédente édition - mais il a été relâché faute d’éléments à charge).

Vers 20 h 30, alors que les pompiers s’activaient à Croix-Rouge, une autre équipe a dû intervenir à Orgeval pour quatre poubelles mises à feu dans le secteur de la rue Charles-Roche.

Un sac-poubelle a brûlé vers 21 h 15 rue du Docteur-Schweitzer, puis une Renault 21 à 21 h 30 place Pierre-de-Fermat. Le dernier feu de voiture signalé au cours de la nuit est celui d’une Citroën C4 incendiée hier vers 5 heures rue Edmond-Herbé (quartier Orgeval).

A signaler que lundi à 19 h 15, une poubelle a également fondu rue des Ecoles à la Neuvillette.

Hier soir, vers 21 heures, les incendiaires ont refait parler d’eux avec plusieurs poubelles mises à feu rue Charles-Roche. A 22 h 30, nouvel incendie de poubelle avenue Bonaparte. Les pompiers menacés par un groupe d’individus ont dû se replier après avoir assuré l’extinction. A 22 h 45, on apprenait qu’une voiture prenait feu avenue Bonaparte.

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Journal « l’Union » 081104d

Taxe d’habitation : « Injuste »

 

Isabelle Mallinger, secrétaire de l’amicale des Hauts-de-Murigny, a profité de son assemblée générale pour relancer la question de la taxe d’habitation à Croix-Rouge et aux Hauts-de-Murigny.

Elle a rappelé l’engagement public, le 2 octobre 2007, de la députée Catherine Vautrin d’intervenir à l’échelon parlementaire pour faire baisser le montant de cette taxe : « cette promesse n’a pas été tenue ! », déplore la secrétaire de l’amicale.

Michel Roquier, vice-président de la Confédération nationale du logement a enfoncé le clou : « Pourquoi Croix-Rouge et Murigny ont-ils une taxe d’habitation aussi exorbitante par rapport au centre-ville ? C’est une injustice ! »

Le premier adjoint Éric Quénard, représentant la maire de Reims, a confirmé : « cette injustice date des années 1970. Le seul moyen de réformer le mode de calcul serait en effet une initiative nationale sur la notion de valeur locative ».

Catherine Vautrin n’était pas présente pour répondre, mais elle était représentée par la conseillère municipale Élisabeth Vasseur qui a promis « de transmettre ».

Interrogée par nos soins, Catherine Vautrin précise : « Je me suis effectivement engagée sur cette question, mais sans méconnaître le caractère « national » de ce dossier. Dans ce cadre, j’avais bien précisé que je serai disposée à travailler sur le projet de réforme dès qu’il serait porté devant l’Assemblée nationale, c’est-à-dire inscrit à l’ordre du jour par le gouvernement. C’est ce que je fais régulièrement (loi de modernisation de l’économie, Grenelle de l’environnement, etc). Mes propos semblent avoir été mal compris et cet engagement je le tiendrai ! »

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Journal « l’Union » 081104c

Concours des balcons fleuris de Pays-de-France

 

Maryse Gilbert (2e à droite) a déjà reçu le 2e prix de la ville de Reims.

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L’association de promotion de Pays-de-France (128 familles adhérentes) a procédé à la remise des prix de son concours annuel de balcons fleuris vendredi 31 octobre à l’espace Billard de la Maison de quartier Billard.

La présidente Christiane Monflier et les membres du bureau ont remis leurs lots aux champions, une fleur en pot pour les uns, un chèque pour les 16 premiers. Ces récompenses ont été financées par les subventions de la municipalité représentée par la conseillère municipale Saïda Soumaya Berthelot (5.000 €) et du Foyer rémois représenté par Agnès Bégusseau (6.000 €).

Cette dernière a annoncé une bonne nouvelle à l’Appf : le local qui va lui être proposé par le Foyer rémois devrait être prêt d’ici un ou deux mois, au rez-de-chaussée du 2, allée des Picards. L’association en profitera pour développer son activité 3e âge et son centre de loisirs, le seul à Reims à être animé par des bénévoles. De nouvelles activités verront également le jour.

Le palmarès

1. Maryse Gilbert (5 Limousins), 2. Edmond Dorgeot (18, Tourangeaux), 3. José Hernandez (1, Tourangeaux), 4. Évelyne Trousset (1, Tourangeaux), 5. Chantal Mazouzi (1, Tourangeaux), 6. Katia Richy, 7. Jackie Noël, 8. Nicole Avelange, 9. Yaya Bourebrab, 10. Suzanne Marotel, 11. Lysiane Frayon, 12. Chantal Gaillot, 13. Odette Deville, 14. Philiména Galasso, 15. Annie Thill, 16. Patrick Goffart, 17 ex-aequo. Lucienne Bérini, Corinne Mary-Bourgaut, Mireille Montay, Marie-Line Maamar, Antoinette Dehaye, Thi-Hayen Nguyen et Daniel Plagne. Un prix spécial a été décerné à Daniel Bachelet (7, Champenois) pour son jardin fleuri.

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Journal « l’Union » 081104a

Violences urbaines dans un quartier

 

Policiers caillassés, poubelles incendiées… Le début de soirée a été chaud dimanche dans le secteur de l’avenue de Bonaparte (quartier Croix-Rouge).

Tout a commencé vers 19 heures par un banal vol à la roulotte. A la recherche des affaires dérobées dans sa voiture, le propriétaire a eu des soupçons envers un groupe de jeunes. Il a appelé la police.

