Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juillet 2021.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine de l’article est toujours indiquée par un lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

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l’union 210728b
FAITS DIVERS : Une marche pour dénoncer un acte barbare

Pendant une heure, les participants ont parcouru le cœur du quartier Wilson. Alice Beckel
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Après le meurtre de Jamal Guedidi, un hommage s’est tenu dans le quartier Wilson. L’occasion aussi pour la centaine de participants de réclamer justice et plus de sécurité.

Ils sont une centaine à s’être réunis, ce mardi soir, au niveau de la passerelle enjambant les voies ferrées dans le quartier Wilson, au sud de Reims. Il y a un peu plus d’une semaine, dans la nuit du 16 au 17 juillet, Jamal Guedidi s’est fait poignarder sur ces lieux par un individu. Hospitalisé dans un état grave, ce Tunisien de 41 ans succombe à ses blessures quelques jours plus tard, le 23 juillet.

Pour rendre hommage à cet homme installé à Reims depuis un an et demi, une marche blanche a été organisée ce mardi entre 18 h 30 et 20 h 30 par quatre associations de quartier en accord avec la famille du défunt.

« Tout le quartier est en deuil » , relate un président d’association locale avant le départ de la marche. « On est venus pour la famille avant tout, mais ça nous touche. C’est horrible ce qu’il s’est passé » , réagit un habitant.

Alors que la foule déambule à pas lents entre le lieu du drame, la place Mozart et Intermarché, l’arrestation d’un suspect est annoncée par le procureur de la République de Reims (lire par ailleurs).

Une heure de marche et une minute de silence plus tard, le cortège est de retour près de la passerelle. L’oncle de la victime adresse quelques mots de remerciement soigneusement consignés sur son smartphone. « Malgré la tristesse, je suis content car vous êtes là, vous me soutenez, vous ne m’avez pas laissé tomber […] Les associations ici présentes et moi nous dénonçons avec force cette violence extrême. Nous sommes très blessés dans notre for intérieur et nous ne souhaitons aucunes représailles vis-à-vis de l’agresseur ou de sa famille. Cela ne fera pas revenir notre bien aimé Jamal. »

En plus de « calmer les esprits » , ce moment de recueillement était l’occasion de « dénoncer cet acte barbare. On est dans un état de droit, pas dans la jungle. On ne peut pas laisser passer ça. Justice doit être faite , renchérit un représentant associatif. Aujourd’hui, c’est Jamal, demain ça peut être quelqu’un d’autre. Il faut plus de sécurité dans les quartiers, que ce soit Wilson ou Croix-Rouge. » « On en a marre, on en a marre » , conclut un autre organisateur.

Un suspect mis en examen et placé en détention provisoire

Deux semaines après cette agression mortelle, l’enquête menée par la police judiciaire de Reims pour tentative de meurtre, puis pour meurtre, a porté ses fruits. Dans cette affaire, la vidéosurveillance a été déterminante, si l’on en croit le communiqué de presse du procureur de la République de Reims. Ces images « permettaient d’identifier un individu qui était appréhendé le 26 juillet 2021 en tout début de matinée à son domicile » . Houcine Benkirate, né en 1986 à Reims, de nationalité française est soupçonné par les enquêteurs d’être l’auteur des coups de couteau mortels. Condamné « à 9 reprises entre 2004 et 2014 pour des faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants, sur les chiens dangereux, sur les armes, pour des infractions routières et pour des faits de violence et outrage » , l’auteur présumé des faits est déjà connu des services de police. En garde à vue, il a refusé de répondre aux questions. Ce dernier a été mis en examen et placé en détention provisoire, ce mardi. Dans le même temps, une information judiciaire pour meurtre a été ouverte.

Tout l’enjeu de cette procédure est de déterminer le motif de cette agression. « L’information judiciaire devra notamment procéder à de nombreuses analyses, principalement biologiques, mais également déterminer avec exactitude l’emploi du temps du mis en cause le soir des faits, et recueillir tous les éléments propres à analyser sa personnalité et son éventuelle dangerosité » , conclut le procureur.

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l’union 210728a
covid-19 : Où se divertir sans avoir à sortir son pass sanitaire ?

Pour l’instant, l’Opéraims a fait le choix de limiter à 49 le nombre de places disponibles pour la plupart de ses séances. Mais le pass sanitaire est demandé pour certaines salles. Et le sera pour toutes dans les semaines à venir. Bernard Sivade
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Reims Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est obligatoire pour les lieux de culture et de loisirs accueillant plus de 50 personnes. À Reims, voici les lieux où il est encore possible de se cultiver et de se divertir sans avoir à présenter le fameux document

Depuis une semaine, le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir accéder aux lieux de culture et de loisirs recevant plus de 50 personnes. Voici un récapitulatif pour savoir où il est encore possible de se rendre sans ce document (mais en portant un masque) à Reims (liste non exhaustive).

1 Dans presque toutes les bibliothèques

Les médiathèques Laon-Zola et Croix-Rouge, les bibliothèques Holden et Saint-Remi, la bibliothèque Chemin-Vert (qui sera fermée du 3 au 28 août inclus), sont exemptes de la présentation du pass pour l’instant puisqu’elles accueillent au maximum 49 personnes. À noter qu’un service de click and collect fonctionne dans le hall de la médiathèque Croix-Rouge pour cause de travaux jusqu’au 9 août. En revanche, le pass est exigé à la médiathèque Jean-Falala.

2 Dans les musées municipaux

Le public peut se rendre actuellement dans les musées municipaux observant une jauge maximum de 49 personnes : c’est-à-dire les musées Saint-Remi, Le Vergeur, du fort de la Pompelle, de la Reddition et à la chapelle Foujita (le musée des Beaux-Arts est actuellement fermé). Idem pour la biscuiterie Fossier et le nouveau Musée France 40 Véhicules à Fismes. À savoir : le musée numérique (https://musees-reims.fr) fait rayonner les collections des musées municipaux à distance. Il permet des visites thématiques, des observations de chefs-d’œuvre à la loupe… Et comme tout est virtuel (et gratuit), pas besoin du pass.

3 Dans les édifices religieux

Pass inutile pour visiter la cathédrale ou ses tours. Idem pour découvrir la basilique Saint-Remi. Il est également possible d’aller à la messe sans pass, quand bien même il y aurait plus de 50 personnes. Mais attention : cela vaut pour les activités cultuelles. Pour les activités culturelles organisées au sein des lieux de culte (concerts, conférences), il faudra le présenter.

4 à la Guinguette rémoise et dans les parcs

Située au cœur du parc de la Roseraie, la Guinguette rémoise n’est pour l’instant pas soumise à l’obligation de certificat sanitaire. Nul besoin du pass non plus pour faire trempette au miroir d’eau des hautes promenades. L’immense pataugeoire présente une surface de plus de 1 000 m 2 . Idem pour tous les parcs de la ville.

5 Au cinéma Opéraims

« La plupart des salles de l’Opéraims ont été bloquées pour n’accueillir que 49 spectateurs », nous signale un membre de l’équipe du cinéma situé place d’Erlon. Le pass n’y est donc pas obligatoire. Mais quelques séances ne seront pas limitées. Pour savoir lesquelles sont concernées, il suffit de se rendre sur le site internet de l’établissement (www.operaims.fr) : un logo indiquera pour chaque séance si le pass est nécessaire ou pas. « Sachez par ailleurs que nous serons amenés à demander systématiquement le pass sanitaire sur l’ensemble de nos séances dans les semaines à venir » , peut-on lire dans leur dernière newsletter.

Au Gaumont du parc Millésime, le pass est en revanche obligatoire pour tous les films.

6 Dans le bus panoramique

N’accueillant qu’une trentaine de personnes, le bus panoramique avec son toit modulable n’est pour l’instant pas soumise à l’obligation de certificat sanitaire. Il permet de visiter la ville sans effort. Renseignements et réservation auprès de l’office de tourisme de Reims.

7 Lors des manifestations de plein air

Cet été, la Ville propose des animations culturelles à la pelle et notamment un beau programme de manifestations en plein air.

Jusqu’au 19 septembre, l’opération « L’été sera show ! » permettra de voir gratuitement de nombreux spectacles familiaux, dans différents lieux comme le square Colbert, la place Museux, le parc de la Patte-d’Oie, le quartier Croix-Rouge ou la place du 11-Novembre au Chemin Vert.

Des projections gratuites de films ont également lieu dans les quartiers, jusqu’au 3 août. Ce mercredi soir par exemple, c’est le film Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain qui sera projeté à partir de 20 h 30 au boulodrome du quartier Maison-Blanche. Renseignement sur : lapelliculeensorcelee.org Enfin, avec l’opération Jazz au Boulingrin, le jazz s’invite rue du Temple à travers des concerts gratuits proposés en partenariat avec Jazzus Productions, jusqu’au 28 août. Prochain concert : samedi 31 juillet avec Les Incendiaires (Trio incandescent) à 19 h 30.

Attention : dès le 1 er août, le pass sera également obligatoire dans les lieux de restaurations (cafés, restaurants), lors des grands rassemblements (foires et salons professionnels), dans les transports (trains, avions, cars sur de longs trajets) et dans les établissements médicaux (hôpitaux, clinique, Ehpad) hors urgences.

Alice Renard

Là où c’est obligatoire

Les personnes majeures doivent présenter un pass sanitaire dans toutes les piscines rémoises (Thiolettes, Château d’Eau, Orgeval…), y compris au nouveau complexe UCPA. Idem pour l’infrastructure Intertennis, le centre équestre (à Tinqueux) et les patinoires (qui ouvriront à la rentrée scolaire). Parmi les autres établissements de la ville soumis à la présentation du pass, on trouve également la médiathèque Jean-Falala, la scène du cryptoportique (jauge maximale de 295 personnes) et le Planétarium. À noter, avec la reprise de la saison sportive, qu’un contrôle sera opéré pour l’accès aux stades et aux gymnases, selon des modalités qui seront affinées avec les utilisateurs dont les clubs. Le pass est également nécessaire pour visiter trois maisons de champagne : Pommery et la Villa Demoiselle, Ruinart et Veuve Clicquot. Mumm le demandera à partir du 1 er août.

Enfin, les accès au Palais du Tau, au musée Automobile Reims-Champagne, à Magasin libre, à Grinyland, au Parc Eco Pédagogique du Moulin l’Abbesse (sauf les vendredis matins, de 10 h 30 à 12 h 30) ou encore au Phare de Verzenay sont soumis eux aussi à la présentation d’un pass.

