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Revue de presse sur le quartier Croix-Rouge - articles - novembre 2014.



Quelques articles ne proviennent pas du journal « l’union » ; l’origine est alors indiquée par le lien en tête d’article.

Les notes de bas de page [ ] sont du rédacteur.

 

 


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l’union 141129 b
SOCIAL : Les bonnes volontés récompensées

Informations sur le séjour à Sète cet été.
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La réunion de bilan des activités des jeunes du quartier Croix- Rouge s’est déroulée en présence des partenaires, des financeurs et des familles. L’objectif des Scopados (il en existe une vingtaine en France) est de « proposer un projet social à des pré-adolescents de 12 à 16 ans, qui réalisent des services sous le regard de la communauté et pour elle-même ». À Reims, la Maison de quartier Croix-Rouge, le service départemental de prévention et les bailleurs (Foyer rémois, Effort rémois ou Reims habitat) proposent aux jeunes des chantiers (remise en peinture de locaux communs, replantation d’espaces verts, préparation d’espaces publics…) en échange d’une aide financière pour un projet éducatif et (ou) récréatif de leur choix.

Le bilan 2014 a été organisé sous forme de tables rondes autour de plusieurs ateliers : projection d’une vidéo ; informations sur les chantiers réalisés et compte rendu du séjour qui s’est déroulé à Sète au mois de juillet.

La réunion s’est terminée par un échange, avec David Gameiro (Maison de quartier Croix-Rouge) et Valériane Thion (Prévention départementale) et l’évocation des projets 2015.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 141129 a
TENNIS MOURMELON : Doublé pour Chauvin ?

Déplacé de mars à fin novembre, le tournoi du CAD Mourmelon, qui se résume à un tableau masculin, a fait dans la stabilité avec 50 inscrits. Particulièrement dense et homogène, cette épreuve devrait se gagner à la limite des inscriptions (15/2) entre Dimitri Andrieu (Courtisols), Raphaël Mansion (Géo-André), Sébastien Miara (Montmirail), Adrien Collard (Sarry), Florent Dehu (URT) et Clément Claire (Ronchin). Reste que le tenant du titre Nicolas Chauvin (Mourmelon), chef de file d’un batailleur de six 15/3 avides de « perf », mettra tout en oeuvre pour conserver son bien.

▶ PROGRAMME. – Aujourd’hui, 16 h 30 : demi-finales. Demain, 15 heures : finale.

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L’hebdo du vendredi- N° 373- 141128b
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 373 - Semaine du 28 novembre au 04 décembre 2014

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Forum Santé à la Maison de quartier Croix-Rouge

L’association femmes-relais 51 réitère cette année le forum santé, initié en 2012. Ce rendez-vous a vocation de favoriser l’accès à la santé de toutes les populations. Dans ce cadre, sept structures seront présentes parmi lesquelles le CMPS, la CPAM ou l’ANPAM,. Toutes diffuseront plaquettes et autres outils prompts à faciliter l’information et l’accès aux soins. En plus de cette partie informative, un spectacle vivant interactif sera interprété par la troupe « 3,2, 1 interprètes », axé sur la parentalité.

Ce spectacle sera présenté sous forme de saynètes, élaborées à partir de « récits de vie » remontés par les femmes-relais relatives aux problématiques liées à la santé, rencontrées par leurs usagers. En outre, ce théâtre interactif - le public étant amené à réagir au jeu et situations présentées par les acteurs sera complété par l’expertise de trois spécialistes lors d’une table ronde, qui interviendront sur les thématiques abordées durant les saynètes.


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Exposition - Médiathèque Croix-Rouge : « Tracé.e.s » contre les violences faites aux femmes

Tracé.e.s », une exposition qui évoque avec force et poésie cette réalité inacceptable : la violence. © l’Hebdo du Vendredi
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« Tracé.e.s » : comme les traces, physiques, morales, laissées sur des femmes victimes de violence. « Tracé.e.s » : comme le pari d’un des Ateliers de la culture organisé par la Ville de Reims, celui qu’en extériorisant la trace de ces impacts sur les individus, qu’en « traçant » mots et images, ce territoire de l’intime deviendrait plus supportable.

« Tracé.e.s » enfin, comme une exposition qui évoque avec force et poésie cette réalité inacceptable : la violence. Ouverte depuis le mardi 25 novembre, date de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, cette exposition qui présente le résultat d’ateliers menés par Marine Mane (Compagnie In Vitro), Cathy Blisson et Julie Guiches (collectif Studio Public) avec des résidents du CHRS Le Nouvel Horizon de l’Armée du Salut dans le cadre des Ateliers de la Culture organisés par la Ville de Reims. Pour récolter la matière brute qui a été ensuite retravaillée pour aboutir à une oeuvre collective, les trois artistes ont utilisé un « Logbook », conçu pour offrir la possibilité à chacun de témoigner d’expériences, de délivrer des informations sur son quotidien en devenant émetteur d’images, de messages. Dans un carnet dédié, suivant une suite de consignes, de questions, de missions, prenant des photos, écrivant, dessinant, les participants se sont donc « livrés », voire en partie « délivrés ».

> « Tracé.e.s », à découvrir jusqu’au 3 janvier à la médiathèque Croix-Rouge. Entrée libre aux heures habituelles d’ouverture de la médiathèque.


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Toujours d’actualité

En marge des échanges émaillant le débat d’orientation budgétaire, Arnaud Robinet s’est permis, en réponse à une attaque de l’opposition, une énumération des grands projets du mandat. Pas de scoops dans l’ensemble malgré tout de même quelques surprises, ou plutôt confirmations : « Nous allons rendre cette ville attractive, lancer la rénovation urbaine dans les quartiers Europe et Châtillons, installer des antennes du CCAS sur ces deux secteurs, réaménager les Promenades, construire le complexe aqualudique et sportif, poursuivre la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie tourisitique de Reims Métropole, s’occuper de certains équipements à Croix-rouge comme la patinoire Barot, réaménager la Cartonnerie, la Comédie, le musée Saint-Remi, reprendre le projet de musée des Beaux-arts, mettre en place un écrin pour l’accueil des oeuvre de Foujita, lancer une grande réfection du patrimoine communal, des maisons de quartier, poursuivre les travaux d’accessibilité ou encore débuter les aménagements de la butte Saint- Nicaise… »

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l’union 141128 a
SOLIDARITÉ : Un forum santé à Croix-Rouge

Une partie de l’équipe organisatrice du forum santé.
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L’Association femmes relais 51 organise, demain, à la Maison de quartier Croix-Rouge, un forum santé. L’occasion de s’informer sur des problèmes comme le diabète ou la dépression.

Officiellement, l’Association femmes relais 51 a été créée le 27 octobre 1999. Or, elle a vu le jour dès 1985, avec des bénévoles venant en aide aux étrangers domiciliés à Croix-Rouge, Wilson et Orgeval. « A la sortie de l’école, je me suis aperçue que les primo-arrivants n’arrivaient pas à communiquer avec les enseignants. Moi qui parlais le français et l’arabe, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour faciliter les liens. Très vite, j’ai aussi eu envie d’aider les femmes à s’émanciper », raconte Fatima Talbi. Aujourd’hui, ce pilier de l’Association femmes relais 51 se bat avec le sourire pour que tous les étrangers vivant à Reims n’aient pas trop de difficultés à s’intégrer. Avec Sébastien Poincinet, le coordinateur de l’association, elle fait la promotion du forum santé, organisé demain samedi, à l’espace billard de la Maison de quartier Croix-Rouge.

Une majorité de russophones

« Avec notre partenaire l’Adoma, nous proposerons sept stands qui aborderont le diabète, le cancer, le dépistage de maladies comme le sida, mais aussi le bien-être corporel qui est très important pour lutter contre le stress. Suivra une animation théâtrale participative pour traiter de plusieurs problèmes comme la dépression. » L’Association femmes relais 51 qui, tient à préciser Sébastien Poincinet, « n’a rien à voir avec l’assistanat », soutient actuellement quelque deux cents familles maghrébines, turques et russophones. « Les populations étrangères à Reims ont évolué au fil des années. Si les maghrébines ont vieilli, les russophones sont aujourd’hui les plus nombreuses. Elles représentent quinze ethnies différentes », remarque- t-il. L’association, qui contrairement à ce que son nom laisse supposer ne s’adresse pas exclusivement aux femmes, est souvent contactée pour des problèmes linguistiques. Les six médiatrices interviennent dans les différents quartiers pour assurer des traductions notamment chez le médecin. Elles suivent aussi les personnes dans leurs démarches administratives et les orientent au besoin auprès de juristes, de spécialistes scolaires ou de psychologues. « Nous faisons très attention à rester à notre place et à ne servir que de trait d’union entre les étrangers et ceux qui peuvent répondre à leurs demandes », insiste Sébastien Poincinet. Le coordinateur de l’Association femmes relais 51 fait également remarquer que « le décodage culturel est indispensable ». Il se souvient d’un enfant tchétchène qui refusait de s’asseoir par terre lors de certaines activités scolaires. Devant son refus catégorique, l’enseignant avait perdu patience. Les parents avaient été convoqués et le petit garçon avait été envoyé chez le psychologue. « Nous avons dû expliquer à l’école que dans sa culture, s’asseoir par terre est un signe de saleté. Il est donc primordial de communiquer pour éviter de tels malentendus. »

VALÉRIE COULET

▶ Forum santé samedi 29 novembre de 14 heures à 17 h 30 au 12-14, rue Pierre-Taittinger. Tél. 03 26 83 16 61.

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l’union 141127 a
EMPLOI : Les Maisons de quartier recrutent

Tassadit Asloudj, coordonnatrice, et Julie Marié, volontaire 2013-2014.
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L’association des Maisons de quartier de Reims recherche dix-huit jeunes volontaires pour mener neuf missions dans le cadre du Service civique.

Cette année encore, l’association des Maisons de quartier propose des missions aux jeunes qui souhaiteraient s’engager dans le dispositif du Service civique. D’une durée de huit mois, il permet aux intéressés d’effectuer différentes tâches au sein des maisons de quartier de la ville, à raison de 24 heures hebdomadaires et pour une rémunération mensuelle de 573 €.

Julie Marié, qui travaille actuellement dans une résidence Arfo, a accepté spontanément de parler de son vécu durant six mois au sein de l’Espace Billard de la Maison de quartier Croix-Rouge. Titulaire d’un BTS en économie sociale et familiale, la jeune fille a effectué une spécialisation à l’IRTS de Nancy pour être conseillère.

Aide à l’insertion

« Ma mission ? Aide à la scolarité d’élèves de la 6e à la 3e. Je répondais à leurs questions, leur donnais une méthodologie de travail, et soutenais l’équipe de bénévoles. Je me suis investie dans la structure d’accueil, j’ai créé des outils pour un des ateliers, participé à des activités au sein du Pôle Famille et même… encadré des ateliers culinaires ! Mes journées étaient bien remplies. » Julie parle avec enthousiasme de cette période. « J’ai vécu une belle expérience, rencontré d’autres jeunes. Très bien accueillie au sein de l’équipe en place, j’ai été considérée comme faisant partie du personnel. »

Animatrice socioculturelle chargée de la coordination et de l’accueil des jeunes volontaires, Tassadit Asloudj précise que, cette année, sera mis en place un programme de formation civique et citoyenne et d’accompagnement de sortie du dispositif : « Nous faisons participer les volontaires à des rencontres régulières pour parler de divers sujets et les entraîner ainsi à des prises de paroles. On les prépare également à travailler leur projet d’insertion : recherche de formations, d’emplois, démarches administratives… ».

À SAVOIR

▶ Une réunion d’information et de sélection est prévue le vendredi 5 décembre à 14 heures à la Maison de quartier Billard, 12-14, rue Pierre- Taittinger. Tram A et B arrêt Campus Croix-Rouge.
▶ Pour plus de détails : www.service.civique.gouv.fr ou www.maisondequartier-reims.fr
▶ Pour postuler : envoyer une lettre de motivation à association des Maisons de quartier, 39, rue du Docteur-Schweitzer. Mail : service.civique@ maisondequartier-reims.fr
▶ Renseignements auprès de Tassadit Asloudj au 03 26 08 08 78.

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l’union 141126 b
EN IMAGES DANS LES PARCS DE LA VILLE DE NOTRE CORRESPONDANTE FRANÇOISE LAPEYRE : 5 000 enfants au départ du cross des écoles

Au parc Europe, un départ pour un circuit de 200 m.
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Au parc Saint-John-Perse, un circuit un peu plus long pour les plus grands.
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Au parc Europe, aboyeur et pointeur guettent les dossards. Il faut avoir l’oeil vif !
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Parc Mendès-France : on encourage les camarades qui courent.
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À Léo-Lagrange, les petits du cross 6 minutes attendent leur tour.
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Les écoliers rémois ont investi cinq parcs de la ville pour courir pendant la durée qu’ils avaient choisie. Un contrat que les jeunes sportifs ont bien rempli !

« B14 ! » crie une maman à une autre qui coche une case sur un feuillet. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elles ne jouent pas à la « Bataille navale ». L’une est « aboyeur », l’autre, « pointeur ». Elles scrutent les numéros de dossards des enfants qui passent en courant devant elles ce lundi matin, au parc Europe. C’est la première des cinq journées du cross des écoles. 5 000 élèves, âgés de 6 à 11 ans, participent aux épreuves, organisées par la Ville de Reims, en partenariat avec l’Usep (très présent dans l’organisation) et l’Éducation nationale. Un événement qui mobilise le personnel de la direction des Sports, les conseillers pédagogiques, les enseignants et des parents. Car encadrer 5 000 enfants au total, venus d’une cinquantaine d’écoles, à raison de 1 000 participants par journée, ce n’est pas une mince affaire…

Auparavant, les élèves recevaient tous une médaille. Il n’y en a plus et on s’en étonne. « Distribuer des médailles à tous, ça enlève une notion importante : celle de l’effort », estime Françoise Cloux, ex-présidente de l’Usep, venue donner un coup de main. « On a changé de formule et revenu à plus d’esprit sportif », ajoute Carole Sautet, de la direction des Sports. Les enfants passent un « contrat » en choisissant un temps à accomplir. De 6 à 18 minutes pour le cycle 3, de 4 à 12 minutes pour le cycle 2. Les départs sont échelonnés et tous les élèves s’arrêtent en même temps au signal.

Ils ont couru dans les parcs de la ville, aux belles couleurs d’automne. « Je n’ai pas eu froid », assure une petite Lalie, 7 ans.« Les enfants se sont bien amusés et nous aussi avons passé un bon moment », confie la maman d’Ornelia, élève à l’école Amundsen, qu’entraîne Éric Legros. « C’est grâce à lui si on a réussi », assurent les jeunes sportifs. Le compliment a dû lui faire plaisir…

 

 

 

 

 

 

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l’union 141126 a
TENNIS : Une « perf » pour Leroy

Organisée au Centre de Ligue de Reims, la phase interrégionale de la Coupe de France hiver des 13 ans a connu, dimanche, des résultats logiques. En effet, composée de quatre poules de quatre joueuses où seule la première se qualifiait pour la phase finale (4-7 décembre à Nevers), cette compétition a vu les trois têtes de séries du Val-d’Oise s’imposer !

Dans la dernière poule, Sarah Leroy (15, Géo-André Reims) s’est illustrée en terminant première ex æquo avec Zoé Billon (3/6, Flandres) et Léa Manga (4/6, Normandie). Pas facile d’émettre un classement avec une égalité de points (5) et de sets (2). Au jeu-average, la Rémoise finit 3e (8) alors que la nouvelle égalité (12) des deux autres est départagée par la victoire de la Nordiste aux dépens de la Normande. Maigre consolation pour Sarah Leroy, elle a battu la gagnante Zoé Billon avec, à la clé, une « perf » à 3/6 ! Du côté des garçons, Mathis Amier (15, Société Nautique Épernay) n’a pas non plus été qualifié. Ils se classe 3e à Lannion (Bretagne).

RÉSULTATS.

Poule A : 1. Maëlys Bougrat (2/6, Val-d’Oise) ; 2. Adélaïde Jaouen (5/6, Pays de la Loire) ; 3. Flavie Acier (4/6, Bourgogne) ; 4. Anna Ledergerber (15/1, Alsace).
Poule B : 1. Aminata Sall (3/6, Val-d’Oise) ; Lou-Anne Guerbert (4/6, Lorraine) ; 3. Claire Le Du (4/6, Normandie) ; 4. Clémentine Forestier (15/1, Seine-et-Marne).
Poule C : 1. Clara Tardivel (3/6, Val-d’Oise) ; 2. Gabrielle Clairotte (4/6, Bourgogne) ; 3. Laura Marie (15/1, Picardie) ; 4. Clara Cledic (4/6, Bretagne).
Poule D : 1. Zoé Billon (3/6, Flandres) ; 2. Léa Manga (4/6, Normandie) ; 3. Sarah LEROY (15, Champagne) ; 4. Mélanie Nop (15/3, Centre).