La situation s’est envenimée avec l’arrivée des patrouilles. Prises à partie par une trentaine d’individus, elles ont fait l’objet de jets de pierres et de projectiles divers, notamment une bouteille de champagne qui s’est écrasée contre une barrière derrière laquelle des policiers étaient postés.

Il n’y a pas eu de blessé. Le bilan des dégâts matériels se solde par un impact sur la carrosserie d’un véhicule de police. Plusieurs renforts ont convergé avenue Bonaparte, ce qui a permis l’arrestation d’un suspect (il se trouvait toujours en garde à vue hier en fin de journée).

Peu de temps après, une série d’incendies s’est déclarée avenue Bonaparte.

Trois conteneurs ont été incendiés vers 19 h 30 devant le n°17, un quatrième vers 20 h 45 au n°13, un canapé dans un local du n°11 à 21 h 10. Le calme est ensuite revenu dans le quartier.

Y’a-t-il un lien avec les faits précédents ?

L’hypothèse selon laquelle les incendies auraient été allumés en réponse à l’intervention policière n’est pas à exclure. L’enquête se poursuit.

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Journal « l’Union » 081104a

Les Maisons de quartier partenaires du RCB

 

Le club propose aux artistes amateurs d’animer les rencontres.

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Elargir le public de René-Tys en proposant des animations issues des activités des Maisons de quartier et en favoriser l’accès aux adhérents, c’est le but du Reims Champagne Basket.

« NOUS cherchons à mettre en avant les associations qui viennent s’exprimer les soirs de match. Aux jeunes musiciens, danseurs, chanteurs, nous offrons nos structures. » Xavier Deplace, responsable commercial du Reims Champagne Basket, a mis en place un partenariat avec l’association des Maisons de quartier de Reims.

« Le hip-hop n’est pas un art de racaille »

Le club offre des entrées, propose des tarifs réduits et va organiser des stages d’accompagnement pour les jeunes des quartiers, encadrés par le staff technique du RCB. « Nous cherchons des groupes qui mettent de l’ambiance, afin de lever la tension qui règne les soirs de match », explique Francine Lebeau, responsable des animations, qui ont commencé précédemment avec des danseurs de Hip-Hop de l’Espace La Nacelle.

Diversifier les publics

Samedi, lors de la rencontre Reims-Lille, les supporters ont été accueillis par « Pompehop », ensemble de swing manouche rémois.

A la mi-temps, le groupe Trix-Skillz, qui s’entraîne au Flambeau, a été très applaudi. « Cela nous fait plaisir de montrer aux gens que le hip-hop n’est pas un art de racaille ! » confient les danseurs, heureux d’en donner une autre image devant un tel public : « On ne pouvait rêver mieux ! ».

Amdy Seck (ACAO) et ses percussionnistes joueront le 15 novembre : « Notre but ? Diversifier nos publics, participer à la fête du sport », précise-t-il.

Une convention a été signée entre le club et l’association des Maisons Quartiers (MQ). Pour Eric Girardin, le président du RCB, elle officialise la volonté de créer une osmose entre les milieux socioculturels et le club, avec l’aide de la ville de Reims, acquise au projet. Quant aux stages, « Cela nous permet de récupérer de futurs joueurs qui vont intégrer le club ».

Pour Jean-Pierre Ettel, président de l’association des MQ, « c’est aussi une occasion de montrer ce qui se passe dans nos structures à un public qui n’ose pas y entrer ».

L’association caresse déjà l’idée d’organiser, comme elle le fait pour le futsal, des tournois inter quartiers de basket.

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081102a - VRI octobre 2008

Le quartier Croix-Rouge dans VRI 249 d’octobre 2008

 

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CONSEILS DE QUARTIER : La démocratie à vivre

 

Périmètres, missions, autonomie… tout est nouveau, à l’instar de la nouvelle municipalité pour qui la mise en place de la démocratie locale est une priorité.

La campagne de recrutement des conseillers est lancée.

Les conseils de quartier seront le trait d’union vivant entre la Ville et l’ensemble des habitants.

La démocratie en un clic : Madame la Maire a pris part au tirage au sort des électeurs. Ils deviendront, s’ils le souhaitent, membres d’un Conseil de quartier. © Com’InfoS

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Rien n’a été négligé. Articles de presse, informations en ligne, spots radio, exposition itinérante et campagne d’affichage. Des plaquettes ont été conçues en vue d’une large diffusion auprès du grand public.

La véritable concertation, des habitants au cœur du dispositif

L’enjeu est de taille : placer la participation citoyenne en première ligne au moyen de ces nouveaux conseils de quartier. Le but est que la parole, la volonté des citoyens soient prises en compte, qu’ils renouent avec la vie collective de leur quartier et de la ville.

Les nouveaux conseils tirent la leçon des précédents en proposant désormais un cadre autonome, adapté au dialogue entre les habitants, les élus et les services municipaux. La démarche s’appuie sur une méthode de travail : une charte évolutive établit les principes de base, les objectifs et le fonctionnement.

Autre avancée : une fois par an, Madame la Maire présentera aux conseils de quartier son bilan annuel de mandat.

