Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - juin 2017.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « L’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 

 

 


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l’union 170630c
Huit lycées numériques dans la Marne et les Ardennes

Dans sa volonté de passer les 355 lycées du Grand Est du livre papier au livre numérique, la Région a lancé un appel à candidature dans une phase de test. 101 établissements ont candidaté pour devenir « Lycée 4.0 » dès cette rentrée, 50 étant retenus pour ce test. Cinq sont ardennais : François-Bazin à Charleville, Vauban à Givet, Jean-Moulin à Revin, lycée agricole de Rethel, lycée des métiers de Bazeilles. Trois sont marnais : Eiffel et Joliot-Curie à Reims, François-I er à Vitry-le-François.

Au-delà de l’équipement des établissements en matière de réseau numérique, la Région va acheter les licences des livres numériques. Et participer à l’acquisition du matériel numérique de chaque élève. Pour ceux qui ne sont pas équipés. « Mais l’aide est plafonnée à 225 € et cela va engendrer des restes à charge de 186 à 831 € pour les familles », a regretté le socialiste Bertrand Masson (Meurthe-et-Moselle).

Notons que les élèves des lycées pas concernés par cette expérimentation bénéficieront toujours du dispositif de la carte Lycéo telle qu’il avait court dans l’ancienne Champagne-Ardenne. L’objectif est qu’à l’horizon 2020, tous les lycées du Grand Est soient connectés. Un appel à candidature pour la rentrée 2018 va être lancé pour une centaine de lycées.

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l’union 170630b
Éducation : La bataille de Valmy expliquée aux plus petits

Hier, à l’école élémentaire Hippodrome, lors de la remise des « livres souvenirs ». M.L.
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Le 20 septembre dernier, 237 élèves, collégiens et lycéens marnais, avaient participé à la journée « 2016, année de la Marseillaise », revisitant notamment à cette occasion l’histoire de la bataille de Valmy, au cours de laquelle, en 1792, l’armée française stoppa l’avancée prussienne.

Hier, préfet, maire et directeur d’académie se sont rendus à l’école élémentaire Hippodrome, quartier Croix-Rouge, afin de remettre un « livret souvenirs » à certains des élèves – entourés de porte-drapeaux – ayant participé à cette sortie qui visait à « promouvoir les valeurs républicaines ».

M.L.

 

 

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l’union 170630a
Fête de la natation à Croix-Rouge

 

 

« On va distribuer en tout 24 coupes et 105 médailles », confie Jeannine Catry, responsable de la section natation de l’Association Croix-Rouge pour l’animation et la promotion à la piscine du Château d’eau.

Des enfants ramassent des pinces à linge et les accrochent à un fil tendu sous l’eau ! 76 enfants participent à différentes épreuves ludiques, tandis que dans le grand bassin, 26 adultes font des longueurs pour gagner le record des 4 heures de natation.

Avec 7,6 km en trois heures, Victorine Moncuy se classe première. Elle a battu son papa, qui était le vainqueur l’année passée !

 

 

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l’union 170628a
Logement : Le plein d’animations autour des HLM

La semaine nationale des HLM est un temps fort pour échanger autour du rôle fondamental et des défis du logement social. À cette occasion, le Foyer rémois organise des événements ouverts à tous ses locataires.

Ce mercredi 28 juin, dès 14 heures, le bailleur ouvre les portes de son éco-appartement (3, avenue du Général-Bonaparte), afin de décrire les outils et éco-gestes qui aident à faire des économies au quotidien. En partenariat avec le Grand Reims, un atelier de fabrication d’un produit « multi-usages » sans produits chimiques est aussi proposé (à 14 heures, 14 h 30, 15 heures, 15 h 30 et 16 heures).

Aujourd’hui toujours, une visite du jardin pédagogique de Pays de France avec l’association Promotion Pays de France est organisée afin de découvrir la variété des cultures pouvant y être faites. Rendez-vous dès 14 heures au 50, rue Joliot-Curie.

Au 5, allée des Picards, venez découvrir les objets recyclés créés par les enfants et les participants aux activités de loisirs de l’association Promotion Pays de France, à partir de 14 heures. À deux pas de là, au 3, allée des Picards, vous êtes invités, de 16 à 17 heures, à créer vos bijoux et pots décoratifs à l’aide de matériaux de récupération et découvrir l’exposition des objets en papier mâché réalisés par les enfants de la Marelle.

Enfin, de 14 à 17 heures, le Foyer rémois, avec la Maison commune du Chemin-Vert, vous invite à vous affronter à travers différents jeux à la cité-jardin, place du 11-Novembre (concours de dessin, relais, fresques…). Un apiculteur sera là pour expliquer son métier.

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l’union 170627c
Éducation : L’école se plie en deux

« Il a été démontré qu’un euro dépensé par la puissance publique dans les premières années d’école, c’est huit euros économisés dans le futur », assure le ministre de l’Éducation nationale.AFP
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Des dizaines d’établissements REP+ concernés dans la région
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Le ministre de l’Éducation veut dédoubler, dès septembre, les classes de CP en REP +.

Emmanuel Macron l’avait promis. Le ministre de l’Éducation nationale s’emploie à tenir l’engagement présidentiel. Dans un entretien accordé hier à la Voix du Nord, Jean-Michel Blanquer a annoncé le dédoublement des classes de CP (cours préparatoire) à partir de la prochaine rentrée scolaire dans les écoles situées en REP+, les réseaux d’éducation prioritaire les plus sensibles. Dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, cela concerne une cinquantaine de classes. À partir de l’an prochain, les dédoublements devraient être généralisés à tous les niveaux des écoles classées en REP et REP +, c’est-à-dire 44 réseaux d’éducation prioritaire dans nos départements (voir par ailleurs).

En septembre, le dédoublement consistera à diviser par deux l’effectif dans chaque classe de CP (de 24 à 12 élèves donc). Le ministre de l’Éducation a rappelé que le dispositif entraînerait l’affectation spécifique en REP+ de 2 500 des 4 000 créations de postes prévues à la rentrée. Le rectorat de Reims a précisé hier qu’une vingtaine de postes seraient ainsi créés dans la Marne. « Il ne faut pas considérer qu’on déshabille Pierre pour habiller Paul », a pris soin de préciser le ministre pour devancer les critiques syndicales.

Elles n’ont pourtant pas tardé. « Pédagogiquement, l’efficacité du dédoublement n’est pas prouvée, ni l’inverse d’ailleurs. Mais faire croire qu’il va créer des postes est un mensonge. En réalité, ces pseudo-créations sont des redéploiements de postes récupérés du dispositif Plus de maîtres que de classes », analyse le Rémois Éric Thominot, cosecrétaire du SNUipp-FSU de la Marne. « Il s’agit d’une remise en cause du dispositif Peillon alors même qu’il commence à porter ses fruits et qu’il fait l’unanimité des équipes enseignantes », regrette le syndicaliste. Lors d’un récent comité technique paritaire, la FSU marnaise avait même estimé que ces dédoublements allaient « entraîner mécaniquement une baisse des possibilités d’ouverture pour les autres écoles du département ». En bref, non seulement les postes affectés aux dédoublements seraient « empruntés » au dispositif Peillon mais aussi sur la « réserve » de postes destinés à pallier l’ouverture inopinée de classes à la rentrée de septembre. « Cette année, la réserve pour les ajustements de rentrée sera donc de 1 poste ! Cela veut dire qu’on supprime des postes de remplaçants. En tout état de cause, il n’y aura pas un seul poste de plus à la prochaine rentrée dans la Marne », assure la FSU.

On ampute un dispositif sans avoir pris le temps de l’évaluer

Comme il était prévisible, le syndicat s’était opposé, le 20 juin dernier, au « plan d’ajustement » des effectifs enseignants en vue des dédoublements de CP. « Tout cela pour satisfaire un effet d’annonce électoral sans garantie aucune quant au bénéfice qu’en retireront les élèves », insiste M. Thominot qui admet toutefois que les dédoublements « ne devraient pas » poser de problèmes dans les écoles marnaises concernées. « Elles ont suffisamment de place. »

De la place, la vingtaine de classes de CP axonaises ne devraient pas en manquer non plus. Mais les réserves qu’inspirent les dédoublements dans l’Aisne sont du même acabit. À Laon, Jean-Pierre Clavere (SNUipp) rappelle que la France les a déjà été expérimentés dans une centaine de classes de CP entre 2002 et 2004. Luc Ferry était ministre. Les effectifs avaient été réduits à 8 à 12 élèves. Une enquête avait alors montré que les élèves, s’ils avaient gagné en motivation et un peu plus progressé que leurs camarades, présentaient des performances comparables une fois en CE1. « Les collègues sont très mitigés », conclut le syndicaliste qui évoque, lui aussi, un « tour de passe-passe ». « On se demande où le ministre trouvera ces 2 500 postes. Et s’il utilise des vacataires remplaçants, seront-ils formés ? » , interroge M. Clavere qui aurait « préféré une juste répartition de la réduction des effectifs sur les cinq niveaux de l’école élémentaire. Il faudrait plafonner les effectifs à 20 élèves par classe. Ça ne coûterait pas plus cher et pédagogiquement, ce serait beaucoup plus efficace ».

Dans les Ardennes où les dédoublements concerneraient une douzaine d’écoles selon les syndicats (une dizaine, selon le rectorat), Jérôme Clad, secrétaire départemental du SNUipp, insiste d’abord sur le caractère « tardif » de la mesure ministérielle (bien qu’annoncée depuis plusieurs semaines). Surtout, M. Clad redoute l’effet mécanique des dédoublements qui pourraient accroître les effectifs de CE1 dans les classes à double niveau. Surtout, le syndicaliste regrette la disparition programmée du plan « plus de maîtres que de classes » où étaient affectés 25 enseignants dans le département. « On ampute un système sans même avoir pris le temps de l’évaluer complètement. Et l’efficacité des petits effectifs n’est pas garantie non plus. Je connais des collègues qui préfèrent travailler avec 18 élèves plutôt que 12. »

Pour trouver matière à consolation, le ministre se tournera peut-être vers les parents d‘élèves de la PEEP. « Les dédoublements, nous sommes pour à 100 %. Il faut donner leurs chances aux élèves. Dans des classes surchargées, c’est moins possible », estime la Sparnacienne Béatrice Lutz qui s’interroge surtout sur les locaux « sécurisés » dont l’initiative aura besoin pour exister. « Pousser les murs, ça paraît difficile… »

Gilles Grandpierre

Des dizaines d’établissements REP+ concernés dans la région

L’Aisne, les Ardennes et la Marne comptent 11 collèges et une soixantaine d’écoles élémentaires ou primaires en REP+ (Réseaux d’éducation prioritaire +). Sur la forme, les collèges sont des « têtes de réseaux » auxquels sont rattachées les écoles REP+ qui se trouvent sur leur secteur. Toutes les classes ne seront pas concernées par le dédoublement des classes dès la rentrée 2017 (des CP d’abord puis des CE1 en 2018).

Aisne

Collège Henri-Matisse (Bohain-en-Vermandois) auquel sont rattachées les écoles du Chêne-Brûlé, Berthelot, le Vieux Tilleul, Alavoine et Les Torrents à Bohain-en-Vermandois ainsi que les écoles de Brancourt-le-Grand, Seboncourt et Prémont

Collège Charlemagne (Laon), avec les écoles Bois-de-Breuil, Saint-Exupéry, Jean-de-la-Fontaine, de la Cité, Hélène Boucher et Moulin-Roux à Laon.

