Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles -juillet 2022.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

***********************************

l’union 220731a
Tennis : Jour de finales à Géo-André Reims

Ouvert de 15/1 à 3/6, le tournoi multi-chances du TC Géo-André Reims a rassemblé deux tableaux complets de 16 joueurs.

Chez les messieurs, difficile d’émettre le moindre pronostic entre Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André Reims), Benjamin Lévêque (3/6, Saint-Memmie) et Florent Sauvage (3/6, Wattrelos).

Chez les dames, le titre se jouera entre six 5/6 : Léa Papamalaris (Moulins-lès-Metz), Justine Adami (Romilly), Léna Stern (TC Troyes), Anaïs Caron (Guignicourt), Tamara Picquot (Reims URT) et Elianos Durand Fouquart (Le Touquet).

Les finales sont programmées à 15 heures.

***********************************

l’union 220727a
Société : Privés d’eau chaude pendant quatre jours

La chaufferie doit être arrêtée chaque année quelques jours pour son entretien. Archive L’union
- Agrandir la photo

Certains locataires ont du mal à accepter cette restriction, justifiée par la maintenance de la chaufferie collective, d’autres s’adaptent sans trop de mal.

Pas d’eau chaude pendant quatre jours. Telle est la punition entre guillemets bien sûr infligée chaque année à la même époque aux habitants du quartier Croix-Rouge de Reims. Elle est justifiée par la nécessité d’entretenir la chaufferie collective. Ils sont plusieurs milliers de locataires concernés à chaque fois, plus de 2 200 par exemple pour les seuls logés par Plurial Novilia. Naturellement on ne les prend pas en traître : ils ont été avisés par tract quelques jours avant la coupure.

Faire tourner le lave-linge à vide

Certains ont l’habitude, et prennent la contrainte avec grande philosophie. À l’image de Georgy par exemple, de la rue Degas : « C’est vrai que ça gêne un peu, concède-t-il, mais on arrive quand même à se débrouiller ; quand les enfants étaient plus petits et restaient à la maison, il y avait un truc qui marchait bien, et qui peut encore marcher, c’est de faire tourner le lave-linge à vide, et de le vidanger dans la salle de bain : ça vous donne de l’eau à 30 degrés ! Maintenant je ne fais plus ça, je me lave simplement à l’ancienne, en faisant chauffer une gamelle sur la gazinière… Ça ne dure que quatre jours, on s’en sort. D’ailleurs ils ont la bonne idée de faire ça en plein été, c’est forcément mieux que dans l’arrière-saison où les journées sont moins chaudes… Et puis ils font ça pendant les vacances, où il y a moins de monde, c’est intelligent… »

Inadmissible !

Mais nous avons aussi reçu les commentaires moins conciliants d’une autre locataire, Laurence, de l’avenue du Général-Bonaparte ; il faut dire que celle-ci est arrivée, en provenance de l’Aisne, il y a moins d’un an, et donc elle n’avait pas encore eu droit à ce bizutage rémois : « Je trouve ça inadmissible à notre époque, aberrant ! s’indignait cette quadragénaire. Je ne sais pas comment font les habitués… Disons que pour faire la vaisselle, ça passe encore, mais pour la douche ! C’est quand même plus compliqué ! »

Je quitte l’appart’

Cette locataire n’a pas eu de chance il est vrai : car l’interruption programmée devait intervenir seulement à partir du 24 juillet (dimanche dernier), or, dès le mercredi d’avant (le 20 donc), l’eau chaude était déjà absente à la suite d’un problème électrique semble-t-il, et ça, ce n’était pas prévu. « Le jeudi matin ça n’était toujours pas revenu, assure Laurence, passablement remontée, et ma fille a dû prendre sa douche à l’eau froide ! » Si bien que notre plaignante a préféré carrément quitter son appartement pendant tout le reste de la coupure officielle.

COMMENTAIRE - Antoine Pardessus : Inadmissible ?

Il nous est déjà arrivé de devoir nous laver à l’eau froide. Et c’est vrai que ce n’est pas une partie de plaisir. Nous comprenons donc le mécontentement de notre locataire citée dans nos colonnes. De là à dire comme elle que c’est inadmissible, nous n’irons pas jusque-là. C’est comme ceux qui pestent sur les autoroutes parce que des travaux les empêchent de rouler à 130. À un moment, il faut bien que les infrastructures soient entretenues. Dans le cas présent, la chaufferie de Croix-Rouge. Et quatre jours, ce n’est pas le bout du monde…

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220725a
Tennis Côte des Blancs : Renard n’a rien laissé

Élise Renard n’a quasiment pas fait de fautes pour dominer Noémie Bellott en finale.Aurélien Laudy
- Agrandir la photo

LE MESNIL-SUR-OGER La Cormontreuilloise, vainqueur en 2020, a survolé les débats pour s’imposer sur le score sans appel en finale face à la Francilienne Bellott.

Positionnée en horaire principal pour rendre hommage au « monument local » Philippe Amillet disparu en novembre dernier et qui a tant œuvré pour le tennis féminin, la finale dames a opposé comme prévu les deux favorites à -2/6, Élise Renard (Cormontreuil) et Noémie Bellott (Courbevoie).

Ali le marathonien

Reste que la Cormontreuilloise, vainqueur en 2020 contre Claire Duter et battue par cette dernière l’an passé, a survolé les débats pour s’imposer sur le score sans appel de 6-1, 6-1 en se montrant tout autant régulière que puissante sur son coup droit. « Je suis très contente d’avoir gagné ! Je n’ai pas fait beaucoup de fautes, je l’ai fait jouer et c’est elle qui a fait des fautes. Cela explique en grande partie ma victoire. » Des propos vite corroborés par l’ancienne championne de Champagne lorsqu’elle évoluait au TC Géo-André : « Élise a très bien joué ! Elle a fait zéro faute et, a contrario, j’en ai fait beaucoup. Je n’ai pas réussi à mettre en place mon jeu. Je ne savais pas comment faire. J’ai essayé de varier mais il n’y avait rien derrière d’autant que je n’avais pas confiance en mes coups. » Chez les messieurs, en demies, les deux têtes de série à 0 ont chuté ! Résultat, le tenant du titre Abdoul- Karim Ali (1/6, Champ Fleuri) a brillamment conservé son bien au terme d’une finale interminable (3 h 50) contre le « relanceur » francilien Thomas Mathieu (1/6, Montfermeil). « Ce fut très dur parce qu’il ramène tout ! J’ai été obligé de prendre des initiatives et, parfois, je me suis fait contrer. J’ai pourtant cru qu’il allait craquer mais il a tenu… Forcément, je suis très content de gagner de nouveau ici », assurait le Réunionnais, ex -2/6 du TC Montmirail, qui, à 5-4 dans la « belle », a sauvé trois balles de match…

En + 35 ans, Gabriel Andruejol (1/6, Gueux) est logiquement venu à bout (6-3, 6-1) de l’ancien négatif Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil) en manque de compétition et usé par une demie à rallonge.

RÉSULTATS

DAMES. – Demi-finales : Élise Renard (-2/6, Cormontreuil) bat Liv Boulard (2/6, Troyes)6-1, 6-1 ; Noémie Bellott (-2/6, Courbevoie) bat Ynola Martins (1/6, Cormontreuil) 6-1, 6-2.
Finale : Élise Renard bat Noémie Bellott 6-1, 6-1.