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l’union 210727a
Le principal quitte le collège

Le collège Léonard-de-Vinci qui a fêté ses 20 ans l’an dernier.
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Vincent-Yves Absous, principal, quitte le collège après 5 années d’une gestion marquée ces deux dernières années par la crise sanitaire. « Le plus important pour nous » , rappelle-t-il, c’était la santé de nos élèves et la continuité des cours en présentiel. Je suis très fier de l’équipe des enseignants et du personnel qui a permis d’assurer un maximum de cours, avec seulement un cas de covid avéré et deux classes fermées provisoirement pour un élève "cas contact." Quant à la demi-pension, elle a pu assurer des repas chaque jour à tous les demi-pensionnaires. » C’est vrai que les professeurs ont dû adapter leur pratique pédagogique, changeant de classe à chaque heure pour éviter les déplacements d’élèves, et, dans les périodes de confinement, expérimentant les cours par visio. « Il a vraiment fallu se réinventer, trouver le protocole le meilleur à chaque étape et rassurer les familles » , assure Mr Absous. Mais, j’insiste, rien n’aurait été possible sans la collaboration de tous, professeurs et agents. Tous les élèves de 3 e étaient présents pour le brevet, une réussite. »

C’est vers un collège de Reims, le collège François-Legros, que Mr Absous rejoindra son second poste de principal, un collège plus important en nombre d’élèves et avec des problématiques différentes, pour, espèrons-le, une année scolaire sans covid.

 

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l’union 210726a
Tennis Tournoi du TC Dormans : Damonte et Spooner titrés

Maeva Spooner et Ronan Bonnefoi se sont imposés à Dormans, hier.
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Limitée à 2/6, la 48 e édition du tournoi du TC Dormans a délivré des résultats conformes à la logique. Rapidement amputé de sa tête de série n°1 et favori Vincent Leveque (2/6, URT), engagé également à Chouilly, le tableau masculin a non seulement été relancé mais surtout plus ouvert. Résultat, auteur d’un excellent match en demie face à Corentin Fazilleau (2/6, CRET), le Troyen Augustin Damonte (2/6) héritait logiquement de l’étiquette de favori en finale face à Ronan Bonnefoi (3/6, Géo-André). Certes plus expérimenté, le Rémois a chèrement vendu sa peau mais le jeune sociétaire du TC Troyes a dominé les débats pour s’imposer en deux sets (6-3, 6-4).

Chez les + 35 ans, avec le forfait du multi-vainqueur de l’épreuve (10) Philippe Noël (15/1, Montmirail), David Esteban (15/1, Biganos) a assumé son statut, s’imposant en finale face à Vincent Desautez (15/3, URT), en deux sets (6-4, 6-1). Enfin, chez les dames, la tête de série n°1 Maëva Spooner (3/6, Géo-André) a, comme prévu, inscrit son nom au palmarès. Pourtant, son ancienne camarade de club Angélique Selosse (5/6), aujourd’hui licenciée à Martigues, a opposé une farouche résistance mais la Rémoise a su faire respecter la hiérarchie (6-4, 7-5).

RÉSULTATS

MESSIEURS. – Quarts de finale : Fazilleau (2/6, CRET) bat Lisima (5/6, Reims Europe Club) 6-0, 6-0 ; Damonte (2/6, TC Troyes) bat Samyn (3/6, Géo-André Reims) 6-0, 6-2 ; Bonnefoi (3/6, Géo-André) bat Dumont (3/6, Cormontreuil) 6-0, 6-2 ; Maget (4/6, CRET) bat Lévêque (2/6, URT Reims) par wo (forfait). Demi-finales : Damonte bat Fazilleau 6-3, 7-5 ; Bonnefoi bat Maget 1-6, 6-1, 6-1. Finale : Bonnefoi bat Damonte 6-3, 6-4.

+ 35 ANS. – Demi-finales : Esteban (15/1, Biganos) bat Kociolek (15/4, URT) 6-0, 6-2 ; Desautez (15/3, URT) bat Noël (15/0, Montmirail) par forfait. Finale : Esteban bat Desautez 6-4, 6-1.

DAMES. –Quarts de finale : Lepage (15/3, TC Reims) bat Leluc (15/1, URT) 6-1, 6-3 ; Caron (15, Guignicourt) bat Piron (15/1, Sézanne) 7-6, 7-6. Demi-finales : Selosse (5/6, Martigues) bat Lepage 6-1, 6-3 ; Spooner (3/6, Géo-André) bat Caron 6-0, 6-0. Finale : Spooner bat Selosse 6-4, 7-5.

De notre correspondant Nicolas Gassmann

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l’union 210725a
Nouvelle opération anti-rodéos vendredi

 

 

Ce vendredi après-midi, une nouvelle opération anti-rodéos a été menée par les policiers nationaux et municipaux dans les quartiers Croix-Rouge et Wilson à Reims.

Parmi les 26 deux-roues et les 4 voitures contrôlés, 6 contraventions ont été dressées et un délit relevé, annonce la police sur son compte Twitter.

 

 

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l’union 210724b
Tennis : Lévêque favori à Dormans

Limitée à 2/6, la 48 e édition du tournoi du TC Dormans a connu des effectifs en légère baisse, avec 141 inscrits contre 160 l’an passé. De quoi toutefois proposer un très beau tableau masculin, où l’ex-négatif Vincent Lévêque (2/6, URT Reims), finaliste malheureux l’an passé, fait figure de favori. Il devra néanmoins se méfier des autres 2/6 Corentin Fazilleau (CRET) et Augustin Damonte (TC Troyes), mais également des 3/6 Victor Dumont (Cormontreuil), Léo Samyn et Ronan Bonnefoi (Géo-André Reims).

Dans le tableau féminin, il ne devrait pas y avoir de surprise puisque Maéva Spooner (3/6, Reims Géo-André) bénéficiera de la faveur des pronostics devant Angélique Selosse (5/6, Martigues) et Anaïs Caron (15, Guignicourt).

DEMAIN. – 9 heures : demi-finales dames ; 10 h 30 : demi-finales messieurs ; 13 h 30 : finale +35 ans ; 15 heures : finale dames ; 16 h 30 : finale messieurs.

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l’union 210724a
justice : Violence avec arme, l’affaire renvoyée

Le prévenu repassera devant les juges le 24 août. En attendant, il a rejoint la prison. Remi Wafflart
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Ce jeudi au tribunal correctionnel de Reims, un homme était jugé en comparution immédiate pour violence avec usage ou menace d’une arme suivie d’incapacité supérieure à 8 jours en récidive. Le prévenu, âgé de 29 ans, s’en était pris à un retraité le 16 juillet rue Maurice-Utrillo, dans le secteur Croix-du-Sud. Avec son avocat, il a demandé un délai pour pouvoir préparer sa défense. L’homme se dit « étonné » de ce qu’on lui reproche. Son casier judiciaire comptabilise 11 mentions pour des faits similaires tels que vols, violences, dégradations et infractions à la législation en matière de stupéfiants. Néanmoins, la justice n’avait pas entendu parler de lui depuis 5 ans. L’homme est sans emploi et se dit « sans domicile fixe » . Il repassera devant les juges le 24 août prochain. En attendant, la cour a décidé de le garder en détention.

Lucie Philippot

 

 

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l’union 210716a
économie : Reims accueillera une cité de l’emploi

Aurélien Laudy
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La ministre déléguée chargée de la Ville, Nadia Hai, vient d’annoncer une liste de 60 communes, dont Reims, désormais labellisées Cités de l’emploi.

Samedi 10 juillet, Reims a reçu le label Cité de l’emploi des ministères du Travail et de la Ville, une attribution qu’elle partage avec 59 autres villes à travers le pays (comme Épernay dans la Marne et Saint-Quentin ou Hirson dans l’Aisne). Ces 60 communes viennent rejoindre ce dispositif en expérimentation dans 24 villes (dont Sedan) depuis le début de l’année.

La cité des sacres, accompagnée des entreprises et associations locales, va ainsi pouvoir mettre en place différentes opérations en direction des personnes en situation de chômage. Le programme est censé aider les Rémois les plus éloignés de l’emploi à prendre pied dans le monde du travail. Il vise notamment à « améliorer le repérage et le raccrochage des demandeurs d’emploi des quartiers prioritaires de la politique de la ville aux dispositifs de droit commun (plan de relance, stratégie nationale de lutte contre la pauvreté…) », précise le ministère de la Ville. Une enveloppe de 100 000 € par an est attribuée par le label pour remplir les missions citées précédemment.

« C’est une grande satisfaction », se félicite Philippe Wattier, adjoint au maire en charge de la politique de la Ville qui tient à souligner que la Marne « est l’un des rares départements à avoir deux cités de l’emploi ».

« L’idée , poursuit-il, ce n’est pas de faire du saupoudrage, mais bien d’avoir une série de réponses qui, mises bout à bout, permettront d’atténuer les inégalités sociales. » L’an dernier, Reims a déjà décroché le label Cité éducative, un coup de pouce représentant un budget de l’ordre d’un demi-million d’euros, qui associe État, Ville, et Éducation nationale, à destination des jeunes scolarisés.

Début avril, quand Nadia Hai, ministre de la Ville, s’est rendue à Reims pour confirmer la dotation pour le quartier Croix-Rouge de six éducateurs et six adultes relais pour deux ans, la Ville de Reims en avait profité pour évoquer son intérêt pour le label Cité de l’emploi. Elle a donc été entendue. « On est heureux. Ces deux dispositifs sont différents mais complémentaires. Ces douze professionnels vont être recrutés et installés à Croix-Rouge ». Ils devraient être opérationnels en fin d’année.

Alice Renard

Un espace de connexion à Croix-Rouge

La cité de l’emploi se traduira par un lieu « qui sera lui aussi à Croix-Rouge » : « Nous travaillerons avec un organisme national, dont je ne peux pas encore décliner l’identité, poursuit Philippe Wattier. L’objectif sera de faire de la connexion, de la mise en réseau. On ne va pas se substituer à la Mission locale ou à Pole Emploi, on va faire de la coordination auprès des personnes en rupture avec l’emploi, pour les aider à raccrocher à un système. » L’équipe de la future cité de l’emploi interviendra dès l’automne sur l’ensemble des quartiers prioritaires de la ville : des annexes pourraient y voir le jour « pour toucher tout le monde ». « Après on ne pourra jamais vouloir à la place des gens. Mais nous nous efforcerons toujours de trouver des réponses appropriées à leurs situations. Ils trouveront empathie et bienveillance. L’idée sera d’être dans l’écoute immédiate. On s’est rendu compte qu’il est nécessaire d’aller à la rencontre de ces personnes. De vrais fossés se sont creusés entre eux et les organismes qui accompagnent vers la formation et l’emploi… Certains peuvent être en manque de réponse, las de se faire balader de dispositif en dispositif… » La cité de l’emploi se veut « un relais plus significatif, pour peut-être amener la 6 e vitesse ».