Collège Montaigne (Saint-Quentin), avec les écoles Robert-Schuman, Paul-Bert, et Pierre-Laroche à Saint-Quentin.

Collège Gérard-Philippe (Soissons), auquel sont rattachées les écoles Tour de Ville Mendès-France, Fiolet, Michelet et Louise-Michel à Soissons.

Ardennes

Collège Roger-Salengro (Charleville-Mézières) auquel sont rattachées les écoles Baudin, Jean-Zay, Brossolette, les Habyons, Wautelet à Charleville-Mézières.

Collège Léo-Lagrange (Charleville-Mézières), avec les écoles Pierre-Vienot, des Capucines, Pierre Mendès-France, du Muguet, des Colibris à Charleville-Mézières.

Collège le Lac (Sedan) et les écoles Leclerc-Adam, Bellevue, Prairie, Georges-Ouvrard, l’Esplanade, la Plage à Sedan.

Marne

Collège Colbert (Reims), avec écoles Gallieni, Charpentier, Alfred-Gérard, SNCF, Charles-Péguy à Reims

Collège Paul-Fort (Reims) avec les écoles Barthou, Docteur-Roux, Mougne-Tixier, Amundsen et Cook Vasco de Gama à Reims

Collège Joliot-Curie (Reims), auquel sont rattachées les écoles de l’Hippodrome, Joliot-Curie, Provençaux et Auvergnats à Reims

Collège Georges-Braque (Reims), avec les écoles Galilée Newton, Blanche-Cavarrot, Raoul-Duffy, Maison-Blanche.

G. A.-T.

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l’union 170627b
Il tape la mère de ses enfants puis son amie

Les juges ont eu à statuer hier à Reims, sur plusieurs affaires de violences conjugales.
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En moins de 24 heures, un individu s’en est pris à la mère de ses enfants ainsi qu’à sa petite amie.

Le 3 avril, vers 20 heures. Dans l’appartement familial du quartier Croix-Rouge, Aurélie (prénom d’emprunt) prépare au coucher ses deux enfants de 6 ans et 15 mois. David, le père, dégoupille et lance alors un… porte-manteau en direction de Madame. Il menace : « Casse-toi sinon je te démonte ! » Alors Aurélie, récente rescapée d’une tumeur au cerveau qui a sensiblement altéré ses capacités motrices, s’en va. En son absence, David laisse ses deux enfants et va, selon son expression, « prendre l’air » au pied de l’immeuble. Là, il se fait prendre à partie par des individus qu’il assure ne pas connaître. Remonte et rappelle Aurélie. Qui revient. Et l’amène à l’hôpital, accompagnée des enfants, tirés du lit pour l’occasion. Sur le retour, David s’en prend à nouveau à la mère de ses enfants, estimant que celle-ci… ne roule pas assez vite. Coups de poing, coup de tête, etc. De retour à l’appartement, il la chasse pour la seconde fois de la soirée. Le lendemain, Aurélie, victime d’un léger traumatisme crânien et d’hématomes sur les bras et les cuisses, dépose plainte. Entendu, leur fils de 6 ans confie que « Papa a tapé Maman à la tête ». Zéro jour d’incapacité de travail pour elle.

“C’est l’alcool, je ne savais plus où j’en étais”

Entre-temps, David s’est trouvé une nouvelle victime : Marion (prénom d’emprunt), avec qui il entretient des relations intimes – ce qui ne serait plus le cas avec Aurélie. À la sortie des classes, le 4 avril, il va la trouver et la taper, une nouvelle fois devant des enfants. Il est 18 heures et, quatre heures après Aurélie, Marion dépose une plainte. Ecchymose au front, bleu à la cuisse : zéro jour d’incapacité de travail pour elle.

Interpellé, l’homme reconnaît les violences envers les deux femmes et invoque l’alcool comme la source de tous ses maux. Sa capacité d’empathie envers Aurélie se révèle plutôt très limitée : « Elle bouge pas, elle te regarde, elle te répond à peine », détaille-t-il à propos de leur quotidien. Les coups donnés le 3 avril devant leurs enfants sont curieusement remis en perspective : « Ça fait cinq-six mois que ça dure mais c’est pas tous les jours ! » Ce que confirme l’enquête de voisinage. Pour expliquer ce qui l’a amené à frapper Marion, sa petite amie, il dit sans rire avoir entendu qu’elle « aurait un deuxième mec ».

À l’issue de sa garde à vue, David, placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, ne devait plus entrer en contact avec les deux femmes. Il aura tenu jusqu’au 24 mai, lorsqu’il s’est rendu au domicile de Marion. Une violation flagrante de ses obligations qui l’a envoyé directement en prison.

Hier, la présidente demande au prévenu : « Vos parents étaient violents avec vous ? – Non. – Mais pourquoi vous êtes violent, alors ? Et devant vos enfants, en plus ? – C’est l’alcool, je ne savais plus où j’en étais. – Et votre fils de 6 ans, vous croyez qu’il sait où il en est, maintenant ? – Ben non. » Suivent des excuses lapidaires.

Reconnu coupable, David est condamné à un an de prison, dont dix mois avec sursis. Il ne devra plus entrer en contact avec celles qu’il devra indemniser. Le mandat de dépôt n’est pas prononcé. Il est 16 heures et les trois magistrats ont encore quatre dossiers à juger. Parmi ceux-ci, deux de violences conjugales.

Mathieu Livoreil

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l’union 170627a
Feu de poubelle

Les pompiers sont intervenus hier lundi peu après trois heures du matin pour éteindre un feu de poubelle survenu dans un local d’immeuble de six étages de l’avenue du Général-Bonaparte, dans le quartier Croix-Rouge.

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l’union 170626a
Théâtre : Femme-fragments au Cryptoportique, mardi

Un spectacle des Ateliers de la Culture qui parle de femmes, de mères, de filles…
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« Les filles, vous pouvez me rejoindre ? On a dit : on va faire un spectacle quoi qu’il arrive… »

Au Cellier, ce mercredi, c’est la dernière répétition de Femme-fragments , un projet des Ateliers de la Culture. Elles sont six sur scène, quatre viennent de différentes structures de quartier (Châtillons et Croix-Rouge), une jeune fille est en service civique et la 6 e est une comédienne professionnelle, Lucie Boscher.

Elles ont travaillé, au cours d’ateliers d’écritures, sur la thématique : Mères et filles se dévoilent . « Chacune était invitée à se raconter sur le lien mère-fille. On a vite basculé vers ce qu’on appelle l’autofiction : jouer avec son propre personnage », explique Ewa Kraska, metteur en scène.

Reste l’histoire d’une mère un peu vamp, qui a beaucoup de poids sur sa fille et en même temps veut l’aider à se libérer… « Participer à cet atelier, ça m’a donné l’occasion d’aller chercher des choses au fond de moi et de me délivrer de certaines peurs », confie une des comédiennes. Des élèves de la classe de chanson du Conservatoire participent.

Mardi 27 juin à 19 h au Cryptoportique, place du Forum.

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l’union 170624a
Santé : À cause de son surpoids, personne

Une femme qui devait être hospitalisée a attendu près de 3 heures, dans une chaleur suffocante, pour qu’enfin on puisse la prendre en charge.
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Reims Un docteur raconte le parcours du combattant pour que sa patiente pesant 160 kilos soit transportée à l’hôpital : ambulances privées, pompiers et Samu refusant tour à tour de l’emmener.

C ’est impensable ce que l’on a fait subir à cette femme qui nécessitait d’être hospitalisée. Elle est restée là sur le trottoir plus de 2 h 30, sous 37ºc, seul son poids importait pour les ambulanciers, les pompiers et le Samu. »

Elle ne décolère pas. Ce docteur du quartier Croix-Rouge, médecin généraliste, qui souhaite garder l’anonymat notamment vis-à-vis du conseil de l’ordre dénonce un manquement grave dans la prise en charge d’urgence des personnes obèses sur Reims.

Jeudi, elle est appelée vers 14 h 30, par une infirmière. « Une de mes patientes âgée de 61 ans, en surpoids, s’est blessée à une jambe, il y a quelques jours en tombant dans son appartement. L’infirmière m’informait que la plaie était infectée. » Le docteur se rend sur place, boulevard des Bouches-du-Rhône, afin de rédiger un courrier en vue de l’admission de sa patiente au CHU tandis que l’infirmière appelle une ambulance privée pour le transport. Une fois arrivés, les ambulanciers expliquent qu’ils ne sont pas équipés « pour assurer un transport bariatrique, mais que trois ambulanciers sur le secteur disposent de l’équipement adapté » . Les trois ambulances citées sont appelées tour à tour, elles refusent de venir dans l’après-midi. « On a alors appelé les pompiers » , continue le médecin généraliste. « Ils nous ont passé le standard du Samu, qui nous a transférés vers une dame qui s’occupe du tri qui nous a répondu qu’elle n’enverrait aucun équipage car il n’y avait pas d’urgence vitale. Ce que je comprends mais je voulais que le Samu autorise les pompiers à transporter ma patiente » , commente le médecin. « Au lieu de cela, le Samu nous a conseillé d’appeler une ambulance privée. Nous étions revenus au point de départ » , déplore le docteur qui décide d’appeler la police. Une patrouille est dépêchée sur place. Les policiers expliquent qu’ils ne peuvent demander et obtenir le transport que si, la malade se trouve sur la voie publique. « La pauvre ne pouvait pas marcher et il y avait des marches à descendre. On s’est mis à plusieurs. Après une demi-heure d’effort. On a réussi à l’installer sur une chaise, sur le trottoir. »

Les pompiers sont rappelés mais l’équipe qui arrive ne peut rien faire pour porter assistance à cette pauvre femme. « Certaines de leurs ambulances sont équipées pour le transport de personnes en situation d’obésité mais pas celle qui a été dépêchée sur les lieux. » Nouveaux coups de fils. Le chef d’équipage des pompiers appelle la caserne. Un gradé se met en relation avec le Samu. Les tractations commencent. « Pendant qu’ils se renvoyaient tous la balle, ma patiente était l’objet de toutes les curiosités. Beaucoup de personnes ont commencé à s’amasser dans la rue. Les policiers avec tact, ont alors bougé leur véhicule pour cacher ma patiente aux yeux de la foule. »

Après près de deux heures de négociations en plein soleil , « totalement démunie, j’ai dit que j’allais appeler la presse, le maire et le préfet » . Le docteur à bout de nerfs, en hypoglycémie, fait d’ailleurs un léger malaise. « Les pompiers se déplacent pour des essaims de frelons, des chats coincés dans les arbres mais pour transporter une dame en surpoids, c’est une autre histoire ! »

« Au final, vers 17 h 30, une solution est enfin trouvée. Le Samu a envoyé un véhicule équipé avec juste un chauffeur. Les pompiers y ont installé ma patiente qui a ensuite pu être transportée à 500 m de là, à l’hôpital. » Où 24 heures après son admission, elle se trouvait toujours hospitalisée.