Un fonctionnement sous le signe du partage

Il s’appuie sur les “3 C” : consultation, concertation et co-élaboration. Il va privilégier la souplesse, l’autonomie et la responsabilisation. Chaque conseil déterminera son propre règlement intérieur qui devra être ratifié par le Conseil Municipal. Le conseil de quartier décidera de son ordre du jour qu’il communiquera au pôle démocratie locale afin qu’il réponde aux éventuelles questions. Si la règle est de se réunir 3 fois par an en séance plénière, ouverte au public pouvant intervenir, chaque conseil aura tout le loisir de se réunir autant de fois qu’il le souhaite.

Une autre opportunité : les conseils auront aussi la possibilité de proposer à Madame la Maire d’inscrire les questions orales à la fin de l’ordre du jour du Conseil Municipal.

Des conseils représentatifs

Chaque conseil est composé de 34 membres issus de 3 collèges dont les membres sont désignés pour 3 ans renouvelables sachant que les conseils sont installés pour la durée du mandat municipal.

Le collège des habitants, majoritaire dans cette nouvelle formule (20 membres) est composé de 2 sections et il est soumis au principe de la parité.

• les volontaires : quelle que soit leur nationalité, ces derniers doivent habiter ou travailler dans le quartier où ils postulent, être majeurs : 6 femmes et 6 hommes.

• les électeurs : la composition est assurée par le principe du tirage au sort sur les listes électorales municipales et européennes. Les critères : 4 hommes et 4 femmes. Afin d’assurer au mieux une représentativité au niveau de l’âge, 2 membres doivent avoir moins de 25 ans, 4 entre 25 et 55 ans et 2 plus de 55 ans.

Le collège des associations répond aussi au principe de la parité. Il est constitué de 8 membres dont 7 représentants des associations de quartier et 1 du conseil d’orientation de la Maison de quartier. Si les candidats sont trop nombreux, ils s’accordent entre eux pour une représentation collective.

Le collège des élus est composé de 3 ou 4 élus de la majorité, 1 ou 2 élus de l’opposition et 1 ou 2 conseillers généraux.

Une nouveauté : un collectif d’animation, composé au maximum de 6 personnes, avec à sa tête, en co-animation, 1 conseiller issu du collège des habitants et un conseiller municipal de la majorité. Son rôle est de préparer les réunions, d’établir l’ordre du jour, de tenir un relevé des conclusions, d’informer les habitants du quartier et de proposer des projets.

Un calendrier actif

• Lundi 22 septembre : le projet de conseils de quartier a été adopté par le conseil municipal

• Mercredi 24 septembre : une conférence de presse a marqué le lancement officiel de l’appel à candidature des volontaires et de la campagne de communication

• Mercredi 1er octobre : le tirage au sort des futurs conseillers a été effectué à l’Hôtel de Ville

3 conférences de présentation sont destinées aux habitants :

- 16 octobre à 19 h : Salle Rossini

- 17 octobre à 19 h : Maison de quartier Cernay-Europe

- 21 octobre à 19 h : Salle Goulin

• Samedi 22 novembre : au centre des congrès, les Rencontres Associatives auront pour thème “la démocratie locale et les associations”

• C’est fin novembre, début décembre que les conseils vont entrer dans la phase concrète avec les premières séances constitutives. Elles seront animées par l’élu coanimateur chargé d’expliquer le fonctionnement et le rôle.

3 QUESTIONS À…

Ali Aissaoui, adjoint à la Maire, en charge de la démocratie locale

 

Vous avez souhaité rencontrer ceux qui avaient pris part aux précédents conseils de quartier. Qu’en ressort-il ?

Les participants attendaient un autre découpage, des séances publiques moins encadrées, l’autonomie et de véritables responsabilités. Ceci explique la désaffection progressive des rémois envers cette première expérience.

La mise en place de nouveaux conseils représente donc une étape importante ?

L’enjeu est de faire émerger une conscience citoyenne, une reconnaissance donnant envie d’être acteur de sa ville. La refonte complète des conseils de quartier va permettre d’associer pleinement les habitants à la construction de tout ce qui concerne leur mieux-vivre.

Quelles seront les erreurs à éviter ?

Il nous faudra trouver des solutions efficaces aux problèmes quotidiens qui envahissaient et grèvaient les séances.

La vie publique, c’est souvent du ressenti : s’ils voient que leur expertise est prise en compte, les habitants élèveront le débat et des vocations se révéleront au service de l’intérêt public. La démocratie participative est une chance à saisir pour trouver des solutions partagées et construire un avenir commun.

J. D.

 

Paroles d’acteurs

 

…….

 

Nathalie Hoang

J’étais conseillère de quartier sur Croix-Rouge et à l’issue de la mandature, je me suis dit : qu’allons-nous devenir ? ! J’avais la désagréable sensation de ne rien pouvoir faire. Si nous constituons un trait d’union entre les habitants et la Mairie, ce sera quelque chose. Je suis ravie de cette volonté d’écoute dont nous avions tant besoin

…..

 

INFORMEZ-VOUS ET PARTICIPEZ !

• En vous rendant sur le site du pôle démocratie locale : democratie.locale@mairie-reims.fr

• Sur le site de la Ville de reims www.reims.fr

 

 

 

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La piscine ouverte au public 
Visite

 

Désormais, chaque usager se verra confier une carte d’accès magnétique.

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La superficie des vestiaires a doublé par rapport à l’ancienne configuration.

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La pataugeoire dispose de nombreuses installations à destination des enfants.