MESSIEURS. – Demi-finales : Ali (1/6, Champ Fleuri) bat Jonasz (0, Cormontreuil) 4-6, 6-2, 6-1 ; Mathieu (1/6, Montfermeil) bat Momo André (0, Argenteuil) 6-4, 6-4.
Finale : Ali bat Mathieu 7-5, 4-6, 7-5.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

***********************************

l’union 220723c
Tennis côte des blancs : Première sans Philippe Amillet

Parmi les favoris sur les courts mesnilois, Nicolas Jonasz (Cormontreuil).
- Agrandir la photo

MESNIL-SUR-OGER Le cru 2022 se boucle cette fin de semaine sans son juge-arbitre maison, décédé l’an passé. Avec de jolis duels en perspective en son hommage.

Forcément, la 68 e édition de l’Open du Mesnil-sur-Oger aura une saveur toute particulière. En effet, pour la première fois depuis sa création, cette épreuve incontournable du paysage tennistique marnais se fera sans son juge-arbitre historique, Philippe Amillet, disparu brutalement en fin d’année dernière.

Certes, « The show must go on » et ce tournoi, toujours autant apprécié, a de nouveau fait le plein en matière d’inscriptions avec un total de 311 ! De quoi évidemment proposer de superbes tableaux.

À commencer par celui des messieurs où le titre 2022 devrait en toute logique se jouer à 0 entre Nicolas Jonasz (Cormontreuil) et Erwan Momo André (Argenteuil).

Bataillon de six 1-6

Reste que la concurrence est féroce avec un bataillon de six 1/6 tous avides de « perf » : Bastien Villenet (Taissy), Matis Amier (Cormontreuil), Augustin Damonte (Troyes), Thomas Mathieu (Montfermeil), le vétéran et habitué des lieux Christophe Damiens (Plaisir) et l’ancien Montmiraillais, le Réunionnais Abdoul Karim Ali (Champ Fleuri).

Par ailleurs, le tableau +35 ans sera passionnant cette année avec une finale attendue entre Gabriel Andruejol (1/6, Gueux) et l’ancien négatif, Manuel Soumet (2/6, Cormontreuil).

Enfin, du côté des dames, la finale semble promise aux –2/6 Élise Renard (Cormontreuil) et l’ex-sociétaire du TC Géo-André, Noémie Bellott (Courbevoie).

À moins que Ylona Martins (Cormontreuil) ou Liv Boulard (Troyes) ne bousculent la hiérarchie.

PROGRAMME

AUJOURD’HUI. – 14 heures : demi-finales +35 ans.

DEMAIN. – 9 heures : demi-finales messieurs. 10 h 30 : demi-finales dames. 14 heures : finale +35 ans. 15 heures : finale messieurs. 16 h 30 : finale dames.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

***********************************

l’union 220723b
D’Erlon en large : Pas d’eau chaude pendant quatre jours.

Les locataires de Croix-Rouge ont reçu l’info dernièrement, et celle-ci a du mal à être acceptée par certains.

Il faut pourtant en passer par là pour assurer la maintenance de la chaufferie. Certes, l’opération a le bon goût de ne pas être programmée en plein hiver. N’empêche que ce n’est pas une situation confortable.

On peut supposer que bien des gazinières vont être mises à contribution…

***********************************

l’union 220723a
Les policiers essuient des tirs de mortier

 

 

 

 

À deux reprises, des policiers municipaux ont été visés par des artifices alors qu’ils se trouvaient en intervention à Croix-Rouge.

Le maire a déposé plainte.

Lundi, un agent municipal a dû riposter en faisant usage de son flash-ball.

 

 

 

 

***********************************

l’union 220721c
Aujourd’hui : Ciné-goûter / « À l’autre bout du monde ».

Partons sur les chemins de traverse, à la découverte de nouveaux horizons, de contrées lointaines.

Un programme de courts métrages pour tous, pour aller à la rencontre des autres, pour s’émerveiller des différences, pour apprendre de chacun et revenir toujours plus riche.

Pour les 3 à 10 ans, maison de quartier Croix-Rouge-Dr Billard, 12 et 14, rue Pierre-Taittinger.

Gratuit.

***********************************

l’union 220721b
Urbanisme : Sécurité et environnement au cœur de la rénovation urbaine

La délégation d’élus et d’acteurs de la rénovation rémoise a fait halte dans les quartiers de Châtillons et Croix-Rouge
- Agrandir la photo

La directrice générale de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine était en visite hier pour constater l’avancée des travaux dans quatre quartiers prioritaires de la ville. Retour sur les enjeux de ce projet dans les quartiers de Châtillons et Croix-Rouge.

Avec sept quartiers classés prioritaires sur son territoire, la ville de Reims fait face à un enjeu de renouvellement de taille. Depuis 2019, plusieurs chantiers ont été enclenchés dans le cadre du Nouveau programme de renouvellement urbain (NPRU) piloté par l’Anru, un établissement public à caractère industriel. Ce dispositif s’inscrit dans une volonté de « ramener de la diversification et de la mixité dans les quartiers les plus durs » selon les mots d’Anne-Claire Mialot, la directrice générale de l’Anru. Ce mercredi, « heureuse de savoir à quoi sert l’argent des crédits », elle rendait visite à 5 chantiers de rénovation aux côtés de la présidente du Grand Reims, Catherine Vautrin, et d’Henri Prévost, préfet de la Marne. Après Europe, Orgeval et Witry-lès-Reims dans la matinée, la petite délégation d’élus et d’acteurs de la rénovation rémoise a fait halte dans les quartiers de Châtillons et Croix-Rouge.

Après le Programme de renouvellement urbain, voilà donc venu le temps du Nouveau programme de renouvellement urbain qui prétend afficher de nouvelles ambitions. Anne-Claire Maliot l’assure. « Nous avons fait beaucoup plus attention aux enjeux d’équipements, tout en étant plus ambitieux sur le sujet du climat », explique-t-elle en rappelant que « la rénovation ne peut pas tout changer à elle seule. Il faut travailler sur l’ensemble d’un espace. » En bref, le projet rénovation s’accompagne d’une prise de conscience écologique et d’une volonté d’intégrer pleinement ces lieux à la ville.

Réintégrer les espaces et les diversifier

L’état des barres qui seront démolies à Croix-Rouge en dit long sur le délaissement auquel les quartiers prioritaires ont longtemps dû faire face. Un phénomène qui a eu pour conséquence logique de renfermer ces espaces sur eux-mêmes, abaissant ainsi la diversité en leur sein. « Il faut forcer les gens à venir ici », glisse l’un des bailleurs chargé du projet de rénovation à Châtillons en référence à la position du quartier qui se prête peu au passage de ceux qui n’y habitent pas. Pour le préfet, casser ce phénomène de création d’îlots passe avant tout par la sécurité des espaces. La démolition de quatre barres d’immeubles proche de la rue Taittinger devrait, selon lui, faciliter les interventions de police en limitant les espaces trop isolés.

Une rénovation verte

Un chantier qui s’accompagne d’une politique de logement spécifique puisque Reims n’est pas soumis à la règle de reconstruction à l’identique à cause d’un fort taux d’HLM déjà existants. Face à ce problème, Anne-Claire Maliot explique que certains anciens locataires contraints de quitter leur quartier iront contribuer à la diversité d’un autre en s’y installant. Paradoxalement, des maisons en accession à la propriété seront inaugurées pour permettre l’accueil de nouveaux habitants et ainsi contribuer à la mixité dans le quartier.