Aurélie Beaussart

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l’union 170623b
Consommation : Il lui a manqué un code pour sa carte

Pour Alexis, la carte C’zam est à présent inutile : il n’a pas reçu le code permettant de valider l’ouverture du compte. A.P.
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Cet acheteur d’une carte bancaire C’zam n’a jamais reçu le courrier permettant la validation.

Cet habitant du quartier Croix-Rouge à Reims, Alexis, comptait bien, pour effectuer ses opérations bancaires, sur C’zam, commercialisé par Carrefour banque. Un compte qui rend certains des services d’une banque, mais pas tous.

Il peut s’agir d’une erreur dans le libellé de l’adresse, d’un espace en trop… parfois il suffit de pas grand-chose

Il permet par exemple d’effectuer paiements et retraits, mais ne peut être alimenté que par virement ou carte. Et n’offre aucune possibilité de découvert.

Alexis avait acheté en mai dernier la carte ad hoc. Mais dans un premier temps, le compte ne peut fonctionner que de façon très plafonnée ; pour lever cette limitation, l’utilisateur doit entrer un code particulier, à recevoir par courrier postal. « Or je n’ai jamais reçu le courrier qui devait me fournir ce code » affirme notre homme. Il a fait une deuxième tentative, sans plus de résultat. Et au bout de deux échecs, « le compte est automatiquement annulé pour des raisons de sécurité, explique-t-on au service client, l’adresse de l’usager n’ayant pas été validée ».

D’après Carrefour banque, lors du lancement, en avril dernier, des problèmes d’acheminement postal se sont effectivement posés en raison d’un grand nombre simultané de demandes. Depuis, ce problème serait résolu. Si le fameux courrier n’arrive quand même pas, ce peut être alors pour une autre raison : « Il peut s’agir d’une erreur dans le libellé de l’adresse, d’un espace en trop… parfois il suffit de pas grand-chose. »

Alexis est-il donc condamné à tirer une croix définitive sur le C’zam ? Non. Il aura encore une possibilité de tenter sa chance…. au bout de 45 jours à partir de la résiliation du compte. Pas sûr qu’il ait le temps d’attendre jusque-là.

Antoine Pardessus

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l’union 170623a
AUJOURD’HUI

Murder Party Le Librum Sacrum, le livre le plus précieux de la bibliothèque, est en danger. Objet de toutes les convoitises, il sera exceptionnellement exposé à la médiathèque Croix Rouge mais pour combien de temps… ?

Vous aimez résoudre des énigmes et élucider une enquête à l’aide d’indices et de raisonnement logique ?

À 17 heures, Médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis Debar.

Gratuit.

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l’union 170621a
Bobsleigh : Un club officiellement lancé à reims

David Baechler, sa compagne Bénédicte Le Panse, marraine du Team, devant Ali Bounoua, le préparateur physique, et les athlètes présents au rassemblement du Creps de Reims. François Nascimbeni
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Reims Jusqu’alors licencié à Albertville, en Savoie, David Baechler vient de créer le Reims Bobsleigh Association, sous le parrainage de sa compagne, Bénédicte Le Panse.

L’allusion à Rasta Rocket n’est jamais loin car parler de bobsleigh à Reims ressemble au fait de l’évoquer en Jamaïque, comme dans le fameux film qui avait fait un carton en 1993.

David Baechler se moque des mauvaises langues. Il avait donné rendez-vous au Creps de Reims, il y a quelques jours, pour une séance de tests. Si certains athlètes conviés ne sont pas déplacés – de Paris pour la plupart –, Alan Alaïs, spécialiste de 100 et 200 m, avait effectué le long voyage depuis sa Guyane natale. Emmanuel Ngom Priso, licencié en Normandie, était venu de moins loin, surtout que le champion de France 2009 du 60 m en salle devant un certain Christophe Lemaitre, Camerounais d’origine mais naturalisé en 2008, a de la famille au quartier Croix-Rouge. Ces deux-là étaient accompagnés du footballeur US Jason Aguenon pour des exercices de vitesse et de poussée avec l’étrange machine – confectionnée par David Baechler lui-même et son père –, le tout sous le regard attentif du préparateur physique du Team, Ali Bounoua.

« Ce qui nous intéresse principalement, c’est la vitesse » , convient David Baechler. Les spécialistes du sprint ont donc répondu à l’appel de ce dernier – qui a décidé de mettre le bobsleigh, discipline hivernale et montagnarde par excellence, au goût du jour à Reims – pour un premier contact afin de renforcer le collectif déjà constitué autour du pilote Thibault Godefroy du côté d’Alberville. Faute de soutien en Savoie, la Bobteam Godefroy a migré vers la cité des Sacres. La création du Reims Bobsleigh Association est désormais officielle, parue au JO du 20 mai. Les cinq licenciés d’Albertville ont adhéré. « On est déjà un collectif de quatre mais on n’est pas assez pour être performant » , avoue l’haltérophile rémois David Baechler, converti au bob depuis 2012 en qualité de pousseur. « On doit mettre le collectif en avant. Plus on anticipera, plus on l’élargira. »

Les rasta rockets rémois ne sont pas seuls en course. Il y a déjà une équipe qui tourne sur la Coupe du monde depuis plusieurs saisons. Il va donc falloir que le nouvel équipage du RBA fasse ses preuves pour obtenir le droit de participer aux manches de Coupe d’Europe qualificatives pour les jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang (Corée du Sud) 2018.

D’abord lors des championnats de France de poussée qui se dérouleront sur la piste fermée de Turin (Italie), là même où le collectif doit se rendre en stage du 7 au 9 juillet. Car l’objectif de David Baechler est clairement de se frayer un chemin vers le rendez-vous olympique.

En attendant, il faut donc solidifier la Team. Une enveloppe de 107 000 euros sur une saison est nécessaire pour son bon fonctionnement. « On ne parviendra sans doute pas à ce budget-là mais on devrait tout de même obtenir un beau budget. »

Sylvain Pohu

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l’union 170620a
Tennis barrage d’accession N4 : De le joie et de la peine…

Jackie Lassaux, Alexandra Bona et Valérie Bertrand ancienns « 0 » : le TCCB a cartonné dimanche.
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Le barrage de la Division Qualificative à la Nationale 4 a apporté des fortunes diverses. Ainsi, les dames du TC de Côte des Blancs ont-elles aisément disposé des Auboises du TC des Deux Vallées (6-0), avec une équipe très expérimentée (photo), coupant court à toute mauvaise surprise, remportant tous les simples !

En revanche, TC Géo-André - ASPTT Troyes a été particulièrement disputé. Avec la défaite - 7/6 à la belle - d’Antoine Perrot (3/6) face à Thimothée Mouilleron (2/6) , les Rémois n’ont pas réussi leur pari de mener 3-1 à l’issue des simples. Ils se devaient gagner les deux doubles our retrouver l’échelon national. Si la paire Perrot - Latour remplissait son objectif, le très solide Sébastien Mouilleron (1/6) faisait le métier pour ramener de nouveau les Postiers à égalité. Il fallait donc avoir recours au double décisif. Forcément, les Aubois s’appuyaient sur les Mouilleron père et fils. Option payante devant le duo Perrot - Gilles (10 - 6). Le pire scénario…

 

 

 

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l’union 170615b
Bagarre sur le parking

Mardi vers 20 heures, une rixe a éclaté sur le parking du centre commercial de l’Hippodrome, au quartier Croix-Rouge.

Blessé au visage, un jeune homme de 21 ans a été transporté au CHU.

L’agresseur est en fuite.

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l’union 170615a
La tourbe se consume

Appelés pour de la fumée, hier midi avenue Bonaparte à Croix-Rouge, les pompiers ont découvert de la tourbe qui se consumait.

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l’union 170614b
Café tricot

Marie-Anne propose de découvrir les différentes laines, leur provenance ainsi que l’art du feutrage et du filage au fuseau et au rouet. De 10 à 12 heures, médiathèque Croix-Rouge, sur inscription au 03 26 35 68 51.

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l’union 170614a
Trois cents majorettes au Festival de l’Acrap

 

« Les gens sont parfois restés sur l’image de Josiane Balasko défilant dans le film Nuit d’Ivresse. La majorette a rudement évolué depuis.

Certes, il y a encore le travail de bâton, mais aussi de vraies chorégraphies », insiste Magali, capitaine des Majorettes de Reims et présidente de la section.

Le groupe fait partie de l’Acrap (Association Croix-Rouge pour l’Animation) et organisait, samedi, son 3e festival à René-Tys.

Neuf clubs ont participé, soit 300 majorettes. Lors de notre visite, évolue sur le parquet de la salle d’honneur un groupe de jeunes « soldates » (d’opérette), en tenue de camouflage et casquette assortie ! Elles vennaient de Lieusaint en Seine-et-Marne.

 

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l’union 170613b
TENNIS CHAMPIONNATS DE CHAMPAGNE : Castille renoue avec le titre

Cindy Castille a récupéré le titre des 2e série déjà glané en 2015. Bernard Sivade
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REIMS La Cormontreuilloise a été sacrée en 2 e série, après avoir cédé le trophée sur blessure en 2016.

Entrée directement en finale, Cindy Castille (–15, Cormontreuil) a décroché dimanche à Reims son deuxième titre de championne de Champagne 2 e série face à Noémie Bellott (0, Géo-André Reims), dominée 6-0, 6-1. « Elle était encore fatiguée des trois sets disputés le matin en demi-finale, raconte la lauréate. J’ai fait ce qu’il fallait pour m’imposer. »

Déjà détentrice du trophée en 2015, la Champenoise n’avait pas pu défendre son bien l’année dernière, victime d’une pubalgie qui l’avait arrêtée pendant cinq mois.

La Marnaise, qui s’est lancée cette année sur le circuit professionnel après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, montera bientôt à la 950 e place du classement mondial après avoir franchi les qualifications du tournoi 25 000 $ d’Essen (Allemagne) la semaine dernière. « Marquer des points sur le circuit est encourageant, affirme-t-elle. J’ai pris confiance en disputant des matches par équipe intéressants en Belgique avec Embourg. »

Cindy Castille (18 ans) s’apprête à effectuer une tournée estivale en Europe, principalement en Belgique, Pays-Bas et Allemagne, où elle préparera les Championnats de France (28 août-3 septembre) à Blois (Loir-et-Cher). « J’espère obtenir le meilleur résultat possible », conclut-elle. Elle ne partira pas dans l’inconnu. La Marnaise a déjà été sacrée en double en 12 ans et 15-16 ans.

CÉDRIC GOURE

DAMES

2 E SÉRIE. – Demi-finale : Noémie Bellott (0, Géo-André Reims) bat Victoire Delattre (1/6, Europe Reims) 6-3, 4-6, 6-4. Finale : Cindy Castille (–15, Cormontreuil) bat Noémie Bellott 6-0, 6-1.

3 E SÉRIE. – Demi-finales : Marion Denay (15/2, ASPTT Charleville-Mézières) bat Aurore Molinaro (15/1, Bar-sur-Aube) 6-2, 6-2 ; Émelyne Barré (15/1, ASPTT Charleville-Mézières) bat Carole Garnesson (15/1, Creney) 6-4, 6-4. Finale : Marion Denay bat Émelyne Barré 6-4, 6-3.