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l’union 141125 e
CROIX-ROUGE : Des chantiers contre des loisirs

Compte rendu du séjour qui s’est déroulé à Sète au mois de juillet.
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La réunion de bilan des activités des jeunes du quartier Croix- Rouge s’est déroulée en présence des partenaires, des financeurs et des familles. L’objectif de la Scop ados (il en existe une vingtaine en France) est de « proposer un projet social à des adolescents de 12 à 16 ans, qui réalisent des services sous le regard de la communauté et pour elle-même ».

À Reims, la maison de quartier Croix-Rouge et le service départemental de prévention et les bailleurs (Foyer rémois, Effort rémois ou Reims habitat) proposent aux jeunes des chantiers (remise en peinture de locaux communs, replantation d’espaces verts, préparation d’espaces publics…) en échange d’une aide financière pour un projet éducatif et (ou) récréatif de leur choix.

Le bilan 2014 a été organisé sous forme de tables rondes autour de plusieurs ateliers : projection d’une vidéo, informations sur les chantiers réalisés et compte rendu du séjour qui s’est déroulé à Sète (Hérault) au mois de juillet.

La réunion s’est terminée par un échange avec David Gameiro (maison de quartier Croix-Rouge) et Valériane Thion (prévention départementale) et par l’évocation des projets 2015.

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l’union 141125 d
RENDEZ-VOUS

Pour Noël, l’Acrap organise un concours de dessins ouvert aux adhérents de 3 à 12 ans. Les dessins devront parvenir au secrétariat avant le lundi 8 décembre.

Un goûter intergénérationnel aura lieu le dimanche 14 décembre. Ce sera l’occasion pour les enfants de recevoir les récompenses du Père Noël. Une animation sera offerte par un club de danse de l’Acrap.

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l’union 141125 c
SOLIDARITÉ : Des poupées pour des vaccins

Les bénévoles des maisons de quartier en pleine action.
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Unicef de la Marne a organisé pour la première fois une opération « poupées Frimousse ». Une Frimousse est une poupée créée et réalisée par un(e) bénévole. Chacune a un nom et une carte d’identité, elle est unique, comme la vie d’un enfant. Elles ont été confectionnées par les bénévoles de trois maisons de quartier : Orgeval, Trois-Piliers et La Neuvillette, et chacun a pu laisser libre cours à son imagination.

Les poupées Frimousse ont pour objectif de sensibiliser aux droits de l’enfant et de collecter des fonds pour soutenir les programmes de vaccination de l’Unicef. Elles seront toutes proposées à la vente au cours des différents marchés de Noël de Tinqueux, de Cormontreuil et de Reims.

Une poupée créée équivaut à un enfant vacciné, et donc à une vie sauvée.

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l’union 141125 b
SOCIÉTÉ : Conciliateur de justice, l’ultime recours avant le tribunal

« On ne fait pas le boulot d’un avocat. On explique les responsabilités des deux parties. On leur indique des pistes pour arriver à une conciliation », souligne Annick Barbarin. A.B.
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Les conciliateurs traitent 1 000 litiges par an. Consommation, troubles de voisinage, conflits locataire-propriétaire, leur champ d’action est vaste. Leur objectif : parvenir à un accord.

Je viens vous voir car je ne sais pas comment procéder pour réclamer à un client une facture impayée de 1800 € ». Fabien est plombier à Reims depuis 2012. « Jamais, je n’avais été confronté à une telle situation. Y at- il moyen de faire entendre raison à mon client récalcitrant sans devoir aller devant un tribunal ? »

D’une rétractation qui se passe mal après un achat sur le Net à la haie du voisin trop haute, les conciliateurs de justice sont compétents pour tous litiges civils. « On ne traite pas des rapports salariés-employeurs ni des problèmes familiaux. » Annick Barbarin est présidente de l’association des conciliateurs de justice auprès de la cour d’appel de Reims.

Ils sont quarante-huit conciliateurs en Champagne-Ardenne, répartis sur l’Aube (dix-huit), la Marne (vingt et un) et les Ardennes (neuf). Retraités pour la plupart, ces bénévoles sont nommés par la cour d’appel. « Il faut avoir le désir d’aider ses concitoyens, avoir une capacité d’écoute et une formation juridique suffisante. »

Ce sont des auxiliaires de justice. Ils assurent des permanences chaque semaine au palais de justice, à la maison de justice et du droit, au sein d’une antenne municipale et dans trois communes du secteur.

Mettre d’accord demandeur et défendeur

D’un propriétaire qui a retenu les trois quarts de la caution de son locataire sans prendre en compte le coefficient de vétusté, au gérant d’un camping qui souhaite se débarrasser des propriétaires d’un bungalow trop bruyants sans leur laisser vraiment le temps de déplacer leur mobile-home, les cas à traiter peuvent être très variés. « J’ai aussi beaucoup de jeunes qui achètent sur internet, par exemple une voiture d’occasion sur le Bon coin et qui rencontrent par la suite des déconvenues, des problèmes avec des contrats à distance ou avec la téléphonie mobile », énumère Annick Barbarin.

« Le conciliateur n’est ni un juge, ni un avocat. Ce n’est pas un médiateur. Il est neutre. Nous essayons de résoudre les problèmes, les conflits de nos concitoyens pour leur éviter de passer devant un tribunal », poursuit-elle.

Après avoir reçu et écouté le « demandeur », le conciliateur prend contact avec « le défendeur ». « Nous l’invitons à venir nous voir. Il ne s’agit pas d’une convocation. »

Une précision qui a son importance. « Il n’y a rien qui le force à venir au rendez-vous fixé. Le courrier reçu avec l’en-tête bleu, blanc, rouge donne un côté solennel à notre démarche » et convainc souvent les récalcitrants. « On ne fait pas le boulot d’un avocat. On explique les responsabilités des deux parties. On leur indique des pistes pour arriver à une conciliation. » Près de 30 % des litiges aboutissent à un constat d’accord.

« Lorsqu’il s’agit d’argent. Les gens ne peuvent pas toujours payer de suite. On rédige alors un plan d’apurement de la dette. Si le litige est avéré et qu’il est impossible de concilier, on est obligé de renvoyer les deux parties vers le juge de proximité qui a le pouvoir de trancher. Dans les conflits de voisinage, nous sommes souvent impuissants. La plupart du temps, il s’agit davantage d’un problème humain que juridique. Nous avons un rôle social important. »

Il arrive aussi que ce soit le juge de proximité qui sollicite le conciliateur de justice, lui transmettant des dossiers susceptibles d’être conciliables. Créé en mars 1978, le rôle de conciliateur de justice n’a jamais été aussi important dans une société de plus en plus judiciarisée.

Annick Barbarin occupe ces fonctions depuis 2012, après avoir exercé pendant 25 ans le métier de professeur de droit. « Il y a aussi des anciens assureurs, banquiers, experts-comptables… » Les conciliateurs de justice bénéficient de deux formations par an, dispensées par l’École nationale de la magistrature. « Nous sommes neuf sur le secteur de Reims, on pourrait être quinze, tant le travail ne manque pas. »

AURÉLIE BEAUSSART

▶ Contacts. Palais de justice : 03 26 49 53 53. Maison de justice et du droit : 03 26 77 09 24. Antenne municipale Croix-Rouge : 03 26 35 60 20 ou sur le site : www.conciliateurs.fr

À la recherche de candidats

Vous êtes jeune retraité et vous désirez vous rendre utile, bénévolement. Si vous avez une bonne formation juridique mais aussi le goût du contact et de l’engagement, vous pouvez poser votre candidature afin de devenir conciliateur de justice sur le ressort de la cour d’appel de Reims. Il suffit d’adresser un curriculum vitae accompagné d’une lettre de motivation à la présidente du tribunal d’instance ou bien encore de contacter, par mail, Annick Barbarin, la présidente de l’association des conciliateurs auprès de la cour d’appel de Reims.

▶ annick.barbarin@conciliateurdejustice.fr

À SAVOIR : Les permanences

▶ À la maison de justice et du droit, le 3e lundi de chaque mois de 14 heures à 16 h 30. Le mardi et vendredi de 9 heures à 11 h 30, le mercredi de 9 heures à 11 h 30 et sur rendez-vous de 14 heures à 16 h 30.

▶ Au palais de justice, les 1er et 3e mercredi de 14 heures à 16 h 30. Les 2e, 4e et 5e jeudi de 14 heures à 16 h 30 et le 1er vendredi, de 14 heures à 16 h 30.

▶ À Fismes, le 3e lundi du mois de 14 à 17 heures.

▶ À Croix-Rouge, les 2e et 4e mercredi de 14 heures à 16 h 30.

▶ À Aÿ, au CCAS, le 1er et 3e jeudi de 14 à 17 heures.

▶ À Cormontreuil, le 3e jeudi de 14 heures à 16 h 30.

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l’union 141125 a
ÉCONOMIE : Bien asseoir les salariés

« Le choix des sièges peut changer une ambiance dans un bureau ». Ch Lantenois
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Pour être productif, il faut être bien assis. Ce pourrait être la devise de Frédéric et Christelle Philippot, gérants de AGL diffusion à Reims spécialisé dans l’agencement des bureaux.

Dans leurs locaux installés en lisière du quartier Croix-Rouge, il y a des tas de sièges de travail à tester. En résine, en tissu, en cuir, truffés de manettes à actionner pour avoir une position du dos aux petits oignons.

Un fauteuil peut changer l’ambiance

« Il y a de plus en plus de possibilités de réglage mais dans la réalité, les salariés utilisent peu leurs manettes ». Un patron généreux qui veut faire plaisir à ses équipes en leur offrant un fauteuil dernière technologie est parfois déçu à l’arrivée : « Récemment j’ai équipé une entreprise à Épernay. Le directeur a mis 400 euros par fauteuil et ses salariés préfèrent garder leur ancien siège. Il retrouve les neufs abandonnés dans le couloir ! » Les goûts sont variés. « On rencontre tous les cas de figure. Certains veulent le dernier cri du confort, d’autres souhaitent retrouver les sièges tout simples qu’on faisait il y a 20 ans ». Les philippot préfèrent fournir des modèles rétro plutôt que certains sièges à la mode mais un peu bizarres. « Il y a peu, on m’a demandé un fauteuil assis genoux », raconte Christelle. « C’est très spécial. On y monte comme sur une selle de cheval et ensuite il faut se laisser tomber sur les genoux. À mon avis, c’est très bien pour travailler 30 minutes mais pas plus. La cliente concernée l’a essayé une heure puis nous a demandé de venir le rechercher… ».

Parfois le choix d’un fauteuil change l’ambiance : « A la CPAM de Saint-Quentin, ils avaient des bureaux tout gris. On a choisi de fournir des sièges orange. Résultat, on ne voit que les sièges quand on entre dans le bureau. Ils ont changé l’atmosphère ». Pour Frédéric le choix du siège doit être prioritaire : « En rendant visite à un chef d’entreprise l’autre jour, j’ai vu que sa secrétaire était très mal assise. Je lui ai dit mettez deux tréteaux et une planche en guise de bureau mais achetez- lui un fauteuil digne de ce nom ! ».

3 QUESTIONS À J.-P. JOLIFF : « Attention à l’éclairage »

Jean-Pierre Joliff est ergonome pour l’Aract (Association Régionale de l’Amélioration des Conditions de Travail). Il chasse les troubles musculo-squelettiques dus à un mauvais confort sur le poste de travail.

▶ Quelles peuvent être les sources d’inconfort ?
L’éclairage par exemple. Les luminaires sont parfois mal orientés, placés trop haut, insuffisants… Pour les ateliers, on n’a pas encore trouvé mieux que les néons. Pour les postes de travail, les leds sont adaptés car éclairent sans envoyer trop de lumière sur l’écran de l’ordinateur.

▶ Comment doit être l’écran de l’ordinateur ?
Ni trop haut, ni trop bas. Il est bien placé si le regard horizontal tombe sur le haut de l’écran.

▶ Et le clavier ?
Il doit être plat sinon le poignet est cassé. Et pas trop long pour éviter d’éloigner la souris.

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l’union 141124 b
RENDEZ-VOUS

Concours de dessin de l’Acrap pour Noël, ouvert aux adhérents de 3 à 12 ans.

Les dessins devront parvenir au secrétariat avant le lundi 8 décembre.

Un goûter intergénérationnel aura lieu le dimanche 14 décembre.

Ce sera l’occasion pour les enfants de recevoir les récompenses du Père Noël. Une animation sera offerte par un club de danse de l’Acrap.

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l’union 141124 a
TRAVAUX : Chantiers à Murigny et Orgeval

Des chantiers sont annoncés en ville, dans le centre et à Orgeval. Archives
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Voici les chantiers annoncés à Reims pour les jours ou semaines à venir.

1- QUARTIER MURIGNY
La Ville de Reims va procéder à partir de ce lundi 24 novembre à la rénovation des trottoirs et au remplacement des haies par de nouvelles plantations diversifiées, rue Roger-Caillois.

2- QUARTIER CENTRE
La rue Cérès entre la rue Baratier et la rue Ponsardin sera fermée à la circulation, interdite au stationnement ainsi qu’aux piétons le 3 décembre. Une nacelle sur roues doit être livrée. La rue de Chativesle (entre la rue Jeanne-d’Arc et la place d’Erlon) sera fermée le mardi 2 décembre de 6 heures à midi, en raison de la livraison d’une climatisation sur le toit du restaurant l’Apostrophe. Des travaux réseaux (ErDF, GrDF, direction de l’eau et de l’assainissement) sont programmés rue des Élus entre le cours Jean-Baptiste-Langlet et la rue de Talleyrand. La localisation de ces travaux entraîne la mise en sens unique de la rue des Élus depuis le cours Langlet vers et jusque la rue de Talleyrand. Une fermeture ponctuelle à la circulation pourra être instaurée en journée.

3- QUARTIER ORGEVAL
Les mardi 25 et mercredi 26 novembre, neutralisation du stationnement sur le parking en face des entrées d’immeubles n°11, 13, 15, 17, et 19 rue Edmond- Herbé. Et à partir du 1er décembre et pour une durée de 3 semaines : travaux de voirie et de réseaux rue Edmond-Herbé et Charles-Roche.

4- LIMITE REIMS-BEZANNES
En raison des travaux de raccordement de la rue Louis-Renault à l’allée du Vignoble, cette dernière est toujours interdite à la circulation entre la rue Joliot-Curie et la rue Fernand-Brunet (fin des travaux prévue début 2015). La circulation pourra être interdite momentanément suivant l’avancement des travaux de la rue Joliot-Curie vers et jusque la rue Fernand- Brunet. Pas de fermeture en continue.

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l’union 141122 c
JUSTICE TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Il met le feu pour 200 euros

La motivation de certains incendiaires laisse pantois… illustration
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Medhy Boualleg, 20 ans, affiche cinq condamnations à son casier. Mardi, à la barre du tribunal correctionnel, il n’en menait pas large alors qu’il devait répondre de la destruction par incendie d’une moto et de deux voitures, quartier Croix-du-Sud. Des faits qui remontent au 16 octobre dernier et dont, tout du moins pour la moto, il ne pouvait nier la paternité.

Filmé par la vidéosurveillance

Car voilà, l’incendiaire a été filmé par les caméras de vidéosurveillance. La moto était ainsi garée dans le garage d’un parking souterrain, propriété de l’Effort Rémois.

Il est 6 heures du matin. Medhy Boualleg apparaît clairement à l’écran. On le voit ouvrir plusieurs portes de garage, se saisir d’une moto, la poser contre un mur puis la renverser au sol pour en faire s’écouler le carburant. On le voit tenter d’enflammer le véhicule. N’y arrivant pas, il s’en va pour revenir quelques instants plus tard avec un chiffon qu’il va alors enflammer… Il va assister ainsi à la destruction totale de l’engin.

À la barre, il a expliqué être ivre ce soir-là et n’avoir fait que répondre à un pari… On lui aurait ainsi proposé de mettre le feu à la moto moyennant 200 euros. « J’étais alcoolisé… Je ne me souviens plus très bien de la soirée, » a déclaré le jeune homme pour sa défense.

Mais, il n’était pas là pour répondre de ce seul sinistre. Le même jour, à peine 30 minutes après le premier incendie, deux voitures ont brûlé dans les mêmes circonstances à 20 mètres du parking. L’une d’elle a été entièrement détruite, l’autre partiellement. Mais ici pas de caméra… Medhy Boualleg n’a eu de cesse de nier sa responsabilité dans cette autre affaire. Il a d’ailleurs été relaxé au bénéfice du doute pour l’incendie des deux voitures. Il a en revanche écopé de huit mois de prison dont quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans pour l’incendie de la moto, soit quatre mois de prison ferme, ainsi qu’à une interdiction de détenir une arme pendant une durée d’un an. Il devra par ailleurs indemniser l’Effort Rémois à hauteur de 28 500 euros pour les dégâts causés dans le garage par l’incendie.