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Le bassin en inox du grand bain constitue la curiosité de la nouvelle piscine Croix-Rouge.

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Après cinq mois de travaux, la piscine Château d’Eau a rouvert à la date prévue. Les 2,9 millions d’euros investis ont littéralement métamorphosé cette infrastructure déjà très fréquentée.

La piscine Château d’Eau a rouvert ses portes le 22 septembre dernier, comme prévu. Les habitués l’ont à peine reconnue. Un investissement de 2,9 millions d’euros et cinq mois de travaux ont profondément changé les lieux. Les vestiaires ont doublé de superficie, les bassins, eux, ont été refaits à neuf. Bref, c’est une piscine métamorphosée qui a rouvert ses portes.

Ce mercredi 24 septembre, c’était la reprise de l’aquaclub, une activité mise en place par la Rems et qui remporte un véritable succès auprès du public. « Tout est transformé. Le revêtement du sol est très agréable. Beaucoup de choses ont été faites pour les enfants », estiment Delphine et Thomas, un jeune couple habitant Murigny. Pour Abdellatif, vivant à Croix-Rouge, « cette piscine apporte un véritable plus dans un quartier où les infrastructures de qualité manquent. »

Plus spacieuse, plus accueillante, cette piscine se veut aussi plus écologique avec son tout nouveau bassin en inox. Ce nouveau procédé, venu des pays scandinaves, est appelé à se standardiser en France. « Avec ce procédé, il n’y a plus les problèmes d’étanchéité que posait le carrelage.

C’est aussi plus hygiénique, plus sécurisant », explique-t-on à la Rems.

La piscine Croix-Rouge était, avant les travaux, la troisième en fréquentation de la ville avec une forte proportion de scolaires (23 000 scolaires en 2007). Aujourd’hui, les qualités de ses infrastructures devraient lui permettre de rayonner davantage dans la ville _ H. C.

Tous les renseignements sur www.rems.fr

Désormais, chaque usager se verra confier une carte d’accès magnétique.

La superficie des vestiaires a doublé par rapport à l’ancienne configuration.

La pataugeoire dispose de nombreuses installations à destination des enfants.

Le bassin en inox du grand bain constitue la curiosité de la nouvelle piscine Croix-Rouge.

Un parking tout neuf !

Tandis que la piscine du Château d’Eau a rouvert ses portes au public, (lire en pages Sport de cette édition), la Direction de la Voirie vient de procéder au réaménagement du parking attenant, qui comprend 30 places dont une réservée aux véhicules des personnes à mobilité réduite.

La circulation au sein du parking a été repensée, l’éclairage rénové et un emplacement est réservé aux autocars, allée des Landais.

Bientôt, des plantations vont parachever le travail entrepris.

 

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Trouver un logement, comment faire ?

 

Une journée d’information sur l’accès au logement est organisée à l’Espace La Nacelle de la Maison de quartier Croix-Rouge mercredi 15 octobre de 10 h à 18 h.

Ce rendez-vous est proposé en partenariat avec la Ville de Reims, la Mission Locale, le SDP, l’AMAJ, le CRIJ, le CROUS et le Collectif contre les Exclusions.

Renseignements auprès de Sadhia, animatrice PIJ au 0326494707.

 

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Votre antenne municipale

 

C’est la Mairie à proximité de votre domicile. Sur le quartier Croix-Rouge : 1 rue Joliot-Curie. Tél. : 0326356020.

Jours et heures d’ouverture :

• le lundi de 14 h à 17h30

• du mardi au vendredi de 8h30 à 12 h et de 14 h à 17h30

• le samedi de 8 h 30 à 12 h.

 

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Permanence de l’antenne mobile

 

L’antenne mobile de la Mairie est à votre service le mardi de 15h40 à 17 h rue Passe-demoiselles face au n° 10 et le mercredi de 9 h à 11h30 sur le Marché Croix du Sud.

Contact : 0516392102.

 

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“Debout, bouts de Boubou”

 

Dans le cadre de la troisième édition du Festival Solijahfary, l’association Emergence propose un atelier à partir de glanage, de récupération et d’échanges.

Public : enfants à partir de 6 ans et adultes.

Lieu : Médiathèque Croix-Rouge

Dates, horaires : mardi 28 octobre prochain de 14 h à 16 h.

L’opportunité d’« être ensemble dans nos différences » dit Josette Coppe, animatrice thérapeute d’ateliers d’expression. Il est vrai que sur place, les participants vont effectuer un voyage-surprise : à partir d’expériences d’ateliers au village de Hon (Bénin), les matériaux seront des bouts de boubou, des graines, des végétaux de là-bas… A vous de les relier aux bouts que vous pourrez apporter !

Notez aussi que du 24 au 31 octobre, une exposition pédagogique consacrée aux plantes sauvages et à leur vertu sensibilisera le public au maintien de la biodiversité.

Infos : solijahfary08.free.fr

 

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3e édition du Festival SOLIJAHFARY

 

Du 24 au 31 octobre 2008, ce rendez-vous prendra plus d’un visage : expositions, concerts, soirée cinéma, soirée afro-culinaire, ateliers pédagogiques et rencontres-débats. C’est à l’échelle de toute la ville que l’Association EMERGENCE souhaite valoriser les expressions culturelles métissées et poursuivre un travail pédagogique solidaire au bénéfice du Bénin : dans un village, la création d’un jardin potager rendrait la cantine scolaire autonome, permettant aux élèves de se restaurer sur place le midi.