4 E SÉRIE. – Demi-finales : Camille Busch (15/5, Chaumont) bat Justine Mariani (30/1, Villacerf) 6-1, 6-3 ; Lily Jacob (30, Deux Vallées) bat Marie Libessart (30/1, Rocroi) 6-0, 6-0. Finale : Camille Busch bat Lily Jacob 6-3, 6-4.

MESSIEURS

2 E SÉRIE. – Demi-finales : Pascal Bonnet (3/6, Cheminots Reims) bat Gabriel Andruejol (3/6, Europe Reims) 2-6, 6-4, 6-4 ; Quentin Chauvin (3/6, Europe Reims) bat Florent Seuret (3/6, Europe Reims) 4-1 abandon. Finale : Pascal Bonnet bat Quentin Chauvin 6-4, 7-5.

3 E SÉRIE. – Demi-finales : Tony Bablin (15/1, Creney) bat Christophe Delarme (15/1, Fismes) 6-2, 6-2 ; Julien Fouché (15, Chouilly) bat Nathan Le Bihan (15/2, La Macérienne) 4-6, 6-2, 6-0. Finale : Tony Bablin bat Julien Fouché 3-6, 7-6, 7-6.

4 E SÉRIE. – Demi-finales : Benoît Champion (15/5, Deux Vallées) bat Francky Faure (30/1, Rolampont) 1-6, 6-3 (1-0) ; Benjamin Sulis (15/4, Revin) bat Jérémy Venant (30/1, ASPTT Troyes) 7-5, 6-2. Finale : Benoît Champion bat Benjamin Sulis 6-3, 6-0.

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l’union 170613a
Tennis : Doublé de Questroy à Saint-Martin

Probablement avantagé d’évoluer à domicile, le moniteur du TC Saint Martin sur le Pré Julien Questroy (15/1) a réussi l’exploit - unique dans les annales - de remporter les tableaux open et +35 ans ! Tout en multipliant les "perfs" dans cette 25 e édition. Ainsi, en Open, après avoir éliminé en demie "l’Européen" Sébastien Choiselat (5/6) victime d’un coup de chaud, Julien Questroy a-t-il logiquement pris le meilleur sur le vitryat Eliott Roussel (5/6) 6-4, 7-5. Enfin, Mathilde Jacquin (15, Cormontreuil) a, elle, survolé les débats ne concédant aucun jeu !

MESSIEURS

Demi-finales. - Roussel (5/6, Vitry) bat Maget (15/1, Géo-André) 5-7, 6-2, 6-1 ; Questroy (15/1, Saint Martin sur le Pré) bat Choiselat (5/6, Reims Europe Club) 0-6, 6-1, 6-1 ; finale : Questroy bat Roussel 6-4, 7-5.

+ 35 ans (finale) : Questroy bat Mouton (15, ASPTT Châlons) 7-5, 6-2.

DAMES

Demi-finales. - Emma Cuny (15, Saint Memmie) bat Margaux Rubino (15, Cormontreuil) 6-3, 6-4 ; Mathilde Jacquin (15, Cormontreuil) bat Romane Jussy (15/2, ASPTT Châlons) 6-0, 6-0 ; finale : Mathilde Jacquin bat Emma Cuny 6-0, 6-0.

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l’union 170611a
Solidarité : Les vacances, c’est pas du luxe

Quatre cents enfants et adultes devraient partir à la mer grâce à l’association. Archives
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Le Secours populaire lance sa campagne des vacances d’été solidaires. Ils devraient être 400 à partir à la mer.

Un enfant sur trois ne part pas en vacances. C’est le cas de Noah, Sofiane, et Emma, trois petits Rémois de 6, 8 et 10 ans qui habitent dans le quartier Croix-du-Sud et n’ont même jamais pris le train.

Leur maman vient de les inscrire aux vacances du Secours populaire. Noah sait qu’il ira en Bretagne. « Je voudrais faire des châteaux de sable », s’enthousiasme le garçon, impatient de partir. Son grand frère, lui, a vu la mer pour la première fois au Portel l’an dernier en partant avec la Journée des oubliés des vacances. Cette fois, il sait qu’il va partir 15 jours dans une famille qui lui fera découvrir bien des nouveautés.

Leur maman est ravie. Deux mois de vacances, c’est long quand on reste dans son quartier. Cette année, ses enfants auront des souvenirs à raconter à l’école à la rentrée. Et ils vont profiter du soleil et des baignades. « C’est une priorité pour moi que mes enfants puissent partir et changer d’air, rencontrer des familles, bénéficier de nouvelles connaissances, s’alimenter différemment. Ça ne peut que leur faire du bien. Ils vont être heureux tout simplement. »

Pour le choix des familles, l’association tient compte des goûts et des envies des enfants. La maman participe un peu au financement mais, sans l’aide du Secours populaire, elle ne pourrait pas payer ce séjour.

« Beaucoup d’enfants sont réinvités parce qu’ils ont créé des liens avec des familles », précise Agnès Corvisier, la directrice adjointe. Des liens tellement étroits que certains enfants ont continué à se fréquenter et se sont mariés…

En plus des séjours en famille, l’association propose des colonies que l’on appelle désormais des accueils de mineurs. « Ce ne sont pas des colos de pauvres. Les enfants sont hébergés avec d’autres dans des centres de vacances de grosses entreprises. »

Il y a aussi les séjours collectifs de familles ensemble, ceux de seniors isolés qui partiront en Alsace une semaine et les oubliés des vacances (280 enfants) les 23 et 24 août. Au total, 400 personnes vont bénéficier du dispositif. Ce qui demande un gros travail d’organisation dès le mois de janvier et jusqu’à la fin de l’été.

Ce ne sont pas des colonies de pauvres

« Pour nous, juillet et août, ce ne sont pas des vacances. Mais nous sommes heureux de voir les enfants qui reviennent avec de grands sourires et dont la première pensée est de repartir l’année suivante » , s’émeut Anne-Marie Duriez, la responsable de la campagne vacances. Pour obtenir de l’aide, elle lance un appel à des bénévoles pour l’encadrement, la préparation, les inscriptions. Elle recherche aussi des familles rémoises prêtes à accueillir des enfants d’autres régions pour leur faire profiter de vacances marnaises.

Contact : Secours populaire, 30, avenue du Général-de-Gaulle, tél. 03 26 79 12 00.

Marie-Christine Lardenois

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l’union 170610c
AUJOURD’HUI

Le festival de majorettes organisé par l’Association Croix-Rouge pour l’Animation réunira 300 majorettes, en provenance de la région parisienne, de Picardie et du Grand-Est.

Entrée 2 €. Restauration. De 9 h 30 à 18 heures, au complexe René-Tys.

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l’union 170610b
Tennis de table

 

 

Dans les 2 salles des sports de l’esplanade Colbert à Taissy, l’AS Tennis de table de Taissy reçoit aujourd’hui et dimanche à partir de 9 heures, de nombreux meilleurs joueurs numérotés français dont Abdelkader Salifou, joueur de l’équipe de France FFTT.

Ce tournoi national réunit les pongistes de nombreux clubs de la moitié nord de la France.

Vainqueur de l’édition 2015 à Taissy, l’ancien Rémois du quartier Croix-Rouge, Abdelkader Salifou, devra en découdre avec le vainqueur du tournoi de Châlons, Mathieu de Saintilan, son compère de Levallois Raymond et les locaux de l’Olympique rémois, Jegedé et le Châlonnais Kayodé.

 

 

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l’union 170610a
TENNIS CHAMPIONNATS DE CHAMPAGNE : Une question de suprématie

Performante cette saison, Victoire Delattre vise le titre en 2e série après celui des 15-16 ans. Remi Wafflart
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REIMS La phase finale des Championnats de Champagne se dispute tout le week-end avec six titres en jeu et autant de qualifications pour les Championnats de France.

Une semaine après les jeunes et les seniors+, les Championnats de Champagne 2 e , 3 e et 4 e série se déroulent durant tout le week-end au Centre de ligue à Reims. Outre le prestige des titres régionaux, les six champions obtiendront leur qualification pour les Championnats de France.

1 2 E SÉRIE : CINDY CASTILLE DIRECTEMENT EN FINALE

Après un pré-tour organisé du 15 au 17 avril, Caroline Girard (2/6, Géo-André Reims) et Mathilde Sarcelet (2/6, Géo-André Reims) ont gagné le droit d’intégrer le tableau final. La première affrontera la tenante du titre Noémie Bellott (0, Géo-André Reims) en quarts de finale, tandis que la seconde sera opposée à Victoire Delattre (1/6, Europe Reims).

Les lauréates se croiseront en demi-finale avant de retrouver Cindy Castille (–15, Cormontreuil), vainqueur en 2015, directement qualifiée pour la finale.

Beaucoup plus fourni, le tableau masculin nécessitera quatre tours pour déterminer le gagnant. Respectivement têtes de série N° 1 et N° 2, Nicolas Jonasz (2/6, Montmirail) et Marc Algeri (2/6, TC Troyes) partent favoris pour succéder à Timothée Mouilleron (3/6, ASPTT Troyes) et ainsi glaner l’unique billet pour les Championnats de France (28 août-3 septembre) à Blois (Loir-et-Cher).

2 3 E SÉRIE : UN AVANTAGE POUR JULIEN FOUCHER

Monté au classement intermédiaire, Julien Foucher (15, Chouilly) n’est plus exactement le joueur de 3 e série qu’il était au début de la compétition, ce qui en fait forcément un candidat très sérieux au titre. Avec deux qualifiés par département, Christophe Delorme (15/1, Fismes), Tony Bablin (15/1, Creney) ou Farid Messaoui (15/1, Saint-Julien-les-Villas) paraissent aussi avoir les arguments pour s’emparer du trophée laissé vacant par Steve Phommachanh (15, Pont-Sainte-Marie).

Même principe pour le tableau féminin, où les têtes de série ont été réparties par tirage au sort. Avantage par conséquent à Aurore Molinaro (15/1, Bar-sur-Aube), Amélie Lamothe (15/1, Géo-André Reims), Émelyne Barré (15/1, ASPTT Charleville-Mézières) et Carole Garnesson (15/1, Creney). Les Championnats de France (21-26 août) auront lieu à Mulhouse (Haut-Rhin).

3 4 E SÉRIE : LA MEILLEURE CHANCE ARDENNAISE

Avec son classement hors norme pour la catégorie, Benjamin Sulis (15/4, Revin) représente la meilleure chance du Comité des Ardennes, qui est déjà détenteur du titre grâce à Clément Scarton (15/5, Les Mazures-Renwez). Avant d’espérer participer aux Championnats de France (23-27 août) à Blois (Loir-et-Cher), le joueur de la Pointe devra se méfier de son principal rival Benoît Champion (15/5, TC Deux Vallées).

L’épreuve féminine semble promise à Camille Busch (15/5, Chaumont) ou Caroline Muller (15/5, Cauroy-lès-Hermonville). Placées aux deux extrémités du tableau, elles ne pourront se rencontrer qu’en finale. À moins que Carine Dehoux (30, Vrigne-aux-Bois), Lily Jacob (30, TC Deux Vallées) ou Élodie Gougelet (30, Saint-Dizier) s’amusent à troubler la hiérarchie comme Carole Durot (30/1, Europe Reims) il y a un an.