C.G.

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l’union 141122 b
AUJOURD’HUI

Initiation et découverte du ukulélé, atelier pour tous à partir de 10 ans, par le Ukulélé Club de Champagne.

A 14 h 30, Médiathèque Croix- Rouge, 19 rue Jean Louis Debar.

Entrée libre.

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l’union 141122 a
TENNIS TOURNOI D’ÉPERNAY : Du beau monde à la Nautique

Avec des inscriptions bloquées à 132 (contre 129 l’an passé), le tournoi de la Nautique est assuré de remporter un succès. Chez les messieurs, le Breton Pierre-Alix Pajot (TC Brocéliande) et Quentin Chauvin (Reims Europe) seront favoris car seuls engagés à la limite de 5/6.

Mais, ils devront se méfier du bataillon de 15 : Nicolas Phamtan (Courtisols), Sébastien Choiselat (Europe), Julien Lacaille (TRC Muire), Thomas Delarme (Cheminots), Germain André (Nautique), Arnaud Floucaud (Géo-André), Noa Lopes (Cormontreuil) et Nicolas Japin (ASPTT Épernay). Limité à 15, le tableau féminin a été choyé puisque la finale dame se jouera après les messieurs (demain à 16 heures contre 14 heures pour les masculins) ! Un stade ultime où l’on devrait retrouver deux des trois 15 : Marine Groulez (TC Reims), Ketty Koniushok (Côte des Blancs) et Charlotte Bécret (URT). Sauf si la Mengeotte Emma Cuny (15/1) ne chamboule tout sur l’ocre du quai de l’Île Belon.

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L’hebdo du vendredi- N° 372- 141121c
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 372 - Semaine du 21 au 27 novembre 2014

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Fêter Noël dans les quartiers

Parce qu’il n’y a pas que le centre-ville à Reims, la municipalité a tenu à associer chacun des douze quartiers rémois aux festivités de fin d’année. Les temps forts d’ores et déjà programmés se dérouleront du 25 novembre au 25 décembre du côté de l’avenue de Laon, les samedis 6 et 13, mercredi 17 et jeudi 18 décembre aux Arènes du Sud, le vendredi 6 et le samedi 20 décembre à Cernay-Europe, le samedi 22 novembre et le mercredi 17/12 à Châtillons, le 30/11 à Clairmarais, le 13/12 à Croix-Rouge, les 6 et 20/12 à Jean Jaurès, les mercredis 10 et 17/12 aux Épinettes, les vendredi 5 et samedi 20/12 secteur Les Sources, mercredi 17/12 à Orgeval, le 22/11 à Trois Piliers ainsi que les samedi 13 et dimanche 14/12 quartier Zola.

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l’union 141121 b
RENDEZ-VOUS

Le forum santé des Femmes relais 51 se prépare. L’association femmes relais51 organise son forum santé avec ses partenaires (association des maisons de quartiers, ville de Reims, CARSAT, CPAM… Best, ANPAM, Adoma, etc.) le samedi 29 novembre, à 14 heures, à l’espace Billard de la maison de quartier Croix-Rouge 12-15 rue Pierre-Taittinger.

Son objectif est de favoriser l’accès à la santé des populations d’origine étrangère -ou non- et des populations vieillissantes. Il sera ouvert à toute personne désireuse de recevoir des informations liées à la santé, prévention ou traitement des cancers ou du dépistage du diabète, bilan santé par exemple.

Des stands, tenus par les partenaires du projet, assureront l’accueil du public. La troupe « 3,2,1 interprètes » apportera un côté ludique au forum en interprétant des saynètes axées sur les différents thèmes liés à la santé, et où le public pourra intervenir.

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l’union 141121 a
TENNIS : Les Interrégions 13 ans à Reims

Outil désormais très utilisé, le Centre de Ligue de Reims sera, ce week-end, l’un des trois sites des Interrégions de la Coupe de France d’hiver des 13 ans filles. Lyon et Toulouse sont les deux autres. Ainsi, demain et dimanche, seize joueuses, réparties en quatre poules de quatre, en découdront sur la résine rémoise. Avec un principe très simple : la gagnante de chaque poule se qualifiera pour la phase finale. La Champagne sera représentée par la Rémoise Sarah Leroy (15, Géo- André) mais sa tâche sera très ardue car cette compétition comptera notamment une tête d’affiche à 2/6, trois 3/6 et six filles classées 4/6 ! À noter que chez les garçons, le seul qualifié est Mathis Amier (15, Société Nautique Épernay). Il disputera les Interrégions en Bretagne à Lannion (Côtes d’Armor) avec moins de concurrence puisque le meilleur classement est à 5/6.

▶ HORAIRES. - Demain : matches de 9 heures à 18 heures. Dimanche : matches de 9 heures à 13 heures

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l’union 141120 c
EN IMAGE À CROIX-ROUGE

 

L’association « Les amis de Centrafrique », présidée par Constance Doumbi, a organisé samedi dernier, une soirée humanitaire dans la salle municipale Croix-Rouge, en faveur des victimes de guerre en Centrafrique et en présence de l’adjointe à la politique de la ville Fatima El Haoussine. Cette soirée a accueilli plus de 120 convives. « C’était vraiment un joli moment de partage et de bien vivre ensemble avec des habitants de ce quartier (et de Reims) de toutes origines, dans une belle ambiance faite de danses et de festivités » déclarait Hafid El Haoussine, président de l’association « Objectif 2020 » qui fédère et soutient les associations méritantes mais isolées.

Dans l’assistance, on remarquait les célèbres sapologues Congolais. Des jeunes filles et des garçons ont joyeusement défilé.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

 

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l’union 141120 b
FAITS ET MÉFAITS : Une voiture Incendiéee

Hier vers 6 h 40, une voiture a pris feu rue Adrien-Sénéchal. L’origine de l’incendie est suspecte.

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l’union 141120 a
JUSTICE : En récidive de récidive…

Brian Duchene, 23 ans, n’a décidément pas compris qu’entre boire et conduire, il fallait choisir. Mardi, c’est en récidive de récidive de récidive qu’il comparaissait à nouveau devant le tribunal correctionnel de Reims pour répondre de conduite d’un véhicule sous l’emprise d’un état alcoolique… et de surcroît sans assurance. Le 2 novembre dernier, il faut dire qu’il a joué de malchance. Il venait de dégoter un scooter à 250 euros. Il a donc sauté sur l’occasion et est reparti avec sans penser à l’assurer. Ce jour-là, il a subi un simple contrôle de papiers avenue Léon-Blum. Malheureusement pour lui, il n’était pas assuré et, comme le veut la procédure dans un tel cas, les policiers l’ont soumis à un contrôle d’alcoolémie… qui s’est avéré positif.

Une fois de plus. Placé en garde à vue, il avait été déféré devant le tribunal correctionnel sous le régime de la comparution immédiate. Il avait alors demandé un délai pour préparer sa défense. Mardi, à la barre, il a reconnu un problème d’alcool tout en demandant l’indulgence des juges. Ces quelques jours passés en détention l’auraient fait réfléchir. Peu enclin à l’indulgence, le parquet lui a rappelé qu’il « revenait tous les ans devant ce tribunal pour les mêmes faits ». Il a été condamné à 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt à la barre. Son scooter lui a également été confisqué.

C.G.

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l’union 141119 b
ASSOCIATION : L’été à Croix-Rouge affiche sa réussite

Un public attentif durant tout le bilan.
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La réunion du bilan de « L’été s’affiche à Croix-Rouge 2014 » s’est déroulée devant un public nombreux.

Seize jours durant, du 7 au 25 juillet, l’opération, inscrite dans le cadre d’« un été dans la ville », a recensé sur le site du complexe sportif Géo-André, 5 531 entrées (gratuites), sans compter 130 enfants des centres de loisirs et 250 personnes aux soirées concerts, une fréquentation en nette augmentation par rapport à 2013. « Toutes les composantes ethniques, culturelles et sociales du quartier ont fréquenté et partagé les animations intergénérationnelles proposées », se félicitait Slimane Hamdi. La Ville a participé à la logistique, des structures ont tenu un rôle essentiel : l’APPF, la MutES, Escapades, la TRAC, la médiathèque Croix-Rouge, les groupes de jeunes Scop’Ados, de la Nacelle et de Pays-de-France et 50 bénévoles. Le financement a été assuré par l’État (28 000 €), la Ville (30 000 €), le conseil général (1 660 €) et les trois organismes logeurs (6 000 €). L’adjointe au maire, Fatima El Haoussine remarquait : « Vous avez réussi à ouvrir le quartier Croix-Rouge à l’ensemble de la ville ! » Devant un tel succès, Elisabeth Causin, pense déjà à la prochaine édition : « L’opération contribue à favoriser le vivre ensemble en créant les conditions de rencontres et de partages entre habitants. »

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 141119 a
À FAIRE AUJOURD’HUI : Une pièce de théâtre ce soir

 

 

 

« Bâtir un visage », d’après « L’enfant de Sable » de Tahar Ben Jelloun, à 19 h 30, au centre culturel du crous, campus Croix-Rouge.

Tarifs : 6 €, 3 € étudiants.

 

 

 

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l’union 141118 b
JUSTICE : Il arrache le sac à main d’une personne âgée

Un « prédateur ». C’est ainsi que Romain Ducrocq, substitut du procureur de la République, qualifie Jonathan Nsungu, 21 ans, un jeune du quartier Croix-Rouge qui, le 7 octobre dernier a suivi une personne âgée jusqu’à chez elle pour lui dérober son sac à main.

Ce jour-là, il l’a vue retirer de l’argent dans un distributeur de La Poste. Il l’a suivie dans son immeuble, a pris l’ascenseur avec elle et, arrivé au premier étage, lui a arraché son sac à main. Il a alors pris la fuite avec son butin : 1 500 euros en numéraire… qu’il a intégralement dépensés.

Interpellé après avoir été identifié par les caméras de surveillance de la Poste, Jonathan Nsungu, déjà 7 mentions à son casier, avait tout d’abord nié les faits, bien que formellement identifié par la victime.

Hier, alors qu’il comparaissait en état de récidive devant le tribunal correctionnel de Reims, il est finalement revenu sur ses déclarations reconnaissant avoir menti « par peur d’aller en prison ». Il dira avoir « choisi le bon moment », pour « ne pas la blesser »…

Il a écopé de 18 mois de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant 2 ans, avec mandat de dépôt à la barre. Le parquet avait requis deux ans de prison ferme.

C.G.

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l’union 141118 a
RENDEZ-VOUS

Spectacle créé dans le cadre de la coopération culturelle initiée et soutenue par le conseil régional de Champagne- Ardenne en partenariat avec la région de l’Oriental au Maroc. « Bâtir un visage », d’après L’Enfant de Sable de Tahar Ben Jelloun, par la Coopérative Solentiname (France) et la compagnie Comedrama (Maroc), mise en scène et adaptation par Augustin Bécard.

Mercredi 19 novembre à 19 h 30, au centre culturel du Crous, campus Croix-Rouge (près du restaurant universitaire Jean- Charles Prost, rue de Rilly-la-Montagne).

Tarifs 6 €, étudiants, 3 €. Réservations : suac@univ-reims.fr ou 03 26 91 81 48.

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l’union 141117 a
Les travaux en cours et à venir

Encore plusieurs chantiers dans le centre-ville ces jours-ci. archives
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1- CROIX-DU-SUD
En raison des travaux de suppression du branchement gaz de l’ancienne pharmacie Croix-du-sud, avenue Léon-Blum, cette avenue sera interdite à la circulation (sauf pour les riverains) depuis la rue Marie-Laurencin le mardi 18 novembre.

2- LIMITES REIMS-BEZANNES
Encore plusieurs chantiers dans le centre-ville ces jours-ci. archivesÀ partir du 17 novembre (fin des travaux prévue début 2015) en raison des travaux de raccordement de la rue Louis-Renault à l’allée du Vignoble, l’allée du Vignoble sera interdite à la circulation entre la rue Joliot- Curie et la rue Fernand-Brunet. La circulation pourra être interdite momentanément suivant l’avancement des travaux de la rue Joliot-Curie vers et jusque la rue Fernand-Brunet. Pas de fermeture en continue.

3- QUARTIER CENTRE
Les travaux en cours et à venir À compter du 12 novembre et pour une durée de deux mois environ, des travaux réseaux (ErDF, GrDF, Direction de l’Eau et de l’Assainissement) sont programmés rue des Élus entre le cours Jean-Baptiste-Langlet et la rue de Talleyrand. Ces travaux entraînent la mise en sens unique de la rue des Élus depuis le cours Jean-Baptiste-Langlet vers et jusque la rue Talleyrand. Une fermeture ponctuelle à la circulation pourra être instaurée en journée. À cette occasion les bus seront déviés.

Hôtel de ville : À compter du 30 octobre et pour une durée de 8 semaines, des travaux de réfection de trottoirs ont lieu sur le côté impair de la rue de la Grosse-Écritoire (côté Hôtel de ville) et rue du Général-Sarrail (côté Hôtel de ville) dans sa partie comprise entre la rue de la Grosse-Écritoire et la place de l’Hôtel de ville. Le stationnement sera interdit et les bus seront déviés.

Rue de Nanteuil : En raison d’un déménagement, la rue de Nanteuil sera fermée à la circulation le 20 novembre.

Rue Ponsardin : En raison de la livraison/ montage d’une grue à la caserne Colbert, la rue Ponsardin (de la place Jamot à la rue des Augustins) sera fermée les mardi 18 et mercredi 19 novembre.

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l’union 141116 b
SOCIAL : Une deuxième piste pour le déménagement du CCAS

Une quarantaine de personnes ont manifesté, hier matin, devant l’hôtel de ville pour protester contre le projet de déménagement du Centre communal d’action sociale (CCAS).

Installés depuis de très longues années au 11 rue Voltaire, les bureaux du CCAS pourraient en effet être rapatriés, dès 2015, à l’hôtel des solidarités, juste en face de l’entrée du campus universitaire, à Croix-Rouge.

« On en saura plus dans trois semaines »

Une délégation de quatre cégétistes a été reçue, pendant plus d’une heure, par Alexandre Mora, le directeur de cabinet du maire. « On nous a expliqué que la municipalité étudiait une autre piste que celle de l’hôtel des solidarités mais le directeur de cabinet a refusé de nous en dire plus », a indiqué à l’issue de la rencontre Danièle Lavie, la secrétaire générale CGT du CCAS. « M.Mora s’est engagé à nous donner d’amples informations sur le dossier dans trois semaines. Nous avons redit que nous n’étions pas systématiquement contre un déménagement mais que nous tenions absolument à ce que le CCAS reste situé en centre-ville », a-t-elle précisé. Avant d’entrer en mairie, Danièle Lavie avait dénoncé le « manque de concertation dans ce dossier. Le CCAS doit rester où il est car la rue Voltaire se trouve à proximité des différentes partenaires sociaux et des associations caritatives ». En invitant les passants à signer une pétition, la secrétaire générale CGT a fait part d’une enquête récemment menée par son syndicat. « Nous avons sondé la semaine dernière 532 usagers du CCAS. 90 % d’entre eux souhaitent que nous restions rue Voltaire. 78 % des agents du CCAS sont également opposés à ce déménagement. »

Mercredi, des agents avaient débrayé pendant toute la journée. La reconduction de cette grève n’était pas hier à l’ordre du jour. Les manifestants ont en revanche décidé de revenir, samedi prochain, devant l’hôtel de ville « pour faire pression ». Ils ont aussi choisi de distribuer des tracts à la population et de manifester le 24 novembre, date du prochain conseil municipal.

VALÉRIE COULET

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l’union 141116 a
RENDEZ-VOUS

Le tournoi de tennis Solidarité, organisé par le comité départemental Ufolep Marne, avec le soutien de la Ville de Reims, a débuté hier et aura lieu jusqu’au 14 décembre à l’Inter tennis, 83 rue de Saint-Brice. Opération de loisir et de solidarité, ce tournoi contribue notamment au financement de projets d’insertion par le sport menés par l’Ufolep 51. Cette manifestation s’attache à promouvoir la pratique du tennis sous toutes ses formes et propose des formules originales en doubles avec handicap, ainsi que des rencontres en simples.

www.ufolep51.org

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l’union 141115 e
SANTÉ : Le Nord-Est, grand ami du diabète

L’Assurance maladie Marne, avec ici sa directrice, a organisé hier une opération petit-déjeuner équilibré. Bernard Sivade
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Picardie et Champagne-Ardenne comptent parmi les régions les plus touchées par le diabète, alors que 20 % des personnes malades ne sont même pas diagnostiquées.