À Châtillons, le chantier principal se veut, en priorité, respectueux de l’environnement. L’industrialisation des façades, déjà engagée en partenariat avec le bailleur Pluria Novalia, prévoit d’intégrer des panneaux solaires et une meilleure isolation des logements.

En complément, plus de 2 000 logements collectifs devraient être rattachés à la chaufferie urbaine du Grand Reims indépendante à 90 % des énergies fossiles. Du côté de Croix-Rouge, Reims Habitat promet que la construction des nouveaux immeubles se fera à partir des matériaux de ceux qui ont été démolis. Pour la directrice générale de l’Anru, une rénovation respectueuse de l’environnement est fondamentale au cœur d’une action qui « vise à anticiper pour répondre aux attentes des habitants dans encore 15 ou 20 ans ». Devant le constat de ces nombreuses mesures, Anne-Claire Maliot a qualifié le programme rémois « d’exemplaire » en soulignant « son respect des principes de l’Anru ».

L’exemple de la Tour des Argonautes

Le projet qui caractérise le mieux l’action de l’Anru reste, sans doute, celui de la Tour des Argonautes à Châtillons. Face à la hausse du vieillissement de la population, les quartiers prioritaires souvent peuplés de jeunes doivent s’employer pour que les seniors puissent vivre dans un certain confort.

Alors que le quartier compte très peu d’appartements accessibles par le biais d’un ascenseur, la Tour des Argonautes devrait transformer ses deux derniers étages en espaces mutualisés pour personnes âgées. La place sur laquelle se trouve le bâtiment va, elle, s’agrandir pour permettre un meilleur accès à ce lieu en permettant notamment le passage d’une ligne de bus. Ces travaux viseront à centraliser le quartier autour du poumon commerçant en aérant les accès. Associé aux mesures respectueuses du climat, ce chantier présente bien la volonté de transformer plutôt que de rénover à travers l’intégration du quartier dans la ville et celle des différents habitants dans celui-ci.

Louis Le Pen

***********************************

l’union 220721a
Faits divers : Les policiers municipaux essuient des tirs de mortier

Les agents municipaux ont été pris à partie par plusieurs individus. La situation a dégénéré très vite.
- Agrandir la photo

À deux reprises, des policiers municipaux ont été visés par des artifices alors qu’ils se trouvaient en intervention à Croix-Rouge. Le maire a déposé plainte.

D’abord, vendredi soir, puis de nouveau lundi soir. Les agents municipaux de Reims ont été la cible de délinquants, à deux reprises, en seulement quelques jours, alors qu’ils se trouvaient en intervention, dans le quartier Croix-Rouge.

Ce lundi 18 juillet, il est un peu plus de 22 h 30, les policiers municipaux (deux équipages) sont en faction, avenue du Général-Eisenhower, aux abords du parc Saint-John-Perse.

Selon les éléments de l’enquête, ils attendent une dépanneuse qui doit venir retirer un véhicule accidenté, lorsqu’ils sont pris à partie par plusieurs individus. La situation dégénère très vite.

Un agent municipal riposte en faisant usage de son flash-ball

Les policiers municipaux sont alors la cible de plusieurs tirs de mortier. Un agent municipal riposte en faisant usage de son flash-ball. Un seul tir qui a pour effet de disperser la foule.

Aucun blessé n’est à déplorer et aucune dégradation n’a été constatée sur le véhicule de service. Des patrouilles de la police nationale, avec le soutien de la brigade canine, ont quadrillé le secteur mais il n’a été procédé à aucune interpellation.

La Ville a décidé de porter plainte. Contacté, Arnaud Robinet, le maire de Reims condamne fermement ces agissements : « À l’heure où certains politiques tiennent des propos scandaleux sur la police, nous sommes quotidiennement témoin de leur engagement au service de la sécurité des Rémois, dans des conditions particulièrement difficiles. »

Les événements de lundi soir ne doivent pas être banalisés selon Arnaud Robinet. « Ceux qui attaquent la police municipale, attaquent directement la mairie et au-delà la République. »

Je ne céderai rien face à ces délinquants

Le maire d’asséner : « Je ne céderai rien face à ces délinquants : en portant systématiquement plainte et en essayant d’identifier les auteurs pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. »

Arnaud Robinet l’assure : « Il n’y a pas de zone de non-droit à Reims et pas de pitié pour ceux qui défient les forces de sécurité. »

Premiers tirs, vendredi soir

Le premier incident remonte au vendredi 15 juillet. Une patrouille de la police municipale est prise à partie, vers 22 heures, rue Olympe-de-Gouges, rue adjacente à l’avenue du Général-Bonaparte. Cet équipage est ainsi la cible d’artifices.

Heureusement, l’incident n’a fait aucun blessé ni causé de dégradations.

Des patrouilles de la police nationale, appelée en renfort, ont quadrillé la zone mais aucun suspect n’a été interpellé. Une enquête a été ouverte par le commissariat pour faire toute la lumière sur les faits.

Aurélie Beaussart

***********************************

l’union 220720c
d’erlon en large

Nous sommes régulièrement sollicités pour des événements qui peuvent sembler mineurs, mais qui peuvent tenir à cœur aux intéressés.

Ainsi dernièrement, un habitant de Croix-du-Sud nous a informés qu’un de ses pieds de concombre donnait des exemplaires jaunes. Il trouvait ça bizarre, alors que tous les autres, issus du même sachet de graines, affichaient la traditionnelle couleur verte.

Nous n’avons pas trop su quoi lui répondre…

***********************************

l’union 220720b
R2 : Tinqueux recrute

L’ASATB Tinqueux, qui évoluera la saison prochaine en Régionale 2 Grand Est, cherche des joueurs pour renforcer son équipe masculine.

Des tests seront organisés le vendredi 26 août – jour de la reprise de l’entraînement – et le mardi 30 au gymnase Joliot-Curie à Reims.

Renseignements au 07 77 89 15 72.

***********************************

l’union 220720a
Événement : Le sprint final est lancé avant les Jeux olympiques

Le vendredi 22 juillet, la Ville accueille La tournée des drapeaux olympiques, paralympiques et Paris 2024. À deux ans des Jeux qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août, la cité des sacres entend bien jouer son rôle dans cet événement planétaire.

Ce vendredi 22 juillet, il n’y en aura que pour le sport à Reims. À l’occasion de l’Open de France de basket-ball 3X3, une délégation de Paris 2024 sera également accueillie dès 9 h 30. La journée sera dédiée à la tournée des drapeaux olympiques, paralympiques et Paris 2024, événement qui voyage à travers toute la France (lire par ailleurs). La délégation se rendra stade Georges-Hébert, à l’hôtel de ville ou aux Basses promenades pour différentes animations sportives, découvertes de disciplines et photos avec lesdits drapeaux. Une journée de fête qui prouve, s’il en était besoin, que Reims est pleinement engagée dans les Jeux olympiques.

seize disciplines olympiques peuvent être accueillies à Reims

Tout commence en novembre 2019, quand la Ville est labellisée Terre de jeux. L’année suivante, huit sites rémois sont sélectionnés et reconnus comme pouvant accueillir des athlètes dans leur préparation. Selon le comité d’organisation des JO, ces centres sportifs « répondent aux critères techniques exigés par les différentes disciplines sportives et à leurs besoins d’accueil » , comme l’hébergement, la restauration, la sécurité, le transport et l’accessibilité. Le CREPS est ainsi recommandé pour l’athlétisme, l’escrime et le judo, le gymnase Géo-André pour le cyclisme, le Stade Georges-Hébert pour l’athlétisme, la Reims Arena pour le basket-ball, Auguste-Delaune et Louis Blériot pour le football, L’UCPA Sport Station pour la natation et le water-polo, le complexe René-Tys pour le badminton, basket-ball, boxe, escrime, gymnastique artistique, gymnastique rythmique, handball, judo, lutte, taekwondo, tennis de table.