CÉDRIC GOURE

AUJOURD’HUI

DAMES. – 13 h 30 : quarts de finale 3 e série. 15 heures : quarts de finale 2 e série. 18 heures : quarts de finale 4 e série. MESSIEURS. – 9 heures : 8 es de finale 2 e série. 12 heures : quarts de finale 3 e série. 16 h 30 : quarts de finale 4 e série. 19 h 30 : quarts de finale 2 e série.

DEMAIN

DAMES. – 9 heures : demi-finales 4 e série. 10 h 30 : demi-finales 3 e série. 12 heures : demi-finales 2 e série. 15 heures : finales 3 e et 4 e série. 16 heures : finale 2 e série. MESSIEURS. – 9 heures : demi-finales 4 e série. 10 h 30 : demi-finales 3 e série. 12 heures : demi-finales 2 e série. 15 heures : finales 3 e et 4 e série. 16 h 30 : finale 2 e série.

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l’union 170609d
Sécurité : Le campement sauvage évacué

L’évacuation des tentes s’est faite sous le contrôle de la police. Christian Lantenois
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Le matériel de couchage a été transporté dans le parc St-John-Perse. A.P.
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Une dizaine de personnes ont quitté les tentes du boulevard Eisenhower.

La police a procédé hier matin à l’évacuation du campement sauvage de migrants installé sur le boulevard Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge de Reims, depuis le mois de février dernier.

Selon Dominique, une bénévole du collectif 51 d’aide aux migrants qui s’occupe, entre autres, des occupants de ce campement, celui-ci accueillait régulièrement entre une dizaine et une quinzaine de personnes, la plupart originaires d’Albanie ou d’Arménie, certaines de Tchétchénie. Un de ces réfugiés nous avait par exemple expliqué qu’il était venu en France avec sa famille faute d’avenir dans son pays, en l’occurrence l’Albanie.

C’est le bailleur social Reims habitat qui est à l’origine de la plainte ayant abouti à l’évacuation, pour des raisons de sécurité et de salubrité. Sur place il nous a été signalé les risques d’accident en cas de chute de branches ou d’arbres, et les risques d’incendie liés au feu servant à la cuisine. Les tentes se trouvaient sur une propriété privée appartenant à Reims habitat.

L’évacuation s’est déroulée sans incident. Pour autant la question du sort de ces personnes n’est pas forcément réglée pour autant. Où vont-ils aller maintenant ? « Nulle part ! » répondait Michel, autre bénévole du collectif en train de replier des tapis de sol, ajoutant : « Nous, on peut prêter des tentes et du matériel, mais on n’a pas d’endroit pour les installer. Le problème c’est qu’il manque un camping à Reims ! »

Reims habitat signale cependant qu’il met « à disposition des autorités des logements », susceptibles d’accueillir les évacués.

Un rendez-vous de soutien a eu lieu hier soir devant le Cada (centre d’accueil pour demandeurs d’asile), situé dans la même avenue. Il s’est achevé par la reconstitution du campement de l’autre côté du boulevard (lire par ailleurs). Le problème n’a donc fait que se déplacer.

Antoine Pardessus

Le campement reconstitué de l’autre côté du boulevard

Le collectif 51 d’aide aux migrants appelait à un rassemblement hier soir devant le Cada (Centre d’aide aux demandeurs d’asile), c’est-à-dire aussi à côté de l’emplacement du camp évacué le matin, emplacement dont la terre avait été soigneusement retournée et garnie de rochers pour éviter toute tentative de réinstallation. « Cela me fait penser aux piquots qu’on met sur les monuments pour empêcher les pigeons de se poser », commentait Thomas Rose, responsable régional de Lutte ouvrière, non membre du collectif, mais venu « par solidarité ». Il n’était pas seul, une vingtaine de personnes en tout, de sensibilités diverses, avaient répondu à l’appel. « Ce rassemblement a pour but de dire que cette évacuation ne peut pas rester sans suite », déclarait Fabien, membre actif du collectif. Beslan, père de famille tchétchène, qui faisait partie des évacués du matin, se demandait où il allait pouvoir dormir cette nuit-là avec une de ses trois filles. Finalement, tentes, matelas et matériel de camping ont fait leur réapparition, et ont été tout simplement transportés de l’autre côté du boulevard, dans le parc Saint-John-Perse, où le campement s’est reconstitué.

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l’union 170609c
Économie : À la recherche d’entreprises pour le centre d’affaires

Les premiers locataires louent le confort et la convivialité : « Quand on lance son entreprise, on a besoin d’échanger, de ne pas se sentir seul », explique l’un des chefs d’entreprises. Remi Wafflart
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LEYLA THOMAS
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CHRISTIAN VAN ROOSENBROEK
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HENRI BAETCH
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Reims Depuis sa création en mars dernier, le centre d’affaires du quartier Croix-Rouge a attiré neuf entreprises. Il reste encore cinq bureaux vacants.

1 Qu’est ce que c’est ?

« Le centre d’affaires #58 propose aux entreprises de bénéficier de locaux et d’une structure mutualisée pour favoriser le développement » , explique Jean-Marc Roze, président du conseil d’administration de Reims habitat. Il s’agit de 18 bureaux meublés de 10 à près de 21m 2 , disponibles à la location dès 180 € par mois. Ces entreprises bénéficient de deux salles de réunion partagées, d’un salon d’affaire, d’un espace commun équipé pour leur confort (cafetière, frigo…), d’accès internet haut débit…

2 Quel est l’objectif ?

« La structure se veut un tremplin pour les entreprises installées. Un bail d’un an, renouvelable deux fois seulement afin qu’elles prennent ensuite leur indépendance. L’idée est de permettre aux toutes jeunes entreprises de réduire leur frais de fonctionnement, de ne pas se sentir isolées dans cette démarche de développement de leur activité » , poursuit Jean-Marc Roze.

« Des entreprises qui travaillent en totale autonomie. On ne leur propose pas d’accueil physique, de standard ni de gestion courrier » , continue Sylvie Cheru, responsable du service locaux professionnels pour Reims habitat. C’est elle qui réceptionne les candidatures.

3 Qui sont ces entreprises déjà installées ?

Neuf entreprises au profil bien différent : une agence de communication digitale, un grossiste en maquillage, une société de commercialisation d’équipements Led, un bureau d’études dans le bâtiment, une société dans la production de spectacles et le référencement Web, un pilote de drone, un prestataire dans la gestion des antennes relais, une agence de communication, une agence d’intérim ou encore un économiste de la construction.

« On accueille surtout des TPE, beaucoup d’entreprise individuelle ou des créateurs, ajoute Sylvie Cheru. Il reste cinq bureaux vacants mais on accueille que des activités dites administratives : pas d’entreprises avec des activités commerciales, c’est-à-dire avec ventes directes notamment parce que les locaux sont très sécurisés. Il faut présenter un badge partout. »

Plus d’information sur le site Reims habitat

Clémence Ballandras et notre stagiaire Aurélie Beaussart

L’ESSENTIEL

Le # 58 est un immeuble de bureaux de 3 560 m 2 , conçu par le cabinet Giovanni Pace architecte. Il a été construit au 58 avenue Eisenhower, en face du campus et de Neoma.

Depuis juin 2015, il accueille une partie de l’association UDAF (union départementale des associations familiales).

En septembre 2015, Innovact Center, structure d’accompagnement pour la création et le développement de jeunes entreprises innovantes sur Reims y emménage. Ainsi que l’association Recca, la société Deoliance et une luxothérapeute.

Mars 2017, création du Centre d’affaires #58, géré par Reims Habitat au 3e étage.

Votre avis : Pourquoi s’installer ici ?

LEYLA THOMAS SUEZ INTERIM REBOND

On est là depuis le 2 mai. Ce qui nous a attirés, c’est notamment la localisation dans le quartier Croix-Rouge. Il s’agit d’un quartier avec une population qui a besoin de davantage de formations et d’emplois et sa facilité d’accès.

CHRISTIAN VAN ROOSENBROEK CIRCET

Je recherchais une pépinière pour mon entreprise, et les prestations intéressantes du Centre m’ont séduit. J’aime aussi le fait que l’on puisse échanger avec les autres entrepreneurs, on se sent plus encadré et moins seul.

HENRI BAETCH LUXY SIGNALISATION

Si le quartier peut refroidir au départ, le bâtiment, au-delà d’être beau et moderne, est extrêmement sécurisé. On est confortablement installés, tout en bénéficiant d’un loyer symbolique. Les espaces communs permettent d’échanger.

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l’union 170609b
Un été à Reims débute le 15 juin

 

Dans une semaine et jusqu’à début septembre, la municipalité propose des événements artistiques, culturels, festifs et sportifs qui se déroulent dans toute la ville à l’occasion de la 8 e édition.

Premier rendez-vous, le jeudi 15 juin, à 18 h 30, au Cryptoportique avec le groupe Sabaly (blues, reggae et rock).

Jusqu’au 2 septembre, une série de concerts éclectiques est proposée gratuitement place du Forum et rue du Temple. Un été à Reims, c’est aussi des séances de ciné-plein air et de ciné-goûters dans les quartiers.

Au stade Géo André, L’été s’affiche à Croix-Rouge du 10 au 27 juillet.

Du 19 juillet au 4 août, Place aux jeux prend ses quartiers dans le parc Léo-Lagrange (activités pour les 3-10 ans).

Du 30 août au 3 septembre, Festiv’été 2017 au parc de Champagne pour clôturer l’été.

 

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l’union 170609a
Deux ramasseurs de balles marnais à Roland-Garros

Âgés respectivement de 14 et 15 ans, Axel Frerson (TC Géo-André Reims) et Mathis Bourgeois (Cormontreuil TC) officient actuellement parmi les 260 ramasseurs de balles des Internationaux de France à Roland-Garros.

Les deux jeunes Marnais ont passé avec succès les tests de sélection, d’abord en octobre à Nancy (11 sélectionnés sur 110), puis en avril à Reims (44 sélectionnés sur 66), pour avoir la chance de côtoyer les stars mondiales.

Mathis Bourgeois a ainsi été appelé sur le court Suzanne-Lenglen le 31 mai pendant les matches de Kristina Mladenovic et Novak Djokovic.

L’année dernière, Rémi Charles (Cormontreuil TC) avait participé à la finale.

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l’union 170608e
Environnement : Une journée entre vignes et forêt

La « Scolorando » avait pris le départ de Trépail.
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Le village de Trépail vient de connaître une grande concentration d’écoliers du primaire, soit 42 classes de différents villages participants, environ un millier d’enfants, lors de la journée « scolarando » organisée par l’USEP, la fédération française de randonnée de la Marne, les amis de la nature, la ligue Champagne-Ardenne du sport adapté et l’amicale rando.

Un millier d’élèves au départ

Trois parcours étaient proposés soit 9, 6 et 4 km. Départ dans la cour de l’école de Trépail via le vignoble puis la forêt où deux ateliers et un point d’eau étaient prévus. Le premier atelier concernait la faune de nos forêts : bois de cerf de chevreuil, empreintes du renard, sanglier, daim, chat sauvage, ragondin, martre… Le deuxième atelier avait pour thème le cycle de l’eau, la source du village… Toutes ces explications ont été données par les amis de la nature de Châlons.