Un diabétique obèse de 40 ans qui fait un régime peut retrouver une glycémie normale », indique le docteur Isabelle Menot, médecinconseil chef de l’Assurance maladie en Champagne-Ardenne. Une phrase d’espoir dans cet univers en expansion qu’est cette maladie insidieuse (il n’y a pas de symptôme au début) et silencieuse, dont les complications peuvent être très lourdes de conséquences. « En France, à cause d’elles, on procède à plus 7 000 amputations d’un membre inférieur par an », révèle Aurélie Combas-Richard, nouvelle directrice de l’Assurance maladie Marne, un département particulièrement atteint avec 5,1 % de personnes diabétiques (environ 20 000 personnes identifiées), alors que la moyenne nationale se situe à 4,9 % et que la Bretagne plafonne à 2,9 %. Dans la Marne, on évalue à 170 le nombre de décès annuels liés au diabète. Plus largement, une grande partie du nord-est de la France (dont la totalité de la Picardie et de la Champagne-Ardenne) est gravement impactée par le diabète qui ne cesse de se développer. Dans l’Hexagone, 3 millions de personnes sont officiellement déclarées diabétiques parmi lesquelles 3,6 % le sont depuis 2010. Et les spécialistes assurent que 20 % des diabétiques de 18 à 74 ans ne sont pas diagnostiqués. « Même à l’intérieur d’un territoire on observe des disparités. À Reims, des quartiers sont plus touchés que d’autres », ajoute Aurélie Combas-Richard qui annonce d’ailleurs une opération de prévention spécifique dans le quartier Croix-Rouge à la fin du mois.

Si le diabète progresse, la prévention aussi. Une prise en charge précoce peut éviter l’apparition des complications dont le traitement coûte cher à l’Assurance maladie. Aussi cette dernière insiste-t-elle sur la nécessité de contrôler la glycémie de façon à « équilibrer » le diabète. Ce qui repose sur trois actions : reprendre une activité physique régulière, manger équilibré et suivre les prescriptions médicales. On sait que l’accroissement du diabète est lié non seulement au vieillissement de la population, mais aussi à une alimentation déséquilibrée et à une sédentarité accrue.

Pour accompagner les diabétiques, l’Assurance maladie a mis en place un service gratuit (Sophia) dont le but est l’amélioration leur qualité de vie et la prévention des complications, grâce notamment au travail de quelque 260 infirmiers-conseils accessibles par téléphone. Déjà 560 000 personnes adhèrent à ce service, dont 7 000 pour le seul département de la Marne. Les taux de satisfaction de Sophia oscillent autour de 80-90 %.

JEAN-MICHEL FRANÇOIS

À SAVOIR

▶ Une personne est déclarée diabétique lorsque son taux de sucre est supérieur à 1,26 à deux reprises.

▶ Il existe deux types principaux de diabète, le plus répandu (92 %) étant celui de type 2 qui se manifeste généralement après 40 ans. Il est favorisé par l’hérédité, le surpoids et l’inactivité physique. Celui de type 1 apparaît plus brutalement et touche les jeunes personnes.

▶ Les experts estiment que 70 % des cas de diabète de type 2 pourraient être évités avec une alimentation saine et équilibrée et une activité physique régulière.

▶ Service Sophia : https://www.ameli-sophia.fr

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l’union 141115 d
FAITS ET MÉFAITS : Un chat retrouvé la queue cassée

Les ennemis des animaux ont encore sévi à Croix-Rouge. Il y a quelques jours, un chat a été retrouvé avec la queue cassée, allée des Landais. Les blessures sont compatibles avec un coup reçu. Une plainte a été déposée au bureau de police du quartier. Ces derniers mois, un chien battu à mort, un matou à la queue cassée et même brûlé ont déjà été déplorés dans le même coin de Croix-Rouge.

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l’union 141115 c
FAITS ET MÉFAITS : Les incendiaires rôdent jour et nuit

Jeudi vers 15 heures, un petit feu de haie a été signalé rue Jacques-Bénigne- Bossuet, au quartier Murigny.

En soirée à 21 heures, un énième feu de détritus s’est déclaré dans les caves du 38, rue de Rilly-la-Montagne.

Deux heures plus tard, une Renault Mégane a été incendiée rue Maldan. Les flammes ont légèrement endommagé une façade.

Une Polo a ensuite brûlé avenue Bonaparte à 0 h 30, puis un scooter rue René-Bourgeois à 1 h 30. Les deux voitures n’étaient pas volées, le cyclomoteur est impossible à identifier.

Vers 3 heures, du matin ce sont des palettes qui ont flambé place Paul- Claudel. Vers 17 h 30 hier soir, un feu de détritus s’est déclaré entre Coulommes- la-Montagne et Saint-Euphraise- et-Clairizet.

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l’union 141115 b
À FAIRE AUJOURD’HUI : Des courts-métrages de Charlot

Deux courts-métrages de Charlie Chaplin pour des spectateurs à partir de 8 ans, à la médiathèque Croix-Rouge, 19, rue Jean-Louis Debar, à 14 h 30, entrée gratuite.

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l’union 141115 a
BADMINTON : N3 : derby rémois

À la Halle Croix-Rouge (16 heures) aujourd’hui, le derby entre le Ruc et l’ABCR (2) s’annonce passionnant. Autrefois à sens unique, cette rencontre sera plus disputée. « Ils ont un réservoir plus important mais on a nos chances, lâche le Ruciste Florian Depierreux. On doit faire le nécessaire sur les simples et cela devrait se jouer sur les mixtes. »

Vainqueur lors de la 1re journée, le RUC sera favori. « Ça va être compliqué car nous n’avons pas beaucoup de filles. On va s’appuyer sur nos bons garçons pour tenter faire un nul », avoue le président Édard.

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L’hebdo du vendredi- N° 371- 141114b
Le quartier Croix-Rouge dans « l’hebdo du vendredi »

Journal gratuit d’information rémoise

N° 371 - Semaine du 14 au 20 novembre 2014

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Social : CCAS : un déménagement contesté

Portes closes mercredi devant le CCAS, les salariés en grève refusent catégoriquement le déménagement. © l’Hebdo du Vendredi
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La municipalité en a ainsi décidé : le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), installé depuis des décennies au 11 de la rue Voltaire, devra déménager pendant l’été dans de nouveaux locaux jugés plus adaptés à Croix-Rouge, en l’occurrence dans l’Hôtel des Solidarités. Reste que les quelque 60 agents travaillant quotidiennement au siège de la rue Voltaire n’ont que très peu goûté cette décision, « prise sans concertation », et ont décidé de faire grève mercredi dernier pour se faire entendre. Pour Danièle Lavie, secrétaire générale du syndicat CGT de la structure, « nous ne sommes pas contre le fait de déménager, mais pas dans un quartier car le CCAS a besoin d’être dans un lieu de centralité, et encore moins à Croix-Rouge où il existe déjà une antenne et où les futurs locaux ne pourront pas absorber tous nos besoins et ne procureront pas de meilleures conditions de travail. L’avantage d’avoir notre siège en centre-ville, c’est aussi la proximité avec tous les autres services et organismes (CAF, Assurance Maladie, Banque de France pour les dossiers de surendettement)… » Interpellé sur le sujet, l’adjoint Franck Noël en charge des Affaires Sociales et vice-président du CCAS, confirme le projet de déménagement, rappelant pour sa part « qu’il serait impossible de mettre aux normes le bâtiment de la rue Voltaire, trop ancien ». S’il assure que l’antenne de Croix-Rouge et l’arrivée prévue du siège « ne feront pas doublon », l’élu entend néanmoins l’inquiétude quant à la supposée perte de mobilité en cas de transfert à Croix-Rouge : « Pour éviter que certains se retrouvent trop loin du siège, nous avons prévu d’ouvrir des antennes à Châtillons et Europe, en plus de celle existant à Orgeval. Et puis à mon sens, la mobilité peut aussi être facteur de lien social et même aider dans la recherche d’un emploi. » Désirant interpeller le maire Arnaud Robinet sur cette situation, les grévistes ont toutefois prévu de se réunir ce samedi à 11h, devant l’Hôtel de Ville.

Aymeric Henniaux

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l’union 141115 a
ENVIRONNEMENT : Si, on peut lutter contre l’invasion des étourneaux

Des nuées d’oiseaux à Croix-Rouge. Hervé Oudin
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Suite à notre article publié en début de semaine sur l’invasion d’étourneaux, une lectrice attentive nous a fait part d’une méthode qui existe pour faire fuir lesdits oiseaux. « Il est faux de dire qu’il n’y a rien à faire à part attendre qu’ils partent d’eux-mêmes. Les rapaces sont en mesure de les effaroucher », note la Rémoise, qui cite une entreprise locale et une dans le sud de la France.

Contactée, la société rémoise précise qu’elle ne dispose plus des services d’un fauconnier. Elle avait cependant recours à une buse, effectivement, pour effrayer les étourneaux mais que le rapport entre le coût et l’efficacité d’une telle prestation laissait à désirer.

La somme ne pourrait en tout cas pas être assumée par un particulier. Cette méthode est plus souvent utilisée dans les vignes.

Deuxième information que notre lectrice souhaitait partager : des maladies peuvent bel et bien être transmises, par les pigeons plus particulièrement, via une bactérie.

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l’union 141113 b
SOCIAL : Les agents ne désarment pas

Hier, des agents du centre communal d’action sociale ont fait grève.
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Ce n’est pas la première fois qu’ils font entendre leur voix et ce n’est pas la dernière, apparemment. Des agents du centre communal d’action sociale (CCAS) ont observé un nouveau mouvement de grève, hier toute la journée, devant leur siège, rue Voltaire. Ils continuent de protester contre le projet de déménagement de leur service au sein de l’hôtel des solidarités, dans le quartier Croix-Rouge. Danièle Lavie et Franck Hoffman, la secrétaire générale CGT CCAS et son adjoint, révèlent les résultats d’un sondage effectué auprès de 532 usagers : seuls 9 % seraient favorables à ce déménagement. La même question a été posée aux agents, dont seuls 26 % seraient d’accord pour quitter le centre ville. La proximité avec les autres services publics et les associations caritatives fait partie des arguments qui plaident en faveur du maintien en l’état.

Les syndicalistes organisent un rassemblement, samedi, devant la mairie à 11 heures. Ils ont demandé à rencontrer le maire.

A.D.

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l’union 141113 a
TRIBUNAL CORRECTIONNEL : Le concubin jaloux condamné à seize mois de prison

Domicilié allée des Landais, Ibrahima Touré, 24 ans, est d’une jalousie maladive. Jeudi dernier, furieux de voir sa compagne discuter avec un voisin, il la frappe d’un coup de poing. Aucune plainte n’est déposée. Samedi, de retour chez lui à 6 heures du matin, il la réveille et la gifle pour la punir d’une tâche ménagère prétendument mal faite. Cette fois-ci, la jeune femme se décide à prévenir la police. Déjà condamné en juillet 2013 pour l’avoir giflée, le prévenu jugé en comparution immédiate a pris douze mois de prison ferme, plus quatre mois de sursis révoqués. Il a été écroué.

Un autre conjoint violent est passé à l’audience des comparutions immédiates. Jeudi à 19 h 30, appelés par des voisins qui entendaient des cris s’échapper d’un appartement de l’allée Edgar-Degas, les policiers ont arrêté Charles Henneville, 40 ans, alors qu’il assénait des coups de poing sur la tête de son amie après l’avoir coincée entre ses jambes (L’union de lundi).

L’homme était saoul (un gramme d’alcool par litre de sang). Laissé libre, il a pris huit mois de prison dont six avec sursis et mise à l’épreuve. Les deux mois ferme pourront être effectués sous un mode aménagé. Il a l’obligation de fixer sa résidence chez un membre de sa famille à Laon.

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l’union 141112 a
AUJOURD’HUI

Le documentaire « La naissance de Charlot » de Serge Bromberg et Eric Lange, sera projeté dès 14 h 30, à la médiathèque Croix-Rouge. Gratuit.

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l’union 141111 e
PAYS-DE-France : Des chantiers pour les jeunes

Cinq filles, âgées de 14 à 17 ans, ont replanté les massifs.
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- Voir toutes les photos.

C’est une habitude. Plusieurs chantiers jeunes sont mis en place dans le secteur Pays-de-France à Croix-Rouge par le service départemental de prévention en partenariat avec la maison de quartier et le Foyer rémois. Ainsi, pendant les vacances de la Toussaint, la première semaine a été consacrée aux espaces verts où un groupe de cinq filles âgées de 14 à 17 ans du secteur Pays-de-France, a remis en fleurs, les différents massifs des Tourangeaux, pour le plus grand plaisir des locataires du secteur. « Ils ont l’habitude de nous voir travailler au pied de leurs immeubles sur les massifs de terre, on replante chaque année, à deux reprises, plantes et fleurs d’été et d’hiver », explique Noémie Hubert, éducatrice spécialisée du conseil général de la Marne.

Pendant la deuxième semaine de la Toussaint, un autre groupe constitué de jeunes du même secteur, âgés de 16 à 18 ans, a repeint les locaux à poubelles des immeubles 19 Savoyards et 9 Bonaparte. « Ces lieux communs avaient vraiment besoin d’un coup de frais et les jeunes se sont montrés motivés pour les repeindre ! » Le Foyer rémois soutient les différents projets mis en place par Noémie en permettant le financement de sorties ou séjours de loisirs.

- Des photographies de cet événement sont disponibles dans notre galerie d’images

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l’union 141111 d
RENDEZ-VOUS

Loto du collectif Escapades aujourd’hui, à 15 heures, à la maison de quartier Billard, 12-14 rue Pierre-Taittinger.

Entrée gratuite (nombre de places limité).

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l’union 141111 c
COMMÉMORATION : Les jeunes au cœur du 11-Novembre

Christian Lantenois
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La Maîtrise de la cathédrale en pleine répétition. Françoise Lapeyre
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BENJAMIN DEVELEY
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Les cérémonies du 11-Novembre revêtiront un caractère exceptionnel, centenaire oblige. Les enfants sont associés à ce programme dense, dont le temps fort est prévu ce matin à la Pompelle.

1- AU FORT DE LA POMPELLE, À 9 H 30
Pour la première cérémonie de l’Armistice au Fort depuis sa rénovation, la Ville a vu les choses en grand. À côté d’un groupe de reconstitution en uniformes d’époque, de porte-drapeaux et d’un piquet d’honneur, 120 enfants des écoles Charles-Arnould, Joliot-Curie, Paul-Bert, de Thillois, mais aussi du collège Paul-Fort et du conseil municipal rémois d’enfants et de jeunes, seront présents. Ce sera l’occasion d’étrenner les Chemins de mémoire, dont L’union est partenaire, avec un dévoilement au sol. Une plaque sera aussi mise au jour pour inaugurer officiellement la forteresse agrandie et réaménagée.

Un coussin sera ensuite déposé au pied du monument au Corps expéditionnaire russe par Arnaud Robinet, Catherine Vautrin, Alexandre Orlov, ambassadeur de la fédération de Russie en France, et par l’association du Souvenir du corps expéditionnaire russe en France.

Michel Bernard, sous-préfet, et Hubert Walbaum, président de l’association des Amis du Fort de la Pompelle, les rejoindront ensuite pour le dépôt de coussin à la stèle aux combattants de la Pompelle. Les enfants seront bien entendu associés à chaque séquence.

2- AU MONUMENT AUX MORTS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, À 11 HEURES
165 enfants des écoles Université, de Thillois, de Paul-Bert, de Prieur-de-la-Marne, du collège Georges-Braque, du lycée Brières, ainsi que ceux du conseil municipal des jeunes, seront présents, aux côtés des 55 choristes de la Maîtrise de la cathédrale (lire par ailleurs). Ils interpréteront Le Soldat, Pueri omnes pacem Dei cantabunt, ainsi que l’hymne national avec l’Harmonie municipale.

3- AUX HALLES DU BOULINGRIN, À 12 HEURES
Cinq grandes affiches de 3x2 m seront exposées. Il s’agit d’un travail de montage réalisé en temps périscolaire par des élèves de l’école Prieur-de-la-Marne sur le thème de la vie civile pendant la Première Guerre mondiale à Reims. Des personnages créés par les enfants évoluent dans un décor de cartes postales d’époque. C’est dans cette atmosphère que l’Harmonie municipale jouera pendant la mise en place des porte-drapeaux, avant que ne soient remis à Marc Christophe les insignes de chevalier de l’ordre national du Mérite par le colonel Carminati. Un vin d’honneur sera ensuite servi.

4- À LA NEUVILLETTE, À 16 HEURES
Un rassemblement et un dépôt de gerbe sont prévus au monument aux morts de la Neuvillette à 16 heures, en présence d’Arnaud Robinet, des anciens combattants, des enfants des écoles du quartier, de la fanfare, de la population… À 16 h 30, des bouquets seront déposés sur les sépultures militaires au cimetière de la Neuvillette. À 17 heures, direction la maison de quartier pour une prise de parole du maire. Des friandises seront offertes aux enfants à l’occasion du vin d’honneur proposé ensuite.