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l’union 210714a
justice : Condamné pour rébellion et menace de mort

Le tribunal a condamné Nassim Benmourad à une peine de huit mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt.
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Un jeune homme comparaissait lundi pour rébellion, provocation à la rébellion et menace de mort à l’égard de trois policiers. Il a été condamné à huit mois de prison.

Il fêtera ses 24 ans en prison le mois prochain. Nassim Benmourad était jugé en comparution immédiate ce lundi 12 juillet devant le tribunal correctionnel de Reims pour rébellion en récidive, provocation directe à la rébellion et menace de mort ou d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes envers trois fonctionnaires de police. Il a été reconnu coupable.

Les faits remontent à samedi soir. Il est un peu plus de 19 h 30. Une Clio est stationnée en pleine voie de circulation place George-Braque dans le quartier Croix-Rouge, connue pour être « l’un des points de deal les plus connus de Reims », commente le président du tribunal. Une patrouille de police passe, s’approche et un jeune homme prend la fuite. Rattrapé, il est interpellé mais il résiste avec violence et hurle à un groupe d’une vingtaine d’individus : « Venez me libérer ! Ils m’ont frappé ! »

Des renforts sont appelés

Des renforts sont appelés. Selon la police, Nassim Benmourad ne se calme pas. Il continue de repousser les agents et profère des menaces de mort. Le jeune homme sans domicile fixe et sans profession conteste tout. « C’est totalement faux ! », assure-t-il avec aplomb derrière la vitre des prévenus.

Son casier judiciaire ne plaide pas en sa faveur. Il comporte déjà 14 mentions pour différents faits : vols, recel, violences en réunion, outrages à personnes dépositaires de l’autorité, usages et détentions de stupéfiant… Voilà à peine quatre mois qu’il est sorti de prison, où il a purgé un certain nombre de peines. « Si j’ai pris la fuite, c’est parce que j’ai peur des policiers. Je ne veux pas retourner en prison. À chaque fois que j’en vois, je pars en courant. Ça fait quatre mois que je cours… » tente-t-il d’expliquer. Mais la vidéosurveillance montre ses tentatives de porter des coups de pied et des coups de tête. « S’il n’avait rien à se reprocher, pourquoi s’est-il caché derrière une benne de chantier ? », questionne la substitut du procureur. « Il n’avait rien sur lui, mais il a repoussé les policiers et décidé de ne pas se laisser contrôler. Une clef de bras a été nécessaire pour son interpellation ! » Deux certificats médicaux attestent qu’il ne porte aucune lésion sur son corps. « C’était du bluff ! », résume-t-elle. « Ce Monsieur a un comportement détestable. Il a été insolent et irrespectueux. Il présente une intolérance à la frustration et se comporte comme un enfant gâté », poursuit-elle avant de demander une peine de dix mois d’emprisonnement ferme. Pour son avocat, la vidéosurveillance ne montre pas l’attroupement, la provocation relèverait de « l’interprétation », avant de reconnaître qu’il a été « idiot » de s’enfuir.

Le tribunal a condamné Nassim Benmourad à une peine de huit mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Il devra en outre verser des dommages et intérêts aux trois policiers qu’il a violemment repoussés.

Alice Renard

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l’union 210713a
commerce : Un partenariat entre l’école et l’entreprise exemplaire

Les professionnels de Carrefour visitent le « magasin » des classes de vente du lycée Joliot-Curie.
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Reims Carrefour-Tinqueux s’est allié avec le lycée Joliot-Curie pour améliorer la formation. Un partenariat pour développer les relations « école-entreprise ».

Il existait un partenariat, mais il n’était pas encore officialisé. C’est chose faite depuis vendredi. Saïd Salih, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques et Marc Latché, proviseur du lycée des métiers Joliot-Curie ont en effet signé une convention qui entérine et pérennise les accords d’accueil d’élèves de classes de Bac Pro « métiers du commerce et de la vente » et « métiers de l’accueil » entre l’établissement et l’hypermarché Carrefour-Tinqueux, représenté par son directeur, Johann Videira, et son manager, David Giacon, également membre du conseil d’administration du lycée.

Les élèves doivent participer à des PFMP (Périodes de formation en milieu professionnel), leur permettant d’acquérir des compétences pratiques. « C’est une forme d’alternance. Cette rencontre permet d’identifier les compétences que nos partenaires vont prendre en charge dans la formation professionnelle de nos élèves. C’est ça l’avantage, on fait connaissance, on échange, on découvre que chacun peut apporter ses expériences dans l’intérêt des élèves », précise Saïd Salih. « On contribue ensemble, sous différents angles, à la construction de l’acteur économique et du citoyen de demain », ajoute Marc Latché.

Voir plus loin…

Qu’en pensent les professionnels ? Johann Videira : « Ce qui m’intéresse, c’est que ça va durer dans le temps. J’ai apprécié l’investissement dont fait preuve l’équipe d’enseignants. J’ai vu tout à l’heure un professeur qui faisait ses courses discuter avec un de ses élèves. » L’équipe de Carrefour a des tuteurs, formés pour encadrer les jeunes : « On a mis en place des procédures sanitaires spécifiques pour pouvoir continuer à les accueillir depuis un an et demi. »

Les actions peuvent aller au-delà du simple stage : « Il faut prendre du temps, les mettre dans de bonnes conditions pour qu’ils ressortent avec des compétences acquises, voire améliorées. On peut aussi envisager des actions ponctuelles, développer, en sus du commerce direct, des missions de fidélisation de clientèle, de recherche de producteurs locaux, par exemple. »

Le partenariat va plus loin : « On peut découvrir parmi ces élèves des pépites et leur proposer des contrats de formation et d’insertion en entreprise. » Pour ces jeunes, issus à 80 % du quartier Croix-Rouge, cela peut déboucher sur toute une vision d’avenir professionnel possible. De notre correspondante Françoise Lapeyre

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l’union 210712a
Grand maître à Croix-rouge

La section karaté de l’association pour l’animation et la culture de Croix-Rouge, l’Acrap, recevait un visiteur de marque en fin de semaine dernière : un maître japonais de la discipline, gradé 9ème dan, classé parmi « les sages », bref, une pointure dans son domaine.

On est venu de loin pour participer au stage qu’il animait : de Paris, de Strasbourg, de Mulhouse… assure le président organisateur Jean Monteiro.

Belle attractivité qui ferait sûrement plaisir à nos politiques.

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l’union 210708b
Récompense : Éducation aux médias, un levier plus que jamais utile

Le talent oratoire des lauréats a été apprécié lors de la cérémonie.
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Reims Les prix du concours académique école-médias ont été remis récemment au rectorat. Les élèves qui ont effectué au fil de l’année un travail journalistique en presse écrite, radio, télévision et web, ont été récompensés.

Lors des remises de prix du concours national école-médias, les lauréats venaient de toute l’Académie pour être mis à l’honneur au rectorat de Reims avec leurs professeurs, et cela jusqu’en 2019, 30 e édition. Mais, pandémie oblige, en 2020, le jury n’avait même pas pu siéger.

Heureusement, ce mois de juin 2021 a renoué avec la tradition, sous la houlette de Jean-Pierre Benoit, coordonnateur académique du CLEMI (Centre de liaison pour l’éducation aux médias et à l’information).

Les diplômes ont été remis par Olivier Brandouy, recteur d’Académie, par Raphaël Blanchard pour le conseil départemental, et par Hervé Chabaud et Thierry Boudet pour la presse.

Le recteur a rappelé que « ce concours école-médias offre la possibilité à tous les élèves d’effectuer un travail journalistique en presse écrite, radio, télévision et web. Car le rôle de l’école est aussi de favoriser l’esprit critique dès le plus jeune âge. En cela, l’éducation aux médias est un formidable levier. Elle est d’ailleurs inscrite dans les programmes scolaires au titre de l’Éducation morale et civique ».

Des équipes éducatives impliquées

Interrogé plus tard, il a donné son sentiment personnel : « J’ai été très impressionné par la qualité des productions réalisées et par le talent oratoire des lauréats lors de leur prise de parole à l’occasion de cette cérémonie. Ces élèves ont pu bénéficier tout au long de l’année d’un accompagnement assuré par les équipes éducatives qui se sont elles aussi particulièrement investies dans ce projet. Je remercie chaleureusement chacun d’eux pour leur participation et leur implication. Si les conditions sanitaires ne nous ont permis d’accueillir que 9 des 42 lauréats de ce concours académique, j’espère que la prochaine édition nous donnera l’occasion d’honorer tous les élèves primés par le jury. » Un espoir partagé par tous…

Sur le podium

Le jury a examiné les productions 2020 et 2021. Les lauréats non présents recevront leur prix par courrier. En presse écrite, le 1 er prix a été remis à Awa Daff, élève au collège Victor-Dury pour « Châlons au fil de l’eau ». Le collège La Source de Rilly-la-Montagne a largement participé et il a été représenté par Louis Glineur pour son article sur « Les enfants au cœur de la politique : le conseil municipal enfants à Taissy ». En radio, le 1 er prix est allé au collège Joliot-Curie, pour « La présentation du quartier Croix-Rouge et sa cité éducative », réalisation des élèves Youssef Mahil, Noah Houyaux et Kahina Bouziane. Un 1 er prix est allé au lycée Jean-Jaurès pour un reportage sur le web : « La clinique de Bezannes », effectué par 4 élèves de seconde (Jeanne Albertini, Capucine Alliot, Lily-Rose Caquot et Jeanne Jaisson).

De notre correspondante Thérèse Delesalle

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l’union 210708a
économie : La caravane de l’emploi va sillonner les quartiers

« Il sera proposé une palette d’emplois assez large : des emplois de manutention, de main-d’œuvre ou de BTP, des emplois dans le secteur des services, ou encore de la sécurité. » Aurélien Laudy
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Cet été, la municipalité organise en quelque sorte un tour des quartiers de l’emploi. Objectif : remettre sur le chemin du travail des personnes sans emploi depuis longtemps. Plus qu’un simple dépôt de CV, une prise en charge à la carte.

Ce n’est pas vraiment une caravane, même si le dispositif porte ce nom, ce ne sera pas un bus mais plus en quelque sorte un mobile-home itinérant. Cet été, la caravane de l’emploi va aller à la rencontre des Rémoises et des Rémois, en peine pour trouver un emploi, au cœur même des quartiers.

Le point avec Philippe Wattier, adjoint au maire de Reims en charge de la politique de la ville, cohésion territoriale et insertion.