Au total, Reims peut donc accueillir seize disciplines olympiques et paralympiques. Traditionnellement, les délégations ne se lancent qu’à la fin d’une olympiade. Là, le timing était plus serré avec seulement trois années qui séparent Tokyo de Paris. Dès la fin 2021, des échanges techniques ont lieu par mail, puis des visites sur site.

Un choix large qui fait mouche très rapidement et qui attire un gros poisson, en l’occurrence la délégation britannique. Attirée par les installations et la proximité avec la capitale, le comité olympique britannique jette son dévolu sur le complexe René-Tys pour la gymnastique, la boxe et le tennis de table, ainsi que sur le centre aqualudique pour la natation.

De 100 à 150 sportifs sont attendus. À la question de savoir pourquoi Reims avait été choisie, Hugh Robertson, président du comité olympique britannique, répondait dans nos colonnes, le 30 avril dernier : « Il y a deux raisons principales : la grande qualité des installations sportives, et l’accueil que nous avons reçu de la part des élus, dès le début. Quand vous mettez ces deux éléments ensemble, cela donne un choix simple. »

Une aubaine pour la cité des sacres, comme s’en félicitait Raphaël Blanchard, toujours dans nos colonnes, en octobre 2021. « Une délégation anglaise d’une dizaine de personnes est venue en septembre et ils ont été impressionnés par plusieurs de nos équipements. En particulier l’Arena et l’UCPA Sport Station mais aussi le complexe René-Tys et notre projet à Georges-Hébert. La dimension des équipements et le haut niveau de services proposés les ont séduits. »

Peu de travaux à prévoir

Surtout, la plupart des sites sont en état d’être utilisés sans travaux à faire d’ici 2024. « Globalement, nos sites ont tous les atouts requis pour Paris 2024, mais il peut y avoir quelques travaux techniques pour répondre aux besoins des délégations. » Rien n’est prévu à ce stade sur des sites en bon état, comme Delaune, Blériot, René-Tys ou les équipements neufs comme l’Arena ou l’UCPA. La rénovation du Creps est déjà lancée, quant à Géo-André, il n’y a pas de souhait particulier des délégations à en croire la Ville.

Le gros projet concerne Georges-Hébert. « Il s’inscrit en vue des Jeux de 2024, mais il est fait aussi pour les usagers. Il consiste en une rénovation complète du complexe sportif. » Vous l’aurez compris, tout est prêt pour accueillir les sportifs britanniques (et les autres), en 2024.

Six autres sites toujours disponibles

Si la Grande-Bretagne a, pour l’instant, jeté son dévolu uniquement sur le complexe René-Tys et le centre aqualudique, six autres sites rémois ont reçu l’agrément pour être centre de préparation olympique et attendent d’éventuelles délégations : le stade Georges-Hébert (athlétisme), le Creps (athlétisme, escrime, judo), la Reims Arena (basket-ball), le stade Louis-Blériot (football), le complexe Géo-André (cyclisme) et le stade Auguste-Delaune (football).

Ce qui laisse donc de la place pour d’autres délégations. « Nous sommes sollicités, mais ce sont des plus petites » , expliquait Arnaud Robinet, au moment d’officialiser l’arrivée des Britanniques, en avril dernier. « Après, nous regardons quel type d’équipements on peut mettre à disposition, car c’est toujours compliqué de partager un même site pour les mêmes disciplines pour deux délégations. » Des contacts ont été noués avec trois ou quatre autres pays « surtout d’Europe et d’Amérique » , assure le maire. « Nous avons reçu en septembre les visites de plusieurs délégations. Seuls les Britanniques nous ont autorisés à les citer. »

Des drapeaux qui voyagent de ville en ville

Depuis la clôture des Jeux de Tokyo, Paris est officiellement devenue la prochaine ville hôte des Jeux olympiques et paralympiques d’été. Lors des cérémonies de clôture des Jeux au Japon, les drapeaux olympique et paralympique ont été transmis par les présidents du comité international olympique (CIO) et paralympique (IPC) à la maire de Paris, Anne Hidalgo. Il est dans les usages que ces drapeaux demeurent dans la future ville hôte des Jeux. Mais Paris 2024 et la Ville de Paris ont souhaité les partager avec les collectivités hôtes qui accueilleront des épreuves en 2024, ainsi que les communes « Terre de Jeux 2024 » afin que l’esprit des Jeux profite à la France entière.

Les anneaux olympiques, les agitos paralympiques (symbole de mouvement en forme de croissant asymétrique) et l’emblème de Paris 2024 composent la caravane des drapeaux qui fait le tour de l’Hexagone depuis le 8 septembre 2021. De nombreuses collectivités se sont manifestées afin de recevoir les drapeaux. Elles associent lors de cette journée festive et populaire leurs athlètes et les clubs locaux. Défilé dans les rues, réception à l’hôtel de ville, célébration des athlètes, visite de sites sportifs de la ville, rencontre entre les enfants et les athlètes locaux, concerts, animations sportives sont notamment au programme.

Les autres points

Des vidéos de promotion

En septembre 2020, le célèbre influenceur et youtubeur Choopa répond présent à l’invitation lancée par le comité d’organisation des Jeux olympiques 2024. Son objectif, aller à la rencontre des sportifs dans leur ville d’origine. À Reims, il s’en va rencontrer Yohann Diniz pour réaliser une courte vidéo pour promouvoir le sport dans la cité des sacres. Il s’agissait même de la première des 1 100 villes labellisées à recevoir l’équipe de tournage. La journée a débuté sur la piste d’athlétisme du stade Georges-Herbert où Yohann Diniz s’est entraîné. Les autres séquences ont été tournées le long de la coulée verte et au parc de Champagne.

Un match international de water-polo pour se tester

Si les contacts avec les délégations se font d’abord par mail, rien ne vaut un essai grandeur nature. C’est dans cette optique qu’un match international de water-polo entre la France et l’Espagne a été organisé en février dernier au centre aqualudique. « C’est du boulot en termes d’organisation mais c’est un honneur de recevoir la France et l’Espagne à Reims », se réjouissait le manager général du club rémois. Il s’agissait du premier événement à l’UCPA. Un tremplin pour le water-polo dans l’optique du label Terre de

Jean-Marie Cornuaille

***********************************

l’union 220718b
Société : Lettre ouverte pour plaider la cause des migrants

Le parc Saint-John-Perse accueille régulièrement un campement de fortune occupé par des personnes fuyant leur pays. Archive L’union
- Agrandir la photo

Ce citoyen avait déjà adressé une pétition aux autorités pour réclamer un hébergement plus digne pour les migrants campant sous tente dans un parc.

Alain Fournier persiste et signe. Le sujet qui tient à cœur à ce citoyen rémois, c’est le sort réservé aux migrants dans la cité des sacres.

Fin juin, il avait lancé une pétition pour réclamer pour ces personnes un hébergement fermé susceptible de les protéger du froid, mais aussi de la canicule alors annoncée.