5- AU CIMETIÈRE DU NORD, À 17 H 30
Les 192 enfants participant (95 choristes de l’école du Jard et du conservatoire, 22 élèves de Thillois, 30 élèves du lycée Brières et 45 enfants de l’école Léopold-Charpentier) sont invités à se rassembler à 17 heures aux halles du Boulingrin, avant de rejoindre le cimetière du Nord, 1, bis rue du Champ-de-Mars, à 17 h 30, où se déroulera la cérémonie. Piquets d’honneur et dépôts de coussins sont prévus sur la tombe de la Légion d’honneur et des médaillés militaires, et au pied du monument des sépultures militaires.

S’ensuivra un moment fort avec la cérémonie « 100 poilus, 100 flambeaux, 100 roses » dans le Carré 31.

Des portraits de poilus seront accrochés sur les arbres du cimetière pour jalonner le cortège. Les lycéens porteront les portraits des trois poilus choisis cette année. Ils seront encadrés par deux jeunes portant chacun un flambeau. Une plaque « 1914 » sera allumée par un groupe d’enfants, avant un hommage aux trois poilus rendu sur leur tombe. Les jeunes choristes précités entonneront ensuite La chanson de Craonne, accompagnés de l’Harmonie municipale. La plaque 2014 pourra alors s’embraser avant que des enfants ne déposent, entre les deux dates illuminées, 100 roses rouges qui formeront le chiffre 100. Un geste symbolique qui s’annonce chargé en émotion.

MARION DARDARD

La Maîtrise de la cathédrale prête à chanter

Jeudi, à la Maîtrise de la cathédrale, dans l’auditorium, 55 jeunes, élèves des classes de 5e, 4e et 3e, préparent leur concert du 11-Novembre, auquel participera aussi le chœur d’hommes soit une trentaine d’adultes.

« C’est la première fois que nous allons chanter au monument aux morts. La Ville nous a sollicités à l’occasion de l’Armistice », explique Sandrine Lebec, leur chef de choeur. Trois chants seront au programme, à 11 h 30, place de la République : La Marseillaise, qui sera accompagnée par l’Harmonie municipale, Le Soldat de Florent Pagny et l’hymne de paix Pueri omnes pacem Dei cantabunt, du compositeur Marc Henric, accompagné également par l’Harmonie.

Pour Le Soldat, Sandrine Lebec a fait appel à Thiago Cardoso, jeune soliste de 17 ans et a elle-même créé l’adaptation musicale de la partie « chœur ».

« On sent les moments où il y a de la place pour les choristes. Il faut laisser la part belle au soliste », explique-t-elle. Et d’ajouter : « Le Soldat c’est une chanson qu’on entend souvent sur les ondes. Je ne voulais pas la dénaturer. »

De notre correspondante FRANÇOISE LAPEYRE

« Un programme diversifié »

3 QUESTIONS À BENJAMIN DEVELEY adjoint au maire de Reims en charge des commémorations

▶ Comment avez-vous élaboré le programme de commémorations ?
Ça s’est fait en plusieurs temps. Nous avons commencé à réfléchir au cycle 14-18 dès notre arrivée, la deuxième semaine d’avril. Nous avons identifié trois temps forts : les 2-3 août qui marquent le début de la guerre, le 19 septembre, date de l’incendie de la cathédrale, et le 11 novembre. Avec l’idée de mettre l’accent sur le Fort de la Pompelle puisque le 24 septembre, on célébrait le centenaire de la reprise du Fort par les Français. Nous avons fait deux types de réunions : en interne avec les services ; et d’autre part, on en a ouvert certaines à différentes associations et partenaires de la Ville pour être le plus précis possible dans l’ordonnancement du programme.

▶ Quel message souhaitez-vous faire passer ?
On souhaite mettre l’accent sur l’intergénérationnel, c’est pour cela qu’on associe les enfants ; dans l’idée de la transmission du devoir de mémoire. C’était le message de l’ensemble du cycle 14-18 (avec la réconciliation franco-allemande). Le 11- Novembre ne fait pas exception.

▶ Quel événement sera, selon vous, le plus marquant de cette journée ?
Je pense qu’on a vraiment essayé d’entrer dans le détail. C’est la première fois que le programme est aussi dense, sur toute la journée. Il met en avant le travail de préparation très minutieux des services. Tout a été pensé spécialement pour ce 11-Novembre, ce qui en fait quelque chose d’unique. C’est l’ensemble du programme dans sa diversité qu’il faut mettre en avant. Avec une résonance spécifique au Fort, dont l’inauguration officielle sera un temps fort particulier.

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l’union 141111 b
JUSTICE : Un cheminot menacé de mort

Il y a eu de l’agitation, le 4 septembre dernier, dans le hall de la gare SNCF. Archives
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Le 4 septembre en fin de matinée, Jérôme traîne son ennui à la gare SNCF de Reims, une canette de bière à la main. Le problème, c’est qu’il ennuie également les usagers.

Il s’excite aussi à coups de pied sur les panneaux d’affichage. Trois agents de la police ferroviaire interviennent pour lui demander de s’en aller. Le perturbateur prend l’un d’eux en grippe : « Tu me touches pas ! Ta tête est dans ma tête ! Je vais appeler mes copains de Croix-Rouge et je vais te tuer. Je vais sortir mon schlass (NDLR : couteau, en argot) ! » La police le rattrape alors qu’il s’éloigne sur le parvis de la gare, sa canette toujours à la main.

Renvoyé devant le tribunal pour « menace de crime ou délit à l’encontre d’un chargé de mission de service public », le prévenu garde un souvenir très confus des événements, la faute à l’alcool. « J’étais dans la gare. J’ai dû faire un peu trop de bruit. Ils m’ont sorti. Je les ai menacés. »

Âgé de 26 ans, l’homme est condamné à deux mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Obligation lui est faite de suivre des soins alcoologiques.

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l’union 141111 a
FAITS ET MÉFAITS : La cuisine brûle, la voiture aussi

Un feu de cuisine s’est déclaré samedi à 19 heures rue des Savoyards. Aucune victime n’est à déplorer. Dimanche à 5 heures du matin, un cyclomoteur probablement volé a été incendié rue du Chanoine-Camus.

Une Renault Koleos a connu le même sort en soirée, vers 22 h 45, à l’angle des avenues Cook et Christophe-Colomb.

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l’union 141110 d
SOCIÉTÉ : Les étourneaux en ville, le retour

Des nuées d’oiseaux à la tombée de la nuit à Croix-Rouge …
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… et les dégâts occasionnés sur les voitures. H. Oudin et C. Lantenois
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Vu de près, l’étourneau est un joli petit oiseau. Christian Lantenois
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Le phénomène est temporaire mais il exaspère les Rémois. Les étourneaux sont revenus dans plusieurs quartiers. Leurs fientes salissent tout et les riverains sortent avec précaution.

Ils arrivent quand le soleil se couche et tournoient dans le ciel comme de gros nuages noirs, au-dessus de l’esplanade Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge.

Les étourneaux sont des milliers en ce moment à survoler ce secteur. Ces petits oiseaux ont choisi ce site comme dortoir. Au bout d’un moment, quand ils sont fatigués de leurs rondes, ils se réfugient dans les arbres et y passent la nuit. Les habitants avertis préviennent ceux qui ne connaissent pas ce phénomène : « Si vous voulez éviter les fientes, n’allez pas sous les feuillages des arbres ». Mais feuillage ou pas, il est difficile de passer entre les projectiles. Car ce petit passereau déverse sa fiente sur les têtes, les bâtiments, les parebrise, et les carrosseries des voitures, dans une joyeuse cacophonie. Il occasionne de sérieux dégâts aux peintures des voitures. Les fientes acides des étourneaux attaquent les tôles et la note du carrossier peut être salée.

Une habitante du quartier témoigne en plaisantant à moitié : « À cette époque de l’année, on ne peut pas sortir de la voiture sans parapluie… ». Elle craint que sa mère glisse sur les saletés et redoute l’odeur nauséabonde qui s’échappe du sol après la pluie. « En plus, mon père est malade, et ces déjections doivent être nocives pour la santé. Je ne suis pas tranquille ». À la tombée de la nuit, des riverains de la place rentrent chez eux en courant pour éviter les déjections qui tombent comme de la grêle sous un cumulonimbus. Un jeune homme croisé là raconte qu’il a des problèmes de sommeil en ce moment en raison du bruit occasionné par les piaillements. « J’ai du mal à m’endormir car ils font vraiment du tapage dans les arbres et cela ne cesse que tard dans la nuit. C’est de pire en pire chaque année. Ils sont de plus en plus nombreux », constate l’étudiant, désespéré. Le quartier Croix-Rouge n’est pas le seul à se plaindre des méfaits de ces envahisseurs. Les riverains du boulevard Carteret (secteur avenue Jean-Jaurès) et ceux de la rue Jeanne-Gugan, près de l’avenue de Champagne, sont également victimes de ce problème hitchcockien. Tous les endroits où sont plantés de grands arbres susceptibles dont les branches sont assez solides pour servir d’abris.

Mais pourquoi les étourneaux viennent-ils en pleine ville pour passer la nuit ? Cet oiseau diurne, doté d’une mauvaise vision, est attiré par l’éclairage prononcé des villes, par les températures qui y sont en général plus chaudes que dans les campagnes, et la prolifération des insectes dont regorgent les pelouses. Mais chaque matin, ils repartent en escadrilles vers les champs pour mettre à leur menu maïs, céréales, raisin.

Ce phénomène est vraiment temporaire. Il faut prendre son mal en patience ou essayer de trouver des solutions locales. En attendant l’arrivée du froid, certains peuvent se frotter les mains. Ce sont les gérants des stations de lavage de voiture. Mais l’indésirable oiseau n’a pas que des points négatifs à son actif. C’est un insectivore vorace. Ce qui en fait un véritable insecticide. Mais allez dire ça aux gens des quartiers concernés…

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

Les fientes sont sans danger pour la santé

« Les étourneaux vivent en couple quand ils se reproduisent. Puis à l’automne, ils se rassemblent et arrivent du nord ou de l’est de l’Europe pour trouver de la nourriture plus au sud. Ils sont grégaires. Ils forment de très grands groupes. Ils se déplacent comme les cigognes mais sans être des migrateurs », explique Anne-Sophie Gadot, chargée de mission à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de la Marne.

« Dans la journée, ils sont dans les champs et se nourrissent dans les cultures, dans les vergers. Et le soir, ils se regroupent et forment des dortoirs, parfois dans les zones habitées. »

La jeune femme assure que c’est un phénomène temporaire et que les fientes sont sans danger pour la santé des gens.

« En aucun cas, les étourneaux ne transmettent de maladie comme la grippe aviaire. C’est juste une gêne à cause de l’odeur lorsqu’il y en a vraiment beaucoup et parce qu’ils piaillent un peu le soir, c’est leur manière de communiquer entre eux. »

Anne-Sophie Gadot assure encore qu’ils ne seront plus là au printemps.

Selon la mairie, il n’y a pas de méthode efficace

La mairie est interpellée chaque année par des riverains exaspérés qui lui demandent de régler le problème. Mais l’affaire est plus compliquée que l’on pourrait croire. « Nous intervenons ou pas selon les lieux et la gravité des nuisances. Pour le moment, nous n’avons reçu qu’une seule plainte », dit-on au service d’hygiène et de santé.

« Nous utilisons des pistolets d’alarme ou des effaroucheurs acoustiques diffusant des cris de rapaces. Mais ce n’est pas efficace à 100 % et ce n’est pas agréable pour la population. »

En plus, les malins étourneaux ne se laissent pas berner très longtemps. Si on les chasse d’un quartier, ils partent dans un autre. « La seule autre méthode serait l’élagage. Mais on ne peut pas couper tous les arbres… »

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l’union 141110 c
À VOTRE SERVICE : Les travaux en cours et à venir

Plusieurs travaux se dérouleront cette semaine dans la cité des sacres.
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1-HÔTEL DE VILLE
Jusque fin décembre, des travaux de réfection de trottoirs ont lieu sur le côté impair de la rue de la Grosse Écritoire (côté hôtel de ville) et rue du Général-Sarrail (côté hôtel de ville) dans sa partie comprise entre la rue de la Grosse Écritoire et la place de l’Hôtel de Ville. Pendant la durée des travaux, le stationnement est interdit et les bus déviés.

2-RUE DES ÉLUS
A compter du mercredi 12 novembre et pour une durée de deux mois environ, des travaux réseaux (ErDF, GrDF, Direction de l’Eau et de l’Assainissement) sont programmés rue des Élus entre le cours Jean-Baptiste-Langlet et la rue de Talleyrand. La localisation de ces travaux entraîne la mise en sens unique de la rue des Élus depuis le cours Jean-Baptiste-Langlet vers et jusque la rue Talleyrand. Une fermeture ponctuelle à la circulation pourra être instaurée en journée.

3-QUARTIER CROIX-ROUGE
En raison des travaux de pose de conteneurs enterrés à la Résidence Joséphine (36, avenue Bonaparte), l’avenue Bonaparte sera interdite à la circulation le mercredi 12 novembre.

4-QUARTIER CHEMIN-VERT
En raison des travaux de levage qui auront lieu au droit des 6 D-E-F rue des 16eet- 22e-Dragons ainsi qu’au 9 A rue de la Pompelle, les rues seront interdites à la circulation dans les deux sens le jeudi 13 novembre, à raison d’une demi-journée par adresse (entre le boulevard Saint-Marceaux et la rue de Chevigné, sauf pour les accès aux parkings).

5-QUARTIER MURIGNY
En raison des travaux de tirage de câble pour un opérateur de téléphonie, qui auront lieu sur chaussée avenue du Maréchal-Juin, (entre la place Donatini et la rue du Général-Koenig), l’avenue sera interdite à la circulation (sauf aux riverains) le vendredi 14 novembre pour une durée d’environ une heure (entre 1 et 5 heures du matin).

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l’union 141110 b
FAITS ET MÉFAITS : Voitures et camionnette en feu

Ce dimanche, peu avant 3 heures, les sapeurs-pompiers ont été requis place Dominique-Ingres dans le quartier Croix-Rouge pour une camionnette en stationnement qui était la proie des flammes. À leur arrivée, le sinistre se propageait déjà à une voiture garée à proximité. Les sauveteurs ont stoppé l’avancée des flammes puis maîtrisé les deux sinistres au moyen d’une petite lance. À 5 h 45, ils sont intervenus place Sainte-Thérèse dans le quartier des Épinettes pour un véhicule également en stationnement qui était totalement embrasé. Le feu a été éteint au moyen d’une petite lance.

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l’union 141110 a
VIOLENCES : Il coince et frappe sa compagne

Un auteur présumé de violences conjugales a été présenté samedi après-midi au parquet puis placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement, prévu ce lundi après-midi. Les faits remontent au 6 novembre. Ce jour-là, les policiers sont appelés rue Edgar-Degas par des voisins pour intervenir dans le cadre d’un différend conjugal. Des cris sont perceptibles.

Lorsqu’ils pénètrent dans l’appartement, ils constatent qu’un homme coince une femme entre ses jambes et lui met des coups de poing sur la tête. Si la victime n’a pas souhaité porter plainte, ni voir le médecin, son compagnon, lui, a été placé en garde à vue. Entendu, il n’a pas reconnu les faits, dont il devra répondre à la barre aujourd’hui. En attendant, il a l’obligation de rester chez lui et de ne pas rendre visite à sa compagne, la mère de son enfant, avec qui il ne partage pas son domicile.

M.D.

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l’union 141108 c
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Etoile Croix-du-Sud dimanche 9 novembre, 5 avenue Léon-Blum. Début à 14 heures.

Inscriptions au 03 26 06 56 66.

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l’union 141108 b
FAITS ET MÉFAITS : Les incendiaires rôdent

Jeudi vers 18 h 30, des prospectus ont été enflammés au douzième étage d’un immeuble de la rue Auguste- Walbaum, au no3.

À 0 h 30, un feu de local à vide-ordures s’est déclaré au 18, allée des Bourguignons.

Hier à 20 h 30, cinq conteneurs ont flambé rue de Dunkerque, où une poubelle a déjà brûlé mercredi.

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l’union 141108 a
FAITS ET MÉFAITS : La moto des braqueurs d’Easy Cash retrouvée incendiée ?

Mardi matin, vers 10 h 45, un braquage à la bombe lacrymogène a été commis par deux hommes casqués qui ont raflé près de 10 000 euros de bijoux en or au magasin Easy Cash de Cormontreuil, dans la zone commerciale (L’union de mercredi).

Ils sont repartis avec une moto de grosse cylindrée, « au moins une 500 cm3 », indiquait un témoin. Or, dans la nuit de mardi à mercredi, vers 23 h 30, une Suzuki 600 cm3 Bandit (!) a été retrouvée incendiée rue Jeand’Aulan, dans le quartier Murigny à Reims. Manifestement volée, la moto est pour l’instant impossible à identifier, mais l’hypothèse selon laquelle il pourrait s’agir de la cylindrée utilisée pour le braquage n’est pas à exclure.