1 Comment est venue l’idée ?

« Je fais une balade des quartiers, tous les mercredis » , raconte Philippe Wattier. « Et, dans ce cadre-là, première semaine de juin, je suis dans le quartier des Châtillons, je rencontre des habitants qui m’expliquent pour la plupart être à la recherche d’un emploi et malgré leurs recherches ne trouvent rien. Des personnes qui sont dans une situation délicate parce qu’elles n’ont pas de travail, d’autres n’ont pas un emploi à leur niveau de qualification. En même temps que je discute avec les habitants, mes yeux se portent sur une camionnette avec une affiche : recherche salariés. »

Au cœur des quartiers prioritaires

Philippe Wattier se retourne alors vers le technicien de la politique de la ville et lui dit : « Il y a peut-être un truc à faire très rapidement ». La solution financière arrivera rapidement. « Quelques jours plus tard, j’assiste à une visio-conférence avec la ministre en charge de la Politique de la ville qui a réuni les élus des plus grandes villes de France pour faire état de la somme des dispositifs que le gouvernement met en œuvre durant l’été. Parmi ses dispositifs, quartiers solidaires, quartiers d’été : un dispositif qui peut concerner l’insertion professionnelle. Et voilà comment le projet voit le jour. »

2 En quoi consiste cette caravane ?

L’idée, « c’est d’aller au cœur des quartiers prioritaires avec des représentants d’entreprises en situation de recrutement : Orange, Eiffage, les réseaux d’aide à domicile, Bouygues… Dans le même temps, on a sollicité toutes les structures qui accompagnent les demandeurs d’emploi (Pôle emploi, la Mission locale, le Crepi Grand Est) afin de capter les personnes en recherche d’emploi. Il y a les demandeurs d’emploi, les personnes sans emploi et les personnes éloignées de l’emploi pour tenter donc de les convaincre de venir à la rencontre de potentielles opportunités professionnelles » , détaille Philippe Wattier. La caravane est itinérante et va se rendre donc dans les quartiers prioritaires de Reims. « On parle de quartier mais en réalité ce sont presque des villes dans la ville. Croix-Rouge par exemple compte 20 000 habitants. Il y aura 8 escales, du 8 juillet au 5 août : soit une cible de 55 000 habitants ».

3 Quels types d’emplois ?

« Il sera proposé une palette d’emplois assez large : vraiment, il y aura un peu de tout même si on est davantage sur des emplois de manutention, de main-d’œuvre ou encore dans le domaine des travaux publics . On a pris attache avec la fédération départementale des bâtiments de la Marne ainsi que la fédération des travaux publics, par exemple. On aura aussi des emplois dans le secteur des services, ou encore de la sécurité. » Ce sont des CDD majoritairement.

4 Plus qu’un dépôt de CV

« On a sensibilisé les entreprises. L’idée, c’est de travailler avec les compétences des personnes plus qu’avec leurs qualifications. Parfois, les compétences de la personne font qu’avec le temps, ça va coller aux besoins de l’entreprise », relève Philippe Wattier.

Aucune inscription préalable

L’association « Jeun’events 51 » proposera son projet « Emploi + » avec notamment la réalisation de CV vidéo. On l’aura bien compris, « le challenge est autant de trouver des entreprises qui vont proposer des emplois, que de trouver des personnes qui vont venir à la recherche d’un emploi » , admet Philippe Wattier. « Pour les personnes qui sont éloignées du travail, il y a un caractère anxiogène à se retrouver face à des personnes qui vont les observer. Elles doivent montrer ce qu’elles savent faire. Souvent, ce sont des personnes qui ont perdu confiance en elles, qui ont perdu des habitudes et se retrouvent ainsi à découvert face au regard de l’autre. Vraiment, ce n’est pas simple de retourner dans le monde du travail après une longue interruption. » Il s’agit « de mettre en confiance », « de créer des bonnes conditions » . La Ville a ainsi confié le dispositif à un opérateur du secteur du recrutement et de la formation, Milstad Formation, implanté à #58. « Ils ont les éléments de langage. On n’est pas dans un dépôt de CV mais dans un contact direct. Notre ambition, c’est d’aller chercher des publics qui n’ont pas travaillé depuis quelque temps. Du personnel de la Direction de la politique de la ville sera présent pour qu’en cas d’obstacle matériel, comme un problème de garde d’enfant, on puisse réfléchir presque en temps réel à des solutions. » Aucune inscription préalable. Philippe Wattier y tenait : « Il fallait éviter tout ce qui pouvait concourir à ralentir ; diminuer les obstacles, les barrières. On est dans une société de l’immédiateté, toutes les personnes qui se présenteront seront reçues. Il faut trouver toutes les solutions possibles pour que les gens retournent travailler car ce n’est pas une fatalité de se retrouver sans activité professionnelle ». Première escale ce jeudi, dans le quartier Orgeval.

à savoir

Les 8 escales de la Caravane de l’emploi dans 7 quartiers de Reims : de 9 h 30 à 11 h 30

Jeudi 8 juillet : place Pierre-de-Fermat (Orgeval).

Mardi 13 juillet : place des Argonautes (Châtillons).

Mardi 20 juillet : rue Auguste-Walbaum, près de la Papothèque (Walbaum).

Jeudi 22 juillet : place Sainte-Thérèse (Épinettes-Maladrerie-Chemin des Bouchers).

Mardi 27 juillet : 14, rue Pierre-Taittinger, au pied de l’espace Billard de la maison de quartier (Croix-Rouge).

Jeudi 29 juillet : place Jean-Moulin (Europe),

Mardi 3 août : esplanade Chalet (Chalet – Solférino – Paul-Petit),

Jeudi 5 août : parking de la maison de quartier Louise-Michel (Wilson).

Aurélie Beaussart

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l’union 210707b
loisirs : Un été actif, gratuit, accessible pour tous

Pas moins de 3 000 cartes (il en reste 1 000) sont offertes aux jeunes afin qu’ils profitent de plus de 120 activités différentes. Remi Wafflart
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Le programme « Un Été à Reims Spécial Jeunesse ! » dédié aux jeunes âgés de 7 à 17 ans.
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Le patrimoine, à l’image du Cryptoportique chaque dimanche de juillet et août, se découvre également gratuitement. Archive Christian Lantenois
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Reims La Ville de Reims, ses partenaires, mais aussi les maisons de quartier, sont mobilisés pour permettre aux plus jeunes de profiter gratuitement d’une offre diversifiée d’activités au sein des maisons de quartier et hors les murs, dans les parcs, sur les esplanades et hors de Reims.

J-5 avant l’ouverture du programme « Un Été à Reims Spécial Jeunesse ! » dédié aux jeunes âgés de 7 à 17 ans.

Il s’agit là d’un dispositif déjà bien rodé qui va permettre aux plus jeunes de passer un bel été, sans débourser un centime, avec un choix de quelque 120 activités du 12 juillet au 20 août.

1 Un été entièrement gratuit

Comme chaque été, la Ville de Reims et ses partenaires, associatifs majoritairement, ont préparé un programme riche et variés en activités à destination des jeunes, avec cette particularité d’être « accessible entièrement gratuitement », précise-t-on en mairie. Cette gratuité a été décidée dans la continuité « du test fructueux mené après le premier déconfinement ». Pour y prétendre, il faut être détenteur de la carte « Un Été à Reims Spécial Jeunesse ».

Au total 3 000 cartes sont prévues pour les Rémois âgés de 7 à 17 ans et, pour les non Rémois dont la commune a conventionné avec la Ville de Reims pour prendre en charge la participation (à hauteur de 160 € par jeune). Et sachez-le, il reste encore des places : plus de 1 000 cartes sont encore à distribuer sur les 3 000 offertes.

2 Un programme riche

Pas moins de 120 activités sont programmées au cours de l’été. Citons quelques exemples d’activités proposées : tir à l’arc, cirque, mountainBoard, futsall, canoë, escalade, tennis, biathlon, sports collectifs, roller, trampoline, paddle, VTT, équitation, danses urbaines, guitare, percussions, origami, création de jeux vidéo, réalité virtuelle, gravure, dessin, photographie, ateliers autour des végétaux, couture, journées au lac du Der, journées à Villers-Allerand, etc. Les sites d’Un Été à Reims spécial Jeunesse sont répartis dans la ville. Certaines propositions se dérouleront en dehors de Reims : Vertus, lac du Der.

3 Des règles à respecter

Afin que tout le monde puisse en profiter, il faudra, outre une réservation obligatoire, respecter les principes suivants : 1 activité maximum par jour et impossibilité de réserver 2 fois la même activité. Le programme complet est disponible sur le site un-ete.reims.fr. Les réservations (y compris de dernières minutes) se font sur le site pour des séances du 12 juillet au 20 août, du lundi au vendredi (matin, après-midi ou en journée complète).

4 Des nouveautés

Pour la première fois cette année, il sera par ailleurs possible d’inviter jusqu’à 3 amis (également inscrits au dispositif) à participer à une activité. Les amis auront 24 heures pour valider l’invitation et ainsi réserver l’activité.

5 Le principe de co-éducation

Si la Ville a opté pour la gratuité, elle garde également son ambition de co-éducation des jeunes. « Participer à Un Été à Reims Spéciale Jeunesse , c’est s’épanouir, c’est aussi (re)découvrir Reims en se déplaçant vers les divers sites d’activité répartis dans la ville , insiste la Ville. C’est aussi adopter des valeurs : le respect de l’engagement, des autres, des règles de sécurité et autres consignes, vivre une mixité sociale et une mixité filles/garçons, acquérir des savoirs techniques. Bref, grandir. »

6 Des facilités d’accès

Pour faciliter la mobilité des jeunes inscrits au programme des activités estivales, la Ville, via une convention, leur permet d’accéder au réseau Citura à tarif préférentiel.

Rendez-vous sur un-ete.reims.fr ou renseignements auprès de la direction de la jeunesse (3, rue des Orphelins), au 03 26 79 03 84, ouvert de 9 heures à 17 h 30.

Dans les maisons de quartier aussi

Autre gros temps fort bien connu des Rémois, « l’Été s’affiche » organisé par les maisons de quartier du 8 au 24 juillet au stade Géo André. Avec plus de 2 700 participants sur l’édition 2020, cette opération est très attendue. Tous les jours, des animations familiales seront ouvertes à tous : animations sportives (cardio body, step, pound, kamjam…), aire d’activités parents-enfants (activités manuelles, petits jeux, éveil musical, activités sportives…), animations exceptionnelles (trampo’mobil, réalité virtuelle, jeux interactifs et accrobranche), espace détente (siestes animées et temps de relaxation), ateliers créatifs (activités de création manuelle par jour, ateliers d’initiation aux échecs, ateliers de yoga danse avec Ritmistas le 12 et 13 juillet), ateliers scientifiques avec les Savants fous les 19, 20 et 22 juillet (sur inscription), ateliers artistiques (musique africaine, ateliers de fabrication de marionnettes, pratiques d’art plastique…).