La préfecture, la Ville de Reims et le Département étaient destinataires de son courrier soutenu par plusieurs dizaines de membres et de responsables de différentes structures à vocation humanitaire.

Patrie des droits de l’homme

Les réponses tardant à venir, notre homme a alors rédigé une lettre ouverte à destination des mêmes autorités. « Les auteurs de la pétition, écrit-il ainsi, se trouvent contraints, à leur grand regret, d’en appeler aux citoyens de Reims pour que les trois responsables que vous êtes soient mis en demeure de mettre fin à une situation qui n’honore pas la patrie des droits de l’homme… »

Fausse bonne solution

Ce nouvel assaut a suscité des réactions : la préfecture, avisée par nos soins, nous a fait savoir que les malheureux concernés ne sont pas négligés, et que des dispositions sont bien prises en leur faveur (lire par ailleurs).

Pour sa part, la Ville de Reims, par l’intermédiaire de l’adjointe à la santé et aux affaires sociales Marie Depaquy, nous a apporté téléphoniquement quelques éléments de réponse, parmi lesquels le fait que la Ville a envoyé une réponse au pétitionnaire la semaine dernière (dont nous n’avons pas eu connaissance) ; qu’elle a aussi sollicité l’État et la sous-préfecture en vue d’une « réunion rapide » sur le sujet, et rappelé à ce même État qu’il lui incombait de faire respecter les Obligations de quitter le territoire français (OQTF) le cas échéant, et de démanteler les « filières de la misère » ; et que la demande d’aménagement de toilettes temporaires décentes dans le parc occupé par les migrants exprimée par ailleurs par divers responsables associatifs était « une fausse bonne solution » , l’enjeu étant de faire en sorte que le campement sauvage de Saint-John-Perse ne devienne pas « un point de fixation ».

Des dispositions sont prises, assure la préfecture

Sollicitée par nos soins à la suite de la pétition puis de la lettre ouverte d’Alain Fournier concernant les migrants du parc Saint-John-Perse de Reims, la préfecture nous a adressé la réponse suivante : « Les services de la préfecture ont pris les dispositions habituelles pour la mise à l’abri du public vulnérable lors des vagues de chaleur.

Ainsi, les opérateurs et associations tels que Assor, le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation ), ou l’Armée du salut ont d’ores et déjà été sollicités. À la demande du préfet, des distributions de repas ont été mises en œuvre et des maraudes quotidiennes permettent de distribuer des boissons, et de s’assurer de la mise à l’abri du public. Enfin, des pré-réservations d’hébergement ont été effectuées afin de mettre à l’abri les familles et le public vulnérables. Les services restent très attentifs et particulièrement lors de la vigilance canicule. »

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220718a
Ça brûle en ville et dans les champs

 

 

 

Une grande tache noire est apparue cette fin de semaine au milieu des champs moissonnés à la sortie de Reims en direction de Cernay : ce sont les traces d’un feu agricole survenu samedi vers 23 heures près du chemin dit de la Chapelle-Saint-Nicolas.

Ce genre de feux se multiplient un peu partout dans le département en ce moment.

Mais d’autres continuent à se produire en ville, comme ceux de conteneurs rue Léon-Blum à Reims (Croix-Rouge), samedi soir, et rue des 1 er -et-41 e -régiments-de-chasseurs (Europe) dimanche vers 4 heures du matin.

 

 

 

***********************************

l’union 220717b
Police visée

Une patrouille de la police municipale a été prise pour cible vendredi 15 juillet vers 22 heures, rue Olympe-de-Gouges, adjacente à l’avenue du Général-Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge. Des projectiles ont été lancés sur elle, sans faire de dégâts ni humains, ni matériels.

Aucune interpellation n’a eu lieu à la suite de l’incident.

***********************************

l’union 220717a
Loisirs : L’été s’affiche à Croix-Rouge, des activités jusqu’au 23 juillet

Chaque jour, des animations à pratiquer en famille sont proposées sur l’aire d’activités parents-enfants, l’espace détente et les ateliers créatifs.
- Agrandir la photo

Jusqu’au samedi 23 juillet, enfants, jeunes et familles sont les bienvenus au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac, pour un programme varié d’activités.

Jusqu’au samedi 23 juillet, l’opération Un été s’affiche à Croix-Rouge est de retour au complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac, pour un programme varié d’activités sportives, de loisirs et culturelles, de spectacles et soirées pique-nique préparées par les espaces La Passerelle, Billard et La Nacelle de la maison de quartier Croix-Rouge.

Ce programme gratuit totalise 75 200 € grâce aux aides versées par la Ville de Reims (33 %), le Grand Reims (13 %), l’État au titre du contrat de ville (40 %), les trois bailleurs sociaux (le Foyer Rémois, Plurial Novilia et Reims habitat) ainsi que le Département de la Marne, venus compléter les montants mobilisés par la maison de quartier.

Chaque jour, des animations à pratiquer en famille sont proposées sur l’aire d’activités parents-enfants, l’espace détente et les ateliers créatifs.

Des soirées pique-nique sont notamment prévues le mardi 19 juillet et samedi 23 juillet

Les structures gonflables et « trampo’mobile » de Star Anim seront en place en permanence. D’un jour à l’autre, les ateliers d’initiation se renouvelleront : jeux d’échecs, BMX ou run achery.

Des ateliers artistiques seront animés par les compagnies Pseudonymo, Clowns de Cœur, le Centre de créations pour l’enfance de Tinqueux, Najime Hacini et Sabrine Brisset de Toutenkarton. Rendez-vous l’après-midi pour deux spectacles : Petit théâtre nomade, Déambulation de clown, Okilélé et Grincements. Des soirées pique-nique sont prévues sur inscription, avec jusqu’à 20 heures : « Les talents de l’été s’affichent » (le mardi 19 juillet) et des animations surprises pour la clôture de « L’Été s’affiche » le samedi 23 juillet.

Du 7 au 23 juillet, du lundi au vendredi, de 15 à 20 heures, et le samedi de 15 à 19 heures, complexe sportif Géo-André, rue François-Mauriac, gratuit.

Yann Le Blévec

***********************************

l’union 220716a
Loisirs : Les maisons de quartier se mobilisent pour les jeunes

Le bubble foot très prisé des jeunes..
- Agrandir la photo

« La jeunesse en action ». Tel était le thème de la première journée « inédite » organisée ce 13 juillet par le pôle jeunesse de l’association des maisons de quartier de Reims.

Pour ce faire, l’équipe emmenée par Jérôme, Jordan, Moussa et Killian, ainsi qu’une dizaine de bénévoles de la plupart des maisons de quartier, ont emmené quelque 180 jeunes de 11 à 17 ans pour un rallye photo à la recherche des monuments, lieux culturels ou symboliques. Un peu plus tard, tous se retrouvaient au parc Saint-John-Perse pour un autre rallye, plus sportif celui-là. Avec notamment du tchoukball ou du bubble foot mais aussi de la danse avec Stella ou de la boxe.

« Au total, 18 parcours et 25 animations », précise Elham Kouch, directrice de la maison de quartier Jean-Jaurès/Le Flambeau qui, avec Rachid Ramali (maison de quartier Cernay-Europe), assurent la coordination thématique jeunesse à l’échelle de l’association des maisons de quartier.