Les écoles qui ont participé à cette journée : Sept-Saulx, Val-de-Vesle, Taissy, Joliot Curie et Ruisselet de Reims, Sillery, Mourmelon, Livry-Louvercy, Verzenay, Trépail, Vaudemange et Courtisols.

 

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l’union 170608d
Création d’un potager partagé

Le groupe rémois des Incroyables comestibles invite tous ceux qui le souhaitent à venir participer à la création d’un potager partagé à la Nacelle, 3, rue du Docteur-Billard, ce samedi 10 juin de 14 à 17 heures, avec la Maison de quartier Croix-Rouge. L’idée est de mettre en place le premier carré de jardin, de construire des bacs pour accueillir les plantes aromatiques et de définir l’évolution future du potager en fonction des besoins et envies de chacun.

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l’union 170608c
À VENIR

3 e vide-greniers de la Lézardière organisé par l’Association des habitants de la Lézardière dimanche 25 juin de 6 h 30 à 18 heures rue Gustave-Flaubert. Inscription au 06 44 98 48 77 ou par courrier au siège de l’association 5 allée Sacha-Guitry (préciser vos noms, prénoms, adresse, téléphone et joindre photocopie pièce d’identité ainsi que le règlement). Tarif : 4 € le mètre (3 mètres minimum).

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l’union 170608b
Haltérophilie : Le Challenge de printemps a eu lieu à Reims

Sous l’égide du comité de Champagne, le Reims Haltérophilie-Musculation a organisé le challenge de printemps dans sa salle François-Legros. Certains minimes, Rayhane Baghdadi (48 kg), Juliette Karas (+ 58 kg), Moustapha Soumaré (45 kg) et Salah-Eddine Zeroual (50 kg) ont profité de la compétition pour mettre à mal quelques records. En seniors, Bernard Gaillet l’a emporté en 69 kg, Newton Thirath en 77 kg et Florian Kreutzer en 85 kg devant Louis Soubrouillard de Cormontreuil. En marge du challenge, Nicolas Chol, qui a arraché un beau 93 kg, et Ludwig Colombo se sont testés avant les Championnats de France.

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l’union 170608a
Tennis championnats de CHAMPAGNE vétérans : Sans réelle surprise…

Organisés sur la terre battue du TC Reims et qualificatifs pour les France à Roland-Garros, les Championnats de Champagne vétérans ont été dominés par les Aubois (8 titres) devant Marnais (6), les Ardennais (2) et Hauts-Marnais (1). La logique a très souvent été respectée à l’image, notamment, des +40 ans où, dans une finale attendue, Sébastien Mouilleron (1/6, ASPTT Troyes) a dû s’employer pour battre Pascal Bonnet (3/6, Cheminots Reims). Côté fémininin, on peut regretter que les finales des +35 et +40 ans se soient soldées par des forfaits…

MESSIEURS. – Plus de 35 ans : Boulard (3/6, Montmirail) bat Colomb (15/1, TC Pontois) 6-4, 6-4 ; + 40 : Mouilleron (1/6, ASPTT Troyes) bat Bonnet (3/6, Cheminots Reims) 7-6, 3-6, 6-0 ; + 45 : Wauthier (15/1, Bétheny) bat Pietrzak (15/1, Eurville-Bienville) 6-3, 6-3 ; + 50 : Renaud (15/2, TC Troyes) bat Fromholtz (15, ECAC Chaumont) 6-7, 6-0, 6-3 ; + 55 : Gauthier (15/2, TC Troyes) bat Mulat (15/1, Vitry) 6-2, 3-1 abandon ; + 60 : Salnikoff (15/5, TC Troyes) bat Speranzon (15/4, La Macérienne) 6-3, 0-6, 6-2 ; + 65 : Jouault (15/3, Courtisols) bat Foissy (15/3, Saint-Dizier) 6-2 abandon ; + 70 : Huet (15/5, Géo-André) bat Chaumet (30, Sézanne) 6-3, 3-6, 1-0 (10/5) ; + 75 : Dixneuf (15/3, TC Troyes) bat Amillet (30, Côte des Blancs) 6-1, 6-2.

DAMES. – Plus de 35 ans : Sophie Thomas (15/2, Creney) bat Amélie Thevenot (4/6, ASPTT Chaumont) par WO ; 40 : Capucine Dufossez (15/3, ASPTT Charleville) bat Ketty Koniushok (15, Côte des Blancs) par WO ; + 45 : Carole Peier (15/1, Villiers-en-Lieu) bat Anne-Sophie Renard (15/4, Reims Europe Club) 6-0, 6-1 ; + 50 : Marie-Christine Saint-Mard (15/3, ASPTT Charleville) bat Florence Depaquit-Debieuvre (15/2, Bezannes) 6-1, 6-2 ; + 55 : Catherine Rapoport (15/3, Bezannes) bat Fabienne Carquin (15/4, ASPTT Troyes) 6-2, 6-3 ; + 60 : Monique Moreau (30, TC Troyes) bat Martine Carrieu (15/5, Saint-Memmie) 4-6, 6-2, 4-0 abandon ; + 65 : Sylvie Jolly (15/4, Nautique Épernay) bat Marie-Claude Dion (30/1, La Macérienne) 6-1, 6-4 ; + 70 : Catherine Thibault (15/5, TC Troyes) bat Marie-Hélène Mizun (30/1, Bezannes) 6-1, 6-2.

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l’union 170607f
Urbanisme : Une pétition pour garder un parking

Ce sont les carrotages réalisés sur le parking de l’allée des Landais qui ont fait prendre conscience aux riverains que la nouvelle maison de quartier allait être construite dessus.
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REIMS Le site de la nouvelle maison de quartier Croix-Rouge est désormais connu : allée des Landais, en lieu et place d’un parking. Les riverains toussent, la Ville rassure.

Elle est attendue depuis des années à Croix-Rouge. Cette fois-ci, le dossier est en bonne voie, la construction se précise, mais voilà que le projet de nouvelle maison de quartier suscite paradoxalement un mouvement de colère chez certains habitants.

Arrivée aux affaires en mars 2014, l’équipe d’Arnaud Robinet a enterré le projet de la précédente municipalité et réfléchi à un nouvel équipement qui sortira de terre à l’angle de l’allée des Landais et de l’avenue Bonaparte, près de la crèche. Le lancement du concours de maîtrise d’œuvre a été voté en conseil municipal le 4 mai ( L’union du 10 mai). Si tout se passe bien, ouverture de la maison de quartier en 2019.

Peu de riverains ont vu passer l’information. En fait, la prise de conscience date des premiers travaux préparatoires, lorsque des ouvriers sont venus effectuer des carottages sur le site. Là où se trouve actuellement un parking de 60 places.

« Un matin, j’ai vu des ouvriers qui faisaient des forages , raconte un locataire. Je suis allé voir le chef de chantier. Je lui ai demandé : Vous allez agrandir notre parking ? -Non, on va le casser pour faire une construction dessus. » Le sang du monsieur n’a fait qu’un tour. Il n’est pas le seul.

Depuis, une pétition rédigée par Salah Byar, président du comité de locataires de Croix-Rouge, circule dans le quartier pour dénoncer le lieu d’implantation du bâtiment. « Nous nous opposons à ce projet, car si cette construction est retenue, les riverains ne pourront plus garer convenablement leurs voitures. »

Le parking est utilisé par les habitants des 1, 3 et 5 allée des Landais, ce qui fait déjà du monde : 120 foyers. « Il faut ajouter les personnes qui viennent à la crèche , calcule Éric, un locataire du n º 1, mais aussi les gens qui habitent dans le nouvel immeuble construit en face, avenue Bonaparte : il y a 250 locataires, pour 100 garages. » Résultat : ça se bouscule. « On n’a qu’un petit parking, il faut se battre pour avoir une place, et on va nous le retirer ? Pas d’accord ! »

La pétition a déjà recueilli une soixantaine de signatures. « Et je continue de la faire circuler » , précise Salah Byar

Fabrice Curlier

Les places supprimées seront reconstituées

Adjoint au maire en charge de la proximité, Mario Rossi tient à rassurer les habitants. « La maison de quartier s’inscrit dans un projet plus large qui est la deuxième phase de la rénovation urbaine. Celle-ci prend en compte les besoins de rénovation, de reconstruction et de stationnement. Toutes les places qui vont disparaître seront reconstituées ailleurs. Ce sera le cas pour le parking de l’allée des Landais. » L’élu ne peut pas encore préciser le lieu exact du futur emplacement – « Il y a plusieurs niveaux d’intervention dans la rénovation urbaine ; moi, je m’occupe de la maison de quartier » – mais « les nécessités de stationnement seront évidemment prises en compte. C’est un projet à l’horizon 2019 ».

Pour en discuter avec les habitants, Mario Rossi va proposer à sa collègue Fatima El Haoussine, co-animatrice élu du conseil de quartier, d’inscrire le sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion. « Je pourrai ainsi présenter le projet de la maison de quartier, et répondre aux questions des habitants. »

À savoir

Deux centres sociaux labellisés existent à Croix-Rouge, à chaque extrémité, dont l’espace Watteau à Croix-du-Sud, trop petit et excentré. Décision a donc été prise de le remplacer par une nouvelle maison de quartier, plus grande et mieux implantée au cœur du quartier.

Coût de l’équipement : 3 millions d’euros. Le projet retenu est celui d’un bâtiment de plain-pied, avec des espaces intérieurs de 1415 m 2 comprenant plusieurs pôles (famille, PMI, social, emploi information orientation, enfance, seniors, jeunes, accueil administratif, salle polyvalente, activités intergénérationnelles, local associatif…).

L’emprise extérieure est de 840 m 2 . Il y aura notamment un jardin de la petite enfance, un jardin enfance et 17 places de stationnement.

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l’union 170607e
Prends la parole.

Tu as entre 11 et 15 ans et tu as envie de parler de sujets qui te tiennent à cœur ou sur lesquels tu te poses des questions. Viens une fois par mois discuter librement à la médiathèque autour d’un goûter.

En partenariat avec les Francas de la Marne.

À 14 h 30, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar, gratuit.

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l’union 170607d
Atelier café tricot

Atelier café tricot animé par Anne-Sophie Velly.

Rejoignez-nous pour un moment convivial, l’ouvrage à la main. À 10 heures, médiathèque Croix-Rouge, 19 rue Jean-Louis-Debar.

Gratuit.

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l’union 170607c
Direction la prison

Samedi à 19 h 15, de passage rue Olympe-de-Gouge à Croix-Rouge, les policiers ont reconnu un homme de 21 ans qui était recherché pour purger une peine d’un an ferme à la suite d’un trafic de stupéfiants. Il a été conduit à la maison d’arrêt. Peut-être y retrouvera-t-il un autre habitant du quartier, arrêté quinze minutes plus tard non loin de là, avenue Bonaparte, alors qu’il tambourinait à la porte de son ex. En le contrôlant (non sans mal car il s’est rebellé), les policiers ont constaté qu’il faisait l’objet d’une condamnation prononcée par le tribunal de Cayenne. La rébellion sera jugée le 28 août.

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l’union 170607b
Justice : Le trafiquant a la mémoire défaillante

Alors qu’il a été identifié par ses clients, repéré par les enquêteurs lors de transactions, le trafiquant a toujours nié les faits. Illustration
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REIMS Accusé de trafic de cannabis, héroïne et cocaïne, un Rémois a été condamné à 3 ans de prison ferme.