Auront lieu également des spectacles en fin de journée, ainsi que des soirées. De plus, les Maisons de quartier participeront au dispositif « C’est mon patrimoine » avec l’organisation de visites et de vernissages.

Pour en savoir plus, rapprochez de la Maison de quartier la plus proche de chez vous. Rendez-vous également sur le site internet www.maisondequartier-reims.fr.

Le patrimoine s’ouvre aussi gratuitement

Après de longs travaux de mise en accessibilité, la Ville de Reims propose également une découverte gratuite du Cryptoportique, chaque dimanche de juillet et août. Les visites guidées, en français, d’une durée de 45 minutes, à l’intérieur comme à l’extérieur, sont proposées à 15 heures et à 16 heures. Le Cryptoportique, vestige gallo-romain rare en Europe, emblématique de la vie démocratique et commerçante du cœur de Durocortorum, nom qui était donné à l’époque à Reims, ouvre à nouveau ses portes au public, après des travaux de mise en accessibilité entamés en mars dernier. Il s’agit d’un témoignage de l’ancien forum de la ville antique de Reims, alors capitale de la province impériale de Gaule Belgique. Datant vraisemblablement du 1 er siècle, le Cryptoportique se présente aujourd’hui comme une longue galerie semi-enterrée. À l’origine, en forme de U, il mesurait une centaine de mètres de long (d’Est en Ouest) pour une largeur de 60 mètres (du Nord au Sud) et s’ouvrait sur le forum. Classé au titre des Monuments Historiques en 1923, le Cryptoportique est le seul monument antique qui nous soit resté, avec la porte de Mars. Sur place, le visiteur peut découvrir une exposition sur l’histoire et les fonctions du Cryptoportique, de sa création à aujourd’hui, et une exposition intitulée « Tuiloportique » réalisée par le service archéologique du Grand Reims, au sujet de l’usage des terres cuites dans l’architecture gallo-romaine.

Réservation sur place, un quart d’heure avant le départ, à 14 h 45 et 15 h 45, en fonction des places disponibles (15 personnes par séance). Port du masque obligatoire à partir de 11 ans durant l’intégralité de la visite et distanciation sociale entre les participants. Visite libre de 14 à 18 heures, tous les jours, sauf jours fériés.

Les autres points

Des clubs ados pour les 11-15 ans

Au-delà des centres de loisirs et des séjours, les maisons de quartier proposeront des activités sportives et créatives à travers les clubs ados. La Maison de quartier Cernay-Europe s’inscrira dans le projet Projet’toi avec le service de prévention et EPIDE où seront proposés aux jeunes la rénovation d’un jardin partagé ainsi que des ateliers sportifs encadrés par un coach sportif. Le pôle jeunesse des Maisons de quartier Clairmarais, Les Sources, Orgeval proposera des animations hors les murs, comme notamment la réalisation d’une fresque murale au pied des Tours Walbaum avec les artistes Matz et Zekky. Des stages seront proposés à Épinettes et des soirées graines de citoyens ponctueront l’été à Jean Jaurès. Les jeunes de Maison-Blanche participeront à un séjour franco-allemand.

Également, la Maison de quartier Jean-Jaurès proposera aux jeunes des « ateliers graines de citoyens » tous les matins en juillet et tous les après-midis en août. Dans le même ordre d’idées, la Scop’Ados de Pays de France s’inscrira dans un parcours citoyen et coopératif cet été.

Un Éte au Phare

C’est une première ! À partir du samedi 3 juillet, le phare de Verzenay propose chaque week-end en juillet et en août un programme gratuit d’animations, de dégustation en musique et de pique-niques, sur inscription (conseillée puisque les places sont limitées). Chaque samedi, de 14 h 30 à 16 h 30, sont prévues des animations musicales, théâtrales et circassiennes, puis, de 18 à 21 heures, dégustation de champagnes des vignerons de la Montagne de Reims dans une ambiance musicale douce. Chaque dimanche, le public est invité à un pique-nique dans le jardin panoramique tout récemment primé aux Victoires du Paysage. Les visiteurs sont invités à apporter leur pique-nique et pourront découvrir l’offre de producteurs dans les locaux du phare. Avec « un Été au Phare », le phare de Verzenay renoue avec l’ambiance festive de ses débuts. Dans les années 20, Rémois et Sparnaciens venaient en famille ou entre amis pour un moment de détente, au théâtre et au terrain de jeux attenants.

Les musées sont gratuits cet été

Musées Saint-Remi, de la Reddition, du fort de la Pompelle et chapelle Foujita… L’Entrée dans les musées de la ville de Reims, hormis le musée des Beaux-Arts, fermé pour travaux de restructuration et d’extension, et dans la chapelle Foujita, sera gratuite jusqu’au 31 août. Expositions temporaires et programme d’actions culturelles sur le site musees-reims.fr

Des pianos en libre-service

C’est devenu un rituel. À Reims, avec l’arrivée des beaux jours, la Ville installe un piano en libre-accès dans 5 parcs : parc de Champagne, parc Léo Lagrange, square des Cordeliers, jardin du musée Le Vergeur et parc des buttes Saint-Nicaise. Il s’agit de pianos droits achetés d’occasion et que chacun peut utiliser. Les pianos resteront dans les parcs jusque début octobre.

Caroline Garnier

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l’union 210707a
Sortir : Les quartiers de Reims font leur cinéma

Des classiques à découvrir ou à redécouvrir.
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La Pellicule ensorcelée et la ville de Reims organisent de nouveau les séances de ciné en plein air dans les quartiers, un événement organisé dans le cadre d’un Été à Reims. Une manifestation qui va faire le tour de six quartiers. Comme chaque année, avant la projection du film grand public, un film court issu des cartoons hollywoodiens sera projeté. Les Rémois sont invités à venir en début de soirée pour pique-niquer et profiter d’un petit spectacle ou d’un mini-concert pour démarrer la soirée.

Après Jurassic parc, ce mardi 6 juillet, au parc Mendes-France de Murigny, c’est autour du parc des Châtillons d’accueillir la séance de cinéma en plein air, ce soir avec la projection de Chicken Run, dès 20 heures (projection du film à partir de 22 h 30), avec en première partie le groupe Fluoresun.

Les autres dates

Suivront, le lundi 12 juillet : Billy Elliot, dès 20 heures, complexe Géo-André (Croix-Rouge). En première partie, dès 20 h 30, « Comment j’ai tenté le Ciel », de Lucas Struna (spectacle de mat indien présenté par le Manège). Projection du film à 22 heures.

Mardi 27 juillet : Men in Black, dès 20 heures, planétarium (Courlancy), avec en première partie, le concert de Thomas Nguyen et le Collectif IO à 20 h 30. Projection du film à 22 heures.

Mercredi 28 juillet : Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, à 20 heures, terrain de pétanque (Maison Blanche) Première partie : Concert de Parsa Sabet dès 20 h 30. Projection du film à 22 heures.

Mardi 3 août : Le Goût des autres, à 20 heures, place Michel-Ange (Clairmarais). Concert d’Amélie McCandless en première partie dès 20 h 30. Projection du film à 22 heures.

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l’union 210706a
loisirs : Les Maisons de quartier à l’heure d’été

Toutes les Maisons de quartier de Reims sont parties prenantes de l’opération « 1,2,3 partez ! »
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Reims Des activités variées, des nouveautés, du festif, de l’insolite ainsi que des sorties et des séjours sont prévus, des plus petits aux plus grands (de 3 mois à 99 ans…) dans chacune des Maisons de quartier.

Les 14 Maisons de quartier de Reims seront au rendez-vous de l’été. Il y en aura pour tous et pour tous les goûts, quels que soit son âge et son envie. Petit tour d’horizon des temps forts de cet été « 1,2,3 partez ! »

1 Arène-du-sud

La Maison de quartier Arènes-du-Sud lance l’opération « Verrerie en sons et lumières » avec plusieurs rencontres proposées aux habitants.

2 Croix-Rouge

Pour sa part, La Maison de quartier Croix-Rouge Billard invite les habitants à la rejoindre sur l’Esplanade Taittinger et l’Espace Eisenhower entre le 16 et le 20 août. Tous les après-midi : initiation au hip-hop, au cirque, ateliers sports, bricolage, bibliothèque de rue… Des spectacles en fin de journée viendront conclure ces après-midi d’échanges. Changement de thème et de lieu entre le 23 et le 27 août : la culture japonaise sera au cœur des animations au Parc Saint-John Perse.

3 Clairmarais

À Clairmarais, la Maison de quartier donne « rendez-vous au parc » Alexandre-Henrot du mardi au vendredi en accès libre. Au programme : aménagement estival, détente, convivialité les après-midi, jeux de plein air, balades, sports, lecture de contes…

4 Châtillons

La Maison de quartier Châtillons s’installe du 7 au 30 juillet place des Argonautes sur l’espace eau et propose aux plus jeunes de jouer sur des structures gonflables, de tester de nouveaux sports ou encore de s’essayer à la musique et au chant.

5 Epinettes

La Maison de quartier Épinettes propose quant à elle la première soirée du cycle débat le 29 juin (film en cours de sélection par le comité de programmation), ainsi que le spectacle Borderless le 17 juillet qui se déroulera hors les murs en partenariat avec le Manège de Reims.

6 Jean-Jaurès

On poursuit la programmation à Jean-Jaurès, où la Maison de quartier organise du 12 au 30 juillet, la 2 e édition du Festi’ Juillet avec la mise en place d’animations tous les après-midi autour de la nature, de l’environnement, des arts et cultures, des aventures et découvertes au parc Maryse-Bastié.

7 Maison-Blanche

La Maison de quartier Maison-Blanche organisera chaque semaine des temps forts avec des thématiques variées : retransmission de la coupe d’Europe de football sur écran géant, soirée yéyé, concert pique-nique, cinéma de plein air… et chaque après-midi du 27 au 30 juillet ; atelier circassien avec la TRAC et spectacle d’impro chaque soir avec le Mitch.

8 Orgeval

À Orgeval, la Maison de quartier s’associe avec les Clowns du cœur qui feront une déambulation dans le quartier le mercredi 7 juillet.

9 Walbaum

Dans le quartier Walbaum, la Maison de quartier Les Sources proposera tous les après-midi du 12 au 30 juillet des activités autour des thématiques de l’art, du sport et de l’écologie, des actions intergénérationnelles.