Nouveau changement de lieu. C’est ensuite au complexe sportif Géo-André, là où se déroulent les activités de « L’été s’affiche à Croix-Rouge » qu’avaient rendez-vous tous ces jeunes pour un pique-nique « zéro déchet » avec « Les Bons Restes », suivi d’un concert « donné par des jeunes de 17-25 ans des maisons de quartier ». Parmi ceux-ci : Lofo, Rozo, Zacky…

À noter que le retour des jeunes était assuré, tard en soirée, par la Citura, dans les différentes maisons de quartier participantes.

***********************************

l’union 220715a
délinquance : Les pyromanes ont frappé pour la Fête nationale

Le ou les pyromanes ont frappé notamment à Croix-Rouge dans la rue Laurencin. A.P.
- Agrandir la photo

Plusieurs voitures et conteneurs n’ont pas passé la nuit du 13 au 14 juillet, victimes de feux probablement criminels. Les policiers ont interpellé un suspect.

La Fête nationale ne sera pas synonyme de réjouissance pour tout le monde à Reims : certains automobilistes ont eu la fâcheuse mésaventure de voir leur véhicule carbonisé au cours de la nuit du 13 au 14 juillet. Il semble en effet que certains aient commémoré la Prise de la Bastille en jouant criminellement des allumettes ou du briquet.

Ainsi, dès le début de la soirée, peu avant 19 heures, un buisson prend feu de façon suspecte dans le quartier Croix-Rouge, place Utrillo. Simple négligence d’un fumeur ayant mal éteint son mégot avant de le jeter ? Ce nom d’Utrillo va cependant curieusement réapparaître dans la liste un peu plus tard…

Scooter et voitures

Les choses se corsent dans la nuit : peu avant 23 heures, un conteneur à ordures brûle à son tour rue du Chalet ; nous sommes là dans un autre coin de Reims, proche de l’avenue Jean-Jaurès ; même pas une dizaine de minutes plus tard, rue de Solferino, pas très éloignée de la rue du Chalet déjà citée, même punition, avec un feu de scooter en sus. Après deux heures du matin, ce sont les voitures qui flambent à leur tour, cette fois à nouveau à Croix-Rouge : une Audi d’abord, à l’intersection des rues Marie-Laurencin et Raoul-Dufy ; les flammes vont attaquer aussi une BMW, une Opel et une Scénic qui avaient le malheur d’être stationnées à côté. Et peu après 3 heures, on retrouve la place Utrillo du début, pour un feu de Peugeot 208.

Interpellation

Les policiers ne sont pas restés inactifs : ils sont parvenus à surprendre, quasiment en flagrant délit, un probable auteur du côté de la rue de Solferino vers 23h30. Ce jeune majeur aurait mis le feu à un conteneur, lequel feu aurait endommagé également une Opel garée à côté.

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220706b
Faits divers : Deux mineurs soupçonnés de recel de vol

Le scooter et son pilote ont été stoppés dans leur course par la police, dimanche. Illustration
- Agrandir la photo

 

 

On ne le répétera jamais assez. Circuler à deux-roues sans casque est très dangereux, mais en plus c’est interdit. Alors quand les policiers ont aperçu ce jeune homme juché sur un scooter les cheveux au vent, dimanche 3 juillet vers 15 h 45 allée Simon-Jacques, dans le quartier Croix-du-Sud, ils l’ont stoppé immédiatement.

Lors du contrôle, ils se rendent très vite compte que l’engin présente toutes les caractéristiques d’un véhicule volé. À ce sujet, les explications du pilote sont confuses : un cousin lui aurait prêté, mais il ne sait pas où lui rendre… Bref, il a bien du mal à justifier la provenance de sa monture.

Placé en garde à vue, il désigne un second individu, interpellé à son tour. Confrontés, les deux mineurs finissent par indiquer qu’ils ont trouvé le scooter dans un parc et qu’il était déjà dégradé.

Ils sont tout de même repartis du commissariat avec une convocation pour s’expliquer devant le juge des enfants le 23 septembre.

M.D.

 

 

***********************************

l’union 220706a
Neoma exhibe sa convivialité pour attirer les talents

Entretien de motivation, oraux de langue, concert et visite d’une cave de champagne sont au programme des futurs élèves de l’école.Malo Harmant
- Agrandir la photo

Choisiront-ils la Champagne pour faire leurs études ? La question se pose pour les 8 000 admissibles aux concours communs des grandes écoles de commerce. L’école rémoise Neoma business school les reçoit en ce moment dans ses murs pour leur faire passer les oraux d’admission. « Nous en accueillons un peu moins de 200 par jour pendant trois semaines » , précise Lola, responsable générale des admissibles et élève en 2 e année. L’objectif est double : évaluer leurs aptitudes à travers un entretien de motivation et deux oraux de langue, et leur donner envie de choisir l’établissement rémois s’ils sont admis.

« Nous mettons en avant la convivialité de l’école. C’est l’un de nos points forts à Reims » , explique Mathilde, responsable des animations. « Nous allons les emmener visiter une cave de champagne et faire un tour en ville après leurs épreuves. » Les membres de l’équipe d’accueil portent tous un tee-shirt violet sur lequel est écrit « Join the family », l’école est décorée dans un esprit welcome. Sur la terrasse, le groupe de musique de l’école, the Rollin, se charge de détendre les candidats.

Émile vient de Saint-Étienne, il a déjà passé les oraux pour les écoles de Nantes et de Lille : « J’ai adoré Nantes. Ici, le campus est un peu excentré mais en dix minutes de tram, on rejoint la ville. »

Gloire, de son prénom, habite Le Havre mais s’il est pris à Neoma, il choisira plutôt le campus de Reims que celui de Rouen. Il a établi une liste de critères pour choisir : « Je regarde le programme, la démarche développement durable, la convivialité et l’ouverture à l’international. Neoma Reims remplit bien les quatre critères, on verra déjà si je suis pris. »

Le principal frein, cité par les élèves, tient à l’aspect vieillot de l’établissement situé à Croix-Rouge. Pour que cela change, il faudra attendre le déménagement dans la zone Colbert prévu à la rentrée 2025.

Catherine Frey

***********************************

l’union 220703a
Faits divers : Trois personnes mises en examen pour financement du terrorisme

L’opération a été menée par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et du Raid. Archives Christian Lantenois
- Agrandir la photo

Ces personnes sont soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique et/ou financier à un jihadiste français présent dans la zone syro-irakienne.

Trois personnes ont été mises en examen vendredi pour « financement du terrorisme » et placées sous contrôle judiciaire par un juge d’instruction antiterroriste parisien.

Selon une source proche du dossier, ces personnes sont soupçonnées d’avoir apporté un soutien logistique et / ou financier à un jihadiste français présent dans la zone syro-irakienne.

Dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en mars, ces trois personnes avaient été interpellées mardi matin à Reims avec trois autres par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et du Raid.

L’opération avait été menée dans la plus grande discrétion, dans le quartier Croix-Rouge. Parmi les rares témoins, un homme habitué à se promener dès 6 heures, avait rapporté avoir vu « des flics en planque » dans le secteur de l’allée des Limousins.

Il s’agissait d’une intervention de la DGSI menée avec l’appui du Raid, dans le cadre d’une enquête pilotée depuis Paris.

Contacté, le procureur de Reims Matthieu Bourrette n’avait pas confirmé l’information, sans l’infirmer non plus, se contentant d’indiquer que cette enquête n’avait effectivement « rien de local ». Sollicités par L’union, le parquet de Paris et le parquet national antiterroriste n’avaient pas donné suite.