Il n’a cessé de nier. Non, ce n’est pas lui le fameux « Mimo » accusé de trafic de cannabis, cocaïne et héroïne, pris dans les mailles du filet d’une enquête menée sur plusieurs mois, de septembre 2016 à avril 2017, quartier Croix-Rouge après une dénonciation anonyme.

Peu importent les écoutes téléphoniques qui le mettent directement en cause. Ce n’est pas lui. Peu importe la surveillance mise en place par les enquêteurs, où il est repéré à plusieurs reprises en train de procéder à des échanges douteux (argent contre petits paquets). Ce n’est toujours pas lui. Peu importe encore la dizaine de témoins qui vont l’identifier sur photo comme étant leur fournisseur exclusif. C’est une conspiration. « On veut me faire endosser le trafic », s’insurge le prévenu qui se présente comme « un bon père de famille ». Et surtout peu importent les 17 000 euros retrouvés sur ses comptes bancaires, alors qu’il est au chômage. Ce n’est que le fruit de ses « économies » .

Ahmed El Hadj Hacini, 34 ans, n’en démord pas. Il n’a rien à voir avec cette affaire de trafic de stupéfiants démantelé quartier Croix-Rouge. Son interpellation, sa garde à vue… Il en tombe des nues. Il n’a jamais consommé, alors pourquoi se mettrait-il à vendre des stupéfiants ? Qu’il soit identifié par une dizaine de témoins n’est que « pur hasard ».

À force de dénégations qui ne tiennent pas, le prévenu énerve et le président ne s’est pas caché de le lui dire hier à l’audience correctionnelle. « Vous n’êtes même pas crédible ! Je ne sais même pas pourquoi je vous pose des questions ! » Quant au procureur de la République, Matthieu Bourrette, c’est une peine exemplaire qu’il a requise à l’encontre du prévenu, en détention provisoire depuis son interpellation le 25 avril. « Quand on choisit de mentir, il est préférable de bien le faire. Je vous demande de le condamner au même titre que ses mensonges. Nous avons affaire à quelqu’un qui n’est attiré que par l’appât du gain. Il n’a cherché qu’à s’enrichir sur le dos de la vie. »

À l’issue du délibéré, Ahmed El Hadj Hacini a été condamné à trois ans de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’à une amende de 20 000 euros. Le parquet avait requis quatre ans.

Caroline Garnier

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l’union 170607a
Tennis : championnats de ligue (jeunes) : Surprises à la pelle

Elise Renard (Cormontreuil, orange) ou une belle finale face à Victoire Delattre (Reims Europe).
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Le cru 2017 des championnats de Ligue des jeunes restera dans les annales, avec des surprises à la clé. Surtout chez les 17/18 ans, où Bastien Villenet (4/6, Taissy) est venu à bout, au terme d’un match solide, de Thimothée Mouilleron (2/6, ASPTT Troyes), champion de Champagne 2 e série en titre ! Scénario encore plus improbable chez les filles avec la « perf » à 0 de Lisa-Marie Habert (5/6, TC Reims). À noter aussi les succès en 15/16 ans de Matis Amier (4/6, Société nautique Épernay) qui a sorti Enzo Quinet (3/6, Troyes) en demie, et, en 14 ans, d’Arthus de la Bassetiere (5/6, Cormontreuil), aux dépens du favori Maxime Dubouch (4/6, Cormontreuil).

Côté dames, les autres tableaux ont été conformes aux prévisions, à l’image de la finale très attendue des 15/16 ans entre Victoire Delattre (1/6, Reims Europe) et Élise Renard (2/6, Cormontreuil). Si la première manche revenait logiquement à la seconde, la première forçait ensuite la décision pour décrocher son billet pour les Championnats de France à Roland-Garros. Comme tous les autres lauréats.

FILLES. - 11 ans : Émilie Demissy (15/3, Vrigne-aux-Bois) bat Juliette Simonnin (15/4, Saint-Dizier) 4-6, 6-4, 6-4 ; 12 : Noheila Ramdani (5/6, Saint-Memmie) bat Maelie Monfils (15, Cormontreuil) 6-4, 6-4 ; 13 : Athenaïs Flattot (15/1, TC des Deux Vallées Buchères) bat Pauline Robat (15/2, Creney-près-Troyes) 6-1, 6-2 ; 14 : Mathilde Sarcelet (2/6, Reims Géo-André) bat Carmelle Vial (15/1, Saint-Dizier) 6-2, 6-1 ; 15/16 : Victoire Delattre (1/6, Reims Europe Club) bat Élise Renard (2/6, Cormontreuil) 3-6, 6-2, 6-2 ; 17/18 : Lisa-Marie Habert (5/6, TC Reims) bat Noémie Bellott (0, Reims Géo-André) 4-6, 6-1, 6-0.

GARÇONS. - 11 ans : Colson (15/5, Saint-Dizier) bat Pacifique (30, Creney) 3-6, 6-4, 6-4 ; 12 : Soares (15/1, Creney) bat Grimonprez (30, Muizon) 6-0, 6-0 ; 13 : Champagnat (15/1, ASPTT Troyes) bat Chapoutot (15, TC Troyes) 0-6, 6-3, 7-5 ; 14 : De La Bassetiere (5/6, Cormontreuil) bat Dubouch (4/6, Cormontreuil) 7-5, 2-6, 7-6 (7/5) ; 15/16 : Amier (4/6, SN Épernay) bat Godart (4/6, Sedan) 6-3, 6-4 ; 17/18 : Villenet (4/6, Taissy) bat Mouilleron (2/6, ASPTT Troyes) 6-4, 6-4.

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l’union 170606a
Faits divers : La bande de la rue Taittinger volait aussi des motos

Le 23 mai, les policiers ont arrêté trois adolescents soupçonnés d’une série de cambriolages dans la grande barre de la rue Pierre-Taittinger à Croix-Rouge. Les vols s’y succédaient à une telle cadence qu’au n º 41, particulièrement exposés avec six appartements fracturés en trois semaines, des locataires avaient publiquement exprimé leur colère en accrochant aux balcons trois banderoles géantes sur lesquelles était écrit « Stop aux cambriolages » (L’union des 13, 19 et 26 mai).

Le plus jeune des mineurs (15 ans) s’est vu remettre une convocation devant la juridiction compétente tandis que ses deux camarades de 16 et 17 ans ont retrouvé la liberté sous un régime surveillé après leur présentation au juge des enfants.

Opérant probablement avec des complices occasionnels, la bande ne se limitait pas à cambrioler des appartements de la barre Taittinger. Les investigations ont permis de lui imputer l’effraction d’un box commis le 18 mars dans un parking souterrain de l’esplanade Eisenhower, au n º 15. Le lendemain, l’équipe revenait sur place pour y voler des motos de cross (ce forfait était le premier de la série). Deux autres mineurs ont été cueillis lors du coup de filet mené le 23 mai. Cependant, faute d’éléments à charge, leurs gardes à vue ont été levées, sans suite judiciaire.

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l’union 170605a
Jugé demain pour violences conjugales

 

 

Jeudi, vers 20 h 40, les policiers ont interpellé un individu dans une habitation de la rue Berthe-Morisot, dans le quartier Croix-Rouge.

Selon le témoignage de sa compagne, celui-ci se serait depuis le mois de mars rendu coupable de multiples violences et menaces à son égard, parfois à l’aide de couteaux.

Le mis en cause, toujours selon le même témoignage, aurait également usé de la force contre ses enfants. Présenté samedi au magistrat de permanence à l’issue d’une garde à vue prolongée, il sera jugé mardi après-midi en comparution immédiate.

D’ici là, il a été placé en détention provisoire.

 

 

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l’union 170602b
Social : Il y a quarante ans, Pierre Maître était assassiné Grégoire

À bientôt 70 ans, Yolande, l’épouse de Pierre Maître se souvient de cet instant où les collègues de son mari sont venus sonner à la porte de leur appartement pour lui annoncer le drame. Christian Lantenois
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Reims Ouvrier aux Verreries mécaniques champenoises, Pierre Maître est abattu dans la nuit du 4 au 5 juin 1977 alors qu’il tient un piquet de grève devant l’usine. Un crime qui prendra une ampleur nationale.

Les documents, photos, coupures de presse sont soigneusement rangés dans un classeur. Pour l’occasion, Yolande Maître a tout ressorti sur la table de la salle à manger. « Regardez, c’est une photo de notre mariage. Là c’est mon fils Pascal. Sur celle-là on me voit là avec ma fille pour une cérémonie à Reims en hommage à mon mari. » À 69 ans, l’épouse de Pierre Maître vit aujourd’hui avec son fils Pascal dans un pavillon près de Vitry-le-François, dans le sud de la Marne. Son esprit pourtant est toujours à 80 km de là, quarante ans en arrière, du côté de Reims.

Avec son mari, ouvrier militant CGT aux Verreries mécaniques champenoises (VMC), ils habitent dans le secteur de Croix-Rouge, un quartier populaire de Reims. Ils ont un enfant de 3 ans, Pascal, et une petite fille doit venir agrandir la famille dans quelques mois.

Je ne voulais pas qu’il s’en aille, J’avais comme un pressentiment

En ce début juin 1977, l’usine est en grève. Les rassemblements se multiplient devant l’entreprise spécialisée dans la fabrication de verres creux mécaniques. L’ambiance y est parfois un peu tendue, notamment avec les forces de l’ordre. Le samedi 4 juin au soir, Pierre Maître part prendre le relais de ses camarades sur le piquet de grève installé devant les VMC. « Je ne voulais pas qu’il s’en aille, se souvient Yolande Maître. Le lendemain c’était la fête des mères. J’avais comme un mauvais pressentiment… »

Au milieu de la nuit, la jeune femme est réveillée par des coups de sonnettes. « C’était des collègues de mon mari. Ils m’ont dit qu’il était blessé, sans vraiment me donner de détails. Je leur ai demandé si je pouvais aller le voir à l’hôpital. Ils m’ont dit non. Il valait mieux que je reste chez moi. J’ai prévenu mes parents. »

Le dimanche est interminable. Yolande Maître est sans nouvelle de son mari. « Il est mort dans la nuit de dimanche à lundi. Je ne l’ai pas revu. Il y a juste mes parents qui m’ont dit qu’il était inconscient, qu’il avait le cerveau complètement abîmé. Même s’il était revenu à la vie, il aurait fallu que je m’en occupe comme un gamin… »

Des jours qui suivent, la veuve de Pierre Maître ne se souvient plus vraiment de grand-chose, si ce n’est de l’énorme mouvement de solidarité né après l’assassinat de son mari. Il y a aussi le mot de condoléances envoyé par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing. Mais les images des obsèques, où pourtant des dizaines de milliers de personnes étaient présentes le vendredi 10 juin, sont aujourd’hui très vagues dans son esprit. Sur les photos de l’époque on la voit, comme prostrée, auprès de ses parents alors que le cercueil passe à côté d’elle.