Président d’EMERGENCE, Jean-Philippe Zinzindohoue attache une grande importance à la sensibilisation du jeune public : « Pouvoir travailler avec les enfants d’ici pour ces enfants de là-bas est un moment très fort et le début d’un voyage » dit-il avec espoir.

En savoir plus : http://emergence51.free.fr et http://solijahfary08.free.fr. Voir aussi en rubrique Vie des quartiers (Quartier Croix-Rouge).

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Journal « l’Union » 081030b

Atelier les petits bonhommes

 

Mercredi 5 novembre de14 h 30 à 15 h 30, le public est invité à découvrir l’univers tout en volume d’Isabelle Simon et à créer ses personnages à la manière de cette créatrice illustratrice qui sera présente à la médiathèque samedi15 novembre pour la fête du Livre.

Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar (03.26.35.68.40.).

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Journal « l’Union » 081030a

A la médiathèque

 

Jusqu’au 15 novembre, exposition d’œuvres originales d’Edmée Cannard et de photographies d’Isabelle Simon : une évocation de l’univers des deux illustratrices invitées à la Fête du livre. Mercredi 12 novembre à 15 heures, air du conte, lectures. Extraits de textes de Vincent Cuvellier et de Franck Pavloff, auteurs invités à la Fête du livre. À partir de 8 ans. Samedi 15 novembre, à 11 h 30 ou 17 heures, à partir de 10 ans, lecture spectacle : Matin brun de Franck Pavloff, par la Cie lil¬loise La baraque foraine. Un texte court et efficace, qui pose clairement la question difficile de l’engagement et de la résistance. Mercredi 19 novembre à 17 heures, projection de diapositives : le joli voyage de Petite Souris, texte et illustrations de P. Le Querré. Samedi 22 novembre à 9 h 30, l’heure des bébés, un moment de lecture tendresse pour les tout-petits de 6 mois à 3 ans et leurs parents. La séance s’achève par la projection de très courts métrages pour les tout-petits. Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge (03.26.35.68.46, 03.26.35.68.47).

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Journal « l’Union » 081029b

Atelier d’illustration pour enfants

 

Samedi 8 novembre de 10 heures à 11 h 30, atelier d’illustration avec Edmée Cannard : « Fabrication d’une bouteille à soupirs a Pour les enfants de 4 à 8 ans.

Médiathèque Croix Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar. TOI 0326.35.6840

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Journal « l’Union » 081029a

À la médiathèque Croix-Rouge

 

-  Mercredi 5 à 16 heures, Julie raconte : « La naissance du dragon » (texte de Marie Sellier). 6 ans et plus.

-  Mercredi 5 de 14 h 30 à 15 h 30, atelier « les petits bonhommes ». Les enfants de 6 à 10 ans découvriront l’univers tout en volume d’Isabelle Simon et pourront créer leurs personnages à la manière d’Isabelle Simon.

- Samedi 8 novembre de 10 heures à 11 h 30, promenade créative dans l’univers d’Edmée Cannard (4 à 8 ans) : un voyage au fil des albums d’Edmée Cannard suivi d’un atelier de création : fabrication d’une « bouteille à sou¬pirs ».

Entrée libre à la médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar : tél : 03.26.35.68.46 ou 03.26.35.68.47.

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Journal « l’Union » 081028d

En novembre à Croix-Rouge

 

Belote

L’Étoile Croix-du-Sud organise un concours de belote le samedi 8 novembre de 13 h 30 à 19 heures au 5, avenue Léon-Blum.

50 équipes de 2 participeront à ce concours.

Inscriptions au 03.26.06.56.66.

Fête du livre

La fête du Livre se déroulera les vendredi 14 et samedi 15 novembre à la médiathèque Croix-Rouge.

Vendredi 14 est consacré aux rencontres avec les classes, samedi 15 à l’ensemble du public. Inauguration à 18 h 15.

Entrée libre, 19 rue Jean-Louis Debar.

Randonnées

Deux sorties avec l’espace Watteau : dimanche 16 novembre, une journée vers le lac du Der (13 km), départ à 7 h 30 (prévoir le pique-nique) et dimanche 23 novembre, matinée à Verzy (12 km), départ à 8 h 15.

Le covoiturage est possible si inscription préalable.

Alimentation

La semaine de l’alimentation sur le thème « Alimentation et bien-être à Pays-de-France » se déroulera du lundi 17 au vendredi 21 novembre.

Programme détaillé au secrétariat de l’espace Billard 12, rue Pierre-Taittinger (03.26.08.08.78.).

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Journal « l’Union » 081028c

Croix-Rouge : une expo avant les démolitions

 

Les œuvres sont à découvrir jusque fin novembre.

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L’exposition « Langues de peinture » présente, au centre communal d’action sociale 11 rue Voltaire, les œuvres réalisées par les résidantes du Centre d’hébergement et de réinsertion sociale Les Primevères à Croix-Rouge avec Armelle Blary, plasticienne, dans le cadre du projet « Autre Peau, Autre Ville », porté par Reims habitat. Il s’agit de sensibiliser les habitants du quartier, par des actions artistiques, à la prochaine démolition des immeubles situés aux 25, 27, 29 et 31, Eisenhower.