10 Val-de-Murigny

La culture sera aussi mise à l’honneur au sein de la Maison de quartier Val-de-Murigny avec notamment, le 13 juillet au parc Mendès-France, en partenariat avec le Manège de Reims, un spectacle humoristique mêlant cirque et danse contemporaine.

11 Wilson

Au sein de la Maison de quartier Wilson, sur le parvis Espace Louise-Michel, le « Quartier d’été » prendra place les samedis 10, 17 et 24 juillet de 13 h 30 à 18 heures avec de nombreuses animations que les petits et les grands apprécieront : jeux géants, jeux en bois, ateliers origami, atelier sculpture, sports, voitures télécommandées, ateliers photos, maquillage, concerts, sans oublier un espace restauration. Le livre sera également à l’honneur lors de ces après-midi avec des ateliers créatifs et de lecture.

Pour en savoir plus, rapprochez-vous de la Maison de quartier la plus proche de chez vous. Rendez-vous également sur le site internet www.maisondequartier-reims.fr

Caroline Garnier

Des ateliers famille

Vous avez pu en avoir déjà un aperçu, l’été dans les Maisons de quartier se passe aussi en famille. Chaque semaine en juillet, des sorties seront programmées : découverte des Faux de Verzy, parc éco pédagogique de Moulin-l’Abbesse, cueillette de Muizon, journée à la mer, visite de Nausicaa, zoo d’Amnéville… Des ateliers sont aussi proposés au sein des Maisons de quartier : animations parents/enfants, soirée d’échanges sur la parentalité, ateliers cuisine, théâtre, jeux d’été…

Le lien intergénérationnel, largement plébiscité, sera maintenu au cours de l’été par des activités intergénérationnelles en lien étroit avec les centres de loisirs : des ateliers cuisine et jardinage, des sorties culturelles, ou encore des appels téléphoniques réguliers de la part des équipes des Maisons de quartier.

Autre temps fort : L’été s’affiche

Autre gros temps fort bien connu des habitants : « L’Été s’affiche » organisé par la Maison de quartier Croix-Rouge du 8 au 24 juillet au stade Géo-André.

Avec plus de 2 700 participants sur l’édition 2020, cette opération est très attendue ! Tous les jours, des animations familiales seront ouvertes à tous : animations sportives (cardio body, step, pound, kamjam…), aire d’activités parents-enfants (activités manuelles, petits jeux, éveil musical, activités sportives…), animations exceptionnelles (trampo’mobil, réalité virtuelle, jeux interactifs et accrobranche), espace détente (siestes animées et temps de relaxation), ateliers créatifs (activités de création manuelle par jour, ateliers d’initiation aux échecs, ateliers de yoga danse avec Ritmistas les 12 et 13 juillet), ateliers scientifiques avec les Savants fous les 19, 20 et 22 juillet (sur inscription), ateliers artistiques (musique africaine, ateliers de fabrication de marionnettes, pratiques d’art plastique…).

Auront lieu également des spectacles et des soirées « Blind Test Musical » et pique-nique le jeudi 15 juillet à 20 heures (sur inscription), « Les talents de l’été s’affichent » et pique-nique mardi 20 juillet à 20 heures (sur inscription).

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l’union 210705b
Culture : La braderie de livres a fait le plein

Pauline et Julie sont toutes deux passionnées de lecture. Elles ont trouvé leur bonheur à la braderie. M.D.
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Reims Ils étaient très nombreux, hier, à fouiller, en quête de coups de cœur, parmi les 15 000 ouvrages mis en vente à la grande braderie annuelle de la bibliothèque de Reims.

Tandis que la file d’attente s’allonge au pied de la médiathèque Croix-Rouge, c’est enfin au tour de Julie et Pauline de franchir les barrières. Avec une jauge limitée à 150 personnes en même temps, c’est au compte-gouttes que les amoureux des livres accèdent à la grande braderie de la bibliothèque de Reims organisée sur le parvis.

C’est la deuxième fois que ces anciennes collègues de la bibliothèque universitaire viennent fouiller parmi les 15 000 documents sortis des rayonnages et mis en vente à 1 ou 2 €. La première, professeur de français, est venue dénicher des livres pour ses élèves et pour elle ; son amie est plutôt en quête de BD et de livres pour enfants. « Ou ce que je trouverai, selon mes coups de cœur », glisse-t-elle, un grand sac accroché au bras. Toutes deux passionnées de lecture, elles n’auraient loupé ce grand rendez-vous annuel pour rien au monde. « Pas tant pour faire une bonne affaire », complète Pauline. « Mais plus par amour du livre. Et si ça peut soutenir un peu les bibliothèques… On apporte notre pierre à l’édifice ! »

Un peu plus loin, Aurore a déjà fini d’arpenter les stands. Assise par terre, des monticules de livres autour d’elle, cette mère de deux enfants de 2 et 3 ans trie ses trouvailles avant de passer en caisse. « On n’a droit qu’à 15 ouvrages par personne, donc on est obligé de se limiter » , concède-t-elle, compréhensive. Pour sa première fois, la Rémoise, venue dès l’ouverture, repartira avec le maximum dans son cabas. « Mon grand adore les trains, j’ai trouvé un livre sur ce thème, ça va être l’extase ! »

Ici et là, les sourires se lisent sous les masques. Des romans aux bandes dessinées en passant par les livres jeunesse ou les ouvrages sur l’art, la peinture, la santé, le jardinage, la psychologie… Chacun trouve son bonheur. De quoi réjouir Pascal Labelle, adjoint à la culture, venu saluer dans la matinée le personnel de la bibliothèque municipale, mobilisé depuis l’aube. « C’est un gros boulot. Déjà de savoir ce qu’on désherbe ou pas, pour faire entrer les nouveautés, mais aussi tout installer. Cette méthode – il ne faut pas que ça parte au pilon ! – est pertinente. D’ailleurs ça se voit, ça marche très fort. » Annulée pour cause de Covid l’an dernier, la braderie a bel et bien eu lieu cette fois. Même l’orage, menaçant, n’est pas parvenu à gâcher la fête.

Marion Dardard

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l’union 210705a
CULTURE : Les bibliothèques passent à l’heure d’été demain

 

 

Du mardi 6 juillet et jusqu’au 28 août, les bibliothèques de Reims adoptent de nouveaux horaires mieux adaptés aux périodes de chaleur.

Les usagers trouveront confort, fraîcheur et distractions du mardi au samedi, avec une large amplitude horaire de 9 à 18 heures sur l’ensemble des établissements du réseau.

Les changements majeurs à retenir : les bibliothèques Holden, Saint-Remi et Chemin-Vert ouvriront de 9 à 13 heures du mardi au samedi. La médiathèque Laon-Zola ouvrira de 9 à 13 heures les mardis, jeudis et vendredis ; de 9 à 13 heures et de 14 à 17 heures les mercredis et samedis.

À noter : la médiathèque Croix- Rouge ouvrira en mode bibliodrive pour cause de travaux jusqu’au 9 août : mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 14 à 18 heures, et le samedi de 14 à 17 heures.

Fermeture estivale au mois d’août de la bibliothèque Chemin-Vert.

Tous les horaires sur www.bm-reims.fr

 

 

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l’union 210704b
Puces et braderie à Reims

Marché aux puces (antiquités, brocante, collections, design, vintage) aujourd’hui aux halles du Boulingrin de 10 à 16 heures, entrée gratuite, place de la République à Reims. Infos : 03 26 02 04 06.

Braderie des bibliothèques de Reims aujourd’hui, de 10 à 17 , sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. 15 000 documents pour adultes et enfants seront vendus à petits prix.

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l’union 210704a
solidarité : Se débarrasser de ses vieux livres

Vos étagères débordent ? Vos cartons sont pleins ? Voici comment faire de la place à la maison, tout en réalisant une bonne action.
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Reims Les années passent, les livres s’entassent. Pour beaucoup, les confinements successifs ont été l’occasion de faire du tri à la maison. Voici quelques pistes pour donner tous ces ouvrages devenus encombrants, et faire des heureux.

Les confinements ont stimulé la lecture. Un sondage Odoxa pour le Syndicat national de l’édition (SNE) le prouve : 33 % des Français ont lu plus de livres durant ces récentes périodes qu’en temps normal. Les confinements ont également été un moment propice pour faire du tri dans son logis. Ils sont nombreux aujourd’hui à se retrouver avec des cartons entiers d’ouvrages en bon état mais dont ils souhaitent se défaire, sans passer par la case poubelle (sacrilège !). À Reims, il existe plusieurs possibilités pour leur offrir une seconde vie.

1 dans les bibliothèques municipales

Pour effectuer un don aux bibliothèques municipales, il est nécessaire de leur communiquer, au préalable, la liste détaillée des ouvrages (titre, auteur et année d’édition) qu’on souhaite leur léguer, à l’aide du formulaire à remplir en ligne sur le site internet des bibliothèques de Reims : www.bm-reims.fr (onglet collections). Car avant de les intégrer dans ses collections, les bibliothèques doivent en évaluer la pertinence. Lorsqu’un don est accepté, les documents peuvent être orientés vers les bibliothèques et médiathèques ou affectés au fonds d’étude (à la bibliothèque Carnegie).

2 Au Secours populaire

L’association solidaire récupère tous types de livres. Il suffit de venir les déposer au siège de la fédération marnaise du Secours populaire au 1, rue Siegfried à Reims (près du Planétarium). L’établissement est ouvert du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures. Parking possible pour faciliter le dépôt. Des braderies à tout petits prix et ouvertes à tous sont ensuite régulièrement organisées. Pour y participer, il est nécessaire de prendre rendez-vous en téléphonant le vendredi matin entre 9 h 45 et 12 heures au 06 44 71 59 82.

À noter que le Secours Catholique n’accepte pas les dons de livres pour le moment par manque de place.

3 Au Restos du cœur

Les bénévoles des Restos du cœur acceptent les dons de « tous types de livres convenables pour tous, comme les romans, les livres de poches, les livres pour enfants, les BD… hormis les encyclopédies et autres dictionnaires ». Le dépôt peut se faire au 21, rue des Poissonniers ou à l’entrepôt du 2, rue Denis-Papin à Taissy.

4 À Emmaüs

L’association fondée par l’abbé Pierre accepte elle aussi les dons de livres. Il est possible de les apporter sur les deux sites de la communauté locale : au 1, allée Paul-Halary à Reims ou au 3, avenue du Général-de-Gaulle à Berry-au-Bac du mardi au samedi de 9 heures à 11 h 30 et de 14 à 17 heures. À noter que si le don représente « plusieurs centaines de kilos », une équipe d’Emmaüs pourra se déplacer à domicile pour les récupérer, assure Jean-Marie Lardy, responsable du magasin de Pont de Witry de la communauté Emmaüs de Reims.