Rapidement, la vie reprendra cependant, tant bien que mal. Dans la difficulté et la douleur. Sans jamais oublier. Le 6 novembre 1977, Yolande Maître retrouve un peu le sourire avec la naissance de leur fille qu’elle a craint de perdre avec le drame. « J’ai reçu plein de colis de gens que je ne connaissais pas pour la naissance de ma fille. Cela faisait du bien. »

Il emmène sa sœur embrasser la photo de leur père sur la tombe

Mais le quotidien rattrape rapidement la famille. S’il n’avait que 3 ans au moment du drame, Pascal est marqué par la disparition de son père : « J’ai eu un retard scolaire important à cause de difficultés de vision et de langage. Un médecin qui m’avait suivi a écrit que mon état avait pour origine la disparition tragique de mon père et des bouleversements qui en ont résulté dans la famille car j’ai une intelligence normale… »

« Ça a été très, très dur, pour lui, confirme sa mère. Il emmenait sa sœur embrasser la photo de son père sur la tombe. J’y pense souvent… »

Le souvenir est aussi vivace chaque année, lors de la fête des mères, depuis celle que Yolande Maître n’a jamais pu fêter, le dimanche 5 juin 1977. Et puis il y a cette cérémonie, immuable depuis quarante ans début juin devant les VMC, ou ce qui en reste aujourd’hui. « C’est toujours émouvant. Cela permet de retrouver d’anciens ouvriers qui ont travaillé avec lui. Ils ne sont plus beaucoup aujourd’hui mais cela reste un moment important pour qu’on ne l’oublie pas et qu’on n’oublie pas ce qui s’est passé cette nuit-là. »

Amir-Tahmasseb

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l’union 170602a
Place aux arts au cœur de Clairmarais

 

Afin de diffuser la culture partout et pour tous, la ville de Reims développe des projets artistiques au sein de ses espaces publics.

L’objectif est d’irriguer les territoires d’une offre culturelle de proximité et de qualité, de sortir la culture des lieux et institutions qui lui sont dédiés.

Après Arts en place dans les quartiers Europe, Dauphinot et Croix-Rouge, c’est désormais Place aux arts qui s’installe dans le quartier Clairmarais – Charles-Arnould pour l’édition de début d’été, ce samedi 3 juin à 14 heures à 18 h 30, sur la place et dans le parc Saint-Michel.

Place aux arts offre un programme gratuit, touchant à des disciplines artistiques diversifiées.

L’association Bronca a fédéré artistes, associations, commerçants, entreprises et habitants. Plus de 20 artistes investiront le quartier sur plus de 6 000 m² avec art, cirque, concert (avec entre autres Villa Ginetet, notre photo), danse, expo, théâtre…

Un second rendez-vous est prévu le 9 septembre à Maison-Blanche.

 

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l’union 170530a
Tennis interclubs : Un maintien, trois descentes !

Comme attendu, la campagne des Interclubs Nationaux a été compliquée. Seuls, les Cormontreuillois ont rempli leur objectif en se maintenant aisément. Mieux, avec le succès 4-2 face au Havre, le CTC, pourtant privé de Thibault Visy, a décroché une 3 e place qui lui permettra la saison prochaine de recevoir trois fois ! En revanche, pour les trois autres formations, cette 5 e et ultime journée a été synonyme de relégation ! À commencer par les promus « Européens » qui auront donc fait l’ascenseur, la lourde défaite à domicile face à Corbeil-Essonnes (6-0) étant anecdotique.

Chez les dames, en N1B, le Reims Europe Club a vécu une dernière journée à l’image de sa saison. À Lyon, les Rémoises, sans Victoire Delattre (1/6), se sont battues mais ont manqué de réussite. Résultat, avec des joueuses 100 % locales, elles évolueront l’an prochain en N2.

Enfin, en N4, le TC Géo-André a clôturé une saison difficile avec un nul probant face au leader, l’Amicale Manin Paris (3-3). De quoi nourrir des regrets car le maintien était largement accessible.

DAMES (N1B) : TC LYON – REIMS EUROPE CLUB 4-2

Jessica Ginier (- 15) bat Marie Menacer (- 4/6, REC) 6-2, 4-6, 6-2 ; Nathalie Mohn (- 4/6, REC) bat Olympe Lancelot (- 4/6) 1-6, 6-4, 6-1 ; Elsa Jacquemot (0) bat Margot Crémont (2/6, REC) 6-0, 6-0 ; Camille Belberka (1/6) bat Clémence Krug (2/6, REC) 6-4, 2-6, 6-1. Marie Menacer – Nathalie Mohn battent Jessica Ginier – Olympe Lancelot 6-4, 2-6, 1-0 ; Elsa Jacquemot – Jade Rafalovicz (0) battent Margot Cremont – Clémence Krug 6-2, 6-3.

N4 : TC GÉO-ANDRÉ ET AMICALE MANIN SPORT PARIS EST 3-3

Ainhoa Atucha Gomez (nº 47) bat Noémie Bellott (0, G-A) 6-2, 6-3 ; Élaine Genovese (- 4/6) bat Caroline Girard (2/6, G-A) 6-1, 6-2 ; Mathilde Sarcelet (2/6, G-A) bat Isidora Neskovic (3/6) 6-1, 6-0 ; Maêva Spooner (4/6, G-A) bat Priscilla Moutoucomorapoulle (15/2) 6-2, 6-1. Ainhoa Atucha Gomez – Élaine Genovese battent Noémie Bellott – Mathilde Sarcelet 6-2, 6-4 ; Caroline Girard – Amélie Lamothe (15/1, G-A) battent Isidora Neskovic – Priscilla Moutoucomorapoulle 6-2, 6-3.

MESSIEURS (N3) : CORMONTREUIL TC – LE HAVRE AC 4-2

Tifnouti (1/6, CTC) bat Cotrel (2/6) 6-0, 6-3 ; Jolly (2/6, CTC) bat Boos (2/6) 6-1, 7-5 ; Robert (3/6, CTC) bat Vanhalst (5/6) 6-3, 6-1 ; Fournier (5/6) bat Deglave (3/6, CTC) 2-6, 6-0, 6-3. Fournier – Cotrel battent Tifnouti – Deglave 7-5, 5-7, 1-0 ; Jolly – Robert battent Boos – Vanhalst 6-1, 6-1.

N4 : REIMS EUROPE CLUB – AS CORBEIL ESSONES 0-6

Andriamasilalao (0) bat Chauvin (3/6, REC) 6-4, 6-3 ; Guillon (0) bat Andruejol (3/6, REC) 6-1, 7-6 ; Freire Da Silva (1/6) bat Gajanovic (4/6, REC) 6-0, 7-6 ; Bruno (2/6) bat Choiselat (5/6, REC) 6-3, 6-1. Andriamasilalao – Freire Da Silva battent Gajanovic – Andruejol 1-0 abandon ; Guillon – Bruno battent Chauvin – Choiselat 6-4, 3-6, 1-0.

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l’union 170529b
Handicap ! Se déplacer en ville, une galère pour marion Saiz

Quand Marion Saiz est pressée et que le chauffeur refuse de baisser la rampe d’accès, elle se fait aider par d’autres passager, une situation qu’elle juge « très gênante ». Anaïs Lecoq
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Les lignes 1 et 4 sont adaptées aux PMR depuis janvier 2016. Christian Lantenois
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Reims Depuis janvier, l’étudiante de 25 ans a arrêté de se rendre en cours car ses déplacements en ville ne sont pas facilités par les transports.

C’est devant la porte d’entrée du bar que Marion Saiz, étudiante de 25 ans, paie sa consommation. Une petite marche et l’étroitesse de l’entrée l’empêchent de pénétrer dans l’établissement. Car depuis le mois de janvier, la jeune femme se déplace exclusivement en fauteuil roulant. Ce fauteuil, elle le côtoie depuis déjà plusieurs années, mais sa maladie se dégradant, elle en est devenue de plus en plus dépendante. En conséquence, se déplacer dans Reims est devenu un véritable calvaire pour l’étudiante.

Trottoirs étroits et gondolés et déjections canines empêchent Marion de se déplacer correctement en fauteuil

« Je n’ai plus de colle dans le corps » , c’est ainsi que Marion Saiz décrit son syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie génétique rare et orpheline qui s’est déclenchée en 2012. Elle atteint les tissus conjonctifs de son corps, rendant toutes ses articulations fragiles ainsi qu’une forte fatigue au quotidien. Malgré tout, Marion Saiz aimerait conserver une vie « normale », et pour cela, sa mobilité est essentielle.

Problème : dans la ville, elle fait face à de nombreuses difficultés. Il suffit de la suivre quelques minutes dans les rues de la cité des Sacres pour s’en apercevoir. Pavés, trottoirs étroits et gondolés lui demandent des efforts considérables avec son fauteuil manuel : « Le pire, je crois que ce sont les crottes de chien, les gens ne se rendent pas compte quand ça se prend dans nos roues… »

En janvier, la jeune femme a dû arrêter les cours

Mais sa plus grande difficulté, elle la rencontre avec Citura. « J’ai presque totalement arrêté de conduire, puisque je commence à ne plus sentir mes jambes, et ma vue baisse également » , autre conséquence de la maladie. Et depuis qu’elle est devenue dépendante de son fauteuil, elle a dû arrêter d’aller en cours : « Pour aller à l’université Croix-Rouge (ou elle est en première année de sanitaires et sociale NDLR), je me prévoyais environ 2 heures, car je laissais souvent passer deux ou trois bus avant d’avoir un bus PMR. » (Personne à mobilité réduite). Et ça, c’est « quand le chauffeur accepte de descendre la rampe ».

Le bus, c’est ma ligne de vie

Car pour qu’elle puisse emprunter les transports, deux lignes sur quatre sont adaptées au PMR (la 1 et la 4) : un logo sur le bus et sur le sol de l’arrêt indique quand le véhicule peut descendre sa rampe d’accès. Mais parfois, certains conducteurs refusent cela, sans raison apparente. Le Rémois Bruno Crémont, en fauteuil roulant, en avait déjà fait les frais en octobre dernier. « En plus, l’arrêt le plus proche de chez moi, c’est la ligne 3 qui passe, donc ce n’est pas adapté, en ce moment je profite des travaux qui font que la ligne 1 passe par là, mais après… », poursuit Marion Saiz. Malgré tout, elle espère encore que la situation va s’améliorer : « Le bus c’est ma ligne de vie, je sais que les travaux d’accessibilité coûtent de l’argent, mais moi ça me coûte ma vie sociale. »

Anaïs Lecoq

De plus en plus de demandes de la part des pmR

« J’aimerais que des membres de Citura se mettent en fauteuil une journée et utilisent leur transport » , demande Marion Saiz. À plusieurs reprises, elle a interpellé la compagnie de transport sur les réseaux sociaux, sans réponses. En janvier, elle arrête le prélèvement automatique de son abonnement étudiant et se retrouve mise en demeure par la société. « Quand l’huissier m’a demandé pourquoi j’avais arrêté l’abonnement, je leur ai dit ‘pourquoi payer pour un service dont je ne peux pas profiter ?’ » Elle devra finalement rembourser les mois impayés (soit 165 €) pas payer les frais de résiliation (70€). Depuis le mois de janvier 2016, les lignes 1 et 4 sont adaptées aux personnes à mobilité réduite par Citura. « On a de plus en plus de demande de la part des personnes à mobilité réduite, assure une chauffeuse de bus, mais on ne peut pas toujours descendre la rampe. » Ce jour-là pourtant, elle laissait monter Marion à un arrêt pas habilité PMR.


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