Mardi matin, les malfaiteurs ont pris la fuite en direction de Reims par la rue Jean-Cocteau, laquelle mène rapidement vers la rue Jean-d’Aulan via l’avenue Pompidou et le rond-point de la chaufferie.

Jeudi vers 23 heures, une autre moto a été incendiée à Croix- Rouge, avenue Bonaparte. Il s’agit d’une Honda 600 cm3 Transalp. La relier au braquage n’est pas possible : elle a été volée mercredi, lendemain des faits.

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l’union 141107 d
RENDEZ-VOUS

Concours de belote par l’association Etoile Croix-du-Sud, dimanche 9 novembre, au 5, avenue Léon-Blum. Début du jeu à 14 heures. Inscriptions au secrétariat. Téléphone : 03 26 06 56 66.

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l’union 141107 c
SÉCURITÉ : Dès 2015, 40 caméras et 22 policiers municipaux supplémentaires

Le nouveau centre de supervision urbain traitera les images de 250 caméras. Le nombre de policiers municipaux doit doubler.
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Après sept mois d’études, Arnaud Robinet et Catherine Vautrin ont présenté leur plan d’action en matière de sécurité, pour « une ville apaisée et une agglomération plus sûre ». On l’a promis, on le fait. Il s’agissait de l’un des axes majeurs de notre campagne avec l’économie et la fiscalité ». Sept mois après avoir été élu au poste de maire, Arnaud Robinet a présenté hier, avec Catherine Vautrin, présidente de Reims métropole, leur « plan d’action sécurité ». « Nous ne voulions pas agir dans la précipitation comme certaines villes ont pu le faire, se justifie Arnaud Robinet. Nous avons mis à profit ces sept mois pour mener diverses constatations, diagnostics et études. »

1-LE DOUBLEMENT DES POLICIERS MUNICIPAUX
L’objectif est d’atteindre les 120 policiers municipaux en 2018. Ils sont actuellement 59. « Dès janvier, on va en recruter vingt-deux supplémentaires. Non pas pour le plaisir de créer des emplois, explique Xavier Albertini, adjoint au maire en charge de la sécurité, mais pour améliorer la tranquillité des Rémois. Les villes de taille similaire à Reims, on deux fois plus d’agents que nous. » L’idée ? « Que la police municipale soit présente sur l’ensemble de la ville, 7 jours/7, 24 h/24 ». Coût : plus de 710 000 € de masse salariale supplémentaire en 2015.

2-LE TRIPLEMENT DES CAMÉRAS D’ICI 2018
« Nous allons déployer 159 caméras supplémentaires dont quarante en 2015 avant la fin du mandat, en complément des 36 déjà installées depuis 2008. » Arnaud Robinet explique qu’il s’agit de répondre au sentiment d’insécurité ambiant des Rémois tout en gardant un oeil sur les entreprises et commerces de la ville. Et, parce qu’il faut bien faire un choix, les nouvelles caméras seront tournées vers les zones sensibles (ZAC Farman, esplanade Fléchambault, Saint-Thomas, Croix-du-Sud). La mairie se dote surtout de caméras fixes de haute définition, permettant de zoomer, pour lire une plaque d’immatriculation par exemple ou identifier un individu suspect, ainsi que de caméras d’alarme qui se déclenchent en cas de mouvement.

« Nous allons aussi disposer de caméras temporaires pour pouvoir les positionner selon la délinquance du moment », précise encore Xavier Albertini.

Trois opérateurs supplémentaires au centre de supervision urbain vont être embauchés, toujours en 2015. Coût de l’investissement pour les caméras : 460 000 €.

3-LA POLICE MUNICIPALE REGROUPÉE DANS UN NOUVEAU LOCAL
Actuellement, la police municipale dispose d’une antenne à l’îlot Jadart, d’un site rue Thiers et d’un autre rue du Temple, accueillant notamment le centre de supervision urbain. « Dans un souci d’efficacité mais aussi de réduction des coûts, les différents services vont être regroupés dans un lieu commun en cours d’aménagement », explique Xavier Albertini.

Un bâtiment de 1 200m2, se situant rue Ernest-Renan, aménagé et mis à disposition par Reims métropole. « Il s’agit d’un des nombreux sites vides trouvés à notre arrivée et qui sont une charge pour la collectivité », explique Catherine Vautrin. « Il s’agit d’une friche d’Arcelor Mittal, acquise de manière hasardeuse à l’été 2013. Le site à le mérite d’être bien desservi et a une capacité de parking non négligeable. » En 2015, les sites rue Thiers et rue du Temple vont être abandonnés, « on conserve simplement un accueil à l’îlot Jadart.

Coût : 1,6 M € d’investissement en 2015 pour Reims métropole et 539 000 €, pour la Ville.

4- LA SÉCURITÉ, UNE PRÉOCCUPATION AUSSI POUR REIMS MÉTROPOLE
« Les problématiques sont diverses mais réelles selon les communes de l’agglomération. Certaines sont en zone police, d’autres en zone gendarmerie. Certaines comme Villers-aux-Noeuds, Cernay-lès-Reims sont très rurales, d’autres comme Tinqueux, Bétheny, Saint-Brice, Bezannes, vu la proximité avec Reims, rencontrent des problématiques similaires », détaille Catherine Vautrin. Le centre de supervision urbain a été dimensionné en tenant compte des besoins des autres communes de l’agglomération. Il recevra les images de toutes les caméras de l’agglomération.

AURÉLIE BEAUSSART

L’ESSENTIEL

▶ Lors de la campagne des municipales de 2014, parmi les promesses phares du duo Robinet/ Vautrin, le déploiement de 150 caméras, le passage à 120 policiers et la création d’une brigade canine.

▶ Janvier 2015, lancement du recrutement de 22 agents municipaux et de l’appel d’offres pour l’installation des 40 caméras supplémentaires. Côté Reims métropole, signature de la nouvelle stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (ligne de route de l’agglomération pour lutter contre la délinquance)

▶ Avril 2015, la police municipale devrait investir ses nouveaux bureaux, rue Ernest-Renan.

▶ Entre juillet 2015 et janvier 2016 : installation de 40 nouvelles Caméras

▶ Octobre 2015, déménagement du Centre de supervision urbain rue Ernest-Renan.

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l’union 141107 b
BADMINTON TOURNOI INTERNATIONAL : Ça va voler haut à René-Tys

Le Croate Luka Zdenjak fait partie des favoris. Archives Bernard Sivade
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Avec 320 inscrits soit un total identique à l’an passé, le 19e édition du tournoi international de l’ABC Reims débute dès demain (8 h 45) sur les sites de la Halle Universitaire Croix-Rouge et René- Tys. Forte de 27 tableaux allant des Élites à la catégorie D, cette compétition sera, comme chaque année, tout autant qualitative que disputée. En Élite, en l’absence du tenant du titre et multi-vainqueur de l’épreuve, Arif Rasidi, le statut de favori revient logiquement à la tête de série n°1 Maxime Michel (T10, Maromme). Reste que le Normand aura fort à faire avec les trois T20 de l’AC Boulogne- Billancourt (Bruno Lucas, William Goudallier et surtout le Croate Luka Zdenjak). Mais le Russe Filip Shishov (T50, Fossur- Mer) qui joue peu mais qui ne se déplace rarement pour rien, pourrait bien mettre tout le monde d’accord.

Du côté des dames, il est fort à parier que la finale sera le … remake de celle de l’an passé entre Gaelle Bourlart (T10, Béthune) et Stéphanie Cloarec (T20, Cholet). Avec un nouveau succès à la clé pour la Nordiste ? Quant au double hommes, la paire Filip Shishov-Wibowo Vidre (T20, Mulhouse) semble intouchable.

Audrey Petit attendue

Dans la catégorie des A, tous les regards seront tournés vers la Rémoise Audrey Petit (A1) qui cherchera à tirer son épingle du jeu en simple.

Enfin, pour les autres catégories, les représentants des clubs régionaux seront, comme d’habitude, motivés pour inscrire leurs noms au palmarès du tournoi rémois.

▶ HORAIRES. – Demain : de 8 h 45 à 22 heures ; dimanche : de 9 heures à 18 heures, finales à René-Tys à partir de 14 heures.

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l’union 141107 a
FAITS ET MÉFAITS : La fête aux poubelles

De nombreuses poubelles ont brûlé dans la nuit de mercredi à jeudi. La série a commencé rue de Dunkerque, à 19 h 30. Vers 22 40, un vandale a allumé le feu dans le local à vide-ordures du no38, rue de Rilly-la-Montagne. Est-ce le même qui a récidivé à 1 h 40 au no36.

Entre-temps, un autre feu de local à vide-ordures s’est déclaré à 23 h 45 allée des Landais. Vers 21 heures, c’est une Audi A3 non signalée volée qui a flambé rue Patrick-Dongois.

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l’union 141106 e
CROIX-ROUGE : Une auto brûlée contre l’école

La voiture volée a été incendiée après avoir foncé dans la clôture de la maternelle.
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Hier vers 2 h 30 du matin, une voiture a brûlé à Croix-Rouge, allée des Auvergnats. Scène hélas banale dans le quartier. Ce qui l’est moins est la circonstance de la mise à feu. Il s’agit d’une Peugeot 309 volée qui a été incendiée après avoir foncé dans la clôture de l’école maternelle des Auvergnats.

Aucune trace de freinage n’a été relevée. Le conducteur a-t-il perdu le contrôle de la voiture ? Ou bien a-t-il délibérément visé le grillage pour s’introduire dans l’enceinte de l’école ? Et si c’est le cas, dans quel but ? La police s’interroge.

 

 

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l’union 141106 d
SOLIDARITÉ : L’action sociale pourrait déménager

Des syndicalistes réalisent un petit sondage auprès des usagers pour connaître leur opinion sur un éventuel déménagement.
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Le centre communal d’action sociale pourrait être transféré à Croix-Rouge. Les salariés sont plutôt opposés à ce départ. Un préavis de grève est déposé pour mercredi prochain.

Rue Voltaire, adresse historique et prestigieuse du centre communal d’action sociale. Pour combien de temps encore ? L’ancienne bâtisse du numéro 11 pourrait être louée ou vendue. Est-ce parce que le CCAS traverse une situation financière difficile ? « Pour le moment, rien n’est encore décidé », affirme Franck Noël, l’adjoint en charge des affaires sociales et vice-président du centre. « Nous occupons les locaux actuels depuis les années 70. Ils sont devenus vétustes alors que nous accueillons énormément de familles. Leur nombre a doublé en cinq ans. Il est passé de 3 000 à 6 000. »

« Nous aurions pu avoir un déficit d’un million d’euros »

L’élu a eu l’occasion de visiter l’hôtel des solidarités à Croix- Rouge, en face de l’entrée du campus universitaire. Il y a plusieurs plateaux encore vides dans lesquels le CCAS pourrait emménager. « Ce bâtiment dont le bailleur est Reims habitat nous permettrait d’accueillir les personnes dans de meilleures conditions, dans des locaux aux normes. Nous devons faire de la qualité pour aider les gens. Toutefois, rien n’est encore ficelé car nous sommes conscients des difficultés liées à la perte de la centralité. Nous réfléchissons donc aussi à l’ouverture d’antennes dans les quartiers Europe et Châtillons », détaille M. Noël.

L’élu ne cache pas pour autant les difficultés financières du centre. D’ailleurs, le nouvel exécutif a réduit certaines aides avant l’été. « Si nous n’avions pas pris des mesures en juin, nous aurions un déficit prévisionnel d’un million d’euros. Ces actions, ainsi qu’une subvention supplémentaire de 400 000 euros votée par la Ville, vont permettre au CCAS de ne pas être déficitaire. Et la vente de l’ancien bâtiment nous permettrait d’abonder pour payer des loyers et mutualiser l’informatique avec la Ville. L’échéance pourrait être juin 2015 »

Franck Noël se dit conscient de la difficulté pour les salariés de quitter des locaux dans lesquels ils travaillent depuis longtemps, mais les principaux objectifs sont désormais de résorber le déficit et de favoriser l’insertion. Une table ronde doit être organisée vendredi avec les syndicats.

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

La CGT distribue des tracts et sonde les usagers

La CGT a commencé à distribuer des tracts pour dire non au déménagement. Le syndicat dénonce aussi les mesures qui privent des retraités et des familles du droit aux transports en commun gratuits et à certaines aides sociales.

Quelques membres de la CGT mènent un sondage devant le CCAS. Les usagers préfèrent dans leur grande majorité que le CCAS reste dans le centre. Quant aux salariés, « ils sont très inquiets. Ils vont être plus éloignés des autres partenaires sociaux et ils n’ont pas forcément envie de travailler à Croix-Rouge », explique Franck Hoffman, secrétaire général adjoint CGT du CCAS.

L’opposition dénonce l’opacité du projet

Ancien adjoint en charge des solidarités, Stéphane Joly (EELV), trouve que les actuels locaux de la rue Voltaire ont un gros avantage, leur situation dans l’hyper centre. Le déménagement constituerait selon lui un « fait du prince » parce que le projet se ferait sans concertation avec les usagers. « Et puis, on ne nous a jamais fourni les preuves qu’il y aurait un déficit potentiel d’un million d’euros. La Ville fait une rallonge de 400 000 euros. C’est ce que nous avions prévu. Ce n’est pas choquant en pleine crise de faire ce geste en direction des Rémois en difficulté. » Stéphane Joly désapprouve le choix d’un départ à Croix- Rouge. « C’est un choix politique, tout comme celui de décider de laisser tomber 500 000 euros de recettes sur les enseignes commerciales ».

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l’union 141106 c
EN IMAGES AU CENTRE DE VIE DU STADE DE REIMS PHOTOS : CHRISTIAN LANTENOIS : Les jeunes de Croix-Rouge face aux joueurs

A l’issue de la rencontre, séance de dédicaces avec trois joueurs du Stade de Reims, Aïssa Mandi, Odair Fortes et Mohamed Fofana.
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Trente footballeurs en herbe, âgés de 8 à 10 ans, licenciés dans l’un des deux clubs de football de Croix-Rouge (L’Espérance)
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Un petit bobo qui passe vite lorsque Aïssa Mandi y jette un coup d’oeil… rémois et le FC Sires) ont partagé un moment privilégié avec des joueurs du Stade de Reims.
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Les enfants ont tout donné, peut-être aussi pour impressionner les pros.
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Mohamed Fofana s’est prêté au jeu des photos avec beaucoup de gentillesse.
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Trente adolescents ont visité le centre d’entraînement, échangé quelques mots et fait plusieurs passes avec Aïssa Mandi, Odair Fortes et Mohamed Fofana.

Des étoiles plein les yeux, les joues rouges d’excitation mais aussi d’avoir tout donné sur le terrain, quelques minutes plus tôt, au côté de ces joueurs professionnels qu’ils admirent tant.

Trente garçons, âgés de 8, 9 et 10 ans, licenciés dans l’un des deux clubs de football du quartier Croix- Rouge, l’Espérance rémoise et le FC Sires (U10), ont passé une journée magique, hier.

Ils ont visité les installations du centre de vie Louis Blériot, notamment « la salle de presse, la cantine et la salle de soins », énumère Mohamed Amine, 10 ans, membre de l’Espérance rémoise. Cela fait cinq ans qu’il pratique le football et joue au poste de milieu gauche. « J’aimerais aussi devenir footballeur professionnel », explique-t-il d’un air grave. Sahaib Aassari, 10 ans, est quant à lui ravi. Il a pu passer quelques instants avec son joueur préféré du Stade de Reims, Mohamed Fofana. Licencié également à l’Espérance rémoise, au poste de défenseur gauche, il a déjà eu la chance d’assister à plusieurs matchs des Rouge et Blanc et même d’approcher quelques joueurs comme Gaëtan Courtet.

Mathis Massy, 8 ans, du FC Sires, déjà très doué pour arrêter les ballons, a une préférence toute logique pour Johny Placide, un des gardiens du SDR. Il a aussi eu la chance d’être escorteur pour la rencontre Reims- Bordeaux, et était ravi hier soir de repartir avec un poster de l’équipe du Stade de Reims, en partie dédicacé. Pour la quatrième année consécutive, le Stade de Reims et le Foyer rémois organisent une rencontre entre les jeunes de ce quartier défavorisé de Reims et les Rouge et Blanc. « Jusqu’à présent, les joueurs professionnels se rendaient dans le quartier. Cette fois, ce sont les enfants qui ont fait le déplacement. C’est encore plus fantastique pour eux », assure Cyril Houppermans, responsable de l’école de foot du FC Sires.