L’union avec AFP

***********************************

l’union 220701b
Événement : Un quartier populaire redynamisé par un anniversaire

Le succès des animations des 50 ans (ici initiation à la guitare) réjouit les organisatrices de Plurial Novilia Croix-du-Sud. A.P.
- Agrandir la photo

Les festivités organisées à l’occasion des 50 ans de Croix-du-Sud s’achèvent samedi 2 juillet. Les organisateurs espèrent que l’élan suscité se prolongera au-delà.

Cela fait déjà plusieurs mois que le quartier Croix-du-Sud fête son 50 e anniversaire. Les meilleures choses ayant une fin, l’ultime rendez-vous est fixé ce samedi 2 juillet avenue Léon-Blum, le cœur de ce territoire rémois des plus populaires, avec au programme, entre autres, un baby-foot humain, et une chorégraphie (lire par ailleurs).

L’idée de fêter les 50 ans du quartier est apparue un peu par hasard ; l’année dernière on s’est aperçu que les premiers habitants étaient arrivés en septembre 1972

Et après ? Si l’on en croit Laura Singer et Miryam Benelmir Dayde, de l’agence locale du bailleur social Plurial Novilia, cet anniversaire pourrait laisser des traces, dans la tête des habitants à défaut d’en laisser dans le paysage. Ce qu’elles ont constaté en tout cas, c’est que cet événement a déjà quelque peu transformé les relations entre eux, dans un sens d’une redynamisation. Il faut dire que ces habitants ont été largement associés à la programmation.

Questionnaire

Petit retour en arrière : « L’idée de fêter les 50 ans du quartier est apparue un peu par hasard , reconnaissent les deux employées du logeur ; l’année dernière on s’est aperçu que les premiers habitants étaient arrivés en septembre 1972. On s’est alors dit que ce serait peut-être bien de marquer le coup. » La direction ayant donné son feu vert, l’agence de Plurial de Croix-du-Sud a diffusé un questionnaire, demandant notamment aux locataires s’ils souhaitaient plutôt un événement unique ou une série de rendez-vous ; et éventuellement ce qu’ils auraient à proposer, histoire que le logeur ne débarque pas avec un programme déjà tout ficelé.

C’est le programme multiple qui a eu la préférence, et les propositions n’ont pas manqué : initiation à la musique, atelier cuisine, escape game, et autre tournoi de football, entre autres. Et c’est ainsi que depuis la fin du mois de mars, les « Croixdusudiens » ont eu droit à une ou deux animations chaque semaine. « Beaucoup se sont impliqués , se réjouissent nos interlocutrices, ça leur a redonné envie de sortir, et une nouvelle dynamique s’est enclenchée entre eux, pour se donner un coup de main, se prêter des locaux… »

Toute la question à présent est de savoir si cet élan d’entraide conviviale pourra se maintenir au-delà du samedi 2 juillet. C’est bien sûr le souhait des agentes de Plurial. Peut-être qu’il faudrait commencer à préparer déjà le 51e anniversaire…

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220701a
Faits divers : Il suit une étudiante repérée dans le tramway et se jette sur elle dans le hall de son immeuble

L’étudiante rentrait chez elle après une soirée en ville lorsque l’agresseur l’a importunée dans le tramway puis suivie dans la rue avant de l’attaquer. Illustration.
- Agrandir la photo

Mardi soir, après avoir dragué une étudiante dans le tram, un homme l’a suivie jusque dans le hall de son immeuble où il l’a plaquée au sol, assis sur elle à califourchon en l’étranglant. Mis en fuite par le gardien, il a été rattrapé et condamné hier à trois ans de prison ferme.

C’est un cauchemar qu’une étudiante de 19 ans a vécu mardi soir à Reims. Elle s’en sort avec de légères blessures mais n’ignore pas que les plus longues à soigner seront psychologiques. Avec cette question lancinante : que serait-elle devenue sans le gardien ?

Vers 23 h 30, la jeune femme quitte le centre-ville en tramway pour rentrer chez elle avenue d’Épernay. Un passager la fixe, de manière si insistante qu’elle s’en inquiète par SMS auprès de son ami. L’individu change de place, s’assoit devant elle, lui fait des avances. À la station Franchet-d’Espérey, l’étudiante descend. L’inconnu la suit, l’aborde de nouveau, puis semble avoir disparu au moment où elle arrive devant son immeuble. Rassurée, elle sort ses clefs.

La porte du hall n’a pas le temps de se refermer que l’individu se jette sur la jeune femme. Il lui enserre le cou, la plaque au sol, l’écrase de son poids à califourchon tout en continuant de l’étrangler avec ses deux mains. Elle hurle, « se mord la langue tellement elle a peur » et « se voit mourir » , dira-t-elle plus tard.

Ses cris alertent le gardien de la résidence qui surprend l’individu toujours assis sur elle, les mains autour du cou. Il se relève et parvient à lui échapper. Grâce au signalement, la police retrouve cependant le fuyard rue des Sculpteurs-Jacques. C’est un SDF de 25 ans né en Guadeloupe, Kenji Joseph, déjà condamné à deux reprises pour violence, rébellion et détention d’arme blanche. Placé en garde à vue, il nie alors qu’il est formellement reconnu par la victime et le gardien, que sa tenue vestimentaire correspond exactement à celle de l’agresseur et qu’il a été filmé dans le tramway.

Vols, Alcool et cannabis

À l’écouter, l’homme rentrait chez un ami à Croix-du-Sud, dans le quartier Croix-Rouge (sans dire lequel), mais n’explique pas pourquoi il est descendu du tram à Franchet-d’Espérey, bien avant sa supposée destination. Ivre, il indique avoir bu « une bouteille de mousseux » et « deux bières » , le tout accompagné de quelques joints. Dans ses poches sont découverts un passeport, une carte bancaire et un chèque volés à trois victimes différentes. « Je les ai trouvés place d’Erlon . »

Jugé hier, Kenji Joseph a continué de nier. « Sans l’intervention du gardien, on ne sait pas où serait la victime aujourd’hui » , s’est inquiétée l’avocate de l’étudiante. « Je pense que ce gardien lui a sauvé la vie » , a renchéri la substitut. Elle a requis cinq ans de prison, dont trois ans ferme.

Le tribunal a condamné Kenji Joseph à quatre ans de prison, mais avec la partie ferme de trois ans réclamée par le parquet. S’ajoutent 1 000 euros de dommages-intérêts à la victime et une interdiction de séjour dans la Marne pendant cinq ans qui prendra effet à sa sortie. Enfermé dans ses dénégations, il est parti en détention sans n’avoir rien livré de son inquiétante personnalité.

Fabrice Curlier

***********************************

l’union 220630b
L’opération de la DGSI en lien avec l’antiterrorisme

Tôt mardi matin, des policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), assistés du RAID, ont mené une opération judiciaire dans le quartier Croix-Rouge à Reims (L’union d’hier). Ils sont intervenus dans le cadre d’une enquête pilotée depuis Paris, dont la teneur reste confidentielle, mais il s’agirait bien d’une affaire intéressant l’antiterrorisme. Le ou les suspects ciblés lors de l’opération de mardi seraient en lien avec des milieux islamistes toutefois implantés hors de Reims semble-t-il (de nombreuses personnes hébergées plus ou moins longtemps à Croix-Rouge viennent d’autres régions, principalement d’Île-de-France).