Armelle Blary a demandé aux résidantes de créer des dessins autour du thème de la maison : appartement d’aujourd’hui avec ses meubles, maison de l’enfance, lieux chéris, objets d’hier, nostalgie et espoirs. Chaque participant a ainsi créé des images qui ont ensuite été rassemblées en longs bandeaux peints que rythme la répétition des motifs : on frise l’abstrait.

Le résultat a été apprécié par un public venu nombreux : habitants du secteur Eisenhower, représentants de Reims habitat, de la Ville et des associations du quartier.

Éric Quénard, 1er adjoint, a précisé : « Quitter un immeuble au bout de trente ans, c’est perdre de nombreux souvenirs. Mais c’est aussi une phase d’espoir, car toutes ces démolitions n’ont qu’un but : offrir une vie meilleure aux habitants ».

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Journal « l’Union » 081028b

Septième condamnation : Canapé en flammes au 5e étage : 11 mois de prison ferme

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 23 h 30, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un feu de canapé, sur le palier du 5e étage d’un immeuble de l’allée des Picards, dans le quartier Croix-Rouge à Reims. À leur arrivée, les pompiers ont vu un homme prendre la fuite.

L’homme a été immédiatement interpellé par les policiers. Totalement ivre, il venait semble-t-il de tenter de rentrer au domicile de son ex-concubine, dans l’immeuble concerné. La jeune femme, qui a décelé l’état d’ivresse d’Eymeric Mora, lui a refusé l’accès à l’appartement. Quelques minutes plus tard, dans la cage d’escalier, le canapé sur lequel l’homme avait pris l’habitude de dormir, était en feu.

« J’étais bien là-haut, » a reconnu hier Eymeric Mora à la barre du tribunal correctionnel (qui le jugeait en comparution immédiate). « Je suis descendu fumer une cigarette. Et quand je suis remonté, il y avait le feu. J’ai même essayé de l’éteindre avec ma veste ». Quand les policiers ont voulu lui faire passer un test d’alcoolémie, l’homme n’a jamais réussi à souffler dans l’appareil. « J’avais bu 6 ou 7 cannettes, » avoue-t-il. La présidente donne lecture de son casier judiciaire qui porte mention de six condamnations, dont quatre pour des faits de conduite en état alcoolique.

Avocat de l’ex-concubine, Me Gervais a réclamé des dommages et intérêts. Pour le remboursement du canapé, mais aussi pour le préjudice moral. Le substitut du procureur de la République Frédérique Dalle estime qu’Eymeric Mora « était le seul sur le palier cette nuit-là. Il a été trouvé porteur d’un briquet et avait annoncé à son ex-compagne qu’il allait incendier l’immeuble ». Pour elle, cet acte aurait pu « avoir des conséquences beaucoup plus dramatiques car des personnes dormaient dans l’immeuble ». Face à un casier judiciaire « impressionnant en terme d’alcool », elle a requis 10 mois de prison ferme et la révocation de trois mois de prison avec sursis prononcés lors d’une précédente condamnation.

Me Rahola, pour la défense, a plaidé la relaxe. « Il reconnaît qu’il était sur place, mais il ne voulait pas mettre le feu au canapé. Il n’y a donc pas de dégradations volontaires ».

Le tribunal en a décidé autrement et a condamné Eymeric Mora à 8 mois de prison ferme et a ordonné la révocation de trois mois de prison supplémentaires, ce qui porte à 11 mois ferme la peine que devra effectuer le prévenu.

P.B.

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Journal « l’Union » 081028a

Poubelles, voitures… feux en série

 

Vers 20 h 45, un autre feu a mobilisé les secours, 2 allée des Provençaux. Trois conteneurs ont été détruits par l’incendie qui s’est propagé à une haie adjacente, ainsi qu’à une boîte postale et une voiture stationnée à proximité.

Les sapeurs-pompiers ont éteint le feu à l’aide d’une lance.

Plus tard, vers 22 h 30, un feu de voiture a été signalé au 6 place Dominique-Ingres.

La voiture se trouvait au 3e sous-sol d’un immeuble.

L’incendie a été rapidement maîtrisé.

Vers 1 heure du matin, hier, c’est un feu de poubelles qui a mobilisé les secours, face au 3 allée des Landais.

Le feu avait pris dans le couloir d’un immeuble.

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PETITES AFFICHES MATOT BRAINE 081027a

Articles parus dans « Petites Affiches Matot-Braine »
Numéro 7260 du 20 au 26 octobre 2008
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Le centre de Hippodrome a trouve ses marques 
Une opération exemplaire a permis le maintien d’une activité économique au quartier Croix-Rouge. 
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Le centre commercial de l’Hippodrome a trouvé sa vitesse de croisière aujourd’hui.

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La rénovation du centre commercial de l’hippodrome est un cas d’école pour l’Epareca. Cet établissement public a pour mission de racheter et restructurer des centres commerciaux en difficulté dans les quartiers sensibles. L’intervention de cet organisme se fait dans le cadre de la politique de la ville.

En substance, l’Epareca investit dans des zones et dans des équipements qui n’intéressent pas les promoteurs privés, et notamment dans les quartiers socialement difficiles et les centres commerciaux en perte de vitesse. L’objectif étant d’intervenir en tant qu’opérateur au côté des collectivités, de restructurer l’équipement, et de le céder ensuite au secteur privé une fois l’équilibre économique trouvé.