5 Pour des orphelins au Togo

L’association rémoise Mihonawo Togo récupère toutes sortes de livres. « Notre but est de venir en aide à un orphelinat et à une école au Togo », explique sa présidente Bérengère Maquin, actuellement sur place en Afrique. « Nous avons aussi besoin de fournitures scolaires, de jeux, de vêtements, draps, biberons, couches… »

Elle conseille de téléphoner au 07 67 28 29 76 avant de déposer ses cartons au 22 C, rue du Général-Battesti à Reims.

6 À la bibliothèque pour tous

« Bien sûr qu’on récupère les livres », répond avec enthousiasme une bénévole de Culture et Bibliothèques pour Tous (CBPT), ce réseau associatif qui a pour but de participer au développement de la lecture en assurant un service culturel et social de proximité. « Après on fait un tri, on se débrouille, tant que ça peut faire des heureux ! Et puis, comme on organise trois ventes dans l’année, c’est toujours utile. » Dépôt les mardis et jeudis de 14 à 18 heures au 8, rue des Élus. Apporter de préférence des romans et des livres d’enfants.

7 Pour Lire et faire lire

Grâce à l’association Lire et faire lire, créée par Alexandre Jardin, des bénévoles font des lectures pendant le temps scolaire auprès de petits accueillis en crèche jusqu’aux collégiens de 6 e . On peut donc leur apporter tout ce qui concerne la littérature jeunesse. Des permanences sont tenues chaque jeudi dans les locaux de la ligue de l’enseignement au 23, rue Alphonse-Daudet de 14 h 30 à 17 heures. Tél. 03 26 84 36 90.

8 Dans les foyers pour enfants

Au Foyer Saint-Remi, par exemple, qui accueille des enfants de 4 à 18 ans, l’équipe dirigée par Benoît Billon sera ravie de récupérer les livres de littérature jeunesse dont vous souhaitez vous débarrasser. « On prend aussi les jouets ! », signale le directeur. À déposer au 3, rue Féry (pendant les horaires de bureau).

9 Dans les boîtes à livres

À Reims, on recense plus d’une vingtaine de boîtes à livres, aux endroits suivants (liste non exhaustive) : place Luton, square Colbert, square des Cordeliers, square rue Gambetta (face au rectorat), rue Libergier et parvis des halles du Boulingrin au centre-ville, square George-Sand au quartier Croix-Rouge, place Saint-Thomas et square Henri-Lecompte (secteur Laon), place Sainte-Claire et rue des Romains au quartier Clairmarais, parc Marcel-Lemaire à la Neuvillette, parc de Champagne, place Maryse-Bastié (secteur Jamin), place Nicolas-Bergier (secteur Jaurès – Cernay), parking de la piscine des Thiolettes à Europe, Butte Saint-Nicaise au quartier Saint-Remi ou encore le long de la Coulée verte (parc de la Roseraie et allée des Tilleuls face au boulevard Henrot).

Alice Renard

15 000 ouvrages à 1 ou 2 €

Vous avez fait de la place sur vos étagères ? Ça tombe bien, ce dimanche 4 juillet, c’est la grande braderie annuelle de la bibliothèque de Reims.

Pas moins de 15 000 documents (livres, CD et revues) seront en vente à tout petits prix (1 ou 2 €), de 10 à 17 heures, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge.

« D’habitude, il n’y en a pas autant. Mais comme nous n’avons pas pu l’organiser l’été dernier à cause de l’épidémie de Covid, il y aura l’équivalent de deux années de désherbage à vendre », souligne Christelle Andreacchio, responsable de la politique documentaire. Le « déherbage » littéraire consiste à retirer certains livres des rayonnages, « ceux qui ont vieilli, qui intéressent moins ou qui ont été un peu abîmés ».

La braderie est gratuite, ouverte à tous. Comme lors des neuf précédentes éditions, une formule « happy hour » sera mise en place à partir de 15 heures : « Un document acheté, un autre offert ».

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l’union 210703a
Télévision : Sur le tournage de Visitors , la 1 re série française de Warner TV

Les scènes du commissariat de la série Visitors sont tournées dans un hangar de l’ancienne base aérienne 112 réaménagé en studio de cinéma. Aurélien Laudy
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Reims Imaginée, jouée et réalisée par Simon Astier, la série Visitors , qui mélange comédie, aventure et science-fiction, est en tournage jusqu’au 28 juillet sur l’ancienne base aérienne 112 et dans différents lieux de Reims. Elle sera la première série française diffusée sur Warner TV.

Dans le décor d’un commissariat de police, utilisé quelques années auparavant pour la série Cherif, l’ambiance semble légèrement tendue ce 30 juin après-midi. Simon Astier, qui a la triple casquette d’auteur, de comédien et de réalisateur, n’a pas de temps à perdre.

L’équipe de Visitors a pris un peu de retard sur le planning et quand on sait qu’une journée de tournage coûte plusieurs dizaines de milliers d’euros, mieux vaut aller droit au but…

À Reims, les vingt-sept jours de tournage de Visitors, qui sera la première production originale française de la chaîne Warner TV, disponible dans les offres Canal +, ont plutôt mal commencé. L’équipe devait arriver sur place le 21 juin, deux jours seulement après le très violent orage qui a causé de gros dégâts sur l’ancienne base aérienne.

Les hangars inondés par les pluies diluviennes

Les deux hangars transformés en studios de cinéma ont été inondés. Du matériel et des décors ont été endommagés mais, par chance, le plateau sur lequel sont tournées les scènes du commissariat de police de Pointe-Claire a rapidement pu être remis en état.

Le tournage de Visitors a alors débuté en extérieur. Plusieurs scènes de cette série qui mélange comédie et science-fiction ont été tournées de nuit, dans un paysage de route et de forêt trouvé dans l’enceinte-même de l’ancienne base militaire. Simon Astier, qui a notamment fait appel aux comédiens David Marsais, Florence Loiret Caille, Arnaud Tsamere et Tiphaine Daviot, a également posé sa caméra au bowling ColorBoal à Tinqueux et dans deux maisons particulières du quartier Croix du Sud.

Prévu jusqu’à la fin du mois, le tournage aura lieu plus tard à la station d’épuration de Saint-Brice-Courcelles.

Une équipe de près de 300 personnes

Visitors mobilise au total près de 300 personnes : 30 comédiens, 30 « silhouettes » (qui ont un ou deux mots à dire), 188 figurants et quelque 40 techniciens.

« Les silhouettes et les figurants sont tous rémois. Ils ont été « castés » par le Bureau des tournages de Reims » , indique un membre de l’équipe. Quatre personnes dont un chef constructeur et un infographiste ont également été recrutées sur place pour renforcer le pool des décorateurs. Pour certaines scènes, la production fait appel à une société de drones – Artech’Drone – qui se trouve sur l’ancienne base aérienne 112. Elle a par ailleurs loué, à une dizaine de propriétaires privés, de belles voitures améri caines qu’elle customise avec des logos propres à la série.

Simon Astier, dont personne n’a oublié le rôle d’Yvain dans Kaamelott, réalise pour Visitors huit épisodes de 26 minutes qui seront diffusés sur Warner TV.

Cet artiste multi-casquettes n’en est pas à sa première série écrite, jouée et réalisée. On lui doit déjà plusieurs saisons de Hero Corp (France 4, Comédie +), et de Mortel (Netflix).

« C’est pour moi un grand honneur que de recevoir la confiance de Warner dont la filmographie prestigieuse a bercé mon enfance et forgé ma culture et mon envie de réaliser des films et des séries. Avec l’accompagnement de Warner TV et de MakingProd, j’ai la chance incroyable de bénéficier d’un soutien sans faille et d’une liberté de création totale » , dit-il.

Visitors, dont la diffusion est prévue en 2022 sur le bouquet Canal+, n’a pas pu bénéficier d’une aide financière de la région Grand Est dans la mesure où la société américaine Warner n’est pas rattachée au Centre national du cinéma (CNC).

Une aide financière de la Ville de Reims

Le projet est en revanche soutenu par la Ville de Reims, à hauteur de 30 000 euros. « Cet argent a été très utile pour préparer le tournage et réaliser des repérages » , indique Stéphane Drouet, le producteur de MakingProd, société qui dépend du groupe Mediawan.

Valérie Coulet

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l’union 210702a
Braderie des bibliothèques

Braderie des bibliothèques de Reims dimanche 4 juillet, de 10 à 17 heures, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge. 15 000 documents pour adultes et enfants qui seront proposés à la vente à petits prix.

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l’union 210701a
aménagement : Nouvelles démolitions à Croix-Rouge

Dans le secteur Pays de France, il est question de démolir 605logements locatifs sociaux à l’horizon 2024. Aurélien Laudy
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Le renouvellement urbain se poursuit à Croix-Rouge. Un nouveau site est identifié, dans le secteur Pays de France.

Croix-Rouge est, depuis de longues années, un vaste chantier, où démolitions et reconstructions se succèdent dans le cadre du nouveau plan de renouvellement urbain (NPRU), qui concerne les secteurs les plus défavorisés de la métropole. Le Grand Reims a posé un jalon de plus dans le processus de métamorphose du quartier en donnant le coup d’envoi d’une nouvelle opération, jeudi soir, lors de sa séance publique. Dans le secteur Pays de France, au nord du lycée Arago, le Foyer Rémois va en effet pouvoir démolir 605 logements locatifs sociaux à horizon 2024 dans un îlot désaffecté de près de trois hectares.

« Ce site est particulièrement stratégique pour la communauté urbaine du Grand Reims dans le cadre du NPRU de Croix-Rouge, car son aménagement futur doit permettre de changer radicalement l’image du quartier », fait-on savoir du côté de la communauté urbaine, qui a fait du logement l’une de ses grandes priorités dans le cadre du projet de territoire.

Dédensifier le quartier

« Le principe reste le même, il s’agit de dédensifier le quartier, commente Philippe Wattier, élu rémois chargé de la politique de la ville. L’important est de reprogrammer de la mixité sociale sans bousculer les équilibres. » Avec, en ligne de mire, « un mieux vivre ensemble » dans un périmètre très souvent pointé du doigt pour des problèmes d’insécurité chronique.

Le renouvellement urbain fait l’objet d’un suivi quotidien par les équipes de la Ville et de la communauté urbaine. Une étude préalable aux travaux, estimée à 40 000 euros et cofinancée à hauteur de 50 % par le Foyer Rémois, commencera sous peu. Pour rappel, le NPRU représente une somme totale de 375 millions d’euros sur quatre quartiers de la ville : Croix-Rouge, Orgeval, Châtillons et Europe.