***********************************

l’union 220630a
D’erlon en large

Depuis plusieurs mois, nous avons un concurrent à Croix-du-Sud : la gazette du quartier, éditée par les jeunes en service civique à l’occasion des 50 ans du quartier en question. Mensuelle et non pas quotidienne, certes, mais quand même… Il se trouve que le programme des festivités liées à cet anniversaire se termine officiellement samedi prochain 2 juillet. Nos jeunes concurrents nous laisseront-ils alors le champ libre, ou bien auront-ils pris goût à l’information de proximité ?

***********************************

l’union 220629c
Tennis : Questroy et Meunier patrons à Oiry

Troisième étape, après Vertus et Bouzy et avant Ay et Mardeuil, du circuit Énergies, le tournoi du TC Oiry a réuni 95 participants. Dns un tableau masculin limité à 15, la tête de série n°1 Julien Questroy (15, Saint Martin sur le Pré) n’a laissé que des miettes à ses adversaires. Au point de « corriger » Lucas Bezy (15/2, Fismes) au stade ultime. Ouvert jusqu’à 15/2, le tableau féminin n’a pas non plus connu de surprise puisque la jeune Inès Meunier (15/2, Géo-André) a nettement dominé la vétéran Julie Carré (15/3, Côte des Blancs).

RÉSULTATS

DAMES. – Demi-finales : Julie Carré (15/3, Côte des Blancs) bat Lecointre (30/2, Côte des Blancs) 6-3, 6-1 ; Inès Meunier (15/2, Géo-André) bat Constance Depaquit (15/4, Reims Europe Club) 6-4, 7-5. Finale : Ines Meunier bat Julie Carré 6-1, 6-1.

MESSIEURS. – Demi-finales : Bezy (15/2, Fismes) bat Prin (15/2, Saint-Martin-sur-le-Pré) 7-6, 6-0 ; Questroy (15, Saint-Martin-sur-le-Pré) bat Mansart (15/3, Dormans) 6-3, 6-3. Finale : Questroy bat Bezy 6-1, 6-0.

***********************************

l’union 220629b
Enseignement : Grève à François-Legros pour réclamer plus de moyens

De source syndicale, deux tiers des enseignants seraient en grève ce mardi 28.A.P
- Agrandir la photo

Une majorité d’enseignants du collège François-Legros était en grève hier pour réclamer davantage d’assistants et de surveillants. Ainsi que des classes moins chargées.

Si l’on en croit ces témoignages recueillis devant ses portes, la vie au collège François-Legros n’est pas vraiment enviable. Bousculades, violence, incivilités, seraient le lot quotidien de ses occupants. « Ma fille s’est fait pousser dans l’escalier », assure cette maman. « Tous les jours on se fait insulter », s’indigne Sarah, enseignante. La dernière farce imaginée par les jeunes, ajoute Maddalena, à la fois enseignante et parente, serait de déclencher intempestivement l’alarme incendie. « C’est vrai que ça arrivait déjà les années précédentes , relativise Delphine Shinko, syndicaliste au SNES-FSU, mais cette année, ça revenait beaucoup plus. » Du coup, le son de ladite alarme a été désactivé… Cela semble anodin, mais la conséquence, c’est que nombre de ces hôtes de l’établissement disent se sentir à présent en insécurité.

Et tout ça, selon ces témoins, serait dû à un manque de personnel encadrant ou surveillant, appelé AED (assistant d’éducation). « Actuellement nous en avons 5 par jour , assure Mme Shinko, il en faudrait pour bien faire 6 ou 7, nous avons affaire à des enfants difficiles… »

Suppression de classe ?

Ce manque de « canaliseurs » est l’un des arguments avancés par une majorité d’enseignants pour faire grève ce mardi 28 juin. De source syndicale, les deux tiers de la cinquantaine du total répondaient à cet appel. En fait, c’est globalement une insuffisance de moyens qui est dénoncée par les protestataires. Elle se traduirait notamment par la possible suppression d’une classe de sixième à la rentrée.

Cette suppression aurait pour conséquence de porter les effectifs des classes à 25, soit le maximum possible dans un collège comme celui-ci, situé en REP, réseau d’éducation prioritaire, c’est-à-dire quartier difficile.

« Actuellement, dit Souad, maman d’élève, toutes les classes de 6 ème sont à 24. » Et selon elle, augmenter simplement ce chiffre d’une unité aggraverait la situation de certains élèves en difficulté, pour lesquels les enseignants manquent déjà de temps. Et puis, « si nous sommes déjà au maximum (25) à la rentrée, ajoute Delphine Shinko, cela nous empêcherait d’accueillir en cours d’année de nouveaux arrivants » ; elle pense en disant cela à de possibles réfugiés ukrainiens. Le conseil d’administration (CA) de l’établissement était invité, lundi 27, à voter sur les effectifs par classe et la répartition des moyens prévus à la rentrée prochaine, et le vote a été négatif. Le prochain CA doit avoir lieu mardi prochain (5 juillet) indique Mme Shinko. Le résultat sera-t-il différent ? Cela dépendra largement de la décision que prendra le rectorat dans l’intervalle.

Arbitrage à la fin de la semaine

Interrogé par nos soins sur un éventuel manque de moyens dénoncé par les grévistes de François-Legros, le rectorat nous fait la même réponse que celle qui concernait, il y a quelques jours, le collège Raymond-Sirot de Gueux, dont les parents se sentent eux aussi quelque peu « sous-dotés » par l’Éducation nationale. À savoir que le dossier de François-Legros, comme celui de tous les collèges de l’académie, est en cours d’examen, que les arbitrages en matière de dotation ne sont pas encore faits, mais que l’heure du verdict approche : « Une décision concernant les ouvertures et fermetures de division » doit intervenir le 1 er juillet, c’est-à-dire vendredi.

Antoine Pardessus

***********************************

l’union 220629a
Opération de la DGSI et du RAID à Croix-Rouge

La venue de la DGSI à Reims reste un mystère.
- Agrandir la photo

L’opération a été menée dans la plus grande discrétion, tôt hier matin à Croix-Rouge. Parmi les rares témoins, un homme habitué à se promener dès 6 heures, qui rapporte avoir vu « des flics en planque » dans le secteur de l’allée des Limousins. Il ne s’en est pas inquiété : les descentes de police sont fréquentes dans le quartier. Et celle-ci ne s’est pas éternisée.

Pourtant, d’après nos renseignements, il ne s’agissait pas d’une classique opération d’anti-délinquance mais d’une intervention de la DGSI menée avec l’appui du RAID, dans le cadre d’une enquête pilotée depuis Paris. Contacté, le procureur de Reims Matthieu Bourrette ne confirme pas l’information, mais ne l’infirme pas non plus, se contentant d’indiquer que cette enquête n’a effectivement « rien de local » . Sollicités par L’union, le parquet de Paris et le parquet national antiterroriste n’ont pas donné suite.

Des missions couvertes par le secret

Aucune information n’a filtré sur les raisons de la venue à Reims de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), habituée au secret, dont les missions les plus connues sont la lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité et l’espionnage. On ignore si la ou les personnes ciblées ont été interpellées, si d’autres arrestations étaient prévues ailleurs en France au même moment. Spécialisé dans l’interpellation d’individus supposés dangereux, le RAID ne se déplace pas pour rien non plus. Sa dernière intervention à Reims en matière antiterroriste eut lieu à proximité de l’opération d’hier, il y a sept ans, avenue du Général-Bonaparte : le soir du 7 janvier 2015, le RAID avait investi l’appartement de Saïd Kouachi, qui ne s’y trouvait plus.

F.C.


Navigation

Articles de la rubrique