AURÉLIE BEAUSSART

 

 

 

 

 

 

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l’union 141106 b
TENNIS : Le Pôle espoir se diversifie

Lou Brouleau (avec Anthony Petit) a rejoint le Pôle espoir tennis après un passage à l’Insep.
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Une nouvelle évolution se dessine au Pôle espoir tennis, jusque-là concentré sur la catégorie filles nées en 1999. Sous l’impulsion de la Direction technique nationale, il va se diversifier plusieurs années d’âge, et donc sur plusieurs profils différents, confirme Anthony Petit, responsable du Pôle espoir tennis et du Centre club Géo-André. « Cette année, on a deux jeunes filles de 2002, Lou Dupuis, et Gabrielle Clairotte, qui vient d’Auxerre. Il y a aussi trois filles nées en 1999, Emmanuelle Girard, Emma Léné (de Marseille), Lucie Devier (de la région parisienne). Nous accueillons cette année Lou Brouleau. Âgée de 19 ans et classée 32 et 560e au classement mondial, elle s’entraînait à l’Insep l’an dernier. »

L’objectif des deux 2002, c’est d’être parmi les meilleures Françaises et de commencer les compétitions internationales. « Pour les 1999, on souhaite qu’elles intègrent les 300 meilleures mondiales en juniors d’ici le mois de juin. Quant à Lou Brouleau, elle peut prétendre à l’obtention d’une Wild card (invitation) pour le tableau final ou le tableau qualificatif pour Roland Garros. » Elle a déjà bien commencé, avec deux victoires contre deux filles classées 251e mondiales. Ce qui lui a permis de prendre en six semaines cent places.

 

 

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l’union 141106 a
FAITS ET MÉFAITS : Ivresse au guidon

Dimanche à 19 h 30, un cyclomotoriste s’est fait prendre avenue Léon- Blum pour un défaut d’assurance et une conduite alcoolique (1,68 gramme par litre de sang). Déjà condamné en décembre 2013 pour des faits similaires (il avait pris six mois de prison, dont cinq avec sursis), le mis en cause, Brian Duchêne, 23 ans, a été traduit devant le tribunal en comparution immédiate, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense.

Il reste écroué dans l’attente de son procès renvoyé au 18 novembre.

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l’union 141105 e
RENDEZ-VOUS

Les jeunes du projet SCoP’Ados, de la saison 2013 et 2014, présenteront leur bilan d’actions de fin d’année, mercredi 5 novembre de 17 à 18 heures, à l’association Étoile Croixdu- Sud, 5 avenue Léon-Blum, en présence de Valériane Thion, éducatrice spécialisée, du service départemental de la prévention au conseil général, et de David Gameiro, animateur à la Maison de quartier Croix- Rouge.

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l’union 141105 d
RENDEZ-VOUS

Concours de belote organisé par l’association Étoile Croix-du-Sud dimanche 9 novembre, au 5, avenue Léon-Blum, début du jeu à 14 heures.

Inscriptions au secrétariat (tél. 03 26 06 56 66).

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l’union 141105 c
POLITIQUE : Les dates des séances des conseils de quartier

Pour faire suite à l’installation des conseils de quartier, lundi soir à l’hôtel de ville, voici, par quartier, la liste des douze co-animateurs élus et les premières dates des séances plénières organisées sur le thème « Présentons-nous aux citoyens ». Ouvertes au public, elles se dérouleront de décembre 2014 à mi-janvier 2015 (elles succéderont, pour chaque conseil, à la séance d’installation et l’atelier « règles de vie », réservés aux conseillers).

Barbâtre-Saint-Remi-Verrerie : Jean-Marc Roze. Séance lundi 12 janvier à 19 heures à la salle Armonville. Bois d’Amour-Courlancy-Porte de Paris : Raphaël Blanchard. Séance lundi 1er décembre à 19 heures à l’école Martin-Peller.

Centre-Ville : Charles Germain. Séance mardi 2 décembre à 19 heures à la salle des fêtes de l’hôtel de ville.

Cernay-Epinettes-Jamin-Jaurès : Vincent Verstraete. Séance lundi 5 janvier à 19 heures à l’Office rémois des retraités et des personnes âgées, 4, rue Marteau.

Charles Arnould-Clairmarais : Marie Simon-Depaquy. Séance vendredi 9 janvier à 19 heures à la salle Saint-Thierry.

Châtillons : Frank Noël. Séance jeudi 22 janvier à 19 heures à la maison de quartier Châtillons.

Chemin Vert-Clemenceau-Europe : Valérie Beauvais. Séance mercredi 14 janvier à 19 heures à la Maison commune du Chemin- Vert.

Croix Rouge-Hauts de Murigny : Fatima El Haoussine. Séance mardi 27 janvier à 19 heures à la salle Mauriac.

La Neuvillette-Trois Fontaines : Jacques Ammoura. Séance mercredi 7 janvier à 19 heures à la maison de quartier Neuvillette.

Laon-Zola-Neufchâtel-Orgeval : Bertrand Duc. Séance mercredi 21 janvier à 19 heures, salle Goulin.

Maison Blanche-Sainte Anne-Wilson : Tarik Mazouj. Séance mercredi 28 janvier à 19 heures, salle Rossini.

Murigny : Xavier Albertini. Séance jeudi 15 janvier à 19 heures, salle Vauban.

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l’union 141105 b
ÉQUIPEMENTS : Les travaux de la patinoire provisoire ont démarré

Voilà à quoi ressemblera la patinoire temporaire (il y aura en plus un filet entre l’aire de jeu et les gradins). Ville de Reims
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Stéphane Lang devant le chantier : « Nous serons au-dessus des préconisations de la fédération ». Hervé Oudin
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L’aménagement préalable de la parcelle où sera construite la patinoire provisoire vient de commencer boulevard Albert-Ier. L’ouverture au public devrait se faire courant janvier.

L e dossier de la patinoire provisoire avance. On peut même dire qu’il avance vite : en juin dernier le conseil municipal apprenait que l’appel d’offres avait été lancé, le permis de construire a été déposé il y a quelques jours, et lundi, les premiers travaux de terrassement commençaient. L’emplacement retenu, rappelons-le, se situe boulevard Albert-Ier, côté place Max-Rousseaux, il s’agit d’un terrain de football en accès libre (alors qu’il avait été question un temps pour installer la patinoire d’une friche Arcelor dans le quartier Clairmarais). « Un emplacement facile d’accès par le bus et en voiture, avec un parking de 180 places déjà existant, commente le conseiller municipal délégué au sport Stéphane Lang, et pas trop loin du centre-ville malgré tout. » Si tout se passe bien, le nouvel équipement devrait ouvrir au public courant janvier.

Rappelons que cette future patinoire temporaire est destinée à faire la soudure entre le défunt Nautilud, fermé en urgence en octobre de l’an dernier, pour cause de risques liés à sa vétusté, et le futur complexe piscinepatinoire qui doit voir le jour sur l’ancien site du Sernam d’ici la fin du mandat municipal en cours. Ce sera donc un bâtiment à vocation éphémère ; sa toiture par exemple, sera relativement légère, composée d’une membrane en polyester. « Mais ce sera de l’éphémère de qualité, ajoute l’élu, susceptible de durer quand même un bon moment. Cette patinoire aura une garantie de dix ans ».

Dotée d’une capacité maximale de 700 personnes, avec une aire d’évolution de 56 mètres sur 26, elle permettra d’accueillir les compétitions des sports de glace, mais aussi le grand public, qui, depuis la fermeture du Nautilud, n’avait plus rien à se mettre sous le patin. La patinoire Jacques-Barot dans le quartier Croix-rouge en effet, n’accueille que les clubs.

Pour ceux qui ont en tête le drame survenu cette fin de semaine à Dunkerque lors d’un match de hockey, où un enfant de 8 ans a succombé à un palet reçu à la tête, ajoutons que les normes de sécurité seront plus que respectées (lire par ailleurs). Quant au coût de cet équipement, il sera de l’ordre de 2 millions selon M. Lang, à quoi il faut ajouter le terrassement. Cela peut paraître déjà beaucoup pour le citoyen de base, c’est quand même nettement inférieur aux 75 millions du complexe piscine-patinoire à venir.

ANTOINE PARDESSUS

LES FAITS

▶ Le 25 octobre 2013, la maire de Reims Adeline Hazan prend la décision de fermer le complexe sportif Nautilud, pour cause de risques liés à sa vétusté.

▶ Lors du conseil municipal du mois de juin, annonce est faite qu’un appel d’offres a été lancé pour construire une patinoire temporaire, finalement sur un terrain de sport du boulevard Albert-Ier.

▶ Ce lundi les travaux de terrassement de la parcelle en question ont commencé. L’ouverture au public de l’équipement peut être envisagée pour courant janvier.

Un filet pour la sécurité du public

Alors qu’un match de hockey sur glace vient de donner lieu à un drame dimanche à Dunkerque, avec la mort d’un jeune spectateur de 8 ans heurté par un palet, la question de la sécurité du public dans le futur équipement provisoire rémois ne peut manquer de se poser. Selon Stéphane Lang, le conseiller municipal délégué aux sports qui suit ce dossier sous la direction du maire, cette question était déjà bien prise en compte avant même l’accident en question. « Nous avions déjà prévu des normes supérieures aux préconisations de la fédération française. Nous aurons en effet, comme il y avait à Bocquaine, des protections genre verre incassable ou plexiglas le long de la patinoire, et en plus nous aurons un filet entre l’aire de jeu et les gradins. »

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l’union 141105 a
VENTE DE PATRIMOINE OUVERTE À TOUS (à titre de résidence principale)

APPARTEMENTS À VENDRE

● A Reims :

- 10, all. Deketelaere : T4 - 3e étg - 66 m2 envir. - cave - lots 87-92 - DPE en cours - 103.300 € (réf. ER.2065).
- 14, rue P. de Coubertin : T3 - 2e étg - 56 m2 envir. - cave - lots 112-98 - DPE en cours - 86.900 € (réf. ER.3324).
- 1 bis, rue C. Péguy : T1 - RC - 35m2 envir. - cave - lots 15-67 - DPE en cours - 49.200 € (réf. ER.7506).
- 3, rue J. Simon : T4 - 2e étg - 87 m2 envir. - cave - box - Iots 36-61-420 - DPE en cours -140.000 € (réf. ER.10285).
- 6, rue G. Bernanos : T5 - 4e étg - 97 m2 envir. - cellier - parkg - Iots 1128-1129-1322 - DPE en cours - 161.700 € (réf. ER.11128).
- 15, rue Cauras : T4 - 3e étg - 90 m2 envir. - box - lot 137 - DPE en cours - 153.300 € (réf. ER.13330).
- 5, esplan Pellot : T3 - 1er étg - 72 m2 envir. - box - lots 98-178 - DPE en cours -124.100 € (réf. ER.13363).

● A Châlons-en-Champagne :

- 9, rue St-Dominique : T2 - 2e étg - 49 m2 envir. - Iot 402 - DPE en cours - 60.400 € (réf. ER.19297).
- 5, quai des Arts : T3 - 1er étg - 72 m2 envir. - cave - parking - Iots 431-370-262 - DPE en cours - 99.000 € (réf. ER.19333).

Ventes ouvertes à tous à titre de résidence principale - réservées pendant 2 mois aux locataires de l’EFFORT REMOIS (à compter de la date de parution).

Frais de notaire réduits et frais de notaire offerts aux locataires de l’EFFORT REMOIS.

Pour tous renseignements : Reims : 03.26.05.92.23 ou 03.26.05.92.97 - Châlons-en-Champagne : 03.26.22.91.93.

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l’union 141104 b
RENDEZ-VOUS

Les jeunes du projet SCoP’Ados, de la saison 2013 et 2014, présenteront leur bilan d’actions de fin d’année, mercredi 5 novembre de 17 à 18 heures, à l’association Etoile Croix-du-Sud, 5 avenue Léon-Blum, en présence de Valériane Thion, éducatrice spécialisée, du service départemental de la Prévention au conseil général et de David Gameiro, animateur à la Maison de quartier Croix- Rouge.

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l’union 141104 a
CIRCULATION : Les cyclistes urbains invités à bien se faire voir

Hier Vél’Oxygène était au pont de Vesle, ce soir elle sera place d’Erlon. Remi Wafflart
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Trop de pédaleurs circulent en ville en négligeant leur éclairage.

L’association Vél’Oxygène va tenter de corriger cette (mauvaise) habitude.

Si vous êtes automobiliste, il ne vous est jamais arrivé de vous faire surprendre par un cycliste surgissant brusquement de l’obscurité ? Pour éviter ce genre de mauvaise surprise qui pourrait vite se solder par un accident, l’association des pédaleurs urbains Vél’Oxygène se mobilise cette semaine : elle relaie localement l’opération nationale « cyclistes brillez ». Une invitation à tous les chevaliers de la petite reine non pas à aller se faire voir, mais à bien se faire voir, surtout en cette période où le soir tombe vite. « On constate que très peu de cyclistes à Reims sont dotés d’un éclairage actif (dynamo ou lampe à pile), commente Joël Plessiez, participant à l’opération, parce que généralement c’est une population jeune, qui roule donc surtout à VTT, et que les VTT ne sont pas équipés d’éclairage. » Rien n’empêche alors de recourir à un éclairage amovible. « Ce n’est pas très cher, estime notre interlocuteur, 30 euros maximum, mais pour 4 euros j’ai personnellement trouvé quelque chose de sommaire. Et ça se démonte facilement si on veut éviter de se le faire voler. »

Donc si vous faites partie de cette catégorie d’usagers de la route, attendez- vous à vous faire arrêter tout au long de la semaine en fin d’après-midi par des militants vél’oxygéniens. Ils ont commencé hier au pont de Vesle, aujourd’hui ils seront sur la place d’Erlon, demain à la gare SNCF, sur le parvis, jeudi à la fac de lettres (sous réserve toutefois d’un accord avec l’université), vendredi sur la coulée verte, à chaque fois entre 17 h 30 et 19 heures.

Bien sûr, vous n’êtes jamais obligé de vous arrêter, mais si vous le faites, voici ce qui vous attend : soit vous êtes déjà bien éclairé (avec dynamo ou lampe à pile, plus le gilet fluo, même si celui-ci n’est pas obligatoire en ville), soit votre visibilité laisse à désirer. Dans le premier cas, pour vous encourager, vous recevrez un bon pour un marquage antivol de votre monture ; et dans le second cas, vous recevrez aussi un petit cadeau, un kit d’éclairage actif provisoire. Vous avez donc tout à gagner et, si ce n’est un peu de temps, pas grand-chose à perdre. Et ça peut vous éviter de vous faire expédier à l’hôpital par un automobiliste un peu moins réactif que les autres.

ANTOINE PARDESSUS

À SAVOIR

L’opération Cyclistes brillez, relayée localement par Vél’Oxygène, se poursuit toute cette semaine aux endroits suivants, chaque fois de 17 h 30 à 19 heures : aujourd’hui, place d’Erlon ; demain parvis de la gare centre ; jeudi au campus Croix-rouge (sous réserve) ; vendredi, sur la coulée verte au pont Fléchambault.

Les cyclistes qui présentent déjà un éclairage correct sont récompensés par un bon pour un marquage antivol ; ceux qui sont dans le cas contraire se voient… offrir un kit d’éclairage provisoire.

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l’union 141103 a
CIRCULATION : Les travaux en cours et à venir

Les travaux d’assainissement rue Roche à Reims se poursuivent.
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1-BEZANNES

La route de Sacy reste fermée à la circulation jusqu’au 4 novembre. Rue Raymond-Mathieu, les travaux de la phase 1 se poursuivent entre le rond-point de la Bergerie et le chemin des Hautes-Feuilles. La déviation est maintenue par les rues De-Broglie et Alfred-Kastler. La rue sera également fermée de l’autre côté : depuis la rue Louis-Renault jusqu’au rond-point de la Bergerie à compter d’aujourd’hui jusqu’à fin novembre.

Des perturbations sont à prévoir rue Raymond-Mathieu jusqu’à la fin de l’année (phases 2 et 3). Dès la fin de novembre ou le début de décembre, des travaux vont nécessiter la fermeture complète de la rue De-Broglie depuis la rue Jean-Monnet jusqu’au niveau des logements Les Étangs du Golf. La circulation pourra se faire par l’autre côté (rue Jules-Méline).

2-REIMS

Dans le quartier Croix- Rouge Pays de France, en raison des travaux de pose de conteneurs enterrés qui auront lieu à la Résidence Joséphine (à hauteur du n°36, l’avenue Bonaparte sera interdite à la circulation le 12 novembre.

Dans le Centre, en raison d’un déménagement, la rue de Nanteuil sera fermée à la circulation le 20 novembre. En raison de la livraison d’un semi-remorque à la Caserne Colbert, la rue Ponsardin (de la place Jamot à la rue des Augustins) sera fermée le mardi 18 novembre de 8 à 10 heures. Depuis le 30 octobre et pendant huit semaines, des travaux de réfection de trottoirs sont en cours sur le côté impair de la rue de la Grosse Ecritoire (côté hôtel de ville) et rue du Général-Sarrail, dans sa partie comprise entre la rue de la Grosse Ecritoire et la place de l’Hôtel de Ville. Le stationnement y est interdit et les bus déviés.