Olivier Durand

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l’union 210629a
Plusieurs véhicules partent en fumée

Nuit chaude à Reims, entre dimanche et lundi, où plusieurs voitures ont flambé : allée des Bourguignons, d’abord, à Croix-Rouge, où un premier véhicule a été carbonisé peu après 2 heures du matin.

Plus tard, ce sont deux autres véhicules qui ont subi la même infortune, sur un parking de l’avenue de Paris.

À noter qu’à Courcy, au nord de Reims, une voiture a brûlé également, durant cette même nuit.

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l’union 210628c
Grande braderie des bibliothèques

 

 

La grande braderie annuelle des bibliothèques se déroulera le dimanche 4 juillet, de 10 à 17 heures, sur le parvis de la médiathèque Croix-Rouge.

Ce sont 15 000 documents pour adultes et enfants qui seront proposés à la vente à petits prix. Les habitants pourront acquérir jusqu’à 15 documents au prix de 1 ou 2 € chacun.

C’est également une opportunité pour le réseau des bibliothèques et médiathèques de la ville de faire de la place pour les nouvelles collections en accordant une « seconde vie » à des livres, CD, revues et livres audio.

Des bibliothécaires conseilleront les visiteurs pour les aider à trouver leur bonheur. À partir de 15 heures : un document acheté, un document offert.

 

 

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l’union 210628b
Sortir : Découverte des quartiers

Samedi, découverte de Maison-Blanche, berceau de Reims habitat. Aurélien Laudy
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Le bailleur social Reims habitat organise toute cette semaine des visites intitulées « secrets de quartier » à l’occasion de ses 100 ans.

On n’a pas tous les jours 100 ans. Pour marquer l’évènement, le bailleur social a décidé de faire découvrir ou redécouvrir l’histoire riche des quartiers dans lesquels il est implanté. Au programme, des visites guidées et gratuites des quartiers Clairmarais, Croix-Rouge secteur Université, Europe-Pommery, Orgeval, quartier Maison-Blanche et secteur de la rue de Venise à Reims.

1 Pour un Regard neuf sur les quartiers d’habitat social

Cette semaine, chaque jour, un quartier sera à l’honneur. Deux visites prévues : de 12 h 15 à 13 h 45 et de 18 heures à 19 h 30. Ces visites seront assurées par des guides conférenciers ou des partenaires œuvrant sur les quartiers. Les participants pourront découvrir l’histoire des quartiers, leur évolution, en apprendre plus sur les noms des rues, l’origine d’un immeuble. Des visites qui devraient aussi regorger d’anecdotes sur la vie du quartier. Objectif affiché pour Reims habitat : que les Rémois puissent poser un regard neuf et différent sur les quartiers d’habitat social.

2 Un jour, un quartier

La semaine va commencer par la découverte d’ Orgeval. Pour les deux visites, rendez-vous place Pierre-de-Fermat. Khalid de l’association Créadev et Alban du service développement social de Reims habitat vont vous emmener sur les traces de la visite organisée lors de l’inauguration du quartier, le 28 novembre 1970. Pas à pas, ils vous montreront l’évolution du quartier.

Mardi, Europe-Pommery : rendez-vous, place Jean-Moulin. Anne-Marie Bonnouvriée, guide conférencière, et une habitante, participant à la vie du quartier, inviteront les participants à découvrir l’histoire des grands ensembles, les évolutions menées sur l’ancien site de la caserne Jeanne d’Arc, la signification des « casquettes bleues », l’installation de fresques « street art » et les changements en cours avec le nouveau programme de renouvellement urbain.

Mercredi, ce sera au tour de Clairmarais. Rendez-vous devant la gare, côté Clairmarais. Anne-Marie Bonnouvriée, guide conférencière, et le président de l’association des Amis de Clairmarais proposeront aux participants de découvrir la signification du nom du quartier, ainsi que de plusieurs noms de rues, comment ce quartier a évolué vers un quartier d’affaires et s’attarderont sur les mutations qui s’opèrent sur l’ancien site EDF.

Jeudi, secteur Croix-Rouge Université avec un rendez-vous devant le campus. Céline Parise, guide conférencière, accompagnée de deux membres du journal du quartier inviteront les participants à s’installer sur les hauteurs du parc Saint John Perse pour observer les différentes parties du quartier, reviendront sur l’origine de son nom. Tout en suivant la ligne du tram, ils distilleront explications et anecdotes.

Vendredi, secteur Venise : rendez-vous au 1, boulevard Henri-Henrot. Anne-Marie Bonnouvriée, guide conférencière, proposera de se balader de la ZAC du Vieux-Port, en passant par le Ruban Bleu, pour aller vers la rue Clovis et revenir sur la rue Folle-Peine mêlant ainsi histoire du quartier et explications sur l’origine du nom des rues.

Samedi, Maison-Blanche : rendez-vous devant la maison de quartier. Anne-Marie Bonnouvriée, guide conférencière, accompagnée par une habitante du quartier, retracera l’histoire du quartier, berceau de Reims habitat. Les participants pourront aussi constater les rénovations apportées au quartier et en savoir plus sur celles à venir.

3 Pour participer

Pour pouvoir assister à une ou plusieurs visites de quartier, il faut s’inscrire. Pour cela, il suffit de remplir le bulletin d’inscription téléchargeable sur le portail web de Reims habitat et de le renvoyer par mail à l’adresse : 100ans@reims-habitat.fr. Ou de le déposer à l’accueil du siège de Reims habitat ou dans une des agences de proximité.

Aurélie Beaussart

Il y a 100 ans aussi, la cité du Chemin-Vert naissait

Autre anniversaire, celui de la construction de la cité du Chemin-Vert, qui, appartient, au Foyer Rémois et qui est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2015. Ce vendredi 2 juillet, de 14 à 17 heures, des festivités sont organisés, dans le quartier, pour fêter ce centenaire. Au programme, visite de la cité, présentation de la BD des 100 ans du Chemin Vert et échanges autour d’animations, jeux ludiques et retrogaming.

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l’union 210628a
Faits divers : Un chauffagiste agressé à Croix-Rouge par une bande

Le chauffagiste a été agressé esplanade Eisenhower pour une histoire de barrière non refermée.
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Sa présence semblait déranger. Frappé, l’ouvrier a ensuite échappé à un coup de couteau grâce à l’intervention d’un agent de sécurité. Le principal auteur a été écroué.

Il n’est pas toujours facile de venir travailler dans le quartier Croix-Rouge. Le 18 juin en début d’après-midi, un chauffagiste se rend esplanade Eisenhower. Il laisse une barrière ouverte après être passé avec son fourgon, ce qui déplaît à un groupe de jeunes postés près du n º 45. Ceux-ci se rapprochent pour lui demander, « sur un ton agressif » , de refermer la barrière.

Des mots, la bande en vient aux mains. Un premier individu gifle le chauffagiste, un deuxième le frappe d’un coup de poing.

Alertés par les cris, deux agents de sécurité du « GIE tranquillité des quartiers » se portent à son secours au moment où un troisième individu décrit comme « le plus virulent » , « le meneur » , jette l’élément d’une clôture métallique en direction de l’ouvrier. L’un des vigiles met son bras en opposition pour stopper le projectile : il y parvient, en se blessant (cinq jours d’incapacité totale de travail).

Un couteau caché dans les buissons

Furieux, l’individu se dirige vers un buisson, en sort un couteau à la lame longue de « 15 à 20 centimètres » et revient vers le chauffagiste qu’il s’apprête à frapper lorsque l’agent de sécurité, là encore, s’interpose en empoignant le bras de l’agresseur. La situation est tellement tendue que l’ouvrier doit être évacué sous protection des vigiles et « mis à l’abri » dans un bureau de Reims-Habitat. La bande se disperse. Le couteau ne sera pas retrouvé.

L’auteur de la gifle a pu être identifié, ainsi que le « meneur » . Interpellés la semaine dernière, le premier sera jugé par le tribunal de police tandis que le second, Kensley Fils-Aimé, 19 ans, a fait l’objet d’une comparution immédiate.

Qualifié par le parquet de « petit caïd qui veut faire la loi sur le secteur » , le jeune homme conteste l’intégralité des violences : il n’a rien lancé sur l’ouvrier, il n’a pas tenté de le poignarder, il n’a jamais eu de couteau entre les mains.

Ça pouvait gêner vos trafics ?

Seule une altercation verbale est reconnue, au motif que le chauffagiste serait « arrivé trop vite » avec son fourgon et qu’il aurait pu écraser « des petits » , version sortie à l’audience et dont le prévenu n’a jamais fait état en garde à vue. De toutes les personnes interrogées au cours de l’enquête, il ressort que c’est la barrière du parking laissée ouverte qui avait déclenché le mécontentement des jeunes. « Ça pouvait gêner vos trafics ? » , tacle le président du tribunal.

Les condamnations s’enchaînent

Né en Haïti, Kensley Fils-Aimé a déjà deux condamnations au casier malgré son jeune âge, et encore manque-t-il les deux dernières trop récentes pour y être inscrites : deux travaux d’intérêt général, le premier pour un usage de stupéfiants, le second pour avoir insulté des policiers (lire ci-dessous). L’exécution des TIG attendra un peu, le temps pour lui d’en finir avec l’affaire du chauffagiste : il part en détention pour purger six mois de prison ferme, auxquels s’ajoute la révocation d’un sursis de trois mois qui avait sanctionné un vol avec violence commis à plusieurs.

Fabrice Curlier

Il insulte la police et s’enfuit en perdant son téléphone

Quatre jours seulement avant l’agression du chauffagiste, Kensley Fils-Aimé avait comparu devant le tribunal correctionnel, le 14 juin, pour avoir insulté trois policiers avec plusieurs de ses copains, le 8 novembre 2020 dans leur quartier de Croix-Rouge.

Les fonctionnaires en avaient pris plein les oreilles alors qu’ils ne faisaient que passer devant le groupe : « Sales keufs ! Fils de p… ! Allez vous faire en… ! Nique ta mère ! » , etc. La bande avait détalé mais à courir trop vite, Kensley Fils-Aimé en avait laissé tomber son téléphone… L’appareil fut récupéré par les agents, lesquels n’eurent même pas besoin d’aller chercher son propriétaire : il se présentait de lui-même au commissariat pour le réclamer…

Là aussi, Kensley a tout nié : il ne faisait pas partie du groupe, la malchance a voulu qu’il perde son portable au même endroit, les trois policiers qui l’ont pourtant tous reconnu mentent ou se trompent.

Déclaré coupable, il fut condamné à effectuer un travail d’intérêt général de 105 heures, sous peine d’effectuer trois mois de prison. Il verra ça lorsqu’il aura fini de purger ses neuf mois dans l’affaire du chauffagiste.


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