VISITE DE TERRAIN

Depuis sa création, l’Epareca a mené une vingtaine d’opérations en France, dont celle du quartier Croix-Rouge à Reims. Et actuellement, une cinquantaine de dossiers sont à l’étude dans le pays, et l’exemple rémois est souvent mis en avant. Il est vrai que le centre commercial de l’Hippodrome est un cas d’école, d’autant qu’il a suivi un cycle complet : diagnostic, études, travaux et enfin remise sur le marché privé de l’espace commercial.

« Nous avons conçu un centre ouvert vers l’extérieur et bien visible », a rappelé Serge Goldstein, l’architecte de l’opération, à l’occasion d’une visite de terrain organisée début octobre par l’association nationale « Centre-ville en mouvement n. Celle-ci a pour mission de mettre en axant et soutenir les initiatives, comme celles de Reims, visant à redynamiser l’activité commerciale des villes et quartiers. Visite qui permis de constater que le nouveau centre de 3,500 m’, plus fonctionnel que l’ancien, fonctionne bien. Un bel équipement qui a attiré les enseignes, à commencer par un supermarché Match de 2 500 m’, qui fait office de locomotive commerciale : 90 % des ménages fréquentant le centre commercial y font leurs courses.

20 % DU QUARTIER Y FAIT SES COURSES

Le centre compte également une dizaine de cellules occupées par deux pharmacies, un bureau de tabac ou encore une agence postale. Maintenir sur place des commerces et des services de proximité était l’objectif, qui a été atteint. Aujourd’¬hui, 2 700 métrages, soit 20%o de la population du quartier Croix-Rouge, y font leurs courses. Le chiffre d’affaires annuel atteint 10 millions d’euros, dont la moitié réalisée par le supermarché Match, pour une fréquentation annuelle dépassant les 400 000 visiteurs.

Enfin, le centre commercial compte aujourd’hui une soixantaine d’emplois, contre une vingtaine seulement dans l’ancienne structure qui datait des années soixante-dix et qui était devenue obsolète.

Après l’intervention de l’Epareca, le centre a été racheté comme prévu par des investisseurs privés, et sa gestion confiée à Agencia, la société d’économie mixte rémoise. D’ici quelque temps, le futur tramway s’arrêtera à proximité du centre commercial du quartier Croix-Rouge.

LAURENT LOCURCIO

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AVIS D’ATTRIBUTION 
MARCHE DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES 
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1) MAITRE D’OUVRAGE : MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE RECTORAT DE ACADÉMIE DE REIMS.

2) OBJET DU MARCHÉ : Mission de de maîtrise d’œuvre pour la démolition de 2 bâtiments sur le Campus Universitaire Croix Rouge à Reims.

3) MAÎTRISE D’OEUVRE RETENUE : SAS PINGAT INGENIERIE, 16 cours J.-B. Langlet - 51723 REIMS CEDEX.

4) MONTANT DE RÉMUNÉRATION : 74.700,00 € H.T.

5) DATE D’ENVOI A LA PUBLICATION : 16 octobre 2008

69500

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Journal « l’Union » 081026d

Incendiaire passionnel

 

En colère contre son ex-concubine, un individu n’a rien trouvé de mieux que de mettre le feu dans la cage d’escalier à l’adresse de la dame, allée des Picards à Croix-Rouge.

C’était vendredi vers 23 heures.

Heureusement, le feu n’a pas eu le temps de faire trop de dégât et le colérique incendiaire a été embarqué par la police.

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Journal « l’Union » 081026c

LYCEE JOLIOT CURIE : sensations fortes au CDI

 

Cette expérience multisensorielle a réellement impressionné.

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Dans le cadre de l’ouverture de sa saison, « La Comédie » de Reims proposait d’aller à la rencontre des lycéens, en les invitant à une représentation.

Ce jeudi 23 octobre, le centre de documentation du lycée Joliot-Curie accueillait la troupe et les élèves, pour une prestation pour le moins originale. En effet, assister à un spectacle les yeux bandés n’est pas chose courante.

L’objectif consistait à amener le spectateur à faire appel, au-delà de l’histoire, à d’autres sens que la vue.

 

 

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Journal « l’Union » 081026b

Il incendie la voiture de sa mère

 

Mercredi vers 20 h 15, une Renault 5 a été incendiée allée des Landais à Reims, au quartier Croix-Rouge. L’auteur a été identifié : il s’agit du fils de la propriétaire ! Âgé de 17 ans, le jeune homme vit depuis un mois chez la mère de sa copine.

Apparemment, le courant ne passe pas entre les belles-mères puisqu’un crêpage de chignon les a opposées lors d’une visite de la maman au domicile de la famille adverse. Elle aurait eu le dessus en aspergeant la belle-mère de gaz lacrymogène, ce qui a déplu à son fils, lequel, pour se venger, est allé incendier sa Renault 5.Le lendemain, pris de remords, il s’est spontanément présenté au bureau de police de Croix-Rouge. Le mineur a fait l’objet d’une convocation devant le juge des enfants.

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Journal « l’Union » 081026a

La furie frappe son ex avec un balai

 

Elle a le sang chaud, cette jeune femme de 23 ans demeurant au quartier Croix-Rouge.

Jeudi de bon matin, à 5 h 20, elle vient frapper au domicile de la nouvelle amie de son ex, place Auguste-Rodin.

La locataire est bien mal inspirée d’ouvrir, car sa rivale pénètre de force dans l’appartement avec un couteau à la lame impressionnante (32 centimètres). Heureusement, elle n’en fait pas usage.