Dans le même temps, des travaux de voirie sont entrepris rue Jean- Jacques-Rousseau. Du 12 au 5 décembre, la rue Jean-Jacques Rousseau sera fermée à la circulation (entre la rue Courmeaux et la place Léon-Bourgeois). Une déviation sera mise en place.

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l’union 141102 c
SOLIDARITÉ : Cette famille de Kosovars ne dormira plus dans la rue

Vendredi soir, alors que le thermomètre commençait à baisser, une famille de Kosovars semblait perdue au milieu de l’esplanade Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge. Christian Lantenois
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Ils s’apprêtaient à passer leur 3e nuit dehors, vendredi soir, lorsque les services de la préfecture ont fini par accepter de les héberger à l’hôtel, le temps qu’une solution soit trouvée.

Combien de personnes sont passées devant eux, ces trois derniers jours, en détournant le regard ? » Francesca Soria, 47 ans, a longuement hésité avant de nous appeler. Elle s’est surtout beaucoup démenée pour que cette famille composée d’un couple et leur bébé, ainsi que le frère et la mère du jeune père puissent enfin être au chaud.

Au milieu de l’esplanade Eisenhower, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, une famille de Kosovars est restée trois jours durant, assise, près des containers, avec toute leur vie dans quelques bagages qu’ils prenaient soin de ne pas quitter des yeux, sans que personne ne vienne leur porter secours.

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Comment peut-on laisser un bébé dormir dans la rue ? »

Alors que le thermomètre commençait à baisser, vendredi, Ramel Ilijazi, 27 ans, regardait son fils qui ne bougeait plus beaucoup malgré son vêtement chaud, une petite couverture, et les bras de sa maman. Leur détresse a ému cette Rémoise venue rendre visite à des proches dans le quartier et qui a donc tout fait pour leur trouver un toit. « Ils étaient juste à côté de l’antenne de la Croix-Rouge. Ils semblaient totalement dépassés, maîtrisant très peu notre langue. À la Croix- Rouge, ils m’ont dit qu’il n’y avait pas de solution pour eux. J’ai vu les employés sortir, fermer leur local et passer devant cette famille en prenant bien soin de ne pas les regarder… » Francesca Soria appelle alors le 115 afin de solliciter un hébergement d’urgence. « On m’a dit que cette famille leur avait déjà été signalée et qu’il n’y avait pas de logement pour eux. Mais comment peut-on laisser un bébé dormir dans la rue ? Je m’attends déjà aux commentaires sur le site de L’Union. Qu’il y a quelques jours à Reims, des familles ont été expulsées de leur domicile, juste avant la trêve hivernale et que l’État n’a rien fait pour les reloger alors pourquoi aider ces immigrés… Mais qui sommes-nous pour juger que la misère des étrangers est moins importante ? »

La famille Illijazi est arrivée mercredi en France et a été déposée à Reims par un passeur qui a ensuite continué sa route, dans son fourgon. Ils ont passé deux nuits sous des porches d’immeubles pour échapper à la pluie et au vent. La famille a fait une demande d’asile. « Notre vie était menacée au Kosovo », explique Ramel Ilijazi, le seul qui parvienne à communiquer grâce à une bonne connaissance de l’anglais.

Sa famille fait partie des Goranes. Ce sont des Slaves du sud, de confession musulmane, probables victimes de règlements de compte avec d’autres ethnies. « Nous sommes allés à l’Armée du salut et nous avons pu manger mais nous n’avons pas pu rester. L’hiver arrive. On ne veut pas mourir ici. » Lors du dernier échange téléphonique avec le 115, le samu social avait promis d’essayer de trouver dans les prochains jours une solution pour la maman et le bébé. Contactée, vendredi, dans la soirée, la préfecture, a confirmé que les hébergements d’urgence du 115 étaient saturés, et a annoncé qu’une équipe venait chercher la famille pour la conduire dans un hôtel. Le temps qu’une solution soit trouvée.

AURÉLIE BEAUSSART
MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

Hébergement d’urgence, le 115 déjà saturé

Les personnes sans domicile ou celles qui ont connaissance d’une situation de détresse, sont invitées à appeler le 115, numéro vert ouvert 24 heures/24 et 7 jours/7. Les opérateurs du 115 doivent orienter la personne en détresse vers une place d’hébergement adaptée à sa situation. Mais actuellement, lorsque l’on appelle, toujours le même message : « Il faut rappeler demain, il n’y a plus de place ».

Dans le département de la Marne, le dispositif « accueil hébergement insertion » comprend un peu plus de 1 800 places.

Pour l’arrondissement de Reims, on comptabilise 150 places en hébergement d’urgence (pour toute personne se trouvant à la rue sur le principe de l’inconditionnalité), 120 places en hébergement temporaire, 207 places en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (à destination des personnes et des familles qui connaissent de graves difficultés économiques, familiales ou encore de logement en vue de les aider à recouvrer leur autonomie personnelle, professionnelle) et 19 places en hébergement de stabilisation (la durée de séjour est plus longue que pour l’hébergement d’urgence et le séjour est accompagné d’un suivi social).

Avec le Plan grand froid activé depuis le 1er novembre et ce jusqu’au 31 mars 2015, 75 places supplémentaires sont disponibles et réparties sur Reims, Châlons, Epernay et Montmirail. 15 autres places (10 sur Reims et 5 sur Châlons) seront créées en cas de déclenchement du niveau 2 par le préfet (températures négatives le jour et comprises entre -5°C et -10°C la nuit)

En cas de « froid extrême », le déclenchement du niveau 3 prévoit la mobilisation de la protection civile et l’ouverture de lieux d’extrême urgence sur Reims, Epernay, Chalons, Sainte-Menehould et Vitry. Enfin, la préfecture peut aussi mobilisée des nuits d’hôtels, c’est d’ailleurs ce qui a été choisi pour les réfugiés Kosovars.

A.B.

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l’union 141102 b
VOL : Une paire de ciseaux le conduit au tribunal

Il a été confondu par son ADN qu’il a laissé négligemment derrière lui. Ce Rémois de 20 ans est entré par effraction dans un local d’une association, rue Rilly-la-Montagne, dans le quartier Croix-Rouge à Reims, le 11 septembre dernier. En plus de forcer la porte, il a tout saccagé à l’intérieur du local de l’association avant de prendre la fuite. Son butin : une paire de ciseaux. Interpellé à son domicile, en milieu de semaine, le jeune homme a reconnu l’effraction et le vol.

Il a fait l’objet d’une procédure de comparution immédiate. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Reims à quatre mois de prison avec sursis, une peine assortie d’une mise à l’épreuve durant deux ans.

A.B.

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l’union 141102 a
INCENDIES : Encore cinq départs de feu

Rue de Courcelles, à l’arrivée des secours, la voiture s’était déjà embrasée entièrement. De notre correspondante Françoise Lapeyre
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Dans la nuit de vendredi à samedi, on déplore à nouveau plusieurs départs de feux, sur des voitures, des containers et dans un local de vide-ordures.

Les sapeurs-pompiers de Reims ont encore eu fort à faire, dans la nuit de vendredi à samedi.

Tout comme les forces de police qui se sont rendus à chaque fois sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage.

Premier incendie, vers 20 h 53, rue de Courcelles, sur l’ancien parking du magasin Dia, clôturé depuis plusieurs semaines, une Peugeot 307cc est la proie des flammes. À l’arrivée des secours, la voiture s’est déjà entièrement embrasée.

Vers 23 heures, rue Rilly-la-Montage, près de l’hippodrome de Reims, les sapeurs-pompiers interviennent pour éteindre un feu de local de vide-ordures.

À 1 h 15, les sapeurs-pompiers se rendent rue Jean-Jaurès, cette fois, le feu a été mis à plusieurs containers. Tandis que les sapeurs-pompiers sont occupés à circonscrire cet incendie, une seconde équipe sort de la caserne pour un autre départ de feu. Il est 1 h 22, et quartier de Neufchâtel, dans la rue de Florence, une voiture est la proie des flammes.

Enfin, à 7 h 37, les sapeurs-pompiers retournent rue de Courcelles. Cible alors des incendiaires : quelques poubelles.

A.B.

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l’union 141101 b
RENDEZ-VOUS

Les jeunes du projet SCoP’Ados, de la saison 2013 et 2014, présenteront leur bilan d’actions de fin d’année, mercredi 5 novembre de 17 à 18 heures, à l’association Étoile Croix-du-Sud, 5, avenue Léon- Blum, en présence de Valériane Thion, éducatrice spécialisée, du service départemental de la Prévention au conseil général et de David Gameiro, animateur à la maison de quartier Croix- Rouge.

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l’union 141101 a
VIOLENCES URBAINES : Deux incendiaires arrêtés coup sur coup

Feux de voitures et de containers… Une fois la nuit venue, les incendies volontaires deviennent choses courantes dans la cité des sacres, mais ils ne restent pas impunis. Les policiers du commissariat de Reims viennent d’arrêter coup sur coup deux incendiaires. D’abord, dans la soirée du 28 au 29 octobre, quartier de Murigny, les policiers ont surpris deux jeunes en train de mettre le feu à un véhicule. L’un des deux est interpellé dans sa fuite. Ivre, Toufik Mahamdi, 28 ans, est bien décidé à ne pas se laisser ramener au commissariat et tente ainsi de mettre un coup de tête au fonctionnaire de police qui veut lui passer les menottes. Jugé jeudi en procédure de comparution immédiate, Toufik Mahamdi a été condamné par le tribunal correctionnel de Reims, a deux ans d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Le second incendiaire arrêté, à tout juste 20 ans. Les faits remontent au 16 octobre, dans un parking souterrain, à Croix-Rouge, une moto est incendiée. Tandis qu’au rez-de-chaussée, une Ford Fiesta est la proie des flammes. Rapidement, l’enquête de police permet de confondre un jeune Rémois, Mehdi B. Le jeune homme est interpellé en milieu de semaine. Placé en garde à vue, il finit par reconnaître l’incendie de la moto mais nie toute participation à l’incendie de la voiture. Déféré devant le parquet, dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, Mehdi a demandé un délai pour préparer sa défense. Le procès a été fixé au 18 novembre, en attendant, il a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. Il a notamment l’interdiction de se rendre dans la Marne et même de quitter le département de l’Hérault où il a promis qu’il résiderait jusqu’au 18 novembre.

AURÉLIE BEAUSSART

Les incendies continuent

Dans la nuit de jeudi à vendredi, on déplore encore trois départs de feux volontaires sur Reims. D’abord, à 20 h 56, les sapeurs-pompiers et les policiers interviennent au square rue de Verzy, avenue Sainte-Clotilde, pour un feu de détritus.

À 21 h 55, les pompiers éteignent un feu de papiers dans un local à poubelles, rue de Rilly.

À 22 h 16, cette fois, avenue du général Bonaparte, c’est une voiture qui est la proie des flammes.

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l’union 141031 b
URBANISME : Des façades de végétation poussent dans toute la ville

Christophe Weiland et Damien Tourneur, de Plurial-l’Effort rémois, devant la façade de l’ancienne banque, totalement transformée. Christian Lantenois
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Encore un peu de verdure… Un gazon a été posé sur une partie du toit du bâtiment des étudiants. Christian Lantenois
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Une bâche de 35.000 litres d’eau de pluie pour arroser la façade. Christian Lantenois
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Le vert est tendance. Des façades d’immeubles recouvertes de plantes voient le jour dans le centre et dans le quartier Croix-Rouge. Ces murs évoluent au fil du temps, des saisons.

Dans le quartier Croix-Rouge, à proximité de l’hippodrome, de l’hôpital et des facs de médecine et de pharmacie, un ancien site bancaire s’est transformé en quartier mixte mêlant bureaux, logements pour étudiants, et services. L’espace affaires Polidrome occupe une surface d’environ 2 hectares. Il est constitué de deux immeubles, dont une résidence étudiante neuve avec 69 chambres et une grande terrasse avec pelouse. L’autre bâtiment (13 000 mètres carrés) a été réhabilité. Il a vocation à accueillir des entreprises et administrations. On y trouve déjà des bureaux de Pôle emploi, du Cesi (centre de formation en alternance) et le CEP Sup (prépa au concours de médecine).

Et ce n’est pas fini. Deux autres immeubles doivent voir le jour, avec des logements locatifs ou en accession à la propriété.

Un premier prix du festival du cadre de vie

Les façades sud et ouest des deux bâtiments existants sont construites en bois et recouvertes de plantes. Le concept est sans précédent à Reims par son originalité et son ampleur. « Nous avons obtenu le premier prix l’année dernière du festival Fimbacte du cadre de vie », se réjouit Christophe Weiland, chargé d’opérations construction de Plurial-l’Effort rémois, maître d’ouvrage du projet. Son maître d’oeuvre est Axis Architecture, un cabinet installé à Serris et à Troyes.

La couverture végétale, outre son aspect esthétique agréable, fait office de bouclier thermique contre les rayons du soleil grâce à son feuillage dense en été, celui-ci devenant plus clairsemé en hiver. Il y a en tout quelque 2 000 m2 de murs végétaux offerts ainsi au regard. La façade végétalisée de la résidence étudiante bénéficie d’un arrosage automatique au goutte à goutte. Une grande cuve de 10 000 litres, enterrée, fonctionne avec une pompe de relevage et hydrate les plantes avec l’eau de pluie récupérée en priorité. En cas de sécheresse, il y a aussi un branchement sur le réseau d’eau de la ville. « Les plantes sont de petites graminées qui ne demandent pas beaucoup d’entretien », confie Christophe Weiland. « Ces plantes sont suivies à distance grâce à internet, par une société située à Dijon et capable de régler le débit en fonction des saisons. Ce système fonctionne avec une dizaine d’essences différentes, de l’engrais, des copeaux, et un peu de terre. Le coût de la maintenance est de 7000 euros par an. »

Sur l’ancien bâtiment bancaire, le système est différent. Il fonctionne avec des grilles extensibles. Les plantes sont pour l’instant installées en grandes colonnes verticales. De nouvelles essences ont été dernièrement ajoutées pour que l’ensemble de la façade soit verte. Le système d’irrigation provient de deux grandes bâches de 35 000 litres chacune, situées en hauteur, et qui récupèrent l’eau de pluie de la toiture. « Nous voulions tester deux systèmes différents », explique le chargé d’opération. « Tout cela est encore expérimental. Il n’y a que cinq sociétés capables de réaliser cela aujourd’hui en France ». Le bâtiment a été creusé en son milieu. Un puits de 900 m2 a été ouvert en découpant les murs et la toiture pour aménager un patio central et apporter de la lumière naturelle aux bureaux situés en retrait des façades. Il sert aussi à l’agrément visuel de leurs occupants. L’ossature béton ne se voit pas. « On n’a pas l’impression d’être dans un blockhaus », ajoute Damien Tourneur, directeur du bureau d’études de l’Effort rémois. « Nous avons construit ce patio pour donner de la lumière et casser cette impression de gros cube. »

Ce bâtiment est actuellement occupé à 35%. Il reste de la surface disponible pour de futures entreprises, en vente ou en location. Les deux autres façades du bâtiment tertiaire sont construites, l’une en bois (côté est), l’autre vitrée (côté nord, face à l’hippodrome).

MARIE-CHRISTINE LARDENOIS

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l’union 141031 a
STUPÉFIANTS : Un refus d’obtempérer qui sent le cannabis

Lundi soir, vers 22 h 45, un automobiliste a oublié de mettre son clignotant, rue Raoul-Dufy à Reims. Il n’en fallait pas plus pour alerter les policiers, qui décident de contrôler le véhicule. Malgré les avertisseurs des fonctionnaires, le conducteur refuse de s’arrêter. Finalement stoppé, il est invité, ainsi que ses deux passagers, à descendre de la voiture.

Un « joint » retrouvé aux pieds du passager

Dans leur sillage, une forte odeur de cannabis n’échappe pas aux policiers… Vérifications faites, un joint est trouvé aux pieds du passager avant. Lui et ses deux amis sont conduits au poste et placés en garde à vue. Le conducteur, contrôlé positif aux stupéfiants, déclare ne jamais avoir été au volant et refuse de se soumettre aux relevés signalétiques, comme les deux autres. Il écope finalement de 150 euros d’amende, deux mois de suspension de permis et un mois d’emprisonnement avec sursis. Il a été laissé libre. L’un des passagers fera l’objet, lui, d’une composition pénale le 8 décembre. Lui ont été proposés 200 euros d’amende et un stage de citoyenneté. Enfin, le troisième comparse a été conduit au centre de rétention administrative de Metz puisqu’il faisait l’objet d’une fiche de reconduite à la frontière.

M.D.


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