Les demoiselles hurlent, s’insultent.

L’ex est présent. Il aurait mieux fait de se tenir à l’écart, car son ancienne copine, d’un violent coup, lui casse un balai sur la tête (trois points de suture).

La police est venue mettre fin à la bagarre.

D’après ses déclarations, la furie n’était venue que demander une cigarette…

Déjà connue de la justice pour des violences, elle a été remise en liberté après la transmission du dossier au parquet pour un examen approfondi.

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Journal « l’Union » 081025e

A Pays-de-France aussi

 

L’association de promotion de Pays-de-France procédera à la remise des prix du concours des balcons fleuris de Pays-de-France, vendredi 31 octobre à 19 heures, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge.

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Journal « l’Union » 081025d

C’est tellement mieux avec un bonjour

 

Delphine, Anne-Claire et Alexandra.

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Delphine, Anne-Claire et Alexandra, 18 et 19 ans, élèves du lycée Joliot-Curie de Reims, sont originaires des environs.

Ces jeunes filles ont l’habitude, comme à la campagne, de dire bonjour aux passants.

Depuis plusieurs années qu’elles pratiquent ces amabilités, elles ont constaté que seulement 30 % des passants répondent à leur bonjour, les autres les regardant un peu comme des bêtes curieuses. Au siècle de la communication, c’est bien regrettable !

 

 

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Journal « l’Union » 081025c

Dis-moi où t’habites j’te dirai si j’t’embauche

 

À l’initiative d’Adeline Hazan, la Justice, la Ville et L’État ont décidé de s’unir pour lutter contre la discrimination à l’embauche.

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« À diplôme égal, les jeunes ne sont pas traités de la même façon mais c’est impossible à prouver », déplore Karim Amry

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C’est plus difficile de décrocher un entretien quand on habite un quartier rémois dit chaud. Karim Amry qui œuvre pour l’insertion le constate. Il lutte contre cela en allant voir les employeurs.

L’ADRESSE qui figure en haut d’un CV suffit parfois pour que la demande d’emploi finisse automatiquement dans la poubelle du DRH.

« Le lieu d’habitation est la première discrimination. C’est à force de le constater qu’on s’en rend compte. À diplôme égal, un jeune qui vit en centre-ville et un autre qui vit dans un quartier dit chaud, n’a pas les mêmes chances de décrocher un entretien », explique Karim Amry, président de l’association Jeunesse et Espoir Pays-de-France.

« Le souci avec la discrimination à l’embauche, c’est que c’est très difficile d’en avoir la preuve. On est dans la suspicion. En conséquence, ce n’est pas facile de lutter contre. »

Karim se réjouit qu’un plan de lutte contre les discriminations dans l’emploi soit mis en œuvre par la municipalité (lire par ailleurs).

Cette lutte, lui et les membres de son association, la mène déjà depuis 2006 sur le terrain, à Croix-Rouge. « Nous nous sommes fixés pour mission d’aller à la rencontre des organismes et des entreprises pour aller chercher des offres d’emploi pour les jeunes de notre quartier. »

Un bon moyen de contourner la discrimination. « Pour lutter contre efficacement contre elle, il faut l’occulter. On ne va jamais voir un DRH en lui disant que nos jeunes sont victimes de discrimination à l’embauche. Ce serait se coller une étiquette sur le front. On va les voir car nous avons des jeunes motivés et compétents qui attendent de travailler. »

« Un sujet délicat »

Karim réclame ensuite du concret : « Je leur dis que s’ils viennent nous voir au local, ils doivent apporter des offres d’emploi, pas de vagues promesses ». C’est la clef de la réussite : « Nous n’affirmons jamais à un jeune qu’on va essayer de lui trouver un boulot. Avant de le motiver, voire de le remotiver, on attend d’avoir une offre concrète en face faite pour lui. »

À partir de là, en cas d’échec, « il ne pourra pas dire que c’est à cause de son adresse ou de son nom ou de sa couleur de peau. Car, parfois, la discrimination sert d’excuse. Il ne faut pas se le cacher. »

Elle sert parfois d’excuse, mais doit-elle aussi servir pour être embauché plus facilement ? « Je ne suis pas partisan de la discrimination positive, qui consiste à réserver des places dans les entreprises aux jeunes issus des quartiers. Moi, je n’aimerais pas entrer dans une boîte en sachant que je suis là parce que j’habite telle ou telle partie de la ville et d’imaginer que mes collègues le savent. »

Un plan de lutte doit donc se mener avec doigté : « Le sujet est délicat. C’est bien de lutter contre la discrimination mais, en même temps, il ne faut pas sans arrêt cibler les jeunes des quartiers car cela revient à les mettre encore plus à part.

Ce qu’ils veulent, c’est être considérés comme les autres jeunes, sur un pied d’égalité ». Avant un entretien, Karim leur tient toujours le même discours : « Ce n’est pas parce que tu as eu une mauvaise expérience que toutes les entreprises sont comme ça, alors pars en gagnant et tu gagneras ». Quelle que soit ton adresse.

Catherine Frey

 

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Un plan de lutte contre les discriminations

 

Il faut que les victimes de discrimination portent plainte. La maire, la procureure et le sous-préfet se sont réunis hier après-midi à l’hôtel de ville pour signer un plan de prévention contre les discriminations à l’embauche.


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